CHAMPERY
r
J{ J1i'chd l2L
T
' en'fl-,
No Il
50 me Année
J
I()JS'elph ,
30 Novembre 1931
'i llI...;L ,
r
{1l }R{ ~I\i ~J
l
Dt: lA
~5c, ei€té 'talai~af)lJe
d 'idu<!atjof2 f.?'bonheur, le monde .01 vaste qui s'étend au-delà des Irontières de
'ECOLE PRIMAIRE
notre pays, Or, le marché des produits suisses de qualité. ou essen-
!>,lraÎl 14 fois }Jl>ndant Ip cours scnlain'
tiellement suisses. s'étend aux cinq parties du monde, Et
de
ces cinq
continents, chaque année. des milliers de personnes viennent chercher
EMENT ANNUEL: Fr. 6.-
dans notre Patrie délassement et disiractions, Notre "Service Etranger" est un département spécial, exclusivement consacré aux exigences particulières des relations avec l'étranger, Le commerce et l'in-
J ,(JS ahOlllll'IlH'llls S(' règlent par chèque postal II c .'joll. ou Ù cc d0fallt contre l'(>mhourscment.
aH
dustrie d exportation, l'hatellerie et les établissements d'enseignement sont assurés de
trOllver éI~lJl'ès
de
fUI
une collaboration compétente
et de confiance, grâce à la documentation dont il dispose et il l'expérience qu'il a acquise dans la pratique internationale,
PUBlIC~TA Annonces dans tous Ip.s journaux C('Inseils en publicité
Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. LOUIS DELALOYE, Secrétaire au Dé artement de l'Instruction publique à Sion. PUB
1(
HllIlOIlCt' , SOllL j'e<;lles C', ' c.lllsiveimellt fpar
CIT AS, Société Anonyme Suisse de Publicité, Sion u
dt>
j
au
"1111\('
Il'
--
Té.ll;,phollC 2,:3U
50 mr Année
LIBRAI·RIE PAVOT Lausanne. Genève. Neuchâtel. Vevey· Montreux. Berne· Bâle
ALMANACH PESTALOZZI DES ÉCOLIERS SUISSES
1932 Recommandé par la Société pédagogique de la Suisse romande Un volume in-12 avec plus de jOO illustrations da.nS' le texte. 3 concours dotés de prix i.mportants. Edition pOUl' garçons, un volume, relié toi.le souple. . . . Fr. 2.50 Edition pOUl' jeunes fille , un volume, relié toi,le souple. . . Fr. 2.50
L'Almanach Pestalozzi 1932 (agenda lp our la jeunesse), impatiemment attendu chSJque année, vient de parattre. . Ecoliers et écolières trouveront (f.abord un agenda ,c ommode où ils .pourront cons'igner chaque jour, Iméthodiquement, tout ce qui a trait à .leu.r vie scolaire, puis, ,commE. .les autres ,années, des renseignements Ipra,tiques et instructifs de toutes sortes, préèieux à !plus d'un titre pour ,les jeunes ,lecteur.~ : formules de mathématiques, de Ip hysique PIt de chi.m·ie, g'l ,anùs .faits historiques, une histoire de l'art, des vues pris·es d'avion, des articles sur les squel~t,tes ant~iluvien~, su.r La vitesse .du son, sur le Hlm sonore, ur les cItés rornames de Il Afrique du .. TO'r d, sur les parachutes, etc., des jleux, des ~nigmes, des problèmes amusants enfin trois concours. Tous ceux qui s'intéressent à d·es enfants sont sûrs, en .faisant cad~u.de l'Almanach Pestalozzi 'à leurs jeunes .amis, .de leur causer le plus gnand .p laisi·r ; chaque année, des milliers d'écoliers l'attendent av.eoe joie, car ,l'Almanach Pestalozzi est ·considéré à juste titre, depuiS' sa création, comme Je vade mecum sans riv·a l des écoliers et des écoliè.res de notre pays, auxque.ls il offre, sous une ;forme ai1mable, une variété inélpu·i sable de faits et d'Îd·ées. Ce précieux petit livre sera leur compagnon pendant toute l'année sCQ.laire, et la recherohe des so.lutions des ·concours., qui sont datés de nombreux pr·ix, sera ·pour eux un très aJgréaJ:xle divertiss.ement.
30 Novembre 1931
'ÉCOLE ORGANE
DE LA
1
SOCIÉTÉ VALAISANNE n'ÉDUCATIOl'J
SO:Vfl:\·IAII)·E. Exam en s I(l' ém fl ll cipa·tj on. - Communi cations du IDé.pôt clumatél'i el .'cchdre. - Co rl'es1pond,ô..ncc é,p isto.l aire ,cle l'i-n stLtu teul'. - A ])1'OIP O:-> de 1'« Ecol e Primaire ». - Qu elqu es' suggestions en core. - Leçon de fr ançais . - L'Hi stoi re aux cours com.pl émen ta ires. - ,Scien ces. - N'OS P:A\GES . - E n glanant. _ BibllogT8lphic.
•
AGENDA DE POCHE
No Il
E xamen s d'émanci pation Nous publions ci-après un tabl eau d e notes qui pourra r en seigner Il es a utorités scolaires et le p er sonn el en seig n.ant sur les résultats obte nus durant ees cinq d e rn~ères années aux examens cl.',énluücipatioll 'dans le:; districts d e lI a parti e fran çaise du canton. Dis l'id ·s ·:Vl oy.eol1.n e oJJotenu e en :Vlo yenn e 19.27 19.28 1929 1930 1931 gé néT'1a.l e Sierrc 5, 87' G,3 9 5, 9:() 5,90 H,12 6,05 Hér ens H,24 6,4 7 (1 ,43 6,;) 5 6,03 6,34 Sion (),12 6,86 G, 7,,) 7,80 G,50 G,80 r.onth ey G,9 2 G,21 n,55 (1 ,07 5,78 6,30
~V[arti g n y
G,02 n,19 G,90 (i, 07
G,60 6,42 H,57
6,72
(),3ô
:Vl oy.?nn e IpaT,ann ée ,pl' l' el1semhl c tel . .c1i.s tl' iJCts 6,38
6,60
Entremont St-:\1a urice \1onth e~
() ,29
() ,3 7 G,21 6,65 5,8 0
(j ,09 6,3.! ;) ,90 5,8 7
G,33 6,29 () ,55 6,08
6,3 G
6,28
G,09
6,34
6,60
f>,29
De ce tableau , ill r ésulte 'q u e ces trois d erni èr es années, la lll oyenn e a s uivi une m a r che progr essive. Voici nm in.tenant , pour tIes n1ê'l11eS distri c ts te non1bre des élèves qui, en 19:31 , se sont pr·é sentés à l'exam en et le 'l10n1.bre d e ceux qui 11 on t pu ê tr e ,émancipés (ce derni er nombre est entre p ar enthèses) . Sierre, 10'5 (9); Hé r ens 85 (8) ; Sion , 0.8 (4); Conthey, 94 (0) ; :\1artign y, 116 (4); ·Entremont , 82 (7); Slt-I~Iauri ce, 36 (3) ; ,:\10n th ey, 85 (7). Au tota!l, sur (571 candidat s examin és, l' énlancipati011 a été r efu sée cà 42 , c'est-là-diTe là 6,25 %. Au sujet d e ces exaluen s, nous nous p erm ettons d 'attirer 'l'attention du p er sonnel en seign a nt sur la faibl esse encore tI'op ' accus ée d es ·é lèves pour la langue matern.e'lil e. En ce qui concerne l' enseign em ent de ri ' orthograph e et la composition fran çaise , nous
-
234 -
-
I~?US contentons d e rapp e'l er Il es articles qui ont paTu sur ces Inah eres dans l'Ecole Primaire, année 1926, No 5, ann ée 1,927 , No ,du 15 janvier et du 31 d éc'embr e; année 1928 , No du 31 nlars; ann ée 1929, Nos du 28 f évrier et des 15 et 31 Blars; ann ée 1930, No du 30 avril.
Pour Il e CO'l1lpte r endu d e lIa lecture l es ,élèves sont dans cer-
t~ines 'l~égions, dun e faibiles's e insigne.' A1)rès avoir 'I~ .qu elques
~l g nes, Ils sont incapables d 'èn r eproduire l 'id·ée ou les idées dir ectrices ; ils ·s'évertu ent ft retrouv er ·l es ln-ots et Il es phrases du tex'te ; ânonn ent, r ép ètent ·d es nlots ou d es expressions, en attenda'nt que d 'autres lIeur vi enn ent à la nllénloire.
,C'est un e preuve qu 'on ne les habitue pas suffisanlllnent ià une analyse rapide d 'un t exte lu. Et par analyse, nous entendons · la r echerche d es id ées, g roupées e n idées principa,l es et en idées secondaires . Qu'on nous p ennette, ù ce suj et courtes .
qUe/lques indication s très
L es t ex,t es qu 'on donn e à 'l ire appartienn ent ordinairenlent à la descri1)tiû n , là la narration ou r écit 'et ,à la dissertation ou rai sonnement. ·S il s'agit d 'un e d escription , on ex erc er a les é lèves là se guider par les se ns dan s la r ed1 erch e d es i'd ées. On leu.r d elnandera , par exemple, ce que Il 'auteur a p er çu par la vu e, ,Ioule, etc ., ain si que les sentÏ-In e nts ou inl~)T eSs ion s mor ales qu e ces p erceptions ont f a it naître en lui. D a:ns un r écit on 's ' occupera d es circon stances d e lieu , d e t elnps, d es personn~ges et d e lieur ~aractère propre, d es ca u ses et d es eff ets. Un e disserta tion donn era 'li eu à ,l a r ech er ch e des argunl en ts pour ou contre une thèse. En tous cas, l'essentiel c'est d 'arriv er à fair e trouv er rapidenl e nt d 'abord le genre du morceau lu, puis l 'idée dominante, le but d e .J'auteur. Que'l ques id/ées secondaires d evront égall em ent être r echerchées . 'Cette orientation un e foi s fixée, et les 'PoÏl:rts d e rep èr e é ta blis, il sera r elativem ent facile d e donner un cOlnpte r endu se n sé et présentable quant 'à lla form e, car . Ce qu e ,l'on con çoi,t bien is ',énon ce d8ü' Clment, Et lIe. ,mo ts p our l e d ir e arrive'n,1 a i.sé.m en t.
S i ae compte r e ndu es t s i souvent m wladroit , inf0rm e, c'est, que les ,é/lèves n 'ont p as com.pris ce qu'i,l s ont lu, et que la lecture . a é té pour eu x un e-?Ce rcice purem ent m·écaniqu e, extè 'ieur , sans 1'0fl exion. . .
. n importe donc que ,l e Ina îtr e n e 'n ég.Jige pas d'exp liquer fr équenlnlent un texte et d 'en fair e 'l'anal~ se d es idées .
235 .....:.
Comm unications du Dépôt canto~al de Matériel sCQ lai re au P. E. Cart scolaire du V a[ais cl l' usage d es élèv es. - Il semblerait q ue nOlnbr e d e :Ylembres du .p. E . n 'ont pas tenu compte d 'avis que l'E cole Primair e a p ubli'é r elativem e nt à lIa n ou vel,l e carte du canton . Il es t rapp eJ.é que cen e-ci n e p o urr a ê tre mise en ve nte qu en ja n vier prochain. De nlê m e, l'A rithm éti qu e cours moy en et supérieur est to talem e nt épuisée. La nouvellt> édition n e sera p as l~nête vant octo bre 193 2. Important. - IL a 'Commission d u B u dge t a fait ob ser ver que le 1110 ntant d e J' In venta ire du D épM ,éta it b eau coup trop élevé, un e r éduction d u stock s' imposait. L a g'éI'a'nce du ,o,ép ôt can ton al s'est vu e obligée d 'a band onner certains 1:\1anu els, Exer cices d e IComposition par A. \Vicht, In s t., R ecu eil de Dict ées, p ar -Ch . Vi g ni er , etc . IL es :\1embres d u P . E. peu vent 's e procurer ces livr es r es p ectivem e nt ch ez l. auteur là F ribourg, et ù la CVlaison Payot, Ù IL ausann e. E gall em ent la vente d es cr a ies, cahi er s, ,ép o n ges, etc ., a ét é la is'S-ée a u comn1 er ce priv-é. L e livre d u 1:\1aîtr e, Grammaire P l"évos t e t Laur ent , est épuisée ch ez l'auteur . Catéchisme d e la S uiss e ron1ancl e) cours sup éri eur. En vent a u. D-épM à fI'. 1. 30 l' exemplaire.
Correspondance ép istolaire de l'Instituteur Il nous a rri ve d e t elu p s en tem ps d 'a ppTendr e d 'un e m a·nièr e qui es t un r eproche IÙ p eine voilé, que certains in stituteurs en voient d es lettres, d es l' appor-ts , où la langu e ·et , p lus souvent en core, les con ven a nces, di son s Il ' é tiqu ette . lais's ent fort là d ésiTer. N ous n ous permettOins d 'auta nt p lus facih~In e nt quelques observ'a tions ù ce s uj e t qu e nous y avons ,été invité en haut li eu. D 'abord , d e quelle excuse p euv en.t argu er les fautifs? D 'au .. cun eo Us n 'ont qu 'là r econnaître leur 'n égll igence, 'l eur insouci a nce ü f aire pour .Je 111ieu x tout ce qu e 'l'nn fa it. Dans tous Il es cas, le m a nque d e temps n e saurait ê>tr e pris e n considér-ation ; tourner un biHet , une lettre d 'une façon convenabQe n e d em,an d e p ~s un tenlps bien long . E n ce qui concerne, p a l: exem p 'l e, l'orthograph e, n 'est-on pas libre d 'elll'plo yer d es t ei']nes c01'l1nus sous le double rapport du sen s et d e l a fo pm e? Et si qu elque -c loute sur vient, n 'a -t-on p as à sa di sposition un dictionnaire? là 1lloins qu'on. n e se soit d'ébarr assé d e celui qu o n poss'édait à l' E cole normale. E videl11lm ent, cc n'est pas un cas p endable çl e -l aisser 'échapper quelquefoi s un e faute d 'orthogr a ph e; cela p eut arriver à tout Ile Inonde, ·M ais il y
-- 20G
- 237 -
a faute et faute , et puis aussi le Inombre d incorrections. Certaines fautes sont si grossières qu'eUes devrai ent sauter aux. yeux Chl nloins olairvoyant. Nous ne disons rien de l',élégance du style. Sans doute, e:He est désirahle, 111ais en g'é nétal, dans les lettres, on se contente de lI a darté et de la correction. Pour rédiger une lettre, si courte soit-elle, d 'une m.anlere Ù peu près irréprochable, i'l est donc prudent d 'en faire ppéa:l abtenlent un brouillon , qu'on pour'ra. nlodifier et améliorer au besoin. Quant au c'érénlonial, à l'étiquette de la lettre, chaque insti · tuteur doit être suffisamment renseigné. Il y a des traités ,Je ~O: respondance qui donnent toutes les indications nécessaires ; et puis, d 'aboTd à l' école primaire, ensuite à récole normale, !.C' personnel enseignant a ,é té exereé dans l'art épistolaire. Seulemell L i,l ne suffit pas de connaître les 'r ègles du savoir-vivre, ill faut jes appliquer. Nous disions tout là l'heure que les observations que nüllS avons reçues déjà pIns d 'une fois au sujet de lettres d ' insti~ lteurs, frisai ent ,le reproche. Nous n'avons pas eu de pein.e ù n,)u s en laver. En effet, là ,l 'Ecole nOfilllale, le progranulle de C0'l11position française prévoit ,des rédactions de lettres en 2nle et 3me anllt'~ ?'j . Or, dans chacune de ces années, on consacre un trimestre il la correspondance épistolaire. En 2rme 'a nnée, les 'él èves se nlettent au courant des différents genres de lettres et r eçoivent toutes les indications qui concernel]t le cérémoniall. Des nlodèles de formules leur sont fournis../et àoi vent être létudi'és . En 3me année on revient sur ces directive,,: en les appliquant aux leUr'es professionnelles, c'est-oÙ-dire ù celle., qll e 'les instituteurs enverront là leurs col'lègues , aux parents des élèves et aux autorit'és scolaires _ Donc, ceux qui comnleHent dans leurs lettres des faute s cù'.lh e lIa langue ou 'l 'étiquette n 'ont qu 'à s'en prendre à eux-nlêmes . Us nlé ritent qu'on jette leur correspondance (1 u panier et qu on ne donne suite à l'objet de cette correspondance qu,-~ G ;U1ll0 elle revètira un e forme présentable. On trouvera p eut-être '11otr'e langage un peu dur. Il se Justifie , pourtant, quand on songe aux conséquences de ce /( d "brai1lt dans les lettres. C'est d 'abord une ques tion de réputation personneUe. En effet, c'est ordinairem ent par la correspondance qu on juge de la cultur,e d e quelqu'un. On n 'a que très rar en1ent 'l'occasion de présenter un travail d 'une cer,t aine envergure: rapport , dissertatioh, discours, n.ùquel on apporte, en rais on m ènle de sa rareté et de son caractèrl! ' de publliciUé, un certain soin. NIais on a très fréqueuuilent à éerire une lettre, un 1110t de bil~ et . Et c'est par il à qu'on' se fait juger. On a beau posséder certaines connaissallces, si les lettre.;; sont ineor- .
r ectes, informes, on passe pour un hOlnm e p eu cultivé ou un ignorant. Epsuite, il faut tenir compte de ,l a r,éputation collective, de c('He du corps enseignant tout entier_ Qu'un in stituteur se néglige dans son travaill , quel qu'il soit, et an arrive très prestelnent aux exagérations et aux généralisations . .Ce n 'est plus seulell1ent un tel qui est en défaut , 111ais les instituteurs. 'P our certain es gens, Il e pluriel a une attirance singulière quand il s' agit de choses b'lâ'l11ables. Le tort causé ,a ses collègues retOlube aussi indirectelllent sur ceux qui ont eu 111ission de ,former le p er,s onnel enseignant. « Tels élèves) t els ll1Clîtres » diront volO'ntiers Iles mauvaises fl angues que sont Il es envieux ou les luécontents. Enfin, que devient le r espect que 'l'on doit là toute per so nne, ù tout correspondant, surtout si celui-'CÎ est une autorité ou une personne de luarque ? ILui envoyer une lettre dépourvue des formes conventionnelles, c-est faire preuve ou d 'ignorance ou d 'inlpertinence. Nous croyons en a voir dit assez pour inciter chaque instituteur là 's oigner le mi eux possibJe sa correspondance. Il n e faut pour cela qu'un peu de bonne volonté. C'est dahs les p etites choses que l'on r econnaît l'hol11'l11e d e conscience profe$sionneHe, -l'homme de caractère et d 'ordre. Ayons d-abord le courage de faire nOUS-m ê1110S 'ce que nous exigeons de 110S 'élèves , afin que ceux-ci ne puissent pas dire en parlant d e leurs InaÎtTes : Faites ce qu)ils dis ent, 111ais n e fait es pas ce qu'ils Joni. 'C'est être quelque p eu matérialiste que de se dire: J e vis de bonne soupe e.t non de beau .l angage
du r este, la bonne soupe n 'empêche pas le b eau langage, au contraire, eUe procure la force et 'l e courage de nlÎeux parler , de s'a ppliquer ù tous ses devoirs, nl'êm e quand il s'agit de simples convenances . A. J.
}>
A propos de
r" Ecole
Primaire "
Dernièrement, lors d 'une r,éunion du Comité de la S. V. E _ et plus r écemni.ent dans un artiole de notre r evue p édagogique, O'n a de nouveau 'm anifest,é le désir de voir cette revue d evenir plus intéressante et surtout plus pratique ·par l'in sertion _d 'exerèices scolaires, tels que dictées, COlllpositions françaises, leçons d e cho-, ses, calcu,ls , etc., etc. Conlnle l' Ecole Primaire accepte loyalem ent toutes les opinions, à 'm oin s qu'elles n 'aiNeTIt 'évidem'm ent contre le bon sens et
- 238 la courtoisic, nolis nou s p enn e ttons d e lui confier a ujourd'hui no tr e se nti~uent au s ujet d e ces travaux scolaires que plusieurs semble nt ré clam er av ec tant d 'in sistance. Dédaron s toui d abord que, sur ce point, nou s nous trou vo ns d 'accord av ec d es p,édagogu es éminents , tels que :\11. P ay o t, une d es sonll11it-és du monde p édagogique d e F raIice , qui d éclare qu e fournir , d a n s le's r evu es, de.:) m at ériau x .de ileçon s au x instituteurs , c est r endr e à ces d erniers un très · mauvais service, en les disp en sant de bi e n pré parer leurs classes e t d' adapter les exer cices d 'application IÙ la force d e leurs élèves . Nou s avons aussi pour nous bon ' nombre de r evues p éd agogiques d e la Suisse romande (E ducateur, Bulletin d e Fri bo urg; etc., etc.) , et d e 'Ia Suisse a,llemal1'de qui , Iles un es n 'ont janl3: b fourni d e ces sortes d e tra v a1~ x, et ,les a utr es y ont r en o nc,''> depu i 'i long tem.ps. Nous-lnè m es , dan s notr e ass ez lon gu e carrière d 'en seig nem ent, nous avon s toujours, et sa ns r egr et aucun , d élaiss'é ces pro vi sion s d 'exer cices, fourni es à doses r égulièr es par cert a in s p nriocliques . Quelles sont, Inaintenant, les raisons 'p our les quelles, no us n' a ttachons pas .la plus p etite in1portance 'Ù ce que d 'au tres tr o uvent p a rticulièr em ent utile, voire n écessaire? D 'a bord , nous estim onns qu 'auj ourd hui , 'l es manuels scola ires sont suffisamm ent n pll1breu x et bie n f aits pour fourni r un e ampl e matièr e d 'exercices d' applic ation. Pr,écisons n otr e affinnation. Nos livres d 'arithmé tiqu e n ous disons nos, contienn ent p 'l us d e ca lculs que les .élèves n 'en pour ro nt r,ésou d r e du r an t toute leur scolarit'é; le recueil, en p r 2para tion pour les d egr és moyen et supéri eur , ser a p articulit r e111 ent rich e e n exercices vari'és . Avec d es problè111es ex traits d es r evu es, on p erd du t emps à les dicter ou là les fair e copi er du tableau. Puis, qu 'est-ce q ui emp êche, pour multipli er les exer cices, d e d onn er là r,ésou d re des qu es tio ns selilbla:bles là celtes du lnanue1 , en en changeant sil11 p'l em ent les n01nbr es ? 'P our la . lan gu e fran çaise, on dis p ose de p lusieurs li vr ps de lecture et .de grau1maire qui r enferment des mor~e au x d e l'récita tion d es text es de dictée, d e's sujets vari'és d e composition. Les dictées choisies dan s le livre d e .lec ture ont' l'avantage d'avoir d éjù éM prépar ées au courant d es ,l eçons d e ,l ecture ; les élèves ne sont d onc pas exposés ,à écrire des mots don t ils 'n 'ont jamais vu le sen s ou l 'orthograph e. Quand nos enfants sauront écrire san s trop d e fautes un e page quelconque d e nos manue1s de ledure on pourra les tenir pOUl' passablem ent foi.'ts en orthog'r aphe. En fait d e composition , il n 'y a gü èr e qu e les Il e ttres qu on n e r en contre p as a ssez souvent dan's l es man116I,s . I~ifa is un ins titu-
-
939 _
l eur es t-il embarrassé d 'en composer lui-nlên1e ~ t d 'en adapter la f orme a ux capacité d e ses 'éll èves ? L es suj ets d ~ r-édaction puis·és dan s les manuels d e class offr e nt l'avanta ge d e fournir aux é lè ves d es idées et d e les fami lia ri se:' av ec 'l e style e t l'orthographe. L a nlatièr e d es leçons d e choses se trouv e aussi le plus souvent dans les livres d e lecture ou autres . Et puis , est-il n écess air e que le m a ître ait fr-éque nté une univer·sité pour donn er là ses enfants une leçon intuitive sur un suj et ou objet fan1Ïllier? Et qu 'a-t-on f ait d es li vr es 1l01nbreux et volumineux dont on s 'est se rvi pour ses ,études? ms r enfern1ent plus qu 'il n 'en faut pour un en seIg nem ent élè n entaire. L e d essin , e nfin, pour nous 1imiter , n e doit-il pas con sis ter d a n s la r eproduction d 'obj ets n1atériels mis sou s les yeux d es élèves? Et le 'm a ître serait-il inhabile ,à les esquisser 'l ui-m,êm e ? Notr e opposition ù la publication d e travaux scolaires dan s une. r ev u e p édagogiqu e se base encor e sur d 'autres motifs. Dans notr e pays, les ·écoles ont un e dur-ée trop variable. Les un es connn encent en septembre et fini ssent en juin; d 'autres vont d e la n1Î-octobre là lI a mi-~mai , et le p lus grand nonlbr e d e novenlbre là avril inolusivelnent. 'Com'm ent p eut-on , d a ns ces conditions, donn er d e:.; exer cices qui r,épondent au x b esoins du 11101nent ? Supposons qu'aujourd'hui la r evu e r e nferm e d es dict ées sur Il e pluriel des noms ; certain es écoles a uront d éjà étudié ce chapitre 'd epuis quinze jours, un nlois . ct il leur fa udrait un texte sur l'a ccord du v ~rb e av ec son suj et. O n voit d 'ici la Inultiplicibé et la c01nplexité d e travaux satisJaisant, q u a ntit,é d e division s ou d e degr és situés 'à des d ist a nces différ e ntes du progra'm me d 'une Blêm e branche. Un e autr e question encore. L e 111'êm e travai!l ou exercice con v iendrait-il .à plusieur s divisions , en admettant qu e ces divisions ~ oi e nt au m ênl e point du progr a-mme d 'un e matièr e? Ne cons tatet- o n pas quïci 'l es ,élèves sont intelligents et av a ncés pour leur âge , tandis qu'aillleurs ils sont lourds d 'esprit et arrié ré s ? R emarquez enfin qu e notre r evue n e paraît que durant six mois complets et :à quinz e jours d 'intervalle. Alors, d e d eu x ,choses rune : ou les ex ercices. ne seront pas assez nombr eux pour un e dur ée d e d eu x sem 'a in es ou ils Il e seront tellem ent qu e le n ombre des pages du p ériodiqu e d evra . êtr e considérabl em ent a u gm enté. Si toutefois la majorité du p er sonnel en seig nant tient absolum ent ù ces exercices scolaires d ~n s une. r evue, ne powTait~ on p as r-éserver notr e Ecole Primair e a u x avis concernant les maîtres e t m a îtresses, aux artioles p éd agogiques d 'une portée génér a le et à ceu x que fournirait telle ou t e~le circonstance, afin d e 1 éduire le prix d abonn enlent là 2 fr. ou 2 fr. .50 au pl~ s, et ',d e p en:lettr e a in si a u x instituteur s d e s' abonn er lIbrem ent 'a un e r evu e e trangèr e q ui leur fournirait Il es travau x d ésir és?
-
2 ~J
-
,n ép en ser six fr a ncs p a r an pour un e r ev u e qui n e do nn e q u'un e d emi- satisfa ction ou pas sahsfa c ti on d u tout, c'es t éviclenl1nellt trop . Si cette propositio n n e par aît point l"éalisable, eh bien qu'où donne à notre r evu e ce qui 'l ui m.a nque, m a is alor s qu 'on trou ve des colla b orateurs d e bonne volont é p a rmi les deu x ce nt cinquant e ins tituteurs a u 1110in s, d a n s le corps in spector a1, et surtout dan s le comité d e réd action nOnl11l'é il y a que'l que six ou sept ans, lor s de la r,éor ga nisation d e l ' « Ecole prim aire » . Nou s a von s e ntendu dir e que plusieur s d es m embr es de ce mité gardent ,de Conra rt , n on pas le silen ce prudent, l1lais in ~lif t érenL ,si on n e veut p as acconlplir les fon c tion s qu 'on a a cceptées, il a ur ait mieu x va lu n e p as s y laisser n OI~lm e r. D e ce que nous venons d e dire, on fer a le cas q u'o n vou d r a . Nous y r est eron s parfa item e nt indiffér ent, et nous n e per d r ons p lus une minute où nous occup er d e cette question. X.
Que lques suggestions encore L 'Ecol e P rimair e "ient d 'i'n a u gurer sa premièr e leçon pralique d e l'ann ée. Vr a im ent, les organes ch a r gés d e la b o nne te lllH' d e notr e journal 'p a raissent soucieu x d e r,ép o ndre au x , vœu x un a'nÎm es d es lna îtres d ',écol e. E n tout ,é tat de cause, cet enlpressem e n l à donn er suite aux décision s .prises n ou s en ch a nte e t n ou s r em plit d 'espoir p our l' avenir. ,Cepend a n t, l'introduction seule d 'une ,l eçon pratique n e p eu t contenter n os a spira tions . Nous av ons r êv,é d 'un e tr a n sform a tion comp lète du jour·nal. Ains i le der nier n UIl1'é ro , qui conlprend 32 pages, f ait la part trop gra n'd e au progranlll1 e des cours complém entaires. Les imprimeri es d isp osa nt d 'une anlple provision d e ca'r actèr es, toute cette subsrtance, là notre avis, aurait pu: t enir en un e d emi-fe uille au plus. Puis il fa ut sabr er imp itoy a b lem e nt la convertur e, cela d oit coûter d l er , 20 . francs au 1110ins p ar nUllliéro ; e t les annon ces n e p o u.rrai ent- elles pas fi gurer dan s un espace sp écia l rog n é là toutes les marges, trop considérables n 'est -il pas vrai, et obtenir par là la cOll1pression d es t extes? E nfin , il y a les p oésies . ,E lles sont cha rmantes, pleines d e go ût et d e délicat esse , éviclemnle nt. 1~l{ ai s, les conseils pra tiques, les é tud es crou vra ges manuels, les recettes d e cui sine seraient d avantage appr·éciés par les lectrices . - Qu'on nous 1)ard'o nne cette intrusion da'n s le do m a in e r éserv é ,à 110S collègu es f-éIninin es, l'une d 'elles d 'aille ur s nous p asse procuration pour r épondre en ce sen s \à l'appel de NOS P AIGBS ». Nous a v.ons sous l es yeu x en ce mom ent, l'un d es dernier s num~é ro s. d e l'Ecole fr a n çaise. \La compara ison d es d eux r evues, la nôtre et la leur , nous laisse m,élancolique et r lêveur. Quel bout
- 241 -
",
d e chemin encor e 'œ- a ccomplir p our n e plus ri en a voir ù leur .. . envi er. E t pourtant, cela n e d oit pas ê tre impossible. Voy ons un p eu. Np tre journal, si 'nous n e fai sons err eur , doit nous coùter d e 110 à 11 5 franc s lorsqu 'il comprend 1G pages et 210 fran cs a vec 32 pages , tandis que l' E cole) 48 pages, r evie ndrait ch ez n ou s avec compo s~t: r:' :;: c.~: .'2:~5s, e.~ . , à 370 fI'. environ. L 'impression seule pour les ~ !.1: lil1 ~néros c...l~eindrait 5000 fI'. 'C'·est une d ép en se et un e b elle -dé p en se, bien ente ndu .. 3000 fr a ncs là d énich er encore. IM ais aussi quelle sub sta nce, qu elle richesse d e fond et de form e n e p ourra it-on obtenir! Nou s n 'a von s pas le droit d 'h ésiter , d 'ailleurs . L a valeur e t l'intérê t d e notre organ e sont évÎdenllll ent li·és a u x sa crifi ces qu e nous lui conse ntons. E t puis, il d oit exister des m oye ns d 'augln enter le ·n ombre d es a b onnés . Ainsi, en ch a n geant son nom , n e p ourraÏt,o n pas l'introduir e da n s le corps pro fessor a l secondaire? Nou s li ou s acquér erion s de la so rte d es colla b or at eur s précieu x. Au fo n d n e pou rs ui vo ns-nou s p as to u s la Blêm e t âch e ? Nou s n 'avon s j a m a is com pris, à la vériM, cette esp èce d e cloison é ta nch e e ntr e le p er sonn el de ,l ' en seig nem ent secondaire e t celui d e -l' en seig nem ent prim a ire. Nou s a urio ns évi .. demment d e la p eine à nous ·élever jusqu 'à eu x, les professeurs, a lors q u 'ils n 'en éprou veraie nt aucun e 'Ù s'ab aisser jusqu 'à n ou s . E l de cette collaboration dont le j ournal ser a it l'interm'édia ire, il ne p ourr a it qu 'e l)' r,és ulter d es fr u its ex tr êm em ent pr-ecieux 'n o ur le -n i veau intellectu el et mora l d e notre je un esse valaisa nn e. ·:\1 ...
taeçon de frança ës EXERCICE DE LANGA GE
f er({ l'obj et d e d eu x leç ons . A. Le marché. - E tes -vous d éjà a'll é au m a r ch é? Avec qui ? Où sc rtient-il ? Quels jours a -t-il ,lieu ? Y a-t-i'l b eaucoup d e p erso nnes sur la plaoce du 'm 'ar-ché? Qu'ap porrte11t-i1ls Il es pa ysan s au m a rcbé ? Y a -t-il d 'autres ve nd eurs? 'Ql1eMes denrées vend ent-j'ls ? Que fo nt les clients a vant d 'ach et er ? Qu'es1t-ce qu e mam an a a chet é ? IL 'aV'ez-vous aidée là r-a'pporter les provisions? B. Une fête foraine. - Où es t- elle instal1ée? Qu el'l es sont les d iffér entes attractions? .obser vez la foul e; comment est- elle comp osée? Sui vez d es yeux qu e'lq u es group es ;, que font-ils ? Où vo ntils? Notez les hruits qu e vous e ntend ez. Dé criv·ez un e bara qu e (confiseur) ou um e artil:action (Il es chevaux d e bois, le tir). Qu eL; so nt les mllusem ents préfé rés des enfa nt,s ? Poul'quoi ,la foul e es telle si joyeu se?
-242 -
-
Dictée 1. _. Le vendeur prépare son étalage.
Il arrive de grand mati n sur 'La p 'l ace; il p[antc en terT e des piquets et nlonte rapidement sa tente; il débaHe 's'a marchandise et J'instame sur des tréteaux; ill hè[e Il es passants, il vante ses produits, il assure que ce sont Il es p,l us beaux 'e t Il es nloilllschel's; il do:nne rtOll't pour rien. Questions. - 1. 1\1'eUez un trai,t 's ous Iles noms au singulier et deux sous les 'l1oms au pluriel. 2. Expliquer: il hèle les passants ; i'l. vrmte ses produits. 3. Esrt-ce vrai ,que rl e ·vendeur donne tout pour rien? Dictée II. -
Le marché.
. A q~H~lques pas de chez nous le marché lue,t chaque jour sa galbé 11latinale. Jusque devant 'notre p01~te , ,l es paysannes s'a'l ignent avec leurs paniei's plleins de denrées rapportées des viNages voi sins. C'est une fête pour Il es yeux. A travers ces 'étall ages , une foul e gesticulante se croise et s ' inrter'P~lle. André T heuriet (1833-1907). Questions. - Relever les noms qui sont au singulier en les fai sant pr,éoéder de l 'artiole et Il es Illettre au piltlriel. (Ex . : 'l e mar ché, les 'll1archés.) 2 Exp!l iqeur :. plantes Cll'0111cdiques, un e foule gesticulante. 3. Conjuguer: mettre Il es provisions dans le panier au pr·ésent. Dictée III. -
ORTHOGRAPHE
REDACTION A. Cours élémentah'e, 1re Clnnée. (Initiation à la r édaction .)
aLl X questions suivantes :
1. Etes-vous déjà allé au marché? 2. Quand? 3. Avec qui? 4. Quelles ipl}:ovisions votre 1nère a-t- e'ltlp- faites? 5. Votre n1ère vous a-t-elile achetré quelque chose? B. Cours élémentaire, ' 21ne Clnnée :
, Vous êtes allé, avec votre mère, acheter des fruits Décrivez l'éta!ag,e. de la fruitière.
Cll.l
ll1arch é.
Développemen t. tou~'
l'dall age d 'une Inarchand e de fnlits . Entass'2s sur des tahles , d éhardant des corbeilles, nungés daI~'S des caisses, pos'é s sur des lits de feuiUes , ces flJ.'uits 's ont tous p:lus beaux et plus appétissants les uns que les 'a utres; ils eIll'balU11ent ce coin du marché et font voir la richesse de 'l 'autOl1lne. 2. ILes ponlmes en tas croul'a nts , encombrent tout; elles sont si rouges qu'dIes paraisse nt avoir gardé Ile reflet du soleil qui les a müries. Dans des caissettes là crlain:;-voie, des grappes de raisin d'tm beau jaune dorté, aux graines juteuses , se pressent sur -leurs lits d e feuilles de vigne. Des p J2,ches velouMes reposent confortablement sur de fins copeaux. Un sac rebondi , largement ouvert. contient de belUes noix. Quelques-un es dont ,l a coquille es,t fendîUée Il aissent voir .Je ur chair blallClhe. Des figu es, des oranges , des bananes semhlent d épaysl2es ù côté de nos beau x fruits de la r égion. :3 . H e ureu~ement , Inall1lan a bien gm'ni son porte-monnaie ; elle fait ses Ip rovisions : p0111mes , poires, raisÎlns emplissent bien vite notre panier. Nous rentrons 1:1 la maison , contents d e nos achats. J. Sitôt arrivlés, nous alignons ces fruits sur des plateaux, en garnissons notre bel1le coupe, e t -la saillIe là 'nlH nger s empll it du d élicieux palr fUlll de 'l 'automne . Pla pa sera cOlltent quamd il rentrera du travail à n1Îdi .
La foire.
Les jours de foire, dès que 'l e bourg s'éveil1e, il} s elnplit d'une Inultirtude affairée; Iles oarrioles et Il es charrettes se r'a ngent en file devant lJ.es 1l1'aisO!l1<s, enconlbr~nt lia. croute et rendant .Je passage difficile; les bœufs, les vaches , les moutons, les vo,l aiHes, les paysan s qui veulent les vendre, ceux qui veuJlen1 Iles acheter et les curieux piétincnt sur lI a place d e Il 'église. René Bazin . Q'uestions. - 1. Helever Iles n0111'S qui sont au pluriel et les 'é crire au singu~'Îer. Ex. : ILes jours, le jour.) 2. Expliquer: uue nlll'ltitude affairée, les curieux piétinent. 3. I~VleUre la dictée à l'Îlllpa,r fait de Il 'in·d icatif.
~~l?olldJ'e
243 -
1. Que de lUOI).de, ce matin, au .I lllarché! rAprès avoir fait un et adnüré les plus beaux produits, nous nous .arrêto~Ls devant
Dictée I. -
Au marché.
,Ces pays'a ns tâtaient Iles vaches , s'en aUaient revenaient , dan~ ,l,a crainte d'être mis dedans, n 'osant jamais se décid er, épiant l' œ il du \ e ndeur , cherchant sa ns fin ù (/('co uvrir la ruse de l'homme et le d'éfaut d e l,a bête. Les femmes , aya1nt posé ù 'l eurs pieds les grands p::,-nier .'i c n avaient tir,é les vo'l aiHes qui gisaient rpar te'l:re, l iées par les pattes, l' œ il. eft'ar·é, la crête écarlate. Elles écoutaient les propositions , mainte naient lenls prix l'air sec, le visage ill1fJ(lssible. Guy de J\tl({Uf){lSS({nt (1850-1~03) . QLlestions. - 1. Donner les mots de la famill e ,de homme en les class'a nt en dériv,és et c01npos 2s . 2. -Expil iquer perplexes {ne sachant quel parti prenrdre), gisnicnt, le visag'e i171fJC/ssible. 3. 'C01iju guer s' en ({!ler , au 'l)'liésent et au futur.
perplexes, toujours
Dictée II. -
Jour de marché.
C'est le seul jour ::>ù la moiti,é des rues de la p e tite viHe pr:'sente une véri,table animation. Les paysa ns d es environs l'ont envahie, venus Il es uns là pied , les 'a utres par le chenlin de fer , la plupart drains 'l eur c.àrriole souvent conduite par une fenune. Elles lnènent fort InarI quoique avec beaucoup d'aplomb. D'ai,ltleuTs leurs chevaux son.t dociles. Sm'veiUant les menUs produits de la ferme. elles tiennent là venir vendre ell cs-11llêmes, et on les voit , le long
- 244 -
d,es rues, arl ignées avec le panier de beurre, d'œufs, l'éventaire de Jegumes, ,l,a cage à poules ou rà rl apins. Après Iles premières tran::;actions, un bruit continu nlonte de cet amas de femlnes et les exolaInations 'patoises s'entre-croisent par-dessus 'la tête des acheteurs. ,L e :m arché s'alc hève dans les caba,r et's et vers quatre heures tout le nlonde a disparu. RéJny de Gourmont. (La rpeüte ville.) Questions. 1. ExplJiquer: elles mènent (eiltles conduisent leur cheval), les 111enus produits, rl'éventaire, les prmnières transactions . 2. Donner Iles dérivés de JOUf, fue, ville. 3. Etablir la faluiUe du Inot pied. EXERCICES DE FRANÇAIS
1. Donnez un nom de personne, dérivé de chacun des noms suivants et soulignez le suffixe de ce nOIn dérivé. La bib1liothèque, (l'horloge, lIa dent, Ile piano, l,a IllIécanique, la comédie, la serrure, .Je chi.ffon, lIa vigne, le tonneau, l'al~me , la drogue, le grain, 'le bijou, 'l a savate, 'le ohapeau, le cabaret, l'histoire. Ex. : La bibliothèque, le biJjliothécai;·e. 2. Indiquer comment sont fornlés les n0111S suivants et dites quel est leur sens: . ILa brouettée, lIa pelletée, la ~uvette, Ile garçonnet, '1a tourelle, la charretée, la brassée, la fossette, 'l e ·m antelet, le cordeau . 3. Avec les mots suivants et un des préfixes mi , in, ou im , des, re, formez des I110t::; COIl1posés. Ex. : L "accord, Ile désaccol'd. 4. Complétez l'explication des noms cOInposés nlis en italique. Un trimestre, c'est une duré de ... .- Le printemps est lIa première ... - ,Le vinaigre est du vin ... - Un bipède est un animal qui a ... - L ' enseInencement d'un chmnp consiste à répandre ... .L es Inédecins sont confrères entre eux parce qu'i,ls exercemt la ... La décoloration c'est la perte ... - Le décrottoir est une laine de fer sur laquelle ... - Un délassement est ce qui supprime ou soulage... . 5. Donner les nlots de la fmnÏll.Je de jour, pas, cheval, fête; les crlasser en ·dérivés et composlés et Iles faire entrer dans de 1)etites phrases. COMPOSITON FRANÇAISE A. Sujets proposés:
1. Faites la des'CriptiO'n d'une foire aux bestiaux.
2. :La fête de votre vilrlage ou de votre quartier. Décrivez les boutiques, les jeux, l'animation. IDites vos inlpressiOins. B. Sujet
déveloPlM~:
Vou? avez accO'mpagné votre père au Inarché de 'la ville voisine. ID ites ce que vous ayez vu et remaTqué. Vos impressions.
Plan. - l. iC'est jeudi. 2. Pr,é paTatifs et départ. 3. Arrivée: toitures, volailles, l égmnes, fruits, beurre. 4. Bazars ambulants et les étallao'es. 6. Les enlplettes. 7. Retour et plaisir éprouvé. Développement.
C',étairt jeudi dernier, jour de nlaTché là ... , chef-rrieu de canton dont 1110n virl1lage fait partie. Papa, .p our nle récompenser .d'avoir eu une bonne lJ.lote en composition française, l11 ' a permis de l'acCOIl1pagner. 2. A sept heures, la carriole était déjà prête. Juste le tenlps de déjeuner sur Ile pouce, de faire un brin de toill etie et n1e voilà grimpé sur .la voiture, en con1pagnie de papa et de Ina grande sœur Lucie. Une heure de ~rajet et nous somllnes sur ,l a place de ... 3. Quel relnue-1l1lénage! Quel tintanlarre! Voici les voitures arrivées de bonne heure domt on .a déj1à débalHé Iles marchandises. En voHà d 'autres qui débouchent de tous Iles côtés et qui ont peine à se frayer un passage. Quelles belles volaillies ! Pouies, coqs, 'c anards, oies, tout cela crie et produit un bruit assourdiss'a nt. C'est le coin Ile plus animé. Que de discussions! Le caquet des fern1ières l'enlporte quelquefois sur celui de ileurs grasses pou'l ardes. Le Inarché aux l égmnes présente une richesse v'l"aÎlnent 'é tonnante; il y a :llà entassé tout ce que lI a 's aison offre de ·merveiilleux. Des tables chargées de fI:uit s excitent Ja convoitise des ball1bins . . Non loin, s"étall ent les produits de [a Ilaite::J:ie et de ,l a bais se-cour: beurre, fromages , œufs ; i,l fa'u t voir COlnme tout ceia est propre et 's oigné! Je vois bon nombre de g'ranrdes dmnes ac-compagiJ.1ées de leurs bonnes qui font ce qu'on appeHe le ,m arché : eilles s'approvisionnent en volailles, légmnes, fruits, pour une partie de la senlaine. 4. Les bazars anlbu1ants font les déllices des enf'a nls; ils m 'ont vivelnent intér·essé. Quelle profusion de friandises , de jouets, d'a'l:tides de toutes sortes. Mais les Il1ar·chands forains ne sont pas Iles seuls qui fassent des affaires. IL es étalages de Il'a petite ville ont aussi leur cachet séduisants, et beaucoup de clients et surtout de dIientes entrent dans 'les Inagasins pour y faire des enlplettes. 5. Papa a voulu, lui aussi, que 'nous el11portions un petit souvenir de notr·e visirte au lTIarché : il a offert là Ina sœur un bel albunl; e:llle y Il1ettl}',a des photographies; ,à nloi, une bOÎ,t e de conlpas et une bOÎrt e de couleurs, ce qui rIlle pernleUra de dessiner con1me un vrai artiste. IP apa n'a pas oublié n1anlan, il lui a r,a pporté un beau parapluie là la mode. 6. A lnidi, nous déjeunons là ,l 'hôtel du « Cheva~ blanc », où nous avions l aissé notre voiture. Nous f,aisO'ns ensuite un tour en ville, car papa doit faire plusieurs corrllim issions. 1Il est trois heures; il est tenlps de Tepartir; nous .rentro11S là lI a nuit tO'lllbante. Manlan est très heureuse de nous voir revernü et nous accueillIe avec un bon sourire.
- 246 -
CQurs complémentaire Résumé du programme
..
POUl' taire clroit aux vœux légitimes Chl Personnel enseignant qui dirige les cours de pertectionnelnent, nous donnons ci-après un tableau synoptique du progrCllnlne ld'histoire. Dans le prochain mnnéro, nous publierons une dOCLl111entCltion concernani' : 1. L Epargne - les Caisses de Crédit mutuel - les Hypothèques. 2. Le Registre foncier.
tions de la { Ver~ 2000 ans av. J. C., le bronze relllplace peu à vie humaine ~ peu la ple-ri'e, l'os; les arnles et les outils se perfectionjusqu'aux n ent , les poteries se couvrent de dessins multiples les d t '" parures donnent lieu ,à un travail minutieux . ocumen s ,peu là peu les pahfittes disparaissent; vers 800 ans écrits av. J. C., au COl11lnencement de l'âge du fer, il n 'yen a
A •. Histoire (Ire tranche)
a) ApPClrition de fllOmme, vers la fin de la dernière période glaciaire. Période IJClléolithique (âge de la pierre tailMe) : Cavernes (Thaingen: 12.000 silex, nombreux objets travaillés , en corne et en os, objets de parure en lignite , dessins remarquables sur bois de rennes, entre autres, le fameux renne brout::; nt... Y\ ildkirchli). (,S chweizerhild , près de Schaffhouse). b) Période néolithique . On rencontre une population plus civilis,ée, capable de construire des habitations rustiques, de confectionner des filets ... Les outils , les armes sont encore en pierre, mais polie (âge de la pi erre polie). A la chasse, ils ont ajouté l"élè, e du bétail et l'agriculture. Le Valais semble encore inhabité. Les quelques trouvailles faites n e donnent aucune certitude sur cette question. Les Pu[nfittes (observations faites par NI. Aeppli et le Dr Ferdinand Keller sur les trouvailles du ,l ac de Zurich à Obermeilen)., Près de 200 stations lacustres, appartenant à l époque néolithique (huttes isolées, les agglomérations ne viendront qu'à l'âge du bronze). ('Léulan, env. 50 stations; lac de Neuchâtel, plus de 70; Bodan, 50; Bienne, au nloins 20; lac de Zurich , 10 ... )
Préhistoire depuis les premières ( manifesta-
Les demeures lacustres abritaÏent des hommes et des anim,aux . 'Objets trouvés : outils, annes en silex et en os , nonlbreux objets de parure, tissus de différentes couleurs.
l
presque plus. ILes colonies sur terre fenue se nlultip1ient, elles fornlent de véritables forteresses (Ebersberg sur l Irchel , l'Utliberg). Les com,munications à travers la Suisse sont fréquen tes , comnle le prouvent les trouvailles faites , toutes du mênle travail. Le ,Gd St-Bernard et la GemnlÎ ont dès lors u ne importance consid:érable. Ces trouvailles ne suffisent par pour nous donner des certitudes sur l'origine, la religion, les idées sociales de ces populations. Le Valais est habit,é là cette période, comme le prouvent les llonlbreux objets trouvés ,dans ,l a vallée du R,hône( surtout dans la l"égion cOlnprise, sur la rive droite du Rhône, entre Ardon et -Loèche). c) Age du tel' : Le fer semble 'Cl abord a voir ,été un objet de luxe, on le trouve incrusté en petites lames dans différents objets en bronze. Ce n'est que peu là peu qu'il se substitue à ce dernier. 800 ans av. J. 'C., le bronze n'était plus utilis,é que pour les objets de parure. IL es palafittes avaient à peu près cOlnplètenlent disparu, La station de l'âge du fer, la plus importante est celle de .Ia Tène, plage fortifiée de la dernière période de cet âge; poste frontière occupé par des guerriers, c 'est pourquoi on y trouve surtout des armes, 'Conlnle autres stations de l'âge dù fer, on peut surtout citer Avenches, le Valais central...
T0111beClLlX des deux clerniers âges: ,
f
Suisse occidentale: tombeaux 'à compartÏluents. Suisse orientale: incinération, urnes funéraires. 'L e Valais est ti'ès riche en tOlllbes de l'âge du bronze; on rencontre la nlênle forme de tombeau dans l'Oberland, une preuve que la Genllni était fr,é quentée. Dans la Suisse orientale, les urnes renfennent des cendres, 'à côté on trouve des ossements carbonisés, ~es objets de parure. , Plus tard, on ,élève des tertres funéraires (tunll11i), Tombeaux ~ ils se l1lultiplient à 'l'âge du fer.
1
1
-
Tombeaux :
24-8 -
La Suisse alpestre n 'a pas de tumuli ; en Valais, les tomb es r enferm ent des fibul es, des ann eaux , d es bracelets avec la décor ation en cercles, dite décoration valaisann e. _ Ce sont les tombeau x du T essin qui se distinguent par leur richesse en objets de valeur (collie!.·s de perles de verre et d'ambre jaune, p endeloques de bronze c t d 'argent, bagues ornées de pierres pr'écieus es ... )
l (
Helvètes
l
On sent l'approch e du pays des Etrusques . Les Helvètes fonnent la transition entre la préhistoire et l'histoire proprement dite. Religion, -état social , lan gu e des Helvètes, leurs occupations. Connaissa nces incertain es d e ce peuple jusqu 'à , cent ans environ , av . J. C. A cette époque, le t erritoire suisse es t occupé par: les Allobroges (r-égion du L'éman) ; les S.équaniens ,dans le Jura ; les Raur aques (peut-êtr e gennaniques) aux enviro ns de Bâle; les Vibériens ou Ub ériens (Ligures) dans le Haut-Valais; les ILépontiens (ILigures) dans le T essin ; les Hhétiens (peut-'êtr e de la race reles Etrusques) dans la Suisse orientale et une partie du Tyrol ; les Helvètes (ICeltes), sur le P lateau suisse; les Nantuates, les Vréragr es, les S-éduni en s (lCeltes) -dans la vaUée relu Rh{me , du Léman :\ Viège. Quand les Helvètes so nt -ils arriv'6s en ,S uisse? Incertitude; probablelllent peu là peu poussés par les hordes gernlaniques qui , de bonne hetire, essayent d 'envahir le territoire r01nain. Ylotifs qui les poussent en Gaule ? }~i[eilleures terr es; le dang er -d"être coupés de leurs alHés les Gaulois, par Arioviste, chef genllain -établi en S.équanie. -But de lIeur énlÏgrati0n : la Saintonge actuelle. Itinéraire : Riv e droite du Hhône, sauf les gorges de l'Ecluse. César ; Genève; Bibracte. -César ,é tablit deux camps retranchés : Nyon; Augusta Raurica .
- 249 -
(
Première civilisation sur notre territoire. Civilisaà caractère exdusivenlent militaire. Domination 1 Grands passages alpestres ser vant à r elier Rome . ,\ la Gaule et IÙ la Germanie : Grand-St-Bernard, Splü~o~aIOe ~ g en , J uli er. .. (detaJis dans 1 Cl" t es, pnnclpa " l Cl1lel1 to onlsahol1 l e l ong d es l'OU Zehner) 1 dans la Suisse occidentale et dan s la ,r,égion du Rhin; le 111ilieu du pays r est e en dehors d e l'influence 1'0m ain e. No tion:) stricte:) sur l'histoire romCline "
I tion
l
(
La République
l (
L'Empire
Fondation de Honle; récit plus ou moins légendaire de :Ronutlus et de Hemus. A des rois en partie J.égendairès succède la république. E lle a joute au p etit ' territoire primitif, le centre et le sud de la presqu'île; puis, 'Ù la suite de trois lon gu es gu err es (2,64 à 146 av. J. C.), les Romains a'néantisse nt leur r edouable rivale, Carthage, la première puissance navale de l'antiquité et deviennent 111a îtres de tout le bassin Iné diterranéen (ICampagne d'Annibal). N"ayan t plus là combattre à l' exMrieur , Home devie nt le théâatr e de lon gues guerres civiles entre les chefs ambitieux -des deux grands partis politiques de la r épublique. P lusieurs parnli eux sont connus dans 11üstoir c s uisse : ,:\I[arius, le vainqueur d es Ci111bres-Teutons et surtout rCésar. Il bat les Helvètes ù Bibrac te, essaye de prendre pied là Octodure. Vainqueur des Gaulois, il se r end lllaÎtre de Home, r éorganise l'administration, r éform e le" calendrier (cal. julien) et m eurt assassin-é par les aristocrates. Auguste, son n.eveu, obtient, le titre cl em~~~' e~l~' donn e so n nom au SIècle de son regn e, sounlet d e-h l1lt1vem ent le Valais, le Tessin, la Hhétie. C'ést sou s son gou vern elnent que naît N. S. ,à BétMhem. , Ses successeurs 'immédiats sont des tyrans sanguinaires, surtout Tibèr e et Néron, le cruel persécuteur d es c'hl~é ti en s, J' assassin de sa 111ère, l'incendiaire d e ROIne. Galba m eurt assassiné, les Helvètes lui restent fidèles et s'attirent la vengeance de Vitellius ,(ICampagn e de 'Cécina) " . Vespasien, né ù Avenches, est favorable aux H elvè tes. Rome -lui doit le ,Colisée. J lcOllllnenCe le siège de .J.L~ ru s al enl.
-
L'Empire
250 -
Titus, son fils, 'détruit Jérusalem . Les 'Romains lui élèvent un arc de triOlllphe. C'est sous son règne qu'a lieu -l a pren1ière éruption connue du Vésuve. (Pompéi', HerculanUll1.) T'rajan colonise la -Roumanie actuelle, l'ancienne Dacie. Adrien laisse à la ville de Rome son magnifique 111ausolée (Château Saint-Ange). Durant le troisièlne siècle, 'l 'anarchie règne dans l'eml)ire, les Barbares multiplient ,l eurs excursions, l"Helvéti e est dévast'ée, AvenCllles con1plèten1ent détruite. Dioclétien et son collègue Maximien (cruels persécuteurs, légion théhéenne en 285) essayent de reéorganiser l'Etat romain, n1ais pour une courte durée. Constantin proclan1 e 'l a liber~é religieuse par 1"édit de Milan (313) . 'C est sous son règne que se tient le concile de Nicée (325) qui condamne Arius et fixe la :date de la ~ête de Pâques. Les Barbares deviennent de plus en plus ll1enaçants. Théodose parvi ent ft les r efoul er une dernière fois. (Théodose et saint An1broise - partage de l'em pire d'une n1anipre définitive). Odoacre renverse l'empire d'Occident (476).
Sciences INSECTIVORES Taupe et Hérisson. 1. La taupe. - E :}Jle se nourrir! ,de vers, d'escargots, d 'insectes et :de leurs Œ ·arves. La Duit, elle pourslüt 'pa,r fois ces ,a nimaux à la surface de la· t-err e; mais pendant toute la journée, c 'est sous terre qu'elUe fait sa cha-s se. ExpŒiquons ! 1. Les galeries souterraines. - 'Gravures et croquis. On les découvre en 'c reusant la terre avec une bêche aux endroits reconnaissables par les petits tas de terre ou taupinières. - Une petite cave.rne en for-I ne de sphèr-e, garnie de n10usse et d 'herbe, form e la delneure de 'l a taupe. Itl en part en toutes dir~ctions des ga'l eries, r eliées entre elles p 'a r ,des con~uits transvers·aux:, juste as'sez spacieuses pour [l aisser passage à 1a taupe. Les galeries se trouvent qssez près de lIa surface du sO'I, dans Iles couches où les yers et les escaTgots trouvent leur '·1 ourriture végétale. Plusieurs fois par jour, lI a taupe fait le tour de ses galeries, pour dévorer im'111lédiateu1ent tous Œes insectes et vers qui s'y égar ent. Dès que lIa 'c has's e ne fournit plus suffisan1n1ent de gibier, la taupe change dé région et va' creuser plus loin son nid et ses galeries. 1
-
251
a) Les pelles. ~ Exan1Înons les l11emhres anrt-é rieurs! L es l11ains, c"irig,ées vers les côtés, les paumes en arrière, sont élargies en fonne de peHes. Elles portent de forles griffes. C'est avec elles que lIa taupe gratte la terre, déco!lle Iles graviers 'e t rejette les débTis derrière elle. Les déc01nbres s'accUl11l1'len.t, il faut les enlever. La taupe creuse une ga'lerie verticale vers la surface et la termine e!1 poussant avec la tête contre la dernière couche de terre; on VOlt ù la surface se b01nber une taupinière. C est alors dans ces conduits verticaux que sont débalTassés Il es -débris de terre enc~)}nbrant les ga1leries. b) La tonne du corps . - 'E}!le se prè te parfaitem ent aux mou veme.nts dans -les galeries étroites. 'Corps cylindrique; la taup e es t ainsi capable de tI"avail'ler aussi bien sur ,le d?s. 1C0.u très c<;mrt et invisible; tête conique et alllongée en un gr.om pOll1tu. Mel11hres -courts et forts. Pelage aux poils -courts et ,épaIS, comme du velours yeux n1inuscules. Travaill énorme; anim.wl vorace, qui d évore journe}ilem enl une qLtalntÎ't'é d'insectes -dépassant le poids de son propre corps. 3. La taupe en hiver. - IL es oiseaux inse~tivores èn1igr e ~1t vers les pays chauds; la chauve-souris p~sse l hIver en somll11elL La taupe trouv e là se nourrir n1lê'l11e en hIver. L es vers blancs" l~s vers de t erre s'enfancent plus rprofondénlelll dans 'l a terre, ou 11 fait moins froid ; la taupe ,les suit, creuse d es galeries 'p lus en profondeur et se nour,r it aussi bien qu 'en ,é té. 4. La taupe est utile et nuisible . - EHe est utill e surtout l'1~ détruisant 'l es vers blancs , larves voraces des hannetons , qUI déciment les plI antes des jardins. Toutefois , le jardinier ne l'aime guère dans ses carrés, parce que les taup~nières. renversent le<; sem.is et les jeUlnes p'l antations . .on cherche :a se debarrasser d eHe e n introduisant dans ses galeries des ranleaux de sureau ou d es chiffons imbibés de p'é-tr olle , qui la chassent par ,l 'odeur qu'ils l'épandent. Ou bien on introduit dans le SOlI qu 'eNe explore de,:; épines dangereuses pour son nluseau et ses pattes . n.-Le hérisson. - (Gnavure. A l'ooca si 0 '11, obsc'r ver l'.an im al 'vi-vant) . l. Sa nourriture. - Il fait l,a chasse aux souris, ·aux ser'Pent~ , et suptout aux insectes , aux vers et escargots; s"attaque parfoIs aux jel1lnes oiseaux: Faute de II1lÎeüx,. il se ' contente des fn~i.ts tomhés des arbres . Avec s'On museau pOll1tu, ressemblant au grOIn du 'Porc, il fouine pan11i Il es herbes et .'le feuilla.ge tomh~ d,an; .les haies et-des arbres forestiers, et déterre au besoll1 sa prOIe a laide de ses griffes. III chasse de préf'érence "la nuit et passe la journ ée dans un terrier creusé avec 'les griffes.
2. Son [lnl1e défensive. - 'Le h ériss on n 'aurait pas la for ce de s'e défendre contre les grands carnivores des for·êts. Il a un E'
-
-
, 2~2
3. Le hérisson en hiver. - Ne trouvant pas de nourriture, il s'apprête à temps à faire son sonl1ueÏll hiverna'!. l[ creuse un terrier assez profond et s 'y a'l11énage un lit nloelleux de mousse et de feuilles sèches qu 'il amasse bien simple,m ent en se roulant sur le sol de ,l a for'êt. ANTRIG.
0==========================0 ~ OS PAGES COURRIER DES INSTITUTRICES
o
0
SOlVLM'A IRE : ü'v[oi, je .le sai,s . - .Lil'·e, déc.lamer. - Ouvrages manuo.ls . - ,PrépaNlüon ,de no.s jeunes ;h Iles à leur .future vie ,de famille. Pensé'es.
~'
moi, je le sais
-
- -
-
-
- - -
-
-
-
exc~llente aDl~le ~é~'el~sive: ses piquants: 'Ce so'n t des poils très épaIs et durCIS, dIrIg'es en tous sens, qUI poussent dans Il'a peau du dos; le côté du ventre en est dépourvu . .Mais, au moindre dan " ger, 1'aninlall se roule en boule et, semblable au fruit veTt du châtaigner, jl es t ainsi inattaquable de tous côtés.
~
-
~
Vous le saurez ! la vie a des abZl1leS Cachés au loin sous d' inno111brables fleurs; Les rossignols qui chantent à leurs cÎlnes, Où chantent-ils daàs la saison des pleurs? Vous le saurez! la vie a des abîl1leS Cachés cm loin sous d'innombrables fleurs. Oui, la jeunesse est le pays des lal'Ines. NI oi, je le sais: i' en viens, je pleure encor, Le front vibrant de ses feu x, de ses chal'Ines, Le CŒur brisé de son dernier accord! Oui, la jeunesse est le pays des lal'Ines. NI oi, je le sais: j'en viens, je pleure encor! Lorsqu' on finit d'être jeune, on s'arrête: A tant de jours on veut reprendre un JOUI'; Il sont partis, et l'on penche sa tête. D'un tel voyage à quand donc le retO"Lu' ? Lorsqu'on finit d'être jeune, on s'arrête: A tant de fours on 'veut reprendr e un jour.
-
253 -
Souffrant tout bas de ses n1ille blessures, On croit mourir: on plie, on ne meurt pas! ]je tous serpents Dieu guérit les morsures, Et le dictam e est seIné sous nos pas. Souffrcmt tout bas de ses Inille bless ures, On croit- mOLlI'ÏI': on plie, on ne m eurt pas! Rappelez -vous ce chant cl'une glaneuse Qui s'arrêta pour serrer votre InClin; ]::-t si du sort l'étoile lumineuse ' V ous Inûrit Iniel.z x les épis du cheInin, Rappelez-vous ce chant d ' une glaneuse Qui s' al'rêta pOUl' serrer votre InClin. r:\1arceline Desbordes-Vahnore.
Lire; déclamer Pour fortifier les organes de la voix, il est utile d 'habituer les e nfants là des lectures et là des r éci tations là voix haute et soutenue. Lorsque ces exercices sont faits convenablenlent, ils donnent à la voix plus d 'anlpleur, perfectionnent le ton , 'le tÏInhre, l'articulation. 'Seulement, il est Îlnportant de ne ,pas trop les prolonger et de n e pas les r endre trop fréquents, de peur qu e la poitrine 'n 'en souffre. Un e lenteur suffisante, l'observation exacte -des r epos indiqués par la ponctuation, le soin de r espirer fréquemment et pas trop fOl'tenlent, dans les endroits les plus favorables , sont des précautions indispensables pour rendre la lecture non seulement agréable, mais encore propre oÙ farIner Il 'organe et ù rendre la poitrine robuste. A la lecture, il faut joindre de teInps en temps la r·écitation et la déclamation. ,Ce dernier exercice donne plus d 'aplomb et de fermeté à l'organe; il 'a ppelle là une prononciation et là une expression plus soignées que ne le fait la simple lecture, 'et Ï'l constitue une très bonne préparation pour ceux qui seront plus tard appelés à parler en public. , , On n e saurait trop surveiller les enfants lorsqu 'ils lisent ou réciten t, car ils sont très portés là se négliger, à parler trop vite, à bredouiller , et, si ,J'on ne se hâte pas de r elnédier oÙ ces défauts, le mal se fixe sans retour. En' développant la voix 'p ar des exercices de lecture et de déclanlation , il ne faut pas omettre entièrenlent le geste, qui donne tant d 'expression là la parole humaine. Le geste doit être considéré conuue l'auxiliaire naturel de la voix. Il doit tout premièrelnent être juste, c'est-à--dire en harmonie avec ce qu'exprÏlne la parole. ICom'm e eHe, il peindra jusqU 'là un certain point rI a pensée, sans que toutefois cette peinture ' soit nlinutieuse ou exagérée, car alors elle deviendrait ridicule.
-
-
2:")4 -
Les gestes n e doiv ent pas ,êtr e très rüultipliés , car ils p erdraient sensiblement d e leur effet , et l'on n 'aurait plus de res.source quand il faudrait peindre les grandes éI11otiol1s. Enfin les gestes, sans p erdre 'leur caractère d e justesse, doivent avoir un e certain~ grâce . Les 1110uvem e nts anguleux, brus·ques, produi se nt toujours un Inauvais effet. (F. Ga uthey.)
Chaussons tricotés Modèle
H
Arlette"
Ils se tricotent avec 25 gr. d e laine, 3 ou 4 fils. Mo nter 58 luailles pour le d essous du pied; tricoter 9 to urs (18 aiguilles), tout à l'endroit. Travailler 34 n1.ailles, puis tourn er le travail; tricoter 9 mailles e t prendre enseluble la 10me et la lIme mailles, ce qui form e un e diminution; r e tourn er le chausson e t continuer de travailler 1 avant-pied en prenant toujours d e chaque côté la 10111 e et la 11 m e 111ailles ens emble jusq u à ce qu'il r este 40 mailles sur l'aiguille. P ui s fair . . . un jour pour passer le ruban , soit: tri coter 2 mailles, prendre deux fois la lain e sur l'aiguille e t tricoter 2 111ailles ensemble. Continuer ainsi ju squ 'à la fin d e 1 aiguille. Le t0l1r suivant, tricoter en 'l aissa nt tomber un des 2 fils d e lain e qui ne sera pas tricoté et qui formera le jour. Tricoter, pour l a jambe 13 tours. On p eut la fair e ù cô! "s. un e maille à l'endroit el' un e maille ù l' envers, ou former un e e{He en tricotant un e aiguille tout ù l 'endroit et la suiva nte 2 mailles ù l'endroit 'et un e 111aille là 1 envers. Les a derniers tours du chausson se font à l'endroit. L 'avant-pied 'e tricote: un e aiguille à l'endroit et un e aiguill e ,à l'envers. ·10 Ilwill es 13
il lo urs
aig'l1ilJt~s
Il e :côte:l
IrOll -
10
trOll
III.
58 m:li ll c's
)[odèle de llIlIl e J"7pla ce 1I /0I/t1'(' II. e
Commellcement
235 '-
Préparation de nos jeunes filles à lel:lr future vie de famille Une écluca trice 'chl',étienne doH ètl'e « à Ja 'p age », connaître les besoins et l es diflÜcuJtès d , son ,temps et utiliser, [JOU}' 1a formaüon c~e ses élèves, les leçons et ,les r esso ur ces de l'h eur e présente. ,L e8 b esoi,n s et Il es cU'ffi.cu.lt6· de notr e élP oqu e viennent de c tte fièvre dïndé:pendancc, cl e ,liber,té et .de jouissance ,qui agite ,l e monde. La répre. sion r igid e,comme ,la nég.a'i ion pure et ,s irrnpl e cle ces as,pil':::tti.aùs, ont -pou,r résultat de ,les e:x,as,p érer. L es pl'endre en ,consîdél'a'tion, 'SouligneJ' ce qu'elles Il)eUvent avo ir de gran.d, I(le nobl e, l e, cRnalisel' ,pOU l' le bien in cUviclue,l et .com,mun, c'est déve.lo,p p er la pel'sonne -lité, J'es'p rit dïnitiative, ,l e ,dévouem en t, c'est rendre .la vje plus é panouie, plu'S consciente et ;pJ.us :f·éconcle. A l a lumière de ces Ip ré1iJminaires, je vouclrais invilter J.es ,j.ll1rstiLu Ll'k es d es ,co urs s UlpérieuJ'S' et ménagers à ,exa·min er a·vec moi les moyen, ~)ratiques ,d'avoü' un e inf,!u e.nce e:frfe·c tive S Ul' nos élèves à l'h eur e où el,les tr,a vel'sen t ,l a cri 'e poignante et .'o uv ent incom,p ri.'e de J'adoles,cence, et (le la gar.cl"1' cette iil1lf.lu en,ce, pour .les années de' l Cl. j eun ess,e qui son t habi>luellcmen t c ll es de ,la so Jiit ucl e 'l11ora,le, li sons-nol1 s ela,n s le Bulletin péchlgogique .de Fribourg. Ver s 1,2 ou 13 ans, nous re·m,ar,quons un ch.ang81menlt pénible dans ·Ie ca,rRJCtère de no rf iJ,leites. 'Charmante·' et ouy rtes jusq u e-Ml, e.ll es sont devenues fermées, défiantes, s ll S' Ce~Jt1bl e.g à l' excè '. o'n le,s sent tOlljours SUl' la défensive 'p our sauv egm',der cette inclé,pep'Clance ~'L cet.te hbenté ,qu'e.l1es .(;l··oh~nt mena,oées de partout. Se cabr er , VO~lOll" hrisel' cet climo ur -{pro~Jre, ma'ter ces cara·ctères, .'er.a it pl'o'V.oquel' lllUtiloment l a colère et ,l a révoMe, ou, ce qui ser,ait ,p ire, f.avori,-'er 10 menson.ge e'!. la -chssimul ation. No u S' avons eu l'occasion ,de , juger à s es e.ffrts .l' aplphcation oà 'cet âge. de h ,mé.tllode un1qu ement répressive. Elle a r,écl uit à .l 'ét,a<t 'passH ,des volo11 as qu i ne dem andaient qu'à '-tl'e cliri-oées; el,le a !ferlmé ,des ,cœurs 'dont 0.11 'a urait IP U a lors i faci]oment ·abtm1Ïl' la dé. EHe ,a maintenu dans' .l,a nuit, d,an s ,l e doute. t l 'inqui étude, .des âmes ,qulJ a ura it If aUu écla.ir er, so u te nir et pacifier. Pro.f Hons de .l a. douloureus·e eX.p érience et so:) O.11S plus indulgentes. Com,pre.nons ,que cet éU:lJt cl'es,p ri,t de nos gTan d es est en ,connexion ô!.roite a v ec ,l eur âge, qu'j,l y ,a entre eux un li en Ip'h ysique et que pendant ,celte 'p ériode 'm al 8.!div e, il .faut s"a,r m er de patience ,et d~ douceur, 11 f,audr,a inter v enir, 'mais ,di scrètem en, Mre a ttentl'V e a 'Pl'évenir ,l es heurts, à d,éco uvrir ,les 'points de conta.ct, à .dégager leur vrai e ,p ersonna.Jité afin de ,l ui ,p erlmettre de s'a:[i,r,~er . e,t ,d'év oJu er progressivement, sa,n s tro'p de dommages, vens ceLte ,hbert~ ,a Jaque.ll e e.J] es aspirent, m·a i,s ,dont ell es ont bes'oin de fair e l'aIPllJrentlsS'age, s ou s un e survei.l.lanrc e ,qui se ,détend :de .p lus· en ph18. lGarclons-nous, à ,ce moment surtout, de multi.p lier les 'C\éfe n s~~ ; . écon omisons 111lê.me les observations néc 8'ss·ail'es. !Agissons ,a u ,p os Itlf en · IOLlrnis ~ al1rt un aEment ,à ,cette vie nouv.eJ.le qui s'élabore en e11es .
2.) -; -- -
256 -
c t qui a ,b es oin cl'ex.pansion. Donnon s~l e u1' de::; resipon6a,)):Llités vé]'jtables, ,leur confiant des Itâcthes, mêm e un ,p eu au-des'Sus de .l eur.' moyen s, '}Jour ,l e,s dorcer à. dem,ancler conseil, par exem,p le, o1'.15',anise1' unC' promena,de en vue d'une ItâdlC cl'o'b s e1'va tion, .procur,er ,le 'matériel comlp let ,d 'une leçon de 'chose.s, iJ 'éunir ,des g r,a vures, s ouvenirs, his toires, traits édifiants, ,s e rapportant à une saiscn, à un e fête, à un e da te historique, etc. Favorisons un e sain e dépense des forces physiques pour équilibr er ,l eur se.nsiviJité. nirigeons ,leur enthousiasme. Suggérons des efforts, ,des sa crific es, d e peütes indus tries au ,p rofH cl es ;Vfj ss ions, pom~ ,l e ,'u,c,cè:::; d 'un e bonne ,cause. ,Ce rs.era d évelopp el' en m ème Lemps .le se ns catholique ct .l es halbi tuer au «don de sol » . Qu'w:;t-c e qui f,a it J.'altLraÙ el( hl. [orce de s groUrpements d' &c.l:=til',euse:3'? Ces{ cet. heureux me.].anrge d'activité et .dïdéa l, ces réalisaLions JJienfa 1s an Le,s clan t on leur ,confie l':Lnitia tive e,t la l~eS'ponsaJJ j.[i Lé, cette îIuotklie,n ll e B. lA . des scouts (bonne adion) Iq ui m ai,nU ent en hal ein e lIeur c1.évou em ent ett l eur gé n érosité. ,Ce n 'es't 'p as l,à un e invention du scoutisme . La r21igion a tou.iours inspiré J-a charité envers le l.1 ro c.h cün, a~[ Iprix c1e,s eflforts, e.t il y a dans ,le ,cœur de nos enlÎall ts cl es én81)gies UJour ,le Ib ien qu 'il JaudraH ,capter et uti.li ser. TrÛlp s ou\' ent, leurs ,meJ,HeuJ'B é.lans !Sont méconnu s ou bruta.ll~ me,nt éteint-', pal'ce qu 'Us ,d~ran.gent nos ,petitts ,p la.Ds {l',é.goïste tranquilJi.té. Stimu ion s, encourag eons tout elffort, mlême e't ,s u.rtout si ,l e s uc,cès n'y Cl pa s corres.pond u . U n 'y a que ceux ,qui ne font ri en 'qui ne S8 tram/pont pas. Nous saVOnSpRl' nou s-mêm es, combien nou s s omm es 'p lu s son sibles aux encour,a,ge'm ent.s 'qu 'aux reproch es. Evitons, en tout cas, le-s olJserv,ations inc1ividue.ll es e n Ipubrli.c. IE lles humilient la jeUîi e rfHIe et la ferme.nt, à ,cette h eur e ,d e s a vi e où elle a Ip e U't~ê tre Ip lus be. oi.n (le ba ig n e.r dans .la co,nfi anc e, la .i oie, la vérHé et la s incérité. Devmlt so u im.agination s'e pose, UJ,lus ,a ,n goiss ant que jamais, l e « my.stère cIe ia vi e » . Qui ,a, répon,du autrefo is ~ s,a première question timid e G't naïv e? On l' a renvoyée ave,c une eXlplirca tion év,asive ou une sovte li lÎstoil'e. El,!e ne s'est ,pas laiss,ée bern er ,1ongteIlTIlps . Sa curiosité tOUjouDS en éveil ct jmJtaposé ,les -b rib e,s de ,connaissances, arrivées jus qu'à ell e. Elle y a ,pensé ave,c a,cuHé et rp F\tssion, ell ea f'a it ,des com,parais ons, eHe a. trouvé, ü'ès prob-a lb Jement, une c0l11lpag.ne qui en s3vaitplus long qu·eIl e ... et qui ,r ,a instruH e ... en quels ter.mes .. . clans que,l s se ntim en ts 1.. . Qui dira le,s ,malaise,s, le,3 désarrois d e cons.ci enc o ,provoqués par 'cette initiation ma,ls,aine? La mère 'a fami là u,n grave devoü' en se d érobant 'à ceMe ,char,ge IPour ,la.qu eUe e11e a urait eu .la gràce du mo,m ent. Pour m8!ttre Jin à ,ce tournient ,de .l'enf.a.nce e't de ,l a jeunesse et .l es rpréserver d e 'clange.rs i,mminents, à une élpoque comm e la nô.tre, il ,faucll~ ait changer ,l a mentalité des' ia)miUe.s. ,Même' en a,dmeUan't que , l'~gtllorance inno'c ente pût ,s e fpro,l onger longte,mps, on ne peut indéd'irüm e.nt r e,culer la ,s olution du probl(lme. En ne voulant pas' de ,].a méltJhode préventive, on ,ac,cepte que ,des .lèvres m:=tladroites, s inon ,corrUiptrices, dèfJ.orent ,po ur jamais rIe sen s de ,l a pureté cl'un ell'fant. Ici nous n "avons ,p as ,l e ,droit d 'intervenir. TOll't au
plus, ,poulTion '-nou::; 8'bOl' cl er ce suj et .clans un entret ien oocasiolln eJ "v e,c une ma'ma.n; donner lm di s,cret ,averüsse,ment à un e ,jeune HIle (lui quitte le village. C'es t ,l e .clomailie exclusilf ,d e ,l a Ja:müle. ,:\I[ a is no s avons à a,gir '.' ur ,les jeunes fi.],l es qui sont rI es mères de dema in e't el1 es .atJtendent ·qu e nous ,leur -par.lions ,de ,ce.s grancls s uj'ets, de cet avenir 'CJui, en 'VOl"t u de la forc e a'ücéléré,c de nos mœurs rst (pl'e~'qu e devenu pour e,Ues .l e présent. Il faut. av oil' été en r el.ation.s inbme s avec ,ln .i eun esse pour sa voit' ù 'que,l (poi,n t .i eunes ge.n.s e.t jeun es fiM e.s étouHent sous.l e rég im e actuel. QU8nd on arriv e à gaig ner leul'conüance ert. qu'ils osent ,l a isser échapper l e ,trop plein ,de ,leur cœur, .q uel soü,lalg em cnt, qu el é tonnem ent joye ux de se voir ,com,p,r is et m,ême encouragés! Ces transformation ~' qu 'el,les 'co.n st.a ient en e.1,1es, ces in'=:>tincts qui s'éveülent, ces pressen lim enL s, ,celS vœux -cl'ailm er et {l'IMre ai.m ée, tout ce,l a est donc n atur el, p ermi s, voulu de Dieu? o,n ,p eut en !jJarl er a v e·c sin,cérité, avec respect., .1,ve'c gra nd eur? Que,lle ,l ihération )jJour ,ces àmes que le scru]lu.le torturait,cl'autant IphlS qu 'eUes voul a ien't rester ,p lus fidèl es à l eur idéa l de pureté, Nous en avons la 'p r euve et 'p apfoi s l' ex'11 él'i en ce p el' 'o nne,l le : ,ce,s ·années de l'a'clolesce nc e s ont pour' b ea ucoup d e j eu-. n es .fil.leS' un vr,a i martyr int érieur. Et ,dire ,qu'il suflf irait d\m .mot. rl' expliea tion 'donné. à te'm ps ,pOUl' ,l es ,l eur èpar.gner 1 No us n e voulons ,pa s être, m êim e in.con 'c iemm ent , responsab le,s cIe ·ces g a ~pil.l,a.ges d 'éner.gie,s, -de ces souf:fr,anceS' inutiles et nous ,f eron s entrer ,cette préoocupatio,n dans la 'concelption de not re dev.oir ,d'édu ,catrices. ,La voca tion ma' ern eLle d e ,la femm e chrétienne est, certes, a ssez b e,Ue '}Jour méritl )r no,Cr e Î'llitérêt. Certains awteUl"s, comme s aint Fra n çois d e Sa,les, ùif,g r rDu'p anloup, Mgr Tiss ier, ont mi s dan s un. .iou)' ma.gnifitque .}a .grandeurc1 e ],a mission d e la ferm me, -d e la m ère chr étienn e. 'C'est dél.ilà à l'école qu'U fa ut Ipar.ler de ·cette vocat ion sp éciale, en exaltant la vie d e fami,ll e, de famin e nombr eu se, en insista nt SUl' l e respec't, la reconnai,s's,ance, ,la réco,m p en se ·clus à J.a mèr e. Da,n s ,l es leçonS' cIe ,couture, .de ra'cco'm mod,age, d 'hygièn e, d',antiak oolism e n e craignons ,p as ,d e ,l eur .dire IfOrtm ell em ent. : Quand vous ser ez m,n,man ... qua,n d vou s aur ez de s enfants ... Vous n e les s lwprenclr ez pas. ,Cro yez qu'eU es y pensent trèS' souvent, ,dans le 6e,cret d e ,l eur cœur et qu'elles seraient bien heur,euses ,de ill'avoir p.lus à. s'en ,cach er cümme cl 'un e 'pensée honteuse et défendue; D,ans l es Jeçons {l e rédac't ian , .clans l es ,petJ!teS' causeries .du ,s amedi, ,a bordons de t enllPs en t em lPs ,ces ,' uojets If,almiliaux ou 'éclucatilf.s, ip ar exe,nw.1e : L e méti er d e m a man. - La ,journée ,d e m,aman , - Œ...es Is ouds de mam,an. - La .i ournée de maman. - Mon p e'tit .frére es t m ,a lade. - Une .grand e sœur modèle. - Bébé ,f.ait ,l.à tête 1 - Mall11a,n a un e Ip etit e .fiLle dés obéi sante. - Je sui S' .la ma,man ,d 'une 'p etite m enteuse. - ;:Vlam,a n e,t le dés ordre. - Pertit frère a peur! etc., etlc. Us in téressent vivement la fillette et e,],le y ,alPporte une i,nte:ni.gen'te et a.rdente ,collabor,a tion, ma-. nifestaltion é-vidernte de ,l 'instinct maternel mis p~.r le .créateur clans, tout ,cœur cle fe,m me.
-
258 -
Donn és p a rfo is intentionn ellem ent quoiqu e tOU.i OUl·.S a v e c t a ct et 'lJrucl en ce, ·comm e ,d e voir·s pr épar.és ou ·copi és à ,clomi·cil e, ils p euv en t intéresser .IR famill e, ,l 'in struir e indir ec t em en t e t ,l ui f.air e a.cc exptcr .av ec bienv eiHa nc e notr e humbl e coe'p ér ·a tiol1. L 'Ecol e 'm éna,g èl'e es,L mi eux .p.l ac·ée enCOl'e. Son ,prog l'.a.mm c, a Vl~C ses leçon s d e t enu e ·du m én age, ·d 'h ygi èn e, od e .pué.ricultur e, vi se c.l irect em ent l a. for.m ation en vu e d e ln .I a nüJ,! e. S on aotion es L fa ,c:Lli V'e s i l' écol e Iprim a ir e a Iposé .l a b ase. L es qu estions p euv e,n t ê tre a bord ées p.lu s ï mnche'm ent, plu.' s inllplem ent e t .eUes n e ,provoqu ent .p as ce.' ,s ourires qui ri,s qu eJ1lL >ClJ cr·';e1' un e a tmo. ph èr e e.mb a J'rassa nt e e t ,p énibl e. 11 ser.ait IfiatCtle, ,clan s .l es œ uvr e·.::;· ,p o.s ts col:ür es, d e 'IJOul'suivre d es é tud es s i bi en amor·e(' cs et ,d e üanSifo nm er en un e ~Jéri od e f éco nd e ces ann ées dont nou s n e ce 's ons d e r egr e tter l'inurülité et ,la. .fJ'jvoli té . S i, au cer cl e 'd'·étude ou dan s un e cau seri e m en s u e],le, on 'p a l'l a it a ux: .i eun es tfi.l1 e · ,cl es ,div ers es voc a tions, mai.s s untout du 'éri eux d u m a ria.ge, d e l'abn é.ga tion 'qu 'j.l .comporte, clu rud e .c1i.lemm e ,qu'il 'p o.'e à <touLe .i eun e ,f elmm e : r enier sa plu s h.a ut e mission , ou l' emlplir s tri clem ent s on ,cl evoir en s 'oublia nt s a n s :f in, il y a urait moins d' èpouses cl és il.Jllsionnée s e t d e fo yers ·malh e ureux. L 'a mour e.. t la condibol1 indis p en..'H.bl e du mariage, m''lÎs il .n 'e n es t 'p as .l e but; ~ t ,l' a mour humain, comme .l' a!mour d ivin , es t tou.iours s acrifjce e t .p urifi.cation. Il pOl"le, ,p a l' un e .p ente na{ur ell e, à s'oubli e)' pOUl' procur er ,l e bonIh.e ul' l'un de ,l'Elutre. R t l e bonhe ur, clis on s -.le .b i en , e.' t m oins ,d 'ê tr e h eur eux! qu e d e ]' ndre ,h eur eu x ! C'est un e volont é, non un e tr.c1llqui1.l e po 'se s s ion .d· étflt ; i,l es,t fai t {le tou·le la .i oi e qu'il donn e. On n 'imp rovise ,p as, ·p a r l e sa;cr em ent ,du m a riage, , les épou ses d évou ées, les m a Nr esses d e maiso,n , d e vrai e,s m èr e·s. l'{'est-i.l Œ.l3S tl'is'te d e ,p en ser que c'es t l e s eul 'm éti er où on s oit l a nc é a.n s alp,pr entiss.age . L e trousse·au es't souv ent ,l'müqu e .pr éoc.cUJp ation d es .fi.a.nc és. J e ri e di s !p as qu e cette 'qu es tion s oit m éprisabl e et j e v erra is av ec .p Jais il' qu e da n s l'un e ou l'a u'Ü' e Sèal} Ce du Cer c.l e on s ·oc.cupât ,d e sa com,p os ition; ;m a i,s sa p lace e,s t s uba.lter.n e ct 1e plus b eau t,rou sse·au n e. s au r a it t enir ,li eu d e .form.ation proŒ es,sionn el,l e. On {li,t 'p a rfoi s qu e l'in s tinct uni à ,l' ex;p éri enc e s uJlfis en t .a m .pJ cm ent. A joutons -) le ' g r âces .d 'état, m ·ais n e nion s .p as qu 'un e rp r épar:ailion ,s era it utH e e t né,ce s·sair e. LEI vie d es j eunes femm es dan s no s cadUjp a gnes ·es'1. dur e. L eur j e:un e f.a mill e s 'aocroît ralp idelm ent et l es l'iv e à, l a "maison où ,l e ' attach ent d éjlà t.a n t d e t r a v.a ux sa n s .n om . S i eJ.le s n e ,s e s ont !p as [·a it un k l éal ·d e ·cette v ie ode ,ren çme e.ment, s i on n e ,l em ' a 'p as donn é .l e moy en et ,l'ha,bi·tude d e se .retr emlp er là ]a s,ource profond e d'un e vie intérieur 'aoCtiv e, int en se - oh! san s ' long u es statUon s à .l 'égli se, sa n s l ectures piritu eJ.l es, ni m éc~ itati (':ms ,p.ri ses s ur ,l e t emps d e se'S ·devoirs d 'é t.a t - (.Lire à ce s uj et ,l e « Journ a1 ,d 'un e m èr e <ole fami ,ll e ·», Eli s ab eth Gh a Dl es ), ell e.s 11 e voi ent qu e ,i e ·cM é i,n g r.a t d e .lelll' miss ion; .J eur .caraotèr e se ·durcit, s 'ai'g dt; e11 e. s e cons i,dèr ent comm e tcl es 'a,crifié es ·e t. n' ont ri en tan t à cœur ·qu e d 'ép.argn er tà .l e ur ' fiJ.l es
-
2;,}9 -
re j'à.J e cI e vkÜim es . Elles j eUe n t ,d es r ega rds cl 'e nvi e SUl' l eurs sœUl'" (; ilaclilles, a,ll ég·ée.' ,de trav a il e t -cl' enf,a nts et pousse n t tà .l' a b a ndon d e.' ca m pa g n es, [l UX m .81'iages rta rclifs, p a r.foi s aux cOtilllpromis honteux. POUl' r em éd i er à ceot ·état cl e ·cho s·es, il .faut J'é:] jre .reslpl enc1il' la JJ eCl u i.é d es foyers chr èLi en s , H ,fa ut s'occup er a cUv em en t, amour eu se me n t ci e leL .i un esse, 1:1 pou.' 'er à J'h éroïs.m e, l à d éfe ndr e cIe ,la clése rti on e t .lui montr er qu e ,r a'm ou)' est l a ,p assion du d évou em ent. Oh ! éJP::lI'.g non s à no s j eun e. Lltl e ' l'a ba nd on mor.a l d ont HOU ' nvc n spMi et clont. e ll e;:; .s o ufJ'r en t ta nt à l eur Lo ur. Qu' e,ll es tr ouv en t e n nous rqu e.l q u e chose cl e ,].a t e ndresse don t ell es Don t sotf et f,aim. ' E ff o l'çon '-nou s d e ,l es com .p rendr e. U n e édu cé){ric e, comm e un e m èr e, (loit 1;,J u t co.l11Ipl' enclr e, ce ·qu i n e s ig nifi e ,p a," tou t adm e ttr e. Po m t d e sètClles r emont ra n ces, p a,s d' é lol1il cTJ1 e iJl s in ch g n es , fl ets (l'ir oni e !3 Ul' lout. E.ll es n e n ou s 1'0. ,p a l'oCl onn el'Dient p as . U n zèl e a. m Cl·, (lu l"",te, e.3l. to u.iOUl'3 sa n s r ép er,c uss ion s lproJonoCl es. S oyon . ù)onn e~ . · b onn e3 à l' e;x·cès. r,.'eJâ chon s un Ip eu l é" d is t anc e. :\/fe ttOll\:H10U sde IJl e in,p i ed Rv ec el1 e!3, de v e.no l1s un e ."èIlTIi e. R ac on ton s ge nLim ent des ~ o u ve ni]'::; et cl es erreur·;:; od e l a m èm e é,po qu e. );'ou s ,prov oqu el'on .. en r etour aVè UX ou qlJ es Lions . AJor' on e n cour agÜ'l'a, on .a ig ui.ll el'·a l es à m es d és orie nt ées, on di ra ciLl 'e,ll es <tr a v er se nt un e séri e d "épl' euv es, don t les .p lus v a i.l Ja l1'tes e t l es lplns pUl' es ont s ouf.f ert, on r e ndra 'l a .paix: ;\ ,ce·.-- à m c·.' · le bonn e volonté et, à ,p a r tir d e cc .iour, nous 'pOUl'l'Ol1 :' s uivre l es pl'Ggr ès d e n otre inf,] uen ce ~ ur e,Jl es; ·c ar l es à.m es se clOlll1 e nt , cl,l e.· n e se pr enn ent pa.'; c t ell es se d onn ent à qui -l e.' aim e, :lcc; com.pl'e.n cl et ·l es ·oulève. A la rfin ·de ce tt e élud e, bi en in co'l11!pl ète en core - le th èm e e n· e:; ( in 'p uis8ilJ,Ie nou s nou s r end on ' comp t e d e ,lïil11Ipol\t~ n ce, d e l ;~ g r av it é ct d e l a d é h c·a t eS"e ,cI e no tr e mi.ssion ·d ·écl u 'c·a i ri,c es. E tl' e d e ,s o n te m ,p s e t 'auv e,g al',d er d e l' a n cienn e ,disctplin e 1e·s Ip rinci,p es' immu a hl e:,;, J' cil'l'én er .l es e llig ou e m e nt ~ d a n ge r eux e t do,nn el' ·ce qu e .la. .i eun ess mo·dern e d ésir e; ê tr e .m a·m a n , elt gar(l el' .POUl· s oi .l 'am er tum e cl .:::<; l' el]J)' , ch es e n n e l a issa n t é coul er qu e l a douce ur elt ,la s u a v Hé d es' (;on se il s . C e,·t U1~ e ,R cl.aUJ t a tion q ui r éc.hlim e un e conn a i. 'a n ee aff ec tu eu se d e ,l ' âm e e t ·du cœ ur d e la .i eun e .fi,U e, ,du tac t, du dé vou em en t, e t ::;Ul't out un e ffoi qui domin e tout : S Ul' l aqu e.Jle on s'aplP ui e iav eu.g lém on t, uni qu em ent, in ébr an.lahl em e nrt. I~'vlai s n e va ut-il 'p as Ta .p ein e d e s e prép a r er à ,c ett e mL' s ion, .e1e t e'n t er Ile SOl' t .cl es fllp6tr es , d' èLr c' incÜ'rn,p ri scs cl e plu s i eurs, qu a nd j] y va du J1011h e uJ' et. du salut de ce,,; e nf a nts à ,qui nous avons ·cons,a·CJ' é notr e vi e. 'Xe n ou s iJllu ~ ionnon s .p as, ·c.e p en c1.a nt, s·ur ,l e .' u ccès .de noLre' e n tr e.pr .ise. 'Xous l1 'a urons e11 r éa.]ilté un e Rohon e.flfka.ce qu e ·s ur un p e tit nombr e; Im a i .ceMes-ci,. à l eur t our, ' i m pl em ent 'p a r leur vi e p.lu s épan ouie, p.lu s fini e, ·pl us r éfl ' chi e, r.ayonn eron t a utour ,d 'ell es ca !', s c,l on l a d evi se .cl' Etli . a:lJ etil L eseur: « Toute âm e qui s·é.lève é lèv e l e' mo ncI e ». El a vec l a s ouf:france qui .a CCOIDtp a,o· n e tou te J'orm e cl',a pos Lol a t, il y a tou j.OUl',S un e S'altitsfa,c,tiŒ1 intim e là ,a id er l es fum es à '111onterplu s v a i.ll a mm ent et. plu s jo ye u s em en t ·l e.~ ch emins .a u s t ères du .cl ~ voil" aücep té et d e la v ertu ,conquise . YI. B.
-
~
- 2Gl -
260 -
Pensées
~
Las cheveux blancs sont comme le? poi.ntes é[· é.cume qui couvrent -In mer alp rè.:; la tempête. c. SY]V3.
:(. * * LrL vie e.. t un e l'os e; cha/que péta.le une iJlusion, chaque ép in e un' réalité. C. Sy.lva.
* :1: * La Heur est lï,ma,ge du bonh eur; 'à Ip ein 3 éclose, elle .meurt. Lamartin e . :!: .','" :1:· L e plu,s soùvenL on cher,che l e bonheur comme on ,che J'ch e se::; luneNes, qu a nd on l es a sur Il e nez. G. Dl'oz.
Elu Champ du Repos Sous le ciel morne et gris, le triste cimetière Se recueille, pensif, lorsque le soil' descend. Tandis que les bras nus des hautes croix de pierre En gestes désolés s'élèvent dans le champ . Ils donnent là, couchés, ceux qu' on ain1ait, naguère, Dont Ile cher souvenir den1eure au foncl ciu cœur, Passants d' un jour, f(mchés pal' les Temps éphémères, Qui saccagent au Jardin tous les l'osiers en fleurs! Ils reposeni', muets, les yeux clos, corps sans âme, Pareils à. l' autel noir où le cierge est éteint; Rien ne pourra jamais l'allun1Cr cette flamme Etincelle suprême; héritage divin! Sous les feuilles d' or roux, ilnpéri(ll suaire, Ils resteni' sans répondre, hélas! à nos ,appels Ei' ne dévoilent point le solennei l11ystère Qll'ils ' épellent là-haut, ' dans les . jardins du ciel. Cal' ils ne dorment pC/s, Clu triste cilnetière : La tombe est le berceau d' où nos morts, triomphants, Abcmdonncmt, enfin, la terrestre poussière, S'élancent pour gagner le but qui les attend!
Pourquoi clonc les chercher sous la l110usse et le lierre, Chercher, SUI' le chelnin, l'empreinte cie leurs pas? Puisql.le la m.oIT, pOUl' eux, fut le seuil cie lumière Qui leur permit cl' entrer, joyeux, dans l'cm-delà! Julie 'M EYLAN.
La presse et l'école Un vieux prêtre belge adresse Clu Vingtième Siècle une lettre dont nous extrayons ce qui suit : Je suis dans Ina pa'l'oisse depuis trente-sept ans. J 'ai sacrifié avec joie n10n patriIuoine pour y construire des écoles. Elles son t belles, saines, bien dirigées et bien fréquentées. '.Mes instituteurs se dévouent et je ne vous cache pas que je Il es admire. ,Les parents ont conüance 'en eux et sont heureux de voir J.eur,s enfants suivre les leçons de tels 'l11aÎtres. J'ai ainsi conservé dan.s plus -de lI a moitié des foyer·s lIa Foi et les grands p'l'éceptes de 'l a vie n10pale. Cette constatation fait n10n I~éconfort et me dédom'l11ag'e au centuple de tout ce que j'ai pu faire. Je ne vous oacherai cependant pais que je ni 'inquiète du « déchet » énOrt111e que la Illauvaise pr'e sse cause parmi les enfants qui ont fréquenté ll1es écoles. A quoi leur sert-i/l de les fréquenter pendant quatre ou cinq ans s'i'lls lisent ensuite chaque jour des journaux qui leur enseignent dlaI1l'éh'ailement le contraire? On lue dir·a que, plU's ta'l 'd, Iva forn1ation première r eprendra au 1110ins en grande partie fascendaJl1'Î. ,C'est vrais-elub'lable et je 'l'espère de tout cœ ur. 1:\/Ila is ce « plus rt'ar-d » ,c est souvent hé las! aux dernière ann ées, dans une nla,1 adie glJ.' a v.e , à la veiUe de tréi)asser . Si souhaitable et si capirtal que cela soÏ't, je ne puis 1l1'elnpêcher de 'll1e dire que si nous fondons et \Si nous entretenons ù grands frais ,des écdles 'c e In'est pa-s seulement pour que 110S paroissi ens s'en souviennent in extremis et finissent par bien l11oluir. I~ifails c est pour Il es pénétrer, toute leur vie, des enseignelllents du Christ, c'es t pour en fairr e des coIHabora1eurs de notre 'activité sacerdotall e, c'est pOUT faire d'eux des apôtres , dans 'l eur fanlÏl1e, à fatelier, ·s ur Ile {orum, -dans toutes Iles snhères de leur activité. Cet idéal - qui n'a rien d 'utopique et qu e Inous devons atteindre - suppose que les leçons de l'école et ceUes ·de ,l 'église sont continuées - et non combattues - par [e journal. . Je Ille reproche, au tenue de Illon ministère, de n 'avoir pas tenu compte de ces constatations autant qu'il le fanait.
-
-
262 -
263 -
Nos pièces de monnaie
minuti eu se pr écis ion, ,de.jJui s l e tra va,j,I .du r,écl.3Jct,eul' jusqu'à celui d e l'homm e qui elmlba l~qu e .}es Ih al,l ois d e Ip alp i er da n ," les If o Ulw'ons ,
,D'R,pl'ès ]a loi f.é.déra,l e ,du 3 juül 1931, l'uni té mon étair e est -l e franc ôquiv a len t ,à fI/aJ, d e ,gr amm e d 'or fin; cela veut dir e ,p lu," s im,pl em ent qu e .l e g r a mm e cl'or' J?onn a ié v'a u t 3 Ir, 10 ct , L es anci en ne!:> I)Ji èce vont êü e retir ées ,p eu ·à p eu et l' emlpJ a,cées pa'I' les nouv eLl es, L 'a n ci enn e pj è,ce d e 5 fr, Ip èse 25 gr " s on titr e est (),9(){), P ~wmi ,les a,n cienn es .pièces d e ni ck el, la p iè,ce de 20 c,t. seul e <'. ' t en ni ck el Ipur; l a composi.'Üon cl es cl eu x autr e' com,p orte 25 % de ni ck el ett 75 % de cuivre, Voi ci ,1 t abl eau des pi ètce' ·d e monn a ie d'a pr ès .la loi 'précitée:
A 7 h eures 30 du !Soir, .1 ', a rtiol e eXlpècUé à -idpl e tarif ci.l1Iq h eures p:lus tàt , d.e Bomh ay ,ou d e P,ékin, Ip ar un el1Jvo yé ,sp écial, eSit ,chE\i'à impr1m é à Ip lus d e soix'a nt e 'mill e ex elD1pl a k es et emha,r 'qué ,pour l a province , EIl1Jbl',e l es ti.c-talc .la n cés .de l',autr e h émiSlph èr e d a ns Il e, ,câbl e,' d e 1l'·E 'as·t e'r n ou ,du \V,es t,ern T eleo'Taph et l es cr.is d es 10c,01motiv e,-', l e gr.a,nd 'quobdi en mode'l 'n e im'P o.se l e r y thme ,de son org anis m e pro dig ieux,
'\IIonn8..ies d'or P iè:; t·'s
,\IJ on n a ies (l'a l'ge nt
roid ;;
lnG fI', 20 fI', 10 fI',
32,258 .g G452 ,g
3,2,2li g
Till' e
0,900 0,90 0 ll,900
Pi üCI's
Pü il!s
')' itr e
J I',
l:) g
2 Ifr, 1 fl' ,
la g-
o, 35
:5g-
~ .fi' ,
2,5 g
0,835 0,835
;)
L e « Pelbt P,a ri sien », qui ,consümm e 'p ,a J.' jour 100,00 0 ki.lo s d e Ip aaJier , 30 tonn es Ide ,p,l omh elt 2000 kilo s ,d'encre, ,p ossècle 1a rot a tiv,e .l a plu s r ::t/pLd e ,du ,m ond e, E bl e a lcoûté ,la b a@at ell e 'de 4 mil,llons, s ans 'com,p ter l'ôquilp em ent électr,ÎlClu e, L a 'v,oir s ',ébr,anl er .c1ou cem en t, puts ,aug mente'}' p eu à Ip eu sa vi,tesse, e·S't un ,s p ecta cl e Iqui donn e un e d'i èr e id.ée d e l'a.pp étit du ,puhlic 'pour l'il1lformaltion ,
G,835
..-"C-. ... ..---------
~-...,."..,.
,\Ifolln a ies de njck el Pi ~ées
Poid s
CO IlIJl o~ il iO Il
- -- -
----
------
'«() ct.
4 P'
10 .ct.
3g
:) ct.
2 g
;";i ck el p ur
'\!J onn aiC's d e bronz e P ièt'I' S
P oi d" - - - - -'1
2 ct, 1 ct.
.')
0'
~
( 'Ilillpos itioll d es d " lIx IlÎ è(:('s
,cuiv rc éta in zinc
8'5 % !l
Vu e sous ce t a n g.le, la b es ogn e .des gl',a ncl s jou.rnaux alp p ar,a ît co,mm e un ,tou.r d e for,c e, cal' .l'alC't:u.ahté exi.g e s ouv ent, lo,r s .des évé,n em ents koporta11'ts , ,l 'insertion, en derni ère Iminut e, d e .l louv e.l.l es qui n' Ma ient 'pa,s .p révu es, L es s oirs d e ,crise3 rninid ,éri e,lJ es ou .d e gr a nd es ca:tas tro\p!h e-s, il .fa ut .jong.l er a vec da ,copi e et le cO'lTIJpt eur qui m a rqu e l a vitesse d e d-élbi,t des machin es mon'te a ux envh'ons .de quar,ani e mül e ex e,ln p:l,a ir es là ,l 'h eure,
%1
1%
Comm e nt on fait un grand quot idie n J.l est G h eur e.' 30 ,clu s olr, Dan s l es sous-s ols, ,l ' édition d'Élp a l' Leme n ta l e clu « P eUt Parisi en » « roul e)) enü' e l es c,yJindr e.' d es ro tativ es , On Ipourrai,t bi en v 1vre ,d es années ,da n s <ce tt e ,co:lossale bàti c:e ~a n s voi,!' 11'exlÜ',aol'dinaire ,'abtbélL m èc.a lü qu e qui, ,tous J.es jour.', ,cl'év e,r se SUl' la. ,Fr,anc e UIl1 m illion se.pt ,cent nli.ll e ·exem.plair e,s, LI faut tl èscell10CiJ e' tr è ' b as pOllil' trouv e]' les ,p asser e,11 es -à ra.mlp eS' d e 'cuiv re ~)a l' le.s qud le.s Œ1 ,a-Lteint .les .s ous . ,g ols , U n e ,cha ud e odeu.r ,d e Ib ète, llui,leuse e ,m êle à ce],l e d e l' encr e, Des ouvrj er s, 'b i en cr,a,v atés et ,p ropres cl a n s 1cUl' cotie, u r veiJ.l.ent les Tota'tiv e,' qui tl'!a.'v a i,lll ent à .tour ·::e ,r o,l e, -selon l'importan ce Id e<s ,clitifér e'ntes ' dition s don t J'ho'l'·a iJ'c eSlt fix é à l a. Iminu te, en ' r e.1a tion .a'v ec l e d ép art ,de' tr,a i.ns, La n écessité a,b s olu e de n e p as ,m anqu er l es raip id es ,d e ' :\1'ar se i,u e, d e Bor,c1 eaux, ,de -Strasbourg, If a i,t d 'un gr a nd quo,tj.dien un OI g,anLlln e dont to u s les roua ges s ont s-o.li,cvaires et 'doiv ent êt.r e r églés a v ec un e
Le rll'b am ,d e pa/pie,I', qui mo.nte ,du s ous- 0.1, : :m it e,ntr e .les l'OU un 1,011lg Ich e,min, dont -on n e ·p eut di,s ce,rn el' tous· les dé tours , Il ]JIong' a u fin If ond ,d e cette ,an a.tomi e m écanÎIClu e, $e mon tr e à un 8 n,d r oit ·pOUl' di'Slp a DaÎ'til'e encor e, g rilmp e au i!aî.t e, r ed es cend, se g,u,ss e entr e les noirs '))âtis, L e::'! « tCl~oh és », ,qui s ont ;la r e(production, s ur un cy lindre ,d e 'plom1b {l'un se ul 'b!J.c, ,d e toute il a tp age tYPo,g',r a!p hiq u e, s on t ca,l ès s ur l:a 'male,h ine, A l a 'comma nd.e du .ch ef imprim em', qui S ', 88s u,r e .minuti eu.s elm ent ,d e l a t en sion .r égutlièr,e du ·p api er , un d es ,'ept ouvri er s qui .a.ss11,1'ent Il e servi,ce ,d e ,C8S ~)â tim ent. d' en gr ena,ges, aUJI}Jlü C S Ul ' ,l,a co,m mancl e ,du d émarralge , 0.11. e,n1encl &loL's comm e le Id épal' t d 'un g'a lop, qu e Slüt bientôt .l e hruit ·cl'un e h a t.aB.l e, ILe 'pa'p i e!' qui s ï.rn.prime ,s ',es t ,mis à .coul er, Il fuit ,comme un torr ent, .dont la. s urf.:l ce uni e s e Ima-rq u e de h a nde,s ,n oi,r es, ifor,m ées (}Jar Jes jlmages indéfin Ï!m cn t r ép étécS' ,du .m ême :tH'r e, d e l,a mêm e photo et qu e ,l'œil n e p a l'vi ent ]Jll u s à Idi s ting ue'r les un es des ,a utr es, ,Ch ruqu e ro ta tiv e cü Inporte d eux Is orties, Ce,He-d .ar.riv e ,donc à un r en,c1 ennent d e 82,000 num ér os là IPh eurc, qu 'eaJ e vomit tou t pliés et coll és, à ,l,a m ani èr e d 'un ']iv,r e inepuisa,b l e q~ ' on e,flÎ euill er a it cl'un coup de IpOlùce 'r ,a,pide. - De 2 h eures à 6 h eure s 30 - éditions du m ati,n - tr eize rot a tiv os dé chaînent en sembl e leur tonn err e Ip our .reprod uire, en ce cour t ]wps d e tem,p s, .de 1,1 50,000 et 1,200,000 Ifois l ~'Cl1 0 ,d e ,tout Ice ,qui oeç up 8 'e ul e.m ent ,p our un jour la s,cèn e ,du mÜI1d e, ,l ea u~
- 264 -
BIBLIOCRAPHIE ALMANACH PESTALOZZI
Banque Cantonale du Valais
"~
Age nclR, de' po ch e ,[le ' éc oher s s uis,se,.;, l'e cQ,mrn a.ndé Ipa1' la Soci é té p éda g,ogÏJque cl e ,l a S uis'se ,romand e, U n v o l. in-1 t2, a v e,c Iplus ,cl e SOO il l usLra,tjon s clans l e t ex,t e , 3 concours ,cl otés Id e Iprix j,lTJlport,a nts. E.dition ,pour gar çon s, un volUim e l'cil ié toil e s oupl e , ,
'
SION
Capital de dotation: Fr. 7.000.000,-
F r, 2.;)0
Réserves: 1.530.000,-
GARANTIE DE L'ETAT DU VALAIS
E.cliüon pOlll ' j eun es Ihll e.s, un volu'm e r eli é toil e 'oupl e , F r. 2.50 Ul1l'airi e Payo~: et Cie, LaU!~ann e , Gen èv e, :\ eu chàt el, Vevey, :Vron t l'eux , Bern e, B à~ e ,
Bilan
1917:
Fr. 25.000.000,-; 1928: 1929: FI'. 66.000.000,-
Fr. 58.000.000,-
Agences à Brigue, Viège, Sierre, Martigny, St-Maurice et Monthey. - Comptoirs à Montana, SaI van et Cbampéry
rEcolin e
Re}r.résentants dans les principales localités du Canton '
1
L a :"fa is o11 T Gle n s e L Zoon , '<\ A peldoorn, ,H olland e, nou .' env oi e p al' l'i nte rm édi a ir e d e s on r e/p r ésent a nt gén ér.al , NI. J, Po.mm é, R eisel's,ll'ass o 11 5, Olt en, un e b oîte c1 'éch a ntilJon' e't un pros p ectll s dr s on n ouv cJ,u pro d uit « E COLI NE )), ,c oul eur li<quid e à l 'eau, L '« E co.l jn e)) p eu t s 'e.111lplo ye r dir elCie,m euL .à sa s ort i e du Ifln,con, E].] c lÙl pa.3 b es oin ,cl "~ t r e (1i.l u ée, d e s or te qu e tou tes l es Ipré/para ti on s long u e::;, ,co,mm e .l,a di.lution cl es ,coul eurs, l e m él::\,n ge, l a di s tribution p a rmi .l es en fl'IlliLs, etc., s on(. 'u p priilTI.és, No us n e ,doutons p as qu e cette ,pr Oipri été ser a pOUl' ,b eauc:)uIJ l e Œ:ütrlJs qui, jus'qu 'à pr ésent, ét a ient obligés cl e r enoncer -à ol' e,m ,p loi d e ' coul eurs à ,r ,8Iqu a l' clll e, un e 'o.cca s ion d 'jntro cluir e .] 'EC OLI NE T 3.1en s cl a n s l' en seig n em ent ,du d ess in. E n out,l' e, c"s ,coul eurs oflÎren t. l e g ra nd ;w anta,ge qu e d An s ,l a l eçon suiv,a n te, on dispose ex adem ent cl es m èm s nu ances ,
Traite Ioules opérations
~:~;;~:er~ux meilleures conditions
LHAMBRE FORTE.
LOCATION DE
Vous ne pouvez vot'r une
"CORONA" sans ép'louve'l
p e1ti ts ca r t on s d e 6 et 10 f.l a colls; il s s' vend en t a u ssi séparé m ent. E.ll e est ,foUJmi e éga l em ell t en boute ill es c! 'l:n d emi et ,d'un ü tr e,
N OT \, - L a r é da ction ,d e ,1 '« Ecol e)) a exp érilm en té ce's pro lui t" ct eUc n e ,p e u t qu e l es r ecomm,ancl er,
CA~ETTE:.J
Voici le champion des machines à écrire pOI·tatives
L'E'COLe'~ E es t .fournie en
U est lair 'CfU ' jJ n 'est p a,s lpo ssilbl e ,d 'énumér er <da n s un Ip e ti t (ll',ti clc tous l es a v a nta'ges d e Ices nouv el1l es coul eurs , L e ,p ros p ectus (l e l a ·m a is'011 TAlLE NS, qui es't di s tribu é ,l a r gement ,p aDmi les ,c ercl es rn , ei.gnants, ,donn e à C'~ suj et cles r en sC\1gn em ent,s d élt,aül és , Nou, l'ecCimm a nd,on s 'à tous ce ux qui n e l" a ura i en.t \p a s r eçù, d e l e d em ancl er à l' a,dr e, '0 ci-d essu s ,
1
1
Correspondants en Suisse, à l'Etranger et dans les Pays
fa
!e
dést-r de
posséder
Démonstration sans engagement Faoilltés de paiement
Agent "Corona" Savièse
I
,O~TlSCH l RERES .18. A.
ESSAYEZl
CO NVA 1NQU EZ -VOUS!
I~~!~!-!~E~:~!~D~~ ~~~V~~~U~ ACCESSOIRS
-
TOUJOURS
DI!
PREMIÈRE
QUALIT* .
à LAUSANNE, M~NTREUX (Place de la Paix) et VEVEY.
•