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'L'ECOLE PRIMAIRE paraît 14 fois pendant le cours scolaire ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 6.-
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LIBRAIRIE PAYOT
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15 Décembre 1931
ORGANE
DE LA
SOCIÉTÉ VALAISANNE n'ÉDUCATION
SOlVIMIA IRE. - ,N oël. - IS ulblVentio'll .fédérale ,à Il'éc.ol'e primair,e. ,A nnu aire ,s uisse de 1931. - De,s llia is ons dans la lectur e et -la ,convers'ation. - Ba:g:,atelle. - Langue /français,e. - Histoir.e,. NOS PlAGES. - [L'e R egistr·e ducommerc'e. - lLe Registre Ifon>Cier. - Caisses de cr,é,clilt mutuell. - IL e !Crédit hypot,h écaire. - I lé!pargm,e. Les S.arrasins en V.alais et clans .les AIIUJes-.
Œuvre al.e.rte, .UJJ!IJ) ,tPlei e d agréiIDent où les ~u~s élevées voisinent alVee les a'Perçus ,pittoresques. C~ ,pages pa lP1!tantes . d notl'e histoire J!cntempor ine sont 'le seul rtcIt, en 1 angue françaIse, des événements qui e sont déroulés daM notre pays ,pendant la gue:r:re,
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Les saints ont tous aÏJné d'une particulière tendresse les Iny stères de Jésus-Enfant. Quand venaient les douces fêtes de Noël, le séraphique Saint François cf Assise,inondé de joie et pris d'un Clrdent enthousWslne, s'en allait, disant à tous: « AÏJnons, aÏ1nons l'Enfant de Bethléeln! }) La fête de Noël est, en effet, la fête de la divine naissance cm 111ilieu des silences de la nuit, Ah! qu'il est beau sous le ciel étoilé f Enfant-Dieu couché dans une crèche! Quels cJwrl11eS pour la foi et famour que l'imlnensité rapetissée dans le corps d' un noz.zveau-né, et la splendel.zr qui éblouit les anges, enveloppée d' humbles langes! « Chantez l' EmIncl11uel ! nous dit l'Eglise; c'est le Dieu qui nous sourit dans la faiblesse et la grâce de l'enfcmce; le Dieu qui s'est fait tout petit pOUl' se faire plus aimable. AiInez donc celui qui descend poui' vous relever, qui s'humilie pOUl' vous glorifier, qui devient pauvre pour vous donner ses trésors, qui prend notre mortalité pOUl' nous donne1' sa vie. }) o Messie! que vous fûtes 10ngteInps pl'01nis et al'del111nent attendu! Dès l'aurore du 1110nde, vous étiez l'espoir des hOInl11eS exilés dans cette vallée de lal'lnes. Et voilà que vous êtes enfin venu! Les cieux ont versé leur délicieuse l'osée. Gloire à Dieu dans les cieux et paix sur la terre aux honlInes de bonne volonté! o Saint Enfant de la Crèche, quel beau cantique vous chantez à Dieu dans votre lwl'lnonieux silence et votre petitesse! Mieux que les anges, 111ieux que les astres du ciel, Inieux que le concert de tous les Inondes ense111ble, vous rendez gloire au Père Céleste. Fête de Noël, vous êtes la fête de la paix; car pal' sa naissemee, le Sauveur a réconcilié le ciel et la terre . Soyez donc la lz.Z1nière et la paix de l'Eglise; illuminez les âmes, enfla111111ez les cœurs, renouvelez le monde. Que l'anniversaire de la naissance du « Dieu avec nous}) soit l'heureuse aurore d'une èI'e de paix féconde et de triomphe glorieux dans l'amour de la vérité.
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Subvention fédéra le à l' Ecole Prima ire Voici quelques r e nseignem ents tr ès succincts concenla'nt la subvention que la IConfédération accorde à l'·école Primaire. C'est par une ,l oi qui date du 2·5 juin 1903 qu e la C onféd ération vie nt en aide a ux cantons pour les d ép e nses que leur occasionn e l'en seig n eInent primaire. Cette a ide comportait jusqu' en 1930 le ver sem ent d e ()ü ce ntimes p a r t êt e d' habitant à tous les cantons, av ec un e a u gm cnta tion d e 20 centimes par t ête d e population a ux r égions lllontagn eu sr s d 'U ri , d e Schwyz, d 'Unterwaïd , d es Grisons , du T essin , du Va lais et d es Rhod·_s Intérieur es . En 1930, cette subv ention a passé d e f)() centimes ù 1 franc par an et par t ête d 'habita nt. Les canton s qui profitaient d 'un suppl ém ent d e 20 ce ntimes ont vu ce s upplém ent tripl é. Ce qui fait que le Va lais av ec les 130.000 habitants (chiffre rond) que donn e le d ernier r ecen sem ent, touch e actuellement plu s d e 200.000 francs par an (assez exactelnent l.oO X 136.000 = 217.000 fr.) S i nous ajoutons les 30.000 francs qu 'on lui ver se e ncor e, sa uf err eur, pour ,l es cours cOlnplélnentaires tran sf9rl11'és parti ellem e nt en cours professionn els ou a gricoles, nous arrivons à près d e 200 ~ OOO francs , c'est-à-dire ù plu s -du double d e . ce que notre ca nton r ecevait avant 1930. ,Cette augul entation est arriv,ée au nlom e n.t opportun , au 1l10lne nt IHêm e où s'a gitait en Va lais l'épineu se ques tion du r elèvem e nt d es traitem ents du p er sonn el en seignant. Comme la plupart le sav ent d éj à, la subv ention féd ér a le n autOl'ise nullelnent ,les canton s à dÏIninu er d 'un e fa çon notable leurs d ép en ses ordinaires en n~atière d 'instruction primair e, et elle doit ser vir a u x buts suiva n t::.; : création d e nou velles classes , con struction et transformation d e maison s d 'école, installation s et engins pour g) m'l1as tique, formation du corps e nseignant, augmentation d(' traitem ent d es instituteurs, création ou am·élioration des p ensions de r etraite, -nlobilier et matériel scolaires, fourniture gratuite ou à prix r éduit d e lnatériel et lnanuels scolaires aux élèves secours en aliInents et vêtelnents aux 'é lèves pauvres , -é ducation d es 'enfants faibl es d 'esprit p endant la période d e scolarité obligatoire.
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Annuaire suisse de 1931 Nous v enons d e parcourir 'l'Annu({ire de l'Instruction publique en Suisse, d e 1931 et nous ne pouvon s r ésister au d ésilJ.' d e le r econunander là tout le personnel enseignant , instituteur s et institutrices , car il renferme d es études d ' u n très grand intérêt. Tous ses articles sont instructifs et de plus , -écrits dans un e lan gu e claire et élégante. (1) IDe-p uis 1930, les Hhocl es Exté ri eul'es joui ssen t d es m êm es tag es que ,les Rhoc1rs III té l'icul·(,s.
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. E:l voici les titres : Subve ntion d e la Co n f.é d ér a tion à l' école pnmmre ( E. C h, ~al'd), la co opérat~on intellectuelle intern a tion ale (H . DLlchosal!~ 1 ecol.e communa uta Ire (E. D éu({ud), le facteur p er~o n,r: el dan s 1-e du?ahon (G . Ch euallaz), l'enseign em e nt du fr anca is a. ~ e'C~o'l e secondaIre ( DI' H. 1 iaUe), l'ern seign em en t d e la coml)osItlOn fr a n çaise il ]' école primaire (H . .] erl11renaud ) la Inéthode d es ce ntres d 'intér ê t ( J. Margot) . "\ quoi il fa ut ajou ter la C'hro niq u e de chacun d es can.tons roma'ncl s, sp'écialem e11l" le très b eau r app ort d c ~VL le Dr IMa n gIsch concern a nt le Valais . P anlli les thèm es -éIuun ér·és ci-dess u s, nous a vons lu a vec un intér êt tout particuli er ceu x d e .:VEVI. Du ch osa l, Dè ;a ud C h e~ \~~ llaz e t ùVla r got. ' On y trou ve bOIl nombr e d e r em a rqu es ju dicieu ses , d e d irec. tIv es d o nt le p er sonn el en seigna nt p ourr a it fa ire SO Il profit. Si nous n ',étions .p as r etenu par les droit s d'auteur no us do nn erion s là J. 'occas ion , ici m êm e, d e la r ges ex traits d e c~s a rticl es si subs ta ntiels et s ~ p ratiques . n n e nou s es t possible qu e d e r ecommander l'ach a t du volume ê't tous ceu x qui n 'ont p as e ncore r enon cé au d ésir d e s' in struir e e t d e se p erfectionn er dan s l' art si difficile d e ,l ' éducation. Ils trouveront l'ouvra ge en qu esti o n a u lD'épa rtem ent 'd e l' I nstru c ti on , a u prix d e 3 fI'. au li eu d e G. Nou s pouvon s leur donn er l'assurance qu'ils n e r egr e tteront p as cette p etite d ép en se . A. J.
Des liais ons dans la lecture et la conversation On r eI~C?ntre b e ~l~coup d e m a Ures qui attach ent un e importa n ce exag er ee aux haIson s dans les t ext es qu e lise nt les élèves . Ils font a insi p erdre un temps qui pourrait ë tre employé plu s uti lem ellt ù la bonn e articula tion , a u x pauses r éclalll'ées par l e sen s , a ux inflexiO'n s d e voix et à l'attention au x idées en vue du compte r enùu . D e plus, le souci d es .Jiaisons e n en ge ndrer a souvent d e maladroites, d e ri sibles luêm e. Aujourd'hui , à l' e ncontre d es primaires ou d es prét e ntieux qui multiplient les ,liaison s <ù l'ex cès, on a plutM la te ndan ce à l c~ r éduir e au strict n écess aire. Il y a d es liaison s qui sont simplem e nt conseillées; d'a utres, au contraire, s 'imposent si on n e veut pas choquer ,l 'oreille des auditeurs. ,C est ainsi que certains mots se lient pour éviter un h.ia tus , c'est-là-dire la r e ncontre, d ésagr-éable pour l'ouïe, d e plu SIeurs voyelles, comme dans: il ua à. Arras Fatigant pour qui l'ex écute e t d és agr-é abl e pour qui l' e ntend , l'hi atus doit, r ègle gén éral e, ê tre proscrit. IL es poètes , en prin·: ipe,
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Bagatelle l'ont banni de leur domaine; les prosateurs ont là cœur d'en diTninuer la fréquence; du reste, ,l 'instinct du 1110indre effort porte le' parleur rà le supprimer. IC'est pour cette raison qu'on ajoute cl certains nlots une lettre qui pen11et de les Il ier aux nlots suivants. conU11e dans vas-y, donnes-en. Qu'on nous permette donc de donner quelques directions très générwles et très son1tlnaires sur l'observation des 'l iaisons soit dans la leüture, soit dans la conversation; car en poésie, dans les discours d'apparat ou 'l a déc.lal11ation, on f.ait des .liaisons qu'on néglige en prose ou da'lls les circonstances ordinaires. Quatre cas ou contacts (rencontres de 1110tS), peuvent se produire. 1) Une voyelle et une consonne (Exemple: tété splendide); 2) consonne et con's orme (Ex. : toit plat); 3) voyelle et voyelle (Ex. : a ,été, perdu ,à jaInais); 4) consonne et voyelle (Ex. : ciel inclénlent) . Les deux prenliers cas n 'offrent rien de déplaisant pour l'm'eille, nous en faisons donc abstraction. Le troisième es t déjù réglé, puisque, en principe, on doit éviter l hiatus. n ne nous reste qu'à 'nous occuper du quatrièl11e. Quand la consonne finale d un nlot se rencontre avec la voyelle initiale du Inot suivant, il convient de s'en tenir, pour la liai ~on, aux deux règles générales que voici : 1. Si la consonne finale d'un 1110t est ,S ONORE, la liaison se fait habitudlenlellt avec ,l e 1110t suivant. Exelnpl~s : un ü:is-en fleur; un grog-amer; un e soif-ardente. 2. ,Si la consonne finale d'un mot est 'M UETT,E, on évite orclinairenlent la liaison , ou on la fait avec une autre consonne qui ppécçde la pluette. Ainsi on ne dira pas: un corps s)entier, nlais un cor'entier; toujours en l'air se prononcera: toujour'en l'air; un cerf ,aux abois: un cer'aux abois; dans: un dainl avec un faon on ne fait la liaison qu 'entre avec et un (avec'un), etc. Une rel11arque encore, avant de finir, là propos du d qui termine l'adjectif grand. Quand cet adjectif est inl1uédiateInent suivi d'un substantif qui conllnence par une voyelle ou une h luuette, on observe la liaison, 111'a is SeUlell1ent dans ce cas. .on dira donc: un grand homme (grantho'llllne) un grand ami grantauli) ; tandis que dans grand et fort) la liaison sera évitée. Da'ns tous les cas,. 'l'obligation d 'observer .les liaisons n 'est pas aussi fréquente qu'on se l'imagine trop souvent. ICe qui, pépétons-Ie, inlporte le plus dans une lecture intelligible, c'est une articulation fenne) nette et , correcte) avec les pauses vo~'lues pour obtenir un groupement sensé des nlots.
Le dernier nUl11éro de no:tre journal publie un intéressa nt ré,quisitoire contre 'notre poussée ù la transformation de l'Ecole F\imaire. . On nous objecte en particulier que... « fournir dans les r e·· vues des Inatériaux de leçons aux instituteurs, c'est rendre ù ces , derni~rs un très mauvais service en ,les dispensant de bie n préparer leurs classes e t d adapter les exercices d'application :\ la forc e des élèves. » Cette affinnation, quoique patronnée par M. Payot, ne 'nOll,) a jamais convaincus et ne nous convaincra jamais. Dans la corporation des maîtres et l11aîtresses d'.école, il existe à l'heure présente encore un -c ertain nombre d 'affairés et d 'affairées auxquels nous ajoutons une bonne poignée de routiniers. Dans la question en suspens aujourd'hui, seul le résultat qu'i1s obtiennent dans l' enseignelnent 'nous occupe. lC'est pourquoi nous ne uai· gnons pas d 'aHirmer qu e la publication dans le journ~ll d,~ 'm atériaux de leçon s ne constitue pas pour eux un grand danger, ~)u une invite à la paresse; car ils n en pourraient nloins fairf~. Ces . 11;t. tériaux seraient au contraire de nature à les tirer de l'ornière 'Ja ns laquelle ils croupissent et de leur dOl1l~er enfin le goût 'd 'un enseignement plus i\ntéressant et 11lieux fouillé. , Nous songeons aussi par ailleurs aux Inaîtres cOllscien'~leux ct travailleurs. Les leçons toutes ÏJréparées leur seraient·ell,~-; <;i néfa tes? Nous. n e le pensons pas non plus. Que l''auteur du dernier article veuille bien se raSSUTer. Lorsqu on poursuit l'id(~al , un idl'è;] aussi élevé qu e celui de l' enseigneulent, et lorsqu'on réussit d::l.lls sa profession , on veut être soi-lnêIne. L 'esprit d'indépendallce se dé'veloppe avec le succès. {'.' est pourquoi les données fourllles par le journal ne Inanqueraient point d'être par tous tritur é~s, étudiées, agencées sous des form es nouvelles et parfaiten1ent adaptées il la force des élèves . D 'ailleurs, là ce point de yue qu'on pui'~e le., matériaux dans les livre~ , ou qu'on les puise d ans le joul"ll'll, :lllcile différence y a-t-il, nous nous le demandoils. Et les débutants; si peu que ce soit, pourquoi ks laÎ ssrr tfl.tll l1. ner ? Il faut dès ,l e début, au contraire, leur fournir des lT odNes pour leur faire acquérir l'habitude de l'ordre et de la In é thoclr.:~ dans les leçons. Des raisons qui étayent l 'opposition ù la publicaLioll d\.Ulè 'partie pratique dans le journal, Inous relevons en outrt~ cette aH il:ulation: « les 111anuels scolaires sont suffisamment non hl eux ct 'bien faits pour fournir une anlple matière d 'exercices d 'd lJplic,, · 1jon. » Nous nous inscrivons en faux contre cette idée. Le , l~vrl' :) dont nous disposons sont nOlllbreux p eut- être , mais ne . . ')11t P,I S tous bien faits. La grmnlnaire, en particulier , ne donne pas du tout 'satisfaction à la plupart des Inaîtres d 'école; et l'atlas est un \ '0 lum e cher et insignifiant, Par ailleurs , nous 'ne disposons ni de l
- 270 l~lanll ei de v?ca bulaire, ni de leçons d e choses . E t qu e p enser d es
lI vr es. vol.u.l1lm eux dont on s'es t ser vi pour ses étud es . L a plupa rt sont ll1utIhsables - voyez les livres d es scien ces ph) siques et n a l'urel1es d e L eda ). E nfin , quand bi e n I1llêm e disposerions-nou s d es m eill eurs Ou\ ra ges, il n e seraH p as possible d 'y trouv er des r enseign em en ts. s ur ~out.es les questions; le journa l seul p eut y suppMer p a r la. publI catIOn de complém ents n écessaires et in tér essants. n exe m ple entre mil'l e pour illustrer notre p en sée. IL e maître désire expli qu er là ses éll èves les procéd és d e fa hrica~' ion de .}a bi èr e : o ù puisera -t -il les r en seig nem ents? Ils ne fi gurent nulle p art d a n s nos li vr es (l'étude. Nous r épond ron s encore là un e d ernièr e objection , celle qui a tr a it ù la dur ée variable de n os classes . L es I1muéros d e l' h;c o!e - Primair e s' il l ~ r enfenne nt des leçons intér essantes, n e sont p as fa iL'5 pour disp araître après lecture dan s la caisse ù papi er. Soign eu sf>:m ent con ser vés, le 111aître pourra en tirer profit en t em ps LI tile. soit da n s le cours Inêm e, soit dans l'a nnëe suÎvante. Nou s t erminon s en d isant que nous 'nous trou ~ on s enfin pleinem ent d a ccord avec l'a uteur du derni er a rticle lorsqu 'il propose la r,é duction n 2 francs d e l' E cole Primair e r éduite là sa plus simple expression , afin d e p erm ettre au x in s tituteurs de s'abonneT lihreInent ù un e r evue étr a'ngèr es . Cette solution , n ou s n 'en douton s p as, ,l e plus gr and nombre des m a ltres l a d'ésire si notre or gan e ne devait p as être appelé il des jours m eil~ e ur s. . ,:vL En passant r ectifions. - Doan s 'n otre derni cr iuti.cle, no u s 11'8.Vo n.:; « no u s a,cqu él'crions », m a is bi en « '(1,cqu él'ions », ,De mème 110 1J1S 'cJi, 'on « et .les ann on ces, n e po u rrai.ent-ell es PD'" fig urc}' o(l a n s un eS1Jace spécia l r og n é à to u te,' ,l cs mar'g es ... ct ohte llu PQl ' ,l a 'COmll)l'cssi on o(~ cs LcxLcs, » pat: é Tit
Remarques orthographiques no u s permcHons ,cl e .fa ire rema rq u el' q u e les expres.'ions : le (lit, dudit" s usdit et autres' ,s em)Jlab les s 'é,crivent en un seul mot et nOll cn deu x comme n ou s ,l e v oyons ,.'o u vent.. C9 U X qui d outel',aien t de l' ex.actitud e ode 'n otre ,a UiJ1m:'ltion n 'a uraien t qn '!à consu lter le chctionnaire Li ttré. 2. Dans l es c'x1pressions : ce ,fu t un e soir6e des mieux ré u ssies, un co n ce r t des plus a-pplauclis, lcs Ipartid p es ou les adlj ectiJs ,a,ccomrHlg n é.' cl'u n aclverbe de compar aison, se m et tent a u Iplur iel, I])a'l'ce q u 'ils iÙ\ Ccorden L avec u n n om ,pl'..1rieJ sous-en ten d u , La con na issa n ce cl' un :pcu cI.'a n a,] y,s'e renJcl,]'.ait pa11fois service, même à ,ceux qui s'ima,g;i n el1it po u voir s'en lPa ,sse~' et se ]',é.gler s ur u n celr tai n u :-;~3ge, 1,
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Langue française
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Ce qu 'on p eut a p prendre à 4-5 a n s. ,
, On a pprend à êtr e poli avec sa ll11a îtressc et ses p ebi,t s camar a des .:'On salue- la m aîtresse en a rriv ant en classe et en sortant en lui disant bonjour et a u r evoir a vec un gentil sourire. Certa in s p etits gar çon s n e savent p as qu'.on r e tir ~ s ~n h ér et pour .saluer , ou hien ils oublient ce geste traditIOnnel: Il faut leur e ~l sel gn er . .~ vec patience cette marq u e d e r esp ect et d égards; un s ~ g'n e s u~ht le plus souvent pour avertir les oublieux: , n'autres enfa nts baIssent la t ête et m -anl110tte nt un bonjour san s accent en r ega'l'darnt leurs souli er s. Dem a ndons-'l eur d oucem ent de nous r egarder et de n10 n trer sur leur fi gure qu'ils sont co'ntents de nous voir. Ex pliquon s ces simples m ots : bonfour ) ({u r evoir ) ~)o~r qu'ils pI;enn ent -leur se ns véritable dans l esprit de ceux , qUI les pron oncent. Que les ;m ots 1:\1ad an1 e ou ,~1ade moi sell e n e soient p as escam otés ou d éfigur és COlnm e si l'on avait h ât e de finir, Da ns quelqu es -écoles maternelles, on fait ~ire ~n ,ch œl~r b o njour , ~1ad a m e, a u r evoir , '~1a d an1 e . :Ce tte pe tIte Cer e'll10me rapp elle p eut- êtr e ù toute la d a s,~e qu 'i,l faut . s.aihleI: 'l a J~l aHr e~'Se . ~/Iais elle d evient vite une l'OutIll e, .Elle n e faIt gu er e l educatlOn de la politesse p er sonnelle. IC 'est en r ecevant les enfa nts les uns après les a utr es à leur a rri\ ée à l' école qu'on p eut leur d onn er de bonl1 es m a nièr es . ' ,Certai I1 S en fa n ts tendrem en t élevés en fa miUé ch er ch er a ient des b a isers, des car esses; il est imp ossible de traiter de cette Ina~ nièr e un e b ande d 'enfants et il ne fa u t p as faire de jaloux. AUSSI on h abitue les p etits ' à tr ou ver le b o n accu eil dont ils o nt en vi e da ns le sourire et le regard bi enveilla nt de la m a îtr esse dans la douceur de sa voix. L a In aîtresse qui n e r ép on d p as a u salut de ses élèves les di spose Ù cr oire que ll a politesse n e convient qu'au x p etits. Soyon s p olies avec nos jeunes enfants, notr e salut leur donner a un m o111Cl1t de fi erté. La politesse avec les pe tits .calnara des es t ~)lu s difficile oÙ ét ablir. E lle suppose que la brutalüé, la brusquen e sont combattues, qu e les sentiments d 'mniti'é sont culti\nés, que la n:aîtr es.se obser ve de près la conduit d es enfants p endant leurs Jeu x lIbres 1) our réprüner les i'n ~ artad es des Inal ,élevés, pour e~l1p êch er .les> bouscula des . Tâc1hons que nos éloges pour les en fa nts p olIs fasse nt souh aiter au x a utr es de le devenir. Exer cice de lang age. (l e J' écolier,
Cen1TC
c1ïntél'èt. de la
:-;Cffi8Ü1C: l es
outi ls
1. Oh ser vation et d escrip tion son1ll1a ire du porte-plunle, Ceux qu e J" école di stribu e sont identiques, luais ceu x qu e les enfants
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apportent de la nlaison sont différents, de sorte que chacun en cherchant à décrire son porte-prlunle, emploie des nlots et' d s expressions qui lui sont propres. IConl111ent est. le porte-plunle '? _ Mon porte-plume est en bois rouge, avec une nlonture de fer une plmne neuve bien pointue; nlon porte-plUll11e est en os avec' une lnol~ture argenté.e, etc. Où rangez-vous votre porte-plmne ? _. Je. range nl0n porte-p~ume dans un plumier en bois; je range le mIen dans une boîte en cartoll, da'ns une pochette, etc. 2. tÜbsèrvation et description d 'un cahier neuf; on parlera d~s p~ges b,lanches , d es r~yures , ~es n1arges , de la couverture. C est l o.ccaslOn pour le nlaltre de du'e comlllent on prend soin de ~on cah~.r, et de faire couvrir le cahier, au moins avec du papier Journal , faute de papier uni. .3. Observation et description d 'un livre, par exemple le syllabmre. - Nouveaux conseils sur la tenue du livre, sur la manière de tourner les pages sa'ns nlouiller son doigt de salive et sans laisser de corn es.
Cours élémentaire EXERCICES DE LANGAGE
Dans quelle saison SOl11nles-nous? Combien y a-t··il de sai-
~on s dans l'ann ée? Nonllllez-les. Quels sont les mois de l'au C
tOlll'ne? Après queUe s(lison vient l'autom.ne? Avant ·quelle sa is,on? , A, qU2~le. h~ure fait-il jour, fait-il nuit à cette période de l annee ? FaIt-Il Jour quand vous vous levez , quand vous vous . :~ouchez? Les jours sont-ils aussi lougs qu'en été? Le soleil se . (" lllontre-t-il tous les jours? COnll11ent est le ciel? (tantôt bJ.:m COlnme e~l ,é té, tantôt nuageux, souven t hrullleux) . Fait-il beau ~elnps aUJourd'hui? 'Comment est le temps en autOll1ne ? (variable, IJ. change souvent). Voyez les arbres de la cour COln111ent sont ,l eurs feuilles? Pourquoi les feuilles sèches se détachent-elles de l'arbre ? Que form en t-elles sur le sol? (uu 'é pais tapis). , En octobre, le jardin a -t-il le nl'ême aspect qu'en ,é té? Quels legulTWS votre père a-t-il r écoltés? Quels fruits a-t-il cueillis? Y a-t-i~ encore des fleurs -dans votre jardin ? (des chrysantèiJ.11es, des dahlIas, des nlarguerites cl' al~tomne). Dans les vignobles, que fait le vendangeur? Et dans les chaulps, que fait Ile laboureur? Avezvo~s ~ait un e. prol11ena~e da-ns les champs, dans les prairies, da'ns la f?r et, ces Jours deflllers ? Qu'avez -vous renlarqué ? Est-il plus agr·e a ble de se prOlnen er en autOl11ne qu'en été ? . Dessin.:- Faire dessiner des 111arrons, des champignons, des fcmlles de dIverses teintes. . Dessin libre,' Un chasseur dans la campagne ('ne pas oublier le chich et le lièvre) .
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ORTHOGRAPHE
Dictée I. -
Les feuilles tombe.nt.
'Voici l'autOl11'l1e. -L e vent qui souffle dans les bois fait tournoyer les feuilles nlortes. Les châtaigniers sont déjlà dépouillés et dressent dans !J'air leur noir squelette. Voici que tonlbent les feuilles -des h'êtres et ,des channes. ILes ])ouleaux et les trenlbles sont devenus des aTbTes d'or, et seul un gral1d ch'ê ne garde encore sa verte couronne. Questions, - 1. Souligner ,les nom.s de la dictée. 2. Expliquer: toul'noyer, dépouillés. 3. -P ourquoi les bouleaux et les trenlbles sont-ils devenus des arbres d'or? Conjuguer 'le verbe garder 'à la deuxièn1e personne du singuller et du pluriel du présent et du futur ; en ajoutant un COl11pl' ~'l11el1t au verbe (attirer ,J'attention des élèves sur ;1' s de la deuxiènle personne) . Dictée II. -
Les enfants ra.massent des feuilles mortes.
Voici l'autOlnne, la I11atinée est fraîche; Pierre et Jean vont ranlas'Ser des feuiNes I110rtes qui serviront de Il itière à la chèvre et à la vache. Pierre a pris son sac et .Jean Il e suit avec sa brouette. Ils ont descendu la côte en courant et se sopt n1Îs au travail. Voilà les enfa'nts à J'œuvre. REDACTION
A. Cours élén1entaire, 1re année . (Initiation là lI a rédaction) "
,..-
~.,..,
Compléter les phrases suivantes: L 'automne vient après (l'·été) et avant -(l'hiver). L 'autOlnne . COlnmence (le 21 septenlbre) et finit (le 21 décembre). Il dure (rtrois mois). A ce l1'lOn1.entl:, il fait jour à (6 h. 1/2), il fait nuit (à 5 heures du soir ou là 17 heures). ,E n autmp:ne, le ciel est souvent (gris et 'nuageux). Le vent t( souffle) et fait t0111ber (les feuiNes des arbres). B. Cours éléJnentaire, 2nle année: Une prOl11enade dans la forêt en automne. Développemen t.
1. C'est aujourd'hui dinlanche. L 'air est vif, le ciel brunleux. En compagnie de 111es parents, je vais faire une promenade dans la forêt . . 2. Le bois est là tout proche; nous y arrivons bientôt. Nous marchons sur un tapis de feuilles 1110rtes et de brindilles craquantes. iPar endroits, des chanlpignons ont percé l',é paisse couche d'hul11us. oN ous en ren1plissons notre panier; papa connaît bien ceux qui sont conlestibles. Nous bourrons nos poches de noisettes et nous goùtons aux dernières mùres.
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3. Nous a dmirons ·l e feuillage teinté de d iverses couleurs, que quelques arbres ont encore gardé. Tout -à coup , un écureuil apeuré bondit ; en quelques sauts, il atteint les plus hautes branch es d 'un arbre ; j'agite rIe bras, il disparaît. Plus loin , c'est un chasseur accOlnpagl1'é . d e son chien. 'B ientôt un lièvr e sort d 'un buisson et d ét ale, il file tout dr oit, le chien se met à sa poursuite. L e ch asseur épaule et tire. 'P an 1 L e p au vr e lièvre tOlnbe foudroyé. 4. Vraim ent , une promenad e dan s ,l a fo r êt en autonlne est agTéable et n ou s r éser ve bien d es surprises !
Cours moyen et supérieur
, t endez fuir , en frôl ant les br a nch es et les h er bes , un être que vous ne voyez p as; c'est le chien du p aysa n , qui se glisse p artout, qui ne dort ja1); ais. Ge org e San el .' L a At/ ar e au Diable (1 804- 187G) . Qu esti ons.' Expliqu ez : des bruits insolites et my stérieux; ces voix rauqu es et gémissantes ) 1 adieu cf âm es tOLl rm en tées; un son m ai. 2. An alyser les n0111S de la deu xièm e phrase du texte et do nner leur fo nction. 3. R'ésum ez en q uelques lign es les bruits décrits p ar l'au teur. COMPOS-IT IO N
ORTHO G'R A PH E Dictée J. -
Le labour.
IP artout brêtes et ge ns sont là l'œu vr e, la vie ru sti qu c est en plein r éveil. Ici on h er se un champ; là un paysan nlarch e lenteinent, un sac de toile blanche sur la pointrine; sa Blain y plonge en nleSW'e et , d 'un geste circulaire, il r épand dans rIes sillons la bOllr,és, des 'p oign ées d 'orge ou d 'avoine, dont les grairns s'éparpillent sur la glèb e en r endant un son lll'étallique. Un p eu plus loin , le soc d 'une ch arrue ' comnlence 'Ià soulever des nlottes luisantes. Les b êtes tirent le cou tendu ; les fouets olaq uent ; les cr is r etentissent n ettelllent dans rl 'air sonore. A ndré Tileurict (1'883- 1907 ). Qu estions.' ,Mettez un trait sous les mots ' variables et d eu x sous les n10ts invariables ,d e la premièr e phrase. 2. E xpliquez : la vi e l'utiqu e; sa m ain y plonge en m esure)' la- glèb e)' l'air sonore. 3. A quelle époque de l'année se passe la scène décrite dans ce texte? Dictée Il. -
Les bruits de l'automne à la cam pagne.
L es bruits d e fautolnn e à la campagn e.
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C 'es t le tenlps des bruits insolites et mystérieu x da ns la cam pagn e. L es grues è nigra'ntes passent dan s des r'~gions où , en plein jour, l'œil l'es distingu e là p eine. L a .n uit, on les entend seulenlent ; et ces' vo ix rauqLù s et géJnissantes) p erdues d a ns les n~lages, sembl e~lt l'appel et l'adieu cfâm es tOul'1nentées .... Il y a d 'autres brui.ts encore qui sont propres à ce 11l0l11ent d e l'année, et qui se passent pdncipalem ent dans les ver gers. -La cueillette des fÏ'uits n 'est pas' encore fa ite et nülle cré pitations inusitées font ressenlblel~ les arbres là d es êtres animés. Une branch e grince en se courbant, sou.s 'un poids arrivé toùt là coup à son d ernier degré <;le développenlent, ou bien , une pomll1e se d étach e et tombe ft vos pieds avec un 'son 'lnat sur la terr e humide. Alors, vous ,en -
L'a utomne. Dévelop pem ent.
l. Nou s VOlCI en automne. Le soleil per ce difficilem ent la brume épaisse d u m atin ; les fe uilles jaunies tourbillonn en t et tom bent sur le O'azon . ILes fleurs de l'arrièr e-saison , à la tige fr êle, sc p en ch ent ~n exhalant leur dernier p arfum. 'D éjà , depu~s quelq ues jour s, l es gell1tiJl.les hirond eilles ont Lenu , sur les tOIts, des conciHabules annonçant leur proch ain d épart.
2. F inis les b eaux jours ! L 'eau ruisselle dans les fo ssés ct sur les Ch a'lllpS d étrenlpés. Tout d evient Inorne sous le ciel gris. Des corbeaux, en qUlê te de proie, font entendre leurs croassem ents lu gub res . ::L Que d 'occupations en aut0ll1!1e ! Aujou,rd'hu! , ~'es t l~ cu e ~l lette des p onlInes : corbeilles et p almer s vont s emplIr JusqU? plelll hord. Den1ain, c'est la vendange : hommes, femm es et enfants se r endront rà la vigne pOUl' cu eirllir ces beaux rai s i~l s ~ v ec lesq::lels ~ n fer a le vin gé nér eu x qui donn er a à tous force et VIgu eur. t A pUlS, c es t l' arrach age des ponlules d e t erre ; les gros sacs r ebon d IS de ces pr,écieu x tubercules vont rem plir l,e cel~i er . D~n s ;les ch amps fr aich enl ent labour'és, le sem eur Jette a p le1nes pOlgnees la 11101Sson futur e au x sillon s. 4. IL a fOl,êt a ch an gé de parure. Elle est si,l encièu se; elle .n e r eLentira plus que du bruit de la cogn ée d ~s bùch er ons ~t d~s plamt es des nialheureu x là la r ech erche du bOlS mort. Une epmsse CO ll ch e d e feuilles jaunes gît au pied des grands arbres. Un vent fr ais souffl e là traver s les bran ch es d énudées.
5. Triste saison pour les p auvres, pour les m alades ! COIn hien ont vu les feuilles jaunir et n e verront p as r everdir! Cepen d a nt j'aime à conteulpler ce d eui'l de l~ natur ~ . ICes b?is d'~~lU~ és Ille r enlplisse'n t d 'une douce mrélal~~oh e . Et . Je m e ~I S qu Il. ~.aut savoi.r supporter les Illauvais j.ours pour aVOIr le drOlt d e profIter d es bon s.
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4. J.1arcAurèle.
Histoire Les Persécutions On peut les partager en deux séries .. La preluière comprend les quatre prenlÎè'res persécutions deNéron là Septil1l.e-·Sévère. La cause de ces pers·écutions doit être cherchée dans 'l'hostilité des Juifs et des païens contre les chrétiens. Pour les Juifs, les chrétiens sont des apostats. L 'hostilité des, païens s'explique par -le large foss·é qui s·é pare les deux sociétés au point de vue religieux et social. La doctrine chrétienne était le renversement des idées courantes. 'L e fait que les chl"étiens ne s'associaient pas aux cérémonies de -la religion païenne, les fait passer pour des iIupies, dE's contempteurs des divinités, responsables dès. lors des 11l.alheurs pub'lics. Il faut ajouter que cette haine du peuple rOluain fut entretenue par les philosophes païens, la ja,l ousie des prHres et des commerçants qui tiraient du culte des idoles de larges profits. .Les raisons qui d'étermi'l1èrent les dernières pers'é cutions eurent un caractère politique et doivent -être attribuées à l'hostilité des elupereurs, qui regar,d aient le christianisl1l.e C01nme une m enace pour l'Etat. /Leurs édits tenaient lieu de lois, Ia profession dLt christianisme était défendue, il faUait donc choisir entre l'apostasie et la condalunation. IL es peines variaient, pour les gens de qualité, c"était tantôt la décapitation, tantôt le bannissement et toujours la confiscation des biens. Pour les gens .de condition inférieure, pour les esclaves, c',é tait ou la croix ou le bûcher, ou Il 'exposition aux hêtes féroces. Les principales .persécutions Auteurs:
1. Néron.
,2. Domitien. 3. Trajan.
Principales victimes:'
il incendie la ville de Rome, par saint ,P ierre et saint ·Paul. lâcheté, il accuse les c.br,é tiens. Ceux-ci sont luartyrisés avec des raffineluents i'ncroyables de cruauté. fils de Vespasien et frère de Ti- l'a/p âtre saint Jean. tus. un des llleilleurs ell1pereUrs, .111ais sault Ignace d',Antloche. incapable de c.omprendre le christianislue qu'il considèr,e COll1 Hl e incolllpatible avec J'existence de .J'elupire.
philosophe stoïcien, personnelle- sainte ,B landine à 111ent favorable là la nouvelle Lyon, .le pilüloS'ophe saint Justin à Rodoctrine; nlais il n'ose pas réme', 'e1t iproha,bl esister là la pression du peuple, ment sainte Cécile, dont :le mar,tyre e.st qui rend les chr,é tiens responre'porté pa·r quel sables des l11.aHleUrs publics Iques .h istori en s (tremblement de terre, inonda- sous l'e m 'p e r e.- u J' tion du Tibre, invasion des Al ex1anclre'-Sév ère. Barbares), il applique rigoureu ~.,ement lle rescrit de Trajan.
). Septime- d abord tolérant, Septime-Sévère saiJnte Félici.té et Per,p étue à Sévère. s' e f f r a y e de l'influence que sainte Cal'tlhage; saint prend le christianisme, i:J proIr,énée, évêqu e de nlulgue alors un édit de pers'é" ,Lyon. cution. G. Dèce.
publie un édit de persécution , saint Fa?i,en à Rome, sall1tel Aga-the l)arce qu'il croit le christianisà Ca tane, , e ,so Il .( a t'' llle hostile à l'unité nationalle, 1 ,P olyeucte en !\rnécessaire pour sauver l'empire ,ménie. de la ruine qui Ile menace de partout.
]. 1 nlérien. d 'abord bienveillant; n1.ais , pous- saint Laurent à Bo-
sé I)ar un favori , Nacrien , il publie deux 'é dits contre les chrétiens. .8. Dioclé-
tien.
,me, le jeune Tal~ci siuS', s'aint 'Cyprien à ICarthage.
pouss'é pa:r Galère, son gendre, de la 1 é g ion thébain e, connivence avec ilVlaxÎluien, il ,s aint Sébastien et sainte Agnès ,à ,R'opublie les plus terribles ,édits me, sainte Catheride persécution. ne à Alexandri e, Ur,s et Vicio,r à ISO,leure, F,éIix et Régula à Zurk'h ....
L'édit de ·M ilan de JConstanün le Grand met fin aux persécutions; il accorde aux ,c hrétiens le .Jibre exercice du culte et ordonne la restitution des biens confisqués. Julien l'Apostat essaye de ressusciter le paganisme en remplaçant la vieille luythologie par le néo-platonisme, m'é lange de philosophie grecque et de cro~r ances chrétiennes, ses efforts sO'nt vains , il le reconnaît lui-nlême quand, blessé à mort dans une guerre 'contre les Parthes , il expire en s'écriant: « Galiléen, tu as v~incu » . Sous J ell1pereUr Théodose, le christianisll1e remplace définitiveJnent le paganisme et devient la religion de l'Etat.
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Les Croisad e s
Causes et but
dans l'ordre économiqu e: d éveloppem ent du commerce et d e l'industrie ; la civilisation d e 'l'Ori en 'était ' alors b eaucoup plus avancée que la n ôtre; les Croisés imp ortèr ent en E uro.p e d es pTOd uits industri els, t els que d es tapis, d es ,étoffes précieu ses, d es aTllleS magnifiquell1ernt décorées,. ils appriret . à é[ever le ver ù soie ...
IL es Turcs se r enden t maîtres d e J érusalem e t d e la Palestine e!l 1076. Ils prennent lIa place d es Arabes qui , quoique musulmans , sont tolérants et pacifiques . Il n 'en est pas de 111'ênle d es nouveau x , conquérants , enfants du Tom'an, encore à d emisauvages, ils sont <cruels , p ersécutent les chréti en s empêchent les p èlerinages aux Lieu x Saints et ll1enacent d 'envahir l'Europ e par 'l a conquête d e· Constantinople et d e la presqu 'île balkanique. IL es pap es et l'Europe occidentale croient que e m eilleur moyen d e les arrêter est d 'aller les attaquer en Syrie, centre d e .l eur puissance. D e là ,. les ICroisades. Elles ont un triple but: 1. Reconqu érir les Lieux Saint's ; 2. Protéger l'Europe contre un e invasion musulmane; 3 . .Réunir les Gr ecs à l' ens emble d e l'Eglise.
On compte en gén éral huit C roisades : la premièr e et les d eu x.. d erni èr es C roisades ont le mieu x r épondu au but que se sont proposé leurs prOllloteurs. (Voir l e d éveloppelllent dans 'l 'histoire gé-n érale.) Dans la troisièm e et la quatrib n e, la politique et les , n es hum :ünes ont joué un trop grand rôle, la brouirlle entre les rO,is d e F rance et d ',Anglet err e 'é tait néfaste aux. intérêts d e la chréti enté, la fondation d e l'empire latin d e IConstantinople d étournait les cr oisés de Jér usalenl pour sa tisfaire la cu p iÇlit é et l'mnbition d es. Vénitien s. La sixiènle croisade n e fut qu'une prÛ'menade Inilitaire entreprise par un empereur excomnllulÎé.,. Si les croisades n 'eurent pas le r-ésultat qu'on en esp érait, elles n e fur ent cependant pas inutÏtles. Sans doute, d es principaux huts poursuivis dans les Croisades, aucun n e fut attei'nt d 'une nlanièr e' com.plè te et d éfinitive. L es Li eu x ,Saints r estèr ent aux mains d es Tur'c s jusqu 'en 1918, où ils furent attribués COlllnle m.andat a ux Anglais par lI a Socié té d es Nations; les Turcs restèr ent posses selU'S d e la ,NJ,éditerranée orientale, lnais les Croisades arrêtèr ent p endant plusieurs siècles leur Inaroh e en avant du côté d e ,CO'n st alltÎ'nople qui , ù cette époque, eùt -ét é incapable d e leur r ésister. Constantinople n e tOlllbera qu 'en 1453. L es ICroisad es eurent d 'autres l'ésultats h eureux: dans ['ordre politique (affaiblissem.ent d e la f éodalité, afft' a nchj ssenlent d 'un grand 'nonlbre d e serfs, création du 'fier s-Etat . formation des communes .. ,) ;
L a religion ell e-ll1êm e y ga gna en prestige, l'Idée d e la p a pauté se fortifi a, d e nouveau ordres r eligieux virent le jour , .les uns pour foupnir d es Inissionnaires , 'l es ordres ch evalier s pour <J,éfe ndre et soigner les p èlerins ... ('Ch evalier s d e Saint-Jean d e .T érusalem les T enlplier s, les 'Ch evaliers t eutoniques ... )
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NOS PAGES COURRIER' DES INSTITUTRIC.ES
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SCLVLMA IR E : IV oi c i l e ,s oir . - n l'es Ler ma.î tre d e soi. - lLe JémüüStm e pt l a fam ill e. L'.::l.umôn e de Noël. - Pen sées. - Ou vr ages m a nu els.
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Voici le soir
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'oi ci le soir / ... V oici le soir / ... Qu'as --tu fait d e cette fournée? La forc e qui te fut donn ée, L 'as-tu consacrée ml ,d evoir ? As-tu 111arch é droit sur la route ? .. ACC0111pli tout ce qu'il fallait ? .. Ou , comm e un forçat son boulet, A u long du four traîn é .le cloute ? D e tous les gestes que tu fis , . N'en est-il pas qu e tu regrettes ? As-tu bien l'âln e et .les lnains n ettes? .. . Pour ta vie, enfin, qu el profit ? En toi-111ê111e, il te faut desc endre. Ta journée était un trésor, En as-tu retiré de l'or Ou d e la cendre ? .. P. Galland.
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Dans la protection de l'enfance n1.alheureuse, dans l'assistance 'a ux vieillards, en un n1.ot, pour panser toutes les plaies sociales, la femIll.e, là qui ,Dieu a donné un cœur de nl.ère, peut faire un bien imnl,e nse. X.
Rester maÎtre de soi Buffon disait du géni e que c'est une il onguepati enc e ;on ,p011rrait en dire auta'nt de l 'éduca tion. Non seul ement ell e n 'a rrivf3 à s on. but qu'apr ès de l,ong,s ,et Ipers8vér,a.nts eoff orts, mais eUe ,exige une ,p erpétuelle rési,s~ance de il'éducateur à toutes Jes cau ses capa,b les d'excitee S'a sen.sibiUi.té et sIOn ,ém,otivité. Lesi occa,s tons n e ma nquent 'P aJs" et sO;nt a us1si variées qu e ,l es défauts ,d es élèv es; ,t antôt c'est une p ares,s e et un e a,p abhie qu e rien ne peut ébranler et dont il fa ut cependmlt rtriom,p her; tantôt c'est l e m ensonge, ou l'orgueil, qui porLent l' enfant à .des révo.ltes qu 'il faut briser sains violence; ta.ntôt lü bonne vo.lonté est ,entière , mais l'éléve es t p eu doué, ,comprend di,ffi.cilement, et il fa ut répéter 'dix fois la m ême ,leçon, en s'ingéniant 'à varier ,l es termes. Que de tenta tions de s'i mlpatienter, ,par.f'Ûi,g mêlme de s' irrite,r, et ,auxque.lles on n e saurait s 'abandonner: r es Ler maîtres de s oi, c'est. l e seul moyen d'être maîtr es des a utr es. Et, en matière d'édu oation , être m aîtr e des au tr e::;, c'est ,m archer au succ ès.
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Le féminisme et la famille (Extrait d ',u ne ,confér'ence d e 'M. VetHard.) « I )a fenl1J11e à son luénage, à son foyer », dit-on; rien de plus juste, Inais on ne songe pas que pour défendre ce foyer, la feuune , doit voir ce qui se passe au dehors et s'y intéresser. Elle doit regarder au-de~à de sa vie personnelle, pour prendre conscience, dans la 'l11.esure du possible, de la vie 'c ollective de tous; surtout lorsque, de fait , la vie personnel,l e de chacun se trouve dépendre si largelll.ent de la vie comnlune. 'L 'air de la place publique pénètre nécessairement; qu'elle le veuille ou non, jusque dans son foyer, elle est oblig'ée de le respirer plus ou 111.oins conl11le son Inari , comm e ses enfants. La santé physique et Hlorall e de toute la fmnille en dépend. 'Comm.ent pourrait-on, au non1 I11.'êlne de la sollicitude et des soins qu'elle leur doit, lui contester le droit d e chercher là sa voir s'il est salubre ou 111alsai'n , celui de vouloir l'assainir quand il ne vaut rien? La femn1.e doit avoir plus de droits pour mieux r-elnplir ses devoirs. lDans la société, la femlll.e peut rendre des services pl"écieux : Une fenlIne dans la comInission scolaire exigerait plus d 'hygièn e à l',école et prendrait plus d e mesures contre les nlaladies contagieuses, toujours si préjudiciables ,à la saonté de l'enfant qui souvent souffre toute sa vie des suites de la rougeole ou de la coqueluche. Une fen1.me dans le comité d 'hygiène lnettrait plus d e soin à d épister la tuberculose qui fait tant de ravages c:h ez nous. lLa fenll11.e qui souffre le plus d e l'alcoolisme, surtout dans ses enfants, PTendrait des Inesures plus énergiques pour le combattre. Elle supprÏInerait le taudis qui est, avee l 'alcool , le grand pourvoy eur de la tuberculose et des cimetières .
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L'aumône de noël
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La mess e 110cturne est dite Que d'étoiles dans l e ciel! Comme Ll ,gèle ! rentrons vite, La rude nuit d e Noël!
,Leur indi gen ce es,t 8x1tr ême; ,R i en clans :l 'm'moir,e en noyer; IlvIai,s l'enfant a m 1s quand même Ses ,s abots dans le foyer.
Oha!cun du ,f roid se protège En fermant ,portes et ri'deaux; Sous leur ,ca:puchon de neige, Les m aison font ,loe .gros doS',
(Les 'anges - quelle disgrâce! N'ont jama iS' cl',argent sur eux. IFaut-iJ 'que Icelui- ci ,p asse S.ans aider Jes m:alheureux ?
Tout dort! Qu'il est so lHail'e Le hameau s il endeux! Les astres avec mystère Ont ,l ·air de cli gn er des ye ux.
Se peut-il qu e nieu l e veui.lle? Non, .le .soér a,phin ch arm ant Relp rend son essor et ,cueille Une étoile a.u .firmam ent.
NIais .chut! J'Ange via de,s cendre Des ,profond eurs ,du ciel noir; Tous les e'nf a.nts d,ans ,l,a cendre, ·Ont mis l eur,' souli ers,ce ,soir.
En l,a touchant, il .la ,change En un ,l allge ,écu {rOT fin, , Qu'il va ipOil'ter, Je bon Ange, Au foy er de l'or,p:hehn.
,Comme l es a.u tres années, 1.1 vi en t, l umin eux et doux, J eter par ,l es 'chelminées Cadea u x, bonbons et ,joujoux.
Au ·paradis, s,a Ip a tri'e, Il retourne un peu confus, iDevant la Vi erge M,a ri e Qui porte ,l'Enf a n t , J ésus.
-:\11 ai:' , ayant fait s on ID'eoSsage, Tout à cou,p i,l a p erç,o it Là-bas, au bout du viH8Jg,e, So u s la neige, un humble to it.
::VI,ais J ésu s {lui le l'as's ul'(!, L evant son ,iQli bras rond , IPren cl l'doUe la ,p lu s ,pure Qu e ,s a m èr e ait s ur Je .front ;
Ce Heu désert., ,c'est l'müqu e Où ,l 'Ange ·n 'a point Ip.La.n é, Et plus rien dans sa tunique, Le prodigue ,a tout donné.
Et ,la donnant Dans un doux « Va, {lit-il, ,l a A v'a nt l e ,p etit
Préci::;'ément un e ,aïeul e, 8'il euse a ux mai'g res Iprofi ts, Elèv e i ci, pauvre et seu.l e, Son a.rrière ,petit-fils.
... 01', pal' l es nuits sans voile, De:pui,s , l e !monde savant, .s'étonn e qu e ,cette étoi,l e Brille plu.S' qu'aupal'avan 1..
,avec g,ràce, ;geste enflR,ntill : m ettr e en pl ace, mat in ».
Fr.ançois COP/P EE.
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Travaux manuels Petit Bonnet (Modèle Gaby)
n .':ie .f, ~ it génél'a lement en la in e fant.aisi e 4 hls, garn i d'un petit hor,cl. en la ll1 e 'angor,a (poi.l .de lapin ) ou entièirem ent en dain e allRora .. On ,peut ·auSls i employ er d e la l a in e Baby, 4 ou ô fils (15 à 20 g r.). ~ , ~!fonter 60 ma.iHe·s .pour l e d evant du J)onn et et tricoter tout à l' endroi't 2.2 to urs (44 aig.).
2m e ·a ïg. ll·m e ·a ig. (jme 'a ïg. 8me -a ïg-. 10m e -aig-. 12me -aig-. : L Gi.ch e]' les
san s sa n s sans san s ,'a n s
diminution. dim i n l1 tion. diminution. clim in u tion. climinution. san s diminution. l118.i1.1 es.
3me aig. aig-. 7me aig. Om e aig . l1me a ig-. ~ me
: 1 clim. a u : (lim. au 1 clim. a u : 1 elim. a u : 1 dim. au
Imilieu., milieu. mili eu . milieu. milieu.
PO Ul' le r evers, relever les maill es a u d evan t. Avec Ja lain e angora tr icoter tout à J' endro it 19 tours (24 aig.) . L e l)eLit bonnet est terminé; ,cou cl r e dechalqu e càté un ruhan et po se l' à volonLé (les ,petites f,leurs .
T,i'éw 8jlllŒ' mai.ntenant pour ila I}n.rüe der ri èr.e l,a tête en Ifaisla nt cle {liminu tion.'.
45me a ig . : ,t rkote,r 4 m., 1 clim.; 8 m. , 1 d im.; 8 m., 1 ·cl]m.~ 8 m. , 1 C]im.; 8 m., 1 cliln.; 8 m., 1 clim.; 4 m. 4Gm e a ig.: 'a n s diminutions. 4·7me aig. : 4 m. , 1 clirp.; 7 m., 1 ,clim.; 7 m., 1 clbm.; 7 m., 1 clim. ; 7 m. , 1 clim.; 7 m., 1 chm.; 3 m. lt.sme ai,g. : sans diminutions. q.g aig-. : 3 m., 1 dim . .,. (j m ., 1 c1-im .,. G 'm., 1 cl'lm.; G. m., 1 clim. ; ·6 rn ., clirrn .; (j m., 1 {lim; 3 m . 51me · aîg. : 3 m. 1 dim . 5 m 1 clim.; 6 5 m ., 1 clim.; ;) m., l' cUm.; m. .,
1111 .,
1 dim.; ;) m., 1 clim.;
5..2m e a i,g . : .sa ns d iminu t ions. 4,
Pensées
~
1'\'e mérr)),1se pas ia sit u atio n; ·c·est là q u 'i1 f a u,t ag ir, s ouftfrir et va i nŒ'e. A.miell.
Si un h OJlllnie m éJprise .les aut ~ls, lI a dé,cence, Jo, Il l'obi té, e't S"écri.c : « Patri'e ! PMu'ie ! » l1'.nyez Ipas confiance e'n lui. C'e,s t un llylpocl'ite; un
SOm e aig. : sa n s diminution s .
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~
L:J, vie, ]e m a,lheur, ln pauvreté, sont des IcihamlPs de b a-ta ilJl e qui ont leurs h éro s ; h éros O]J,s,CUl'S pnns gr a nd s Ipanfois\ qu e 'l es héros .il .1uslt r es. Vi,ctor Hugo.
33m e aig. : 2 m., 1 chm.; 4 m., 1 dim.; 4 m., 1 .clhlYt.; 4 m. , 1 clim.; m., 1 dim ,; il m ., 1 chm.; 2 cUm. ô4me a ig-. : sa ns ·climinutions.
5'o me ,a tg-. : 2 m., 1 icHm.; 3 m ., 1 ,(lYm.; 3 m., Il dim.; 3 m ., 1 ,c1im.; 3 m., 1 dim.; 3 m., 1 c1i111.; 1 m. o6mo aig. : smlS diminution .. 57me ai;g .: 1 m., 1 dim.; .2 m., 1 dim .; 2 :m., 1 dim.; ·2 m. , 1 cLim.;
2 m ., 1 c1im.; 2 m., 1 (Hm.; 1 m.
faux ·pa tr10t e; 'c'est un mauvai,s d \toye'l1. L e s·eul bon pa,triote est l'homm o ,v ertu e ux, -l'homme 'qui 'co1m\prend et qui ai.me tous ses clevoirs ct .&e f,aH une étUide Id e 1el3 reJmll~üir. .8 ilv·io Pelli co. Un g'l'é1'll.d obstac.le ·au bon h eur, c'est d.e "'aHendre à un tr>üa) gran.cL FontenellJ e ..
b01111 lU' .
L e sGil eill n',atltenld (pas 'qu 'on le :p rie pOlH' 'fa i,[\epa rt de s,a lumi ère et de sa c.:hall eur. ·F"ais d e même tout le J)i eill 'qui clétpend de toi, san s attedre ICJU'O'll t e ]e demande. Epilctète .. Il 'm e s'emhle que l' esprit d e paütesse e.s-t Ull e ,certaine ,3JttenlÜon à faire que, :pal' no s ;pa.ro~es et Ipar ·no \ mani ères, ,l es .a utpes, so ient contents de no u s et cl' eux-'mêmes. La ,B ruyère.
~8 m e a i,g . : ·s'ans diminutions .
59me a ig. : 1 m., 1 clim.; 1 m., 1 d im. ; 1 m., .1 iClim .; l. m., 1 dim.
1 m., · l clim.; 1 m.,
1 dim.;
(-iOme aig. : s,a ns diminution s.
~.a '~)~l'~i ~ d errière 'est t.erminée.; .la f erm er c'est-à-clire pli er et coue . .êl. l '3lg Ulll e les 12 maIlles 'qUI res{ent en .faisant le .p oint de lI a ma~lle. Pour .le petit 'h ord sur la nuque et Il es côtés, relever to ut es .les' mal,Il e:' a u 'has du :b onne{, so.i GO m -a m es et tri,coteil' to u t à l" endroit : h 'e a ig. : ,23 m., 1 eUm:; 2 m ., - dim.; 2 m., l. l' 9 1 l' et 23 m. e lm. ", m., e nn . 1 ,
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Le Registre du commerce Définition. - Le r egis tre du C0l11111.erce est un en seluble de livres destinés ,à r ecevoir principalel11.ent les inscriptions des indi vidus et des sociét és se livrant ù un e activité commerciale ou ind ustrielle. But. - IL e COl11lnerçant (ou l industriel) est en r elations d 'affaires avec un grand 'nOln'bre de p er sonnes: fournisseurs, clients, correspondants, etc. Il a b esoin de fair e sans cesse appel au crédit ; il a des cpéanciers qui lui consentent d es avances sa ns poss'éder
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de garanties spéciales , parce qu'ils con1.ptent sur l'ensemble de son actif pour se faire rembourser. Ne faut-il pas,dès lors, que ,le public soit là 1l1.'ênle de se renseig1ner le plus exactement possible sur les personnes qui sont à la tête d 'un commerce, sur celles qui ont pouvoir de repr-é senter une nlaison, ou qui ont part dans un e société avec responsabilité liallitée ou irlJimiMe, sur Il 'iil1lportance du capital d'une société anonylne, sur l'orga'nisation d 'une telle société sur celle d 'une société coopérative, sur les administrateurs, gérants ou directeurs de ces entreprises, elc., etc. IL e registre du comnlerce fournira toutes ces indications et leur donnera toute la publicité désirable. Historique. - Déjà dan s l'ancienne ROIne, les commerça nts se faisaient officiellelnent inscrire comme tels. Au lnoyen âge, et jusqu'à la fin du 181ne siècle, ils fornlaient, conune les autres corps de luétiers, des corporations possédant leurs registres matricules. En 1698, nous trouvons -à Genève, cette intéressante disposition: « Que tous les négociants qui sont pl"ésentement en cette ville ou qui s'y 'établirO'nt par la suite, seront tenus de se fair e inscrire ou immatriculer sur un livre qui sera tenu dans la susdite .chambre (chancellerie) dans lequel on inscrira leurs noms et surnoms , ainsi que tous ceux qui auront part dans un e société, etc. » . Ce registre tomba en désuétude depuis 1805. Un registre existait à Bâle depuis 1719; là St--GaN, à .schaffhouse, à 1,ucel'ne depuis 1832 et à Zurich depui'S 1835. Ern VaI.ais , le registre du com'lnerce fut inhoduit , COlnlne pour l'ens en1.l:)!le de ,l a Suisse, par le Code f.édéral des- Obligations e ntré en vigueur le -l eI' janvier 1883. AJ'J'ondissements . - 'L e r egistre du commerce est une institution fédérale dont l'organisation territoiriale est laiss-ée aux cantons qui peuvent ou bien instituer un seul registre, ou bien ·des registres par districts ou arrondissements. En Valais, il y a trois bureaux du registre du conlmerce : celui d e Brigue pour Je Haut-Va,l ais (d e Conches à Loèche inclusivelnent); celui de Sion pour le ICentre (Sierre Hérens, 'Si-o n , Conthey); celui de St-iM aurice pour le Bas-Valais. 'Le registre est tenu en langue allelnande à Brigue, et en langue française à Sion et là St-lNlaurice. A la tête de chaque bureau se trouve un préposé, nonllné par le -Conseil d 'Etat dO'nt le ID épartement d e Justice et Police fonctionne comm e autorité cantonale de surveillance, la haute surveillance incon1.bant ,à l'autorité fédérale. Publicité. - ILe registre du commer-c e est essentiellenlellt un -registre public: 1) tout intéress-é a le droit de le consulter; 2) d e 'se fair e -délivrer contre én1.01uments fixes des extraits ainsi que d es déclarations constatant que tel fait n 'est pas inscrit; 3) ,l es i'nscrip ptions faites au registre, ainsi que les lnodifications et les radiations, sont publiées dans la Feuille officielle suisse du comnlerce, et dans le Bulletin officiel cantonal, et deviennent ainsi opposables ' (valables, ayant forc e d e droit) à -l'-é gard de tout le nlo'nde.
InscJ'iption obligatoiJ'e. Quiconque fait le COlnmerce exrploite une fabIique ou exerce en la fornle cOllunercia'l e une in~ dustrie quelconque, est tenu de se faire inscrire au registre du COlunlerce du lieu où il a son principal établisse'l11ent. S'il a une succursale dans un autre lieu, l'inscription doit aussi y être faite. Ainsi celui dO'nt l'-é tablissement principal est à Sierre, doit se faire· inscrire au bureau d e Sion; s il ouvre ensuite une succursale à Saxon, celle-ci doit être inscrite au bureau de St-,Maurice. Cette obligation ne concerne pas selliement les commerçants individuels , mais aussi les sociétés eonln1.erciales (sociétés en nom. collectif" en cOInmandite, anonylnes, coopératives, m 'ème les associations qui ont un but idéal si elles exploitent une activité COIUInerciale Cex. Oeuvre pour la bonne presse, exploitant une impriJuerie, ou une librairie). ' Ne sont toutefois pas astreints ù 1 inscription les petits conlm erçants ou industriels , pourvu que la valeur des luarchandises en n1.agasin n 'atteigne pas 2000 francs, ou que leur vente annuelle (recette brute -de l'ann ée) n 'atteigne pas 10.000 francs . Explications . - 1) par expression: quiconque fait le con1.lnerce on entend les entreprises cOInll1erciales proprelnent dites, soit le COll1111.erCe de gros, de nü-gros et de détail; les entremetteurs professionnels, tels que les courtiers , agents et commissionnaires; les banques, les établissements de pr1êt sur gages, les bourses, les bureaux de change, d 'encaissen1.ent, de placement, etc.; les transports d e p ersonnes, de lnarchandises , de nouvelles , agences de journaux et de télégran1.IUeS , etc. ; 'l es assura'nces de tout genre; 2) par l' expression: quiconque exploite une fabrique, on entend toutes les entreprises industrielles proprement dites, c'est-'àdire l'industrie 'lnanufacturière, qu'elle transfonne les luatières prenlières en produits achevés ou non , p eu iInporte (fabriques , ateliers de teinturerie, d'apppêtage, etc); 3) par l 'expression: quiconque exerce en la form e comn1.erciale une industrie quelconque, on entend tous les autres nlétiers ou industries exercés de la 11.1lênle Inanière qu'un comlnerce, par exelnple les industries extractives (nlÎnes, puits, tourbières, carrières , etc), ,l es -é tablisselnents d'horticulture, laiteries , frOInageries; les entreprises exigeant des connaissances spéciales ou sciemtifiques (phannacies, établissem.ents curatifs, laboratoires de chinlÎe, iInprimeries , nlaisons d 'éditions, etc.); les entreprises d'artisans qui ont un n1.agasin de vente ou qui exploitent leur industrie ' en grand, de telle sorte qu 'une tenue de livres régulière leur soit nécessaire (entrepreneurs de construction, ll1enuiseries, etc.); enfin les hôtels , pensions: restaurants , auberges, etc. Inscription d'office. - 'S i une personne astreinte à l'inscrip- tion ne se somnet pas à cette formalité, Ile pl'éposé au registre du COIumerce procédera d'office Il son inscription, suivant le Inode-
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déterminé par le drait, et saus r éserve des recaurs -éventuellem ent prévus. Inscription lacu!t([tiue. - Non seulement l'i'nscriptian est facultative paul' les petits calIunerçants qui n 'ant pas le chiffre d 'affaires vaulu , mais, dans natre pays , taute p ersanne capable de s abliger par cantrat a le drait de se faire inscrire au registre du ,commerce, quaDd bien llllê nle eUe n 'exercera~t aucune actiyité commerciale. If suffit paul' abtenir san i'nscriptian d'être nlaje ur , capable de discernenlent et nan interdit. Il va de sai que ces inscril)tians de nan-COlll'I'nerçants sant très rares , vaire inexistat:tcs ·dans la plupart des bureaux. i
crinscription. - Abstractian faite des inscriptions d ',affice, lïnscriptian d 'un canlDlerçant au registre a lieu sur déclaratian faite verbalement et signée par devant le prépasé, au sur ml'e déclaratiai1 écrite et légalis'ée (par nataire). La IO'i fix e les modalités de l'inscriptian ,d es saeiéMs . 'L arsqu'il s'agit de saci,~tés en nam collechf et en canll11andite, taus les assaciés dO'ivent signer la demande d 'inscriptian. Paul' les saciétés ananynles, cette obligation incambe aux administrateurs. ]',If ode
111 oclitications) radiations. - Taut changement survenant dans .u ne maison de canl111erce et de nature ù madifier les inscriptions faites, dait aussi 'ê tre inscrit (par ex. changement de siège d 'une .entreprise individuelle, au vice-versa, entrée de nauveaux associés dans u.ne saciété en In am Ical'lectif, etc.). Si une nl-aisan ces's e d 'exister par suite de décès , de renanciatian , de d épart du titulaire, etc. .la radiation de cette Inaison dait avair lieu. ConséqLlerices cie l'inscription. - IL es cO'ns équ ences légales de l inscription au recristre du canlmerce, sant: 1) le commerçant inscrit a sa raisan de °COnll11erCe (nam cammercial) pratégée. Ainsi . Jean .MillIer, épicier là -Sian, inscrit au registre, paurra s ' app~ser à l'usage du m éme nan1 par un 'n auvel épicier de la place de SIOn, même si ce dernier s'appelait l"éeHement et personnellenlelü .Jean Müller. Le dernier venu devra faire à san Danl une adjanction qui le distingue nettenlent de la raisa'n déjà inscrite (par s'il est marié en ajautant à son nam celui de sa femnle : Jean 'M ullerAndC-llluatten)'; 2) i,l est tenu d 'avair une camptabilit'é r'é gulière; .:3) il .e st sujet là la paursuite par vaie de faillite qui est la liquidatian g~abale de taut 'l"actif d'un débiteur, tandis que la paursuite par voie de saisie est beaucaup mailns rigaureuse (an ne saisit d es b~ens qu' ~utant que cela est nécessaire paul' payer les créanciers poursuivants); 4) il est sujet là la poursuite accélérée paul' effet~ de change, qui peut abautir à la fajllite dans . un tr~s bref. d'élal (éventu~llement après 5 jours dès le ,c amnlandement de payer) , s'il lÜ~ paye pas un effet de change (can~nle tireur, accepteur, çndasseur ' d'une lettre au canlme sauscripteur d'un billet de change, nu 'é metteur ' d'un chèqu~; 5) il est à nater que certaines sociétés
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(ananylne's, caapératives) n 'existent conuue telles et n acquièrent la . p er sannaliM 'lnarale que par ,l 'inscriptian au i'egistre du COlnm erce~ H) l'inscriptian d 'une 111aisan au registre du camnlerc.e est aussi n écessaire paul' qu 'elle puisse abtenir une carte de légitiInatian paul' ses vayageurs de canlnlerce. Il est , clair qu 'un comnlerçant assujetti aux règles rigaureuses de la tenue des livres , de la faillite, inspirera plus de canfiance et abtiendra en générale plus de cr,édit ,q u'un cOlnmerçant nan inscrit , et l~béré d 'un e tell e di sci. , rline . Subcliui::;ion clu registre du commerce. ---;- ·Camme naus l'avans di t dans la définitiarn, le registre du cammerce n 'est ,pas un registre unique, Inais bien un ensemble de livres au de registres comportant quatre grandes divisians essentielles : .
1) le r egistre pl~icipal A ,destiné spécialeInent aux inscriptians abligataires des cOlnmerçants, des sociétés cOlnmerciales, des saciétés ananymes, caop ératives, des fandés de pracuratian cam11lerciaux. Y sont inscrites de nlême les fandatians , les associations (saôétés à but idéal, sait sociétés artistiq~es, littéraires, scientifiques , r eligieuses, philanthrapiques, ctc.; - inscriptian à titre facultatif aussi langtelnps qu'elles 'ne déplaient pas une activité conllilerciale; . 2 le registre B destiné aux nan-cammerçants sait aux persan nes capables de s 'abliger par cantrat, voulant faire usage de l'inscriptian facultativ e. A 'Lausann e, après 40 ans, ce r.e gistre ne comptait qu 'une inscriptian. 3) Le regi s tre 'C au odes pracuratians nan cammerciales. 011' e ntend par là des pracuratians (pauvair de r.epr'é sentatian) dannées par des nan-canllnerçants au lll'ênle par des cammerçants Inais paul' des affaires nan cammerciales, des affaires privées (ainsi des fandés de pauvairs de grands prapriétaires , de grands rentiers charg.és de -les représenter dans l'administratian de leurs biens e t de leurs intérêts). 4) Le registre D au d es représentants d 'indivision. On entend pal' indivisian un patrhnaÎ'ne nan partagé entre les ayants-drait , par ex. une grande explaitatian agricalelaissée en héritage .p'ai' un père à ses trais fils, qui pr'é fèrent la canstituer en indivision, plutrit ·que de la déprécier par uri partage. Taus les indivis ant le droit d 'admÏ1lÏstrer l'indivisian, 111ais au cas aù ils ' lwéféreraient canstituer un représentant unique, ce fandé de procuratian' devrait être inscrit, aiüsi que l'indivisian elle-l1l'ê lne,. aH ,registre du camnierce. . Les piè~es appartenant au registre du cammerce (annexes) . peuvent être détruites après 30 ans depuis la radiat.i an de la rai; san de cainlilerce là laquelle elles se rappartèn,t. Les registres euxl J11~meS ne daivent jalnais êtrè détruit~. :Qr. I~.
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Le Registre foncier Le Hegi,s tre foncier donne l'état des droits sur ,l es immeubles. U comlp rend .li:l « ·Grmld ,L ivre», Ies documenrs com,p,l'émentaires (pla.ns, pièces ,j ustificatives, état desctl'ilptif, etc.), et le journaJ. IJ flSt régi, IPOUl' ce ,qui concerne l'organisahon, ,p ar les ,a'r tkles 942 à 977 du Code CivH Suisse. Ce court ,e xpos'é n'a qu'un lbut: mettl"e cette insütution, ses rouages, ,s on fonctionnement, à ila porté,e de tous; il ,donnera la charpente du système: Le Valais est divis·é en cinq arrondiss'emenis du .R egistre fonci er : 1er AlT. ,f ormé ,lles communes des dis'brids de IConcihes, RarogneOriental, Brig ue et Viège, avec bureau là Brigue. IIme Arr. formé des commun.es des districts de tLoèche e't R,arogneOccidenta.l, ,ave,o ilnlreau à Loèche. lUme Arr. ,f ormé ·des communes des distr1ct? de Sie,rre, H él' en s, Sion et IConthey, ,avec bureau à Sion. rVme Arr. J·ormé des communes des distl'i:cts de Marti,g.ny et c1 'Entre,m ont, ·p lus Vernayaz, SaI van elt Finhaut, ·avec bureau à MarUgn y-Bourg. Vme Arr. If ormé des autres ,co.mmune du distri·ct de IS t-Ma_urice et de c'e,11es du diS'tri'ct de .l\IIontihey, ave,c bureau à Monthey. rA vant 191fZ, ces !bureaux .port,aient une autre dénomination, et, pour be-aucoup de nos braves terr1.ens, en ,quête d 'un renseignemen t, c'est encore au « Bureau des Hy;pothè,q ues» ,qu'ils iront demander ce::; p.r écieuses dédarations qui rassurent. ou inquiètent, suivant que le « fonds» ,s e trouve « grevé» ou « franc et libre». L'Ordonnance cantonale du 17 avril 1920 .a supprimé définitivement !l'es Bureaux des Hypothèques et les a remplacés Ip ar ,l es Bureaux du Regi,s tre foncier. Le chef du ,B ureau a ,l e titre de « Conservateur du R. F. »; il ,l ui est adjoint ,u n substHut et des employ.és, suivant les J)eSOüls'. Ces bureaux sont pla,oés sous l,a ,s urveillance ,de Il'Etat, soit ~pédalement du Dé,p artement de Justice et PoUce; ;1,e Dpt de Justice ,et. .Police fédéral exerce .la haute ,s'urveiLlance SUl' le 'h 'egistre foncier, par .l'organe du Bureau fédéral du Hegistre foncier. But de cette institution: Pour répéJter ù' ,a rticle 94,2 du IC.CS., disons, en ,d'autres termes, q u e 1''On tl'Ouve au R. ,F. des indkations ·précises e-t certaines sur nos ohp.m.ps, 'Vignes, prés, forêts, bâ.'tim'entS', toutes· choses dési.gnées .p ar le terme généra.l « d'immeubles ». En 'Premier ,l ieu; voici l'état des'cr1ptltf où ,l 'on voit en 'quelque sorte· 1 ima!ge de .l,a Ipropriété, soit son :lie:u de situation, s'a nature, sa· ,s urface, etc., avec, très souvent, un ôp la,n qui situe exacte,ment la ,pal~ceHe . Ensuite, .le « Gr,and ,LivJ.'e », (Registre principal, tous les autres, documerits étant ,coll1\pMm.entaires) où sont inscrits: 1. les 'nom, ,prénom et .f11iatio,n du ou deS' "pro.priétaires : Droits de propriété. Da:ns le cas ,d e ·propriété co,1!led,ive (une ,p arcel.le a.p-
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IPart81:~~t à rllusieurs) le Grand Livre indique ·s ïl s·,a,g it d 'ull o prolpl'lete commune, ou ,d 'une ,colp rolp riété; 2. l es l})él..sS3Jges, droits de vile, ,d ',a.breuvage de il)ri,s e d'eau etc 't l' " ., e' ab IS en ,f aveur ou à ooarge de l 'immeuble et ins'crits sur 10 « Ifonds. serva'l~,t» et sur .Ile « ;fonds dominant» (s'e rvitudes); les uS'l'Cf,rUlt;s, ,drOIts -cl 'b abitation, ,et.c., à d'lange Il·e l'imm1eulble et e11 fa:reur .de tie'r s; .1 'obliga tion IP OUl' une ,p rop.riété de f'ournir du laIt ou ,des fruilt s à un ,p articulier (charges fonci ère.s) : Servitudes et ch.arges foncières;
3. les, 'l~y'Pothèque~ ,constituées en garanti e d 'un .p rêt crargent, ,crun crecllt ouve.rt, ,d'lm ,cautionnement ou de tout autre enga,o'ement grevant la pro'p riét,é; le,S' cédules hYlp othécaires et les ]e~tres c1 ~ l'en tes délivrée's : Droits de gages immobiliers. ' . L,a .loi prévoyal1 t J'inscription ,a u R. F . .pour .1 es droits réels sous chIffres 1, p. et 3 ci-dessus, 'ceux-ci n 'existel'on t que dès leur ins'criip tion a u Grand Livre, ceT on ne peut acquérir ,u n droit r.éel sur un immeuble sans que ce, droit ~oii ï~lSCi'it au Registre foncier. Il imlp orte dOtll,c que les actes SOIent presen~es .l e pluS' vit e Ip os,s ible ,au R. F . A côté d es droits réeùs, l e Grémd Livre reçoit éo·a l ement. clall;o; une c?lonne améll agée là ,cet etffe't, d 'autres inscri'P tionso a'PQ)elée~ « élnnot:JtJ,on~ »,: P euve~lt être annotés; droits d 'em,p tion, de ,p réemption, de ~~emere, b e.a u~ a loyers, r estriction ,du droit d 'a,hén er (saisie), etc. Sans etl:e ~l es drOl ts r ee.ls, ces droits pill'tidpeœol1't cepend.a nt à l'un des p rmC ll)aux e,Ïfets de ceuxLçi: ils deviendront oPPos élJbl es ,à toute p~]'s~nne a·cquér,ant Ip ostérieurement ,d',autres ,droits s ur l 'immeubl e. All1S1, 1810eR taire qui ,f ait annoter ,s on b:ül verra ,celui~ci œ8s'p ec'té pal' tout acqlléreur éve·n tue.l. On dit cl'un imm euble inscrit au IGrancl Livr e qu·il es't immatriculé ~l u He.gistre tfollciel'. Peuvent aussi être ~mma tr' culés au H. F. ,comme
lmmeubles,
S Ul'
demande écrite de J'ayant-droit :
a) les ,droits distinct .. et pe,rmanents !:iur des immeub]e~: Ex.: sOUirce', 'bâtilmel1lt,s 'cons-truits SUl' ,te d'oncls cl 'a utrui . ' b) les min e' et les 'concessions hyd1'8uJi,qll'es. I~ est prévu auss i un .Re.gistre foncier des Alpages et des Bisses; ot meme un R. F . ,des Bateaux, ave·c .les ports cl'atta,cn.e du Bouveret et ete ::st-:Gingo.lp.h. Ces Reg isLre,s spéciaux sont étahli s et tenus à jOUl ' comme le H. F. des immeuble '.
Au ({ Journal» sont inscrites, au fUl' et à 'm e.sUl'e de leur H,l'l'lVee toute.' les réquisitions (actes, etc.) présentés ·au ,f-\". F ., ,avec mel1tiOl~ du joul' et de l'heure exacte de la l'éc eptio'l1. Ensuite, l e ,Conserva tOLl!' accepte ou r efuse ces ,pi èces en incliquan tau «J ourn al» l'a.cce1p 'U-\üon ou le refus et le ,motH de cehli-<CÏ. , , Tenue à jo.ur des documets du R. F.: Le gr.aIlicl prinlcipe {lu systemc est ·qu e rIen :ne Ipe ut être moc1ifi·é ·clans ,les .clo'culm ellt., S llllS un e r éq ui s ition écr ite, formu.lée selon .les règl es .pres'cl'it es, et a,ccompa'g né e ~l e toutes Ipièce,' eügées '})81' .la l.oi.
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Ainsi on ll e changer,a, .)e pJ'opri,étail'e d'un imm euble qu e S UL' prese nt'HUon (!'un ac!.e authenti'que cl · v ente, d e donation, cl'un :p a,r tagc rD IJonn e et due form e, (l'un Le .. tamcnt, d'un certHicat cl'hér éclit é (cl évOlution), si'g ué pal' l e Ju ge 'cle Co,mmu'l1e, cl'un jugenpnt ou en c-or o d 'ull ])l'ocè -v l'bal cl'expropriation l' ég UJli èl' e m e n~ éta,bli , etc. S'agit-il d e ,1::1. con s lituLÏon ·d ·un ,droi t d e :gage, «l'un cl L'Oit cll:.,;t.incl et perman ent, cl'un droiL cl'h a bitation, cl 'un u s ufruit, (10 ·chGrges ,f oncic\ r e,. , il faudra ég al em ent .l'acte a uth entiqu e. Pou]' ,18 Ip lu·p a r t cl es serviLu l es ,f onci èr e .. , l'act e s ous seing l)l']V ,ainsi que pour la ra ·c1i~ltiùn d'une h,rlpoll1 èqu e. Toutefo i " n e ,pa s omettl'p. ,cle faire l èg.a lise l· leS' s i,gnatul'es IJ îar le pr és icl ent cl e l a commune ou ,pal' un notai1"e, ~ llffit,
A noter qu e, dans lé\, l'èg l e, l es actes COn Ceil'l181lt cl es immeubl es cloivnt êtr e ba. és SUl' 1'« Extrait du Registre foncier '» clél1Vl' é Ip~W l e Conservateur. Cet extra it ,porte tout ce qui est iD s'crit a u R. F. S Ul' l e ou l es imm eubl es pour ,l es'quelS' le dit extra it est clema'ndé.
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gisll'es (lu BUl'OHU ct e·~ TT y:poth èoq u e::;, devenu BUl'eau du TI e,g istre ifon cie l', )'c·g is:lr es ·qui onL .'ubi ,cle ci d e ,l ià,queJ.ques Jé.gè)'es mocli,f ications el; améliorations ,pOUl' répondr e ,a ux e xi gencos de la ,l oi , et auss i IPOU>l' sc l' è,p~JJ'O h el' un Ip e u du systèm e c1u R. F . Pour ces ,communes, l' étai (!e.' imm euhl es (ca.cla s tl' e) e t le s plans I('quand ils ex1istent) sont t enu.' pa l' 1Ft, ·co mmun e. L e T c n eur c1u Caclastre -doit op ér er les muLDÜo n s unc foi s l'an , e11 janvi er g.én éra l em 8'l1't; i\l dé.livre sur cl em a n (l e cl · ::; « Extraits du ,Ca cla stre » 'contenant se ule,m e nt ,l a ,d escription ' fl e la propri ét 6 . S i l'on v · ut connaîtr·e le' 'chal'Ig es qui l a g rèvent, il faul pr ésntel' ,cet e xLn1.it au BUl'eau clu R. F, en inc'[i.qu Rl1l les prépo 'sesse urs jU.'CJu· en 1882 (30 ans avant 1912) pou,r Ip erm ettr e cl e chercher, all cltallitre respectif cl e ceux-ci, les 'h y poth èquE", e tc. , in s,crit es à l eur lI om , e l. non .' ur lïmm eub.le co,m me ,c'e::;L l e ,cas au nov ea u R, IF . Tou t efoi , ni l' ex'trait cl e ,caclastre ém a nFln t de l a commune, ni ]a «déc la ra Lion cl e fran ch ise» d èlivréo Ip al' le R. F. n e garantiront une séc urit é a n s:'i comlpl ète 'que 1'« ExLrait clu Hegis tl' e fonci er }) 01)]igatoire pOUl' tou s acLos s i tôt le -R. F. en vi g ueur.
INTRODUCTION DU REGISTRE FONCIER clu n éa nt en 191 2, avec l e ,C od e Civil Suisse, il va san' clir o le Hegi ' ire fonci ,er ,i a ètre introcluit cla n .. toute .l a IS 1)i sse . La fin cIe ce travail gi,q'a'nt esq u e est 'lJ]'évue v er s cl'a1111ée 1873. SOII'U
Caisses de Crédit mutuel
qltû
POUl' le \ alais, lo R. F. est int1·0.c1uit pal' commune, simulta n é m ent clan :J les ,S 8 lTonc1i s ·ement. . iDans Ja règle, .1a pr emi ère o,p ér.atiol1 C011"iste à UmiLm' ,chaque parcell e, ,pui à« ,lev er » l e .. born es, établir l e llan, s oit en un mot, pro céder à la mensuration cadastrale de tout l o territoire ·co.mmuna.l. Ce travail, f a it 'par 'un géo mètr e offi'c ie.l, SO LI , la s urv e illa11c e du Servic e t chniq u e ·cantona i du R eg i.' t1' 0 fonci er , ,clonne , un' foi ,s terminé, l' étalt ide,s ui'Ptif cl es ilmm e u·b.l es\ ([ e \C:t'cbstr c) . Il reste en.' uit e ·à établir le Gr and Li\ re cn J reportant les droits in scrits cl a n s .le.' a nci en s R egis Ll'es (B urc a u cl eS' hypoth è.q1.i es), et en le!" 1'ais9. nt r eco nna Î'fl'epa r tou s ,l es int.él'essés. F ina l e'm en t, a,pl' è:-> U11 moi::; cie mi se à l'enquête ,publi<que, ]e R. F. cl e la ICon1lmune. ,d e X ... P.'t d écrété en viogu eur Ipar le 1C:'onseil cl 'Eta t. POlll' fin 1931, 20 ,communes (s ur 170 au tot.al) a lu'ont le f\'. F. t e l'miné eL en vigueul' : l a moitié, SUI' la ba se ,cle m en ::;uration ' cadastra,l es ct 1'::nlt1'O moiti é avec plan provi so i,re. En outre, ,1.a mensuration ,clu so l est terminée cl a n .. plu 'i em'S' communes: ,-:\'I artigny-Ville, ·~vl a rtio· n y Bourg, :Vlonth ey, V éro, 'az, ,e t,c. tLos ,commun es d e Sion, Siene, ,saxon. Loèche, ·etc, ont comm encé ,l e travai,l. IPartout où ,f-aire se peut, la mensuration 'cacla::;tl'a l e e·s t ,pr éc' clé e cl'Lm r em n.ni em ent pall 'cehla ir e, œu V1' e è minament util e, et largem en t s u])sicli ée a u ssi p a r ,la Confédération ct p a l' l ,Conton .
réel~.
ANCIENS REGISTRES (Bureau des Hypothèques) H y a. clonc 8111001'e ·chez nous 1- 0 ·camnnl11 0'.-; sm' 170 pOUl' leslCf u cllJl es la c011::;el'v a tion ,cl os droits réels n "est ,assur-éc que Ip a)' l es anciens re-
POUL' faciliter ,l'É'lp aJ'gne cl a n " l e p eupl e, i.l faut qu e cehü -ci ait à. sa. (li s'p osi t ion, so it à s a port,ée, un é t a bJisse m ent de créclit qui r cçoiv e far'g en t cU 'ponibl e et le f a se ft'uc t ifi er . L es ba nqu e ' puhUqu es l',éali ~'ent p al't ieIJ em ent cette exigenc e. ),Ifa is 'c e so nt .les Cai ses d e Créclit ;\lfutuel clitos 'Cai '.'es RaiHeison qui s'y lwèt ent l e plu .. avantageusem ent. L es :nlranLies s lll' es 'qu 'e ll es offrent et l eur.' po ssibi.lité.. (l' exi stence cl'a n s chaque co mmun e :leUl' ,confèrent un e réelle ::;upériol'Ît('. L a. Cais.'e c1 e Cl' édit -:\'lutu el es<t un é t,abli .. se m ~nt fondé , Ul' le })l'inci,pe de ln mutualité et cle -la l' C. ponsabilité so li daire d e tous ses m em bres. mIe l·e·çoit l e.' fon 1s .disponible.' de toute l·a popul3tion ct l e .. ,f ait fructifi.ol' en a ccordant ,d e.3 c r éclit ~; moy ennant cl es o'êuanties s u.ffi 'antes, à ,ceux de ses membres qui e]~ ont' b esoin. ,L es ~rinciP c~ essc nti e,l s d 'un e ca.isse rle ·Crédit ,),rJutu el sont le S' s uivant s : 1. Elle n' oxe l"c .'on ,a-CtiviP que s ur un territoirc r es tr eint ·n ettem ent délimité: l a. ,COiInmune ou J'a paToisse ,
2. Tou s ses m embres 'cloivent habiter ·ce territoirc. ::3. Elle n ·accorcl·e cl es pr êts qu à .ges m embres. I~. L c. fonds de J' és·er iVe qu'eHao .'e ·c]'·ée est i.n alli én.9·bl e et imll)<tl'hgeaI l e.
3. L es fon c tions cles aclmini 'Ü'a (cul's ::;o nt gî'atuites. ;). Elle s-a ffi.li e à un organi~me ce ntral qui se rt ,cie chambre cl o ccmp on sahon, clî.n s t a nc e de s urveillanc e ot d e l',évision. Oeuvl' e' soclale ,p récieu ses et exc ell entes, l e' Cai ·.. es cl e Crédit .VIutn el ex,i,s tent maintenant .cl an S" \la p~lup a rt ,cl e nOls 'comm'un e' V-3Jai.·anncs. IJ y en ~ 330 da n s ,20 Ica ntons ,d e lI a Suiss·e. A. P.
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LE CAUTIONNEMENT La cauttion s"enga ,g e pal' ,contrat à payer une cleHe contra,ctée ,p ar un Liers si cc dernier ne ,paye Ipas, Lorsque la caution tiilJpo.se siil11.plom ·:>nt son nom SUlV I du mot « c'aution», ceLle-ci esLdite s i.mrp le. iÜans ce cas, le oréancier ne peut
l)oursuivre .l,a cautiO'n que lsoi l e débite ur ne peut payer. nans lIa caution solidaire, .le créancier Ipeut 'p oUl\'uivl'o .la 'oaution. aVlamt Il e ,débi,teul' ou l'e,s -deux en m,ème telml})'S. Le Icont.l'Ht doit ,al1ors ,p or.Le1' 'que ,la ,cauti,o'l1 s'.(:)'l1tgage IC0111,me caution solidaire, ' IL a ·caution est Igarall1ite du 111'ontant ,d e la dette, ,clCIS fr,ais é veniucl1.. de ,po urs uit e et des intél'Ms ,échuS' d'une année , Elle n 'est l'esponsahle des d'rais de 'p.rocès int enté ,au ·débiteur 'que ,s i ell e a été avisée du procès et mise là même de l'éviter en pay·ant ] e c1ébitem·. Si un e caution ])'aye au li.eu {lu .clé~)iLeur, l e ,créancier doit lui remettre 1es 'titres qu'il /possécla.it contre '.le .clé:biteur. EUe l)'eut l'é'clamer là ce ,dernier le ~J3.yemen.t des v,a l eur,S' qu'elle .a versées pou,r son lCOlTIlp te.
le Crédit hypothécaire On ne pJ\ète 'qu'aux riches! A ce.lui ,qui n'a rien on ne donne rien du moins clans ,l'e système bancaire. ,C'elui donc qui veut emprunte): S'i l de. .l'argnt -doit fournir des .g,ar,anties,tlonner un J)ien e~1 0o:ao'e 0 , n en 'a pas, il devra f8.1re appel à :s es ,s emblab le, qui lui serviront de 'caution . .La ,caution ' 'm et en quel,que sorte ,so n Il ien, 's on polentie-l de crédit ,au 'el'vice de son obligé. POUl' les ,i n'Ms d 'une ,certaine importance et à long terme, IF\, g'RTantie u 'uelIe ·et normale e. t .l'hy;pothèque. Par l 'hYlpothèque, l'elm1)l'unteur ,s e ,c1essaisi't ·mol',a.leme'l1t ,cl'un imm eub le, bâtiment ou p'l'opriété foncière, en g,air antie de sa dette, donc en faveur de son créRn'Ciel' quJ a'oquiert de ce fait droit de .g'age ,s nI' ·cet imm eub le, I.l y a cl es hy'p otihèques de 1er 1'8,11°', de \2.me rang et cie 3me rang' . Mieux Iqu "un e définition, un exem,p le j},lllstl'era ces d.i H érents degré~. Bernard a ,acheie une maison valant 30.000 francs. Pour la payer, il a besoin d'une somme de 15.GOO .francs . La. bancIue ou la Caisse cIe CréclÏ't Mutuel ,qui .les lui ,p r-êtera, ,p rendr.a sa maison en hypothèque de leI' rang ,a vec laqu ell e l'al)'ipoint d'une c,a ution ne sera pa,S' né.cessaire; .l,a m'a ison ayant besoin de répar,a,t ion ou tra.nsformation, Be,r nard em.prunte de nouveau 5000 franc' et donne encore sa maison en hypothè.que tP uisque sa va,leur dèpasse de b a u coup le montant du pr,eimiel' emprunt; ce sera un e hy'pothèque de 2me rang ave,c :laquelle le ·prêteur demander,a Q)'eut-êt,r e une garantie supplémentaire soit unQ caution. Bernard ,a -t-il encore J)esoin .de 500 fr,ancS' Ipour quelqu 'hutrC' motif, il :peut ,do.nner une troisiè:m e fois sa maison en hY110thèqu e, ,ce1.le-ci sera {le 3m.e rang, ,avec l'alPpoint indispensable d·autre.' gA.-
ranties, ca)' .le crétancier voucka 'se mettre à couvert cOll!tr,e un e {lèpré-ciation ou baisse éventu eUe de l,a valeur vénale de J '.immeub1e. Le ,crédit hy,po hécaire est fortement répa,ndu dans J.e monde éco nomique moderne. IDa'llS le.s villes, la ,plupart ·des 'bâtiments ,s ont grevés d 'hylp ot'hèques, cause de la chel~té des J.oyers. A la oampagne, .la. ,p ropriété foncière est a ussi considértélbl ement hypothéquée, signe de l'encletitement ,du IpaySJa.n et J'une des caus'e s de sa gêne , A . P. Si cet immeuble est mis: en vente 'p a,r l'Of,fi,ce des ,P oursui,tes, .l'hy· pothèque de prelm.ier r-ang est d 'abord désintéressée, :puis ·ce,lle du second et enfin l,a troisième. Le so.lde éventu el est remis a u débiteur, ;s 'il n'y a pa.s ,cl 'autre oharge sur .l'imm'e uhl e. L::I, -dette hY'pothécaire .p eut être défalqu,ée pour le paiement de · l'impôt cantonal à condition que J.'a dM:=! IGation soit demandée dans ,1'a .forme relquise par.la Joi et raUJip e1lée .sur Ile d'onmulaire de lClédar.a,tion d'impôt. Les hy·poth èques sont ins'cri tes a u registre foncier. Les arüslans e,t entrep.reneurs e·l11.ployés là des bâtiments pour 1esqu el,s i.ls ont .fourni des ,matériaux ou du trtavail Ip euv ent r equérir ' ilïl1iStcr·ilpJtion 'd'un hy:pot:hèque .légaile en g.8,r antie ,de 'l'eur ,üréance. IL e vendeur l'un i'm meubJe peut éO'al ement sn réserver un droit rl'hYrpothèqu e. Nantissement: Lorsqu'un débiteur reimet un ohjet en nantis,s ement ou ,comme ,g age à ~on 'cr,éancier, il s 'en dessaisitt; tandis' ,que le pro'priétaire ,quj a. remis un immeubl e en hy.pothèque continu e àen jouir. Pratiquement, un e ,pièce de hétail ne peut être donnée en nantiss-ement. Si une pièce de bètail est donnée en gage, Je ·droit doit ' être inscrit et a v is donné à l'OHic'e des Pours.ui tes.
L'Epargne L'épangne a une 1e1.1e importa.nce ,clans .la vie normale et Imaté.rie,lle des indiv idus, des .fa,miLles et de l,a société, qu'on lp ourrait l'au)"peJer la cinquième vertu ,c·arclinale. Sans es/prit d'éipargne, .la société ré.giresse vers 1'e désordre, le vice ' l et la harba:cie, mais ,avec un esprirt d'épargne, eUe monte VAre les Is ommets de la proslp érité, de ,1 'ordre, du progrès et de ,l a civilisation. C'est tà la ,l umi ère de .la iffioraloe Ichr·étienne que l'homme ,s aisit l esens veritable et ,p rofond de J'épargne. CeLte mor,ale lui apip rend que, devm1t tD.ieu, ,l'homme n'est que le cléposüai,r e, ,l e gérant ,des biens maJj;ériel s au même t itre que de la vie, de la lS 'anté et -du temps, et qu'il n'a, ·par conséquent, .pas le droit ni de 1es ga,s pi.ller, ni de ,les ,e:mOJloy'e:r .à des buts ,contraires tà ,ceux voulus ' pa.l' la Provid ence. « PerSO'l1J1e n 'a de dr.oH absolu sur ce qui luï :=ttppair tient; 'c e droit n'appa.rtient qu'à Dieu qui deimander,a compte aux~
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Les Sarrasins en Va la is et dans les Alpes
h omm e {lu J)on empl oi de l e urs b i en s », T11ma nn Pesch S. J. L a. P llil osophie d e l a. Vi e. « T r·a ii ez a v ec r esp e·ct, comm e un VRse sacr é ele l' a u tel , ,ce qui vouS' .a.p:p al ti en t », 1D0m E u g:. V·a ncl eu r O. S. B .. P our r efa ir e ·chr éti enn.e l a fa miJJ e. L a, v i e est ,l e ,s e ul bi en v éri tJahl e ; t ou t es l es m erv eiU es d e l a cl' éattio n n e v.a l ent p a.s un e seul e ,de huma in e: t ou s l es bi en s doiv en t cl o n c ~ lr e a u servi ce d e l a vi c.
E,p ar,g n er c'est pl' é1ev e,1' un e p ar ti e d e son gain en 'V u e (l e ,con s ti t u er un e réserv·e pOUl' ass ur er l"-a v enir, l e" ch a rges de fa mil,l e et .l es v ieux jours . Ces t s u\p'p rim er ,l es ·d é.p en ses inutil es ·o u m oins n é.cessair es, .8 h n d e mi eux .pou v oir fa ir e f a,ce a ux bes oin s d e l a v i e. Puis'Ciu e J' ép arg.n e est un e v e du, il sen ,'uit ·q u ·ell e G.:lt es·s e'n ti cll em cnt un e a Ha itr e ,cl',éclu ca tion 8't Iq u e, p a r cons·eqnen t, l' enf a n t d oit ~ ê tre fo r m é d ès J'e ha , âge . Dès .que .l a r a is on s 'év eiLl e, il fa u t lui a'1) pr endr e à r es:p ect 8l', là p re ndr e s oin d e ·ce qui ,l ' entour e et d e ce qui e:·t là s on u S8.ge : .les a lim en ts, se' h a bits, ,s 'es ,jou ets, se. eU ets scol a ires. IL ,fa ut surve ill e]' l' emploi d es ,p r emi Er s sou qu'il aura clans l es m a in. ' et ne pa s p elim ettr e 'qu'il ,l eS' emp.loi e ,pour sat isf a ir e sa go urm a nd ise ou se.s ,capri ces . I.l f'uu t lui ,a p pr endr e à m et tr e d e cô té, s oi t s ur un carn et d'é'p ar g n e, l' a r,gen t don t. il Ip eu t dis po ser , t ou t e·n évita n t ·d· en f.a ir e un ég oïste ou un a v a r e. P our ,ce\l a il f 8. u t aussi lui a·p p ren c1 l' c à fa.ir e 'qu elq u es ·ch::ui té·s et à 3lPpoir te l" sa 'co nÙ'ibut ibri 'a ux œ uvl' es r eli g ieuses et ,s oci a l es. L e g oût d e ,l ' ép a r,gn e ,ch ez l' en fa nt doit ètr ,pl' otéo'é con tre .l es cl a nger s qui l e m ena cen t : ,comm e il a, un pench a n t n a tu re,l v e rs les fri a ndises, l es ,dou ceu rs, cell e -ci n e d oiven t p a :' ,l ui Mr e .3 ) stem a tiCIu em ent ·e nl evées, mais c'est là. ln tabl e l e fami.ll e q u'il do i t l es tr ouv er , .prin cipa,l em en t les dim.anch es et j ours d e fète, s ou s fon Tle d e d esse,l't , et c.
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n fa ut h a bitu el' J'enI ant à t enir un compt e ex·ad d e ses ·dé p en ses; cc-lLe ha.bitud e sel'a ,pour lui, ,qu elq u es ann ées p lu s t a r d, un p uissa n t obstacl e a ux cl é.p en ses la,bu s iv es et cou{p abl es. Qui n e voit qu "à ce point de vu e .l' esprit d 'ép a r g n e Jorm e l' enf a n t là l,a s obri-ét,é, a u r enonce m en t, a u sH crifi,c e. C' est un e écol e d e vol on té et .d e ,car.a,ctèr·e don t l"h eul'eu se infJu en ce S'Ul' tou te sa vi e ser,a a u-'d es·s us -de t oute a·pl}wéc i a ti on. L J, J a mi.lJ e r es t e l a 'p,r e mièr e éd u ca tri ce d e l' enf a nt d an ' ce do m '3.in e tomm e da,n s .cl·au tr es, m a is J' éc ol e Ip eult a u ssi b eau coup et e:·t im êm e ,l ' a uxili,a ir e indis p e'n sabl e d es p ar en ts. L e lJlus - g r a nd enn emi d e l' ép a rg n e d a n s no tr e p eu,p l e éta n t l' a.lcool , il f a udr,ait qu e t ous nos enf a nts fu ssent él ev és cl an s J' ab s tin enc e total e d es bo Lss on s ,a lcooliqu es jus'qu 'à 15 a n s ,a u moins et, vi p oss i,b l e, jusqu 'à 118 ou 20 a·n s . IL 'h Ylg ièn e ,p h ysi'qu e et intel1 ectu ell e r éc.l a m e a.ussi c-e·tte m esur e contr e' l'a.qu ell e a u cun édu,cateuI' n e 'pe ut .a v ancer un a r gum en t cl e v a,l eu r . A. ,P .
L e s ouv enü' .des invasion ' d es Sarra 'in s - sous ,ce In om , .l es ch r o. n iqu "urs ,du m oyen âlg·e n e ,désig n a ient ,p as un ,peupl e déte rmin é, ma is des ho rdes a r·a'b es v enu es ,d' Esp agn e et du nor d de l'iA,f ri,qu e - la m arqu é pr ofondém en.t dan s l1magin a:iio n p opul a ire d e la IS ui .. se r om a n de. On re t,l 'ouv e, .en e E,Ie t, l es tnvces Iplus ou moins n ettes c1 e leur /p a·s sage. ,dan .. m a il1t's end roi ts .de nos mon tag n es elt dans plus'ie urs l oca'llt é de l a plain e va udoi se, écrit :vr. Fr ie:dri ch cla n s lia « :l\a tion ar a ] e », Us éta i en t ven u s d e ,l eur f ort1'e·s se d e F r ax in et {a uj ollr<d'hui Ga rcl 0F r eyn et, -da n s l e d épart'em en t lu Va r ), ,q u'ils o>c<culP ai ent. d epui s l' a n 88. Il s r ay onn a ien t de là dans -des ex·p é.cliti on s d e ,piHage ve,r,s le no r d et l'ou est. En 9(H:i , Us fr an chirent l es AJ p es occid en tal es et rp i,lll èl' en t l e COUNen.t d e :l\,o'Va.H:,s e, /près Id e Suz·e ; en 913; 1:1 8 e'n fir,e·n t de m êm e d 'Aquo a.el Bormic1 a m (Accrui , en Pi·émont) . ,E n 9.20, il s occup a i en t J.es Ip ass a.ges Id es A~p es, et F,loel oaNl {1e R eim r a\p,p o-rte qu 'il s Im alS'sacr èr en t, a u Gr.a n d -Saint-B ern ar c1, d es .pèl erins a n güais se r en dan t à R om e. E n ~i3(:i , ,l es Sa,r r as in,3 'passa i ent l es AJlp es rh éüqu es, 'poussan t ju , q u 'à Coir e, don t ils p ill èr en t l' évêchr ; ils se mblai en t êtr e p a r tis el 'A,c'qui pa l' '\Ïercelli et l e pie d du Sa int-illern arclin ou du 'Selp t im er. E'l1 940, i,ls O CfCUtlY:tiE~nt. Saint-.:VI,a uri ce, qu e l ' év ècvu e Ul r iüh cr Au g.s bou.rg v enu IPou r ch el' C'D.el' d a,TIts l e 'céll èbl'e mon.astèr e .cl Aga un e d e,s r e.Ji.qu es èle l a L égion théb éenn e, t r ouv a complètem en t dé.ser t. E n .941 l e roi Hug u es d'H a Ji e, a,pr ès a voir réu ssi ,à fa ire cfl·pitul er . .les IS 'a n 'as in s à F,r a xin et, ava it s o'n gé à. utiliser l e urs servi ces ela,n s sa lutt e co n tr e Bél' eng8l', m aDCfui-s ,(l'l'n ée. Il Il eUl' confi a la ga rd e du p ass a g(~ d·es ,Alp es contr e s on en.n emi. /P a rv enu s 'ai n s i a u .fa ît e d e Ja puis,'ance, m a î·tres ab solus d a ns l eurs mo nta,g n es, ,l es Sarr asin s ,pr él ev a i en t d es dr oits de' .p éage SLlJ' les ~pé~l e l'in:s ,qui ,p a-ss 3i enrt. S uiwll1.t lI a traiClition , i hs alltra i en t IP ou ':" é' l eu rs exp éd ition s .iu~qu e d a n s le ,P ays ·de Va u d, l e Jura n eu,ch âte,lois e t l e P ay·' d e Gex et ' ten té mêm e d e s ur prendr e .le ,couv e n t de Sa in tGall. U n e inscl'ilp t ion, a ujollr el'Ih ui di s p a ru e, .d e l 'ég.lise de Bour.g -Sa i.n tPj erre, com;p osé.e e-ntr e 1019 et 1033, 'témoi g n a lt d e l eurs in cursions ver s l'ou est. ,Cell es ,qu 'ils elirigèr en t ver s Il e nord- est n e ,s on t connu es qu e p a r l a chronifJu e cl' Elkk eh a l'{l IV ·don t la v.al eur s,ci enrtifi'qu e est a u j ou l'Cl'hui conte,s tée. ,Ce .q u e ,dit 'ce derni er a u suj et cr un té tabHssem en l dura bl e cl p-s env ahi s 'eurs clans .l a l' é.~:dOl1 d e.' Allp es n··est p as 'p lu ' ·CeL'ta in. L es seul s J a its étabbs s·on t l es s uiv a nts : 'en l~fo2, p a E/sn.n t l e Septim er av ec .~; on épou se, A dél a ï.cl e, Othon '1er trouv a l' év ècil é d e .coir e d év as té p M l e .. S arr as ins . L 8 'cl e1'11'i.e1' ,m éfait cl-e ·ces Id er11i8<rs .clan s Il es A I(pes fu,t .l a ,c.alp tu re, 10 k\2 juill et 073, d e S a int M,ay·eul , abb é d e Cluny et d e RO'll1 a inmôti el'. r L· év én e·m en t eut ,li eu près .cl'un « pons Urs arii » , qu'iJ .f a u t id entifi er . a v ec Orsi èr es en Va l a i,s . L es hord es d es cen d u es du Gr and- Saint-B ern a rd g u ett a i en t d e là les lPè,l eri11 s cl ans un e ip ~,siüon tù'ès aV é\ ntageu se; ,Ol's ièr üs, en eff et, ,s e trouv e à l a ~) i,ful'.ca tion cl e d eu x rout es con d uisant
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à Aoste, 'celle du col .de Ferret.
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Gl'and-Saint~Bernard
et ceJ.le de Courmayeur Œlar le'
Saint IlVlayeuJ fu t reIâ~hé ,a Jp l'ès avoir 'pa.yé rançon, mais l '.aJ)'bé cIe' Cluny était un Jort grand perSonnéùge et l'éligressi.on eut un profond retentissement dans toute ,la ·chrétienté. Plusieur.s ,s'ouver,alns, les. seiO'neur,s du pays unirent -leur~ armées et les envahisseurs furent bientôt expulsés -des passla ges de.g 1A,1pes ,q u 'ils avaient tenus Bi longtemps, et du 'M idi de .l,a Fù'ance . .c'est alà t·out Ice qu 'on sait de certain ,s ur leséjoul' des Am·b es en Suisse. Le céJèbre géogmlphe Edrisi, qui vivait au XUme siècle, a laissé SUl' notre pa ye de ·curieux :rens'eignements: « LéJsina (,L ausanne), ville très peup.lée, a un ,commerce très ·étendu. ·De nombreux étrangers y résident parce que la villè est très bien Ib âtie .SUit' les ~)ord,s ,d'un grand lac qu'Ï reçoit toutes .les eaux du Mont njous (Mont Jovis, ,saint-BerJ nard), 1 armi lesquelJes le Nehr radum (Rhône), ,fleuve considér,a.bJe. Le .b ord du la,c est 'couver't de Ip lanta,tions de vignes et de viJla.s. La di,s tance .de ,L asina à Besinsun (Besançon) est de 60 miJles (90 kilomètre) . » On dit qu'jI ,a, IPuisé ces renseignements dans des auteurs antérieurs ·a u Xme siècle, ce 'qui ,démontrerait 'que les Arabes' conna.-iss'aient bien le ipay,s. M,ais, ,comme 'Ül1 sait d 'autre ·p art qu'Edri,s i a vtsité la France avant, de se fixer en Ita.lie, il est ,f ort IP ossibl'e qU'jI ait poussé .iusqu'en ,Suisse et que ce récit ne 's'oit Ile ,f ruit lCJue de ,s es constatations. Les Ip reuves matérielles du s·éjour des 'Ara,bes dans nos .contrées sont souvent ·discut'ablelS. On a parlé d'une ,colonisation ,p a,r eux de la va,llée de Saas, en Val,a.is, -de 940 à 960, ,ain.si que ,d'un ,établissement à Pontresi.na.. .La. ,chose est contestée ca.r la Ip rétendue origine arabe de certains 'n oms de Ilocalités de la vaJlée de 8'aa,s 'n 'a pas' résisté à l.a cri,t ique (Allalin, Eien, Almagel, Mis,c ha/bel, Ba.frin, .M'onte IMoro) . Il est exact, :par contre, 'que ,le tYlp e actuel des montagnard,s d'lséra'b les et clu. Val d 'L1hez, en ~aI, ais, se l',appra.che ,du tYlp e a.ra.be et 11 a pas de ,r a'p port avec celui des .autres U1abitants du IpaYB. Le nom des Sarra!sins a 'p rofondément imlpressionné nos po,p ulations et s"es·t ·conservé en 1Jlusieurs endroits. A Av el1iClh e.s, en 1386, on avait une « mur,a ille des tSarr·asins» qui dési,gna:it un .mur sis entre le théâtre romain et ,l 'église de Saint-'lVJ.artin. Un ,autre au Pra,z-Vert est le rempart romain. Au XVlme ,s iècle, ,leS' ;a rmes ,de ,l a vHle d',A venches portaient une Mte de Maure; en 161}0, un acte ·qualifie de ISarraStÜ1s ,les pêcheurs de VaHamand . .En 1>572 exi,s tait Iprès de l'.église Ip aroissiale d'Yvel~don un mul' des Sarr,asins. La Tour des Sarrasins, 'p rès de Vevey, est aujourd'hui .la Tour de Gourze. Peut-être d,e s ouvra,ges ,p ortèrent-ils ,leur nom Iparce 'qu'i.ls 'a v'aient été étquipés et aména1gés contre eux . .La question reste, pat Icontre, ouverte ·en 'ce qui concerne le .lVIur des Sarrasins, sur ,l e so:mmet du Petit Salève, en Haute-'Savoie, à :l,a fron.tière du c.al1'ton de Genève, 'e t le .clMiM dénommé les '1?ortes ,S arDasines, I}Jrès de ,Gex!, dans le département de l'Ain.
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