r-:
Sime Année CHAMPERY
M. Michel..t .lean-Joseph inst.
No 12
15 Novembre 1932
-,
Cham péry
•
Bn'ue Cntonale
1
S
810
Capital de dotation: Fr. 7.000.000,-
Réserves: 1.530.000,-
GARANTIE DE L'ETAT DU VALAIS Bilan
1917:
Fr.
25.000.000,-; 1928: 1929: F'r. 66.000.000,-
Fr. 58.000.000,-
Agences à Brigue, Viège, Sierre, Martigny, St-Maurice et Monthey. - Comptoirs à Montana, Salvan et Champéry
1
ReFtl'ésentants dans les 'Principales localités du Cant0!l
ORal\lJJjI
Correspondants en Suisse, à l'Etranger et dans les Pays d 'outre-mer.
nE LA
Traite toutes opérations de banque aux meilleures conditions LOCATION DE CASSETTE~J
CHAMBRE FOI\'TE.
S'ceîécé
'talaj~aQl]e
d "idu<ts,tion Voici le champion des Dlachines portatives
à
écrhee
L'ECOLE PRIMAIRE
Vous ne pouvez
VOt1·
une
"CORONA" sans ép'louve'l
!e
d'slr
ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 6.-
ci.
fa posséd~r
Démonstration sans engagement Facilités de paiement
Agent "Corona" Savièse ESSAYEZ!
CONVAINQU EZ-VOUS!
OETISCH I ~~:':~G~~E~:~-ro~D R .~ v~N~~v!9L~U~ RÈRES ACCESS OI RS
S. A.
-
TO UJOUR S
DE
P REMI E RE
paraît 14 fois pendant le cours scolaire
QUALITÉ .
à f.A05ANNE, M'-'NTREUX (P l ace de la Pai x) et VEVEY .
Les abonnenlents se règlent par chèque postal II c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement. To~t ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. LOUIS DELALOYE, Secrétaire au Dép artement de l'Instruction publique à Sion.
Les annoncps sont reçues exclusivement par PUBLICI TAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, Sion Ru de J ausnnnc .} - Té,léphonc 2.3G
LIBRAIRIE PAVOT Lausanne. Genève. Neuchâtel· Vevey · Montreux. Berne· Bâle
•
Pestaloz'zi Agenda de poche des écoliers suisses
1933 Recommandé par la Société pédagogique de la Suisse rOlDlande. Un volume in-12 avec plus de 500 illus tl'a tions d a n s l e t ext e. 3 concours do tés de prix import ant s. Edition pour garçons, un volume, r elié toil e . . . . E dition pour jeun es fill es, un volume, r elié toi.le .
F r. 2.50 }) 2.50
L'Almanach P estalozzi 1933 (agenda pour la jeun esse), impatiemmen t atten d u chaque a nn ée, vient. de pa r aître. Ecoliers et écolières y trouveront d 'abord u n agenda commode où ils p ourront con signer chaque jour , méth Odiquemen t, to ut Cf' qui a trait à leur vie sc ola ire, puis, comme les a u tres année~, des renseignemenb pratiqu es et instructifs de tou tt's ~ortes, précieux à plus d'un titre pour les jeu nes le;:!teu rs: formul es de mathématiqu es, de physique et de chimie, grands faits historiques, une h istoil'e de l'a r t, des v u es prises d'avion, des articles sur les pr emier s moulins, les dolmens, les mosaïques romaines, le plltinage, le travai l de la mer, le!:! cy clones et trombes, les naufl'ages, les animaux devant le micro, l' exp loration de l'atmospàèrc, l'assèchement du Zuidersee, pte., cles jPux, de énip:me~, des problèmes amusants, enfin trois concours. Tou s crux qui sïntéresscllt. à des enfants sont SÙl's. en faü;ullt cadeau de l'Almanach P estalozzi à leul's jeunes amis, de lelll' causer le plus grand plaisir; char·l ue année, des milliers {l'l'caliers l'attendent avec joie, cal' l'Almanach Pestalozzi ('~t considéré à juste titre, depuis. il cl'éatiol1, comme le vade mecum ~an. · rival des écoliers et des écolières cll' notre pays, auxqu eh; il offrc, sous une forme aimaJ)le, une vari{>té inéplli:--:abl(l cl(> faits et <l ï d{'es. Ce précieux petit livre sern leur compagnon pendant toute 1"an·· n ée scolaire, et la l'echl'l'che des solutions des concours. qui sont dotés de n ombreux prix, sera pOU l' eux un très a.g l'éahle clivcl'tlssem(lllt.
15 Novembre 1932
'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE
Almanach
No 12
51!11U Année
DE LA
SOCIÉTÉ VALAISANNE u'ÉDUCATION
SOM,~VIAiHIE : Conférences du .P. E. -
'A propos .d 'enfants ar.riérés. _. Sugg estion. - Un cons eil. - :Aide économique 'à la famille . Eduquons. - Traite caractéTistiques, de la jeunesse. - L 'école et les bonnes œuvres, - Langue 'f ranç·aise. - Voyelles. - Enseignement de l'orthographe,
Conférences du Personnel enseignant Instituteurs,' Les ,M elnbres de la Société valaisanne d'Education se réuniront pendant le présent cours scolaire en · Assemblée générale. Au cours de celle-ci, il sera traité la question: « il/Ecole et la tuberculose ». Le Comité de la S. V. E. désignera prochainem.ent le rapport eur ·et le lieu où se tiendront les Assises triennales. . InStitutrices,' Ainsi que l'Ecole Primaire l'a annonc é, IMesdaInes les Institutrices ,du Valais romand se réuniront pour la prenlière foi s en IConférences de ID istrict. La ,Comllliss;Oll eantonale de l'E . P., sur la proposition du Comité de la S té des Inst. , avait tout d 'abord décidé de faire traiter la question ,à e l' enseigl1elllel1t de la géographie aux trois degrés de, l'Ecole prünaire. Dans sa d ernière séance, le .COlnité a cru devoir reveniT sur son pren1Ïer p rojet et a prié la ·C. c. de l'E. ,P. de les autoriser là discuter d e la qu estion de la R evision du Progl'Cimm e· cl es travau x Jnw1Lzels clans les Classes primaires. Après avoir entendu rJ\1esdaInes les Inspectrices, la· Conférence des Inspecteurs et la IC. c. de "· l'E. P. est entI~ ée dans les vues du 'Comité. Cette question fera donc l'objet des ·Séances de District, séances qui se tiendroilt dès le n10is de Janvier. Chaque Il1aîtresse devra donc obligatoirement traiter le sujet par écrit. '~L l'Inspe·c teur qui présidera la Séance, désignera au tout dern:er moment celles ·qui devront en donner lecture. . :vlesdames les Inspectrices assisteront aux [Conférences de leurs Arrondisselnen ts . respectifs. .
A propos d'.enfants arriérés La
circu~aire
du Départelnent · d·e l'Instruction publique du
10 octobre dernier nous a incité à relire et là nléditeÏ.' la con:f·érence donnée par ·M. le Dr Repond au personnel enseignant à Sierre, Sion et 1~1onthey, conférence . reproduitè dans l'Ecole primaire du
-' }t-'
346' Ji,,;] {; . .;
{ j ~.) J t.l~ i90- ,.~} f.-a' \tJr~J il ;~ '_I i'?:
-
=-:..: :-)"jj,,"!
j.~H': ,-,:) · l.-· ~~ f ·l
i7')t~' ~f\l-" .-)~
~RltP}tff1 ;:1.9~/~1 ;,'~e!1;~~l~a.pf, ,-,noi~s ~~~,~~P~'f p~?S~r·,~pe'~,~ %!~2~i1~, . .>p~rrc@
q.~Wl ia~s:e\~ .n.0,I11!bX_e ux" JI).al'h~Jlreüserne,n.t., ' c~ ~ufie èafegOrle ~. â'eleye:s qul? s~r~':J~ü~f~ JcÏasses-~l i{é tJ.~û:lentl ~ifh\1'i" J l~S ' .~ anbrïl{a~ ~f! qb:" le,~
~(}'ri~~, î~M >;-: ~~l~~~~r~~·Ht~~it~r~:~.in.~. 'p.~ltJ~~i!i~\~~~:N~~~::i3:.Y.??f ~ W~l1;1~~ .<~ .+.e~;;, t:n.f.~nt~ arqerés )(; · r:r:i . tè1Is@.ilt; la ·. çl1'tu~a}re 'd '~n " s'e ' doi1l'la:nt
l!l~ p:~lpe~,Q é " YO~f. :.~ri ,P.ev ·.Witl:é ï~,~ . ,Ugnes:d.!l' te'xt'é~ ' ü t'rt-êsf t.p~s· \dif~
f,i.çjle" '~I\ ,~ffe( "cJe .iéôJi~liù:~ ~~è il' ~utei.)l; lde ';é'e~ IJit{stliûèÜdds ·ü.fli-
ç!~1les,, : .911' )î~ 7p.~~t,>~p'iu~ ' i}.PRQi+ùri~s; :'a~- .s.0'rlié·: noh':s'elilen1è'nl ' 'aux
eJj~~nt's,' ·(u1églig.és >;~ou ' fI~JÜ1.èliei'n~ht \< ariorfîi~U:xr'» l1iiirs' ~ussi aUX elÎ.'fants· a:r~·réi·, és tèar Ift' ,ii111lte' ~intr'e '~cèui~d ' et 'iès~ ' pi:e:11:1ièij/'e~t'p~ù' : f0Î1S
dHficile :à tétablir. "./
"~
1.
r'f.
r'
'."
i": -;'
ï'
' · ;i. ','
" Y;·é gétant'.:iféniblèil1Bn't à ,~ - q~eue d~ leiii· division, 'cës :J>aüvres déshérité_s ~e ',ùo.us}el:aient cel:tairien1ent 1:)as honneur ' aux' exa'm ens si ,1~llVr:)es Insp~de':irs I).e savaient 'pas tenIr cOlnpt'e de tout, sur~out du dévou~J).1él!t qu ·l na!tre. 'E t, d 'ailleurs , l~s ~xalnens ne sontIls pas un moyen de c'o ntrôle et d'élnulation plutôt qu'un but?
347 -
le pll1S p ~tit dési,r de .bi ~n. .f~ire.)l faut t~cher .de met~\·e . du soleil dans , c~s pauvres vies, q.eja · gaîfé et' de l' ~ntràjri: d~l?-s les ·,leçons'. Il fa~fdonner, à. ces .a~cour~g~s d é l'optimis,m e, vaincre leui·- tirhl:": d~:t;é, ,l~ur .~â~~·( s:e ~tir q4 : ~vY,é,·,.de · 'la ' volorÙ( et ~uJ tùivaii. peuv~n;t .~·lval~~er fl~Yc tous ,l e~r ~, 'c'al~'i:lr?-~e~; 'que plus' tarq, quand ils seiont :,~ ~~~nu-? ; des .citoyens ) Vs d~vropt hon seulein~nt .. 'suffire à, ,~ux-niêmes·,p1ais . en~0.re ~?l1tri, buel: là la i prospétité.'· é.oinn~une_ ,Le sentiI;l~ept , ~e.l'hômp1e e,t l'amour-pi"9pre' bi~ri :placé jouer:tt 'lin rôle, qu~ n 'est ·pa~. !à dédaigner", aussi bien chei les ' enfants que chez les, g~'ande~ ~A~~?~.rièi 'il fapt. eI<s~voii: tiré.i', pr.o,fit pour le ')ien. Maintenant que nous venons probable~nent d'e~fùncer un~ grande porte ouverte en engageant nos collègues à vouer tous leurs soins aux « déshé~H~s ,»,.de "leurs -classes afip de' c6n:èsp'o ndre au vœu de nos supéri.eurs, il n.ous reste .là reprendre le « harnais » et' à n1ettre en pratique, au plus pres de Iiotre: èOriscience, .les judIcieux conseils' que nous 'venons , de relir ~ sous ce t.Ïtrè. ·, " ",,' ,
ils
se
'Le
but, pour un maître conscient de sa mission est d 'obtenir de chaque ·élève son n1axin1un1 'de re-ndement au t~'iple point de vue moral, intellectuel et phy~ique. Franklin, qui passait -pour l'in'c arnation du bon sens, disait, parlan,t de questions écopomiques :'« 'Prenez soin des petites SOlnmes , les grandes prennent soin d'elles-Inêlnes. » ~n pédago~ie,
·nous n'a~ons pas tout là fait le droit d 'appliquer n1alS, sans n églIger les enfants bien doués, qui se débro~l!leront toujours, concentrons nos efforts persévérants et notre soHlcItude affectueuse sur ceux qui en ont le plus besoin. ce
p~m,clpe,
~lus la difficulté est grande, plus grand doit être l'effort pour la vaIncre. 'Pour correspondre au 'désir de nos chefs et de nos s~lpérieurs, con1me aux exigences de notre conscience professionnelle? nous devons nous ingénier 'à trouver une clef spéciale pour ouvnr ch~,cune de 'c es intelligences obtuses, un fa'c teur approprié pour réveIller ces apathies quasi incurables. Nous devons souvent demander oÙ Dieu ne nous aider dans cette tâche difficile.
En g·énéral, les enfants arriérés sont tristes m,é fiants mélancoliques, repliés sur eux-In~mes, ou , au .contrair~, enclins ,à, la turbulence et à l'indiscipline. Rien, n'existe ,pour quelques-uns d'en- . tr~eux, hO~'mis c~ qui frappe b~utalen1ent les seris. ,La plupart detestent .1 abstraIt et tout effort Intellectuel leur coûte les rebute Hlême. , Quelle , est la tâche .d u · n1aÎtre dans , ces conditio~s ?, " . ' En :preniie~ li~u, ,ù notre .llu~~ll:~lé , ayi~, 'i l f~ut' gagner: l'affechon et la ,c onfiance d e ·ces ':élèves, 'pauvres d ésh érités quë noh~e tâche. est ;d 'elnpê'ç her, SI pO$'sible, de çlevenir les sbuffi-e-douleur's dey école,. en attendant q'uïls~ lt: ~oient . de la société. ':C'est,i,ci qu 'une grande bonté .10inte là ~a pr~den ~e ~t ' ~,la pers·~yéraI?-Ge, 'trouve plaüe. H conVIent d 'encou'râger' 'et d ~ a'pp'récieÎ' le môindr'è ' effort,
sa
.N.,
, ~nst ..
: 1
COlnme le'notlveau 'lnanuel, d 'arithmé't ique 'du Valais n'e cori ~ tien t pas un r ecueil 'l)roI>i'enient dit de" caicUls de tête (ceùx' qui s'y . trouvent · servent siniplen1ènt de préparation aux exercices écrits), nous suggér erions. au personnel enseignant de se :13ro'cLirer pour son usage peisannel, dans les degr és . moyen , 'et sup.é:' rieur de leUl~s écoles, le 111anuel de calcul m ental,· diJ ,Canton, de Vaud, é dité chez Payat, Lausanne . . . ' C/est, lU1 o~~~l:a~e ql~i co~;'ti~~lt m; ,très grand I~O~~1:];r:e ~d,€ questIons. gra~u ées, bien . enGhaînées, pl:atiques .. ~t. . ~·cc<?n1pag:pé~I!i , ïçle leurs r éponse s, .entr e 'Parentl~èses .. L'en1ploi de ~e m.anuel( n ;exclut pas, J'us.age des, ~qrtes ,q u e le Département lnet· à , là . p,isposition des luaîtrli!,s. L 'ouvrage r econllllan·q.é p.e ut , .très ,bien sè;',~ ir, aussi pour les cours, de li é.p~ti.tjoJ1, . . _,! . . . :.:" '.;, .' , 1
"
i.
.1 , ·.· ~~l~
z..
.',1
1
.,
,,:' "
l'
:.1.; ; ,
:.
. . !1 : .J
,'(1
Un 'conseil , . '::.)
l' . r r
~'.
:
J'~ {
'~'l>; \',
;f'j'
\..
,i,,:' .
'1
. /- .
'" '.
,J;
, 1
f
,:
JJ
.b eà U'~oup:: d'ordn~s ~ Itéligi'€ux;
'sinDn . dans "tous , : oh' rflàit une o]j'ligat~;0ri); à··.: leu1's , 'lu,ell1br ès~ ;de -relir,e ' urie OU ) inên'Ie ,deux fo~~.. p a r .a!l..1es ~<!~1s,tituti~n~ qu ..Ies règles de -leur ordre: afin d e se ;/~ênéfi·ei'~'.ël~, A:ntag'e .a~ 1.~{ii; 'e's pht , 1 d'é ~',ertl i#~plr~r 'd~ui~ ; leUl~s ~~:~e~ j 6ûn~àp~t~' 'é~ 'surtpu't ,f'pb:ür n ~. ;'p as ~ ',ex:J)os~h~ ' ah üangei- ' d ;bü ~ bliei!' à la 'fobgiie :édrHdii.S p,oiph; 11i.!ipi{11es' '-àppai'enc~ maiS' qhi ;j
1
j,Dans
1
l
'eü
2~( ~Yé~Ahi?ip~ J~i~~)~~~:POI't~ljfe'~' :;G~\r .:ç'~st:.-i:).~'l· d~:.p·~H:t,~ê tis·su.rê~ CJ,l~ ~.[ ~?1~1~~1 ~i~' ~~pt. Je!·~~p~S"1~0l1~n1~g~,~)??:~yeJ~ ;
:'; .', : ;., , i l ' ', .. :
-
348-
Il y a des religi~ux zélés qui connaiss'e nt l~ur~ règles, pal: .cœ.ur~ .N e serait-il donc pas aussi une chose tr~s utIle la tout ~~stItUt~UI et à toute pel~sonne qui s'ôccupe d '·enselgnelnent ou d educat~on daps une école quelconq~e 9~ relire ~_e tenlps ~n telnps'"a~ nlo~~~ au comnlencelnent . de l annee scolaIre, la 101 et les 1 egleme qui ·cori'c erneerÜ .le genre d'école où ils exercent? Un bon livre .de pédagogie, la loi et .les règl~nl~nts scolaires doivent être pour l'instituteur ,c e qu'un lIvre de JUrIsprudence et le code sont J20ur l'avocat: leurs livres de chevet. Que 'd e fautes, de nlaladresses, de plaintes on évitera~t ~vec une connaissance plus parfaite des dispositions légales ou r eglementaires sur les éeoles de son pays. ,La loi et le rècrlelnent 'servent '18 étayer l'autorité du nlaître dans ce que celui-cio peut exiger de pénible soit des élèves, soit de leurs parents. Mais il faut naturellelnent que lui-mêule .donne d 'abord l' exemple de l'observation scrupuleuse des articles qui le concernent. Or, pour les observer, il est nécessaire de les connaître. Pourquoi ne relirait-on pas aus's i quelquefois les circulaires qui été envoyées par le -Département ou les Inspecte~rs ? iL'auto~ ritécompétente y explique, y interprète tel ou tel artIcle .de la 101 ou du règlelnent et donne la nlanière de les appliquer.
Que fait-on trop souvent des cir.c ulaires? Les uns ne les lisent mênle pas; d'autres les parcourent d'une fa90n hât!ve et superficielle; puis, un sourir-e de blasé aux lèvres, Ils les Jettent au panier ou au fond d'un pupitre où elles attendront qu~ d'aut~es circulaires viennent leur tenir ,c ompagnie. Nous voulons bIen crou'e que la plupart des instituteurs prennent plus au s·érieux les directions qu'on leur envoie. On répète souvent que l'éducation est une œuvre divine, une sorte de sacerdoce; c'est l'avis du ·grand IP laton, un païen pou~ tant. Ne convient-il donc pas que tout ce qui s'y rapporte SOIt traité avec respect, avec la volonté d'employer tous les nloyens propres à assurer le succès d 'une œuvre si belle et si grande par ses conséquences.
DU TAC
AU TAC
Un paysan de -l'Entremont blaguant un chasseur de Fully : - Hé !bien, et la chasse? As-tu. au moins tué un lière, cette année? - Oui; toùt juste un; '~Iuand il fut arrivé au ' milieù de ta vigne, en haut des mazots, il était tellemént ,« empétouillé» dans les ronees que j'ai .J?u le tirer à bout portant. ~ Authentique).
-
Aide
349-
, ~conQmique
à la famille
Lors des assises annueHes de l'Assoeiation catholique "Suis'se, tenues à Zoug le 13 septembre dernier, \~1:. :Escher, le distingué Che.f du Département de l'Instruction publique, a ' donné une conférence sur l'aide à apporter à la fan1ille nOInbreuse. Nous savons qu'au 'Conseil .national déjà, lM. -Escher a été un brillant d'é fenseur de la famille, ses heureuses interventions ont eu le résultat que l'on ,c onnaît. . 'N lalgré ses absorbantes fonctions puiblique·s et l'activité heureuse qu'Il déploie au ID épartement, lM. 'E scher a encore trouvé le temps de développer ,à l'assemlb lée de -l'Association de la Jeunesse catholique suisse, tenue ,à Olten le 2 septenl'bre, un sujet qui arrive bien à son heure: « La lutte contre les Sans-Dieu» . !La presse suisse unanime s'est plu ,à rendl;e un homnlage lnérité là ce lnagistrat distingué et à déclarer que ,sa conférence fut le plat de résistance du congrès. Le personnel enseignant doit à juste titre être fier de 1a confiance que les sphères dirigeantes de l'iAssociation [c atholique suisse aient fait appel aux conlpétences de leur chef pour développer des . questions de si haute Ïlnpottance. rCi-après, un tableau sur ·l a répartition des enfants sur les 623,700 fan1illes que cOlnpte notre pays (-présenté au Congrès d'Olten) . 138,650 falnilles n'ont point d'enfant, soit environ le 22 140,300 ont 1 23 128,970 2 20 86,700 3 13,50 53,400 4 8,·50 31,700 5 5,10 18,500 6 3 ' 10,800 7 1,76 6,000 8 0,95 3',200 9 0,50 1,'611 » 10 0,2'5 7'64 » Il 367 » 12 14,8. 13 50 ». » 14
% % % %
%
%
%
% % % %
:
Les familles du personnel enseignant valaisan
,COlnparons ,l es -chiffres de ' la statistique ci-dessus à ceux qui suivent· se rapportant aux fanlilles de notre \Personnel 'enseignant primaire.
Sur les , 73'0 instituteur:;,. et , i1}&titlltri,ges prinlaires 263 sont mariés et ont enseInble ~ '63 i ~ ,e nfants a-u'- dessous de 15 ans. La comparaison est plutôt défavorable au Personnel enseignant, attep..~~ " q~~~ le~ eI}if~nt~" âges' de 'plus. de ù> ri'en'frêil(pas en ligne de 'cOln'p te id, le ;D éparteniënt 'rié' possédant ' p'ais 'de dohnées aS'~ez üOlnplètes. ' ." ' Il 0 21,60 % ,57 ins'titùt-eûl's 'n'ont point· d'enfant ' 50' : »'. - b·rit . .1 enfant .' ). H' '50·~.. ' 1'9 ' - % 51: , ' »' ::2 \ » . ,"J .' " . . . . :: ' ~ " 102 18,90 % 3·8 . » 3 ,» . .' , '" = ,114 .1 ';l ,,5 0 % 18 4 . 7:'2,1 6,80 % 25 5 125 9,50 %' 12 ' », 6 72 4,50 % . ,6 7 42 2,26 % 3 8 ' 2'4 1,15 % 1 9 9 i 10 10 -1 11 11 ,631 .
'a,ns'
t,
"
~l Ya:)~eu d ' ajouter que le ,Personnel enseignant a 'un e nloyertn e (r ~ge de 35 'ans énviron. 'd"
~~pénse$
du.' Département pour l'allocation familiale
au
versée ,
'p ersonnel ' enseignant
1
Il est versé fr. 10.--.:.... par \nois êt par 'enfant plus ·fr. 10.-' pai" ni.ois . pour ',l es niaîtres ' et 'maîtresses ùlariés ayant des eIifants '; en Ç>lltI;é Ië's 'm embres du Pe'I:sonnel Enseignant q ui ayant des 'enfan ts, ensèignent dans des c1asses dont la durée dépasse 7 nlois ljz reçoivent un supplélnent de de fr. 4'0.- par Inois. . - Il '! y . a aussi lieu d 'ajouter l'aU0'C,a tion fa,iniliale ' versée au personnel qui enseigne dans les cours d 'été et les cours conlplé.,..,I11entaires. --; . ;' . ) "', '. 1 _ • 'L'E-fa\ vel'setà ari:nuellenlimt .de ée ·f ait · fl~ . 81,'896.-':"-. ' '. En ' 1931/3'2, la part de l'Etat au paielnent. des traiterllents se m ontait là fr. i,150;ÜOO:;En 1930/3'1 ' . , "" . fr. " 770,000.A ~~?l~~t~ ti)<?p:J),~llr~-~fa;t, . ~ : ~~:rè·s '~ ,a ; · ;rl.~ùyèl~~,: loi.;,.·.· ~{t<.;: 38'0, Q?O. ~ , ,i]/~llàcatiOJ,1·. faluiliale' i'e1?rés~nte' pLus :du _7.'% "·de ia part dè rEtat 'a u tralleluent. I :. ... . . , ),! . , ; , .,;" . 1 '111.' ' . .. • . • l '
..'
Ii;
1
. :
.":
•
("""
r
!.
"
~
•:
,1
r: ! f ' ;;
~ ! "
.....
.::'
fi
"':)
f;:
\r
,.,.~;
1 f.
;
f ...•
)1~S .cOln;m unes.· op;t .yer§~ . ~n.19~113.7 J . " ';.' ir'i ;1;, 94: 5,,27,7 ..---:'.~ . Lies :<ioblUl:mnes. ·et T,Etat,ensernhlE!! ' .. ;·fir: · 1,,79'5,2;t7...~ i
. . :.:.
L'augIi1entation sur le cours 1931/32 est de fr. ·1 ":_~" "! :"
". ,; , .; ' ': . .~';'j
,.
" .',
.;
: " : " '--1
31 65 ; 0'ù'0 ;~
...• )-.': . >i: f~:
'D.
'if:, ,;· {:il::! :. il . .
~··Iii , ; ~Ihu
~i
r:
••
r"I ~-!~ • ..-;~ ;
", '
.
J"'-"
J " ' , ' -; ;"! I i '1" -
~ ... , 1~·OuQUONS.-.
", . .. .\ "-",
" ; f: ( ',
?:~
;~.'r:f\~;~\ . ,~>,~J t~::l~~:~,. ;>~- f,, ;~ ~';~/~·~'~.\I/:':··~ "~')':~~~l'i~~· ·: .~l ~'. r~i'r~:':< ;' 1~J~ 1r~~,~~
. r
N(~I1; ~~~l~m}rn,t l~l,l y~'~~p~s, ;R-~~s .)€PIS (W ,; dp~J?;~. '~~~ a1ftI:~-~~ ;~li~~oP~f 1:9~1-~~,q~ (~p. ;;f}',QuX.~ ..q,,4~,( t·~' c;\ :c:;t.~lÇ1p-" y~tp}~f r\·oJ?.. f1~_~tm~é ) ~ t~q.?l~ '!l'
.
.
pnmalre. . .-::..J~r -: U;'·'·J ~. ;;ë.:' (/iNous citons :ei-aIprès qu~I-g'\lî{}SI',p'a8&~,g:~S 1 :<l:\l :rR..~!I?.'P9x'L.:~:lq· 'h-a Dzscipline) qüestion ;m ise à l'étude )~.}JJ t':coqg rè~.<,pes institute~rs de l,a:.; Suisse r.Oh1a-nde 'tenu à IM ontreux, en hlÎllet -dernier. ./ r, :-:
~::(~·~l/écolel . ~~air:iourd'hui surestime le sàvoir au détrill11ent :du
pbuyoi~" ; ellè', enseIgne trop, eUe n'é'l ève pas as·sez. »
~ ..
L 'idéa1 serait d'arriver là nlettre sur ' unmêlm e paan l'instruction et Q' éducation. » .. «
. 'P lus loin [e rapporteur ajoute avec raison: « ICepenàan~ la tâche SUpl"ênle, la tâche' sacrée du maître ç.evrait ê'tre sa 111ission d 'éducateur. » .
'Combien de maîtres l'ouhlient chez nous: fair·e briller les élèves lors de ·la ·visite de l'inspecteur ou lors des examens d'è:n ancipation, telle est encore le mobile qui anime nombre de régents. Grave erreur. La ll1anière de voir rà Coe sujet du Dé parteJIllent de l'Instruction 'P ubEque ne prête pas à . équivoque. Lors des dernières confér~nces pédagogiques, notre distingué chef, lM . ~scher, a pro-dlaIné avec Il 'énergie qu'on lui connaît, qu 'il fallai,t enf.in, dans nos écoles, donner une place d 'honneur là l'éducation. IL a récente circulaire. du ' 'D érpartenlent traitant de la situation légale de l'enf·ant d'après le Corde civil suisse et 'l a loi scolair'e et de l'attention tou~e paf'ticu'lière qu'ill faut ·apporter là l'éducation des enfants diHiciles ou ·e n danger, démontre clairement qu 'il faut passer aux actes . Un autre point hnportant vient encore encourager le Personnell enseignant là donner là l'éducation la place d'honneur à laquelle elle -a droit, c'est la r'e nonciartion là publier les notes nloyennes des communes résultant des examens d'émancipation et de sor.tie des cours complénlentaires. Nous applaudissons des deux Iuains à ces décisions. ,Revenant sur i'e rapport précité, nous Œisons sous « Les sanctions intérieures» . '!J-ne cH,a tion tir·ée de Foerster: Le travail n'a pas de' f?ndelnent mpral, on .n 'y cultive l pas les sanctions interieur·es. -Cetfe:cuIltùre donne à l'eriia'ni' des motifs moraux d'action. Seul~s l~s peines morales et natureHes S01).t appelées 'à infervenit pour le ramener dans le droit chemin, tolites lès punitions ' artificielles '(travari~ écrits, retenues) ..-jug·ées·· imm,o rales doiN'ent être rej~.t~,es . .»( . , . , . ; , ' ., ..
'~{aî1:i'es,
""'H
tirons ppofit de ces sages 'c onseils ! Eduquons ! - - -- -..
-
Traits caractéristiques de la Jeunesse 1. La première: enfance de 3 à 8 ans.
L'enfant vit dans ' un autre monde que l'adulte. Son ünagination, très vive, anim.e tout ce qu'il voit. Ce qui nous paraît fantaisie a 'p our lui la valeur et la consistance du réel. Il ne distingue pas encore ces deux Inondes. Son propre moi est cOIp.m.e ench~ vêtré avec les ·choses de son entourage. La faculté ·c ritique lui {aIt défaut. Ainsi, l'enfant ne conçoit pas connne nous le tem.ps et l'espace. Pour lui, l'espa·ce se COlnpose de deux sphères très différentes: l'une, centrée sur lui-nlême, Ininutieusement explorée, parfaitenlent connue; l'autre, inlmensité renlplie .de Inystères, donlaine . infini où il loge toutes les créations de sa fantaisie. Le tenlps, pour lui, ce sont des Inoments distincts, isolés, infinis en eux-nlênles; cha,c un d'eux est si intensém.ent vécu que le sentim.ent du J;l10Uvant, de l'irréparable lui 'é chappe. IL 'enfant s'engage, se déverse tout entier dans le présent. Le passé et l'avenir pour -lui n'existent pas. C'est un perpétuel Inaintenant. Aussi, les douze premières années paraissent-elles les plus longues de la vie. II. La deuxième enfance: de 8 à 14 ans.
Un réalislne naïf, frais, orienté tout entier vers le dehors, bas,§ sur la sensation d 'une beHe vitalité cODporelle, caractérise cette nouvelle période. Une souple puissance d'adaptation engendre le sentiment tonifiant de sécurité, qui s'exagère souvent jusqu'à la ténlérité, ou l'effronterie. Le garçon' est 'sür de lui-nlême; volontiers, il exhibe son adresse en des jeux collectifs; par des recherches personnelles ou des questions, il enrichit constanl nlent ses connaissances du nlonde extérieur. En son genre, le garçon est un être achevé. Il constitue un microcosnle de forces bien équili- ' brées , évoluant suivant un rythme régulier et continu. III. La Jeunesse: de 14 à 21 ans.
La puberté anlène un bouleversement profond dans cette courbe du développement et dans la ph)Tsiononlie dè ,l 'âme. Aussi, l'appelle-t-on parfois une seconde naissance. Trois 'c aractères principaux nlarque~t 'c ette nouvelle ,é tape : 1.- la découverte du nloi;' 2. l'élaJb oration 'progressive d'un plan de vie; 3. la prise de position vis-à-vis des grands problèmes hUInains. : 1. La 'découverte du moi.
EvidemInent, l'enfant possède une certaine connaissance de soi, nlais 'c onfuse et prünaire. Chez le jeune homnle, elle devient introspective, possession consciente, retour réfléchi sur soi, exploration du Inonde intérieur. Le regard, jusqu'ici tourné vers le de-. hors, se tourne aussi vers le dedans, et y découvre un sujét qui
353 -
fornle un donlaine à part, u e He distincte de ,l 'océan des choses et des honnnes.L'adolescent, conune Colomb, découvre un Inonde nouveau; comnle Stanley, il explore un 'c ontinent ignoré - « Tout Anglais est une île » , disait Emerson. Le jeune homIne l'est aussi. Il se croit un 'être singulier, un cas unique, un spécünen original. Rien de plus farouchement individualiste qu'une jeune personnalité. D 'où parfois aussi, sensation aiguë d 'incOlnpréhension, de solitude. Pourtant, ce moi est encore en devenir: c'est un nlonde qui se fait, une tene .en travail, « une anar'c hie de tendances » (iMendousse), une succession ininterronlpue d '·états ,d 'ânle les plus' di- . vers, souvent ·contradictoires. A l'exaHation et à la tension fébrile de toutes les activités, succèdent l'inertie, l'impuissance la plus complète. Des heures de folle joie sont suivies de crises de noire nlélancolie. IL e cynisme effronté ou la timidité ' apeurée cachent alternativement les transfonnations essentielles dans le secret de l'âme. D'une part, généreux oubli de s-oi, superbe Inépris du danger, panache héroïque de ICyrano, fierté aUègre de donner sa vie dans un beau flot de sang vernleil; et d'autre part, susceptibilité ombrageuse, nlesquinerie écœurante, égoïsnle terre-à-terre, cruauté froide. -D'un côté, besoin d'anlÎs, de société, d'action; de l'autre, recher-che de la solitude, replielnent sur soi, rêveries inquiètes. Soumission totale à un chef ainlé et respecté, et aussi anarchie, licence. Bref, 'c omme le ·Max Havelaer de lM ultatuli, le jeune hOlnIne .-est « un vase plein de contradictions ». Il est un 'l1lystère à lui-Ill'ême -et aux autres, un sphinx qui pose des énigmes, un labyrinthe où j,l ne se trouve pIus lui-Inênle. Jamais, la ,c Olnpréhension et la direction ne sont plus nécessaires; Inais, jamais aussi, elles ne sont plus diffieiles et plus délicates. Une compréhension sympathique qui débrouille le chaos, écarte la gangue, dégage le fJ.uétal précieux, voilà la nléthode qui s'ünpose. Cette découverte -du nloi entraîne trois nlanifestations typiques dans le COlllporteInent général -du jeune homlne : a) La réflexion personnelle: depuis -le siIllp'le retour sur soilllême, jusqu'à l'approfondisseInent des grandes questions philosophiques. IConlnle l'abbé IM oreux dans ses livres, le jeune homnle .se pose, mais au singulier, les questions capitales: Qui suis-je? D'où viens-je? Où vais-je? La nature, l'origine et la {in .des choses, de lui-Inênle surtout, 1e hantent et le tournlentent. ,Le trouble qui en résulte peut aller jusqu'à l'angoisse, au pessiInisnle, au désespoir, au suicide nlême. 'Mais, -d'ordinaire, Ies nlanifestations de cette introversioIL sont ])ien inoffensives: le jeune honul1e ,décharge son cœur trop plein àans un journal intinle, 'c onfident nluet, mais fidèle; il échange des correspondances, prétextes 'à -des analyses de soi; des poésies lyri-
,GfW;S ijQw:~~t H~p}e. d(},s ;J?~~S$~9~lS .~!entip1~I~ta.I/1;;}1,'?P, f?~'j~~~ jJ~~ aln~~ ,t ié~ , Aai.~ ~r~t . d~~i ~-cq~.~i~~1?-.ces-~ ,) et ..parf.~l~ en ).~T~~l?-,l: ~~t " ~J~·? t /~e~t comme d evant un mIroIr: . • to~i ,Ç{e. · qUI ,.P ~Ut r ef.1eclvr sa .p ';:,l;~on . .. . , ', " • '.' J, k ,', '., \ nt, ali~é,. \ l'int,éfresse. ' . ' " . 1 • , 1" ,1 ' • ••• '. • ~' ~ J~ '. . ':. , n .se "çh.erch,e e t il, se f uit. ) l a peur ·de iêg trp uvy:ç., IL e ~~ga,b ~ji?-, dage; J?espr.it d 'Ia ve:n ture, le .désir du ch apgell1 ~nt , tr l}'1;ljs ~e,nt S,ol1. I P,~~ quiétude. Un jeune" h Olnnl,e .9 p].édcain" Cf:l.l.i" ,C0l1l 11l e ,tout l~ l~n9pd€: av.ait a'ch ei-é une auto, ~t f~ isait; chaque jour, des r ando nn.~e~ -le.s. p lus foll~s, s'en ext:usait ,en -disant: ft pl' ev e!l-ts ~hi!-1king (ntppor té par Mgr. IL éon Noël). 'U s'arrach e au foye r fanlilial " à ~ a terr e )1~ tale, en veloppes usées du vieu,x m oi, il se d ivertit, s'étour dit, s'enl'v,r e -d'ünpr ess.i.ons touj ours n ou velles, pour r essentir ensuite plus. fo r te la soif de la solitude, la n ost algie du r epos : Etre seul avec. soi-mêlne ! - ' Supel~be ivr esse dyonisiaque suivie .de dégr isem ent, d e lassitude inénarr able. b) Hypersensib ilité) qui peut aller jusqu "à la su sceptibilité la plus Oll1brageus.p. Le -jeune homnle est une sensitive. Il a conscience d e sa valeur, il exige le r espect: Noli nle tangere. ,Mais il est tr op enfant encore et pas h OlTune assez , pour que le nlonde ose se fier à lui. C'est domnlage. iCar , ,d evant 'ce r efus de confian ce, il se ~ épar e ,d es adultes , il pose là. l'incOlnpris, il fOrIne d es group es de cOl11:pagnons , où il trouvera syl1lipathie et estinle. Ainsi, des nlOUvelnents d e jeunesse, en Allelnagne du nloins, dit Spranger , sont par fois une sécession culturelle, qui ne va pas sans dangers pour la sociét é, ni sans domln ages p our les jeunes gens eux-ulêm es. t:.,
.1
1 • • '
. '.
1
.J
j \
l ,
•
• '
l
t
••
j
c) L' esprit cfinclép enclcl11ce. L e d ésÎr de l 'élnancipation , q UI suit la d écouverte du nloi, est nornl ale à 'c et âge. E lle n 'est pas nécessairelnent une Inarque d 'in discipline ou d 'un lnanque -d'affection. Le jeune hOlnni.e commence à se poser son but p ersonneL Il s'expérimente. Il essaie ses forces en toutes directions. Il arpente son dOlu aine intérieur, 'Il -ch erche les limite~ de son moi. Ainsi, une furi e p assagèr e pour telle occupation peut s'elnp ar er de lui , du}"' r six sen1aines ou six nlois, et puis disparaître, par enchantem n t , comme elle était venue. 2. L'éla bOl'atioil d 'un plan de vie.
,Ce n 'est pas seulement le ch oix d' une carrièr e, la r echerche d 'une vocat ion, nlais u ne adaptation là toutes les éven tu alit és h u nlaines . Pour la p r emière fois, et de p lus en plus intense, apparaît J'idée de l'irrépar able fuite du tenlps : to ut coule)' on n e remon ta p as le fleu ve; je suis en traîné, malgré nloi; le telnps per du est per du pour toujour s. ,Ce que je fais r éagit sur moi. Je serai ce que je lne ferai . L'hOlnme est l'artisan de sa v:ie, -le forger on dt> son destin, le fils de ses ~œuvres, Cl self-m,ade lTICl11. Le jour,nal intime nlon tre ces sentÏlnents, r ecueille ces confidences et cher che la réa lisation de ces rêves . L a jeunesse vit le p résent p our l'ave nir ; aujourd'hui est u n tr ~nlp lin pour demain ; elle ne r êve que le f utur;
'l e n1.yst Ù ieqx inco'nn~ ia·'.f~~cine ;· elle suit son étoile,' son ;destiù . La vièiHesse vii Çi~ souvenirs) l' enfant 's"absorbe dans le' présent, la .fe~n'e.sse se r'ép aYt'de r êves et'd'espoirs. ' / , . Da'ns le plus intÎ1ne secret, un idéal de vie s'élabore : pap i1lon qui' essaie sa toileUe nlerveiHeuse dan s le m Y's tère d'un cocon. Peu d '·élém ents r éels s'y intègrent d 'abord. Des imaginat ions 'c omblent ·les nOlubreuses lacùnes. Puis, comlne le ,c artillage ..se durcit en os, les illusions se roidissent en vues r·éalistes. Car , il ' lui faut '-dégager d es nOInbreu ses possibilités -dont il p orte .le ,germ e, une p ersonnalité directrice, un m oi p r incipal, un centre d' aUra,c lion et de ,c onver gence. Aussi projette-t-il en lui-lnêm e l'in;tage -de ce qu'il d evra ou pourra 'ê tre, de ce qu'il sera; non en une fo nnule abs traite, hlais en un e image vivante, un idéal :concret, et qui d evie,n t une nornle. Un e infériorité, reconnue -ou inavouée, ser a compensée, p eutêtre « sur'c ompen sée » (Adler) , sur son propre terrain, ou en un autr e donlaine. !La tendance là ce fair e valoir ser a satisfaite posil iveln ent, par exemple, p ar la fOrlnation -d'un groupe de jeunes, ou , n égativem ent, par la critique et la r évolte contre l'ordre exist a nt, ou elle s'h yp er tr ophier a d an s la solitude, comlne ch ez Nietzsch e, qui ,c r oyait un surl101111ne) et s 'enivrait de l'idée de puissance d 'autant p lus 'q u e la r éalité lui éch app ait. D'au tr e p art, le nlystèr e de l'âm e se voile d ',étran ges pudeurs. L e jeun e homnle n e nlontre sou vent que ses m oindr es côt és, h aie d 'épin es qui ca.ch e d es p arterres d e f leurs. Il vaut lnieu x qu'il paraît. Il est nlei lleur qu'il 'n'ose le dire. Il a 'crainte de se nlontr er bon. <Résistances op iniâtres, jalousies étran ges, antipathies lena-ces, haines sourdes ou -décla r é~s , r·ésolutions brus'q ues et insolites , rupture subit e et brutale avec son pas sé, sa vieille foi , son idéal d'enfant, des êtres ch éris, des ,contrées aiInées : ce n'est là. souvent que l' écorce âpre et rugu euse, qui cach e des trésor s de sève. 1
1
3. La prise de position visaà-vis des grands pl'oblèmes humains.
,L'enfant est passif , réceptif; il p r en d la couleur de son en tourage : phénonl èn e de l11imétism e spiritu el ; c'est u n canléléon psychologique. Le jeu ne homme r éfl échit, choisit, agit à sa gui se, COlnmence là ,f ournir 'à la société u n apport personn el, sou ven t étrange, incOlllplet, nlais du nloins vr aiment senti , vécu , expérilnenté. Idées p r opres , goüts parti.·culier s, tr avail original, p r oduction personnelle, opinions déclarées , vie r eligieuse plus intiIne ou ab andon de . celle-ci, lnanifestent là l'envi la personnalité naissante. L e d ésir -de gagn er sa vie, de pourvoir soi-mênle à ses besoins, apparaît aussi à cet âge, sur tout dans les classes besogn eu ses. L e difficile, c'est de concilier ces aspir ations diver gentes, d e :s'adapter au cadre so cial existant, qui ne -denlande trop sou vent
-
36'6 -
qu 'un travail strictement spècialisé. Entre les aspirations totalitaires de la jeunesse et la division du travail im.pos·ée, une lutte s 'engage. D'où instabilité encore, essais en tous sens, heurts et révoltes, anarchie des tendances: et vQilà les traits psychiques dominants de la jeun esse d'aujourd'hui.
L'école et les bonnes œuvres ID-ernièrelnent, un journal de notre canton publiait une cor respondance où il -é tait question du produit des quêtes pour les Missions intérieures . Dans cette correspondance, on faisait reUlarquel' que le Valais avait fourni l'année dernière 6 ct. par tête de population, alors que d 'autres régions de la Suisse, qui ne sont gu èr e nlieux favorisées que notre pays au point de vue éconOInique, avaient -donné une nl0) enne dix foi s sup érieure. Cette constatation a de quoi humilier notre anl0ur-propre, e t nous nous somnles delllandé la cause de cette différence si considérable. Nou s connaissons le Valais aussi b ien que n limporte -qui, et nous convenons que ses ressources 'l l1atérielles sont des plus modestes; qu 'tille partie assez considérable de sa population vit pauvrell1ent et ·que l'argent y est extr'ê ll1elllent rare. Mais nous savons aussi que le cœur valaisan est néanll10ins conlpatlssant et charitable; du reste, ce sont ·ceux qui peinent et souffrent qui sentenl le nlieux les ll1isères d autrui et s'eIllpressent les prenliers à les soulager dans la nlesure de leurs moyens. Il serait donc injuste d'accuser notre population d ' avarice ou de manque de générosité. La preuve, c'est que pour 'c ertaines œuvres, telles que les vocations sacerdotales, les secours ù des sinistrés, on arrive là des r ésultats satisfaisants et nlême réjouissants. Seulement, il est des œuvres qui seniblent avoir nl0ins la faveur du public. Pourquoi ? Sont-elles ,de moindre iUlportance ? Nous ne le pensons pas, du moins pour p lusieurs d'entre elles. Nous croyons plutât qu'à leur égard on déploie nl0ins de zèle pour la r éclall1e ou la propagan de. Que fait-on pour renseigner la jeunesse sur leur existence, leur but particulier, leur n écessité ou importance. S'occupe-t-on suffisamment de l'-é ducation de la solidarité et de la charité? ICar il ne faut pas oublier que les vertus, les habitudes se cultivent en famille, mais surtout à l'école. Qu e chaque instituteur se delllande combien de fois déjà il a entretenu ses élèves de la n écessit é de l'entr'aide, de la beauté de la charité, de l'obligation de soutenir les œuvres philanthropiques ou r elig:euses, du 111érite ù contribuer par la prière et l'aunlône là l'extensio n de no tre sainte religion. Leur a -t-on parlé de la IP rop agation de-la Foi, des Missio ns int ér~eures, du Denier de St- P ierre, des Vocations sacerdotales, du
357 -
Sou de Géronde, de la IS te-Enfance, des Orphelinats, des Asiles de vielll~rds, etc" etc. Quels sont les moyens pratiques qu'il a établis pour pronlou voir et entretenir parmi les enfants et les jeunes gens confiés à ses soins une collaboration r éelle et 111atérielle là telle ou t elle œ uvre charitable? Qu'en est-il, dans son école, des œ uvres si intéressantes pour la jeunesse de la Ste Enfance et du « ISOU de 'Géronde » ? Il y a deux ou trois ans, nous publiions, ici lnênle, quelques chiffres du « Sou de Géronde »' et nous faision s relllarquer que cette œ\uvre ne donne pas dans nos écoles, les r ésultats qu'on pourrait en attendre, qu'au lieu d 'un e somm.e annuelle qui oscille autçmr de deux nlille francs, c'est quatre Inille francs qu'on devrait r éunir , ce qui n e ferait encore qu'un e nloyenne de nloins de vingt 'centimes par enfants, gar çon ou fille, qui fr-équ ente l' école pinnaire . .or, quel est l'enfan t qui, dans une a-nnée ou durant les nlois que dur e l'école, ne peut pas , avec un peu de bonne volonté trouver ou éconOIlliser 20 ct., pour une bonne lœu vr e ? Il y a des >Classes ou des écoles qui -donnent des recettes réjouissantes; d'autres, au contraire, r esten t les nlains vides ou là peu près. Pourquoi ? C'est que certain s Inaîtres savent « fair e l'article », COlllme on dit dans le -c ommerce ' ils s'ingénient à intéresser les enfants là l'œuvi'e qu 'ils désirent s~conder; tandis que d'autr es y r estent par faitement indifférents, n 'en parlent janlais ou se contentent de la rappeler une fois ou l'autre, en passant, sans y insister, sans y revenir. Il serait donc à désirer que le personnel enseignant en génér al prît davantage -[( cœur la <culture ,panni les enfants de nos -é coles des sentÎlnents de ,c harité et de solidarité. Que l'instituteur organise parn1Ï ses élèves, nlais d 'entente avec 'M. le 'Curé, quelque œuvre pratique de secours. ,Ce n'est pas si difficile, et quand les enfants, les jeunes gens sont convaincus de la bonté, de l'utilité et, là plus forte raison, de la nécessité d 'une œuvre, ils lnetten t Il l'aider plus d'enlpressenlellt qu'on ne se l'imagine trop souvent. Un petit tronc (une boîte quelconque) placé dans la salle de classe peut servir à recevoir les offrandes. Nous n 'aÏInol1s guère la publication ou l 'affichage de listes de donateurs; car on risque ainsi d'exciter d 'un côté la vanité de quelques-uns, et, de l'autre, d'humilier ceux qui n'ont pas la possibilité de verser leur obole. . Com.me aujourd'hui les \œuvres de 'c harité sont très nonlbreuses, nlême dans notre pays, nous ne pouvons évidelllment pas in~éresser nos élèves là chacune d'elles d 'une façon pratique; ce seraIt trop leur .demander. Il faut donc en choisir une ou deux. Encore une fois, celles que nous r ecollllnandon s plus particulièrelnent .sont l~ Ste-E!n!cmce et le Sou de Géronde. ICe qui ne veut pas dIre qu on plusse passer les autres sous silence. Dans ce travail d 'apostolat, ce q ui importe le plus, ce n 'est pas tant .le total des al~nlônes recueillies que l'éducation théorique et pratIque de la chanté et de la solidarité.
-
, VoiJià p·ourquoi il ne faut POil;t ~·e décourager si les r~cettes ne répond'e nt 'i)as toujoui's au zele que 1'0'n a ~is "Ià ~'es prov'oq~ler; Une vertu ne s'acquiert ' pas au jour' au lend~nlain? elle es~ 'une habitude, et rhabitude provient d 'une longue patIence, d actes fréquemnlent renouvelés. La ,Suis$e tient un rang tr~s honorable panni les nâtions pour ses œuvres philanthropiques; la charité helvétique est connue '~a~s le monde entier . .Les ' ,c atholiques ' suisses versent chaque annee des somnles importantes pour les œuvres pies- de chez nous et de l'étranger. Il convient donc que le catholique Valais se fasse un honn eur d y contrirbuer aussi largement que possible. Qu'on n 'objecte pas tant la crise économique actuelle, l~ co.üt encore élevé de la vie, la nlultiplicité croissante des œuyres d aS~ls tance. IMalgré tout on trouve ·de l'argent pour certains beSOIns factices et quantité d'mnuselnents ou d e distractions d~nt toutes ne sont pas-des plus hygiéniques. Et puis, si on a le sens chr·étien, on doit savoir que l'amnône n )appauvrit personne; qu'elle est, au contraire, une sour,c e. d e bénédictions; que Dieu, tà qui on :prête par l'aunlône, ne se laIsse pas vaincre en générosité et qu'il rend au centuple un verre d 'eau donné au pauvre en son nonl.
Langue française Cours élémentaire EXERCICES DE LANGAGE
1'.1 athiel cl préparer: Fils de coton, de laine, de soie. Morceaux d'étoffe. Echantillons d'un catalogue. Gravures r eprésentant un pied de lin , de chanvr , un cotonnier. ' Avec quoi fait-on les vêtenlents d hiver'] (avee de la la ine) . Qui nous 'donn e de la laine? 'COlTlnle'nt s'appelle le manteau de laine du 'lllouton? (la toison). Que faut-il ,f aire avant d'employer la laine? où fite-t-on la lain e? (dans les filatures) . .où tisse-ton les ,é toffes de laine? (-dans les tissages). 'COlnment appelle-ton l'ouvrier qui tisse? (le tisserand). Con11nent appelle-t-on un tissu de laine? (lainage, drap) . Nommez les habits que vo us portez en ce nloment? En quoi sont-i,Is faits? Sont-ils neufs ou vieux? Portez-vous les nlêmes vêtements le dilnancho qu'en senlaine ? Décrivez votre vrêtement des dinlanches . Qui fait les vêtements des nlessieurs? (le tailleur), des daInes? , (la couturière) . Portez-vous les .nlêmes vêtements en été qu 'en hiver? En quoi sont faits les vêtements d'été? (en toile, en coton) . Qui ra>cC0ll11110de vos vêtemen ts ? Devez -vous avoir soin de vos vê tements? Pourquoi?
3,5l1 -
VOCABULAIRE
::~:,:) :,f,l)" tf~ J:J~,OI~~:;J ~~ \~\11~~ . i~' ;tois~K'\ l~: lqli! l'à&l.~il~t~i·y\·)('ti;ss~l"
le, H~~~g~i ne . tj$,~. x:tD;d" i l' ~t?n,~? ,la. ,èlOl~<b:~ur~, ~, N~l :ha'l~~~, .l~ ' ~~lot,t ~, le : p,antaIo,p.. le, gIle,t ,la yest~." le ' ve,~ton" le , yete~lent, le par~ttss lls" la ràbe, le ',cOl:s'a'ge, 'le :f~l)on, 'le' Inànteau', les ' l~lanèhes ':les!'p,o~hes.' une boutonnière ,; le 'c ache-nez, la fourrure, le tahlier, le ' dé, Tai'glüne, les ' èiseaux, ,la':machin;e à toudl:e~ le' tail~eur, la , coutui'~ère, 1 . ])) .adjeCtifs.,. Un ' tissu ' l~ger" s.~ n~é, ~olide. Ùn vêtelnent long, court, neuf, . u~'é, râpé, chaud. ,e) Les verbes. Nettoyer, -dégraisser, peigner, carder, fil er , lisser, s 'habiller, se déshabiller, confectionner, ajuster, réparer , repriser, raccomn10'd er, essayer, endosser un ' habit, vêtir, revêtir.
,Les
(Faire composer de petites phrases' dans lesqueHes entreront ces non1S , 'ces adjectifs et ces verbes. Ex. : ,Le tailleur coupe, taille, coud les vêtelnents. La 111ère racco11u11ode, r eprise les vêtenlents déchirés) . U ne culotte.
Ah ! la belle culotte! E lle conserve un souvenir de tous les vêtel11ents de la famille: voici un nlorceau de jupon lnaternel, puis un débris de gilet jaune, puis un lambeau de 1I1Ouchoir hleu. ~\tl ais sous ses vêtenlents rapiécés) on sent un corps solide. Questions . - 1. Expliquer: ùn débris) un ImnbeclLl ) 2. Pourquoi cette culotte conserve-t-elle un souvenir de tous les vêteIllents de la fmnille ? - 3. Que pensez-vous de la manlan qui a confectionné elle-nlême cette culoUe? - Ll. Souligner le pl'. pers. -de la dictée. Quel nom, reulplace-t-H ? Mon pardessus.
Voici 1110n pardessus, il fait froid, je mets 1110n pardessus pour a ller à l'école. Je relève nl0n col. Je mets 111es nlains dans les poches de 1110n pardessus. Quand j'arrive -8 l'école, je d'é boutonne nlon pardessus, je l ôte, je l'acàoche au porte-manteau. CVfon pardessus est chaud) il est en bon drap et il a une doublure épaisse . Questions. - 1. 'Me ttez la phrase sùivante au pluriel: Quand j'arrive cl l'école) je déboutonne mon pardessus) je l)ôte et je l'accroche au porte-nlanterlLl. - 2. lConjuguez au présent (n~ainte nant) , passé (hier) et au futur (demain) je reléve le col de mon parclessus. - 3. Soulignez les pronoms pers. du texte. Les vêtements d'hiver
Quand il gèle, vous nlettez pour venir en classe un n~anteau éle laine et vous abritez vos oreilles et votre nez dans un cachenez. La toison du nlouton, c'est vous , nlain,tenant, qùi la portez. Et les belles daInes et les beaux messieurs qui ont chaucl dans leur fourrure, c est encore la peau des bêtes qu 'ils ont sur le dos.
-
-
360 -
b) Les adjectifs. '- Des tissus lisses, feutr és . La flan elle molle, 1égère, hygiénique. Le drap fin, grossier, uni. Le 'c outil nlince, l:éO'er .. La gaze, la 1110usseline trans'p arente. IL e velour~; le satll1 ~iche, chatoyant. La toile fine, rude, apprêtée, l~vée, blan·c1~ie . Une étoffe claire, foncée, légère, épaisse, teinte, résIstante, fragIl e. Un habit ample, étriqué, coquet, sévère, neuf, élégant, soigné, us é, ,dénlodé. Une ·coupe irréprochable, impeccable. .c) Les v erb es . - Tisser, teindre, 111esurer, couper, rafraîchir , nettoyer une étoffe. 'COl11mander,' ,c hoisir, doubler, coudre.' es sayer, ajuster, r evêtir , endosser, porter , stopper, user un habIt.
Madame a nlis un renard autour de son cou, ou peut-être une peau de lapin, et ce (Monsieur qui ressenlhle 'à ,un ours, son 111anteau est en poil de chèvre. 9.uestions. - 1. Conjuguez au · présent: ICet hiver , je ne suis pas fl'lleux, je ne porte ni 111anteau, ni cadle-nez. - 2. Soulignez les prononls personnels ,du texte. - 3. E'c rivez la 1re phrase de la dictée là la 2me p ersonne du singulier. REDACTION'
Vos vêtements
Plan. 1. Introduction. 2. IL es vêtel11ents d 'ét é. 3. Les vêtelnents d 'hiver. 4. Conclusion.
Dictée -
Cours moyen et supérieur VOCABULAIRE
. a) Les n0I11S. - 1. Les fils. - Le peignage des fibres végétales, le cardage du coton et de la Il aine. (L 'industrie textile. L es l11étiers à filer , à tisser. Une filature. 2. Les tissus. - Une manufa·cture. Une teinturerie. Les lainages, nlérinos, flanelle, drap. ILes cotonnades, rouenneries, coutil, percale, tulle, mousseline. Les soieries, satin, taffetas, velours, gaze. Les toiles , la batiste . .Le feutre. 'Une nlaison ou un marchand ·de nouveautés. Un coupon, un échantillon. 3. Les vêtelnents. - Une étoffe. Un ' costunle. Un uniforme. La coupe. La doublure. La couture. ILa garniture. Un habit sur :111eSure. Un essayage. Un magasin de confections. Les fourrur es . Le ra·ccommodage, ole stoppage des ha-bits. - ,
ORTHOG·RAPHE Une noce en Normandie
Suivant leurs positions sociales différentes, l es Inessieurs .avaient des habits, des r edingotes, des vestes, des lwbits-vestes: J)ons habits) entourés de toute la considération d 'une famille, et :.qui n e sortaient de l'armoire que 'p our les solennités; redingotes à O'randes basques flottant au vent, à collet ,c ylindrique, à . poches ,b • larges comme des sa-cs ; vestes de gros drap qUI ac·c Olnpagalent ordinairelllent quelque Ic asquette cerclée de cuivre à sa visière; habits-vestes très courts, ayant -dans ,l e dos deux b outons rapprochés conlnle une paire ,d'yeux et dont les ,p ans semblaient avoir ' été tCoupés ô mênle un seul bloc, par la haehe d 'un charpentier. (Flaubert).
Dévelo'p pement
1. IMes vêtements varient suivant les saisons. En été ils sont J.égers, en hiver ils sont chauds. 2. Dès que la saison est venue, je porte un pantalon, un gilet ,et une veste de toile bleu foncé, des souliers légers, un chapeau .de paille. . 3. E~ hiver, nles vètelnents sont en drap. J'ai de gros brode·qums qUI 111e pernlettent de nlarcher dans la boue ou dans la neige sans avoir à craindre de me 1110uillel' les pieds. Je me coiffe .souvent.d'un béret. En outre, j'ai une grande pèlerine qui 111'enveloppe bIen; quand il fait froid, .le nlets un cache-nez. 'Mais j'évite de trop me ,c ouvrir; car papa dit que plus on se 'couvre, plus on , ,est exposé à s'enrhumer. 3. J 'ai bien soin de mes vêtelnents, .le sais qu 'ils coûtent ·c her. ;M aman ne serait pas contente si .l e rentrais à la 111aison .avec des vêtements déchirés et malpropres.
361 -
<
/1
Questions. - 1. Qu' entend-on par des positions sociales clifférentes et coml11ent sont-elles lIJ-arquées id ? 2. Expliquez considération) solennités) basques) les pans d'un habit. - 3. -ExJ)liquer l'orthographe du nonl eOl11posé habits-vestes. Dictée _ Regrets sur ma ·v ieille robe de chambre .
Pour le cours supérieur) 'Pourquoi ne l'avoir pas gardée? Elle était faite à nloi, j'étais fait là elle. EUe nloulait tous les plis de Illon corps sans le gêner ; j ' étais pittoresque et beau. IL ' autre, raide, empe.sée, me nlanne~ui ne. Il n 'y avait aucun besoin auquel sa cOll1plalsance ne se pr'e tat. Un livre était-il couvert de poussière, un de ses pans s'offrait là l'essuyer. L ' encre épaisse refusait-elle de couler de ma plume, elle présentait le flanc; on y voyait tracés en longues raies noires les fr équents services qu'elle ul'avait rendus. Sous cet habit, je ne redoutais ni la 111aladresse d 'un valet, 'ni la mienne, ni les éclats du feu, ni la chute .de t'eau; j'étais le 'maître absolu de Ina vieille robe de ·chanlbre ; .le suis devenu l'es,clave de la nouvelle. (Diderot). Questions. - l. Expliquer: j'étais pittoresque, lne manne,quine. - 2. Nature et fonctions, s'il y a lieu, des pr9Positions contenues dans les phrases: on y voyait tracés ... qu)elle avait .rendus. - 3. Dans cette Inêl11e 'p hrase, relever les pronoms, in,diquer leur nature et leur fonction.
-
"1 ('
,, :
1
3~~. -
-
i '
~
1
"
té jJteêl-d'a lou'etfè :i" de~ 'flelir~ ,rd'é" coineurs ~tl'ès vives } ! ~'tGtr coffre-fori' est inco111bustiblê: i -~; L e ~ }iiiJrttn- pêchëu'l' est' un', p etit passer eau à plunlage brillant. - Voici une b elle rein e-lnargu erite violette. - Le chat-hu ant , est~ ,"lUi"' destructeur précieu x de ro ngeurs nuisibles . - L' oiseau-mou ch e est le plus p etit des oiseau x . - ·Cette tragèàiè- -de' ICornei11e,' est tin ' (}h ef--d'œuvi"e. 2. Çopie!- les J?hrClses' s ui~({n:tes ën lès In ettC/!1t au pluri~/ Cette impasse 111al écla irée est lin v'r a'i .coup e-gorg.e .· ~ . Q'u el casse-coU' dan ger eux qu e cette ruelle d épav·ée ! - Un tête-à-tête est u n entretien entre deu x ·p er sonnes . -.Le In édisan t s'em,par e cl.?un ouï-d ire poui' r aconter du In al d'autru i. - Un qu' en -dir a-ton n e doit pas arrêter l"h on nête h onlm e. - Un r enlouleur s'ap p elle parfois u n gagne-petit. - Un. coq-à-l'âne es t un e con\ er sa tion sans suite où l'on passe du coq à l'ân e. - L e gard e-chass e est le trou ble-fête des braconnier s. _ lU n h0111111e toujours tris te, ennelni du p laisir , est , appelé parfois un l'a bat-la ie., Un pass,e-partoui' est une 'Clef qui ouvre , toutes les serrures . COMPOSITION .FRANÇAISE
Vot r e vêtement des dimanches
PlC/n . - A quelle occasion av ez-vous eu votre vêtem e nt du dimanche? - Votre visite au Inagasin. - 3. Votre choix . - 4. Votre joie quan d votre nlaman se à écide. - 5. Avez'-vou s soin de votre vêtem ent ? Dévfliloppe;men t
Il. L e premier jour des vacances d e Noël, ITlmnan 111'a d it : P uisqu e tu as bien tr a vaillé p en dant ,c e premier tr im es tre de l'ann ée scolaire, .le vais t' ache ter un b eau costmne pour le dim an che. 2. Le lendel11a in, nous entron s d ans un lnagasin. L 'emp loyé nous étale une q ua ntité de vêtelnents, tous plus jolis les uns que les autres . ,3. IMais .le n e fu s p as eln barrassé pour fa ir e Illo n choix; depuis longtem,p s, je désirais un costume 111arill, av e-c un gr an d col à gall on s blan cs e t -des bouton s d 'or à la var euse. Et jus te, en voi.lià un qui Ine va très bien . - « III est u n peu cher , r em arq u e Inanlan . - Ma is il es t de bonne qualité, r ép o n d l'em p lo) é, la façon est soignée; voyez don e, votre .fils a l'air d 'un petit 0fficier de Inarine ». Je nle r edr essais, .l e nle voyais déjà sur u n ba tea u, ll1ais, tou t de 111ê,m e, j e me d elnan dais si Inaman allait avoir ass ez d 'ar gent pour payer. 4. Oui , cette bon ne ITlama n , la voi1i< qui 111e sourit en me disant « Il te plaît? alor s, n ous l'acheton s ». Je saute au cou d~' In al~l an , je l'em b r a sse, je la r eniepcie et je -lui p romets d 'avoir bIen SOIn de ce beau costU111e.
363
5. Je ti,e ns ma prom~~ s e ; en r entrapt ,de prom enade, je 111e déhabille, ,je range luon ,cp ni.ple;t ;, .le , n1-ontre, ain s~ à 'Pl,es parents qüe je, sui,~ soi g,n e,u ?,-, e~ r econnaiss ant.
EXERCICE DE FRANÇAIS
, J . , t~p~~/< i e's ' 'pJ~'}as:él's~ iv àrltes eILrle's- :Iilétta fit où ':.-p!urt.e{ '!
-
Examens 1. Dictée. -
.,
La vraie m~îtresse de maison.
.
Elle est ·d 'une conlpét ence Inagistrale en l' art d 'arranger et d 'entretenir les obj et s m obilier s. Elle connaît tous les d étails ~e la bonne chèr e, et ex-celle 'à ch oisir et ,à -conuuander ses gen s. IM als, -de tout cela, gouvernem ent .des d01nestiques et appareil de la ll1aison et d e la table, elle n e parle ja1nais là son m ari. Ell e est un e fée, dont la bagu ette m êm e est invisible. Lors~ue la n è tteté d es ap p artem ents et l' excellen ce de la tàhle appar aIssent, com111e la floraison éclatante d 'un nlytérieu x travaill , la m énagèr e de n oS a ïeu x se tra n sfornle en véritable ar~iste. Marc el Pl'évost. Questions. - 1. Quelles S011t, d 'après ce 1110r-ceau , les qu a lités essentielles d 'une vr aie luaîtresse de nla ison ? 2. Donnez un s'ynonyl11e ,à ,ch a cun des nl ots : conlp éten ce (aptitude) , obj ets 1110bilier s (m eubles), appartem ents (habita t ion s) , d 0111estiques (gen s de l11aison ) . , 3. ,Conjugu er le verbe connaîtr e au p assé simple, au f utur s imple et au p r,é sent du subj on ctif. 4. Expliquer la p h r ase : E loI e est une .fée ... est invisible. II. Calcul,
Les enfa nts d'une é cole o nt cu eilli 32 kg . de fleurs 111.édicinales vertes qu'ils fo nt s éch er et qu ils ven dent en suite 11 fr. 25 le k g. ' Etant donn é que la -dessiccation fai t per dr e à Ices fleurs 75 p our H)O .de leur p oids, q uelle sonl m e r etireront -les écolier s et cOlubien de livr es là 4 fI'. 50 pourro nt-i,l s se procurer p our enrichir leur bibliothèque ? Rép. : 20. 2. Un cultivateu r a,ch ète, :à r aison de 137 fI'. 80 l'ar e, une vigne t riangula ire d e 24 da.m . de 1011g et de un h lll . un q u art de h auteur. Il p r opose de pay er. les deu x tier s au comp ta n t et le reste dans six Inois av ec les intér êts 'Ù 5 p our 100 l'an. Qu el sera le nlontant des deu x paienlents ? Rép. : 1. 13 ,780 fI'. - 2. 7,062 fI'. 25 .
I. Dictée. -
La cour de la caserne.
Autour d e lu i ,c ontinuait -le tr ain fami lier de cette grande ca,serne q u i est C0111me la nlaison-l11ère des h om111es de la Hotte. L 'heure du r epas étai t arriv ée ; entre les gr ands 111ur s lisses, ils se promenaient par groupes, les 111arin s bien plantés sou s leur
1
/
-
- · 364 vê!el1le~t large, avec :des allures nlolles ou in1patientes d 'enfants pnSOlllllers . Ceux qui avaient navigué, dont le visage avait noirci sous les tropiqu es, se contaient, en JUlllant, leurs aventures de campagne. Des tout jeunes, là .figure rose, ins'crits là 'p eine arrivés du village, r egardaient il·n p eu effarouchés, avec des yeux naïfs, attendant impatiemn1ent ce col bleu et ce bonnet à pompon ' qu'on allait leur donner. P ierr e Loti. Questions. - 1. Que faut-il entendre par le train falllilier de la grande caserne? 2. Que signifie cette expr ession: « des 11larins bien plantés » ? 3. Analysez !lrallllIlaticaleIllen t: était arrivée entr e ceux . 4. ~)écompos ez en propositions la phrase .. . « ICeux qui avaient naVIgue ... aventures de can1pagne. v
) ,
)
)
•
II. COInllJOsition française
. ~ sa s?rtie de l'école, un de vos camar ades, trop difficile, . a refus e ph.~sIeurs places avantageuses. Finalelllent , il a dû accepter un emplOI des plus n10d~stes. -Racontez et concluez.
!.
III, Calcul. 'P our ,~'cheter l~ncheval.' un vigneron vend une parti~ de
s~ r !!'c~lte . .S Il donnaIt 4 barnques vI~gt-Cll1q:rlème '?U prix du cheval.
de vin, il lui 11lanquerait le S'il donnait 5 barriques, il lUI resteraIt 625 fr . D'après cela, trouvez le prix du cheval et celui d 'un e barrique. Rép . .' Le prix du ,c heval est de 3,125 fr. et celui d 'une barriqu e de vin est de 750 fI' . 2. On p longe un 1110rceau de plomb dans un vase exadement reIllpli d'eau et i,l en sort 64 gr. Sachant que le vase et son contenu pèsent 11laintenant 684 gr. 80 de plus qu'avant queUe es t la densité du plomb ? ' Solution .' Le volum e d'un poids d'eau de 64 gr. est: 64 cm;'; , Le volunie d 'un lllorceau de plomb étant é O"al ô celui du volume d'eau qu' il a dépla·cé, est, lui aussi, de 64 '~1l3 . , Le poids du 1I1Orceau de plOlllb = 684 O"r. 80 (poids de l'excedent) 63 gr. (poids de l'eau sortie), soit ~ 684 gr. 80 64 gr. = 784 gr. 80.
+
+
" d u p 1omb : -748,80 D ,ou' d ensIle --- = ·64 Rép. : II,7 .
1
II,7
Certificat d'études primaires J. Dictée
A son r éveil, André découvrIt la basse-cour. Surpris, émerveillé, enchanté, il vit les poules, la vache, le vieux cheval borgne et le cochon. Le ,c ochon surtout le ravit. Et le charme dura des .
365 -
jours et des jours. Quand c'était l'heure d~ r epas, on pa~venait à. oTand p eine là le ran1ener, couvert de pallIe et de fumIer, avec . .des toiles d 'araignée dans l es cheveux et du purin dans les botti-· n es, les n1ains noires , les genoux 'é corchés, Iles joues roses, riànt, h eureu x. « Ne m'approche pas, petit monstre», lui criait sa 111ère. Et ,c 'étaient des embrassen1ents sans fin. Anatole France. Qu estions. 1. Pourquoi la lTIClmClI1 d)André l'appelle-t-il petit n10n stre ? Et pourquoi) alors l' embrClsse-t-ell e sans fin ?
.,
2. Expliquer.' le chClrm e dura d es jours e( d es jours. 3. Des mots.' surpris, ,éll1erv eillé, en chanté, lequ el vous parait se rapproch er du lTIot charmé, par son sens . II. Rédaction
On vous recommande fréquelllment, en dasse, d 'être propre. Que faites-vous ,c haque lnatin, avant de ,partir là récole pour suivre ce conseil ? C0111ment le faites -vous? Etes-vous satisfait de ce que vous avez fait , pourquoi? III. Calcul 1. Pour faire du cidre, on .achète des ponunes à 33 f I'. le quintal. Il faut 115 kg . de pommes pour faire 75 1. de cidre. ILes frais de fabrication s'élèvent à 10 francs par hectolitre. Quel est le prix de r evient d un litre? Rép . .' 0 fr. 606.
2. Un r eceveur de trannvay a encaissé ,dans sa journée 244 fI'. pour 560 voyageurs de 1re et de 2111e classes. IL e prix du billet é tant de 0 ·fr. 5'0 en 1re et de 0 fr. 40 en 2me, calculez le nOlllbre de voyageurs de ·chaque dasse ? Rép . .' 200. IV. Sciences. -
Question commune.
1. Qu'est-ce qu une eau potable, de l'eau douce, une eau corrompue, une eau n1lnéra'l e (exelllple), une eau thermale (exen1pIe), de l'eau distillée? Qu'appelle-t-on eau de chaux, eau de Seltz?
ictèe
OU
rëdaction Déménager
Il :l' a l e plai's ir de dém énag.er; change.r, entrer clans une autre mais on, avec des peintures toutels fraîches ' et des tapisseries toutes ' n eu ves. Il ya le plaisir de réordonner ses meubles, de chercher l a meilleure pl ace pour h commode hollanda.i.se et le meilleur éclairage pOUl' le port,rait ,a u p astel de la grancl'mèr,e, qui était s i belle. Il yale plaisir de remuer les armoires et de découvrir dans les tiroirs des trésors inconnus . Il ya l e plaisir, enfin, de se 'enouveler soi-même, de croi,r e qu e la vie sera be1le et que l 'avenir désormais est là nous.
~
366 1
Il y 'a ' la fri,s tesse du dém énéligement: la dévàstation du' décor f;a ':miliel', les porceta in es brisées '(à les ébéniste'ries ' écornées l'es rrt eù',bl es qui faisai ent ' eneore figur e. qu and ils éta ient en , place' et qui ont l 'ail' ,' misérabl e d émontés exposés au r eo'ard r a illellr d es p assants ' jl y a le d ésespoir , dont' on es t sais i en ~e 'r etrouv a nt, le ,s oir, aJJal{~ donné ,a u mili eu d e la va iss elle. épa r se, g is ant sur ,le s ol, p êle-mêle a v ec les livr es et l es f.er s à r epasser; il y a la t ristesse ,d 'a b andonn er :ses s ouv enirs, d e quitter .les murs où i'on a vécu et d e fui r son propre pa.ssé. ' Rien n'ét a it plus ,s impl e a u tr efoi,s qu e d e d ém én ager , et l'on IJeu t m êm e dir e 'qu e cha qu e vo yage ét a it un d ém ,6n agem en t : on emport a it t out av ec soi , et il es t vr,ai ,qu on a v a it fort p eu d e choses. L e roi de Franc e lui-mêm e, éruarrd il a ll a it cl'un pa la is ,à un château , emlJOrta it s ont lit, son trôn e, ,s a t a bl e e t ses archive s . Au b es oin, les officier s de sa m a is on u sa ient d 'un droit f ort .a nci en et f or t p eu ]Jopul a ire, qu e la mon archi e ca p éti enn e a la iss é tomb er assez vite en d ésuétud e : celui de pr endr e ch ez l'h a bita nt les obj ets ,q ui pouva ient m a n qu er, Prin ce ou ,b ourgeois, on a r r iv a it a v ec ses coffr'es, on dressa it le li t, on ten da it l es t a piss'eries s ur les murs, e t l'install a t ion é ta it fa it e, L e d ém én age m en t du plus mo des te ouvrier est a ujour d 'hui plus compliqué qu e j a dis celui du roi d e F r,a nc e. C est q u e le roi d e 11r a n ce s 'écla ira it à la ch a nd ell e, se ch a uffa it a u bois et pr en a it l' eau à la rivi èr e ; on n e sau ra it, au cOl1t.r a ire, lou er le 'p lus humbl e logem ent modern e san s entr e.pr en dre d e long u es et difficil es n é'o'od ations a v ec .les puissanc es 'q ui di stribu ent l' eau, la cha l eur, la l umièr e ; a va nt d 'en tr er ch ez s oi, il f a ut y l aisser p én étr er mill e tub es, 'conduits, tu yaux, fils, robin ets et m a n ettes. ,L 'homm e s 'asservit ch a qu e jour d avan tage à ces agents m éca ni,ques, m a is, p a r un curi eu x r eto Ul', il s 'aff r a n chit de 1.a mai son. I;'etr ouv a nt ' p a rtou t l e mêm e confort m od erne, s t a n da rd et int er ch angeabl e, il n e s'att ach e plus null e p a r t, car il se croit part ou t chez lui; la. va,ste terr e n 'a plus d e di v ersi t é, L a p a ix dom estiqu e r égn a it plutôt cl.an s l a vieill e m a ison f a mili a le où l es sou veni,r s son t d es li en s . ,C'étai t un li eu de ralli em en t et ·d 'union . L es fa m ill es d'aujourd hui se di,s p er s'en t cla n s les logis d u !hasard . Si l a p a ix uni versell e n 'est p as un e utopi e, ell e sortira d u foyer fa mili a.l stabl e et sain , Ell e n e n aîtr a ' pas da n s u n e voitur e ,do d ém én agem en t.
ELLES I
Selon q u e les voyelles exigen t u ne plus ou nl oin s gr ande ouverture des lèvres, elles sont dites ouver tes ou ferm ées. . La voy~H~ ~a plus ~uver te est, A. Si apr ès ~voir p r ononc':' cette voyelle, on eloIgn e p eu la p eu de l autre les COIns d e la ho u che,::>n
e n. q.;i'lnü,\l;l;§ll}l ) l',~·~ ar.leI).1.~rtj;t~,7 )è;, l~~l ! SV'l,'.~ FiY_~ \I~I·'~ 9fy:e~t,! ;puis' à ,6"Iuq;yep. , ', é, f,er.nlé" ~t ! J1I~f.pl, 1 ,.voN}ell~ J.ry,s ~~PH;~,~ ' i . ',l '."i ,'l' r' 1: " : } "D'autrè p ar t; · si,' apl'ès avbh' !pTonmlcë ' Cl / " OU' avance (:gra,q uelle-· nl.'ent 'lès lèvrés én · Tapproch ant -l'un:.d e ,l'autl".e ,les, èoin8~ 'I d e ' la ]:iou che: on 'obtiel1't ' ~ ' 'o uvert, "puis ' 0 moyen ; ' 0 femué,· eît enfin '· ou" :-, ~ ,,' .', '1\ voyelle' très' ferm ée. . '; " Eritre' ',ces déux séries fondam entales' ,d e' sén)s 'se plà ceJt 'des , son's i ~ tel"Inédiair es : eu ouvert ' (èi11te '(f i ouvert et 0 bUVeJ:t)" ~~l m oyen , entre é Inoyen 'et 0 11.1.oyen , eu fermé, (entre é ferm é et o fèrm é) , u (en tre i et ou). Toutes' ces voyelles sont dites pures, A côt é des voyelles pures, le fr aIiçais a des 'voyelles nClsales,~ pr?duites, C01n m e les autres, par ,l a vibration d es ,cordes vocales, Inats avec 'cé tte diff.ér'ence que le courant d' air qui vient des pè>luhon s, au lieu ,d e passer entièr mn ent par la b ouche, p asse en p artie par le n ez. " Seules les voyelles ouvertes p eu vent être nasalisées . A Qu vert donne Cln ; è ouvert, en (ex. : b ien ) ; 0 ouvert 011 ; eu ouvert, el-l11 (ex . : ,à jeun). E n génér al, l es voyelles pur es sont longues qu and elles sont suivies, dan s une n1.lême syllabe d 'une 'c on sonne douce (ex. : le fonà, le bo n d) ; elles sont b r È'ves quan d la consonne est fo r te (ex . : ils sont) ; dans les autres cas , elles sont nlo~ ennes, (ex. : le son) .
L es voyelles nasales sont longues qu and elles sont suivies d'une consonne qu i se p r ononce ; elle son t nl oyennes dans le cas contraire , . Consonnes
.on appelle consonne des sons p roduits avec ou sans vibr ation des cordes vocales , et que différ encient les lèvres et la ,l angue, en entr av an t la sor tie du souffle venu des pou mons . Les consonnes qui n écessitent la vibration des cordes vocale~ sont dites sonores ou douees (b. g. d. v. z.) ; les autres sont sourdes ou fortes (p. le t. f. ç) . Il est facile de constater la vibr ation ,ou l absence de vibration des cordes vocales . IB ouehez -vous les or eil'l es avec les Inains, et pronon cez be, gn e, de, v e, z e, vous en tendrez un bruit dans votr e tête ; pe, que, t e, te, ce, p eu vent, au contraire, s'expriIner a u n1.o) en d' un sou ffle qu e n 'a ccompagne aucun bruit. P ar rapport aux diver ses Inanières dont le souHle passe par la bouche et en sort, on dis tingue : L es consonnes ex plosiv es (b , p , cl , t , g, k) ainsi nonl.'In ées parce que le passage de l'air éta nt nlol11.entan éin ent arrêt é par les lèvres ou la langue ap pliquée contre le palais, le son sor t d e la bou che en produisant con1.ln e une Ip etit explosion , quand le pas sage reàevient libre.
-
368368
Les consonnes fricatives (f, v, ç, z, ch, j( ainsi nonlll1ées parce que le son est dît à un frottement de ,l 'air contre les parois ·de la bouche.
L Cette consonne se prononce en appuyant la pointe de la lan-· gue contre les alvéoles supérieures- c'est-à~dire contre la partiede l'os nlaxillaire où les dents de la lnâchoire supérieure sont en-· chassées. ,Ex. : la-le-li-lo, etc. L 'articulation de l'L doit être très brusque.
Les consonnes nasales ('111, n) ainsi nOlTlnlées parce que l'air passe en partie par les fosses nasales. Une consonne latérale (1), ainsi nommé parce que 'l 'air passe des .deux côtés de la bou·c he et non au '11lilieu. Une ·consonne vibrante (r), ainsi nommé par'ce qu;elle pésulte des vibrations de la langue. IL es diverses positions ' de la langue et des lèvres amènent la .elassification des consonnes en :
Labiales, exigeant la fermeture des lèvres (p, b); IClbio-clen·tClies: la ,l èvre il1'férieure s'applique 'c ontre les dents supérieures (f v). . Linguo-dentC/les : le bout de la langue touche les dents supérieures (t, d). Linguo-palatC/les : la langue touche le palais. B ,B est une explosive sonore, ou douce ; si on a ,l 'habitude de la J;>rononcer plus ou moins ·comUle p explosive sourde, ou forte, il faut. pour se ,débarrasser de ce défaut, dire ab, ab, etc., en prolo~geant la resonance des 'c ordes voca'l es avec les lèvres fennées, :pUIS au bout d'une seconde seulement, faire suivre lB d'une voyelle. Ex.: ab (1 seconde de résonance) ..... a; ob ..... o. ,C
le Teprésente deux sortes de ,c onsonnes, l'explosive forte q, il: (qu'on prononce dans cC/l', et la frisation sourde de s qu'on prononce dans cent. 'D et T L'explosive so~ore D et l'explosive sourde T se prononcent ·en appuyant la pomte de la langue contre Il es dents inférieures. ~I on a de la peine à différencier ces deux ,c onsonnes, lnêm.e ,exeroclce que p.o ur B: ad .... a; a1.. ... a. ,G et K IL'explosive s~nore G et l'explosive sourde K se prononcent ·en appuyant la pomte de la langue contre les dents inférieures, et .le dos de la langue contre le palais. Au l11.oment de l'articulation la langue se déta,c he brusquelnent du palais. ' , Exercice: ag ... eg .... ig ... ak ... ek ... ok." ensuite en faisant suivre id une voyelle.
R
"
Cette consonne s'articule en portant ,le bout de la langue jusqu'au haut du palais, de sorte qu'étant frôlée par l'air qui sorL avec force, la 'l angue lui cède et revient toujours au mème endroit. Le R prononc-é ainsi, est appelé oR vibré, roulé ou dental. ,~tf
lM s'artkule en pronon çant un è ouvert en fermant les lèvres ..
N N s'articule en prononçant un è ouvert en recourbant la lan-
gue contre le palais. Elxercices d.e prcnon'ciaHon É Pour s'habituer là la prononciation de E f erm·é, il faut pro-
noncer plusieurs 'fois de suite i. é. i. é salis bouger ,les lèvres; ensuite a. i. a. é.; Ô. i. Ô. é; u. i. u. é en ' 9pérant brusquell.1ent les mouvelnents de lèvres exigés par les diverses syllabes. . Eu. Pour apprendre -il. prononcer eH fermé, r ép é ter plusieurs fois d e suite, sans qu e les lèvr es changent de position , u. eu. ou. eu. 1. A rà-â-à; â-Ià-â; rà-ai-â; ai-â-:à. 2. :,E é-ê-'é -e; e-é-ê-è; è-e-'ê- é ; e-ê-é-è. 3. 0 à-o; 0-0; o-oé-o-oè-à. 4. œ . oè-oe; oe-oè; é-oè-è -oe; àe-é-è-oe. a-an; i-in; o-on; u-un. Ensuite conn1.biner des exercices des différe.n tes V9yelles précédées des consonnes b. c. d. k. ch. t. h. p. gu. 1. n. m. ch. v. z .. cr. pl'. sc. s'c r. f. mn, ensuite: . in-scri-re; pou-r-sui-vre; en-'c o-r; su-r-pr.-en-dre; action; quelle loi; octroi; su-spe-'c ter; s'c a-breux; crou-sti-llant; co-nne-xion; Xain-traiIle; f'ri-'Ction; n1.i-rliton; n1.i-rli-:flore Xe-rcès y o-rk: Vo-ra-rl'berg; Tze-tzès; bla-sphèIne; caine-lait; ,Cha-l'lot; ca-rto-graphie; catale-· psie; ca"todio~ptrique; CO-l'nette ;ço-rn iche; ·c on -steHa -tion; stopp; dépi-ster; di-ptère; di-s,c orde; énle-rgent; exem-pter; o-n1.nipotent; gy-mna-stique; inve-ctiver; i-sthI11.e; lu-stral; ne-l'veux; .rprÎ'morpial, e-scom'pte. (A suivre.)
-
- 3n-
3~tr - ·
-
~,~i; .lj·~J~·~~ ~!ië.fgt1(~nie;fi· f l'ldei': I~":o~t'hi)g.r:âpHè( ·. ·.'.:':)~;~,;~' On se pIT imF: ~ii~Wnèlfi ctif ctl-l;{ ~rbléSsè !;aceû'el;l e" c1ês <él~v~ ~l[.éin~ 6» ' -t,~bgilJ~Pht l ï't/bari~ i A6'tré'{,j~u '~ te.tif:ti~; ':afÜflrrien;t ' ~ehalnes" lPéi~~ ofll1es d'Aif .~.!~ ~iITlut:· . .fr3Us1JOsls~d'ioiùi' r6'I~tHt)grap.h:e - , à,':fOhèl ; ·;.;6'l.~ · :h~è "èôtnijl'a,it -p ~~ :' :éühis nbS' ,tiElv oü!s .S'c6j ~jj[és J "tant' 'd 'el+eUl;:" t::h oJc{û.:arH~s, '.qù on .eil' ti,ou_fë:·à\i~j'~·u.i· çl'h'J'(CÜL'Hs let~ ~ntV ~ux .' 'cl ès . écollàs ,dë·:iz ·oi.t' is :-ahs:,' » , . :{ ..
rll _.
J{l·:
. . .' .
.:: ')il:I :" '
~' · -/JtJ.t:~
c·[ f J: '"
;"-: C)l
1, -t: . .-
: ,ii, I;',
.).~
: ,
; _.
' .
or.
'Certes, il existait aY:n~~ 1 d~, ;~9P ~ ;i1~ ~~e'T g.~i J~:'r?-i'~lf,~ ;e~rlr Y 5ortee~ -tement une di·c tée et justilÎier l'a·ccord des tel' mes essentiels· et c et.aIent :ién'Ùa:le:m eriT behi~liaH :qùi ;é6{-itin'{l'aierl't l eulis " étüd!é ~ àû 'c oÛè-gl -NIais c:~;mbie'n :, di.atÎti'es r é'iriaiilaieht lèur~· : ctevoi~'s ·d'·è ' itnbnstruosités r · gT8 _ l)hiques i1 ·~Yant. :qù"ùn'e .Va:gU'8, resse,rnhl.aTlce avec fa forme 'exaé'te du mot 'l i n ' è's t VTa:i que, dai1s 1iômbre l de· :localités, la fr€!quentation scolaire Mait fort ii''rég'ulière et que beaucol~p de maîtres accordaient .pius d'imporbance : 'à l'étude de l'orthographe 'qu'là l'élocution et .au style, '~ous recOlinaisso'l1s - qü'il existe encore de nos jours que,lques ,cla sls('ls ' où .1 ïg'norance ol'tho-graphi,que ·d'es enfants est vraiment décnn,certantc; mais combien p·l us !cl'·écoles où les r,ésultats- de cet en· ·..;eignerm:n L sont remar,quables! Que de .fois nous avons r.OlHta té. a.vec ur:. réF'l plaisir que plus des deux tiers des ·élèves aVP&l'tenant .au degré sllpé,i.'Ïeul' écrivaient sans aucune .faute des dictées de -huit ' cn eUx lignes renfermant de nombreux participes passés! L'orthographe est un élément essenti~l de la Ctlarté de la langue. . ]Jû lecteur ne reconnaît plus les mots quand ils on'aiPpa.raisse:n t pas avec ,leul' visage habituel; il en saisit diflIicilesment les r,apports lorsque les désinen.ces demandées par -l'accor.d ne les r,endent pas .sem,ibles, Comme on l'a dit avec justesse, « elle est ,l a Ipropreté du :style ». D'un ·autre ·côté, e:':le facilite la correction de tous les de,v oirs 'écrits, en nïmporte quelle matière et économise ainsi un temps pré"eÏf'ux,
C'est souvent par :l'orthogralPhe Iqu'on -apprécie [e deg,roé dïnsiruction d 'un hOiillllne et l'ignorance en .cette matière amène souvent ,des insuccès, des échecs. Enfin, 'l 'étude de l'orthographe ,contribue à la culture de l'attention, du jugement et ·de ,la 'm-émoire ; .c'est Ull véritable .petit cours de :logique é.lémentaire,
, '" :;: *' On peut affirmel" qu'ü n'est Ip e.r sonne ·au 'monde q.ui connaisse en:tièrement l'ortb:-o graphe; · qui " soi.t ,capa.ble d'écrire cOl~rectement les ;25,000 mots de la .langue française, Mais on est sensé savoir ' l'orfp.o:g.rap!?-e, quand .on, ·: e$t '~ , 'mè,lpe de, re.p~'·ésenter grap'h:i.que,ment les ·termes du langage courant, dont Il e :l}ombre varie évidemmel1t, avec .les mili·eux et le .:degré de cultui'e 'des individus &t don"t une bonne :plar-Üe '-~ont ~uscëpt~1?~ is ,~l" être !J1(Wi~i,é~ P,ar l:add,it~on ·:de. Pl~,éfi~es ou (de suffL\.'es. Ba tre; mot ' si.kp.l e', donùe lieu ,~ . cLe 11o:m .b rèux déri'vés
1'\.
_
et composés: b~ttage, batt!'lm~nt, batt~IJt, .batterie, _ba.t~e\.lr, ,b atteuse ;. abattre, :\ 0 ll1'n a tti' e, ,a.. éba:ttl~e, " s',ébattrê', ,rabatt'~~,' - l~eCJHa:Jttre. ~ ,Pour le$ mots di,ff~~ile~, ml a ,n~q~~saireIAel).~ ,req?ur~ ·au Ai'Ft~0'n~;:tÎl1~; . , Reconnai?so.n$ :. que '~ ~9.:r!thograp~e . e.s t une . fI!. ~tièr,e. · ar:îd~ 9~frant. mille ;Çl,i fficultés. : Q.lJ ,e1que~ ,. centa~nes , :de , I~O~S ,se.u l,el1p.ent . s'écrive:p.t te:Isqp'op l.e s , lp,r;9.nçm~e ooll.t une , o.rtho~F~p'he phopétiq~~ rw:n: ~s~n tant exactè,me,n t les '.son~; ,ce sont, Il.es; mots nOl1m9.-ux .comIPosés· de· voyelles et ~~ c.onsonnes simples sans, 'lettres ·nu:llës, Ex: : Ma mèl~e: pr.épare lI a salade.' 'Gusta'\Te a' ',] u 'un ~ivr,e ' litU:e. ! , . :: . ..' ~ ,': '. , " . ! . , 1. Le .nombre de caractère .est insuffisant pour représenter tous le's sons, 'et anticuJati~n.~ ; d"où la l~éce.ssit"é 'd'e';xprï"mer ,cE?rtàins d'~Iitre' eux 'en groupant deux 'ou trois lettres: ou in, an, 'au, ain, clh ... 2. Certaines lettres oot · ,des ,pron.o nciatio.ns· diverses,' suivant là, place qu'e'Ules ·occupent : c, cou, cire -; -g, .gamin, linge - s, sè.ve, rose .. : 3, Les ,m êmes ·sons pour l ' orei~lle sont ,représeolltés de façons diverses·, Pa,r exemple: le son s dans les mots soir, brosse, cigare, m·açon, actiooll, soix.ante - Je son c dur ,dans ,cave, .ki.p(squ~, coq, Et de combien ·cle t ,maniè.res clif.fèrentes ,~iguFe--ton Ile son .i.n : sapin, ti:mb1ie, l'ein, étain, . faim, lynx, sy,rnlh ole ! , : On peut ·moême représenter ,certains .mots sans emlp1loyer .,3;ucune. des lettr'e s exig.ées: çaufy = so,plh ie! .1 , 4. Les bizarreri es 01'thographi,ques ne se ' compt'e'l1.t plus dans. notre lÊl'ngue: a) Que de letàes nulles da n s le corps ou à îl a: iin <le s ,mots: r,ang, cham'P, 'lbrigt emps ! La déri v'a tion pourra ' souvent exi)liq'uel'; leur prése nce, mais ce m'Oyen es t \parfois diiffici!le, b) ' POUl~quoi d ~ux t à ca,rotte, a:hattI'e et" uoll · s·èdi'ià· ,é'chalote, all)atage? deuxi n à p,atronner et 'un à: pâlt1' o·na·g ·e? deu~ g là laggravh, ag~ g]omérel', un g là ag r a ndir, agréer? lm p à aplanir, 8IP.latii" .detix 13 à apparaître, apprendre? IDepuis 1'origüi.e de la .'l angue, 'Iles mbts ont subi ':cl'e~ ' Œnodifi'cations' nombreuses et variées; ' c'est seulement à lI a fin du XVoMrr'ne s'l ëc:lc' et au commencement du XIX-ffie si.èdJ.e ;·quïls ont r.evê.tu,·,;leur habit définitif, '. c) La lmulÙplicité des règles ,de grammairè e't ·surtout' 'èles' excel~ tions, les natùl'es diverses dtl même. ,mot d'après ,l a fol1ctr01l1. ·qu 'i:l l' emplit, lès ' formes diifé,ren,t es ',du- 'v:erbe 'aux ,p ersonnes ,de . tous :les. t emps ' com!pHquent elncore ' si~~' ulièrement lIa matière,'" ',., 1. 'i,i!~ En ce q~i concerne 'l a méH1ode', .on peut .é.galementsignallel~ des, CaUs'es "cte 'l.l,a ·, f çl,Ïllih~es.se · -9~· tl1Çl.grçll::lhJ!qul? d~: l!a ', . !Împ . ss~ de;'nqs , éCQl~s . .' ' a) ' màuvà"isè ··lprOl:1.oric'iatibn , et"~ al1tümla:tion ' déJecttleuse ' du; illruÎ.t re'. et des éil'èNe.s· ; ~· '.: .} ,._." ;<\ ~ .... .,' .': ,,::.~ ': .'... ':; .1.;' 'i !.. :, ';-, '1 ·,·' 0 1
1
1
: b) " ènsê-igi~e,inÎ'}nt tlô.p ·'Î'a'p·fdé dé' la 'i e'ctur'è él'émertüiite, ; 'a,! .:la!ctu~ené· on ! n'a~,sociè:' :pàS 'tou;,joli.rs·,) lo'i'til10g1;aiih:e ; . \ !~ :t" " •.;;, . ~. ! . ;1'\' '
.~'.q . ....~.
t.~n~~Qn. et., !~.e '? ~ f TI?'e??-Ol~~e ~,oy"S . ~e,s, ' F~lf~~~l~ ( f~s ~?,l:m'e~ i ~ .. '
.~:, :,.,: ' -;;;'
•••.••.
f'
••
l'
l'
,. : .... )
l"
','
~ ~\}'
-'\~.
'I,I~~
'
"J
?~:. 9~by d~s W;~,~1' C~~~',è ~ PJs?c~~l,~:R f~Sl\l,ës r.elli~ti~s , ,:â ~~ :~.~lt~~·e ct'~ 'l',a:i~.
-
-
372
d) nég1ligence des prescriptions ré glelmentaires . qui veulen,t un ,enseisgnement occasionnel et un enseignement systématique de 1'orthogr·aphe ; e) insuffisance ou abus des idées, parfois domnées d'une façon ,irrationneille ou mal cor.r igées; f) abs·ence de sruges directions da.n s les exercices de 1ecture ; g) enseignement sec, aride et trop lirvresque de l,a grammaire, mau vaise ,distribution Ides ,matières, aPlplic-ations choisies sans ' dis,cerne'men t. Parmi les ,causes inhérentes à la nature ,de l'enfant, nous cite.rons sa Ilégèreté naturelle, son insulf fisance d',attention et de jugement et les défectuosités des organes de la vue, de l'ouïe et de la parole. o.n rencontre souvent des enfants dont la vue faible ne /leur .per.met pas de distinguer nettement les caractères écrits à ila Œ)lanche. L'imperfection -de -l'ouïe es,t la .r aison .probable de ·ce [ait bien connu que les ,gens ·du peuple estropient certains .m ots français· qu 'ils em.ploient .à défaut de l'équi'Vall ent Ipatois: termes techniques, noms de ma'ladies, de relmèdes, de ·m a.chines, etc. « Nous a'Vons semé de '« la .mitrate» sur nos terres». « 'L e m alade souffre d'une « péri.tonique ». La grammaire n 'apprend à écri.r e Iq ue la finalle des mots variables, tandi,s que le radical de ces mêmes mots et tous les termes inva:.:riaJb~es se rattaclhent à l'orthographe dite d'usa:ge. ICet,te dernière .pl'ésente donc un chamlp très v·a ste et il y a lieu, ·comme ,l e recommande un pédagogue confédéré, de lui accorder 'p lus de soin et plus de temps qu"à !l'orthographe grammaticale. La première s'apprendra surtou,t par l'usa,ge, dira-t-on; ·certains :prétendent mlê-me ,qu 'un ,enseigne:ment occasionnel :peut suffire. 'Mais -c'est ,là une erreur: l'œuvre du h.asard, au gré ,des lectures ,et des rencontres, s·era incompilète, désordonnée, peu ,fruCtueuse. Il ,faut donc ,à l'horaire une pl'ace déterminée entièrement prise par ce,t te :f3mécia.lité et un ,p lan assez ,précis, une suite d'exercices aussi déaimitée que poss:isble. L'enseignement de l'orthOlg.r aphe d 'usage doit ·être là la fois occasionnel et sy-stématilq ue. A. Enseignem.ent occasionnel. - a) A,ttir·er Il 'attention d·es élèves ;sur 'l 'orthographe de tout mot nouveau rencontré au cours ' de n'im.porte quelle matière (là tous les degrés) ; b) Exiger le respect de 'l'ortihog.raphe dans tous les travaux 'écrits. Pour réussir sûrement dans ce.tte œwvre Ilalborieuse, iJ importe ,de re,cherchel' les facu:ltés de l'âme et .les agents sensoriels qui interviennent .plus slpécialemellt doa,n·s l'aoquisitio'n des connaissances Telati'ves là la .représentation graphique des mots. Avant de ,franchir le seuill de l'école, l'enfant s'est assimil.é, comme 110:üs -l'avons cht antérieure:ment, des notions sur les itres qui ,l'entouTent, sur leurs qualités et leurs actions et sa mère lui a appris les =mots désignant ces notions. ,L',école a pour mission de !fixer dans l'es::prit la for"me ,rriatérielle de ces vocalbles. Le rôle !principal incombe .à -la mémoire ser.v ie p,a r les sens et pal' une 'attention soutenue.
373 -
C'est sous la forme auclitiv~ qu'eHe entr·e d 'abord en s:cène et lorsque le Ibambin connaîtra .les si,gne~ représentatifs des sons, il pourra écrire correctements Iles mots normaux dont nous parlions t'a ntô,t e~ dont ' tous .les éléments tombent sous le sens· de l'ouïe . .Il faut donc aplp orter un soin extrême ,à la culture de cette mémoi~'e, pour que . ·celle-ci produise son 'max'Ïmum cl'·effet utile. ,La 'Vue remp'lit en .cette matière un ,r ô:le beaucoup . plus large; elle doit se r·endre exactement .compte de la ,f orme du mot !pour que la 'm émoire en conserve une image preCIse Si l"on veut assurer des Iperceptions vis ueil les et auditives bien nett es, il f,aut en outre faire concourir le sens musculair·e à .l'acquisition des connaissances; c'est pOUl1quoi o.n aura soin ·d'exig.e.r un e prononci·a tion · correcte de tous :l es mots . et une repr.ésentation écrite exacte, répétée .ffi,ê me plusieurs fois, de ·ceux qui ,présentent quel,que dif.fj,culté. !C'est un contrôlle pour juger de la .façon dont l'enfant ·n ous ,entend. S'il .s 'agi t ,d 'o.r t'hogra.p he gr,ammaticale, 'la détermination · de ila finale ,des t erm,es varia..bles es t œuvre de réflexion, de raisonne\m ent, de jugement, car on doit reconnaître 'la nature des Imots et appliquer les règ'les d'accord. Ep ce qui concerne l'ortlhographe usueHe, l'intellligence inte.r vient d,ans des proportions beaucou(p moindres. :Cepenclant il exi,s te un ,c ertain nombre de règles qu 'il ne faut ip as nég~liger et ,l'on peut recourir à des proc.édés ,qui :mettent le jugement en action cl'une façon efficace . . Degré inférieur. - L 'orthograpile se ,confond avec Ja lecture élémentaire et l'·éc.riture. Les notion~ 'à enseigner e,t l'ordre là ~;ui'Vre sont contenus clans Ile syUahaire. On n 'oubliera pas les exercices de :l e.cturc mentale : ,d~composition des imots en syllabes ·et en sons, qui ont pour but la culture de l'ouïe. On pratiquera la méthode par ·émission des sons; l'épe'llation ne viendra 'qu'au 2me livret. o'n fera appeJ au qna.dl'uple souvenir: auditif, vocal, visuel, g.raphique IPour ;les élémentscomme pour les mots: IChalque notion nouve/IUe donnera .}jeu à une leçon au tableau, à une lecture dans le manuel, à une dictée, à dés~opies (texte entier, texte muti:lé). FouI' 'p ro'duire une ilmpre5sion vive, ·l 'instituteur écrit bien eL gran<l sur des ligne.s régu.liè.l 'ement tracées; i'l met la difiiculté e~l évidence, soit en la soulignant on l'encadrant, soit a'vec de la c;raie cl,~ couleur. I.l n 'abandonne 'l 'étude du syllabaire que lorsque tous les élèves sont capa,h les d'en orthographier tous !les mots de mémoire. Il n 'ou'b lie pas: a) ,que la fecture est relativement aisée, l'élève ayant .sous les .. yeux tou~. les é,l.éments néc~ssaires . ; . b) · que l'ort,hogT3·phe est' plus di.fficile, car eùle exige un effort pll us puissant de la IY!-émoil'e et un concQurs plus actif des sens pourvoyeurs de cette faeulté . .L,e maître tâche d'avoir une articulation ' n.~tte et distln.ete, L~ne pro~1onciationeorrecte et :pu.re ; il s'efforce également d'y h-abi.wE:'r . S Ol S éJèves et combat .sans relâ.che l'. accent 10caJ, si difficile à extirpe)'. as~ e z
B. Enseigne-ment systématique. Hssociées ,\ la .:l ecture ·élémentaire.
Leçons spé ciales génénile:m.en t
-
374, -
sS,: ~~:O.S~~I m~,s.3e , léçQn, r 'e çu, nous ,l ançons: ' , . • _. ,g'e ,: IJigc(j'n ,' g'eaï, '11'a géoire, lIDa11g'eollS. ~ ,; «." 1 , au :"(t1..{ 'cdmmen6ement ou daris le' cor]Js dés moLoj: au:m'ôrie, l'Mi.Vl'0 -- eap là la .fin; ~ha,pea\l, râteau. l. am, ,~m, im, om 'deva-bt p ou b. l , ' ". ,,' ; et, 1Er n. ]a fin des mots: gilet, navet '-.: pÎ'è 1 flier; Oli"vl'ier . . ' .,' . J le" ,travàil" l~' 801ei1, ' le s,eun. i " il, ' î11f!" " ), " ," » li-l ,' paiÙe:, la ! bo~teyl~'~, l~a ,f,elii~le: '~.
, h t /, z \; .:
/~ r~ ,tre '~~~X, ~?Y,elles: rose, b~se -
rn~çon
nous:
t
Finales rnl!(~ ttes jndiquées par ,la dériva.tion ; quelques ca3 fa.Glle,-; ,: gl'élind) fort, chant, saut, bO,r d. Forl.ti~tion pr:ogressi!~'e ,ode t,ableaux spé,èiaux renfù,m a·nt certaines particularjtés orthograplüques et ' qui resteront af,fichés quoiqu,.' temps sous .les yeux des élèves, afin d 'agir sur leur vue. an am eu em ment ant bande jambe vente tempe tt.~liment obéissant santé ],aI11ipe ' ' f'endre l'empli vêtement pétulant planche chambre oncre novembre logement méchant. Antoine Ambroise Henri tremble . ,b âtiment vailllant Ces séries de mots, desti'n é es à disparaître pour faire ' place à d'autIl, es, seron.t avan.tageusement conservées dans lè c:àrnet du voca.bulaire, très recommand·é·, · et serv iront à ' des' ' exercices d'élocutiàri, 'dé l'evision et à des d'ietées de petites phras,es. IExemple : Ambroise grimpa sur une ralffiipe . .n tomba et se oassa la ja,m be gauche. L 'i,mprudent resta au lit :peondant .la. , "JIloitié de novembre" .. , 1 " ', • servi}e. d 'abord, in t~~lig'en te en2, Copie: a.) tou.t ou partie de .la. leçon de l e,cture ~ u 1 t e, par la , Imu!ltiplication , .' 1.. du texte b) texte à .étudier de mémoire. N.e pas ,en ' abuser. ,Dans' l es mauv,aises , éço:les, la copia trône en Ir naîtresse à tous les degrés, formant le ·fond de la p.lupart des devoirs écrits; e11e 'donne :le ,c.hànge aux parents naïfs et masque J'indolence de ,maîtres, peu s. cru,pul~uxt . , 3. ' Dictées. - On en ,f era une après l' étud e de c.Jlélique é.}.éme~lt nQ;uyeau; c ; ~st Ul~ .:moyeTl C\e. contrô.ly:" et d :,af.fel'misseD?-,el1!t. Le texte e.st ~ pris da.ns ,.lé li'v.re de le,cture et parfois dOl1lli.é lPar le maître ou ·tro'ù.~é ' p ~r 'les' élèves. ,L es ,~is~~e,~ , :co.Vyt.~~'1 , ~t à.!5\:_m,il1.~~flS,!: ~~llt · ,'Prélfé ralbU,e,;; , apx ,dictée?> 10J;1gu.e s "eÎj , T?in~ Îl~éJ.q~tep,,!e~ " Au ,ç1;~il:lUh c ~L ~xer cice exige une série d 'actes vo,~ontair,~~,! t~·~? }~,tigë-~~t~. :,.!att:e~ti,9'P, p,OUl' enteIfçl,~e, \~~1rv:9Ü~ e., pouX,.. l~e_ }:al?:pe~~.r. )!'L; .fo.rme, '9-e~ W:o,t,s, , at~i.t.~~l,~ 'du con~s et des (membres, tenue de ' la touche ou de lIa p.lume, mouvements de la 11fain .. ~l. ~nr~?:~lte_ t,u~e telle , d~:p~nse de~ f6~c~s .;qu'il ,serait crue,l de ',vouloir ..pro.~on~!3r . le i tI~a:v,ail ,o~tr,~ " rp.esu!·(?,.;(.çQ'.mpos,er sqi~mê .:me un rec~eil des dictées" qui g'em;ic:hira ' chélique, année ' de l10uveaux ê;l'éfnelÙs e,t sefa" lh'le': inIll'e' prè'è:dèuse " èl"ex.el;,ëi,ces ·'e.ffidt'ües.: --l
1
, l
1
,. ' ;'
·l ;:-:~~f. fl
I-S:~~t~
cl .
"'!.':
1:. Rep:ruduction de .
---, 'l kU{{ ,f) ~ I "! , :,.c~·f' ll t, ..I . .. ~!J'_J:-! '-" ~1t{" _ memOlIe~ ,T(- r Fg,~re',_ et-lJGler [la,r oœur '.quelques , . ~ ll \ ' ~·.l.Î II ~ -'~~~<'.[ ,l)')." 'J ,{,. \.) . ,t . r"n' ,r!lri .: .
p ages du :11,vre de l~ect~.~~. , ' ~:~,sH~i3.lJ,h(-H?1~t" ~:S~f" 1:~~~~~~,~,~;n.t! yre. ~;~~10~ mQ,l,';:tl,~ ; ;/~~,ll~ r !?m~R'~l1J);Ir~ J1~~\,tn:~:m:9F~.: ~esf ! (,Y~/,~~:~s,r r8r~~,el, ~~?nt' ~ll1S1 ~'orthogr,aphecorrect,e des mots. 'J 1 ., {',' ' ,1. Ji:l ~ : ,..( " } l1.'-( \) ( ' ' 1 1 . i l: j '! 1 f: 1J ~ ., ~ec~mandatiOl:s .s'a.ppliquan t dà,: ~,o~s j 1~ S-;,_,sl,e9X~s~,: ;~v(i,'~~~' };~ ,; ,fol'~ 'matlOn d U1,1 ; ~oF~~ljl.'Fl ; -l.l?- ~xact. 1 -',: (1 ; ' ,[ ", : ~~" . "f ·' '.-"• . \ :,.f'; ,.' , ' ,Donc : , fl!~ f P'_e .iaIiIf fl~~}a,i,re ,j '~,:t~il~ e :.u,n mot nouveau non observé; b) ne , pas mettre, s~)Us,les YE1 1)X def? ,èlf3ves des graphies f-é\utjv~s; ~) ;det'rtùi·cl " i'rrUiléid.i"a'telme-rti b touf souvenir visuel ou grapihique J
t
' , _'j
fautif,;;
. i ,t ,
,..
..
\
., . I (~, ~~
•
".~~1·
;\1,':1
!
i,
•.:.: .. IL: !' .\ '. : . : . ' j' '..
, t
:f
Il.
:!!;1
' . 1 ~.
't:
r '!
.
;11' { , '
. Degre .m oyen et supérieur. - I. Au début du ' ,cours 'vd. 'moyen) exercie,es :(le hvision ,~û n1'oyen de !lë,ctu~'es et de' ocl'i:ctées'; mots 'renfermant ss, ç, gu -=g, aü, eau" am; 'a~ , ::, 'y ~ ' Ïl il ille, etc. 1
H. IDifficultés orthographiques groupées se,lon le,ul's similitudes: 1) mots renf,ermant tt, l'l'" mm, f,f; 1 : 2) mots en eMe : violette, brouette, - en esse: messe, ca.resse, v.itesse; , 3 'm-ots renfermant œ: œil" cœur, sœur, œuf, ,b œuf, œuvre - )dérivation : ovale, ouvrier, cordial. 4) .:mots renfermant ph, .th, rh - sc : scie, scène, sceau, scétlerat; . 5) mots commenç'ant par a.frf: affaire, affection,éliff.abile, affidhe; 6)) » » em : embarquer" emlbauche.r, ,emmener, emmall1,cher. III. Groupe,ments par difJeérences. 1) mots en i : ;cri, .fourmi - is : tapis' : radis - it : .lit, r,écit ~ ix : prix, perdrix - H: If usil, outil; 2 ,mots en el': fer, ver - e1'.re: verre, terre, pierre ère: fière, bière - ,e rt: désert, concert; 4 mots en oi : roi, loi, 'paroi - oie: JOIe, soie, courroie - ois: lillois, bois - oix: voix, noix - oit : toit, endroit. 4 mots en euil, ueil : seuil, deuil, feuiUe - accueil, recueil, orgueil; 5 mots en a,l, ale, 'aIle: bal, Iloca.:! - râle, cavale, rafale - sane, Iillal~l~, balle. IV. Exe.r cices combinés avec l'étude du vocabu.laire et de la gra:mmaire: no,ms en té: bonté, prCJù)reté - en ée : brouetté,e, assiettée, ch-arr~tée {,contenu); nomS. en air: rasoir, tiroir, miroir ' (le); nom's e'n aire: passoirè, armoire, :g lissoire NaY. Exc. : '·l e territoire, 1e 6boire, le réfectoire, ' ['i'Voire; ' ' noms en tian, ssion: opération) récréation - 'ad r'rl'iSiSi on, pel~mis'sio'n; ant, ance, 'amment: abondant, ' abondancè, 'a bbndamment'; ent, euce, 81IDlment: hég,ligen.t, négligen'ce, ·négligemment. V. M,ettre des enfants.
;à "l~l~~Ùt .le~ C~'l~~~t~?anc~~, :PhNolog,iq.;l~~ ,i~u~lirn~!!.~Çl,il',è' s
-
376 -
1) accent circonflexe: bâton, râteau, château - parfois dérivation :: côte, costal _ a·pôtre apostoHque - ,fête,' festival; ,2) bande, santé, tante - vente, mentir, penser; 3) ier à la fin des noms: ouvrier, prunier; VI. Etude des homonymes des plus faciles: ,mètre, mettre, maître pois, ,poids, poix - ve·r , verre, vers, 'Vert. . "ioms .et ,fOl~mes 'Verbales: un envoi, j' envoie - un al])lp ui, j'appuie' ._ un appel, j'appe~)le , R emar.que, _ .F aire trouver les mots autant ,que possible, les é.crire à la plancJ1e, les expliquer, .les ,faire lire et écrire, Exercices. oraux et écrits ,de phraséologie . .Dictées cont.rôlées. VII. Explicatio'll, or,bho,g raph ilCfue de morceaux lus. ,L,es choisir ·avec·
soin ,
a) attirer l' attention sur les mots pl'ésentan t des particuUarités.
orthogra,p hiques;
b) parfois revision de
.re.mal~qu es vues ,dans des leçons particu,lières;
c) exer.cices de dérivation et 'de composi.tion.
VIII. ,Dictées de :morceaux examinés et de textes revisions Ipr épa-·
rées pal' 'l e Imaître. IX. Reproduction de textes appris d,e 'm émoire. Degré supérieur. _ E'evision des séries 'les p'lus importamtes. Cas les
,difficil es : Eùqu a = eau; aqu,ati<qu e, aqueduc) ~queux -
p~us
llumus exhum er, inhumer, inllumation,
Etude appro fondi e des homony,m es : air, a ire, ère, hère; haire .. , Cer.tains termes gra!mmaticaux: a, à - on, ont - ou, où - c'est, s'est.
Remèdes aux causes r;rovenant des élèves. L·ort.ll0grap·he étant une matiè.r e aride, ipeu attrayante, il .f aut sa.veil' intéresser l'enfant, exciter sa curiosité, captiver son 'a.ttention : a) produire une impression vive (voir ,plus .haut); h) encourager l'enfant au lieu de le ogro'l1der à tort et à travers; recourir ,à l'émulation; c) :l ui faire ,jouer un rô.l e actif; d) donner des leçons courtes (d, inf.) qui ne fatiguent pas trop l'attention; e ) ,cultiver ,l 'esprit ,d'observation. o.rg,anes ma:! .c onformés : a) dé-ficients visuels et auditi,f s en avant; b) organes vocaux; exer·cices spéciaux d'orthographe, mème après. les classes. En s'inspirant des conseils qui précèdent et en répartissant judicieus",ment .les matières entre les différents degrés· de son école, le maître donnera un enseignement méthodique de l'ortl:wgraphe et il éprouvera la satisf-a-ction de voi~' ses élèves écrire correcte1mellt les· moi.ts· de notr,e 'b eUe ilam.gue fr.anç·aise, L. B.
RADIO OWIN E42 L L'appareil le plus intéresS'ant et le p.us avantageux actueLlement sur le march Poste récepteur à 5 lampes, haut-parleur él~ctro-dyna mique. Reproduction 'pure et ample. Toutes les longueurs d'ondes de 200 à 2000 mètres. Extrême sélectivité, él~m.in.ation de Sottens sur quelques mIlllmètres. Ré g rl ag e ultra-faci ~ e. M?dèle répondant aux plus grandes eXIgences. Avec lampes, au prix sans concurrence de • .Démonstrations sans engagement pal' les représentants exclusifs:
Fr 390
Héritier & Melly, St-Léonard
Cahier de Documents commerciaux avec ou sans claS5e u r et instructions pour remplir les formulaires chez Otto Egle,maitrpse(ondair(l, Go~sau SNi h'eprésentant: M. Ch. ROSSEL, Professeur, Parc 92 La Chaux-de-Fonds