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SION, 31 Mars 1950.
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Assemblée générale des Institutrices ElJle alira lie~, 'c omnle de coutume, le jeudi après Pâques, à l'Eco'1e Normale des institutrices. Ordre du jour: 1. Messe. 2. RruppDrt de 11~ présidente. 3. R.apport de la secrétaire. 4. Happort de la caissière. ,5. Conférence: « Le carême, l'im.nocence, l'amour et lIa grâce dansquellques TO'marn:s » • 6. Dis1cussiolfi du progra:mme OtUvTalge manuel. 7. Propositions indirvidue'1le~. 8. Divers. Invitation cordiale. Joyeuses Pâ,q ues. Le Comité.
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PEDAGOGIQUE
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De la ponctualité On ,confond Isouvent la ponctualité lU'v,e c la régularité et pourtant oes deux tenmes ne s'omt pas tout à fait synonym'es. La réguhrrité détermine la suite de l'a,cHvHé, tandis que la ponctualité se <f:apporte au 1en1iPs -et à la durée. et .consiste à falÏre IChaque chose .au mOlluent voulu, à '0 0m:m 'e noer et à finir à l'heure précise, donc sans re,tal,d. . Dans l"ens'e ignement,' la suit-e des ,3Jcüvités est généralement réglée paT la ~oi et le règlement scolaires et enCOTe par l'ho:rair.c -de chaque classe ou de chaque écoloe. On y manque tTès l'armnent par .sa faute, 'c ar il y ,a des sanctions pour le,s fautlÏfs. Il n'en va pas toujours de nlêlne pour la ponctualité; les aocrÛ'cs s'y remarquentmoà.ns, à :m oins qu'ils ne se 'r épètent oh'op fréquem1nent ou d'une manière habinueille. Il se rencontr-e des Jil1.aÎtres qui omt de la peine à se trouver à 'l 'heure voulu~~n dass.e pour TeoevoÏtl' leurs élèves; 'c e sont p.lutôt les élèves qui ont' l'honneur de les .r.ecev OIr . On dit que l'exactitude est la pollites,se .des rois,; or ·cÛ'mnl'e 1es ré. g,e nts ne sont pas pTécisé'l1l·ent rorrs, .il y en a qu~ ne s'e soucient guère de la poEtes,s e T'oyal~. . Est-ce que ces sempiternels retardataires ne Inettent d'o'r dinai're ip as plus d'elnpresseinént à ·conunencer les petites récréations ou à terminer leur ,c lasse quand l'heure ·a sonné? Un jour, vers l'heure de Ïl1idi, nOllS avons vu sur un ehantier un maçon qui venait de lever sa mass'e pOUT façomner une pieTre et qui, dès qu'i:! entendit le prenlier corupde midi, jeta tout s'Îlnpllelnent son outil à terre sans frapper lia pierre. Quelle exactitude, n'est~ce pas! En arvait-il autant pOlUr Ic om:m ,e neer ,c haque jour son ouvrage? Les retards chez l'instituteur peuvent à la longue provoquer des réclam.ations justifiées de la pa:rt des :p a1rents des élèves, qui n'envoient :pas leurs 'e nfants en dass,e pour y p'eI~dre du tenlps. Un jour une ·comn1lÎssion scolaire qui avait reçu des pl.aintes SUl' le lnanque de ponctua1ité d'un instituteur ·char;gea un de ses lnenlbres de vérifier l'exa,c titude de ·c es plaântes. Il se présenta à l'école au .mOIllent où la classe devait 'COImnencer. Com'm e le régent ne .s'y trouvait pas, il s,e mit à sa pla'ce. Au bout de dnq ou dix. minutes I.e 111aîtr-e arriva et fut tout surpris de l'amabiltité avec laquelle le dé'légué de la .co'm 'm ission lui avait rendu s'e rvice. Nous ignorons si le retardataÎ're a eu ,1a politesse .de l'en rern·e rcier.
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011. dira que. quel,ques Ininutes -de retard de telups en teillps ' ne sont pas une faute bien grave. C'est vrai, malÎs qu'on fasse le total ,des .m oments per:dus dans un 1l110is, dans une année, dans plusieurs ,a nnées pour les 'll'Lêmes élèry'es et on velTa si la nègligence ne ·peut ,p as tirer à conséquence pOUI~ 1e travai'l. Puis est-ce lè moyen d'·e nseigner l'exactlÎtude d'en faire prendre l'habitude? Il Y a certainement des eiIllf'an'ts qui chercheront plus tard une pla-ee où l'on ·e xi,ge une grande ,ponctualité, et alors auront-ils cette qualité. Nous avons ·c onnu un jeune h onlme intelLigent qui ay.ait un ellllploi très ,envà.able, mais qui, au bout de peu .de temps, s'est fait Tem'e rder à cau.s'e de ~"ion inexactitude. Le manque de ponctualité Ü'0cas'Ïonne Jr-équenunent de:, ennuis à ceux ave'c qui nous .avons à traiter. Est-Ic e que des retards répétés dans 'l'envO'i de m.a.rchandises, de correslp ondances, dans le règlement des a.ffai'r es 'ne finiss ent p as ,p a r indà.·s poser les cli,ents et 'les éloi.gner au pTofit de nos conüUl'rents ? P arlois Inên1E~ nous pouvons être resp onsahles ·de 'donun ages a ssez ·c on sidér ables, Et l'habitude de .l'inexactitude devient incorrligib le ch ez cert à ines perso nne~; rien n'y fait. Nous a von s égalenlent eu à falire à qu,elq u'un qui était toujou r s en retar d . Un jour nou s ,l ui av on s deillandé s'il n' avait p as a u ssi ,été en 'retard pow' naître, Il n 'a pas su nous l'épondTe ; nous avons ajouté que si cëia lui était al'r.i'vé, n poun,a it compenseT le temps perdu. en se l1~ettant en iretard ,pour l'I'ourir. Que les Jeunes maîb'es s'habituent donc dès leur entrée en fonction à une exa'CtÎtllcle d'hOl'loge , Ce ,s era un exceïlent exerc.ice pour obtenir une g'l 'ande fermeté de vo.lo.nté ou de caractère si nécessaire, surto'ut d e nos j ours . Nous nous souvenons de ce que nous disa;it un jour un recteur de collège : « i\1onsieur, pour arriver à quelq u e succès clans la vie, il faut le 2 % d'inteUigence et le 98 % d'effol'ts, de vo'l onté ». Si des hamln es, partis de bas s'On.t parvenus i une arn.n de fortun e, aux honneurs s upl\ênl es , ils l'ont dît le plus s'~uvent ·m oi n s il leur intel.liigence qu 'à lew' volon té de f.er . J.
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Deux tN pes de jeunes entre mille Les ty.p es en ÏIllJposent à la nlasse. Les j-eunes surtout sont enolins à l'affoll er d es ,ath lètes, de·s ,c hampions , de tous ceux qui battent des ~accOi1.'ds. n n'y a .qu'à voir a'V,e:c quelle fiè vr'e ils se jettent sur les feuines 'slp 'O r tÏove s et les journaux le J.undi lnatin. Il s a va;ient déjà ,av.porÎ-s les derniers résultats par ~.a Tadio ou m ême
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assisté à un re.po.r tage; cela ne sUIfrfit pas; ils veulent s'a vourer à nouveau les senslatiorns de la v·e ille. Adieu les Ileçons et l:es préoc.cu,pations ,sico~a,i]'les 1 Il faut quelque ·chose de sen.sationnel. On seT'a it mal inspi,r é de railler l'intérêt pour ·les exercices physiques TaisonnaibŒes qui sont un élém,e nt de l'éducation intégrale et 'c onstituent en ,n lème temps un déll'a.ssement sain et un dérivatif salutaire. . Mais il y. a .J',ŒI.~dre et 1a hiéral'iChi'e des valeurs. L'esprit juvénIle iperd fa,c üement le sens de la m'esur·e et en arrive à surestim 'e r liU glorioile d'une. pertfÜ'liIllance au dét.rhnent :du mérite soUde d'un tI~avail scÜ'l!aire ou professionnell consd,e ncioox. Dans le « Mens sana ,i n corpore sano », le païen Juvénal a lnis .J'aecent SUl' .Ja santé spiritue'l,le, ActuelleInent, des chrétiens parlent et agissent comme si .le corporell a'vait la primauté. On voit ,dans 1'engouenl'e nt sportif de principal moyen de préservation morale. Est-ce 'q ue notre conception de l'éducation serait fauss'é e au point que le 'c ombat spirituel devrait céder 'Sa place aux compétitions luuslc ulair,es ? Le jug.ement des olassique.s grecs sur leurs athlètes ne s',e st pa,s fOUl'voyé jusque-là. La péd~gogi,e chrétienne tIladitionnet1Ue insistait par exenlple beaucoup sur }e jeu de·s élèv-es d,ans ,l es internats. En même temps elle a'vait Ie so'Uci de présenter aux adoleS'cents des types d'une valeur murale incontestée, particulièrement de jeunes saints. C'est ainsi que saint Loui,s de GonZJague était !l'objet d'un culte bienfaisant. D'.ailleurs l'histoire du chris1ÏaniStIIl'e à 'travers tous les sièdes 'connaît des .muŒtitudes de vi'e dignes d'être proposées aux jeunes ftmes avides d'admiration. L'Eglise vient justement de prodamer ,l a valeur suréminente de -deux types aux9uels iil convient d'intéresser lia jeuneslse. Voici d'abOl~d le bienheureux Dominique Sauio mort à quinze :ans en 1857. H naquit I.e 2 avril 1842 de parents pauvl'€s, mais honnêtes. Le .p èr,e était .fol"geron. Dominique était vra'Î:m.ent le tTésor de ce modeste foyer chrétien. A l'âge de quatre au's, itl fit spontalIlé,m ent les prières en usage dans1es famillles et sut servir la .m esse à cinq ans. A l,a 'Pl"eInière co.m·m union qu 'il reçut a sept ans,. il prit ,e ntre ,a utres lI a résoluti'On suiv.a nte : La luort plutôt que 1e péché. Enfant de dix ans, il faisait chaque jour deux heures de lnarohe pour a'IIJel' à l'éco1e tout seul. Interrogé pa,r une Ip ersonne s'iŒ n'a pas peur de voyageT ainsi tout seul, il l~é'Pondit : « J.e ne ·suis pas s'eul, Monsieur, car j'ai avec moi un ange gardien qui ne me quitte pas». Accusé injustement j'une faute grave par ses oOruuarades de classe, i.l se tut 'e t alc cepta la punition Îlnpo'Sée. Dominique entra ù l'âge de douz.e ans dalI1s !l 'oratoir·e de s,a i nt Jean Bosco sous la
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condu.ite -de qui s épanouissaient s,es dons de .J.a nature et de la gràce. S.a vie ,éc.rite par SOil1 .maître vénéré est très riche en exemples attrayants d'héroïslme chrétien. Pour jntensifier parmi seS condiscip'les la dévotion à Marie, 11 fonda la Confrérie de l'Innnaculée Conoeption. Il 1nourut le 9 Blars 1857, le sourice snI' les lèvT€s, le vis.age épanoui par une joie céleste. Les garçons des écoles primaires et· suivantes s'édifieront au sens actif du lnol", en ,appTenal1t à cD'llJl aître tantôt un trait , tantôt un ,a utre de .la vie du bi,e nheurelllx Do'm inique Savio. Et les filles? Elles n'ont rien à envier à leurs f'l'ères. A notre époque de dévergol1'd1a,ge et -de sensuailité diff.use, il faut leuT monLr,el' l'exi.stence sinlp.lement suh:liilne de l1ifurie Co retti qu'on a appelée Il' Agnès du 20e siède. Les lignes suivantes reiracent les ca .. l'actères très simples de cette vie héroïque: « Fi'lile d'une pauvre veuve de IH 'c amp.a.gne rD'maille, Marie Goreth, à défaut d'une instruct.ion 'Scolaire que 'es parents n'avaient pu lui ,procurer, avait reçu de sa mère 'une robuste éduc.aeation chrétienne, basée sur 'la connaissanc'e 'rIes vérités fondaInentaJles de 'l.a r,eU,gion, sur un .grand all110Ur pOUl' le SauveuT ct s'a sainte Mère, SUT la pratique assidue des Sla c.relnents e t de la prière, et sur une ferme vo lonté de conserve'!' le trésor de ta pUTe'té de l'ârme. « La force de ,nraincre les tentations )) , voilà ce que l'enfant demandait souvent oÙ la sainte Vierge: insistance qui é~ait te signe d'urne s'Crupuleuse délkat~sse de conS!cience, mais insistance pl'ovidentieI3'e qui prépam.it cette âme à une suprêm e .épreuve. 'Cette épreuve ,f ut le f.ait d'un jeune hOU1IJ.lle du voisinage , AJ]exandre Serenelli, liseur de 'm auvais romans et atl11ateur d'illustrés Ïln.nl0r,au~'. Il avait décidé d'entraîner à tout prix Marie Goretti dans le péché, et de la mena,o er de ·son poi'gnard si elle résistait. Pénétrant dans ',l a 'l11!aisün, en l'absence du Teste de la fmuitle , II s' attaqu<.t à ·s a vidime avec. 'll1enaCes, mais rencontra une l'ésistance héroïque. Il en vint a:lÜ'rs aux coups avec fureur, fi.'ap .. pant du poignard sur l'enfla nt, à COUlpS redou'blés, mais sans fléchir son co'urage, Le m·eurtrier a 'r aconté p:}us tar d que la virginale martyre était luo.jns Û'ocupée à détourner les coups de poi,g'n!ard qu'à 'r ejoindre avec pudeur SUl' sa poitrine les 'l'a mbeaux de son vêI.enlent l:acéré: préo,c cupation qui fut c.e1le d'autres martyre~: telle sainte Perpétue, lnartyr,e du IUme siède, qui, sou'levée èle terre par une va:che furieus,e, et retOtmbant toute luenrtrie, se SOl ida aussitôt de ranger, pair pudeur, les p lis de s'a tunique. Lorsqu'on em,p orta à l'hôpital de la villie voi,s ine MaTie Goretti, eUe n'éta.it .plus qu'une p:llaie: Le médecin cOlnpta 'Sur elle au moins quatorz'e coups de poignard. EII!Le vécut encore un jour dans d'atroces souffrances, qu'el,}e support~it héroïquement. Avant d(' mourir, comme le Sauveur orudf.i-é dem.andant fl son Père
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le, pal'~Ol1 de ses, bOLll"re~UX, elrle pardonna au meurtrier et prolYut 'meme -de pner au cIel pour sa conve.r·siorn, ,Priè;r e qu e Dieu exauça, puisque Alexandre SeIienelli, conda.l nné à la pris'On perpétuelle, se ·c onvertit et mé.rita d'être ,gr.adé vingt-huit ans après . En ·s ortant de prison, il illJHa de'lnander de nouveau pardon à l a lnèr·e de s'a vi'ctÎ1lne : ·c ette fenllll'e adlnirah1-e, non ,s eu1lement lui renouve):a son pardon, Inais l'invita à passer la fête de Noël chez dIe » . La oonsidération de la vie des s·a ints cOJ.nplète en quelqu.e sorte 'La lecture de l'Evangi:l,e dornt les ensei,gnements sont ·a insi mis à la po.r tée des jeunes ,cœurs. .c. G.
La
g~mnastique
dans les écoles de montagne
Av:ant d analyser Œes pTincipales difficul,tés que r encontre l'instituteur de montagne dans l'enseignement de la gym.nastique, ava,nt d,e !che;',c her les .r emède:s à ap'Po.rter à .c es dirffitcultés, je crOIS utIle, mem·e pour des personnes convaincues , de considérer, une ,foj:s .de plus, la nécessité de cet enseignem.ent. Que devonsnous apporter ·au jeUJue monta'gnm1d pal' nos l·e çons d 'éduca'tion physique? ,L'enf.ant de ·l a .11l:0:ntagne a W1·e vie rude. Il doit s'Üuv·ent par_couru un Ilong ,chellIun pour se rendTe en elas1se, Ses loisirs sco1aires 'Sont o.Qc'llpés par des tr.avaux pénibles: Il abourer 'la terr\~ , sCi:r et f-endl:e. le bois, porter SUT son dos de lourdes c:hal~ge,s de bOlS, ;de p.rovlsIons, de terre. Tous ces travaux au grand air forIllent une jeunesse ,r obuste, ·enJdur.ante, oeIies, 111.ais }tente, a:low'die pal' le po.rt ,c ûntinuel de !gros sOlùiers; aux arHcu1ations tôt bloquées par une 111us'c aluture prélnaturément durcie; à la colonne vertébrale écra:s'é e, déformée par :l'attitude toujou.rs inclinée 'VerS ~e sol et par les chaI ges trop louTdes. . Il ressort de ces faits que, dans l'enseignement de la gyn1nas tIque, la question des après-nlidi de ,pJ.ein air n'aura pas le Inêlne caractère d'urg·el1>ce qu'en ville. Par contre, il faud.r a ,m ettre un accent tout particulier sur les ex·e rci'ces ,correctifs, sur l'assouplisselllnt des gr.andes arti.oulations et de la colonne vertébrale. Le Sell1ent des ,grandes al,ticulations ·e t de la c011 0nne vertébrale. Le vitesse, la détente, et ,00 particuHeT ·chez les finettes, :la g'l'âce du mouvemen{ ,Pour obtenir des résultats satisfaisants sur ces différents points, la leçon quotidienne devrait être de règ~le. Mais comme n'Os progTam,m.es scolaires sont ·encore loin de cet idéal, on s'en rapip rochera en dOinnant la .préférence aux leçons cou'r tes et fréquentes; autreilnent .dit, . p l 'lltôt quatre fois une de!l11i-heure qu e deux fois Utne heure chaque semaine.
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Et m,aintenant, poul'quài avonS-BOUS 1ant de peine ù obtenir c.e ll1inimuB1 de .qu.atre petites leçons pal' se'lnain-e ? Une des raisons princip alles , c'est le 111anque de places d e jeu . Les terra,i ns plats à proximité du vill3.!ge sont trop rares e t trop précieux au cultiva,t eur. · On ne :les s.acrifie pas v01lontie·r s pour r école . Et lorsqu'il s'agit · de créer une pla:c·e; les travaux de terraS's enlent entraînent des dépenses énorm,es pOlU' le bud·get d'une comnlune aux 're's sources génér3.!lement 1110destes . Ce prohlènle des places de jeu revient, en somlne à lUne ql1estiOIi d'a,r gent. Jl est certain que la situation s'a.m éliorera -rapidement le jour où . la Confédérati.on partlocipera ù ces trava'u x d'mnénagenient par un appui substanti el qui ne saurait se faire attendre encore lon g · tenlps. Mais voyons comment U10US pouvons tout de même , en attend ::)n l' améliorer la siotllation par nos propres moyens. Depuis quelques an~ées, l'Asso.ciation nationale d 'éducation organise des cours de conseillers- techniques pour l'installation des places de sport et de jeu. Chaque canton possède ahlosi, Inailltenant, quel<ques exrperts ,e n oette 111atière, et l'un d ' eux en tout cas dépel1Jd du DépaTte.l.11ent de l'Instruction publique. L'ANEP l.11·érite d'être chaudenlent féHcitée pour cette précieuse réai1isatioll. Ma'l hellireusement, ces conseillers techniques se bornent trop S011vent à venjr en ai,de aux 'c Û'mnlunes ou aux sociétés qui leur font appel. Il serait à souhaiter de l,eu )' part une activité plus effic n~ ('. Par exenlple, le conseiller de l'instruction publique devrait disposer d'assez de temps pOUl' passer dans chaque village et y étn(lieT à fond .les pnssibilités locales, en col}laboration avec le personnel enseignent et les autorités. Il .p ourrait ainsi présenter à la COHll11Une un 'projet cl'ailllénwgement av'e c ,devis approxinlatif. Nu l doute que ,de cette faço-n on ne parvienne à décider quelques administraotiol1s à se mettre à l'œuvre. C'est par ce Chelu,in-là que l'on parviendra le plus aisénlent, par ex eI11IpJe, à la r éa1lisation d'Un terrain cen tral , comnlun p1usieurs écoles, 'loll."sque les conditions topographÎ!ques ou financières ne penneHent pas (le lneilleure sohrtiol1. Dans le cas où la ·c réation d'une place de sport ne peut 'entrer en ·considération , le conseiUer techni'q ue s'efforcera au llloins d'obtenir, à proxinüté d e la Iuaison d'école, un minimum d'installations réalisables à !peu de frais et :sur un espac.e Téduit. Prises dans l 'ordre d'twgence, void ces instaJl1·a tions indispensables à la gylnnastique s·col.aire : Pour le grin1!per, une perche de sapin, longue de 3 à 5 m., dont une exfréJmité est solidement enfoncée dans le so'l et l'autre fixée il une ,poutre de l'avant-toit de l'écnle ou d'une grange voisine; avec un ·peu d'angent, on remplacera cette per che p.ar lin tuyau de fer scellé Ipa.I' son extrémité supérieure à un lnur du bâ-
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tÏlllent. Et si eette so.lut.ion tHe joue pa's, il reste la lp ossibilité de se procurer une corde, suspendue à une branche, à une poutre, et repliée après la leçon dans un coin de la dasse. En deuxiélue üeu, rinstal!lation de saut. U n'est pa-s si difficile .de trouveT, en bordur·e d'une route ou d'un sentier, un petit coin de terrain vague .où l'on cr,e usera une fosse remplie, selon l-e~ conditions,. de sable, q.e nlenu g,ravier ou de soiure, le chenlin s·ervant de ,piste d',é lan. Si une telle installation ne permet pas d'homologuer des Teco:r.ds, eH'e suffira pour faire de l'ex'celil·e nt travail. Elle sera COlllplétée par deux montants lnobiles pour le saut e11 hauteur. Puis vient la poutre d'appui. Si l'on dispose d'une petitt! place, si minuscule S'oit-eHe, un simple pass·3Jge Ile long du bâtim.ent scolaire, par ex emlple , p,l açons-y une poutre cl'3Jppui d'après l'excellent mo.dèle présenté dans un des derniers nunléros de la revue «l'Education physique», agrès qui servÎl'a aus'si bien aux ex'e rcices d'équilibre et de suspension qu'aux courses d'obstacl e:~ et aux sauts ·a vec appui. Et si l'on ne dispose pas du petit coin qui permettra ,cette instaUation à demeure, on la. reInnlaeera par un grand chevalet' .de bois que l'on !p àace sur Ile chemin et que l)on l'entre après la leç.on. Nous pourrions traiter encore de cette ,façon wn peu simpliste de la barre fixe, de l'espalie.r, nlais ,a rrêtons ici cette énu lnération et concluons-la pa'!' un vœu: Le «Guide pour l'installation des pl3Jces de sport et saNes d e gynlnasUque » élaboré par Macolin est excellent, lnais trop peu à la !portée des villa-ges pauvres. Une modeste brochure, expliquant les possibilités de 1 éaliser sans grandes dépelll.es les petites in sta'l1latiolTIs dont nous venons de parler, rendr,a it certainement de grands services, ' et nous souhaitons vivmnent pouvoir saluer bien,tôt la .p ublication d'un tel ouvralg.e . Un autre écueil au dévelopipe.IueJ.1ot de :la gynlnastique en montagne, c'est le n1.anque de telnps . Je vous parle id de la situation du Valais, mais elle la lnênle .dans la plupart des cantons monta;gnards. La sco'larité y est très cour-fe; eNe va ,e n général de nov.em.h re à avril. Et pendant ces quelques 6 mois l'instituteur doit parcourir avec ses élèves le n1.êJ.lle progra,m me que les classes R scolarité annuelle. A 1.a fin de l'année, l'ins~pecteur scolaire va juger .de la valeur de I]a Clla~se d'après les résultats obtenus en français, en arithmétique, en connaissances civiuue's. Il ne s'oc'c uper,a guère de l'éducation physique, qu'il abandonne à son collègue l'œnslp ecteur de gylnnastklue. Conséquence: L'institutetir va faire travailler avec acharnelnent les branches sur lesquelles il sera jugé, ef qui deviennent ainsi branches principales. Quant aux autres, dessin , chant. gymnastique, sciences n ature1ltl es , ellc!; sont class,ées «hranches secondaires » et de ce faü facHemellt sa-
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'crifiées. Quand on a du retalid dans le programme de français, ou bien si la ,c lasse est faible en niathénlatiques, Oill laisse de 'c ôté, au .profit de ces branches quelques heures de gymnastique ou de dessin. Ce sont l'à des faits courants, de l'aveu lnêlue du personnel ·enseignant. Un autre fait connu, c'est que, lorsqu'un inslpecteur :scO!Iair,e a 1a «marotte du dessin» par ex·e nlple, toutes les Cllasses 'de son rayon deviennent rapidelnent excel}!}entes en .dessi.n. ComInent r'e ndre à l'éducation physique sa juste place dans l'esprit du corps enseignant? L'inspecteur de gynmasH<que n'y parViiendra pas aisément, var aux yeux du régent, 'ce personnage ne s'occupe que d'une branche, et d'une branche secondail:e encore! Tout ce qu'il pourra diTe ·et faire n'aura donc ja,mals le mênle poids, l'a Inême -autorité que l'opinion de l'inspecte~r princ:'p al. C'est donc Dar l'intermédiaire de celui-ci qu'ill faut agu, Organiser des cours d'infornlation pour inspecteurs scolaires, afin de ,l es Jnettl"e au courant de nos problèmes, qu'Hs' ignorent parfois totalen1ent, et de 'le.s g'agner à notTe ,c ause; leur d,e fnander ensuite de contrôler, mais avec conviction, ce qui est rarement le cas, fensei,gneluent de la gynlnastique. Ce contrôle ne porter~it .pas sur la Inéthode d'enseignem,e!lt, c'est là l'affaire .du sipéc1ahste. Mais quand tous les inspecteurs 'scolaires, lors de chacune de leurs visites s'intér,e ssel'ont aux résultats 'Obtenus par les élèves dans les différ~ntes épl'euves, à l'·é tat des installations, à la pla'ce donnée à la gylnnastÎ'que dans l'ho'l'aire notre cause fera certainenlent un grand p.as ·en avant. Le Inauvais teu1ps constitue, lui aussi, un obstacle sen eux n l'enseignernenf <de !la gymnastique. L'hiver est long, .dans nos valilées a1pestres, et pendant la plus grande partie de la 'SocÜ'lal'ité, la neige recouvr,e les petites places de jeu, nos rudimentaires installations , et le froid incite les Ip'aress'e ux à se ca.'ltfeutrer dans la salle de cl asse. Combien d'heures de gynlnasHque vont ainsi être supprinlées! Evi.dmnn1ent, les difficultés sont grandes, mais i'l n'y :l pas .d'inlpossibiNté pour ,c elui qui veut faire son devoir. Voyons rapidement 'COlUlnent .J'instituteur pouna, malgré tout, continuer son enseignement : S'il fait très froid, il faudl"a naturellmnent prendre certaines précautions: se contenter de !leçons brèves et très vivantes, éviter de trop dévêtir les enfants, et surtout choirsir, pour sortÎr- les heuTes les plus chaudes, en fin de lnatinée ou au début de l'aprèsmidi. Donc pas d'horaire rigide, lnais une sage adaptation aux conditions at'lnos'Phériques. Quant à la neige, loin d'être une ennemie, eHe est une auxiliaire précieuse à qui sait -l'utiliser. Une classe a bien vite battu une petite surface dans un pré, et l'on fi. ainsi un tapis Îln.macu]'é, un matelas idéal pour les culbutes, les ex,erdces de courage. Ef l,es boules de neige sont un nlatériel exceHent pOUl' les ]anceTs, les batailles, les parrmes de balles an chas-
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seur. M,ê nl,e après une forte chute de neige qui interdit l'accès aux cha,m ps, il y a bi,entôt dans l'e viHlage, ur~:e petite rue, une petite place battue par les passants, où le ,m aître zélé pourra 'donner sa leçon. Leçon bien , pauvre, évidemment, sans .pos'si" bilité de perfornlances athléti'q ues ni de travail aux agrès, mais n éanlnolÎns leçon très utile car eUe perm,e Ura de continuer le grand travail d'a:s,s ouplis,s em,e nt ,e t de correction" Il est un autr'e Inoyen .de se faire de la neige une alliée, c'est l'utHisation des skis. No.rnbreux sont les enfants de la montagn e qui en sont p~urvus. Quant aux autr,es, l'é.c-o le devTa les leur prêter. Par l'intennédiaire de l'œuvre des skis ,gratuits de l'Asso ciation suisse des clubs de skis, ou avec l'aide financièr.e de la COU1nllme, ou encore en organisant une ,s oirée, l'instituteur se procurera que}ques paÎT,es de skis qui deviendront nlatériel sco!aire, Au début de l'hi'v er, ces « ,lattes» sont reln'Îse's .aux enfanis nécessiteux, puis Tetirées au ,printemps pour être so~gnées et lllÏses sous la forme par le 'l11aître. Avec une elas's,e ainsi 'é quipée, la leçon de gymnastique va prendre un aUTait nouveau . Mais encore faut-il bien saisir le sens du ski à l'école. Notre but n'est pas de fornlerdes as du slal'Ûm. Si nous faisons 'c hausser der skis à nos élèves, c'est avant tout pour pouvÜ'ir 'c ontinuer notre travail d'éducation physique. On Tetrouvera donc dans chaque l-eçon une 'lnise en train, des exerdces ,c orr-e ctifs et d'assouplissement, des courses, des jeux éducatifs. La question technique n 'est pas à placer au -premier plan. Ceci dit pour éviter l',e rreur trop c0111111Une .de croire que l'instituteur cloü être un instructeuT de ski pour oser se lancer sur la neige avec sa classe. Il serait natui'eUernent préférable que le n'laître fût, là COllllme aüleuTs , le plus fort, et à nlênle de faire des ,démolI1strations impeccables. Mais nlêlue lorsque ce n'est pas le cas, nlême lorsque l'institu1eur se tient avec peine sur ses skis, cela ne l'empêche pas de conduir e ses élèves hors du village pour leur donner la séance de culhue physique et organaser l,e ur.s concours d'équilibre, de descente, leUTS jeux. Ce que nous avons dit du ski s'applique .aussi au patin. L 'équÏ1pen'lent est moins 'c oûteux, une patinoire ,e st faci'le à ,créer à côté de l'école. Mais tous ]es efforts pour encourager l'éducation physique seront vains si le personnel ensei'g nant n 'est pas préparé à sa tâche d'une manièr,e directe ,e t pratique. Si chaque instituteur était pleinement convaincu de 1a ;nécessité de 1a gylllnastique, si chacun était bien pr,épa'l'é à travaiUer dans ,l es conditions les plus défavorables, 'si ,e n outr,e, il faut, ~élas ! l'ajouter, si chacun avait assez de ,c01l'science professionneUe pour ne pas abandonner la paTtie devant la plus petite difficulté, notre 'Cause triomphe-ralt de tous 'l es ohsta'd es. Voici un petit fait vécu l'année dernière qui
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illustre très bienceUe assertion: Cela se passait dans une grande comlllune de 'lTI-onta,gne, Igroupant 6' villages, chacun avec plusieurs dasses, mais sans la m.oÏIndre place de Jeu, sans la plus petite installation. Les institut-eursavaient beau se plaindre et récl3Jlller à l'administration, rien ne changeait. Or, à la suite d'un cours de perfectionnernent où cette question des instaUations avait été longuem,e nt traitée, un des maîtres de l,a Ic o.ml!lune se mit à >l'œuvre, un 'vieil instituteur déjà, ile rl10ins gymnaste d,e tous. Maintenant, dans son p.e,t it halneau, près de la maison d'école, il a «ses» 2 ,p erches, « sa» -poutTe d'appui, « son» reck même. Et il en esf fier , 'e t ses élèves aussi, mais les autres n'ont encO're J'Ï.en. Avoir des instituteurs bien préparés, cela suppose avaUl tnut que le maître de gymnastique dp, l'école nonnal,e soit parfaitemelnt au courant de toutes les difificuHés que rencontrent plus tard se.s élèves. POUT oela, H doit pouvoir ,s uivre ses anciens normaliens, lorsqu'ils sont lancés dans la carrière, 'les voir à l'œuvre, dans leurs class'es, afin de juger ainsi des résultats de son 'e nseignement. Autn~,menf dit, il est oÙ souhaiter que ,ce prorf,~s seur soit en 'l11êm,e temps inspecteur de gy.mnast~qu.e, ou du n'lOln~ que le ,conta-ct entre les deux soit très étTOit. De cette façon, 1;-1, fOliIllation de l'instituteur s'adaptera exact'e lllent à son travall futur. -Car il ne ,faut pas croire 'que les prilI1cipes ,g énéraux de ln Inéthode, dûment étudiés et comn'lentés vont s,u ffire au jeune régent perdu dans la Inontagne. Si ,c 'est un hOlI11lne débroui.ll~rd, inV'entif, il réussira à adapter sonensCiigneIllent aux ,condIhons locales. Mais si c',e sf un -rêveur, s'il ,m anque de sens pl'atique, il ne tardera pas, apl'èsquelques expériences fâcheuses, à rejoindre 13 masse de ,c eux pour qui la' gylnnastique à la Inontagne ne peut êtore qu'un enseignelnent occ,a sionnel et fastidieux. Il faut donc, à rE.colle nOrlua[e, des heures et m ,c ore de" heures de n'léthodolo.gie appliquée. Le jeune insfiituteur doit avoir 'appris par la pratique ·à donner une leçon sur un p'e tit 'chell1in, dans la neige. Il doit ,c onnaître les Inine ,m anières d'utiliser pour sa leçon une barrière, un mur de .clôture, un arbre; il doit être capa-ble de faire travaiUer l,a cours'e sous .cent différentes formes là 'Où l''Ün ne peut pas co-urir, de fai.re 'e x·el"oer l,e saut ·s ans installation, d'organiser quantité de jeux sans balles ni matériel. Il doit être à mê,me d'il1'st'a Her sans frais un ,p ortique à grimiper, un Teck de fortune. Cette .formation méthodique si importante ne peut se donner en ·que1ques leçons de théorie ,générale; ,elile se fera peutêtre parfois au détriment de Il'-entraînement aux aptitudes person. neUes . Mais ne sera-t-elle pas plus utile à l'instituteuT que le fait de pouvoir sauter 5 mètres en longueur 'Ou de faire un grand touJ à la barre fixe? Dans le d'Ûnlaine des aptitudes !physiques personnelles, H convient p.ar contre d'appoTt'el' un soin tout spécial
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à la fonna tion du ski .et du patin. Les jeunes maîh'fes doivent tous être de bons skieurs, et vous me permettrez de citer ici l'exenlpIe du Valais qui organise chaque année un cours de ski obligatoi,1'e ·de 10 jours ,pour les élève s d.es deu x dennièr.es années d e l'Ecole Normale. , L.a Société suisse des nlaÎtres de gynlnas.tique a bien compri s finlportance de oette fOTmation spéciale de l'instituteur de mont agne; depuis 'q uel'ques années, eUe o"flganise des cours .dans la neige, avec traîneaux, skis ou patins, avec un nlatériel très r éduit. Malheureus·e ment, 'Ces cours ont peu de succès, puisque le derni'e r du ,gerwe o1'g'a nisé en Suisse rmnande n'a 1'(ecuei11i qu e deux inscrip,t ions; . lrl app3'l'Hent donc aux cantons de mettre sur pieds de tels cours de perf.ecti'ÜnneIuent adaptés aux condition s locales. P our r ésumer et con Cilur.e, le problènle de la g yinnas,t ique à 1:1 m on ta.gne ,sera en gran de partie réso~u lorsque n ous n'aurons plus que des instituteurs 'c on sdencieux, bien préparés, sou tenu s par des inspecteurs scolaires a vertis et exigeants. Dès que ces conditions seront r emplies, il est certain que les enfants du Haut Pays Decevront déjà ce minimum de bienfaits physiqu es et mora ux ,qu'ils sont en droit d'attendre de notre école. P. Cl1.rcly.
1nformations pédagogiques. B.
1. E.
Nouvelles écoles.
En Espargne, ~ e Conseil des In inistTes a 3Jppll'ou'Vé u n p la n p r évoy,a nt La 'c réation, dans r ,esp ace de 5 ,a ns, de 30,000 dasses pr imai'l'.es. Cette ,déois,i on ,a été prise d'aocor d avec l'artid.e 17 (le la ~'Üi su.r l'éducation prinlaÏl~e, qui envisage que Jla p'l'oduction entre le nmnbre d e clas'S'e.s ·e t ,l,a densité ,de la populat.ion doit être d 'une (';~asls'e pou r 250 habit ant,s . Cong'rès Montessori.
L e Congrès international Montessori, qui s'est tenu -d u 22 au 2'9 août à San-ReIno, a ,r éuni 500 per sonnes prov enant de tous les pays du monde. La Doctore sse Maria Montessori, qui a tant fait pOUl' 'pl1acer l'enf'a nt au ,c enb'e de toute préo'Ocupation éducative, fit un exposé au cours duquel elle affirma qu'e nous ne pourr ol1.'s alnélioTer l'hU/In anité et ré3!liser l'idéal de fraternité ' univers elle qu'·en pmiant ,de ,J'enfant. Un g~rand nombre d 'experts dans -le dom.aine de l' éducation d,e la première enfance prirent part aüx -rr a'Vaux du Congrès. Protection des arbres.
. _ D epuis 1924, la s·e ctioll s'~olail'e de la « LlÏgu.e forestière austra'Henne » s'est eff'Ürcé e d'augm·enter -les connaissances des maî-
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tres -et des élèv.es dans 'l e ,domain.e de l'arboricultupe. Elle distribue depu.is 1932 des insignes de « 'g,aTdiens des la lrbres » et des centaines de nü1liers d',e nfants s·e sont en'rÔ'1és dans oe lnouvenlent. Dès 1948, une section sc01ahe autonOillle s'est oréée sous le nom de « Ligue d es Gardiens des Arbr,es ». Peut devenir membre tout nÙl1eur qui prO'Inei de teniT 'l'eng.agement que 'Vo,ici: « J.e m'engage à .faü'ie tout ,oe que je pouT,r ai pour protéger les plant,es U'til~s ou décolrat!ÎiVe.,s. » Les buts d.e la Ligue sont de f,a voris·eT l'org)anisation de jo.ll1rnées forestières ( A l'boul' Days) et de déve'lo.pper les ,p lantations SrcolaiTes. Echanges d'écoliers.
Les échan.ges d'écoliers .or,gani:sés par l:es éooles de Bâ1e av,ec ,des écoles anglaises se sont int'e nsifi'és reette année. Troi.s groupes d.'écoliers et d'écolières bâlois se s'Ont Tendus pend'a nt leurs v,avances d'été à Hor,shanl, Southend ,e t Oh eltenhanl , A leur tour, des écoliers angLais ont séjourné dans des famines bâloises du 10 aoüt au 7 septembre. Cours d'été.
En Autriche, dUTant l'été 1949, pliUS1LeUll',s n1ÎJ:l.i·e rs d'in,stih.lleLll~S et d'institutrioes ür!t suivi des .co.UTS ,cOllnp.l'é mentaires et ünt' étudié en particll'Ji:er .les pToblènl>8-s de lI a psy,c hologie génétique (Entwicklungspsychologie) et de la psy.cholngie du IniHeu. Df.'s conférences .SlU' l'éduC'ation l'lUiale ont été or'glanis'ée,s dans iJ.es écoles ,e xpérimentales .r urales; 'elil es ont étud!ié plirnc.Îpal,e luent les problèmes Telatifs ,aux construotiüns s'cola1T'e,s à ,l a canlpiagne. Cours préparatoires pOUl' futures infirmières.
Pour utiliser le laps de temps ,q ui sépare tl'âJge de fin de sco'l::n ité de cellui où les jeunes fiiHes ont le droit de oOOilnmencer des études d'infirn1Ïère, le 'Comité d'oiTg.âJnisla tion de l' « Hôpital des bébés et des 'e ru'a nts m .a!lades » de Manchester la inauguré, en septembre 1949, un ,c ours 'Sip'éoi,al pour les jeunes fiHes de 15 à 16 ans qui qu.ittent ,les dif:férents t~"pes d'écnle secondaire. Les 0andidats passent leul's nlatinées à l'hôpital et l':aiprès-midi ·e lles suivent, entre autres, des cours de sciences, d'anatoln ie, de physidJogi,e et d'hygiène à ré'co]e coilnplémentair,e de jour d'Altherton Street, fai's ant au total 35 ,à 40 heUJres de présle ùce par semain.e. Les jeunes fiUes habitant à l'hôpital .reçoivent 20 s. par semaine et les externes 33 s. - Louis et Marie ont le Iuêm,e nom'hl'e de pOilllm·es; si Louis en donne deux à MaTi~ , queUe seTa la différenoe 'e ntre le s deux parts ?
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L ouis et son frère pèsent ensemble 80 k'g.; si Louis pesait 20 kg. de plus et son frère 30 k,g. de 1110ins ils auraient ,le mêm e poids. Quel est Ile poids de ,ohacun ?
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PART][E ,.PRAT][QUE
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chand de marrons active son feu, reto1ITille le 'c hâta,i gnes, arrache un petit sac, sert av'e c vivacité le ,c.liei1t; l,e camelot vante s'es produits, la foule afflue. P:répa:rat~on
: s'en l'é:férer au nUlTI€:ro 1. III. ORTHOGRAPHE
LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: LA FOIRE 1. RECITATION La foire
C'est 'Wle inondation ,q uLsur'g it de la plaine; Des valc hes et des bœufs, v,e nus dès le Imatin Des herbag'e s riants du riche Cotentin, P.euplent tous nos ,c hemins; 'l a gaTe est déjà plein-e. Voyez-'les, en tous sens leur foule se déchaîne, S"arr,H e ou bien s',avanoe ,a u gré de s'On instinct; Ma1gré l'hom'l ne qui va l,e bâton _à la main, Ils bondissent parmi l' agitation foraine. La place du l11aTché s'e COUYI~e d'animaux , Qui nl'el1g1ent, rel1J~fLant de 'l eurs larges naseaux, Les Il nar,c hands font le tour ,de 'Clhaqu,e belle bête, Parlant des ,c ours 111auvai's, coui's qui n'ont pas 'repris , Et la palpent longtemps, des pi'e ds jusrqu'à la tête, Et après ma~nts dédits en arrêtent .le pnx.
Eléonol' Daubrée. II. VOCABULAIRE
NOMS. - La ,foire, le lnal~ché, les lIl1.ar,c hands des bestiaux, les maqui.gnons, .le pr{)1priétaire, les vendeurs, 'l~~ ,a dleteurs, l~s m,a 'l'chanda'g,es, la di SlClUSsiolI1, des m'Thes, lece,r hflcat; .les bœufs , les v alc h es- les veaux, le'S cochons, les chevaux; les CflS : beugl-em,e nt 1nl~O'~ssement, henrmss'e ment, grognerrnent', bêlement, etc.' lnarchand::'> nomade camelot éventaire, artid-e, borrÎlment, influ, " l' , ence, a'c hat, sülde, 'm üntant, ,c omptant, ,coût, échange, troc, lqm datJion, ,c essation, inventaire; paquet, Jca,islse, baUol, caTton, emhallage, ,c orde, ficëUe , boîte, Ip anier, coffret; cÜ'rnet.
VERBES. - Le patron vérifie l'étalage; l'étalagiste dOlllH' un deTnier !couP d'œil; le vendeur attire la cU,entèle, l'éta·~a.ge tente le pubUc; les fruits gta,cés aUèchent l-es Ip assants; le ma:r-
La place du marché
Sur Ja place, Ic 'était une {,oule, une 'c ohue d'hoillTm,es et de bêtes m.é~angés. Les 'Cornes des bœufls, les hauts chapeaux à lüngs poils des paysans ôches et les 'coüff.es des p.aysannes èmeTgement à .la sunf,a ce. Et les 'voix criardes, aD.lg uës, glapissantes formai,e nt une da1neur 'c.ontinue et sauvage que don1Î.nait parfois un grand éclat IJOussé paT la robust'e poitrine d'un campagnard en gaieté on le long meuglement d'une va,c,he attalchée au InUT d'une mali son.
Guy de 1'I1aupassant. Après la foire
Sur la place, pas 'Inal de vides s'étaient ouverts. La Illosaïque co.mpa,cte d',a nÎ'maux et de gens .qui pavait I.e ,c hamp de foire COIlnnlençait à s'en aIleT en mOTiceaux. Une veTS le levant, l'autTe vers le midi, c'était hientôt 'COl11ll11e .deux rivières, rivières de poussière et de bruit, qui se mettaient à couler, emportant tout le monde de la fooÜ'e. Les écuries, 1es auberges se vidaient; d'albo,r d une rue, plÜS l'autre reprenait son .air caLme, sa figure de tOUtS les jour"}· Des pigeons épouvantés qui n ' avaient fait que tOUTbiHonner de'Puis le unatin et joueT de raile la u-dessus du village, revenaient à ,leuTs logettes b'lanches :s ous les combles; ,des poules pi'c oraient le ' fUluier; des Inénagères balayaient le devant de leurs ma'i sons; et, d'en haut du .clocher, l'horloge ,q u'on avait cess'é d'entendre, étouffée élans le tumulte, venait de sonn-er six heures. Dépa.rt pOUl' la foil'e
Ayant f,ait la toilette de ses bœufs, ,l~ssé Ile poil,étriUé à fond ,)a queue ,c t le'S cuisses, adüuci aussi :1a Ib ase des co.rnes, Si'c ot vons les coiffa d'un beau joug neuf ,et, sur leur front, Ip assa des COUTl'oies blanche,s, dont il noua 'l,e bout pointu en deux petites boudettes placées à distanc.e ex'ade. Lni-Inêm,e ' ,avaŒt 'lnis sa ,p reInière toilette, ses souliers à élastiques, sa b'louse à ,boude d',angent et Is ün chapeau de paille fine. Le perruquieT l'avadt l'usé et lui ,avaÏot 'coupé les cheveux un peu longs et fr.isottants au-dessus .des Ol'eiBes, lnais pa'!' deniè:r.e, recta.
E. Pérochon.
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L'arrivée au marché
IV. COMPOSITION FRANÇAISE La phrase - Le paragraphe - La rédaction
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La voie n'était plus assez large pOUl' les charrettes .dételées, les -débaUages de poteries, les cochons se débattant e'11tr·e les janlbes des ferm.iers, 'e t !pour 'l es parapluies sous h~' bras de toutes les paysannes. Sur -tout ce -brouhaha se balançaient des trophé.es de peaux de lapins, se -déployaàent' ·de gr.ands pa:rasols :r ouges. II faUait traverser une grande partie de la v.iJ.le pOUl' .ani'v·e r au «;Platd'Etain» . Dans la cour, pas mal de vo,i hues déjà .s e trouvaient rangées. «Hé! là! nous y sonunes», dit Frédéric, en tiran t sur les guides. I1s 'l'ejetèrent l,euTS ,c ouvertures, tandis qu'un garçon d'écurie, nanti de sa bI'osse en ·chiendent, VeI).uÏ1 s,e pla'c er à la tête du cheval A. de Châteaubriant. Le marché aux porcs
Sw' les sept heures et demie, nous fûmes rrnstallés ,a u champ .de foire, en bonne place, 1e long d'un Inur. Mon !père tirait d'un petit .s,a c de toUe b~se, appoTté eXJprès, des poignées de sei,gLe qu'il jetait aux 'co:chons 'pour iJJeuT faire prendr,e patience. Bientôt, 'l1'éanInoins, ils se Ill'Ï'rent à .grogner à ,c ause du froid; 'leur ,c orps recroquevillé tremblaàt; leurs soies se hérissai,e nt, ·e t il devint difficile· de les faire tenir en place. J'av,ais hi'e n froid, moi ,a ussi. M·es dents claquaient sans rel â'c he , sans ,compter 'q ue m'es pieds s'engourdissaient. Emile Guillaumin. J our de marché dans une petite ville
Le sanledi, un peu d',a ni,m ation . s·e ré.pand sur la v.Hle, grâce aux pay.sannes ,q ui arT1Îvent autour de 'l'églis,e, v.endre des blocs de beurre et des paniers d'œufs. Après le 'm,al~ché, .les fernlÎers enfUInent les aubeflges; les fem'mes s'attardent aux boutiques où selon la lIIlode du pay.s, on leur D'Ure tille tasse de café, ,a fin de s'assur,e r leur clientèle. A la .porte du phannacien, c',e st une queue de mantes noires ·e t de bonnets de laine. Jusqu'à nlidi, les vitres vibrent et r.oulement des char.retles qui, une à une, retournent aux ,c haulps.
.au
J our de marché
Je connais les étalages et les boniments de tous 'l,es fOTains~ mais ni le charlatan-dentiste, ni les athlètes ne m'attir,e nt comme le berlingotier étira:n t sUlr I.e tcrnc d'acier, dont le .c hapeau chinois tintinnabuile, 'l a pâte bllanche, ou verte, ou noire, ou jaune, et comme les vendeurs de paquets-surprise.s .ou d'attr,a pes « pour s'alTIUSer et se distra.ire en sodété », 'c al' 1ews bonhnents sont plus. s.avoureux -enCO'l'e que' ce ,q u'ils débitent.
Benjamin Crémieux. b) Exercices d'application.' S'en référer au numéro 1.
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l. FOllnez ,des phrases avec les 'lTIOts du vocabulair·e. 2. Conjuguez les veDbes du vocabuI.aire. 3. En un paTag:Daphe, raconte les boniments d'un ca1uelot et 'tes actions .des 'c urieux. 4. Rédaction: v,ous ·ê tes aHés à la faire , racontez ·c e que vous avez vu, entendu, fait. Conclusion .d'un nlal'ché: faites paTler Je vendeur ,e t ]'.acheteur. L'étalag.e du ·camelot : s·es boniments, les badauds . - Vous êtes entré dans un III aga sin, avec 'Vos parents, pour faire un achat. Décrivez brièvement le Inagasül ·et'. Tacontez ce que vous av,ez vu f.ari.reet entendu dire par vos pllJl'ents 'et pal' ,l e mal'chand. Sujet traité. - J'avais besoin de chaussures pour la rentrée; nous sOlmunes 'aiUtés, InaJlnan et moi, JaiTie ües .achats dans un maga.sin de ,l a v,iHe, à l'ense1gne du « Cha.t botté ». Le 'lll'a.gasin de lo haus'suTe,s où nous SIO::tTIJlneS .e ntrés poS'srèdc un be'l étalage fait de .deux larges vitrin.es : à droite sont les soulier.s d'hom.m es et de garçonnets; à ,gauche, les ,a rticles pou'r d.anl·es et fiUettes. Les fines tchaussures de chevreau, dont les teintes les plus v,ariées s'·as,sÜ'rtissent aux toilettes, font un 'Contraste plaisant avec les ,l ourdes bottes de ·c has,s e et le artides solides à bout carré ct à seme'Ues à ·clous. A l'intérieur, leschaussuTes sont rangées dJans d'innonl-brablles boîtes d'un rouge grenat portant toutes le {( C,hat botté», ,el1'Sle1gne .de la maison, ·et a-1i,g né es en longues colonnes ,s ylnétriques. Nous nous asseyons SUT des sièges has devant lesqueLs sont diposés de petits tapis tCÎ-rculaiTes où les acheteurs posent les pieds pour ressayage. Maman se fait présenter plusieurs articles. EUe prétend que le noiT vaut nlieux à .l'usage; l,e mar,chand voudrait lui VOiT choisir des :sou1ieI s ,a-ûajou qui me pla,i sent, avec ,l eurs fortes sremeUes et ,1euTs larg·es œinets. Finalement, ma mère me permet de les eS .. ,s ayer. Ils 'Vont très bien, Je suis ravi. Le ,p rix est ·élev'é sans être ex,c essif et, hahHmuent, la maJl'chande nous fait cadeau d'une boîte ,de ch-ag.e qu'elle joint à 1a 'c ommande. Nous quittons ,l e magasin et, souriante, s'a tisfaite dè sa vente, la de,m oiselle qui nous a serv,is nous Teconduit jusqu'.au seuil.
- Un es'c aTgot escalade un I11ur haut de 6 m . ; il monte ,c haque jour 3' ln., 'mai's il J'ledes'c end de 2 ,d uTant ,l a nuit. Au bout decombien de jours sera-t-ill au sommet? (R. 4 jours.) -
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Peut-on écrire ,l a val,e ur 100 uniquement avec des 9 ?
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Thème d'examen ( Suite) CIVISME
Variante
pOUl'
étudiants
P eu de ten1Jps avant ,t.a votation, le conseiHer .fédérai. ch~f du DépaIiement de l'éconollll'ie pub[i'q ue, un V.a~dÜ'l's , avmt .~e d aTé qu e quell e que soit l'is's ue de la cOllSll'lrtatlOn, ,le con~role des prix des loyers ser,a it Tnaintenu pOllllr le moment: de quel conseiller fédéral s'a.git-l,l ? , Quand je dis de Ml' R~ltb:att ea qu 'il. est c?,ns:eilHe r fédé ra~ vaudois ou de Ml' Kob elt qu'o1l est conSelUel' i ederal St-GaHo'ls, o u de ~'lr EUeT qu'il est ,conse/il le:r fédérall zougois , je C01TIlnets un e erreur de jugel11.ent politique : laquelle? Nos 'lTIinistres ne représentent pas leurs cantons d 'OTig,i ne, m ais la Suisse entière. On peut oe;pendant di.re que l,es co.nseÏ1llers fédéraux rOl?ands _ ou latins - TE~présen:tent une 'Certame tenld:ance ou plutot une certaine o.ppo.sition à quelle tendance du 1)ouvoior centTal ? - Etatislne, centrrullÎ'Satiol1. Quel dang-el' voyon s-nous , no'u s ro'm and s, à cette t.endance d e BeTne à d' étaHsl11e ? - 'Danger de voir notre personna.}l.fJé s' eHa!cer peu à peu. M,ais ,pevenon.s à MT Ruhatte.l ; : qui donc 1 n é1lu en 1948 ?
- Une assen'lbJ..ée 'est pll us ÏInparüaJe qu 'un homlme. - Elle a plus de -chal1Jce de mieux choisir qu'un senl hOlnme. A propos de MI' Bidaullt, vous ,av,ez peut-être lu d,a ns les journaux qu'ü a posé 5 fois dans ,l a même journée ,l,a « question de confialllCe}) . Qu'est-ce à diTe? - Le lninish"e français Tesponsable devant :l'assemblée est tenu de délnis's ionner s'il n 'obtient pas un vote de majÜ!rité. Chez nous, il arrive souvent que le Conseil fédéral est battu, soit par ,l es Chambres, s'Oit pal' le peuple, CO'lnme ç'a été le cas le 29 Janvier, et oependant il n'est pas tenu de déJnissl1onne:r: ,comlnent .pourriez-vous justifier cette disposition constitutionnetHe ? . - On a voulu éviter des ·c hangements trop fréquents de gouvernenlents ·q ui nuisent à l'esprit d·e « l'entreprise fédérale }) . - Du fait qu,e nos -c onsei;l,l ers fédél~aux sont chois,is p.ar une 13'ssemblée, on peut ,c mnIpter qu'Hs sont parmi les plus capables .et que d'autres ne f.erai.e nt probablement 'p as mieux. Mais, nous voici lo,i n de la votation du 29 janvier, ohjet de . notre discussion. Vous savez que I,e peuple suisse a repoussé l'al''' rêté fédér~l en question à une .fait'1e luajorité il est vrai, ce qui tend à nlontrer qu'il y av'a it autant d'ar'g uul,ell'ts ·e n faveur de Il 'arrêté que 'c ontre: quels arguments en fa v eU!l' de l'anêté voyez-vous ? Et contTe?
Ailleurs, en Franoe par exemple, ou en Ang'leterre, ?u en B~l " o '1que les 1111'ÏIi1stres n e sont pas élus: conl'lnent le devl'e nnent-l-1s b , donc? - Ils sont choisis p,a r le 1 el' l11ini str-e , donc par un seu·l hQ.lnlne. Oui en France p.ar exelmp~e, c'e-s t Ml' Bidault qui cho,isit ses « colHab~l~~lf.eJUrs» se1lon la formule o0l1's'a crée. Chez nous , le pr~ -: sident du Conseil fédé-ral - c'est qui 3'ctueUe'm ,e nt? - ne seraIt pas autorisé de par la constitution à parler de ses ' conaboratellr~, : pourquoi pas ? . _ Le p.résident du Conseil fédéral. n ' est que le 1er «,mtel' par,e s }) ; fi l n 'a d ' ~uh'es prérog,ahves sur ses cO'lole?u es que ,c elle de didger l'e s délibérations . Quelle idée a gui.dé les autetu's de notTe 'c onstituHon qui 0~1l voulu que lesconseila,e rs fédéTaux soient él,us par tille 'assen'llblee p'lutôt que pal' \ln hO'ffilne ?
Final,e nlent, c',e st donc le peuple ,s uisse qui a tranché l.a question . Citez un ou plusieurs pays où I.e peuple a droit de r ecours contre les décisi'Ons du parlellnent. CIVISME
Variante pour recrues faibles
L'arrêté concernant ,ces subventions, que nous avons trouvé dans no's boîtes aux lettres, portait -en tête: « Votation populaire du 29 janvier 1950». Ce mot popuia~e qui veut dire tout le monde, n'est pas t'Out à fait juste: qui , eil eff.et, à part Œes enfants , n'a 'pas eu le droit de voteT ? - Les femlnes .et les étrang,eTs . Les femlnes . IJ. semhae pourtant qu'elles auraient eu leut' 1110t à dire c.ette foi,s -ci : pour'q uoi ? - Question de logeluents fmniliaux.
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Et les étranger's. Il y a pas mail d'étr-angers chez nous que la -c onstruction intéresse particulièrell1ent; quels étrangers? - IVraçons et entrepreneurs itaHens . Seulement, vo,i'l'à. Il n 'y a pas chez n'Üus de clr-o!t Je vok en 'parücu1lier, sans deyoir: quel devoir les maçons et entrepren eurs italiens ne remp'liss-e nt-Hs pas 'chez nous? - Le devoir militaire. Donc seuls les citoyens suiss,es ont 'eu ·l e dro:i t de voter Cl' dimanche 29 jall1vi,e r. A Montreux-Pllanches, il s'en est lrouvé 484 sur 1000 pour aUer déposer leur hulil etin dans 'l'urne : un peu moins de .. . ?
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l/2 .
Ce n est pas beau. Et c·est dangeTeux, parce que si nous u lÏJisons 'si Inal oe m-a gnifique choit que nous avons de recourir contr'e ,l es décisions de Berne, H s'e pourrait qu'on nous l'enl ève: C()iffinlent appelle-t-on ce droü qu'a le peuple , chez nous, d t' «( rouspéter » contre les décisions de Berne? - Referenduul. Quand je parle d-e s décisions de Berne, là, queUes autorités cstce ,que je pense? qui ont propo.sé ,e t vo,t é l'arrêté qui nous 0 'cupe : queUe est tout d 'abord l'autorité qui 1 a proposé? - Conseil fédéral. Et ceJlles qui !l'ont voté? relllarquez que je m ets ça ,HI plu üel , par,ce que Je pens-e à deux Conseifls; 'le's'quels ? A Montreux où je faisari.:s partie du bureau qui :l dépouUll' le s,crutÎln, en .a trouvé pas n'laI de bul1etins blancs, c'est-ù -dire sans l,a l'épons'e oui ou non à la question posée _ Un de mes collègues a dit cl ce propos: « Quels imbéc,iles ». .Te ne suis pas d'acc0l1d; et vous? . - Ils ont 'll1ontré au moins qu 'ils tena,i ellt il leur droit de vote. Dans 'Je 10cal de vote où je me trouv:::u s, i'l y avait trois cabines où l'on pouvait -aller inscriTe uu oui ou un non sur Son JH!I letin. Le secret de vote était ,a insi assuré: pourquoi est-il hon qlH-' le.s autr,es ne sachent pas COlum'e nt on a voté?
Quand on a fait 'le ,c Olupt-e des huUet.Ïns oui et des bulletil1:\ non, il y ava.it ,l à ù Montreux un représentant de chaque parti politique. Et ·c'est chaque fois ainsi dans 'l es votations comme dan 'i les élections; queUe utilité y a -t- il à cela ? - Garnntie de l'exactitude, de l'honêteté du dépouill ement.
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Le Incal de vote de Montreux sert de s:a'l!le de délibération ·de l'autorité -q ui administre ,l a cQ.mmune : quelle est cette autorité? Et il y av,a it, affiché à la porte d'entrée, un avis donnant
(les indications sur le vote et signé au n011'l 'du dépa'ftement can·tl?nal qui s',ap-peUe ?
()RTHOGRAPHE Réd . Ces .dictées que Il 'on nous a olbl1geall1l!lllent co'mnlUluquées ,p our le degré pri:r naire supérieur, ou n'lêlUe pour 'lIe degTé seco'oclaire, seront av,antageusen'lent utiHsées 'Com,m e revision du programme. Mésang'es et g'renouilles
L es deux noles Inystérieuse,s du CÜ'UCO'li , ont r etenti dall~_ l'atInos'phère em:brumée de oet après-[luidi printanier. lmmédialeluent, coml11. e pour l épondre à ,c et appel, le chœur des mésanges a éclaté de toutes parts, 1.a forêt est d,e venue toute bruissante de sym.; phonie aérienne. Les grHIOlls 'l nêm'es se sont chargé-s de la rontrebasse et J,es grenouilles de l'étan-g voisin se sont crues autorisées à anêler leur voix na'sillarde, à ,c ette mélodie. Cette intervention ne fut pas ag-réée par les chanteurs emp,l umés. Ils envoyèrent une délégation à la tribu croassante, lui signifiant en son lan@age: « 0 toi, dont ,l a voix ,e st rauque, résous-toli au silence, car tn ne contribues qu'à .f aus-s er notTe harmOlueux COllcerI: ! » Hunüliée de cette apostrophe, 'la g,enrt marécageus'e s'enfonça, sans 'p rotestation, dans rond e ver,dâtre. S. H. Souvenir équestre
Dans nles courses , je monte souvent un cheval à la sihoueUe é-légante, à 'l a crinière gris pOluluelté. Dès que je In'approohe de !'écuri·e, il COlnlnence à hennir et à frapper le sol d'un de ses pieds de devant. Une foi s, dans une randonnée lointaine, nous avons été attaqués par des huffles. Mon cheval a ,coTI'1pris le danger, et, batissant les oreilles, alBongeant le cou, sans ,avQÜ' beso.in d'êh'e stünulé , il est parti au grand .galop à travers la canùpagl1'e. La troupe encornée nous a poursuivis et dans s-a gaJlopade effrénée, l'un des animaux s'est heurté le lnufle à un plant de groseiJl.ier sa·uvalge. La Inalheureuse bête s'est aussi blesée le jambes qui furent tout ensangilantées, et pendant quelque cinquante lnètr.es s'est tra~née péniblement.
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BIBLIOGRAPHIE Devant ee spe1ctade de l'un d 'eux Ineurtri , les buffles s sont arrêtés, et -a!lors , je ].es .a i 'e ntendus beugler d 'une façon lamentable cornnle s'Hs compl'enaient la dOUileur 'd e -l eur 'CongénèTe . S. H. Hésitation
Notre beuu. V niais par le Chanoine Jules Gros8) conteur et poète
Pierre se résout difficiIenlent à fa!ir e cette ascension , j,} craint Jes obstacles et je crains pour lui la rude grÎl'npée. On lui a dépeint les -a ttraits du paysage, m ,a is 10Tsqu'il aura atteint le col , sera-t-il -c3Jp'abile d ',aMer plus loin? Hier il m'e dit: « Si j-e lu'adjoins deux ou tro,is canut!r}l'd e :~ ) adolescents -COlnme moi, nous aurons plus d'.auda,c e ! » Dans ma ,p ensée, je le plains, j'absous d'avanee chacune d e ses faiblesses, et, pour l'ecourage,l', je lui tends la m ,a in avec honté, lui répétant: « 0 toi, qui te taxes d 'auda'ce, nlÜ'll fils , ne COUllluets aucune imprudence , soJs 'vignant" et reviens sain et ·s,a uf de cette avent ure. Si ta vie est -e n danger, redeseends iIulll'édi,a te-m ent, ne t'arrête pas à s'Onder la profondeur des précipice's, ne clleilil,e ni l'ederlweiss, ni .Je l~hododendron Beuri'3 au bord du gouffre. Aie le souci' de n'avoi,r pas froid, mets un chand-a il de laine, m.éfie-toi de la bis-e glacée des hauteurs, et si tu allume's un f.eu de broussailil.es, éteins-le avant de te renleUre en route. Si tu aperçois d es mamnoUes ou une troupe de ' chevr~uills, défends-toi de vouloir t'en -e mparer, ces animaux ont dToit à l'existenœ , 'l aisse-les courir dans ,l a so'l itude des cime-s. ·S. H. Promenade
Dans la S'ente herbeuse tout hUluide de la -l'os-é e Inatinale, à quelque vingt mètr·e s ,devaillt nous, nous avons aperçu un lièvre peureux, l'oreill,e .au guet, prêt à fr~alllchir d'lm bond le torrenl tumutltueux qui lui :b arrait le ,p assage. Pour 1ui éviter de l'émoi, par not'!'·e apprO'che inopinée, nous n 'avons pas craint de f.a'iTe un détour et -n ous nous sorrnmes enfoneés dans la forèt, où ,c roît le ,c hâtaigni'e r .m'a jestueux. Dan s ses branches touffues, la gent .aHée était en pleine éclosion , et nous avons assisté i\ un -concert des plu.s mélodj·eux. Les oiseaux, que nous ,avons entendus chanter, s'étaient h10ttis J ans leurs nÎ'Js, pour que nous ne puissions les apercevoir: c ~ Hai. e nt > de·s rOll g'c~-go.rges. Et !pendant que nous écoutions ,Leur Tanlage, dans une Ïlulnobilité tout admirative, notre lièvre détala dev·ant nous: queue en l'air, pattes f,lexibles, i1 disp-anlt -dans un fourré. QueUe que fût notre envie de fŒ'cer sa retraite, nous ne nous SOlilllne·s pas avenhués, à suivre ses tra'ces, n1.ais sur le chemin du l'etouT, nous nous sommes p1u Ù souHgner l',i nstinct des .animaux. S. H.
En Inarge .des livres de dasse, l'e InaÎt'l'e sera bien .ai,se de -lir.e à ses garçons des his1:oir·es de chez nous, -e t l'institutrice voudra 'p r'Ûcurer à ses élèves le plaisir d'-e ntendre d.es poésies du terroir. Le cl1anoine Jules Gross, mort en 1937, les sert à souhait. Sous le nom sug,g'e stif de « Notre beau Valais ») i·l a publ.ié les pages -choisies .de ·s es œUVires avec des illustrations originaJles. Ce sont des ,c ontes, des légendes et des ext,r ,a its de Théoduline, la Chanson du bon vieux V,alais. En notre teIIllps d ' action fiévreuse et de boulevers'e ment, il e"t bon de mettre .la jeunesse en ·contact avec -c es 'Pages charmantes où tintent les clarines, s'exha'l e l'aronle du bois de mélèze et hril'lent .Jes ,p erIes des :g;1a:ciers. « Notre beau Valais » est un Volulllle iUustré de 232 pages. Il est en vente chez M. le Juge P. Mabillard, Granges, au prix (le Fr. 2.-. A Ja luêlue adres·s e et au luême prrix, on peut s·e procurer les deux l'Orm ans val,a isaris « M-a man M,a rguerite» (204 ;p .) et « Ainsi })a1']a Honoré BaUay », (252 p.), par J. Gross.
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Trois publications de la Société 'suiss.e de travaÎJl manuel et de réforme scolaire
GRAPHIQUE
1. COURS DE CARTQNNAGE
Etat de la température: Mois d~ .............. semaine du ....... au .... .
La rédaction de la 3ème édition de ce cours de cartonnage a été confiée à Messiems Paul P.errelet, La Cha.ux-de~Fonds, et Albert Hagi, Oberwinter.thour, qui se sont assuré la c01laboration de collègues expérimentés. L'étroite collaboration de cette phalange de spécialistes permet -d'offrir non seulement une riche coUe.ction de travaux à exécuter, mais aussi une partie générale très complète. Cet -ouvrage constitue un guide précieux qui doit permettre .à tout lecteur attentif' et quelque peu habile de réaliser à ·s on entière satisfaction non seulement les travaux proposés mais encore des travaux personnels, créations individuelles que nous souhaitons nombreuses et variées. Prix fr. 8.80 chez Ernst Ingold, Herzogenbuchsee, et 8chubinger Fr. Winterthur. 2. ECRITURE DECORATIVE Un petit cahier de 32 pages, par Hans Hunziker, donne de pré-· cjeuses indications au Is ujet de l'écritur,e ré.dis .e t des exercices qui fl'Y rapportent. Prix fr. 1.80, chez E. Ingold, Herzogenbuchsee. 3. APPAREILS DE PHYSIQUE Hans Nobs, maître supérieur à Berne, publie 24 planches permettant de construire aisément des ~ppareils de ,physique simples destinés à donner les éléments de sciences au degré supérieur de l'école primaire. Sont traitées: la mécanique, la ,cha1eur, l'optique, l'acoustique ~ l ~ électdcité. Ces !planches peuvent rendre service à l'instituteur qui désire doter sa dasse d'a(ppareils de physique simples et bon marché. Prix de la collection: fr. 6.- chez E. Ingold, Herzogenbuchsee. SCIENCE ET JEUNESSE 5 .::' )
Lundi
Mardi
Vendredi Samedi Dimanche.
38.S.18 -
.Y1.s-
J6.Sj6 . _
EtabHs des g.raphiques semblables où la ten1pérature varie de 36,5 à 39,6; dès 37 il y a de la fièvre. On :prend ,l a tempérarf:ure malin et 's oir.
PRODUCTION DE L'ELECTRICITE EN SUISSE
en millions de k,' iVh 1'OOO()9(J(J()~
8000":"
En feuilletant récemment la cinquième séTie de Science et Jeune·sse nous avons été frappé de ,l'abondance et de la variété des · sujets traités. Les éditeurs ont fait un choix jurucieux des matières ; ils y ont ·m is un peu d'histoire, de la te,c hnique et des sciences,. des récits de voyages, etc. La télévision est ex.pliquée clairement dans ses principes; une visite dans une centrale hydro-électrique vous met en contact avec une des installations de production de courant les plus modernes; l'aviation est r€fPrésentée par la description ne quelques hydravions .géants, les scienoes naturelles et physiques par des études sur les singes, les ondes radio-éledriques, le fœhn, la composition chimique du corps humain; de leur côté, les amateurs de bricolage pourront se mettre avec ardeur à la construction d'un redresseur de tension ou d'un télescope. Vous y apprenez encore tou-
Mel'credi Jeudi
l-O()O-
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11-000.]000_
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-tes les phases de la fabric.ation d'un journall. Puis on vous invite à une petite escalade; on vous emmène enfin vers des pays lointains, le Maroc, Hiroshima. Un regard vers le passé fait revivre le véritable Robinson Crusoé et les curieuses machin.es qui précédèrent l'automobile. Entre tOlUS ces chaJpitres on a glissé des !problèmes qui vous incitent à 1a réflexion, quelques divertissants tours de prestidigitation, etc. De nombreux croquis et .les belles photos qui <liccompagnent ces textes en facilitent la compréhension. En résumé un livre magnifique. ' *) Science et jeunesse 5. Un vOilume de 216 pages, 16x24,5 avec 138 de's sins et 24 planches hor,s texte, r,e lié sous couverture en couleurs, Fr. 9.50. Librairie Payot, Lausanne.
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L'anthologie de' Bornand et Annen qui vient de so,r tir de presse comprend des morceaux très dh-ers de ton et parfaitement adaptés au goût d'élèves de 12 à 16 ans. La plupart sont extra.its d'écrivains des 1ge et 20e sièoles, jugés par les auteuTs !p1us proches de la sensibilité et de la manière de voir de nos jeunes. Les textes sont groupés par thèmes, sous des rubriques aux titres sug,g estifs: du foyer au pays, la nature, les animaux, con~aissance de l'homme, activité humaine, le temps et l'espace, heures difficiles, sourires, évasions. Les auteurs y présentent ainsi la vie sous tous ses aspects, dans sa siIrllPHcité et ,s a grandeur, dans les 'peines et les joies, vie d'autrefois et d'aujourd'hui, vie de chez nous et d'ailleurs. Ces fragments sont vraiment cuptes à capter l'intérêt des jeunes lecteurs, à leur donner le goût du beau style, l'amour de leur langue et une idée plus précise de son génie.
1. Sur le Inodèle du ,graphi'q ue ci-dessus, é·1:ablis-en un, détenninant l'altHude des 10'calités suivantes: Locarno 200 m.; Genève 376; Sion 5200; St-IGa111 673, Loèche 753; 'L e Lode 925; Champéry 1052; Evolène 1378 Zermatt 1620; Chandolin 1960 'Ill.Chaque division re.présentera 100 lIn.; 2. La profondeur ·des la'cs 's uivants: Bi·enne 76 m.; Morat 46; Zu-rich 143; Neuchâtel 154 Thun 217; Construl1:ce 252; Genève 310; M.ajeure 366 . Chaque rdiv-i,s ion Teprésente 20 m,; 3. La population ·des vilLes suivantes .: Zul'Ïtch 334,300; Bâle 161,400; Berne 12'9 ,300; Genève 124,300; Lausanne 92,400; StGall 62,80.0; vViIllterthw' 58,800 Lucerne 54,600 ; Bienne 41,100 ; gribourg 25,000; Sion 8000. Cha1que di'v ision relP~ésente 25,000 habitants. ,4. L'altitude des lieux suivants: Lo'c arno 200 /ln.; Randen 916 ; Dô1e 1680; Righi 1800; Santis 2436; Bella Tola 3028; Tôdi 3620; Bie'lschorn 3953.; COlm bin 43l7; 'iVei,sls horn 4512; Mt Rose 4638. Ch:n.que divi sion représente 250 111.
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82,5 87 101
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MARROU, Henri-Irénée. Histoire de il.'éducation dans l'Antiquité. Paris, Ed. du. Seuil, (1948); 8, 594 p. Pl. TA 8412 MEDICI, Angéla. L'éducation nouveHe. 5e·s méthodes ·ses pro.grès. 3e':' éd. 18e mille. Paris, P.res8es Univ. de France, 1948; 80, 115 p. (Que sais-je? 14.) N 344/14 MEDICUS, Fritz. Fichtes Leben. Leipzig, F. Meiner, 1941; 8°, IV + 176 S. P.o rtr. . TA 8731 MOSZKOWSKI, Alexander. Einstein. Einblicke in seine Gedankenwelt... Entwickelt aus Gesprl::i.chen mit Einstein. 31.-35. Taus. Berlin, P. Fontane, 19.21-1922; 8°, 240 -5. TA 8753 NIETZSCHE, Friedrich. Also spra,ch Zarathustra. - Ein Buch für aIle und keinen. Stuttgart, A. Kroner, (1941); 8°, 426 S. Port.r. (Kroners Taschenausgabe. Bd 75.) TA 8321 SPINOZA, [Baruch de]. Abhandlung über die Verbesserung des Verstandes _ Abhandlung vom Staate. 4. Aufl. Neru übertragen und etngeleitet... von Carl Gebhardt. Leipzig, F. Meinetr, 1922:. 80, XXXII+214 S. (SamtIiche Werke. Philosoph. Bibl. Bd 95.) TA 8749
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II. LANGUES ET LITTERATURES SPRACHE UND LiTERATUR Anglais -
Englisch
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Répertoire des Bonnes Adresses
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La bonne bouteille pour les bons amis
LEFEBVRE, Henri. Le ma!xisme. Pard,s, Presses Univ. de France, 1948; 80, 127 p. (Que sais-je? 399.) N 344t300 Les M é d e ,c in s célèbres. (Publ. sous la direction de René Dumesnil et Flavien Bonnet-Roy.) (Genève, Paris), L. Mazenod, (1947); 40, 371 p. pl. portr. front. (La Galerie des hommes célèbres, 3.) NB 264/3 MOREUX, Thréorphile]. PQur comprendre la géographie descriptive. Paris, O. [et] G. Doin, 1929; 8°, IV +200 p. fig. (Bibliothèque d'éducation scientifique.) TA 7525 POINCARE, H[enri]. Savants et écrivains. Paris, E. Flammarion. [1910]; 80, XIV +279 p. TA 7568 La science et l'hypothèse. (11e finIe.) Paris, E. Flammarion, [Hf06]; 80, 281 p. (Bibliothèque de philosophie scientifique.) TA 7542 La théorie de J[ames-Clerck] Maxwell et les oscillations Hert. ziennes. (Paris), G. Carré & C. Naud, s.d-.; 8°, 80 p. (Scientia.) PA 3233 POINCARE, Lucien. La physique moderne. Son évolution. 13e mille.) Paris, E. Flammarion, 1911; 8°, 311 p. (Bibliothèque de philosophie scientnique.) TA 7511
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Die En t w i c k 1 u n g der Hydrometrie in der Schweiz. - Bearbeitet und hersg. vom Eidgenossischen hydrometrischen Bureau. Bern, Rosch & Schatzmann, 1907; 4°, VI+90 S. 99 Taf., Tab., Karten. TC 86
HOEFER, Ferdinand. Histoire des mathématiques, depuis leurs origines jusqu'au commencement' du XIXe siècle. 5e éd. Paris, Hachette, 1902; 80, III+602 p. TA 7517
feurniture
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BOUTARIC, A[ugustin]. Précis de physique, d'a,près les théories modernes, à ;J,'usage des candidats au baccalauréat.. · Paris, G. Doin, 1924; 80, 885 p. fig. 1 pl. TA 7505
GALLOT, Suzanne. Les vitamines. (5e éd.) 22e miLle. Paris, Presses Univ. de Fr-ance, 1948; 8°, 126 p. fig. (Que sais-je? 12.) N 344/12
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