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M. Darbellay René, inst.
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SION, 31 Mars 1954.
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Les deux prochains numéros 's eront consacrés, en partie du moins, au programme des cour.s complémentaires. Nous tenons à 'e n informer d"a vance nos lecteurs et nos correspondants.
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Cours. de deux semaines, du 12 au 24 juillet: Ecole active, degré ,incférieur, MUe Y 'v. P.e1"lll;et, Lausanne» Dessin technique, M. R. Schaad, Bienne » Sculpture, débutantts, M. F. Friedli, Bie~e » Bois, cours de ldJévelOiPpement, M. H. ScharlJ, Berne »
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du 26 juillet au 7 aoùt :
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1.5. Ecole active, degrés moy-en et 'sup;ér1eur,
40.M. E. S'Cl uVJalin, Bienne » 16. Physique et chimie, M. P. Eggmann, Neukir.ch-Egn<llch » 48.1 7. ~iologie, lM. Dr W. Scrho'l'1ma'l'1n, Bienn-e }) 48.-.,J 8. Modelage, M. IL . Z!arnini, Zür,ich » · 48.-
Cours d'une semaine, du 12 au 17 juillet: M. W. K,ulhn., Aarau 22. Dessin, .degré sUlPélri€'ur, M. K. Bamzige:r, He~den
21. Dessin, degré moyen,
» »
du 19 au 24 juillet: 24. Ecriture et tenue des cahiers, M. E. Kuhn, ZŒf.ingue , 25. Dessin au tableau noir, M. E. Pahuld , LauS'aJnne 26. CaiSse à sable et plastique murale, M. F. Grilbi, Kiono!Lfingell1
»
3,5 .3·5 .-
»
35.--
» »
35.35.-
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35.-
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du 26 au 31 juillet: 27. Le chant et la musique populaire à l'école, M. E. Villllige:r, Slcihaiflfhouse 28. Dessin, ideg'r é li nlféri,eur, ,M . A. Schn€'Îlder, St. Gall l 29. Construction de modèles réduits (débutants) ' M. E. K ,l ause:r, Zür~ch du 2 au 7 août: 30. Construction de modèles rédu~ts (Ipenfoctionnement), M. tE. KlaU1ser, ZürjlCh 31. Etude du milieu local, M. O. Christ, Bienne M,a drensch
35.35.-
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Aucun cour,s ,d'automne n'est OI'igréllTIliJs é en. 1954. Les cours 2, 4, '6, 8, 15 ,e t 25 sont dirigés paT des collègues' de langue tfr'wnçais-e. Tous Il,es .a'Ultres ,courriS Is e .donnent en aililemall1id; dans :l:a mesure du possiible, des tI'ladulcttons .e n Ilarnlgue française seroll1t , faites par le chef .de COUlI'S rOU' !plar des lParliJcÎlPaJIl:ts. ,L es buOJetinrs d'in:scr~ption doivent être adressés ,a u plus tard ' le 17 avrhl, .au DéJp;artement d-e l'InstnlJc.tion :pulbLique à Sion.
Programme de la, "réunion , triennale de la , S. ' y. E. , le 22. avril 1954, à Sierre ': . ,~
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1. 08.15 Réunion ~~s . comités de distr~ct ~ )'H91;~1, I.ermlÏ.nus. " ; . .>1, "2. 09.15 ' Messe à r~glisè,. p~rois~iale.,' '...:. ', .
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10.00 Aissemb~ée : ~énén~, ~~' 'de 'l a S.}r,., ~E'; '.)~ .la:; ~(.,. lYt~,iSon ; des J€;lHleS ». , ' ,. , , ' .:' ': "" ._ . ,! .,,' \: '1:
1. Lecture du pTotocole. 2. Rapport du président,discussion. 3. Lecture des comptes de la S. V. E. et de 1'« Ecole pri'rnaire ». 4. Rappor,t des vérificateur,s. 5. Renouvellement du comité. 6. Nomination d'un membre du comité représentant }'.ensemble de la S. V. E. 7. No.minatio.n du président, du vice-président et des vérifi0ateurs des comptes. 8. Rrupport ,SUiI' les pro.positions d'es 'comités de district. 9. Conférence: «L'éco.le vall aâsanne d'aujOlu~d' hui et de demain. 10. Pro.jectio.n du film de M. Muner : L'ho.mme de l'a monta~ne. 4. 13.00 Dîner à l'Hôtel Terminus. 5. 16.00 Visite facUllhvtive du Château de Vill1a. Des rens,e ignements complémentaires paraîtront dans le pro.chain numéro. de l' « Ecole p?~,imaiTe ».
PERFECTIONNEMENT Le dimanche 4 av.ril aura lieu à Sion une JOURNEE D'ETUDES pour le 'p ersonnel enseignant du district ·de Sio.n. Vo.ici, dans les grandes lignes, le pro.gr·a mme de cette j o.u1'née . Le matin: 09 h. 30 Ouvel'ture du co.urs. Les méthodes nouvelles; Une leçon de .lectul' e glo.bale; Une leço.n de lecture expliquée au co.urs 'm oyen et supérieur. . L'après4nidi : L 'enseignement individualisé' - L'enseignement individualisé 'de l'o.rthographe .avec présentatio.n des fiches d'ortho.graphe. - Discussion - Chant. 17 h. 30 Clôture. Ces co.nf.érences, causeries et leço.ns pratiques seront do.n . . 11ées par lVlonsieur Ro.bert Do.ttrens, directeur des études pédago.giques de Genève, aidé par deux de ses co.llaboratrices de l'école du Mail.
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Le 'p er,s onnel enseignant ne faisant pas partie du district de Sion et qui 's 'intéresse à cette journée, 'est cordialement invité. Il suffit de s'inscrire chez Mlle Marianne Oggier, institutrice, Sion, Tél. 2.22.2l.
Société Valaisanne d'Education, district de Sion: R . Zuchuat.
Collaboration des Educateurs et Educatrices du \lalais:
ùa semaine de la Paix du 5
au
1
11 avril
Le monde continue d'être en proie à ,l'angoisse. Nous n'avons pas encore la paix. Nous' redoutons même une nouvelle guerre avec d€s horreurs inimaginables. Nous ne pouvons pas rester i'n actifs en faoe de ce péril redoutable. Il faut gagne?" la paix. C01nment ? En 1110bilis'ant une armée spirituelle pendant cette année ma:riale . Sur Ire désir de N. S. P. Pie XII, un jour de mai Isera une journée ?nondiale de prières de tous les enfants catholiqu.es. Ce jour ·a été f.ixé au dimCinche 23 ?nai. Notre foi nous dit que Dieu exauce 'a vec bienveillance la prière des petits et des humbles. Le 23 mai, les 30.000 enfants du Valais 's 'uniront aux nombreux millions de jeunes âmes pour adresser une prière 'i rrésistible à Jésus, Prince de la Paix, par l'entremise -de Marie, Reine d€ la Paix. ~ Le Pape dit de cette journée: « Bien préparée, celle-ci doit etre, en effet, bien plus qu'une ?nanifestation cl' éphémère feT'veur : elle éveillera chez ces cheTS enfants le sens de leur fTaieTnité chrétienne à traveTs le monde; elle leur fera aimer l'idéal et connaître les conditions d'une vraie paix des cœurs des familles, des sociétés; elle stimulera enfin pat'rni cette jeu~esse le zèle de la veTtu, le goût de la pTièTe, le courage du sacrifice, en dehors desquels il n'y' a ni sérieuse réf01"?ne de la conscience ni œUVTe de paix profonde et durable. » Nous préparerons les enfants à cette journée de prières. Quand? .Pendan! la sem,ai~e du 5 au Il avril, ·a ssez tôt pour que les Jeunes tetes ne .sOIent pas encore trop distraites par l'appel des Vlacances. Chaque jour de la semaine de préparation, nous aurons un quaTt d'heure de la paix avec des réflexions des ·exhortations et des pTières courtes et expressives. ' Nous élèverons Isur le plan chrétien 'e t surnaturel l"ambition du peuple suisse de ,s ervir la cause de la paix, avec d',a utres groupements d'hommes aux nobles .sentiments.
Comme pour le jubilé marial valaisan de 1953, les membres du corp.s 'e nseignant recevront un petit fascicule c/,Vec des suggestions pédagogiques et des indications p?'atiques destinée.s à leur faciliter la tâche éducative, chrétienne et sociale qu'Us voudront bien as:sumer. Voici une circonstance favorable pour élargir l'horizon de nos enfants jusqu'aux limites de la chrétienté et dilater leur cœur jusqu'à embrasser tous les ·hommes. Il s'agit d'une action chaudement recommandée par S. E. notre Evêque. Le comité dioc éscân d'organisation, Sion.
i LE COIN
DlE L A
GYMNASTIQUE ~
Cours régionaux de printemps La serIe de cours régionaux organisés l'automne dernier a rencontré auprès du personnel enseignant un succès très encourageant. Près de 200 collègues, féminins et masculins, ont suivi ces cours et y ont rencontré j oie et intérêt. Voici la \l iste des cours prévus à .l'intention .de tout le personnel enseignant du canton pour le printemps .1954. Re?narque : Les frais de déplacement des par.t icipants à ces cours seront surpportés par la ,c ai's se de l"association. Di/r ection Lieu, date et heure Paul Glas'Sey Venthône, jeudi 8 avril, à 14.00 heures J. Vuignier Vernayaz, jeudi 8 avril, à 14.00 heures ·S. Delaloye Fully, 'Samedi 3 '3!vril, à 16.00 heures G. Delaloye Riddes, mercredi 7 avril, à 15.30 heures G. Delaloye . Saxon, vendredi 9 avrH, à 16.00 heures P. Pignat Vouvry, jeudi 8 avril, à 13.30 heures Le cou?~s de VOUVTY est TéseTvé aux ?'eligieuses et aux institutrices. Ardon, ,c onvocation par le Directeur de cours R. Frossard Pont de la Morge, mercredi 7 avril, à 15.30 heures A. Pitteloùd Savièse, lundi 5 a-vril, à 16.00 heures S. Delaloye Ayent, mercredi 7 avril, à 17.30 heures S. Dela'loye Nendaz, lundi 5 avril, à 16.30 heures J. Darbellay -Orsières, samedi 3 avril, à 16.30 heures Bovier St-Martin, Im ardi 6 avritl, à 16.00 heures B. P-itteloud Vex, jeudi 8 avril, à 14.00 heures B. Pitteloud Grône, Iner'cre'di 7 avril, à 16.45 heures P. Glassey
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ulagasin et d"u,n petilt café dans une station de montagne, excellent trairtement. S'adreslSer à. MUe Yvonne Gross, institutrice, aux Ma-récottes qui rensei1g ner'a. COMMUNICATIONS DIVERSES Le Chef du Département de Il 'Instl'uction Publique accorde le traditionnel jour de conge : aux 'p articipantes à l'as-semhlée gén~ra'le de la Société des Institutrices du Valais rnm'a nd à Sion le 20 'm ars 1954, aux :p artici'P'ants de la journée officilelle des Maîtresse Inénagères à Verbier Ile 18 avrill 1954. -
*** Nous remereions sincèrement Iles opersonna'l ités qui n'l3.yant pu accepter notr,e ilnvitw1Jion nous ont envoyé leurs vœux: M,aJdemoilS-elle Garraux, présidente d'honneur de notre Société, Monsieur le ConseiUer nationall Moulin, l\ionsieur Fr.auds Germanier, député, M€'ssieurs Folloni'er, Pannatier, Bérard, Mudry, inspecteufls -scol'aines, Monsieur Stucki, président de la Société des fÏnstirtuteul"3 du Haut-Valais.
* ** Pilacem,6l1t pendant Il'es va'c ances Qui s'intéresse à un poste de sténo-daotylo ? Qui prendrait de juin à septembre Il'a responsab1lité d'un
RABAIS 5°10 au
COl'PS
enseignant sur présentation de la carte. Articles réclames exclus.
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Tél.
211 80
211 80
Cam-m e il a été impossible de fixer l,a date de la troisième conférence Barbey, lors de l'assemblée généTwle, toute suggestion à ce propos se\I'a 'l a bienvenue. Prière de la fa,i re tenir sous cante postaŒe à l'adresse ci--dessus s.v.p.
L'Enfant
~
li'EcoIe
L'idée d'école comme Ce/He d'éducation est liée à celle qu'on 8'e failt de !l 'homme et de ;s a destinée. Pensons simplement aux luttes, aux paslSions que provoque Yécole dams certains pay.s, parce que ,l'.écol,e est 3!U service de l,a pel'lsonne, qu'elle est au service de lI a cmnmunauté et qUle, pour des chrétiens, la fin de l'écoll~ sera toujours d'aider le petit d'holInne à renlplir Je mieux posls ible sa destinée d'homme immor'tJetl. L'écale remplit, di.sons plutôt que ~'éco}e tente de Il'empolir ce but si éleVié, conjointement par l'édu0ation et par ,l'in~truc tion, cette dernière re-maiJ:'quons-le d"emblée, n'étant qu'une partie de la première. Les .leoteur,s de J'Ecole primcâre 3iurontwpprécié dams un très bon artiüle publié récemment grâce à la bienveillance de Il 'auteur, 1',exceH6l1te image par laqueLle l'importance respecrtive -de ces deux facteurs est en quelque sorte concrétisée: «Leur conjonction, lit-on, est semblable au déroulement d'un j eu de billes. La première condition est l'acquisition de bHles: c'est Il'instruction. Viennent ensuite la connaissance -des rè~les du jeu, l'hab~leté à les manier et le fair play: c'est 'l 'éducation. » L'écol'e éduque, eLle instruit, par la création ,d'ùn climat favoftable, par 'le choix de moyens, de techniques, co~,me on dit actuellement, wp.propriés 'a u but poursuivi, mais 'Surtout l'éducation se fait par osmose, Ip ar 'l 'la ide qu'apporte une per,so~naHté ayant atteint tout ,a u moins sur le plan humain, ce que Ramuz appelle la taille de l'homme, à une autre .personna:lité en devenir -qui se cherche, 'Se découvre, s"endchit, 8'e dépasse dans une autonomie enfin conquise - du n10ins pour quelques-uns. L'école est donc au service de la vie. ;ElBe devrait toujours permettre à Il' enfant de se rendr,e cœnpte de ses ri.chesses, d'inventorier ses ressources vitales, tene que nous [,e montre cette ex.elarllation d'un petit garçon, qui, prenant V·')Ul' la première fojs cons'c ience de sa pensée, se frappait le front en disant : Ma-
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man, ça boug-e là-dedans! L'écol.e devrait donc être un organisme non 'Pas pét::ifié et immua?le mais au contraire, 'Souple adaptable aux beSOlln s 'a ctllel,s de 1 enfant dans sia vie de chaque jour, ce qui de prime aboTd signifie que noh"e école ne devrait pas être ce qu'elae était il y a seulen1ent 20 -ans. Autrefois, en effet, c"est dans 1e mHieu fami Ji.al · milieu éducatif 'p ar ,exceHence et que rien ne remplace, qu:e 'l'enfant recevait l'éducation, lI a fa,miUe déléguant à .}'école le soin d'instruite l'enfant qu',e lle lui confiait. .Aujour~'hui, le fait ,e st trop connu pour que j'insiste, hL famlJlle se .decharge de plus en phm 'Sur l' écolr. du soin de Œ'pduc~tion. Celle.-ci n'y ga?n~/ pas, e'.e st ent~llrdu, 'm ais elle y pm'. draIt encore bIen plus SI 1 ecole ne pouvaIt suppléer la famille dans une certaine mesure. Ce changemeI~t dans l' r)r.dre fmnill ia.l est une conséquence de .la transf~~matlO~ 'p rofonde que subit le pays valaisan depUIS les dernleres .decades. Les causes ·e n Iso:n t multiples. Co,m me elles aussi intér€s·s ent l'école, j'en citerai quelques-une~. La génél"a1lisation de l'imprimé sous toutes Is es f onnes ? journ~ux, revues, magaz.i.nes, brochu)"ies, réc1ames, livres; de la radIO, du SpO)"it, du ciném·a, des commun~ca;tions permanentes entr~ les [mutes vallées et Ile reste du Inonde, par les échanges qu elle permet~ les rel1a tions qu'eMe établit, }.es frontières qu'elle éloigne, trans.f orme des habitudes de penser et de vivre. L'ellfant arrive à l'école ·su:cvO'lté, on ne peut plus lui demander l'effort 9u 'on ~xigeait au.h:ef~is : sa. résis\ta~1ce nerv'e us'e n'est plus la meme, .nI sa eapacIte d attentIon 'et d'effort. Vous entendez con:~amment dire qu'il est plus développé qu'autrefois~ c'est vraI dans un certain sens, rn::ds il a .s urtout besoin de trouver il >J'·école un clilnat de pa.ix où ifl puisse ordonne:' ses cDnnaissanc.es ultra-scolaires el les intégrer sans dommage à s'a pe.rsonne. _ Il est aussi. évident que la transformatlo·n d'une partie de notre populatIon p2.; ysanne ~n popU'lation ouvrière, je pense à ees grands travaux en cours, à l'il11siJaHation d'industries nouvelles sur le sol valaisan, à l'exode de nos jeunes LfiHes vers les e~ntres h?r~ogers, pose le pruhlème non seulement d'un apprentIssage, SI ,Ion ne veut p.as qu'eUe reste au stade du ill1anœuvre m~is surtout ~elle d'u.~e éduoation morale bien plus exigeallt~ q~l permette a notre Jeunesse de ne pas suivre 'a veuglément n Importe quel joueur de flûte comme dans le vieux conte allemand ... La prospéri>té matérielle dont l'étrangel' reconnaît' les ~ig:1es )usque ,dans nos hautes vallées, demande aussi pour être n;tegree sans dommage, un progrès paraHèle sur le pIan spintuel et moral, faute de quoi il se ·p our-rait · que les homnles .de 1
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cleIÜaill s'appauvrissent wlors qu'ils s'enrichissent, ear, :< 011 n'eBt pas ,riche de ee qu'on possède mais bien de c.e .don~ on sait ,se uasser avec dignité ,).
De l'avi,s c1'ho1111UeS qui s'occupent de teehniques, ce n'est 'pas dans le nombre des industries nouvel:les:. si souhaitables soient-elles, ql/H faut placer le progrès d'un pays, rnais bien clans la manièr'e dont la génération montante se sert de la teehnique, sans êh"'e asservie et ·c',e st là le grand problèmes. Ce n'est donc pas tant un accroissement des 'c onnaissanees dont l'enfant a besoiln da'n s les conditions présentes, ,e ncore qu'elles soient souhait'a bles ·s urtout com'm e préparation suffisante à un enseignement professionnel sérieux, m'a is d'une for'm ation plus achevée de son esprit critique, de ,s on goüt du beau, de ses qualités nlorales, car la vie moder.ne facilitée -par la technique est 'autreluent dure à l'égard d'une person'llaüté qui cherche sa plénitude qu' 8111e ne l'était il y a 's elüement quar-anrbe ans. (cl suiv?"e)
SUR LES EAUX! En ce temps-là, près de l<a rive D'un lac opalin qui captive, Un peuple errant s:uiva~t Jésus, Pas à pas, Il e -cœur très. ému! Il voulait porter au pinacle Le Maître, à cause d'un miracle Qu'Il venait d'aecomplir pour lui. Si ,p eu de Ip ain avait suffi Pour nourrir des miniers de femmes, Que ·c es juif.s avides acclament Eperdument leur nouveau roi, N'escomptant que profits adroits 1. .. lVlais Jésus voulant se soustraire A leur dessein utilitaire Or.donna ,p romptement ·a ux Siens D'aller aux bords galiléens. D'un geste, il éloigne la foule, Qui ne sait ce qui se déroule, Ni que l'on pût ·se dérober Au peuple, qui veut l'honorer! Jésus s'en va vers lIa colline, Admire le soir qui décline, Et .prie encor€ dans la nuit Afin qu'aux Siens la clarté luit !. ..
Y. G.
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Il voit ·barqu·e et n'1er, de la crête, Le vent d'ouest souffle en tempête .. Ses apôtres sont en danger : D'un bond Il descend du rocher. Une ombre blanche, lumineuse, Plane sur l,a mer furieuse. Si,m on l'impétueux la voit, Puis tous perç{)ivent une voix « C'est moi! N'ayez donc point de crainte 1» . Pi-erre dans un élan, sans feinte Dit: « Ordonnez que j'aille à vous,. Sur les eaux! Seigneur, sauvez-nous· 1» J ésu.s ,consent, à Lui l'attire. Pierre aime son maître et l'admire : n ne ' 'c raindra point d'o14éir ! Près du Christ, 'p eut-il s'engloutir ? ... Il marche ! Tout à coup, hésite. Le vent hurle, Si'm on s'agite Et s'enfonce un peu dans l'eau; De peur, il appeHe à nouveau: « Maître ! Sauvez-moi, je Vous prie !.»' Jésus le prend ,p ar le bras, s'écrie: « Homme -de peu de foi, tu doutes, E-st-i,l un anal que tu redoutes Que je n'aie éloigné de toi ?» L'amour :des disciples s'accroît, Car le Christ apaisant l'orage Les conduisit tous au .rivage !... Le cœur des humains 's e corrÜ'mpt De nos j ours, de p-ar les démons; C'est pourquoi la tempête gronde. o Christ! Calmez les eaux du monde L.. Rosa BindeT.
ùa Providence régit le monde Quand on parcourt .l'histoire générale, de l,a plus haute antiquité jusqu'à nos jours, on constate que le monde a subi des guerres innOlnbrabll:es, que des bouleversements for'm idables se sont produits tantÔlt .s ur un point, tantôt 'Su.r un ·a utre : fondation et écroulement d'empires puissants, n10narchies absolues rempla'cées par des gouvernements démocratiques, parfois totalitaires, guerr'8S hOl'~ri:blement dévastatrices, etc. lt quoi attribue-t-on ordinairement ces événements? N'est-ce pas à l'ambition, à la cupidité, à la vengeance ? Ne met-on pas quelquefois aussi en cause le hasard pour expliquer ce qu'on ne comprend pas ou qu'on ne v'e ut pas comiprendre ? Ces cau's es ne ,s ont en réalité que les instruments dont la Providence se sert pour corriger notre pauvre hum,a nité, lui f'a ire voir les c.onséquences de ses e-r,reur.s, de ses infidélités à observer les ]ois du Décalogue et les enseignements du Christ. Aussi un 'a ntique chef barbare à qui le pilote .demandait 'où. ill faUait conduire son armée navla le répondit: «Là où les {div.inités veulent -e~ercer leur vengeance. » Napoléon, lui aussi, disait un jour à un de ses généraux: « Voici mon épée; quand j ' auraJi accompli ma mis'sion, Dieu .la brisera. » Est-ce que dans l'enseignement de -l'histoire, on a toujours soin de parler de l'intervention de la Providence· dans les événements de ce monde? Dieu qui veUle sur l'insecte, le brin d herbe, s'occuperait-il moins de ce qui intéresse l'ho·m me, le Toi de la nature, ·e t qu"il a créé à son image? A ce sujet, nous .a llons citer une beNe page extraite :du Discours su?~ l'histoi't e 'universelle de Bossuet, 3e partie, ch. 8, elle mérite méditation . La voici: 5
.If la Porte Neuve S.A., Sion Téléphone No 2.29.51
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La Providence l'égit le monde
« Dieu ,ti.ent du plus haut des cieux les rênes de tous les
Toyaumes; 'i'l a tous .les cœurs en ·Sla main : tantôt il retient les passions, tantôt il leur lâche la bride, et par ,là il remue tout 'le genre humain. Veut-il faire des ,conquérants? Il fait marcher l'épouvante devant eux, et il insipir-e à ,eux' et à l-eurs soldats une hardiesse invincible. Veut-il faÎl"IB des Jl égislateurs ? -il leur envoie son esprit de 's agesse et de -prévoyance; il 'l eur f ait prévenir ,les maux qui menacent les Etats, et 'Poser les f0I1-
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clements de la t r anquillité publique. Il connaît la sagesse humafne toujour,s cour.te pa'r quelque endroit: Î'l l'éclaire, il étend ses vues, et puis il l'abandonne à 's es ignorances; il l'aveug,le, il la précipite, il la confond par elle-même: elle s'envelopp e, elle s'embarrasse dans ses propres ,s ubtilités, et ·s es précautions lui sont un piège. Dieu exerce par ce moyen s·es redoul:Jahles juge.m ents, selon >les règ.les de sa justice, touj ours '.ÎnfaiUible; c'est lui qui prépare les 'e ffets dans les causes les plus éloignées, et qui frap-pe ces grands ,c oups dont le contre-coup porte si loin : quand il veut lâcher Ile derni'e r et renverser les empires, tout est faible est irrégulier dans les ,conseils. L'Egypte, autrefois si sage, ,m ar che enivrée, étourdie et chance'l'a nte, paT·ce que le Sei'g neur a répandu l'esprit de vertige dans ses consei.ls; ·el}le ne ·s'a it plus ce . qu'eUe fait, elle est perdue. Mais que les hommes ne s 'y trompent ·p as : Dieu redr esse quand il lui pl,a ît Ile 's ens ·égaré; ·e t ce1lui qui insultait à l'aveu-glement ,des autres tombe lui-mêm,e dans des ténèbres plus épaisses, ·s ans qu'ill faiHe souvent autre ,chose pour lui renverser le s,ens que -ses .longues prospérités. C'est ainsi que Dieu règne sur tous les peuples. Ne parlons plus de ha's·a rd ni de fortune, ou par:l ons-en seulement comme ,d'un nom dont nous couvrons notre igno.r ance. Ce qui est hasard, à 1'égard de nos conseils incertains, est un dessein concerté dans un conseil plus haut, c'es,t -à-dire d ans ce conseil éternel ·qui renferme toutes ,l es causes et tous les effets dans un même or dre. De cette ·s orte, tout concourt à ,l a même fin; et c'est faute d',e ntendre l,e tout, que nous trouvons :t hasard ou de l'ir régular ité dans les Tencontres particulières. Par là se vérifie ce que dit l'Apôtre: « Que Dieu est heur eux et le 'seul puissant, Roi des rois et Seigneur des seigneur s ;» heureux, dont le repos est inaltérable, qui voit tout changer sans chang'ler lui.Jmêlne, ·e t qui fait tous ,les change'm ents !par un con-seil immuahle; qui donne et ôte la puissance; qui Il a transporte d'un homme à un autre, d'une maison à une autre, d\ln peuple à un 'a utre, ip our montr,e r qu'ils ne l'ont tous que ,p ar emprunt , et qu'.il est ,le seuŒ en qui elle réside n~tureI.len1ent. C'est pourquoi tous ceux qui gouvernent se sentent assu-· jettis à une force majeure; ils font 11lus ou moins qu'ils ne pensent, et :l eurs conseills n'ont jamais manqué d'avoir des ef-fets imprévus; ni Us ne sont maîtres des disposition\~ que les si~cles passés ont mises dans leurs affair.es, ni ils ne peuvent prévoiT le cours que prendra 1 'avenir, loin qu'·Hs le puissent forcer. Celui-là seul tient tout en ·s a main, qui sait .le nom de ce~ qui est et de 'ce qui n'est pas ,e ncore, qui préside à tous les temps et prév~ent tous les conseils.
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:Tatif n 'a pas donné des pr euves pérempt oir es
~lexa' ndre ilssi n'est-il ,p as à conseHler , s urtout dans la
rmner sa ~~ile. Les explications qu'on cr oit devoir do~ner au peu~.le ~om~.,ouvent rien de neuf à des jeunnes gens qUI ne pas ,qL~ III Je1:Ja nlfants; ils ont été généralement déj à r enseignés, ~ffrenee .pa.: l~par des camar ades ou de gl"tandes person.nnes etre L~n J O'UI l e ns leurs conversations. De pl us, ces enselgneles Cesars flat~es jeunes imaginations qui s ont alor s plus f'Or (lonner -des maI 'rnté ,e ncore insufflÎ,s amment -affermie pour r éEn un mot ?üises déf.endues. :serve m.a lgré ell} , d" 't t t 'd ';' 'concer ne ,le mensonge, le vol, cnoses or InalresaI t o,u re u,I rJ.> I·euTes chez -les ,e nfa.nts, même chez les jeunes • nan a ne rega t "t t ', pourrait dans 'l a r ép ression et la correctIon de ou s avance a I..r e alder . 'l' . . p ar des ,e eves conSCIenCIeux ev JOUIR-
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{ 'l eurs camarades d'une certain e inf luence. Ils se à l'oClCa'sion de donner a ux délinquants des ave:r-
UUiaritables de leur faire des r eproches amicaux) . . 1mener à' r ésipiscenoe et d e leur i~sp!rer de b,onCe qUI Pns . L eur action aurait, nous ,s emble-t-ll, plus d efTale. Il est .Cldu maître qu'on regarde volontiers comme accoml1 e .une lutte ,m étier payé. On créerait ainsi dans la daslse 'Ou aussi contr~ ' orte d'esprit de famille qui aurait à honneuT de bonnes h wblt l a ,collégiaHté une bonne réputation. p lus f acileti:nt\lS les cas, par la douceur, l'encourag·ement, par encore pe~ s.,e xemples d e 1oyaut e' e t ,d e prob 1't'e, on arrIve . cel.-_. ,-eut leur dOI ,de ,m ein eurls résultat s qu'avec la violence, les re. . ~Olnmes ;',l ants, les punit ions 's évères. C'est par les bons lnflnlment Ill, dans les .m aisons de correction on ramène les faudoivent être mne voie. C'est le moyen qui a si bien réussi à saint la mort pam(et que ,s uivent ,s es dis ciples. J. b re des dé:f attaquer to; résLütats n e donc de 'COIT1 ~ sur Ja formation des pédagogues Or les vices cr certain âge, à; classes de songe et le " F . SCHNEIDER, .Ïin s:tti.t utrÎ!ce verses et dan l'humanité e).e humaine est ainsi f aite qu'elle ga rde pr esque dre~t ,le p:ah'e1l.e un côté d'li nsatisfaction, d e désirs. H est et l ambltIOn 1 en soit ainsi, c'est ce qui la pousse à cher cher , Comm.erHrer plus, à vouloir pTogresser. . pr~servatrlc~ domaine" spécial de l'éducation des enfants qui, r~lsonnabl~üsons dirverses pose des problèmes, ·iJ en est. de blenheureus~ avons r eçu à 1'Ecol,e normwle une 'c ertaine formaIl y al,' époque, deVlait paraî,t re excellente à nos aînés et moy.ens, le '~
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clements de la tranquillité publique, Il connaît t d'ff' '1 ;' " l d 't '1 l'''men 1 ICI e\. ma1ne touJotur,s ,c0l!lr.tl~ bPa,r dque qu~ en 1~01 : l' ~ondé~ent STex _. ses vues, e pUIS 1 a; an onl11e a 's es 19noranc-, 1'1 t' t '1 1 ' . 'te '1 l f d Il'' 311 es con lnuen l: a prec1pl ,1 a con 0'l1 par e eb-t~l?IDt,'e : tel, des cond,ition,c; elle s'embarrasse dans ,s es 'p ropres ,s u Iles, e;-, \1 . l S' " " se on a aln-. ' l LU sont un pleg.e, Dieu exerce .par ce moyen ses redourba,t , '1 d 't' t ' . ,' f 'lrH I8IuI'Is mallile1'eSr sel?n 1e\ regf.~s t e sa JfS Ice, oUiour~ .In,fI~ l l' -du moins dans p repare ,e s le' . ·e s ·dans es causes es p' us e 'OIgn au nIaI C01l1ir pe ces" gr.andl1s d'cou~s dOtnt le contrel-,coup p,orte tSldécentes 'vraies v'e ut lacher : e ernI'e-r e renverser es empIres, \, ,. t 't' d irrégulier dans les ,c onseils. L'Egypte, autrefol11,e q;len a l?n h,e h "'ft d' t h 1 t lCll nema t ogr ap 1c e el1IVree, .~ 0dUI'l le te, C dancelian e, paT,~el qU~l (n-être la gour-. l pandu l'esprIt · e ver 19.e ,a ns ses consm. s; 'e l e ' t 'Il f ,'t 11 t d ~emps, pas rop . qu e "e ,aI, e e es per ue, , ~ication, de 1'eMaI·s que les hommes ne s y trompent -pas: de fortifier la quand -il lui plla ît Ile 's ens ,égaré; 'e t celui qui insun est très bon gleme'llt -des autres tombe lui-même dans des -\ tend vers un épaisses, ,s ans qu'ill faiHe souvent autre ,chose pOL famiHe à la ser le sens que ses longues prospérités. ütion, c~mme C'est ainsi que Dieu règne sur tous les peup Ions plus de hasard ni de fortune, ou par:lons-e , cl comme -d'un nom dont nous couvrons notre igno,r FS c,e qUI h~ est hasard, à l'égard de nos conseils incertains, ef-lUOI un p concerté -dans un conseil plus haut, c'est-à-dire d aJOUs's e pas e éternel ,q ui renferm,e toutes ,les causes et tous lei , un même ord,r-e, De cette SOTte, tout concourt à I? .1 eunes gens et c'est faute d',e ntendre le tout, que nous trouvop,tch, un exaou de l'il'lrégularité dans les Tencontr,e s particulièi et eff or t ne , ' , . , " 30uvent peur Par là se ver IfIe ce que dIt 1 A,p otre : « Que L'l eur fai blesreux et le 's eul puissant, Roi des rois et Seigneur des ug imposé heureux, dont le repos est inaltérable, qui voit tout c:Alors nou~ changler lui...llnême, et qui fait tous les chaugements)nté . prête à seil immuahle; qui donne ,e t ôte la puissance; qui Ild'un homme à un a utre, d'une ·m aison à une aub..- t t' d ' ' 1'1 s ne l' on t t ous que en a unt 'a u r'e, ip our mont r,e r qu . t 'a lOnnh es et qu'il est Il,e seuù en qui elle réside n~tureU.enlent:: f.1 e,utne ,0111. 1 al VOIr 1a C'est pourquoi tous ceux qUI gouvernent se ' jettis à une force majeure; ils font p,}us ou ma, ' l ' ~ t 1 '1' t " , d,li n y a pas Pfetns~nt, e, : eurs .C?lnSeI' s n 0tn Ja"m-aIS dmandque .'es brochŒre~ e s Imprevus; nI l, ,s ne ,s on malt res ' es lSpOSI t b' , siècles passés ont mises .dans leurs affair.es, ni ih~s e len dn~-. , . 1 d l' '1 . "1 'ecomman e, Pf.revOITCe ~ol~rs qlute. prtetn rta avenIr" OIU. q.u '~'tSuarticuEère-orcer, e l UI- a seu len ou en ·s a maIn, qUI saI ',- t . , qui est et de 'ce qui n'est pas ,e ncore, qui présideNainSti qdue " t t ous les conS81''1s. elJelm~n es t·emps etprevlJen 1 l" e Ivrogne1
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l'ie, Ce préservatif 11'a pas donné des p r euves péremptoires ,d 'efficacité. Aussi n 'est-,u ·p as à conseHler, ,s urtout dans la , question ls exuelle. Les explications qu'on cr oit devoir do~ner 11' 31pprennent souvent rien de neuf à des j eunnes gen s ~Ul ~e sont plus des enfants ; ils ont été gén éra;lem ent déjà r enseIgnes, oI'ldinair ement par des camar ades ou de gvandes person,nnes imprudentes d·a ns leurs conversations. De pIus, ces enseIgnements excitent les j eunelS iim aginrutions qui s ont alor s plus for tes qu'une volonté ,encore i:ns.uff~, samment -affermie pour r ésister aux convo,i tises déf.endues. Pour ce ,q ui 'Cû'IlCer ne -le mensonge, le vol, choses ordinair ement bien extérieuTes chez les .e nfants, même chez les jeunes gens, le maître pourrait dans -la r épression e~ la ,correcti?n ?e ces fautes ·s e f.aire a ider par d es é lèves conSCIenCleux et J OUISsant auprès de -l eurs camarad.es d'une cert aine i nf luence. Ils se 'chargeraient, à l'occa'sion, de donner -aux délinquant s des .av eJ." tissemenbs char itables, de leur faire des reproches amIcaux, afin de les ramener à r ésipiscenoe et de leur inspirer de bonn es résolutions. Leur act ion a urait, n ous Is emblé-t-il, plus d'ef. fet que cene du maître qu'on rega~de volontiers comme aCC0111plissant un ,m étier payé, On créerait ainsi dans la clasls e ou récole une sorte d'es'p rit de f am ille qui aurait à honneur de con server à ,l a ,collégialité une bonn e réputation. Dans tous ·les cas, par la douceur , l' encouragement, par l a citation .d'Ie xemples ,d e loyauté et d e p r obit é, on arrive ce1'·· tainement à ·de mei,ll euris Tésult at s qu'oavec la violen ce, les reIŒoches ,sang,l ants, les p~nitions lsévère~ . C' est p~r les bon s l)r océdés que dans les ·m aIsons de correctIon on ramene le.s fau t ifs sur la bonne voie. C' est le moyen q ui a si bien réussi à saint Jean Bosco et que suivent ,s es disciples. J,
Réflexions sur Ja formation des pédagogues de classes de développement F, SCHNEIDER,
.1ns;tri.tJUotriK~e
La nature humaine est ainsi f aite qu'elle garde presque toujours en lel1e un côté d'li Illsatisfaction, d e désir s. H est heureux qu'il en soit ,a insi, c' est ce qui la pousse à cher cher 11lÏeux, à délSirer plus, à vouloir pr ogresser. Dans le domaine spécial de l'éducation des enfants qui, pour des r:ai,s ons dÏJVerses pose des problèmes, -i'} en est de même, Noms avons reçu à l'Ecol,e normwle une certaine forma.t ion qui, à. l'époque, dewit paraÎ,t re excellente à nos aînés et
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qui ·c ertainement l'était. Après plus de 20 ans passés dans une classe srpéciale de développement, nous som,m es à même de. dire çe qu'il nous aurait été spécialement urti,le de savoir,ce que nous voudrians que Il 'an donnât aux Jeunes 'a ctlleUement. N au:.., ne nous faisans du 'r este pas d'illusionns, à leur tOUT ils désirerOl)Jt plus et mieux, c'est nnrmal, même réjouils sant c'est la preuve ,qu~ l'on cherche, que l'an progresse, que Il 'on 's 'élève vers la vérité. Un point utile à préciser dès l'abo.rd : une classe ,s péciale: est très diffé,r ente d'une classe primaire; .il ne faut pas vaula,i r les camparer ·s ans eesse. Les pragrammes et -les façons de proééder en ,c lasse primaire ne conviennent en général pas. à nos élèves. N·ous devans les adapter. Nous avans l'immense chance de n'·a voir 'p as de programme imposé, pas de notes à mettre, profitons l'a rgement et avec intelligence de cette ,s plene\.ide liberté ! Ceci pou[' loe plus grand bien des enfants qui nous sont conf.iés, et, qui sait, peut-être plus tard, pour les élèves de toutes nO's écales. N'est-ce pas en travaiHant avec de petits arriérés que dte grands pédagogues nous ont donné quelques beliles découv·ertes et systèn1es actuellement en honneur ? (DecrO'ly, Mantesso.ri, Descœudres). Si l'on veut diriger une C'lasse ,s péciale, il faut absolument a pprendre à ne plus valÎr la mas·s e des enfants qui forment une classe, n1ais des individus , de petits êtres qui pour une raison au une autre ne peuvent pas vivlr e en classe alr dinaire et paul' lesquels nous devons trouver un système, un « ;n1enu » qu'ils peuvent digérer et mieux encare, qu'ils digéreront .a vec plaisi;r. Si l'an pense individue~lement, bien vite se 'P0selr a le prablème du nambre d'élèves. La question n'est pas résolue ~: en hauts lieux» mais soyons honnêtes et courageux pour reconnaître que 18, 20 élèves (SUl,toUt s'ils sont échelonnés de 7 à 15 ans, est un nO'mbre excessif. Nous ne pouvons plus f.ai'r e du bO'n tra vai.l, et nO'us ne devans pas l'ad.lnettre. Il serait utile qu'la vant de se ,destiner à un enseignelnent spédal, les .i eunes voient de nombreuses clas's es de dév.eloppement, non seulement les voient Inai,s y vivent un certain temps. Sans en ·a voir la responsabilité, ils s'apprO'cheraient ainsi des retardés, des irréguliel"s, des nerveux, des difficiles. Ils saisi'raie'l1t une foule de 1O'1s pédagogiques O'U psychologiques et des détails pu'r ement pratiques dans le domaine de l'éducation qui ouvriraient leur espri,t à ,l'enseignement qu'ils re-· cevraienrt ensuite à J'Ecole Normale. Hs 'PouiI'raient après, lors de leur)':) études, comparer, discuter, poser des questions. Puis-· qu'ils auraient une hase pratique, la théorie, souvent ennuyeuse, prendrait une autre couleur pour ·e ux. A titre d ',e xemples void quelques-uns de ces détails 'PI'Iatiques : y
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Dans quels ,moilieux vivent nos élèves? qui sont leurs parents? queHe atlno&phère familiale ont-ils? est-LI utile de .le savoir pour mieux les .c Olnprendre et avoir une 'a ttitude plus juste envers eux? Comment faire les visites ·aux parents et leur inspirer confiance? Connaissant mieux le miilieu f'amiliaJl des enfants, ces futurs pédagogues comprendront pourquoi nous n'aurons jamais assez de notions de psychologie pratique. Hs en -arriverO'nt peutêtre à découvrir avec passion pourquoi ce petit « frustré ,d'amour» ou de « simple ·c Û'mpréhensionn» à -lIa maison, vole par compensation, .paurquO'i ce pe,t it peureux ou bO'urré de sentiluents d'infériorité ment effrontément ou pourquoi, par identification, nous sommes souvent le «bouc émissaire » de telle Inauvaise tête. Ap.rès cela, ,le cours de psychalogie n'aura-t-il pas pour ces Jeunes pédagogues une autre couleur? Toujours connaissant le milieu famüi'a l ou l'attitude des parents, nO's jeunes comprendront l'hnportance de l'latmO'sphère en classe. Nos enfants doivent travaiUer dans la j aie, la paix et l'harn10nie; ·ceci est de toute nécessité et pour y arriver Inême de peti!ts 'détai:l s ant l,e ur li mportance. Ainsi l'arrangement des ban'Cls, des tab1es, des >chaises pourra aider à ce qu'un petit « hors la loi is col'a ire : se sente libre, à 'l 'aise « chez lui» ou au contraire Tenforœr son sentin1ent de mise en régiment et son horreur de l'école. Pour qu'en enfant travaill.e avec joie, il est bO'n de nOllS demander très ·s ouvent : est-il utile qu'il cO'nnaisse telle notion? Si O'ui, cO'mment ,la lui pr·ésenter d'une 'm anièr€ ,a ttrayante? com- . Inent a1lumer» son intérêt ? car là est le principal : une fois l'enf,a nt intéressé, foulI'l1Î's's ons-lui les outils, ·m ais laissons-le aller, faisons-nous tout petits; i.I sait, il découvre, il prend la responsabilité entière de son travail et la joie qu'i'l en éprouve est sa plus beHe .récO'mpense. 8achons nous 'm ettre à S011 niveau, aussi bien au Is ens propre qu'au ,s ens f,iguré, qu'il s',a gisse de faire un jeu par terre, à genoux ou d'assO'uplir par temps notre discipline. Apprenons à nos jeunes collèg.ues à être modestes. Ce n'est pas nous la plupa1r t du t61nps qui enseignO'ns, ce sont les enfants qui nous wpp'l"'ennent le vrai sen'S des chO'ses. Apprenons aussi aux futurs pédagogues à ne pas se cantonner, s'entêter :dans une· certaine méthode, apprenons-leur à garder l"esprit ouv.ert, éveil'lé aux nouvelles idées, toujours prêt à se perfeotionner. Il aœrivera sans doute que, malgré toute notre bonne vooonté, nO'uS rations, -que nous soyons incompris ou que nous ayons des déceptions, eh bien ! 'a pprenons-leur en-
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core par deSS'LllS une honnête et bienf,a isante philosophie qui leur permettria de c-ontinu.er à ~ravaiHer quand même et avec joie. Alo:r:s, avec c-e bagagïe de connaissances pratiques ajouté à celui des techniques et des théories qu'ils 'r eçoivent ,a u COUII'S de leurs études, ,les pédagogues de demain -8'e destinant aux el3isses ,spéCÎ>a,les, .pourront entr,e prendre, avec plus de confi.ance, la belle tâche qui est la nôtre. Tou.s .l,es .soins voués à l'éducation des enf,a nts arriérés seront r.écompensés dans une large ,m esure, car ils permettront à 'l 'enfant handicapé de S€ développeT, d'apprendre un travail profes'sionll'el et de devenir u.n adulte qui, clans bien des cas subvient à Is on entretien. P1n O Infi1 nmis soutient les ,a rriérés depuis de nombreuses années. Elle se consacre 'a ussi à tous les la utres i'nfirmes du pays, 'a ux i'll'vallides, sourds, défirCients du langage, épileptiques et aveugles. Soutenez-la dans ,ses effor,t s en achetant la pochette de cartes Pro Infinnis qui est distribuée à la fin du mois de mars
1954.
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Cours de vocabulaire 29. Les insectes
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Leçon de choses: LA MOUCHE
Let mouche: 1. Son corps. Nous voyons facilement qu'il porte 3 paires de pattes et 2 ailes fines et transparentes. Tenons la mouche par les ailes : nous distinguons dans son corps 3 par'ties l:tetbement séparées les unes des ~:1tres. 2. La tête. - COUlI't-e arrondie. , Observons bien les yeux : ils sont gros, rougeâtres, immobiles; 1a tête elle-même se rn-e ut difficilement, et cependant la mouche voit très bien et dans toutes les directions (qui s'en est aperçu ?) ; ses yeux sont des yeux composés de plusieurs milliers da facettes dont chacune est un œil simple. - Elle porte 2 petites cornes souples et mobiles appelées antennes (organes du toucher) et une so~e de petite trompe noire qui sort de Ja bouche et qui sert à sucer (appel aux observations des enfants).
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3. LŒ poitrine (thoTŒX). - Porte les ailles et 'l es 3 pwires de pattes. Observons à la lou~e: Les aHes· s?nt si1'lon~ées de fines nervures. Les pattes se dIvl,s ent en plusIeurs partIes biles : ce .sont des pattes articulées. Reconnaissons les 3 partIes essentielles. La mouche peut marcher complètement renversée (ex. au plafond) ou sur des surfaces très lisses et verticales (Vitres). Pourquoi? 4. Le ventTe (Œbdomen). - I.l est a:ssez vŒlum-Ïneux et est formé d'anneaux; cÜ'mptons~les. Partout de nombreux petits poils. E-crasons une mouche; coupons son Ic orps à divers endroits: aucune partie dure. La mouche n'a pas d'os, pas de squel,e tte. - Tous les animaux qui, comme la mouche, ont 3 paires de pattes et le corps constitué 'p ar des anneaux sont deR insectes. En connaÎlss'e z-vous ? .. Sa vie. - Parfois, quand on écrwse une mouche, vI sort de l'abdomen de petits œufs blancs de fonne allongée. (En reeueillir quelques-uns et les plla:cer dans une boîte avec un peu de viande afin de suivre l'eUT évoùution). 1. Les œufs et les lŒ1'ves. - En II , d'heur,e, une mouche fem,e lle peut pondre une soixantaine d'œufs; au cours d'un été, el1e peut donner des miNiers de descendants. Ces œuf,s sont déposés sur la vi'ande, le fromage, .},es cadavr·e s d'animaux; s'il fait chaud, Hs éclosent rapidement (1 ou 2 jours) et donnent naissance à de petits ver,s bJ.ancs, dépourvus de pattes et d'ailes: larves (asticots). 2. LŒ lŒrve dans son cocon. - Les larves grossissent rapidement. Au bout de quelques jours (4, 5 ... 10, à noter avec preoision), eill es s'immobilisent, s'·e ntourent d'une enveloppe. a~ sez épaisse, qui brunit de plus e~ pl.us. Ell~s restent aInSI, comme endormies, pendant une qUInzaIne de Jours. 3. La 11wuche. - La larv~ s'est transfor'm ée €Ill mouche; elle sort de son env,e loppe avec des ailes, des pattes, un peu engourdie encore ... puis s'envole! Quel changement! Ces transfonnatiollis : œufs, larve, cocon, insecte parfait, s'appe:Uent métamorphoses. Les mouches pullulent surtout en été. En hiver ... (appel à l'observation. des enfants). Leur danger. Comment s'en défaire. La lutte contre les mouches. (Demander aux élèves de faire aussi ces observations chez eux).
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ObseTvŒtion-type. - Le hanneton. Tête. - EUe por,t e : 2 gTOS yeux composés de plusieurs milliers de facettes orientées 's ur des plans différents et constituant chacune un œil simp}.e; 2 Œntennes, organes du toucher et de l'odorat, constituées par 2 tiges articulées que terminent des lamelles mobiles pouvant s'étaler en éventaill ; comptons-·les (7 chez les mâJles, 6 chez la femelle); la bouche, comportant des m·andibUiles pui,s santes, lames dures et dentelées, cap'ab~es de broyer; remarquons dans quel sens .e lles se meuvent (pointe de crayon dans la bouche). ThoTŒx. - En l'ohservant par dessous, on voit qu'il est formé de 3 anneaiUX; chaque ·annea,u porte une paire de pattes. Dessus, le l ,el" ne porte rien, le 2me porte une paire d'ailes dures: les élytres, le 3e pOTte une paire d'aÎ'1es membr·a neuses (observons à la loupe). Sur ,chaque pakte, distinguons : cuisse, jambe, pied. Comptons les segments; remarquons des crochets terminaux (loupe). Détachons J,es éllytDes d'un hanneton mort. A un 2e détachons les ailes 'm embDaneuses. Abdo11Mn.- Il est formé d'anneaux (c01nptons~les) ; le dernier en tarière. Remarquans les mouvements abdominaux : ce sont des mOUViements respiratoires; la res,p iration se fait par des tubes ou tr.achées se ramif.iant dans tout le corps. Piquons le hanneton avec une plume: une. couche dure, protectr.iee, forme un squelette eX!terne (on en trouve des restes dans les ohamp.s). Coupons : paIs de squelette inter,n e; pas de cœur : un sang inco:l ore imprègne les organes. Le hanneton est un articulé : corps et pa1ttes sont formés d'anneaux artiüUilés les UJ1S au bout des autres et reiliés par une peau souple et f.lexli ble pour permettr.e les mouvements. To.us les articulés qui, comme la mou0he et le hanneton, ont 3 paires de pattes, sont des inseCItes. La vie du hanneton: métamorphoses, ravages, destruction. Faire obs·e rver que l'insec·t e parfait ne grossit pas. Le texte
Le hanneton
Prépar.ation ·à la mai.son par les élèves. En classe, questions de contrôl,e par le maître, puis lecture expressive. Ensuite. livres fermés: les élèves s'·e fforoent de créer la vision; après quoi questions plus complètes pour la compréhension du texte.
MŒtéTiel. - Ghaque élèv,e disposera de 2 · hannetons épingiés sur un bouohon de liège: un vu par dessus, l'autre vu pal~ dessous; . nymphes et la:r ves viv:antes. Gravulr es, en couleurs SI possibJe.
DéplaisŒnte : qui déplaît; le préfixe dé veut dire le contraire : ex. : dé:Daire.
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Vorcwe: qui mange avec avidité; un appétit vorace; syn. :. gOlupmallld; contl'laire : sobre, frugall. . Dévaster: ravager, saccager, ruiner; des pays dévla stés par la . guerre. Repu: l"'asS'asié (qui a satisfait son appétit) : ils so:nt repuB. Prendre d'assaut: attaquer ·de vive force; monter à l'aSisaut;· vii'1le prise d'lass3!ut. H anga?': construction formée d'un toit élevé sur piliers, ouverte de tous côtés : un ha·n gar abrite les chars. Cocon : enveloppe soyeuse que se filent ,l~s chenilles pour j s'enfermer et se tramsformer. Nymphe : 2me état larv.ail'1e des inseCJtes; divinité des eaux, des bois, des rochers (.les naïades sont les nymphes des eaux). Ch'J"ysalide: changement, transformation. L'insecte subit des métamorphÛises chwr'm antes. Diligent: soigneux, labo~ieux; la ménagère diligente; qui se dépêche, qui fait ou va vite. Tho'rax : paTtie du cO['<ps entre le cou et l'abdomen (poitrine), Abdomen: parti,e du co-rps contenant le tube digestif (intestins, estomac), syn. : ventr,e. Elytr'es : ailes très fines recouvertes 'p ar un étui corné. Antennes : appendice mobile de l.a tête du hanneton, de ce'1le du papiUoh, etc. lf([andibules : n1axi11aire inférieur. Chacune des deux pièces qui. prOllongent les lèvres des insectes. Les idées 1. Méta:morphose des insectes: les œufs; les cheniUes; la chrys'a lide ou nymphe; le papillon. 2. Le hanneton son corps; ses pattes; ses ailes; sa tête; les œufs. 3. Conc.l usion La lutte contre .Jes insectes .. Exercices tirés du texte a) Sur les verbes: temps et modes Prenons la phrase : Les chenilles prennent d'assaut meg· . hangars et .... bnparfait : Au moment où j'entrais dams le jardin, mes ... Passé simple : Dès qu'.elles eurent dévoré ·m es choux, ...
Passé composé: Cette année ... Plus-que-parfait: Je suis al'lmvé trop taro, les chenilles ... déjà ... Passé antérieur: Les chenilles se' transfol'lmèrent dès qu'elles ... FUtUT : L"année prochaine ,les chenilles ne ... Futur antérieur: L'·a nnée prochaine, quand elles... eUes se transformeront en ... Impéyatif pTésent : CheniUes, ne ... Conditionnel présent: Si je ne 'les en empêchais pas, les .. , Conditionnel passé 1 ère forme: Si je ne les en avais pas e.mpêchées ... Subjonctif pyésent : Il ne faut pas ... Subjonctif passé: Il se peut que l'Iann-ée dernière les ch ... b) Sur les formes du langage F01 me affinnative : Beaucoup d'insectes connaissent de semblables transformations. F01nme négative: Tous les insectes ne ... Foyme inteyroflative: Tous les insectes connai,s sent-ils ... ? Fo'rme négative-interTogcdive : Beauüoup d'insectes ne ... ? Forme exclœrnative: Quelle merveiHeuse transformation les insectes ne ... n
c) PhTaséologie 1. Imitation de phrases: Analysez la prffil1ière phrase du texte; constatez qu'el,le commence par un ,c omplément ciff"constanciel ·de lieu, puas, qu'il y a inversion du suj et. Ex. Du petit œuf tout blanc, que la poule a pondu dans son nid, so-rtira un poussin sans plumes, encore bien laid, qui aura tôt fa:it de prendre de l'importance et de réclamer S'a pitance. Du petit nid ... Du petit berceau .... etc. 2. Méfiez-vous des phrases com11wnçant pœr comrne; si la phras-e n'est pas exclam'a tive (cornme ,a yant alors le sens de combien), il do.it y avo.ir une proposition princip3Jle qui vient ensuite. Compl.étez donc ces phrases. Com'm e le soir tom hait ... Comme je n'aNais pas fait mes devoirs ... Comme nous rentrions à la maison ... Comme il faisarit beau temps ... Com·m e nous n'avions pa.s été sages ... Comme les beaux jours tardaient à revenir ... etc . Demandons aux élèves du degré 'm oyen d'éviter de commencer de telles phrases par comme.
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3. Qualifiez chacun des nonlS de cette phrase : CO'mpt~z les pattes du hanneton, de l' Œbeille, de loa mouche, de la cocc~nelle, du sCŒ1"abée, de 'la g~~êpe. . ' 4. Le verbe butine: En pO'sant les ,questions habituel1les, dO'nnons à ce v,e rbe un sujet et des complements. On aura peutêtre : Dès les premiers beaux j oU'rs du printemps, 1:: ,dIligente abeiLle burbine sur les plantes nlellifères de nos praine.s et de 11O'S bois, le nectar sucré qu'.el,le tr'ansform~r~ en, ce nllel parfumé que 110US savourons avec tant de dehces a notre petit déjeuner. . On commence par poser la question qui est-ce qui? pUIS quoi? ·e tc ... ; ce n'est qu'a'p rès coup que la phra'se prendra sa ionne définitive.
« Pour lIa cigrule, dit-elle, J'ai des graines à son choix; Si ,l a pauvre 'C'réature Ne reç-ut de ,l a nature Pour tout trésor que sa voix, De faim faut-il qu'e},le meure? VO'us h'availlez à toute heure, Elle ch3il1ite .les "lllO'issO'l1Js; Ains,i, tous n'Ous ,r emplissons La loi que Dieu 110US- impose. » L' O'iseau,s3Jns dire autre ~chose, A tir,e d',a üe aussitôt Part, et rappO'rte bientôt Foroe grains dont lIa cigale A son aiS'e se régale.
La chŒsse aux ?nots Insecte: insectivore, insectic.ide; faire .les trait~ments contre l'es insectes, l,e pulvérisateur, l'hélicoptère; les Insectes suceurs, -les fongicides, Il es insectes broyeurs. Un entOrmo,lo.giste; (Fabre) une collection. Pa?"tie cle l'insecte: Tête : antennes, y1e ux à face~!es; th~ l'ax : ai1es, élytres, pattes; 'abdomen: anne3:ux, tar'i ere; AIguillon, dard; brosse, ·c orselet, .m .andâbUlles, pInces, tentacules. Oeufs: ponte, métarmorphose, larve, ,chenille, cocon, nymphe, chrysrulide, lia ·mure. Actions: voler, r.amper, 's auter, piquer, ronger, broyer, sucer, puliluler, grouiUer, four-miJ.l.er. Espèces utÏlles (abeilles) espèces nuisibles (hanneto~). Les paT)illons : pierride du chou, 'm achaon, paon du Jour~ sphinx tête 'de mort.. etc. . Mouche ,c ousin moustique, 't aon, puce, œstre du bœuf, hanneton, oocci~e.l1e, s~aI'iabée dor·é, abeille, guêpe, frelon, bourdon, fO'urm,i, etc. Exercices SUT les verbes, les ndjectifs, les norns (s'en 'r éférer au manuel; faire varier les phrases) Exercices de composition j1 ançŒise. (s'en référer au manuel)
o four'mi, ta dureté A l'égoïste peut plai;r e Colombe, moi je -préfère Ta ,t endre simplicité.
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Poésies La 'cigale, la fourmi et la colombe
« Eh bien ! dansez mruintenant ! »' A dit :la f.our,m i cruelle. La colombe <survenant :
La
Cha'l7~ be Ci'llclie .
ORTHOGRAPHE Naissance d'un papillon
(Un petit gar-çon s'est égaré clans la fOTêt. Il est 1'ecueilli pa1' un vieilla1'd qu'il 711·end pou?" un « enchantew'» et qui lui 'montre les 'merveilles de la n ature.) Devant 'l'a fenêtre, une caisse ,c arrée, dont -le dessus étaIt hennétiquenlent Colas par un couvercle de verxe transparent, était e~posée en plein soleil. « L'enchanteur» l'examina un ITIO'ment, puis, ·m e fais'allit monter sur un tabouret et me désignant du doigt 1e fond de ,l a cwisse : « Regar,de ! me dit-iJ 'gravement, 'attentiO'n ! » Je ne vis d'.a bord qu'une couche de terre grise qui tapissait le fond et, sur 'Cette terre, je finis par distinguer quelque chose qui ress'e mblait à une longue fève brune, annelée et terminée en pOÎolllte a:ux deux bouts; puis co.m,m,e Je rayO'n de soleil descendruit j'usqu',à cette «chose », je lI a vis insensihlement se mO'uvoir, \S'écaŒilcrer et enfin se fendÎlller comme une châtaigne grillée qui fait éclater son écO'rce ... Tout à coup, ô mervei.Lle ! des couleurs 'chartJoyèrent à travers iles déchirwres, -et une créature vivante sO'l~tit de .ces débris recrO'queviilJlés. Je distinguais nettement sa tête pointue, O'rnée de frêles amtennes gr.ises, ses yeux brill:l~nts d',un brun clair, sO'n corselet velouté et l'extrémité .aiguë de son ventre, SUtr 'lequel ses wiles étruient encore ool1ées. Peu à :p eu, les ailes se détendirent, firent le moulinet,
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-puis .s' arrêtè~ent; eUes étaient roses et grises 'a·v ec des diapruT,es d'un vert ,b run ... Bi,e ntôt, loe papillon se montra. dans toute la magnificenoe de Is es cOUJl,e urs fr.aîches et s'e mlÎlt à voleJter lentement entr,e ~a terr,e ,et :l'e ,cO'uverd'e vi,t ré ... Je poussai un ,sO'upir d'admiration. Andr é Th eu.riet. Les mouches.
Zette, dans sO'n lit ... contem'p le trO'is ,mO'uches qui, sur ' le marbre de la table de nuit, attaquent un ·m orceau ,de sucre cassé, sur lequel el,l es ,s e démènent comme des ouvriers dans une cal'rière. Elles mO'ntent, .e:lJ1es desoerrdent... g.rignO'tant ici, suçant là; e~lles s'arrêtent parfoi!s pour ·s e passer ,les pattes derrière le dO's et ,s 'évle nter de leurs aiJes, O'U bien eUes se pr ennent la tête .e ntre les pattes qu"eUes entr,e croisent 'e t la iguis ent. - Mouches ! criÎe-t-~Ue -impérieusement. Ah O'uiche ! Bien .IO'in .de :s'émO'uvoir, toutes trO'is lui tO'urnent .le dO's et lè~hent ,le ,su.cre de ,p lus beLle. En vO'ici une la utre qtri bourdonne, zigZlfllgue, ricoche, et: .comment dO'nc? EMes sO'nt quatr,e à pl,ésent! Cinq! Et une slx!ième rampe ,le .lO'ng du tirO'ir. Non! c'·e st ·t rop f.O'rt ! Zette .sO'rt sO'n bras, balaie :le marbre. Les mouches ,s 'envolent, puils une, deux, tr()l~s, quatr-e reviennent. Et -leurs pattes fines et tO'rdues Ides-sinent des jambages r'a pides, tandis que leu!' petite trO'mpe 'P0m~e, ,p ompe 'avec avidité. P Œul et Victor MŒr gu erit e. Z ette.
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La leçon de la fourmi
Je trouv,e les foulJ"ll1lis ad.m irahles dans le malheur. Voici" une fourmiLière. Tout va bien pour Ile mO'm-ent, et chacun fait sO'n devoir en paix. Soudain une catastrO'phe se produit. Un passant enfonce sO'n bâtO'n dans lia maisO'n et ,e n retO'urne une partie comme un cO'up de bêche. Instantanément, tO'utes les fO'urIn:ÏS de lIa fO'urrrrlÏllière se ,p récipitent à la surface. C'est une alerte généraile. Si l'ennemŒ est resté Ilà, O'n 'l ui giI'limpe aux jambes et on Ile prend d',a ss'a ut. Mais aussitôt .le premier énlOi passé, chacun S'o.ccupe à ~éparer le dommJage et, d'une humeur égale et feI'lme, ·O'n 'S'8Jpplli.que à cette besogne jusqu'à ce que sO'it ef.· f acé€ t'Üute trace de vand'Wlisme. C. Wagner . Les abeilles
Cinq mine des plus robustes iront jusqu'aux tiHeuls, trO'is mi,ue des plus jeunes ,a nimeront Ile trèfle blanc. Celles-ci aspir aient hier le nectar .des corolles; aujO'urd'hud, pO'ur repO'ser leur langue ,e t les ,g landes de leur j abot, eLles iront recueillir le poHen rO'uge du réséda, ceLles-là le 'pollIeu j\a une des g.rands lys, car vO'us ne v.errez jan1ais une abei.lile récolter ou mêler d.es pollens de cO'uleur ou d'espèce différentes;· et 1 'alSisortiment méthodique dans les greniers, suivant Il,es nuances et l'origine, de la belle farine parfmnée est une des grandes préO'c0upations de la ruche. Ainsi sont diSltllibués 1es O'rdres par le génie caché. Aussitôt, les trnvailil euses .sortent en IlO'ngues f'îles et chacune d'elles vO'le drO'it à s'a tâche. Maurice Maeterlinck. 01. Bérard.
VARIËTES
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depuis Fr. 297.Réparations Révisions tél. (027)' 2.10.63
GLORIA Seigneur, les cieux profO'nds O'Ù des flambeaux, sans nO'mbres , Dès le début des telnps, ont dispersé les O'mbres; Cette terre si belle, O'uvrage de vos mains DO'nt l'immensité même, étonne les humains; La vie universelle, admirable et f.éconde Qui sans cesse, transforme et rajeunit le mO'nde; Et notre intelli'genc.e, Oh ! surtout elle enf~n, Eclair un j O'ur sO'rti de votre feu divin, . Seigneur tout vous bénit, tout chante votre g.Ioire, Vos œuvres, vos bienf.aits, tout nous dit qu'ill fallit ·crO'ire ~ lVI:alÎs quel,s échos brû.m nts jaillis de notre cœu'r Seront dignes ,de vous, pO'ur vous bénir Seigneur ?
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Quels accents, quelles voix, chantonna'n t vos ,m erveilles Monteront assez purs jusques à vos oreilles ? ' Et quels droits, permettront aux poussières d ' un jour De bdller aux reflets de votre immense amour ? Oui. Dieu,. nous le ,savons, la l)oussière est ·poussière; MaIS un Jour des echos tout brillants de lumière Luirent dans notre nuit tombant, tout droit des cieux Glo~l"le à Dieu dams le ciel, ,sur la ,t erre 'e n tous lileux' Et que l'homme ait la paix 'Si tant qu'il la veuille! Et c'est pourquoi Seigneur, tremblants comlne une feuille Mari,s sûrs de votre aprpui, grandis par vos bienf,aits, ' Nous ne ,c herchons qu'en vous la justice et la paix. D'ailleurs où courait-il l'hamlne déchu qui pleure, Alor.s que fatigué du monde qui le leurre, Il demande son bien s'il ne vous trouvait pas? Q?els ponts .jet~erait-~l dans la nuit du trépas, SI vous Chnst l'm mole sur l'autel de nos crimes N'avi,ez pas traversé les éternels abîmes ' Pour éclairer la voie où nous devons Inarcher ? Qui pourralÎt alléger du poids de son péché o fi'ls du Dieu vivant, Sauveur :de tous les hommes Si pour nous retirer de l'abînle où nous sommes, Votre infâme gibet, celui de votre croix, Ne nous avait promis, pour le ciel, vos saints droits? Gloire soit donc rendue, à vous Seigneur et Père. Que nos vœux, nos 'e spoirs, jusqu'à notre nlisère, Honorent votre nom, chantent votre unité, Et cela dans l'espace et .dans l'éternité. René J CicqU(m~et.
DERNIER ÉVANGILE Le néant remplissait les espaces sans bornes. Jéovah seul vivait à travers les cieux mornes, J éovah l'Eternel grand comme l'infini. Son être était la vie. Il créa. Tout se fit. Et le chaos, le jour, les astres, la !tunière Et l'ordre qui partout disposa la matière Et la tige vivante et l'animal errant, Enfin l'homme, to~t être apparut à son rang. Et J éovah, dès lors, au gré de sa Puissance, Conserva l'univers selon ·sa Providence. Amour et vie et Dieu, le Verbe était en Lui Son 'Soleil éternel qui rayonne et qui luit. Et dès l'aube déS temps, toujours acte et pensée,
Touj ours toute puissance en l'infinie lancée Le Verbe au sein de tout rempli de sa grandeur, Comme un rayon d'amour répandit sa splendeur. Lorsque l'humanité, si belle, à l'origine Eut plongé dans l'horreur sa sagesse di~ine Qu'épave abandonnée au flot des passions, ' Elle eut connu la mort et les corruptions, Du fond de l'infini sa gloire et son domaine, Le Verbe racheta la déchéance humaine. Agneau du sacrifice, il s'incarna pour nous. Il apparut un jour pauvre inconnu de tous Entrevu seulement dans ses grandeurs discrètes Par l'amour et l'espoir et les yeux des prophètes. Le monde fait par Lui ne le reconnut point. Le monde était aveugle et l'était avec soin, Tant de nos jours encore, en une nuit profonde, On semble reléguer le Créateur du monde. Pourtant un homme vint: le prophète du feu. Il était désigné pour présenter son Dieu, Face aux bourgs encmnbrés, face aux foules déchues, Jetant sa grande voix jusqu'aux sillons des nues. Et cette voix vibrait pleine d'échos divins; Et les bourgs, les cités, fourmilières d'humains, Et les champs où touj ours germeront les bons grains, Et les sépulcres blancs remplis d'échos funèbres L'ouïrent comnle un vent qui cinglait les ténèbres. Puis cette voix se tut. Et le Christ rédempteur, Lunl,i ère dont les Cieux contemplent la splendeur, Inaugura son Oeuvre admirable nlystère, Par qui l'Amour divin régénéra la terre. René JaquemeL
la bataille de Finges A Finges, le démon prépara le terrain. Il fit tout ce qu'i,l put d'un espace restreint. Il éventra -les ~nonts, dispersa dans la pl,a ine Ce qui devait un jour devenir une arène; Puis il mit ,}a pinède et se tint à l'affût. Heureux qui n'affronta jamais .Jé bois touffu ~ Les Français poursuiv.ant leu.r route vers les neiges Avaient heurté souvent les écueils ,e t les pièges. Peut-être cette fois sous les pins touj ours verts Pourront-Es nlieux jouir d'un Valais si divers! De tièdes frondaisons respir,a ient le sHell'ce. Tout d'un coup, le sous-bois cracha sa violence,
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Et les eSCal"ipe.ments, lnarqués de virulence, Fustigeaient Yair de juin, berçant sa nonchalance. Thermopy,les nouveaux, >ces bois bardés de rocs, Présentaient un front rude avec de r~udes crocs; Un rempart d'argousiers i'm pénétrable .aux chocs, Et fossés effraya'llts : ,c et !Ugraben tout jaune, Au nOl~d presque affolé, hagard bruyant, 'le Rhône Et la DaJa profonde aux rochers de Varone ... Et puis ce que ne put 'l 'effort, ni ,le oanon, L'horrible nuit le fit, une nuit du démon. Le «brantevein» fum'e ux qui fait tonner la foudre, Apparut >dans ,le 'c amp, hélas, il tut la poudre; Ce « brantevein» s'a cré des jours de -désespoir! ! L'ombre de ,l 'héroïsme se dispense en un 's oir. Comme le fauve errant qui jamais ne s"agite Et parmi l'ombre inerte ·s uit ~e chevreui·l au gîte, L'assaillant prémuni du sort ·de l'enne,mi, Entra sans eoup férir dans son camp endormi.
'Sous une lune pâle, indolente 'e t viei,l astre, Void ;pris, héhétés les restes d'un désastre. Ils combattent encore aux ravins où tremblants Fdssonnent les buissons pleins de 'p anaches blancs Dernière offrande aux preux, des <étouff'a ntes guerres C'est la Massa, pui.s Deisch; ils font rouler des pierres; Ils traînent -des viei:l1ar,ds éclopés dans l,es bois: Ultime et fier sursa'u t des bêtes aux abois ! Un g1las des ·c lochers nQirs, aux râles des vinages ! La ' curée est totale : horreurs, brasiers, piUages. René J ŒCQ'uemet.
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Un :lieuillileton e.n images relatant .les aventures de NilC-k à l'Alasl{)a, .le IQéllèbre héros de Il'IDcolter Romand. Mise en vrente dè.s JarwjOtUrd'hui. Un ·sinJCère ilTI!e11ci à l':aN'all'ce au conps .enlSeign'alllt Ide noUlS iflai:re lParverür Il e pŒ'Us' tôt possiJhle -ses' comma'm€1s, 8, rue de Bourg, Lausao:lne. COURSES D'ECOLES ET DE SOCIETES [nstituteurs et institutrices ... Voici de beaux buts pour .vos promenades de classe.s et sociétés
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V,u Je ISIUlClCès des -ll'll'IIliéros spécilaux, ,la réidalc.t.io'l1 de l'Eco.lier "Romand pUiblieoo ,e n avdl «un nUiITliéro Id,auiblle d.e prtnteul1jps », 1equel sem WrUmllièrement IÏJntér\e!SS'ant. Nous tenoIlls à ICe. que ILe plus gra.n~ nO'ffibre rpo,ssihle id'emants reçoivent ce numéro; aussi, comme pour Je numéro spécÏiaJI de Noël, organisons nous une vente au nu-méro, 50 tCts \l'exemlpllia;ire.
'Sommaire : Une .gr.oSSe :traIllche d'un fenxill;leton passionnant: du Ter.r!iJbor,e ».
Un lCOll'COUJ."S léliffiUJSCilIlJt. Une h-istoÏ!re doe. [ièvre.
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5 au 14 Août 1954 A) Cours réservé aux professeu,?"s de 'la rnéthode. B) CO'LWS l"ése1"vé ŒUX Œnciens élèves.
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DEGRE ELEMENTAIRE
UnlerLa~L
FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE
1230 m
No 23
Baou l'élé,p hanteau déjeune
Baou était, en effet, un bel élépha.n teau de dix-huit mois, déjà bien pl.a nté ·s ur /s es quatre grnsses ja·m bes, capable de trotter lestem'e nt à tr:avers la brous/se, et aSlsez grand pour cueilHr ·s eul un · rég.ime de ,bananes; de Pllus, Na~ba, s'a mère, lui avait 'a ppris à se 'laver de la tête à la queue en se douchant a.vec s'a trompe. Le matin, quand Il·e soleil brillait magnifiquement dans un ciel tout bleu, était un des meHJeuns moments de la journée pour des élépha,n teaux. Hs prenai.ent leuT petit déj euner autour de Ja olairière. D'un coup de trompe, ils a r r'a chaient Uine br.anche d'arbr,e avec mOlÎl1'S de .peine que tu n"en pre11ds à cueill:li'.r une ÎeuiUe de lilas, et ills fourraient le tout dans 'la bouche. Fiche de travail No 23
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1. Lis bien ·a ttentivement tout le texte. R'e lis-l.e trois fo[s. 2. M·e ts à 'l·a tro.ÎJsième persOTIne du singuilier les verbes ,de la seconde parti·e du deuxième parag.n vphe depuis: ]jIs prenaJi,e nt leur petit déj eiUner ... 3. Cherohe ·e t copie la phl"'3!Se qui cnmmenc·e par : Le m'a tin quand le sol,e'Î1.. .. mets-la au présent. 4. Qui était Baou ? Qu'-est...ee que sa m8lrnan lui avait appris? Sais-tu ce qu'on appelle un .r.é gime de bananes? 5. Dessime une h3!nane. 6. Regarrde ,a rttentivement comment on écrit : Baou était, en ef.f et, u'n bel éléphanteau de dix-huit mois, déjà bi'e n .planté SUlr -ses quatre g.rosses jambes, ·capab.le de trotter ,I esternent à travel'ls la brousse, et assez g.rand .p our cueiHÎ'r S'eul un régime de bananes. Pose ta fiche sur Ile pupitre et retourne écrire cet te phrase par cœur sur ton cahier.
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On trouvait nourriture 'e t fr'a îcheur sous les gr.ands arbres. Des lianes entouraient les troncs comme d'énormes bras tor.dws. EUes lançaient d'un arbre à l'al,l,t re des ponts de verdures enchevêtrées; de 0urieuses fleurs 'de tUilipiers aux larges corolles blanches, se mêlaient à des caJlices pourpres, vio'lets, aux form,e.g déchiquetées. Leurs odeu.rs violente:$ wlourdisS!ari.ent r ia1r. Sous cette voûte de feuiJùages ,épaÏ-ijl, en pJein midi, c'était une sorrtJe d'obsowr.ité veJ'lte. Quel changement avec la s.a vane brnIée de 0larté !
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1. Lis bien ,a,t tentiViement Ile texte. ReUs-le trois fOÎls. 2. Imite troolS foi.s ila pln"'3Jse qui comlm ence le texte : On trouv-eI'la~t? où? 3. Cherche et copie la phrase qui commence par : Sous cette voûte de f€uJÏillages épais, etc. 4. Qui est-ce qui lançait des ponts de v,e rdures? De quelille s ,coUileurs étaient les fil eurs dont on parle? Sai:s~tu 'ce que c'est que la s'a vane ? 5. Dessine un palmier. 6. Regarde bien comment on écdt : De curieuses fleur " de tUilirp'i€l'IS aux larges corolles blanches, se mêlalÏ'e nt à des 'c alices pourp;r.es, vi olle ts , aux fOTmes déchiquetées. Porte ta fiche sur le puplÎtre et retourne' écrire cette phrase de mémoire dans ton cahier.
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