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SOMMAIRE: NécroJogie. - COiMMUNICATLONS DIVERSES: Avis. Flatteuse distination. - CO'U~s préparatoiTe à l'Ecole norma'l e. - Le coin de la gymnastique. - Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PEDAGOGIQUE: Cet.t.e parol.e es,t œUTe! Qui peut l'éc.o'Uter? - Du oharut à l'école. - L'inspecteur scolaire ~ - Le mouvement oolUJcatif à travers -le moOOe. PARTIE PRATIQUE: Essai d'un !p(Ï'OIg'r amme détailllé ides ·COUJY,S com(plémentaires. - F.i,ehes de lect.ure siILen,cieuse.
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Di1'ecte~~1'
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Ceppi
du collège Ste lVI a1~ie à M a1~tigny
Le jour de la St JoS'eph, une foule nombr1eu:S'e aCÛOll'1pagnait à sa dernière dem:eur·e Mr !l'abbé CepIPi, diireûteur du COlllège Ste Marie. V,e nu à Maœtigny il1 y a six mois sHlüem,ent, après avoir ens'e igné durant 10 ans à .la ViLla St-J 8'an à Fribourg où il a laissé le meilleur souvenir, }e défunt n'await pa,s tardé à ·s e faire apprécier par .les ,é'lèv8is, les pr'ÜlÎes1s1eurs et pal' 'les par,e nts. Aus·si, ce fut une consternakion .généraJlre quand, dans la makinée du 17 mar.s on apprit que le directeur du collège venait .de re.ndre sa be1I1e âme à Dieu. Monsieur J'abbé Ceppi ·es't mort à la t âche puisque, la veillle euco're, iŒ avait célébr é la messe ,e t que le matin même Ile:s ,éllèves attein daient dans leur cl,ass'e la venue de lie ur ,c her professeur. Gette -perte dOUJlour,eUlse affecte le rCollège de Ste Marie que .le défunt dilI'igeait avec autorilt é et compétenlÛe~ .la jeunesS'e, à qui il1 s'était donné de toute Is on âme, et la congrégation qu'il honorait par ses beLles q ua:li tés.
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Réflexions sur le texte libre En :parrler, déc:lanche des ré'a ctions si diverses qu'H m'a paru in1Jéressanrt d'exwminer hrièv·e ment Icette nouveUe technique d'enSIeigl1'em-ent de lIa la.ngi ue materneJlle iprincipal,e ment en üe qui ,concerne ùa réda-ction. Les opposants y découvrent un re1'ent d'arnarehie. Laisser écrdre Ice qu'Hs v'Bulent .a ux enfiants, dis'e nt-lirls, Ic',e st ·o uvrir la porte à ila ilic€lll:ce, IC' est ,a bdiquer dev.ant Ila fanrbaisie, IC' est ne p:l us ens·e igner. J ·e pens-e que ,Cie g.enre Ide rprésolmptioill l00ntre lla ,technique du texte 'libre tomberait drevwnt un oomplém·e nt d'information et un 's.ilITllple alpipel à l'eXlpérience Iper,sünneŒle. Il y a pour tous, des jOUir,s où 'd en ,n e v.a, où I,e slÎlffipJe f.ait d'un,e lettre à .écrire exige de iIllultiples ,e ssais dont ne 's ort 'Pas nécesls·a ireme,n t une réussite! Pourquoi ne Iserait-ee p.as auss'i le ,cas pour l'enfalI1t? PoOurqu'oi m.e (lui pe:r mettrait-on pas de ,o hoisir :s on suj et ,e t Ison heure? disent il'e s promoteurs du texte iJ.ibre. III :sembl'e bien que si on Isubordonne le tnwai'l Is colaire à l'intérêt de ,l"enfant dont nn parJ.e tant, on voit 'q ue celui-ci est év€illé p'aœ un Ïairt, un ·ê tre v:ivant, un lobj et, une drconsiance, un -évé1n ement, une ,émotion Isubj-ectivle ,q ui .ag-ils s1e nt co'm me iS timulant d'ullle tendan:10e Iprofond.e ... Nous sommes très 'loin de la oonc,e.ption de 'l'in.rtérêt de <081l1X qui ne l':envis'alg,e,n t ·que 's ous
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l'aspect d'une 'curiosité ,t oute >superficielle provoquée par une certaine ingéniosité du maître là prés.enter .les \liff.érentes dis'CÏJplines d"ens,e ignement sous une fo-rlIne p'lu:s ou moins amusante, originale .ou ingéni'81us'e. J·e ,c'o nnais un petit bonhomme de cinq a.ns prod.i'g ieusement intéressé par ~e nombre, lIa quantité, rIa .notion du ,callClulI ,t emps, du ,calIcul 'Ûoût, ,etc. L'.intérêt qu'il potrte à ,ces questions Ilui penmet d'établir déjà des rapports de quantité qui èchalppent à des ,e nfants bien plus âgés 'e t il n1aJnifeste en I·e fa.i'samt une joi·e Is avoureus'e. Oet intérêt ne supprime pas l'eI.ffort, ill Je ·srtÎlmwle au ,o ontrair,e, 1e soutient, l'alimente, Ile rend 'possible 'e t j oy'eux. Il est :dans lIa ligne naturelle de l'enfamt de vOiUlJoir exprim,e r l',émotion ou l'observation qu'un . tel intérêt ·a fait ,s urg.ir ou permi,s de faire. Les 1dées pour üela ne lui manqueront plus. El1es ,a uront ,ce ,c ha'fme inimitabùe d'une expression réel1ement personnellle, peut-être maladroite dans :sa forme, \ffi'wis originale et pleine de ,s'a veur parce que fidèle trwductdce d'une émotion vra.ie, d'une observation ,s po.n tanée. C'-est là Ile vrai but de ;l a rédactio.n : s'exp1"imeT ,e t nain exprimer des idées reçues. Je n1,e rappehle .cette classe où la l"'édaction était régwlièrement nüsle au tableau, pui'S .lue, presque mémo·risée par ,c eux ,q ui avaient ,l.a mémoire facile .et ·e nsuite ... reproduite av'ec le moins d'écart ,p ossihl'e :sur Ile texte original par toute la c'lwss'e ; je me Ir appelle Il'impo'S's,i billûté, ,l a révolte de certain .cerveau rebe11.e à ,ce genre de gymnastique! MailS sans aller si loin, il faut bien Je dire, nos rédactions ref lètent souv,e nt bien plus les pensées du Imaîtl"e que 'ceLles des élèves qui -rédigent et .le lei,t -,motiv qui }",e vient le iplus souvent sur les :lèvr es de nos écoll iers à qui nous Iproposons 'u n rthèm'e 'est touj ours : Nous n e savons que dire! Le texte libr e -en tant qu'eXJpression de !l 'int érêt Ide Il' enfant la pporte une Is olution à ,cette Ip énurie. Son -e mploi d ans une d as,s e n'est 'p as Ile signe d'une .intronisation du règne ,d u désordre et de ,l a f antai sie 'e t du manque de ,c ohésion dans Ù'ens·e ignernent de la rédaütiO'n. Il n'amène aucune interruption, aucune perturbation! Au 'c ontraire, bien qu'on pratique le rtexte :l ibre .on ne fait pas ·e xclusivem'e nt 'Ûe qU'Oill veut: on ,chois.it simplement d'eXlprimer ,ce qui ,corres.pond .à un besoin, à une nécessité, quoi de plus .naturel? L'enseignement ainsi donné n'aur a rien d'échevelé, den d',a pproximatif Ip arce qu'à c-e premier travail :cl'ex.pression viendra tout natur€Jllement s-e juxtaposer celui de la ,cor rection individueUe ou .oa.llective des textes 'Où Œe 'Savoir du maître 'Perm·e ttra au travaill de formulation de prendre une forme plus ,con.oi>s'e, 'p l,us nette, 1P1us ,conforme aux lois du langage -écrit. Si le choix du Is uJet lest 'r elathnem'e nt fwciile à laiss-er, le choix de Il 'heure rencoJn tre dans nos clas,s es à gros effectifs des obstacles :sérieux. Mais 'u ne tactique d',enseignement n'a
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rien de riglÎde ,e t de définitif. LI nous ,e st possih~, e de «c.omposer» avec lOe <choix du moment. N osenf'ants -savent, nous le Œeur T.alppell1erons d'ailleurs que 1118 ·m ercredi Hs devront nous raconter quelque lohos,e, il1s y ipens.ent «Ils se r·ecueiHent).) comme dit Jérô'Ine le 'spiritue'l, Il'e thème ,choisi s'intérioI'lÎ-se, il devient 'p rés.ent, ill prend tournure .e t, ,a u jouI!' \dit, ,l'e travail de formation 'e st, 'Suivant les aptitudes de chacun plus ou moins aisé. Si l'atmo,siphère de la ülasls e y ,est propice, et tous ceux qui ont ·tenrté du texte Hbr,e m-e .eomp-r,endront, Ile texte libre jaiUira ISponibaném·e nt. Un matin, vous aurez Ja surprise 'e t la joie d'en tendr un griffonné peut-être sur un papielr d'emba'l'lag,e, les lignes -se ,c hevauchant \presque; vous déplierez ,g r,a vement Je 'Papier que vous tendra lu ne petite main confiante pendant ,qu''lvne vo,i x timide 'V.ous g'lissera -à 1'0renle : Je ne ,s uis pws venue à l'écale hier ipaI'loe que j'étais malade, 'm ais j'.ai écrit quellique -chose. C'est f:a it, vous le tenez votre premier texte lihre ·e t bien d'autres ,suivront si vous savez vous y prendre! Les petits aiment écrire des histoires, 'les grands aiment .à 'se r ,a :oonterà eXJprimè'r le résultat d'observations que VOUiS leur aurez permis de. faire. Le texte étant lu par ,son auteur, une émul:ation ·é minemment profitable s'introduit: .c hacun désire produire quelque . éhose, on Icommente, on aplp réde ,c haque tr.avail ·e t 11'intérêJ . n'·e st Ip lus .à -créer, -il ,existe, et :stimule même les pŒus lParesseux,. .M.a is diT,ez-vous, comment l',amo~cer ? Pbqr (m a part; j'ai trouvé ,cela fort 'simpl'e. J'ai lu à mes enfah'ts il e conte .du «Petit ,chat qui ne veut p.a s mourir» .écrit par des "enfants, illustré var eux, une manière .de petit ,chef-d'œuvre 'édibe par ,l es ,é ditions F,reinet. Nous avons trourv'é Ice'la fort béau et 'lorsque j'eus dit que des ,e nfants p.as VJus grands qu'eux -av:aj.~nt inventé cette histoire qu.i lIeur plais.a it tant, je pUIS lire -Tes ,s entiments les 'Plus divers sur ,les v'Î'&ages tournés v'ers m'Üi : désir, incréduJlité, joie, perplexité 'e t 'lorsque je :suggérai: «Aimeriez-v.Q!us aussi écrire une j oHe hi's toire?» ce fut du délire. Nous avons oommencé très mod,e stement, une simp1e phrase explicative d'un table'a u, d'un fait faJffiiHaJl >ou ,s,c{jlaire, nous avons ,'r egardé ,a utour de nous 'et wpp-ris à VOIR. P.eu à pelJ. les idées ,s"enchaînent, les phrases :s'équiÎ!li.brent, on persévère et ,la rédaction devient un travaill qu'on aime mais qui pose un problème, ,celui de la 'c orrection. Comment -r,e toucher un texte. Il faut respecter ,l a f.orm'e à moins d'inoorreotions notoir'es. APTès la premièr,e lecture faite par Il 'enfant on lui dem,a nde de préciser, sa pens-ée ' on 11'wide ,à trouver une expression plus juste, ,p lus précise. . Voici précisément 'le texte (l ibre Rppor té par Marlène, 8 ans.
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Ce ·tntdin. Ce matin, à notre. lever,. maman ~ous dit: Alors le chien et le chàt, s'il vo~s plaît, ne -com1J1,encez pas la bataille., eUe nous dit ça parce q'Jl-' on se bataille tous les matins! Ces jours, maman a fait du . café et ce matin Ja'cqui a dit: Tu as de nouvea~ du café? - Oui, Monsieur! Lorsqu'il .a bu la première golée i'l a fait une grimace qu'il n'a jamais faite. J'ai été obligée de rire. Il m'a dit: - Bécasse, .tu ris pour tout! - en faisant Jl;ne autre grimac.e qu'il fait quand il ne veut pas rire. M ais tout ça a fait passer le café!
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(De Jean-François, 5 ans) Un avion dans le ciel. C"est un ,oiseau qui perd ses plumes ... (De René, 6 ans) La neige. Sur ma langue elle fond, Onditaît un bonbon. o poètes! Je pense -au mot d'un petit bout Id'homme : «Je 'Suis tout 1lleruf !» ]1 ne sait {pas combien ill ~ dit vrai: neuv'e 'sa vision du 'monde, neuve sa sensilbiliiJé, neuf ,s'On ·esprit et à nous de le ,cOtmpDendre :pour qùe .toute la vie ill garde ses yeux neufs .ouverts ,s ur le monde. Y. G.
Après ûorr,ection IC(jlieictive, TIOUS nous somm'es arrêtés
à: Ce matin! Ce matin, à notre lever, maman nous a dit: «Alor's .chien et ~hat ne vous o(Lttez pas en ouvrant les yeux. Chien c'est J acqui mon frère, chat c'est moi. Elle nou-s parle ainsi parce que nous nous t'aquïrwns tous les n~atins ! Çes jours-Ici maman nou:s a servi du café à déjeuner~ Jacqui préfère ~on chocolf1,t~ aussi .en voyan.t la cafetiè'J'e il a ,dit: - Tu as de nouveau du café? - Oui, Monsieur', a répondu maman. Lorsqu'il a eu 'avalé la tp-remière gOTgée il a froncé le nez comme je ne le lui avais enCO'fe jamais vu faire. J'ai dû rire. Il a cru que je me 1noquais de lui et m'a dit: - Bécasse, tu ris pour tout! - en cachant son envie de rire aussi. Mais tout cela a fait passer le café! A .r emarquer 'que nous 'a vons IscruJpuleusement reslp ecté. 11' ordu ~écit qui td'aHleurs Is ',e nchaînait .p arfaitement. Nous avons Isimplement ,eX!plicité Ique'lques détaiils, r.emplacé Il'ex-· pr,essiOOl patoi's ante « 'gOllée» ·e t ,élitminé Ile verbe f.aire à tout faire par des termes pIus 'ex.acts. La ,p onctuation du Ip r,e mier texte original ,a .été soigneusement notée. Ene .indique un 's ens très vif du dialogue aJssez r.are :chez une ,enfant aJU'sSIÏ j Hune. Toute Ila dasse 'a pri'S ,p laisir ,aJU travail de Ic orrection 'et 1e mot de la fin est sorti :de a,a bouche Ide Josiane - 7 ans - A la question « Puurquoi 't rouves-tu bi.en Il'a Dédactioon de Marlène? ,elle a répondu: «Je tr'Ûuve que Ic 'est bien parCJe ,q u'on voit très bien comm'e nt ça .se pass'e ,chez M,a rlène ». - C'est un beau icompld:m ent ,ai-j,e 'e nchaîné, ill faJudJ'a que chez ,t ous on sente Ique c'est vr,a i tOU ,q u'on :le voie. d~, e
Et voici rdeux «œUVDes» ,des !plus j'eunes, résu!ltant de. l' observa.ti,on dirigée d'un 8!vion à f\éa,c tion et de la neig1e :
Cette parole est dure! Qui peut l'écouter? On le croyait brûlé I,e vieil épouvantail de ['enfer éternel. P,Lus de di,~b1e (médiévall aux tClornes ter.ribles ,et à 'la queue retroussée! N'avolJ1s.;nous pas la :scÏtènrce ipour nous 'e n ,m ontrer l'inexistence? Non, un chrétien progr.esSJtste ne 'S'arrête plus à ces 'r acontam. Alors, on VIa engager :l a lutte 'c ontre ce trouhlle--fête? Pas besoin; lil :suffit de l'étouffer dans Ile :Slilen,ce. Qu'un curé octogénaire, dans quelque !paroisse au pied du glacier, 'OIse encore le nommer, passe. MailS nous qui vivons en communion de pensées ,et :de ,sle ntiments avec le monde mod-erne, nous ne voulons p.lus rougir à Ila pensée que nos IcontempoTa.lÏns nous croient -aSisez naïfs d"ajouter foi aux choses surannées. Ert 'voi'là Iq u'un évêque troubl'e Ic ette 'Or:gueJiIŒeu&e la's surance de l',hÜ'mme lIllod,e rne, de ,ces ohDétiens Iqui disai,e nt tout haut : S'il y a un ,e nfle r, !per,s onne n'y ,e st! Comment! Nous pensions que nous Is ommles 'e n bonne voi.e de créer un climat favorahle à une sorte de ~eligion mOj7lenne aCJc8\ptable Ide toutes les bonnes iyolontés, de ,c eux qui 'c roient aux valeurs 'SlpiritUteJ'l,es, et on réic hauffe un plat aussi indigeste Ipour Il'estomac de ft'homlme 'Ilourri de science? Quel manque de p.sy,cho'},ogÏ-e! C',e st justement certte réaction, le plus souvent inconsciente, de trop Ide ,c atholiques qui démontre l'opportunité, l'urgente nécessité rd'€x!pols'e r à nouveaIU une 'v érité fonda,m ental€ de notre
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iüi. Notre Evêque !Sait fort .bi,e n et mieux que 'C18 S psychologues 'improvisés üe qui Jlait défl3lut à tant de baptisés : .la foi ferme aux vétI'li,tés immuables ,e t l'adth:ési'Ûn de 1a vüllonté aux ;lois éterneJlles. A fOl'loe de !la'Ïs:ser Is ',alceUlmUfl,e r les débri,s du ,laxisme religieux let l,es déjeCJtions de l'iln crédulité Tlai[leuse, nous perIdons '1.e terrain SÛT et glis:s ons linsensib1em-enrt da.ns ,l'inIdifféT·e nee qui, à üertatins points de 'Vue, ,e st !piTe que 'l'hostilité 'Ouverte. « Un seul jota ou un ,S1eul,tI'lait de \la .loi ne -passera pas :que tout ne Isoit 'ooc-omp\li. » ,L a le-ttrle p,aJstorale de S.E. Mg1r Ad,EVIn l1tOUS ,suggèr,e qUlel('{ues réflexions pédagogiques. Nous donno.ns Il'Ie nseignem'e nt re,Hgileux; mous sÜlmmes les auxilia'Ïres tde.s ,curés dans /l'édulcation chréti'enne. Notre p.1us grand titr,e de nobless'e, ,c',e st d'être les eOlllaborateUlrs de Di.eu. 11 ·est ,c.lair que nous ne pouvons pas ,choils ir dans 'le ehri&tianisme ce ,qui nous plaît etéc.arter i(~e ,q ui nous déplaÎlt. Pour « Is elner, cwltiv'e r, fortifi,er et rendre fécond Il',e sprit chrétien .dans les âmes, pour ll8S am,e ner à la profession Bincère et pubUque d'un vra.i 'c hristianis'm e », il faut pTend1~e le patrimoine I
évangélique intégTal. Cette fonction éduc.artiv-e prés.ente wn double la spect, .comme to.ute Il.a vie humaine; d',autre :part, ,e1ll,e -est 13.ttrayante, et souroe de joi1e : « Serv,ez Le Seigneur dans 1.a joie! » « lVIon joug' est .doux 'et mon fardeau léger ». Le but tfinad le:st d'ailleurs l,a partid.p~tion à ,La f,élUcité diVli.ne. Mlails 'en attendant, nos élèves, 'c omme nous-mêm-es, vhneIllt .dans \}a ''Condition de 'pèlerins. Il faudr.ait r-elir,e qU8l1ques..lumes de ces paroles dures qu·e le Sauv'eur a fait 'l"l6tentir avec insistance aux üI'lei1Jles de se,s disdpl/e.s de tous Les ternps : « Si quelqu'un veut être mün dislCiple, qu'il se Denonce lwi.,même, qu'ill porte !S'a ,c roix et qu'i/l'lne suive». « Le royaum1e d,es d ,e ux souffre violence, ce sont Iles courageux qui l"emportent ». « VemŒ,ez 8It 'PlI'iez Ip our .ne pas succomber à la tentation ». Le Christ a d'tai[}.eurs associé .le iphlS ,inltimem'e nt à sa passion la cr.éaturle qu'il aimairt .1e plus tenwemle nt : sa propre Mère. Méconnaîrtre le Icar,alctère austère de notrle Isalinte religion, c'est se 'leumrer à son propre dam; pa>s!ser sou.s s[ùence les exig'enc.es ,c.rucif,ilantes de l',exilsJte'l11c.e chréti'e nne des enf.ants, c'est [es tromper glr'Ûlsls.ièr,elm ent. N,e disüns p.as que l-es eillfant.s ne ICümpI"iennen:t pas enco,r e le sens de la pénitenc-e. Il y a, parmi les jeunes âmes, une élite qui tpou.rrait en r.emonÜ'~er à nous autres, adu'ltes. L'his,t oire des troiis enfants .de Fatima nous montre à quel héroïsme de saori.nce peuvent arriV1er des enLan1J.g fidèl'es aux inspirations
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de 1a grâoe. 1i1 y ,a u,ne pédŒgogie de lŒ pénitence -qui accentu·e 'l es intentions 'q ui doivent guider 'l'es fumes dans leur vie de sacrif.ice J.es motifs qui Iles ~olusB' ent à flaire ce qui ,e st opposé 'à leur t~nJdalllce natiUre~le toute s'Ûl~1tkitée vers le plai's ir. 1. Tantôt, 'noLùS f.erons env'Ïsag1er Il'a l]J.r.atitque du sacrifice comme une ,s01"11;e -de sport ,spirit'Uel, chrétien . .Dle même qu~ I.e mouvement J'lég11é développe Iles muscles, l'habItude de ~a .\penItence a'Clcroît no-ure maîtrtÏlse .de nous4'flêmes. « Le S'alcnflce n~ diminue pas ,l'homme, il jl,e gl'lamldit, 'o ar :iillstUIppriIme tout ce qU1 ernpêCihe de monuer. » 2 T'a ntôt ,n ous mlelttrons 'e n rlelierf l'hygiène spirituelle qui gît d~ns ILes ~ÎtCtoi,r'e.s remportées :s ur nos ,pals'siolI1s sensi.bles, notre orguedll ,e t norbI'le C'Ulpidité. On ne :malÏnti-ent Œa santé morale qu'en écariJant il es .causes ,d'.affaiblissem1ent : « Il y ft dans toute vie humailne de:s m:üments où i11 ·e st ,a bsolum,e nt néces'&ake, sous peine de :m ort pOlur la vile de ,l'fume, ,sous, pei:~le de r~pt~re avec Ile Christ, de prononCJer un « Illon ~ eate.gonque qUI n admette pa,s ,de réplique. » (Abbé G. .courtOIs). 3. Pui,s 11 faut aussri S'onger à payer ses dettes, celles que nous avons ·c ontractées à :l'ég,rurid de Dieu par notre dèsobéissanee à sa loi. Ccm'llment? En ~)lr' 8'TI1ant notre part humaine, ,t rès modeste à la sat:ùsd:ÎsJction iInfinie ,d e J,éSiUS. Les enfants ne sont nuhement incal]J,ab\les de cOirrupl'lemdre ,'la l.oi de ila ju;stice divine fOl'lmulée ,par ,salÎln t PaUlI : « J',3;c.hev€ en ma chaIr ce qui m,anque à sa PlaSision pour 'sO'n CO'l'pB ,qui est l'EgliSte. » 4. Enfin, .la pTaJtique du :SJ3Jcrifi'C18 nous fla~t 1oesse:nble1' à pCiJ1~ excellence. Pour mIeux f.aa.re ICOlmprend~e cet ~Sl]Ject d~e lia vdle d·e . s.a)orÎifI1~e, . ill, e.~:t ~on :de montrer comment le }eune NIIC!ola;s de FIU1e a ,r eahse 11'nlltatIon du Sauveur 'Süuffrant pour nous. On ,drt hien que (l es ,s·ainiJs .gont ~ou vent a:dmirables, mais non i,mirbabl,etS. Elst-lc.e donc sans ~aIson que nous fais·o ns '3JŒmirer p.ar lI a jeunesse les hauts f.aIts de l'hils toire national,e ? NoUts, éducruteur.s Ichrétiens, nous nous libérerons du -discrédit qu'on a jeté SUtl' r3JsIClé,t isme; :noUiS 'n e lais,s erons pas aux ,seUils ,chla;mpions du SI]J:QIrt, .aJViides d'une gl101itI'\e éphémèr.e, les performances d'une dis'CJ1plline Iptall'fois tr~s stévèr,e. Loin d~ nouS les é'lucubrarbiolTIs d'un natur,aJlils me morbIde, comme les rallclela~s d'un stoï-C'Îsme Is ans âmle. L',eXIPérieue:e rrnonrbre Iqu'ct'U bout de ln
Celui qui est le pénitent
croix chrétienne, let J'oie profonde brille radieuse. .comme toute lia péda,gQlg:ùe alScétUque r,ellèVle de la fŒ"ir:n a tion de 1a eonStc,ilenee, lŒ disc1"étion 'e st de rigueu1r. De. petI~es off.randes peuvent pr,enidre ,chez les 'enf.alllts des proportIOills .lnaccoulbumées. Un j our j'ai visité uille ,c lass,e de ,c ommençants où ume instirtutrioe fai,s,a it réciter un acte de ûo.rutritiO'n. Quand
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j'ai ,en1Joodu une fljJ]I,e tle de huit ·a ns répéter ,r explression de sewillnents 'qui ,eu8'8'en.t fait honneur à un ,gra!l1Jd ,criminel, je me 'S'uils .demandé ,en queLs ter:mleseJl!le eXiprillllera so.n repentir lorsqu',elle laUfla consdenoe d'un péché 'rée]1,ement volontaire. Dans lIa vie :sp.iri,tue]1e laussi, Îll y :a une iprogres.sion. I.l 'e st évident ,q ue des p'U'Îssance~ Iredoll'tabl'es se disputent :l'âme de lIa j,euneSise . .Les demi-1me.sur1es d'une édu0ation ·exsangue ,s'o nt inopéra;ntes ,e n face de Ila viollenoe -du ma;l. Nous ,devons conduire nos léIlèves, petits et ,grands, sur le chemin de la croix. Cette nécessité 's'i1mpüse ,à nous, ,que;lque dure qu',eHe nous p.a;r,aiss,e. L'esprit de pénitence n'est pas une mutilation de la jeune personne humaine; il est une condition de l'épanoui~sement humain et chrétien. C. G.
Du chant à l'école Le ,chant Ie!St une bran~he 'S'ou'V1ent nég1Ligèe parc1e que dite seco:ndaire ou par suite du temps limité dont on dispos'e. Les 11brl8's propos ,q ui suivle nt n'ont d',a utre .b ut que eefui dé montrer l'utillitté du lch3!nt. Ce n',e st 1>as une Im atièr,e born ne à combl}.er les v1de.s (si vides 'Ïl y a). Ce n'est ip3iS davantag'e queLque cJhols'e dOint on peut se ip,a:Siseœ ,sailliS ,ifThcünvléni'emt, ,n i un luxe pour Illes écOll,es à ]'.année ... Le chant répo.nd là Ulll be:soin 1JTofonlC1 de l'erua;nt, éuant une 'expression de Ilia joie. Il ·e st des éŒèVies qui !peuvent éprouvie r une 'certaine répwlSlÎon pour le ca,1cull par ·ex,emple. III en ,e st peu qui ne ,s oient pla s ,e nthousi,a's més par le ,c hant. Gela v,a sans dire .qu'll ne faut Ipals étabHr un pl'lOg'lramme trüip à 113, 1é,g è'r e. Par un choix .sans 'V,aŒeUir, 011 ipeut f,aci.leim ell lt dégoûteT une 0Las,se entière. Il suffit d'a0cormm.oder à toutes .Iles sa,uces «Semp3ich» ou les « GlaKi,er,s 'sub/limes» pour ne donner que ,ces .deux exemples éloquents de chants empouls siérés ... LI est ,de:s h3ibitudes qui mènent droiit à la monotonie. Le chant p,eu.t 'e t doit ,remp1lir un œôle bien différent. Il crée un dimat de joie (et de oe fait favorise une bOlline il'eprise du trav.ait Il 'm et en vla~,eur Il,e,s talenrts de loertaiins élèves dans ce domarrne. Un mauvais calc.wlateur peut être un bon chanteur et iŒ ne ser.a1Ïrt; pas juste de ne pa,s faire v3iloir sles aptitudes. L'eXipérieJ1J0e 1ll10ntre qu'ia y a d'e,s ,éllèves peu doués dalllis les branches princ1pw1es et qui en 'rremomtrle nt ,à leU/rs IcondÎ'Sicirp.Ies pour le chant. Et ,c',e st souvent d,éharrals s,e r ceux..Jlà d'un 001m rpleX!e d'infériorité de Œes convaincre qu':ï1s s'Ont bo.ns à quelque chos,e. p.ourquoi ne pas lIeur procure:r Ullie satisfaction p1er,sûnne11e 11ég'iti.me ?
Il est un autre point dont Il'importance n'est pas à dédaigner. N 0'8 sOlc iétés ,de chamt dies viŒlagles traversent souvent des ,c rises wiguës. Le reCl"1uten.nent dies nou'V'81aux chantr:e,s s'y avère dlifHcille 'p ar s,uite du m'anque d'éléments ou du manque de goût ,des é1éments ,qui serailenk diSîponiihlJes. L'éoolle peut combler 0ette la'0lIne dams une ,mes,ure '0ol1lsid,érwb1e. Pour pouvoir bien chanter, les élèves doivent s'y 'exerCier dès leur j:eU'l1Je âgie. Et là, 1e 'm aÎ,t re peut jouer un rô'lie émi!nellllll1lent utile. Plus tard, :g râoe 3iU :bom travail qui a été ,effecftmé, ses élèves devenus 13iduŒtes pourront ,a ssurer l,e ,servÎlce divin avec .plus d'.aisance ,e t Ide :ditg;nirt:é, '8111. mêune tem\p's qu'Hs f'e ront Ila f~oT,ce .des sodétés de chant prof.ane. Le ch3int, .loin de di,s per's er l'aktentioo, la déveloplpe p.aree qu'il en exi,g.e beaUic.o'Uip. J1l est une saine diétente, non pas qu'Ï!l ne réclacrne aucun effort, mais p.arce .qu'il est une ex:p ression natur'81Ue de notre intérieur. Le chant 'est un laJppel v'er.s loe bien et vlers le beau. Il exe:r:ee la précision, la j.UJstesISle, donne une idée des nuances. Il met ,e n reUief la nooessité de l'esprit de communauté: ullie faute 'c ommis'e par que:l1q ues-uns nuit à la v.aleur de la plf,odUtCltion die tout le grr oupe. On ne chante rpas seul,e ment pOtUr soi-;mêm·e. On s'écoute mutuel1ememt. On Irectifie sa voix 3JU bes'Ü,i n. On te,l1Jd v'e rs Ila perfection. Et une bonne p:r:odUlct10n est une réelle SOUDce de joie pour les élèves. Dal1Js la classe où j "enseilgne, 11s 'a0Clueillllent touj OUDS Iles l,eÇOlliS de Clhant 'c omme une sorte de récompense. Je m"étonnerais d'aÎlUeurs que le maî,tr.e llu i-même n'éprouve 'pas une grande satis.f.aCltion lorsque ses élèves eXiécutent bien le chant. Ri'en n'égale à mon wvils 1a frakheur ,et la ,pureté des voix d'eruants. Si l'on f.ait exé0uter des mOylc eaux à plusieuns voix (et ave:c un peu de !persévér,a'l1!oe, Gill y !a 'rlrilVe), Ue iP1lai,sir Ill' en .est que pllu's gr,a nd. Une question se pos'e. F3Jut-lil 'en1sei,g ner le soilfèg.e à l'écol'e primaire? S'il :s'a,git de c1as's es à un ou deux :degrés, je n'hésite pas à répol1Jdre par t.l'affirm3!tirvre. Le ,s olfège est la b3is~ du chant IUIÎ-mêrne. Si les ·élèv'es 'en possèdent de bonnes notIOns, beaucoUlp de difficultés ,sont V1ite résol}ues dès qu'iIl s"agit d'apprendre un chant détenminé. D'aNUeurs, dans J.e~ s'o ciétés de ehant, on :e xilg,e de,s nOUIV'elaux 'membres une ,conna,ls.g,a nce a's'sez étendue du solfège, et avec rai,s.QIn. Sans cette base solide, on ne saurait avoir Uille réelle .as'SluranCie. On s'e rait 00mme ce vieux chantre ,q ui ,était bien près de p,rendr,e la ,r,e traite détfinitive et qui à une répéti.tion de chant, désignant loes note's de son ,m i's'sell à M. [,e Curé lui .delffi3ind.ai,t Ice Iq ue :s ignifiaient «ces pkots» ,comme tl di~ait ... Dans les cJlasSles à tous les de.grés, 1e pyob'lème se pose différ,emm'ent. L'étude du solfèg.e 'est trop difficile pour Il,es tourt pet1ts ,e t même pour 'les moy,e ns; 'eUe ne s,e rait vraiment
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profitable .qu'au degl"é supérieur. Dès lors, lIa gJ'and'e majorité des élèves rp.el'ldrait so.n temps, n'étant guère 'posJsihl,e de l'occuper à d"autr,es travaux pendant la :1eçon de chamt. Person-neUemet, j'ai donc r,enoncé à faire 's olfier 1es élèves, me contentant de lie ur donner des TIotions ié lémentair,es sur la gamme, ~la valeUir des notes, l,es signes musi,caux, etc. Je 's ais qu'il sub·· siste donc dans renseignement du chant tel que jle I,e p'ratique~ une gravie lacune. M.a1s, entre deux ma'ux, on dit qru'il faut ·choisir Ile morÏ.ndr-e. S'il drevait réduir:e à l'in3!ctivité une grande partie des élèv,es, I,e chant ne remplir,a it pWUlS sO'n rÔll,e. D'ailJeurs le temps l'Iéduit domt nous disposons - il 81S\t superflu de le l"épéter - ne nous p8lrmet pas de pr.atiquer l',e nseignement avec la .p1"OfOIlldeur nécessai1"e. 11 faut que nos enfants chaniJemt, voilà tout. Eln Vloulant à tout prix leur donner une base ·solide de :solfèg.e, Ice qui s,er.ait fort sauhaitabl'e, on .n"aurait ,guèl"e Ile l.oi,SlÎJ' d',~pipl'lendr,e des moreeaux de chant. Comment donnei!' la leçon prOI]JT,emre nt dite? Id, je lais's er'a is vülon'biers tla 'p'lullue à des maîtres sans doute plus qualifiés que moi en cette matière. On m''8XiCJuser,a donc de parJler de im on eXlpédence ,seule.ment, -ne cOlnrnais's ant maJlheureusement p3JS assez ·cene des autrfes. Une Illeço!ll comme.nce p'a r un morceau déjà comnu. Les élèves ont du plaisiÏl~ à -exécuter un chant qu'ils connais,sle nt et c'est là le m,oyen. de créer tout de suite une bonne ambiance. Après, 001 peut se mett.re à l'étude de chan:bs nouveaux aVlec le maximum de profit. C'est ·une gravie erreur, à mon avis, que de « :s·e rÏ'ner» un chant nO'uveau pendant une demi-heure ou pIus. C',e st un 'aJutre moy,en, tout aussi efficace, de donner Ile dég10ût du chamt. P,erso.n:neHement, pour une leçon de % d'heure, il m'arriv,e d ' entrepre.ridr-e l'étude de trois chants nouvleaux. Gela peut par,a ître excessif. Le fait ,est que j'obtiens de cette f'a çon de fort bons résuLtruts. Lor:squ'.à la leçon suiva-nte, je continue l'étude de ces .chants, je .s ui:s généralement étonmé que .les élèves les ai.ent si bien « 'emr,egistr'és ». C'est dire que, bilen entr,aînée, la mélTIoÏ're auditive a un pouvoi.r étonna:at. Il lest pOlssi.blle 'e nsuite d'apporter les ruméLio.rationrs né0elssailr'es ·a;fin que l'exécution soi,t bO'llne. A côrté des élèv.E~s qui chamtent bi,en, il y a les rnoins doués, et les «faux toms ». Ce s'era'Ît Icotml111Jettre une faute grossière que de les écarter S'ans ruutrre. S'ils 0hantent mal, ils ont droit tO'ut de même à cette lex:preslsiÜJ11 de joie qu'eux croi,e ntsouv·e nt juste. Afin qu'Hs ne nuir8'ent pas trop à l'exécution de l'ensemble, rOn Leur dit dÎ's,crètem·ent de ne pas trop chanter fort. Si le ·chaillt dem~nrde 'Une g-ra.nJde dépense de forces ete la part des élèves, combi,e n plus du maître! Et si 0ehü··ci veut eons'e rv'e r ses cOrTldes vocal.es en bon état - tout en enseignant
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le chant ... - il]. lui est l"ecomm.a ndé, non paiS de lais's-er chanter les élèv-es à leur gui!Sre et de r'ester lui-même muet, mais de s'aider d'un piano quand cela est possihle, d'un harmonium, d'une guitar,e ou d'un vi ol'Ü n, pou rqu O'i pas? Un instrument de ·mus/i,que, qUell ,qu'ifl fsoit, rend d'inappréciables s'eTvi.ces. En mêm·e teIDipls qu'ii ménage la voix, il perm.et une exécutiorn rigoureusem'e nt juste, 10e 'q ue l'on n'obtient prus toujOUTiS dru rpremi'e l couip par le Iso'l.fège. M:aÎ's là enüor'e" I,e peu d'Ie:mpressmnent que montr'e en générall noltr,e il'e rsonnel enseignant pour la musique n'est-il pas ruus..si une grave lacune? A vamt de m-ettre un terme là 0es qruelques pDOrpOS, je dirai deux Imots lau suj.ert du ·choix deschamts. Le «V wlaùsall1ls chantons» cOll'ti,e nt que].lques chants de v.aleur. Mai's - soit dit 3Jvec l'admiration ~eslpectueuse que j'alÎ pour ·ce manuell offi,c~e.l - H me paraît nettement insuffisant et pas touj ours bi,en wdaipté. Je me sers de 1]J1usj,e ur's autres r,ecmeil1s ipOUT varier d'une manière heur,e use le prOlgJ'.amm-e de chants. Le {( Chanteclair », « Chants de n10n paYls» en usage dans I,es dasrs'es du !Canton de N'euchâteil., «Chall1te j.euness-e» des éco\les prilm,aire.s et secondaires du cantO'll de Via ud et surtout « ChantOll1s », Tecueil du Jura bernois m'ont déjà rie n du de ,p~écï.eux serviü6s. J:e ne puis que les r'ecœnma'llrder vivement à mes collègues. Ils y troul\T.eront au Hs y aurunrt déj,à tr.ouv'é des chants qui r'e.mpllrucent arvamtageusement trop de v.i'siJ11eries de valeur musicale dou.teuse qui d'ailUeurs n'intéres's'e'll't p.a's les élèves. Chantons, ,chantons souNent. Qrue dans nos elasse.>S règne la j oie. Et surtout que Iles eXli,g,enCte.s d':ex:am'e ns ne sle rvent pas de prétexte à la suppression des ~,eçons de chant. Ce serait là une stupidité sans nom. Le chant est non seulement un dérivatif qui retrempe les fOl~0es des élèves, mai.s aThs'si un excellent moyen de formatiom dont i[ faut ;s:avoÎ'r us'e r le p[us souvent Candide Moix. possibl,e.
LI'inspecteur scolaire Note de la Rédaction: Un instituteUT 'Vaudois, albonné à notre Revue, Inous ,ardT,eJS:se tes ,U gnes !suirvanteJs .que n.ous Ipublions ave,c plaisir.
Ce n',est pas ühqse simp.le ni 'a isée que d'inspecter une école; mille ·q uestiülls diverses Isol.licirtent à la fois ,J'attention. Les insilecteur.s n'ont palS tous les ,mêmes aptitudes. Un chef de s-ervice C!lassait rses 's ubordonnés;: inspecteurs ,e t irnstituteurs
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en trois Icaté.gories : bons, ,t rès bons, eXJceH,eniJs. 1,1 y a une tr'e ntaine d'-a nnées on -e ntendait souvent ,p a.r ler d',inspecteurs colériques, Is évèr·es, inquisiteur.s, matamor.es, injustes, hypocrites ! On a même !prétendu que les inspecteurs étaient, pour une part, 'r~eS!p()ll1lsa.btes de la .pénurie ,a ctuelle d'instituteurs dans div,e rs cantons. Nous 'ne pensons pas Ique ,ce grief .soit :Dondé et nous :S'aJVlons avec 'quels !S'oins Jes «Départements» choisi'S!8'ent actuellement les inspecteurs dont 'l a ,r esponsabilité est 'considérable. D"autre part, nous ,devons !reconnaître que les instituteurs ne Is ont pas tous a;grtéables, har,m onieux et docHes. L'.inSipecteur a .cerrtailnemeIlit Urne ,tâche diffiCÏile ,e t délicate. La façon d'i:nspecter est, c€J}a va sailliS dd're, chose essentiellement indivÎldueltle; ,c hacun .ag,it ,allÛr's suivant ·s on ca'l'lactère, 'Son tempéra:ment, S'es IÎldées. Un inSlpecteur que nous .avons beaucoup -a pprécié, qui était à 'la foi,s un ami, un guide, un ,consei11er, donnait ,à ises collègues cres ,cons'eils ·Sluivants (que nous -résumons): « A peine avez-vous f:ratllichi ile Iseuill de l,a m-aison d'éco~e que vOUre inspection oommence. Un pr,emüer -cou'P d' œi,l vous permet ,de juger de .l'état, de la tenue ,et de !la propr,eté d'une partie des ,l,ocaux: entrée, 'c ours, privés, vestibules, :couloirs, escaliel"s. Vous .pénétrez dans lasaHe de clas'se. Le's élèves s-e lèvent en vous voy.ant. Vous av'ez à vous préocCJuper de J'ébat du local (édairag·e, ventilation, état du matériel scolaire: c3!rtes, tableaux, ,etc). Rendez-vous compte de l'état du mobilier : bancs, tables, éc.1airage. Les liVlres des -e nfants 'Slont-Îlls p.rop,r es et en bon état ? F.a>ites-vous -r,e mettre les registres. Vérifiez ,s i }te tahl'eaiu de l'emploi du temps et les règJements off1ciels 's ont affichés .dans Ja ·s ane de cl3!sse, En écourtant l'instituteur, voy,ez ,c omment j.J 'expose, comment -i l interroge, ,c omment H survei,lJ,e ·e t tient 'ses élèves. S'il y a plusieur.s rdivi,sions, sait-il occuper tous Iles enrf,a nts à la fois ? Les enfamts .sont-Hs 3!ttentifs ? . Tout ·en 'Sui.vant la leçon faite,Ï'l ,e st possible de jeter les yeux .suœ. 'quel'ques ,c ahiers. Sont-ils !pr.opres 'e t bi.en tenus? Pendant J.a ré~l"éwtion, rinSipecteur .se rendra ·compte de la propreté .des élèves, de lIa ,surv,ei,}1auce ,e~ercée -par ,Ile maître de 1'0'l'dre pour rentrer, sortir. ' Dès 'que ,ce sera possibJ,e, l'inspecteur procédera à des ,interrogations, d·e préfér.ence 'Sur ,les m.wtièr'es de l'enseignement qui ~'ont pa's été traitées par l'in.skituteur pendant .la pl'emière parbe de 1'a <cJl.a's'se, .à ·moins 'que l'inspecteur ne jugre uti:le de reprendre une leçon qill lui a ,s emhlé malI faite. En ce ca's >il doit ,a gir -avec tact, de f.açon à ne ,p\3JS froÏlssle r ,l'institu~ur et à ne pa's :compro~nettr,e l'autori,t é du 'lll·a îtr·e vi,s-à-vis des élèves.
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Ce 'n'est pas après lUne rplr·e'llllere inspection, c'est seulennent au -b out de quetque temps, quand vous ·c onnaîtrez mieux -e t l'insti.tuteur et ,ses élèves 'que vou.s ,serez -é difié ,s ur la valeur ,du maître <en tant qu'éducateur. Il LSerait i,mp-rudent et inj uste de vous :t!ailr e tflOp vite, là 'Bet égard, une opinion :sur son com-p te. Les élèves 'p a'rti,s, .il vous res,t e rà vous o'Cicuper des annexes de l'éCJole (musée, bibliothèque Is'colair,e, 'e tc.), à ,c ommuniquer au maître vos obSlervations 'e t Iles instr.u~tions dont il devra tenir ,compte. Ces -obsevations ne doivent pas être faites en classe, ·e n !p-résence des .élève's, mais dans un entretien en têteà-tête, la ·Cil'a sse terminée, ENes porteront ~Siur les différents points -q ue vous 'a;y,ez notés au .cours de votr,e inspection; eUes peuvent avoir parfois pour obJet la tenue du maître, ,s,a manière d'êtr,e, 's a conduite mêm·e, si des plaintes vous sont p-aTvenues à ce ,s uj et <ou 'que vous j ugi,ez !Utile de ilui donner ,quelques conseils. Au ,c ours de 'v otre entretien a'v·ec J'instituteur, inquiétezvous de .savoir 'comment il prépare Is,es leçüns. Souv,euez-vous que ni ,l a 'meiil1eure méthode, ni le mei'Ueur :l.ivre ne vaJent un bon maître. Ne tombez p3!S dans ,le défaut de ,certains inspecteurs qui, av,a nt de ,quitter ,l'école, font aux maîtres réunis une véritable conférence, .a bordant à ,l a foi,s toutes les questions, s'écoutant pader ·e t n'en finissant pas, ,s i bien que, dans .ce flot de paro:les, ,les observatiÛ'ns ·essentielles .sont noy-é8s 'e t ne portent pas. Atta'ohez-vous pour ,chruque 'm aîtr'e, la ux points les plus saillants ; ,co.nrtentez-vous de fixe-r d 'une manière précis-e son attention 's ur 'ce qui vous ·a paru le ,p lus défectueux et indiquezJui nettement quel,s ,c hangernents vous demandez qu'H appo.rte à sa façon ,d'enseigner. Lorsque .sur un point ou deux, vous ·a urez obtenu l'amélim'ation que vous désirez, une ,a utre fois -vous vous attaquerez à une autre question. Le l1'aippol"t d'inspeeUon est !ensuite co.mmunilqué la u maître par Je Départem'e nt de l'Instruction publique, En 'caus.a nt 'a vec les maîtr,es, ne leur p-adez pas s,eu'lem'e nt de ce ·qui, en olasse, la iai.ssé à désirer. Il 'e st rare qu'il n'y ait pas ,eu qU8'lque's bonnes ,choses à noter. Montrez .qu'eUes ne vous ont pas échappé. Joignez l'éloge à la ,critï.qu€, chaque fois que vous ,en trouvez Il'occasion. S'il faut redr,ess-elr, ,c orrig-er, il est hon .aussi d'·e ncourag·er. Les TI}-a îtr,es sont plus ou moins .susceptibles .e t l'inSipecteur doit user de beaucoup .de tact, de ,psychologie. Ne manquez paiS rd'intel"rorger l'instituteur avant de vous séparer Ide Ilui, pour 's avoir s'il n'a pas que,lque demande à vous .soumettre, ,quelque désir à exprim'er. Qu'H voie que vous
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n'êtes pas ,m oins soucieux de ,s-es intérêts propres que de ['intérêt de ses ,élèves 'e t de l'ens·e ignement. Votre inspection ,s e terminera utilement paœ une visite aux ({ présidents », pour ,entendtr,e leurs obserVlations 'e t leur adresser des demandes Ique vous jugez nécessa1res pour le bien de l'écO'le. Souvent, eill voyant Je :syndic, vous obtiendrez en quelques minutes 'ce que l'instituteur aura peut-être demandé en vain dep~is plusieuTis mois. » La popU'lation de certains villages est, il flaut le dire, et c'est navrant, pleine d'animosité à l'égard de Il'école. Un agriculteur riche et 1>uissant nous disai,t ,dernièrement : «L'école eSot uti-le ,aux fi.lles qui quitter{)ll1t la campagne, quant aux garçons, J,e goût ,des études leur enlève tout intérêt pour le travail de la terre.» C',e st évidemment faux et stupide ... Nous .ne parlerons pas du ,choax des méthodes et des prooédés appliocables à l'enseignem·e nt. Il faut être prudent en ee qui concerne des méthodes dites nouv,elles qui ne conviennent pas to~jou~s à nos é,lèves. B s'·e n faut bien que, ,s ur ce point, les 'aVl'S SOIent unanImes: chacun a sa manière de voir ses théories, ,s es 'préférences. Aucune règle absolue ne peut' être établie. Un instituteur vaudois.
audus! J (~'f!/'ais. t?~aître vé,nal, au èoursde tous les temps N 1,nsp1,ra plus d horreur, de sainte répugnance
Que celui dont le rôle était marqué d'avance' Son désespoir le voue aux pires châtiments '! Il ne devint d'un jour l'être Œbject, effarŒnt; Sa fausse charité, sa cupide impudence, L'amène à se souiller, en livrŒnt l'Innocence. L'amoU't du Christ n'émeut cet esprit dégradant! L'instrument du démon œuvre avec haine et ruse Aveuglé, sourd d'orgueil, de Jésus même abuse, Le vendant com?ne un bien, à soi, par lucre vain. Deux arbres sont dressés pa?' ce vil sacrilège : Au tronc d1,t pendu suinte encore son venin lW:ais l'ombre de la Croix à jamŒis nous protège ! ... Rosa Binder. -
A chaque âge, son journal. Pour ,les petits, Cadet pour les moyens : l'Ecolier Romand, pour les grands : BenJ amIn. Les connaissez-vous ? Rou~sel,.
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ùe mouvement éducatif à travers le monde du B. I. E.
Alle/magne. - Nouveau systèrne de sélection. - En BasseSax;e, de nouvelles dispositions ont été publiées réglant le passage de l'école primaire au lycée. Au Ic ours du dernier trimestre.de loa quatrième année primaire, ['es élèves seront ad,m is pendant six jours à 'l'éco,le ,q u'ils désireraient fréquenter, stage qui àoit per.mettre de reconnaître les aptitudes des Ic andidats. Des . disposition !aJlIa,l ogues 'Ont été édictées en Res-se. Argentine. - Les langues étrangères à l'école primaire. Le Ministère de l'Education ,n ationale a décidé de créer dans les écoles primairHs des « 's ections enfantines de langues », afin de perm.ettre à des enf'a nts de :six à douze ans d'arpprendre des langues :étr'a ngères. Les promoteurs de -c ette initi.ativre estiment, en eff,et, que Ic'·e st à ,ce stade que .les ,c onnaissances linguistiques is 'a0quièrent avec Je moins d'effort et restent définitivem-e nt ,g ravées. BlE. (Voir la ussi France.) Australie. - Nouvelle échelle des traitements. - Une échelle ul1lÎ que :de traitem'e nts comprenant 21 échelons a été introduite en Australie-Occident~le dès Ile 1er janvier 1954. Elle r,e mplace .les diverses échelles qui correSipondaie'n t auparav.ant aux différents types de qualifications des maîtres. - Un nouvecvu, système de construction. - Au Victoria, on a recours à un Is'y stème de constructions 'Socol:a ires perm-ettant l'utilisation graduelle du bâ-t iment. Il .s'~gùt tout d'abord de ,l oger Iles élèves de la première -clas·se. Année après année, l'école s'agrandit, afin de loge,r les nouveaux effectifs .l'école ' e'tant achevée au mom'ent où la première promotion a terminé ses .études. Oe n'-e st qu'à ,ce moment ,q ue .ron construit les dépendanCies ·e t 10Ciaux communs, tels que la .gaUle de 'co nf.érences , la ,s-aLle de gy,mnastique, ~e réfectoir-e, -etc. BlE. Belgique. Une solution de l'inadaptation scolaire. Devant les échecs !s colaires ,e t le pourcentage d'élèv.es redoublant lI eur class'e, une vine du R'ainaut a -entrerpris en 1950 l,a ~éor~anisation de l'école primaire. La première 'a nnée d'études est considérée 'comm,e classe d 'obs·eT'vati on. En 2e année, les \ élèves Is ont répartis dans trois s'e ctions parallèles ,s-el'Ûn leur développement. L"enseignement ,e st tel que la récupération graduelle du retard récupérahle est assurée, et que les échanges entre ,s ections restent toujours poslsibles. Les -c lasses se réparti,s's ent -entre dix .écolles ·qui ,équivalent, sauf deux, à des -écoles de vï,llage, et les enfants restent 'ains,i dans un milieu scolair,e ordinaire. Quand la réforme complète s-e ra accomplie (en 1955 1956), il n'y aura plus aucun enf'ant qUIÏ aur,a r.edoublé ,ses couroS. BlE. l
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. PAlRT][]E lP'RATlIQUlE
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Esse! d'un programme détaillé des
cours complémentaires du
Valais 3 me année
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Et m,a intenant, :p uisque nous In ous Ip roposons de construire, à queUes opérations -allons-nous procéder. 1. Emplacement: 1. Sol ,e t terrain sec.
2. EXJposition : a) a;u Isoleil, b) à l'abri des vle nts, c) à 'l'wbri des eaux, des chutes de pierres, 'etc. 3. Espace p3!S trop mesuré. 4.Pa·s trop éloigné du village, pourquoi? 2 . Matériaux:
E.mpiloyer si Ip ossi,bl'8 ceux -dont on IS' est servi Ip our la lc onstruction du viNage : bo~s, pierr.e appar,e nte, ardoise; éviter dans lIa mesure du ,p ossibl'e le béton, la tôle.
3. Genre de construction: 1. Respecter l'har:m onie du villag·e.
2. En montagne,éviter le genre villa. 3. Eviter :aussi 'les hautes constructions qui pa·raissent écras·e r les 'v ieux bâtiments. 4. Donner ·l a préf.érence -aux toitures -à .deux pans couvertes .e n ,a rdoise brute.
GEN,E RALITES Le pro,gr3!mme -d'agriculture de 3me année comprend : 1. Les constnwtions rurales. 2. La bactériologie agricole.
3. L'élevage bovin. 4. La sylviculture. 5. Les grandes cultures. 6. L'apiculture. ,C'est un cour's très ,ch"afJgé; nous ' lecommence~ons par « Les constructions rurales », ce ,q ui nous amènera a traIt~r une foule de questions pratiques que nos jeunes ge~s ;d~l vent ,c onnaîtr,e le t qui se ;g roupent autour de ce centre d ilnteret. Tout d'abo,r d un examen attentif du village 'n ous perm·e ttr,a de déter~iner 'p ourquoi les ancêtres 'l 'ont ~onstruit à cet ,e ndroit plutôt qu'aHleurs; .nous trouverons aUSSI la raison des matériaux uti:lisés, -de l'orientation, du type de construction, de Ja forme de .la toitur,e. Nous :attirerons J'attention des élèves ·s ur J'harmon!Î.e du village: un tout qui eadre avec .le paysage, 'q ui fait corps avec le terrain, qui IS'y ineruste parfois. Si~nalon~ ,délicate.men~, ou .m ieux faisons trou'Ver les erreurs ,qUl ont ete commIses a travers les âges, à notre époque surtout; montrons dans quelle direction et comment la localité 'p ourrait 'se développer ,s ans que ,so-it Ir ompue Il 'harmonie.
Signalons qu'il existe une 10i cantonale du 19. 5. 1924 sur ]a police Ide·s constructions <et, .ce qui est -plus important .encore, une ordonnance du 28. 4. 1944 -c oncernant :la protectIon des sites en vertu de quoi la ucune construction, transformation, démolition, ne peut s'effectuer Is ans l'autorisation de la commission cantonale ·des constructions. Les demandes :s ont f.aites sur formules .a d hoc ,q ue l'on Ipeut récl:am,e r aux greffes communaux. Une .c onstruction n'·e st Ip as une ~etite affaire: on 'ne saurait :s e lancer dans une teUe entreprise .s ans s'être ·a ssuré des fonds néces·s aires. Nous aurons peut être r ·e cours il. un emp1~unt hypothéçaire contra,c té auprès de la Banque 'c antona.le, de la ·Cai·s se de Crédit mutuel (ou d'une banque régionalle). Emprunt hypothécaire stipUilé par un notaire (C.C.S. art. 824 .e t suivants), emprunt avec cautionnement, voilà des questions là ,débattre :avec nos j.e unes ,g ens. Nous aurons aUJSsi recours a;u teneur des registres à qui nous demandons un extTait de cadastre si nous donnons une
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propriété .en hY'pothèque. Nous 'n ous tf,e rons ouvrir un c01npte courant -e n hanque. Enfin si nous devons acheter ou échanger une propriété avec un voisin, nous détaill}erons 'les. diverses opér'atio'Ills aUXIquelles nous Ison1n1els astreInts, depUIs la demande d',e xtrait de cadastre -en p~ssant par 1a sti'p ulation de l'acte, jusqu'à la mutation. Nous disposons de l'emplacement et des fonds nécessaires: :l'architecte nous établira les plans que nous is oumettro.ns à la commune pour une mise à l'enquête publique; nous demanderons peut-être du bois de concession à la bourgnoi,s ie; pui's le travail mis en soumission 's era finalen1ent adjugé à tl'entre-pr'e neur. Nous Œssurerons notre bâtiment contre l'incendie; les ouvrier8 qui ont travaillé à la con.struction étaient assurés contre les accidents (la Nla tionale) et Hs ont payé des cotisations à Il ' A. V.S. Nous pourrons le ncore établir le compte de caisse d'un OIuv.rier pendant un müis, - et Ile Icompte de cais,s e d'un agriculteur durant le même temps. Si nous aj outons à cela J'histoire de l' hŒbitation, si nous étudions la géogrŒphie en :rapport avec ,l es matériaux uti-lisés dans la construction, comme nous l'indiquons 'plus loin, nous n'aurons certes pas perdu notr'e temps ... ; -e t Il'es j,e unes gens commis à -n otre Ig arde pas davantage. Et pui.s, m-a Întena'llt que nous :s ommes devenus propriétaires, nous dev.ro.ns payer les impôts lSur la fortune : ce nous sera un prétexte pour passer à Il ' étude de la Loi cantonale su'}~ les finances» 'e t des impôts en général... ,e t :de faire ,r é,s oudre des -c alculs à ce sujet (carte 1955 c.c.); nous 'p résenterons des déc.1arations d'impôts, des bordereaux d'impôts cantonaux et communaux que nous commenter'Ûlns avec ces fluturs :contribuables. _ Nous n'insistons pas davantage, voulant Isimplement montrer .J'esprit de 'Ce cours, la coordination -e t l'enchaÎnem-e nt des div,e rses matières qui doivent former un tout cohérent.
H va de :soi d'aineurs que ce qui ,s uit 'Constitue une documentation abO'ndante dans laquelle les maîtres puiseront pour leur enseignem,e nt : ills n'en seront ŒJoint esclaves, sachant faire :le choix qu.i s'impose. Dans le cour·s -e xpérimental que ,nous -aNons donné en ,h iver dernie-r, nous n'avons pas réussi à épui,s er la matière que nous présentons; c'est dire que les matériaux ne manquent pas; aux_ maîtres à les utiliser judideus·e m-e nt.
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MORALE SOCIALE (Religion) Pour l'ens-ei'g 'nement de la morale sociale nous nOU8 sommes basé ·s ur un plan-,r ésumé Iq ui a ,é té remi·s aux participants du ,c ours de pel'lfectionnement en O'ctobre 1953. La matière est intére,s sante -e t on ne 's aurla it l'épuiser en 'Une année. Disons " ce~ pendant 'que les maîtres :s-e raient moins empruntés dans leur enseig.nement si Ir on donnait plus de déverroppem.ent à ce plan. Nous souhaitolIls vivement que cela soit fait. Chapitres -eXJpŒiqués en 1955 : 1. Dieu -e t la création. -2. N os devoi~s ,e nvers Dieu. - 3. Devant Di'eu tous 'les hommes -s ont -égaux. - 4. L'homme a droit à .la vie. - 5. Il -a droit à un ·m inimum de ,r essources. - 6. 11 a droit à la garantie permanente de oe minilm um. - 7. Il a droit à des conditions normales de vie. - 8. Il -a l'obligation de res-p ecter 's on COl'lpS, -s on travail, de prévoir Is on avenir. - 9. Il la droit à la liberté; il a droit au repos. - 10. LI a droit là :la culture de l'inte'l ligence; à la -c onsidériation d'autrui. - 11. Il -a droit à la moralité publique. - 12. Il a .J'obligation de 'r especter ces droits: repos quotidi'e n -e t du dimanche, :souci de l'étude ,et de la mor'a lité, de la dignité peTsonnelle, etc. Comme on le voit, nOlus -avons donné 12 Œeçons auxquelles sont venus ,s 'aj outer il es 'e nseignements du prêtre de la ,paroisse. Dans les chapitres qui ,s uivent, il y a de quoi occuper nos jeunes gens pendant deux ans au moins et de les intéresser, car toutes les questions sociales si violemment débattue:s audourd'hui, s'inscrivent dans oe program-me. AGRICULTURE Pour le programme d'ag-ricultur,e, -d ont nous -a vons énuméré les matières plus haut, les maîtres feront -l'adaptation qui s'impose. Il -e st inutile en eîfet, 'l à où la culture des céréale's est inex:istante, d'ex'plliquer pM' le menu co,m ment on procède pour l,a ,c onfection d'u.ne gerbe. Ce qui ne veut pa-s dire que Iles j,eunes g.ens habitant -ces régions doivent ignorer, dans ses grandes lignes du moiln:s, notre rég'im'e du blé ou lIa production des cér éales dans le monde : ce sont là questions de géographie générale, d'économie-nationale et aussi de civisme qu'on ne saurait pass,e r sous silenoe. Quoique le progr,a mme n'en fas-s e pa-s mem': tion, ~l e,st évident par contre que, si l'on a donné un cours pratique d'arbo-ri,c ulture l'année \p récédente, on aura tout intérêt à consacrer une journée pour montrer queUe a été .l'évolution de Il '-a rbre wprès la taille et ,quelles sont les opérations à Jui f,a ire subi.r cette année. Faut-il ,p arler d'apiculture -s 'il n'exils te pas de ruches da:ns
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U'endroit ? Sans .doute, ,n e s,e rait..,ce ,que Ip our encourager cet élev:age i'n téres's'a nt -à Ipl us d'un 1)oit de vue. En général Iles diverses méthodes de cultu,r -e des .légumes s'enseigent Ip ratiquement, Is ur le terrain; dans ce dom'a ine la théorie pure ne ca-ptive pas nos jeunes gens souv,e nt f ort peu doués. Notre -enseignement Is,e donne n1alheureusement dans ·une période où la caml)agne se r,epose, 'exc.luant toute expérimentation. C'-e st pourquoi nous ins'Îsterons surtout sur les « idées fODce », ,c' est~à-,dire ,s ur l'essentiel, faisant grâce des détaLls ,a us:sitôt oubliés. Le manuel d'agriculture restera un guide que 1'011 consultera p;lus tar.d quand on se trouvera en présen0e d'un ,c as donné diffiCÏ'le à résoudre. Sawf pour 1'apicultur-e, dont nous présentons un ,c omplément dû à la plum'e ,a utorisée de notr-e collègue An-toi'l1e MouEn, inspecteur de.s rucher,s, le manuel d'-agriculture e'n posse.ssion de nos élèves fournit une documentation plus que suffisante, où l'on devra parfois élaguer quelques branches gourmandes .ou ,c ertaines données :suffisamment con.n ues de nos j Bunes 'g ens. y
Apuculiure l,'apicu'ltur-e n',e st IPa.S s-eu:len1Ie nt 'Une profession, ,avec son reôté m'atél'liel, mails C'8!St la us'si un ,a rt, une scien0e. Celui qui s'est penché une foi,s sur 'Une Tuche 'o uverte, g1arde ,g l"lav,é ,en lui le souvenir de cette 'a,c tivité [f.rém'i's's ante, de 'ce ;p,a rfum chaud ;qui émane d'un 'Petit monde plein de melr vei,Nes. H me 'Peut s"empêcher d'a,im'e r :les -abeiIUes. C'est 'c etlt e 'qua.lité indisipens-a ble qui fer,a un vr,a i ,a viculteur. La .cultur'e des aheilles joue un 'rô.le important dans notre éoonomie nati.ona:l<e. C"est par 0entaines de t,onnelS que notre mi,e'l s'écoule verls Iles -centres .i>ndusirie\1s, ver,s les ,s tations touristiques. Et ,qui .dir,a j:aIlliais 1"a;b:so'lue néoessilt é de ;l"abeille . dans lIa pol[inisation .de InOlS lal'lbr,es ffir·uitier:s ? Au tr,3iV,e rs des ,s~èc.les, 1',abe:iUe 'e t ,s on miel 'o nt attiré l'at-tention de:s gourmets. B y :a deux mdll},e ans, Vi.rg11e dans ses Géorgiques, ohantai.t déjà .les 'v ertus rd u miel et 1a poésÏ'e de ·1'apilc ulture. M,a is 'lia réalité était ,pUus pr{)!s aï'que. Pour nos 'a ncêtres, ûomm8 du. r.este pour ,certaines peuplades actuelles 'Peu développées, .l'Iavicultur'e >0onsista:it à f,a~r,e lia .chass,e aux nids d',abeiJJes . ,s auvage:sau fond delS forêts 'e t à ir écoll ter Iquell,ques rayons de mie'! à gr.and r,e nfo,r t de !piqûres! Puis ,l 'homme eut 'l'i.dée de domestiquer '0et insecte, de l'élever dans des tronos d'arbres évidés. Plus tard, est v,enue 1'a rUl0he ,e n paiHe telle Ique nous lIa trouvons ,.encore ,a'ujou:rd',hui dans certaines 1·égions.
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Les ,m éthodes modernes d',rupiculture ne datent guèl~e de plus d'un sièc,l'e. lie mobHi&m'e ou ruche là raylÛllJS mobile-s est née ,a u début du ,s iède de.rJ:lIÏer, 'Sous !l'impulsi:orn du curé Dierzon. Depuis >cette époque, des savants 'l1'atuI'>a,HSltes ont étudié ~'ana tomie, l'instinot ,e t la vie de notr,e 1ndUistri,eux -insecte. Aujourd'hui, nos ,a utorités ,aide.nt et IProtègent tJ'a!pÎICUiltul'le; nos écoles d'agricultur,e 'l'onrt iportée dans ,l eurs progr:a mlmes et une !l ittérature abondante ·se t,r ouve à portée de 1',aipilcult'8.ur digne .de ce nom.
L'ABEILLE L'abeill-e est un hy,méno!ptèr,e, ;p,r 1oducteur de miel et de· cire. Comme .chez tous ,les -insectes, ,s on .cor!p:S est divisé en trois, parties : la tête, :le thorax ,e t ,l'iab.domen. La tête porte deux ,s ortes d'yle ux : troi,s yeux simples, semblables à c-eux des hommes, disposés en trilangle -a u sommet de. la tête et les yeux composés, p,laeés des deux ,côtés ,e t formés de . milHiers de Î,aoettes. Les deux !antennes Is ont 'le ,s iège .de l'odorat, de l'ouïe, du tact et du !s ens de l'ofÏoe'l1tation. La langue, 6 à, 8 'mm., est rétra,c tile et p,e ut pénétr-e r ,au fond du ,oalice des fleurs, lorsque l'abeill-e butilIle. E.1l·e 'e st pourvue d'Uin petit.
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canaII -Întér ieuT qui Il ui permet d'a,s pirer le :süc des 'p lantes. Les glandes de la tête ' 's écrètent un 'li,qu:Lde ,i ndispensable à 'la préparation de la nourriture des lail'ves. Le thorŒx est ,le 's iège des organes de la ,lncornotion : les six pattes et loes deux 'Pair'es d 'ailes. La dernière pair,e de pattes, plus développée, p r és eŒ1te un e p etit e exC'av:at ion, 's or te de corbeilNe que l',a;b:eille urbi:lise ,p olu r f.ai r e la r,écÜllte d u tpo1l1en. L'abdomen ,est la p,a rtie la p lus v'oluminp.use du 'corps de l' abeille. Il est cfor mé de s'eglm'ents qui s'imbri.quent légèr'e ment et sur 'les côtés d esquels s,e t r ouvent vingt ,petites ouver/tures, 10 de cha;que côté, .ser vant d'Ia pparei'l reSipiratoifie. ,L ':rubeil!l e ne r,espir.e ipalS par J.a bouche, ma is ,p ar Ile's 's tig'm at es latéraux de 1'.a;bdomen. Cerlui-d 'contient ,les ,or ganes ,essentie1s de la vie ani:ma'le : ,le tŒb.e dilg,e.stif, 'res 'or gane.s de la .cir culation, de la l"espirati-on, etc. Le jabot précède 'l'estomac. C',e'st une p,etite vésicule où. .l'abeH1e emmagasine ,son lni'el qu' 8111,e viendra déverser dans l,a ruche. Sous ,l 'abdomen, se trouv-ent ,18S glandes ci.rières qui ,sé-erètent un Hquide gr.aisseux 'se sü.lidifiant en petites lamelles. C'est la cire, matière 'Première ,qui servira à k\ 'c onstruction des .rayons.
n 'est fécon dée qu"ullle 'fois dans sa vie ,e t peut pondre journel1ement jusqu'à 2000 à 3000 œufs, ,e n période de 'p leine ,a ctivit é. lVIa,is >cette a'p titude à ,l a ponte devient défkiente 'a près la troi-sième année ,e ta/l'or,s, 'l',api,c ulteur doit .la Templa,cer, !sQ 'l a co~o nie ne 'l'a déjà fait Ispontanément. Il n'y ,a j aJmai,s :deux rüU .p[usi81ur.s reimes dans une même ruchée. Lorsque ces maJest és se r,encÛrntrent, €lUes 'se 1ivrent instinctiv,ement un e guerre f a;I'Iouühe ,qui 's e ter.mine touj ours paT ,la mort d€ lIa p:l us f aihle. La r,ein e n e 's e Is ert d e ,s on aiguilIon que pour d ét ruir e ISles riva/les, j,a maÎls contr e l'-alp iculteur. On peut Ï111Jpuném,ent la 'serr,e r dans .la Im ail11, ,eHe reste inoff,ensive. L es ?nâles, gros, doduls, pa res-seux naiss'ell1t la près 24 JOUlrs, d'un œuf 110n f écondé, :au nombr e de .quelques Icentaines, pour une co/Ion ie. ]1s n'ont pas d'aiguillon. A ,p art la fécond ation- des T,eines, !leur Tôle p:aI'laît ,a Srsez IÛib slc ur, pr'esque inuti!le. Hs :sont gloutons, Ina,lprOipres. A u:sls,i , v,ers ,l'a fin de 1'.été, ,q uand la miellée ,est t ar ie, Ires ouvrières Iles ,c has'sent impitoyablement de la r uche, 'Il eur int erdils ent 'l' aûcès de aeur mag,a;sin à miel et les Ip auvre's Ic réatu-res 'p érissent nlÎ's érabil Emlent. 11 n'en reste pas un ,seul à l',e ntrée de l'hiv&, 'si ,l a ,colonile est ,n ormale. Pour rapicu.J.teur, ce mass'a cre des mâ'l,es ffi'afique Il a fin de la récolte. Les. ouvtrières ,constituent rra Ipal"ti,e ,l a iplus importante .de 1a cOIlonloe. E'l!1rels nai~sent .d'un œuf fécondé dont la métamoir phose dUI'le 21 j'Ours. . Dur,a nt iles 15 premier,s j oUJrs de leur e~dJsrteIll0e, !les jeunes abe'Ines ,s ont 'pr.épOlsées ,a ux travaux intérieurs. En grand nombre, ,eUes Ise ,coneentrenrt sur ,les r,a yons du im~lieu , y mainUennent une ,chall'e ur (8Il1v,iron 35 degrés) ,e t une humidité suffi;santes, :0e ,q ui .permet Il' ÉWlO'lutiol1 des j,e unes \larves. Il 's emble que ües œuf,s sont couvés, tout ,comme üeux de lIa tpouJe. C'est pourq~oi ,c et ensemble d'œu:Ds de Ilarv,es et de nymphes s'appelle COU\raIn. C"est une véritable 'llurSrerie où les Jeunes ifLbeiUes Temp1i,g.~ent la fonction ,de nourrices. EI~les préparent lIa bouillie -des larv,es, nettoient l'a m:aÎJson, reçoivent le mie'! let le pollen que JeuI'is aînées Is ont ,allées quérir aux ,c hamps. A ,p artir du 15'e jour, l'abeHle devient butineuse. C'est sa fonct!-on ~mil1Jcip.ale. Dès ,l1e grand matin, ,si :le temp's ,le permet, elle ,s ,envol,e de ,l a ruche a l,a l'ie0herche du nectar. Et ,a lors ,c 'est l'activité fiévI'ieuSre, 's ans ,a rrêt ni repols, jusqu"au erépd.scule. Pour avoir une i.dée de reette ,a ctivité, di.sons que 'l'abeilùe, pour ralmals,s er un kilog. de m~,e:l, devr.a faire 50.000 voyages, en 'appo.r~ant ü~aque .f~IS enVIron 2 centigrammes ,d'e liquide s ucr,e, vlsilter 8 a 10 'ffiIlIhons deAîleurs. E:lJI,e met 30 à 50 minutes pour f!aü.'~e :solll 'pilei'll de nectar, 10 à 20 minutes pour une ,c harge de poHen. Et tout ce tI'iavaÎlI ISie fait avec une te1:1e rrupidité que l'œil humai,n a ide 1113, peine à Isuivre !Ses mouvem,e nts. 1
LES RACES D'ABEILLES Il 'e xiste deux races principal'es cl' aheilles La race noire ou abeille commune; La race jaune ou italienne. Chacune .a !S'es a;d,mirateuI'ls et .ses détracteurs. Il ,semble que ;la race noir,e 'e,s t mieux adaptée à .notre climat. A l'état pur, l'abeille est 'Plus douce. Groi1sée, ,elle devi,e nt agressive, mais plus trav,ailileuS'e. Selon 'l,e ,c roisement et Il 'habitat d'où elles S'ont originaires, l,es abeilles s',a ppeUent aussi : chYlpr/iotes, caucasiennes, car.nioliennes, égyptiennes, etc.
LA FAMILLE APICOLE Qui n"a déjà vu, au fond d'un v,e rger bien ombragé, ces petites maisonnette's aux couleuI'Is 'chatoyantes? C'est .le rucher le village des abeiHes. Chaque ruche contient tout un monde ; 40.000 à 80.000 abeHles et même plus. Cete cité merveUll eusernent organisée ,e st peuplée paT trois ,s ortes d'individus : l!"i reine, ,les mâles et les ouvrières. La reine ou mère, 'e st la seule -abeille féconde de ,la ruche. On la T,e connaît à Is on corps p:1us développé, à sa dénlarche Ilente et majestueuse. Elle 'p eut vivre 4 ,ou 5 .ans. Elle nait le .16e jour à partir de il 'œuf, apèd être passée, comme tous les JfJsectes, à l',é tat de larve et de nYlnphe. Ene
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L'abeille ne ~rend aucun repos au ,cours de 's,a vi.e. Elrl,e ne reSite ,q ue quelques Im inutes seu'l ement dans lIa ruche ,e ntr'e chaque ,c our's e à Il"extérieur. L"ab8'~]l'e ne connaît pas le sommei;J. Là nuit 'm ême, 'les travaux sont .multip,les ,à Il 'intérieur de la 'colonie. L"apiculbeur Iq ui ,s "anrête le Is oir dev,ant ,s a ruche, le ntend un gr,a nd hourdonnen1ent Icontinu : ·c'·e st U1ne véritable usine en minilature. ,L '.abeHle ,e st -essentiellement sodaibleet .ne peu.t vivr,e isolée. Livrée à ,eiHe-mlême, 81llle périt .infai)1Jliblement. Certains Ic roient qUie ,1'a:heÏllle l"\8.COnlll:a ît Is on maître. C'est une 'etI'lr.eur, 'car son ,travai~l har'3is!s ant ne IUl :p enmet de . vivre que ~endant 6 à 7 'He,m'a ines, l'été. Par Ic ontre, celle ,q ui naît !l'automne, ·cel1e qui n'la pas 'Connu ,le dur 'l3ibeur dans les champs,.. peut 'Vlivre 6 à 7 mois et ~.ass:e f.adlement ,l'hiv,er.
L'ESSAIMAGE C"est Ile mode .de prOipagation natur~l de l'abeiille. Dès lIa fin de ,l 'hiver, une grande 'a ctivité .reprend dans la ruche. En ,m ai, le mi,el, Ile polllen et J'.eau '3ibondent 'et 'l a cÛ'lonie 'a r,r iv,e au faite de ·Sla :prospérité. Vin e puissance mystérieuse, une fièvre -inex·· plicable lui ,c ommande d·e ,q uitter 'c ette dté où ,elle a travaülé avec tant de joie, tant d',a rdeur. Soudain, elle 'a bandonne sa demeur.e, toutes ,Sles ri.ches,ses, Ile fruit de 'se.s peines, à une :a utre génération, ipour aHer -au loin .cheI'lcher une nouvelle dem,eure, dans .l'incertitude et a'e dénuement. M'a is 'a uparavant, elile a assuré Il a continuité de 'l a v,i e dans ts a ruche ...mère. Car 'a u ,centre de la famHI'e, parmi des dizaines de mÏllliers de petits berceaux, prêts ,à r,ecevoir ,l a vie, ill y a 10, 15 petits ~alais où des 'Princesses roy,alles ,a ttendent lI eur naissance. ~u jour dét€'l"lminé var « l'esprit de la 'fuche », Is elon l'expression de Mreterlinck, 'e ntre 10 ,e t 14 heul'1es, ,ce ,s ont 30.000 à 40.000 ,abeillle.s qui soœtent impétueusement de l,e ur :m'a ison, -à rIa suite de ~lellr re.ine. Ce
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tourb~]lon de petits ,points jaunes 'Sil1o.nne le deI pendant quellques minutes, ,p ui,s se pose, telle une énorme 'g r'3ipp'e pendue à lIa bramohe ,d 'un 'a rbre : ,c 'est un essaim. L'rupleU'lteur le recu,eiUe amoureusement la u moy,en d'une caisse ou d'un panier, 'p our le dév,e rser ensuite dans une ,r uche nouv,e~Je rp réparée avec Jsoin, oü ill former,a une la utre Icolon~e. La n1êm·e souche peut do-n ner un eSlsai,m ,s,e condaire et mêmle un tertiaire. ,Ceux-ci 's ont dotés de jeunes .reines non :5écondées, beaUCO;l;L1) pllus agile.s, qui ,s ouvient 'entraînent dans l,a f orêt la petite troupe qui !les suit. L'essairnage artificiel est -b asé ISUT le fait 'q u'une ruche Ip rivée de iSla Teine en éllèvle d'·aut,r,es 'p our la -l',e mplacer. L'a~pi.cU'l teur !pratique cette méthode pour s'e procur,e r de jeunes reines qu'N peut sérlectioner avec is es meHleur8ls ,cdlo,nies, c·eUes qui lu.i donnent Ile 'Plus de satisf,3iction. Avant 'q ue la jeune rein'e n"ait bl"lisé il a porte de ,S'a ip etite .m aison, qui ~a retient encore 'pTisonnière, J.'éleveur découpe dé};ilc atement la ce.llule TOY'ale, la ISUSpend sur u.n rayon, dans Ulne rlllcUette où il a ,m is une ,p oignée d'abeilUes qui :ne manqueront pas de ,CJhoyer leUir nouvellle souveliaiille. C'est un nudéu's. Lor,sque .Ja jeune r.eine aUI'la commencé sa ponte, 1'.aIPi.cullteur Ipour.ra 'en d1spos-er Is uiv.ant Iles besoins de son rucher.
LES PRODUITS DE LA RUCHE Le mie:l, a ait un poète, c',e st l'â,m,e de:s fl.eur,s. H n',e x,i ste paIS dans le monde de produit paus exquis, :plus suave, plus 'Hain. C'es,t -l a quinte'sse!Il'Ce de miilliers de fileurs, un ,a liment riche par excelillence. L'abeHle ['e réüollte dans .le ,caUce des fleurs où .se trouvent l,es neciJair,e's, Is ortes de glande.s produisant Ile nectar , Parfois, pendant les grande.s ch ale Ulfs, des nectaires ,e xtra'floraux se trouvant sur les feuiHes de certains arbres, 'e xsudent un il iquide !sucr.é que ·les abeilles s',e mpressent de récolter. C'est un 'm i'eil de quaHté inférli eure que 'l 'apiculteur Ill'al me pas, Iparce ,qu'ÏIl Ise ,sOllidifie déjà dans ,l a ruche ,e t qu'ill est difficHe d'extl"ai'r e. On :le mom,m le vulgl3ii,r ,e moot la m,arine. Dans Il,e j abot de l',a beille, le miel ,a déj,à subi une !prédig,e stion, ,ce qui 'e n fait une nourritur,e très -di~estihle, dont 1e,s principaux éléments ,passent directement dans notre organisme sans subir ,de transformation. Ji! 'c onvli ent à tous 'les ' âge's, au vieriUar.d ,c omme ,a u nour.risson, 'Comme à ,l'iadUlllte .qui doit fournilr un gros effort physique. Le miell, ·e t surtout 'le miel de montagne, est un remède univer,s,e1. P.ri,s dans une taslSle de lait bouHlant, ,c 'est un Temède souv,e rain .contre la grippe ,e t tous -refroidissements. Ge ,q u'oln ignor'e général,ement, c'est :q ue Ile miel lest un ex:ceHent cordial.
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Chez Iles vie1Uards qui is ouffrent d',i nsuffi,sances ,oa'rdiaque:s, il donne des résuùtats réj ouissants. On l'utilise beaucou.p en pâtiss,e de, len conHs,ede, etc. Qui ne connaît Ile bon chûcolat ·a u ,m iel? Autrefois . on fabriquait une bor.i.ssol1 lap\pelée hydrümel, obtenue par l~ fermle ntation :de ~iel e~ d'eau, mél~nge 'a:xque on aj outait .des Ilevu,r es ,ruppraprlees. L hydromel! bI.en prepare donne une boiss'OlIl évoquant ,à ,s'y mép-r,e ndre les meIlleurs erus Ide nos 'coteaux. LI ;a le bouqule t du mi,e'l ,oomme nos vli ns ont le .bouquet de lIeur IcépaJge. C'était, -dans ,l"antilquité, le breuv-a;ge des dieux, l'ambrodsie. des poètes. Le pollen 'e st 'I.e pain des a'beHles. Mélangé 'p~r nos a,:e~~e.g avec du miel 'e t de Yeau, ill -oonstitue lIa boulil:he nOUrr1CI~r~ des 'l arv,es. Une ruche ,e n 'c onsomm'e annUieLlement une quantIte presque incroyable: 30 à 40 kg. Il est produit par Jes éta!nines des f'leurs. Les abeilles 'e n le récoltant en tr1ansportent, a leur insu, ,s ur le pistil, ,ce quri produi~ la ~écon~datio~ de ,l,a fleur, Aussi .Les arboricUilteurs ne .devralent ]arrnalS traIter leurs ar bres Ip.endant ,l a f'lor,a;ison, 'M in -cl' éVli ter :l',empodsonnement des abeiHes. La propolis est une ,r ésine ·cO'l1rante que l'abeille ramasse. sur Iles bOUJrgeons des ,a rbres le t qu'elle utilise pour boucher les fissures de ,s a demeure.
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Le travail de ,l 'apiculteur
L"aJpp.r enti apiculteur "qui ouvre un~ ruc,he ip?ur Ila première fois éprouVie de lIa craJinte, une .certaIne emotlOn qUI le r'endent un ;peu brueque ,et nerveux. Les -abei}'les perçoivent c:e manque d'.alssur,ance; 'e11es deviennent alol'ls lrasclbIes, agreSSIves. Les piqûres pll'euv-ent, les d~r.d~ ne ,se , CÜl~pt~~ p,lus e~ :le travaH se temniillte ,p ar une fUIte epeI'ldUie qUI guer'lt a tOUL jamais ·n otrle lapÎtC1ulbeuren hel'lbe du ,g oût de .l'api,culture. C'est un mauvais début. L'alp i1culteur doit ,ê tre calme, réfléchi ,a voir des :mou;vements lents et mesurés. L"abeilJe sera 'alorls 'docile ,et per,m ettr,a à son Tt1aîtr,e to.utes les orpé~ations qu'il juge 'n écessaires. Cependant ill ~ura 'SOIùl de ·se;nunl.~ touj ours d'un voi:le ,e t de ,s ',e ntour,e r d un peu de f/'umee, a,f ln de travailler 'aw~c ,p lus .d'as5uranû.e. AJprès avoir, pendant qUellques JOŒrs,. nourri 's a ruche .au sirop de :SUlcr.e, i'l ù'ouvr,e délkateI?'em, f.aIt un .con~ro;le r~pl(le de son .c ontenu : pré8'ence de la Tellne, de ~la pont~; 1'1 evalue les provisions et survei/l'le l'état ·s anitaire de ·s a 'colonle. L'aiPi,culteur l it da.ns un "cadre :comme d.ans la IpaJge d'un livre. A
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Plus tard, len mai, ill comipl-éJtera ,s a ruchée ,aNec des ,c adr·es neufs, aJU fUir et là 'mesure du Jdévelloppement de la üo.lonie. Vers ,l a fin m,ai et ·e n juin, .c"est la gr,ande Imiellée, la grande adJÎvité au rucher. Si ,le termp:s .est favorable, lIa rU0h'e ·s',e mplit de butineuses, ILe mi,el abonde. Il faud:œ v,eiJ1J,er à l',a grandjss·e ment de rhabitation, 'm ettre des .cadr,es, des hausses, ramas:ser les essaim's, etc. L'hom,me ·e t l'aJbeille n'ont pil as de répit, PUlÎ's, c'est .lIe moment taJnt attendu : la ,chamson de r extracteur qUli tourne 'S'ans relâche. Lescadr.es bien garnis .sont ,r etirés, désopeliculés le t Ile 1i.qu1de d'or coule ' ornctueux dans ,les bidons. A ,l a maiS'on, on ,s 'en réjouit; bébé .sourit devant son couvert et bientôt l"apÎICulteur ûuvriI'la 's on gousset Ipour y :serrer queJlques petits billets. V,ient ;le tr,a v,aill de r 'a utomne : r,e8ls,e rrer les colonies su.r 6 ou 7 'c adres, .compléter les proVlÎsions d'hiver, avec du sirop, juS'qu'à 18 ou 20 kilos, changer les reines déficientes, etc. Et ,le travaH au rucher 'est terminé. Durant tout 1'hiv,e r, le rucher et ,ses :a bords doivent rester dans la .plus complète tranquiUité. Les ' abei~les ·e nfoui,es dans .la neige pas8'eront un bon hi vier ·s i leur 'm aître n'a p.as été trop parcimonieux et -J'apiculteur n'aura pIus qu'à com,pIéter ,s,es connais,s ances a,picoles 'par la lectuT,e d'un bon livre. LA MALADIE DES' ABEIL,L ES
On peut ,c lass·e r les m:a:lladies des abeiUes ·e n deux groupes bien distinCJts : a) Les maladies du Icoui\T.ain. b) Les m·alaJd'i es de Il'abeÏiUe 'adullte.
a) Les maladies du couvain La loque américaine ou loque ?naligne est oausée p.ar un. miorohe, Ile baJcHle Laerv,e. Le ·couv-ain ,p eut être attaqué à tous les ,s tades .de ,s on développement. La ~arv\e 'm alade perd sa beHe couleur nacrée, devienrt brun foncé et Ise transf.orme en bouililie gluante. L"aJpi,cUllteur avisé reconnaît faci,l ement la loque améri,ca'i ne par 11a forme du Icouv,a i,n olper'CJu'l~ qui ts 'affaisse, préStentant de p·e tites oUVIertU!res significatives. Il suffit d'introduire UTIle :a]1tlm'ette :dan:s 'la .0e11ulle attaquée, pour qu'en la r,e tir.aJnt ·eltle reti'enrne un fi\lament vi's queux ,e t élastique qui ne trompe 'p as sur la nature :de J'infection. La vitalité ,du bacill1e Laerv,e est extraordi,n aire. H peut !se transfoTm.er en .slporr,e le t ,s ous cette forme il conserve une vie -latente .pendant -40 ou 60 ,a;ns, même hocs de la ruche. A,p rès ,oe \t emp's, s'iil tomhe de nouveau dans son 'm illieu 'aunbiant, il infecte encore la ruche et lIa m;aliadie recommence.
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On n'a -pas, jusqu'là 'Cle jour, découv,e rt de remède curatif contre1a ,loque .a,méricaine. Le seul moyen d'éviter sa propagation ,est la dest~ulCtion complète de la rU'Clhe par ~'e f,eu. HeuTeusernent Iqu'il existe en Vallais une aS'8JU'rance ,contre .l a loque amér,icaine. La loque Œmé1"icciine ou Iloque bénigne. ,L':a>g.en:t' ipathogène de /Cette infeütion est Ù'e ba,dHe Puton. Celui-ci ne for,m e .pas de Ispore, mais ,est par contr·e ·t rès reSlStant. H s'attaque ,a ux jeunes larves avant l'eur oper'c ulation. La larve 'p r.end aussi u.ne couleur brun nœll'âh-'e, mais n'a pas 'la cousis·t ance gtlu.a nte de .lIa IOlque ,a mér'Ïocaine; eUe se déplace, d'evÏoent bour·souff,lée :e t répanq une o.deur nausérubonde. En V.alais, eUe occa:siü,n ne beaucoup :pJus de r,ava·ges que la précédente. On ,combat la loque bénigne au mOYien d'un remède Ico·n nu depuis deux 'a>ns Iseulementen wpicwlteur.e : la Terramycine. Dilu.ée dans du s'i rop à raison d'un gramme par co-lonie, eIJe donne des résultats tout à fait probants. Le sŒcbrood ou - couvain sacciforme est beaucoup moins nocif que .les deux loques. Iù 8ISt ·c ausé paJ." un virU's 'encore mal connu, atp'pa~aît au rprintemps pour disrp~ll"aître généra;lement au cours de tl' été. Les }arvle:s périssent, lS·e d.essèchent; leur contenu Ise liquéfie et la peau pr,end l'aspect d'une outre ou d'un sac, d'où le nom Is·aCibrood donné à lIa maJladie. Remède : .lIe changement de rei,n e lSuffi,t généTalement pour faire d.isparJaître :cette dnf.ection. Les Mycoses. Tous les apiculteurs connaissent le couvain cak1fié. Un champignon mic1I'oscopi,que s'attaque au poillen, mais ,s urtout :aux latrv,6s d'abeiHes. Celles-<CÎ meurent, se momoifi,e nt et deviennent hlanchâtres, dures comm·e de la pierre. L'inf.ection n'est générallement pas :d'une gravité l00mJparable à oeiUe des 'm'awadies précédent-es. Cependant elle est contagieuse et dans ,certains cws il y ·a i}i'eu d·e supprimer ùes cadres qui sont trop ;a tteints.
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b) Les 1naladies de l'abeille adulte L'Œccwiose ~sév.jt en Europe depuis ,1UI.?e tre.~taine d'années. EUe n'est pas Vrovoquée par un:e .? Ia clerle, malS ,pa:: un p~r~ site nüoroscOipique, un .wcar·e qUI vIt dans les "tr.a;chees ,art~res de il'insecte. ]1 se lnoull'rit de lIa !substalTIlce meme !~e l abe~lle, suce .l'e ,sang ,e t ,oelm,e..,ci meurt Ibi'e ntôt de -consomptIon et d asphy~i,e. . Les symptôm'8s de l':aJcaTli ose se reconnais,sent difficilement, car -on peut ;les :confond-re ·avec :CIeux du noserr;a ou, ~u 'maI de mai. Une anUllys~ . ,d'.a;beüles dans un labo.ratOl,r e ,~er:leux peut seul rd'Ûlnner un diagnostic certain. iL ' abelllle latteInte ne peut plus voler, tombe devant :la ruche. EŒle s'a;gri'p'p~ aux herbes, bat des aÎll'es, ,e ssayant :de prendr'e 's on vOll et fllnIt .par tomber d'épuisement. Il leXiiste dans ,Le commerce un remède Clur.atif ·à bwse, ~e ,soUJfr'e, Ile IUquide Flrow qu'on '~·e Ip eut e~ployer que durant 11.1ver à cause du danger de ,pillage qu lJl Ip rovoque pendant la bonne ,Slai'son. Il ,a git ~ar évapor:ation. On ,emp.l?ie également des fumigations ,au '0.arton ts oufre. Ces deux traItements sont -extrêmement délicats, p.al"ice qu'lI faut attei?,dre les ·acaTes au fond des trachées, .au dsque de tuer Iles :abellHes. La nosémose 'est une m·a ladile dIe 1'intesti'n de l':a'beiUe dont l'.agenrt pr,olp ag1ateur est rr,e no~s.éma ~is. EHe peut être gm,ve et caus·e r Il'a p'erte de Il a cd~onl,e at1;elnte. M~lheur,eus·~'me.nt ,elle est très ·contagiJeuse. Un œiJl 'e xerce ,r8lClOnnaIt la ,nosemos'e par simple di3Jgnostic .exibérie:ur. L'intestin de ,l:abei:lle q?e~d 'Sa 'couleur brune devii'ent ,c1air, aqueux 'et l'rubelUe ,se h '!alllie !s ur i~e soù pour .n~ plus vüler. Cette maladie 'Sévit surtout au so~tIr de l'hiver et souvient rdis,p araît par ~es ,g randes ,c haleurs. SI la ImaJladie ,e st virwlente, H vaut mieux détrlllire la cO/Ionie ,et désin~f.eQuer l1a ruohe. L'amibiase Ise développe dans l,es tubles de Mtalpighi qui font fonction de reins chez .l'iaheiHe. Cette ,m al,a die ,e st raremet mortelle pour la .co1l1onie, .m!a;is ,a ccompagnée souvent de noséma. 'elle ,contribue à :dim'i nuer da'n s une .g;randre meSiU'r 'e .la foroe de réistance de tl',i ns·ecte. Le mcû de mai n'est 'p as une mruladie mi'cll"obi'enne, 'm ais un empoisonnement 0ausé ;par ,l'Ia,bsorp:tion de nectar,~ ou de po1Jlens nocifls récoltés sur 'quelques l'PJ.a~tes c~mm,e le hl1eul et certaines renollicUiles. Le m.al de tm aI d'l'S1paraIt avec le1s f1.eurs de ües p.lantels. D'autr,es ·m aux ,encore mernaJeent nos butineU'ses. M'a,is il seflailt f,a stidieux d'en f.aire l'énun1ér1ati,on. Disons cependant que Il',abeHle a de nombreux ·e nnemis .e xtérile urs, comn1e le
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,F RANÇAIS sphinx tête de mürrt, le cétoine doré qui pénètrent dans la ruche pour l8'e gorger de miel, lIa mante religieuse qui dévore l' abeill~ en qUe/lques minutes, ,c ertains ois,e aux et les souris qui ne .dédai'g nent !pais :d'établir }eUlr quartier d'hiver dans une ruche. Lutte contre \les mala<1ies des abeilles
L'ap,i,cuŒture suisse a .le trè,s ,g rand ·av.anbage ,d',a voir à Berne un établlis'seme.nlt ;a pkole de gr1a nde renommée, dtiDigé par .des s'pécia!1istes éminents qui font autori:té, non .seulement ,en Suis'S,e, mats dans toute l'Europe: l'Institut fédéral du Liebefeld. Chaque a!pÎocu/lteur peut y ,envüy,er, tpOUT 'analyse, des échantillons d'aheiHes 'ÛtU de ,couV1ain. Il est 'c'arta'i n d'avoir des r,enseignements cilia.iœs et préci.s. La ,Confédér.ation a\l1oue ,c haque 'a nnée aux ca'n tons un subside '8 1élevant à ,50 % des fT,ailS o,cca's ionnés pour lIra défense de 'nos ruchers ,contr,e l'aooriose. En V allais, .lIa !lutte C'ontre les malladie,s des labeil1es 8'st confiée à un ,coll11milss'alire ,cantonall qud ,e st l,e chef de la Station c.antoI1!a,le d'entolIDologi'e. ILe 1:Jerritoir,e Vla:I.aÎ'san est ,p artagé en 6 arrondtis's ernents dont 4 pour lia partie fl'!ançla:ÎJs,e, soirt; deux districts par arrondisselm ent. Dans ,c haque aTrondislS'e ment, il y ,a un inspec.teur régi,onal, resrponsabll'e de ~'état sanitaire de ces ruche~s. L'insp,e cteur contrô1e la tenue des ruchers, l'état des colonies r,eçoit Il,es 'signalements des mall!adi.,es et prend toutes .les mle sures nécessaires pour ,é teindre \le,s foy;ers d'infection. De leur d)ité, les api.cuJlteu~s 'sont tenus de :sig'lnaI.er tous les symptôm.es de mwladies, sous peine d',a mendes, allant de 10 à 500 franCIS. Législation
Irl est ,interdit de cons'b:rU'i~e un rucher ou d'ânstaJller des ruches à -m oins de 15 mètr,es d'wne route classée. Les essaims d'Iahe~~les ne deviennent IP,a s ,chos'es sans maître .par le seul fiait de pénétr,er ,sur le fonds ,d',a utrui (;a rt. 719 ces.). Le propriétair,e d'abeLl1es a le droit de pénétrer tS'ur le fonds du voi~in rpour Ir,ecueilllir un essaim, malis il ,s's t ,tenu de réparer Ile domma~e ,c.ausé ,au pos'S8sSeUit' du fonds. L'eSlsaim d'labeHles qui 's,e réfugie .dans une ruche déj à occupée ,rupp:arteIllant à <3.utrui est acquis !au propriétaire de la ruche (art. 725 du CCS.). Bibliographi'e : Ceux ,qui 'S'intéressent à Il',atp.icUilture con·s ulteront ,avec !profit :l'ouvrage : Ed. Bert,,"and: «La Ic onduite -du rucher », P:ayot et Cie.
La lectuTe 's'i Jlencieuseet à haute voix, ,se pratiquera jour,· nellement, à l'aide du manue[ d':agrÏtCuJ:t ur,e, lors des expliClatio'lls données pour tl'enseignement de cette dilscipl,j,ne. La grŒmmŒiTe et 1'orthographe ne font pas Il'objet d'uille étUJde systématique;' on ,attJir'e l',attention d,es élèv,8's SUT les f:autes dont Hs émaihlent leurs travaux; .on com',i,ge !paTfois co]1ective,menlt au table'alu et l'o.n 's'effo,r0e de fa'iTe préciser des règ1les violée's : un peu .de synthèse, quelqueIS exefldces d':e nsemble et c',e st tout. Par 'c ontre, lia lettre, tirée de wa vie Ico-urante, dom·a.ine clé ,}'aclualité, ,e t du Ic entre d'intérêt ,eXiploité le jour même, ,c onstitue la base de l',enseignement du fr.ançai's dans les cour,s Ico-mplémentai~es. On recherehe s.ïmUlltaném·e nt les idées, on .les dévelo:ppe ora,lement d'abord, pUllS par ,écnit ,e nsuite. Voi0i la !Suite des ,s uj,e ts traités durant ,le dernier 'cours scollaiI'lo : 1. Vous désiI'lez cons,t ruire un bâtiment d'habitation; écrivez à ,la banque pour demander à quelles ·00nditÏtons elle vous prêter,a it 20,000 fr. ,contre hypothèqUJe; ouverture d'un compte ,c ourla nt. - 2. Demandez à l'architecte s'il est disposé à étab.lir plans et devi,s -p our la constrUtcti.on de ce bâtimen"t; sollicitez une entrevue. - 3. X., matériaux de -con.struction vous 'r éclame 'p aiement :d'une facture ,a 0quittée. Répondez. 4. L',entrepI'leneur vous réclam,e le règlem,e nt de compte ,a vant l'expiration du délai; d'autr:e paœt le bétonnage prévu à l'entI'lée du bâtim,e nt n'a pas ,é té ,e ffectué. Ecrivez. - 5. Vous avez des doutes .au 'Suj<et de la qua.1ité du :lait qu,e vous .livre un .propriétaire; envoyez un échantilllon ,3JU La,bO'ratoire 'CIantonal. - 6. Par Ulllte ,a nnonce dans le j oœrna:l on met en vente un taureau .de l:a r.aoe d'Hér,ens. Demandez T·ellls,ei,g nements. 7. On pr'el1ldtl',:ait des vaches 'e n etSthna,ge à f 'wlpage de Proz; demandez conditioIllS. - 8. Alpage à v,endre dans '}.e vallon de N endaz; demandez renseignements. - 9. Réponse à votI'le demande. - 10. F,a ites paraîtI'le deux fois dans deux jouTnaux cette annOTIt0e : A vendre bonne va,che laitière l"laCe d'Hérens, s'Iadres,s'e!' SOUIS chiffre P2343 S, Publidtas, Sion. - 11. Réponse. - 12. Une beùle 'vaClhe .de 'la rac.e d'Héroos. - 13. Ecrivez à X, :sd'e ur, pour Ilui off'riJ' du boi,s. - 14. La bo:urg,eoisie de X met ,en vente 300 Is tères bois de sapin; faites vos offre's. 15. La bourge()li.sie de X ,m et 'e n soumission 1'.e xploitaiJon de 200 m3 de boLs de feu et de serviüe. Soumissionnez après avoir pris connails'S'anc'e du cahier des dl'ar'ges. - 16. De,m andez un certificat de conduite au prési,dent ,de votre commune; préciIsez pourquoi. - 17. Remerciez. - 18. VO'us venez de reeevoir votr.e bo~dereau .d'impôt 'eantonail; adr8's'sez une réclamation lau service des contributions, etc.
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ARITHMETIQUE ET COM,P TABI.LITE Dans la règl1e on ne dilss·ocie,ra prus oes deux discipl,ines. Toutefois on f,ena résoUldre à p~rt certainlS problèmes du manuel d'agr,icJUlilure; nous song'leon:s en particulier à c.eux qui se rappoI'ltent au cuhage des boi.s; on effectuelt"a aiuS'SJÏ des cubages .s ur plac·e si le.s conditions atmosphériques le pe,r mettent. Enfin, puisqu'ill est question, dur:a nt Ice Ic ours, d'impôts, !d'assurances 'e t td' A.V.S., onaur.a tout avanta,g e là ,s·e ,servir des cartes 1955 pour cours complémentaires où ceis sujets s'Ûnt tr1a ités à fond et pr.atiquement.
EX,e1~cice 0 1. Sdlde en c1 ailsse au 1er mars 357.20 Fr.; le 2 donne au menawe 200 FT. ; le 3 .payé alU forgeron pour f,erTtage -du chev,a l 52 Fr. ; ,le 6 reçu po.ur loa v,ente du l,a it de fév.rier 135.20 FI'.; ;le 10 pay.é ~:a prime d'.a ssurance sur la vie 150 Fr.; :le 15 ve~d'U un vea:~ 148 Fr.; l,e 17 p'1.1éI1evé :p~ur !eJs dépenses pel"lsonneUes 30 F,r ., le 20 paye .le s'olde -des mnpots communaux 165 Fr.; Ile 25 . vendu 4 ,s tères de boi,s 140 Fr. ; le 28 ,~cheté un cOSlt~me taIlleur :pour Ma,r i,ette. 95 F\r.; le 31 !payé :lla note des ServI,ces IndustrIels pour Ile trI,mlestr.e 45.60 Fr.; I.e 29 vendu 45 kg. de froma;g1e à F'r . 4.60 le kg.
(Entrées) (Sorties) ~~ .~~~
COMPTE DE. CAISSE D'UN AGRICULTEUR (mois de mars)
Mois
Toutes Les entrées de eails se sont inscrites aux recettes; toutes les sorti'es aux dépenses. On habituere \les élèv'es à .comlnencer tous les libellés par un parti~ci!p, e pals!sé : alcheté, v,endu, -payé, reçu prél,ev:é.
Mars
t 1
2 3 6 10 15 17
Chaque achat pour vous une économie CHAUSSURES
VG()N·~~~-Vœt2lflfI RE
Libellé
Recettes Dé!Jenses (Crédit)
(Débit)
R ép ertoire ~le§ Bon TI es A dresses
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Jour
Magasins de vente et ateliers de l'épmtioll
20
Sion: Rue de Conthey, tél. 218 82 Sierre: Avenue du tnaI'Ché, tél. 516 39 Martigny: Place centl'ale, tél. 414 42
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EN VOIS PARTOUT
Avril
1
SoîLde en ,ca~ss,e Livré au mélnag.e . Payé nate dru ma-néchal .Reçu p.our ,la vente du liaLt Pa,y é la prime d'assur'a nce Veil1ldtu un veau Prélevé IPO'U!l' dép,enses person. Payé ,s olde de·s impôts c. Vendu 4 ,s tères de bois Acheté un Ic ostume tailleur Vendu 45 kg. de fromagle . Payé note de!s Services in'd. T,otaux S.a:kte eln caisse
35720 200.52.135.20 150.-
148.-
30.165.140.-
e5.2(17.-
45.60 987.40 737.60
737.60
249.80
Nota . .:maÏll'e éttaibliT de mèrme te ,colm pte d'un QlUvrÎl.er,· Id 'Iu'>' \e soc1été 1oc aJlle. LJJ
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Exer,cice No 2. Le 1,e r j:a nvier, 'sdlde en caLsse F,r. 247.-; le 4 pay~ P?ur ,a chat de paœtitions 28.50 Fr.; le 6 'enca;issé pour Cob!,s.M;lOns de .membrles.al(;tifs, 28 mlembr'es à Fr. 3.-; I,e 7 Ipaye les honoral1'ies -du ~Irect~ur F'r. 125.-; ;le 15 payé la l?CatlOn du !local pour Ile dernIer tr,I mestre Fr. 45.-; le 25 bénéfH,e sur le 10.to. 38~ Fr.; le 3 février, ,encailssé 50 ,c otisations de 'm enlbres pasislis a Fr. 4.-; Ile 15 payé lia note d'électricité Fr. 18.50; le ~5 mar:.s payé pour le chauffalge du locall Fr. 68.50; le 5 'mal ,a chete une couronne ,pOUT un membre décédé
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Fr. 28.50; le 6 juin, participation de la lSo'CÎèté à la pro1luenade de Montana Fr. 140.-; 1,e 15 ·a oût reçu Ile subside municipal Fr. 200.-; ,le 1er septembre, honol'1akes du directeur Fr. 100.-; Ile 15 'seprbembl"e payé 113, location du loca,} pOUT 3 trimestres Fr. 135.-; le 30 encaissé les ,cotisations de 3 nouveaux Imembr.es à Fr. 3.~; [e 12 décembre ~cheté des partitions pour Fr. 98.50. Bouclier '1es comptes au 31 déeembre €t les ouvrir au 1er ja·n v!i er. COMPTE DE CA1S,EiE D)UN OUVRIER SPECIALIStE
(Mo]s de jlUdn)
Exercice No 3. Solde ,en calÏsse au 1er F'r. 356.25; ]e 3 il remet am ménalgle Flr . 200.-; Ile 4 il r1eçoit son saJaire de la der·· nière quinz.aine de mai ,soit 96 heul'es à Fr. 2.60 l'heure moins 2 % A VS.; le 6 il acbète 'Une paire de sou'liers pour Fr. 46.30; le 8 ill prélève pour ·a rlg·ent de 'P9che Fr. 25.-; le 10 il pay,e Fr. 12.- à l'hol'ilog·e r pour répar.atio.n Ide sa m.ontre; le 15 il paye l'abonnement à la, reVUie pl,oo,eiS'sûonnelile Fr. 15.40; le 19 il reçoit son ·saJlai.rre : 94 heures à Fœ. 2.60 l'heure moins 2 % A VS ..; le 20 il aClhèlte un complet Fr. 180,-; Le 23 il paye tr'Ûis IllOis de l oy.er à r.a ison de Fr. 800.- !paT an; le 25 il remet au ménage Fr. 100.-; le 30 irr dépense Fr. 22.50 pour une course a;vec des amis. ,Etabllis.sez :le ·c ompte; ,f aites le boucJlem·e nt ,a u ·30 et Te;pnrtez à illouv,e au au 1er. Entreprise de
cm~pe
de bois (en 1'appor·t avec la sylviculture)
V.n e équipe de bÛlcherollls, A. B. C. D. E. F., a pris en .soumis's ion pour l,e ,c ompte de la bourgeoisie de V., l'.eXlp~oitation au ,lieu dit [a Cerlg nat, de 210 ;m3 de bois de ,s ervi/ce, ·à raison de Fr. 13.50 le m3 et de 58 m3 de boLs de feu à 1.1a11S0n de 5 Fr. le m3. Les soumiSisionna'Îres se sont a;djOlÎntt d'aut1.1es bûcherons qui onrt effecrbué 320 heur-es de UI'\aVlaÏl à 2 flr . 40 l'heul'1e. Les lleures de travail de 6 associés ont été r.ém'Unérée:s 'SUlr la même ba.se; A. B. C. ont travai:lllé cha-c un œur,a nt 105 h., D. et E. pendant 98 heures et F. pendant 90 h. LI y a eu 73 fr. 20 de frais divers. Les heur'es de tI'larv,aÎll eff.ectif -e t les frails étant payés, le resrbe est c'9ns'.ÏJdéré Ic omme bénéfke de rentreprdse et réparti aux soumissionnaires IPrOiporUonneJ111'e ment 'a ux heures de travail. Dites donc ce qu'H .l'1evient en tout à chaque associé.
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Comptes de rendement
(,e n rrupport la,vec « 'L es ,g randes cultures » Nol. Ca1culez Ile r,e ndement d'un champ de fromlent meSUl'1runt 30 m de long'ueur et 25 m de }rurgteur. V,al,eur du terrain FI'. 1.- le ,m 2; intérêt 4 % ; engrai's : 100 kg à l'ha, à r.aison de ~r. 1,5.- ~e~ 100 k,g ; pas de fumier, le champ ayant été fumé l .annee precedenrbe pour les pommes de terre' semences séle'ctI~mnées : 200 kg' à l'ha à ~ai,s.on de Fr. 80.- [,es 100 kg; jour;n ees de labours et de s eIna:HI es, 18 Fr.; mOLssün, Fr. 26.-'; battage Fr. 7.50; fr,ails généraux, amolrtils,sem'e nt du chédaH Fr.6.-. Le champ a fourln i 2600 k,g à l'ha le t 300 kg de panle à FI'. 5.- l,es 100 kg. La ConfédérJatio.n a payé le fr'Ûlment à raison de Fr. 64.50 }es 100 kg. Libellé
DOIT
1 Le champ 'd oit , Intérêt du eaiptitall Fi'. 750.- à 4% Semences 200 kg à l'ha soit: 15 kg à '8 0 fr. les 100 kg Engrais: 1000 kig .à l'ha à 15 .fr. lels % kg Travail: Labours et semaines Fr. Motssons Fr. BattaJge Fr. Ftl~ais généralUx) am:o,r ti.ssement • Le .champ a Récolte: 2600 k lg à l'ha à 64.'50 fr. les % 300 kg de PlaÎlUe à fr . .5.- les %
12.11.25 18.26.7.50 6.-
TOltaux Fr.
110.75
1AVOIR .-
30. -
125.75 15.-
Rendement net
]4075 11075 30.-
ex.-instituteur invite _Iseis ,coLlègues, amis et ,connaissances à visiter son goond magasin 5pécialisé pour
Confection MESSIEURS .. JUNIORS GARÇONS m
0)
o
RABAIS
aux membre~ du corps enseignant sur présentatIOn de leur carte.
AUX GALERIES SÉDUNOISES A venue de la Gare, S ION
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No 2. CaJlcul du l"Iende:menrt : voir Inanuel d'ag"lriculture r page 153, No 4. No 3. Compte âe rendement (d'un champ de ~o1n'J?'ieS de te1'· re de 2000 m2. Valeur du terl"lain 2400 Fr. OaU'cul1ez pour l'intérêt, les impôts, l'usure du matéI'li'e!l, le 4,50 % . (Lu capItall.
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DO iT
No 19 FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE
Comment vous appelez-vous?
J,e .ne 'S-a i,s pas qui VlO'UlS -ê tes, Idirt ~l.a j sune fiUe. - J ·e ne ,s ais Ipas non !plus votr,e nom, répondit Augustin. . Elle hésita, Ile r,e g,aI'lda un ,i,nstamt en souri!ant 'e t dit : - Mon nom? Je lS'llÎ'S Mademois-elUe Yvonne de Ga.laiiS ... Et 'am,e '8' éch~p:pa.
1 AVOIR
·--P--d-O-it----------I -----i --------~r------tl-------I 1---L~e-c-h-run
1
l!ntérêt du teril'ain, impôts Fumier: 9 'char.8 à Fr. 18,- , Engrai's : 60 l~g Ide -SUlpefI"phospihatle à ,23 % 70 kg de sels de potasse à 18.- % Se!menceaux.: 450 kig à Fr. 32.- % Main-d'œuvI"e 260 h. à Fr. 1.70 . 8 j lÛlULrné,es 'a.velC ,I,e ,chevail à 24 N. . Produits chiun~quelS IP OUlI' traiJtements Le champ a Va1euil' de.s pomlffiies de terr.e 5.000 kg à 22.Valleu.r des p,oIlTlmes de terr.re 500 kg à 16.-
97.20 162,13.80 1260 144.442.192.15.-
Totaux. %
1078.00
RélIPport net
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- Le nom .que je v'ous do.nna.i,s était p1us beau, dit-il. - COImment, -qUel} était Ice nom ? rfit ... elle, toujours avec la 'm ême gravité. Mail ill eut peur d',a'VüiLl' dit une sottitse et 'n e répondit ,r ien. - Mon nom à moi est Augustin .Meau:1nes, continua-il, et je suis étudiamt. A. Fournier. HOO,--
80.tt80.1078.60
: :
1- 1--1 101 40
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No 19
FICHE DE TRAVAIL
1. Lis bien 'attenttivffinent ton texte. RelUs-I.e enCÜ'l"'e trois foi:s. 2. E,cri.s le n0l111 des pe~so.nnes donrt paT/le ton t ext'e. Ajoute ,l'e nom de ton ~)ap.a, de ta .marrnan, de tes frères et sœurs, ce/lui de ta maîtresse de .d as,s'e, le tien. Ecris égrulem,e nt le nom des a1nÏJmaux qui sont nos ,compagnons de tr,a v!aitl. R'egarde autour de toi et indi,q ue -le nOIn des ,choses . ·que tu vois. 3. On Ip eut dir,e I.e ,n om des ... Ides ... des ... 4. Que demaJ1Jde à l''autl''e Cihacune de ees deux tp€lr ,Sonnes. Qu,eil nom ,crois-tu qu'Augustin donnait à Il.a demoise\lle ? 5. Dess.ine une des ,cho/s'es :dOlnt tu rus récrit le nom. 6. Rega~de bi'e n cO'mment on écrit: E:1le hésita, Ile regaI'lda mn instant 'e n ,souria'n t et dit: - Mon no,m ? je ,s uis M.adellnoiseHe Yvonne de Gallais. Et ,eHe 6' échruppa. Pos'e ta fi'Cihe sur Il e pupitre et retoUl"llie récriTe cela de mélll1oh-,e ,dGlins ton 'c ahier.
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No
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FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE Une · fo.r êt tropicale
J ,acques péTIJétr,a dans ila forêt. III venait dlu soleil ~et de la lumière ébtlouÏ\ssante -de ,la -pIl age; d'un ,seul ICOUp i[ fut plongé dans :l'obscurit-é. Une humidité !l.oUJ11de pes1a sur ses épaules. . Autour de ùui ·les pilantes lllontaient, is 'enchevêtraient les unes dans les autre.s, s'·e ntr'Bcroi,s aient en une irrésistible pous'Sée -(I.e sève. Des 1.ianes !Hg.aiburaient ,Iles arrbres Œes 'lioIlJS aux autres, annelant Iles tronc·s de 'Cordes Irll'gue us es, tendant des ponts entre les hranches, tissant sur Ilia forêt un inextri.cabtle fiùet. Le j·ewne garçon enfonçait jusqu'à mi-corps dans un humus ~pai·s, fait de plantes 'm ortes aôcumulées depuis des siècles. Il y a autant de mOTt 'que Ide vie ,dans la jUll:gile.
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FICHE DE TRAVAIL
1. Lis bi·e n lattentivement ton texte. Relis-lle quatr,e fois. 2. Chel~ehe et copie la ,phrase qui :oommence :par: Des Hanes lligaturai,e nt Iles arbres ... 3. Pourquoi J:aoques a-t-il été ébloui en pénétrant dans Ua forêt. Où .et à quelles ocôasions cela t'.a rriv·e-t-il à toi également ? Etait-ce fla1CÎ11e d'.a;vancer dans cette farêt ? Indique ce qui .e mpêchait Jacques d'avamoer ra;pid:e'ment. 4. Indique Iles 3!ction:s et les 'suj.e ts -d.am,s :l a phrase que tu la s ,copiée. 5. Dessine les mailles d'un fillet. 6. Regarde bien üomanent on écrit: Le jle une g1arçon enfonçait jusqu'à mi-corps dans un humus épa.i·s, failt de ,plantes mOTtes ,atCcumulées depuis des siècles. Pose ta fi.che 'Sur lie rpuJpitre et :retourne écrir.e cette phrase par ,c œur dans ton ,cahier.
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