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ORGANE DE LA SOCltrÉ VALA5ANNE D'~[)UCATION SOMMAIRE: CO:M)M'lUNiltCATIONS DIIVE!HS'EIS : A-S's,ernil:>1ée génér,ale de ,la Société valaisanne d'IEducation. - Exan18'ns d'èmandpation. - Avis. - PART,IIE PiElDlA!GOGIQUE: L'e:nsei'g ne1ment ,i ndividualisé. - Avant de dore les Ip oTtes ... - 'Sentir! - Encore et toujours ·l a composition :française. - Logement du /personnel ,enseiIgnant. - L'éduc,a tion ip'hy,s,i.q ue au point de vue 'oatholique. IPARTIE fRAT<IQUE: Langue française, '0entr,es d'i.ntérêt, 1ère et 2ème s'emaines. - LE'çon de ·choses. - Histoire. - B'IBILlIO.GRA,PHIE. ~'
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flssemblée générale de la Société valaisanne d'éducation à Sion le 23 avril !BR OGRAiMlMlE
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61ème Année.
L'ÉCOLE PRIMAIRE
Fr. 2.50 »
No 13.
9.45 Messe à la cathédra,le~ Pendant ce temps, réunion des délégués
,des Conférences de districts à l'Ecole normale. 10.15 Assemblée générale à la , salle des séances du Grand Conseil: 1. Affaires administratives.
2. ,Conférence de Mr Virieux, architecte de l'Etat de Vaud sur
l'esthétique de ' nos paysages. 3. Renouvellement du comité. 12.30 Diner à l'Hôtel de la 'P lanta. Prix du banquet fr. 4.50. Menu se·
Ion carte de convocation. Ne pas oublier deux coupons de repas. Pendant le banquet, productions des chanteurs de Notre Dame de Sion.
i::::Jlllf'" Inutile de dire que c'est par erreur que les institutrices ont reçu cette ·convocation.
Examens d'émancipation LEtS ·exa'm ens d' ém-anC'i,pation' de; l'école ip,r i'm aire se tiendront aux d'ates et !lieux désignés ,ci-t81près : Le 8, Im ai ,à VAA'S-ILEiNS, à. Ja .maison ,d'école, à J8 heures, VOUT les elèves de Lens, Chermlgnon, Ico,gne, ISt-Léonard et IMontanaV,i1Ia;ge.
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Le 16 1111 ai, à 8 heures, à B'IIERHlE, là la ·m aison des ibour,geois, lPour les élèves de Veyras, Mi èg e, Venuhône, 'MolIens., HandognE', IM ontana,Station. Le 1'6 juin, là 8 heures, à ,SEffi'RlRIE, pour les élèves de ,Sierre,. iLe 30 avril, à 8 heures 30, là VlISiSIÜIE, pour 'tous ,l es élèves du Val d'Anniviers. Le 2 mai, là 8 heures '3'0, là OHAJLAliS" Ipour les ,élèves de Chalais. Gran.ges E't rGrône. ' Le 4 mai, a 8heuTes 3D, ià VEXo !pour les élèves ,d'Rér,émence et d''EvoJène. Le 6 mai, à '8 heures 30, là ViEX, 'pour les élèves des autres communes du distrir.t, Ayent ex<cepté. Le 1er m.ai, là 8 :heur8's 30, là 'ST-GE'RlMA'liN-iSA Vil,ElSIE, 'p our les ,élèves de l,a c,ommune de Savièse. iLe ~ 'm ai, à .g heures 30, là la maison d'école -des garçons, là !SIÜlN, ,p our les élèves des autres ,comnlunes du district et la 'banlieu de Sion. Le 30 mai, à 8 heures 30, :à ISION, IPour les élève,s de -la vi11e de Sion. !Le 27 avri,l, à 8 heure's, )à NiEiNDAZ, pour les élèv,8's de iNendaz. Le 28 a'\Til, à .8 heures, là PLkN ... COINTHEY,' !pour les ,élèv.es de 'Plan:Conthey et Vétroz. Le 30 avril, à .8 heures, à PILAIN-ICOIN'!1HlEY, 'Pour lEtS 'é lèves des ,autres vUlag,e's de ContJhey. Le 1:5 mai, à .8 heures, :a iClHAlM/OSON, !pour les élèves dE' IOhamoS'on. Le 28 mai, à 8 heures, à A'RDON, (pour les élèves d'Ardon. Le 28 avril, à '8 h. 30" là iMlARTllGlNY-VIŒ.1IJE, 'Pour les: élèves de ICharrat, Bover,n ier, iMartigny-,Co,m ,be, La Bâtiaz" Thient. L 7 IInai, là 9 heures 115, ,à RtIlDiDElS, 'Pour Iles élèves ode 'R iddes et l'sérwbles. IL e 8 Im ai, à 9 heures 30, à iUEYTRON, fPour les ',élèves de Leytron et Saillon. Œ.-e 29 avril, à ,8 'heures 30, la F\UlUL Y, !pour Iles élèves de Fully. Le 9 .m ai, à 8 heures 30, à iS.AX,Q'N, Ipour les élève·s de 'S axon. Le 30 mai, là 8 heures '30, là MlARTIG'NY-VNJLE, 'p our les élèves dE' Martigny-Ville et iMartigny-ffioul'g. . Le 1er ,m ai, à 8 heures 30, au ,ORABILE-BAGNEIS, !pour les élèves de Bagnes et VoUèèges. Le 2 mai, ,à 9 heures, à o.RSIEHIEIS, 'pOUT .les ,élèves d'Orsières ·et iLidde,s ; !pour les autres ,cO'mmunes du distrirCt, S'elon Il es indioations de l'inspecteur. . Le 7 m,ai, à V.AJL D'H1LIEZ, là 8 heures 30, ipOUT ,les élèves de Cham'Pé.J'y, Troisiorrents et Vail. d'lUiez. Le 28 mai, à ,8 heures 3'0, à VOUVIRY, 'Pour les élèves de ICollomibeyilvfuraz, Vionnaz, Hevereulaz et Port-Val,ais. iLe 18 juin, ,à 8 heures 30, !pour Lle,s ·élève's de [Monthey, ,st-Gingolph et Vouvry. Dans 1e district de St,MlauTice, lEtS renseignements utiles ,a ,ce ·sujet se1'ont C'om'm uniqués aux intéressés, par l'inSJ!)ecteur sco:l,a.ïre. Devront s'e présenter à Il'exrumen : ' a) Les élèves nés en W27, b) Les élèves nés en 1926 ,q ui n'ont (pras été ém,ancipés en 1941. Toute absence non justilfiée est .p assible de l'amende !p révu€' lPar l'article &8 de la loi sur l'ensei,g nement })J'i'maire. Les élèves sont :priés de ne 'Pas oublier Il e },ivret rg,c olaire Sion, le 13 avril 1,g42. . Le Chef d,u Départ8tilleIl1t I(jJe 'l 'Ins:t ruction 'Puhlique: Cyr. Pitteloud.
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. AVIS· Avec le numéro du 30 avril « L'Ecole Primaire» sera arrivée au temne des 14 parutions réglern.-entaires. A partir de cette date, ·elle -cessera comme d'habitude de paraître jusqu'en automne.
JP ART][E PJEDAGOG][QUE
Il enseignement
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indi\1id~alisé
Travaux des candidats au Brevet de capacité
Les ,Fiches
Dans une conférence faite lors d'un 'C ongrès pédagogique à Cambrai, en France, en septembre 1937, Mgr Dévaud déclarait: « La fiche est le procédé d'enseignement, parmi tous ceux ' qui nous ont été proposés dernièrement, qui a rencontré chez nous le plus chaleureux et général accueil, obtenu les meilleures réalisations » , 1)
La fiche paraît . être l'un des meilleurs moyens pratiques d'individualiser l'enseignement dans la mesure où la chose paraît désirable et réalisable pour nos classes chargées et là plusieurs degrés. « Une fiche est, matériellement, un petit Cal·ton mince et souple, solide néanmoins; mince, pour ne pas être trop encombrant; souple, pour qu'il ne se casse pas entre les mains . mala,droites; solide, pour qu'il ne soit pas trop vite détérioré, donc à remplacer. » 2)
M. DoUrens emploie le format 13,5 X 10,5; Mlg. Dévaud re-comlmandait volontiers le format 15 X 10 ; M. Maillard, de Fribourg, a fait imprimer ses fiches au format 10,5 X 9,5. On peut s'en procurer dans les ,p apeteries des blocs de cent, de toutes couleurs, prêtes à recevoir les exercices voulus. Nous donnerons .sans doute plus tard la description complète d'un « fichier scolaIre ~. 1) iBulletin pédagogique de FrilbouTg, l,el' mars 1960.
2) Idem.
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Sortes de fiches
. ~estinés à per'm ettre un enseignement aussi adapté que possIble a la fo:ce réelle des élèves, les fiches se classeront naturellement en trOIs grandes divisions: 1. des fiches dites de « récupération » qui pepmettront de combler les lacunes 'c onstatées dans les connaissances d'enfants en retard. 2., ~es fiches de développement, qui proposeront au'x meil.J~urs eleves des exerdces assez difficiles, leur donD-ant l'occasion d augmenter leurs connaissances dans toutes sortes de domaines. , 3. Des fiches d'exercices, se rapportant aux diverses branehes du .progra~me primaire: religion, vocabulaire, grammaire, l~cture, co~poslhon, orthographe, histoire, géographie, etc. ; exercI~es gradues et proposés comme application .personnelle de l'enseIgnement collectif du maître. La rédaction des fiches
, Mgr D~vaud et M. Dottrens insistent pour qu'on s'en tienne a cette. regle ~bsolue : « Une fiche, un exercice - :Une fiche , une questzon », SInon on se trouve dans l'impossibilité de classer les cantons d 'une façon rationnelle. N~exag~rons pas, c~p.endant, la. portée de cette règle: sur u?e meme :~Iche peuvent fIgurer plusIeurs « questions » ou « exerCIC,es », malS de même genre; il ne faudrait tout de même pas qu un morceau de carton, format 15 X 10 - ,q ui ·coûte assez cher s?rtout ,en ce~ temps de crise - ne Iprésente que deux ou troi~ hgnes d exerCIce. Que'lques exemples
A l'inten~ion plus ~péciale des lectèurs qui n'auraient pas eu entre les maIns les fIches de Fribourg recommandées par l' « Ecole Primaire » 3), voiCi un exemple :de ces diverses sortes de fiches: . 1. Fiches de récupération. Je constate qu'un de Imes élèves, farbl~ en orthographe, a de ,nouveau confondu dans son dernier
devOIr: Ce av~c Se. Au ~ieu de l'apostropher publiquement en c~asse et de fa~re perdr~ ainsi dix minutes à ses camarades qui n en p~?-vent ~Ien; au heu de refaire ensuite en Icommun, pour la cenheme fC?IS, au tabl~au noir, un exercice de grammaire sur Ce et Se, au rIsque de Ifarre perdre encore dix minutes à 'c eux qui 3) [Le dé:pôt s,colaire du ,canton de FribouI'Ig met en vente des sétries de 'fi<cihes i'm'Primées~ rédigées :ptar iM. Maillard, ins't ituteur. Nous r~com: ma:ndons. vo,l ontiers .au~ instituteurs. et aux institutri.ces qui déSIrent se 'constItuEllI' un '('JElII'tam Isto,ck de ,f Iches de s'e iproC'urer 'comme (point de d,épart les ·s éries sui,vantes : · 1) Foi,ches de co.mposition; Z) Fi,ch es .de de\1eloiplpement; 3) IFI'ches de ,leeotures lPers'Onne.lles.
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« savent », je mettrai dans la marge du devoir de l'élève en retard l'indication: « F. 45 »; et l'élève aura ·à chercher dans un casier ad hoc la fiche 45 ainsi conçue :
Ce ou Se ? Remplace les points par ce ou se : As-tu vu ... papillon? Il ... promène, ... pose SUl' cette rose, puis SUl' •.• lis. Il ... J'égale du suc des fleurs et ne voit pas, là-bas, ... gros nuage d'orage, Compose une phrase J:enfeJ'mant Ce. Compose une phrase renfermant Se, Compose une phrase renfermant Ce et Se. 4) L'élève exécutera le travail demandé soit sur son cahier ordinaire de devoirs, soit, ,p référablement, sur un cahier spécial, le « cahier de fiches »,
2. Fiches de développl!Jment. Un élève intelligent a terminé le travail imposé à tous les élèves bien avant ses camarades; au lieu de le laisser s'ennuyer, perdre un temps précieux, ou déranger les autres, il ira chercher la fiche « X. 8 », A. L'antiquaire vend ... Le libraire ... , L'armuria ... Le fumiste,.. Le quincailler ... B. A quelle religion appartiennent des ministres du culte suivants: le pape, le pasteur, l'abbé, le rabbin, le curé, l'évêque, le pope, le cardinal? C, Indique 6 moyens de transport que les hommes ont utilisés pour se déplacer rapidement: essaie de les classer d'après leur ancienneté, du plus ancien au plus récent, puis d'après leur vitesse, du plus lent au plus rapide. 5) 3. Fiches d'exercices. Le maître veut, par exemple, habituer ses élèves au choix du mot propre; comlne application individuelle, il indi'q uera la fiche ,« V. 7 » : A . Remplace « se trouve » pal' un verbe plus précis. Une vigne' grimpante se trouve SUl' ce balcon. Un papier jaune se trouve sur les murs de la chambre. Une statue se trouve SUl' la colonne. Les enfants se trouvent dans les bancs de l'école. Un coq se trouve au sommet du clocha. L'église se trouve au milieu du village. Sur la Dent de Broc se trouve une croix. B . Remplace « il y a » par un vabe plus précis. SUl' le clocher il y a un drapeau. Dans le foyer il y Q' du feu . Sur la table il y a une soupe chaude. Sous la cendre, il yale feu. 6)
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4) Dottrens. L'Enseignement individualisé. P. 87. 5) IM)ai1lard. Fiche série X No .s. 6) \l\1Îaillard. Fiche série V No 7.
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Les exemples donnés ci-dessus ont pour but de renseigner :. 1. sur le « genre» d'exercices individuels; " 2. sur la « quantité» de matière que l'on peut proposer par fIche. Une objection
. .Pourquoi composer de tels exercices sur fiches? N'yen auraIt-Il donc pas suffisamment dans les livres? C'est là une objection qui se présente tout naturellelnent . sous la pluI?-e de quelques candidats; car tous ne s01!t pas de l'avis de ceux qUI ne trouvent que nlatière à critiquer dans les livres Inis là. la disposition du personnel enseignant· c'est une institutrice qu~ déclare: « On n'a. presque rien à repI~ocher à la plupart de nos lIvres de -classe, tant les auteurs ont su mettre le savoir là la portée des enfants, et le présenter sous une forme attrayante». (lM. E.) Malgré cet éloge, auquel on n'est plus habitué, reconnaissons avec un candidat que « nos ouvrages scolaires très bien éta-
bli.s pOUl' nos c~asses, ne peuvent tout de même pa; z'épondre aux exzgences multzples de· notre enseignement. Les auteurs étant tenus de znaintenil' un cel'tain équilibre entz'e les diverses parties d'un ouvz'ay,e, les exercices de nos manuels sont rarement suffisants. Il arl'Zve fréquemment qu'une notion n'est pas encore assinûlée au moment où l'on a achevé tous les exez'cices d'application. » (N. Z.) Très souvent aussi, «les exercices des manuels sont composés pour des élèves « en général», de tel âge, de telle classe, mais qui peuvent se tl'ouver en tout lieu, donc nulle part concrètement. Quel maître consciencieux ne s'est pas mille fois impatienté parce que les devoirs de son livre ne correspondaient exactement ni à leur foz'ce ou à leur faiblesse réelle, ni à leur éducation familiale, ni à leur -expérience de la vie, ni à leur vocabulaire, ni à leur milieu et à leur nationalité, ni à leur foi? » 7) D'autre part, lorsqu'un élève a fini son travail avant ses camarades, on peut lui dire, sans doute : « Fais l'exercice ou le problème suivant. » Mais qui ne voit que, le lendemain, le maître se trouvera dans l'embarras lorsqu'il voudra exécuter avec l'ensem,ble de l~ .cla~s~ un travail que .l<:s meilleurs é.lèves auront déjà accomplI IndIVIduellement la veIlle. Avec les fI.ches indépendantes du livre, la difficulté disparaît. De fait, tous les maîtres dévoués, et non pas seulement ceux d'aujourd'hui, se sont appliqués à composer eux-mêmes certains exercices complémentaires ou supplémentaires; mais, peut-être, se sont-ils ,c ontentés de les rédiger sur des feuilles de papier qui se chiffonnaient ou de les transcrire au tableau noir qu'ils encombraient; le système de fiches leur aurait permis de donner plus de durée au travail cons~dérable ,q u'ils s'étaient ünposé dans la préparation de leur classe. (A suivre.) L. B. 7) Bulletin 'Pédagog.i,q ue d,e ·Fribourg'. 1er tm ,a rs 1:939.
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Avant de clore les portes Invitons les enfants il ménager le (œur . ... .. .le ·cœur de la m.a,ison" -l'âme du 'f oyer, la 'm ère. lLa nuit, quand la tête dort, les lèvr·es immoil3ile,s, les 'paupières jointes" ,l es oreilles ' sourdes, ,l e 'CŒur ,continue de ,b attre son .rythme vital. Le ,chef do,m e·stique ipeut s'intéresser là son travail au point de s'y aibsorber, 's e jeteI' dans ,l a [poEtique, s'abandonner au délas.s.em,ent et se livrE'r sans souci ,au re:pos. Une fffiI1me !peut~elle ou:b Uer son enf3Jnt? Nous songeons ici à ces mères de familles nombreus'es où :chaque 'm iette de ,p ain es,t le Ifruit du travail. Elle est présente toujours et pariout: ,EUe s', éveüle .la IPre'llùère, gallnit le sruc des ouvriers matineux et leur (prépare ·u ne 'c roûte avant le départ; elle gouver,ne le gros !bétail sans oulb lier le 'mE'llU, prévoit le déjeune.l', appelle les jeunes dormeurs 'qu"elle suit jusqu'au .chemin de l'égJ.ise et de ,l'école, songe aux [plus jeunes jus'q u'au hé/bé, gronc1e id, rupais,e ltà, ,arrange le m ,én1llge, court ·au lp otager, chez ,l'é!picier, veille à tout, sup,p lée à tout, et quand ,ces :m:i.Ue riens sont Hqui<d,és·, elle re,j oint à la hâte ceux ,q ui sont au 'cihamw', au ,p ré, la -la vigne 'pour donner un 'c oup de main. Elle ne recule ni dev'a nt la /p io,r;he, ni -devant la « ,cav,agne » 'c h a.rgé e, et .quand eEe revient le soir d'un pas ralenti, elle -occupe quelquefois ses ,doigts .à quel'que tricot1llge 'en attendant iLes nouveaux soins du ménage. Pendant qu 'elle multitp lie sa présence dans ItOUt le domaine f.amilial, son âme suit chacun à tout mo!ment, n'oubliant personne, excepté elle-même. )par quel prodige une mère dE! ,famiHe no'ffilbr eu se, six, dix enfants et rpalliois 'davantage, peut-eEe sUif/f ire à une tâClhe si écra's ante? Nous ne l'avons jam.ais s u. De savants ingénieurs ont 'm esuré, ,chrotIlométré et -c-alculé l'e:fJfo.rt physîque de ,certains ouvriers ,i ndustriels; ils seraient il3ien 'elffibarrass,és d',en [,a ire autant 'pour le travliLil de la ménagère en question. Nous I1e parlons 'p as d.e la dépense nerveuse. Si l'on Songe au surmenage, il faut d'abord citer ces paysannes, ,ces ouvrières ,qui joignent aux ,charges 'p ériod,i ques et progl'essives de la mate,r nité des efforts ,pihysilq ues bien au-dessus dE' leur ,sexe. Le,s travailleurs industriels ont vu leur situation juste.m ent al·l égée par des règlem,ents et des installations de toutes sortes. Ces m.ères 'continuent de Ipayer à !peu [p.r ès le même tribut .à ,J,a <dure loi du travail. Tous les ,p rogrès et tous ,l es aLlègements .loes .laisseront au ,p remie'r Tang du dévouement. ,Mais les charges familiales peuvent être réparties plus équitablement. Là où l'interv€'ntion du IPouvoir 'et l'ol'1ganisation 'p rotfessionnelle s'arrêtent, l,a {piété .filiale ·et l'amour 'conjugal doivent résoudTe ,ce p.rohlème dOiille-stique dans un e,s prit de charité et même de justice. Il faut d'abord 'r econnaître ,carrément que ,('.e sont surtout les mères aetcomplissant le plus fidèlement le service de la vie qui portent un triple fardeau: les ,charges maternelles" les soins mén1llgers et une
-' 400 [>art trop grande de l'eX'ploitation agricole. Un enquêteur ,s ur le ,travaü de la 'p opulation montagnarde Ipr.étend IqUE' la Ifemn1e est surtout .appréciée 'comime auxili,a;ire de l'8Jg,r ir.ulture et .q u'on .a tta·che du ;prix avant tout au tr·avail qu'elle [ourniL ·aux ,champs, au pré ou à l'écurie, que le reste est ,cons·i d,éré comme 8Jccessoire; il ,conr-Iut en disant: la f.emme est souvent -une martyre, une esclave. Sans aller si loin, nous re1connaissons que ·ce jugem·e nt .sévère ·contient un gros gr8Jin: de vérité. Un congrès de la J. A. C dénonçait entre ·autres l'abus du travail fé,m inin. Il es·t vrai .que les conditions économiquE\S sont souvent d'une rigueur .ïmpla·ca;ble. lMais la ibonne volonté du père et de·8' e,n fants des garçons surtout, aura rai'so:n: de 'c'ette rigueur. ., 1° Il i'mporte d'abord d'inspire'r aux enfants de l'estilm e une haute estime du travail maternel. NaturelJeme·nt ·c.es têtes de iinotte n'y song.ent :pas. Qui ,l eur en voudrait? « Oculos habent et non videbunt. » Il faut les leur ouvrir. Un e'l1fant, un garçon surtout, ,a une plus haute id·ée de l'e.1ifort de l'homme, du père qui ,l ui en i'm pose doavantaJge: une vigne ipiooché-e, un pré fauché, un 'CJhamlp ,l,a bouré, ·r.'est tout autre ,chose .qUE' les mille menus souc:is de ,l a mère qu'il ne ·prend pas ·l.a 'p eine de lie-r en une gerbe. Lorsque, au ·cours de socio.logie, nous engageons ·.la dis,cussion SUl' le vote féminin, 1e'3 interlo'cuteurs .font valoir en faveur de l'ho·m · me l'i,mpôt du sang, ,l e servi'ce ·m ilitaire. La .plupart ouiblient que, def,ait, ·c.e sont surtout les lmères de·s 'foyer.g ruraux .qui sa'Cr,id'ient généreusem·ent leurs énerg'ies vitales !pour ,m aintenir dans notre [peuple le f.lux .l'égénérateur. ,C'e-st lià le syIDp:tô'm e d'un état d'es'p rit très T·épandu. Comment conduire les jeun.es à la découverte du travail maternel global? Plusieurs 'Pistes ·s ont [pratkaJbles. On peut dress·er l'inve·n taire original de ·ce travail ·au ·cours d'une enquête dont les enfants tiennent les éléments; i.l n'y a qu"à ,s uivre la mère dans son oeuvre quotidienne, sans ourblier 1e·s 'heures matinales, le temps des clas·ses . et la fin de ,l a journée; .le bi,l an de ,c·e talbleau sera fort ,sug'gesUf. On peut ,aussi ·p arcourir les dilf1férents domainE\S ,de :la vie ,familiale, les diffé:'ents servir.es ·et attirer l'atte,n tion sur la Ip art prélPon·dér8Jnte de la mère dans une ,foule de tâ-che-s. Une autre fois on ·e~a minera le 'cas d'une .famine .qui 'Vient d'être !privée de la ·m ère ou !bien on comparera le di!manohe de ,l a mère avec ·ce1lui des autres me.rnibres de la !famine. Lorsqu'en lfin ·d'enquête, on demande.r.a aux enfants s'ils ont soupçonné tout ce que ,fournit ,la mère, on ,l es étendra dire: « Oh non, nous n'y songions Ipas ! » 2° De l'E'stim'e, de la ·connaisSaJnce ,p lus ·claire et ,p lus globale naîtront une piété filiale plus cons&iente., une reconnaiss.a nce plus vive, une vénération plus profonde. Ces s·entÏlments gagneront encore en intensité lorsque, par des aHusions délicates, nous aurons .levé le voile d'un ,autre 'mystère de dévouement Iplus irntiome enc.ore: :la vie de l'enfant avant l'éveil de sa 'conscience et même ,avant le premier
;regard SUT le monde. Les g.arçons et les jeunes gens errupotgnent souvent E't ,foulent panfois :les I:f.leurs exquise·s ,du jardin [a;müial rparce que personne ne leur a f,ait sentir -la divine beauté des my,s térieuse1s et adorables Jois de la vie·. La ·v énération de la m,ère, le respect de la femme et plus tard la préparation d'un foyer chrétien, tout cela demande une culture précoce. 3° De l,a réflexion et d'une 'piété f.i.}iale Ip lus vive germe.ra la volonté de ménager la mère pour Il ui témoigne·r ,q u'on l'aime. n ne s'agit i'ci ni de paroles {lU ,de gestes vains. La !population 18Jborie.use n'est pas !prodigue d'81Hus-Îons de tendrE'sse. Une ,certaine !pud.eur, ,I a robustesse .du ·b on ,soos 'l'éloignent de l'exubérance sentimentale, pariois un 'p eu tro,p; ,c'est d'ordinaire question de iem,p érament .e.t. d'habitude. ,Ce que nous devons déveJoPip er che·z ,les enfants, ·c'est la volonté de soulager la mère at aus's i les sœurs aînées 1)ar toutes sortes de petits services ,q ui canalisent le besoin d'aütivité sans abuser des jE'unes d'or,ces. Nous n"entrons 'Pas dans les détails si var.i és de ' cette initiation 'concrète. On nous otbje.ctera peout-<être: Vous voulez If aire retomJ)er SUT ,l es ,f.aibles ·épaules des enfants une part du travail mate-rnel I.gnore·z-vou& qu'à la ,campagne on aJbuse facilement 'des 'f orces des jeunes? Nous admettons que, .p endant les gr.os trav·aux, une [partie de ù·a 'j·eunesse rurale est chargée de travaux It rop ,p énibles et surtout trop iprolongés et .q ue son dévelo!p'p em.ent 'Phys,iquE:' ,s'en re·s sent. Mais en dehors de C'ette époque, il reste ·en1core beaucoup de jeunes If or,ces disponi,b les dont l'aplPoint .per;m et de ménage-r .la vie de ,l a mère. Voici reve,nue l·a saison du g.rand effort 8Jgricole. IMainte ,paysanne doit être ,à ·l a .fois au four et au moulin et encore a la ,g range, 'c,'està-dire rester la .p rovidence vis·iJble dE' itoute la famille, ,faire maroher ,l e ,mén8Jge et ,p rendre ,s a :large ip art aux travaux cham'Pêtres. Avant ·de ,congédier la jeunesse .l'ur.ale, nous invite'r ons les en:fants là ménager celle qui ,e st le cœur de la famille. Nous pOUTons antidpe·r au ibesoin SUl' la journée des mères et sugg·érer aux âmes sensibles, mais {lUibI.ieus'es, étourdie·s, de sUI'{Prend,r e leur ,m ère ipar un témo~gn8Jge ip,l us sE'nsfÏ1b le, ,plus eX'pressi,f de leur !piété 'fHiale, sans passer sous ·s ilence ·ce ,qui .revient au père. Enfin nous Jeur r '8Jp,p ellerons l'étroite ressemblance entre la Mère de Dieu et toute mère; ·ces femmes aux mains~ noueus,es, au visage ipro!fondément ,r idé, au dos voûté sous ,l'e:ffort in'cessant, IIlOUS les placerons dans le céleste rayonnement de Celle qui fut la divine Travailleuse dG Nazareth. C. G.
Sentir! Matin de Pâques ! Il est ressuscité ! Voici que, pour la 1942Ine fois, ce cri de joie et de triomphe a retenti! Avons-nous tressailli, en l'entendant co mIne ont 'dû le faire les saintes personnes qui l'entendirent, pour la première fois à l'entrée du Saint-Sépulcre?
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Non 1 Mille fois :non 1 A force d ~ être répété, le miracle n'est plus miracle et les choses les plus merveilleuses deviennent vulgaires. Nous nous y habituons; nous finissons par ne plus Y' prendre garde. Sentir, mieux sentir, sentir avec toute l'acuité dont nous sommes 'c apables et.. . apprendre à mieux sentir, voilà bien une tâche qu'il faudrait nous imposer 'à nous-même, pour l'ia:uposer ensuite à nos élèves. Le temps de Pâques, le printemps avec toutes ses merveilles et tous ses mystères profonds ne semble-t-il Ip as le mOlnent choisi par la Providence pour nous inciter à réfléchir profondément, à sentir à fond les choses jusqu'à nous transporter d'admiration et de ,r econnaissance pour les miracles qui se renouvell~nt chaque jour autour de nous ·e t pour nous. Ce matin de Pâques, la 'chair et le sang de Notre-Seigneur ont été « multipliés » pour nourrir des millions de chrétiens. A vonsnous en cette occasion (comme les coIitemporains !du Christ pour qui les paroles : Ceci est mon ·c orps ... prenez et mangez... étaient trop dures malgré la vue des miracles), avons-nous aussi senti le doute frapper ·à la porte de notre pauvre raison? Ou bien, vaguement, mollement, comme par pieuse !foutine nous sommesnous approchés de la Table Sainte comptant sur l'incommensurable bonté et l'infinie miséricorde du Maître ressuscité? Peutêtre. Malgré cela, notre 'b onheur a été réel et notre conscience peu exigeante a été satisfaite. Mais combien notre émotion aurait-elle été plus profonde si, nous reportant par la pensée au soir de la Sainte Cène, puis au Calvaire, puis au Tombeau, nous avions fait revivre, entendu et senti les faits du grand Drame, la grande réalité autant que mystère de Dieu fait homme, de l'Homme-Dieu fait pain pour se donner plus facilement à nous, mystère et réalité ,q u'on peut exposer aux enfants sous forme de la comparaison suivante: II n'était pas plus difficile à Dieu de se faire hOlnlne ·et de se changer en pain ·que de transformer un grain de froment en herbe puis en épi dont les grains sèrvent à faire les hosties: Les beaux jours du printemps nous offrent d'innombrables occasions d'apprendre aux enfants à observer et à sentir profundément les merveilles que Dieu opère dans la nature et dans les âlnes. II ne faut pas laisser passer ce beau temps sans en profiter. Je ne sais plus quel philosophe à rebours a pu dire: « Glissez, 'm ortels, n'appuyez pas 1 » Nous avons assez glissé, nous sommes peut-être bientôt au !bord de l'abîme. 11 est plus que temps « d'appuyer» fortement et de réagir. Les enfants aussi doivent le sentir. N., inst.
OR SA T, vins du Valais, vins de soleil et de santé.
Encore et toulours la Composition française ( Il prit la plume, héla les idées ·et... elles s'enfuirent effarouchées 1 » Cette boutade appliquée à un écrivain de profession doit J:éjouir nos écoliers dont les idées « s'enfuient souvent » au moment où ils veulent les coucher sur le papier. Effarouchées de quoi, ces idées? Est-ce la plume qu'on tient parfois si mal, est-ce la pauvre calligraphie qui en résulte, sontce les entorses à la grammaire et à 1a syntaxe en perspective qui les épouvantent ? Peut-être tout ·cela à la fois et, en Ip lus : 1. le manque d'esprit d'observation. Beaucoup Id 'élèves ne saven.t pas observer. Souvent, ils regardent ,e t ne voiènt pas; et s'il leur. arrive de regarder attentivement, ils ont mille peine à rattacher d'une façon rationnelle et logique les idées les unes aux autres. 2. Quelquefois les sujets ne sont pas à la portée des élèves, se rattachant à un ,m onde qui leur est Vlus ou moins étranger ou inconnu. 3. Souvent, le sujet étant fixé, les ~lèves mettent une hâte fébrile à vouloir tout de suite commencer à écrire. Ils ne prennent pas le temps de réfléchir. Il Ifaut lI eur dire de « héler les idées » avant de prendre la plume et d'attendre calmement (sans s'endormir) qu'elles viennent peu à peu les notant d'abord pour les met·tre ensuite en ordre. Le manque d'esprit d'observation patient, ~généreux , sagace étant général, n'y a-t-il pas lieu de vouer à ce travail (apprendre à voir, ·e ntendre et réflécher) les !plus grands soins !dès le tout jeune âge, comme on ne doit pas lolérer chez les grands un calligraphie fantaisiste et moins (de soin à l'orthographe des compositions, qu'à celle des dictées. Quant au plan, composé de 1. une idée maîtresse, 2. des idées principales, 3. des idées secondaires, il y a avantage à le laisser le plus possible élaborer par les élèves, chacun à ·sa manière. Un plan fixé d'avance par le maître (ou un manuel) coupe, pour ainsi dire les ailes à l'imagination et à l'initiative des élèves. A défaut le maître peut aider sobrement. Un sujet qui ne dit rien aux élèves doit être remplacé. En général les sujets abstraits doiyent être réservés aux classes les plus avancées ou aux meilleurs élèves. N., inst.
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uogement du personnel enseignant Les instituteurs et les institutrices qui résident en dehors de leur domicile légal « ont droit à un logement convenable et meublé.» Tels sont les termes qui, dans la loi sur les conditions d'engagelnent du personnel enseignant, définissent les obligations des communes. Or il faut convenir que dans cert.ains cas cette loi est bien mal appliquée. Un logement convenable et meublé? Que faut-il entendre par ces mots? ,a u moins une chambre et une cuisine, avec un lit, une table, deux chaises, une armoire, une table de nuit, etc. Cela c'est évidemment un minimum auquel le maître a droit sans contestations possibles; et nous ne voudrions pas prétendre en disant cela qu'un tel appartement constitue « un logement convenable et meublé»; mais enfin, il ne faut pas chicaner. Voyons donc plutôt si toutes les COmlTIUnes astreintes à de telles prestations envers le personnel enseignant fournissent le minimum que nous venons de mentionner. Âssurément pas. Nous avons connu une maîtresse d'école qui logeait au galetas. Parfaitement! Pour monter dans son « réduit» meublé d'un lit, d'un fourneau de -c uisine à deux trous et d'une chaise, elle devait grimper une échelle, ce qui constituait un véritaJble cassecou, la nuit surtout. Logement infect, privé des plus élélnentaires commodités. Comment une maîtresse, logée à telle enseigne, veutelle bien inculquer à ses élèves les principes d'hygiène, la tenue d'un ménage propre et soigné? Est-elle bien placée pour parler de confort, de goût à de futures ménagères? Et celles-ci ne ,peuvent-elles pas faire des rapprochements, des comparaisons dont doit forcém-e nt is ouffrir le prestige de la maîtresse. S'il est vrai que l'on doit avant tout prêcher d'exemple, l'action que pourrait exercer une telle institutrice est singulièrement compromise, il faut le reconnaître. Nous avons aussi conservé le souvenir d'un maître obligé de se 'c ontenter d'un local créé tout exprès pour lui au fond de la salle de classe. Celle-ci trop « spacieuse» selon les conceptions des autorités communales soucieuses d'une hygiène spéciale, avait été simplement munie d'une paroi de séparation; l'annexe ainsi ,c réée servait à la fois de cuisine et de chambre à coucher pour le maître qui devait passer dans la salle de classe pour se rendre dans son logement. Une telle situation avait ceci de commode pour l'instituteur qu'il pouvait surveiller tout à la fois son pot au feu et sa dasse, selon les drconstances ! Mais ' nous nous demandons si une telle manière d'agir était bien conforme aux enseignements d'une saine pédagogie. De telles situations ne devraient plus être tolérées. D'abord il y va de la considération du maître. S'il veut réellement remplir
le rôle que lui confère sa haute mission, il doit être placé dans des conditions · adéquates à sa fonction. Et puis, il y a aussi une question d'hygiène à considérer. IEn contact régulier avec les élèves durant un Iminimum de 6 heures par jour, les instituteurs et les institutrices sont exposés à la maladie, d'autant plus que leur travail est pénible et souvent déprimant; ils risquent donc de contaminer les enfants qui leur sont confiés. C'est pourquoi on ne doit pas les astreindre une fois la classe tenninée, à vivre dans des conditions impossibles. Sans doute on objectera que nous nous occupons là de -q uestions qui ne nous regardent pas et qu'il ~ppartient au maître ainsi prétérité de protester, de refuser d'habiter un taudis, et finalement de Imettre la commune en demeure de remplir ses engagements. Mais depuis qu'il y a une pléthore du personnel enseignant, et surtout depuis qu'on a inséré dans la loi une disposition permettant d'imposer au maître une convention écrite dans laquelle la durée de l'engagement peut être réduite à une année, les communes parlent haut · et l'instituteur, ' trop souvent, n'a qu'à se taire, même s'il a parfaitement raison. Ce n'est donc pas à lui qu'il appartient de faire respecter la loi, mais à l'autorité de surveillance, autrement dit à l'inspecteur et au médecin scolaire. Le rôle de ces messieurs ne consiste pas uniquement à se renseigner si l'instituteur accomplit son devoir, mais aussi si les commissions scolaires et les conseils municipaux remplissent le leur. Chaque année, ne doivent-ils pas mentionner ce qu'il y a de défectueux dans les locaux? Pourquoi ne porteraient-ils pas leur investigation sur tout le bâtiment et en particulier sur le logement du personnel ·e nseignant? Ils feraient ,e nsuite rapport aux autorités communales, puis au Département de 'l'Instruction publique si les réclamations devaient rester sans effet. Car des mesures s'imposent. Pour le bon renom. du canton et pour la dignité du personnel enseignant, il faut que ,c ertaines mentalités à courte vue soient changées. Hâtons-nous de le dire d'ailleurs, la plupart des municipali. tés font leur devoir et elles s'efforcent de donner au personnel enseignant les prestations qui lui sont dues. De grands progrès ont ,é té réalisés depuis quelques années. Mais dans ce domaine on ne saurait admettre d'exceptions. Et puis, les instituteurs ne demandent que l'application stricte de la loi. ' Pourrions-nous espérer 'q ue, durant le prochain cours scolaire l'honorable Chef du Département de l'Instruction publique, qui a fait beaucoup pour l'amélioration des conditions du personnel enseignant, attire l'attention des inspecteurs et des médecins sur cette question? Cl. Bérard.
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L'éducation physique au ,point de. vue [atbolique '(;Suite ·et fin)
IV Nous avon~ ,considéTé jus.qu'ici la ifo~mation !physique unique,m ent sou's son aspe-ct de 'complém€4nt des ,q ualités !personnelles. iL'3Jl'l usion que nous avons faite à une institut~on ,aI)!cienne ,co,m me .la ,ohevalerie" la 'm,ention des dive·m es !professions ,qui attendent la jeunesse, ont ,l aissé entrevoir lPoUirtant .qu'un autre aspect :de la' ques.tion Ipeut être encore envi s a,g-é. Il y a, en ef1fet, un aspect ,s ocial de .l'éducation 'p hysique. Aspect sodaI ,qui est :de tous 1els teulips, mais les so>Ciétés ayant 'u ne des,t inée 'temporf'lle., tandis que Jes personnes l'ont .éternelle, les besoins so-ciaux varient Ipllils .q ue lels as/piration.s !personnelles. L'eIlicy<Clique de iPie Xl sur l'éducation .chrétienne de -la jeunesse aborde le ,prob.lème à !propos ·des agents auto-risés de ol'éducation. Elle les reconnaît dans ,l"iEglise, la IfamiEe ·et l'Etat. ISi l'tEtat ,n 'ïntervient 'pOUl' nous qu'en Itroisième Ir ang, ,aJpII'ès l'Eglise; E·t ·comme sup.pléant des .famines, il possède [poul'tant un droit propre et spéc.:iJfique à se mêler de l'éducation des dtoyem..s, du Ifait ,q ue ·celle-·ci touche au ib-ien comlm un de .la société dont il a ,la garde. « L'éducation ne ,p eut appartenir à la sod,été Ic ivi'l ede -la même manière qu'à .l'Eg.Jise et à la IfamiHe, :mais elle lui a'Ppartient dans un mod·e .diJ:fiférent en rapport avec sa f.in 'ProlPre.» (Actes de !Pie XI, tome VI, p. 107.) L'Etat se voit donc tenu, d'hne part, là protéger les droits de l'IEglise et de ,la ·famille en matière d ',éducation, la sau\legarde ·de ices droits constituant un fa:cte·u r indis'pE.nswble 'du bien 'c ommun. D'autre 'Part, ,l'Etat « peut exi-ge-r et, dès .Jors, ,faire en sorte >que tous. les üitoyens aient la ·connaissance nécessaire de leurs devoirs ,civiques et nationaux, 'Puis U'll certain degré de 'c ulture intelle·ctueHe, morale et (physi,q ue, qui, vu les cOln ditions de notre temps, ·est vll'aiment requis :par le tbien ,commun .(IP" 1(9) ». Voilà beaucou'P de choses en .peu de mots. Essayons ·de le's mettre ·en reli Etf. lLa doctrine catholique n 'hésite Ip as ta admettre qu'-on !pousse l'éducation phy,s ique au-delà de ·ce 'que requiert l'har:monieux dévelop [pement de -la vie de la personne, faite de 'COl"pS etd'esvrit, à Il 'étendre au-de.Là de ,ce qui sU'fJirait là l',état de vie et.à la 'pro1-e's sion individuel,l e; elle l' econnaît à l'éducation [physique une nécessité ,comme ,contriibution au servke de l'Etat. D'atbord, le PalP,e ,considère ,comme natUirellelm f'nt réservées à l'Etat « l'institution et la 'd irection d'écoles ipIléparatoires à certains se-l 'vices 'Publics et !particulière,m ent à l'ar'm ée » (p. -110). Ces ·cadres spéciaux ne rasse'm blent qu'une partie restreinte de :la po'pulation. L'iln tervention de ,1'iEtat ,s.erait-elle ainsi ,limitée, aux yeux des IcatholLques, à l'instruction des militaires et des
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gendarmes ? Non,; (puisqü e' nou'S avons 'p u ,l ire sous la ,p lume du Pa[pe 'ces [précisions que nous déta'o hons maintenant de leu!!' ,r.ontexte: 'l'E,tat « !peut exiger et .dès lors If aire en Isorte ,que tous les ,citoyens .... aient un certain degré de ,culture 'physique», selon que «les ,conditions de notre temps» l,e requièrent « vraiment» :p our 1« -le bien ·c·ommun».
*** L',éducation physique pôpulaire, tEùle que nous la voyons ·se dévelo'P!PeJ.'de nos jOU'l'S !parmi la jeunesse ,s uisse', trouve dans ,ce texte sa justification devant :les consciences ,catholiques. ILe ·progra1ffime de 'l 'éducation tire ses lois Ip ri,m ordiales des besoins de l'âme !personnelle et de ,considérations' orientées ,s ur .l'étêrnité, .c'est vrai; maiB en o~tre, les besoins de la [patrie et .les exigoowes du tem!ps ajoutent ,l égitimement à cè 'Progtllimme 'd es ,complémnts variables S'el-on -les dr,constance,s lo:cales et histOl'iques. LEtS ·e,athoIiques suisses ne trouveront ilourtant pas ,dans . l'en,cy.clique des ,consigne,s [précisant jusque dans les del]'niers détails leur attitude au sujet de la ,gy'm nastique ,s colaire oU' ipostscolaire. Ce n"est iP 81S"uIIT 11'ôle qu',wmibitionne l'EgIis.e, de dislPens eir se,s lf idèles de .rMJ.exion, de vigilance ,et d'initi,a tive à l'égard de leurs intérêts tempore.ls. Elle nous ,l aisse ,le soin, 'Par eXB-Ir\'Ple, de d,éte'r miner >si ,l'tEtat: qui ipeut exiger une éducation 1P1hy.s,i que généralisée, est :re.'Prés,ente en l'o:ccurence Ipar le 'PouvoÎlI' 'central Ifédéral ou lEt Ip ouvoir ,cantonal, si l'or.ganisateur des cours doit être la ·Confédération, le ,canton" la COlnmune 011 quelque associa:tion de droit p-rivé. lRien de tout cela ne tombe sous le d,r oit ,de regard de la r engion; 'üelle-ci ,entend que le ibien commun .soit assuré; elle nous Il aisse en 'C1hoisir les 'm oyens 8:flfi-caces et o·p [portuns ,s elon nos idées, no.s goûts et .n os traditions 'e n matière 'PoEtique. De m,ême, .l'Bglise ne s 'avÎ's e !pas de !patronner telle ou telle If mme de ,culture physique; ellE' ne ·prend IP as lPosition ipour ou ,contre le hockey sur glace, ·Ie vol là 'v oile ou la natation. EUe tient la ·ses fils le ,l angage de ~saint IP aul: «IMiarchez- eomme des emants de -lumière. ,Car le fruit de la lumière ,consiste en tout ,ce ,qu'Î esi ibon, juste ,e t \xai. Examinez ,ce qui est wgr,éatble au Seignem.', ·et ne lPre'l1.ez a,u ,cune 'Part ~ux œuv~~e.s ;s tériles des ténèibres. Ayez donc soin de vous -conduiTe ·avec ;prudence, non en .insensés, mais ,üom!m e des. lholTIJInes ·sag,es.» (Eph. V, 8-16). Or la iPrudence met en œuvre ,l e jugement individuel ,et ilo rte sur d~-s ·contingences :mouvwntE,'B. ;Rien d'étonnant dès lors si, à travers ,l e ,m onde et le long des ,sièc.les, tous ,Ie.s ,catholiques .de toutS les ,p ays In 'ont 'p as toUjOUl'S tenu une 'Position idootique là l'égard de ùa .culture IphysiJque. ,Dans ,l a ,f ormation de ,lem.' jugement individuel à l'égard des ,choses ·conr.rètes entrent 'en j,eu des rfa'cteuTs -étrangers à la- religion, et ,c'e·s,t nOTmal. Us In e jugent lPas seule-ment ,en tan~ ~ue .catholiques, mais ,com.m e .fils de telTe 'l'ace, élevés dans tel .mIlieu" voués à tel genre de vie. Cest ainsi qU"un cathoU.que w!llglais 'üontemporain ,s e -trouve la :p ,l uiPart du telIDlPs !plus adonné aux sports qu'un d
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huguenot rr.rançais; Mlfaire de race et non de ,confession. De m.ême un luthérien de ISca:ndinavie .l'81TIlpÛ'rte en moyenne sur un ,catholiquE' de Bioley-.Orjulaz ou de Ohésqpelloz s'ils ,s'ruff.rontent sur le telJ.Tai:n dE' jeux. .on oublie souvent de faitre appel à ces ,considérations lorsqu'on s'a-m use 'à -car3ictériser une religion ,par ,l 'attitud-e de -s es adeptes .dans. un do.maine qui n'est pas en ra~,port étroit avec l'oibljet iP1'opre de ,l a ;r,eligion. ,Celle-ci ne s,e jUlge [pas là l'état des routes d'un pays, au nombre des salles de bains ,o u là .la statistique des postes de radio. Des r.onfmsions de 'ce genre nuisent aux lneiUeures ,causes. Si 1es' .catholiques suisses ont rejeté da.ns leur .m ajorité le ,p rojet rrédéral ipour la 1Î00"lmation ~ihysique olbligatoiTE' avant l'école de recrues, 'ce n',e st pas ,s itmplement ,p'are,e qu'ils sont catholiques, mais aussi les uns rpar princiipe ,fédéraliste, les autres _!parce que -p aysans, beaucou,p par,ce que « ça venait de Be-l 'ne», tout ibonne'm ent, et en -ceIa ils 's e r,encontraient avec un bon nomibre de ,frères séparés. On rpeut constater :parei.llement que les sociétés de gymnastique et les ,cours ,m ilitaires opl'Iérparatoires ont u'n recrutement ,proportionnel plus grand ,chez nos jeune·s gens .des districts de langue allemandE'. La m ,entalïté 'alémannitque s'ad8.1pte mieux aux initiatives lanr.ées par des sociétés ·constituées : la gymnastique en a bénéficié 'clhe-z nous en dehors de toute influenc.e religieuse. Il est souhaitable ,que ,ceux qui ont .la ,char,g.e de l'éducation -p hysique ada~ptent lia rrorme de leurs organisations au 'caractèJre non seuolement religieux, ·m ais ethnique -et psychologique dE's populations où i1s tI'tavaillent.
*** 'Cela ne veut 'pas dire ,q ue l'Eglise ,cathoHque approuve indistinctement toute coutume, ou icède le ipas devant tout 'ce ,qui se opré,s ente sous ,l e couv,ert de la 'Politique. ~ie Xlstitgmatise les tentatives d'ernbrigade!' la 'jeun,esse ,dans des associations de gymnastique où on lui distille des théories attentatoires aux droits de l'iEglise et des famille,s. « Il n'est pas inutüe d'insister ir.i su'r cette remarque d'lu ne .façon lParticulière, !par,ce 'que de nos jours, où se répand un rnationalisme aussi ,ennemi de la vraie paix et de l,a -!prosopérité .que ,plein d'exagération et de Ifauss-eté, on a ,coutume de détpasser la me,s ure d,ans ,l a 'm ilitari,s ation de ,ce ,qu'on 3ippelle l'éduc-ation iphysique des jeunes g,elllS (et Iparfois même des je,unes :filles~, ,ce qui est ,contre la nature :même des choses 'h umaines} ... INoUIS ne voulons, du reste, blâmer ,ce qu'il !p eut y avoir de 3::>0'11 dans l'E1sprit de disciplin~ et de légitime hardiesse ins~iré ipar ,èes méthodes, mais seulement tout ex'cès, COiITllIIle -p3ir ex,eInjp.}e ,l 'esprit de violence, qu'on ne doit ~,as confondre ave,c l'eSlplJ.'it de ,for,ce ni avec le noble sentiment .du ('OUrage militaire dans Ja ,défense de .la patrie ,et de l'ordre pulblic; COlnme encore l'exaltation de l'athlétisme ,qui, même à l'âge d ,assique païen, a marqué la dég1énéres,cence ,et la décadence ,de la véritruble édu,cation physique.» (Üip. dt. ,p~ . 1110-111.) Nous retrouvons ici, sur le terI~ain sodal, ,l a re,ma.r,quEI où nous'
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a condU'its l'examen 'd e l'éducation 'P\hysique dans le ,cadre d,e ,l'a !formation 'personn elle: i,l eSit urgent de veiller à 'ce que les exer,cices pihysilques ne soie:nt rpas . livrés ,à la myslt ilque de la Ifo'r ce qu;ils ,e ngendrent s'p ontéinément. De Imême que le ,cor:ps n'est vivant que 'p ar l'âme, .Jes exe-rdc,es corpoTe.Ls lPerfectionnent ,l a vie humaine, ils sont un élément d'éducation humaine, 's eule'm ent s'ils ,s,o'n t animés ipar un es.prit, et ,cet esprit, nous le voulons ,chrétien. CathoUque slgntfie universel. lL'éducation pihysique nous paraît répondre ,aux exigence,s de la vie icatholiquE', satisfaire une vue catholique du monde ,et de l'hornrrne', qui s 'engrène dans l'univeTs rhr,étien, qui accejpte d ~être spiritualisée, ,s oumis,e la fespritda;ns l'thomme, soumise .à .J'âme ,que Dieu halbite dans 'l e' ,chrétien !baoptisé. Nous ne sommes ~pas 'des fa:nati,qu'e,s . Le fanatique est lprêt là tout détruire pour que sa ,cause itriomrp'h e. Nous vou,l ons, nous, .que tout ce qui mé-rite d'exister existe et ·s'aocroisse. ,M ais le ,s eul moyen de 'r endre ,à l',être un juste hommage, c'est d'y re,connaÎtre des degrés ,et de c,onformeT T'éducation qu'on donne à la Ifoi qu"on pro.fesse. Toutes , ohoses alors seront -dis,p osées avec nomhre, poids ,e,t ,m esure, « in numero, 'p ondere et ImenSUTIa »1, 'comlne le 'Veut la s3igesse' divine'.
***
Toutes ces ·considérations, on ,p eut les résUimer ,en quelques Ip ropositions que voici, Ipour ,conc.lure : ,1. IL e ,catholique ne 'r encontre rien dans sa religion ,qui -s.' O~IPose à une .saine -culture :p hysi'q ue. ,2. lLa 'f ormation catholi,que eX1ge ,que la ,culture rphysique ne nli'ise pas à la ,m orale 'chrétienne, ni :par l'esp.rit ,qu'elle -dévE,lo,p pe, ni ,p ar les circonstances dans les quelles elle se donne. 3. La fo.rmation ,catholique c,OIffiporte 'q ue la ,culture IPhysique .ne soit pas en divorce ave'o l'ense,mlble de .l'éducation, maiS' y .soit intégrée et em soit ,cO'mane 'SIPiritualis-ée. La :formation cathoU,que ,envisage que la vigueur !physique de-SI ci.toye.ns, nécessaire au bien de l'Etat, soit assU'rée par les or'?'a~sa tions 'qui répondent ,l e IniE'ux aux tbesoins du tem,p s. et aux mstIt~ tions soriales et politiques de chaque ,p euple, 'coIDiPatiibles -avec la .lIberté des emants de Dieu. Léon Barbey.
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Il. VOCABULAIRE
PARTIE PRATIQUE LANGUE lfRANÇ,AISE Première semaine
Centre d'intérêt: L'ÉCOLE 1. RECITATION
III. ORTHOGRAPHE
La fin des vacances La 'pom1me enc01' .rit Ja u ve.rgeœ; Le raisin ,f,ait !p,l ier ,la v1gne; Mais déjà ,le IPrudent berger A 'e,ru voir au loin 'v o,ltiger Et !par ,l e soir lui rfair·e s'1gne, Un fragile duvet de Icy,g ne...
NOMS. - L'école, la classe, l'instituteur, le professeur, le ·m oniteur, les écoliers, les nouveaux, le pupitre, l'estrade, un cartable, un devoir, une composition, des exerc.ices, une 'e rreur, une gravure, un questionnaire, des caractères; la cour, ~le program:me, l'horaire, le mobilier; la récréation, l'instruction, les livres, les cahiers, etc. ADJECTIFS. - La classe claire, propre, aérée, ornée; le maître aimable, indulgent, sévère; un livre relié, broché; un devoir appliqué; une composition difficile; une réponse juste, exacte; des gravures murales, un élève attentif, studieux; un traViail intéressant. VERBES. - L'élèv,e lit, observe, étudie, récite, copie, range, cherche; 'conjugue, rédige, résout, épelle, trace, efface. Le maître explique, interroge, corrige, note.
Préparation: S'en référer au numéro du 15 octobre.
Adieu, doux es:poh",s 'm ensongers! Des jeux et des rires ,l égers Le te·m ps s'achève... ligne à ligne... Vois, .La-'bas., iparmi les vergers, Une ·école hlaIl!0he 'émeI'!ger, Et le Devoir te rraire. Is,t gne ...
Un petit écolier
Ce matin-là, Jean allait à l'école. Un petit costume de coutil presque transparent, des sabots neufs ,avec un gland taillé à 'la pointe, une ardoise en bandoulière, un petit cœur battant sous la veste; il avait sept ans. Jean Tousseul.
Jean Rogissart. La rentrée ~
La maison d'éco'l e
Près de.. la route bJanche, il est une llIlaison Dont je revois encore, en fermant mes paupières, L '!aspect un peu sévère échancrant l'horizon Où se penchent, le soir, les vieux murg.ers de pierres. C'est la maison d'école, adossée au coteau, Au pied des vignes d'or que le soleil féconde, Où le pampre gémit sous son propre fardeau, Qiuand, septembre venu, le raisin noir abonde. Dix ans se sont écoulés; sur les vieux bancs de bois, ·B ien des enfants déjà, tour là tour, ont pris place Et ·q uitté, comme moi je le fis autrefois, La plume pour l'outil et pour les champs la classe. Mais la maison d'école en notre souvenir Reste pieuselnent à tout jamais inscrite, Et nous aimons toujours vers elle revenir Et saluer aussi le maître qui l'habite.
Auguste Gien.
D'ordinaire, au commencement de la classe, il se faisait un grand tapag·e : on entendait jusque dans la rue les pupitres ouverts et ferJllés, les leçons qu'on répétait très haut, tous ens·e mble, en se bouchant les oreilles pour mieux .a pprendre, et la grosse règle du maître qui tapait sur les tables. Alphonse Daudet. Rentrée
1 Et la troupe des gosses aux sabots de bois ferrés, sonnant sur le pavé, traversait le bourg en hâte, afin d'avoir en~or·e quelques instants de jeu avant le coup de sifflet du maître. 2. C'est ·q u'il y avait toujours 'q uelque partie de toupi~ en train, un coup de -billes à reprendre, quelque grand tournOI de baIlle au chasseur à préparer. Bientôt en effet, dans le silence du bourg, montait une cla·m eur claire' et aiguë, coupée de cris stridents, d'appels iriintelligihIes, tandis -que, par les rues du vil'lage, galopaient quelques retardataires.
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3. Puis, tout à coup roulait un long 'coup de sifflet, nerveux et sec, qui semblait coulPer Je bruit d'un seul · trait. La clameur, :b rusquement, tombait, et c'était un moment de silence absolu. « La demie », murmuraient les Inarchands au fond des boutiques, les ouvriers à l'atelier, les ,ménagères à leur fourneau, qui savaient l'exactitude du maître : M. Souillet. 4. Aussitôt 'les jeux cessaient, et, deux par deux, sans un mot, les gamins se mettaient en rang sous les grands tilleuls de Ila cour de récréation. Un chant s'élevait, pas toujours juste, mais si frais dans l'air matinal et léger qu'il demeurait charmant: refrain connu de tous au surplus et que sifflotaient les pères et les frères au tr.avail. Roland Charmy.
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Mon école
C'était une grande· salle au IPremier étage de la maison CO'I Dmune, ouverte sur les marronniers de 'la place. Par moments, on voyait la voile brune d'~n cha'land g1iss~nt ~au r~s .des toits, et quand on rentrait les fOIns, les larges VOItures frolalent les murailles cahotant les faucheurs et ,l es faneuses qui, :couchés sur la nlasse' odorante, nous faisaient des signes d'amitié ,a u passage. L'hiver, quand on célébrait des mariages, le maîtr,e s'a?sentait un instant et nous remettait à la surveillance d'un monIteur. Grand émoi: la mariée, blanche dans sa robe de noce, s'arrêtait et, regardant par la porte vitrée, nous soudait. E, Jl.loselly. Exercices d'application
Le départ de l'élève
Elise partait de bon matin, pOlnponnée dans sa capeline rose et son tablier à fleurettes, frisée, blonde conlme l'aurore, un panier et ses livres sous le bras. Sa mère, sur le seuil, la suivait d'un regard attendri jusqu'au tournant du chelnin. Hugues Lapaire, La sortie ,d e l'école
C'était d'abord le hruit d'un ,e ssaim, un bourdonnement, une envolée} une de ces grandes joies d'enfants qui font gazouiller la rue. De l'allée étroite et noire qui suivait la dasse, les petites se sauvaient comme d'une cage ouverte, s'échappaient pèle-mêle, couraient ·e n avant. Elles se poussaient, se bousculaient, faisaient sauter au-dessus de leurs têtes leurs paniers vjdes. Puis les groupes s'appelaient et se formaient; les petites Inains ;allaient à d'autres petites mains; les amies se donnaient le bras, se tenaient par le cou, et se mettaient à ,a Ber en mordant à la même tartine. 1
Edmond et Jules de Gongourt. La ,c omposition
Il me fut impossible de faire s'accorder l'e s mètres et les fr.ancs. Jerne revois encore, prenant les attitudes de 'réflexion ou d'inspiration, me frappant le front, écrivant brus'q uement des colonnes de chiffres, puis repoussant le papier, découragé, ,l es yeux fixes, fiévreux. J'étais .excessivement malheureux. Mes voisins, la tête penchée de Icôté, 'léchaient de belles pages, alignaient les signes, faisaient des preuves par neuf. Oh ! Ile troupeau des nombres qui fuyait; plus je les ;poursuivais, plus ils s'écartaient. Les camarades se dépêchaient, le nez sur le papier, sûrs de leur route et d'arrivel' à l'heure. Plus que dix minutes. J'étais perdu ...
G. Maurière.
S'en référer au numéro du 15 octobre. IV. COMPOSITION FRANÇAISE La phrase -
Le parag.r aphe -
La rédaction
I. Une !dispute dans la ,cour de récréation. Le maître intervient. Racontez. 1)" Le jeu: Les deux camarades. Leur attitude. Leurs paroles calmes, même laimables. La ,p artie s'engag,e. 2) La dispute: Un incident se produit : l~quel ? A~titude ,~es joueurs (n'est plus la même). Propos é~hanges (malveIllants, Injurieux même: fair-e par,l er 'les enfants) 1. 3) Le maître intervient: a. Il se fait expliquer Je différ~nd. - b. Il calme les joueurs échaufftés !par la tquerelle. - c. Il Juge le cas qui lui est soumis.
II. Louis, puni pal' le maître, a iité l'etenu après la classe. Il l'entre seul et tout penaud à la maison où sa mère l'attend, un peu inquiète ... Les questions de la m?man. .. Les réf,onse~ embarrassées de Louis ... Racontez cette scene d'une manzel'e vzvante. Préparation. - a. Entrée en matièl'e. - n est quatre heures et demie quand Louis franchit la porte de l'école. b. Son retour vers la maison. - Louis n'a pas l'air joyeux des autr-es jours. c. Allure et attitude. ,M arche rapide, tête basse, air songeur ... Pourquoi ne pas avoir étudié sa leçon? Que 'v ont dire ses parents ? d . L'arrivée. - La maman, lun peu inquiète, guette le retour de Louis... Pourquoi ce retard? Tu n'as pas été malade, questionne maman ? Louis ne mentira pas. Il pleure, Maman console.
Louis ne sera plus paresseux. (On peut laisser aux élèves la ~i berté d'envisager un autre dénouement.)
III. Nous désirei'ions connaître l'école que vous fréquentez. Faites-la nous connaître et aimer par une description précise et pittoresque. . . 4) En route pour l'école. 1. Départ. - Huit heures sonnent. J~ me débarbouille. J'endosse mes vêtements. Je jette un :dernier coup d'œil sur mes affaires d'écolier. « Au revoii", maman! » 2 ~ Sur la route. r - M'e voici en route. Ma gibecière saute sur mes épaules, mes galoches claquent sur le goudron, ma blouse à plis me tombe bien droite dans le dos. .
Je retrouve bien vite IDes camarades. Nous parlons des leçons des devoirs, du travail rq ui nous attend. Cependant nous nous hâ~ tons afin d'avoir encore 'q ue'lques instants de jeu. .
3. R~créati?~. - Il y a to~jours des jeux passionnants: quelque partIe de bIlle ou de balle a achever, quelque partie de «cerf» à -organiser. De la cour monte dans l'air frais du matin un ensemble de cris aigus.
4. En rang. - Puis Ja cloche sonne. Nous cessons nos jeux et nous nous rangeons. Lentement le bruit des voix s'éteint sous ie regard du maître. Nous rentrons. 5. Au travail. -- Maintenant~ le .silenceest complet Les bras croisés, l'œil fixé sur le maître, nous farisons la prière et la classe commence.
V. Sortie de classe. - 1. Les enfants sortent. 2. Des groupes se forment. 3. La bande se met en route. 4. Le calme revient.
Deuxième semaine
Fallait-il prendre ·à gauche, à droite, Ou bien rester là jusqu'fa u soir? Sur run arbre, une planche étroit-e Portait un ,a vis peint en noir. Mais nenfant ne savait pas lire, Il eut beau se gratter le nez, La planchette ne put lui dire . « C'est par ici, petit, venez! » .P ar bonheur, une paysanne Vint et le tira d'embarras, Elle lui dit : :« Suis bien mon âne, Et jmuais tu ne te perdras. » Le jeune enfant baissa la tête, Et contre lui-,m ême j.'l boudait D'être conduit par une bête Et d'être plus sot fq u'un baudet. Aux Feuillantines
Nous montions pour ' jouer au grenier du couvent, Et là, tout · en jouant, nous regardions souv,e nt Sur le haut d'une la rmoire un livre inaccessible. Nous grimpâmes un jour jusqu'à ce livre noir; Je ne sais pas COlll1.IDent nous fîm-es pour l'avoir, ':Mais je me souviens bien que c'était une Bible. Ce vieux livre sentait une odeur d'encensoir. Nous allâmes, ravis, dans un coin nous asseoir. Des estampes partout! Quel bonheur! Quel délire " Nous l'ouvrîmes alors tout grand sur nos genoux. Et, dès :l e premier m'Ot, il nous parut si doux, Qu'oubliant de jouer nous nous mîmes à lire.
Victor Hugo.
Centre d'intérêt: LES LIVRES ~-es
A consulter: La brochure « Notre papier» remise à toutes ·class.es, en 1941, à l'occasion du concours de :c omposition. 1. RECITATION
Un enfant au bout d'une route, Trouva tout . à coup deux chemins, Il s'arrêta remp'li de doute, Roulant son chapeau dans ses mains
O. Aubert.
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VOCABULAIRE
Un livre: l'auteur, l'édlÎteur, l'imprimeur, le libraire, le typographe, les caractères, la ,p resse, la linotype, la composition, le manuscrit, les épreuves, les clichés, le tirage, la 3me édition. La couverture, le cartonnage, la reliure, le dos, la tranche" les ' plats, la tHe, le forlmat in-octavo, in-folio, le titre; une brochure; une édition de luxe; bon marché, populaire. La préfa.ce, les feuillets, les pages, le signet, les chapitres, la table des matières? les notes marginales.
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L'albunl, les images, les gravures, les dessins, les illustrations, les portraits, les estampes. Une bibliographie, un roman, etc. Le livre peut être broché, relié, cartonné, doré sur tranche, rare, précieux, instructif, récréatif, sérieux, amusant. Une lecture peut être attachante, passionnante, captivante, intéressante. Tacher, déchirer, souiller, perdre; jeter un coup d'œil sur la couverture, l'ouvrir, feuilleter, parcourir la table des matières. Composer, imprimer, 'm ettre en pages, i'llustrer, brocher, relier, publier, exposer à la vitrine. III. ORTHOGRAPHE
Préparation: S'en référer au numéro du 15 octobre.
La jeunesse de Drouot
Le général Drouot était le fils d'un boulanger de Nancy. Le soir, on éteignait la 'l umière de bonne heure par économie, et le pauvre écolier devenait ce qu'il pouvait, heureux, . lorsque la lune favorisait par un éclat plus vif, la prolongtation de sa veillée. On le voyait profiter assidûment de ces rares occasions. Dès deux heures du matin, quelquefois plus tôt, il étalÎt debout; c'était le tenlps où le travai'l domestique recommençait à la lueur d'une unique . lampe. Il reprenait aussi le sien; mais la lmnpe éteinte avant le jour ne tardait pas à lui mal1quer de nouveau; alors il s'approchait du four ouvert et en fla mlffi,é, et continuait à ce rude soleil la lecture comlnencée. Lacordaire. Le dictionnaire
Les fables de La Fontaine
Le bec de gaz laisse sur les feuilles un 'large rond de lumière: L'a Fontaine! Quel ·b eau l!ivre, relié en rouge, doré sur tranches ! Les pages sont grandes, les lettres grosses, bien dessinées, bien noires. La première ligne de ·chaque fable commence par une grande lettre rouge et or. Jean Franck. Plaisir$ de la lecture
,C eux qui montraient au maître leurs devoirs achevés pou.vaient prendre un 'livre dans la bibliothèque, ou, si tous les avaient terminés, M. Laurin lui-même lisait un conte pour récompens·e r notre sagesse. En un clin d'œil, les tables étaient débarrassées, les bras coisés, l'attention suspendue; le gaz seul bruissait comme un essaim de Iffiouches parmi les aventures fantastiques où passaient des bêtes fauves et des chasseurs. Les récits les plus siIlljples avaient moins de succès et n'obtenaient pas le même silence; pourtant, rien ne m"enchantait comme l'histoire de Blanchette, la chèvre de IVI. Seguin. A. Laton. La découverte de l'J imprimerie
Une des découvertes du XVme siècle, peut-être la plus féconde en résultats, fut celle de l'imprimerie. Elle date du milieu du XVme siècle (1437) et eut ipour auteur un Allemand, Jean Gutenberg. En observant des pages de manuscrit, gravées sur des planches de bois pour être reproduites, cet artisan de. génie eut 'l'idée d'isoler les 'lettres et de les fabriquer en métal. Ajustées les unes près des autres, de manière à former des mots, des lignes, d'es pages, puis enduites d'encre, ces lettres étaient appliquées sur des feuilles au lIIloyen d'une presse. Des pages entières Ip ouvaient être àÏnsi reproduites indéfinim·e nt. Puis, séparés et regroupés, les mêmes caractères forInaient d'autres mots, d'autres pages, d'autres livres. L'imprimerie était trouvée. P. Bernard et F. Redon.
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Je trouve justement, abandonné sur la table, un petit livre dont l'aspect honnête et Inodeste inspire des idées de travai'! et de devoir. Sévèrement vêtu de percale noire et de papier chamois, il porte la livrée traditionnelle des livres classiques. 'C'est un .l ivre de classe, en effet, c'est un dictionnaire. J'ai la folie de ces livres-là ... Je me suis bien souvent surpris à faire l'école buissonnière dans quelque grand dictionnaire touffu comme une forêt. Ah ! ,c 'est que 'les mots sont des images; ·c'est qu'un ·dictionnaire, c'est l'univers par ordre a1phabétiqûe. A bien prendre les choses, le dictionnaire est le livre par excellence.
A. France. Savoir lire dans la nature
La 'lecture est assurément une excellente chose, et mon père ne s'en privait pas depuis qu'il avait un peu de loisirs et d'aisance. Il s'était procuré, petit à petit, cinq ou six cents volumes bien choisis' il feuilletait constaIllIlnent 'l 'Encyclopédie des connaissances n'tiles; il était même abonné avec trois ou quatre voi-
PIANOS - H Violons
MO lU
Mandolines
s
Guitares
RADIOS ET DISCOPHONES
...
Magasin de musique H. Hallenbarter, Sion A
H
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sins à une feuille de Paris; mais il prisait par dessus tout les connaissances qu'il avait acquises tout seul. Quand nous entrions dans un bois,' par exemple, il me donnait une leçon à chaque pas, et je ne me sentais pas à l'école. Je nommais les plantes et 'les animaux par leurs noms. Je les classais en tâtonnant un peu, et ils me laissait faire, sauf à me ramener d'un mot ou d'un sourire quand je m'égarais. E. About. Exercices d'application
S'en référer au numéro du 15 octobre. IV. COMPOSITION FRANÇAISE
La phrase -
Le paragraphe -
La rédaction
1. Un joli livre. , Indications. - Distribuer le développement en trois , paragraphes: 1. Le titre. Le récit en quelques lignes. - 2. Le ,p ersonnag·e que vous aimez le mieux, ses quaiités, ses actes. - 3. Celui ou ceux que vous n'aimez pas. Dites pourquoi. II. Histoire d'un 1ivre. III. Racontez l'histoire la plus intéressante que vous avez lue. IV. Montrez que la lecture est un remède contre l'ennui.
LEÇC>NS DE CHC)SES L'imprimerie Historique. - Le livre avant la découverte de i'imprimerie. Les copistes de manuscrits (surtout dans les monastères). Le livre est presque uniquement religieux. Si possible, spécimen d'écriture gothique et enluminures. Les livres sont rares et très coûteux, conservés dans les bibliothèques des châteaux et des couvents, attachés par des ,chaînes de fer. Gutenberg, né vers 1400 à Mayence. A vingt ans, il apprend à travailler les métaux et à graver des cadres chez un bijoutier de Strasbourg. D'où l'idée de graver sur le bois des versets religieux qu'il peut Iain si reproduire. C'est le point de départ de son invention. Il imagine des pièces mobiles en bois. Mais le bois 'c.a sse vite. Gutenberg fabrique alors ses ' pièces en plomb fondu. Il trouve l'encrage (en mélangeant du noir de fumée avec de l'huile de lin) . Enfin, il trouve la presse, assez semblable à celle des vignerons.
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Après maints procès et revers, Gutenberg arrive, à améliorer ses travaux. L'Ïlnpression d'une Bible peut à bien. On tire 300 feuilles !pla r jour. Entre temps, on faire du papier avec de vieux chiffons.
vers 1450, être menée a appris à '
Chez l'imprimeur. - 1. Les caractères mobiles (alliage de plomb et d'antimoine, et quelquefois de cuivre). Ils comprennent: , a) Les lettres groupées en familles (italique, droite) ; b) Les clichés qui donneront l'illustration; c) Les interlignes: lamelles de plomb destinées à réserver des espaces entre les lignes; d) Les espaces ou « blancs}) entre les lettres et les mots; ·e) Les cadrats, destinés 'à ménager des « blancs}) de plus ou moins grande surface dans une page. f) Le cicéro (12 points) est la mesure typographique. (Par exemple une page de l' « Ecole Prim'a ire}) a 24 cicéros de largeur 'Sur 41 cicéros de hauteur.) Les leUres mobiles sont distribuées dans la casse, ensemble de casiers qui séparent les différentes lettres entre elles. Distinguer le haut de casse, où se trouvent les majuscules (capitales), et le bas de casse, où se trouvent les minuscules. Remarquer que les leUres ne sont pas rangées par ordre alphabétique, mais par ordre d'usage, celles qui s'assemblent le plus fréquemment étant groupées. Certaines leUres doivent exister ,e n bien plus grand nombre que les autres. La lettre la p1us fréquente dans un texte français est la lettre e. Remarquer le composteur en bois ou en métal sur leq'u el le typographe a ,c omposé ses lignes avec les lettres et les espaces. Il les a assemblées en insérant des interlignes entre les lignes voi's ines, et en plaçant les clichés de l'illustration et, s'il en est besoin, les « ·cadrats « des blancs réservés. La page composée est fixée sur un châssis à l'aide de lingots ou formes de métal, destinés à maintenir le texte à imprimer dans une position convenable. 2. La presse. - Près de la presse, on voit: a) Le marbre, sur lequel vient se placer la cOlnposition terminée et maintenue par les lingots; -b) Les rouleaux encreurs, qui distribuent l'encre et en régularisent son application sur les caractères; c) La table sur laquelle se trouve le papier à imprÏlner.
3. Différentes sortes de presses. - La presse à bras, dans la'q uelle le ,marbre vient se placer sous le cylindre autour duquel le papier est enroulé (pour les affiches). Les machines dites « à pédales }) ou « llfinerve }) pour les pe-
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tits tr.avaux d'impri1merie. La table et le. marbre se joignent com· me des ciseaux, dans le plan vertical. Les machines automatiques: le marbre est vertical et fixe. Le papier, placé sur la table qui s'applique sur le marbre, est aspiré par des ventouses, pris par des pinces, imprimé, puis saisi à nouveau par des pinces et mis en tas.
Le papier Matériel. - Différentes sortes de papiers et de carton. Loupe. Gravure représentant une machine à fabriquer le papier. Propriétés du papier. - Le papier, qui sert à toutes sortes d'usages, se présente en feuilles minces au point qu'une dizaine de feuilles superposées n'ont guère qu'un millimètre. Epais, il prend le nom de ·c arton. Plions une feuille de papier. Elle n'offre aucune résistance et le pli ainsi formé ne s'efface pas com,m e le pli d'une étoffe. Un journal froissé ne peut plus devenir lisse. Le papier est une substance souple, non élastique. Nous déchirons facilement le bord d'une feuille de papier et un très faible effort agrandit la déchirure. Mais il faut un assez gros effort pour rOlnpre nlême une seule feuille en tirant à plat sur elle. Avec une simple bandelette de papier, on peut soulever un objet de plusieurs centaines de grammes et un sac en papier résiste très bien au poids des substances qu'on y enferme. Etiré à plat, le papier est résistant. Faisons brûler du papier, un journal par ex'e mple. n est facile à allumer, brûle très v!Îte avec une .flamme éclairante et laisse un peu de cendre grise. Nous aurions les mêmes résultats en brûlant de minces copeaux de bois. La papier brûle facilement, comme le bois. De quoi est fait le papier. - Grattons avec la laIne d'un canif un coin de notre cahier. Nous en détachons une petite masse cotonneuse. A la loupe, on la voit fonnée de fins filaments tout à fait semblables à ceux qu'on obtient en grattant de même une planchette de sapin. Le papier est fait de filaments végétaux encnevêtrés. Fabrication du papier. - On utilise surtout le bois blanc (peuplier, sapin). Il est transformé sous l'eau en une pulpe très fine par des broyeurs. La pâte ainsi obtenue est étalée en couche mince sur de fins tamis où ·elle s'égoutte. Elle passe ensuite entre des cylindres chauffés qui finissent de chasser l'eau, compriment la pâte et laissent finalem'e nt un papier où on ne distingue plus les filaments enchevêtrés.
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Différentes sortes de papier. - Les papiers grossiers (papiers d'emballage, papier jaune d'épicier) et le 'carton sont faits avec des déchets de papier et de la paille dont on retrouve souvent les filaments mal broyés. Les papiers blancs à surface unie, comme ceux des livres et des cahiers, sont obtenus à partir du bois. Les papiers de belle 'q ualité (papier à lettre, livres de luxe) proviennent des chiffons de coton ou de lin qu'on a nettoyés, blanchis et réduits en pulpe très fine. Distinguons aussi le papier sur lequel on peut écrire et qui ne se laisse pas traverser par l'eau, comme celui des cahiers et le papier-filtre ou le papier-buvard qui laissent passer l'eau' et qui absorbent l'encre en l'étalant. Le premier est obtenu en ajoutant à la pâte une sorte de colle qui bouche les intervalles entre les filaments et rend la surface plus ou moins luisante.
HISTC>IRE Jean Gutenberg Jean Gutenberg, de Mayence, eut la gloire de découvrir vers 1450, l'art d'imprim.er avec des caractères mobiles, faits en ~étal dur. Il inventa aussi la presse à i'mprimer. Sa vie fut difficile et tourmentée.
Jean Gutenberg. - Né là Mlayence, il fut forcé, tout jeune, de quitter sa ville nata'le par des troubles civils. Il se réfugia à Strasbourg, où il s'occupa déjà d'imprimerie. Arrêté par le manque d'argent et la mort d'un associé, il retourna à Mayence où il mit au point ses inventions. En 1450, il recourut à un baiÙeur d.e fonds, un banquier appelé Jean Füst, qui n'avait d'autre mél'lte que de comprendre ses projets et d'en prévoir les avantages financiers. Au bout de cinq ans, Füst, n'ayant plus besoin de l'inventeur, exigea de lui le remboursement de ses avances lui intenta un procès et l'évinça. Gutenberg, ruiné, fonda néanm'oins une imprimerie plus modeste dans la maison de sa mère, où il travailla jusqu'à la fin de sa vie. Son invention. - Avant lui, on connaissait déjà, depuis le commencement du siècle, 'l es caractères mobiles, mais en bois. Ces caractères s'usaient vite. Gutenberg eut l'idée de graver les caractères en creux. Il obtint ainsi des moules dans · lesquels il suffisait de couler un alliage d'antimoine et de plomb pour obtenir des caractères mobiles, solides, mais pas trop durs. On en eut ainsi autant que l'on voulut pour chaque caractère, et leur fabrication devint très rapide.
Achetez L'impri!meur disposa d'un nombre considérable de lettres en métal; à volonté., il put, sur des ' rplanchettes, com,poser des mots et des pages. Les caractères, une fois la planche défaite, peuvent servir de nouveau. Ce fut, dit-on, la vue d'un vulgaire pressoir de vigneron qui donna à ce grand inventeur l'idée de la premier presse à imprimer. Cette presse primitive était une lourde machine en bois, manœuvrée péniblement à la ·m ain, dont le travail était lent, mais, on le comprend, infiniment plus rapide que celui des copistes.
Les épl'euves de ['inventeul'. - Gutenberg resta toujours dans une situation difficile. Il ava~t cessé en 1457, déjà âgé, de payer, au chapitre Saint-Thomas de Strasbourg, une rente de' quatre livres qu'il lui deva,i t. Le chapitre renonça à sa créance. Malgré cette triste situation, Gutenberg n'en continua pas moins à jouir de la considération publique. Trois années avant la mort de l'inventeur, Adolphe de Nassau lui accorda le titre de gentilhomme de sa Cour, avec diverses réununérations. La diffusion des imprimés. On prétend que, dès 1462, Louis XI envoya à M'a yence son maître, de la monnaie de Tours, pour étudier secrètement la chose. Car Gutenberg n'avait jamais voulu divulguer son secret. Cependant, celui-ci fut divulgué de bonne heure en Allemagne et, à la fin du XVlme siècle, .il y avait déjà rplus de 1000 ateliers d'imprimerie outre-Rhin. On en' trouvait un dans la plupart des couv'e nts, quelquefois même dans les châteaux ou chez les riches bourgeois. Le clergé allemand favorise l'imprimerie et les évêques prennent sous leur proteètion ceux qui vendent et répandent des livres. C'est d'Allemagne que le nouveau procédé se répandit dans 'l e reste de l'Europe.
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