"j "
CL:~,nJ LÂ~ .:
~f .. ·~:Ù~helët ' J~b:rt-J~sephi inst.
Répertoire
de~
Bonnes
.~~~"~':lî;6;' t.r,:j:}'U!~~~·
Chanlpéry
.N 0 ;~"\~. -
r "r.:1: t
6'ème Année.
Â.dres~es
~ e K~SN!~!:.~~uf Engins de 6ymnastique, de Sport et de Jeux. Vente dlrecte';' de la fabrique au client.
Pour un chic complet
CRÉDIT SIERROIS
adressez-vous à la Maison
Ulysse Giroud CODfectio~
- MARTIGNY-VILLE
Dépôts et prêts aux meilleures conditions
Caisse d'Epargne du Valais
SION
Société Mutuel1e 20 agences dans le canton.
Cont.'ôle ofliciel permanent.
Toutes opérations de banque aux conditions les plus favorables,
L'habillement le plus chic Au prix le plus bas chez
H. A. RAUCH SIERRE
Bâtiment des Pestes
Sou hebdomadaire: L'action la plus urgente, L'action la plus belle; L'action de notre jeunesse, Le don de (chacun.
Croix-Rouge Suisse Secours aux enfants.
PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORCANE DE LA SOC1~TÉ VALAISANNE D'EDUCATION
ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD. Instituteur, Sierre - - Les annonces sont reçues
exclUSivement par - -
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~_P_U~BUCITAS, Soci~é Anonyme Sui~e ~ . P~Wiclt~ ~ ,~N~_~~~~~~~~~,_
No 13,
SION, 15 Avril 1945,
L'ÉCOLE PRIMAIRE
Répertoire des Bonnes Adresses --------------------------~--------------------------I fourniture Les grands magasins
d'école et de bureau
Matériel d'enseignement Tableaux noirs
KAISER & ce, S. A., Berne Rue du marché 19-.P
Louis Tonossi-Zufferey SIEl~RE
vous offrent toujours de la qualité
Instituteurs, Institutrices! Notre matériel de réforme scolaire vous enthousiasme, vous et vos élèves!
64èlne Année.
ORGANE DE LA SOCI8'Ë VALAISANNE D'EDUCATION ~'Ü:MlMAIRIE:
,CC)'MlMiUiNICATIONS DIVBRSE'S: Ass'ell11lbl éE< génén le de la S. V. E . - Examens d'é.maaloCÏpation. - Bl"elv et de caJpaci té. - Conférence ,de ,M me Dén.éri·az'-B8 rberini. - AssemtbJ.ée généra~e des imi,t itJutrkes du V,alla,t s r-olll1Jal1lcl. -- PARTIE PEDAGOGIQUE: l[,'e.nfa,n t gâté. --Ul:tima verba, Promenades là traveJ's iùa llaJngue ,f rançaise. - PARTI,E IP.RA TIQUE : Langue fl'tançaise, eentre dïntérêt. -- De,ssins de d1o'cmnentatio!Il : PIHa:nrihe,s de 'd1e's sin. -Fiches .sco1aires.
Demandez notre catalogue gratuit rlu matériel pour:
le calcul l'école active le travail manuel FRANZ SCHUBIGER - WINTERTHUR anciennement Sehweizer & Schubiger
P.f5O~(:'
.
.
L'institute'ur, alprès le ,QUI' labem" de la journée sel'a heureux de jouir des p,J,aisirs de la f'a mille et de se délasser ,dans des l11'eubles de la
Représentant: M. OTTO GERTSCBEN -
SIERRE.
-------------------------~--------------------------I
Essayer
les bonnes pâtes
Ex,~gez de vos fournisseurs les ,c alés tor,~éfiés
SAVERMA
les divers'es quaLités toujours soilgneusement préIparées <peuvent saJtJi,slf,aire tous les goûts,
MAISON de CONFECTION
LIBRAIRIE
['est les adopter.
pour Dames et Messieurs
DUCREY FRÈRES MARTIGNY
A. MONTFORT MARTIGNY-VILLE Tél. 6 11 19 Toutes Fournitures pour Ecoles.
"
""""
flssernbIée générale de la S. \7. E. à Sion, le jeudi 26 avril 1945.
L 'assen1bl,é e généra\l e de la S. V. E. · aura li eu ;\ Sion ;;elon 'horaire suivan : 9 11. Offke di vin à la cathédrale. 9 h. 30 Ouveliupe de .l'assemblée à la salle du Grand Conseil. Ordre du jour:
PELLISSIER & Cie S. A. dOln t
è.t~
!~É~~~~!~~;~~~~.K.~~~~fo~E~I· ~"
Maison A. GERTSCHEN, Fils, Brigue
..
1. Rapport du pl'ésident.
2. Affaires administratives. 3'1 Nomination du cOluité. 4. Divers. 5, Conférence de Ml' Rossel1o, directeur du Bureau international d'éducation à Genève, sur le sujet ~lli vaut: Peut-on faire de l'école active si l'on n'est pas un h0l1l'me d'action, » 12 h. 30 Banquet ù l'Hôtel de la Paix (:3 "coupons de repa.<;.:! «(
Chaque bureau de district est prié de fair.e des propositiolls la désignation de son représentant au sein du cornHé. . Les membres actuels du 'c omité' sont les suivants: Monthey: Gratien Curidy. St-Maurice: Mal'cel Revaz.
~pour
-
386 - .
:M artigny : Prosper Thomas . Entrenlont : Paul Darbellay. Con they : Pa nI Broccard. Sion: Gabriel Bérard. Hérens : Louis Pra'long. )) Vincent Pitteloud. Sierre : Joseph Bonvin. Monsieur le Dl' Houcard directeur de l'Ecole Normale.
Le Comité.
DATES DES EXAMENS D'EMANCIPATION PRIMAIRE
hE
l..e venldredi 11 mai , à I..eytron, à 8 h. 30 : p-oUJ' ,lE' élèves de Leylr'()lf el.. de Satlilon, LA samedi 12 mai, à saxon, à 8 h. 30 :' ,p our il,es éIlèves de Saxon. Lv lundi 28 mai, à Martigny-Ville, à 8 h. 30 : Ipour '}les élèves <de LVLal' tigny-Vi1tle, Marttgny-B()IU1~g, La Bâtiiaz. iL t:' sailIl'ed'i 28 avritl, dès 9 h. 30, à. J'·école le St-Gel'mai1n 'p our -lia COIIU mune d ie Savièse. L e V'endredi, 4 m ,ai, -ùès 8 h. 3-D, à ,1'éC'0·l e «les garçons à Sion, ,POU)' les communes d'A.rb'az, de Gri'm isuat et la banJlieue de Sion. 'Le .saJilledi 5 .mai, dès 8 h . 30, à l 'éco[e des garçons. à Sion: 110ur -les communes do Brallois, Saillns et VeysOinnaz. !Le samedi 2 juin, ·dès 8 h. 3D. à. J'école des g arçon s, à Sion: 'P OUT la "q,lle da Sion. L e Chef [lu Dé partement de rIns tl'l/lct.io n p1.llbliq u e Cyr. PiUeloud.
L'ECOLE
La 26 aH'il, à Vissoie, maison d'éc01le, à 8 h.: pour 'l es éllèves de la.' vaJllMe !Cl'Annivie.l's. Le 3 mai, à Chalais, maison {J'é.co1le des garçons, à 8 h. : !pOrtU' les élèves Ides 'COIIlill.1UneS de Grône et Chalais. Le 17 mai, à Chippis, écoŒ'e des glaçons, à 8 h. : pOUl' :1818 é'l èves de ChilP" [pis et de Granges. La 11 mai, à Sierre, ill'aison :boul~geoisia·le, à 8 h. : ;pOUI' ,Iles élèves d . n.~nc1ogne, MoUens, LOlc, Venthône, Veyras et Mièg'le. Le 12 mai, à Vaas Lens, à 8 h. : .pourJ.' Il es élèves de Lens , Chermigno.n} Ir.ogne, IM onta'l1!a-VilIDage, Corin, St-Léonard. Les 'é:lèves de Mon,tana-Station et Sierre s'eront C'oil1lVoqués à une' date ulltérieure. Le 2 'm ai, UiU Châble, à 8 h. 30: pOlu r }EIS élèves ,de Béùglles et VOlll1èges . Le 3 mai, à Orsières, à 9 h. : ~30ur les élèves de L'i ddes ei Orsières. La '.cLate d.es examens d 'éllnatIllüiJpation Ip our les élèves fré.cr u e11'van t -des cOlur>s dune <d:uJ.'ée de 7 moi,s" s era fixée :p·ar mon-s iem l 'inslP ecteIUl'. Le 1er Inai, à Ayent, à 8 .h : pOUl' ,1E' éJ.èves d es éco[es cl'Aye-nt. L e 2 mai, à Vex, à 8 h. 3'0 : pour ,l es élèves dE' St-Martin, Mase, Verl1la miègo, Agettes et Nax. Le ~ Inai, à Vex, à 8 h. 30: !pour l'es élè\'es d 'Hé r.émence, EvoUène ei Vex. L e 1~ 'lTI.a:i, à Tr~istorrents, à 8 h. : !pour les élèves de Champél'Y , Vrul: d I;111'ez, TTms·torrents, ·Choex et Les Neyl'es. L o 24 ,mai, à Vionnaz. à 8 h.: pour ~es éùèves de Collomhey - ifu raz, Vionnaz, Revereul]:az, Les Evouettes. Le 21 juin, à 8 h., à Monthey: !p01U!' les élèves de Monthey, Vouvry , Bouveret, St-Gi.ngdl(ph. Le 1er luai, à Nendaz, à 8 h. : po'u r les élèves de N endaz. Le 16 unai, à Plan-Conthey, à 8 h. : pour les élève·s de P.} all-CO'l1Lhey e t VétJroz L a 2 m .a i, 'a Plan-Contlley, à 8 h. : pOUl' les élèves des autres vi:bl.a.ges de Co:nthey. L e 17 mai, à Chamoson, à 8 h. : ;pour [,es él èves de cE·tte localité. Lo 1er juin, à Ardon, à 8 h. : Ipour il,es éIl,èves od'Al\doln . Le jeudi 26 a\"l'il, à FuIly, à 8 h. 30 : !pour "les élèves de Fu.lily. Le vendredi 27 avri·l, !ft Martigny-Ville, à 8 h. 30: 130ur les é'l èves d t ' • Cha.l 'rat, Bovernier, lVLartiJgny-Combe et Trient. L( Slalledi 28 aVTil] , à Ridde s . à 8 h. 30; pOUl' le. élèves de Rid1cl-es e t Is él'albl es.
BREVET DE CAPACITE IL es ex.amens 'pOUL' l'obtention du brevet de capacité auront lli eu Sion: - ,l e 1~ jtün, à 8 h., .pOUl' les institutrice.', - le 13 ju1n, à 8 h., pOUl' le ' institUltleul's. Nous r.aIP[3e:lOl1iS que .l'e·xamen COl11Jpo.r.te une .dicté e, un e J'éù a ction "ur IUII1 slu ,iet ,pédag ogique, une C01D1lPo·srition de math 'matiques, UJliC leç-on Ipratique sur une hranohe Ur ée èbLl sort, une i,nter.l 'ogatio L1 Ol~aJe -sur ,1a, ,]langUie maternellle (aruICU!ll Iprogram'1l1'e s!pécirul .de Jittérature ne sel',a fix·é ,pOUl' Icet.te aamée-) , enlf'in une iŒ1t e,n 'ogation orale SUl' une ,br.aJIlJche au Ic.hoix du ·eandidat ajprès 'e,n tente , 'P·OUl' ,l e IJ)rogram.'m e, ave;c le Ip rofess·eul' de ,1'E'C'oflle nO'nmalle qui e~l1iseignc C',elt te ,m a.tière. Ont à se ,pr ésenter .à .l"E,.' a;me,n , tOfUS le·s meil11lbre·s (lu co}',p s 1) 8i gJ1,ant sortis .des E'coll!es ·norill1.a,ve ' en l ,9tiO, let tO'1.l'S ce·ux do s 'f)ll lnée s rpr é-cédentes qui ne seTaient Ip a,s en règle. D'.autre Ipal't, -seuls ·c eux C(lJi o'n t e'llvoy é t ou :'> le ;;; tl'llyn ux. a.nnu-eJl s eront admis à l'eXameIl1. Le l'ell\"ol ·dA J"exarrn en à l'anné e 'ui\'ant e 11 E.1 Ip eut t'Ll'e n·cconl·é que P[\]' 1c Dé prrrt·c'l1lent. ct fJ.) OU l' un motif !n·av e. Le Clle·f du Dérpa.r t enient d B .l'In 'tl'lIclion .p ubliqu e : Cyr. Pitleloud.
A
u
OILLE
TI y
Exécution rapide, discrète et soignée de toutes · opérations bancaires aux meilleurs taux du jour.
1
Bagnes 1 Orsières 1 SalViln-Finhilut 1 Leytron-Saxon
1
-
388 -
Conférence dODnée par Madame Dénériaz-Barberini à l~asse·mblée générale des' institutrices, à Sion, sur la protection de la jeune fille. ,M;esodJrum e.s, Mesd enlOise.Mes, L'.an derniel', IMaldemoiselle H. POInt, ~1résii(j'e'nte ca:rltronale jadste . Y'ous a dÏJs·trilh né :des ,cn.us'€'l'ies tYlPec;, desltinéc>.s à iaire ,connaîü:e dan~ les écoles l'œuvre de :1a ProtelCtion ,de ·l,a jeu:ne fillil'0. J'espère qu eUe, vous auront été uti,les. Cette année, \ ,otre 'prés'idente, l\Ilia...demoise.lle. Oa r·raJux , en ,qui j'la i toujOUl',s trouvé un si ferI~me apliTui, m 'ta a.ccortdé que;}iques minutes jpolua' vous ent.r,etenü' de !l'œuvre qui m'est si chère. VO-DIS me Ipar.d,onnerez donc dE' venir IlltelTo.n'l~)re vos déibats ,S Ul' d'au . tres sujelts, que v'ous ,lU!ge'J'ez ce,rtai.n~mcnt p,llus .olp!portuIns. .Lor.sque je Ip-ro.DrO!l1ice r.e mot de Ipro,telCt.ion, iJ me selilll]),le que s'éhauche sur vos ,l èvres U1l1 s'Ûurire lègèrrment ,moque'llI'. IProtecti.ol1 ... rCo'mme.JlJt encore e'mjptl,oyer ·ce '[}Iom 'à IUill'e époque où la jeunesse ne· oeherC'he qu"a .lui ,éclhrajplpel'? 'Cette œuvre avait sa r,aÏrsron :d 'être il y a 50 a"ns. On s'ima,glue vorllontlers 'liJne daane res(pereta"biLe à '0heveu~ b:1ancs qui, te,ruant 'dla ns ses mains ceJl/lJe.s .d'une petite \'Ï,mageoise timide, et aMentive, (fui, v,oulant parti'l' ,dans Ilia tg·rarndEI vjlme en 1l::J:~ace, -éco'u tali avelc e,f,froi des ,his·t oir'eI3 de l'alprbs 'o u de tr,aite des hlanrrhes. Son restpeda>c,le chajperon, rda.l1Js les meiLleures intentions du 1l110nde J.e's Jui d~ébitai:t aNelC un ton tDalg i1que. ,Sur r,e noir pr.éamlbUlI,e, notre ~vre v.e~a'lt natwrememe.nlt jo,u er J,e ro,le rd'ange 'protEtCteur, en e,lll!e .l'étaH e11 v·énté. Mais, à ,ct"awtres temlPs, d'·a utres mœurs! Rassure2.'-v'Ûus, Mesdrames, notre œuv.re la ma.11Cih'é !pllUS vite que son no,ill" que nous vou drions changer si ,c'était possihl,e. A ,part que,lque::> ceJlIul1es mortes ,quj sente'llt encore Ile désuet Il,~ moisi si j'OSE' dire, 110S cOlTeslpunda,nte·s f't 'co.Ualboralt.l'ilces ont de~ui , .lo~gteiJ.'nlPs -adoiP'tJé la tenue et >le.s idées model~nes. No,t re œu\l'O est so,u cieuse de l'eslter f'811me, et ode se mettJ'e ,à ,l,a 'portée -de la jeunesse, eil1e 'n e reste ,pa.s e,n mal'lge .dE' Ille'ur vie. Dès '10rs, « elLd-e ne se ratf,acboe lP,as à un système de ,p réservation, de 'lim-itation, de défense, rar 1C0mlIne :le d.ùt l'écriv,ain Mauria'c: « un 'cœur fel'me n 'y trouverait Ipassa nourriture et prendrait Je Imige n. Ne palirO,1113 i})la s à notl>e jellness ~ 'd e odangiers ,lloiilllbaill1's, ,alltors qu'elle en est ·ento'urée. Si vous le !per'l11€-ttez, :Me s,rtame·s , nous a,Llons !passel' en :revu e no tre activité, et nous aurons fait du J)eau tr,avaiJ, s·i vo·w::~ ·r ejpartez ave,e J,a conv'i ,ction que notre œuvre est Y'l',aüne.n.t eit :plus que jamai.s utiJe à ,lia Jeune F·~Ue. Dans nos viJ1:Jages, eNe est ,ce.l 'tainemell1t ,comme une' sorto cl"ag'ell1Jce :de. p1la"ceme.nt, qui Q)reil'l:d ,tous lès renseiguE'l11ents dési rés Ipour ·a!s·surer à ,la j,e'uOie iÜlle ]e nl/a ximu.m ·de sécurité,- tant I}JOUJ~ Ira pl8Jce qu'elle occu[pera. au J'oin, que IPOUI' ]e voyage à ef[ef'tuer Ipour s'y rNlrdre. En 'Cre morment, me dire.z-vous, nos jeunes ne p·a denlt ,plus, ce service devient inutill,e. 1 ·Cela est tPeut-être vrai, mO'Ine'l1tJanérn€_n,t. et cLans une certaine m.esUl'e, pm', ce -que la gue.r l'e 'l es r-etient. a ]'30 campalg,n e où l'on ,a, besoin
-
389 -
de bras, Une ex'Ce!ptio11 ,ce.p enrdtant: aucune de vuus 'Il'iignore que il-a mois de ,m ai voit 'üha;que année un vérjt,aibll\3 €'xo>de, Des CeJntaine,s de jeunes ,f illes s'en vont ,dans ,J,es eantons voisins !pour les eflf'8'ui},les. Nous reviendrons ptltUS ,t,arod SUl' ce 'prohlème. M,ui,g diso,n s e:n IP,a ssant que not.re œuvre v'EtÜ1ant SUI' Ilia vie spirit'ueUe {les e:Me'u illillelu se,s, .les mu.ni.ra r.eUe année ·de tract', .leur indi quant Je..' he'Ul>E's des olf fices , dans Ie's 'p a,roisses où 01Hes se rendent. Ce'pendant, si le p.lacetment est en baisse, cfu'on ne reg,arde pa ~ iIJJotre œuvr,o ave,c de,s œimlères. V'oyons .J,arge et gra1l1d. Nous ai~l:o,ns VOUtS' prouver qu 'elle tourne toujoUJ:s son att.ention vers Iles causles l,'·s plus Ullgentes, et puisque ,l,a jeeunesse 'di,me ;ave'c raison 1e'3 faits pl"écis, U'}QIUS vous en -citerons, e's.péra11.t. qu 'itloS vous ,(licler'ont à ,convaitncre ~es fem;mes, qJ1J,j vous 80'n t conlfiées, de .l'utirlité de notre rôle. Laissant donc I]e s'er\Ï,oo ,des ,pla>c·elme'11Jts, hien qU'E' ce,l ui-d tl',avaûll e encore fe'l1me, Slll1UOut en S.uisse aDle'l11'anJde, où ill s'ocr.ulp·e spécialement de volontaires qui iennent si non1lbreuses en Suisse rOlmal1'de, nous "ous .p al',lerons !(les homes où Ipensionnaires et 'p assantes, trouvent un a·ocue.jJl ,faill1ilial1. Le Valais l'o'lThanld, soucieux de se 'm €lttre ,à ILa 'Page, -a Ifoncl.é cette a;nnée à Sio,n, un Foyer cantol1lalt ,ébe ,l,a J. F. ('à Jla Hue de ISavièse, ,a'l1:cien ip€lJ.1rsirû:nmla t des Rides Sœurs U.rsulhne,s) . Et 'lJolmquoi ? 'pta,r ce que a,ctueTLerment, ,de nombreuses j,e1unes fil,l es vienment IChél'que jour dans notre Nllp itale .tl'éw,ai,l ler dans les bureaux de ,t'Ebat. Où anaient-elrles jus·qu 'id dams .leurs court€lS heures de ù'oisirs? S'Ur 1]18. rue, orU rCLaThs les Ip ensions mixtes qui, sans être l'él}Jl'essihl,e., 11Ie ·les soustrayai0lnt pas à l'atillosrphère die c'a,m ara"clerie ·de bu.reau. Notre œuvJ.~e ,a ,cO!lnprils qu'il y aw:t.it llà non s,e'uaelffie'11Jt 'danger, ma'l s une vérif,aJblle Jar.une rl:a,.ns MI. vie jOlu nnaMère d'm'le jeu.ne fUle et cru'il~ faillait ·au .moins chercher à Jes ,gTo'uIP'er aux heureB -des rejp'a s . Il y a élgallE'ment. ,des jeunes alPlp renties qui vi'e'l1Jl1ent suivre ~les cours IprOifessionne.ls Ù ,sion, et ip.l'e.nll1ent ,leur IP 0Li,t ·dîner froid a,ï8'C e·l1es. Où I],e oCl 'ba.:JlIaient-eMes jusqu'ici'? .Dans une saIlle ,de tcl1asse, a,.u jal'din .puJ)INoc, voire à la cathéd,r aIe ,p al' ,].es jours pll uvieux et ..froids, fait véou ! P e'nl(lla.nt 'OEt hiver si l'igoureux, eJlJes OIl1t trorUv·é, et ,avee quelhle joi e, dans notl'e foyer , Urne ôc.hamlbre ,chaude, une ,bonne sOUipe e,t surtout une atmoslp ère saine et ,f,a 'm Hiale. Et nos fem,mes em;p,l oyées de m'aisoJl1! ,q ue If aisaient-'eltles ,lem' 'aO)l'ès-miocli ,de cong'é alors que illE'S temlp ls a,ctuel]ls n e IPe.rmeltltent. !plus à tO'll.S ,les pa trons d'assureJ.' une chambre chla ude ~1. ,leur 'bOll.ne ? Da"ns les s8JWes d'attente ,e t de ,lia ,poste, norUs l}1 'l11JVe'n tons !p,a s. EUes ont. actuelUem0lnt une cl1aJll1bre à ,l eur dis'p osHion au Foye,r et nous es-pérons 'l'a"n .p rochain, leur assurer une J.na'cihi:l1Ie à coudre pour leur 'PeJ.',~l1ettre d'y tra ai He']', une !petit'€' hlU)\}lio:tlhèque a utour de laque,He €I11e·s !pour,ront y Jire, d'y pre,nlC1rre .le thé entre el11.es. est-ce Ip as d'u tr,ava.j] hien ipo.sitid' et ibien. alCt'llell que notre œuvre vient de réaliser? P.renons 'llJn .a 'u tl'e ,p oint: le sell 'vire odes mi·s sions .cl'o gares. No-s femmes l}:iJ' éfèL' Clnt s'en Ip a,sser {lans la. omesu.re du 'p o,s' ih:le', .sUTtOUt
-
390-
IIna-tl1Jtell'Elilllt que Jeur voywges se HlÎlllitent ~t nos f.l'011tièr s. J'ell ai -ce;pendan't si,g.nalLé une .la se!l11aine /passé.e, qui se l'e:llidla H au Te.ssin, et -dés.ia'aH ,être ·a,ttenldue à Olten !po'U!' ,cha,mgem.ent ,d-e train. Cependant .notre gI'laJl1lde ,adi.\"ité dans ce odO!lnaine ,s·e !port,e surtout s ur Jes' servLoes ,aux l'M,ugiés.Chaqu€! jOfllol', notre missio'l1JI1'aire de Bâle , trav,a~llal1Jt ,avec ,1a Croix-Roug,e 'elt l'œuiVre de Cm'i1a.s, 'l es alccu ei11-e el il,eur vient el1 aide. E-Uo rpartiC'iope ,égallemont Ipal' ' ÜID. a'PlPui .f ina,n ciel· à il'envÜ'id'u.SJte:nsHes de Ip,r eanière nélce&s'Ïté aux rpays en détresse. Notre œuvre garde ainsi un (peu de son cara;ctèl'e i.ntel'na.tional, en attel1Jdall1Î il,€< .1'etoUJ' à une vie (pl.us normale qui IpermeHl'::t 'Cl nou veau .les édl'a!n:ges entl ,e les pH.y ,S. Si .not1:,e_ œuvre cherche Ipar tOlUS ,1·e moyens '~I sa-uv eg,aJ'del' la jeUJ1e .fi,l,le, ,l'in éJ'ôt qu'elle Jiu i ;porte n s '·arrête (pas ,và.. Qua,n d .l'immoralHé ou l'inconduite OUlt J.ait I}eu.l'B l"'ava'g es et que ,de lpanvl'es ii~lll, s se ,croie,n t .a,bando1lll1'ées, .n otre œuvre ,s e préo,ocupe die J'EIUl' S'ÜI't. Ce L ia rais·on ipOUl' laque,1Ie ·ell1e est étrüiteanent J:,i ée à ["Œuvre de rell èvement ,m oraJ. ,M ademoise.lle P Uissier, notTe dévouée ,coillla'boI'latric-e et reSIpo,llsable du S. D. J. F. Ipourmit vous riter !plllllSieul's 'c as de j·Clune.s fiHes totll1lbéEIS qu'e.Me a l)U IpÙ,aICe.T aval1talgeusement d ,élillS ,de ))ol1ne. Ifa;mL11es à ,leur sortie d'une n'1ais'o n cl a r lèvement. Aucun rp rohlè.me actuel intéress1ant notre j,eune,ss 11 llOUS reste étrm1Jgel'. Le S. OO.'l1JJP;l. F. In ous a é.ga lernent 'p.réorc,culPées et Ull ,grand t.r,avai.l de ,contrôle et ,s ul'veiillmme a été aocoill1J.),l i, Fllfin d'as surer ·aux je,uilles fillles enrôlLées dans U'al"'mrée, pllus de sécurité mOJ.>a.le. Vous voyez, ,MElsd.wmes, que nolre œuvre s'elffol'iCe p'a r tou' les moye,I1S, .de r este,r à la 'page. Nous 'ê1Ivon ... cOill\pris qu'e,Ue 11'0 'p .eut vi\'J'e , que si eLle ,travaime e'l l 'comabomrtion avec nos mou vemenlt s le J. F . C"EISlt Ipolwquoi, .à,côM Ide ,nos ,corres,pond'a ntes :prolP,l'e', nOlls 'illentiol.l~ 10nB ·dan", .le Guide, loutes les 1~e,srpol1:snh1e'S ode ' ù\tLollvemen~' ,(1. J. F . qui 'deviennent ,ainsi sUiPiP,Manft:E':. EUes sont to'u jours invitée: il J10 .· journées d'études, et ,c'est une jüii e ajour notl\e 'ofluté de Iles "oi l' 'r épondra no:mJbreuses, et ,de Da jeuniJ' a.iusi nos -ral1'gï'. 1:'vr'él!d 'l11oiseU c Hermine POl1Jt a droilt, ,à noMe ,r eco.I Lnuissance tout .. pé'C'Îo8 Ilit~ pour -}"a;nim'alioll1 (fu'ellile a,ppor1,e toujOUl',S clal1s nos déhats. Elle a t'u {lcl' nièl'e,ment e·l1iCOl' un 1110t si aimél!hl,f} ct si hNlreux fpaUI' Ilot l'C Foyel' . « Si vous ·g aviez comme Ïl 'n ous e·st uti:le ! No'u s avons ell'fill LI ne, m ai SO,1] où J"on est à Il':ai's'e et ~)ie.n chez ·nous. )} J'abuse de vOtI"B patie'l1ice, IMescl.aIll1'es, .Jll:ii je voud l' ai: eu 1,e)'m'Ïnantéme1Jtl'e un vœu, Vous toutes qui ,ave.z tétnt d'i'l1lf.l'ue1l'1ce Slur ),00 enfants qui vous ,s'Û'l1Jt 'eoln:fiées, Iparlez cl El notre œ UiVQ',e 'dè.s les J)l'e1nièl'es années de dasse arH n ,de ,l,a f.aire PH que,l qu'e sorte vivI'p et. gral1Jc1il' dans 1}'esI]H'it des enfant::. Et n'OUU)liOlk ,p as que l'oute ,cette adh itémalériel.le d€< notre œu.vre, n 'est qu'un nloyen de sauve'darcLe,l' 1 ':lm e Icle no, j e une s filles et lPar '~a, de Il eu!' as Ufl'el' ,1€' vl'Iai bO11Jheul', ·ce\l·ui (j'ui n e . tro'u , qu dan.s la fidéJiLé ~'t ~ ' a foi. {'ha·n: ']"Œ'ell'O ~t l'a tp-aix. rl
391
flssemblée Générale des Institutrices du \lolais Romand Dan lline synlUJatl1iq u e a'ullb i,aJllce de simlp\l i'ciLé, les in stitutri.ces du VwLais Ro.m·a,nd, ont crête Ù'Ûl's de ,leur réu'l1ion d,u 5 c.1't . le vingtcinquièm anniveJ. . ·'aiI'e de Ja fÛln.ellation ,de leur so.ciété. La journée CŒnUle,l1JCe _pal' un alcte de foi et ,d so,lidarité : <LssistJamce à l,a n1!esse offerte '\ la m·émoire ,dE' ,celMes ele no -' o,J.l ègues que Dieu a a!p.peMes à. la grande .r eüaÎfie. 1
Puis ,Mademoise'l1e .canaux, ,p'l 'ési.deJ1,te adl'e~:e une <':0 rd i aJl,e bienvenu à Ilia 'lltoilThbreuse .as:3istance et l'omer'ci e l e.s rpel's·o nnalités qui ont t·elJ.1'U à. témoigner Je'ur intérêt ,à ,}la s'oôété, 0n pal'Liculrier .à, 1\1.onsi'Elur PittJe/1Ü'ud .consei.l.lel' od'Eta<t" dont l,a Iprésence nous c.ause un si gl~and ,p .l aisir. Un Ipeu ,ému e, ·c·ette so.ciété est en gTél!ude 'p al'He SOll œ uvre, Mademoise.lJl,e c.alT,a ux nous Ipal~}0 briève'll1B·n t des éta/pes ingrates. ,clu début. Ce qu'eHe ne d.it pas, 'c'est qu'U ·a 'Îa]lu son ta·ct allll ié à notre légenda ire lénaC'ité va,l a isaln ne pOUl' que Iles i,nstitutl'ires du Vru)'ais Rom 'a'Ilid aient ,] eul' soci/été! SodéM d.ont l'activité ,d'i scrè,te nous a valu Ulle retraite anllue.lJe, des 00 11Jf érEù1'Ces., el,es CO!l.1.rS à,e p-erLfe-ctionne'm8ll:it, Un servi,ce d'elIltr'aide et de p'1ai cement et individuel/l e ment un ap,pui sür e t clé, intéressé druns certaines ..Iirfi.cLliI11)s rl 'llrcll'p. professioll'neJ. Ln Ipal'oJ.c· e:,;L el1!~uite il !MadeUl10 j,-'ellle Bey . -' eC'l'étail', pOUl' la lecture du pJ'ocè '-vel 'ba,l. Cc cl l··n i l' ainsi que les co,m l te. 'ont il.\Ppl''Ü llv és. Not.re ,' i méritan te 'p r·ésident'e, Ivladeil11oi,se.J le Cill'l'è:1l1X PL,mL <'Iémissionna.ire l'a semTI,l ée l'Mi.t [.)l'èsilClente d ' holll1 ~"lIl ' 1' 1. tlt~ s in'l :\ Nrad moi· ·ell1e Rey comme -Iprésideln te en cl1-al\ge. ;\[adame Dénériaz-Bm~hel'ini, 'p 1'éside,n te 'callton:\.le Ile 1'. :soeiatiJJl :la Pro,tE<Ction de ù,a Jeune Fille, capU\ Ul1SUi1 e }';:\.Uclitnir e. P,ll lui fai ant mi lUX connaître et apipréder cette œuvre pIn.' que .ia.mai. actue-lle. La charmant,e conféren 'ière tel\mine en . o~ licit a. llt le concours -do chaqu e institutrice pour un coJ,J abo'l 'ation Ill ürn' ;oh1f.aü1e. Ces effeui,lleuse-s aux dic:lll·ectes ,'onores, ce, 1.0 LH~!t:\ll tes q)eÜ't.es sel vantes qu" 1\1,adar1ll0 Dénél'iaz-Barberinl vi 2nt ] éi!t)Cr ll:~ l' pour r.ou.s flottent encore flans la srulùe, ,' ilhouette'S fD'111l;iùl' s ll,J<:UJC[ Monsieur Je Dr M,ariétan CO'l1unence s·a. conféJ'el1ic,e SU l' « La. , Iu.ison Va.laiséln ne », a.in, i comme ela,ns une beLle histoü'e, les 011'I'S et pui.' 1 , ~,hosl',s . PO-U!' IVL le Dl' Mariéta.n, l' aniOUl' du Valhi:, ~ 1'()J1fOll ll {l'\' et- s on <:ulte du Beau. Il ne f,aut pOUl' sen convaincl'l' , qu4't1."'O lllU· (~et~ e par ole sim SiIl1tplc< et i fine si vibra.n te et 'si n)Cl1 LLe. L"él'uclitiull 1)1'0f.onde du <:onfél'eruciel' nous a. p'ermis cIe ::;uiv)'e Hi ~0nlc _Il L i.'évolution dB la. muLon va.laisal1'l1e, de.puis les ha.bitaH)on ' ]Jl' lIl1il h ' s ;\ nos jour ... Av C , 1. le Dl' J,\/I ari ètall, llOUS :l\ on' clécol!\ _J't. . <1. }Jor~t<Ï(· riü, pO'Ul'
-
3<92 -
humbles chos es qu 'hélas Je « P,r ogrès )} a chass,ées (l e nos v rj,1l 6es, 18 ip ureté de ces bois od-orants de J11.Mèz e e t d '.aro,le, j,a b,}:l utP. je ('( l M ru e,l.les secrètes, pav ées dE' g alets ronds , J,a gr â ce I~ml)u va ll. lt~ Il es vieilles ,m aisons. De très b e]l,es vu es en vo u,l eurs n ous ont révélé i l; "'" lr'\\J' ve i,1tes. Savions _nous bi en qu el beau p a ys no'Us h a.bition s, ()n revoit ce Grj mentz' to'u t hlond et ro'U-g-e sous le sOll eil a vele- ('o m m i~ [rmd c ;}tte trouée ,\'ers les Al[)e s, ou bi en :c,eUe m en ei'1l-E'll S'e chatpell e q ui ~'é ! a n ce d't;n et de to'u tes sos belles ,p ierres clans l e val de -Bagn es. (lu ~1. :8 Dr Mariœ tan sa·ohe combi,e'l1 s on aud itoire lui ost r OC011 1H\i ssa lH , Une heure, un banque,t « .d'a runivers,aire» nou,s a tt ell::l, Au ùObsee l, d es p aroll es très a im alb\l es s 'échange,n t, un€' g'a Hé de bo n a.lol rnse Il e ,p roche en 'pro1che, tell un feu rl 'ar ti.fk e, à SR lu eur fu -g a,Go GC ~ ().Jc·r l'nl , n os s ou venirs comJlnuns . Y. C. C\
l.{Enfant gâté On rencontre dans n 'Îllnporte quel nülieu , r j·ch e ou pauvre, mais plus 's ouvent parmi les riches, un être à prelnièr e v ue charmant, bienheureux, qui est souverainelnent pénible à ceu x qui Je voient de -près et s'oocupent d e son éducation, Cela p a r,a ît quelqu e p eu p .a Tadoxal, et n éanlnoins -c'est la vérité, Mgr D upanloup, grand péda.gogue du s iècle dernier, dit à ce sujet: « On rit qu ea quefois en parlant des enfants gâtés; j e n 'en ai j aInais ri ; ja ma js la vue d'un enfant gâté n'a pu m'arrach er Hl sourire ; car l'i eu n'est moins plaisant.. .. C'est pour 1110i quelque chose d 'effl'oy8 hl e; effroyable dans le présent, effroy-a ble dans l' a venjr. » Que faut-il donc entendre par eniant gâté, qn 'oll dit s i effroyable? C'est un el1lfant dont l'éduc.ation a été très m a l faite : qu'on a abandonné à ses caprices ou fantaisi es pour lui faire plaisir, à qui on n'a pas osé œfuser quelque chose, de peur de 'l e contrister, en qui on n ' a pas réprimé ,1<;s lllauvais instincts naissants, sous le 'p rétexte qu'il était encore trop jeune, qu'on s'y pr,e nrdrait plus tard . C'est un être précieux qu'on a flatté pour obtenir de lui un a'c te d 'obéissance ou de générosité; à qui on a prodigué .les éloges Inême les nloins nlérités ; qu 'on a défendu véhémentement et en sa présence contre des accu sations pourtant justifiées, dont a pris systèlnatiquelnent le parti contre ses maît res d 'école. Bref, c'est une plante qui a pou ssé librement, sans émondage ni greffe; un êtr,e sur lequel s'est concentré un amour mal compris, dont on a fait une sorte de sybarite .
Un jour nous lisions au haut de la porte d 'entrée d 'un petit hôtel de Inontagne: « Tout pOUl' le touriste. » Dans plus d'une famille on semble avoir pour devise: Tout pOUl' notre chéri un tel. Une pareiUe éducation n 'est que la culture intensive et ridicule de l'égoïslne. . Mais croit-on qu'un enfant ainsi élevé, 's ur qui se concentrent toutes les attentions, en saura gré à 'c eux qui .pel1!Sent tant à lui? Ah ! ,qu'on ne se fasse pas illusion. COIlnlue tout cela semble lui être dÙ, il n'en éprouvera .aucune gratitude. Doit-on de la reconnaissance à quelqu'un qui n e nous a donné que ce qu'il nous devait? L 'enfant gâté penseTa-t-il à ses canlarades moins avanta.gés que lui, malheureux, pauvres ou infir.m es, déJ,a issés parfois pal' 'leurs parents? Pas le n10ins .du monde. Dans un ·c œur rempli d'égoÏsnle et de vanité, il n 'y a pas de place pour la 'c01nmisération et la charité. Son jugement faussé dès le jeune âge ne dis tinguera plus ce qui est bon ou utile de ce qui est blâm,a hle. n n e voit que sa personne, son ll10i. Cette sorte d'ewant est intraitable. Qu'on n 'essaye pas, par exelnpll e, de lui causer une contrariété quelconque. Sans cela ia saura le .faire !payer cher par ,s es cris, s'e s pleurs, ses trépigne~ ments, parfois ses menaces, s'il est encore petit. Plus tard il recourra à la taciturnité, à la résistance passive ou ouverte, à la grève des bras crois-é s, sur tout à la bouderie. Il osera demander Je motif de tel refus, et si dans ,c ertains oas il doit céder, iJl en conservera de la 'l'ancune et trouvera tôt ou tard le nloyen de se venger. ' L 'enfant gâté est un véritable despote; il exerce souvent une sorte de tyrannie sur ses paTents, et il n 'est pas si rare de le voir • maître de la maison, y faire la pluie et le beau temps. On dit quelquefois que c'est la femme qui gouverne le Inonde. On peut en dire autant de l'enfant gâté. ThéJnistode disait de son fils: « Void le roi de la terre. Ge fils gouverne sa ,m ère. Sa Inère m e gouverne. Moi je gouverne Athènes, et Athènes gouvern e la terre.» La conclusion de cette paroJe est facile à trouver. Et quel est maintenant le seur qui a dans son écÜ'le ou sa -a ssuvément pas facile, car hl doigté; d'un côté 'p our ne pas ser ou découl'ager.
rôle de l'instituteur ou du profesclasse un enfant gâté ! Ce rôle n'est dem,a nde beaucoUip d'habileté, de céder, de rautre pour ne pas bri-
Tout d'abord il nous semble qu'il faut être résolument décidé à ne janulis céder aux C'-aprices de 'c et élève; à réfléchir ·m ûrement avant de prendre une décision à son sujet, de lui imposer une sanction ou un travai,l quel.conque; ,p uis la décision prise et communiquée à l'intéressé, à exiger l'exécution entière de ce qui a été prescrit, sans se laisser toucher ou ébranler .par les protesta-
-
394-
tiOl!!S, les refus, les accès de colère -du coupwble. A son égard on sera d'nn calme in1V ertul,b able, évitant d'entrer en discussion ou de donner des explications sur les motifs ou causes de la punition. On sera comlne un Tooher contre lequel viendront se bl'iser les flots tumultueux. On ne fera aucun cas des bouderies. De cette lllanière, la luauvaise tête finira par se convaincre qu'il n'y a qu'un chemin à suivre, celui de l'O'béissance, que toutes ses résistances tous ses ITIanèges ne servent de rien, sinon qu'à se faire .puni~· plus sévèrelnent. Ajoutons qùe '1 école est un milieu p'lus favorable que lia famille pour ~orriger un enfant gâ,té ou au lTIoins pour améliorer son caractérc. Les heurts, les frottements · inévitables avec ses canlarades conh'ibueront à le polir comme se polissent ù la longue les cailloux qui s'entrechoquent pendant leur trajet dans un cours d'eau fo·d emeut en pente. n suffira que dans certains cas, le 'I llaître laisse les frottements se produire -et n'intervienne que lorsqu'il peut en résuHer un inconvénient un peu sérieux ou un accident. Il n accueillera qu'avec froideur l'enfant gâté qui viendra se plaindre d'avoir été vaincu, humilié et il lui dira que la faute retombe le plus souvent su!r lui. Avec un enfant gâté, il faut au début bien se garder de raisonner, de faire ruppel à ses bons sentilrnents, à l'affection pour le Inaître ou ùes parents; c'est du telTIpS perdu' c'est, au contrai'r e, relever à ses yeux le prix de la bouderie. . Plus tard, quand on aura relllarqué un anlendelnent sérieux, on pourra, à l'occasion, lnais rarelnent, et prudelnnlent se servir d'un mot d encouragenlent. On emploiera donc des Illoyens opposés à ceux qll'ont eUlployés ·des parents trop flaib'les, trop aveugles. Ne craignons pas, d'un-e nlaIIièl'e ~énérale, de donner une éducation un peu austère, un peu spartIate. Elle trempe davantage le caractère que cette éducation plus ou llloins lihre, plu ou moins -effélninée qu'on prône aujourd'hui ,d ans certains milieux pédagogiques. Sans doute, nous ne sommes pas ,p artisan du militarislne dans la manière d'élever Ia jeunesse; mais nous savons 'Par expérience que les jeuI~es gens qui ont été élevés un · peu sévèl~ment pal' leurs parents et leurs nTaÎtres ont généralement bien tourné et ont fait honorablement ~eur chemin dans la vie. Dans la première enfance, le rôle éducateur principal revient à la mèr-e. C'est donc à eUe d'être à la hauteur de sa tâche; le père, 'l ui aussi, exerce une inflluence, généralement plus virile, plus énergique, parce qu'il est natureJ'lem'e nt moins endin à une affection trop tendre qui conduit facileInent à la faiblesse. ·Le plus souvent, c'est l'amour excessif des mères pour leurs enfants qui fait les enfants gâtés.
en
Ajoutons ternünant, qu'il ne faut pas confondre l'enfant <tâté tél que nous venons de 'la déJpeindre avec celui qu on nOUlme ~nfant difficile. Celui-ci est assez souvent la victüne non pas d'une éducation prell nière Inal entendue, mais d'une c01istitutiqn· anorma1le, d'une lualadie nerveuse ou de quelque tare héréditaire, dont la cause relllonte à certains vices ou instincts de ses ascendants directs ou indirects. Cet enf>ant a besoin avant tout du nlédecin au sens Ol~dinaire mot, qui le SOUlllettra à un traitement spécia1. Le maitre d'éè·o le pourra tout au plus veiLler à l'observation stricte ?e. l'~y giène scolaire et limiter ses exigences de travail et de dISCIplIne selon lI a gravité et le genre de maladie du patient. A c~t ef~e!, il fera bien de s'entendre jpTérulablement avec les paTents, a qUI Il pourra, à défaut de lnédecin donner occasÏOlmeliement quelques oonseils d'hygiène mais avec beaucoup d prud nce et de réserve. J.
du.
ill tima ver ba La dasse 1930 attend 's on lric-enciement. Les quinze ans ont déjà sonné ou guettent 'l e coup de clo'c he. Nos candidats à 'l'élllancipation rappellent les hirondelles sur .Je fil : un mouvement du ,c orps qui se baisse, un 'c oup d'aHe .p our se soulever, et les voilà en voyage. Les vétérans paT.m i les entants sont fiers d'être bientôt les cadets des wdultes. :M ais à 'c etle joie anticipée e mêle un regret, une insécurité, une inquiétude. 'Voler de ses pl'opres ·aiJes à tra vers un pays inexplo'r é, sans retour possible au nid hospitalier, c'est pl-ein d'aléas. Plus d'un serait bien aise .de recul~r le IllOUlent où il S'8 s'e ntira · entre les m.ains de Is on propre conseIl. La · liberté est p}eine de charnles à distance, comnle les forêts tropicales où des bêtes malfa1santes s';lgitent autour d ' une végétation merveiJlleuse. Dans Il es courtes seInaines et les jours fugitifs de fin d'école, les jeunes, sans ex·c epter les t'U'rbul,e nts, sentent que quelque chose va ,s 'évanouir sous leurs pieds: la discipline scolaiTe même impatienlment supportée, l empire du travail en équipe la main du maître qu'on a 's i souvent tenté d'esquiver. L'éducateur peut deviner ,c e nlalaise inconscient, cette nostalgie avant la séparation. A ceux qui vont bientôt franohir 'le seuIl. de l'école avec un dernier mot d'adieu, hl préparera un viatique supplémentaire; il condensera la substance de lcl, nourriture sprituelle qu'il leur a dispensée le long des mois et des années: quelques brèves causeries réservées aux partants, des tête-à-tête dont l-es autres sont exc:lus. une favellr_ a11X anciens après 'la c1ass-e au besoin.
- -.
.
- --
-
-
--~
-
-
-
,
---
300 -
Comlne un autre Tobie, iJ résumera en quel'q ues réflexion' ce que son ~xpérience, son ,cœur et sa foi lui dktent :pOUT le bien de ceux qui vont se lancer sur la g-rande .rout-e de .la jeunes·se. Ce seront ses dernières paroles, ulÜIua verba. Et quelle sera la ligne directive de ce testament spirituel '1 L'avenir entre quinze et vingt ans présente des aspects si multiples que l'éducateur trouve aisément une idée-fo'r ce entraînante, une pensée suggestive, un cenh'e d'intérêt dynamique. Supposons qu'il s'arrête ù ce sujet:
Le respect et la fécondité de la vie Ma jeune vie 'e st un talent que Dieu m'a confié. Je dois la gaIdeT ·e t 1a faire f'fuctifier. Il y a dans ·cette ipensée une SOUl1ce d'inspiration, d'émotion et de motifs d'agir d'où coule une ean pure et vivifiante à laquelle on puise troip rarement. Ce n'est pas VOiT les choses en noir que de songer aux nombreux jeunes gens qui gâchent Je tlnai de leur existence: aux médiocres qui ne tirent de leur fond qu'une maigre moisson; aux i:r:utiles qui laissent en I:riche la phase la ip1us riche de leur cycle vItal; aux paresseux qUI abandonnent lI eurs âmes aux broussailles de l'inculture; aux dévoyés enfin qui gaspillent follement, voire crÎlninellement le patriInoine de 'l eurs fraîches énergies. Grand est 'le nonlbre de ·c eux qu-e guettent les démons de cet âge. N'yen eût-il qu'un s'e ul sur 'c ent, son cas devrait nous préoccuper. Chaque éducateur est 'c ensé oonnaître les positions stratégiques de la jeunesse qu'11 faut fortifier. n sait ce qu'il doit rappeler ·en ce moment s'Co'laire suprèlue : 1. D'abond sauvegarder l'intégrité de la vie dans la pUl'eté et respecter aussi la fl'aîclleul' virginale des .ieunes filles de son Inilieu, écarter toute souillure 'sensuelle. Une courte causerie méditée à l'avance, sans luxe de détails et d'aLlusions, au nloment où la discipline peut s'effacer et l'affection se montrer moins réservée, éclairera d'un rayon iplus direct des réflexions antérieures et gravera dans les eSlp rits 'cette pensée lumineuse: fort dans [a pureté. Pi-e XI rappelle dans son encyCtI.ique sur l'éducation ohréti-enne ces paro[es d'Antoniano: « ltl impoTte donc extrêInement qu'un père digne de ,ce non~ qui a à traiter avec son fils dr Inatière aussi dangereuse se tienne pour bien averti de ne pas descendre dans les détai1'S des choses -et des modes v.ariés dont sait user l'hydre infernale pour empoisonner une si grande partie du monde. » 2. Ecarter aussi du jeune arbre ce qui empoiso.nne sa sève g~néreuse : la 'Cigarette qui consume, peu ou prou, odes réserves vItales, la recherche des ~ois~ons enivrant-es, ivresse frelatée qui ne peut que troubler la SaIne Ivresse des énergies juvéniles, l'élan
,de la croissance physique et ·spiritueLle. Au-dessus odes 'lois et des règlelnents avec leurs l,inlitations tÎlnides dont, au sUl~plus, 'On fait si souvent fi, il y a un impératif autrement absolu et infiniment plus urgent ': le r-esrpect et l'épanouisseluent d'un arbre immortel qui doit porter d'abondants fruits pour le temps et l'éternité. 3. Développer le capital vital sauvegal'dé pUl' et intact. Le travail bien ordOlmé, l'hygiène s iIn;p le, la ·culture physique Taisonnable et au besoin un sport il11'ndéré accroîtront les forces corporelles. Ce qui est <bien plus précieux et ·m alheureuseluent Inoins favorisé par les courants actue'ls, ,c'-est lI a 'cuùture ·de l'â me la vie religieuse intense, la bonne et belle lecture. Dans les organisations d'action catholique, la .ieunesse actueNe dispos'e de facilités .q ue la génération 1>récédente peut lui envier.
4. Discipliner et amplifier la force de travail dans une sé.fieu se pré aration 1Jl'ofessionnelle. Cela saisit toute la personne de l'a:pprenti et lU et plus d'o,rdTe et d'hannonie dans toute son ·existence: en ennobl,i ssant la luatière, il peut et doit s'ennoblir. 5. Accomplir sqn travait en llomme, en chrétien. Il ne suffit pas de travail1er comme le bœuf qui' gagne son fnin, COlll'IUe le noceur qui trinl.e en vue d-e quelques heures de plaisir étour.dissant, ni mêIne COl1lme l'artisan qui se com'plaît dans son œuvre sans la dépas.ser. Le travail contient des valeurs chrétiennes qu'il faut réaliser; il doit être un service sodal, un acte de religion. 6. Enfin économiser, c'est-à-dire uti.liser en bon écollome le salaire, prix de tant de sueurs, l'argent dont la rançon est un-e dépense de vie. N'y ,a-t-Î'l pas une contradiction flagrante entre la campagne en faveur d'un juste salaire ·et le gaspillage insensé dont une partie de la jeunesse ouvrière, inlirtant stupidenlent une ·certaine Jeunesse dorée, se rend conpable ? Respecter son salaire, c'est respecter sa vi-e. « Qui sème dans les bénédictions, lnoissonnera aussi dans les bénédictions, » Plus d'une selnence tombée de ·cette .p oi anée de bon grain trouvera un sol fertile. Ce dernier geste august~ du .semeur terminera l'écOileen bonté. . C. G.
Promenades à t.ravers la langue française 1) Emploi et orthographe de certains termes ou de certaines expressions
Le terme SINON s'écrit aujourd'hui en un seuJ Inot. Il n'en -était pas de même dans l'ancienne langue où il formait deux mots ..si et non.
-
-
398-
L'expression SOI-DISANT ne s'emploi que ponr les personne::" Les choses ne peuvent pas se dire être ceci ou cella. Ainsi c'est incorrect de dire ou d'écrire: des habits soi-disant de la dernière 111Ode. SOIT, peut être 'conjonction et reste ülVariable. Il éveille aloI' une idée d'alternative ' et équivaut à ou. Ex. Soit que vous pCll'liez) soit que vous écriviez, soigne:::
lP AR.T[]E PRATJ[QUE LANGUE fRANÇAISE
votre style.
Il If'este aussi invariable quand il signjfie il savoir) pal' conséquent. Ex. Vous recevrez quatre colis soit,' deux de. chocolat el deux de bis·cuits. On écrit soit soient (verbe ê tre) quand ces Illats OJlt un lljet. E x . Soit le côté A <lu triangle inscrit dan~ ce cercle. les angles Cl et b de ce polygone.
Soient
VOIRE ME M!E. Cette eX\pTessjon forme un pléonasme un peu vicieux,_ cru' voire 'a le sens de vl'aiInenl, qui a quelque peu vieilli, et ne diffère pas beaucoup -de mên1e. On réunit assez souvent ces deux termes, mais ce n 'esl nuJlement nécessaire, voite· se suffit à 'l ui seul. SOLUTIONNER. Ce néo'logis111e figure dans les nouveaux dictionnaires; mais on le trouVie avec raison peu élégant ct inut ile !puisqu'il n'ajoute rien à résoudre. N'est-il pas plu~ facile de dire: on l'ésout que on solurionne ? Pourquoi ::ll1S. i. émotionné , quand éllWi suffit ? VERBES EN SOUDRE. Pui sque nous venons ct elnployer le verbe résoudre) rapp Ions que les verbes en souclre perdent le d -de l'infinitif aux trois p l'sonnes du singulier du présent de l'inlpératif. C'est donc une faute d'écrire: on résoucl cette quesfion au pied levé. Les autres verbes en olldre) comme moudre. coudre ne Teçoivent pas ce changement.
ru ~ ~
J. RECITATION Roses jolies ~Oeva,nt ,Jla m 'aison [pas.sa,n.t Les If iblettes à. G.ros-Jea.n 'Se sont <tl'l'ètées, raYie-s
Devant le.s roses joJies.
Si .lE} pouvai ', dit SUZOH, De ·ces fleurs, [,aire moisson, J 'en J.11,etLrais ('.halque dimanüh e :::lm' ma bell,le robe ]jl,a.11!che .
J'en ferais, dit Jearn:n.e,toJ.l~ Des ,b ouquets pour lI a m .a.i. on. Une supel'ht' 'COUrOTIlIl8 POUl' donnel' à la F:=tJl.chOin,n e .
Je Ip rencll'ais, di t ·M ade.lon, Les 'plus he\llles s'ans -façon, Et ,pour ,lia .fête de ma mère Le-s offl'irFl is la ;prenlièl'e. R. Danel
Le liseron
Le ·liseron <2S L un oali ce :Qui ·se balance à cr.l'€mr de s-oU. L'éphémère y suspend son vol .lU ,la co-ocinelle s'y gllisse.
Or, quand Jes
Lecluul1ipignÛlll l'ugueux Cet Itiss e P,a.nfois lui sent cie Ip ,ara dl' Le Ilise-ron E'St. un caHce Qui se ba.lance à Iflleur de sol.
sont au sup[:plice. Brûlés par I"tH1 ,c·ie-l eSipagn·Otl, Il tend toujours so:n .petdt 'b ol Afin que l'aveJ.~se reiffi!lYU>sse: Le .liseron est un .'('iaŒic'e. ,Chllim{l:3.S
Maurice Rollinal.
te Ma
ie,
arti n
Internat et Externat pour Jeunes Gens j
Centre d'intérêt: LES fLEURS
Ecole primaire . Cours préparatoire à J'Ecole Norm~l"e Ecole Commerciale . .
l,'enfant qui ouvre les fleurs
Laure avait un rosier un peu lent à fleurir. Le bouton verdissait; mais quand viendrait la rose? « Rose, disait l'enfant, tu ne veux pas t'ouvrir? Vohlà tout ,près d'un mois 'déjà que .le t'arrose . » Enfin la fleur gonflant le boulon entr'ouvert ,F aisait craquer déjà son petit corset vert: La floraison certaine.
-
400-
Mais Laure n 'atrtend pas. D 'une imprudente Inain , Elle sort la fleur de sa gaine : La fleur nlourait le lendemain. Rien ne vient en un jour; laissez mûrir les choses. Si vous voulez garder leur vie et leurs couleurs, Laissez croître J'enfant! Ne hâtez pas les roses! Il ne faut pas ouvrir les fleurs! Louis Ratisbonlle~ II. VOCABULAIRE
Après l'ohservation, et 'l a descriptions des fleurs reillarquées,. faire la liste des nouveaux 1110ts appris, les épeler et les copier. Les NOMS. - Plante, tige, feuille , f.leul', le calice, la ,c orolJ·e, les étamines, le pistil, le stri·gmate, 'l'anthère, le pollen, -l e style, l'ovaire, les ovules, bouton, boul~geon, floraison, guirlande bouquet, clochette:. pepce-neige, primevère, violette, pensée~ paquerette, bouton d'or, jacinthe, jonquiBe, narcisse, 111uguet cyclamen, l11yosotis, clématite, pivoine, tulipe, perv'e nche, iris _ lis, giroflée, bluet, rose, lilas, coquelicot; églantine, œillet, géranium, dahlia, capucine, liseron, lavande, fougèr,e, lnousse. Les ADJECTIFS. - Une plante précoce, printanière, fragi,l e. vivace, herbacée; -la racine fine, Inenue, solide, profonde ; la tige solide, forte, droite,frêle; les fleurs, fraîches, éclatantes, dé iIi,c ates; la petite fLeurette l11.odeste, odorante; la jolie guirlande ~ gracieuse et fraiche; le bouquet printanier, charmant, agréable: la frêle dochette blanche, -lnauve; une blanche perce-neige; la prÏlnevère pMe, jaune, rose; la jacinthe bleue; de modestes violet-· tes odorantes; des pensées veloutées, jaunes, violettes, etc. Faire trouver, pour chaque fleur, un adje~ctif caractéristique, indiquant le par,f um, la fonme ou la cOlûeur de la f'l eur nommée. Les ·VERBES. - Cueillir les f.leurs; les r~unir en bouquel: les disposer dans un vase; orner la pièce; couper une tige; arroser les plantes; respirer un Ip arflun; tresser une guirlande; semer des gr.aines; récolter, transplanter; s'ouvrir, grossir, s'épanouir. se faner (se dit de la f'leur); grandir, fleurir, se développer~, sécher (se dit de la plante), etc. III. ORTHOGRAPHE
PJ'épal'otion : S 'en référer au numéro du 15 octobre. Une corbeille de pensées
Dans un large bassin comblé, un coup de vent a semé une' Illerveilleuse corbeille de pensées. Les fleurs de veloùrs semblent: vivantes ave'c leurs bande.aux de cheveux violets, leurs yeux jaunes, leur bouche plus pale, lI eur délicat menton couleur chair..
-
401-
EUes ressem'b lent ù. des ' Inilliers de petits v,i sages ·qui nous regardent à ras de terre. Marie et l'hortensia
lYladenlOiselle :M arie, une grande fille de trois ans, s'en est allée -dans le parc; eUe a rencontré une corbeHle d'hortensias et elle a connu que 12s fleurs œhorlensia étaielit beUes; ,c'est pourquoi elle en a 'c ueilli une. C'était très didJi'Cile: ene a tiré la plante à -deux Illains -et elle a couru grand risque de tomber sur son derrière quand la tige s'est rompue. EUe est contente et fière de ce qu'elle a fait. Mais la nourrÎlCe l'a vue. Elle gronde, eHe s'élance, 'e lle saisit mademoiselle Marie pal' le bras, eHe la met en pénitence sous un grand 'lnarronnier. A. France. Lilas
C'est le mois des lilas, des li'las jol,is, des lilas fleuris, des lilas flelU'ant le miel, des 'lilas couleur de ciel, couleur du ciel à l'heure où les nuages sont encore azurés par la nuit qui s'en va et sont déjà rosés par l'aube qui vient, ,c'eslt le mois des Ij,l as fleurant le Illie!. A la fenêtre grande ouverte, l'ouvrière travail1e en 'chantant et fait assaut de roulades avec le petit serin en cage. Aux fils de de fer de la -c age, près de l'échaudé, est accroché un brin de lilas. Et de temps en teInps, quand il ,est las, l'oiseau vient becqueter une lanne d 'eau suspendue à la fleur, et la jeune fillJe se penche pour respirer une bouffée de la fraÎ'c he odeur qui sent le -printemps et la campagne. « Holà! ho ! » (à épeler) crie le charretier. Et se baissant, il raInasse sur le pavé une pauvre touffe de lilas qui a roulé dans Ja poussièr,e . Il la secoue, la trelnpe à une fontaine, 'e t voici que la .fleur reprend un instant la vie. Il en pique un pa111lPon derrière l'oreille du linlonier et il mâchonne le brin qui reste en dilatant ses narines poilues pour hUIner l'âme des ~ilas joJis, des JHas fleuris, des lilas fleurant 1e miel, des "lilas 'couleur de ciel. J. Richepin. Le nénuphar blanc A la surrface de l'étang s'étalent, larges 'C0l11lme la main, les feuines de cette plante; chacune d'elles constitue une vér.itable II. île flottante »; on voit sur ce radeau se poser .des grenouiUes ou s'arrêter les petits de la ,p oule d'eau; Inais, dans les journées chaudes, ·ce sont -s urtout les libellules qui, au cours de leur vol, viennent sur cet aérodrOlne floUant pour repartir ensuite dans les airs. Mais la plus beNe rparul"e du nénuphar est sa fleur, hlanche comme du lait, et qui semble do:rmir la nuit et veiUer Il e j'Our: à midi eHe est largement ouv,e rte, francheinent étalée, agréablem.ent odorante; le soir, la tache blanche a disparu; on n'en aper-
-
402-
-
çoit .p lus que l' extrél11Îté, la pointe d ' un petit fusea u vert· la fileur s'est fermée, a perdu son paTfmn, et s'est enfoncée jusqu'au lendemain dans « l'eau caLme qui s'endort et se repose ». Léon Binet,
Exercices d'application: S'en référer au umn-éro du 15 oc-tobre . COMPOSITTION
Les fleurs de mon jardin
« En entrant dans ce rustique jaI1dinet, on avait les yeux .en fête . Sur le fond vert des arbres, les notes blanches roses et violettes d'un ,é pais luassH de Teines-luarguerites éC'l ataient comine une Inusique joyeuse; à côté, des géraniums faisaient flaJ11'ber leur couleur d 'un rouge feu et de grands fuchsias lançaient au loin comm_e des fusées leurs branches flexibles d 'où l'etOlnhait une .p luie d e clochettes em;pourprées. » A. T lz elll'iet. Aimons les fleurs
Les fleurs poussent sur l'humble gazon des ,p rairies conUllC Ù la CÎlu-e des plus hauts arbres. Elles décorent les montagnes et enlbellissent les vallées; elles énlaiHent nos chaunps et viennent égayer les sOlubres retraites des bois. Parnli les flelU's .de nos ,p arterres, les unes ont un air d e noblesse et de majesté; 'les autres, moins fastueuses, se distingl1 ent par la régularité de leur fOrIne. Le lis superbe dresse avec orgueil son luajestucux calice tandis que la lnodeste pervenche nous charme par sa sÏlllplicité. Si de l~iches couleurs s'étalent sur les 'corofles d 'une foule de ' plantes, d ' autres :pIus ulodestes attirent et charment nos r egards. Floraison printanière
« Puis Pâques. Alleluia, les gr,a-ndes Pâques, allégresse générale, fête partout ouvert-e de la Résurrect'i on. La nature endormie a soulevé, elle aussi, tandis que les veilleurs donnaient, la lourde pierre de son tOlubeau. Et la joie est Ip artout, dans Je ciel ' consolé, dans la forêt souriante et 'Pleine de cantiques nouveaux, sur les 'colonnes du telnple toutes enguirlandées de verdure, sur 1'8 tapis de feuil1es Inortes entièrem'e nt jonchées d 'anémones, de 'primevères, de violettes et de pervenohes. Alleluia! AUe'l uia!.. Pour qu-elle armée d'évêques et pour cOlnbien d\lbbés 'm 'i trés , se . déroulent ces nlilliers de crosses de fougères? Les chants de fête des niseaux s'élèvent de partout; et le chœur est si ·e mpressé que c'est à peine s'il laisse le te1llips à l,a ,f auvette de faire ses soli ,M ais sur lès buissons noirs, ne dirait-on pas çà et ,l à, 'Com me un peu de neige oubliée? Loin de fondre d'-a illeurs, la voÏ'lù qui s'étend~ cette neige de fleurs, qui n'est pas un dernier vestige d'hiver, mais une 'Charmante prélnice de printelnps. Prenlière é.pine émue, épine noire d'avril, qui suivra bientôt l'aubépine de mai, .le vous salue, pleine de. grâce.
403 -
La phrase -
1. 2. 3. 4.
FRANÇAISE
Le paragraphe -
La rédaction
Fair'" ,des phrases avec les mots du vocabulaire. Conjuguer les verbes du vocabulaire. Etude du paTagraphe. Rédactions: I. Une prOIl1ena-de dans la campagne fleurie .
II. Décrivez une fleur il vo tee choix; faites connaître les dif férentes pmiies de la fleur- - III. Les fleurs sont belles: je les aime. - Vous vous êtes prOlnené dans les' sentiers en ce momen l de t'année. Décrivez, avec préci sion l'état des buissons et des fleurs que vous avez pu voir. - - P lusieurs sortes de fleurs sont réunies dans un bouquet. Chacune, à son tour, vante ses charmes. Faites-les parler. - AÎlnez-vous les fleurs? Pourquoi? A qui en offre-t-on ? Dans quelles circonstances ? - Vous avez cueilLi des roses, vous les avez lnises dans un vase. Leur beauté, 'leur parfuln. La note de gaieté qu'elles Inettaient sur... dans... Quelques boutons se sont encore épanouis,. puis a conlmencé leur déclin. Et maintenant pauvres roses ... Une fleur de coqu.elicot
111 al'éri e!. - Plantes de coquelicot avec t1 eurs épanouies et boutons de diverses taines. (Chaque élève aura une fle ur el un bouton.) Observation d' ensen1ble. Voici une f,l eur -de coquelicot . E lle est d'une belle ·c ouleur rouge (rouge vif). Elle est placée ,1 l'extrémité d'une queue longu~ et mince, couverte de poils . Observons plus attentivement
Les lan1es colorées ou pétales. - Comptons-les: ils sont an nombre de quatre. Arrachons un pétale et ·examinons-le. Etalonsle à plat sur la table; il a la fonne d'un cœur élargi ou d'un éventail. Dessinons-le. Renlarquons à la base ·du péta'le une tach e noire. Ce pétale est très fragile: il se chiffonne vite 'c omnle du papier de soie. Sentons-le: il a une odeur forte et peu agréaIble. ' Roulons ·le en boule entre les doigts : il en sort un liquide violet qui tache les doigts. , Arrachons les trois autres pétales et comparons les au prelnier. Ils sont identiques, mais 'les deux pétales de l'intérieur ~ ont beaucoup plus petits que les deux auh'e3 .
-
404-
Que reste-t-il au centre de la fleur?
Un grand nombre de HIs noÏrs. Arrachons-en un ct exalni·nons-Ie. Il compr~nd Uil rH nü'nce C0l111me un gros cheveu de 1 centiInètre de longueur, terminé par un renflenlent allongé, gros comlIne la tête d'une petite épingle. Ces filets ~'appellent le~ étamines. Dessinons-en une. Regardons à l'intérieur des pétales du coquelicot. Si la flc!.ll' est épanouie depuis quelque temps, les pétales sont :::ccouverts d'une poussière n"oil'e qui vient de la partie renflée des (:ta mines. Cette partie renflée est une poche pleine de poussière noire. Arrachons toutes les étamines . Elles sont très nombreuses (50 à 100). Que rest'e -t-il .au nlilieu ·de la fleur? Une petite urne de 1 ·centimètre environ de haüteul', coiffée d'un peti~ chape:lu . C'est le pistil. Dessinons-le. Regardons le c.hapean de dessus. Des lignes brunes partent du centre du chapeau et vont jllSl/1Ù1UX bords. Conmptons-les : leur nü:mbre est voisin d e 10. Avec un couteau, coupons ,l e pistil au-dessoll'; ClU chapeau, et regardons l'intérieur. Nous découvrons de petits compartiments, de petites loges séparées par dc nünct's dolsol1s. :\'iais ces cloisons sont inconlplètes et les loges communiqucnt. Elles contiennent des graines toutes petites, de couleur hi.anche. Cc sont ces graines qui .donneront naissance à de nouveaux coquelicots., lorsqu'elles seront nlûreset se seront répandlll's sur le sol. D'où vient la fleur du coquelicot?
Exa'l ninons un bouton de coquelkot non épanoui. Dessinonsle. Ce bouton est vert et recouv'e rt de poils cOlfinne L.t tige qui la supporte. Il ·est gros ~l ·l a base et se ternline en pointe. Il 1!?rte deux fentes qui s'ouvrent ,et s'écartent lorsque le bonton s 'epanouit. Ouvrons le bouton en écartant les deux fentes avec l'ongle. A l'intérieur ,du bouton, nous trouvons les quatre pétales du . coquelicot chiffonnés, r'e pliés sur eux-mêmes, lnais de couleur blanche. Plus à l'intérieur, nous trouvons les étalnines et une pphte urne entièrelnent blanche qui deviendra le pistB. Les deux lames vertes qui enveloppent le bouton s'appellent les deux sépales . Lorsque le bouton s'épanouit, les deux sépales s·e séparent et tomhent; on ne les retrouve plus sur la fleur. Les pétales s'épanouissent, s'étalent et prennent 'l eur belle couleur rouge. Les étamines et li:! pistil ·s e ·développent. Résumons ce qui précède
Dans une fleur de coquelicot, nous trouvons: quatre gr.ands pétales rouges. A l'intérieur se trouvent: de nombreuses étamines noires; une petite urne: le pistil qui contient de nOlnlb reuses graines . La fleur du coquelicot vient: d'un bouton allongé composé de
-
405 -
deux sépales verts qui s ·entr'ouvrent et tombent lorsque la fleur s' épanouit. La fleur. La fécondation. Examen de quelques fleurs. Le c'oquelic'ot
Les deux sépa'les form·e nt le calice de la fleur . Les quatre pétales forment la corolle . Chaque éta'llline se compose d'une tige lnince appelée filet· le sac qui tennine l'étalnine s'appelle l'anihère ou sac pollinique, ·et la poussière noire qui s'échappe de ce sac est le pollen. Le .pistil a la fonne d'une urne. Les petites graines que renferme le pistil sont des ovules . Chaque ovule, après f.écondation et maturité, deviendra une graine. Le bouton d'or
Le -calice exist'e ici, il n'a pas -disparu dans la fleur épanouie comme dans celle du ·coquelicot. Il comprend cinq sépales verts qui forment une couronne extérÎteure. La corolle a ·cinq pétales jaunes tous égaux. COlllllne chez le coquelicot, no~s trouvons. U!1 grand nombre d'étalnines jaunes (et non pas nOIres), tel1l111nee par un sac (l'anthère). Ce sac ,laoÏ8se échapper, lorsqu'il s'ouvre, une poussière jaune, le 1P0llen. Secouer une fleur de bouton d'or bien épanouie au-dessus d'une feuiEe de papier blanc: le pollen se dépose sur l ~ papier en une .p oussière jaune, formée de grains très fins. Arraochons le calice, 'l a corolle et les étan1ines avec soin. I.l reste au 'centre de la fleur un petit renflelnent en forme de boule, su"r laquelle sont plantées de n0'l11breuses .p etites masses en forme de bouteilles. Ce sont les ovaires. L'ensemble des ovaires forme ·l e pistil .de la fleur . Tous ces ovaires se res~emble!lt: ils sont ·creux. Au centre de 'chacun se trouve une petite grmne tendre: ·c'est l'ovule, qui deviendra la graine. n y a un seul ovule dans chaque ovaire. Fleur de lis
Nous trouvons six grandes lames ])lanches .à odeur très forte . On dirait six ·p étales. En réa'lité, his trois lames extérieures sont .d es sépales et forment le calice; les trois autres sont des pétales. Donc: le calice comprend trois sépales blancs; la coroBe comprend trois pétales blancs. Au .c entre, nous trouvons six longues étamines jaunes, terminées chacune par une grosse anthère, pleine de pol'1.en jaune. Au 'c entre de la fleur se trouve le pistil. Dessinons-le. A la base: l'ovaire, qui est un renflement formé par la soudure de trois sa'cs.
-
Coupons r ovaire transversalement: nous trouvons à l'intéTieu!' trois compaTtÎlnents séparés (trois loges) qui renferment de nOlnbreux ovules. Au-dessu s de l'ovaire, le s tyle, terminé par un stigmate ft trois lob es . Conclusion de l'examen qui précède
Toutes les lieurs étudiées (coqu elicot, bouton-d or, lis) COlnprennent, en partant de l'extéTieur : a. Un calice fonné de sépales pr-esque toujours verts (soudés en tube ou -distincts) ; b . Une corolle form.ée le pétales colorés (rouge, blanc, jaune, rose, etc.) ; c. Des élunllnes cOlnpreriant : un filet (tige); un sac: l'anthè re hargée d 'une .poussière généralement jaune: le pollen. d. Au centre, le pistil) formé: d 'un ou plusieurs sacs (l'ovai l' e) ) contenant des ovules ' d'une tige: le style) terminé par une parti renf lée: le st;gm ate. Rôle des diverses parties de la fleur
Montrer si possible une fleu r fanée dont les pétales sont secs ; une autre dans laquell~ ils ont disparu ainsi que les sépales. Faire constater la présence du pistil dans ces fleurs. Le calice et la corolle tomhent lorsque la fIeuT se fane; ils protègent les étamines et le pistil, qui sont les parties essentielles oe la fleur. L' ovaire du pistil va s renfler el donner le fruit . . Les ovules contenus dans l'ovaire vont donner les graines . Mais, pour que cette transformation s' opère, il est nécessaire que le pollen des éta'lnines tOlnbe sur le stignl,ate du pistil. Ces grains -d e 'Pollen germent, produisent un long tube qui passe à l'intérieur du style et finit par atteindre l'ovaire et. pénétrer. dans les ovules. . Cette union du pollen et de l'ovule est la fécondatioll. La fécondation opérée, l' ovule grossit et se transforme en graine; l'ovaire se renfle et devient le fruit. Comment ' s'opère la fécondation?
Le stigmate est souvent garni de poils, de duvet ou d'un liquide visqueux pour retenir facilem ent les grains de pollen. L orsque les étllinines sont mûres, les anthères s'ouvrent, le pollen s'échappe. et to'm be naturellement; certains grains de pollen se 'p osent sur les stigmates des pistHs voisins. D"autres fois, cesont les abeilles ou les insectes qui, en pénétrant dans l'a fleur chargent . pollen les ,p oils de leurs pattes ou de leur corps et le transportent . ur le stigmate des fleurs VOIsines. Quelquefois,
de
407 -
le vent a 'sure ce transport. Cas du palm.i er lféco ndation artificielle) . S'il pleut abondam.D1ent (pluies d 'orage) au 1110ment de la fécondation; le polJen est entraîné et ne peut féconder la fleur qui se d-e ssèche. On dit que .la fleur a coulé (coulure), (cas de la 'vigne fréquent en Valais.)
En résmné: Pistil) ovaire contenant l'ovul e Etamine. pollen leur union (fécondCltion)' transfonne l'ouoire en fruit , l'ovule en graine. La graine est généralem'e nt à l'intérieur du frujt. Résll1llé. Une fleur cOlnprend des sépales (calice) , des pétales tcorolle), des étamines t'pollen), un pistil COl11.posé essentiellement d 'un sa'c , .l'ovaire contenant des OV1Ù-eS. Le pollen de~ étamines s'unit aux ovules: c'est la fécondation. Une fois la fleur fécondée, .l'ovaire se renfle et devient le fruit, l'ovul e se déve10ppe et produit la graine. FaiTe observer de lnêrrne d 'autres fleurs. (D'après le .iournal des instituteurs.)
Dessin reuilles de documentation LE COQUELICOT LA PENSÉE
Les deux planches indiquent la sene complète et logique des exercices conduisant ·à la déc-oration des objets confectionnés au cours de travail lnanuel, au cours ménager ...
Suiet : Interpr.étation 1) du coquelicot 2) de la pensée. Les p1anches indiquent les différentes phases de travail de -con1position décorative, sa'Voir : 1) . L'étude de la plante, étude docun1entaire, autrement dit, le croquis de la plante entière, puis l'étude de certains éléments isolés de cette plante, envisagés sous différents aspects. (Usage de la loupe). 2) La stylisation des éléments dessinés précédemluent en vue d'une réalisation ... peintuTe ... bToderie, ferr-onnerie ... coussinet... en-tête de page ... coin de 113.ipperon ... 3) La recherche de schémas. ('gS sohémas, dessins de première ébauche indiquent les grand-es Hgn-es de division, des
--- ·408 -
chan1ps de décoration, la répartition des masses de lumières et d'ombres .. .
4) Le développement du plan schématique, en grandeur d'exécution natu:r.elle, avec indkations des détails, des couleurs .... Le COQUELICOT: Etude Nos 1, 2, 3, 4, 5 - Stylisation, Nos 6, 7, 8.-- Recherches de slc hémas, Nos 9, 10, 11.
La
PENSEE; Etude, Nos 1, 2, 3, 4 - Stylisation, Nos 5, 6, 7,. 8, 9, 10 - Recherche de sohén1as, Il, 12 (prenlière page, couverture de livre. En-tête d'une première page, en-tête d'un titre. FLEURS et F.L EURETTES
Fig. 1, 2, 3, 4 des soleÏ'ls, formes plutôt schén1atiques, se prêtant à la cOimposition de bordur·es, de groupes. Fig. 5, 6, 7, 8, 9, fleurs modernes asymétriques, très décora tives. Fig. 10. Cmnpagne de printeu1ps avec le crocus. Fig. Il, 12, 13, 14, 15, 18, fIetirs de soleil et étoiles. Fig. 16, la tulipe. Fig. 17. Le bouquet siil nple de nos prenùères roses. Fig. 19. Les olochettes au mil'Îeu -des rochers. Fig. 20. Le bouquet -de rc hâtons. Fig. 21. COlnn1ent dessiner un châton en grande échelle. Fig. 22. Le pot aux ros,es (1) Fig. 23. Le jour de la nl alnan , le petit Paul va faire plaisir à sa lnère.
ùo Poire Trois ,p lanches: A) L'alla. B) Le séjour. C. Le l'etou/'. Signes :
::: = pour le degré inférieur. ** = ·p our le degré Inoyen. = pour le degré supérireur.
:1::;::::
Planche 1 -
En allant à la foire
Fig. 1. Le canùon postal amène les visiteurs des coins les plus reculés de la vahlée. .. Fig. 2. De très bon matin, Louis s'est ,m is en Toute pour arriver à te11ljps. Fi d • 3. Ce jour le téléférirque est bondé de voyageurs. Fig. 4. Le 'marchand Bovier se hâte pour garnir sa voiture. Fig. 5 Abel, ne veut pas laisser chômer ses cahses sO"ccolis.
~
409 -
Fig. 6. Maurice voit déjà les bonnes affaires. Fig. 7. Les frOluages de Robert trou v'e ront certainelnent des acneteurs. Fig. 8. A peine que la pauvTe Rosa peut traîner aujourd'hui le 'c har surchargé. Fig. 9, 10, 11, 13, 14, 17. Les routes sont encolnbrées de bétail. Fig. 15. Le conseiller nouvelle:I11.ent élu va aussi voir .la foire. Firg. 16. Ce jour les CFF. font leurs affaires. Fig. 20. Personne ne veut 'les acheter. Planche II -
En séjournant à la foire
Fig. 21. Elle épuise tout son vocabulaire ,pour Lrouver de la clientèle. Fig. 22, 24, 23 25. 28, 29. Les dernières nouveautés tant désirées sont '. adlniTées. Fig. 26. Elle s'est absentée un instant. Fig. 27. La classe tenninée, le petit Bernard va faire sa visite d'honneur ~l la foire. La 111aîtresse lui a recol1111nandé d 'y aller! Fig. 30. La nleilleure pondeuse du monde. Fig. 31. Que de jolis bébés on 'Peut voir aujoul'd'hui. Fig. 32 . Le ll1arché noir nuit à tous. Fig. 33. Maître Frossard, bon paysan et meilleur comptable n'oublie pas de déposer son argent à la banque. Fig. 34. Partout: justes poids et justes mesures . Fig. 35. Le portenlonnaie du riche. Fig. 36. Qu'il fait bon de se reposer après la grande course de ce matin. Fig. 39. Fig. 37. Le vieux Gug·genheim, le plus grand mal'chand de bétail dB .la contI-ée ne manque pas. Fig. 38. Caro garde bien la valise de son lnaître. Fig. 40. La pluie ·est survenue. QueUe dommage . Fig. 41. La foire touche à sa fin. EUe veut rentrer. Fig. 42. Philibert rassure sa clientèle. Fig. 43. Maître Pierre paraît être peu satisfait (le ce <-Ill 'on lui ra>conte. Planche III -
En quittant la foire
Fig. 45. La foule quitte la nouvelle gare de Sion. Fig. 46. Les gros sacs sont déchargés des voitures du chemin de fer. Fig. 47. Le camionneur est surbanergé pal' les arrivées . Fig. 48. D'un pas aUègre, Marius l'entre le S3C de sucre que sa mère vient d'a'c heter. Fig. 49. La remorque déplace les v-a gons contenant le bétail. Fig. 50. - Autrefois, ses amies l'accompagnaient en revenant du marché. L'année passée, 'la dernière l'a quittée. Fig. 51. Fr.a nçois ne tarit point dans ses nouvelles de la foire. Céline en est -é merveillée.
-
410-
Fig. 52. C esl la cl ernj er e édition. Elle est tel,] em ent intére ante.
Fig. 53. lac, le plaqueur app elle ses copains pour leur faire' un récit de ses ilnpressions de Yoyage. Fjg. 5 L1. Pauline essa ie son rou et ù vent acheté par ln aman à la foire. . Fig. 55. Aulos et au Lobus se suivent sur la route d e ulOntagne et ramènen't les voyageurs fati gu és clan s Jeur village solitaire.
VAlL lENT et LAC EBAR ERINE par le chemin de fer électrique des Gorges du Trient Facilités de transport pour sociétés et écoles. Envoi gratuit de prospectus, itinéraires de nombreuses excursions et tous renseignements, par la Compa gnie du Chemin de fer Martigny-Châtelard, à Martigny. (Téléph. 610 61).
EN 4 MOIS SEULEMENT vous apprendrez très bien l'alle~ mand ou l'italien avec diplôme de secrétaire, correspondant. 'sténo-dactylo ou langues. Préparation emplois fédéraux en 3 mois. Petites classes. Aussi des cours d'allemand de 2, 3, 4 semaines et de vacances. ÉCOL EST AM É,
Lucerne 50, Neuchâtel 50 et Zurich, Limmatquai 30.
Ecole de Commerce de Jeunes Gens BIERRB confiée a.
Chall~ines
d.
St-Mauric~
Internat et confort moderne. Climat très sain. Cours préparatoires: 1 an. Cou rs commerciaux: 3 ans. Diplôme commercial. Ouverture de l'année scolaire: Pâques 1946 S'adres. à la Direction. Tél. 511 06
MANUFACTURE DE PAPfERS
N ote de la l'édactiol1 . L',ù1ondance des lllatièr~
no us oblige
à i'envoyer plusieurs artide '. Nous nOlis en excusons a uprè. de
-leurs auteurs. De 111ême en ce qui concerne le n ouveau règlement de Ja Caisse de retraite, dont il sera fait un tirage ù pmi.
SERIE .. ,
Fich e No ..
Tests de Termann (10 ans) Di~-l1lOi ce qu'il y Cl de bêle dans ces phras es: N° 1 Un hOl1une disait: La route qui ya de ]}1Ia rnaison à la vil! · des'c end tout 'l e telnps jusqu'à la ville: e'\ descend tout l temps de la ville à Ina m1a ison. N° 2 Un ingénieur disait que plus il ~' avait d wagons à son train, plus dl pouvait aUer vite. N' 3 Hier la police a trouvé le corps d 'une jeune· fil'l e coupé en 18 morce,a ux; on croit qu'elle s'est tuée. N° 4 Il y a eu hier un accident de chelnin de fer; mais h eur eusement pas grave, 48 rpersonnes seulelnent ont été tuées. N° 5 Un bi'c ycliste a eu un accident ; il a été 'l·ancé contre une pierre et il est If fiort sur Je coup. On l',u raluassé et porté ~t l'hôpitall, l11'ais on ne croit pas qu'il guérira. N° 6 Quelqu'un disait: J'ai troi frères: Louis, oger et mOl. Qu'y a -t-'Î'l de bête :dans cette phrase? N° 7 Catherine est plus adroit que l\1:ari ~ l l\Luie est p1us adroite que Jean. Quelle est I.a plus ad roite des trois? N° 8 Trois g,arçons sont assis su]' Ull } aue. Henri est à gauche de Jean etllGeorges est à lia gauche de H 'nri. Lequ .1 est au mi'lieu ?
LEQON DE qHOSES
No 23
Questions sur les sels
Cherche dans ton chctionnaire ou d a ns Ulle eneyclopérl ie cOJl1m en t on fabrique le verre le savon, ]e plütre la poudre? Avec quoi traite-t'-oIl la "' ign epoul' la prése rv er chI mildiou '? Quelle est la couleur du se l de cuivre ou vitriol? Peut-on jl ~ COnSOlTIlller. Ta grand-111ère 11' ache tait Hl polasse' ni soude pOl.II' sa lessive; que 111e U'ait-elle (hUIS lp cllvj e r . Au li e u de jeter l s .c endres que peux-tu en faire. D'où tire-t-on le sel d e cUl sin e ? Par quels procédés l'obtiellton? Pourrait-on s'en passer ? Pourquoi l'utilise-t-on dan s l 'in dustrie ? ComInent t'y prends-tu pOUl' re produire l'n plomb un e statu e , Pourquoi l'eau de la Mer 1\'fo1't est-elle plus salée CJll celle de la Méditerranée et ce lle-ci plus sa lée qu e celle de l'Océan? Pourquoi l'eau de Ia 111er es L- e lle sa lé e? Celle des fl eu\' ' et des torrent contient-elle du sel?
~
412 -
LECTURE SILENCIEUSE
No 3'i'
Rarogne
Entre toutes 'les localités de l'ancien Vla lais épiscopal, nuHe p'l us que le pittoresque et paisible village de Rarogne n'a conservé aussi intact son cachet du moyen-fige. Ses vreiUes 'm ·aÎls ons seigneuriales des XVènle et XVlèlne siècles, adossées aux flanc abrupts de la 'n lOntagne, sont encore là, lavec leurs tours TIla'ssives, trouées de nleurtrières, leurs hauts pignons à gradins, leurs petites fenêtres jumelles à ,carr.eaux nielllés de p'lollnb, leurs cours, leurs pOT1!es o gi'V aJles , leurs colonnades et ,l eurs annoiries. Ni Il es inju.res du temps, ni 'l'a Inain ode l'homme n'ont Ü'sé attenter à ces orgueilleux éd ifi,c es , noir·cis, imposants et sévères, qui ' ajouteront ·b ien 10ngteilllPs encore à leur âge déjà plusieu'J's fois séculaire. L'église fièrmnent campée 'sur un Inassif de rÜ'chers nus qui dominent Œe village, fut jadi's le sÛlluptueux manoir -des farni1les. les plus iOlustres et Iles p~us Ipu~ssantes de 'l'anôenne noblesse du VaJai's. Solenclieu: « PaT les sentiers ».
413 -
LECTURE SILENCIEUSE
No 3&'
Cuisine chinoise
Le Chinors des vi~lles m.ange souvent dehors au restaurant chinois, ou .p lus s'Împlelllent en plein air. L'odeur d'huÎ!le de coton brÎlll ée qui sert à leur friture empeste les rues. Certains épiciers exposent à leur devantUl'e les « gounnandises chinoises» : oies œufs pourris (conservés Ip'1 usieurs années), les poissons séchés, les' légumes secs. Un g-rand dîner cOlllporte trente à quarante plats: sourpe de tOTtue, porc à la confiture, ' a~lerons de requins, aflachides gTillllées. L 'ensem'blle, ponr un Européen, est fade et gélatineux. Seuls 'les poissons et les m.'a ndalines vertes confi,t es flattent son estonlac de barbare.
Les Chinoi,s ne boivent pas ,durant 'l e repas. Le thé n'est servi qu'à lia fin . A. ,\rnould. QUESTIONS
QUEiSTIONS
Li,s p'1usieul's fois cc texte, puis fais-en 'le compte rendu oral. Rercherche tous ,les mots que tu ne comlPrends pas. Résmne ce -texte en 3 ou 4 lignes. Indique les idées principales . Trois idées suffisent. Au déhut du XVème 's iècle jusqu'où s'étendait le Va'lajs épiscopail ? A qui aJPpartenaj,t 'le reste du Valai's ? Par queUe bataiille, et en quelle année les Haut- Va'laisans ont-i'llS conquis le Bas-Vahais ? QueHe erreur ont-il 'cOimmise alors? Qu.an.d ]'ont-i~s réparée? En . queUe année Il e district de M~:mthey a-t-il été conquis, et dans quelle circonstance? Le nOTIl de Rarogne évoque le souvenir de que~ seigneur? de quel souJèvement ? de quel hèro's ? de quelle batai!1le ? D"après l'auteur, qu'est devenu ~e manoir des seigneurs de Rarogne? Un gTand écriv:ain universeHenlent connu est enseveli près de l'église de Rarogne ; sais-tu son nOUl ? Le distri.ct de Rara.gne \p ossède une V'al'lée bien connue; -laquelle?
Lis plusieurs foi,s ce texte et fais -en le cOtl111pte rendu oTal. Cherche le 'sens de tous 1es mots qu e tu n.e comprends pas. Que penses-tu des menus chinois? L 'eau te vient-eHe à la: bouche à l'énumération de ces :pŒats ? Pal' quoi It es rues sOJ'ilt-elJ.lés empestées ! Que voit-on exposé aux. devantuTes ? A qu l continent I]a Chine se r:ütache-t-ellc ? Cite 3 fleltves qui traversent ce pays. Quel'le est ]a religion dÜ'lninante des Chinoi's ? NOlnnle quelques-unes des gl'~nc1es villes de Chine. Quelle est la principale boisson des Chinois . Quehle céréalle ,constitue lI a base de :leur nourriture? . Que'Ile est;. l'industrie textile im'portée de Chine en Europe? Pour se défendre des invÏ!sions ·des NI ongols, les Chinois ont élevé un important ouvrage Inilitaire' 'l equel? Cherche dans ton dictionnaire: Je Thibet ~e dalaï-lama, ,l e boudhisnle 'l e brahnlani'Sme, une nlurailhle de Chine. Contre quel pays les Chinois sont-ils en guerre? Dessi ne 1a ea rte de ']a Chine. Cl. Bérard.
a
18188r- u i 8S-
COURSES D'ÉCOLES E'l' DE SOCIÉ'I'ÉS
Instituteurs et institutrices . . . . Voici de beaux buts pour vos promenades de classes et sociétés.
Bien au-dessus de la riante plaine Le téléférique nous emlnène. Tarif pOUf toutes les bourse~) En toutes saisons) Inagnifiques sont les courses . De la ' terre .iusql.l)mlx. cieu."C Qu el vOfloge plus heureux ?
CREMIN-DESSUS à deux heures de Martigny Un joli coin du vieux pays.
61
BeaDRestaurant-Bazar Téléphone 6 15 62.
!Sociétés, écoles, corps de cadets, é( aireurs, (olonies de vacances.
• ln
Les sociétés, Ecoles cor.p s de cadets, éclaireurs, colonies de vacances, d'au 1110ins 10 partic·i pants, sont transportés selon l . tarif suivant à condition de s'être annoncés au moins 24 heures il l'avance au chef d'exploitation.
Sociétés des districts de Martigny, Entremont, Conthey: Riddes.Isérables ou vice-versa:
l\IIontée
Fr. 1.50 Fr. 1.30
10 à 30 lp articipants 31 à ()O paTticipants plus de 60 participants
Fr. 1.10
Descente
Aller et ret.
1.-
2. ~
t.1.-
1.80
1.50
Sociétés en dehors de ces districts: M-olltée
10 à 30 participan ts 31 il ÔO participants PIns ci e 50 participants
Ecoles des districts
d~'
Descente 1.-
2.50
Fr. 1.80 Fr. 1.50
1.-
2.30
]. -
2.-
Fr. 0.80
Fr. l.-
.
Descente
0.50 0.80
Aller et ret. 1.-
1.25
Autres écoles, corps de cadets, éclaireurs, colonies de vacances: Descente Aller et ret Montée
Jusqu'ù 15 ails de. plus de 1 an
Ù
18 an '
Fr. l.Fr . 1.~O
Buts variés de promenades d'école:
Cha pex-
e bier - La ouly
CONDITIONS DE TARIF LES PLUS AVANTAGEUSES CliElUINS DE FER ÉLE(J'.I'RIQUES
ex- illa 5- re aye
Aller et reÎ.
Martigny. Entremont, Conthey:
Jusqu'à 15 ans de plus de 15 ans à lM 3ns
•
ct
(Chamossaire)
'.l'ARIF SPÉCIAL POUR ÉCOLES
Fr. 2.-
Montée
r
0.80
1.25
1.-
1.80
PARCOURS
1 Premier degré 1 Deuxième degré jusqu'à 16 ans
de 16 à 20 ans
SimpJ e , Douhle 1 Simple 1Double course course course courBe
BEX C. F. F.
Taxes par personne
de et à:
Bévieux (tramway) . Fonfannaz-Seulaz (halte) Les Passes (halte) Cryon
Barboleusaz (halte) Arveyes (halte) . Villars Chesières
Col de Soud (halte) Maison militaire (halte) . Col de Bretaye (Chamossaire)
0.25 0.70 0.90 1.10 1.15 1.20 1.25 1.30 1.75 2.20 2.20
0.35 0.90 1.15 1.40 1.50 1.60 1.70 1.75 1
2.30 2.90 2.90
0.35 0.90 1.15 1.35 1.50 1.60 1.70 1.80 2.40 3.05 3.05
0.50 1.25 1.60 1.95 2.15 2.30 2.50 2,60 335 4.20 4.20
A viser 2'" h, i. l'avance de Ja date de la couree, (l e l'horaire prévu et du nombre auas exact q~e possible des paL'ticipants. Les J11 embrt'R 11n corpB enseignant sont au béuéfice des mêmes réductions que Jes ôlèves Automotrices directes pOUl' Bretaye.
COURSES D'ÉCOI..ES ET DE SOCIÉTÉS
Instituteurs et institutrices . . .. . Voici de beaux buts pour vos promenades de classes et sociétés.
Rastau ant a 1 n h (Alt. 1800 m.)
(Station amont)
LA
Banque Cantonale du Valais
Prix spéciaux pour Ecoles et Sociétés Arrangements pour piques-niques
ÉTABLISSEltlENT OFFICIEL GARANTI PAR L'ÉTAT
Y. Avanthey, dir.
Tél. 44118.
TÉLÉFÉ
U
-
Capital et Réserves: Fr. 12,924,700.-met ses services à votre disposition pour
toutes opérations - Prêts de tous ~enres Dépôts et gérances de fœnds à des
CONDITIONS FAVORABLES ET STABLES avec garantie absolue de SÉCURITÉ ET DISCRÉTION Pour renseignements et études, consultez la Direction, Jes Agences, Comptoirs et Représentants.
OO~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~OO
mène au] nombreux
PANO ,R AMA UNIQUE Conditions spéciales pour les élèves des Ecoles du Valais Renseignements tél. 44141.
-
Heures
OUVe
9·11; 4·6.
E
La véritable portative Poids 3 kg. 750, 6 cm. de haut sur 28 de côté. Clavier normal, chariot normal, ruban normal, double interligne. Tous vos écrits, avec doubles, exécutés rapidement et d'une façon soignée.
avec ses établissements très hospitaliers, but de promenade agréable et instructif. A VISITER:
La plage, l'Usine de la Rhône S. A., la station de pompage de l'assaini~sement de la plaine, la pisciculture cantonale, l'Institut cantonal des sourds-muets; 'etc.
OFFICE MODERNE s. à r.1. SION Rue des Remparts
Tél. 21733