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examens cl'élnanC'ilp.at.ion de J'école Ipri.m ail·e se tiendront aux ·.ieux et dates ei-après désignés : 1~IERHE: .le f) ma.i à 8 heures, pour les 'é lèves de IMontana- Village, ·Chel'mignul1, Hanclogne, Loc, MolIens, Vent1hône, Veyras et .Miège.

VAA'8-LENS: k: .1.'3 .mai, il 8 heures, :pour les élèves de Lens, kogne St-Léona.rcl.

Les élèves cie SielTe, 'Crans, Montana-Sta.t.ion seront convoqués ~ . une date uHérieure. rrSSOIE: le 5 mai, là 8 heures, 'POUl' lia Vallée iCl'Anni.viers.

CHAlLAIIS : le 6 ruai, ~ S heures, 'pour }es élève-s de ühalais. (; nONE: le 19 .J nai, à 8 heures, pour les .éllèves de Chippfs, Gran..ges..

Grôn~ . ::.d', GERiMAIN tlSA VJ.E!SE: Ile 3D avril , ~'l 9. heures 3D, IpOUl' les élèves de la 'c ommune de 'S avièse.

SION: le 2 m ,aj, à 8 heures 3D, à l 'école des g-ar'Ço l1.S , .pOUl' les com,munes d·'Arba.z, Grimisuat et (b.anl.jeue de ISion. ~ iON: 10 3 mai , 8 heures 30, à. l'école de,,:; ·g arçons, !POUl' 1.es commune-sc1e IB ra.mois, Salins, Ve.y60nnaz.

S.lON: le 2· jui.l1 , è 8 heures 3D, il l'école de·s gal'çOl1iS, pour la viNe de Sion. '/ EX :.Je lel mai, à. 8 heures 30, IPOUT' Hérémence et LEts .A@ettes. \lE):: le 2 tmai, à 8 heures '30, Ipour :E"olène, St. .Martin, Mase, Nax, Vex et Vernamiège. ;\. YENT : le 18 ,ma.i, là. 9 heures 30, f):Dur Ayent.

NENDAZ : le 28 'a vril, là 8 heures, pour .l.a ·commune de .Ne.ndaz.

IJI .AN-CONTIHEY: J.e 17 mai, -à 8 heures, pOUl' Jes éJèves d€' cette. localité, EHDE-CON11HEY: le 29 avril, .à 8 heureB, Ipour l'e.s autres vi,llages.

VETROZ: Je 2 lTlui, 'à 8 heures, !pour laco.m:mune de Vétroz.

CHNMiOSOl\ : le 16 .mai , à ·8 heur&s .pour la commune {le Cha,moSon.

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402 -

J\HDON : le ,2 juin, 'Ft S heures, 'pOUl' ,l a commune d Al~don.

MARTIGNY-VIJ.LE: Ile 2:6 ;mai, là .g helll'e,S 130, pour 1e,s ,communes de ,Charrat, Bo'v ernier, ,M artigny-Combe et Trient.

FULLY : Je 29 ,avl-il, là ,g heures SO, Ipour la 'COmmune d 'e iFulJlly.

HIDrDE'S: le 3'0 avril, Ù 8 heures 30, ,pour les communes de RicLdes et d 'Isér,albles. l.EYTRON: Ile leI' mai , ù 8 heure,s 30. IpOU)' les ,communes de Leytl'otl, Saillon, S I\XON : le 10 mai, 'à 8 heul'es 30, Ipour la conl1mune de Saxon. :\lA,RT.IGNY-VILLE: le ,2 juin, là. 8 heures 30, IPOUl' l'es COŒnmUll8B de ;Martigny- Villle, iVJjartigl1:y-BoUl~g, ILa ,Bàtiaz. ' lVlARTJ:G JY_ VIDLE: le 3 juin, .à 8 !h,eures 30, 'pour .le..s élèves dE'S ,ér,ole,s librel=> (co,liège Ste Marie, écoles Iprotestantes et retardatai-

res).

URSI,ERES: le 2 mai, à 9 heUl'e's '30, pour les C'on1Jmunes d'Ol'sièl'es et. ,de Liddes, ' , LE CHABLE: le 3 nTai. à 8 heures 30, "our les commun.es ,de Bagn.es . et, :de Vollèges. fi'JNHAUT: le 1E'r :mFli. ft 9 heures 30, !pour les 'comanunees de Finhaut et de Salvan.

VgR.NA YAZ : le 5 Imai, -à -8 heures :30, \pour les' ,co.mmunes de ICol'on ges. Dorérnaz, Evionnaz, .Mex, Vel'nayaz, Vérossaz.

ST IMAURIIGE, ,le ,2 juin. à 8 heure.s 30. ,pour les ,communes rte ,M asSOl1gex et .de St-Maurice.

THOITORRENT.S: le 9 Inai, ,à 8 heures, 'p'OUl' les com,m unoo du Val d'IlIiez , MON'DHEY: 1e 12 juin, à 8 heures, pOUl' les communes de >Collo;mbey,Muraz, Vionnaz, Port-Valais, MONTtHEY: l'E) 26 juin, à 8 heures, ,pour les 'communes de ,.M onthey , Vouvry, ,st . . Gingolph.

Lee ICOmmlll1eS non cOl11lPrise·s dans ,ce taJbleau seront a visées !pal' de la d ,ate ,des exameUK Les él'èves astreint:s à cet examen doh·eJ1t se Ip l'ésenter avec le livret scolaire.

Les administrations c'o:m munales ,s ont Ir 'l'ié!:;.,s de pu.bher la pré"lente convocation aux criées ol'dinaires l e dimafllQhe {{l1Ï ;précède ]'examen, \ lnSipecteUl'sco~lail'e

Département de l'Instruction Publique.

Coquilles tNPographiques Il n'est rp as -dans nos habitudes de Telever l~s coquilles typographiques de ['Ecole pl'inwil'e, Nous saVDns nos lecteurs as~ez intelligents !pour les cor,rÏiger. Ce!pendant nous faisDfi;s excClplion JpOtlr ,oelles du dernier nUlnéro.

Ainsi dans l'analyse ,de l'ouvrage de M. Victor Durpuis, « Le message tOl:li:que d'André Maurois », la chute d'une ligne rend notre pensée inC0111préhensilble. On a hnprÏlné: « C'est donc UJl essai 'l néritoire qui nous est offert, l'auteur de « L'art de vjvre » qui dans .la lettre préface figurant en tête de la plaquette et M. Dupuis clame ... », au· lieu de: « C'est clonc Wl. essai méritoire qui nous est ,offert, un essai. capable de nous taire 'OUrre.l· l'auteur de « L'art de vivre» qui dans la lettre pI:éfa.~e figul'allt en tête de .la plaquette de M, Dupuis cla.nle ... »

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·1:03 -

D'autre part on a ins'cr.it sous le titre: textes d'orthogl'aphe ies deux rédactions « La flambée » et « La voix -des cloches » données pa~' la ·co.rnnüssion 'c antonale d'enseignement aux élèves de l'école industrielle de Bagnes.

Enfin, la ~oéslie « FédéralislTI'e » de notre collègue René Jaquelnet a été Iprécédée de l'indication « Dictées ·ob'Ji.geam'lnent (,0'l11nluniquées par un collègue.

L'Ecole primaire ayant paru le premier .avril... , nos lect,,~urs ne tiendront rigueur de ces irrégula.r,ités ni au typographe~ ni au metteur -en pages ni à 1a rédaction; nous leur savons gré d(' leur inc1u1igence.

R. Le correcte'w' s' excuse pOUl' les fautes typographiques qui 'se sùnt produites dans l' {( Ecole pJ'imail'e » du 31 mars. C'est en rai.. on d'un surcl'oft de tJ'flvail inopiné que ces fautes lui ont échappé.

flsSémbIée annuelle des instituteurs et des institutrices du district de Sierre L 'imposante p-llalange des institutrices et des inst'ituteurs du district de Sier.re a tenu son aS'senililée annuelle à GTône, le :ffi,a rdi '25 m ,a r,s. La ll11eSSe est célébrée à 9 heul'es, à l'église paroissiale, pour iInplorer les bénédictions de Dieu sur ce,s -assises pédagogiques. Après l'office divin, séance de travail à Ja hal'le de gymnastique. M. le recteur Zufferey, inspecteur de la ~'ive gauche, O~l­ vre la partie officielle Ipar la prière. 11 salue ensuIte lM. le ConseiJ·ler d 'Etat PitteJ.olld, M. le colonel Chantrens, 'c onférencier, M. Evéquoz, sec.rétaire -du Départmnent -de l'Instruction publique, M, le Prieur Bonvin, de Lens, irlls.peoteur de 'l a rive dro'Îte, M. GiJlioz, président de Grône, M,M. les !111embres des cO:lnlnissions ,3 eolaires, etc. Il J'C1Iueroie tout le per~i'Onnel en:s'eirgnant ,p our son ;wdeur inlassa1ble et constate ave'c .plaisir la participation parti( ~ uJlièl'em. elit l1Û1Il1'breuse aux a'ssvs-es de oe jour, Le protocole de la dernière ass enl'blée est non seulen1:ent ,a pprouvé mais llICcl anlt" frél1'étiquBlnent. Bravo, NI. Bétrisey! Le renouveHmnent du comité ne donne pas lieu à de grandes ·dis'c ussions, M. Bétrisey, de St~L' éonard, est appelé aux fonctions de vice-.pll'ésident, M. H. Lamon, de Lens, le renlpla1ce comme secrétaire, tandis que ·MIle Perrll'choud, de Chalais, prend .la place -de MU-e DefelT. Puis M. Chailltrens a la parO'le. Conférence, d'abol'd! Et quelle ,c onférence ! Au-des,s us de tout éloge! PenJdant une heure, il sait tenir son auclitorire en haleine. Il fait , ressortID: la nég.ligence des mas ~ ~ ;es devant l'ac:com:pl1ssement du ,devoir électoral, l,a désaffection o-énéraJe de la ' chose publique. Les statÎ'stÏ.ques sur l.a partiJCin . . pation au scrutin lors des dernières votations fédér~l'1es 'S'Ont sl'g nl-

-

fkati,ves! Notre appareil déuIocratique grinlCe .affreusement d e ce <côté-m. L'école doit apporte r, elle aussi, eHe ,s urtout, sa part dans l'effort commun au rétalb'lis'Sement de .cette situation compr01nÏ:se. C'est alors que lVl. Chanh'ens llÜ'U'S Inonh'e cooumenl l'enseignenlent de l'instruction civtque, de l'histoire et de la géographie écnnamique :peut contriJJuer '1 aligement à cet urgent re<.1ressenlent. Il insis,te sur 'le fai,t que plus l'enseignement est conc.ret, plus il est ù portée des élèves, mieux il sera assimilé .

Puis, pour joindre la pratique à ta théorie, le conférencier de t0Ut là l'heure devient su-biteluent l'huluble régent. Dans une ma gistrale leçon de près d 'un e heure, il intéresse toute l'a'Ssistance .

Cetre l.eçon- l uoclè1e se term,ine au milieu ,des acclaJm,ations d e tous. Puis, :les petits chanteurs, de Grôn-e exéeuent deux jolis chants. C'est alors que M. GiUioz , au nom de la 'murnic~palité , offlre le vln cl'lH>nneur. Quand 'l:>Ï<en nlêrne Grône resterait une année entière sans 'Soleil, avec un vin pareil, on ne 'p ourrait s'enlpêcher de « bronzer )} ! L'heure du dîner est !l à. Dans la grande haHe de gylnnastique, trans,form~e en saNe à ,m anger, M. Torrent veut nous prouver que le 'm eilleur moyen d'être à l'abri du rationnmnent, .c'es,t de vivre sous la s.age adillinisatrtion d 'un contrô'leur ,c antonal des offices de ravitail1muent.. . Merci, M . Torrent. Sachez que p1usieurs partilCipants ont fOlllné le 'Vœu de reveni.r chez 'vous bientôt. Peut-êtrB .y en a-t-il (s.imple suppos'i tion) ,qui n'ont pas encore quitté votre auberge si hoslPi.taHère ?

Pour agrémenter ces , -agapes fraterneUes, M. J.-B. Bétrisey, l'Œll\p1Îssant de ,ma~n - ·et de larlJgue - de Iluaître la délicate fonclion de major de table, laisse per.cer ,p OUT une .foils tout 'l'eSipTit qu'il sai,t si jalouseillent et si huI11!blement crucher à -l'ordinaire.

La p a role est d on née au p'pésildent de Grôl1'e pOur les souhaits -de bienvenue. Nf. 'GiHioz a la gentilrles'S-e de faire l'his1orique d e sa commune, T~PiP elant toute 1',1mportance que r evêt Grône, avec son anthradte, pour l'économ,i e suisse. Puis , au milieu :d'applaudisseUlents nourris , M . le 'c0l1seNler 'd'Etat Pitteloud nous 'Parle 'd e la f utlue loi scolaire qui 3Jprportera des progîl'ès :col1'sidél'ahi es dans te d01uaine d e l'édu'c ation. Le jeune Chœur lnixrte d es ins titu t~Ul'S du di strÎ'c.t , sous la direction de Maître Daetwy1cr a la Inission d e r em ercier le .chef du Départeanenrt de l'Instruction publi . que pour son long et lünpide ,e xposé. ,M . l'ins,pecteur Bouvin 1'emerde les lConllllissiOJls S!colaires et 'le personnel ensei'g nant pou r leur col1aboration et ,l eur ,colI1JPréhensioll. Puis, ,M . Chantrens a d€ nouV'eau la parole. Il faÎt l'éloge de la loi scolaire et rf:out spécialement de l'artide 74. 1'1 tel~uinB sa ipérOl~a.ison en formulant le vœu - dont la réalisation est bien aléatoire - qu 'à l'avenir t'ex!p,r ession « Office ,c antonal d'enseignement ), soit r emplacé v al' « Institut Plt~loud-Evéquoz-,Nlonniel' )" Toutefois , si les trois .pr indpaux ,i ntéressés ,s ont d'alCcord, je crois que l'ensembh" du personnel ensej'g llant n'y Inettra 'a ucun obstacle . C'est ensuite

40;) -

'n u tour de 'M. 1e curé d e Grône d e nous enll'ctenir un instant avec Lout l'esprit et toute la ,ga'îté qui le cara-ctérisel1't. ~près une brève jntel·vention de lM . Léon Monnier , à qui répond M. le conseiller .f,I 'EJat Pitte:J.oud, M. l'inspecteur Zuf;ferey remercie tout le ·monde d, pal' la priè re, n'tôt la partie ()!ff,icie'11e. Tandis que cel~ains se dirig'ent vers la g;are, '(l'autres prennent l e chemin du sympathi qu e c afé- ll11agasin-boucherie .de notre Testaurateur de ce luatin.

N OliS a1vons le honheu,.r de trouver ILà, .l e « .curé de la coonmune ;) et lB « président de la paroisse ». \Chants, poèmes, danses, ser11l0nS 'se succèdent joyeusement, landis que le « Torrent » -c'est un 10usrtÏ!C qui l'a dit - déborde de gé néro's ité.

Au reVOll' les copains, A ~1ont(/J/Q l'an prochain !

H. L.

Rapport de gestion de la caisse de retraite du personnel enseignant pour l'exercice 1946 La n1.ê:m e cause produit souvent d es m,f ets .divers . C'esl ainsi t [ite la dés el ti-on d e la profession par les jeunes maîtres d' éc,.()le. '(~ n particulier , après a voir eausé de graves soucis au Départelnen t pour procéder à leur renl1plœcem'e nt a posé par la suite u ne st~r.i e ' (le problèm-es à la commission d e la 'caisse.

Il a fallu fair e appel il du personnel qui .a vait aban{!ollll l'la carri è re et auquel la caisse avait remboursé les cotis ation s 1,'er sées.

Or, en vertu d es d isp ositions du règlement , pour reutrer d :ll1S r en se1gnenlent e t ê tre réintégrés dans leurs droits ces membres d evrai ent l'Crl1Lbom'se r les valeurs reçues a'llgTIlentées <l"' :~ intérêts . L a commissi on a voué llne attention toute parti c ulièr e ù ces ca s ; ell e les a examinés spé.cial eJnent et après avoir pnt endu le" intéressés eHe a donn é ù cette ques tion la solutiflll Cl ni co nvenait.

De ,plus, une pa rti e ,d es m em!bres en quitta nt le .poste quï d étenaient n 'ont. pas cou pé tou s les Eens qui les r etenaie nt ~\ récol e. Celui-ci a dirigé un cours 'comrplénlentnl l'C'. cen e-là a l'a 11. lin r eJ11rplacement etc. j 1. a donc été nécessaire .de sui'vre c e tte affaire de très p res e n -vue de s'assu1"er, dans c haque cas parHculier, si <l'intéressé quittait définitivelnent la caisse : les cotisations payées onl él (o !"en:mboul"sées à ceux qui ont ré.p ol1Jdu affirmativement.

A ·c e ux qui n 'ont fait qu ' un rem'pla'cement ou bien qui n'out diri O'é qU'lUI cours complénlentaire il a été deJ.l1andé dl' complé b . , 1 .

1cr les cotisation s en c.onformité d es di&postlOllS reg em-entall''t''-i .

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-

·1:06 -

Mais une des tâches les !plus ilnpol'tanles de la COllHuiss ion :i eonsiste dans l'épuration des listes des assurés devenus dL' · missio.nnaires !p ar sui te :de l'abandon de 1 enseignement.

Il a tout d'abord ·été procédé à une enquête pour connaître Il'es intentions de Ices Inenllbres. Une fois les ,é lélnen ts de· l'enquête réunis, 'c haque !c as a été examiné après qllni il a ôté lléocessaiàre d'éliminer un certain nombre d'assurés dont la si tllation n'était plus en rapport avec les dislPositions du règleInent. Un nlOIitant relatÏ'veInent iUlIportant a été ainsi remboursé nH~is la C'aisse se trouve de 'ce fait H.bérée d'une série d'ob1j.gation~. (lUI .ne Inanqueront pas d'a'voir une helU'euse réper1cussion s'u r' le bIlan te!chnique de la, caisse et contribueront il 'l'allléliorer sérieusement.

L~ ~oiJ1Tn1Îssion a également soumis ft une nouvelle exrpeTlIse Imedl,c ale tous les pensionnés ;pour Ic ause d'invaLidité. Il est en effet confornle aux intérêts bien cnmpris de la caisse de contrôler de temps à autre l'état de santé des retraités invalides afin d'assurer une juste ap,plkation ·:du règlement.

Ainsi ,q u'il a été annoncé l'année dernière, la cÜ'lumission" son :prés,i dent spécialellll.ent, a suivi 3'vec une attention toute particulière :l 'évolution de l'assurance vieillesse fédérale ainsi que ses répelicussions sur les caisses Iprivées. Grâce à ce travail de dO'cumentation, nous ser.ons ainsi en lnesure de do.nn er les nmseignenl,e nts utiles à 'c e sujet lo.rs de la procihaine asseJJllhlée· générale et d'autre part d 'adapteT la situation de la caisse aux lLouvelles dispositions dès que les circo.nstanoes l'exigero.nt.

Disons en tel/minant que la revisio.n du règl ement interv enu ~ \~n 1945 et qui a po.sé la caisse sur de no.uvelles et solides hases a eu une influence fa,v o.rable sur so.n développelllel1t; celui-c i peut être 'Co.nsidéré aujo.urd'hui 'COlnme très réjo.uissant et de nature à o.uvrir des perspectives favo.rables po.ur so.n évo.lution future.

La Commission.

407 -

b) OHARGES

T'ensions aux retraités Pensions ailx invalides FelFlons aux orpheLins P ensions aux veufs el aux. vcuves HembollrselnellÎ de cotisations Rem boursements d'in térêts Frais de gestion -F rais de banque Frais 'd'eXJpertises Frais ,d'intro.ductio.n co.ntpta'bilitoé R UF

125,727.85

'Total des charges

l'

50,0\15.85 15,835.05 7,912.75 11,431.75 28,555.70 3,122.25 5,442.66 447.49 564.60 2,319.75

BALANCE 'Total des produits To.tal des charges

437,754.70 125,727.85

Excèdent

312,026,85

Répartition de l'e:'Ccédcnt 119,861.50 408.191,751.35

:Sü1de des ,co.tisatio.ns Intérêt du fonds de prévo.yance ,\ compte capital To.tal

Hl L. N D ' ENTHEE

HU

312,026.85

1el' janvier 19·H}

ACTIF :3,7()0,OOO,Dépôts e t titres 277 ,l102 ,- banque cantonale du 'ala1s 1. ~ Mobilier et Inatériel Débiteurs: E tat du Valais 56,758.62 .'\chninistration fédéra le des con tributions 9 706.70 ( ~OIlllPtc

Caisse de retraite du personnel enseignant Exercice 1946

COMPTE DE GESTION a) PROnUITS (:o.ntrilbutio.ns des ulelubres Co.ntributions des enlployeurs VerseIllents des mellnbres réinté grés -intérêts .

Total des pro.duits

P.-\SSIF 1 48, :12:~. 26

1·18,423.20 6,285.7.-) 13l j"G22.55 437 754 ,70

l , 181 , 234.4 ~

!C() ntributions des Inenlbl'es , .~·éanciers : pensions cl ues J:,~onds de prévoyance c(~ H'Pi ta 1 solde

18,562.55 10,400.2,893,671.29 Totaux

4,103 , 8~32

4,103,868.32

-

-

408 d~cembre194-{)

BILAN DE SORTrE ail 31 ACTIF

Dépôts et titres 3,363,000.Compte à terme à la Banque cantonale 1,071,899.70 Adtministration fédérale des contributions 13,108.30 Mobilier et matériel 1.-

PASSIF Contribution des luenibres Fonds de prévoyanèe Créancier: Etat. du Valais ~:apital s01de

1 291,030.93 10,608.50,676.38 3,095,6'93.69

Totaux

4,448,009.-

4,448,009.-

'M OUVE1\'lENT DE LA FORTUNE en 1946

Portne au 1el" janvier 1946 selon bilan d'entrée sous déduction :des pensions dues et non v,e rsées

4,103 ,868.32 .

18,562.55

=

A ugmentation en -cours ' d 'exercice

4,085 ,305.77 312,026.85.

{'orfune au 31 décembre 1946 selon bilan de sortie 4,448,009.sous déduction ,de l'avance d e ,'Etat 50,676.38 = 4,397 ,332.62' S'I:':U'ISTJQUE GENERALE Membres cot.isants

346 institutrices 430 instituteurs

Total

776

MEMBRES PENSIONNES 21 40 1-4 5 27 46 60 213

inst.itu Lrices retraitées instituteurs retraités institutrjces invalid.€s instituteurs invalides veuves d'instituteurs déc-édés enfants Inineurs d'inv.aJidf's orphelins Total

(20+1.)

(41--6+5) (1S--4+2} ( 8-4+1) (23- 1 + 5)

(50---6+2) (73-16+3?

409 -

RAPPORT DES REVISEURS DES COMPTES 111esdames, Nlessieurs, Nous avons l'honneur de vous informer 'qu'en vertu du mandat qui nous a été confié suivant les dispositions des statuts de la Caisse, nous avons procédé les 22 et 26 mars 1947 à la vérifications des rco-mptes ·d.e la ·Caisse de Retraite du Personnel ensei.gnant du Valais pour fannée 1946· Le rc ounpte de Profits et Pertes, ainsi que l'ensemlbl,e des élé- . ments :du ·c ompte de gestion, ont été pointés avec les différent.e~ pièces justificatives et ont été trouvés en tous points confomles.

Le l'ésultat de l'année laisse un excédent net ·de Fr. 312,026.85.

Tous les :postes du Bilan .concordent avec les reconnaissances délivrées par la Banque .c antonale et les é.critures des 1ivre ~; correspondants. La fortune nette de la Caisse, ,q ui s'élevait au 1er janvier 1946 ·à Fr. 4,085,305.77 , est portée à Fr. 4,397,332.62 fHl 31 décembre 1946 par l'augullentation de Fr. 312,026.85 réaÎi~ée au cours de l'exercice.

Le contrôle effectué nous donne l'assurance que, tels que présentés, les comjptes sont bien exacts et nous engage à vous en recolnlnancler l'approbation.

Cette révision nous a ;pen.nis de nous rendre .Colupt,e du grand ~lvantage apporté par le nouveau système de -comptabilité qui peI'met un 'c ontrôle beaucoup plus siInple et plus l'écis. Voulant nous coufonner aux désirs cXiprÏrmés :par les membres du la Caisse lors -de la ,dernière assemlbl,é e .générale, nous noùs peT:mettrons de leur fournir divers renseilgnements qu'ils pourraient désirer ,l ors ,de la séance au cours de laquelle l'asselnblée procédera à l'examen et à l'approbation des présents comptes.

En sollidtant la 'Cléchar,ge de notre tmiss,i on nous vou~ prés entons, Mesdames et lVlessieurs, l'expression de nos sentiments ~es plus distingués.

Hermann Biderbost- Bourdin , réviseurs.

ASSEMBLEE GENER~LE Les lllembres de la caisse de retraite du personnel enseÎ:gnant valaisan sont convoqués en séance annueHe le samedi 2H <1vril 1947 , Ù 14 heures, à l'E-cole norunale des instituteurs, à Sion.

Ordre du jow': 1. .2. .3.

4.

Protocole de la dernière asseInb1ée.

Rapport présidentiel.

CoillJptes de l'exercice 1946.

Nominations réglementaires. .5. Divers, Le Sœrétaire: Le PrésÎiden t : EVEQUOZ .

F.IMJHOF.

-

-AI11 -

410 -

lJe Jubilé de monsieur le Professeur Julier " Les j.o~rnaux. du canton ont signa,l é la m,a nifestation qui ;1 de orgal1lsee en faveur Ide M. le professeur Julier, à . l'occasion de la clôture de l'année scolaire. Nous n'apprendrons donc rien dp ' nouveau à nos lecteurs.

Mais il est bien per,m is de revenir sur cette cérénl0nie ne serait-'c e que pour songer un peu à ce que représentent 60 an:lées d'ens·eignement. Il faut être du « lnétier » lp our sa'v oir la S0l111ne· d'efforts .de t'o us les instants, d'abnégation et de dévouenlent qu ereprésente une ,carrière aussi .longue et fructueuse. . ~ar c'est un re.coTd que vient de battre Je jubilaire, et un !',ecOI~d janlais atteint chez nous. Aussi le Départelnent de l'I nstrulc·tic)n publùque, ses confrères. ses élèves .de l'Ecole nOl'uiale) tou . . ont eu pour ·celui qui a pris sa l'ehaite, les 1110ts pt ies senti mentJs dictés par le cœur.

• A Monsieur leconse iUer d 'Etat Pitteloud qui lui offrit de la ;part du Conseil d ' Etat une b elle .montre en or dédicaceè, Monsieur Julier répondit avec ft-pro,pos Ique ;c'était bien là le cadeau le plus agréable que l'on Ipùt 'choisir Ip our quelqu'un qui s'est f~lit un point d'honneur d'être un hmlllme d'une régularité et d' une exactitude rigoureuses, ne s'étant janlais 'luis une seule fois en retard par sa faute et n'ayant interromlpu la .elas.s e qu'à trois reprises pour des maladies bénignes de 8 jours environ chacune .

CeUe ·conso1ence professionnelle scrupuleuse est bien une des raisons des suc:c ès qui ont constamment couronné les ·e fforts (le (·.C bon lnaître doué d ' U.11C volonté de fer et d ' une foree de carackr e peu ,c om'f fiune .

P endant tonte sa carrière péda.gogique, l'énîinent professeu r ne s'est fait que des obligés et. des aifilÎs. Partout, autorités, pa renùs, élèves se sont plu à reconnaître en celui qui pr,el1'd au jourd'hui une retraite bien méritée, un talent pédagogique incontestable, une 'v ive intelligence, un sens psychologique avertÏ ét un savoir de bon aloi.

M. Julier est d'ailleurs un hOlnnle complet, -refusanl de eOI1 finer son aip'Ostolat et son dévouement entre :les 4 InUI~S d'une salle cie dasse. Il a toujours pris une part. active aux conférences d'instituteurs, appor\.ant aux déli'bérations son expérience et sa vaste érudition; dans ses discours, toujours d 'une haute tenu e littéraire, il a sans cesse rajppelé les .grand,e s obligations de l'instHuteur et la nob1esse de sa mission d'éducateur.

Cet ex.cellent profeslSeur de f1'ançais, qui Ic onnaÎt pourtant la Inartièr,e à fond, ne s'est jaunais fié à 1'1nlpro vis ation. Ses leçons. intéressantes et variées étaient toujours ,p réparées dans leurs 'moindres-détaHs;' il ,a toujours voué la iplns grande attention à la correction des tâ'Ches de ses élèv-es.

Sévère pour les autres ,COllune pour lui-lnêlne, M. Julier fut im.p artialité irréprochable ·e t d'une justice là -toute épreuve.

'C ependant il était profol1'déln~nt hUII11.ain; il C0!l11rprenait l'fl1ne de ses élèves et. savait leuT parler en a:mi . Aussi ceux-ci vrenaient-Hs plaisir ù ses 'Cours et ils lui res1tèrent lp rofondéluel1.t .attachés . Nonibreux sont Iceux qui ont eu recours à lui tout an long de leur .c arrière, asslu'és qu'ils étaient de reoevoir de leur ~lllcien p 'r ofesseur el1'coul'a'g em,e nts et .consei1s . ~rllne

Avons-nous besoin de dire que Monsieur le professeur J ulier eollalboré pendant plus de 20 ans à l'Ecole primaiie et que ' ·s es .~I. lticlcs sont toujours aUendus avec hnlpatience par les institu jplll'S, qui sont heureux de retrouver dans leur revue les' conseils {iu maître. L'Annuaire de l'Instruction !publique a 'Publ' é .égalel!lent plU" d 'une étude lnagistrale de ce pédagogue de valeur. èL

Originair·e du district de Conches, M. Julier ,q uitta très jeune Ei'nen, sa 'COn'lffiUne natale et il se rendit en France, où il fut préparé il l'enseignen1.ellt par la Sociét,é des Frères' de Marie. Il ~< cquit 'c ette ex.cellente f~H'mation qui le ,fit hautelnent apprécier d::lns tous les postes qu'il O'OCll.;pa et qu'il .eut d'ail1eur.s le souci cif' développel' to.ut au ,l ong de sa longue carrière 'Par des études ··,t des reoherd1es continuelles. . 1L revint très tôt en Suists e où il devait déipl'oyer ;presque toute ' jon a.ctitv ité . Il enseigna not.amment dans l,e s écoles de Monthey. de Lausanne, de Montreux et de Sion. Enfin, il passa 32 ans il J'Bcole nor.m ale, où il dOlu1a le m'e nleur de lui-mênle. . Une activité aussi débordante aUTait tl niné la constitut.ion la ,p lus solide. Or, ni l'â:ge ni le travail n'ont rélJ,s·si à émoUtsser les fo.rces physiques et les f or/c es intellectueUes du jubilaire, qui fait ~ncore toutes ses lectures sans lunettes et qui chaque fois que le :~ 'Vflcanlc es le lui pennettent, ,s'en va encore par monts et par y?,ux faire des ex,plorations et des découvertes. ~'l. Julier prend dès ·ce jour sa retraüe - c'est une façon d.e parl er. - Il renonc-e à ses cours à l'Ecole n01';J.nale. M'a is nous qui 10 -c onnaissons bien, savons qu'il ne se .confinera pas dans l'inaetion pour autant. Pour de tels teIIllpéraments le repos est l'a:d e final de la vie.

M. JuHel' a dû ~prouver une ,grande joie I.e jour de sa fête juhilaire . I.l aura senti que les marques ·extérieures de IS )'lmpathie qui lui ont été prodiguées v.enaient du cœur. Mais la plus pro'fonde satisfaction il l'aura trouvée en lui-Il nrnne, pal~ce qu'il peut se dire qu'il a bien servi ce pays auquel il est iprofondélnent attaché, ·ce Valais qu'il s'est efforcé de défendre en toute O'ccasion ,et de faire aÎlner à ses élèves.

Cl. B . . .

-

,~vis JMPORTANT DE LA FABRIQUE SUISSE DE CRAYONS

«

CARAN D'ACHE

»,

A GENEVE

Comme nous venons de l'apprendre, il est possible il Caran d'Ach€ de livrer pour la rentrée des dasses (mi-frvriI), non seulement tous les ·crayons de graphite, luais aussi les crayons, de -couleur, comme ,les crayons-aquarelle « Prismalo)} No 999,. etc., en quantités suffisantes et aüx nl'êllleS prix que jusqu'ici.

Les gOIllmes vertes No 149, en qualité d'av,ant-,gueTré, p€uvent également être livrées sans aucune res-t riction de quantité.

Les bruits, se.lon 1esquels Caran d 'Adle ne serait pas à même de li'v rer les crayons « Prismalo » pour le début de l'année scolaire, sont 'a insi dénués de tout fondeulent.

Nous espérons donc que le corps enseignant restera fidèle ù Garran d'Ache, d'autant plus qne cette industrie suisse a tout fait pour pouvoir livrer ses crayons en quantité suffisante pendant la guerre,

P ARTIEPEDAGOGIQUE .

,

1

"~,

Fléchissement du respect de l'autorité On -s'e plaint qu e de nos jours l'autorité es·t d e moil1'sen mo.in, respectée, que le,\) su bordonn és la 'Considèrent COffitllle une COl1hainIte à subir, une f onct i·on admini-sbTa.tive souvent tralCas'Sière~ E t -cette düninution de respect se C{)l1sta:t e dans tous 1e-s 'm ilieux , dans toutes Iles ,s ituations. Voîlà pourquoi nombre de gens pOUl'lantcapa'b l€s déc1inent si facilement des emplois qui 'CO'll1portent fexereice -dt' l'autorité, 's ouvent m'oo'l1s 'paT 1110destie q.ue pal" (:rainte -des ennuis, des attaques qu'i1s auraient à essuyer dans. leur charge. Voilà auS'si pourquoi-certaines autorités se retirent jJréiInaturéTnent ·de fOUicmons ,q ui leur ont .attiré des critiques, des 'm 'a nques d'égaI1ds et de justi!-ce.

Il est 'bien vrai le mot de Fénelon: « Heuz'eux ceux qut n'ont pas à con1mander.» Et queLles sont 'les :causes d€ ce flé-

chi'Ssement du IreStpect de l'autorité? Il y en a qui tiennent il notre nature vici.ée par .}ta fauite ori,g.inelle, qwi a rompu en tout hOnl'l11e l'heureux équilibre des ,~enti,ments et des devoirs. Uninstinct presque irréSlistible d'dndépendance, de jouiss-a nce. cr aversion pour tout devoir pénibl-e ~1 rem,pl,a cé la prim.i,Hve sou-

41'3 -

lni'ssion joy-euse, fi,li'a le à l'autorité dhri'l1e et à celle qui devait en être a'émanartrion.

Mais li l en est qui sont plus direotffillenlf: imputables à Il'homme qu'au péché d'Ada,m et -COlÜ're lesquelles la lutte serait P0l.1Ttant plus facile.

En !p r,€Imier lieu, i'l faut signaler l'o'u bli ou l'i!g norance des devoirs relatifs au quatrième com'mandement de Dieu, oubli ou ignor:aru:::e qui dé-coul,e nt de 'l'lÎndiJférence Ir eligieuse si. ,géné-rale i\ notre .~p'oque. COlllinent pratiquer des devoii.ns qu'on ignore ou dont on nléconnaît la nécess1té et les avanrta'ges. Cnmment peut-on respecter l'autorité quand on entend soutenil' .par :des homlnes qui .passent pour instruits -q u'elle ne vient rpas d€ DIeu , mais dn peuple; que .c'est une ,siIllple -convention, une sorte d~ contrat entre é.gaux. De là 'c es iÏdées -démocr.ruHques rpoussées a l'excès ce besoin d'égalité, de IlIiVeUelllen:t, qui rappelile c.et eIllpereur' romain s·e plaisant à couper !Sauvagement dans son jardin la tête de tontes les ,f leul's qui détp'a ssait les autres.

Buis il y a les critiques violentes, isO'Uvent injustes, dict~s par la jalousie, la vengeance, l'esprit !partisan confIre lIes magIstrats, ~' es fonctionnalires et éta-l ées dans 'les journaux, le.s 'r evues j('~ dis-c ours politJique~, -les intrigues électora'les, dans les réunions 111ême le.s plus i ntirm es, ,:dans le~ f3lmBles en présence d e la jeunesse.

Faut-il pader aussi ) hélas 1 d'exen1(IJ'l es peu édifiants donnés pU'r fois pa'r des hOlunles en charge, soit dans le ur vie privée, soit dans ùelU' 'Vli·e publique ? De 's candales dont s e r endent -coupables ,certains parents en ,présence de loo,rs enfants? Comment ~'étomler alors qu'on resp-ecte p eu ceux qUI n e savent .pas s ~ respcoter -eux--m ênles. Est-ce que le vulgaire, ~-a jeunesse sont toujours .cap.ables d'établir l.a distinction entre la ~U'~pa~ilité d 'un hOIlllIIle et 's on <c'a ractère d'autorité qui Ilnérite quand mem e le r espect, puisque ~~ ~al ·actère vient de Dieu?

Voilà pourquoi l'Eglise Ol'ldtmne l'obéùssanœ et ,le respe~t envers toute a utorité légitilne, lors m ênle que cette .auton.té seraü exercée par un il1digli'e. Nous vouddons dOllC que l'instituteur pénétrât ses .élèves de l'idée qu'irl/s doirvent respecter toutes les autÛlrités, relÏigieuses et ·civne.s, leurs parents,~eurs 'n:aîtr~s, etc" et qu'il leur padât de temps en temp~ des deVOIrs renfel"lTI.es dans le quatvièlne ,c -ommandement de DIeu. ,Ce ·commandement ~st de la plus haute i lIllpurtal1'ce, car sans re~ect, donc ~nlS O'béISsanc€, ce serait l'anarchie, le 'Cl'éso'l~d.re. dan'S la fanlllle, dans l'Etat, dans la sodété entière; ce. serra it le ,r ègne de la force brutale la loi de J'a jungl,e. , C'est pourquoi ce commandement .est le seul auque'l Dieu ait proinis une ré-comipense déjà en ce monde: Honore ton père et ta mère, afin que tu vives longuement. t

l -

414-

L 'ancien TestaJl1lent donne des preuves de la grfrvité des fautes contre l'auctoTité. Des Israélites qui avaient usunpé les fonctions sacerdotales furent engloutis par La tel~re; Marie, sœur de Moise, qui avait Inurnl'w ',é Icontre son frère, le ·c hef ,du peuple hébreu, se vit tout où ,c oup 'c ouverte de lèpre.

Evi,denl'lnent, S'ur cette terre, Dieu ne punit que h'ès rarement ,e t Id'une Inanière aussi ex·enl\p laire les manquenlents contre sa loi, parce qu'alors nous serions retenus pa'r la crainte et non par il'aulüur; nous .a urions ,m oJns de iuérite -à obéir. Mai's sa jusüce trouvera 'les ·coupables dans l'au-de~à, . Du reste, 1e 'lnanque de , respeot envers l'autorité, quand . il se généralise, produit déjà en ce 'm onde ·s es funestes rc onséquences : troubles révolutionnaires, anarchie rpoliHque, ius'tahilité gouvernClnentale, réipresslons parfois s,anglanrtes, etc.

Encore une fois, c'est un dev'Üir pour le Inaître de lutter dans ~a spnère d'activité, qui est l'école, contre .le 'I nai qui ronge -le moral de la société, ,con1.,ule oertaines lnaladies rongent le corps humain. C'est en pl'éservant la jeunesse qu'on préservera plus facilelnent l'âge m.ùr et la vieillesse. ' .1,

LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: L'ARBRE, LA FORÊT I. RECITATION Les bienfaits de l'arbre

.. .Veux -tu, .b on arbTe, être timon De charrue? - Oui, je veux 'Creus'e r le noir lÎ1non, Et t1rer l'élpi d'OT de 1~ terre profonde.

Quand le 'So.c a !pass,é, la ,plaine devient blonde; La paix iaux doux yeux s'Ü'rt du sillon entr'ouvert, Et l'auhe en pleurs sourit. - Veux-tu, bel .al~bre vert, Arbre ,du halrlier .sombre d'où le chevreuil s'échalPpe, De La Ilnaison de l'hO'mme être le pilier? - Frappe.

Je puis porter les toits, ayant porté les nids, · Ta demeure ·e.st sacr-ée, hO!IDme, et je la bénis; -Là, dans l'omlbTe et l'amour, pensif, tu te Te1cueiHes; , Et le bruit des erufants ressernible au bruit des feuilles.

Victor Hugo.

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41'5 --

La plainte , du bois

Dans l'âtre flamboyant, le feu siffle et détone, Et le vieux bois .gémit d'une voix nlonotone.

Il dit qu'il était né pour vivre dans l'air pur, Pour se nourrir de terre et s'abreuver d 'azur Pour gDandir ientementet pousser 'c haque a~née.

Plus haut, toujour·s plus haut, sa tête cour'o nnée, Pour ,pmifulller avril de ses ,graPlpes de fleurs, POUT abriter les n4ds et rIes oiseaux siffleurs, Pour jeter dans le vent 'lnil1e ·ohansons joyeuses, Pour vêtir tour ù tour ses robes luerveiHeuses, Son manteau d~ printemps de fins bOlmgeons couvert, Et la pourpre en automne et l'hel'lnine en ' hiver. . Il ·dit 'q ue l'hom'lne est dur, avare et sans entI'lailles ~ D'avoir à coups de ha'c he et pa,r d'âpres entaiHes Tué l ' al~br e; car l'arbre est un êtr·e vi'v ant."

J. Richepin.

Il. VOCABULAIRE

LES BOIS, LA FORET. - Observation. - D'aJprès diffél'lutes ,gravures, décrire Jes bois, la forêt aux différentes saisons (le l'année, rpartirc ulièrenlent au printetIIl;pS et . en été: différents arbres, leur disposition, coupes, taillis, etc ... fleurs , oi seaux, animaux, les bois de la forêt. Les ouvriers de la forêt-.

LES N OMS. -- Forêt, al~bre , arbl~jss eau , atbuste, h'onc ..,ou,c he, bois , écorce, branche, raJJ.lleau, raallure, broussailles , fourré , dainière, taillis , bo squet, lisière ; feuillag e, c h êne, orme, ormeau, peuplier, hêtre, tilleul, marronnier, acalc ia , sapin, pin etc.; bruyère, lnûre, ronce, aub~'În e, f ougère, mousse, charm pignon, bolet, girolle, nloriLle.,.· · oiseau , nid, coucou , pivert, r-os~ügnol, pinson ,. etc. .

LES ADJECTIFS . Un arbre haut , fort, jeune, solide,. résistant.

Un arbrisseau frêle, fr.agile, flexible ... .

Le tronc rugueux, brun, lnoussu, 1àrg-e ...

La forêt vaste, épaisse, profonde" mystérieuse" .

Le bois tendre, vert, se.c, mort.

Les ra'm ures épaisses, touffues , vertes .

Un ra.meau jeune, frais , fleuri .

Un fourré épais, soulDre, impénétrable.

Uin d Jairièr:e fraîche, aér-ée, fleuri~.

Le feuiUage nouveau, vert, jaune, etc.

LES VERBES. - Se ' pro~nener -dans J'e · bois ; . admirer les heaùx arbres; cueillir la jacfnthe; ra.masser · des champignons ; (' asser " un jeune l'am.eau ; respirer 'le par,fùln des i bohi;·· se ' reposer

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416 -

:Quatrième année, No 2. :H1!" La ~nousse; respecter l.es jeunes arbres, entendre les oiseaux; faue un ~o1.liquet, .etc.; la brandie ·c raque; Je feuil1ag-e frisson~e;. la feualle fr~~'llt; la fleur 'PaIifume la 'c lairière, etc. ; le petit lupm <court; le hevre se caJChe; l'oiseau s'envole, etc.

Avril 1947.

BIBLIOTHÈQUE CANTONALE UVALAIS SION

III. ORTHOGRAPHE

TES

Préparation: s'en référer au numéro 1.

Le grand chêne

Le g~'and : ch~ne dOInine les autres ' aI~bI'1eS de la forêt. Un homr.tne n en ferWlt pas Je tour avec ses bras. Dans ses hautes l!ranch,es g·a rnie.s d'~pais feuillage se nichent des oiseaux et des ecur:u1ls. Il do?n~ une .Olnbre fI:aîche sous l,a quelle se repose le bucheron fatIgue. Autour de lUI sont des bouleaux à l'écorce bla~lchâtre~ des hêtres au tronc ,bien drait, des trembles au felull.age leger. Aucun d'eux n'a sa taBle ni sa grosseur: il est le rOI de la forêt.

Le vent dans la forêt

Cependant, les vents bal'ança-ient sur Ina tête les â'm es ma.~e~tueuses des ~~bre~. Le ch~ne, au tronic raide, ne courbe que ses b;anches, l elas~lque sap.In balance sa haute pyramide; le ~leuPher r~buste agIte s~n feuiLLage mobile, et le bouleau laisse

Lotte~ le SIen dans les aIrs, comme une longue ·c hevelure. QuelquefOl.s un vieux .c hêne élève au .1 nilieu de la forêt ses longs bras dépOUIllés de :feuilles et immOlbiles; comme un vieillard :il n prend ,plus part aux agitatiOlù qui l'environnent· il a VéC~l dans lm autre siècle.

Berncll'din de .~((int-Pie/'l'e.

L'ébrancheur

Dès qu'il arr,iv:e aux prenlières branches, il s'arrête déta.c he de son J'lanlC sa sel~pe aiguë et il frruppe. Il frappe av~ lenteur avec ·m éthode, entaillant le llnembr.e tout ;près du tronc et soudai~ l,a" hI:anche craque, fléohit, s'incline, s'arrache et s'abat en trolant dans sa chute les aIibres voisins. Puis elle s'écl~ase .s ur le sol avec un .grand bruit de bois brisé et toutes ses Inenues brancbettes palJp.i tent longtemps.

Le sol se couvrait de débris que d'autres hommes taillaient à leur tour, liaient en ftB.gots et empilaient en tas.

G. ,d e Maupassant.

Les arbres .du verger

~u milieu d'un tapis d'herbe, dans le verger, sont plantés, d~ dIstance en distance, des arbres fru.itiers. Il y a des poiriers ,q ui donneront des fruits savoureux, des ,pruniers que les 'guêpe.:;

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1. SCIENCES BONNE'R, C E. B. ' Etude ,flori..süque du Jura. London, Bonner, 1940; 18°, 1218 IP . tables. (Thèse 'SC'i,ences, Laus·a nne.)

TA 6195 FAUCONNET, LouJs. Contri'bution là l':étud·e ,d'e la racine ,fraîohe de .i,~.

Valéri8iIlie. Lausanne, .Baud, 1946; 8°, talbl.eB, d ,élPl. (Tthès é Pharl1'1 aJcÏ-e, (Lausanne.)

TA 6191: GBROUDET, PaUlI. Les ;pa.lmilpèdes ... Neuchâte'l [eiDc.] ne!~achaux et Niestlté (1-946); 8°; 290 'p. fig. ~p'l. (.La vie dels oise,a ux, 3.)

N 3,31.4/3 HEFL\lI, klJbert. GeoLog ie der 8Cihweiz. 'L ei1pzig, Chr. H. Tauchni.tz, 19161922; 3 'Vol. 4°, f.i.g. IPl. ,cartes·, dépl.

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KA:M1BER, Franz. FormuLes eXlprimant 1.eB val·eum ·de8 coeflf i.cients .des séries .de puis'sanc-es inverses. Uplps'ala, Almvist .Elt vVliksells Boldr. 1946' 4°. (Extr. d ,es {( .A!cta ,m athelmati.c.a », t . 78, IP p. 1.9'3-,20'4.)

,

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TA 5560

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R

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IV. BEAUX.A~TS BIERlM'AlNN, ,char,les. La 'm aison ,paysanne v,audois,e. 'L awsanne, F .

4;6 ' ,80 229 ,p fiJg ,cartes· (Publ. de lia F ac. ·des IIE'ttr-es d'e R ouge', 19 " .' .

TA 6207 l'unive.rsitJé de 'L ausanne, IX.) HLONlDEiL, !Louris. Le ,déve,1:oIV pement -urlb:ai,n de GenèJv·e à trave,r s .les ,siècles . Gell1èVie, ,Noyon, Il'946; 8°, 115:1 \p. pl. Icarte,s, iPl:ans. (C a hIers , . .

3) N .243-/3 d.a Ipr.ehlstoHe e-t d' ,a,l'che , ' .' OIl·lOg·l· e, .

C.LOUZOT, LE[tienne]. Note S;Ul' la barqu.e du Léman. T~On?n-!l,es­ Bains, imlpr. D1?<bou.loz, s . d.; 8°, 3.6 .p. Îli~ .. ~Extr. des «M\emoll'es et documents if'u'hl. par l'A.cadémie chablalfHenne-» t. XLVI.) PA 27,3'6 DEiNIS IMaurice. Théories 1890-1910 du SY'mboliSilne et de G·auguin vel:s un notive,l ordre dassique. 4e éd. [P,aris, L . Rouart et J. TA 6060 'W,ateolin, ' 1920 ; 8°, ,2718 .p .

DE'ÜNNA, 'Wj[aldell'nar]. La '8JcUl1pture suis·se Ides IQr~gines ,i l la fin du X VIe s i ècl e. Bâl e, ,B i.rkhiiuser, 194'6; 4°, 1.2.6 'p. hg. IPI. (Art. ,s uisse, N 3'31/.1

visiteront quand les prunes seront mûres, des cenSIers don! les rouges ,cerises tenteront les petits oiseaux. Un peu à l'écart, comme abandonné, un cognassier pousse avec vigueur: on conlpte sur lui 1)our la saison des :confitures. Les adn'es fruitier.:; sont nos alnis : ils nous donnent ce qu'ils ont de Ilneilleur.

En forêt

Oc noirs sapins entremêlés de hêtres lprodigieux, dont plu.::iieurs tOllubés de vieillesse et entrelacés les uns dans les autres , fOfllna,ient ce réduit de barrières impénétrables; quelques intervalles, que laissait cet't e sOlll'.bre enceinte, n 'offraient lHl delà (lue .des roches coupées à pic, et d"horri'bles ,p récipi.ces que je n'osa,is regarder -qn'à plat ventre. .J .-.J . . Rousseau.

EJ.:ercices d'npplication : s'en référer au l1uméro 1.

IV. COMPOSITION FRANÇAISE

1

1.)

FOCLLLO'N, Henri. P ·e-ÏntUil"e,s rom·ane-s d~,s ég.lise's .de France. 1'30 IPhotogNuphies d.e PiE'rre Del\Tinoy. Pans, iP . H,artmann, 19-38; 4°, TJI 695 59]::'. +, 115 iP l. ,1fig. . . . ,. .

V' des Iformes. Ed. nouv·eHe SUIVIe d ,e a.' el1og-e de l'a Mam. Pale TA 499'6 ,r is, ,F . A1can, .19'319; 8.°, 170 p. .

GAlNZ P,aui Le 0 nhail'.d. Dus ühorgestühl in der ·S,Clhweiz. (Aulfnahmen VO~l Theodor Seeger und Hedi , Seeger~M'ül:1el'.) Fr.au enfelld, Hu. TB 600 bEll' (1946); 4°, 11;2·5 p . ,pl.

GHE!LLET, Pierre. ,C.hàteaux vaud'ois. 85 photo,gm,p hies inédites de d'l t Rast L3Ius·anne J. ,Mal~gue,r, at (1946); 4°, 31+'80 IP. 'p l.

B ene l {. . . ' Ta l2Jo,2 W.êerveiLles de la SUl'ss e.)

Die Kunstd .enkmii 'l,el' d,es Kantons Luze11n ... ibE'aribeitet ~on Xa.l\!''loo'''- untel' ij\tJÙarheit Vion oLil1:uS Bir.Cihle~'. Bd. I : DIe Ae'm VleI VOu.ll , .l: '" ...

1. , • 40 5-"tel' 'Ell1tlelbucb. und Luze·rnJl:and. Base,l, IBll'kha~,s.er, 194:6 , , 'Jo p . lfilg. ,cattes. (,D ie Kuns' tclenkma~e'l' der S.onwe'lz, 18 .)

SL 7/II 1

,

_

'

.1"

M'AlLE ' ,E mile. L"ail't re,llÎg.i, ~mx de Il,a ,fin du lnoyen âJge ,en Franc:. Et~~de BU~' .l'ic,onogr,rup l1ie du 'l noyen âge et Isur ses Bources d InSlP lI ation. 4e éd. ,P I3.1iis, A. Colin, 1'931; 4°, 61.12 IP. f ig.

TB 590 MEYER, ~ete-r. Das Blchweize-riS'che ,B ürge,r haus ,u nd. Bauernhaus. Ba.sel,Hirl{.hausleor, 1'9'46; 8°, 127 p. fig. Ipl. 0SclbJvvelzer Kunst 2;3,1/2

N

RODI:N, Auguste. L 'art. Entretien,s réunis pail.' Paul GS8il,l. (LauSa~~e) <"u- 6 p. ft='.

-1 ipOI'tl' • TA. 0'07\1 Merlnod (19416); .0' 00, o\)' WOL'F.F, Alibert. Un vitrail aux ar:ID,es (~ ..A:hl.et}). 1'6:10. !L~, s Ip'rojoets ;de · 'r e,s t aur.a t Ion .de Ila ,MaJ' ori,e ,apres ,1 mcendie de 'SIOn .en 1788.

Sion Fiorina et Pe11e't] 19'4J6; ,8°, .p l (Extr. de «VaUeSla}) t. I, [ , PA 2476 'p.p. 79-8"5.)

41'i -

La ,phrase -

Le paragraphe '- La rédaction

La phrase: Construire des ,p hrases avec .les mots du vooubulaire. Faire entrer les verbes du vocabulaire dans ·des .phra-

"eS. Le paragraphe: En un paragraphe, décrire l'attitud e d'lm hùcheron .qui abat un al~bre.

La rédaction: 1) Une promenade en forêt.

2) Une feuille d' al~bre jaunie, flétrie , presque Inorte, l'd.. cunte son histoire.

Devoir d'élève. - La forêt -est une dalll1e ·grande ct rich e.

Son visage est changeant: 'tant.ôt elle est souriante, aiInable, tantôt elle :prend un air sévère; quelquefois elle est bi-ell triste.

C'est avec les saisoll:s que son visaJge change.

Au pr,i ntemps, je suis allée ohez el1e. Elle avait habillé les 'a rbres et les buissons d-e tendres bOlwgeons verts . et de petit-es feuilles tendres. EUe laissait voir en.core le ciel à la .cime des grands arbres. Des violettes et des p ,r i'lnevères fleurissaient sur le sol; les fougères étaient elllCore bien petites.

Puis en été ,c e fut bien autre chose: les petites feuilles avai-ent grandi, eH-es étaient dev-ell'ues plus l1Olnbreuses, plus serrées: les ralneaux disparaissaient dans leur costume vert .

Plus de ;primevères, mais les fougères étaient devenues puissantes. Des .cris d'oiseaux retentissaienjt sous la voûte des grands .arbres. Sans ,l es voir je devinais, dans les foulTés, des lapins, des couleuvr-es, des renalds /peut-être et, dans la verdure, de gentils écur.euHs. M'me 1a Forêt était heureuse.

L'automne vint; ;petit <il vetit les feuilles jaunirent; elles se déta'c hèrent des arbres et tom.bèrent sur le sol. Un tapis de feuilles

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418 -

recouvrit les sentiers. Les beaux chât<:ügniers laissèrent tomber leurs fruits, qui jonchèrent le sol humide. NfIne la Forêt devenait lriste.

Aux pre,miers froids, à la ,pre,m ière neige, Nhne l'a Forêt dit: « Voilà l'hiver, le sonlbre hiver », et eUe devint plus triste (~ncore. Le vent secoua les arbres, il cassa les branches; .la pluie, l:t neige amollirent le sol. Plus de feuilles, p.lus de fleurs, plus de chants d'oiseaux. MUle la Forêt soufIrit, mais eHe savla it qu'elle revivrait au prochain printemps, et cela la ,consola.

3) Composition française. - Vous avez !prohablement déj:\' eu l'o'Clcasion d'o'b server un arbre qui s'e trouve dans le voisinage

cie notre maison.

Décrirvez-le: 1. en hiver pend.ant la lnauvaise sa·ison· 2. en l" lé, pendant la be-lle saison.

Sujet tra·ité. - J'ai d.éjù observé Inaintes .fois le beau tilleul qui se .trouve sur une petite place voisine de ]a maison que j'hahite. COlU'llle son ·aspect diffère suivant qu'on le 'contemple en hiver ou 'e n été.

En hiver, pendant la lnauvaise s::1lison, le tilleul est l'image d0 La nature au sein de laquelle il vit . Il apparaît nu, dépourvu de feuines, tendant les bras ·vers le deI, COlm[llle pour l'hnplorer.

ParfÛ'is, lorsque le vent souf,fIe en teJ.1lJpête, des cratq uements sillistres, de .longs frénlissell1enls l'agitent; seule la nei,ge .Jllet sa parure blanche sur ses ralmeaux ...

Pendant la belle saison, au contraire, au luois de Jllll1 il .se pare d'un feuillage touffu. Ses :fleurs jaune.s distillent un 'jllave parfl1111; les insectes, 'e n !particulier les abeilles, bourdonnent dans la ramure et ,b utinent la rosée mi'e lleuse des fleurs ..

Les oiseaux, ·cette fois, sont revenus et tC'hantent à plein gosier i-bns le feuilIage, près de leurs nids. Les prollleneurs, en parti enlier .les viejUards viennent s'ass·e oir l'ruprès-nliidi sous SOI1 ombre épaisse et fraîche. Pendant les vacances, je prends volontiers nn I.ivre et .ie lis, adossé Ù SOIl tronc, les pieds allongés dan s. rherhe qui croît à l'entour.

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1

Bagnes 1 Orsières 1 salvan~Finhautl Leytron-Saxon 1

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419-

FICHE DE VOCABULAIRE

No 'il

XXXIV. Les vêtements

303) Les i17.ots clans le texte. Me voi1ci bien habillé, car ma mère ne veut 'Pas que je prenne froid. Elle m'a acheté une ,con1lüna,i son de flaneHe, une 'ohelJ1lise de toile fine, un eostume en drap du pays; ·eHe 1u'a tri'c oté un p'llllover en laine et une paire Je gros bas de S!po,rt. Des pantoufles ouatée.s pOUl' l'intérieur el de gros souliers felT,és impe,r llléahles protègent Bles pieds d e fhulnidHé. Lorsqu'il fait ,froid j'endosse n10n manteau ou nla pèleIine et j'enroule Inon écharpe autour du cou. Après avoir nris encore mon passe-montagne et lues guêtres, je purs afü'onter les intenlpéries et counir dans la neige sans risque de m'enrhu111.er.

Je dois prendre un soin p.arüculier de 'Ines habits, ,c ar on ne les obtient pas sans ,peine. En effet, il a fa.llu tondre le mouton, dont la toison a été 'lavé'e, dégraissée, ipeignée, ·c ardée, filée, tissée.

Le 'c ocon du ver ,à soie a été dévidé, les fils ori,t été tordus, filé:.; el. tissés. On a proüédé de façon sel1l'blable avec le coton dont on fait de la fine 11l0usseline ou cie solides tissus. On a dît égnlellleilt tanner le cuir avant de le livrer au 'coŒ'.do'llnier qui l1l'a Jaitces excellentes chauS'sures. C'est donc grâce aux efforts ' cop, b d'une multitude ·de personnes qu'on a IP U m'hahi'ller de .·uCfués pied en cap, COlntIl1C Je .le suis en ce l1l0ment.

EXERCIIOE D·ELOOUTION 304) Quelles sont les diverses parties de ton costtune ? Co·mlilent t'habil'les-tu en été? en hi'ver ? D'où proviennent la laüle, hl soie, le 'c oton, le cuir? Qu'est-ce que filer, dévider, tiss·er, tanHer? Qu'est-,c e que du veloul'.s, de la mousse1ine, du ·crêpe de Chine, du satin, du feutre, de la flanelle? .

Qu'est-ce qu'une pelisse, une toque? Qui porte un pagne, un froc, une tuni,que, une brassière, une layett-e, une barrette, HW' cornette, une tiare, une soutane '?

Qui apprête le cuir? ·qui tisse les 'é toffes ?

Qu'entend-on pal' linge de COlipS? par trousseau (f'un collégien, d'une fi,ancée ?

Que veulent dire ces exp,ressions : un h~liblt de gala, une teHue de soirée, une grande tenue, ,un costen1-ecivil ?

Qu'est-ce que -de la ·toHe écrue, de la toile damassée? Qu' e.')t-ce que Le -drap du pays?

No 72

FICHE DE VOCABULAIRE

305) Relnplace les points pal' les lRots suivants:

confectionner sandale soutane caloUe écharpe

l'es sayage costume fourrure tunique flanell e

l'rÏ!pé espadrille attifer a,ccoutré el'êpe de Chine

FICHE DE VOCABULAmE

xxxv.

Les vêtements (suite)

socques ,p elisse atours tulle soie

L e tailleur 'm 'a ... un beau ... pour les di,manches ; j 'en -ai fait r .., dans son 'a te'] ier. Ce pauvre hoonlme porte un habit tout ." La '" de Mr l e curé est noire 'c oonme sa ... Il !faisait sj ehaud que les soldats ont obtenu l'au~o~isatio~ .de dégrafeI: , 1t'al d e leur '" Regardez comme ,cette VIeIlle ongl'llHle est drolement ... Mets ton ... de laine, cal' il fait !froid ,et tu pourrais t',e n l'humer. Quelle ravissante h'l ouse en ... ! on -,voit bien que c'est d e la pure ... En été je tp prte de s v~ement~ de d.essous en ... ~e .,. est une étoffe très légère; on en faIt aUSSI des ndeaux. Cette Jeune f ine n 'a janlai s fini de s' ... ; elle se, rpare d~ ses rI?lus beaux .... En hiver il n'y a r ien de tel qu e a es ... de :bOIS pour tenIr les pied s' chauds ; pa.r contre en été je ,p réfère porter ,de~ ... ou des ....

L e gros Mo'nsieur que nous avons rel:contre tout .a 1 heure portaIt nne '" el la ,danle qui l'aœompa'gnalt, un gros manteau de .. .

306) Co m.pléInents du nom: donne un complément aux Homs suivants et fais -'1 es entrer dans de coulies phvases: un m a nteau à e, 1e képi du , le bournou du, la lnitre de, la caloUe du la tiare d e l'unifOlime du, la soutane du, la bure du , le cai eç~n du, des ~êtem ent s de, l e .pagne du, les bot,tes du , un habit de- ..

307) Verb es: donne un conllPlé uumt à \Ces verbes, et f.ais-les entrer dans de courtes phrases: se vêtir, ,s 'habiller, se parer, s:~c­ <::outrer monter s on trousseau, suivre la ... , comllnander, 'ChOISl:r, eouper,' asseJllbler, essayer, revêtir, endosseT, rac'COIll'IllOder.

308) Adjectifs: J'ais entrer les adjeotifs suivants dans de courtes phrases: neuf, usargé, usé, rapiécé, élégant, lustré, soyeux, chaud, solide, étriqué.

309) Familles d e mots: dOnI:1e les mots de la fanlille de tisSel', d'habillei', de vêtir.

310) Contraires: donne le oontraire des mots suivants: vêt-!r, habiller , salir.

4':21 No 73'

Les arbres

311) L es Jnots dans le texte. A l'orée du bois , les bücheron s sont à 'l'œuvre ; on entenrl de loin le bruit de la h3Jche et le grinCe m€llt ,d e la ,soie. L es c.ope,aux 'voLent de toutes ,p arrts: la sève pleure entre >l'éc.orce et l'aubier et ,~a résine coule des anciennes b lessures. La cime ode l'ar-b1',e .frémit, puis le beau sapin oscille el s'a hat cl ' t'Out son long, sur le sol dans un grand hruit de hranoh es et d e J'aIneaux cassés. L es ébr.ancheur:s clépouillen t l'arbre. puis te tronçonnent ct .J'éeorcent. Dans la clairière on ap er çoit- d<' grands Itas de bùches el de fagots destinés au chauff'n ge. Des charretiers amènent le bois en gnllme ve.rs la scieri e méca niqu e où on le débitera en planch,c.s .ou en InadTiers. P.arfois , les ch a rpentiers équarrissent les a rbres soUr ipla'Ce pour .en fair e des poutres ou d e s chevrons. Les gardes et les inSipecteurs fo restier s sUl'veiUent l es c.oupes ,e t d ésignent 'l es albres qui peuH nt être ,a battus, oar les forêts doivent être ,conservé es; e.ue~ protègent nos vi.lJages contre Il es g'lissements d e terrains" les ch utes d e p ierres et le s ,a valanches, et elles nous ,donnent leÎ)o-is n écessaire au chauffa ge, à la construction et à la fabri cation -cl~s outils. Les pays où l'on ,a prÜ'Cédé à un déboisemen t massifs sont devenus incultes, oar il s sont désoJlés par ]a séche res se et b alayés par ,les v-ents.

E X,ER Cl!ÜE D'E LOCU TI ON

3 1:2} Quels son l les a pbres de nos fo rêts? Qu' est -ce <-IU un <.: >nifère. C1te le conifère qui ,monte le plus h aurt dans la région d eS ,a lpages. Qu 'est--ce qu 'une · forêt mise à b an '! une r éser ve?

Q'nelle différenc,e y 'a -t-il entre un fourré , lm tailJi s, un e futa ie ?

QueLle est l'altitude swpérieure des forêts dans nos A'l pes? Citeles .plantes du sous-bois. Nom'I ne lIa f~une d e nns forêts. Comment peut-on connaître l'âge d'un arbre abattu ? Quelle -es.t l'utïfisation du sapin? -du mélèze? Qu'est-ce q ue ,procéder au r-ehois-eulent d'un terrain? Quel "est le, rôle du 'gar.de forestier '?

Qu'est,-ce qu 'une bHle? un baliveau? une >oéipée ? l,a ral11ure?

A qui sert J' écol"C,e des al~hres? Que retire-t-on en distil'1ant la n~sine du \pin ou du mélèze? Que sais-tu de la forêt d'Al.ets'Ch ?

Cite tous les avantages que la forêt appoTte à .J'homme.

Qu 'entend-on Ip ar une forêt vierge? 1ille fD'rH équatoriale? f:value 1a hauteur d'un ,grand sapin. Sais-tu quelle -est la hau'teur et l'épaisseur d'un séquoia, d'un baobab? Dans. quels pays cl'oisseDJt ces deux arbr-es ? Comment n():lnme-t~on un lieu .planté de sapins, d e pins de p-Olnmiers, ,de saules, de ,c hâtaigni,ers, d e ('hênes ?

-

4122 -

No

FICHE DE V'OCABULAIRE

,4:

313) Renlpla.ce les points par ,les -1110tS suivants:

bücheron clairière rameau bosquet

écureuil tronc essence hnpénétrable

FICHE DE VOCABULAIRE

No 75-

XXXVI. Le village

La forêt (suite)

garde forestier forestier déhoisé l'aubier vierge

423 -

ban rndèz e zone fourré

En A1né,ô que et en Arfl'iqùe, de vastes forêts ". recou Vl'ent (fimul-enses régions .. , Nous fîmes halte clans une ... nue, près d'une 'cabane de .:charbonnier.s. Quel noyer 'luagnirf'i!que ! regardez ee "', ces ... , ces ... Dans le bois mort, des vers fix ent souvent leur delneure entre l'écor-c e et l' ... La fraÎlc heur Ide ce '" nous incite lau repos. Le ... a dressé pro:cès-vel'bal ,c oiüre ces ... fJ.'ni ont abattu du bois ,dans la forêt mise à ... Ne pénétrez pas cI~.ulS :ce ... impénétrahle;' vous vous _perdriez. L'Espagne a été .:. et 'lnaintenant la 's'écheress-e désole \ce pays. Le s-apin et le ... sont les deux princ~p'al:es ... Idu Valais. Ohez nous Ja '" forestière monte jusqu'ù l'altitude de 2000 mètres. Prenez ce chemin '" et tout le long du taillis vous ,c ueillerez -des frais es, des myrtilles et des franlbdises, et vous regarderez les ... qui sau tent de branche en branche.

31 L!) Verbes: donne des 'CQllIlip1léluents Ù ces verbes et enlp~oie-.Ie? dans de 'c ourtes phrases: élaguer, reboiser, !planter, débiter, équarrir, dé!boiser, abattre, entailler, s.cier, croître, s'élancer, éC0l1Ce.1', ,cléfdcher, cueillir, se ,reposer, gémir, dérdciner.

315) Noms: donne des con'lp'féments détenl1linat.ifs aUX nOU1S suivants: l'0l111bre, la forêt, le bois, la branche,. la cime, le tronc , 1es rl:lJmeaux, l'orée, ,le .gall de, le cœur, .les aiguilles , les cônes.

316) Adjectifs: fars _a cco,m pagnerces 'adjectifs par des nOUiS qui leur conviennent: vielige, équatori1ale, sylvestre, noueux, ol'llgueux, ,séculaire, frakheur, droit, l,is'se, verte, ,sèche, 111ajestueux, -camne ,h"a:nquiil.:le, dés-eIJbe, -somibre; inlpénétTab1le, haut, élevé, élaIllcé, touffu, rugueuse, crevas,sée, sec, filort , vert, flexible.

317) Synonyl11es: donne des synomyllnes aux noms suivants : cognée, fût, orée du bons.

318) Homonymes: trouve des hü:monyll1eS aux 11on15 sui\"ants: bois, _ aig,~1Ue, _ fût.

319) Familles de mots: donne les HlOts de la f'a-nlille de arbre, de bois.

'" 320) Les mots ?ans le txete. -Com1me si eUes avaient peur d eire sell~es , les .malsons du village se b10ttissent ks unes prè~) des autres. Chalets ete J?ois aux fenêtres 'minuscules, closes la plupart du tenl,ps, ou Inalsons ide Ipierre -ce sont des ,c onstructions basses, ,c oiffées d'un large toit aux - ~Tdoïses nlass1ives et aux chevrons apparents. Des ruesétl'oites et tortueuses des ruelles 0t des venetles ?l~ ne sauraif: pas.:ier 'lm attelage, ;'elient entre elles toutes ces bahsses. Les écuries, les étables ' le Jenil ' lla: jaranO'e .

• 0 ' les grenIers on « raccm1ds » ,chevauchent sans ordre dans un es pace par trop mesuré. Le f.our banal avec -s on 0'rand auvent l'lune une fois par mois. La chap elle an clÜ'cher ~11inuscnle st:' di stingue ~I peine des nlai sons pa ysannes.

Des lavandières ha~T ardent à la fontaine publique. Oll entend le marteau du forgeron chanter sur ,l'enclullle, les vaches nleugler ,d ans les étables, les ,poules caqueter sur le fUluier. dIes ba,m bins de l'école enfantine ânoner en chœur les lettre~ d t: l'a'l phabet. Pm'fois, ~l,lrant Jes journées d 'hiver, les fléaux jet .. lent Jeur 'c adence sur 1 aIre des granges. tt de loin en loin, ,le horuit d'une auto qui :monte de la plaine rassembl e tous les gamms sur la -plaJce du viUage.

Soir. et marti~, pour un instant, les chèvres IC3Jpricieuses que le chevrIer etInmene dans les éboulis animent les rneUes du hanleau.

EXE-RCI'CE D'ELOCUTION 321) Conlolnent sont disJposées les 'm aisons du villa O'e ? (',:'-H'3JC t"ense l ' a~pect (l e ces Icons'Îructions. Que sais-tu de ,l a btoit ure? Qu 'est--c e qu'un ,c hevron? Les toits sont parfois recoll-

"('lis de ba,l d~a~lx; qu 'est-1ce?, Les 'Couvertures en tôle, pal' (yntre, sont generrulement 'prohl1bées; sais.- tu !pourquoi? Commeollt sont les rues ·et les ruelles du village? Conlim ent sont disposées 'les constructions? Quels -s ont Iles bruits que l'on entend dans le . village? Que dit-on de la cha;peHle ? Qu'est-ce que lelour hanall ? Pourquoi le four bal1al ne tfu'm e-t-il qu'une fois _ p~r nlois? Qu'entend-on par lav.al1'dières? Drrspose par ordre d_~ l1l11po,rtance les Inots sui,v ants: viLlage, bOUl1g, hameau, vine.

N'y a-t-i:l que ·des 111aisons d'habitation dans nos villao'es ? ,Cite deux .localités qui, d'-l:lJprès le texte, font défaut à · c~s a 0'0'10mérations.

50 ~l faut conserv.er à nos viUa'g es leur 'ca'c het pittores'q ue, mais a Ul!éllOrer l'oJ1dr-e, la propreté et J'hygiène. - Co'm -m ent cela?

Pourqllo~ le bruit d'une auto attire-t~il ,sur la place tous les enfnnts ·d u · viHlage? Où le ohevrier 'e mmène-t-i.l son troupeau?

rICHE DE V'OCABULAIRE

FICHES POUR LES PETITS

No 16

No 1

Le village (suite)

322) R emp,la-ce les ponts p 'a r 'les :feu village coutU'l11e voisin tôle cocagne

rustique taudis dialecte veillée vilain cafard

~nots

425 -

suivants :

hameau l~uelle

local ardoise chaumière lait et le n1Ïel

Les couleurs

Qu 'est-,c e qui est bleu?

Le beau ciel du bon Dieu.

AJoute encore 3 choses .. .

four banal villageois vieux tenlps bardeau bourg pays perdu

Qu 'est-ce qui ,est blanc?

La neige qui to:m.'h e à Noël.

Ajoute encore 3 choses ...

C est un petit '" ou lnieux un '" Ipuisqu'il n e cOlllprend (pie 20 ... répartit clans autant de Ilnaisons ... Aujourd'hui uni:' bonne odeur de Ipain ·cuit s'échrupipe ,du ". et s'insinU{~ dans touI:es Iles rues et ... et pénètre jusqu-e dans ,les plus misérabl es ... : les .. . font leur pain. Les toits des maisons sont r ecouverts d e .. . on ... ; les autorités interdisent génénalelnel1't l'emploi d e la .. , .--\ utrefois les villageois ou '" vivaient dans des ... construit~ s au pied du chàteau. Le ... étarit une enceinte fortifié e où les gens se r etiraient en temps de guerre. Les 'viLlageois sont attachés ù leurs ... , ils parlent un .. parUcLUlier, portent encore Je COShlm e ... ; tout -cela nous fait penser au bon vlieux tem,ps. En hiver, !es ... se réunissent pour .~a veillée. Nous voici dans un vérHabl e pays de ... ; nous aurions le ... si nous le quittions. N'allez pa s Dfl ns ce t.rou , c'est un vél~itable ... .

323) Qualificatifs: qualifie: un fOlU' , J·a fontain e, les Tues, le village, 'les toits, les cheminées, les chèvres, un costum e, ·le:j ·fenêtres, un paysage, les villageois.

Hononymes.- donne les h011l0n ynles de s mots yants : feu , toit, 'Viliain, gens.

324)

sUÎ-

325) Synonymes.- donne les synonymes des mots s uivants: -dlain, coutume, ménage, dialecte.

326) Diminutif.- donne un diminutif de rue.

327) Expressions à connaître: un ·p ays perdu; un pays -d e coca·gne, le pays de mes rêves ; le pi.ed de la montagne; le pied du château. ' 328) Fan1ille de mots .- donne les lnots de la fatnlÎlle de bOUt·!l.

Cl. Bél'ard.

Qu '~st-ce qui ,e st ro~ge ?

Les coquelicots dans les champs.

Ajoute encore 3 choses ...

Qu'est-ce qui est blanc et rouge ?

L e d!ra'Peau suisse, qui claque afU vent.

Aj-oute encore 3 choses ...

Qu eUe est la couleur qu e tu préfères '? dis-moi pourquoL No 2. L'adjeC'tif

Mon lapin russe.

Il est petit et rond , et blanc, et doux.

Jl 'm ange des henbes, du paJÏn , -du sucre, d es c houx ; n a des yeux tout rouges, des griffes, une qu e lle.

Il a d e grandes oreilles, mon lapin russe .

COl1Jun enl est le lapin russe ? qU E' ll ~ grande ur ? conleur ? les oreilles?

Les mots qui disent COffilnellt s-on ~ -les pe rsonn es. les a nimanx el les choses . sont des .'..

Sur ce modèle dis-moi: Je sllis h~ s ~' C llX ,

et ' .. et '.' etc. , continue Dis également comment ·esl l'oran ge , ou .la -pomm e s i tu pré-· ft-l' es, on ... une autre chose !

Elle est et et

-

4!:~6 -

No 3. Une histoire à faire mimer.

Cabriole et le pot de crème

Voici cabriole clans le bois. Tout ,à -coup il ent.end: Douk!

'Llouk! Il lève les yeux et ne voJt rien, mais il 'entend encore' Douk ! dou1\.! Il regaede en l'air et il voit entre les branches d'un chêne, LI t.ête de Piro u 0 tte, son ami l'écureui'l , qui lui faH signe. Viens donc jouer av,e c nl0i, Cabriole. Je t'apprendrai il "auter COilT1.l11e m.oi sur ·les branches.

Cabriole hésit.é, if regm~de son petit pot. « Je ne peux. pHS. jr porte un port de crème et 111a111,an Inl'attend. Malis comme il a envie d 'aller s'amuser! « Ecoute, dit l'écureuil, pose ton petit pot au pied de cet arbre, 'puis tu luonteras un instant, un toul petit m0I11e11t, ensuite tn courras très vite et tn arriveras encore avant la nuit. Re.galide, Ile soleil n'est pas près d'aMer se coucher .

Ecris tout ce qu'a fait Cabriole.

Il entend ''' . Il '" les yeux. Il ne rien. Il ". encore. Il ... en rail'. n ... entre les ... Il ... , etc., etc.

Les nlots qui indiquent ,ce que font les personnes , les animaux ou les choses sont des .. , No 4. La (leuxième personne du singulier

L ' {me d e la crèche dit a li bœuf ....

Tu ne dois pas troQ) t'up.p rocher dll petit, dit l'fin e, qui avait deviné la pensée de son con1.pagnon. Il ne ft1!ut 111ême .pas y songer, tu .le blesserais. Et puis tn pourrais laisse r tomber sur lui un peu de ta bave, 'q ue tu retiens mal, <;t Ic e ne serait pas 'propre ..Au Teste, pourquoi baves-tu encore lorsque tn es heureux? Tu dOlS garder \,8 pOUl' toi. Tu n'a pas besoin de le montre r fi tout le monde ... cl ruprès Supervielle.

Quand on parle à quel·qu' un c'est la ... personne.

Trouves-tu très gentil ce que l' fUle dit au bœuf ?

Ecris ~outes les actions que le 'bœuf ne doit pas faire.

QueUe lettre remarques-tll Ù la terminaison du \,pl"l>e 'ù 1,\ :20me personne ?

Mets le texte à la 1ère personne : .Je ne ...

Ess,a ic d'iuliter le texte, }l1.ais en disant au bœui' ce qu ' il pourrait Jaire de bien ...

Trouve toi-'l nême le titf ~ C[lÜ convient?

Essaie de de.viner ·ce qu e le bœuf a répondu à l':în e, puis nous le lirons ensemhle.

-

427 -

No 5. La première personne Prière du bœuf "-evant la crèche de l'Enfant Jésus

Il faut toujours que je rf asse attention pour n e pas blesse,( quelqu'un; et pourtant ce n 'est p.a s dans ma nature de lu'en prendre .sla ns raison grave, aux personnes ou aux ,choses. Je n e suj s pus un maLfaisant ni un venimeux. NIais partout où je vais me voj:JIn ,t out .de suite avec nles cornes et je me réveille avec l: nes , el mêl11.e quand je suis aecablé de son1Jlneil ,~t que je lJ.u'en vai's en 'b rouillard, les ·deux pointues, les deux dures sont 1ft qui n e m 'oublient 'p as.

Et je les sens au bout ck m es rêves , au n'lililCiu de Ja nuit.

J. Supervielle.

Qui parle?

De qui parle-t-il ?

Que dit-il de ses conles ?

L'a personne qui parle est la ... personne.

Dois-tu, toi aussi, t'out COlIllUe .le bœuf, peut-être encore plus que lui, faire attention ~)our ne pas fa,ire de la peine aux :111tres? A qui '?

Essaie d'Îlniter le texte: Il faut que je ine sur;yeille pour ne pas faire de la p.eine ft Et cependant je ne suis ...

M,a is ...

No 6. Le verbe.

Maman pl'épare notre pique-nique

No us a llons goùter clans la .forêt. l\tla1l1lan Ip r épare notre pique- nique : elle coupe les tranches de pain, elle les tartine de heurre et de confiture, elle enveloppe ohaque r.ation avec du papier blanc, puis elle remp,IH notre .gourde de thé, elle glisse une plaque de chncoLat dans notre luuse tte et en e y ajoute un e helle pomIue rouge pour chacun de nous .

E·cris toutes 'l es actions que f,lit ta maman: Ma,m an ... notre ... elle ... les .. , coiltinlle toi-nlêlue .

Ecris Je nom d'une personne qu e tn aÏlnes, cli s cc qu 'eH " fait Le n0111. d 'u n ani.mal que tu connais bi en , qu.e fait-.il ?

Le non1 d 'une chose qui t'es t nécessaire, pourquoi? Quand lu dis ce que faH une peL'~Ol1.ne , un a nimud , une chose tu pm.pioi.;>.:; un verhe ? . .

Qudle e.;; l l'aotion qu e [u préfères aceo.l1lpJir ? PO\.II:,IUO L aimes· III fai re cela?

Y G.

-

2 e6terlemiltnl' ro~(H'itlf)cl'O in ml)f.il'fcf)nci) - liietd e-ittc e-ilt{)c-fj-c,nbc ;;Dnr" ftel1un'B bi-cleT lllttcrricljt~ futm, ltlcfdjc (lIt €5t~Hc etnel: 3-Crfq:>Htte,t±en, 3'u;ammcngongfoien ·}8e,ijalt'l>hmg b'e'r etnôdltlClt ,tyéidjer t1He ~er1t ", unb Uefmng,Bg,el;'iete lm 6inne Ô-er S{'oltJô-cnü<at,tolt Hnt-Ct eil1cn 2eftg'ebanfen itcHt. 15 Clll ~ gef.üI6rte -~'ei'ivlere au~ b~r ~~l'a~: i!C moHcl1 ben ~efljtù1't ,\)i(f~

BIBLIOGRAPHIE Jl1t

~edtt6

be1' ifebt'fdjeu ~nrufJanb(ultg ilt ~.t. ~(t[{ell ift 1l }cb-elt el'::

ïef}ienNt : ~Cl'

®ehuutuntcnidj.t onf bel' Untclihtfc :UJ2 $eitellmit 131 ~jj·Ut{bltn~1'e, n. ,~ormot ·16 : f2\Z,~ cm. ~teif nc1j ertd mit \?cinclIl'iicfen. \l.~l'e,i i5 Ù' r. 6.- + ~15ltit ,;;Der @clam tuntenidH 'ift 1)wtc (l!~ ,bie- ~'eI6l:'1l)cile b-Cl' II Hterïtllfe nncufal1nt. St\ad '~lVbn - lteI6u1l-g~::: uttlb ID1':ev6o-M,ffiegt-e t .am 1ft, gtl(fi~c(1cn Rtld m.tbU -

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