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69èm e A nnée.
L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCI2T~ VALAISANN E D'~DUCATION SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES : Jubilé. Expérience pédagog.iqu~. - RaPtPort de g,e,s tion de la .c aisse .de retraite du pers onnel en seignant. P ..A.R'rIE PEDAGOGIQUE : De la ,m anière douce et de la manière forte. - Des punitions h um i<li a J,' lteiS. - L'ar t. 136 du C. P . S. - Encore vite des fleurs , avant de fer.m.e r les volets. - Information s pédag.ogiques. B. 1. E. - PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - F iches sco[aires .
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Jubilé Nou s a'p prenons fo r tuitem.el1't que notr e fidèle coHabora teur, Ml' Juli er , a f êté dern ièrelnent ·son 80èlne ann iveTsa ire. Nous le fé lidtons vivem.ent en notr e nOIn particulier et en celui de to u s les lecteurs d e l' « Eco le pl'inwire » . .c'est sans doute grâce à une vie sagem.ent ordonnée ,à tou s ,l es p oints d e vue, 'à une stricte dis cipline personnelle et oÙ un tra vail l'ègU'lier et constant qu e ce dévoué professeur a su garder cette jeunes,s'e d'espri,t qui fait ,l e 'c hanne de tous ceu x qui l'approchent. Nous lui 'Sou haHons encore de longu es années .. . d 'h eureu se coUaboration ·à notre r evu e. (;T. B.
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L a .fin de ,lia 'PTésente anné o s colair e clôtuTera la premièr·e moiti é du XXènle siècle. En 'c ette d r const anoe H nous paraît op portun d e faire le point, d e prendre le pouls de l'enseignem.ent priInaire afin d 'enregistrer les r ésultats acqui's de connaître les insuff isa n ces, d 'avoir -en somme une vue d'enselnble sur la préparat ion de notre jeu nesse . L es Tenseign elnents que nous obtie ndrons fourniront des éléments précieux pOlU' apporter à l'école les amendelnen ts qui pourra ie nt s,e r évéleT nécessaires . .Mais on ne peut atteindre ce résultat que par un e consu ltation ·génél'aJle des élèves avec la col'l a-
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boration ,effio3.c'e des maîtres ,e t des 'cmTImi'Ss.i ons scolaires. Cette coHaboration nous la consi,dérol1s .a1c quise; quant à la 'c onsultation lwns la fixons au Inardi 25 avril 1950. Chaque élève du 'c our.s n10yen et supérieur partidpera à une sé~'ie d'épreuy.es consistant en une dictée, une composition françaIse et des ,p Toblèm·es au cours supérieur, en une dictée, des calculs -et un des's in au 'c ours ITI.oyen. Les cOlnmissions süolaiTes COlIlmunilqueront les sujetg au pers onnel enseignant. Les épl'euves seront .aohevées dan.s .J'espace d'une demi-jour," née et transmises au Départ,e ment par hnteTmédiaire de l'inspecteur. En vue de permettre aux experts ·chal'gés des corrections, une appréciation tout à fait objective des travaux, ces dernj'e rs' seront désignés par des numéros distincts pour chaque classe et chaque élève selon le is'chéI11.a que nous cOlnmuniquer·o ns en temps utile. On ne .publiera pas de résultat par dass'e; on ne fera pas dE' cOlTIJparai'son, mais on cherchera à tirer des ·c onclusions général es et des leçons qui seront ensuite portées à la connaissance du persannel enseignant pour son profit et celui de l' école. Il ne s'agit donc ni de .c omparaison, ni de cOlTIpétition, lnaio;; bien d 'une analyse de l'é tat actuel de l'ensemble de nos classes. C'est p01Œquoi nous pensons pouvoir compter sur une franche collaboration de nus régents et régentes. Sion, le 8 :avriJ 1950. 1 L e ühef du Départelnent de l'Instruction puhlique : Cyl'. Pitteloud.
Rapport de gestion de la caisse de retraite du personnel enseignant pour l'exercice 1949 L'ttclministration ordinaire de la cais's e n'a été marquée par aucun 'f ait s,a illant. Nous avons continué .ft en aSSUll1er nor.male~lent ,l a ?érance et à ~égler au fur et à mesure J.es différentes qu es tlOns qUI se sont po s'e es ; nous avons constaté entre autres que les cas d'invalidité sont plutôt en régres'sion. Les comptes font ressOliir un ex.cédent de recettes fort intéressant. Nous nous abstiendrons de les ·comn1enter, nous réservant de les anal'Ys·er en détai'l à l'asseInblée généra'le. Notr.e activité principale s'est portée sur le pTohlèlne de la revisiÏon des bases techniques de la caisse. Au cours .cIe divers entretiens ,avec les experts, nous ,les avons Il1Ïos au courant des roualg.es de notr,e institution ainsi que de sa mar,c he ,générale; ,nous leur avons ,montré les aspects et les particularités qui la
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di's tinguent des autres caiss'es; nous av.ons donné des explications sur les principes 111êmes qui sont à ·S'à hase. Puis, nous leuT avons fourni l,es tabl-eaux détaillés ' des pensionnés et des as's urés avec' le montant des rentes et .la somn1·e de·s cotisations .cIe ,c hacun séparéIl1ellt avant 1945 et après c.ette date, pour qn'i,ls puissent bien se rendre compte des répercussions du règl'e ment de 1945 et des cotisations per'ç u"es sur la base du nouveau décret concernant les traitements. Nous leur avons remis les rapports complets présentés par les m,e mbres de la ·caisse et le·s as'so.cj.ations profess,i onnelles. Les experts connnais·s ent les propositions, les vœux et les désirs du personne.l ·e ns'ei,gnant. En ce 'm oro·ent ils travaiUent ù J'établissem,ent du bilan teêhnique 'e t à l'analyse des document's remis. Nous pensons qu'ils seront bientôt en 111eSUre de nous faire .pmi de leurs constatations et des solutions qu'ils proposent pour l'avenir. ,C'est pourquoi, dans sa dernière .séance, la comlni!ssio'n a estimé qu'il était indi'q ué d'ajourner l'.assem~)lé e généra'le annuelle jus'q u'au 1110I11.ent où les expert:s rem:ettront ,l eur ralp port. Sion, avril 1.950.
La ÛJnl1nission.
Caisse de retraite du Personnel enseignant Exercice 1949 COMPTE DE GESTION a . PRODUITS ,Con.tributions des membres . Contributions des employeurs Intérêts .
220,721.40 220,721.40 180,112.10
Totall des ip roduits
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62 1,554.90
......... b . CHARGES Pensions aux retrai1tés Pensions aux v.euves et aux veufs Pensions aux invalide,s Pensions aux enfants d'invalides Pensions ,aux or!phelins Rembour,s ement de cotisations Remboursement d'intérêts Frais de gestion Frais de banque Frais d'expertises médicales
73,064.90 14,633.40 9,946.95 2,423.50 4,899.10 22,382.75 2,610.55 6,005.35 453.120.-
Total des ,charges 136,539.50
Q -
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Mouvement de fortune en 1949
c. BALANCE Total des produits Total des ,c harges
621,554.90 136,539.50
Excédent .
485,015.40
Répartition de l'excédent A l'avoir des membres: solde des ,cotisations . Au fonds de prévoyance: intérêts Au compte capital: solde .
198,338.65 441.70 286,235.05
Total
5,226,901.30 5,226,901.30
Bilan de sortie au 31 d écembre 1949 ACTIF PASSIF Titres et bons de dépM . 1,765,000.Banque cantonale: ,compte à terme 3,926,854.Adm. fédérale des contribution.s 19,032.Mobilier . 1.A vôir des membres' . 1,704,248.43 Fonds de prévoyance 10,402.Créancier: Etat du Valais 53,595 .73 3,942,640.84 Capital: so'lde . Totaux
5,710,887.- 5,710,887.-
Fonds de prévoyance Compte pour l'année 1949 DOIT Solde de .c.QlIl{Pte 1948 . Intérêts de l'année Payements en ,cours d'exercice Solde de ' collltpte .
AVOIR 11,060.30 441.70
1,100 .10,402.Totaux
11,502.-
11,502.-
5,22,6,901.30 53,525.43
=
5,173,375.87
Excédent du ·compte 485,015.40 les ,p rélèvements au fonds de prévoyance ' 1,100.483,915.40 - -- - - - Fortune au 31 décembre selon bilan de sortie 5,710,887.sous déduction de. l'avance de l'Etat 53,959.73 5,657,291.27
485,015.40
Bilan d'entrée au 1er janvier 1949 ACTIF PASSIF Titres et bons de dépôt . 2,326,000.Ba.nque cantonale: ,c.ompte à terme 2,886,494.35 Administration fé.dérale des ,contributions 14,405.95 Mobilier . 1.A \~oir des membres . 1,564,921.48 Fonds de prévoyance 11,060.30 Créan.cier: Etat du Va.lais 53,525.43 Capital: solde . 3,597,394.09 Totaux
Fortune au 1er janvier sel.on bilan d'entrée sous déduction de l'avance de l'Etat . '
Statistique générale Membres cotisants: institutr1ces instituteurs total
327 414 741
Membl'es pensionnés 56 34 3 10 6 30 41 37
instituteurs retraités institutrice·s retraitées instiJtuteurs invalides institutrices invalides veufs d'institutrices ' décédées veuve,s d'instituteurs décédés enfants mineurs d'invalides orphelins
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Rapport des reviseurs des comptes En exécution du lnandat qui ,l eur ,a été confié par .t'A'ss,el11hlée O'énérale de la Caisse de Retraite du Personnel Ensei,gnant, les s~ussi' gnés vous présentent leur rappoTt de vérifj,cation pour l'année 1949. Toutes l.es écritures relatives à }a ,gestion ont été vérifiées et trouvées absolument confonnes aux pièces justificatives. L 'exeédent en 'r eœtte s de la ,g'e stion 1949 se lnonte à fr. 483,915.40. ( Les diffé rentes rubriques du Bilan ont été ,c ontrôlées sur la base des l~ele'Vés remis par la Banque .cantona:l e; il a été 'Constaté une concordance parfaite. L 'état de fortune de la Cai,s se qui présentait au ter janvier 1949 un excédent net de fr. 5,173,37fi.87 se trouve ainsi porté avec le bénéfice du présent compte au 31 décembre 1949 à fI'. 5,657 ,291.27. Les vérifications opérées ont pernüs de constater que les
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COlnptes s'Ont bien tenus; en conséquence il est pToposé aux 01'g,a nes coulpétents de bien vouloir les ap:prouveT et' de ,d onlller d.é-charge de la gestion aux personnes responsa'hles . Sion, le 23 mars 1950. Les vérificateuTs:
Albert Zengaffinen.
Emile Boul'din.
JP ARTIE PEDAGOGIQUE
.. De la manière douce 'et de la manière forte. En matière dis'Ci,plinaire, on entend parfois dire: un tel emploie la manière douce, tel ·autre la manière forte. Que fautil entendre par '}à, et :},a quelle des deux nlanières est :la meilleure en éducation? Le :m aître à la manière douce agit peut-être par tenlpérament; peut-être se <laisse-t-il griser par les -g rands Inot'S de la pédagogie nouvelle: liberté, honneur, conscience; élprouve-t-il le besoin de s'élancer là pleines 'Voiles vers des horizons séduisants . guerre au sur,m enage, réa,c tion en faveur de la paresse, de l'anlllsenl·ent et -du laisser-faire? Dans tous :J'es cas, i'l remplace la craint e et la ,c ompression par un réginle de douceur et d'affection. En conséquence, il s'e sent pTis -d'une üertaine aversion pour les sanctions pénalles, :n'y ,r e court que dans des cas extrêIllenlent rares et encore sait-il les édulcorer de diverses façons. Pour obtenir de ses élèves l'observance plus ou nloins exa cte des règles discitp Enaires et l'atpplication au travaiJ., il enlp'l oie l'émulation, l'encOu.ragelllent, use (le patience, d'indlügence, en tâ chant de gagner les cœul"S et Iles volontés. Le Inaître à la ll1anière forte exige l'ohs·ervance ridoureuse et .m inutieuse du règlement; ses ordres doivent être exécutés prolJ.nptement et exactement, sinon gare aux sanctions: pensums, retenues, que1quefois châtiments corpoTels. C'est lI a discipline nülitaire. Laquelle de ,ces deux n'lanières est la meillelw.'e ? La prelllière sem'b l,e à 1)l'enlière vue Téalis·e r .J'idéal. Mais J'une et l'autre présentent des dal1!gel~s et exposent à de graves inconvénients,. Avec la Inanière douce, l'.éducateur court le risque de se laisser aBer à la faiblesse, au Inanque d'autorité, qui a presque tou-
jours pour' conséquence l'indisdtpline, 'le désnrdre, parfois l'~nar chie et la perte de temps au point de vue instruction. _L'enfant est eH effet trop sujet ·à l'in~éNexion à l'inconstance de ·cara,ctère~ ch~z lui l'Î1~térêt peTsonnel et i'mnlédiat, la séducti'On fas'c inatrice du plaisir l'mnportent trop facilement sur le sentÏ111ent du dev~)ir et luême sur l'affection pour s·on Il1aître. H lui d'aut un soutIen plus solide 'q ue l'amouT du devoir; il :l ui faut aussi la crainte, une crainte sa1lutaire, qui est le eOnltl11enCement de la sagesse. A notre avis, les ,conséquenc-es de l'indiscipIine en classe sont telles au !point de vue intellectuel et surtout Inoral que nous préf.érons enC01~e la nlanière forte, mi:J.itaire, quels que soient, du reste, ses inconvénients; ,ca'!' des inconvénients graves, eNe en a aussi. En 'e~fet, un nlaÎtre qui, ·en -classe, se Iuétamo.rphose en sergent de batai,lle, mène son monde tabour battant, réprime sans pitié ·l es Il10indres peccadilles, obtiendra, sans dout,e, de l'ordr;, du travail. Mais cette dis,c ipline sera Il e plus souvent tout exterieure;" il y nlanquera l'adhésion ·de la volonté des élèves, et quand ceux-ci serOll1t sûrs ·de n'êtTe pas pris ·en faute, ils se rattraperont largement. On aura fait d'·eux des hypocrites. De plus ·ce nlaÎtre n'aura pas leur syIIlJpathie, ·donc 's on action sur les cœurs et Iles volontés ,s era nuUe et Il'éducation J110rale subira d e ce fait de .graves 'l acunes. Nous voudrions que l'instituteur usat d'une nlanière ni e.1~ tièrelnent douce ni entièreIllent forte. C',e st une heureus·e cou1hlnaison des deux, une sorte de nlanière mixte qui seTait, nouS seIllble-t-il l'idéal fadlement praticable. En das1s·e, pendant les ïeçons, on' doit exiger l'ordre, le silence, l'app1kation au travaH; tout demande une ·certaine .gravité comlue dans une ,e spèce de sanctuaÎl'e' c-e qui n"exclut pas évidenlment un air .aftfabae, une certaine bonh0111ie, paT-d par-'1à, une courte dét.ente, un mot' capable de provoquer l'hilarité. En dehÛlrs de la classe, en -récréation ou ailleurs, le maître pourra .se Il1ontr~r plus expansif, Il10ins ~ulstè.re, paTticiper ~ux jeux de ses élèves, se ·m êler à lIeur ,c onversatlOn, leur rendre 111aluts petits servi'c es ou leur ,faire tel ou t'el p'1 aisir. Il appHque ainsi le conseil pédagogique bien ,c onnu: avoir une Inain de fer gantée de' velours. . Mais en t'Out 'c-ela, il faut une ass'e z ,forte dose de bon sens ou de jugement pour trouver le.s lÎ111ites où l'on peut aller et qu'on ne doit Ip oint franchir. n est' ll1écessaire aussi qu'il ait une connaissance approfondie ,d u caractère des enfants, de la 111enlaÙté du Iuilieu où il enseigne, un ,g rand esprit d'observation. Dans lfi'ÛtTe jeunesse nous avons au villaJg.e natal, passé par les nlains de t'I'ois Il1aÎtr~s qui ont ill~tstTé d'une façon frappa~te les trois nlanières dont nous venons de :parler: la manière douce, la nlanière forte et la manière nlixte.
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Le pren1ier a été lie jouet, .ta risée de 'Ses élèves; heureus,e111ent qu'i,l n'a ,p as fait long dans la localité. Le deuxiènl<e était craint comme le feu. Ah ! quel terrible hO'mnle 1 En pa'Ssant pTès de 'l ui, plus tard, nous l'avons salué, ,c om·m e ,c'ét'ait notre devoir, 111ais i;l nous était resté l'impTes'sion qu'il ne f,aUait pas l'approcher. Le troisième a été un exceHent instituteuT, obtenant de ses élèves la disdp'line et le travai-l et 'c ela sans moyens violents, sinl'p lenlent par un aSlc endant nloral, la d1gnité, disons la distinctioll de ses .manières. Nous aurions bien voulu le rencontrer plus tard: malheureusement, il était mort à un âg·e qui n'est pas c·e lui de la grande vieilless'e. Ici donc, COJD,Ine ·e n toutes .choses, il importe de savoir trouver le juste nü1ieu. In medio stat virtus. J.
Des punitions humiliantes Selon Je titre de notre arti'Clle, il ne sm'a question dans les lignes sUlÎvantes que des punitions hUlniliantes, c'est-à-dire de c-elles qui revêtent un carructère par1lioulièrel11ent. odieux, dégradant et ,q ui fp'rO'duisent un effet tout oppo,s é à ûelui que doit poursuivre un éducateur: l'amé},ioTation du ,c oupable. Passons Îlnmédiateu11ent à .l'énumération de quelques-uues dé c-es punitions auxquelJ.es un 111aître digne de ce n0'111 évite de recO'Ul"i,l'. 1) Les châtiments corporels. Cette sort·e de sanction présente d '·abO'rd un danger pour la santé, surtout chez ,l es enfants de constitution déhcate ou expo,s és ·à -certaines infi,r nlités ; ensuite elle porte aUeinte à la di,gnité d'un êt'r,e raisonnaibl,e, o'r dinairement ,p lus étoupdi que Inéchant. C'est 'p our c-es motifs qu 'elle est prohibée ,p ar les règlenlents s'c olaires; enfr,e indre ces règlenlents -c'est donner l,e Inauvais exemple; c'est faire le l11al pour essayeT de Üu.re du bien. 2) La mise èl genoux. ,Cette position ne peut être que volontahe DU ·l"eli'g ieuse. L'iil11pos'e r ,de fmioe à ·quelqu'un, 'c 'est ·e n quelque sorte l'avilri.r et souv,e nt lui fahe ptendre 'e n horreur cette t enue, nlênle pendant la prière. Est-ce que 1a station debout ne pouTra!Ït pas en tenir Heu? Nous blâmons égale!l11ent les bras en oroix, position très fatigante et qui rappe:hle trop -celle de Notre-Seignmu sur la croix. Il faut éviter tout ce qui peut l'attacher à un acte ou à un geste reli.gieux une idée alTIère, ' une .iodée ' de honte.
3) Le bonnet d'âne. Nous i,gnOl'Œ1S si cette punition a été ou est ·enc.ore en usage dans .l'une ou l'arutre éco1e valaisanne. Nous
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voulons croire qu'elle a été inventée et appliquée ailJeuTs. Le bonnet d'âne a pour couslÎne la pancarte aux qualif.icatifs plus ou moins hilarants, ,plus ou nl0ins ,i nju1,ieux. Abreuver ainsi lm enfant de 'ridicule n'est guère '1re moyen de provoquer sa bonne volonté à se corI1iger. L'hun1Ï'liation porte davantage à la révolte 'q u'au repentfl.'l'. Il prendra son m'a ître en grippe et ne se souciera guère de suivre ses conseils. Donc le but ,de la sanction ne sera pas atteint. 4) Certains. pensums. Sont ég,alement des punitions hun1iliantes le.s copies .de proverbes, de ' sentences, d'appréciations qui bless'e nt l'amour-propre des 'e nfants on des parents. Ces sanctions causent des piqüres -cuisantes et lentes à guérir. Le punitions dont norus venons de parler briè'vement affaiblrissent le respect pOUl' le m'a îtr,e, donc aussi son autol'ité. Si. nous voulons cO'rrig,e r le.s autres, il ne faut pas pour cel,a nous mettre en défaut nous-mêmes, autrement nous luériterions qu'on nouS dît: « Médecin, guéris-toi toi même». J.
Perennis pœdagogia.
Il flrt. 136 du C. P. S. Des ·cas d"enfants Inalheureux, victÎlnes ·de s,évi'ces graves, ont ému l'opinion publique ·suisse. Chez nous, la presse s.'est fait e l'écho de ces préoecupations. Il y .a dans nos ,COl11nlunes des enfants qu'il faut protéger contre ceux qui abusent de leur faiblesse ou de 'leur ignorance. Void quelques faits entre cent et l11iUe : A une pron1enade 's'c olaire, des adultes, non des camarades , se sont stupidenlent al11usés à ,s oûler un oTpihelin. Un ,l ouveteau ·qui a vendu -des insi,gnes est entré dans un hôtel et -en ,a ,p résenté à un COnS0I11111ateur. Celui-ci a offert à l'en~ fant du vin blanc. Le petit en a bu quatre verres et ,s 'est trouve mal. En une autre cipconsLance, le 'même enfant a pris du cognac et a dü vomir. Un'e fenl111e s'.arTête avec son garçon près d 'une disthllerie ambuLante et veut faire goûter le breuvage brûlant à son enfant quand un passant lui dit: « Madame, 'ce n'est .pas .p our lui! » Ce qui se pas-s'e dans les kenneS!ses, les fêtes forai~les, 111êm.e dans c·ertaines ventes dites de charité et en d'autres circonsta~ces analoO'ues où sont admis ou mêl11e invités 1e,s enfant,s et où des jeune~, fiUes C0111111e garçons, Tôdent quelquefois }I,lsque tard .dans -la nuit, n'a pas besoin de ·com.nlentaire.
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Bien des lecteurs pourraient me répondTe: Inutile de nous raconter ces choses-Là. NoU!s en savons ,p lus que vous! Ce sont des choses qu'on peut luêm·e voir dans les .familles, aux jo!:.u·s de pre~l1ièr·ecommunionet de ·confirmation ! H ·élas! Et pui;s, après tout, Hs n'en sont pas morts! Voilà une fi'c he de -c onsolation qui frise ,l,a dureté. Dans le Code pénal suisse du 21 décenl'bre 1937, I~OU.S lisons sous le titre des infractions ·contr~ la vie et l'intégrité corporelle: Art. 136. - « Celui qui aura servi, ou qui aura fait ou laissé servir il un enfant de moins de seize ans des boissons alcooliques qui, pal' leur nature ou pal' leur quantité, nuisent ù lCl santé de l'enfant ou la compromettent, sera puni des arrêts ou de l'amende » . On rougit presque de ,s "appuyer S'w ' un aTtide du 'c ode 'Pénal suisse pour rappeler le devoir élémentaiTe de ne pas. infliger aux enf.ants un tort Igrave immédiat ou un tort sérieux à longue échéance. Pourtant, .c 'est nécessaire. Dans la « JPatrie vala~sanne » , on a pu lire un actide de Ml' Léon Berdaz .sur le « Biberon au fendant}) dont j'extr.ais l,e s 1i'g nes suivantes: « Il y a des Inères et aussi des pères qui s'aDlusent èt faire gûter du vin aux enfants en très bas âge, Dlême aux bébés. A l'âge de 6 ou 7 ans, c'est tout naturel que chaque enfant ait son petit verre de vin à table. Il y Cl heureusement quelques falnilles qui font exception ». Un ·m édecin v,a laisan a écrH dans « La Ger1b e }) de III ars 1936 : « Chez nous, point n'est besoin d'apprendre aux gens à boire du vin, CClr, du lait ou du vin, on ne sait trop quelle est la boisson qui vient la première en date ... A la campagne on habitue l'enfant tout petit à boire un peu de vin. » CemédecÏn valaisan .ajoute: « Sur le terrain médical strict, voilà une chose à ne pas faiJ·e». Cette règle est nette ef d'ailleurs conforme à la sdence la plus solide. Aussi est-on littéra1eJ.llent ahuri en lisant ,s ous la plum·e du même médecin la suite du texte: « NIais au point de vue éducatif, est-ce vraiment un Inal que d'accoutumer l'enfant de bonne heure à notre boisson nationale, avec laquelle il sera pluS' tard en contact presque permanent? » COllllnent un médecin peut-il publier une parei'lle énornlité ? Le problème 'q ue je traite ici ne peut pas se limiter aux boisS'Ûl1S alcooliques 'q ue l'enfant absorbe lui-même. Il y ·a ,l es influences multiples dont il :pâtit dans un milieu alcoolisé. Plus d'un jeune être peut f,aire sienne la iplainte d'un enfant dont le père était un buveur 'b rutal: « Nous avons vécu con5tanr ment dans la peul' ».
n s'agit, dans c~s ,cas, non 's eulement d·es 11lauvais traitenlents .corporels, ,d'une nourriture insuf.fisante et d'une fOrlllation physique ,compromise, n'lais aussi 'e t surtout de souffIiances morales. Quel touTment pour une âlne d'enfant que d'assister à la déchéance de celui (et parfois de ceLle) ·q ui devrait personrriJfier à seS yeux ,l a bonté et la 's ag,e sse divines! Le cas du maître buveur ·est selnblable. HéaTisons la .situation de fa jeunesse d'un viLlage, par exmnple, où règnent :les nlœur.s de boissons. Il y a ~à queLques 900 âmes, soit environ 2.00 feux. La dépense annueUe dans les dnq auberges du lieu est ,évaluée à 200,000 .fr.ancs, soit en moyenne IniLle francs par f.a'mille. Ajoutons,.y la 'c ons01llmation domest1que ',alilluentée ipar le vignoble 'e t ce qui s,e boit ,a iHeurs. Nous pouvons soupçonner de 'q uel poids énorme tout ·oela pèse sur le sort de la jeunes.se. L'akool des parents se .Inue trop souvent en lannes des enfants ·et inversélllenf, l'alcool des enf:ants .fait verser des larnles aux parents. Pouvons-nous rester indifférents à la vue de ·ces ll1aux? J'ai r,app.elé plus haut l'art. 136 du C. ·P . .S. Voici une quesrtion extraite d'un code plus' vénérable: « N'est-ce pas la volonté de votre Père qui -est dans les cieux, qu'il ne se perde pas Ul1 seul de ces petits? }) Pouvons-nous, éducateurs et éducatrices du Valais, 'l10US désintéresser du sort des enfants malheureux, s-al1s abdiquer? C. G.
Encore vite des fleurs, avant d~ fermer les volets Les cerisiers et }es po.mmiens étalent leurs bouquets; ' ks anénlones et les primevères épanouissent leurs ·corolles. Les prés \,prcHssent et l,es bois s'animent. A l,a profusion des ,c hoses visibles se joint l'harmonie des ,chants d'oi,se.aux. Que souci ·de 'l 'inspectiÜ'11! ,finale et .la perspective de la ,dernière heur'e de classe ne nous rendenf :pa's aveugles et s6unls aux .i nvitations de la nature! Des je.unes à qui on refuse -la familim'jté avec J'.enfance ,de l'.almée ri'Slquent d'Lgnorer pour toute leur vie lm aspect oharm.ant et attrayant de l'œuvre divine. Nous voudrions bien, dites-vous, initier nos élèves aux "ûches.ses de la natur.e. ·Mai,s ,J'inspecteur ne s'occupe pas de c e~ .c.h 'is,es-Là dans ses inferro·g ations !
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Avez-vous une idée si superstitieuse du c-ontrôI.e hUlnain? Est-'ce que le prÜigralnme déliInite le monde de vo.tre 'e nsei!gnement et de vos leçons ? Nous ne savons 'q ue ohoisir ! Débarrassez-vou~ une ~près-'midi de toutes vos préoccupations :pa:r ailrleUl's si légitiules. Tournez le dos aux mille objets quiem,prisonnent votre âme. Dirigez 'v os Ipas vers la forêt voisine le vaHon verdoyant, le proche nlayen. Refaites-vous un Ic œu'r d'enfant et ·abandonnez-vous aux douces suggestions de la nature au J,a:ngage disc.ret. Arr:êtez-vous devant -l'aubépine, le talus ou le fourré. Les inspirations féoondes vous viendront sans peine.
Si vous n'avez pas bénéfi.cié vous-nlême, pendant vos années d'enfance, de cette initiation bienfaisante, renlettez-vous à l'école s·crutez le lÎ'vle toujours ouvert devant vos regards et mette;-vous à épe,l er les l.i:gnes. dont les ,feuiE,es iInprimé·es ne doivent être ,q ue le Teflet. Vous venTez que les figur,es ·é panouies de vos élèves vous approuveront. Quant à la peul' de Monsieur 'l'Inspecteur scolaire, il y a un lnoyen infa.Hilible de l'apaiser: le jour de l'exa.men, vous' p.lacez SUT l'e ·b ureau inspectoral le plus beau bouquet de fleurs, Justen1ent les fleurs qui ont fait l'objet de votr.e sollicitude et ,la joie des enfants et que vous ,a vez glissées subreptircement .dans votre programllle. En couns d'examen, vous aHez tirer délicatel11.ent tantôt une neur et tantôt une auh'e ,p our la pi/q uer dans la plate bande des ,m atières ill1lterro'gées, et vous verrez que le personnage terrible dont la s'é vérité supposée vous cause des cauchem~us, vous féli,c itera d 'avoir intel~prété si intelHgemment les vœux du plan de travail. C. G. Les écoles qui, à l'oecasion des prom'e nades scolaires, passent à Sion, peuvent de nouveau visiter le musée de zoo10'gie qui est installé dans le bâtiiJ.l1ent au nord -du col1ège .
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Information~ pédagogiques. B.
1. E.
La réadaptation des enfants vagabonds,
. Sous les au:spices de .t'Unesco, une coruférence d'experts et de di'recteU1~s de .c o·m munautés d 'enfants s'e.st t'e nue :au début d'octobn~ à la Cité de l'Enfance de Marcinelle (Charleroi). Les travaux
de la Conférence ont été orientés spécialement vers le vagabon- · dage des enfants et l'existence de bandes de jeunes délinquants. Une séance a été consacrée à l'examen des nléthodes éducative.s les plus aptes à obtenir l'adaptation sociale ,e t l'épanouissenlent hUlnain de l'enfant de la rue: centr,es d'intérêt, participation affective et active de l'enfant à son éducation, milieu d'affection et de liberté, psyohothél'!apie, équipes de prévention et d'amitié, foyers de jeunes, républiques d'enf.ants. D 'intér'es's antes communications furent présentées concernant les loisirs et les tenains de jeux, les bibliothèques et salles de lecture pour enfants, le recrutement et la fOl'lnation d'animateurs, etc. Le Département des Questions sociales de l'D.N.U. entrepend une étude sur les enfants délinquants et une ·étude sur les enfants slans foyer; toutes deux feront l'objet de conférences ultérieures, précédées d 'inforn1-ations documentaires. COUl'S
ménagers itinérants, Bel'ne,
L'activité des cours ménag'e rs itinérants se poursuit dans les régions 11lontagneuses du cantqp de Berne. Pendant l'hiver 19481949, l'enseignenl'ent 111énager obli'gatoire a été donné dans les écoles de ,n euf 'c omlnunes. Huit: cours d'enseignement lnénager COlllplénlentaire ont été ol1ganisés pOlU' les jeunes filles -libérées des écoles, et trois cours pour les ouvrières de fabrique. En outre, 50 ·c ours de ;c outure et de raccomnlodage ont été fréquentés pal' 717 jeunes filles ·et jeunes fe.nllnels 'appartenant à tous les nülieux. Al'g"entine, Gratuité de l'enseig'nement,
Depuis plusi~urs années, non seulelnent l'enseignement prin1aire, nIais aussi l'enseigne.Iuent L s econdaire est gratuit en Argentine. Au nlois de juin dernier, l'abolition des taxes universitaires a aussi été décrétée, de sorte que la gTiatuité scolaü'e est l'éalisée à tous Iles degrés du système éducatif al'gentin.
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Cours pour instituteurs. Italie,
L'aide suiss'e à l'Euro,pea financé un ,c ours, ol'gal1lSe sous les auS!pices de l'Union nationale italienne pour la lutte contre l'analphahétis'm e. Le ,coups eut lieù à Locarno (Suis'se) ' !avec une cinquantaine de 'part1cipal1ts, tous instiihüeurs de l'Italie dti Sud. Le but du cours -était celui d'étudier I.e problèm,e de l'analphahétÎs1l1e dans le Sud et les luesures à prendre pour lutter contr-e cet état de ohoses - non seulônent ,à récole ,m ais encore dans 1a vi'e de la communauté -- lnalgré les Inoyens primitilfs dont disposent les miHeux pauvres. On aUend :beaucoup de l'esprit d'initiative et du sens pratique des instituleur:s à qui cette tâche est confiée. Des discussions ip .articulièrell1ent utiles se déroulèrent au sujet de l'école com·m e apprentissage à la démocratie ·et sur les courants de l'éducation Inoderne. Guatémala. Ecole ({ prénormale» rurale.
Deux buts sont ,a ssignés à .c.ette école: celui d'instruire les enfants de la population cmupagna-rde ,e t celui de former des maîtres qui se consacreront à l'ensei-gnem.ent Tural. L'Ecole « prénon11a-le}) rurale est installée à Santa :M aria Cauqué, petit village situé près de la capital,e et on y fait un lal'ge appel aux méthodes actives. Une place toute 's péc1ale est faite à l'enseignement de l'hygiène. Grâce à l'appui du Ministère de l'Agriculture, l'école possède un domaine 's,c olaire où l,e s élèv,es peuvent se consacrer aux travaux agrkoles et à la ,c ulture luaraîchère et se fanülia-riser avec l'élev:age des ' anim,a ux dOllle~tiqLl'es. Les élèv~s parlent l'espagnol et la langue indigène. U. S, A, Semaine de l'éducation ,
La Seillaine de 'l'Education amédcaine a eu lieu en 1949 du 6 au 12 noveIllbre. Le thèlne général « Délnocratie agissante » était subdivisé en 7 sujets journaliers: a) valeur de l'individu; h) possibilités -éducatives; c) responsabilités du citoyen; 'cl) hygiène et -sécurité; e) famille et communauté; f) liberté et sécurité: g) évo.lution de l'éducation dans le-s dix a'i1nées à venir.
Plellerlé 1 Cie
Les colonies d'enfants débiles de l'Oeuvl'e nationale de 'e n Belg'ique,
Il s'agit d'une nrganiSiation lll'édkaie dans son princi.pe et dans son but, ~M.ais, comnle eUe reçoit des enfants non Inalades en pleine croissance et en !pleine 's'c olarité, il est indispensable - tout en soignant leur santé - de leur 'p ennettre de continuer leurs études, ' de reIuplacer la falnille absente et de créer l'atmosphère La plus propice à la cure. Fl'ance, Centres d'apprentissage,
UIle expéri'e nce intéressante -a été ei1treprise dès 1945 par la Section t'echl1Î<que du Ministère de l'éduoation, dans ,le but de relnédi-er au Inanque d'artisans dans de nombreuses professions. C'est celle des centres d'apprentissa!g'e, dont le nnmbre s"élève déjà à un lniUier, et qui sont fréquentés aujolud'hui par environ 90,00'0 jeunes gens ef jeunes filles. Les élèves entrent dans ces üentTes à l'âge de 14 ou 15 ans et suivent, pendant trois ans, un enseignement spécialisé à côté des C01WS de culture générale. Dans un ,c entre d',e ntreprise du bâtin~ent, par ef{emple, les élèves sont initiés ,à l,a tgéolÛ'gie élén1entaire, à l'étüde des Inatériaux de construction et à leur utilisation au cours de l'histoire. La plupart des centres d'apprenüssage ont été créés pour répondre à des besoins locaux et comprennenf rarenl,e nt plus de 100 élèves. Un contact étroit peut ainsi être établi avec les parents. Destinés .p rhnitivement à fonner en vue de prOifeslsi'ons arti/s 'anales des jeunes gens inaptes aux études supérieures, ces centres attirent aussi un grand nOlubre d'élèves doués, Malgré 1a demande, le nombre de ces institutions ne doit pas dépasser une limite fixée, de façon ~l ,éviter une surproduction d'artisans.
LANGUE fRANÇAISE
SIC>N - Av. du Midi
Centre d'intérêt: MAMAN
fERS - QUINCAILLERIE ARTICLES DE MÉNAGE Calorifères - fourneaux-Potagers ARTICLES DE SPORT
l'En~ance
J, RE.CITATION MAMAN!
Lors'q ue l'enfant, par:m i 'Ses ,l anges, Est las de toujours sommeiHeT,
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LorS'que son âme, sœur des anges, En tui cOmnl'eJ;l.l ce à s'éveiller, Soudain sa langue se délie, Et, dans un 's ourire ·charmant, Pour premier salut à la vie, Il jette ce s·e ul nl0l: « Maman! »
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Le couvant du regard, alp a.isant sa misère L'être infonne et .gisant, jeté sur ,c ette terre, Plus frêle qu'un frêle roseau? Rien, ou si 'p eu vraimenJt que s'a 'c hétive vie aussitôt Iq u'a..rrachée au néant TeIlle une petite herbe isolée ,e t pâle, S'étiolerait, hélas! ·c mnme serait flétrie Dans sa fleur son âlne d'enfant!
~'Menacée
POUl' l'enfant, c'est tout un poème, ,Ce f.aible son . (lit tout pour lui, Tout ce qu 'il sait, tout ce qu'i1 aime, Ce qui l'attire ert le séduit; Et, pour vous, mères, que de choses, Que ,de joie et d'enivrenlent Dieu suspend à ces lèvres ros es Avec ce tendre appel: « Manlan ! »
Mais la Providence qui veille A fa.it pour les oiseaux le jour, Le nectar sucré pour l',a beille Et 'p our l'être humain qui s'éve.iUe Un ,c œur d'où ruiss,eMe l'am.our!
Plus tard, on n'ose plus le dire, Ce nlot naïf que l'on disait, Et d'autres Inots viennent s'écrire . Au livre où le cœur les lisait, Mais 'l'homme, quoi qu'il pui'sse faire, En lui toujours cache l'·e nfant, Et quand sa bouche djt: « M.a nlère !.» Son fll1le dit tout bas: « Maman! »
~ Il, ChmnpÎe.
MAMAN!
C'·e st Je son que d'abord disent l,e s lèvres ros es. L e nO'111 chéri , parfois éteint dans un bai's er. Ce,lui que notre amour sait. idéaliser. Et que nous retrouvons souvent aux jours moroses. Nous r,a ppelant tous beaucoup ·d 'aÏl11ables choses. Si puissant est ce nlot qui nous 'Vient appa.iser. Qu'à s'a douce ,c aresse on ne peut refuser L'abandon des rancœurs en nos t'unes écloses. Maman , cela veut .dire amour et dévouement. Ce mot tant respecté, pourtant est si charnlal1Ï. Que nous le ·m urmurons encore ,a vec mystère. Aussi lorsqu'évoquant les souvenirs d'antan. L'heur.e viendra pour nous de quitter cette terre. Nous redirons alors comme autrefois: «Maman ».« Paul Lapel'ouze. HYMNE
Que serait i·ci-bas, sans l'.ange tutélaire Qu'un dieu mit tout d'abord penché s'ur son berc.eau,
Source divine, intarissa!ble, Elle coule là flots si 'pressés Que ltout, dev.ant son ,c ours aimable, Cède, s'incline - et que nul sable Ne réuS'sit à l'épuiser. Et le frêle roseau se dresse, Croît en Force, en Gràce, en .Beauté, Tandis que, dans son esprit, naissent Le Juste, Il e Beau, la Salg'e sse, Le Vrai, ces fleurs ,d'humanité! QueUe puissance sans pareille Peut donner 'semblable nloisson ? Une loi f.er.me ? Un 'b ras? Des vejlles ? Non, bien nl0ins : ,Ce n'est, ô InerveiBe Qu'un sourire, dans la maison; Un sourire séchant les 'larmes, Plus doux ·que ,le soleil d'avril, Si -clair, si g.ai, que les a,lannes, Les .gros dlalgrins rendent les annes Et que s'éloignent les périls. Vénérez donc, folle J euness'e , Cett,e Sainte, votre maman. Que vos baisers, que vos ,c aresses Lui expriment, dans 1"aHégress'e, L'honl11lage de vos cœurs aÎlnants.
.~.
M.
II. VOCABULAIRE
Une Inanlan dévouée, tendre, trav,ailleuse, gaie, souriante, ,iigilante, indulgente, inquiète, héroïque.
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paré de ses l1l'a ins, pendant tant de jours, ,l a nourriture de leur corps et qu'elle a aussi nourri leur âme; 10rsqu'elle a passé d'un souci apaisé à un s ouci naissant, travaiUé, peiné, lutté, toujours pour eux; 10Ts.qu',elle n'a plus aucune pensée, aucun dés]r qui n e Sc raplporte à leur vie et qu'elle a fait l'abnégation d'elle-ulêule an point .q ue son seul bonheur est d'être avec eux, sous -le lllême toit; alors les oiseaux grandissants battent des anes et veulent s'échapper du nid.
enfant affectueux" obéissant, d'l'l'c a, t 'Sel1'SI''bl,e , l'espectueu xUn . e Reconnaiss,ance; gratitude; l'esipect, ,abéissance' affection' , amour .fi.Iial· ,chérir vénérer, ,a imèr t'e ndrelnent; j~plorer SOl~ - pardon; se ;'epentÜ';' em'b rass'e r, prom,e ttre, caJ'oler', ren.d re vice. seY.N.?M:S. - L~ ,m aternité, l'enfance. La sollicitude, le:s soins, la . ;lgIlance, le ~evouement, l'abnégation, les sacrifices, les inqUletudes, les peInes, les tOlu'ment's. L'éducation, les réprimande~, .les consells, les gronderies, l'indu1.aence la faibl s L puenculture. 0 , es e. a
Maman
M,aluan, je con'1lnence à te 'c ou1prendre... Mmnan, tu es traLe tr.avail de Inon père est ·c elui 'qui nous donne l:l yie, 'e t ton tra'vail consi,s1e à l'ordonner .. , Tu veux que rien n e manque, et tout ton corps, et te.s lnains et tes yeux s'occupent fi ce .soin et je s·eus que tu en a's ,f ait' 'l es serviteuTs de notre vie e l: 'les ordonnateurs de notre joie. IL y a lLa vais's el,le, ilJ. y .a le lné nage, il y ·a la ,cuisine. Il yale balai et 1a lessive. Il y a les cOlnmissions. Il yale raccOlnlnodage ,et la confection. Après chaque travail, tu r,egardes le .suivant, · et tu PaI:s où i~' te conduit, docile et calme. Tu n'a jamais l'e s mains' vides. Ch.-L. Philippe. 'V ai II eus,e.
A1?JE~TI.F~. ,U~e g'r~titude profonde, infinie, illinütée. Des SOlllS eclalres, devoues, 111 III uti eu x. L'OI~guei1 maternel 'l 'aveugle~ent 111aternel. Une présence chère, vénérée, consta~te Un SourIre tendre, doux, caressant, indul.!2'eIlt récoIllfortant a' pal'sant. v , , ~ ~ERBES. - Honorer, vénérer. Se confier ouvrir son cœur. COl1'Sel~er, ~ncourager, guider, pourvoir aux besoins prodi.guer
des SOIns, eduquer, redresser, élev'e r. ' , . 'C~aque enfant' aime, Te8Jpecte sa lnère; i.l se rappelle ce qu 'il lm dOIt avec tendresse, amour, affection. - . L~ ~ère 'S'est dévouée pou~' son bébé depuis sa naissance q~~d Il e,~~.It un poup?n, un balnbln, un nourrisson f,aihle, 'c hétif, fragIle, dehcat, couche dans son JJevceau dans ses lanaes "I falla't b ercer, a Ilal!'t er" ~ourrlr, . veiller, soigner, ' 1 cares'S,e r.0 ,qu 1 - La maman ~ ete bonne, douce, tendre, dévouée, infatigahI,e. Soyons reconnaIssants, ne soyons pas ingr ats pOUl' cet amour lnaternel, donnons-lui notTe amour fiHaI. . III. ORTHOGRAPHE '
'a) Prépara1ion : s'en référer au numéro 1. Le visage de maman
, Ja.mai~ le visage de mam,a n ne 'm 'a tant ému. Il est l'arc q u un sounre en atténue la gravÎlté. Je le connais trop et ' ", ., 'd'h ne SaIS P'lus VOIr, SInon aUJoUl' , ui, les rides de son front auto ' d _ quel bl'a nchi'ss'e nt déJ'à les ,cheveux'' I·.econn<}~~"'" SUl 1.eSI U1I,evres Il f' c:Llll ', , ' ,l'l1~~ et p~les e~ qu'i,l y a d'am,e rhllne, de passion, de volonté seel,ete; '?,e~OU~flr dans s'e s yeux br,unâtres, sur lesquels pèsp-nt des pauplel es hop ,l'Ourdes, s.a modestie et' sa ibo'nrbé. 1
Sacrifice maternel
LOl's'q ue Il naman a dépensé pendant tant d'<années 1.<:> 'J leur' f d" ,~s <Illel es orces e son etre pour elever ses enfants; lorsqu'elle a pré-
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Au lit
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Christophe es t dan s son lit' tiède . La bonne fatigue l'écrase. M,ais le SUpI'êlne bonheur est lorsque Inamal1 vient, qu 'eHe prend la main de Christophe a-ssoupi, et 'q ue, penchée sur lui, ell e chante à lni-voix une vieille chanson. Il retient son souffle, if a envj,e d e rire e t de 'p 1eurer ; il jette ses petits bras autour du cou de s.a lnère, et l'elubras:se de toutes ses forees. Eltle Il'lli dit en Tiant : - Tu veux donc ln'étrangler? Il la serre plus fort. Con1me il l'aillle! COlume il aime tout! Tout est bon, tout est beau ... Il s'endoTt. Ah ! que c' est bon de vivre! R. Rolland. Ma mère
Sav,ez-vous ce que c"est que d'avoir une 111ère? En avezvous une? Savez-vous ,ce que c'est que d'être enfant? pauvre enfant, faible, nu. n1isérable, aJfJamé, seul au 1110nde, et de sern tir que vous avez auprès de v.ous, autour de vous, au-dessus d e vOU'S , lnal'chant quand vous marc.hez, s'arrêtant quand vous vou ~ : arrêtez, souriant qüand vous pleurez, une felnu1e, un ange qui est là, qui vous regarde, qui vous . arpprend à ,p arler, qui vous ap- : pl"end à lire, qui vous a-pprènd à aÏIner, qui réchauffe vos doigts -clans ses Inains, votre .corps dans ses genoux, v'o tre âme dans son
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cœur: qui vous donne son lait quand vous êtes petit, son p~ill quand voUs êtes ,grand, -sa vie toujours, à qlU vous dites: « Ma mère » et qui vous ;lit. « Mon enf~H1t ), 'J Victor Hllgo. Ma mèl'e
Ma lllère entra, souriante. Oh! je la revois s-i bien encore telle qu 'elle .m 'apparut, arriva'n t accOlll'pagnée d'un :peu de soI.eil et du grand air du dehors. Je retrouve tout: l'expres,s ion de son regard rencontrant le mien, :le son de sa voix, les détails de sa chère toilette 'q ui ,p araîtrait si drôle et si sur.année aujourd'hui. EUe s'e pench.a sur :IllOn lit pour m'embrass-er, et, alors, je n 'eus p1us envie de rien, ni de :pleurer, ni de m,e 'l ever, IÜ de sortir; eHe était 'Là, ,e t cela me Bufns,a it, je me sentais consolé,. tranquiH:is'é , changé, par 's a bienfaisante prés-e nce. . Pierre Loti. b) Exerd'c e d'application: s'en rMérer au num·éTo 1. IV. COMPOSITION FRANÇAISE La phrase - Le paragraphe - La rédaction
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1. Et3lblis un ,g raphique sembla.ble concernant l'effeotif du ,.bétail en Suis:s·e 'e n 1942 -e t indique le pourcent, saehant qu Il y avait 1,492,862 vaches, 144,375 ,c hevaux, 670,115 popcs,207,359 ,c hèvres, 195,549 luoutons.
2. Etablis un ,gI~aplüque semblabl,e ,coIl!c.ernaiIlJt .~e~ relitgi?n~ ~ifl SuiS'se sachant que, ,e n 1941, la populatIon de re~ldence etaIt e 4,253,300 hahitants, que les 'p rotestants fOf;lnall~nt le 57,1 ~, les catholi'q ues le 41 ,5 % et les autres ,c onfes'Swns le 1,4 %. Fais la répa,r tition des confr.S'sions. 3. En 1930 il· Y av,a it ,e n Suis:se 2,924,313 habitants de langue. allemande, 831,097 de langue françaÏlse; 242,034 de langue Italienne; 441,158 de langue ro,manCJhe et 24,798 d'autres langues·. Etahlis le graphique et indique le pour,c entage en chaque langue. Nota: colorie les différents secteurs.
1. Formez des phrases avec les mots du vocabulaire. 2. Conjuguez les verbes du vocabulaire. 3. En un paragl'aphe montrez votre mère raccomnlOdant un habit que vous avez déchiré. Ré·daction: 1) La journée de ma mère; monh'ez bien ce qu'elle fait depuis son lever jusqu'à l'heure où tout le monde -e st au lit. 2) Pourquoi j'aime ma mère. 3) Vous avez vu un enfant ré,p ondant gros'sièr-emel1t à sa mère ; racont-ez et faites part de yOS réflexions. - Un dOluesNque s'eng.age pendant 60 jours pour la 1110is-. son, aux ,conditions 'Suivantes. B exige ·un groain de blé pOur le 1e r jour, 2 pour le .second, 4 pour Il e 3-me, 8 pO/ur ,l e 5m,e 'e n dou blant chaque fois durant 60 j.ours. Est-il exigeant?
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1. On lné'lange 14 ~g. de carié à :3 fI'. 80 le kg. avec 25 kg. à 4 fI'. 20. Quel est Ile p,r ix llloyen du kg.? " . , cr . :l. Un marchand lllétan ge 18 k g. de cafe a 3 fil . 5.0 le .kb" 32 l~g. à 5 fr. 10 le kg. et 18 k,g. 300 à 3 fI'. 90 'le k'g. Comb~en vendlat-ille k,g. s'il ,g agne 3.0 % ? . , 3. On .re,m pll it un tonneau de 22-5 litres avec dIu V'.ldn à 11~r. 20 e~ll.dte~1 vin à 0 fI'. 90 le' Htre. On flnet 45 llitres de p us · e lia ere qua . QueŒ ser,a l,a valeur de .l'hl. du mélange? 4. Une 111énagèl~e :fait f.ondTe 6 k. 800 de beUILT'€' à,1l fr. 80 le k /g · avec 3 kg. 900 de saindoux à 4 fr. 50 l,~ kg. ~ nxe ange. per d 1 ,5 de s.on poids par la ,c uis·son. A COi):nblen reVIent ~e kg. de me'lange? . d' 5. Je 'll1élamge 120 litres de vin ~ 160 fI'. Œ'hl. aV,ec 85 ,l?tre.s . un auh'e vin. En Igagnant 80 fI'. Je revends le ffielange a 1 fI. 90 le litT,e. Quel est Ile prix d'achat du litre de la 2me sorte? Solution: Prix des 14 kg.: 14 · X 3.8.0 = 53.20 Prix des 25 kg. : 25 : X 4.20 = 105.-
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1. Dans queUe proportion faut-il fl1.él'anger du oafé à 4 fr:20 et du café à 4 fI'. 90 pOlU' avoir un Inéll ange qui TevlÏent à 4 fr. 50 ?
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439
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2. Je veux reluplü' un tonneau de 50'0 litres avec du vin à 1 fI'. 20 et du vin à 1 fr. 90. 'Combien àOlis- je -e n IneUre de cha{!ue sode , .p our que 'le mélange revienne à 1 fI'. 40 ?
3. Un boulanger ilnélange 200 kg. de farine à 0 fI'. 60 ,l e kg. avec de lia farine à 50 fI'. le quintat Combien de kg. de ;l a seconde . faudrla -t-illPour que ,1e mélange coûte 58 f,r . le q. ? 4. Je 'lllé'langle 42 ~g. de c.af'é à 3.70 avec du café à 5 fr. 20 le kg. 'Col11.:b ien dois'-je prendre de kg. de cette SOI te pour g·agner o fI'. 30 par kg.; [·e prix l11.oyen de vente est de 4 fr. 90 ?
1. Solution:
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4 50 30 1. .
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Pour évaluer la puissance d'une chute d 'eau on multilp lip la hauteur de la chute par le nombre .de litres d'eau débités à la seconde; on a alors des kilogrammètres; 75 ldlogramm'è tres valent 1 cheval = CV. = HP. D'après cela calcule la puissance des usines suivantes: hauteur Litres secondes Balberine 700 .111. 7,000 Vernayaz 600 ln. 12,000 Dixence 1680 nl. 10,000 Rhône à Chippis 43,000 70 m. Navizence 550 m. 3,500 Ex'e m'p le : Navizence:
Prière de s'annoncer assez tôt.
550 X 3500
25,666 CV
75 Calcule aussi la puissance en k "YV'h . de chaque ushlle, sachant qu'un cheval équivaut à 0 k"YVh. 73,6.
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