L'Ecole primaire, 15 avril 1955

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Sion

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ABONNEMENT A L'ECOLE PRIlVIAIRE Les ca.rtf:Js de remboursement pour abo11'nernent à l'E-cole primaire ont été mÏ'sels en circu'l ation. Pour les ét.~blir, nous nous ,sornmes basé ,s ur '1eis l}ilslt es fournies par :lIe Déip'wrtement des Finanoes. S'ill s'y 8IS,t glissé des erreurs, eLles ,ne noUis sont pas imputables : on voudYla bien nous 'les sig,na.Ler. . L'Ecole pri'fna,ire.

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·......1 t. (ln LJel(.~nan EXERCICE 1954 J. RAPPORT DE GESTION A. Revision d li règlement

~DUC i.

Le règ'lem,ent de l,a ·caisse de retraite est bien jeune en'core, comptant à Ipeine deux ans d'exi·stence. ltl ,a apporté des transfo1'llua;tions 's i profondes le t ,si favorab.les, par ralprport à l'ancien, qu'on ne ,pensait pas, au ,m om,e nt de ,s on ,e ntrée en vigueur, d8lVoir ,le l',e mettrte ~ur ;le méti.er avant de s'être assuré ,qu.'il ne reservait aucune !Stul'iprise.


• -

-

45~-

01', au ,c ours .de 1954, déjà,lliOus avons iPU constater une fois :de plus que les va.leurs qu'on 'considère comme les plus stables !Sont :soumises, elles aus'si, aux fluctuations des événements. Ainsi, 'e n r'aison .de ]a pénuri-e du personnel --enseignant la prorogaItion de .l'âg.e pour -la mise à :la retraite des institu-' teurs était l'Iendue nécessaire, entraînant de ee fait 1a revi.sion du règilement. La c0ll1mission a Iprofité de cette dr,constance pour ~)ropo~ ser non seulement ,la- ,m odification .de l'article fixant la limite d'âge, mai,s pour ~pporter un peu plus de précision dans certains textes ,et ,a doucir la rigueur de que'}ques articles. En ,collaboration av.ec le Département ·e t avec l'expert, eHe a élaboré un ,projet de règlement qu'elle a Is oumis :à -l'assemblée ggénéraJ}.e des délégués 1e 6 mai 1954. A.ccepté par l'assembloo ce projet a été adopté par ,le Gons'eil d'Etat le 26 mai et approuvé :par le Grand .consei.l 'en séance ,du 2 juin 1954. . Les 'm odifications portent sur ,}.es -al~ti, cJ.es suivants : Art. 4. - Selon le règlement en vigueur, .seuls ,les instituteurs quittant .l'enseignement ipour entreprendre des études complémentah~es DU -étant mis en .,congé non payé rpeuvent rester membres de la üai.sse .pendant 2 ans. Doréna v,ant, tous ,c eux qui abandonnent provisoirement la carrière peuvent .se réserver la poss.ibi,lité d€ continuer à faire 'Partie de la caisse Ipen·· dant 2 ans. Art. 10. - 'L es l~ésu,ltats financiens rel,ativelnent favorables .des deux dernières années aj outés .à la -p rorogation de . râg'·e de mise à la retraite à 63 ·a ns ont ipermis de ran1ene.r la différence entre le rtraitem·e nt assuré et Ile traitement cotisant de Fr. 1200.- à Fr. 800.-. . Art. 21., -: Con.trairem.e nt à .ce qui 'se ,p ratiquait juS'qu'a maIntenant, a ,1avenIr, le men1bre quittant la caisse reçoit ses cotisations augmentées des intérêts simples .au taux des car,ne~s d'é.pargne de la Banque cantonale. A vantag'euse !pour ceux qU.l abandonnent l'écol,e, c€tte disposition l'est moins pour la 1

l

caIsse.

Art. 23. - L'âge de il a ·m ise à il a retr,aite est porté à 63 lans. L'assuré I3,Ulra .c-ep encla,nt ,lIa ipossibhlit'é d e faire v18Joir ses dr oits à la retraite à :l'âge de 60 ans. .TI en rBsl~l~era ?ne .a1!H~liol:a.t~on des rente.;' pour ceux qui contInueront l ·ecole Jusqu'a J·a -lnnlte. . ·Art. 39: - 'g et article règle 'Slpéci.a;Ie1uent le cas ,d'e l'instItuteur qUI ~e'Yl'ent à l'.enseigneme11lt, m ais qui n'·a ,p as les ,m oyens pecunIaIr es 'Pour rétablir 's a .s ituation antérieure. Jus,qu.' 2, maintenant, les rachats étaient obligatoires. Dorénavant,

459 _ ~

Il.e maître ,a ura le choix entre 'le v·e rsemel)t des rachats ou l'admis~ion . à la _-caisse des déposants. Art. 41. - 11 ~'agit de la rente des ,déposants. L'·alinéa 3 précise qu"elle ,ser,a calculée d'après Iles bases techniques en vigueur ·a u ,m onlent où. la rente ·e st constituée. Art. 42. - . .En v,e rtu des diSfPositions de cet article, le déposant peut 'êtr,e transféréà l,~ 'cai'sse~ i!p.ais, aj onte le nouveau texte: « à la .condition que .l'intéressé ait payé l,es mêmes .coti's ations 'q ue ,l 'as'suré. » .Art. 56. ~, ·Cet al'ltic.le précise 'q ue .l'augmentation des rentes s',a pplique ' exollusivement aux rentes 'existant antérieurement à 'Ia mise 'e n v.igueur du règJement de 1952. 'Art. 57. - A partir du 1er jui,uet 1954, les rentes de base sont 'aug.m entées de 5 % en vertu ,d es dispositions de cet article. . B. Adaptat/i on du traitement et

Wl1

incidence

SUl'

la caisse

,Cette Dévision venait d'être a1I>prouv€e par le Grand ConBeil lorsque le Dépàrtement déposa sur ,le bureau du Conseil d'Etat un rprojet ,d 'amélioration du tr'a itement du personnel enseignant. Or., tout ,c hangement dans J'e domaine des traitements a 8011 'incidence immédi.ate Is ur la 'Cais,s e de retraite. En effet, s elon, ùes dispositions de ,l 'article 1, al. 3 du règlement, l'Etat et les assur es :s ont tenus .l ors'q ue les traiteluents .sont augmentés, de vers er des cotisations fixées d'après les :règles t3.ctuarieUes. Le monrt,ant de ces contributions extraordinaires venant s'ajouter .aux dépens·e s :supplémentaires ip,révue'S risquaient d'alourdh' démes'Ul~ément le !pr.ojet et finalement de 1e 'c ompromettre, _,Dans ces ,conditions, lI a ,cOlnnlission, en accord avec le Dépal'1crnent .et après avoir Iconsulrté J'expert, a propo.sé de ne pas ·a ssurer momentanément cette augm'e ntation, Inais de .consti tuer un fonds de ·c otisations lalimen'bé par .les contributions de l'Etat et des as's1,1rés à raison de 7 %. Un règlement .du Conseil d'Etat fixera ,le nloc1e de remboursement en ·c as de démission, d'Învaliàité ·ou de décès. Des dispositions, dal1!.S -ce 's ens, sont inscrites au Ip rojet .<l,d~ipté en 1er débat ,p ar .lB Gr.and ·Conseil. - . Formons le vœu Iq ue -ce proj et, sous ['·e ffet :de la cha,leur p rintanière et d'un !Climat adoucit ,se métalnOl"l)Jho.se ,s ous 'Peu en décret, ·ce qui .aura pour ·c onséquence prochaine d'améliorer encore .les rentes du personnel enseignant. -M'ar's 1955. La. Commission. n

,


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460-

-

II. ,COMPTES DOIT

a) Produits

Contr'1butionD de1s lffiIe1IDbres GontrLbutito ns des ,etmlp1oy.euT,s Total des ,r achats Intérêts ,de l"aI!lnée Total des produits b) Charges T.otall delS' peThsion~' RembÛlur:sement de IcotLsauLons Fra1s de ,gesUolll 1i l"ansÏeI'lus à flJa ,ca.Îlsse des Déposants

Total des Icharges

AVOIR 256,148.60 2,56,398.60 2,974.10 .259,735.20 77·5,256 .50

257,030.10 3,2 ,543.70 9,688.90 7,92'9.90

ide ICoompte 19·5,3 Intérêts des avoirs Cotis,a Hons de,s melThbres Cotisations del9 em!P1.oYleurs . Transifelrts à la ,cais·se de l'etraite Ta-ElJnmer.t de La IcaJÏos.8Ie :de r-etraite Solide d ·e compte 1954

AVOIR 33,002.60 1,078.50 10,323.35 10,323.35 8,06.5.80

135.90 62,657.70 - - - -- 62,793.60 6.2,793.60

7,461,-9.31. 45

Bilan de sortie au 31 décembre 1954 Titre.s et ob1.igatioil1!9 ,d'Etat 496,000.Banque 'cantonale: ,compte à ter,me 7,405,636.50 Adlminis,tI'tatio'll fédér.ale Ides lCoontrhbutions 22,740.80 Mobilier 1.Créancier: Etait ,du Va.lais C,a1pita,l : Sollde 7,92·4,378.3 0

PASSIF

24,569.08 7,437,36,2 .37

.18~952.0 3

7,924,378.30

Fonds de secours Comptes de l'année 1954

Statistique générale M·embre.s ,a,s surés :

Mmnbres déposants:

62 42 6 .17

AVOIR 9,.147.10 362 ..50

. 8,694.60 -----

9,t509.60

9,50g.60

:insMtr1celS ÏJnsti tuteur:s

331 430

totai

761

.t nstitutri,ces instituteUl'is

50 31

total

81

Membres pensionn.és : Lnstituteur.s retraités institutrice:9 retr.aitées im.'iitutr.1ces invElJUdes .institutrLces mvalid·es veuf] d'iIllstituwÏices veuves d'-institut-eurs enfants de pensionnés

6 ·44 33 44 or{Phe.1ins

254

DOIT

7,976,778.57

TotaU

7,461,931.45

7,90·5,4126.27

7,905,426 .27 62,657.70 8,6,94.60

Caisse de retra.ite Caisse :des Déposants F.onds de .se,c·ours

4,68,063.90

Bilan d'entrée au lel' jauviel' 1954 ACTIF 1,448,000.T,itres et ohHgatilons :d e d 'Etat 5,996,129.40 BElJnqu,e .cantolIlal,e, tcolIDlPteà terme 17,80J..05 Administration tfédéraiLe des Icoln trihutions 1.Mobtlier Créa.ncier: Etat ,du Va:1ad:s

T.otaux

p:OIT So,~de

Total des Avoirs

EXlaéid.e nt de ,l 'année

SQ1ide de cOùTItPlbe 195·3 Payements -en ,COilms d'exerdües Intérêts de l'année S~de de .c ompte 1954

Comptes de l'année 1954

Totaux

775,2156.50 30'7,192.60

T'Ûtalux

Ca.sse des déposants

307,192.60

c) Balance T·ota:! des IProldui ts TotaŒ des IclwtI'lges

Totaux

461-

(65+2-5) (43+1-2) Fr. 175,089.75 ( 3+4-1) (16+4-3) Fr. 36,336.85 (6+0-0) (41+3-0) Fr. 31,783.85 (32+6-5) 7,2.3 l.50 Fr. (44+6-6) Fr. 6,588.15 -----(250+'26-22) = Fr. 257,030.10

III. RAPPORT DES VERIFICATEURS DES COMPTES pour l'année 1954 En exécution du mandat qui 1eur ·a été confié 'Par l' Assem~ blée géri:ér~le, les :soussigné ont pro'cédé le 26 mars 1955 à la vérification des co'm ptes de :la Caisse de retraite du Personnel enseignant tpour l'année 1954.


-

462-

Les 'm odifications com~)'Ùahl, es , ~ptportées a~u Icou:rs die ,l'.exercice écoulé, par suite de 11'inUroductiio n du nouveau f'èg},~ment '<i,e la Caisse, onrt continué à êtr,e appliquées dans les pl"lesents , ·è omptes. , . L'examen .cormplet .de toutes les ecntures passees aux Comptes et au Billan 'a vec Iles piè0E:s j-UlstifiICJativ.es ta démontrré l'exactitude de la situastion financière présentée ïp~r le Caissier. Le tot~l des Iproduits est de Fr. 775,256.50 Le total des charges ·e st de » 30'7,192.60 Excédent des ,produits Une Is omme ide Fil". 7929.90 'a :été trn;ns:f érée à (l a Caisse des déposants. Au bilan .d'entrée du 1er janvier 1954, la fortune nette de ·!ta Ca-isse ,était de Fr. 7,437,362.37; au bHan de sortie eJle est de Fr. 7,905,426.27. L'augmentation de ractif est de Fr. 468,063.90, 'conforme à l'excédent des .c omptes de gestion. La fortune de ,l a Caisse de-s -déposants est de Fr. 62,657 .70 et celle -d u Fonds de ,secours de Fr. 8,694.60. La fortune globale est ainsi de Fr. 7,976,778.57; elle était de Fr. 7,479,512.07 au début de l'ex,ercice; 1'aaglnentation en 1954: est de Francs /197,266.50. Le nombre Ides Ip ensionnés la passé en même temps de 250 ·à 254. IL a rflodification ' -a pportée au règ'll ement, reculant ,J>âgB de la mise à. retraite de 60 à 63 ans a déja ·e u un heureux résu:l tat ,s ur les p.résents co.mptes. EUe rpermettra d'améliorer ultérieurerüent le ser viee des l'·e ntes. ,L es -c omptes .sont bien tenus, nous félicitons et remerciol1 le Caissi.er Ip our Is on bon travail. C'est pourquoi, les vérificateurs proposent à ,l 'assemblée des délégués d'ap.prouver les 'présents 'comptes 'e t d'en donner décharge aux organes responsables. Sion, .le 26 maI'ls 1955. Les VéTificateu1~S : A1bert ZENGAFFINEN. Emi,le BOURDIN.

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l'importance des rythmes dans l'enseignement L'idée «d'une plura[ité de séries temporetl.es est faluilière à la phil}-ols ophie moderne ». ' Ces séries ou rythn1es d'ordre n~turerr et humain méritent notre intéJrêt d'en,seignants Clar elUes conditionnent le co'mpoTte~ ment intellec1Jueil de nos élèves et la connaissance que nous en prenons peut avoir une influence directe SoUr « le rendement» eff.ectif de notre classe. C'est en effe.t pair une alternanc.e, pwr une combinai.son entre ces compÜels de séries temporeJJes que la personne parvient à l'équ:Ïilibl~e biOllogique et pSY'ohique, condition .pTléalla ble de tout effort fruütll'eux. Sans nous arrêter longuerment Is ur ces considérations, il est intéres's ant de sia voir qUie c·e s sérries de durées sont contin~ gentes de facteurs très divers : tempér.aJIllIenrts, climats, caractère, cycl·e s ..sai,8onni,ers Ia.Um-entaines ét socilaux, 'a.llte-rnanc€s du s01ffime.il et de 'la veille, etc., etc. Sur le tSill11.lpl'e pla'l1 biol'Ü'g11Jique, trouver son rythme respiratoire, J.e con'brÔller, le glaI'lder eJs t la condiUon d'une course, d'une ascension sans fatigue. Pensez à l.a démal"che si cara-C'térisltique de nos monta·gna;I'Ids, de nos guides de montagne, e.sBayez de les suiw-e sans un cer.tain entraînl€imenït et vous m'en direz des nouveLles, pOlll"Uant ils ne .Sie hâuent pas, sa.C'harut « que ne pas s·e hâter rapols e de moitié!» DaiI1s le même ordre rapproehez la CJontlîa;inte, Ila fatigue cOlllsécutivles à lia mWl'Iche dans une file, un cortège ... On }e voit, la fatigue phy.si,qUle naît d'un rythme imposé et m~l accordé à lÛeux de l'1l1Jdiv~du. L'imposslibi,Hté de beaucoup d'eruants de Sie cOlncentreit' de fixer leuil" attention sur une difficulté et cela 'pendant une ,durée souvent très a:r'lbitral.Ïrement :i~postée" ÏJmpossibilité 'q"ue nous tax.o ns de pares:s'e, de légèreté, d Inconsequenoe a la meme cause. Nous faisons fi des lois éITé~ mentaiI'les de l'Iattention 'e n substitul8Jnt aux rythmes naturels à l'enfant nos rythmes d'IEtidultes. Nous avons quelque excuse d'ad~pte·r cette - ca{].-ence :aClcélérée .:- uln'e 8.Colarité· l.;éduite nou's


~

464-

y contraint en quelque so.rte, ainsi que cell"lhaines exigences des milieux familiJaux ou 'Plus ~arem,ent des autorités sco'laire.s. Je pense à une collègue bi,en désemparée. - J'e voudrrais, dts'a itelle, :raine du trav.ail sérieux dta\n s ma cùa·sse, mais Je suis harcelée 'Par La question « l'Iésu'l tats ». M·es .élè~es ont entre 6 et 7 ans malis si au bout de nos six mois de s'co~larité ils ne savaient par malheur .pas toUJS Ure et n'arriVlaient pas au bout de leurs quatre apéraJtio'ns, on dirait dans le vHl:a.ge que j'.ai pendu mon temps. Pour cette même catégoœ-ie d'esprits ill est bien évident que six mois de ,s,colarité à un rythme supertendu est l'organisation la 'Plus rationnelle et la pilus satisfaisante qui soit et il egt difficiJle à une enseignante IPla,cée dans de teUes conditions, d'appliquer dans sa classe oe qu'elHe connaît des lois d'économi'e des forces. Le tplrincip,e «é1JabHr le travail dans le l~epos et le repos dans le travai,l» qui établit une superposition de durées temporelles dans h~s'qllie~les Il'.indivirdu peut accorder 's es propres rythm'es n'est apprHc:abJle que lorsque l'organisation ,gcolail'le l'admet implicitement - et en tient conl'Pte. Mais dans la situation .la plus défavorisée sous ce ra;pport on us'era de ce que les psycholloogues 'arppelllent «,les petites coulpure:s », le terme est suffisamm·e nt eX1plidte. A 'La valeur des pa'UJses récréatives proprem·e nt dites, aj outons encor.e ,ceŒ'les des dis,c1pHnes ayant en plus de leur v.aleur culltur.eHe et éducativ,e, va}.eur d·e relaxation : dessin, ,chant, élocution, gymnastique, dans lesquelles Yeffort d',attention ilnte:llectuelle 'e st moindre. !Il le f.alut bi,en, car actuellement la question f'a tigue, inquiétant les miUeux familiaux et édlwatifs, on connaît par des 'enq,uêiJes scientifiquement menées la dUl'Iée quotidi'e nne du TRAVAIL UTILE fourni par des écoli'e~s aux différents stades de leUlr scOllaTité. Le tableau su'Î\71ant est emprunté à un a1"UClle paru dans ,le No 11 de l'Educateur: 6 à 7 ans: 2 heur,e.s par jour, 8 à 9 ans : 3 heu l'les 30 par jour, 10 à 11 ans: 4 heures 30 à 5 heurres par jour, 12 à 13 ans: 5 heures 15 à 5 heures par jour. Un couip d'œil à ce tableau, un '8!utl'le sur notre horaÎl'e inv,i te à .La réfllexion et eXlplUque bien des échecs. LI semble que la pLaoe, l,a durée, la composition entre 00 que j'appellerai les temps forts ·e t las temps fai,bU,es de l'intérêt et de l'attention, la connaissance et l'appllilcation pratique que nous failsons de ces oscillations sont une part imtporiJa:nte du suocès de 'notre ènseignement. , La connaissance de ces rythmes humaÎJllJs éc1a'Î,re é.gla1ement la notion' du JEU, celui-ci étrunt lui-même rythme vital de dé ..

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veJloppement psyohdlngique, .d·e croissance. C'est da.l'1S ce sens qu'il faut cnmprendroe l'intérêt qu'il éveHle dans la pédagogie nouv'elle et 1a pLace qui lui est f'a ite. L'observation de Yemfant p ermet de dire que le jeu est pour lui décDuverte, cûnnai'sSiance pOlssesiO'n et «que tout pr~­ grès de l',e spèce OOIITlll11:81noe par le j,eu ». A J.'enconur·e de 11'8!n lrnal qui JOUie irnc8S1samrnent et de la même manière, l'enfla ntune fO'is son but atteint, dé,laisse l\e jeu qui l'aVla.it si viv.ement intUélres's é auparavant et passe ~ aiUt~e chO'se. ~ ou~ !'e disons instabù'e, 'cwpricie'u x, changealn t, Il a slmp'lenTent epulse ~'es p~­ sibilités présente du jouet ou de l',~crohati>e à !taqu€llle 11 se lIvrait et ill veut pOUiS:S'8r pllus a.vant l'eXlplo-rati()ll1 du monde extérieur qui s'üffr,e à lui. Ses jeux i.mitatifs, i,l est tour à tour le papa, la maman, la Inaîtresse, l'a~eJllt de la C'ÎlrcU/1ation, sont encore une ma,nrière de s'y intégrer, d'y pénétr e,r . De cette m,anière il crée, il enfante un personnage qui l'empJ!t d'.une satis: :l'actio.n aTIJa,logue à la nôtre lorsqu.e nous avons reUSSl ou m,ene à bi'e n une œuvI'le que}.co'nque. Jouer est un des rythl11'eE i.nititaux de J',e nfance -au même titre qUle ceux de la Vi81llJe et du sommeill et des rythm,es aHmentaiJres. C',e st le secret de l'activité enfantine ,et, quoiqu'·e n pensent des esprits p~éve­ nus, l'école serr e au plus près S'es buts éducatifs et didactiques aorsqu',ell,e sait ne pa's couper l'enfant de ses SOUTces et au contruire f,a ire servir une activité natur1elle à l'a'cqui&ition des connaissances. N,e dit-on pas de l'.arUste qu'il a conservé u~e raoHité d'·e nfa,nt ? Et }te t raVlaÏ!l que cette faJci.lité suppose dIS.p alraît dans la réussdte, parce que l'effO'rt a été a,ccepté sporti<. vement, comme un jeu, une 8'Stpèee d,e gageure aVise soi-même .. P O'urquO'i vOUlloi'r à tout pr,i x f'aire rimer jeu aVlec peu et mettre uniquement l'!aJoClsnt sur l'effort? Gelul-lci n',e/st concevable ('hans une certaine durée, une suite, une continuité où il devient. fruit et saveur, qu.e soutenu porté SUlr des rythmes où détente et terision par une sUipelIiposition conc0l1dante <réussie le r·endent possible. ' Pratiquement, tous lies exerckl8s-jeux de cÛ'ordilll'ation des mouV'ements, les exercices s'ensOlrd·eJls si cher,s à Mme Montes-sori, sont basés sur une oOilllllaissance rigour euse des rythmes de déVlel101p'pement de l'enfaillt et tendent à un peITlectionnement !precis. Pour }es pll us grands, !tes j1eux de wéation et de développement, grâ·c·e auX!quel:s le travail passif, l'o,()cmpation mécanique sont pratiquement bannils, peuvent désorienter à pl"emière vue un obs.e rvateur non averti, mais on auna tôt fait de constater que leur introduction ~etourne une clas'se, l'amène à la réflexi oo et à }a joie de l',e ffort r.écompensé. Y. G.


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PARTIE PEDAGOGIQUE

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Une supposition nulJement utopique J!1 ne s' 3igit ip'aJs d'admettr,e que nous ,ayons pu f,a ire une vi's ite aux martiens sur ,le dos d'une fusée .s1Jratosphéri,que, ni même que nous ayons pu atteflr.Lr (.pal'ldon, ahlunir!) sur le iSaJte1,ute qui nous ,soU/rit par les nui.ts ,de ·ollaiœ de ~lune. Nous pal~IOIlJs d'une ,chose plus IséliieUise. A parruir de 1905, le bOll chanoine Jules Gross, dans les piI'\emi:e rs étllans de 's'Ûn zèle d',apôtre, s'était f'a it invifber dans de nombr,euses -écoles ipour gagner Il,e senfants à Ja pr,a tique de l'absti:nenc'e. En 1911, :la Société va)llaÏJsa-nne d'éduDation avait 3JdreSlsé à tout 1'e oor,p s ,ensei,g nant 'primai,re des .sugg.estions dans I,e même sens. On v,i vait a~},or,s dans une padx p:r'ÛŒbnJde et on aurai,t eu ,l,e :loisir de réfiléchir Im ûrement à la .soul"id·e guerre que les abus de boÎ-SlSollis HVIl"ent 'au peuplle pour en ,e ntamer prof.ondément les f.or,ces vives. La ,palioe avait allons déjà les moy,ens de Isévir 'c ontre Ih~iS jleunes et Ileur,s fauteurs pour l-e.."l empêcher de .prel1Jd-re trOip tôt a,e chemin du 'c aharet. Après 1,a 'p-remière .guetr.e m'Ûndi,alle, Ile ,problème de l'IaJlcooHSII1Jel"1estalÎt posé darl1.s toute ·s on 'acuité. En 1921, 'les instittuteuflS du Va}aÎ's romand entendirent une 00nfétrence à l1eu~' -semblée génwalle de Monthey sur « La Ilutte ·contl'ie Il'a11coolisme par J.'écolJ.e ». LOl~S mêm'e que bien des '&uditeurs étaient 'pré~ occUlpés, rul'Û'rs, d'autr,es questions ·moins péda'g'ogiques, tous l3.ur,aient ipu reteni'r deux ou troils tphl"1alses teiLles que celles-ci : , , -, ~'~pidé:mie 'ail~oo1i,qUfe -atteiil1,t. heauc?utp d'enf'an~s, so.it !par J heredlte, S'Ûlt p'a r i·a consomn1atIon precoce de 'bOl's:sons .enivrantes. - L':akoollisme inflantitJ.e -est ,ta ,c ause de 110mbreuses tares , physiques, iI1lteJ~lectuel1es et morlwles. - Ces ta~es 'empêchent le succès de l'·éducation 'scoUaire. - L'.ahs,tiillence 'S'impose jusque verlS 'l'âg.e de 15 ans 'comme une eXlÎlgence de rhygiène, de ilia p-édagog,i,e cl même du sim'P'le bon sens. Depui'S 'Cette eonférence, Ile problème vrtaim,e nt 'a ngoissant d·e Il'éduc~tio'll I~e '!'a j.euneSlSe. Ipoulr .la iS-OIbdété a .été rrup:pelé OppoI"tunement a bIen des l"lepil"IIS'eS, entre -autres p3ir des .s uggestIons péd3igogiqwes ~dlressées inidiv-kluelilement ,a ux personnes enseignantes.

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SUippOSOlliS dÛl111C que 'Jl'eTIlse,m bi,e du corps ,enseig11Janrt valaisan primaire, secondaire, professionnel, cÛ'm!p~émen;taire, 'ména-ger et autre 'ait eu Ile souci d'accomp-Hr cette tâ·che de ,l'éducation et -de 'la prophyŒaxi,e i3inti,akooJi,que~ cÜIlnme d'autres tâches égaleme·n t imporrtantes poucr ravenir -d'un 'Peup,le. Quels fruits aur.Ïons-nous ,pu en recueHUir? QualJl.es lalué:liûl"lations -aurionsnous la joie de constater? - M,aint ,enfanrt aurait vu l,e jour dans de m'eÏtlII,eures ·conditions, moins chargé héréditaiil"e'm ent. - Les !premières .années de nombreux ba.mbins eusls·enlt été p[us ens'O-leÎ'1lées; tant de 'p ères, au lieu de fuir Ile foyer fami'lial, eussent p!liis part à 1ft ,première formiU;bion -de ceux à ·qui Hs avaient d.onné la rvie. - Les abécédaires viendraient peUlp[er nOls da's,ses aViec l~ joie dans 'le- cœur ,eIt sur !1es Ilèvre·s. Nous n"auù."ions 'p.as à délp'lol~er tant de Jeun~s existeln ces prématurément tarées. Les pères s'i:nœresiS,e rai,e nt à -l'œurvre ·scollaire, ,au lieu d.e passer au crible d'une méchanrbe lociti,que Iles fad/t s et ge-st81S du u1aître 'e t de la mlaîtreslSe autour d'une table d'.auibel!'g'e. - On ne v'e rr,a it -p2JS des émancipés de quinze ans et même de plus jeunes se flau.f]ler 'au lcaban~t à Ira haTbe de ceux qui devraient faire âbs€rvelf .la loi. (Je voils 'encmre deux 'lurO'11s de 15 ans siroter une liqueur vert trouble pll"ès de iF,entrée .de la Grotte aux Fées, et :co:m me l'un -d'eux portait ne'btemenrt la marque de... famille, j"en p'arile très -ami.c,all'elffient .à son père q.ue j'ai renconrtr,é fÜ'rtudrtement Ile mêm!e jOU'l'. Ce pèl"1e n'eut p-as l'air de 'S'en soucier et fut loin de m',en !fellnei.r.ci-er. Lu.i et son garçon S'o,u t dans l'éternité.) - Si, depuis ·quelque qu:ar·a nte aniS, ,les éduCiateur,s et éducatrices du Va!lai,s avaient fait pénétrer jusqu'lau tr1éfonds des jeunes âmfes ~.'ohlimation qu'iJ fa:U!t reslp ecter 111es énergies S'aunes de la vile, év,iœr à toult p.rix le g"laspi.Hage '0oupahle, voire criminel de la ISlanté s,pirituellle elt ,cOlrpÜlrelJle, vivre réelHement sobre. noUis ne verrions Ipa,s trOip de Jeunes, ouvriers, ,apprenti,s de toute sOil"te, €ùèves et jeunes :fjillles, dépenser fOll1emenrt, en -r.andonn.ées bacchiques, leur argent ou CJeùui de 'leurs .pal"lents. ~ Nous ne verrions 'p ais t~nt d'autorité.s 'sodaJles de différents états preruc1Il."Ie à la !l égère le problème vitalI de l',éducation pour la sobri,été. On e:x;a;gère le m,a l pour charger 1-e tabJeaq! Plût à Dieu que a,a 'situation. fût 1ri1Oins ,ala'fma·nte. MailS les ,TIolm breux drames qu:e nous 'a vons connus pefisonne'Uement et les existences prom1e,t teus'6s que noUis ,avO'ThS vues s'Ûmbrer ,d,a ns Il,a médiocrité et l'inutilité sociale nous 'P'e1"1suadent que nous 'sommas -restés bien en-dessous de ,la véri,té. Nous rappelons ici des explressions écrites ,p ar Monsieur Mlaurice Zermatten dans « Le Vrulai.s Ihlus-


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tré» du moLs 00 février 1943 à Ip,r opos de l'alooolisme chez nous; -il ra a:p~elé «Une pl,ai,e nl0rtel1l e, une de nos tares les plus honteuses, une d,e nos plus profoodes misères ». Le même écriv,ain ·a posé a'a question : « QueLle croisade nous en délivrera? ». J'e 'réponds avec ILes Evêque's de la Suisse : Un effort ·c ourageux et clairvoyant de tout :le peu:ple. Mais je pr-écise : Avanrt tout, une s-érieuse édumution basée sur J.a charité et la vérité. Mais vous demandez 1'impossib\le! Av,ez""vous essay.é? Il est v(l~ai que, .si dans un 'COf/pS el1ls-eignant d'une demi ... douzaine de ,personnes, Il'une a0comp/lit 's on devoir anti-a1coolique, aJlol"B que les autres !Sont indifférentes ou mêune ho,g,tiaes jusqu'à ridiculiser le zèle du collègue, Ile succès 3etra bien ,limité. P'ar 'c ontre, des efforts conj ugués ne mamqueraient pas de produdre des fruits abonda'Ilîts. A {~Iette o0casiŒ1, je 'nle plia ils à rappeler Ile souvenÎlr de Monsieur Ghaliles Lathion, instÎttuteur de N,e;nd,az, qui 'alVait réussi à créer dans .s'a commU\l1e un mOUiVement anti-a:lcooH.que très floriSls'ant parmi les lenfants et }es j,e unes gens de sa 'VlRste 'commune. S.a mo~ prén1tatur.ée a été une perte doulou,reu~e pour ses ' concitoy,ens. Encore une réfllexion : ]1 y a 'pal'u1Ï un bon nombre de perBonn,es enseignantes du Vwlai.s, un intérêt -acoentué pour Ir.amé~ lioration des mérthodes d'instruction et d'éducation. Les autorités scolaires He préoccupent d'une meiŒleure org,anilsation de nos écoles. L',a,mélioration du traitement doit pernlle ttre aux IÏnstituteullis et insUtu:brices de s'e vouer p,lu,s co.ln!p,lèt.ement à Jeur tâche si nobJ.e. Que deviennent tous ces effoœts si 10Ulablles d,ams les existenCl8s qui, Ip ar nos flautes d'omission, vont grOissir Il a ma:sse des vktimes .de lia boisson? Ce n'est pa,s sans un fl"é~ !mis' Slen~ent que noUlS song,e ons à tel jeune homme dont nous a.vons vu -é voluer toute la -carrière, depuis Jes espoirs 'les plus légitimes jusqu'à .}a déchéance la plus Ilan1'entahl'e, à cause de l'alcool. A qui Wa faute? Il y a une reSlponsabilité ,coHectiV1e qui doit nous faire réfŒéchir. L'édu0aJtiOOl ,a,ntil8JlcooiJique est une Isorte de r,achat. Toute rédemption 'se fait par }e ·s-acrifÎioe, oom-m e 'n ous le montre .J'exemple du 8auv,eur. Ce -sera.i,t ipréSlemption de voulloir réUlssir par une aUltre voie. Nous IS:OmnleS ici en fa0e d'un 1)oint de la 'la réfol'lme socilalJ.e qui doit SlaÏJsir l'Ie mlanrt dès lé début. Il s'agit d'une action transfarmatrke qui doit péné1mer profondénl'ent daœ les âm.es. Il falult ra'chetel' Le temps peDdu par un r-edoublemenrt de zèle en 's 'inspirant de Ja p,arooe de J,ésus : «En véri.té, je vous ,l e dis, chaque foÎJS que vous l'av.ez fiait ,à l'un de ces V~us petits de mes frères, c'est à moi qwe 'Vous 'l'avez f,a tt. » C. G. l

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ùe grand problèrn3 de la liberté Le problème de ,l a liherrtJé dans J'éduClation la déjà fait couler énorrmément d'euere. C"est un problème de tous les temps, toujoum 'actm:rr et d'une i(lIllportruIllCJe .iIlidéni~_hle. F~(je à cette question délHoote dans son app,li.cation, ,[es édUlCaJteurs prennent des attitUldes diam:étDa~elnent o~'p.ose.es. Les uns sOUts (prétexte que 1'Ienlfamt est un êtfie hbre, sacrlf.Ieront tout à l~. S1auv\ëlglarde de .cette libenbé; d'aurbres, moins nombreux, certes exerceront sur l'enfa.nt une sorte de domination, le fe·· l'ont ~i'vre dans un oad!'le ri:g.~de qü'.iU-s aui Ï1npos.ent. Les uns et ,les autres ont tort. M'ai,s 'si Il'édu0aJtio,n qu'ont reçue nos 'p ères et que noUii a V011JS reçue nous-mêmes péchait peut-êh',e par excès de ru~esse. si ell1e laissait dans Ile jeui11!e âg;e extrêmement peu de 'J:art;It~de d'agir, eUe aVlait néanmoins une qUlwUté que t~utes les theones modernes ne s·a uraient l'Iew4JJ,acsr : ,l a f.erraete. Notr,e ,sièc,le a été alp~)elé G.e ,siècle de l'enfant. Sla ns nuil d.oute, 011 a re'c herché son bien. Reste à savok si les moyens qu'on a emplo~és permettai'e:rut d'at1Jeilllld'l'e ce but. On -a adopté d'une manièr,e p1us gém,ér~lisée qu'on ne le croit la .pensée fonda,meniail,e de Rouss1earu : l'homme naît bon. Nous sa Toms Ml cOlltraire que si l'homme est .libre, c'est d'une libe'l-té bien précaire. Gom~ter sans Ile péché originel, c'est faire fa us-s e route en éducation. Autil'·ef,oÎ.s, on parlait d'élleVler les enfla nts. Chacun co,m prenairt 'ce que Cella vôul1ait dÏl~e. Un paysan, raJconte Henry Bordeaux: , d1sla it, mOfiiDront S'es enfants: « Les nourrir, ce b'n'est rien, mais .il fa1l1rt les éllerve,r. » M\aintenant ·on paDle de « len» les élever. En lajourtJam.t Ile mot «bien.» on a vidé d€ son se·n s puissant le ,m ot « élever ». Un éùucateur a pu dire: «JlMhais les enfants n'ont é.té aussi m·ai] él'evés que depuis qu'on les élève « bi,en ». Cella est la COlThs'éqUleIlJCe d'une 'Ïnteliprétation fausse de la liberté. On constate d'une manière wénéralle que l'éducation famiUilalle s'est engagée dans eette 'Voie. Sous prétexte de respec.ter la libert€ des enfall1ts, pères et mèr-es ne -s av,ent plus leur dire « non ». Ils se proposent comme hut de contenter Leurs moindr:es Clap;r1oes. Les parents rne Iféprim'a ndetn t plus .leurs en . · fants, 1ls ne les coa:-rigent plus. La Imeil'leurle 0001e est inca,p'ab~e de redr:eSlSer les défectuosibés de l'éducation famiJia~e, laquelle est iN'Iemipilaçable. Il se produit inévitablement une sorte de ruptur,e entre ['.école et la farnhl,le. Faites ,pour se comlp1léter, ces deux institutions ne rem-


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~lissent

plus }eur 'rô'le si elll'es ne travailllent dans une étr oite harmonie. Sans cette condition eis'slentie1ll,e, il 'éducation générale est gravement ,compromise et dans l'instruction €lUe-même, on ne parvient pa,s aux ~ésulltats ,escomiptés. l\1auriac ne p artage p a.s ,ravi.s de Rouslse·a u lor;s qu'i,l dit : 1: Un enfant naissan.t est déJà terrihlement v i,eiUx , ,chaœgé de tendances, d'incllinartioIlJs.» La v raie éduootiolIl 'édHie sur cette. base. On a souN"enït ·t rai.té l'eruf,a nt C0il11JITl8 un petit ~dulte, 'capah1e de porroe'r des TeSpml1slabili.tlés, d e prr,e~r.e d~e~ initiatives, d.e tl'lavailler seut Ptlus souvent encor e, on l,a tralte cOOlme un ,p etit di,eu la uqucl on ne refuse pl1us rien. COill1:bi'en de parents 'capituilent s.ous prétexte qu'H faut êtr,e de s'On temps et suivre 'les grands courants de l'éducation. On a souvent confon du ,1es besoins réeLs de à"enfant et ses ca.prkes du moment. De la compréhension et de la bonté à lia f,aiblesse, il n'y ·a s ouvent qu'un lY.a:s. Ttrop d'éducateUirs le Tflanchi,sSlent. Si on ,lailSlse iiair e à Il'enf ant ce qu'i'l veut, corm ment f.er a-t -il plus tard ce qu'il doit? L'éducation moderne est rc al'lactér i'srée paT son n1anque d e f ermeté. Les enf~nts n'ont plus 'la vOilonté. A quoi bon f.eraient ils des efforts puisqu'iIls peuv'e nt agir s·e10n leur bon vOUJlo.ir ? 'Trop .s ouvent, on gâte les enf ants. Mlaisainsi, on les t rOiIDpe sur lia vie qui, €I~le, ne les gâtera pais. La seule éc-o'le Vlraie est celle de Il';e ffœ't et d u s'alc ri,f.ice. M'ais il faut r econnaître qUie les id ées 1110dernes en éducat iorn ont attiré notre attention sur :la n écessit é qu'ill y a d'·en-· gager les enf.ants à <cÛ'mpl"iendre .1e pour quoi de leLlris ef,f orts. Les tâ:ches diffidlle.s peuvent être présentées sous un j OUir ·~gré­ able. Les élèves comprenn ent mieux .}e pour quoi de ce qu'ils f ont prennent tôt déJà dies r esrpon sabi'lités et t ravaÏ'lJ.ent par eux-mêmes. L'expérieil1'C'e de tous les jouflS monltrie pwr '8xem~ple que 1a discipline purement ex'béJrieure n"e/st q u'une barrièr e bi,en f'r ag:i.1e. L'autorité qui ne -s'!wp~uie qUre sur des ,s anctions repose ,s ur des bases qui ne sont point solides. Il est don c né.ceSlsaiTB de faire admettr e aux ,e nila-nts la néc-es's ité d 'une cer tJa,ÎIll,e CQI!1 t r ainte qui doit exiLSter pour flavor.Îser un bien surpérieur. BeaucoUip d'er reu1'Js COlTIlITniSieS en éduCiat irOrn sont l'a conséquence d'une f auSise ,cQlmpréhensioill de la rliberté. Un êtr e n'est pas libr'e qualnJd ill peut faire ce qu'i1 veut, quand ~l ohéit à la voix de ses 'Penchants ou de s.es inclinatiQins du moment, mais bien dans la mesure où il est maîtr,e de lui-même, ce qui 'lui permet d',acco!ID.plir son dev oir.

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La v'l~aile liberté suppose donc une vo.lonté ferme. Et l'on comprend qu'eJlle ne soit pas encor.e bien d.éveloppée chez les .enfants. LI est nécessruire de leur apprenJdl'e à tr.aVlaÎll'ler seuls, certes. LI faut qu'ils puis's ent user de lIeur IlibeŒ"té. Dans une nles ure 'a ussi I!'a:r:ge' que possiblle, on doit !leur flailI'e confi.ance. Mais la Hherté Is ans l,a s'Urve~lLance, c'est Ile ,c hemin qui mène droit à l'échec. Les parents, premiers éducateurs, devraient en être p ensuadés. Une surv€Î1l1ance tr.a'c as·s ière serait ' nuisÎ'lyle. Survei11er, c'est vei'li}rer SUif que'l qu'un. L'on ne vei!11e que 's ur 'Ûe que l'on ra ime. C'est dOl1JC d'un ~c.te d',a ff,e ction qu'il s'agit. La surveil1ance a pour but de soutenir l,a bonne volo.nté de l'enf.ant et de lui former 112. conscience. Le 'm aître a plutôt un rôle de guilde, rd',entl'laîneur. III ~ou­ tient les eff<ürts de ses élèves. H est touj ours à !l eurs côtés, les aidant à s'e T'el,e ver . .c'est ain:si que Iles enfla nts apprennent à user de leur liherté. «N,a tr,e ildérul, écrit Ile P. Jlacques de J·ésus, n'est pas de f.ormer des enfants figés, les br,a s croisés, et qui garderont toute Ileur vie l'habi,t ude des b:r:as croisés. Notre rêve est d'habituer nos enf'an1Js à savoir distinguer Je bien du n1Jal, à connaîtr e ~a v,a leur d'urn .a,cte de voLonté, à Is'éprendre d'Ia mour pour tout c,e qui rend un son .de droiture, de loyJauté , d'honneur, et don,c à prendre très tôt ;l 'habitude de :flair,e eux~mêmes, volontairement, librement, a Vlec amour, le mieux pos'sihle, leur devoi,r. » Si .nous '1es habituons tôt à .J"effort, 'a u traViaH et au saicr i fi~e, nos enflants appren dront à avoir une notion eX'3ictJe de la vie qui rédarrne Slans cesse une volonté feflffie. Iùs sauront égaIement que la joie est sœur dru 's acrifioe. L'appr,e ntissa'ge de la liberté ne peut Ise f:ûre que .d!3Jns cette v{)ie. Candide Moix _ ~E~BaœB--~maBm-~§aMBMB5--RV~E &RN ~1, œE--_OC~~DBmmEmw=~a~

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Coût de l'élevage de jeunes bêtes femelles en 1954

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A. Animaux d'un an

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L!!RTIE PlRATXQUE

Essai d' un p rog ra~ll me détaillé des

cou rs corn plémenta ires

J

1. Coût de lPr.odU!ctiOOl du ve.au à sa naissance. 2. Lait affow'agé, quantité et /Coût : a) Lait entier b) Lait écrémé. . . . . . . 3. Coût de .revi.ent .des fourrag.es ·s.ecs (de la naisSlance à -l'affOlUr. en vert) :

a) fourrages secs ,b) avoine, oQ,r g,e, ISon, 1ge'1, 'caflbOOlate de ,chaux, etc. . . . . . . . . . . 4. Coût de r,eYÏ'ent de l'aIf:floUlra,g·emem.t de printeI:ojps (Ide l'a:ffour. v,ert à la montée à l'a~pe) . . . 5. Coût de l'estivage (y oc-oon:p.ris totut le trawil .ert les frais IS 'y rClipportéllnt) . . . 6. Goût de l',a rffouragement d'automne (de ~a descente -de 'l'.allpe à l'affouragement sec) 7. Coût ode la litière . . . . . . . . . 8. Coût du kava]l fourni (Salaire à 'l'heure S et teInjpJs ,P.aIr j.OUT et !p ar piècle T) 9. Frais de vétérinaire, IOOmèdes . . IO.Frais de il 'assurance . l1.LocClition ,de l'étable . . . . . . . . 12.Fmis divers (3) oduTlant la iprenlière a:l1:I1iée.

Frais totaux de la premièl'e année. Moins fUJmÏier.

du

Valais

Pl'U de revient net.

1)

3 me année (Suite)

ELEVAGE BOVIN Gro>upement suisse ' des paysans de montagne, Brougg

Coût de

Veaux promettant

i'Bvient

excellente 38cen·

des produits affoura·

beaucoup, avec dance (conforma· tion et productivité)

(1ère classe)

yés cl. par kg

Quantités affoul'a·

ct.

g<ies

en kg

Coot fr.

35 kg 1) 122.50

800 J.

280.-

1001{g

30.-

50 l{g

40. -

90 j. 2) 0.80

15 j. 2)

15.-

90 j. 2)

45.-

60 j. 2) 0. 1 5 100 ke16mx190 1.50 S T

3f'1.-

15. 70.5.5.10.5..-67~ 50 32.50

--

640.-

Po1d!s à Ila naissMlIce. 2) Durée, en jours. 3) Location des instruments, ,éc.lairag,e , fram des .i nscriptions au Herdbook. frais généraux d'administration, ek.

Nota: Les .chiffres ont été fournis par les élèv~}s et diSicutés en classe; ils va.rieront natureJlement suivant les endroits.


-

ZO!UL

474p

1944 . Comptes de g'estion de la Caisse d'assurance du bétail de •..

FttnAiLWL

B. Animaux de deux ans

Coût de l'eviellt

Quantités animaux

liaI' kg

qualité

ct.

de 1ère

Coût en fr.

1ère Ij1talité :

--------------------------~-----~--_t----~----t_----I 1. Affoureugememt d'hiver (de l'affouratg e 190j.2) ment sec à 11',arntioUJr,élJgement vert) 1000 kg 150.a) Coût du tflouTTélJge sec . . . . . . 0.15 .b) Coût de l'av,odne ert; de Il' orge, du 'son, 0.50 40 kg 20,-Idu sel, etc. . 2. Coût de .l'ruftfouragem.e nt de pnntem;ps (,de l'arflLoluragement 'V.e rt à la montée à 15.15 j. 2) a'la~page) · 3. Coût de l'esti'VIage (yoO!mjpris tout le ,t ra45. 90 j. 2) veuil ert Ile.s frais ,s 'y ralPportant). 4 . .coùt :de l 'aff.our.a:gem,ent d"arUJton'1ne Gde 'l a 4fl.descente ide ·l 'alpe à 'l'arffo,u rag€;lnent se.c) 60 j . 2) 0.10 150 kg 15.~ 5. Coût de la lliJtièœ ..... ' 6. Goût du trava:iJl .f ourni (Salaire à l'heure S · et tant par JOUir T et par iPlÏèce) 1,90 jours 1.50 S 15m.T 70.: 7. Frais de vétérinaire, Temè,d es. 7.8. FIiais de il'alSSUral1Jce 15.9. Location Ide l'élta.b1e 1 5.1.0. Fr,a i,s divl€rs (3) dur,ant 'la 2me a.nnée. F rais totaux de la 2me année. 3R2'-1 80.! Moins fun1ier . 30t.C. Animaux de tl'ois ans i 1. AfiofUralg,e ment d'hiveT (de il.'ad'lfour a.ge190j.2) J.nent ,s ec à l'œoIUlfag,e ment veTt) 0.15 1500 kg 225.la) Coût dru four·r.age .setC 'b) Coût de t'a'v oine ,e t ,de l' o rg.e , du Is on, 40;0040 du se'l, ,e tc. ! 2. Coût de l'ruf:Jiour.élJgemen.t de printemps 1 (.de l'affOiura.g-ement Vient à (La rnontée à 15 j. 2) 15.· l'alpage) . . . . . . .. . . · 3 . . Coût de l'estivage (y oeoonpris tout Il e .tra90 j. 2) 45.. vaU et .les frais s'y ,raIPp.orltant) 4 . Coût de l'la&f,o,uTCligement d'automne (de 60 j. 2) 40.1a delSce-n1Je de !l',aI1IPe ·à l'affoura,g,e . .sec) 0.10 150 kg 15.5. Goût de ila: litière. . . . . . . : 6,. .coüt du ·trrélJV'aH fOlWni (Sa:la:i;r,e à l'heure S 1.50 ~ 20m.T 80.et iJelilllPs piar jour T et lPar pièce) 10.7. Frails de vétérilnaire, r ,e mède,s 10.8. FIiiüs de il ;alssu,ranC€ 8.9. SaillJie . . . 15.10. Localtioin de l'·éiJaJble . 5.11. F ,raÎ!s diveT<s (3) durant la 3me tannée

SOMMES TOTAUX Libel1é

BOl1JS

!

5t8100.408.-

1) Durée, ,e n jours. 3) Location des instrurrnents, ,éC'lieuiratge, frais des

des inscrjlPmons au Hendbook, !frais généraux d'adm1nistrankm. Nota: On ip€lU!t se pr.ÛiCfUrer rornnu1es et données expl~œtives à Brougg

Fr. Ct.

Fr. Ct.

,-------------------------------_·------~--~--~--------I

- Recettes )

91.47 3173.70

Intérêts à la BaJnque ca:nto.na:1e Subsidets : 'cantonal -et ·f édé ral P r:odJuit de ,la vente de viaD:11de, !peaux Contrtbuttons ordinaires ,d es sociétés TuJber culHnisa.ti on , pa:rt des sociét. Lutte Icooltre 'l.e varron, IPtrurt d.es soc.

2431.10 619() 60 392.50 102.60

T,OItal.

12383.97

etc., etc.

.

.

.

.

.

Dépenses

1

Frais; totaux de la 3me année. Moins [U!IDi,er.

475

Indemnités pOUl' abattag'e Payé à A :pOlUr une vache. Bayé à B pour <une ,g énisse. Payé à C pour <une vrlche Pay.é à D !pOUT lUne va,che. Payé à E pour un génisson Payé à F pOUr une vache Payé à G porur un ve·a u Payé à H IP our une ,génisse .

a)

141 142 143 144 145 146 147 14,s

Médicaments et traitements 6.2,5 Payé à (nom et prén.) [pour l!l1é!d:ic. 62,6 Payé à 627 Payé à 628 Payé à lPOIUT traitements 629 Payé à rdrogu€!l'te Puippe, sa natte 630 Honoraires 100 v:éltérma:iJre 6,31 Honoraires du rvétérinaire ,-6312-7.21 Payé à di'Viers (lPortons Ile tota'!)

656.616.6,6.820.440.600.344.744.-

4876.-

b)

2.25 9.55 11.80 11.65 27~.90

110.140.1423.15

1981.30

c) Frais d'administration '332 333 334 33·5 336-39 340-1 '342 :.343

Payé à X ibaxa,t eur Payé à Y taxat,eur Payé à Z taxa t!eur V élJC'M-iollJ.s dru sercrétaiTe Payé séances du comité Pa'Yé aux vér'Ï-fkateUlr,s dies coll1!Ptes. Payé traitement du sec:rétaiTe Payé traÏtJ€'m.ent du caÏJSsLer A reporter.

185.205.128.177.60 56.-

16.255.90 255.90

1279.40 8136.70


476 -

-

477-

ELEMENTIS DE DROIT USUE:L - AFFAIRES - DIVERS Bons

SOMMES

TOTAUX

Fr. Ct.

Fr. Ct.

Libellé

813670

Report

d) Frais divel"S Pay.é à (nom) Ip OUT mansport . 436 Payé à pour erufoOuissag,e . 437 Pay.é à pour dépeçage. . 438 Payé à imprtilme:rie P11let, sa factUl~e 439 Payé A V.s SUlr tràite;rnemts . 440 FraÎ.9 de cOlITllPte de chèque. . . . 441 Payé à Civruf (Ca.~Slse val. al. fam.)_ 442 443-52 à d1ver.s tc·ta.l pour ne pa.s allllÛnger

509

510 511 512

513 514

515

42. W. "T-

6t -27.110 20.47 2655 9055 6657

e) Tu berculinisation Vel'ls:é à la B.e. par,t. à 1Ja lutte the. Payé à X pour j,o urnées Pa.yé à Y pour j.or.1rnées . Payé !Ilote Terretrtaz nég. Bayé pour té1ét]:ilione. . . Pay,é ,éLéhoul'ls :d'U président . Payé vaiOaUons ld u secrétaire Total

356.64

423.50 63.71. --

26.6. ]3.316.-

{-i 8.50

---941 1.84

-' ---~

Résultat de l'exercice

12 8 ] 97 9411.84 1

Totall .d~s r-elce:bbes . .Total de:s déJpenses BénéD~ce a r€tP: Cl/U :1iond s de r ése rve

2972.1 3

Fonds de réserve .Au 3,1 Id écembre 1953 . BénJéffiJce iCl,e ,1'exeIic,tce Au 31 décembr,e 1954 .

t

11794 30 1 2972.1 3 1

14766.43·1

1

Exercices de calculs à faire faire aux élèves

Les vaches lSont taxées .à leur valeur 'v.énale· en c~s d'abatagte la CruiSJse paye le 80 % de .la valeur de It~xe' .les ,cotisa~~o:r;s s'élèv-en~ ,à 1 % de lIa ta::re. La. hête .abaJtbue tde:~ient !prop:nete de lIa CaIS'se. . Connaissant la vlaaeur de ù:a bête faiJ."le trouVler : 1. la perte . , , , 2 . l,·lnd e'ffim't''e payee. Connai,s sant l'inden1nité fair,e trouver ,ta ry-wleur 'de la bête .. ·ConnaisSlflJnt les coti:satiools payées, trouver la valeur de la vache ou du troUlpeau, etc. Nota: La lo:i !SlUr 1'a.gricullbure spécifie: La Confédér,ation verse des contrilbumorus éga-Ies au moins 'aJUX prestations canto-nales en faveur des Ca'Îlsses d'alsSJurance du bétai.I. ,,, On don.ner,a tout~s autr.es leXJI):lkations pratiques a.près. s etre 'rense'lgne a;uipres de la .caisse locale d'assurance.

Aux :questiOOls que noutS avons 11lJffi1kionnées au début de cet «E:ssai» :s ous « Généralités» et qui se l"atiJa.chent au chapitr·e des <~ Constructions .rurales », on pourrla adjolnd.re Œes données ciaprès, not~mme11't .celles qui ISe rrupportent à «l' A.V.S. », ta ux « impôts », :a u « l'légim~ du blé », 'etc. Régimes 1nŒtrimoniaux: S'il n'en a pas été décidé autrement 'Par contrat, ,c 'est le régime de l'union des biens qui est adopté. Dans 'l'u:ruion .de bilens chacun des époux reste propriétaire de tout ce .qu'il a a:pporté lors du mariage ou par ,l a .suite. L'€nsemb.he Ic onstitue Œes biens ,m atrimoni.aux gérés p,a r le ·m ari. Le régLme d.e com1nunauté de biens et celui de la séparation de biens sont choisis par contrat de ma:rtÏla ge et stilpulés par un acte authentique. Avec 1a communCLuté de biens, les b1ens sont confondus et forment une seule ma.ssle qu~ ap~artieIlJt oà tous les deux. Le mari en a la .gérance. Lor,s de la dilssolution Ide la comnlunauté, les biens sont !p'afl~gés par la moitié. Dans lIa sépŒration de biens, ,I,es -ap~orts restent séparés; chacun des époux conserv,e 'complètement la propr.iété de ses biens qu'il gère lui-même. (Si loes lex'rli.ca1Jions 'c onoernant Il es régimes matcimoniaux dépws1semt la cor.arpréhens:i-on des j'e unes gens .d u ,c ours, on se g.aJl'!d€ra de 1Jr.aiter ce suj et.) Héritage ou succession: Chacun peut dÏJspaser de ses biens pour ,c ause Ide mort. Ce!pendt3int ce,lui ·qui .}Iaisse des descendants, un père ou une mère, ou 1810111 -conj()lÎnt, ses f.rèrelS et ·sœur.s, ou les ,e nfants de oeux...ci, ne !peut disposer de tout , ce qu''Ïl possède; 11 y .a lUne réserve ,qui. ne saurait être disrtraite. Gelleci est: 1.Pour un :descendant, des ~i de son droit de succession; 2. pour le !père ou .la mère, .de ,la 112; 3. ,p our chaoun des frèrles et sœurs, du )4 ; 4. pour Ile conj oinJt ,survivant de tout son droit d€ succession en proipriété .}orsqu';i.l ·e st en concouns avec des hértitiers légaux et de lIa 112 de oe drooit Œorsqu'il est héritier UTIliqu€. Bénéfice d'inventaire: A la. mort d'un parent, les héritiers légaux ipeuvle nt réc!lam'e r le bénéfke d'inventaire; celui-ci est f~it par l'autorité compétente. A'près en avoir iprilS connaissance, Iles héritiers ont alol'\s ,la f:acu1lté de répudier la SUCC€Sn sion ou de J';a:ccepter. . Les testaments : On r·econnaîrt 3 Isortes .de ,t estam.ents : 1. Le testament public stipulé pM un nonair,e (dans certains cas -p ar le ,teneur des l'Iegdstres), en présence de deux 1Jémoins;


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478-

2. 'le :testament olog1"cttphe écrit en 'e ntier, daté et siJgn~ de :l a main du testateur; 3. le testament oral ,qui n"est l3idmis que si Je testateur ne rpeut pas faire aurtr.e ment. Ge dernier déclare all ors ses dernières volontés à deux témoins qu'i.l charge d'en dresser ou faire dres-ser un acrte. Au décès du testarteur, celui 'qud détient un ·t estament le trarusmet à r81utorité ,cÛlmpétente qui :en donne connaissance aux héritiers. . Cautionnement: Par Ille ·cau.tiollilement, une 'Personne Is 'engage envérs ,le ,c réanci,e r à ,g arantir .le rp3lÏ ement de la dette -du débiteur. Le ,cautiO'nnermenlt :d'une !personne nlariée n 'est ipas valable sans Ile consentement du ·c onjoint. Dans le cautionnen~ent simple, la ,c'a ution In 'est tenue de payer que si l,e cl"éancier a '8ID;Plloyé tous les moyens légaux pour se faire rembour:s er ,l a dette Ip ar ,1e débi,t eur. S'i,l n'en est pa.s spécifié ,autJ:'lement, le Ic autionnement lest toujours simple. Dans le cautionnement solidaire, ù,e créamcier peut 'S'adresser directement à Ila caution dès que Je débiteur est en retard pour Je paiement de oSa dette. Dans le cautionnement conjoint, pllusileurspernO'nnelS cautionnent Ja même dette. Ce c,wurtionnement 'Peut à son tour être simple (si rien 'n 'est Ispécifié, ou ,sO'lidaire.) Attention! Ne ISdgnez jamais un papier qu'on vous présente sans l'avoir bien lu. Ne ,s ignez jama1s rien quand vO'us avez bu ! Ne la'issez IPas :de blanc lenrtre votre \S~.gnature elt Je texte qui 'p récède. 1

A. V. S. 11otation. En 1925, l,e ,peurple 's uisse a a'Cce.pté ,les dispositions constitutionnelles (.aTt. 34 quater), établ1is:sant Il' A. V. S. PO'urquoi eslt-.ce Ile peuploe iSlui,ss'e qui a dü \Se pronO'ncer gUI' cette ques,t ion ? - GeJbte mO'dH-ication de' rra Constitution est intervenue ensuite d'une initialtive. QiU'est-.ce -à dire? Mruis ce n'est que 'les 5 et 6 jutlilet 1947 que la loi sU'r l'A VS. a été :soumise -à (la votation IP OIpul aire. Le 'PeupLe Ir a acoeptée par 864,189 oui contre 216,070 non. Tous lloes IcantO'ns sauf Obwald se is ont IpronolIloés ipour; donc combien d'Erta~s pour? Combien y .a-t-Ï'l eu de votants? .comme 11Ja 'Participation au scrutin a été de 87 %, ,c ombien donc d-e citoyens habiles à voter la Suisse comptait-eIrre en 1947 ? - Combien % ya-t-ij,} eu d'acceptants ? - de rej etants ? - C'est une Joi qui régit (l'A VS ; pourquoi donc l'a..t-on .sowmitse à l~ voWion populaire ? Le référendum a été dellll'a ndé ip.a r; .. 62;475 citoyens habHes à voter; oombien flaillla:it-il de signatures au moin's ? - Avant d'être .soumise au peuple, cette .loiaNlaÏJt été :discutée .p ar ... ? et

479-

par ... ? EUe Ip orlt e en effet à ',s on artiole 1954 et final: Ainsi arrêté 'Par :le ·ConseÏ[ nationa'l : ,le président W ey. Ainsi aifrêté par le .conseil des gtats, le président Ackermann. LorIS ,d e ,la décision finaJ'e i,l y 'a vait 38 consei1lers aux Emts présents; combi,e n donc absents? Cette année les rentes ·m inima ont été portées de 480 à 720 fr. Quelle autorité féd·éra,.le a v·a té cette augmentation ? C'est un conseiller nwbi'Ûnal valaisan qui a proposé /cette aug:menJta,t ion. Qui pourrait-ce donc être '? AssU'f'és. Aujourd'hui toute ~a 'POPulation 's uisse est ass urée. Combien donc :d'assurés environ? Cotisants: Il y 'a environ 2,500,000 .cOlbisanrbs. L'étranger qui trava,Hle en Suisse doit égalemle nt Ip ay,e r des cotÏlsations. même ,s i .son 'Séjour 'e st de ,c ourte .d urée, de mmne Ison ,empl'Ûyeur. a) S.alariés :' les s'alar:iés vel'1sent une ,CO'tÎlsatio'll équiv.a lente au 4 % de leur It~aitem. ent ou 'sal3lÏl~e; .le 2 % 'eStt à la charge de l'employeur ·et [e 2 % est à la charge .du Is alarié. Exemple? ... Exception pour J.es rtravai,l1eurs agricoles qui verls ent r,espec:tiv'e ment 2 % et 3 % ; totaa 5 %. E xempLe ?... L'agr,iculteUJr fUs de fami,He rtravaitllant chez son père eslt considéré comme Is alarié et paye en V311ai8 dès 20 ans des cotisations Is ur Ira b3Js-e de 3 Fr. 50 ipia r jour, 100 Fr. par :l11oi,s ou 1.200 Fr. ip ar an. Els t CJonsidévé comrne saJlarié Icelui qui rtravaillle pour autrui dans un étaJt de subO'~dil1'atiO'n. . Pour les emplO'yés d'.31Lpag1e, le ,CaJlüUlllse fait ISlUlr .leur .s alaire auquel 011 ajoute 2 Fr. Ipar jour représentant nour r,i tur·e ·e t [0'gement. b) Assurés de condition indépendante: Ces aJs!surés payent 4 % de ,cotiJslatîons :s',Us oIl!t un revenu net de 4800 Fr. et plus. Pour déter.miner ,le revenu net 'Ûn dédui,t Ile 4 ljz % du capital engag1é. - Ex,emiple - Lets eal}cUJls du r.erv·e nu soIl!t détel'1minés Sl1r .la base des décùarations ,de l'Imtpôt 'Sur .lIa D.N . . Au-dle.s's ous d'un revenu Ide 4,800 F'r . le taux est dégres.s if et s'éche[onne de 2 à 4% 'c omme ,s u1t: 600 à 1600 · fr., 2 %; 1600 à 2400 fr.; 2~ % ; 2400 à 3000, 2 ljz % ; 3 à 3400 fr., 2 3,4 %; 3400 'à 3800 fr., 3 %, ,etc. (Calculs). Le§ personnes n'exerçant 3Juoune ·a:ctivité lucrative payent de 12 à 600 fr. par an ,s uivant leur fortune ou leur r.evenu : Fo:r,:tune de moins de 50,000 fr., 12 ir.; de 50 à 75,000 fr., 18 fr.; 750,000 fr. et pLUJs, 600 fr. Les cotisations sont',payées dès . le moment où un 'g ainesrt; l'léal'Î,sé, . 'e t dans tous les eas, de 20 à 65 ans. . ..: . L..es rentes: On 'distingue a) 'les rentes t1"ansitoires que p'er~ çoivent ceux ,q ui avaieIl!t déJà atteint 65 ~ns lO'rs -dé l'introduc~


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480 --'

tion de r AVS. (1. 1948) et qui par conséquent n'ont V€TS~ aucune cotisation : 'ce sont des 'r entes de Is'ecours que perçOlvent seulemerut ceux qui sont dans une siluuation de fortune déJternlinée. b) Les rentes ordinaires; ,eUes ,seront Icomplètes ,p our ceux qui auront v,eiIisé 'a u moins 20 ~otisf!'tions -et réd~ite.s en proportion pour ceux qui aUlI'Dnt verse mOl:ns .de 20 cotlls'aho1ts. La remte par cOiUlpile est augmentée de 60 %. Les rentes transitoi?~es étant des .l'1entes de secoull'S tiennent compte ide lIa situation [d1l!a~cière de 1'indivi?u .et .des diverses l'légions : urhaines, mi-umblaunes, rura1.es. AInSI, la ucune l'1ente n'est accordée .si 1.e Devenu :l égal atteiln t ou dépasse 2500 fI'. pour les régions urbaines, 2300 fr. pOUir las régions mi-urhaines, 2100 f.r. ;pour les ,r égions ,r urales. ,L e ,m ontant ·annueli de ·cas rentes non :réduites ·e st reSipectivement de 840, de 720 de 630 fr. et pour les onphelins simples de 260, 220, 190 fr. La rente pour coup~es est 1Joujour·s augmentée de 60 %. . • Rent.es ordinai,t es: a) 'compllètes: Qu.e les bénéficiaires Boient riches ou ipauvr,es, qu'ils habii-ent ,l a vi,me ou lIa campagne, on ne fait aucune distinction. La T'e nte siulple, complète, minimum, ·e st de fr. 720.-. Tous oeux qui ont vensé une ,cotisation au moins, ,et quel que lSoit le montant de ,c ette cotJ1saJtion ont droit ·à cette rente :de 720 fr. Ici .e ncor,e, la rente 'Par couple est de 60 % plus iélevée. La rente :s imple complète l8's t de 1700 'FT. au ,maximum pour tous ceux ,qui ont ver.sé au mo.~ns 20 'cotÏ!sations annuelles de 500 Fr. et plus. Exemple de ca:lcul d'une renJte complète: Supposons Ile Icas d'un .a ssuré qui !a vensé 'en moy,enne 225 Fr. de cotis~tions .a.nnueUes, ce qui correspond à un traiJtement de 5625 Fr. : Iles ipr,e miers 150 . Fr. sont toujours muUipliés 'par 6 et 'le reste par 2, on ajoute 300 Fr. On aura: 225 se composent de 150 Fr. ,p lus 75 Fr. 150 Fr. X 6 = 900 Fr. 75 F.r . X 2 = 150 Fr. on ajoute toujoul'lS 300 Fr. r~nte

complète 1350 F,r. RenJte pour eoutple, 2160 Fr. On fer-a. f,a ire des cal,cuLs semblables portanJt sur des situ~tiQns différ.entes. (Voir cartes de cakuls C.,C. 1955). b) Rentes réduites. Le mirumum de 720 Fr. ,e st garanti à tous; au-delà de ce lffionuanJt lIa fiente VaŒÏle suiWlJIlrt les ootisatiOlIls Vler:sées et le nombre d"annrées de cotitsation:s. Nota: Le harèm'e Ides rentes qu-e ~'on peut obtenir au prix de Fk. 1.- aupl'ès d-e ,l 'Office fédérlall des AlssumThces ,sociales à Berne fournit tourtes les indicatiol11S nécessaires à ce ,sujet. !

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LOI CANTON ALE DES FINANCES DU 3 Févr.ie·r 1952 La Iloi :ûantonalle des finances !Spécifi.e à l'art. final : Ainsi adopté en seconds débats, en séance du Grand Conseil à Sion le 23. 2. 1952. Le ,·p résident H,el1lr:Î Défayes. Expliquez en seconds déb.ats. - Le Grand Conseil, c'e,st-à.,dire qui? Combien de députés maintenalnt? p.ourquoi n'en était-il :p as de même en 1952 ? - La loi a été soumise au vote po.puLaire le 8 juin 1952. Pourquoi Il'a-t-on ~oumi'se à lIa votation tpOipull aire ? - Elle a été aDceptée par 11,190 ·oui contre 3086 non lSur 14,365 votants. Que pensez-vous d'une particj]pation de 14,365 vütants sur 47,231 .c1toy,e ns? Comment cela se fai,t -il qu'en ,a d.ditionnant les oui et les non on n'obtilent palS 14,365 ? - CœIlJbien % {l'acceptants ? - de rejetants ? - Qui a pu prrendre p'aJ:'lt à ces votations? - Et qui !pais ? - Un ,arrêté du Conseil d'Etat du 23. 2. 1952 ,a .prOlrl1U11gUié La loi; qu'est-·ce à difle ? - Oet arl'êté est signé par M. le Dr Os:c ar S:chny.der. Qui est-ce M. Je Dr Schnyder? -.- Comment eSJt..,il devenu Conseiller d'Etat? - Et pourquoi l'i~I"rêté rpromulguant la Œoi a-t-ill élbé !Signé j Ulsteonent par M. Schny.der? - Un arrêté de 1953 que j'ai ISOUJS ù,es yoox n'est pas signé par le Dr Schnyder. Pour-quoi cella? - Citez donc .les noms de toutes les pe,r:sonTIleJs qui pourr.aient sucees,· sivem,e nt s'i guer un .arrêté cantonal si aucun changelnent n'in.. tervenait au CO'11seil d'Etait? La loi :si,g née par M. HeJJJri Défayes a été préparée par quel Cons·eiJ!ler d'Etat ? - Ge COlllseiJ~ 1er d'Etat a dû présenter d',abord son projet à queUe autorité? - Qui l'a examiné 'ensuite? - Puis qwi Il'a discuté, c',e st-à... dire élaboré ? - Qui ,gigner.ait une loi élabolfée actuellement? Et un arrêté? L'artid'e ipO:'emier de ,la loi cantonale des Finan0es 'spécifie : Le oanton perçoit les Ï'Ipipôts dÏlrects 'sUIiv,a nts ... Il y a donc d'autres impôts que Iles imp'ô ts dirlects; Ilesquelis donc? - Qui surtout perçoiJt 'ces i:mpôl1s indirects ? - Comment et où l.a Confédération perç{).it...elle ces impôts indifiects ? - Que !pensez-voUlS en parti.cwlier des dJroi,ts d.e douane ? - Deux buts dé ces tarifs douaniers, Œ'esqueLs ? - Sur quels articles les droits doivent-ils être aussi roou1ts 'que possLhle ? - E,t SUll' lesquels les droit1:Js 'Peuvent être plus élevés? - Pourquoi les autorités ne peuvent-eŒ1es pas fixer comme elles l'entendent ces droits gUI' les m,a rchandises de provenanœ étrangère? (traités de commerce difficHes à établir). L'impôt direct cantonal est 'Perçu sur :la fm'tune et sur le revenu. (EXlpIliquez cela paT des .exemples ... ), des Ipersonnes physiques (Expliquez). L'impôt est également dû par despersonnes morales, c'est-à-dire? L'art. 29 spécüje : Sont déduits de l'.impôt lSur Je 'revenu des peI'1Sonnes physiques :


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48.2 -

30 Fr. pour Il e ,collple ,avec ou sans 'e nfants 30 Fr. pour /1e veuf ou ala v;euw·e 'aJVec ·e nfants; 20 Fr. 'Pour Ile veuf ou ,la veuv,e Iswns enfant et pnur Œe 'Céliba~ tidre; 20 Fr. pour cha1qu.e ,e nf.ant de moins de 16 ans 'Ou de 'm oins de 20 ,a ns la ux études ou en 8Jppre:t:l,t is,s alge, ·e tc. .c'est ,ce qu'on l8JppelUe des ,e xonérations pour CJh8lrges Isociales. Ohez noUIS l'Etat favorise ,donc la famille. Comment la fa-· vorise-t-'Ï1 ·e ncore ? Alrt. 30. : Le taux de l'imlPôrt sur ,le flevenu est progres!Stif; (Exp.li'q uez). Il VIa de 1 % pour UIll rev,e nu de 1 à 1000 -Fr., et jusqu'à 10 % pOUfr un r,evenu der 55,001 fr. ,et au-dessuls. Le revenu ag,dcolle entre aussi ,en 'c onsidération. Qu'entend-on bien plar le 'r evenu l8Jgric0I1e ? L 'i\n'1:pôt iSUœ- la f.ortune ·se 'caJeulle ,sur Il'es ~mmeubletS, les titres, les créances, Iles aNoil'ls en b'aJllque, ,les poHces d',a ssurnnce ainsi qu'e, après dréducti,o n d'une 's omme déterminée, :SUIl' les machineJs, llllOhi.lier, outillage, 0herptel. (Exlpiliquez ces temm 'es.) Art. 34. Les dettes à CJafiaotèll"e fjx.e - Qu'est-ce à dire? sont défrulqurées à ,c oncurrence des 2/3 d,e <la fort\u ne. Art. 38. L'ünpôt sur ,J,a fOlrtune est égailement 'pr"Ogresls if; il est ,carJ.cullé d',wprès, un ta~ux qui varie de 0.80 '}Jour miù]e pour ].00 f.ortu.nes de 1001 ,a 5000 Fr. '; et de 4 pouQ' mine pour des fortunes ,sUlpérireure,s à 1,000,000. D'après les données des ,articll es 29-30-34 et 38 fai:bes d,es calcuLs sur 'l es imipôï/Js que de'v raient payer certains conrtJrd,buahles. Q,u'entend-on par l'LD.N.; 'p ar .l'I.C.H.A., par l'ünpôt de ,l uxe, et :que :saiVieZ-VOlliS de ces impôts. N otŒ. On peut se procurer lia loi des Finances à la Chan .. celllerie de l'Eotat. On 'Sie lServirr,a avantageusem,e nt aussi des ,car·. tes de calcuJ1s C.C. 1955. DécJl.afla,tion d'impôts; bo~derelau d'impôt -cantonall €.t communal à pflésenter, à eXipliquer 'e t commenter. LE REGIME DU BLE Le blé COll'sUtue, 'a -t-on dit, .la nourriture .ldes . peuple,s de race blanche: donc des peupil,e'S de queLs ,c ontinent's surtout? ceux-ci le cOl1s{)Irnment sous for1ne de pain, 'mais aussi de ? , M,alheureus~ment les , co~ditions d~e notre pays n~ sont pas tres favorables a la productIOn du bl·e. - Pourquoi? -- D'où l'dmportance dans l'histoire pour certaines régions d.e l'accès aux' marchés à blé. III y a même 'e u des -guer~es chnÜes èausées par la fermeture des maf\chés. - QueLles guerres? . . p.oUJrtant, ~l fut un temps où, Ù'a SuiS/se ,couvrait ses 'besoins mallgr.é une oonsomnultion pllus imiJ?ortante qu'aujouf\d'hui. _'

Pourquoi une <col1!Sommation pIus importante ? - Ponlme de terre ,j~connue. - C'est ,pourquoi la cultufle des céréales était fort dévelo.ppée dans les régions où elle a totwlerr1ent dispa,ru d.e puis; ce f8Jit peut être colllsta.té, même en Va1aLs, pour qui ,sait ohs-erver. Où par ,eY.!8Iffiple, dans votre Tégion ? C'est au XIX,me ,s~èClle qu're8ft jnter'Vienue ceiIte régre.ss'Ïon due à quoi? ' . 1. 'Ïndusnri8Jlisation du pays: exp,Liquez : besoin de maind'œuvre, d'où abandon de ilia 0ullture des ehanlp'S en fav.eur de Il'éJ1eva-ge. - Pourquoi de ,l'élevage ? 2. rdév,elopipement des ,cheanions de fer et de .la navigartion. ~Conséquence ? Arrivée du blé étr.ang,e r à des prix défiant toute ,concurrence. - Pourquoi, idéfitant toute 00ncurren0e ? En 1845 ,l a Suil~se ~roduii&aj.t encore de quoi couvrir la consommation pendant 290 jüouns, iandis qu'en 1914, à La vei1ile de la première guerre :mondi,wle, Ic ette production :pouv,a it suffire pour 90 jourls à peine. Auj,o urd'hui on ,oompt.e ·q ue }e blé indigène COUVl"le nos besoins rp\enda.'l1t 5 mois env.Ïlr on, :suhnant les années. Fribourg et Va..'UJd lSônt les deux seulls cantons où ·lia culture soit excéden<tair:e. - Pourquoi ces deux cantons -conviennent41s à Ila ,0Ufltul' e du Ib'lé ? - Voioei un ltwbleoau, tdaJtant de quelques ,a nnées en arrière, ,indÏ\q uant la produ.ction de quelques cantons. F.ritbourg ,coUJvri,ra;it Ises besoins ipendant 435 jours; Vaud, 414; Berne, 258; Genève, 130; VaI}a ils , 94; N,euchâ-tel, 80; Zurich, 57; Tessin, 17. Bea;u0oup de ,C'antoThs ne produisent pa.s de blé du -tout. ,Lesqll€lLs croyez-voUJs ? Pour.quoi ,ceux-1là ?' POrur ~ss' urer },e ravitai~I.em-ent du pays nous 's.o mm'e s donc 6biHgés d ' impo.rteu.~ des ,célI'iéall€ls étr,angères. Au.jotrrtd'huJi lIB blé noUIS vi,e nt surtout Idu Carn,rud'a, d'Argentine, des Et8JtsUni:s, d'Australie. - Montrez. - Pourqu'ÜtÎ ces pays cûnvi'e nnent-i'1s à la culture du bM ? - Et ,pou~q.uoi 'Sont-i:I.s mieux pla,cés que l,e nôtli8 pour cette production ? Depuis U!a 'cl"'éation du port de Bâll,e, ,Je }jlé nous 'Rnrive surtout 'p ar le Rhim. - PourqUIoi ? Les challands paiI"tent des pONS d.e Rotterdamm et d'Anvers. Montrez. Autr.efoi,s les portes d'entrée étaient aussi Genève, Chiass'O, B.rd,g'ue, RomalliShorn. Montrez l'aCIheminement : aujourd'hui, autre1oi,s. Les quantités impo1:'l1Jées sont ensuite réparties dans le pays pour être 001mag8lsinées. Ces rés'e rves, f:i~ées jus'q u'à ces <dernières amnéas à 80,000 tonnes 3iU minimum. - Comhien de k,g ? et oombien par tête ode popu1liamÎ-on ? - destinées à ,a;Slsurer :I,e ,ravirtJaillement du pays pendant 6 à 8 mois doivent être Jcogées .la lj2 dans les entrepôts fédéraux - (Lesquels ?) - et le reste gratuitement dans 'Ile s 'm oulins de oommel'lC€. En 1952 ·le pewple a voté un


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article addiJtif à Il'art:. 2'3 bis d€ la ICOllJsUturtJion donnant à la Confédération île drœ.Jt d'édicter des prescdprtiollls à ce ~uj€t. Les pl~escr,iiptions qui ,règ11enit Ile rav.i1JaiUeluent du pay,s en blé ·s ont oontenues a) dans ,l'art. 23bis de la Constitution fédérale. Cet art. ta-t-dJ été vOlté par les ci.toyens ? PourquOlÎ ? 454,000 oui contre 229,000 non; 21 ·c antons contr.e 1 (Neuchâtel),. b) daM la Loi fédérale du 7 j1anvier .1932 qui ponte l1a signature du président dB ... 'e t du 'président du ... - Qu' €lst..oe à dire ?) - Cette iloi n'a pas ·été IsoUmltse au peu!pIe. - Pourquoi ? c) dans 'l'art'été fédéral du 26 .septembre 1952" additif à la Constitution, concernwnt .le raV'ita~~lemeTht du pays en céréales p3!nifiables soumis à la votation popuLaire. Pourquoi? - et a,cCJeIpté par 583,546 Qu,i contre 188,044 non 's ur 771,590 suffrages vallables ainsi que par 19 cantons et 5 demi ..cantolllS. - QueUe étailt donc Ja ma-jorité a;bsolue des .c itoyens, des Gantons? - Dans quel MS la majorité des cantons est-e.lle exigée? Les princiJpalles dislpOlsitions 'prévues dans l'a.rt. 23 bis de la Loi et d.ans les d~v8>rs ,arrêtés Isont les &uivantes : (Lire et commenter l'art. 23 bis). , '1. La Confédération enJtre1Jient des :réserves de blé nécessaires ,pour l'tal}?vrovisionnen1ent du paYls; e}ile a 'seule Ile droit d'acheter et d'imlportell' des céréale.g panifiables étrangères qu'€i]le Evre aux meuniers pail' oI'enb."lenüse d.es négo'c iants en blé. Les e1Gp'loit~nts de moulins de commerce sont tenus de loger gratuitement une fraction de oeüte réserve. Le soMe e&t ~ogé dans les entr-epôts de (lia Confédérwtion. Arrêté dru 23 nOViembre 1952. , .2. !Jl,é indigène:, D,ans.1e but de favoriser la :production du ble lndlgene la ConfedeI'latlOn pr,end les mesures suivw.rües : a) elle achète 1e blé irndigène à un prix qui en permet Ilia culture. Pour 1954 'h~s !prix som Iles Isuivants (Arrêté du C. .F. 12. 8. 54) Fr.oment tY'Pe l Fr. 64.50 les 100 kg F,roment type II Fr. 66.Froment type III Fr. 67.Seigle F;r . 56.-. Dans les régions de monia;gne ces prix sont majol'és de Fr. 2.- par 100 kg entI'le 801 'et 900 mètres d"altitude Fr. 3.- par 100 kg au·. deslSus de 900 ln. L'rulti,tutde se détermine d'il\près Ile domic~l,e du producteur. Le frome:rut; pesant moins de 70 kg à l'hi ne doit pas être aocep:té, ni le seigÙJe pesant moins de 64 kg.

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Le -p oids 110filllaQ est de 7'7 à 78 kg; iQ y a une l"éduction de prix de 1J2, 1, 2, 3, 4, 5, 6 % poulr des poids spécifiques allant de 76 à 70 kg et un supplément de p:rix de V2, 1, 2 % de 79 kg à 81 kg'. b) Elle donne des primes à la mouture. Le blé que Ile producteur gande pour ses besoins .doit être inscrit \SUT une carte de moutur,e. L',agricu~teiUr touche aikn"is UJl1e prime variant sUlVlanJt Œ'8Jltiltude (Arrêté dru C. F. 21. 4. 1953) Jusqu'à 800 mètres Fr. 10.- pM 100 kg d-e 801 à 900 mètres 13.-»» de 901 à 1000 mètres 16.-»» de 1001 à 1100 19.-» » au ..d·e ssus de 1100 mèrtrles 22.-» » c) . Elle s'efforce d'améliorer la culture du blé par .l'au.gnlen'?t!On .de ~a production, l':amélioration de ~a quaHté et par la gener.ahsatlOrn de l'.emp'loi de semences indigènes sélectionnées. Pour 'arbbffindr,e ce but ellle Viel'lse une pri.me de compensation destinée à l'Iédluill"e '}e prix des sem,ences ~él.ectionnéês. ElLIe pr,e nd en .charge les s.eo.nences séleclionnées. EUe a des sta;tiO'Il1s d'essai dta:ns d.iveI'ls cantons, p'a r ex:.em·pIe à Mont Oalme 's ur Laus/am.ne. Le prix de vente de .La f,arine et (l,e prix de v,e nte du pain sont aus'si fixés pal' la Confédération. L'ol,donnanc,e du 22 dé- - - --- - - --- -- -- - - - - -- -- - - - - - - - - - ~------~.=~=-~~=-=-~~-=--~~==~----------

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cembre 1953 signée Rubattel - Pourquoi Rubattel? Aujourd'hui qui sigIlierait ? - détermine .le prix auquel les 'meuniers peuvent vendre la farine. Le prix de lIa farin-e bÏJse ne doit pas dépasser 38 Fr. 40 'p ar 100 kg, franco bouiangerie ou magasin. Pour la revente p.ar les grossistes et les livraisons ·e n saas prur ,l es bouJliangers à des p.flJrticuliers en vue de la f'abrioation du pain de mén~ge 'le prix maximum s'élève à Fr. 41.40. LI en va de m,ê me pour ·l a farine de seigle. Pour la farine mi-blanch-e, respectivement 58 Fr. et 61 FI'. POUf la farine blanche' et ila se·m üul1e 125 Fr. et 128 Fr. Le prix du pain bis est fixé à 58 ct. Le prix du pain mi-bl,anc à 73 ct. Grâce aux mesu~es de ravitailllem,e nt et de rationnement prises par les autorité's, grâce aussi à l'intensifkatiOin des cultures (Plan W.a hlen) le pain n'a pas m:a nqué aux consommaterurs suisses durant la dernière guerre et ·1e pays a tenu. IiI exilste un office fédéraJ, un offk'e oan:to:n:al Ull offlce communaJ des blés; ·ce quiÎ permet une l'a.pÏJde roèvi, si~ du cÏvism·e sur Iles 3 plans fédéral, cantonall et oommuna:l.

GEOGRAPHIE ET ECONOMIE Pom' la ;~éographie et l'éc:onoouie, ,1e1S '0enrtr,es d'intérêt du programme d'.agrkU1lrture noulS fo:urn'ÏJront toute la m1a tière de l'enseignement de 3 ème' année, · co~:nm,l e on pou,r ra s'en rendre compte par Il es expJi.caltionlS données CÎ-4alprès. CONSTRUCTIONS RURALES ~es pi,e rras, 1e b.o~s, les briques, le ciment, le gypse, les a.oooOlSlels, le f'e r, ·euc. 'Sont Iles matériaux utiJlisés pour la ICOllstruction. Nous pWI'llle rons du boi.s dans .lIe chapitDe de la 's ylvku'l hme; on voudra hien s'y référer Il y a de nombrews1es murrièrtes d,e pi.erre nauureit1e dans tout le pa~s. Cependan~" p.ar sl:!ite de Il'.emplloi toujours pilulS abOllldant du beton, oes carmeres ont perdu de leur importance. On eXlploite le gTanit et le gneiss dans '}tes Hautes Alpes, notammenJt sous forme de blocs er1'1atiques dans les districts de Martigny et d'El1ftl~emont, 1e long de la H,g ne du Gothard et ·~u ,T€' ~sin; iLe gram.it constitue un :e xeeUent rnatér.iau qui résiste a 1 ta/chon du temps. (A suivre) -

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Oe fut l,e pr,e lmer livre où j'larprprÎ.s, en m'amus'a nt, l'histOÎl~ naturehle. III y avait là des poissons épinoClhes ou carpillons, qui ,p ass'ai,ent 'Par bandes et que j'es,s ayais de pêcher dans un sa;chet de ca neva's , qui avait seTvi à mettre des clous et que je susrpend'aÏ's a;u bout d'un lDng ros'e au. Il y la vait des demoiselles v,e rtes, bleues, no i roude.s , que doucem,e nt, tout douC8ment, lor..squ"€Jlffies se pos,aient sur les tYIPnas, je saisissais de mes petits doigts, qUJailld eù:les ne s'écharpvaient pws, légères, sile:lcieu's es, en fa~sant frisso'1J.Il1er le ürêpe de leurs aiJes ... , MaJÏs de tout ce lTIonde-tlà, ce qui m'-enga,geait 1e p'l us, ,c 'était Les fleurs « des gLa.ilS ». C'est une Ig r'ande plI ante qui croît au bord des eaux par g)flOISSle s touff.es, avec de longues feuiHes et de bel'1es f1eurs .i aunes qui se dr,e s's ent >en 'rah~ Bom,m e des ha,Jdebardes d'or. Mist'ral « Les f1.eurs de g lais ». No 21

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1. Lis bi'en attentivement tout ton texte. ReliS-Ile trois fois. , 2. Cherche et corpie la phrase qui COlnm61UCe par Il y avait là ... Souligne tous les nOlm s de ta cQip.i,e. 3. Dans la phl'lase qui commenBe p.ar : lil y avait des demoi'S1e1~les vertes ... , relève tous les qU'aiUfkatifs avec l:e'{' noms auxqueLs LIs s'appiliquent. 4. Quels sont I~s animaux que le petit g'arÇl{)n pouvait ap:prendlfle à connaître en s',amllls'amt au bord du fossé du Ip uits à roue ? Réfléchis, à quelle f1leur de no:s j andins te fait p'e nser da LIeur des glais ? 5. Dessine un poisson. 6. Reg.arde bien comrnel1t 0'11 écrit: C"€lst une grande pl'a nte qui croît au bOl1d des eaux par grosse.s touffes, avec de long'ues feuillles et de bewle:s fleurs jaunes qui se dressenIt en l'air comnw des ha;llebardes d'or.

Pose ta fi.che sur ,l e ptllpitJr€ et reto'll!line écrire cette phrra:se p.ar cœnr dans ton cahier.


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a s'épanoudr et les majns me démal1~elaiei1lt d'18i11€Jr cu-ei1lir que.lques-uns de oes boo.ux bouquets d'arr. J'arTive au fossé; doucement, je clescenids au bord de l'eau; j'envoie ma m'ain pour attra'Per les fleuTS.. M1ais, comme eUes étaient trop éloignée,s je me courbe, je m'a~Longe, et pauailras, deda.Jlls : j1e tombe dans l'eau jUisqu'au cou. Je crie. Ma nlère aücourt; e~le me tire de l'elau, me donne queil.ques claques, et, devant e1le, trempé com,me un caneton, me faisant fiJer vers le mas : 1

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QUie je t'y voie eD.JCO\re, vaurien, V€lr'S Ile fos-s B! J'allails cueil1.i,r des fletŒs de W]Ja.is ! / ]Mistral « Les fileu'l 's de glais ».

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1. Lis bien attentiVieJm'€Jnt ton texte. Relis-a,e trois fois.

2. Copie la phrase qui ~o.mrnence pwr: Depuis queJlques jours ... Indique d'un trait les ACTIONS.

3. Conjugue à toutes les peœ''Sonnes : J1e me cOiLrbe, je m'a'l,l onge, je tombe dans l'eau jusqu'au cou. 4. Qu.e f,ait le peti.t enfant tomb-é à l'ea'l.l ? Que fait la m~;man du petit en fia nt ? Que lui dit-sl'le ? QueHe eX1cus'e donne le petit entfant ? 5. Dessine le fossé avec une touffe de fleurs de g1lais. 6. Regarde b~en comment on écrit: J'arrive au fossé; dOUICe:ment, Je des.oends au bord de l'eau; j'envoi-e la n1ain pour atûmper les ÎIleurB. Pose ta fiche sur le pwpitre et retourne écrire cette phrase par cœur dans ton cahier.


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am,. me-'nbres du pc." sonnel enseignant présentation de leur carte, sauf sur articles réclame .

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B~BLIOGRAPHIE Les 01.lVi'ag·es signalés ci-dessous lleuvellt êtI'e obtenus g'l'atuitement ,en prêt à la Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées sont celles de la Bibliothèque cantonale. 1. LANGUES ET LITTERATURE SPRACHE UND LITERATUlt

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BIOGRAPHIES

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DOMENACH, Jean-Marie. La pro;pagande iPo!lJtt1que. Paris, Pl'esses Uni". de Fl'aI1Jce, 19,5.0; .8°, ,1,2 7 p. (Que lSais-jle ? 448). N 344/44U DUERR, CharLes. Droit. ,à.':arrlteJUr sru.i:sse, an.noté par Ch'D'. Berne, Ed Aréthous'a " 19153; 8°, 72 p. PA 6575 FOLLIET, IDd[ouarid]. Le btùalll. d:alllis il,es Sodértés a'l1l0nyinle.s du 'point de vue jurjJdJ1que -et 'c omlp taibil.e. ,6:e :;: éid. La\tllS.éH1Jlle, Payot, 19,54:: 40, 632 p. TA 12.729 GERBER, Fred L. ASSoUriélJnee 'weil1esse et survliJvall1ts. Manuel .pratique .o.'larpp/110a,t ion à l'usage !Ciels üalÎs's es de compensation, de~ revi.se.'UlI'ls, des âVlolaatJs... (Genèjvie, FdjdtliS-Edit1o'Iî3, 1954),; 8 0 , ,501 .p. tables. TA ' 12.70ô LADOR, J1aoques, Jomn-Pierr.e IV['i.Jnet et W [allter] E. Hindermann. Héritiefis et te.state!U~s. Gtüde de droit 's uoc.essor.al siUis's-e. Ge-nève, Ed. RlClldar, (1954); 8°, 189 :p. TA 12.70'7 LEFRANC, Gelorg:es. Le Isynd1C;allitsme 'en F['ia!rlJce. PaT,i>s, Pre,s s,e,s Univ. Ide F,r.an.lce, 1953; 8°, 12 5 [J. (Que .sars-je? 585.) , N 344/585 MAURER, AlÎI'Ield. Recht und Praxdls der S1chweizel'11S1chen obligatori,schen UnifailllveT,s ich€Tung. NLit besonderer Berücksichtigung der Re:chtistPT.e chun,g des Ei:dg. VerskheI''Ung.slg,erkhlbs. Bern und stuttgart, H. HUJber, (1954); 8 0 , XXVII-l-3,8-6 S. TA 12.719 PIUS XII. AurfbaJu 'Und Ent.Laltrung des gl€:is,e1I1sdiaftlkhem. Leibens. Sozia1'e 8U1mme P~u:s XII. :rfug. von Ai,t hur-Frid.oI1in Utz JUl,."'1{1 Joseph-FuJlko Gl~olneI'. F r etbur,g, PléluJuSlvell'l. , (19'5 4); 2 Bc1e. 2454 S. Po,r h'. TA 12.886 USTERI, IVLartin. Theorie des BUrliŒersstaates. Ein Beitrag Zlur alil..g.etm€itnea.1 5taatSleh:r.e ausgearbeitet ,am Be.rSp.i,e l der Schweizeri<schen EildJg'E.'lIlOSSenSichélift. ZÜI'I1ch, POIIYlgrarr>hischer Verll., (19,5 4): 8 il , XV + 369 S. TA ,1 2.7118 1

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