L'Ecole primaire, 30 avril 1945

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SION, 30 Avril 1945.

No 1'4.

64ème Année.

L'ÉCOLE PRI MAIRE ORGANE DE LA SOÇIËTË VALAISANNE D'EDUCATION '

SOMMAInE: COMMUNICATIONS DIVERSE.S: TraHement .du . moi,s d '/avril. - Gratitude. :.--. Aux ilI1sotitutrices. - Rcmerciome<n{s: '-;lM. Joseiph Mo/ulin; Ipr,èsident dru Grla.nd COints'eill. - .ASls,emlbllée ·gé'n :é1',8.118 de Jla S. V. E. - Conférence de M. Rosrs8,ll:,o. - Alilo/cution de lM. Ile Ip.r o,fressewr Julierr. - Rapport de ge,sti'Ü'I1 ert .COIffi!Ilt,e,C; de ,l'a Cail8se de retraite. - Règlleilnent d'e .l.a C. R. - PARTIE PEDAGOGIQUE : De l.a 'polit,ë,s!S,e. - Promenades à tI'lavetrs /la Iml,g'uE' fra,nçèi,Ïde. -- Lp~ fiche's de 'lf',cture sirlenci:euse. --:- A Marna..n. - P ARTIE PRATIQUE: Histoire. Sciences. - Fi'c he s-collaire. NECROLOGIE. '

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Traitement du mois d'a\7ril Le traitement du mois d'avril 19'45 parviendra au perso!!" . hel enseignant avec un certain retard justifié par ·le travail supplélnentaire qu'exige le calcul des cotisations à la caisse de," retraite, selon les dispositions de l'article 12 du nouveau règlement. Ce derni,e r est entré en vigueur avec effet rétroactif au 1er janvier 1945, mais jusqu'à maintenant les cotisations ont été retenues sur la base de l'ancien règlement. Sur le traitement d'avril, seront donc retenues toutes les ,c ontributions qui sont dues à la Caisse depuis le 1er janvier en ver.tu des dispositions précitées. Département de l'Instruction publique.

Gratitude Nous nous faisons l'interprète de tout le personnel enseignant pour adresser à Monsieur Thomas, ancien président de la S. V. E. les sentim.ents de la plus profonde gratitude pour ses 25 ans d'activité à la tête de notre association.


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Monsieur Thomas a rendu à la cause de l'école valaisanne des. services i~appréciables; c'est bien ce qu'ont souligné ses collegues en lUI offrant un ,m odeste souvenir le jour de l'assem~ blée générale. "

monsieur aoseph ··moulin Président du Grand Conseil

D'ailleurs, l\fr Thomas reste melnbre du comité de la S. V. E., il reste député, et il reste surtout l'honune au grand cœur toujours prêt à rendre service à ses collègues.. ' B.

flux Institutrices Chères collègue.s, . I?onnant suite à la prop.osition de l'assemblée générale de préeventuellement 2 retraItes, pour concilier les possibilités de chacune -:-- début de septembre et fin octobre - nous vous prions de vous inscrire pour le 15 août, 'a u plus taro, auprès de la se~ crétaire, Mlle 1\1. Jeanne Clémenzo, à Avdon. Indiquer la 1ère ou la 2ème selon votre choix. VOIr

Surtout, venez nombreuses.

Lê Comité.

Remerciements La l'édaction de l' « Ecole Primaire» remercie tous ses colla-

~borateurs et correspondants ,p our l'intérêt qu'ils ont porté à notre organe professi0nnel au cours de cette année s'col aire. Elle inclut dans sa gratitude les personnes chargées de l'im,pression et de l'administration de cette' revue, ainsi que les Maisons qui la soutiennent de leur publicité. Et il va de s,oi qu'elle accueillera toujours avec intérêt toute s-qggestion se rapportant à l'amélioration de ce périodique.

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Lors de la session constitutive du 23 mars, la Haule Assemblée a appelé à la présid·ence du Grand Conseil, pour la nouvelle législature, notre collègùe Monsieur Joseph Moulin, administrateur de la commune de Vollège. Nous tenons à souligner la confiance que le nouveau magistrat a su inspirer aux I~eprésentants du peuple et l'estime qu'il s'est acquise puisqu'il a été élu à l'unaninlité des 111 votants. C'est là un témoignage qui fait honneur en prelnier lieu à celui qui en a été l'objet et qui l'a pleinement mérité, puis à sa commune et, nous sommes fiers de le dire, au corps enseignant valaisan dont Monsieur Moulin s'honore de faire partie. Ainsi, dans l'espace de quelques années, trois instituteurs sont parvenus à la plus haute charge qu'il soit possible de revêtir


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dans notre démncratie. Ce sont Messieurs Thomas, président de la Société Valaisanne d'Education, Bourdin, président d'Hérénlence, et aujourd'hui Moulin, président d·e Vollèges. Né en 1892, dans _cette dernière localité, le. nouveau presIdent du Grand Conseil, descend d'une farriille d'instituteurs et de Inagistrats. Son père fut ,e n ,e ffet président de Vollèges où il pratiqua l'enseignem,e nt. Entré à l'Ecole normale en 1907, après avoir fréquenté pendant deux ans là grande école de Bagnes où plus tard il devint professeur, l\1t :Moulin s'nccupa très tôt des affaire publiques. En effet, en 1916, si nous ne faisons erreur, il fut nommé secrétaire du Conseil communal que présidait avec une si grande distinction, pendant 24 ans, son beau-frère, Ml' Cyrille Sauthier, actuellement directeur du Martigny-Châtelard. (Encore un instituteur qui a honoré la profession.) A cette école, Mr :Moulin acquit vite les qualités qui font les vr~is adlninish'ateurs. C'est pourquoi, lorsque Ml' Sauthier fut .appelé aux importantes fonctions qu'il occupe actuellelnent, il trouve facilement quelqu'un à qui passer la m ·a in. Le nouveau président de Vollèges montra bientôt que la confiance' dont ses concitoyens venaient de l'investir était bien placée. Il devint tout de suite un adIninistrateur avisé, utilisant à bon escient les deniers publics, continuant dans une COlnmune peu fortunée l'œuvre de progrès entreprise par son prédécesseur. Il convient d'ajouter que le nouveau président du Grand Conseil exploite lui-même, aidé de sa famille, dont une fille institutrice, un domaine agricole qu'il s'efforce d'améliorer sans cesse. Ces attaches à la terre ne sont sans doute pas étrangères à l'esprit · de décision, à la ténacité, à la constance dans les efforts, à l'optimisme qui distinguent le président de Vollèges. NomIné député au Grand Conseil il y a 16 ans, Ml' Moulin devait bientôt se faire apprécier par son solide bon sens, pal' sa droiture et par sa haute intelligence. Il intervint à maintes reprises en faveur des populations de la montagne et de l'agriculture valaisanne dont il connaît mieux que personne les besoins, assumant depuis de nombreuses années la gérancé du .Fonds des agriculteurs dans la gêne. Partout où il a été appelé à œuvrer, le nouveau président du Grand Conseil a mis son cœur, son intelligence et ses forces au service de cette terre valaisanne qu'il ailme et sert si bien. De leur côté, les instituteurs ont toujours trouvé en ce collègue charmant et serviable, un appui éclairé et un ami de tous les instants. C'est pourquoi, mue par un sentiment de reconnaissance, l' « Ecole primaire» apporte aujourd'hui au nouvel élu, au nom de tout ~e personnel enseignant, ses félicitations, ses remerciements et ses vœux. La réception offidelle du nouveau président du

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Grand Conseil aura lieu à Vo.llèges, le 14 lnai. Ce jour-là, tous les instituteurs seront de cœur avec ce collègue qui honore si bien la corporation. Ajoutons que Ml' Moulin a été fêt~ à Sier~e le ' j,our de son élection, en lnême temps que le nouveau Cons'e lller d Etat, Monsieur Marcel Gard, que nous avons bien le droit de féliciter aussi, puisqu'il a présidé pendant 20 ans la comnlission scolaire de la ville du soleil et qu'·en 1932 il s'est dépensé sans cOlllpter pour faire accepter la loi sur les conditions d'engageluent du personnel enseignant. C'est pourquoi, comme la population sienoi.se a tenu à associèr ces deux 1I1lagistrats le jour de leur réceptIOn, nous nous faisons un plaisir de faire de même dans 'les colonnes de notre revue. Cl. Bérard.

flssemblée générale de la S. \7. E. Que~que 3{){) ins'Ütuteur,s ronlt (pr'i,s iPart, jeuldi 26 avr]ll, à nO'lll:e éVSsemblée générale trisann.ue;1l-e. Aus si, la salUe ,du Grand Co,n s'e:Ll et ses halc'ons étJaient-ils :bondés JOIl'rs que, aiPrès J'QrMke -divin 'céléJbré à ~a ,calthédI1a}E', Ml' Ile ,p r,éJsilcle:nt ,P{I'-QlslPe.r Tho,IIlIals' ou:vrit l.a séaruce. IMr Thomas se dit heurelu x de .oertte b.el11e Ip aQ",tidipaüon et re.mercie :La -divine Provi,d'ence qui 'a si vi,sib1,emCiIl!t ,protégé jusqu'id notre Ip atrie du tl.é-au qui ravage Ill'Eur,olPe. I,l ralPlp eUe Il'assembll,éCi de 1942 tenue ·au ,m ême He'u et dOlThne La lP-aiJ"olle 'à Ml' Bacher, tp,r ési,dent de la vtllle de -S ion. A velc toute l'âme qu'oll1 Il'Uri IC'OITIJIlla ît, ù"I:ir Balcher souhaite J,a bienv,enue la u -c'or(pls CiIlJseig.nant, dont iIl ,soull,i gne aV81C bO'llIheur la beilil:e vocation. P-our son comlP1,e, ILa 'C-DIlTIIIllUne de Sion a toujours vo·ué une grande soll1idtude au prolblèrrne ,de ,l'éJcl:ucaJt~-on et ellù,e s'e,s1 constan:--ment intélI'es's ée à la situa:üon matMTieŒle ·des édUlc.ate·urs. En termInant le symlPathique n1Jagis-ü'at l'end un hOill11Il1Iage méri;i,é à Mr ThoJ~as q-~i fui toujours, ,dans rcetlte ill1lème ,sa:Ue, Il'E' détfe'I1s8lur -attitl:é des instituteUlI'lS, et à IMr le ,cons:e-ÏJlilece ·d'Etat Pi,fJt:el1o,u d d,olI1,t J'e devouement à ILa ,cause <de 1'.el!1s,eÏJgnement e.st ,connu. Le rapport jpr,é,sidentie;l, diQlIlt i11 Cist ensuite donné lecture, rruppella ile s-ouyenir des distparUis IpeIlida,ut (',els troi,s Jel.ernière,s -3JllInées, €,t mClt en évidence l'a,ctivité du Comité. Ml' Bro'U1choutd remel,de le ·comÎ'té ,pour le bon tr.av'ai:l 'alücomipli et dit ,aué;si sa .reconnai·ssalùce à IVEr ,leco,lùs·e-iflller d'Etrut Pittelould pem[l' avoir O'rganisé Il es cours ,de p-e'I'If,elotionnement, d'ont on at11~'Il-~ be.a1~­ cou\p ,de bi81n.Mr M·onnie'l' s"aJslsode à ,c es ~ÜimpM!ITlE'nt'S mérItes, malS il ralp'pe1Le ·q ue,1 ques-unes des (prolPositions qu'm avait faites à .la IPTécédenLe as,se:ml1J.lée, entre autTels celle de la ,créa'tion d'un OHï.ce d ,e (l'enseignelment qui ser:a.it une ,aitcl:e à l'école d'aujou,r!d',hui e,t (pr:ép-aa.~e11 ai t ,c·e]1e de ·d'eŒlllailI1.


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rMir'le chef du DépartEment de Il'Instruction !puibM.qrue orierube Mors J'.assem!b.lée ·sur l,es que-stioUis -posées rpar Ml!' M-onnier, puis ' eXipose qU6l!.ques-une,s des réat1isatioln s .qui ,oint été olpérées sous .sa d.i.rection, en 'parUculiel' l'améHo!I'ation de La situation rmratérrielile 'd u IPersonnel enseignant, qui est d·e l'ordre d.e 63% delpuis 19'3'8, rIe déd:ouhleiffi'8'nt descLrusses trop chargées, il'org-runisation d€' 'oours !pTo·f essionnelB et rnénage-rs, eUc. La créaUOIn d'utIl Of'fi,ce de .J'en-seignement est So9iThS doute désirab!e, mais i1l en,t raînerait des dépenses. Seronrt-.eMes votées par lfl Grand Consei,l ? En ce q-uico·n ce.rne lia pll"Û'longaUo'll de j,a sicolarité, irl y a lieu d'être prud-ent et de ne p.als heurter de front nns !porpulati-ons. L'oIPini-on n'y e.st -pas enrore ,pr·élparée. Il falu lt us-eT de taiCt .et de doLgté en cette matière. L'éminelllt orateur s'orlll,idte 'Pour la so,lution de tou,tes ces. questions scollakes ILa ,oolHailior,ation et .l'aIP!pui Id'e tout le ,OOrtPlS ens eignant. Il est ensuite pa,slsé à il'a ,parti-e adil1Ù:nistrr.altivep!I'orprement dite. Lc,s CO'f fipt,es Ip.résentés par .l,e se'crétlaire-cai,s sier Ml' Gratien Curdy, sont a,plprouvés sans observati,o'll. Puis SO'lllt f'a.ite'3 Les ,prolpositio.ns quant à lia oomrp'Ü'sition du ·comité. Dércrlim,alllt formelll.elmE'nt ,tout,e réélection, mrul.gré l'insistan.ce de M·r ISl'J,alc Mar,clay, MT Pù~orpe'l' Thomas qui dirige .lla so'ciét,é dem,ua,s ~5 ans, p r o,!mso en ses .Ji.e-u et ,pJ,l),ce SDn so.n c()l~lègue Gratien CUTldy qui fut son bl'US dJ'oirt au ,comité. Ml' CUl'dy rucc.elpte en di6ant ·s'a slatisflaiction de 'ee que Ml' Thom'a s re,s te au ·comité, et de.rnanrde à J'a,Slselmb,Me de IIUÎ fa.eillHer 1.a tâche Ipar urne If ranche et ,l'o yal,ecolliaib·oraHo,n . Ml' Louis Pr,allonrg est désig111é ,comme vire,présj,d,ent e't re·mel'>CÎe à son tour. Un modeste souiVenk els t ensui'Le offert à 'M r P. Tho:mas. A la rUbriquE> « Divers », lMr I. Miul'>clay rornrpi uille 1,al]1('e en f,a veur de l,a 'p.rollo.nga tiOil1r de la s'cü1la,r ité e,t fait la prorposiHol1 que Je Département et [;a S. V. K étudient sérieusement ceMe qUl~stion. MIr ae cOIlisei,1ler d'Etat Pitte/l,ourd répond que Ml' M:l.l'>cIlay poua'rait luimême &oUJleverce iprüblle.mea.u Grand Cons·ei,!. D'autre pari, iJ. faut cÜlmrptE'rav·ec l'oV,pos-ition des comlmune,s, d,ont certaine,s qui a:vraient ardorpté lia prol'o.ngation sont revenues à ,l'an.cien étM de chaISes. L'Ol'dre du jour p.révoyait une cOl1fér·ence de MT Rosse,l[D, diire,cteul' du Bure.au internatio,na,l d'éodu,cation à Genève, S'U!I' le slujet: « Peut-on faire de ré,c ole acJtive si J'on n~est ·p.as ho,mme d'.a,rction? Nous en donneroollis un resum·é fplurs ,loin. Cette re,marquahle eausE'rie a produit une p :N)rründe imIPres,sion sur UJn auditoire très attentif. AUSlsi :rv1Jr .h) présidelIl\t Thomas fui-iJl l'intenprète heureux de tous en d:is,ant sa reconnai.ssla nce Çl.U distingué confére-nC'Ïel'. MM. Monnier et fitJtelloud fOllit de méme, le premier e.n iifl6istant une nouveJ.,le foi,s po,u r que soit milS su.r ,p ied un. OUi.ce de fems'e i'g nement, e,t lE' se'cond en mettant en re:lie,f l'im;porta:n.ce de l'actio·n du maîtr.e-, com'm ,e ,r,a démontré le ·co!nû.éil'B,ncieil'. Pour le SUTtp:lus, l'iodée' ,de Mr Monnier se!I',a étudiée. . Une rproduction d'e J.a choTru1e ,des instiltuteu.r.s d'il district de Martigny termine cette premièl'>e p'artie de la journée . .

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)11 est près de 13 heures \1'Ü!I'sque [es ,congrElssistes se ,r·éunissetllrt aJU~our des talblJes de l'Hôteil d.e l,a Paix. ChrucunalPlPLa)uldit aux jolies

prodÜJctioilis de la SchoJ,a si bi~n dirigée par M.r ,Le directeur F.le,clh tne·r .

1

L'ère .des dis'cours v,a .commencer, sous le majorat imp·é tueux de· Ml' Cami,Ue Sierro, m'ais il est tout d'abord donné :ledur8' d ·e télégrrummels de syn1jJ}athie ·émrunant de div'81rses pel's'orunalités 81illlpê,chée.s de p.articiper ·au congrès: MM. Moulin Joselph, préside, t du Grand Conseill, J os. KuntJschen, 'conseiJllel' national, Chlarpvaz, dé1p~t.é, IqJ..holf, rpr,ési.dent d ,e rIa caisse d·e 'l'etr,aite du P. K, Jos. Bonvin, mell'lliJre .du co,m ité de la S. V. E. M. le ·con·e,t Uer d'Etat PitJtelllolu d ,ouvre la s·érie des di,sco()'U!\S en l'eillDU vel,ant ,ses ,oOilllplim8ints à Ml' Rosse@,o qui a si bien ,co:n'l/P,ris l'fume va.llais·aJ.1ille. « ,POUl' faire de Il'éC'olle acüve, di,t-il, il faut avoÏ!I' du temIPérr:ament.» Ml' PittelDud trouve Il.els mots du ,cœur !pOUà' sH,luer lVLr Viret, Iprésident de ilra Sodété !pédagogique vaudoise et ·c'ha.Il1!Pion de 1'évo'le active, MM. Bruchelr , rprésidlent de Sion, J'abbé Bou'card, dilJ'le-cteur de a·Ec.orle norma,l,e, . Fle.cht:ner, selS ,coalaborateurrs .alu Dérpartement, MiM. Evéquoz et Im'e·s ch. Un vibrant alP\P811 .à a'utnJon de tous les éduc.ateuns teTmine ,cE'He forte allocution. M. Vi.ret ·alprporte la sallut de,s Î.Illst.i'tuteurs vaudois. 11 [lB fai,t ffi1 termes bi,en sentis et r·effi(plis de gelIltilùesse rpour notre ·c,anton et ipOUil' le ·corps enseignant. .M. Dessi1m'Üz exaltera la"Elc d lels HrClcelrutls él,e:vés ilia Patrie, II"Eglis,e et l,es hOllThlThe,s qui ·dirigent nos destinées ·cantona,le,s, et Mrr Gaibri,ell Bél"lard éme't le vœu qu'une uThiolll toujours ipllus intim·e l'Ia.ss·emibrlle toue ses oollègues en Un fai,s ,ceau ·d'run1Ï'tiés 'tllctivelS. Dél,égué de S. K l'·év€'que de Sion, ,Ï\.f,r ,l'rubbé Boucarrd His sure l'es memb:res d·u ,co.nps ens·e·i gnant d 'e toute 'lIa sol.licÏltUJde épis·co,palLe et déclare que Monseign'eur ,alPlprécie hautement l'€' dé·v ouement d81S bons oU\Tiens de l'é.ducation . .MJr Bou(':rurd remer'me aussi l,e ·chef du Dérprurtement de n .nstruction 'Publique ,pOUl' Ja ·conlfi,aIllc·e qu'ill témoigne à l'E,c'o,le normale et l'assure que ·cel1!;e-d fera tJout <ce qui est en son Ipouvoir tpo'u-r ,La méri,ter encore à J'avenir. Ml' ,1'80 vrofesseur JulliE'r, lui, ,elSlt )l e maître ulllivél'seUJ81uernt aimé de .l.a lo.n gue lignée ' d'instituterurs qui furent s,es éloève's. Aus,s.i est-i~ re'1igieusement éüouté qua.nd 11 ,ex,a:U e ,a vec tout le cœur qui esrt l~ sien le rine de llïnstHuteur et n'est-ill point ,m is en dowte quand i.l ,affirme que ,le bon eX'8lIIllPle e,g.t ,l,e meiLleur d.es lIlla,hr.es. Pl'>ennent encore 1a .pa.ro,l,e MM. Ailifred Delavy en sa quaùité d~ ;président de la Fédération dru pe!I'sonnel des servkes .pub[ÎlCs, Louis Lonfat ;pour ;porter un tO.aJsrt à Ilra vilne d'e Sion, Gra.tien CUl'>dy, nou", vea'u Ip rés·i.dent de la S. V. K ,pour re,üomm.andell' qu'm soit fait un uoogè dis~ret d ,e son titre... et ,l'intarissahle maj-o.r odE' taMe Sierro pour reIlidre un ho,umagee du c·œur à MT ProSIPer Thomas, rprésident démiss iOJ1iD'ai l'le. Un chant d'ensemb,l-e « Qu.el est ce Ipays merv-eiJlJleux» va IÛlolf·e .oes a,ss.i.s.els ,f-éco1ndes, qui fure,n t ex,celrlelffilffient ' dirigés et . <;rU~ . iLaiss8To.nt un .souvenir du.rà.hle.


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Conférence de monsieur Rossello Directeur du B. 1. E. IiI e:s t dififidle de u', ésumEQ' ~},a 'conférence de MT Ro,s se'lUo, tant e]11e eg,t ri.che de su·b sta nce. Nous nous effor'üel'oll>s né anmoins ·d 'cn don.ne,}' ,10315 idée's généTéule,s, es.pérant bie'TI Ipo'uvoir nous !pl'O,CUrel' plu s tard le texte~ntégrall de 0e be·a u tr,u.:vail. Alprès ~woi}' rellevé en terme's 'Poéiique,s et d,éJi.cats les lsimilituclle.s qui eXlstent p,·n tre le Valais renkal .ElTide €'t S€lO où .chantent les ci.ga: le,s· et fleurissent ,1es amandiû'I'Is, où à Sion 'P,a r exelffirplle- les vestiges de la f0od'a,lité 8'e dresls ent ·comane l'AlI.cazar SUr des hau.t8lu.rs · all'ilCles, l'o.r.atemra.boDde son sujet Peut-on faire de l'école active si le maître n'est pas un homme d'action? CÜlmme.nrt fp ui's -je vous ialPiPorter des certituldels., dit-il qu,and l'avenir n 'est qu'un ,point ,d'interir ,og'a>tion? Pt1.alcée au faîte de deux mond·es, rU'n qui naît e't r .a:utr.e qui s'écroule, ü'école ,n ',chaJP'p e !pas aux contr·e,coUipscle cette ,cri.se, On ne sa,uu"Iait fermer J'els yeux sur Jes si.gnes ava,n t-courE'urs de celute év()!hltion. Où alJlo:ns-nous? Vell's une écolle étatisée? l'école .de domain sera-'t -e,ble (]Yl1l's ,s.o,cü11e? sera-teUe plus pauvre? IplUiS &tal1idal~dis,ée? plUis r.ationaliÎ's ée? Tout purte à la croi,re. Mais iil y a aussi des chances que lia iLutte entre l'p,cole active et réco,le « traditionnel1le» s'intensifie. Que:ls sont l,es caractères {le l'écolle a ·c the '1 E,Ue s'ElffoT'ce de faiQ' e tomlber 1,8's barœières qui séparent l]'é·coJ,e de la vic; d'e reITllpl,RJcer par 11'RJctivité mMluetMe l'enseign8lment de pur s·avo·il' que l'on a dispeIlJsé presque ex'Cllusiv·e me.nt jusqu 'ki ·dans nos r,las'se. L'école ,arctive est d'oll'igtne ,alIlgil'Ü-·g,axon ne. E!]llf:} a d'.a!bolI'd rencon tré une forte o'P'POIs;itiOIIl dans la ip.lu!par1 des miJi.eux. P~is ell,le a finalElmen1 ralflié les autorités e't les maîtres même les pl'u s .rélca,liCÏtrants. Mais si .l'on veut être frain c, peut-o.n aHirmer en toute obje,ctivité que l'écol,eRJctive ·a tl'iolITllPhé, que J.es t~avaux mmluells, que ['éducation ,p hysique oocupent la place qui lIeur est due? NOIIl \sa:ll!s' doute. Et l'on en impute la faute aux programlllle's, .à la fl oi du moindlI'e efforrt, à lia ro·utine. Mais est~ee bien là l'a vraie cause, 'e,t 'TIE) con'VÏent-ill pais ,d'arMer 'pl'us profond ,dans ses invE'stig.ations? Ne flarudrairt-i,l pa's par exemple, exoplorer l'histoire de l'éducation, e,t étudier la !psy.chologie de,s mRJSls es pour ay'oir la def de J'énigm·e ? Les révolutionnaires, les innovateurs n'aim8lnt !pas l'histoire. Car l'a révollution c'est le retour en .amière. OT, on ne ,peut pas c.réer en faisant ba.ble r.ase du palssé. On ne :pe1ut ,dO/nlc renier l'histoirE' et rhérédüé. L'éco,le d·.a ujoufid 'hui ,els t ,l'héritière ,de ù'éoco'le du 'P'R!Ssé, et celle de demain s'era .l"hél'itière ·de cEllle d'au.jou'fId 'hui. L'école ant'ienne était moins amlb itieuse dans ses buts que l'ac'lm eUe. Sa -raison d 'être n'é:t.aiJt pas d'éd,uquer, J1'1ajtSd.'·assu~·er 1a COtIl-

tiinuiM de la ,culture; i,l :s'aJgiss.ait d''indMer IUID p,e üt 'nomlbre, à . 'c,er,"" t~illiS' se·crets, dlans une },alThgue s'av.ante, [e latin. L'éducatio'l1 n'était pas af.faire d ,e ll'éC'oJ.e, .m ai,s de l'Egiljse et des IpaT,e'llltJs,. Si e,11e ,éta.it 'pllus . ti,m itée que l'·é.c:Ülloe ,d\aujouiI'.d'hui d,ans ses bU~S, elile ,l'était davantJa'g'e encore quant à sa clientèle. Réservée à une élite, ce qui ne veut 'pas dire aux SE'U},S rilCll8tS, l'écolle !pour tOUIS était· ausisi étrangèlre à l'eSiprit du IpeUjple que :La CifiCOiJ.1!S\cription ou le sorvioce militaire ob.ligato,il'e. Etll:e -étJait ipT'Ü'Ï essi 0 runellile , vi.sant à former des slpétcirulist,els ; e\lfle s'écartait donc de lia vi'81. Quell contT,ast,e entre ce1Jte ·étcolle et ,celllû d'aujouil'd'hui! Le pIus grave .c'est quo po·u r ,lE' maître il ne s'agit plus seulement d'instruire rOimme jRJdi,s, m.ais .de tremper des caractères et de fortifier des muscles. Et la clientèle donc ! Dru haut de I],e'ur chaire J,e'S maîttre,s du moyen-age voyai,elI1t de futUlI"s tPrÛ'fesseUl'S, dels IJ.nétdedns, des ho,m mels ·de loi; Us la\"'a;Ï.e-nt alftflaill'e à des ·a1plprentis inte:lletCtue,lis, p[u·s· qu'à des .éllèv€lS, à des hommes avides d,e relcervoir, tà une Mite. Que.lile d1fférence aujourd'hui! Par suite de La ILoi introduisant la scolarité obligatoire, l,a C'lientèi:e de 'l'éco.l,e s'e·st a,ûCiJ.'ue dans des /prorpolftiolns exrtrao:I'Idinai.rels. Errrre e.ngü'Ü!b O même ceux qui, !p,ar déd'iTIlition, ·d8lvl~aient rester hOirS de .l'étc-ole. Telle est notTe ali.entèle! Que nous vo.iil\à. l,oLn de 'Coe's rllfusses .cIte ,choix foQl~méE'S ·d'éilèves bien doués, buvant lia 'Parole dru m'artre et deyenant ,p ar lia suite de fidèlles atdeiptels de sa dodrine. L'élite ne reIPT.ésente ,aujourd'hui, il faut bien le r'elc'o.r unaître, qu'une d',aiib le minorité de nos é,]èves. Un.e telle cxise de croissance de l'école ne 'p o'u vait jplalS se 'p,asself saJllS he.urt. Car un m .a!la is,e existe, Ic'elslt .C'ertain, ,et ill ne s,el'It tà rien de vouloir ['ignorer. Et c'est !pour relmétdierà re1Jte laldlalptaltÎŒl qU'LI a f,a:llu f.aire rup/pel aux écorle.s modermes. Or, .cellles-<CÏ donnent Iles meill[()tUI'IS r,ésultats s~ eJiles s'a;PlPliqu'E'ni aux anormau x ou aux petits. C'est une tpremièr,econstartation intéress-a,ute ,et qui ,p e:I"m,et déjà d es aip~li­ rations sûre·s. De là d'aiJileulI's JJes suclcès de Madaillle Monte·s,s ori, ~e MiMe Décœudre et de 't'ant d'autres jpionniers d"avant-gal,ae. La pédagogie de l'intérêt, tetlle elst en somme [,a ·cileJ d,u ip<rohlèime, le moyen .de réussir. DeViant le manque d'intérêt que nos prog)ra:mùn:es offrent à nos ,élèves, il ne rest,e qu'à d'o:r,er .l a lPiIlJ.ulte à ceux qui wa trouvent troip amère. C.ar s'itl ne se présl8\ntai t ·d'ans nos da,s ses que des individus i.nItéres,s ès, l'écoII,e active seI"ait moins il1,éc·essaire. Mais .ce n'es't pa.s le oas. De sorte que, puisque ,l 'on M'rache tOUtS les eruf.aJl,t s à leUlI's jeux pour les elIllfeIiIner à ,f,éc01e, il faut ouvrir l'école au :jeu. Il se Ip-os'e RJussi /pour nous un problème d'ordre psychologique. L'éoo,le t'raditionnE'lJe s'e .C'otlll!J)flais,ait d.ans !',abstralc:tion, il'éducatioiIl Ifm'lmeI11e; ellle ne S'OICICU(ptait !presque ,pas ou .dlélllls tOUtS le.s ORIS, IS'OICl,CIll'" !P~it nlOins de fOI;'matï.on (protiq;ue. Dès lors, on a g.liss,é vers nne conL


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-426 ception Ip1us pragmatique, :pl/us ni,atéri'a liste: c'est le résultat prati- . que qui importe, et les hOlffimes sont jugés d'wprès !leur rendeJTIent. L'é0ole n'e.st plus dirigée vers .l'a.cquisition des connais.s.anc8Js, mais vers ·l'acquisition des exp éri eon.'c es. C'est des terhniques que l'on dem.a.ndc'ra. au maître. Chaque leçon devra abordeI' un besoin et s'efforc8'l' de' le réa.liser. Et au momen1t où. il prépare Is.a ·classe lïnSltitllteul' devra se dire: à quoi cela seri-H? D'autre part, plu,t ôt que d'3 m·euhler l'eslprit, on cherchera à déve,IOlpper la volon.té, ·et l'on réservwa il l'éducation physique u.ne 'pllace de choix. Abordons maintenant le problème du maHre. Da·n s les (.i rc')llstances où il se trouve pl.alcé et qUE' nous venons ,de souligner, 0:11 ne peut lui im.p uter l'échec de Il'éc'ol:e traditionnelle. ·M ais, n éanmoill~s, on ne s'aurait pl'étendre que, en r·e qui conce'T'ne le ·dével:.o.p ;pellw~nt d Il carac·tère, J'école ait réus·si dans se,s fins. II faut reconnaîi:xe que, dans le domaine de l'éducaHon, il y a des lacunes qu'elle n'a pas réuss! à combler, et c'est biE'n cOlInpréhensiMe. En effet, l'élcole ne ptu"de J'élève, nor'Ina~.eme,nt, qu e 6 heure,g p,a r jour. Si l'on ajÜ'ute que :p endant ce temps, .l'influence d.u maîtTe ,e's t certainement .partagée avec ·cc:,le des camaTHdes, que 'pen,dant .les va·canr.es et les jours .de congé l'enfant n'est ,p:lus sous l'autorité du maître, on .rpeut bi:8Jn ad111E'ttre quï-l éCha,ppe à l'em.fJrise sco.Laire pendant les 4/5 du tem,p s et davantage encore clans nos oClas,ses de 6 mois. Compto,n,g aussi avec l"action néfaste de .l a rue, ·ae/1Ie parfois peu édi.fi.antE· du mi:l.ie·u familial, et nous rC·00nnaitJrollos qu'il est souverai,n ement injuste, dans ces conditi·ons, de rendre .l'érole responsab1e de la déficience constatée dans re dnmain·e. N est-on p,as allIé jusqu'à :lui impute-r ,l'a ·cautSe des désastres qui se sont ·a battus (>on 19.40 sur notTe grande voisine. Poull'ta.nt, m,algré tout, nous ne pouvons nous .l,av·er compllètement: l'école n'a pas fait (lans cette direction tout ce que l'on aurait pu attendre d'elle. Et maintenant Jes ·c onclusions. L'éducation est avant tout une affairo d'imitation. C'est là qu'iJ faut ühercher la clIEIÎ du suocè-s dans ,l e d·om,aine ,de l'éducation inteUectue:lle. On ,cherche à imitÛ'r reU'ui qui est sU!périeul'. Or, il est inoÜlllit,elstahle qu'au ,p oint de vue intel~ec­ tuel le rn.aître est bjen le müdMe que l'~nfant voudrait se donner. M,ais en est-il ·de même .sur .lEI3 autre.s plans. L ',élève voit-LI toujours dans son m'aître l'hoùnmo possédant toutes 'les qualités d'esiprit et de cœur'? L'instituteur e,s.t-il réelMement le modèJ:,e sur toute lia ligne? L'école active veut des maîtres actifs, dynamiques, c'alp.aJ::J,les de suggestionner ~,eurs èlèves; de vrais chefs qui ne dem.andent rien à l€'urs suhordol1JYlés qu'i.!s ne ,soient ·c~pab.Ies de leur d<mner euxmêmes, et cella dans tous lElts ·domaines. Sommes-nous bien ceux-,là? Faisons un petit examen de con.sdenre. Co-nvenOins que nous so'mmes plus portés à penser qu'à a.gir, il. savoir qu'à f.aire. D'ailleurs qui oriente-t-on, en etIasse primaire, vers la profesfession de mailre d'école? N'est-'ce 'p as les .plus studieux, le. ~ ,p lus appliquétS, Jes plus discilplinés, llies [pll'llis doués et I!;€IS /plus instruits,

C'est-à-dire souvent les mlOÎll1ls dynamiques? Les .piI'ogrammes d~~ écoles normal,es sont ainsi .faits que .là aussi oe sont lels p,lus forts en calcUlI, en ,eornposition, en o.rthograiphe qui seront !promus. Mais ce m,aître oOIlIl\plet, dynamique, a.cti:f, ce ·chef, existe-.t.-il rée.Hement. Sarh>runt que :le pers'orune,l C\IlJseignant ll'elpiI'élsente il'e 4 !pour m~~le de la pOlpul,ation total,e, IS€'l'Iait-i/l pos,sihl,e de relcruter Je même .pourcentage de maîtres ayant ces qualH,és Ipri·m ordjales? Si, oui ,la société doit s',eMorrC'er d'oIPér,er cette séJ:ediolIl p.ar tous les mo~ens; ,puis d'ar,r,a,cheœ ·ces éIlHes .aux autres ,alC'iivités afin dels les mettre à Ilia tête de.s éoo,l,es. Aucun s.acrHke destiné à atte:indr·e ,ce but ne sfLurait être trorp grand. , Il ,s'est créé ces de'rnièl'es anmée.s bi.el!1J odes mouve,ments de jeun€lsse : Ice ne sont que des dMormatio:l1ls du sc'Û'utislme. Or le scoutisme est l'application intégrale des princiÏpes de l'école' active. I.l a les faveurs de l.a jeun€'sse, on ne peut ignorer ce ,m ouvement. C'est po'u rquoi, si nous ne savons .p 'a s H,gir, l'éco·l e .pourr.ait bien se trouver e,n fa·ce de ce Ip ro:bilème : tSi e1le reste tll',adi1Jonne,:lle, se bornant à donner Il 'instrulCtion, el[e doit lai.s,s er aux org·a nis·a·tions scoutes le soin de former ,des ,carruc1:èr·es; il y aurai.t allol's un slchisID€' entre !l'éducation et nIllSltll"udion. Si on veut l'évite.r, iJ faut y mettre le !prix. Que l'éco.le ouvre donc se's :p·ortes à de.s ho:mme's d'ad:ion. Sinon, ,ce sont ,les in.stitutions extra-s'coILaires qui trouveront ces chefs que nous ·a;urons r8Jjetés et .ron p8Jut bien aroire que l'enrf.a,nt lE'uT donnera se's 'Préfére!n ces a,u détrim,ell1lt de :l'écol,e qui n'.aurapas vouJu se tranSlfoi!'lIner à tellIl\PiS.

·flllocution de

m.

~ulier

à rassemblée

du 26 avril 1945 C'est sur le désir de la Rédaction de l' « Ecole primaire» que nous donnons ci-après l'allocution que nous avons eu l'honneur de prononcer au banquet de M1'I[. les Institute~rs, ,à !'Hôtel de la Paix, le 26 avril dernier, jour de leur . assemblee generale. Monsieur le Conseiller d'Etat, Jl.lonsieur le Président de cette assemblée, Messieurs les Instituteurs, Je re.mel~cie M. le m'a jor de table qui v,elu t bien .me donner ~.a 'pacette réunion et ,me ipEU'me1tre ainsi de resserrer .avec .le 'perscmnell enseignant v,a,1ais,an ,les liens qui s'Maient ,~uel~ue peu relâJchés deJpuis une dizaine d·,années. He,UlrÛ'usement qu lil n y :a pas eu divo.fice et si di vor/c·e il y ,avait eu, il eût été de conps, malS non d'esprit, p~ur em\Pil.oyer la lTIJOt de Bourdalouc; call' je n'ai jamais ce,ssé de In intére,ssET .au bie.n-être maoiéri 611 , im.te:llelCtuell ,CJt, mOl'lall de MM. ro;IIS daIlIS'


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les Instituteurs, Jd·e ]eUrl' rendre service qU'and je a,e po·uv.ais et de me mOlnUrer ,aussi indulgent que possi,bJe dtans le.s exa>mens que J"ai j',ai eu à Il,eur ip.a6ser.

en Ilui réserva:nt une lpIlace atU oheeur tde l'égtlise, à côté d·e ses ministres; I,p anfois même, eLle lui dOllinait pour ,Lieu ,d:e sé{p'UlltUlr,e Ile c'aveau du sanctuaire.

Et mai'llltena~t, q.u.e vous dirai-je alPll'ès ce r.ourt préalmhuù.e? Je me 'IH'OIPO,se sll)1:p!lement, MelSsieull's U:els Ins1iiu't eurs, de v·o'u s faire p~rt .e~ quelques ImiQl,t~, ~(;~,r j.e veux être .C'o'u rt, d'une rMlexio:n que' ID a. sltogg,é rée une deifl!l1ltwn re'Ilic-ontI'lée au cours de mes l, t Go e .. l ' ec UTel~. uv rner, Im-J,e lU, c est servir. 011', ici, d'a ns le Vallai.s, on vo'us a,pIPeiUe comm Ulltelment .rég.ents, ;p arlCG que VO,UIS ClO'ouvern ez unE' c:l,asse , ~u une ecol1e; donc vo·u s s~rvez, foncliion qui f,a.it ,l,a gr,and.e.u r d'El! l ho·mlll1e et le iburt de son eXIstence ilci~bM. Et qui servez-uous' ? D' Q'R l' > • leu, , .-i..gi Ise, la. ,P :atrie, ,va. FaJuil;l1le, vos Ellève,s et Vous-mêmels. « Que ,de s.elI"VIceS! me chrez-vous; que1 C'iahielJ.' dE' 'charges bien reJffilPili! SOlIYlme,sIl1iOUS dtamls le cta s .de J,aJquillliort, 'un des pe,rsolnnaO'etS d,e ,l'a F'a d Cuvie:t. ? » 0 l'ce . ,u

Vous r€ln,dE'z éga:l,ement service à lia. Patrie en préipaJ1ant dans vos élèves d·e futurs eitoyellls .rels)pec1ueux ·des institutions ert des autorités, soumis a.ux loi,s et elffi.(pressés de col.LaJJo['er au bien commun. Teilles écol1es, te;}s Etalts, dit-on lav,e,c rais on.

N

Mais trêv,a 'd'a1ltusio,n s h1,t éraires. ne .p lus, j-e ne veux Ipas mlettre .fo~ctiŒllS :s-~r ~.n. !pied :d'égalité avec de vu,ùgaires oc'cuIP~tlOlDlS .de ,menage; pUIS J a~{)'literaI, IPO~l' ne pas vOU/S '€!f1rayer, que ~~,ne !ple~re :rOUiS ,pouvez faITe IP.lli'sieurs COUtp.s. Vous servE'Z' d "abo.rd leu. Les aJnClens Grelcs deanand.aloe,n t que leurs ,eni'a nts fussent élevés de maA nière qu'L.Is devinslsemrt agtI'1éa'M es à Jleurs dieux. Or, MessieuI'ls, v,o:us . etJ€lS ,chrétIens 'et vo's élèves le sont aussi; vo·u s .avez donc La mlss.lO n de les éduquer de teltle faç·o n qu'ils i!m itent aus,si biE'n que pOssl.ble leur Idh in M{)odèl,et. Notre Seigne.ur J ésus-Chri.st des'centClu SU:' La 't~l're . pour ind'iqueT l,e .c helmin ,à suivre. Et si un 'institute'u r m,eCOnl1JallStSart cetrte nohl'e mis·sion, s 'H Imettait l'instruc:tion avant une. ·élClu(',ation .r, eligie~:se -et moralle s,érieuse, iJ se tI'-o.l11jIHn'ait, car Î'l f:ralt IP'a:sser '1'ac0esso~rE' av-ant a'e Iprin.cirp,aJ; 11 s€lr,ait, :permett.ai,t-moi ~ ex;p~·es~l'Ü-~, un vulgmre ::nar.chand ,de connaissa;nlces. Et dla;TIS ce 'CM, Je lUI dll~lS: « Mon .amI, vous n'êttels !pas à v'otre Ipla,ce; allJl'ez ven?~e un autre article ai]l,eulI'ls ; vo'u s fere·z peut-être fortu:n·e p'l us ra~lde::n-ent et avec moins de peine, elt c'es,t là vous qu'i!l s,erai.t uül,e de citer deux autre,s définitions que j'ai oégallmnent rencontrée.s dlans des ouvrages traÏtJEVnt de 'l'érc·o~e: a) Les fonctions du maître d'école sont un long martyre; b) l'instituteur est un homme qui a renoncé à faire fortune.

'ïOIS . nobles

.Me's sieurs, v'Üus s'ell"VezaJussi ,l' Egllis,e. L'EgJise a la 'm~g,si,on de ,C'olnduire oIes hommes à Dieu en ,commençaJ'lit par l,a iJ>ll us tend.re jeunesse: Or, e,11i '0ull,tivant 1es f,aloUlltés de vo,s élèv,els, vous Ip,rétp'arez le torram destiné à re'ce'Voil' il 'enseignement .r€lligieux; de pllus, par vos ·exhortations, .p ar .l'ex·8IIl1IPüe d'une vie chrétienne VOIUS faite,s P~ut-être sans le savoill', g·eil'.m er et é.c.lore ,plus d'une 'vocation l'eU~ gleuse ou sa,cerdo1Ja:le. Je ipûurI'lais vous Eln citer des .exemip,l,es. . . C'est -p ourquoi, 3!UX sièc:les d,e foi, l'EgJise regaI'ld.aH ,J'instituteur camme 'son rneiUeU1' auxi,li.aiœe, et eUe l'honorait d'unè façoûn 1S(p.é.ciale

Et queil e,st votre Tôle vis ~à-vis de I~a. F'am~lle? CeŒle-d ,elst IC1hrurgée de donne·I' l'éducation intègTaJ.e à ses enfla nts. Malheure,u semoot, la plupart ,dEls poaI'lents n',en ont Ip.a,s I.e te'I11'1)s, et beaucoUfp de pères et de J11ères n 'ont pas le's 'él.pttitudes qu'exigent des fondions si délicates et si ,diffici[es . .Allors, MM. les Instituteurs, vous Mes ,leurs auxiHaire,s, leurs Telilllptl;açants; ·e't vot're action e,s t souv,ent ;p,l us effic.a,ce, eal' vos élève1s, 1es jeunes surtout, ont pIleine ~olllfiance ell1 vous; i,ls vo us pren.nent pour des hommes de vertu, puisque vous êtE'~ -chwrgés de la. ,cultiver elll eux; ils 'croi'eIlt en votll'e s.avoir, \puilsque vous ~l.\ez fait des étull:1es et que vous enseignez. Voilà pourquoi Alex,a ndre [:e Grand di,sa.it: « Si je dois à mon ;père Phili.PiPe d e vivre, j.e do.is mon m,aîtra A;ristÜ'le de bien vivre. »

a

Est-il n·èces·g.aire de :prouvE'r crue vous s,ervez vos élèves? Ne levll.· pas une bo,n ne !pla rtie de vo't.re temlPs, Ne loeur .co·m muniquez-vous p.as Uine fou,le de ,coiI:maissances uti[:es, néces,s aLres? Ne vo'us effor,cez-vous pars tous Iles jOu.1~S ,de Ives corriger d,e 'l eurs défauts et ,de leur faire v.rendTe de bonne's h'aJJitUlde,s? N'êtes -vous pas des jan"ldinic'rs vig~la,nts qui tâchent de me.ttre de je'u nes p lIantes d,ans toute,s Jes ·condiüons néces,s aires tà la \production rubonidJall'te d~, flleUl's et de fruits? E-nfin vous vous rendez ,a:ussi service à vous-m,êmes. Oh! joe ne, f.ai.s pa.s a.hlusion à votTe traitement, qui a été ,amélioré d'une ,m anière très se'nsible d.81puis trente ou q'ua.l"ante ans, ,m ,ais qui, même s'il ve:nait e11tCONl tà être ,t\Jugmenté, nE' seriait jamai,s prolPol'tion11té à voure dév-oue·ment et à la nobl€'Sse de vos sel'vkes. ,M ais pour TéuSlsi[' d!lJns vos .dilf,f kLles fonctio/!1s, V'OIUS devez' ,oonsvarrn:ment a.méliorer ,"os :m étJhodes d 'enseignement, ·aJfin d 'tê'tre toujours à l,a poruge; c-oanlffie ün dit; v'o'U/s devez surtout Iperfe'c'tÏIon.nell' en V-oli'S .J'homme m'oral pour donIner en tout et !partout Ille .b on ,ex emipl1e , C·OO· J'exemple est .]je mei:11'eur des mtaîtres. Verba volant, exempla trahunt: les v,alI'oll es s'envo[ent, les exemlples en t-raînent. ~onsa.'crez-vous

Et ipui1s, il vous es,t bien permis aussi d'envisager les réoco'll1'p'e nses f,ntures, ,ce[[es de l'au-de'là, où, Icomnl'E) Ile dit I~a Sain1Je-Er..r iture, ,ceux qui auront en&e'i gné aux aurtres la, justi,ce-, c'est-à-dilre .Le devoir, bril~er,ont (',omme les éto:i.les du firlffi,aJffient. Messieurs, je teI'lIl'üne, a'Ultrellllient je risque de ne pas tenk 'P'al'·O'le, car f·ai dit que je voul,a~s être cowrt.


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Durant un sejour à iParis, rai eu l'o,clcasi-on de voir au m :usoo du Louvre un di arnant aVlpelé Régent, ~n souvenir de Philirppe ,d'Ülrléans, qui l'avait acheté aux Angll,ais. Ce diamant v.aut, p.araît-il, deux miMions et demi. Messieurs les instituteurs, vous port€'z elll \' oUrs un tré:sor plus préoc'ie,u x : .c',e,s t un cœur rempli des sen{i\lnents de 'chaiI'ité, de dé'Vouelme:nt, .de 'pflltience, d'a})néogrution, !poulss·ée ipal1f:oi,s jusqu'à ,l'héroïsme, hé:roi'sme ohs,cur, 11 est vrai, mais d'aurtant pilus méritoiiJ.'e. Ces ,s.e,ntimen{s, iLluminés 'p,a,r la foi e,t vivifiés 'p'ar ,m grâ.ce divine, sont autant de 1'uyOiI1JS qui vont éalairer l'in1e,llJge'llJce de vos élève,s et échauffEt.1' leur cœur. Conservez doi.c soig'neus,elm,e'llt ,ce trésor; i\l f81~a votre ,conso:l.at::ioill· à la fin de naos jours, dorsque, jetant vos reg,ards sur v-o,t re vie écou,Me, YOU,S poull'r'ez VOU.S rendre Je témoignage, qu'à l'exemlPle du Chris,t, le Ip l'us grand des éducateurs, vous avez passé en faisant le bien; et a.u mom~ll't où vous vous trouverez 81n face du Souverain Juge, vous entenldrE'z sa ,p aro'l,e ,consolloante: « Venez, serviteUl' bon et fidèle" recevoir l,a récoJillJp·ense qui vous est due». c.elst ave'c ·C'e t espoi.r que je lève mon \erre à la proslPérité du personneJ eill:.'Seignant valaisan. Julier.

Rapport de gestion de la caisse de retraite L'étude du bilan technique de la caisse de retraite par le Dr Bays a permis d'établir que, malgré un défi.cit technique élevé, la raiss0 était dans une situation qui penncttait d'envisager de nouvelles anléJiorations . Celle . qui a paru la plus pressante à réaliser fut la suppression des dispositions 1ransitoires; celles-ci créaient deux catégories d'assurés. Ceux qui avaient adhéré à la ,c aisse dès le début et ceux qui étaient entrés en 1926 en rachetant une partie ou toute., leurs années de service. A'Près une longue <et laborieuse étude, sur l'avis de l'expert de la caisse, Mr le Dr Bays appuyé par un deuxième ex,pert Ml' le Dr Renfer, consulté spécialement à ce sujet, la cOlnmission unaniIne s'est prononcée pour la suppression des dispositions transitoires. Cette mesure aura pour conséquence d'a;méliorer la pension de quelques vieux assurés et de les traiter avec n'loins de dureté qu'auparavant. Avec les dispositions transitoires anciennes, la pension d'un nlembre était calculée en tenant conlpte de son capital final c'est-à-dire des cotisations augmentées des intérêts. En supprimant ces dispositions, la somme des ·c otisations est seule déterminante pour fixer le traitement moyen. Cette décision de principe adoptée, la 'c ommission s'est occupée activement de la revision des autres articles du règlement.

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431-

A 'Part quelques m'odifications -de détail, la l"eVlSlon avait en vue l'auglnentation de~ rentes des assurés. Pour cela il devenait évidelument nécessaire d'augmenter les prestations de l'Etat et du personnel enseignant. Une enquête auprès des intéressés a montré que le personnel enseignant dans son immense majorité désirait voir les pensions s'adapter autant que possible aux conditions de vte actuelles et était dispo'5é à participer de ses propres deniers à cette amélioration. La conlmission en aocord avec l'expert Ml' le Dr Bays proIp osa donc au Conseil d'Etat, par l'enlremise du Chef du Département de l'Instruction publique, de porter les contributions de l'Etat et des l11embres de 5 à 6 % et d'adn'lettre que les colÏ'3atio-:1s fu ssent dorénavant ,c alculées sur le traiten'lent annuel complet, allocations de renchérissen'l'e nt cOlnprises. Dans sa séance du 29 décembre 1944, le Conseil d'Etat flchnit le principe que le personnel enseignant primaire pouvait eontrlbuer à J.a caisse de retraite sur le traiten'lent légal entier à raison de 6 %, Inais sans inclure les allocations de renchérisserucnt con'lme l,e prévoyait le projet de règlenl ent. Une requête de la c:ommission en vue de demander au Conseil d'Etat de réexaminer la question et de permettre au personnel enseignant de coti sc~T snI' les allocations de renchérisselnent n e fut pas agréée pour des raisons d'ordre financier. Ce n'est qu'à la suite de démarches personnelles de :Vil' le Conseiller d'Etat Pitteloud aupTès de chacun de ses collègues que le Conseil d'Etat s'est finalement prononoé en faveur du projet présenté par la 'c ommission. Ces dispositions contribuent à augmenter, dans une très forte proportion les ressources de la caisse. Pour 1945, l'aug!lnentation est de fI'. 165,000.- dont la i110itié est à la charge de l'Etat et l'autre Inoitié à la charge des ~neJn­ bres. Pour les années suivantes la 'c ontribution de l'Etat est accrue de fI'. 46,000.- et celle des instituteurs de la rnt:rne ~onlme. A une augmentation des charges devaient naturcllem~nt correspondre des avantages matériels pour les assurés. ,\ c~tte fin une nouvelle échelle des pensions a été établie. L'article 2 t de l'ancien règlement prévoyait une pension de 25 X après ;) ans de service pour atteindre 509b après 30 ans et 70.% aprè.3 10 ans. Dorénavant la pension partira aussi de 25 % après ;; ans et aUO'lnentera de 1 % jusqu'à 25 ans de service; à partir de ce mOln:nt-là l'augl11entation annuelle sera de 2?:; pour hrriver au 75% après 40 ans. Avant de prendre une décision définitive, la cornmis'ü:>J1, par voie de circulaire, a donné connaissance aux assurés de la nouvelle échelle projetée:


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4033-

432-

Caisse de retraite ordinaire du personnel enseignant Elle prévoyait de fixer la pension maximum :\ ~O %. Iuais ce pourcentage n'aurait été atteint que par étapes Succc'lsin;s, une augmentation de 296 intervenant tous les 4: ans, pour aboutir à 80 % après 1G ans. . Ce sy.stème,. ab~!ldonn~ ~ar la ~:uite, su!, le cons'e il de l'expert, avaIt entre auhe llI~convenIent d Introduue dans le l'églcm~nt de n.ouvelles dis~ositions tran~it?ires., Après un e.'u\men approfondI de la questIOn, la COUlmlSSIOn s est ralli{'e :\ l'idée de fixer le maximum à 75 %, mais de l'atteincln~ Îlumécliatemcnt sans t ransition, contrairement à ce que voulait lc premier projet: Le texte du règlement définitivelnent al' 'êté par la cr,mmission a été remis au Conseil d'Etat avec l'approbation emnplète du Dép artement de l'Instruction publiqu(' (lui s'est faît l'jnterprète de la conlnlission pour le faire adopter Le projet adopté par le Conseil d 'Etat fut soumis ù la COlllInission du Grand Conseil qui eut la bonne fortune \i.e (",mfier sa présidence au président de la caisse lui-même. Ce choix fort heureux facilita l'étude du projet qui fut accep1é <.;ans modification et présenté au Grand Conseil d 'une façon fort judù;ieu~e par Messieurs les députés Boitzi et von Roten. . Après une intervention opportune et intelligl:~nt c de notre président, le projet de la 'cOlllmission devenu c~lui du Cous-eil d'Etat, était voté par le Grand Conseil unanime. Après des années d 'études et d'efforts, le nouveau règlem ent est Illaintenant sous toit. Les pensions ne sont po'nt encore un p.actoie, ,m ais -elles constituent une sérieuse amélioration SUT le passé. Elles apporter ont un p eu plus de sécurité à tous ·ceux qui ont œuvr é pendant une grande partie de leur existence dans le domaine de l'éducation populaire et qui arrivent à l'âge où ils ont mérité un peu de repos et de tranquillité. Nous ne saurions tenlliner ce lllodeste rapport sansadres~er au Conseil d'Etat, au Chef du Département de l'Instruction Publique, au Grand Conseil et à sa commission, l'hommage de notre profonde gratitude pour l'esp,rit de large compréhension manifesté à l'égard du personnel enseignant en appuyant financièrenlent et moralement une institution destinée à atténuer notablement les risques auxquels se . trouve exposée toute existence humaine. En eonsentant de nouveaux sacrifices, le pays a ' fait preuve de justice 'e t œuvre sociale envers les artisans de cette éducation populaire ·qui est à la base de tout progrès moral et économique. Nous donnons l'assurance aux autorités du pays que le corps enseignant tout entier appréciera ce nouvel effort accompli en sa faveur et saura se montrer digne de la sympathie dont il a été l'objet. L

1

La commission de la caisse de retraite.

Comptes 1944 J. Mouvement général en 1944

Recettes

Dépenses

R€jport du so1de aJctLf de Il 'exerdce ~vécédent 3,568,731.70 V:erse,m ent Ide Il'Etat du Va.l,ais lpourcotisations lQ.es membres et ,s a .part. . . . . 204,113.05 Vers em en ts ilIld.i v-i.du ell'8 :p OUI!' IcotilSiaHons ,C'üJffi,ploémen taires ... . ..... . 3,442.30 IntéŒêts des titres et üihl:iJgatio!ll's. . . . lQ2,3HO.40 Soulte,s d·econ\' ersi'Ün SUl' titres en 'C'OUDS . 2,470.Pensions versées en 1-9-44 . . . . . . Rembo:urse'm ents aux IITlGlmbres Sto'r tants Im/pôt fédérall, 'd.roit de timbre, ·etc. I;ntérêts, (primes d'a.chat, .f.rais de banque sur -8.lchat ,d'ohligations . . . Frais généraux ... . . . Solde actif en clôture d ' e~e·~CÏtc€'

1,395.65 6,298.50 3,7-81,119.55

3,901,117.45

3',901,117.45

Recettes

Dépenses

63,613.90 17,930.70 30,759.15

II. Bilan ACTIF Comlpte d,e d'élpôtJs elt titres '8ie'loiIl inveifllta.ire 3,758,00'0.Sold,e ,créditeur du ,compte ,oo'l lrant 23, 11H.55 PASSIF Fonds de'8 assuré.s Fonc1s des Ip ensionn-és Fonets de :réserv,e Solde ·du Icompte de .l'Etat à vaJloir sur 1945 .

3,006,385.35 3f.2;1,5>12.80 263,ü89.ô5 100,131.75

3,781,119.55

3,781,119.55

III. Compte de la Banque Cantonale SOilde cr,éditeur au 1er janvier 1944. . . . 1.2,73170 Titres et dépôts re.m bours'és. . . . . . . 14,0'00.Versements de l'Etat pou.r , couvs scot 1943/44 204,113.Ü6 Versements individluels de m'81mlbres . 3,442.30 Intérêts . . . . . . . . . . . . . . - .1f.2;2,360.40 Soulte de conversion des nouveaux titr,e,s 2,470.Achats d 'obligations et ,dé:pôts fermes Pensions ve.r.s-ées en 1944 . . . . . . R0mhoursements ·a:ux IDe/fibres s'orta,nt'8 Frais généraux ... . .... . Im'p ôt féd,érall, droit de timbre, etc. . . So,bd,e ,crédite'ur en olôture d'exeDci.ce · . . .

217,395.65 63,613.90 ,1'7,000.70 6,298.50 30,7:59'.15 23,119.55

3'59,117.45

3'59,117.45


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434-

-- 435-

IV. Compte des Assurés Recettes

Dépenses

SO'lde de l'exeI'lCÏo.oe Ipréc,édent . . . . . . 2,905,81O.2G Cotisations des membres ,et de 1',Etat jpour le ,cours 1943/44 ......... . 154,768.20 Ve.r,s e'ments ' indivi.due.ls (pour cotisations 3,44230 Intérêts . . . . . . . . . . . 1109,087.45 Re,m ho·ursements aux memibrte.s so.:rtrunts Extourne ,au JoncLs de résell've ' . . . . Exto'u rne ,au cOlffiipte des ,pein sionnés . Solde du ,compte ·en ,olôture d'exerdce

17,930.70 30,780.75 38,'0 '11.315 3,096,386.3'5

3,183,108.15

3,183,108.15

V. Compte des Pensionnés Recettes So[de de Il'exerci.ce préoéd,ent . . Extourne du ,C'olffiipte de's assurés ExtoUJl'ne de 'f onds de rés,ell've . . Intérêt.s (pré.levés au fOilllchs de r,é·se~e Pensions versées en 1944 . . . . ExiAJurne au froIds de réserve. . . .So1de du ,comp't e en iClôture d'exerrüioce

Dépenses

386,146.65

Dépenses

115;550.25 1,395.65 6,298.50 1 3,412.45 e7,486.20 263,089.65 327,232.70

VII. Compte de l'Etat Recettes So'lde Ic·réditeur de l'exeI'tcke préeédent Ve.r,s eme.nts ·de l'année 1944 .... Cotisations de l'Etat et des IIllEmbr.es pour ~e ,cour.s 1943/44 ......•.... Solde à valDir sur ile !pro·c hain ·exerdce. .

Dépenses

50,786.90 204,113.05 154,768.20 100,131.75 254,899.95

30,759.15 91,601,25

* Dans (',ette somme est ·com(prise Ulue bonifi·cation de l'Administration .fédéra:le .d·es contributions ·q.ui nous se:ra a:ecordée au cours de l'anJ1ée 194'5 sur tl'im:pôt ,de 15% antioCilPé. Cette s0tll!me est de -l'ordre de Fr. 18,040.86.

IX. Compte des frais généraux 651.85 3919 35 1,664.25.80.130.30 50.1,800.900.;598.-

Séance du bureau et de la Co'mmission . Indemnité aux d,élégués .à. l'AssemtbMe g·énéralle . Achat d'une ,machine à ·calocU'ler Notes d'expertises médioales V él'ification des comlptes Frais d'a:dministration Visa des Bons pour 1944 Traitement du Caissier Traitement du Secrétaire Notes diver.ses Total

292,962.30,78.0.75 1,019.95 2,470..-

327,232.70

Dépenses

11t22,360.40

122,360.40

63',613.90 1,019.095 3'21,512.80

VI. Compte du Fonds de Réserve Recettes Solde de l'exellcice iprécéd8lllit . Extourne du ,co'm'pte Ides assurés Extourne d'li 'co,m 'p te des lP'errlsionnés Soulte de conversion des nouveaux 'titres ExtoUll'ne d,u corn.tpte des (pensionnés . . Intérêts, fr.ais Ide banque sur achat d'oblltg. Frais généraux .......... . Ex·t ourne ipour intérêts aux lPensi'onnés . . Extoul'ne 'Pour Intérêts (sdlJdleaux assurés '. SOlIde .du Icompte en tCtlôtur·e d'exer,ci,ce . .

,P.r'Oduiot totall des intéroêtJs )pour 1944 *ImlPôt Jédér.ail, d.roit de ümbre, etlc. Solide vertSoé au 'cOl~pte des 'assurés .

319,172.60 38,011.35 15,550.25 13,412.4lJ

386,146.&5

VIII. Compte des Intérêts Recettes

254,899.95

6,298.5D'

Mouvement général de la Caisse de 1926 à 1944 Années Fonds des Fonds des Fond.s de ~emiollts Fortuno nette r,éserve au 31 XII ,p·e nsionnés versées ·assurés 820,343.25 52,7,21.310 112,15t6.05 605,4G5.9.o 7,23'6.2.5 19Z6 947,8316.95 10,464.75 117,404.80 62,481.50 1927 735,904.~5 1,054,749.75 9,90.4.80 56,0;}2.05 145,078.75 1928 822,3'85.05 1,178,366.10 81,3,21.66 ~11,847.10 177,422.70 1929 8900,0'47.25 1,.2 83,000.212,140.80 13:5H1.5'Ü 96'6,757.10 87,169.6'Ü 1930 1,491,805.90 23 6,26,g.1'5,677.85 1,064,273.05 95,6064.9'5 1931 1,597,500.2'6·9,.2:5 7.80 16,097.45 97,874,90 1,186,826.35 1932 1,771,'568.70 .136,1,87.26 281,631.25 2:0 ,Û'6t9 .85 1,309,2;68.15 19313 1,940,211.0'5 296,680.25 24,554.10 1918,Ü'3'Û. 75 1,405,861.4.0 1934 2,123,0.000.SQ,2,779.3.o 27,.28'8.90 219,922.06 '193ij '1,538,576.20 344,444.66 . 30,294.1'5 . 2,325,424.85 215,631..15 1;936 Il,680,784.80 2,476,370.30 35,3 96.85 36'6,885.96 265,828.0'5 1,785;017.70 1937 Z,60:9,870.3:4,013.60 360,70'5.80 263,249.90 1,981,871.80 1938 2,828.466.50 340,572.06 49,3'5'6.70 2,137,25,6.3'5 28Q,9'82.95 '1939 2,961,948.10 48,509:3.75 301,(H2.45 334,SU9.2,3\25,436.65 lfl40 3,19'<),5·16.315 327,446.20 52,6·88.25 288,567.40 :2,533,83:2.15 1941 3,434,986.9';') 53,53!~.60 i288,tJ8K70 2,725,520.60 3'2::i ,8'G:6.9 1942 3,5HS,731.7D 29,2,9'612.61,914.15 319,172.60 ·2,9ü:=>,810.20 1943 3,781,119.56 6'3,'6\13.90 263,089.65 3121,51,2.80 3,09'6,3'8'5.35 1944 1

1

°


Avril 1945,

Deuxième Année, No 2. Etat .des Titres déposés à la Banque Cantonale 1 Bon de d·éJpôt No 1 » No 1 » iNo 1 » No 1 » ,No ,No 1 » 1 » No ,1 » No 1 » No 1 » No 1 » No ;2 Obliga ti ons 473 » 344 »

447 389

1,21.'89 18191 18473 19373 HH65 19609 19769 198ûO H}842 19881 1:9937

» »

3% % BMlique Canton·rule 3%% » 3% » 3%% » 3,7:/ % » 3%% » 3%% » 3%% » » 3%% 3% » 3% » .à 3% Défense Nationalle là 37:/ % Etat .du Val,ais 19'37 à 37:/ % » 194'3 là 3~% » 1944 à 3%% P:novins Sioil1J 1939

10.0,000.200,000.28'0,00'0.140,000.100,0.00.510,000.100,000.110,OüO.280,000.150,000.130,000.5,000.473,000.344·,0'()0.447,000.38,9 ,000.-

TotaJ

3,758,000.-

à à à à à à à à à à à

Statistique générale Membres ,assurés: 408 instituteurs 350 ilntStitutrices Total

758

IMembres pensionnés: 43 instituteurs retr,ai,t és ou invalides 31 institutricclS retraitées ou in, aJ.i.des 21 ve'uves d 'insti tu teurs déc.édés 3 veufs dïnBtitutrice.s d·é,cédées 64 oJ'phellins mi.neurs 38 enfam:ts mineurs d'invalides Total

200

Le Caissiel' de la Caisse de Retraite. Rapport des réviseurs des comptes de l'exercice 1944 de la Caisse de retraite du corps enseignant du canton du Valais

Mesdanœs, Messieurs Nous avons l'honneur de vous informer que nous avons procédé ce jour, à la vérifkation des comptes de la Caisse de retraite du corps enseignant du canton du Valais pour l'exer.cice 1944. . Nous avons pointé les po~tes du bilan et constaté leur parfaIte concordance avec les chIffres donnés par la comptabilité et les inventaires.

BIBLIOTHÈQUE CANTONALE DU VALAIS SION

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ZU\A7flGHS\1ERZEIGHnIS: Erscheint \7iermal lëihrlich. Abonnement: Fr. 1.- à verB~r par chèque postal II c 56, Sion (L'ECOLE PR]jMAIRE). (Prièl'e d'indiquer au ver,go: Liste des aoquisitions). On peut également s'~nscrire à, la Bj,b liothèque Can · tonale. Les ouvrages qui ont ipour rotR les lettres SL et R ne s.ant ~as envoyés à l'extérieur, mais ;peuvent être oonsulté.3 à la Salle de Lecture. Tous les autres sont prêtés gratuitement sur dem,ande, selon Règlement du 7 VIII. 1943.

I. PHILOSOPHIE -

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PEDAGOGIE -

DROIT -

SCIENCES

Act es de 'lia Soci'èté he,w·étique des SÔ8inces naturelmes. 112'3,e S8I-5sian annlu e/lll,s du 28 au 30 :août 1'943 ,à Schalflfiho'lise. - Vel~haJnd­ l,ungen ,del' Slchw·e·izeris.cheill NatUllf,01'S!chenJden Gese:lll SlC{) aH. Aarau. H.-R. Sauerr'lander, 1943', 80 ; 33'0+56 p. N 85 BAECHLER, Emiii. Dl1S allpine P.alaoll ithikum der Stohweiz' i,m 'W,j.!ldki.rohJli, DrachenlÜ'ch u.nd }V\Tii.1dennYl!3!nn1lis1oc'h. Die fu1testen Mens·chlkheln Nie.d·e'lilas's ungen ,aUB der Alltsteinzeit dte·s Sdnveizer.landels. H]~s,g. vœn Bür'geœrl1t de'!' Ortsbür,~8I:rgemei'l1Jde St. GaNe-n. Basel, Bil'khauser, H}4û, 40 ; XIX +H)f,G .p ·. +116 plI. (Mol1'ogra,pllien zur Ur- und Frühgest(:lhilohte ,dea.· S,cthweiz. Bd. II.) l' TB 200 Il BOILLAT, Fernand. L:a Soôété am servi,ce de -lia 'personne. StMaurke, éd. de l'Oeuvre St-AUig1Ust1n~ 1:94'5, 8 0 ; XIX +4'54 ~. TA 2988 FERRIERE, Ch[a-r11es], G[ér,ard] néfiago [et] K[ar!l] Ho-os. LutJte ,COrrl;tre le dorY'phoT·e .de 19213 à 1943. Berne. Ver1b andsdrucke'r ei, [1B45'], 80 ; 148 !p., .fi.g. PA 1971


-42GAGNEBIN, Be,rnarc1. B-lul,all11'a.q.ui ,et Ile droit natul'eù" Genève, 'éd. ,de .l,a Frégate, 1944, 8°; 3\18 ,p., pür,tT . (Thès'8I drr"loit, Ge-nè\' e.) TA ,2580 KOECHLIN, Ren.é. Les gi}3!ciers et Il1elur méJca.nils me. Lau S'aJll1,e, F. Rou.ge, 1944, 4°; XVI +177 \p., .fig. TB ms MONTEl-ACH, Georges de. Four 'Ile villù1Rge . La clonse,l~vatiotl1 de Ikt ,c.lasse ,p aysanne. LausH'Il.lI1e, P.aris, P:ayot, (1'9J1 6), 8°; XXIV +567 !p. TA ,2:9030 l

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BEAUX~ARTS

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ARCHEOLOGIE

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- 48GANZ, Paul. Ges.chÎtChte d0r Herru1di,sühen KUJl1st in d er Sch\.veiz i m . XII. ullid XIII. J ahrh UJnldert. Frauenf.eLd, J. Huiber, 1899, 4°; XII +199 'p., fig., :pl. TB 219 GREiLLEŒ, iMa.l'tC V[ ]. Nos Ipei:n1:res !1'0m3Jl1Jds cl,u XVnle et ·d'U XIXe siède. Ouvr3Jge onné Ide 102 ililustrati·ons hors-t'E'xte dont 1 en couleurs et de nombreux IportTaits à la IpilUlme (,par A. Bore.J). Lausanne, éd. S.p es, s.d., 8°; 3:96 )p. TA 2920

PAJRTIE PEDAGOGIQUE De la politesse

HILBEIR, iPaull. Die hi:stol'i'Slche To,p ogl'aJ)hi e de·!' E,lchw eiz i,n d er Künstl1eœi,schen DarsteJ'llurug. Fl"auenfe~l<d und Leil}Jzig, Hub e'l', (1927), 8°; 8'8 p.+5,l Ipll. (Dile SI0 hweiz im Id euts ohen Geistes[eben ... ) TA 2835 HI,LBER, Pa,.ull [et] A'llfred ,s,cihtnüd. Nilc·olla s d·e Flue. Son irnag'E' à tr a vers Iles siècles. ZürÎtCh, Verl{ehrs'Vel,la,g, (1944), 4a ; 123 1P.+80 !]JI. '(Ni.collas Ide Flue. T. II.) TB 3\1G KNAPP, Fritz. Die künstlerieche Ku,ltul' c:.:es AJJen-d,lande,s... I. Mi t.telaltel' und Frührenaiss3Jnce. II. Hochrenaiss·a.nce Baro·ck und Rokoko. III. Vom KII,a,.3skisrnu,s zum Ex.pressionismus. Bonn und LeÎlpzig, Kurt Schra:d,er, 10,2'3, 4°; 3 voL, ill. TB 17 KOHLER, Arthur. La cO-11lnais·sa,.nce des stylets. Abrég.é ·c1O'CUlluentaire tenant tout pal'tiouilière1ment co,mpte -de 11'0·r nerrnen1Jatio'l1, de l'a meuhlement et des arts textiJles ... E,dité ,p a l' ,l 'Asso-C'Ïation suiss·c d·oo maîtres t'a:pissiers-décorateurs et delS m.a isons Id·amE'u'h lemen1. Textè 'l 'édigé et tlll:ustr·atio·n s l~as.se.mblées .par A'IC (Trad. fran(,'. 'par H[ ] MatJth€'Y.) (BMe, Stro'bel), 1943', 4°; 409 p. SL 7/V LEU-LLORENS, Cal'men. Les Mémelllits médi·évaux de Il':architedure ·baroque. Lausanne, F. Roth, 1944, 8°; 191 p. TA 2327 MOJONNIER, Arthm·. L'ami des be3Jux..,arts. Cinq fa,.c-sim.ilés en treize 'coutle'l1rs, ,q uaranrt0.,huit l'lelpr.o:d uc.tio.J1ls en noi'l'. T'exte die A1M·. Züri.ch, éd. FraUJffiunS'ter, (1944), .folio. 127 ip. R RAHN, J[ohann] R[utcloM]. GeschkhtE' ·der billid'enden Kt1nste in de-r Schweiz von ·den a.ltest'Elin Zeiten bis zuan Soh'l.u.sse des MiIHell,atlters. Zür1ch, H. Staub, 1'87'6, 8°; XXVII +841 ,p., i11. TA 29'65 REINACH, Salomon. A'P-oiUo. Histoire générale .des arts pu,astiques .professée à l'é·oole d JU :L·o'Uvre. 5è1Ine é,d. Paris, Hachette, 1907, 8°; XI +335 .p., i,1l. TA 3003 SAUTER, MaTc R[odowphe] et Pierre Bouf.fal~d. Tro'Llv·ail1,es romaines à R e-cldng en. St-Maurice, [ImlP. St-Augustin], 1945, 8°; 11 p., fig. (Extr. d'E'S Annales Valaisannes, janv. 1946.) PA 1944 TSCHUMI, O(tto). Urges-chkhte de·}' Schweiz. F~auellifelld und L e'iip zig, Ver.1. Hu.ber, (19.26), 8°; 192 ip.+20 /PlI. (Die Schweiz im de-uts'chen Geistesleben ... ) TA 21834 WOLFF, .AJlbert. Cal"IJ.1e,t de :p o.ohe d 'un peintre ,a,.hg;}ai.s ell1 Valais 18·291830. St-Mauriloe, [Imp. St-Augustin], 1945, 8°; 14 ,p., Ul. (Extl'. des Annales ValaisaIllnes, Ja.nw. 1e45.) PA 1943 1

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Le mot politesse a plusieurs synonymes: civilité, courtoisie, urbanité, bienséances, convenances, savoir-vivre, qui ont chacun .une aoception spéciale. Mais politesse est le terme le plus fréquemment employé et aussi le plus si.mple; de plus, il ajoute à l'idée des autres mots quelque chose de noble, de fin, de déHcat, qui marque davantage le degré d'éducation. Les uns le font dériver de polis (vine); d'autres du latin polirc. qui veut dire polir, rendre uni et lisse en enlevant les rugosités. ~ous emploierons donc ce mot dans ce qui va suivre. Et qu'est-ce qu'on entend par politesse? C'est le soin que l'on prend d'éviter tout ce qui peut froisser quelqu'un ou lui déplaire; mais c'est là le côté purement négatif; la politesse veut encore .qu'on che:I"Che à faire plaisir, à us·er de délicatesse; bref, à être ·bon. Voilà pourquoi saint François de Sales l'appelle « fleur de la débonnaireté '», c'est-à-dire de la bonté poussée à l'extrême, presque à la faiblesse . Cette vertu, car c'en est une, puisqu'il faut de la force ou de l'énergie pour la pratiquer habituellement, joue un rôle très important dans les relations sotCÏales. Elle y est COIlline une huile fine qui fait fonctionner plus facHement ies rouages, en empêche les grincements et en retarde l'usure. Elle est aussi comparée à une fleur délicate et parfumée qui réjouit tout le monde, les jeunes et les vieux, les riches et les pauvres. Se figure-t-on ce que serait une sodété sans l'observance des règles élémentaires de politesse, -dont les membres n'auraient entre eux que les rapports indispensables, qui se tiendraient ordinairenlent à distance les uns des autres, qui se regarderaient comme des chiens de faïence? La falmille elle-même, dans ces conditions, serait un milieu ,p énible, parfois une sorte d'enf·e r. Par la pratique de la politesse, au contraire, on s'attire l'estime et la sympathie; on fait plus fadlement so~ chemin à travers la vie, malgré les difficultés qui peuvent s'y rencontrer; on peut compter davantage sur l'entr'aide, rencouragement. Un jour, un jeune secrétaire .d'ambassade d,e manda à un vieux diplomate ce qu'il fallait faire pour réussir. « Soyez poli» fut la réponse. Voilà pourquoi nous voudrions que le personnel enseignant 'insistât davantage sur la politesse auprès de ses élèves. L'école 'est une société en miniature, donc les occasions n'y manquent pas de pratiquer une vertu qui est un des charmes de Ja vie en "commun.


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Mais comment s'y prendre ? Sans doute, on peut donner cet enseignement d'une manière occasionnelle, à la suite, par exemple, d'un fait louable ou blâmable dont le maître ou les élèves ont été témoins. Seulement, ne risque-t-on pas de laisser trop souvent échapper l'occasion, parce qu'on a pas été assez observateur ou clairvoyant ou parce que, pressé par diverses leçons, on n'a pas le temps de se livrer à une digression nlême uti,le ? Il nous semble qu'il serait préférable de fixer un 1110ment bien déterminé, au COlnmencelnent ou à la fin de la classe, (nous disons un monwnt car la leçon de politesse ne doit gère dépasser -cinq minutes), une fois ou deux par semaine, où l'on s'adresserait à toute la classe, aux grands et aux petits, dans un langage clair ' et simple, donc accessible à toutes les intelligences. On parcourrait ainsi un petit programnle préparé d'avance et comportant les points les plus pratiques. Chaque année, on reviendrait sur ce même programme, mais en variant la forme des leçons, le choix des exemples et des comparaisons; car il ne faut pas oublier qu'il y a des choses qu'il faut répéter sans cesse, qu'on n'enfonce les clous qu'à force de frapper dessus. Un pédagogue disait que pour retenir une chose, il faut l'oublier sept fois; nous pourrions employer .l'expression de rEvangile : septante fois sept fois, c'est-à-dire "toujours. Dans ces entretiens, nous ne voudrions pas laisser la parole exclusivement à l'instituteur. Les élèves seraient invités à poser des questions, à se renseigner sur tel ou tel fait dont ils ont été témoins, pour savoir si ce fait est louable ou blâmable; comment il conviendrait d'agir dans une circonstance semblable. Il est entendu que par discrétion, on ferait abstraction de tout nom de personne, même parfois du milieu ou de l'endroit où le fait s'est passé, à moins que ce fait ne soit très louable, donc à imiter. De cette luanière, on développerit chez les enfants l'attention, l'esprit d'observation, le jugement, et ils seraient plus disposés à faire ce qu'ils ont eux-mèmes loué, et à éviter ce qu'ils ont blâmé. On ne manquerait pas dans ces entretiens de parler des avantages ou des suites fâcheuses qu'ont valus à leurs auteurs tels actes de politesse ou tels manquements aux convenances. La politesse à l'égard des autorités religieuses et civiles, des parents, du personnel enseignant, des vieillards et des étrangers' demande à être traitée d'une façon plus approfondie, avec indication des nlotifs pour lesquels on doit plus de respect à ces catégories de personnès. Nous sommes heureux de pouvoir dire que dans certaines communes, les maîtres et maîtresses font de louables efforts pour former leurs élèves à la politesse. Nous pourrions citer des {aits bien authentiques. Qu'on ne craigne donc pas un peu ~e peine pour obtenir des résultats satisfaisants; il y va parfois "de

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l'avenir matériel de notre jeunesse, puis aussi de la réputation de notre population, si souvent en contact avec les étrangers qui viennent passer une saison chez nous. Nous savons bien qu'à la campagne, à la montagne, la réussite dans le domaine de la politesse est plus difficile que dans les villes. Cela tient aux espaces parfois considérables qui séparent les localités et les gens, la vie relativement très indépendante qu'on y !pène et qui raréfie les rapports de voisinage. Si les campagnards ne possèdent pas, en généJ;al, l'étiquette des citadins, ils rachètent cette infériorité, toute de surface, par leur simplicité et leur bienveillance charmantes, par la générosité de leur accueil. C'est ce que saint François de Sales constatâit avec plaisir dans la campagne et les montagnes du Chablais. En terminant, nous ajouterons que le meilleur prédicateur de la politesse, c'est l'exemple. Que l'instituteur soit poli avec les autorités, les parents de ses élèves et avec ses élèves, qui, . quoique inférieurs, ont droit aussi au respect, donc 'à la politesse. Si la politesse était en honneur chez les païens, et nous ' savons que les Athéniens la demandaient à leurs dieux en ' disant: « Accordez-nous de ne rien dire que d'agréable et de ne rien faire qui ne plaise», à plus forte raison doivent la pratiquer les chrétiens qui connaissent leur dignité de frères du Christ. Aussi, est-elle p'a rticulièrement observée dans l'Eglise, dans les ordres religieux. Si la France passe pour le pays le plus poli, c'est qu'elle a été comme imprégnée, pétrie de christianisme. Malheureusement, quand la religion s'en va, le respect de soi-même et des autres s'en va aussi.

Promenades à tra\7ers la lan~u 3 française 1) Importance de la ponctuation

Qu'on en juge par les deux anecdotes suivantes: a) Un inspecteur de France, voulant visiter l'école d'une commune, invita le Inaire de celle-ci à l'aQcompagner. Le maire, ennuyé de cette invitation, dit un peu à distance et de manière qu'il pensait n'être pas entendu: « L'inspecteur est un âne. » L'inspecteur, qui avait l'ouïe fine, entendit le co-mpliment. mais se réserva d'y répondre plus tard. Arrivé en classe avec l'aiim able maire, il questionna les élèves sur la ponctuation, et pour en montrer l'importance fit écrire par un élève au tableau une phrase avec deux ponctuations différentes. Voici ce qui fut écrit :


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« L'in~pecteur, dit le maire, est un · âne. »

puis: L'inspecteur dit: « Le maire est un · âne. » La bane était renvoyée. Seulement, si le fait est authentique, ' qu'ont dû penser les élèves du choix de cet exem:ple ? b) Pour un point, Martin perdit ,son âne, ditLon quelquefois pour montrer qu'une petite cause peut avoir de grands effets. Il y avait en Italie un couvent au haut de la porte d'entrée duquel se lisait : Porta patens esto. Nul/i claudares honesto. Ce qui signifie: 'Porte, sois ouverte. Ne sois fermée à personne d'honnête. .Or, l'abbé de ce couvent, quelque peu facétieux, déplaça le .·point entre esto et nul/i. et le mit après nulli, ce qui donnait: Porta patens esto nul/i, Claudares honesto, c'est-à-dire? Porte

ne sois ouverte à personne. Sois fermée à l'honnête homme. Le pape ne goûta point cette plaisanterie et enleva à l'àbbé la direction de son couvent ou asel/o qui, en_italien, a, paraît-il, aussi le sens d'âne. 2) Remarques sur l'emploi de certains mots

Enormément veut dire qui dépasse la règle, la mesure (norme, 'e t ne s'em.p loie que pour les choses désavantag:euses, Plauvaises. Ainsi, on dit qu'un tel a énonnément de dettes, et non qu'il a énormément de bon sens. De bon sens, on n'en a jamais de trop. Attraper signifie réussir à saisir, quelquefois au moyen d'un 'piège. On se gardera bien de fajre ,c ela pour une maladie. Donc, on ne doit pas dire: j'ai attrapé un rhume.

Les fiches de lecture silencieuse Depuis quelques années de nombreux pédagogues insistent sur l'utilité de la ledure silencieuse et sur la place que l'on devrait réserver à cette discipline dans les degrés moyen et supérieur de nos classes primaires. Plusieurs ouvrages ont été publiés donnant d'utiles directives à ce sujet. Bornons-nous à signaler ceux de Mgr Dévaud : « Exercices de lecture silencieuse» et de Mlle Anderson: « La lecture silencieuse» (Delachaux et Niestlé.) Si, durant les premières années de classe il est nécessaire d'initier l'enfant à la .technique de la lecture, dès qu'il est f'apable d'assembler les syllabes, les mots, les phrases et d'aligner les idées dans son esprit, on doit l'astreindre à faire de fréquents exercices de lecture silencieuse. Car, si dans la vie de tous les

jours on a raremerft l'occasion de faire de la lecture à haute voiXi, à chaque instant on demande au journal les nouvelles du jour et c'est mentalement qu'on les enregistre dans son esprit. On aurait tort d'ailleurs de croire que celui qui lit bien mécaniquement est forcément apte à bien profiter de la lecture. Il faut y avoir été entraîné progressivement et méthodiquement par la lecture à haute voix, ·collective d'abord, cela va de soit. Ce n'est donc guère avant les degrés moyen et, supérieur que l'on pourra envisager en classe des exercices de lecture silencieuse. Par contre à ce moment-là, il est indispensable d'entraîner les élèves à' cette nouvelle forlm e de la lecture. Les fiches constituent pour cela un excellent instrument de travail. Posons d'abord conlme principe que les élèves viennent à l'école pour s'instruire, c'est-à-dire pour acquérir un ensemble de ..connaissances précises en histoire, en géographie, en arithlnétique, en orthographe, etc.; mais ils y viennent encore et surtout pour acquérir une qualité intérieure de l'esprit absolument personnelle. La tâche du maître est donc doubI.e : d'une part donner à l'élève un certain nombre de connaissances, et d'autre part lui faire acquérir cette formation qui lui permettra de compléter personnellement son bagage intellectuel, de meubler sa mémoire et d'enrichir son intelligence. Ainsi fornlé, il sera en mesure de jouer un rôle utile dans 1e milieu où la Provi dence l'a. placé'. Or, qui ne voit combien aujourd'hui l'individu trouve de facilités à compléter sa formation par la lecture de journaux, de revues, d'ouvrages largement vépandus. Mais encore faut-il qu'il sache en tirer l'essentiel. Et comnlent le saurait-il si nul ne l'a initié;? Les exercices de lecture silencieuse poursuivent ce but. Ils doivent apprendre en premier lieu à l'enfant à saisir le contenu d'un texte, à se l'assimiler. Mais, nous le répétons, il faut au préalable qu'on l'ait entraîné par des exercices collectifs de lecture à haute voix. Il y a deux espèces de lécture silencieuse: la lecture collective et la lecture personnelle. Par la lecture collective, tous les élèves lisent silencieusement le même texte et ils s'efforcent de répondre aux questions inscrites au tableau nok ou sur une fiche que chacun posséde. Après avoir laissé quelques instants de réflexion, le maître Dose les questions et les élèves répondent au fur et à mesure que les mains se lèvent. On peut au,;si exiger des réponses écrites. Il est bon de faire préparer le travail à domicile. Pour la lecture personnelle on procède à peu près de la même façon; mais dans ce cas chaque élève reçoit une fiche contenant un texte différent. L'élève prépare généralement son travail chez lui; là il a peut-être le matériel néc-essaire pour se documenter; il peut enquêter, questionner. Comme P9ur les fiches 'de dévelop-


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pement - elles en sont d'ailleurs - , on peut les remettre à l'élève qui a fini sa tâche avant les autres, cela lui permettra de s'oc- . cupel' utilement. Les fiches de lecture que nous publions cette anné·e s'appliquent à ce genre d'exercices. On remarquera que les questions posées sont nombreuses, trop peut-être; l'effort que l'on demande à l'élève risque d'être trop considérable; mais le maître a toujours ]a possibilité de supprimer les questions qu'il juge inopportunes. On peut aussi laisser à l'enfant un temps suffisamlnent long pour achever sa tàche. . Nous tenons cependant à bien répéter que ces fiches n'ont rien d'absolu; comme toutes les autres d'ailleurs, elles seront d'autant lueilleures qu'elles auront été lnodifiées davantage par le maître et ainsi mieux adaptées à la classe qui les utilise. Evidemnlent le 'm aître doit contrôler la lecture silencieuse. Il jettera un coup d'œil sur le cahier où les observations ont été consignées; il questionnera les élèves pendant que la classe est occupée à d'autres tâches. D'ailleurs, au bout d'un certain telups, quand les enfants auront pris l' h abitude de ce travail, le. contrôle se fera rapidement. Le nlaître ne tardera pas à se rendre cOlnpte du profit que ses élèves retirent de ce nouveau genre d'exer cices. Nous croyons d'aut.re part qu'une lecture ainsi pratiquée exercera une réper-, cussion directe sur la mémorisation des textes d 'histoire, de grammaire, e tc., car si nos élèves ne savent pas leurs leçons, c'est souvent parce qu'ils sont incapable de lire silencieuselnent, ne l'ayant jamais appris. Cl. Bérard.

Pour la FETE DES /v/ERES

El lTIaman Est-il un nom plus doux que celui de maman? Est-il rien de plus cher, de plus riche en tendresse? Rien de pius consolant quand le mal nous oppresse? Est-il rien d~ plus fort que le nom de maman? l\laman, Où l'on Où l'on }'1aman,

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sans ta présence est-il un sezzl foyer rie, où l'on chante, où l'on se sente heureux? s'aime, où l'on prie, où l'on travaille mieux? sans ta présence, il n'est pas de foyer.

Maman, sans ton sourire, il n'est aucun bonheur? Ton sourire divin apaise et réconforte, Il calme: il encourage., il rend l'âme plus forte. .J.vlwnan, sans ton soul'Îre, il n'est pas de bonheur.

Mère, sans ton amour, on ne peut être bon. Les plus beaux sentiments, c'est lui qui les inspire Les mots simples et doux, c'est lui qui les fait dire. IMaman, sans ton amour, on ne sait être bon. ~Maman, tes yeux sont pleins de pardon, de douceur. Après avoir versé presque toutes les larmes, Ils ont un feu plus pur, ils ont gardé lellrs charmes. l\1aman, dans tes chers yeux, tu fa.is passel' ton cœur.

Maman, tes mains, le soir jointes pOlll' implorer, Font déscendre sur nous le fruit de ta prière: La paix, l'oubli du mal, la grâce et la lumière. l\1aman, sois toujours là pour offrir, iJnplorer. l\1wnan, nOllS voudrions qu'en un rêve infini Tous tes vœux soient comblés, qu'heureuse soit ta vie, Que tes jours soient nombreux et ta route fleurie. Que le nom de maman à jwnais soit béni 1 Saxon, 25 avril 1945. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~,~.~~

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PARTIE PJRATKQUE

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HISTOIRE Le village et le travail du vilain au moyen âge

Au moyen âge, les paysans habitaient de pauvres villages groupés autour de l'église et du château. La condition des vilains était misérable, mais elle s'améliore peu à peu. Cependant Hs furent plus d'une fois replongés dans la misère par lIa guerre civile et la guerre étrangère.

Le village. - Au moment des invasions, les habitations éparses se sont rapprochées pour ·c onstituer le villagè. Les maisons, appelées borderies ou métairies, sont disposées sans ordre le long des chemins mal tracés et souvent défoncés. Autour d'elles s'étendent les champs et les prés. A l'é-cart, au milieu des terres en friches qui couvrent de vastes surfa·ces, se trouvent d'autres maisons isolées: celles des étrangers ou colons qui vont de région en région défricher les terres incultes. Au milieu du village se trouve la petite église de bois et plus tard de pierre; à proximité, sur une butte, le château dans lequel on se réfugi,e à la première alerte .


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Les maisons du village. - La chaumière se cnmposait d'une étable pour les bêtes et d'une chambre unique pour la famille, et encore il n'y avait souvent qu'une seule pièce dans laqueHe vivaient à la fois gens et aninlaux. Pour plancher, c'était la terre nue; pour cheminée, ~n âtpe en teITe. battue. La fu.mée .s'échappait par l,a pOT~e entr ou~erte, ceJ.le-.cI ne d,~nn~nt .laInaIS ~~~ le chemin où erraIent les pInards, malS sur 1 etrOlte cour der l'lere, par où l'on accédait aux champs. ~es f~nêtres, quand il y en ava.it, étaient sans vitres. On les f.ermaIt SOIt avec des volets en bOlS, soit avec des bouchons de pailile. Aussi l'intérieur était-Ï'l très sombre. Le mohilieT se co'm posait d'un grand lit dans lequel couchait toute la fam.ille, d'une table et de bancs. Le travail du paysan. - Le vilain comme le serf était astreint aux corvées: travaux non rétribués, pour le cÜ'mlp te du seigneur: labour, vendange, fenaison, etc. Ces corvées, ajoutées à la ,c~lture de sa terre rendaient son :l abeur très pénible. Les procedes de culture étaient très primitifs. On ne connaissait pas les engrais et on laissait les champs en friche au moins une année sur deux. On cultivait surtout le blé, h~ seigle, 'l'orge, l'avoine et la vigne; on élevait l~s porcs et les moutons. Le labourage des champs se faisait à la bêche ou à l'aide d'une charrue de bois; le battage au fléau. J ours meilleurs. - Malgré les lour des redevances, malgré les famines et les épidémies, la condition du paysan s'améliore 'a u cours -du moyen âge et s'am,é1ioreTait davantage sans la guerre civile et étrangère. Les vil1 ains et les serfs affran~his, de plu~ en -plus nÜ'mbreux, arrondissent peu à peu, acharnes au travaIl et à l'épargne, leur lopin de teTre. Les seigneurs finissent par les ménaGer davantag,e. Très tôt -les COlnmunes valaisannes se sont éman~ipées, et la condition des paysans s'est améliorée.

SCIENCES

Le sel. Matériel. - Gros sel, ,s el fin, sucre en poudre; tubes a 03sais, Éprouvettes, soucoupes, verres; couvercle de boîte à c.irage ou casserole; lampe à alcool}, Observation. - a. Observons du gros sel. - 11 est blanc ~ comIne du sucre. Touchons-le: il est rude au toucher. Il ec;t formé -de morceaux brillants, les uns gros comme une grosse noisette, les autTes tout petits. Choisissons un gros morceau et regardons-le attentiveluent.

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Il a une forme régulière , On dirait un toit carré à 4 pentes, ou un abat-jour de lampe carré. Dessinons-le; H est creux ~ l'intérieur. Essayons de le casser ave'C les .doitgs; il se brise faci'lement en petits mor,c eaux réguliers et brillants qui s'appeillent des cristaux.

. Conclusion. - Le gl'OS morceau de sel est formé pal' la l'éunion de petits cristaux de sel. Regardons dehors à travers >l'un de ces c-ristaux: il 1aisse passer la ,lumière. Essayons de lire à travers: c'-est Îilnpo-ssihle. Conclusion. -

Les cl'istaux de sel sont tl'anslucides.

b. Observons du sel fin. - On dirait du sucre en poudre. Il est blanc ·comme le sucre. Touchons-le: il est fin co'm me le sucre. Le sucre en poudre glisse entre les doigts plus facilement que le se'l fin. Les petits grains de sel se ·c ollent l,es uns aux autres, et, en les touchant, nous les sentons humides. Si le temps est très hum.ide, nous les sentons nlême mouillés.

Conclusion. - Le sel devient humide à l'aÎl' et les petits grains de sel se collent les uns aux autres. Goûtons le sel fin et le sucre. Lequel préférez-vous? Pourquoi? Le sel a mauvais goût; nous faisons la grimace ~orsque le sel arrive sur notre langue: il est sa1é. Goûtons un grain de gros sel: i'l est salé COlnlne le sel fin. Conclusion. - Le sel a un goût dé3agréable et salé. Sentons le sel fin et ~'e gros sel: ils n'ont pas d'odeur. Ecrasons du gros sel avec une bouteille: nous obtenons du sel> fin. Expérience. 1. Jetons des cristaux .de - gros s'el sur la flamme de la lampe à aJ.cool : Hs fondent en produisant un petit bruit sec: ils crépitent; la flamm-e de la lampe jaunit. 2. Prenons deux tubes à essais (ou deux verres) contenant un peu d'eau. Jetons dans le premier un morceau de gros sel et dans le deuxième une pincée -de sel fin. Le sel tombe au fond de chaque tube. Conclusion. - Le sel est plus lourd que l'eau. 3. Bouchons avec le doigt 'c haque tube et agitons-le. Le sel fin ne tarde p'a s à diminuer de volulne; le gros sel se divise et diminue aussi. Au bout de quelques instants le sel a disparu dans les deux tubes. Conclusion. - Le sel fond dans l'eau, se dissout dans l'eau. Goûtons cette ,eau: elle est salée.


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4. Dans le premier tube à essais ajoutons ~n de~xièln.e morceau de gros sel et agitons: il se dissout, malS mOIns vIte. ,que le premi~r. A joutons un troisième nlorceau~ puis un quotr~em~ si c'est nécessaire. Il arrive un moment ou le morceau ajoute ne se dissout pas, bien que nous agitions le tube. L'eau ne veut plus dissoudre le sel. 5 Chauffons alors le tube avec la lanlpe à alcodl et, dès que 'l"eau est tiède, agitons-le.. Le dernier morceau de sel se dissout rapidenlent.

Conclusion. - L'eau chaude dissout plus facilement .le sel que l'eau froide. 6. Prenons l'eau salée du dernier tube et versons-la dans le couvercle de la boîte à cirage. Chauffons-la à la lampe. L'eau ne tarde pas à disparaître: il reste au fond du couvercle une poussière blap:châtre. Goütons-Ia: c'est du sel. Conclusion. -- Si nous chauffons de l'eau salée, l'eau disparait (s'évapore), il reste le sei. 7. Abandonnons l'eau salée de l'autre tube dans une soucoupe, ou, lnieux, dans une assiette très large. Plaçon~-la sur un coin de la table. Nous le retrouverons ce soir ou demaIn. (Le lendemain, l'eau a disparu; il reste le sel.) Conclusion. - L'eau salée abandonnée à l'ail' disparaît lentement} le sel reste. D'où vient le sel

On le trouve dans la terre, dans des mines, conlm·e le charbon. On le trouve aussi dans la mer. La mer est de l'eau salée. Reprendre les expériences 6 et 7 et montrer comlm~nt on peut retirer le sel de la nler. Montrer une gravure representant des marais salants. Indiquez les mines de sel en Suisse. Lisez le numéro 231 de votre livre de lecture. A quoi sert le sel

A saler nos aliments. Le sel n'a pas bon goût, mais la soupe sans sei est-elle bonne ? Et Il e pain ? et ,l a viande ? Les animaux aussi aiment le sel. On sale le foin. On donne même de temps en temps du sel pur aux vaches, aux moutons. Avec le selon conserve la viande : sardines, morue, jambon, saucisses saucissons, lard, etc. (Co~me 'c omplément aux fiches numéros 21-22-23.)

Le plâtre. ]JI atéz'iei. - Pierre à plâtre. Du gypse en fer de lance. Du !p1âtre en poudre. Eau. Lampe à akool. Un peu d'huile. Un chiffon. Une médaille (:;lssez grosse) ou une pièce de monnaie (5 francs). Un acide. Morceaux de granit. Loupe. 1. La pierre à plâtre

Exalninons cette pierre (plâtre saccharoïde): aspect du 's ucre, mais moins blanc; assez dure, se laisse rayer 'c omme le 'c alcaire, mais ne fait pas effervescence avec l'acide: ,c 'est du sulfate de ca'l cium ou pierre à plâtre. On en trouve beaucoup dans le sous-sol du Valais central. Parfois il se présente sous une forme particuŒière qui lui a fait donner ,l e nom de gypse en fer de lance. Particularité: avec une lame de couteau, on peut le séparer en fines lame'lles transparentes: on dit qu'il se clive. Chauffons, sur 'la flamlIlle de la Il ampe à alcool, 'l'une de ces 1amelles. Elle blanchit rapidement. De la vapeur d'eau se dégage. On peut alors facilement réduire ' la lameNe en poudre qui est le plâtre utilisé habituellement. Le ,p lâtre est donc du gypse qui a perdu l'eau qu'il contenait. II. Préparation industrielle du plâtre

Il suffit donc, pour obtenir du plâtre, de chauffer les pierres à plâtre de manière à éva'c uer feau qu'elles contiennent. Cette opération se fait dans des fours à plâtre. On ·c hauffe 0 à 120 pendant plusieurs jours. Puis, après avoir éteint le feu, on écrase les pierres. On met la poudre dans des sacs (maintenir au sec). III. Utilisation du plâtre

Dans une soucoupe, mettons une petite quantité de p 'l âtre en poudre. Ajoutons de l'eau; mélangeons bien le tout de manière à obtenir une bouillie blanche. On dit qu'on gâche le plâtre. Au bout de peu de temps, cette bouillie devient de plus en plus consistante, puis durcit. Le plâtre a fait prise avec l'eau. Le plâtre, mélangé avec de l'eau, redevient donc du gypse, c'est-à-dire une pierre. . On utilise cette ,p ropriété du plâtre pour recouvrir les murs, les plafonds. Le plâtre, gâché, peut être étendu en une couche que l'on peut aisément lisser. Le papier de nos appartements ou hi peinture sont ensuite placés sur cette couche quand elle est bien sèche. ..


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P.rendre uille médaille ou une pièce de monnaie; découper une bande de papier qui, placée autour, constituera un cylindre dépassant de q~elques milli~ètres. ré~ai,sse~r . de l'o~jet (coller. Frotter cet objet avhec un c~llffon Imbl'be d ~u~le ou d un corps gras. Gâcher du platre, pUIS verser la bouühe dans la cavité formée. A la fin de la leçon, on pourra obteni'r , en creux, la. reprotion de la nlédaille, de la pièce. Ce moulage étant obtenu en creux, on peut, en répétant l'opération, reproduire fidèlement toutes sortes d'objets et, en parHculier, les traits exa-c ts du visa~e d'une personne morte (masque de Napoléon, de personnages Illustres .. .) Quand une fracture d'un membre se produit, il faut immobiliser les os un certain temps pour permettre 'leur soudure: pour cela, quand ils ont été renlis en pla.ce, on ento~re le ~eInbre de bandelettes de toille, puis on les recouvre de platre qUI, durcissant maintient le iIIlelnhre. . C~rtains terrains sont 'a Inéliorés par l'adjonction de plâtre, principalement pour la culture de la luzerne, du trèfle, du sainfoin. L'eau qui traverse les terrains de gypse 'e n dis~out une 1?etite quantité: elle ne peut alors faire Illousser le ~avo~ ?u. CUlre convenablement les léguines : une teUe eau est dIte selenlteuse. Résumé. - 1. On trouve, dans 'le sous-sol de certaines régions, une pierre -c onnue sous le nom de gypse ou pierre à plâtre. 2. Chauffé à 120°, le gypse perd son eau et devient du plâtre. . ' 3. On utilise le plâtre dans les constructIOns, pour obtenIr le moulage de certains objets, en agriculture. Travaux à faire. - 1. Prendre le moulage d'une main (la gauche), d'un objet quelconque. . 2. Dans le fond d'une as'sieUe, pos'e r une gravure (Image en dessous), remplir de pl,âtre; ?émouler en te.mps orpportu? 3. Collectionner des echantillons de gramt de coloratIOns différentes. ~

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t Monsieur l'Inspecteur Vincent Pitteloud Le 20 avril dernier s'éteigllHit pieusement aux Agettes, dans la 79ème année de son âge, et après quelque temps de souffrances chrétiennement supportées, Mr Vincent Pitteloud, anc~en président de sa commune et ancien ins-pecteur seolaire du distrL~t d'Hérens. Nous voudrions à la hâte et sommair,e ment dire ~e

que fut cet ho.mme éminent, respecté, disons vénéré de tous ceux qui l'ont 'c onnu. Elevé dans une famine profondément chrétienne, il en a conservé les traditions et les a transmises à ses -e nfants" que nous prions d'agréer ici nos sincères -condoléances. , A ~'Ecole normale, il se montra élève consciencieux, pieux et applIqué, et durant sa longue vie, il est toujours resté très attaché à cette écol'e, où il s'est préparé à devenir un instituteur modèle et un inspecteur parfait. Nous disons inspecteur parfait sans exagération, car comme il avait pratiqué pendant longtelnps renseignement dans nos écoles rurales, il en connaissait à merveille l'organisation, les besoins, les moyens les plus rationnels pour obtenir le meilleur rendement. Aussi, durant son inspectorat d'une trentaine d'années, MM. les Instituteurs de son distdct purent apprécier ses dons pédagogiques et en faire leur profit. Aux qualités pédagogiques proprement dites, Mr Pitteloud joignait l'aménité du caractère, le bon sens, la fermeté, la loyauté et une grande compréhension des personnes 'et des situations. Nous avons eu maintes fois l'oocasion, dans les conférences d'instituteurs, de voir quel as-c endant il exerçait sur ses subordonnés, et ,c ombien ceux-ci lui témoignaient de confiance et de sympathie. Tout dernièrement encore, un instituteur des nlieux qualifiés nous disait que M. Pitteloud avait un talent remarquable pour discerner rapidement la bonne ou la mauvaise tenue d'une classe ou d'une école, et pour donner les conseils les plus appropriés à la situation. Nous voudrions aussi, ~i le temps et la place nous le permettaient, rappeler cie que fut lVIr PiUeloud camme père de famille, cnmme citoyen, COlnme président de sa commune et comme organiste de l'hnportante paroisse de Vex-Les Agettes. Nous savons que des ténloignages de regret et de reconnaissance nombreux lui ont été adressés lors des démissions successives qu'il a été obligé de donner en raison de son âge avancé et des .fatig1,les inhérentes à cet âge. La grande foule des amis accourue à son ensevelissement a été une preuve irrécusable de l'excellente réputation dont jouissait cet ho.mme. Et maintenant, il repose en paix dans ce petit cimetière qui domine les flots mugissants de la Borgne. Mais le souvenir de ses exemples de vertu et de travail -c ontinuera longtemps à être une prédk'a tion, un stimulant dans le chemin du bien. « L'Ecole primaire» et le personnel enseignant valaisan tout entier se devaient de rendre ce dernier et faible hommage à celui qui s'est dépensé toute sa vie pour l'éducation populaire de notre ,c'anton. ' J. ~

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LECTURE SILENCIEUSE

No 39

Le travail des vignes à Sierre

Au lever du jour le tambour et le fifre sonnent la diane. Musique et drapeau en tête, Iles Annivial'ds défilent deux à deux, le front haut, l'œil f'ésolu, la pinche crânement posée sur l'épaule. Au pied du vignoble, ils hissent lestement sur un arbre le drapeau qui leur sert de point de ra-Lliement. Avant d'attaquer le sol que vont féconder leurs sueurs, tous plient le genou, et le président de la comnlune, d'une voix énergique, dit les prières auxquelles les autres répondent de même. Ce devoir aocompli, nos gens prennent leurs positions et s'alignent. La terre, durcie résiste et tremble sous l'effort de leur bras; les visages ruiss'e llent, les poitrines sont haletantes. N'importe,. On y met tout sOll cœur et le tambour va toujours, marquant par ses roulements le rythlne que le fifre égaye de ses notes sautillantes. Le vin de la commune abreuve les travailleurs, et, cela va de soi, nul ne s'en fait faute. Mario: « Le Génie des Alpes valaisannes. »

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QUESTIONS

Lis plusieurs fois ce texte, puis fais-en le compte rendu. Qui a écrit cela? Dans quel livre peut-on retrouver ce texte? Recherche le s-e ns de tous les mots que tu ne comprends pas. Que penses-tu de cette façon des Anniviards de travailler la vigne? A quel mois de l'année peut-on situer ce récit? Fais le compte rendu oral de ce morceau. Qu'est-ce que c'est que la diane ? Pourquoi les Anniviards font-ils la prière avant de COlnlnencer leur travail? Le drapeau suisse et la prière nous font penser à d,e ux quaUtés des Anniviards. Lesquelles? On dit que la terre durcie résiste. Pourquoi est-elQe durcie ? Recherche Si erre sur ta carte, puis le val d'Anniviers. Quelle est la rivière qui arrose cette vallée? Que.Iles sont les montagnes qui l'enserrent ? Par quels cols peut-on se rendre de là dans les vals d'Hérens et de Tourtemagne ? Quelles sont les communes de la vallée d'Anniviers ? Connais-tu d'autres particularités: -coutumes, légendes, récits se rapportant au val d'Anniviers. . Cl. Bérard.

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