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C'est en 1949~ que la presse romande inaugurait cette merveille de la natuI:e ouverte au public. Depuis ce jour, de très nombreux visiteurs na~ viguent sur le lac souterrain, dont la réputation va croissant, non seulement chez nous, mais également à l'étranger.
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SION, 30 Avril 1954.
No 14.
73ème Année .
L' ÉCOLE PRIMAIRE . ORGANE DE LA SOCI~~ VALAISANNE D'EDUCATION SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Campa,g ne d'éduca tion routière .1954. - DessÏJns ,d'erufants. - Devoirs de va'Clall1,ces. - Heureuse itnitil3.tive. - Assemblée générale de G.a S.V.E. à Sierre. - Journée d'étude o~ga'Ilisée par le P . E. sédunois. Le métiel' c'est ce qui unit, - PARTIE BEDAlGOGIQUE: Des exarrnens de r .e crues. - Le mouvement ooUlCatif dans le mt01l1.Jde . PARTIE PRATIQUE: Essai d'un prog1ramrne détaiil.\l é des 'cours comJplérneritaires. BiJbtliogr.aphie. - Fiches de l~Citure sil encieUlSe .
CAMPAGNE D'EDUCATION ROUTIERE 1954 Sous ,le thème « Respectez signes et signaux », une campagne d'éducation routière aura lieu fin maijdébrut juin 1954 dans toute lIa Suisse. Les Départem'e nts de police et des travaux publÎlCs, ainsi que les ;assoclÎ'ations et institutions intéressées à Ja ciroulation routièrecolilaborent à l'organisation. de cette campagne; les écoliers devront aussi le n bénéficier, car on déplore trop souvent des accidel).ts dont ·cres enfants sont victimes. Aussi l.amçons-nous un
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Si une documentation supplémentaire vous est nécessaire pour cet enseignelnent spécial, vous pourr ez vous adresser aux sections de l'Automobi:le-Club et du Touring-Club, ailll,s-i qu'au Bur eau suisse cl' études pour la prévention des accidents. Le Chef du Département de l'Instruction publique : M. Gr oss.
Dessin s d' :. r~f a flt s Qne eJqJosition internationale de dessins d'enfants aura lieu ,l 'été prochain à Tokyo, à l'occasion d'un stage de l'Unesco sur Je rôle des arts dans l'éducation générale. Tous les pays, membres d.e cette organisation culturelle inter.nationwle, ont été invités .à envoyer une co'llection originale de dessins d'enf'a nts susceptibles d'intéresser 'les éùucateurs d'Extrême Orient qui participeront à ce stage ·e t aussi les visiteurs du Musée national d'art moderne de Tokyo. L'exposition passera ensuite dans .les principales viUes du pay,s. La ,commission nationale 's uiss'e pour l'Unesco désire recueillir dans les différents cantons les deS'sins llécessaires à cette fin. C'est pourquoi nous invitons le personnel ensei~nant à nQUS envoyer les dessins ·q ui mériteraient de fiwurer à cette ex;position jusqu'au 18 ,m ai. Les dessins auront le format 43 cm. x 35 cm. ou s'en rwpprocheront. LIIS 'peuvent être exécutés au crayon, à 'l 'aquarelle ou à l'huLle. Ils resteront Il:a rpropr1été du nlusée de Tokyo. Quelques prix récompenseront .les meilleurs travaux. Nous r emercions à l'avance les maîtres et les maîtresses {lui voudront bien Idonner une suite fa;vora;ble à notre demande. Le Chef du Départe1nent : M. Gross.
APPEL AU PERSONNEL ENSEIGNANT
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Durant cette c3Jmpagne d'éducation ,routière qui aura Heu dans notre camon, nous vous iprions de traiter en classe les questions suivamtes en particulier : a) Quels si:g,nes le cy.cliste doit-il faire? b) A quels ,s ignes Je piéton et le cycliste doivent-ils ,s e conformer? (sdgnalisatiOin lumineuse, signes de l'agent de ,p alice, des autres usagers de la route). c) Quel,s ,s ont les signaux qu'un ,cy.cliste doit connaître? (émalement lBS nouveaux signaux). d) Quels signaux sont aussi importa;nts pour les piétons ?
DEVOIRS DE VACANCES Pour permettre à vos enfants de continuer à s'instruire, toli't en se distrayant, procurez-leur les oahiers « Devoir s de vacanees » que vous pou,vez obtenir au Dépôt cantona'} des Livres scdIair es à Sion, au prix modique de Fr. 1.-. Chaque cahier contient différents travaux de : Grammaire, Looture, Arithmétique, Histoire, Géographie, Dessins, Poésies, etc. 5 degtrés différents. Dépar tement de l' InstrilCtion publique.
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Heureuse initiative Pour .le 11me cours ide ·p erfeCJtionnement qui aura Heu à Sion du 16 ,wu 21 ra oût prochain, .le Département de l'Instruction publlique s'esft ,a ssuré la coHaboration de Mille J.-M. Dingeon, de Paris, qui donnera une série de conférences sur la formatiori ,chrétienne des ,peti.ts enfants. Cette exceliloote innoViation vient heureu'Sement compléter le cyCJle des diverses branches d'enseignement présentées durant Iles cours d'été. Afin que tous les participants IpuiÎssent profiter de ces conférences, les exposés auront ,l ieu en fin cl'.apyès-midi. Mlle Dingeon, qui est 'une spécialiste de l'enseignement religieux la été appe1lée à plusieurs .reprises pour donner des conférences en. Suisse rom'a nde, notamrnent à Fribourg, à Genève et à Delémont. Voi'0i ,le titre des suj ets qui seront traités : 1. Principe et base de J·a formation chrétienne. 2. La prière et .}a vie intérieure des enfant·s. 3. LnJitÏiation desena:la nts au Mystère eucharistique. 4. ,Com:ment failr e vivre la mesls e aux enfants. 5. Initiation des enfants à la Bible. Une leçon pr.a tique sere donnée en I)ublic à de petiibs enf,ants. Chaque conférence pourra être suivie d"un -échange de vues.
flssemblée générale de la S. \7. E. à Sierre, le 22 a\7ril C'est par une be}.le journée de printemps que la v,i'lIe de Sierre 'a accueoi1li dans 's es murs ,les instituteurs du Valais romand. Près de 300 participants s'étaient donné rendez-vous le 2 avril dans la cité du Soleil pour débattre deux questions qui -lIe ur tenaient à cœur : augmentation de la scolarité, amé1iora1Jion de leur situation matérielle. Après .l'Office diviln célébr€ par lVI. le doyen Mayor pour le repos de l'âme des conègues disparus, .les congressistes se rendent à lIa « Maison des Jeunes» où les débats sont rapidement menés par M. Louis Pra.}ong, l"actif président qui ne se perd pas ,en parole,s inutiles: ·c 'est un major qui préside.; il remp!Ut sa tâche avec autant de fer,meté que de courtoisie. 1\1. EUe Zwissig, en qua~ité ,de pJ."ésident de la Ic ommune et de présldent de ,l a commission scooaire, apporte ensuite -aux instituteurs le salut de la ville de Sierre. Avec beaucoup de
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cœur il rappelle quelles sont -les tâches de l'école ,a ctuelle et il assure les maîtres de l'appui des autorités. M. Prallong salue ensuite Ires invités; pui,s l'assemblée nomme le comité par a.colamation.s. Ce'l ui-ci sera ,c onstitué ,c omme suit: Gratien Curdy, président d'honneur; président: Louis Pralong, vice-président : Joseph Mli chel'et, secrétaire : Marcel Revaz, M. le Rd. curé Pannatier présenté par Monseig.neur, F'e rnand Deslarzes, René ZU0huat, Jean Folloni,e r, Domini .. que Bourgeoi,s, Paul Darbe.l!lay, Joseph Dessimoz. La lecture des comptes f.ournit à M. Gabriel Bérard l'occasion de demander une au,g mentation des cotisations; cellesci ,s ont fixées à Fr. 5.- après intervention de MM. Clivaz et Lonf.at. Le rwpport court et préôs sigmalant l'activité du comité, de :m êlue 'q ue lia llTIagi,s tralle confé:r:enC'e de M. Theytaz sont longuement applaudis; ayant .le plaisir d'en donner Ile texte inextenso ci-après, nous nous abstenons d'en faire un commentaire. MM. M,ar.cel Prap:l a,n, d'I,cagme,et Plau.! Pignat, de Vouvry, seront Il es vérific:ateurs des comptes pour ,t a nQuvel:le' période. Dans rIa discussion qu,i suivit ,s 'exprinlèrent successivement MM. Rouiller, Desl.arzes, Crettaz, Bender' qui firent r.essortit l'insuffisance de l',école valaisanne à :s colarité réduite et la précarité de la situation matérielle du personnel enseigriant. Monsieur -le ConseiUer d'Etat Gross qui a étudié tous ce8 problèm,es dès son arril\Tée au Dérpartement d,e l'Instruction publique répond à chacun avec autant de franchis-e que de ferm-eté. Il est disposé à faire tout son 'p ossible ,p our "assurer une meiUeure formation de la jeunesse val,a isanne, et pour satisfaire les justes rev,endications du personnel ensei,g nant. Le moment sera bientôt v.enu où il formulera des propositions cOTIru-ètes; mais il s'agit de ne rien brusquer pour l'ins.tant : qu'on lui fasse confiance. Gagnée par la sincérité et ,la ,c ha!},eur de cet e~posé, l'assemblée f~it à :son nouveau chef une .l ongue ovation. Par cette première prise de 'c ontact M. Gross, nous .J'a'VOO1s senti, a gagné tous ,l-es cœurs. Après avoLr chaudement recommandé l'ouvrage .de Candide Moix, «A la sueur de ton front », le président lève .la séamce et convie chacun 'au Terminus pour le vin d'honneur offert rpar la Municipalité de Sierre, et pour le banquet servi p.ar le maître-queux André Og,g ier. Sous le majorat de tabJe du spirituell et dynamique major Monnier chants et discours altel~nent sans interruption. On entend M. l'a;bbé Pflug, directeur de l'Ecol.e norma:le de Fri-
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bourg, puis MMe GroS'S, présLdente des ~nsrtitutrices.,·' ensuite,. MM. J'ahbé Pannatier, Bo.uca'l"d, directeur de l'Ecole no.rmale, Daetwyler, etc., on aJPtplruudit là Chanso.n du Rhône sous la directio.n de M. Daetwyler et la chorale des instituteurs de l\1artigny sous la baguette de M. Do.rsaz Ajouto.ns qu'après la conférence, les co.ngressistes ont eu la chance d'assi,s ter à la « Maison des Jeunes» à .la pro.j'ectio.lll du beau fil.m « L'ho.mme de la montagne» to.urné par M. Muller de Sierre. Les spectaJteurs o.nt été émerveÏ'llés par la m·a gie des co.uleurs et la féerrÎe des pay.sages représentés. L'assemhlée générale de Sierr,e laissera aux participants un so.uvenir Ilumdneux ... et pJus en.core qu'un souvenir. Cl. Béra1'd. RAPPORT DE Mir PRALONG Messieurs les eoolésiastiques, Monsieur Ile co.nseiHer d'Etat, Mesd{tmes et Messieul~s, Au débwt de ,c ette a ssem·bilée , j'ai eu Œa grande jo.ie de saluer .la présence des 'auto.rultés et de nombreux co..llègues. J'ai songé, .alors que tous \n 'étaLent pas présents, que certains ne pouvaient plus être .c o.rpo.rellement presents. Je veux parler de ceux qui durant -ces trois dernières années nous o.nt quittés pour un Ino.nde mei]leulr. Par,m i 1es aillciens inspecteurs scolaires H faut citer M. Ile Rd -chanoine Abbet, inspeoteur du dis,t rict de St-M'a urice, M. le Dr M,angisch, ins.pecteur du distrkt de Sion, M. J o.seph MeHland, anci.en ilfiSlpeoteur du distric d'EntremOOllt. L'E-colle no.I'lmale perdait M. ,l e profeslSleur Schmitt. A Sio.n décédait M. Cha.r Jes Haenni, compositeur émérite, la ncien pro.fesseur à l'Eco.le no.rmi'üe. Plusieurs coHègues en activité sont allés 11es rejoindre dams ·l a ,m aison du Père, Ce Is ont MM. Ro.ng Pierre, Evo[ène, Udry Franço.is, Vétro.z, DelaJoye Maxime, Riddes, Papi11lo.ud Gamine, Conthey, 'Roduit JUilien, Leytron, Bro.uchoud Jean, St-Maurice. Je 'Voudrais également rwp-· peler à votre soU'veniiL" M. Adrien PŒtteloud, à Vex, père de lVI. l'ancien co.nlSeiHer d'Etat Pitteloud, M. Bo.urgeo.is P.-J., Bovernier et Sympho.rien Maybain, Sion, ancien caissier de notre C. R. Ce matin no.us avo.ns prié pour ces défunts. Hs no.us aident par Iles ·e xemples qu'iÙs nous o.nt laissés. Pour hono.rer leur mémœre je vous prie de Vo.us Ilever .:et .de vous ~~cueHlier un instant.
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Je .me .p ropose <de passer hriè'Vlement en revue les faits intér,e ssant :l"éco1e primaire va:laisanne qui se so.nt dérouJés depuis 1951 et Id e Vo.us panIer de l'activité du Co.mité de :la Société valaisann.e d'E-ducatio.n ainsi que des pro.positi9ns fo.rmulées par Iles ·comités de dÏJstrierts. En 'mai 1953, M. le co.nseilJer ,d'Etat C. Pittelo.ud quittait le Gouvernement. Le 'pers'O\l1nel enseilg nant de mus les districts a manifresté, ilors de so.n dé.p:art, S'a reconnaissance à ce distingué magistret. Cette reco.nnaiiS8'ance était largement .m éritée. Le bien de ,l'école et du personnel enseignamt fut le so.uci co.nstant .d e M. Pitte'lo.ud durant rIres 16 :années qu'il passa à .l a tëte du Département de l'Instructio.n publique. Il do.ta no.tre pays d'une lo.i /Sur ['·e nseignement -primaire et ménag.er qui permet maintenant enco.re d'adap.ter .l'.éco.le aux beso.ins actuel.s. Il amélio.ra .la situatio.n du persouneil enseignant au prix de gramdes d1fficuJ.tés. M. Pittelo.ud a bien ·m é.rité de -l'éco.le valai'Sanne. N o.US gardero.ns de lui unsouv,e nir 'p ro.fo.ndément re,~o.nnaissant. Invité à assister à notre assemblée, il no.us transmet Qe 'm es's age que voici : «Dès juin 1953, l,e s destinées du Dépwrwment de l'Instruction 'p ublique furent co.nfiées à M. le 'conseiller ,d'Etat Gro8s. Le cho.ix fut heureux. Je ne dis pas œla par Ip ure ,co.nvenance, m:ais parce 'q ue je sais, pa1}ce que je >crois que .le .chef du Département de l'Instruction publique étudiera avec grand soi,n .les pro.blèmes que pose l'instruction de 'no.tre jeunesse, qu'i:l aJppo.rter.a à ces p:roblèmes les meilleures 'so.lutio.ns !po.ssible et j',a ffirme que nous pouvo.ns et jue no.us devons lui faire ·entière co.nfiance.» Votre comité, ,c hers collègues, a œuvré de so.n m'Ïre ux. Vo.us avez déjà pris 'c o.nnaissance de So.n activité 'lo.rs des réunions de distriJC1is, 'ce qui me permettra d'être bref. Le comité de la Société va:laiSianne d',é ducatio.n a 'travaillé en ca1labo.fiaJtionav·e c :l e Département de l'Instruction publique, je dis bi,a n 'e n 'cd}llabo.ratio.n et no.n pas avec servilité. Il a posé 1ibrementses r,ey.endicatio.ns et a renco.ntré auprès du Départem,e nt une larg.e co.mpréhension. Votre co.mité a toujo.urs défrendu l'idée que la pro.lo.ngatio.n de la sCo.larité était né.cessaire en rega~d de l'évolution que subit ,n otre ,œnrto.'ll, évo.lutio.n créant des beso.ins no.uveaux. Je ne m'étendrai ;pas lSur cette question, Monsieur 'le député Theytaz vous 't 'exposera to.ut à ,l 'heure. N o.UiS po.uvons cependant constater avec plai1sir que ,00 pro.bilème est m ,a intenant en discussion, qu'il ,e st ,e xaminé par to.us les milieux. L'un des Ip ostulats co.nstants -de ·l a So.ciété valaisanne d'éducation intéresse le peuple to.ut lentier et il est permis d'espérer qu'iŒ tro.uvera sa réalisation. Nous 'n e saurions p3.l~er 'Sous silence rIe postulat dépo.sé paT MM. t
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les députés Theytaz et Jacquod sur le bureau du Grand Cons.eil valaisan. Ce ;problème est ·a insi posé ·a ux pouvoirs publics qui, nous en sOJ.nmes convaincu, s'efforeeront de Ile résoudre dans le sens du ,b ien général. Le personnel enseignant adresse ses sentÏ:ments reconnaÎls's ants à MM. les députés Theytaz et Jacquod. Le comité a suivi avec vigilamce h~s intérêts prof.e ssionnellS du personnell ens'ei'g.nanrt. Les traitements :réglés par le décret de 1948 étai'e nt menacés v.e rs 1949 et 1950. On par;}.a1t de r€·ductions. Grâce à de ,muLtiples et pressantes dérmarehes, gr✠aussi au souüen combile n précieux ,du Département de ,l 'Instruction pub'li'q ue 'elles 'ne furent pa-s décidées. Le personnel enseignant bénéfici.e d'.alUocations de renchérilSsement que votre comité a demamdées. Ces allüoo.tions 'Seront prévues ,c haque année au budg.et ordinaire ,e t ne ferOlIlt plus l'objet d'un décret spécial. Le 'c omité de la Société vaI.aisanne d'éducation pense que la situation ,m atérieU,e faite au personnel ensei'g nant doit 's 'adapter aux nécessités du ·m oment. Ces nécessités .changent et la tâche des 'pou.voirs publies est Jou.rde Jorsqu'il is 'agit de faire des adaptations répétées. La justice les impose .cependant. Nous pensollls que l'es d~spositions spécifiant que Il e t~aitement de hase n'.e stservi ·qu'après 20 .a,.ns d'enseignement devraient prévoir dix ans au lieu de 20 et nous Sû'l,lnlettons ce postulat au Département de .l'Instruction publique. E-n la d optant cette 'prop<?sition, le sort ,(l'es Jeunes maîtres se ,t rouv,e rait a,m élioré. En 1952, le Grand Conseil approuvait ,le règ.le·m ent de notre Caisse de retraite. Ce règlement apportait des améliorations sensibles aux rentes prévues auparavant. Votre comité a colla.boré avec la Com.m ission de la Caisse, a fait des propositions dont la .p lupart ont été retenues. Les résultats des exercices 'p erm.e ttent déjà d"ellvisager une revision de ce règlement et les :s uggestions for.mulées quant à l'âg·e de ,}a mise à lI a retraite, à .Y augm:entation des rentes seront 'soigneusement :étu.diées. Notre commission des manuels scolair,e s a travaiLlé acJtivement à ,l'exam·e n des nouveaux 'livres mis à la disposition des écoles. Vous aurez aussi constaté que les prix de cel"ltains manuels étaient moins élevés. Une subvention fut obtenue par voUr€ comi.t é pour l'abaissement de ces prix. . Chers collègues, il nous ·e st absolument impossibl.e d'examiner' ensemble toutes :les propositions présentées par les comités de districts. Ces propositions sont nom~~eus€s et, de :nature fort diff~ rente. Ce :sera l,a tâche du comIté de Il es etudIer, de ~es concre~iser, et de formuler d.es propositions définitives. Nous vouloiIls
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aujourd'hui ·examiner spécialement la question de la rprolongation de la scolarité. Dupant :l a période triennale écoulée Il es membres de votre -comité ont ,e xaminé là maintes reprises la m'a rche .des dasses. Ils ont constaté non sans inquiétude que la conduite de l'école devient de pJus en plus difficile. TI semble que l'on apprécie, dans ,c ertains milieux du moins, très peu l'instruction. De multi'Ples distr-a ctions sollicitent .l'attention de l'enfant. Si notre temp.s connaît des progrès indéni:ables, il est ma1lheureuselm ent marqué par une course au profit, au matéria.Iisme et ·a lors .J'écale doit remplacer 'l a famille pour l'éducation et l'instruction de ,l'écolier. La charge devient extrêm.ement louide. Le dévouement des m'aîtres est soumis à rude épreuve. Chers 'coJ.lègues, votre comité vous adresse un 'p ressant wppel pour que vous luttiez contrre ce matérialisme envahissant et .ma;lf,a:isant, pour que vous 'r emettiez en honneur l'instruction et -les valeurs spiritue11es. NotTe appe~ 's era entendu. Le C01TIÎJté de :lra Société valaisanne d'éducation a le sentirnent d'·a voir bien .rempl,i la miS'sion que vous 'l ui avez confiée. Cher's collègues, je rends hommage à tous les membres de ce comité, 'q ui a mi's comme vous, toutes ses fo~ces et tout son dévouement au servi'ce de l'éco1ier valaisan. CONFERENCE DE Me ALOYS THEYTAZ
L'Ecole d'auiour d'hui et l'Ecole de demain Le Conlité d e la Société vaù.aisanne d'Education m"a fait l'honneur de m'inviter à vos la s's ises. Vo:ÏJlà une distinction qui me Lait plaisir, et je l'en r·ffinercie. Je dois cet instant à .l'·a mitié 'qui me lie à beaucoup d'entre vous et à l'estime que j'ai toujours v.ouée au personnel enseignant, et j€ vais en quelques mots vous en dire les raisons. A ,l'âge où d'autres choisissent urie profession, un m'é tier, vous avez opté, vous, ;pour une vocation de dévouement et de sacrifices. Et vous aw.ez persévéré dans ·c ette voie, malgré toutes les ·p ossibilités qui vous étaient offertes de r·é pondre à l'appel d'un gain mieux a's suré et d'une existence moins difficile. Vous avez accepté .un .statut matériel quasi unique en Suisse, et mêm·e €Xiceptionnel dans votre propre canton, parmi tous ceux qui ont réclalné, et la plupaTt du temps obtenu, ,l a sécurité. Cette aptitude à songer d'a;bord à votre vocation d'éduoo.teur plutôt que de revendiquer le droit, pour vous et vos familles, de vivre décelTIment, vous a trop -longtemps laissés en marge d'une rétribution équitabl€.
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Plus encon~ que la médiocr ité matériel'le, le climat dans leqyel vo~s deViez conduir,e votre tâche n'est souvent pas celui qUI devraIt entourer les educateurs de notre jeunesse. Tout cela devra être un jour revisé, car lI a revalo'r i's ation ?e récole ne peu! se concevoir sans un revirement de l'opinion 2, 1 egard des maltr,e s et du statut du personnel enseigln ant. . M!ais j'oubUe que vous rm'avi'ez chacrgé de vous parler d'un ,t out autre sujet. L'ordre du jour. de cette séance ?- prévu que je vous entretiendrais de « Il'Eco'le d'aujour d'hui et de l'école de de.m ain ». C'est bien trop au-dessus de mes forces, et mes connaissa nces pédagogiques ne vont pas jusque vers ces sommets. Mon aUl!bition se limite à vous appolr .ter ,les sentiments et les r éfll exions d'un profa ne là propos de la prolongation de la scolarité. Ce que je VMS vous dire ne pll'étend nullement révéler aux spécialistes que vous êtes, toutes ,l es inciden C€s d'une 'a mélioration du 's tatut s colaire sur le dèvelopp ement morall ,e t intellectuel de notre jeunesse. J ene veux être qu'un écho de ce qui se dit de temps à autr~ . dans le pub.lic à l'égard de ce 'p robJème. Il rpeut être utile 'que vous sachiez que cette améliolfation est désirée et vou'l ue par beaucoup en Valais, qui pourtant ne peuvent soupçonner les 3.lva-ntag,e s dans t oute leur étendue. Voi 0i d 'a bord fl a situation : Pour ne pas œem on ter p'l us qu'ü n e fa ut dans l'histoire d e l'enseignement en Va lais, r elevo,n s qu'il a f allu CÎtnq textes légis,l atifs de 1828 à 1946, pour aboutir, il y a huit ans, à la con sécration d e ,ce f ait que nous détenons encore le dernier j'ang des cantons suis's es, avec -les Gr isons, qu'a nt au ·m inlÏn1un1 légal d e 'la s'colarité, qui est de 6 -m ois. N ous devons cette S'colarité à un arrêt é de 1875, dont 1\1. L ouis Delaloye, aln cien secrétaire de l'Inst r uction p ublique pouvait di re en 1937, dans son ,l ivre « L'Evolution du Vieux . Pays » , qu'i,l 'é tai,t touj ou.r s en vigueur. La loi d e 1907 n '-a donc fait que ,de proroger l'a situation sur ce point , et .la ioi de 1946 n'a pa s ·é té à même de redresser le gouve.rn aJi'l d' une embarcation qui suivait tranquilil,e ment un courant .s éculaire. Je r eviendrai plus loin sur la gen èse de -c ette loi. E n 1889, selon un rapport du Départem ent de 'l 'Instruction 'Publique, tle Valais ifoman d comptait 362 classes. N ou-s en avons aujour d'hui 514. Il y av-a it à Il ' époque 261 classes à 6 m ois, 44 à 7 mois, I l à 8 mois, 39 à 9 mois et 7 à 10 m ois.
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A{)ujouro'hui, nous comptons 207 classes à 6 mois et 6 1/ > mois, 111 à 7 mais, 15 à 7 1/~ 'm ois, 53 à 8 mois 35 à 9 mois et 93 à 9 1/2 'm oi,s. ' La rprogression que nous constatons ainsi, pour effective, n'a nullement 'Suivi au même rythme la 'Courbe ascendante que nous avons enftegistree sur le plan économique. Au ,c ontraire, Ue tableau ci~dessus nous révèle que le Valais romand était proportionneLlement plus avancé en 1889, dans ce domaine, ,qu'.en 1954, si InOl~s tenons 'comp te du développement actuel des vIIHes, de 'l'accrOlssem'e nt de la :po,p ulauion et d·e l'évolution artisan3Jle, agri'cole et indusurielle. Il ne faut pas oublier qu'à ,l>a fin du sièole dernier, la plaine du Rhône n'était pas assainie et que nous n'avions aucune industrie. Le Valais d'alors tirait ses ressources de l'élevage du bétail et de lI a -c ulture de la V1Ïgne. Donc, un monde essenUe'llement -a gricole faisai,t un effort méritoire v,e rs les aI1lIlées 1880, dont nous n'avons plus retrouvé l'élan ipar lIa 's uirt e, si nous tenons comp te de Il 'évolution qui a marqué ces ci-n quante dernières années . . D'aiIU eur:s " -le t ableau que j e vous ai fwit de la situ'a tion actuel,l e est dû en bonn e 'part ie là une ac1Jion récente. De 1945 à 1954,' en effet, 40 classes ont ·bénéficié d' une prolongat ion de la scolarité. En Ice qui concerne le H a ut-Valais, je ne p uis établi r la même comp ar.aison que j'ai f aite plus h a ut pour le Vala is romand. N oto.ns Ic·e pendant qu'i'! s'y trouve a,c tuellement encore 216 classes à 6 ,e t ~ 1f:~ n10is, et que 'les d asses ·de 7, 8 et 9 mois ne totalisent que le nombre de 67 seulement. Tel est l'état 'd e la scolar ité en l'année 1954. La loi de 1946, ali nsi que je l'ai dit, n'a pas accusé de progrès qU3.lut à lIa détermination du minimum ,légal. Il faut toutefois que je .m'explique et que je nuance un peu ce jugement. En première tle0tUire devant 'l,e Grand Conseil, le projet avait élevé ce m inimu:m à 7 mois. Aucune objection n'a été élevée à ce sujet dans la Haute-Assemblée et Ùle projet a été voté. Pour Il es seconds déhats, I.e Conseil d'Etat proposla it de rev,e nir au ,m inilm um de 6 mois en .a lléguant que de divers côtés, hors du Grand Consei,l , on p r étendait que le proj et ne serait pas aocepté par le peuple. Avec deux de mes collègues, j'ai proposé de mai,n tenir le premi'e r ·p rojet du Gouvern em ent, mais, celui-ci aidant, nous ,a vons été batus par 12 voix. Je tiens à p r éciser que ,l a loi a pr évu lI a Ip os-s ihilité, pour les ,Communes, d e dem'a nder et d' obtenir une scolarité supé-
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rieure à ce miln imum, ce qui n'existait pas dans les textes précédents. C'est ,ce qui a permis depuis lors Line prolongation pour une quarantaine de classes dans le VaJaris romand, et qui permettra de réaliser .d'autres progrès d'a'n s l'ensemble du -canton, si un mouvement d'opinioll1 peut inciter les communes à faire usage de la facUllté que la "loi leur ac-corde. Combien faudra-t-i,l de temps pour que les 423 classes à {; mois ,e t 61/2 mois obtiennent une scolarité de 7 mois et pius, si nous devons nous reposer sur 'le Ibom vouloir des communes ? A se baser sur ,l a .lenteulr que nous avons mise à enregistrer les progrès réa'visés jusqu'i-ci, il f'a udrait compter encore une cinquant~ine d'années ava,n t d'avoir résolu -ce ,p roblèm'e. Mais ce que la p:ersua's ion et la propagande ne feront pas, l'exemple et l'émulation Ip euvent .l'accon1p'lir. Il suffit de songer aux rivaHtés qui existent entre bien des communes pour espérer que, si l'Uine se lllOntre plus audacieuse, l'autre ne voudra pas être en reste. Je 'c onsidèr,e cependant 'ce 'm oyen comme un pis aller et je voudra,is que .lui soit sub.stituée une démonstration raisonnée pour emporter l'adhésion ,des réfractaires. Ceux-'ci ont un argument à nous opposer qui n'·e st pas sans écho dans le public, bien qu''Îll Imamque de pertinence. Les maîtres d'école qui depuis plusieurs générations se sont évertués à tirer le maximum d'une scolarité réduite, 'e n sont un peu responsables. Ce n'est pas un reproche, mais un compEment, comme vous ù,e verr,ez. LIs ont formé des éléments qui ont !Supporté 'I a comparaison avec d'autres sortant des écoles des villes. Ces élèves, au début de leur école secondaire ou du 'collège, ont Im ême obtenu }a première place. On s'est ,p révalu de ces exceptions ou de ces apparences si je Ip uis dire, pour prôner durant des années que les écoles ' de six mois valaient "les autres. Cette ,p rétention, je ne l'ai cependant jamais enbe,ndue d'un maître d'école qua.lifié n1ais surtout de personnaJlités étrangères à votre profession. Ce serait d 'ailleurs vous fa,i re injuI'le, à vous qui enseignez, de vous prêter cette équation que le moins égale le plus. Certes, on ne doit pas ouhlier ce qu'il faut de tenacité, de persévérance et de volonté de .la part des ~lèves pour faire c,onvenablellleni le ton:r' des programlm es en SI pel] de temps. C est là un a'p prentissage de ,l.a vie q~j a son po~'ds et s.a va.Ieur. "On lui doit des énergies dIgnes d eloges, maI'S aUSSI des enteten1ents le plus souvent remarquables quand ps , l~e .SO?t pas ir~é ductibles. A ,ce point de vue, le Valalsan s est Ladle une. 'SolIde réputatiOil1 au-'dehors. ~i.en ent~l~du, l'é~o~e n' en est pas la seule cause: i,l yale ,mllh eu famnhal, la VlSlOn de la lutte per-
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manente de l'homn1e aux prises avec une nature rebel~e, et surtout cet horizon fenmé très haut de tous ,côtés, qui rapetis.se le monde ,et; av,ec lui les sentiments et .\J.es idées. L'école à 6 mois a 1',il11'convénient majeur de limiter Jlensei-· gnement aux notions essentielles et de ne rien ;pouvoir approfondir av,ec soin. Devant se contenter de l'indispensable, eUe donne ,à l'enfant le senti.ment que seul 'ce qui ,p eut sle rvir, c'està-dire êtr,e directement uti.Iisahle et profitab:le, est digne d'intérêt. Au 'gré de certains parents, bien écrire une Il,e ttre sert à obtenir un emp.loi; s·aNoir ·c alculer 'e st indispensable si l'on veut ne pas être roulé len vendamt son bétail et en toisant des vignes; l'histoire de GuiJJaume TeH donne du patriotisme et l'on voit ]e fiston à i'écoŒe de recrues, bombant le torse devant l'inévitable photographe. La Bible, c',e st 'le Paradis terrestres, Adam et Eve, Noé, Joseph- DaJVid, Salomon; le catéchism'e, c'est souv.ent des fomnules que l'on apprend par cœur· J.e 's impùifie peut-être à l'extrême, et vous me pardonnerez de ne pas me souvenÏr suffisan1ment de mon école de six D1ois. Mais où sont Iles disciplines gratuites, qui ne servent pratiquement à rien dans lIa vie, sinon à ouvrir l'es'}Jrit, à le nleubler et .ft l'orner ? I.J n'y a pais de temps disponible à 'Cet effet. Il faut aller à l'indi&pensable et faire vite. Ces lacunes sont d'autalllt plus regrettabùes que l'enfant se trouve plongé, en dehors de récole, dans une atmosphère de matériallis·m e ,q ue nous ne ·c onnaissions pas a.l y a :dix ou vingt ans. Il n'entend ·q ue 0wkul, pTofit, revendications et réc:r Îminations. L'élève d 'aujourd'hui ne rencontre plus, au sein de sa famill,e préoccupée par tant de problèmes Inatériels, cette révérence, ,c ette f,e rv·eur d'autrefois autour des choses de la CIla'Sse. C'est donc sur ,l'école que repose surtout -le soin de l'instruction et de l'éducaA;ion. Voj.Jà pourquoi i[ lTIe paraît indispensable que ['école étende son influence et son action. Or, elle ne répondra pas à cette tâche si son statut n ' est ]Jas 1"I81Yl!aniée et ad8Jpté. La situation aJctJueI.le est un anachronisme et un non sens flagrants: Pour les enfants, six 1110is d'inanition inteUectueJle succèdent à 's ix mois de travail intense, peu compatible avec les aptitudes physiques de leur â~e . Pour les l'l1aîtr.es, après ùa période Iscolai,r e où ils se sont usés moralement et physiquelnent à composer entre leur vocation d'éducateurs et leur tâche de dressage si l'on ose s'exprimer'
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a insi, ce sont six moi.s d'une occupation absolument étrangère à leur professio.n. Et tout 'cela à une époque ,où la préparation à la vie exige plus que j:amais une formation morale et intellectuelle approfondie ! Passe 'e ncore pour 'l es j-e unes gens qui peuvent compléte r leur formation par une école aTtisanale ou s econdaire. Mais des milliers d'enfants vont n'avoir pour tout viatique inteNectuel que ce qu'ils ont ,t our à tour ap.pris et oubJié au cours de leurs huit ams d'écoae à six -m ois. Entre ceux-là et les ,a utres, le fossé se~l'a toujours ,plus profond et plus lar,ge. Les premiers seront la paysamnerie et la classe ouvrière de demain . Faut-i,l adm,ettre que .le plus grand nombl'1 e soient réduit~ çà des conna,i ssances élémentaires pendant que se 'c réent ou se maintiennent pour ,d',a utres des écoles de ,m étiers, des éc01es EiecondalÏrescommer cÎaJles et industrielles, des co'llèges ? La balance serait par trop 'i négale et nous aurions à en su bir de Il ourdes conséquences. La revaloris'a tion de l'agriculture ne dépend -p as que de ,l a rentabilité ,du snI et de l'é cou,l,eJment des produits. La désaffection à 'l,aquel'le nous assi,t ons dep uis cinq ans à l'égal'1d des choses de la terre a des cause,s p lus .p rofondes que ce'l1es du marasme économique, paul' a utant qUie ce!lui:-ci soit aussi aigu qu'on veut bien le di,re. L'agriculteur a souvent Urn senmnlen t d'infériorité à l'égard des auh"es clas-ses sociales de notre pays. Il prend sa profes'Sion :p our un pis aJJer ou Jun mal, ne voyant d',eUe que les côtés négatif;s : la .p eine, .les srucrifices, le~ risques, ,e t tena,n t pour nég11lÏgeables la liberté, et les joies profondes du conta'c1t aiVoec ,l a nature. C'est la formation le t l'éducation de :la jeunesse à :l'école qui peut r.edœesser ce courant de .défaitü3Irne, m'ais à la condition que l'éc01e soit armée ,p our assumer cette tâche. Or, aujourd'hui ,€Ille ne l'est pas ou pas süffismnment. Mais cela -ne dépend pas de vous, Messieurs. Nous savons que vous êtes disponibles et que vous ne demandez p-as mieux que de vous consacrer plei,nement à votre vocation, si l'on vous en fourn:LsS'ait l' occasion et les n10yens . Vous n'osez p3.lS cla:...m er la nécessité de l'extension de -la scolarité parce que -vous 'craignez que l'envie de votre entoura-ge
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ne vouE? accuse de 'Vouloir par là..Jffiême une a.mélioration de votre statut matériel. Mai.s, s3i0hant dans queUes conditions vous avez abordé ]'enseignen1t€:nt et quelle est encore la précarité matérieHe de votre profession, les gens qui ,s e ,l aissent gouverner par le sens commun vous défendrOO1.t toujours devant l'opinion. Ce que vous 'c raignez de revendiquer pour vos é'lèv.es par un sentimen.t de pudeur qui vous honore, les commissions scolaires et ,l es autorités commun3lles ne devraient avoir de cesse de 'le demander et de Ile réaliser, tant que notre jeunesse, ouvrieI'iS, artÎ'sans et agricuUeurs de demain, ne trouvera pas dans J'école son plein épanouissl€n1ent spii-ituel et intellectuel
Journée d'étude organisée par le P. E. sédunois A vrai diI'le, tous les maîtres et maîtresses du district v étaient conviés, voi:r.e ceux de r :e xtérieur. Il fallait peut-êtT~e une cel'1twine do.se d'Oiptimis·m e pour suppos·e r que, en ce mois où ::fjleurit l'amamdier, des maîtres .cl'écO\le consacreraient .leur loisir domitl1ical à 'Creuser des problèmes de méthode:s pédagogiques. Disons que le succès a récompensé l'audace. Le nom du Conférencier et la qurulité du genre de loisir ont certainement contribué à vaill1cre bien des hésitations. 1\'1. DottTens qui, lI a y,e üle, 'a vait dit « leur fait » aux pal'enis, tint à dire-l'e leur aux ,m 'aîtI'les et aux maîtresses, en toute simplicité, -m ai's avec ce .redoutwble accent de bon sens et ce,t te pointe de maUce qui va.loent au Directeur genevois des Etudes pédrugogiqUies beaucoup de sincère admiration, mais pas mal de tenace hostilité. Des leçons pratiques de ,lecture, des exposés ayant trait à l'utilisation des fiches de travaiJI, permirent à des collabor atrices de M. Dottrens d'illustrer des méthodes dont l'Eco.}e du Mail a génér,a lisé et perfectionné l'usage. Nus 'comrplimenrts au P. E. de Sion ,e t a son très actif président, M. Z'uchuat. Leur ,i ntelligente initiative dénote un louable souci d'échapper à ce tassement professioll1ne'l qui fait de nous tous, ,chers collègues, des « ;anormaux de la vie ». J'oubliai.s qu.e, selon M. Dottrens, les maîtres d'école v.alaisans ne 's ont 'Pas ,soun1is à cette déformation, n 'étant pas des pTofessionnels de l'enseignernent. Voyons, M. le Directeur, tâchons de ne pas ébruit er la chose, car vos instituteurs genevois p ourraient fort bien envier nortre sort.. .. Un 1] ŒTticipCint.
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~ LE MÉT][ER eEST CE QU][ UN][T ~ -
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Assemblée générale des Institutrices du Valais romand .(Dans «1'Educate>LU'» du 10 ·av·rhl nous reil.evol1JS ce qui suit)
Cette société qui fêtait so,n trentième anniv.e rsaire, g,r oupe plus de 280 ilnstitutrices. Elle a tenu ses assises le samedi 20 m,a rs 1954 à l'Ecole normale des Institutrices à Sion. Pour la première fois la Société pédagogique vaudois'e y était représentée. C'est devant un a·udi,t oire attenrtif que lVDle ' Gross, présidente, ouvrit la séance. Elle a"dress:a son salut aux invités, parmi lesquels on rema-rquait S. E. l\Œonseigneur Adam, évêque de Siom, 1e conseililter d'Etat Gross, chef du Département de l'Instruction 'p ublique et ,s'es chef·s de service, Monsieur le .cons~Î'ller national J rucquad, des députés, lViM. Carrupt, Travelletti et Duss'ex, des conseillers cOlnmunruux de la ville de Sion, des Inspecteurs Sicolaires IVIM. Pitteloud, Gay-Crosier et Sierro, -des représ1entants du clergé, de (la S.VE MM. Pra!long et Michelet respectivem1ent président ~t vice~résident. La partie la plus ilm portante de la séance fut l'étude d'un postulat dépoS'é au Grand Conseil par JYIM. Theytaz et J a cquod, dem,a ndant la prolongation de la scolarité. Mlle Gross présenta un remarquahle rapport qui fut très applaudi. C'est un problème très important, si ,l'on 's onge que, dans certaines communes, la scolarité n'est qu.e de 26 semaines, Cette prolongaii()\Il est liée à l'ad3!ptation des progran1mes, à la formation prof'8ssionnel1e. Dans beaucoup de locali·t és où la main-d'œuvre enfantine est très wppréciée, ce !projet rencontrera de l'opposition. Ce n'est pas une petite affwire, et toutes les institutrices sont d'accord de demander cette prolongation. S'ouvrit ensuite une discussion très intéressante, où chacun exprima librement sa pensée. Chaque orateur reconnut .la nécessité de ,l a pro1longation de .la scolarité qui amènerait l'amélioration de la situation matérielle et le bonheur de la personne humwine. On prépaT·e'I'aiJt ainsi, espère-t-on, un ·stal1d:arrd de vie plus élev,é au peUip[e valaisan. ' Cette séance fructueuse fut suivi€ d'un repas exceUemment servi à l'Hôtel de la Planta. Ch. C.
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PREPARONS LA FETE DES lVIERES
Si nous avons du temps et ... un peu d'argent disponible, procurons-nous de la feutrine ou de la rabane et taillons signets, li'seuses, sachets à aiguiUes, à bas, à mouchoirs, sa.cs à ouvr,a;ge que nos enfants 'c oudront avec un point de décoration d'un ton contrastant. Si ,c ela ne 'DOUS est pas possi'hle, faisons écrire et décor·e r d'qn dessin une petite ,l ettre que chaque enfant sera heureux de placer sur l'as'SÎ'ette .m aternelle au matin du 9 mai. Alpprenons un monologue : :;: :1:
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JE NE SERAI PAS UNE MAMAN ...
Moi, quand 's e serai grande, l'année prochaine, je ne serai pas 'une maman. Non, je serai tout de suite une grand'mère. J'aurai .c ent ans, de beaux 'c heveux d'.a rgent, des lunettes en or, un grand fauteuil} en velou~s rouge et un chat sur 1nes genoux : un 'a ngora. Je saurai des histoi.res par cœur et puis des chansons. Et puis je les dirai à mes petits enfants. (Un temps, .puis, l'index levé) : SI J'AI DES PETITS ENFANTS!
Apprenons une poésie:
Mœman, c'est jOU1" de fête. Chaque enfant est content. Attends, j'ai dans ma tête, Un petit co'mpliment. Ecoute, je co?nmence : Mœman, je t'cii?ne bien! Voilà ?non éloquence, Et .i e ne dis plus rien. Pour des plus gr3!nds : POUR MA MAMAN
Si j'étciis un petit oiseau, Je sais bien ce que je fe?"ais ! Dès le matin, je me 'nMttrcâs A co?npose?' des chants nouveaux; Puis j'irais près de ?na ?naman Et lui chanterrais tous mes chants L'un après l'aut?"e.
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Si j'étais un petit agneau, Je voudrai's faire ce ·cadeau : J é donnerai toute ma laine A ma mère qui la filerait Puis après la tricoterait. Elle en ferait bien deux douzaines De bas pour nous deux.
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, 1
"
Il est des rôles, cependant, Que je ne voudrais pas jouer: Ni pomme, ni cerise en panier, Ni eau, ni vin 1~ouge, ni blanc. On me boirait, me mangerait! M a bonne mère plus n'aurait Son cherr 'petit enfant. . .(
COlVIilVLUNLCATIONrS DIVIERSES '.
La
'troisième des ,c onférences Barb.ey n'ay~n.t pu avoi.r lieu en avril, a été renvoyée en novemOre.
* '" :1: Quelle coHègue s'intéresserait à une place 'a u pair en Ita1ie ? 2 mois au bord de la mer et 1 à Ja mcmtagne. Téléphoner au 6.58.84 entre 19 h. 30 et 20 heures. (Dorénaz.)
* :\: * Plus.ite urs d'entre nous ayant demandé que l'association organise une journée pour l'\enseignement du dessin dans les différents degrés, nous pouvons annoncer déjà qu'elle aura lieu au début de l'année S'colaire 1954-55 et ·s era dirigée par un maître vaudois,
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:j:
Connai's sez-vous les dernières brochures de l'OSL ? Il es:t regrettable qu'elles soient .s i mal oonnues. Je 'signal'8 brièvement les nouveautés: Pour les petits: de E. PEROCHON «Le terrihle Bambouno du Congo » ; .de F. MISTRAL « Les fleur,s de Glais ». A ,c olori,e r toutes deux et d'un genre très difrféI'lent ces brochures donnerai'e nt à nos 'p etits élèves l'occa;sion d'exercer plusieurs activités. A remarquer que le t·exte et le dessitll sont de qualité rafle. Pour les IpLus grands qu~tre brochures nouveiles : de A. DAUDET « Les aventures prodigieuses de Tartarin de Tarasoon ».
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Une lectur:e bi.en amusante ! de F. W ARTENWEILER « Albert Sohweitzer, le nlédecin des Noirs ». , Un documentai,r e plei,fl. -d'actualité: de RAMUZ « Les E.crevi'sS'es et les Revenants ». Deux nouvle·llés de notre grand écriv.ain ronland. Il faut féliciter le 'c mnité rcmland de ' lecture de l'OSL d'a;voir découvert dex .textes à la portée des enfants de 11-12 ans déjà et d'avoir pu le's publier grâce à :la générosité de la fondation Ramuz: d'Anne François «Crétolet» Un, récit caip,t ivant où Il.es p'etrits lecteurs feront connaissance avec les mœu,r s, ll6 S Œuttes, le vocabullaire de toute une époque enJtrée dans l'histoire. Urne histoire qui a pour cadre notre vieux Pays! Les OSL ne concurrencent ,p as Il'édition suisse, ,elles font œuvre noble et utill e; eUes mettent à dis.position de notre jeunesse des lectures saines, attrayantes, instructives, des œuvres de valeur à un prnx modique. '' A tant de titres etlles rnériteraient nob"le 31ppui.
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Des examens. de recrues Du rapport de 1\11. Chant'J'ens, 1er expert pédagogique, sur les examens de recrues de 1952, dans le premier arrondissement, qui comprend la majeure partie de la Suisse romande, nous ;extrayon~ certaines appréc,iatio~s capables d'inspirer au personnel enseIgnant quelques resolutlOns pratiques pour l'en-· seignement de la composition, de l'histoire nationale et de la géographie, y compris la civique. . Ces appr~ciatio~s vi~nnent de différents experts, que nous cIterons et qUI nous InspIrent toute confiance. Parlons d'abord de la com1Josition. Voici ce qu'en dit M. Besson, 1er expert, St-Maurice: «Ce qui déçoit, c'est la sYI?-taxe, dès q~'~n ~or: des chemins battus. Mais à part ceux qUI ont poursuIVI des etudes, la syntaxe des jeunes gens de 20 ans est lameritable. Aucune construction solide ou nuancée. On se borne à quelques pauvres phrases très somnlaires. Le vocabulaire est pauvre, quand il est approprié. Les idées naturellement sont mal exprimées et la liaison entre elles laisse fort il désirer. Tout se 'Passec~lmme si la recrue, devant son p~pier, se contentait de jeter quelques impressions décousues. Certainement les conditions dans lesquelles sont faits les exarnens peuvent influencer la qualité des travaux, mais elles n'expliquent pas une telle carence; » M. Savary, 1er expert, Lausanne, dit à son tour : '( Au sujet de la composition, beaucoup d'experts sont frappés par l'indigence des idées et surtout par le manque de plan. » Nous-même, nous avons constaté des résultats identiques, non pas aux examens de recrues, mais à ceux des apprentis de la partie française du Valais lors de le'dr sortie d'apprenUssag\~. L'orthographe et le sty le sont d'une faiblesse déconcertante, et pourtant ces jeunes gens ont 'fréquenté l'école primaire pendant huit ans, puis pendant trois ou quat:re ans les cours d'apprentissage. A ce sujet nous avons déjà fait remarquer qu'il serait utile, nécessaire nlême, demettl'e entre les l'IJains des apprentis et des élèves de la dernière année (fécole prÏ1uaire~ un manuel qui contiendrait les modèles des différentes correspondances de la vie prat.ique, fJurtout de la vie artisanale. A l'école industrielle supérieure de Sion, dans la section commerciale, les élèves utilisent bien un manuel de cOl'resDondance. En tout il faut des modèles. L
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Passons maintenant à l' histoire. Laissons encore la parole à M. Besson: «Chaque fois que je prépare un thènle, j'ai i.a même appréhension: quel chapitre d'histoire choisir? En lue remémorant les anciens thèmes et les réponses des reCl'ues~ je finis par ne plus oser aborder certaines pages pourtant importantes, et même très importantes, tant l'indigence, des ré.ponses et 1'apathie des recrues quand on les aborde deconcertent... Pour la plupart des recrues, il y a eu la Fondation de la Confédération, (puis des guerres en Italie, puis Grandson~ puis la diète de Stans (quelquefois), puis une immense période vague qui s'étend à peu près jusqu'à la guerre de 1914-18. La guerre de Souabe n'éveille aucun écho, la guerre des paysans, les guerres de religion, le patriciat, l'invasion française, le Sonderbund, pour ne prendre que le côté spectaculaire ·~es . évé~e ments laissent indifférents. A quelques rares exceptIons pres, notre' histoire suisse est méconnue, et les «leçons du passé:? que chacun de ces chapitres devrait laisser dans l'esprit et le cœur de nos jeunes sont lettre morte pour eux. » M. Berseth, 1er expert, Bière, trouve que les faits ont presque complètement disparu des méIuoires, mais il se dema~de ce qu'il en serait de nous-mêmes si ce n'était pas notre métIer de savoir ces choses. Nous nous souvenons avoir entendu un jour dans un compartiment de chemin de fer deux avocats parler des cours d'histoire qu/ils avaient reçus d'un éminent professeur" et l'un des deux posa la question : «Eh bien que nous en restet-il ? » Combien parmi 'c eux qui ont quitté l'école primaire depuis, cinq, dix, vingt ans et plus seraient encore capables de citer une demi-douzaine de dates ou de noms historiques; nous excluons naturellement de cette ignorance ceux qui s'occupent d'enseignement ou exercent certaines fonctions administratives un peu élevées. ' Pour cette raison nous trouvons que dans l'enseignement de l'histoire les bons résultats ne sont de loin pas proportionnés au temps consacré à cette branche. Aussi nous voudrions qu'ici en Valais on fît usage à l'école primaire d'un manuel très réduit, ne contenant que les principaux événements, qu'on aurait alors le temps de faire répéter souvent. On les retiendrait certainement bien mieux. Le livre actuel est trop volumineux, trop chargé de détails peu utiles, de dates, de noms propres, de chiffres d'effectifs militaires, de causes de guerres, de· cond.itions de paix. Faut-il savoir tout cela pour apprendre à aimer sa patrie. L'ancien manuel Winné était excellent; nous en avons fait l'expérience et les élèves d'alors retenaient davantage ce qu'on leur donnait à apprendre.
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Ar'rivons enfin à la géographie. Ici encore, entendons des experts: M. Besson: «Il faut savoir être modeste quand on demande de montrer à la carte un fait géographique. On rencontre encore des recrues qui ne sa vent pas montrer les points cardinaux à la carte. Beaucoup, plus qu'on ne croirait ne savent pas situer le Gothard ou le Simplon. A mon expérience, la lecture de la carte est ce qu'il y a de moins bon en géographie. Les faits économiques sont mieux connus. On ne peut cependant pas affirmer que les recrues, dans l'ensemble, connaissent l'essentiel de nos conditions économiques suisses, même vues sous l'angle particulier de leur . profession. C'est pourtant une part qui nous semble importante de leur formation professionnelle. M. Berseth : «C'est (géographie) moins bon; on se montre maladroit à la carte, où beaucoup ne savent s'orienter; _on a beaucoup de peine à raisonner. 'On ne voit que très difficilement les relations entre la situation géographique, le climat, les productions, le travail. M. Duchemnin, 1er expert, Genèv.e : « A l'oral, je suis frappé par l'ignorance de connaissances' élémentaires en géographie, connaissances nécessaires pour comprendre un problème simple et actuel d'économie nationale, tel que le statut du lait: , six recrues sur dix n'ont pas su montrer sur la carte des pays producteurs comme la Hollande et le Danemark. .. L'orientation à la carte est insuffisante, en général... Le tiers des recrues ne sait pas situer la Finlande sur la carte. Histoire et civique faibles .... Deux étudiants, l'un de Genève ,e t l'autre d~ Neuchâtel, n'ont pas eu de leçon d'instruction civique depuis leur sortie de' l'école primaire.» (Uldry.) , _ , Cette ignorance en géographie ne nous étonne nullement; nous l'avons constatée maintes fois nous-même en interrogeant des jeunes gens de quinze à vingt ans de chez nous, en Valais, ou d'autres cantons et qui pourtant avaient fréquenté des écoles plus hautes que l'école primaire. Et pourtant, chez nous comme certainement ailleurs on apprend aux futurs instituteurs, pendant leur formation, à procéder dans l'enseignement géographique, d'une manière rationnelle et intuitive, en passant de la carte de la salle de classe à celles de la maison d'école, de la commune, du district, du canton et de la Suisse. Actuellement il existe des cartes excellentes, comme par exemple la carte fédérale. Mais a-t-on soin d'en expliquer les teintes, la couleur des lignes de cours d'eau, de routes, de chemins de fer, les ronds de villes ou de localités moins importantes, les ombres ou hachures, les courbes de niveau, parfois les signes particuliers qui représentent les p;,r oductions de différentes sortes, les inçlustries, etc., etc.
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Ce qui importe le plus c;est de savoir lire une carte. Q,uel-, ques connaissances géographiques que l'on ait, on se sert habl": fuellement d'une carte dans un voyage d'une certaine longueur, une excursion à la montagne, la visite d'une ville, etc. : Dans l'armée, les officiers de n'importe quel grade ont ge ~ soin d'une carte d'état-major. Une chose à laquelle nous attachons une assez grande importance c'est l'étude sérieuse qu milieu local: commune et district. Le canton, lui aussi, peut être regardé un peu comme un milieu local parmi les 22 cah~ tons suisses et surtout les pays étrangers. ' , N. B. Il est bien entendu que les déficits signalés ci-dessus ne concernent pas exclusivement le Valais; nous avons dit au début de notre article qu'on les avait notés dans l~ 1 r a::rondissement des éxamen·s de recrues dont font par,h e plusleu~~ régions de la Suisse romande. Et pour le Valais,' il n'y serait question que de la partie française. 1\ Du reste, les notes d'exallnens ne sont prus puhliées ~i le~ cantons classés comme au temps des anciens examens de re, ' crues, abolis en 1912. De 0e ,qui précède ,no~s tirons ,l a cO'nclusion ' qùe 'Iles résuJfJ tats obtenus dans .l',enselÎgn8llllent de üer,t aines brrunches" en particulier , }a langue maternelle, ne sont pa:s britllants. A quoi cela tient-il? Au manque d'inteLligence des c'3tndidats? Nous ne le ,c royons ,p as. A .J'incalpacité des maîtfles, à 1eur manque de 'm éthode, de zèle? Nous n'O'Sons aucunement J'affirmer, quoiqu'i~ :se rem.contr1e 'Probablement quelques rares e~ceptions. Alors iJl faut se rdemamJcler si, 'c hez ,n ous au moins, ce n'est pas la brièveté de l'année Is colaire dans un trop grand ,nombre d',écol:es, pUlÎsqu'iJ en existe encore 72 % qui n'ont que 6 ou 6V2 moi.s, dolIlC 'e nviron une Jdemi-aiJ1,fi'ée ,p our appr.endr~ et autant pour oublier. J.
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ùe mouvement éducatif à travers le -monde du B. 1. E.
ALLEMAGNE Ecole de famille.
Dans le pays fédéré de Bade-Wurtemberg, un conseil consultatif scolaire (Landesschulbeirat) a été créé par un arrêté du 20 janvier 1953. La principale tâche de cet organisme sera de conseiller le Ministère de l'Education lors de l'élaboration de lois scolaires ou autres événements importants. Ce conseil sera composé de 36 membres, soit : a) ~ membres repré~ sentant les pareIl:ts des élèves (5 pour les écoles primaires ,e t
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moyennes, 2 pour les écoles secondaires supérieures et 3 pour les écoles professionnelles et techniques) ; b) 10 membres représentant le corps enseignant (3 pour l'école primaire, 1 pour l'école moyenne, 1 pour l'enseignement spécial, 1 pour l'enseignement secondaire supérieur, 1 pour l'université) ; c) 3 membres proposés par la Chambre communale (Gemeindekam.mer); d) 2 représentants du clergé ( un catholique et u:t:l protestant) ; e) 5 représentants des grandes organisations professionnelles; f) 1 représentant des organisations de jeunesse; g) 6 membres du Ministère de l'Education. Dans toutes les écoles du pays, des conseils de parents Elternbeirdte) doivent être créés là où ils n'existent pas encore, de même des coneils d'élèves (Schülerbeirdte) . Correspondance internationale d'élèves.
Echanges de maîtres et
Selon un communiqué du Ministère de l'Education de la Basse-Saxe, 5602 écoliers et écolières du pays ont participé en 1952 à des échanges de correspondance avec des écoliers d'autres pays. Pendant la même période, les échanges de maîtres et d'élèves des écoles secondaires se sont fortement intensifiés. C'est ainsi que 3946 élèves ont pu faire un séjour à l'étranger. Mouvements de jeunesse -
Education pacifiste.
"-Un arrêté du 14.12.1952 prévoit l'octroi de subventions fédérales lors de l'organisation de rencontres de jeunes allemands et étrangers, dans le cadre du plan fédéral d'aide à la jeunesse. Ces subventions, qui sont octroyées à des jeunes de se~ze à vingt-cinq ans (dans certains cas dès quatorze ans) comprennent des allocations de nourriture et de voyage pouvant s'étendre sur une période maximum de quatre semaines. Pour le~ jeunes Allemands participant à des camps à l'étranger, elles doivent couvrir les % des frais globaux. Lecture -
AUSTRALIE Education des diverses races.
A la suite d'un période expérimentale de trois ans, le Co'mrnonwealth Office of Education vient d'éditer les trois premiers livres d'une série de six manuels de lecture destinés aux ·enfants aborigènes du Territoire-du-Nord. Ces manuels, illustrés en couleurs, utilisent un vocabulaire et des expressions grammaticales soigneusement gradués. Ils sont accompagnés du matériel didactique nécessaire et d'une notice explicative pour le maître. Enseignement supérieur -
L'étudiant-ouvrier.
Le Conseil" des Etudes supérieures (Boœtd of G1"aduate S tudies) de l'Union nationale austalienne a accepté en principe què les carididats au grade de M. Sc. fassent des études à temps partfel, et a demandé au Comité des Etudes à temps partiel
(rélaborer un règlelnent dans ce sens. Par contre, cette mesure n'est actuellement pas envisagée pour les candidats au doctol'at. SUlJSSE Nouvelle loi scolaire à. Saint-Gall.
La nouvelle loi scolaire du canton de Saint-GaJl:l entrée en vig.ueur .le 7 avril 1952, prévoit, comme par Ile passé, une éoole oblIgatOIre de huit classes. Cependant l.es communes sont autor isées ·à ünstituer des cours post-scoll aines facultatifs, constituant une neuvièlue année d'enseignement. Pour adapter l'ensei.gnement à la diversité des conditions du cantün, quat r e types d'école primaire ont été autor,i sés: le ty'p e A prévoit 41 semaines d' école à temps complet dans toutes les c.lasses; le t ype B, 22 semaines d 'enseignement à t en1pS complet (hiver) et 20 semaines d 'enseignement à mitemps (ét é ); .les écoles du type C ont 42 semai,n es d 'enseignement à t emps Ic omplet au moins .dans d eux des t r ois ,c lasses supér ieur es, t andis que l'enseignement s e f ait à mi-temps dans les a utnes cl:asses; ùes écoles .du type D ont 34 semaines d'écO'le à t emps complet d,a ns d eux des classes ,s up érieures, et à mitemps dans les a utres classes. L'école primaire et :les d eux clasRes ,s econ dair,es f aisant ,p arti,e de 1'enseignement obligatoü'e sont gratuites. L'Etat iprocure, com me par le passé , .les fournitur es s'colaires oblig~atoi~es (manuels, et c. ), t andis que ,l e mat ériel d 'écriture et de dessin est à !la charge des ,c ommunes. I.Je nombre des élèves ne doit pas dépasser 55 d ans les classes de un à qua1tre d egrés, et 45 dans ,les c.lasses de plus de quat re degrés à la ,charge d'un seul maître, tandis que l'effectif des dasses diri~ées ,p ar une maîtresse ne doit pas dépasser 45 élèves. La ,loi -prévoit l'éducaiion d es enfants anor ma ux et r etardés éducables. Le service m édical scolaire est complété -par un servi,ce dentaire et -par un s ervice de psych Oilogie scolai.re, ,ce deronier existant déjà .depuis 1938. t
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au corps enseigna nt s ur présentat ion de la carte. Artic les ré cla mes exclu s.
Tél. 211 80
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PARTI E PRATlIQUE
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Essai d'un prograrrime détaillé des '
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Valais 2 me année
Le Canada est aussi un prod.ùcteur de pomlnes. II 'e n est de IJ.nême du ChiJL Les Etats-Unis sont le 1er producteur du monde d' oranges, de citrons. b) Dans la zone 1néditerranéenne qui est éminemn1ent Î avorable à la production fruitière. . Cette région produit surtout les oranges, les CItrons? les 'pwmplemousses, les figues, Iles abricot~, les pêches,. ~tc. Les principaux producteurs sont l'Itahe du sud (SIcile, Galabre, Campanie). L'Espagne: (région de Va}ence, et~) La F1"a1Wf3 : (vallée du Rhone et mldI). L'Afrique du Nord: Algérie, Maroc. c) Dans les régions tropiccûes : bananes, ananas, noix do::: coco, etc.; . , pa~s producteurs: Afrique : littoral de ~a GUInee surtout Iles de l'Amérique centrale (AntInes). Sud Chi Brésil (Etats de Rio de Janeiro et Sao Paolo ). cl) Dans les oŒs'iB des déserts d'Afrique 'et d' Arabi'e on cultive le dattier Les Etats Unis Is ont Ile plus grand producteur de fruits du monde. Ils sont au 'p.remier rang pour les pommes, pour ,l'es pêches, pour les grape-fruits, pour les citrons, pour 'les · orang.es, pour les pamplemo~!Sses.
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Aux Etats-Unis, toute la culture fruitière est standardisée : plantations, variétés, méthodes de récoltes et ,d'embaJl.ages sont réduits à quelques types: ce sont Iles coopératives 'q ui ûrg.anisent l'irrigation, l'achat des fournitures, la protection des vergers, la lutte contre les ius'actes, ,c ontre le ge~, ,e tc.; eUes aUissi qui s'occupent de' 1'.exportation des fruits. e) En .sui,gse, Ile Valais tient le premier rang pour la production des abricots, des p01nmes et des poires de qualité. Mais notre formation professionnelle lai's se enCOTe à désir,er : nous ne devons mettre sur l~ marché que des fruits de qualité, bien triés ,e t soigneusement présentés, sinon nous ne pourrons pas écouler nos produits. On p.eut aussi faire une r.rupide révision de géographie en choisissant une page de journal particulièrement nourrie et b ourrée d'indications. Ainsi le « Cou.rrier» du 12 janvier àonc paru .p endant le cour.s - nous a fourni les noms Is uivants que les élèves ont dù montrer à la cart e : Trieste, Rome Belgrad€, Grande-Bretagne, Amérique, Yougoslavie, Ttalie _. - Be!' lin, Londres, France, Etats-Uni,s, Allemagne, Autriche, U.R. S.S., Paris - L'Arabie, l'Egypte, Angleterre, Suez - La Méditerranée, l'Ilbe d'Elbe - N ew-York - Moscou - Vienne, Salzbourg, l'Arlberg, BTegenz, Feldkirch, Munich, voilà pour rétranger et voici pou.r .la Suisse: ' Berne- Uri, lIa v,allée du Maderan, Altdorf, le Schachental, Burglen, l'Axenstrass'e, Bristen, Schwytz, Brunnen, Sisikon, Fluelen, Gersau, le M uotathal, le Righi, Glaris, N aefels, le Pratigau, Unterseen, Davos, Zurich, Oerlikon, Thun, Interlaken, Luc'e rne, Lungern, Brunig, Brienz, Meiring€n, Erstfeld, Goeschenen, Wass1en, Gothard, Olten, Bâle, Langenthal, ,e tc. Il y avait dans ,c ette page t rois thèmes principaux : La quesf;ion de Trieste, Suez, Les avalanches font des victimes. Voilà une bonne répétition, n'est-il 'p as v.rai~ que l'on peut commenter en lisant ,s on j ourna1. Mais i,l va de soit qu'on ne saurait avoir recours de façOlIl habitueHe à ce mode de faire; deux ou trois exercices ·s emblables pendant le cours nous paraissent slJ,ffi,sants. ' Comme on le voit, le programme de géographie, est ,assez étendu; .les maîtres procéderont aux élagages nécessaires.
Histoire Les guerres d'indépendances.
Il ressort des constatations que nOUisavons faites l'année dernière, et -de l'avis de lIa plupwrt des m,aître,g qui ont participé
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au cours de peil·fe.ctioll1nement, comme aussi de l'expérience des eÀ--perts aux examens ,p édagogiques des l"'ocrues que nos jeunes gens n'aiment p3!S l'histoire, mênîe si on s'ri ngénie à l'a leur enseigner par questions et .réponses: quoi que ,rom fasse, c'est toujours de lIa répétition et daniS tous Iles reas 'ce n'est pas actuel puisque ces événe·menrbs ·s e rapportent aux siècles pass~s. P1ourtant, on ne peut pas et il ne f:a ut pas a~racher les pages de notre beNe et héroïque histoire 'n3Jtionalle; e.t d'une façon ou d'une autre, il falllt bien y revenir, même erutre 15 et 20 ans. M'ais ·o n sait que toute ingestion faite ·a vec ,r épugnance reste sur 1'estomr3Jc 'e t n~ .p ro.fite 'Pas. Comment faire donc pour 'q ue cet enlSeigne,m ent soit efficace; en d'autres termes Icomm'0 nt dorer la pÏlll ule à ces jeunes gens .pour l,a leuT fa,i re ava.],er ave.c p~aisir et de façon profitable? En partant d'un fait actuel permetta:nt J'enthaînement sans que nos élèves ne se doutent du .s ubterfuge; ayant mordu à l'hameçon, iJs ne .]Ie 'l âcheront pas si vite. C'est ainsi, dans tous les ,carS, que nous 13JVOIl1'S pratiqué durant cet hiver lavec beaucoup plus de ·s uccès que l'année dernière . . Le prog,r amme de 2ème année prévoit .les guerres d'indépe'IlJd,a nc.e : olr les flaits de :l a dernière ~uell're mondiale permett ent d',amoDcer habill ement toutes ,ces que:srbions. Point de dépa1"t: un article de j01t1"nCÛ se T'appor tant c~ l'occup3ltirorn de l'Autmic?e : ill. en .paraît chaque tsem.~,ine. Conf ére.nce des 4 rg rands a Benhn. Rwppel de il oCcupa.tIOn de ce pays par Hitler :avec .ses blindés; 3Issassinat · de Dolfus, sig;nes avant-'cQlureurs de rIa 2ème guerre mondiale. L'Autriche encore o.ccupée ·a ujourd'hui. P,air quï ? (QuaJbre dans une jeep.) Depuis quand ? Ce pays récla.m e Is a 'l ibératiron... Oui ~,l y ta parfois un f.ameux renverselnent de 'lIa SlirtUiation : autrefois .lIa Suisse occupée paT des baiUils étai,t squ~is~ à l' ~utriche; l~s trois. ca~ tons _ lesquels? - ont aUS'SI redame et c-onquI,s tl eur Independance - Où ? quand 7 ,c om,m ent ? - Serment du Grüt.l,~; Pacte de Brunnen : bataillres de Morgarten, de Sre-mp3lch, de N aÎels. Caractéristiques de Ic haque batai[lle. C'est bien .suffi-s·anlt pour une leçon. M'a:is re'v enons à oette guerre llio,ndiale dont nous avons amorcé l'histoire; fai,s ons aJPpel à certains ,souvelllill' de nos jeunes genFl de 18 et 19 ans. En 1939 Hitler ·s"aUie à Staline et les deux compères envahi s's ent lia , POll ogne : c' e~t, le . . début de la guerre mondiale. La FDanoe et l Angleterre ,a:HIees a la Po.logne déclarent lia guerr,e à l'Allemagne, .1Ilrais ne 'p euvent voler ·a u secours de leur alliée. Pourquoi ? Les Français restent -sur leulr ligne fortifiée : ,]i~ne M·wgilllot, s'étend3lnJt de .. ' à .. , En face, de
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l'3Jutre côté du Rhin, 1113, :lig,n e Siegfried .. (C'est la drôle de guerre. Qu'es't -ce ,à dire ?) Que fai.t Ila~~'isse ? - NeutraJlité - Explications à p;l'OpOS de . cette neutrahte; en quelles autres rCi.rconsrbances encore la ~ul'S'se , ~ ...t-eUe gar?é la neutr'3Jlité ? Général Guis.an. - En .l940 H'l,tJler as's,ure du côté de la RusL s ie aUiée -se retourne à l'ouest, envahit la H'OUande et lIa Belgique: catastrophe de Dunkerque. L'Italie ,w ttaque la Fra'n ce à reve,r s : notre -voisine d'oulbre-Jura doit capituler. Pétain-Vichy- De GauLle. . La posirtir ~n de ,l a. Su:i'sse. ~omplètement entourée par les pm,s·s.a nce de J Axe deVl'e nt cmtlqrue. Le ,générr311 'c rée ile réduit, la f~r~eresse dans Jes Alpes. Pourquoi dans ,l es Alpes ? Pou.rquoi la resIstanc~ y est .pIus facile? Il 'se rwpprelJe 'l 'histoli re : -les Suisses ont touJ'o urs été victorieux tant qu'il].s se sont défendu-s sur leur ,s-ol et surt?ut dans ,l es montagnes : Ex. Morgal"lten, Sempa~h, N'aefels; II1s ont été v3Jincus .loin du territoire ou dans les plaInes. Ex. : St-Jacques sur la Bi.rse et Mari,g nan. Pourquoi vainqueurs là ? vaincus id? Différence entre Morgarten -et Sempac,h ? Hitler esrt ·m aintenant vainqueUir d'une bonne paTtie de l'Eur?pe, comme un autre .conquérant qui est devenu empereur et qUI a 'P'a·s sé :e n V:aI.ai's en 1800. Quel .conquérant 7 Où a-t-il pasls é ? P'o urquoi ? Le ravitai,Nem,e nt de la Suis,s e devient diffidIe : P.lla n Wahlen: La n18JnaCe pèse Isur notre pays. Heureu.sement pour nous, HlJ.tler se retourne contre la Russie; ses a.rmées vont jusque devant Stal}i1ngr:a'd et devant l\tlos.cou· mais eUe·s Ront vaincues et déc~lrl1ée~ par rIe froi~ comme 150 'ans auparav.a nt eelles de .. . ? qUI av'a lent des contIngents s llÎ'sses dans leurs r angs. Pourquoi? et qui ,s e 'Sont vaÎtltlamment battues à la Bé,l 'ézina. Sans déclaration de guerre .l'aviation japollJ3Ii,s e détruit la flotte des Etats-Unis ·a ux rIes Sandwkh (Paci:5iqùe), Les II .S.A. entrent en g1uerre. Les vi,bles angla'Îs,e s sont détruites par l'aVliation al!lemande, puis par les V1 et par 'Iles V2. La flotte des Alliés risque d'être améantie par les soU's-marins ail lemands. Plus tard 181s Alliés débarquent en Italie. Le danO"er Dour la Suisse devient de jour en jourr 'p lus gra.nd. PourquOoi '7 l:L'invasion de .la Sui's sre risque de 's 'opérer, car Hitler a besoin d'envoyer des troupels, du matériel et des vivres dans la 'p éninsu'le ' les cols des Alpes lui sont indispensablres. Le Brenner e's t bo'm~ bardé, mais non le Gothartd et le Simprlon. A ce moment critique le ~é~ér3Jl réunit ses ?fficiers a~ Grütli et à Sempach. PourqUOI a ces deux endroIts? Il aff,l rme et la px'esse le publie que notre armée se défendra co'n tre n'importe quel Iw&.saillant. Pour·· quoi cette déclall',a tion ? Il affiI me également que les routes et Jes tunnels des Alpes S'auteront en 0as d'invra sion. Or, le Go.thard servait les dess'eirns d'Hitiler, quoique lI a Sui.sse soit restée neutre; tp our q.uels transports ?
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, Ainsi le ~othJa'r:d tentait HitJl,è r, ·m ai:s il n'a pas osé risquer. 1aventu-re .craIgnant de tp erdre plus qu'il n'aur,a it gagné. Une 'a utre armée Vlenue de Il'est a fr.anchi le Gothard en ~ 799 : ,quel'le armée? Elle voulait aller attaquer une armée fr2: n çaise . qui oCocupai.t Iles environs de Zurich, Pourquoi Iles S Ulsses n' ont-ils pas 'a rrêté cette année en 1799? Quel malheur ou queMes misères, croyez-vous, le 'p as·s age de ces troupes a-t-il apportés à notre pays ? . . . Ainsi ,les co~1s, de~ ~lp.es sont i,m portants pour nos puis's ants VOlSlns. III en la ete aIlliSI de tout tèmps. 700 .ans avant Hitler Quand donc? - ,l 'empereur d'Allemagne qui la v,a it 'l ui aussi des troup~s le,n Irta'lie, - id guerroyait contre qui? - Contre le pape, vou1.~It ~ lats s:urer le p as'swge du Gothard et en enlever La posSeStSIon a qua ? aux Hasbourg. C'est alors qu'~l donna des chartes à Uœi, à ,S chwytz et finalement rà Unterwald, soustrayant ces Etats de .lIa ,d omination de Il' Autriche. , Ainsi, grâce. à Di'eu, à son armée, à 's a 'Population civiJe, a ses chefs, tIra SUIsse a pu g.arder la neurtralité pendant les trois derniefls conf~its qui ont é01até à Ises frontières - Quels con~lits ? - et elle ,a été préservée de 1'invta sion. Il n'en a 'p as touJour's été ai,nsi, nous l'lavons déjà vu. Par ex- : 'l ors d'un conflit pl'";esque mondiaù aussi, survenu il y -a environ 150 ans (quand donc? quel conflit?) Alors la Su.i,s se a connu les horreurs de J'occl;lpation. Résistance de Berne, de Schwytz, du Nidwald, du V;alal's, etc. (P.ourquoi p-a s de Vaud? Pourquoi pas de lia Suisse comme Etat ?). Ce sont les r,a isons qui ont failli .amener Iles armées alilemandes en Suisse qui ont inci,t é lIa Fr.ance à occuper notre payls. (Quelles r aisons donc? - St-Bernard-SimplonGothard. - ) Comme on ra vu, de 1939 à 1945 -la Suisse était prête à repousser par 1es M'mes ,l a 'p iüssante armée 3Jllem.ande : mübilisation -complète, près d'un mHlion d'homn18s sur Died à oer. t aIns moments; ouvrages fortifiés, Ip onts et r outes n1inés, réduit dans Iles A1pes, etc. Que ,s el"ia'Ït-Îll ta dvenu ~i ,le .pays av,a it été envahi? Misère atroce, destructions; songeons 3JUX pays voisins; r,a ppelünsnous aussi 'u ne g'uerre que les Su:isses ont livrée pour leur indé})endance contr,e une puissance supérieure à l'Autritche - Laquelle donc? Quel empereur? Quand? PouTquoi? Refus de payer l'impôt, refus de... - Ainsi, pendant ces guerres de Sou.abe, ,lia misère était 'si grande qu'on a vu des enfants manger ode Il 'herbe dans les Ip rés comme .le fait le bétail. Pourtant, les Suisses n'ont 'Pas hésité; en 1499 Hs ont pris les armes et ISe ,s ont battus héroOïquement : leurs saerifices n'ont pas été vai.ns pui's que 'la pratrie 's'est agra.ndie :de deux, même de trois nouveaJux .c antons. Lesquels? que la souver aineté de 'la 1
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S,l~isse a été reconnue par l'empire aussitôt après ces guerres. L'Indépendance -de notre patrie a été fina'l ement reconnue par les puissances 1 ~llT'o'Péennes à la fin d'une guerre presque eu. ropeenne. Laquehle ? En quelle année ? Où ? Grâce à qui ? NOTE: La destruction d'Hiroshima paœ ,l a bombe atomique ob~igea ole J a~on à demandeT La paix.
Révision des g'uerres d'indépendance:
a) contre J'Autriche : Morgarten 1315 8empach 1386 N aefels 1388 b) contr:e ,l 'empire : 8oua.be 1499 c) contre Ja France : Inv,a sion 1798/99 Le -Gothard la été le ber'ceaJu de ùa Confédér,a tion. Pacte de 1291 : les parties contractantes les lCJ1ause's du pa0t'e ... (4) Traité de MunsteT 1648 : J''Î'I1dépendance de lia Suisse est reconnue. (Oette
LES GUERRES D'INDEPENDANCE de Il 'hiSitoire pourrait être traitée sous cette forJne ,a vec des élèves avancés)
~artie
1. Le Gothard, berceau de la Confédération
Charlemagne avai,t 000nquis toute .l'Europe üentrale et occidentale. - DODic que],s pays possédait-ill ? - Contre qui .avait11 guerroyé ? Mais comme tous ùes vastes empires orees ·a rbitrairement (lesquels par ex:emple), celui de Chwr:lemagne fut partagé au traité de Verdun. (Co'm ment?) . Cependant, soit par héritJage, soit par conquête, le St. Empire germanique 's 'étendit en H6'lvét:ie, en Va'l ais (comment? R. III) et mên1e au-delà des Alpes. Les e·m pereurs entrèrent bi'entôt en conf,l it avec le pape à qui Charlemagne aVlait donnné une partie de l'Italie. La quereHe des investitures? fut lIa cause d'une longue guerre entre le pape et ,les -e mpereurs. Au commencement .du XIIlème s,iècle (vers que~les annéet):; donc?) un mouvem'e nt d'indépendance se manifeste en AIJem-a gne et dans l,a Hruute Itrulie. La Suisse centra,le en reloation avec le -s ud par ... ? qui venait d'être ()UVel~t à la ciTculation a cette époque, n'ignorait 'Pa.s ces mouvements. D'autre part les
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vVa:rdstatten la vaient con naiss ance des chartes de fra nchises accor dées a1~leur.s par ·l es emp er eur s d 'Allemagne . (Et alors ?) accordées pour quoi ? M'ais ils savaient s.urtout que le col du St. Goithard était indispensable (com-m ent ce,l a ?) , a ux e'm pereurs d'Allema gne qui guerroyai,ent en Italie. Ceux-ci n e pouvaient se r ésoudr e à voir ce -col ·e n m ains enn emies, car illS r isquaient a.insi de p erdre toutes leur.s p ossessions a u-de1à de·s J\_...lp es . (Montrez l'im·por tance du Goth ard ,lors du d ernier conf lit ; lors de l' invasion français,e. Souvaroff; à t ra,v ers toute .l'hist oir,e suisse) . A cette époqu e, Il es 'C ols du V.alais, sauf le Grand St. Berna rd, -et ,ceux des Grisons -ét aient en p ossession des évêques de Sion et .de Coi.re (souverains tempore'l s), partisans du prupe dans la quere11e des investitures (Gibelins et W ellfes) , donc fermés3!ux empereurs (conséquence ?) Les Habsbourg avaient réLlSIsi à mettre la main sur la Suis'se centrale qu'ils détenaient soit comme propriétœ personnelle, soit en .qualité de représenta.nts de Il 'emlp ereur. Or, grâce à l'importance du trafic par le Gothard, le' Ura11ais s'enrichirent (comment?) et .ils réunirent facile.nlent J'argent nécessailr e pour rache.ter ,l es droits que ·l es Habsbourg poslsédaient sur leur vlal1ée, de ,orte qu'ils obtinrent du Toi Henri VII qui gouvernait en l'absence de 's on père Frédél'j-c en guerre contre le pape, une charte leur conférant l'ünmédiateté impériale. 1231. Sembrancher obtient aussi du comb:~ de Savoie, vassa1 de l'empereur, une charte de franchise en 1232. (Pourquoi 7) La charte :de Schwytz conférée par Frédéric lui-même en -son 'Camp de Faenza (1240), a été donnée dans de.s circonstances anaJogues, mlais 8111e était contraire aux coutumes féoda'l es, car Il es 'e mp.e reur s ne posls édaï'ent pas de droits sur S0hwytz. D'autre Ip art, à ce m.ornent l'empereur était excommunié (conséquence?) C'est pourquoi les Habsbourg Tefusèrent de lia reconnaître. (Et alors ?) Rodo.1phe de Hahsbourg rach eta d',a illeurs tous les droits sur .schwyt z, Uri et Unt erw'3Jld; 3!us·s itôt wprès il f ut 110lnmé empereur (,situation des 3 cantons par le f.ait de cette nomination ?) Pourtant, il reconn ut lIa ch aTte d'Uri. (Pourquoï '?) 1\!Iais pas .celle de Schwytz. (Pourquoi 1) Cependant, H donna aux Schwy.tzois l'assurance qu'ill s n'·a ura,i ent à comparaître en justice que devant ·l ui, ses fils, ou leurs lan damanns . Malheureusement ces promesses ne furent pas tenues et on leur envoy,a des bai1lis dont certains n'étaient pas même des hommes libres comme eux. Les impôts triplèrent; des péages furent établis (conséquences 1) D',a utre p3!rt, à la même époque -les Hahsbourg étendirent 1
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leur d,omination tout autour des W~, ~tten ( par exemple à ?) Wll . dl s .. wtJ ( consequences l)'o ur ceux~ci ?) , Rodolphe .de Habsbourg mourut; les Confédérés en 'Profite~ent P?UT S·l gner, .a;u début du mois d "août 1291 un pa cte q~l devaIt d'Urer à perpéJouité (en faire trouver les 'clauses, ) . 2. Guerres contre l'Autriche
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,Chaque foi s que les Habsbourg ,s er ont en opiDosition cont r e ,l e:n~pe.reur : Alber t et Ado1phe de N a's'sau ; Louis d.e Bavière et F.r edenc I,e Beau, les Conf édér és p r endront part i cont re les H absbour g. (Po ur quoi 1) a ) M o1 gCir-ten . , ,_' Aprè~ .l'a m ort d e Rodolphe de Habsbourg, les ~Ta,ld.gta:bten flont en ~evoüte contre ?... L a guer,pe devient inévitab.le Les SC~WytZOls !rop à Jl' étroit dans le s ud du canton; aussi peuplé qu a n?tr~ ~po<!ue, fon~ des incursions a u nord, contre? (le couven t d E,lll'Sledeln), lil s ont besoin d'expansion. D'autre part les Hab.sbo?ur g font ~ne guerre .dou ~ni~re .aux Wal.dstatten (com;nen.t .) en e~pechant .,leuT ,ravltaIl11ement par 'le lac. Albert 1er veut punIr ses ,s uJets révoltés et Tester m,a ître du ?,othard. (Est-ce .lIa ~o.nne.'po'l.itique ?) C'est IVforgai,ten et .la cat~s~rophe ... ~ourquol. ~a vI~~Olre des Suisses? (préparation mih~a'lre pous'~ee; serVIce mdl,t aire obligatoir.e, fortifications élevees, conna.lsslan.ce du It erra.in, défense du pays, av.antage de ,l a montagne, IntellIgence avec l'ennemi: H. de H . Conséquences: La chev.a l.erie allemande est en deuil' dans toute ,1',~11eInag~e on c?nnaît l'existence ,e t lIa force des can~ tons . . ~ lnf~nterle .~ vaIncu la cava'lerie; \}',a;rmée des chev·a ljers e~t aneanbe par ·1 année des paysans; les contrées voi.sin es se detourn ent des Habsbourg et regardent du côté du Gothard' les 3 ,c antons prennent conscience d e leur force. ' Les ~ ~ldsta~ten renouvellle·n t leur pacte en y ,a j outa-n t une clause qUI ~nteTd~t les alliances sépŒr-ées. Louis de Bavière déclal1'e les !Iabsbourg déchus .des droits qu'i,l s p ossédaie.nt dans 1es ,3 .vaJ1l,e~s. L es 3 ea!lltons Jou issent maintenant de l'Îlrrllnédiat~te Impen.aJle. Le crédit d e l'A utriche est en baisse dans la Hau~e Alilemagne. Dès cet instant le service militaire est obUgato~re dans la Suisse pr-imitiv e, ,et 'p en dant des siècles notre pays est le , seu~ a avoi r une arm ée nationale. (Comment ailleurs ? - C onsequences pour l,a .suisse ?) b ) L'alliance des 8 cant ons. Lucer,ne:. L ucerne était indispensable a.ux WaldstüUen : e11.e cons~ltuaIt leur m.a rch é principal ( quel échange?) C'étmt aUSSI la première ét ape et la porte d'entrée de la route du Gothard. (Comment?) M.a i,s ,les ,Lucernoi's avaient aussi besoin des WalldstaUen (comment?) . n
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Or, Iles Habsbourg avaient à p'1usieurs retprises paralysé le ravita~1tlement des vaùlées et Ile trafic du Gothard (par exemple ? Morgaxten.) Les artisa"ns de Lucerne se se.ntaient lésés par ces nlesu:res (co.mment ?) En 1330 Hs pri.rent 1e pouvoir. En 13i.{2 une conjuration ourdie par lIa noblesse (manches rouges) tente de reprendre le pouvoir. (Pourquoi la noblesse tenait-elle à l'Autriche?) E:l'le é,choue, Lucerne s'a1lie aux 3 0antons (1332). All.liance des 4 cantons. 1ère vi'lle. (Conséquences'?) 1351 Zurich. Prur nécessité, Zurich, vine impérülile, va elle aussi ent~er dans il'allia"nce. Brune fait une révolution démocratique et s'empare .du pouvoir. Les membres du gouvernement intr,iguent ,a uprès de -la noblesse du voisinage, inféodée à qui '! Zurich attaquée à lIa fois par lia noblesse, par l'Autriche et P4 r l',e mper.eur ,soillicite l'aide des Confédérés toujours disposés à prendre Jes aI"mes contre ,les Habsbourg, et conclut une ,a lliance avec eux 1351. Zurich d'ailleurs 'a vait besoin du Gothard (comment? importation de .l,a soie surtout). Mai.s les Confédérp),<:) avaiEmt eux ,a ussi besoin de Zu.rich. (Comment? Marché; on le verra lors de ,l'a guerre 'c ontre Zurkh et lors de la batai,Ue de ;Kappel ). . 135.2. Glaris. Ainsi peu à peu les 3 cantons assurent leur protection. Ils se sentent à découvert à l'est, Gar Glaris est tombée sous la possession des Habsbourg. En 1351 ils s'p.rnparent sans coup férir de GlarÎ's et au lieu de l'~nnexer, i~ s .concluent une a;lli,a nce avec ce canton, sous certa~nes 1"(:::s·t nctwns. Glaris ne jouira de tous ses droits qu'après la cé1èbre bataille ùe Nüfels en 1388. Zug. Ils se mettent également en campagne contre Zug. Pourquoi ? (ZUIg est 'le ,s eul iJassage par ou ils peuvent communiquer avec Zurich; il ne faut pas oublier en effet, que le nord de Schwytz appartient à Einsiedeln dépendant des Habsbourg.) La campagne se soumet. Pourquoi <! La ville résiste d'a.bord. Pourquoi? ne r1ecevant pas de secours, eUe conclut l'2.J1iance avec [es 4 cantons. 1352. Ene ohtient des (jauses plus a,v,a ntageuses que Glari"s. (Pourquoi ?) 1353 Berne: La ville de Berne s'est agrandie (aux dépens dE; qui ?). Elle conquiert encore l'Oberl!1nd et le .H'aSili. ~a nohlesse se coaJlise .alOl"'S contre Berne; malS elle est battue a Laupen: Er,lach, lR39. A noter que contraireme~t au~ Vvaldsta~ t en Berne soutena,jt les Habsbourg; Jes BernOlIS avalent. refuse de reconnaître Louis de Bavièr,e. Hs reçoivent ~ependant du secour,s des Waldstaten. L'ennemi de Berne était au sud-ouest, c'est-à-dire? (La Savoie). Les Be~nois ne seront d'·a iIMeur,s t ran-
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quillles que lorsqu'i1s auront étendu leur domination jusqu'au Lémalf (Qua'n d ?). Berne qui a été secourue par tl.es cantons primitifs ne les oublie pa,s; l'~lŒiall1oe de Zlwich en 1351 emporte la décision, et Berne entre dans la Confédération en 1353. 5 + 3 = 8 ,c antons; C'est la Coùfédération des 8 'cantons qui dura 128 ams. c) Les dernières guerres contre l'Autriche. Sempach 1386. Depuis les guerres entre Iles Confédérés et l'Autriche lors de Yal,uance de Zurich en 1351, la paix n'avait j.a mais été ,c omplète. De pa.rt et d',a utre on voulait un règlement définitif ,des comptes. Lucerne fournit le prétexte en concluant une alliance avec Sempach, dépendant de J'Autrkhe, et en incitant à (l a révolte les habitants de ,l'E-ntlebuch. La bataHle éclata ft Sempach. Lucerne et .les cantons primitif.s furent ,seuIlS à y participer effectivlement. Berne ga·l'da la neutralité. (Pou.rquoi? ) La victoire revint finalement aux SuiSiSes. Grâoe à qui? Léopold est tué La noblesse autrichienne est anéantie. Encore une f ois l'infanterie a vaincu ila ,cav,aJ'e rie. (Pourquoi?) P lus tard, à Marignan, nous verrons que l'infant,e.ri.e à son tour ,s era vaincue :p ar l'arti.Jlerie. Victoire plus ,chèrement acquise qu'à Morgarten. (Pourquoi ?) Néifels 1388. Mais .la guerre n'est pas terminée. L'Autriche ne 'p eut renoncer à Glaris. (Pourquoi? Les Glaronais remportent seuls ou presque la victoire. (P ourquoi pas de secours?) - Cllauses du traité de 1351 ). Gette victoire J'appelle ceNe de IVIorgarten. (Comment ? grâce à quoi fut-elle d onc remportée '?) La mêlne année, 1388, ,les villes de Souabe 's ont v.aincues par l'Autriche, ,et les Suisses 'se s,é parent définitivement de la Souabe. Alors qu'i.ls s'implantent fortement au nord du Rhin, les Habsbourg vont perdre toute leur influence entre Je Rhin et les .A!lpes au profit des Suisses. Les Suisses prennent de plus en plus 'c onscience d'euxmêmes? Hs s'organisent; se réunissent en Diètes et élaborent la ChaTte des prêtres qui garantit le trafic r outier. (Pourquoi ce ·souci '1) et Ile convenant de Sempa·ch, la 'p remière loi militair-e 's uisse. La Suisse a maintenant un sièole d',e xistence. C'est un Etat puissant grace à sa situation. (Com·m ent?) Grâce à s6n armée. (Comment?) , Service ,m ilitaire obligatoire. 80,000 hommes, La politique des Suisses va désormais changer; jusqu'ici ils ont lutt é contre 'c eux qui voulaient les assujettir; ,m aintenant ills vont conquérir des terres et ·s e e-réer des sujets.
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(Pourquoi?) Cette politique d'expamsion dur.era jusqu'aux encore H est bien certain que dans ùes ,c as, ces guerres de Bourgogne ·e talent tout .aUSSI bIen des guerres de conquêtes que des guerres d'indépendance. ~?e!res de Bourgogne, ~t ~ ld~e de Ber.ne, ~air:s tous
3. Les g'uerres contre l'Empire
Pendant un ,s iède ,l es Sujssoe ont lutté contre l'Autriche. Par contre, iŒs Is e sont toujours reconnus partie jntégrante de l'empire. ~,ls en ont appelé à l'emper,eur contre l es empiètements de la ma1son de Habsbourg. Us .ont obéi aux inj onctions de l'em'p ereur (du moins· quand c'était dans leur intérêt. Ex. guerres de Bourgogne.) Maintenant qu'ils ont vaincu Charles le Témér,a ire, ills se ,sentent assez forts !pour ,s e libérer de la tuteJ.le jmpéria'le. L'occasion va se ,présenter: ill s ,l a saisissent. Les guerres de Bourgogne ont assuré et étendu les limites de l'-empire. (Com:m 1e nt?) Maximill,i'e n veu t faire de :l 'Allemagne un véritable Etat. III lui faut de l'argent. (Comment s'en pr'Ûcurer ?) Les Suisses refusent de payer' l'impôt. Ce fait aurai,t ,c onsacré .leur dépendance vis-à-vis de Il' AUemagne. Payer J'impôt e'est en effet se reconnaître tributaire, donc dépendant. Ils refusent de 1"econnaître le tTibunal d'e1npire. Ils savent -la guer-re inévitable; ,c 'est !pourquoi 1ls cherchent des al. liés. Les Grisons assurent leur !protection à l'est. Ils renouvellent l'aN.iance avec les Ligues. Ils battent les trou,pes de ·la Souabe, puis ·celles de ,l 'empire dans des co.mbats lneurtriers :
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Au Hardt, à Brégenz, à Frastenz, à la CélJlven, à Dornach. (Héros: Fontana, Vo'lleb, Vala, etc.) Les Sui,sses sont partout vainqueur,s, l'enlpereur est ohligé de demander :la Ip aix.
Conséquences: Les Suisls es vainqueurs du duc de Bourgogne, vainqueur -de 'l'enlpire sont à ,l 'apogée de leur puissance. La paix de Bâle consacre leur indépendance. Bâle et Schaffhouse et bienrtôt laprès Appenzell, depuis longtemps alliés des Suis-ses, enrtrent dans ,1a ,Confédénation. La Confédération des XIII ,cantons est créée. EUe durera 290 ans, de 1513 à 1803. Mais la Stüsse ne sera ,r econnue com,m e Etat souverain qu'en 1648 ·a u traité de Munster en Westpha'lie, après la guerre de trente ·a ns. 4. Guerres de Bourg'ogne
Charles le Téméraire rêve de fonder un Etat puissant d'un seul tenant, aNant de .la mer du Nord au Jura et même au PÔ. S'ill est le prince le pll us !puissant de Il'Europe, la Suisse en est la plus forte puissance mHitaire. Entre Il e duc et les Ligues suisses, le choc est inévitable. Charles, dont les possessions tout en long s'étendent de la Franche Comté à la mer, avec une solution :de continuité en Lorraine, n se sent pas en sûr,e té avec un voi,s in puissant et remuant à son flanc droit. (Quel voisin?) Pourquoi pas en sûreté? Berne rêv,e .de s'étendre jusqu'au 'lac et dans la Franehe Conlté Ip our assurer ses fr,antières. (Com.m ent?) Mais le duc a d'autres ennelnis encore· (Lesque!llS? Pourquoi ?) CharJes po.ssède Mulhouse qu'il tient en gage. (Comment? et de qui?) Et Mulhouse est aJtliée des Suisses. Il pos,s ède ,a ussi la Franche Comté, qui jouxte aux alliés de Ber·ne. LI intrigue auprès de Yolande de. Savoie - sœur de Louis XI - dont il convoite le pays de Vaud. Que1.1e est lI a situation de Berne à ce moment? (Berne menacée par le nord, par le sud et ip ar ,l 'ouest, ne se sent pas en sûreté non plus). . Les Confédérés concluent une paix perpétuelle avec 'l'Autriche et s'aUient aux viHes de Bâle, de Strasbourg ·e t d'Alsace. Le roi de Franc, ['habille Louis XI entrè dans la coalition et denlande aux Sui,s ses d'attaquer Ch al"\les. Cependant la Suisse central,e n'est pa s f.avorable à cette g.uerre. (Pourquoi ?) L'Alsace que Char'les tenait en gage ,s e soulève. L'empe-reur somme Chades d'évwc.uer le pays. Refus. J....,' empereur appelle les Suisses aux armes. Berne dédare la. guerre .au nom des Con-
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fédérés; mais .l a pui,ssante coalition se dissout .aussitôt, et les SLlÎ'sses sont >seUils à 's upportèr ~Ie ipoids · des opérations. Ils envahissent lIa Fr.anche Comté, 'p uis [e Pays de Vaud. Char.les vient les attaque,r à Grandson où il perd ses richesses; à l\/.[orat où i'l perd son ar,m ée; l'année s'u ivant il Evre bataille 2. René de Lorraine là Nancy, mai,s i'l est battu et tué pal' l'aDmée des Suisses venue au secours ,de René de Lorraine. Conséquen0es : Les Suisses rdiv,isés ne surent pas profiter de leurs 'écJatantes vÎICtoires. La Bourgogne que Berne convoitait fut 'Cédée à la Fr.ance, Ila Fr,a nche Comté à l'Autriche de sorte que lIa situaftj~on de la S~i~se fut, pire ~u'a~uI?a~·a~ant. Com,m ent? (Ens1erree de -o'us Icotes par l ennemI herre dItaIre.) La jalousie et la cupidité ont frustré .les Su.iss~s Ade leurs conquêtes. (Com'm ent cella?) Montrez que ,1es Interets de la Su,isse 'c entrale sont opposés à Ic eux de Be,r ne. Résultats: Quelques maigl'es conquêtes; pr,e stige; bu-tin; entrée rele Fribourg et de SOll eure dans J.a Confédération. Division, service 'm eroenaire, corruption des mœurs. Les Suisses lutteront encore pour leur indépendan.ce 10rs de -l'invasion française en 1798,99. Ma,l heureusement Hs le feront en ordre -dis'p e!sé et ' s~ns Isuocès. Ouvrages ,c onsulté : W~llliam Martin, Fischer. ELEMENTS DE DROIT USUEL -
AFF AIRES -
DIVERS
Les connais's ances 'de base de la 2ème année 'p ortent sur ~es l.câteries les alpages, les synd'icats du bétail, la productwn f'ruitièr~. La m~tièr, e 's e ,p rête fort bien à .l'étude ~~e~ peTsoryne.s 'morales ,c 'est-à-dire des :diverses sortes de socIetes; malS Il faudra' rester pratique, laissant de :côté tout ce qui n'est pas directement. ass~milahle par no~ Jeunes. /g~ns. N ous an~ lyserons en par.b cuiher , les statuts dune S?Clete locale, depul.s leur élaboration jusqu;'à leur homoJolgation .piar Ile Con's ell d'Etat, Ice Iqui leurconfè.fie la personnalité morole. _ Nous l"leviendrons aussi incidemment sur quelques questions traitées en 1ère année, par 'ex'emp'le, il orsque noulS étudions l'arboricultur,e, Isur les distances à .observer lors des pJalltations. Si nous 'pouvons nous procurer les diverses formu.l~s en usage dans Jes sy,n dicats du bétail: r-egistres. généalog1q~e~, c.artes des saillies, etc., nous .les ferons remplIr par nos e1eves, sinon nous donnerons iles explications n~cessaire~, p~ur bien 'm ontrer l'i.m portanoe que .r on éVpporte a une s'e.lection toujours ,p lus poussée de notre cheptel.
Toute société est un contrat par l'e quel deux ou plusieurs personnes conviennent d'unir leurs efforts et lI eurs rssources en vue d'atteindre un but commun. (C. O.) Ce but peut être lucratif ou idéal. Une société qui pourstili,t un but idéal s'appelle une association : société de chant, de Inusique, de sport, de bienfaisance, 'e tc. Toute société ou association est régie paT un contyat, un ?'èglement ou des statuts. Les cDnsortaoges d'a1pages, les' sociétés de tl aiterie, ,l es syndicats Id u bétaiil acquièrent (l a personnalité morale en f3Jisant homologuer leurs statuts par Ile ConseÏ'1 d'Etat. Les sociétés commel~ciales, ,les S. A., les sociétés coopé-ratives ,s ont tenues de s'in8'crire au Registre relu comn1erce. Les Inembres ou actionnai:r es ne sont responsables des dettes que pour .les ,a ctions qu'i,l s ont souscrites. Les actions peuvent être nominales ou au porteur; si la société fait de bonnes affair,s, Iles actionnaires se répartissent un dividende vari~ble; par ,c ontre - .les obligations rapportent un intérêt (expliquer lIa différence entre une action et une obligation. ) La société coopérative est une association de personnes; elle acqu,i ert la personnaHté mora'le par l'insc:dption de sa raison ,s ociale au Registre du comlnerce; Iles dettes ne sont couvertes que par l'avoir social. Le but économique ou financier doit tendre esse.nti~Nement à .réaJI~seT le \p rincipe de la coopération so t de favoriser ou garantir p'a r une action C01nm'Une des intérêts déterm,inés de ses TIlembres. !Il y a -ainsi des coopératiVles d'achat, des coopératives de vente, des ,coopératives de producteurs, des coopératives de consommateurs. (Citez des exemples et indiquez les buts.) Le béné.fice net ,a ppartient à la - société et augmente le capital social. Le bénéfice ,p eut être réparti sous forme de ristourne ou de dividende; !m,aÏ-s le vingtièlne doit être versé au fonds de 'réserve . Les o'rganes sont : L',a's semblée g-énéraie, les adrninistrateurs, les contrôleurs. Les a'r1"hes : c~,est une som'm e ,d'argent que l'on donne généralement lors d'un contrat verbal (,ach::l.t d 'une vache à la foire 'p ar exemple), et que l'O~l n'a pas le droit de réc:lalner si l'on ne tient 'p as le contrat. Le dédit est une SOIn,m e v, e~sée lors de la stipu,l ation d' un contrat en garantie de son exécution; chacun peut alors 1'enon-
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~ t ;'p:.;- 0cution ~ " ncnç;'l ~ ' .....elui
du contrat; celui qui a versé Je montamt -en y qui l'a reçu en d onnant ,le double. L or;'; " ~ la soumission d' un travail, 'les entrepreneurs s'enl:',a gent l~ J.rfois à subir une r eten ue (calculée géné.ralement par ,jour de retard) si l'œuvre n 'est pas ach ev ée à la d;a te prévue. L égal'isation de signatures et pro cuTati on . Afin de bien s'assurer si une signature est a uthentique, on p eut réquérir sa légalisation ; c'est une attestation d onnée paT le prési.dent de la com mun e, par un notaire, et c. Ainsi la signature de 1a pTocuration suivante ser a ~ éga lisée.
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t ·, ! '
P1"ocuration Je sou.ssignée Madame Anne-Marie l\llorard, née Crettenan:d, domiciliée à Riddes, donne prücuration à mon ll1ari Lucien Mor,a I1d p our me représenter dans .la succession de Îeu mon oncle J ustin Crettenand à Isérahles, prendre t oute décision se ra;ppo-rtant à l'héritage qui me revient, signer à ma place et agir -s elon droit. Riddes, le 18 février 1953.
A nne-M arie IVloTC//rd, née CTettenCl/nd. Atteste l'authenticité de la signature arpposée ci ..dessus. P. Meizoz, président (sceau de la commune). ~t
E xer oi'ce : Doi1n~z rprocuration à X pour vous représentel' ,l 'assem blée du consortage de l'a\llpage de ... EDUCATION CIVIQUE
On -se référera à \130 p.Jaquette d'introduction p ubliée l'année dernière. La ,m atière du prograrm·m e con1prend spécialem ent le cant on, le Grand Conseil, 'et c. On étudiera d onc (l'rupp~ication .du système pra.portionnel à l' élection d es déput és, prendre un cas concret, ma;is n e Ip as s':arrêter à tous les ,caoS particuliers; attribu tio·n s (~exan1' ens de la liste .des t raCJtanda); élaboration d' une .loi si p os's ible en discussion .devant la Haute Assemblée, d epui.s la Tflotion déposée par un .député, j usqu'à sa rprésentation au corps érlecto:r.al, etc. Le Conseil d'Etat: nomination, attributions, réparlt ition .des dé'P'artelnents et tâche de chacurn (pour cette étude o.n se servira avantagteusement .du Bulletin officiel). Si Ja connaissance du canton reste la b ase -de .}'enseignement civique de oette année, :les .m aît r es ne se croir ont pas
obligés de IS'~ cantonner strictement; bien au contraire. lis Inet~ront h3ibIl emnt à con.~ributio~ l'actualité pour revenir s~r le programme d e premle:~ annee, po~r faire des eXiploratIons f:~ctueuse.s sur .la matIere des annees suivantes. Il n'v
a pas ICI de. clOIson étanche et il f.aut savoir profiter de to~ tes ~es ?C~aSIOns f.avorahles 'p our intéresser nos jeunes gens à ~a VIe CIVIque du. pays. Ainsi, nous aurions com'm is une faute I~p,ardo~nahl, e SI, duran~ le !Cours é-cou1lé, nous avions ignor~ l electwrI; r!e M. Streul1, survenue à Ic ette époque, la nomina. t:on du pr;es1,df3n,t et du vice-président de la Confédér ation par l Assemblee f,ederaJJ.e, un cas de divergence entre les deux Chambres à propos de la ,s ubvention à l'aérodrome de Sion le re~u~ ,d es citoyens vwlaisans d'admettre la limitation du d1'oÛ de referendum et la faible participŒtion du corps électoral à cette 'c onsu.ltation. . ~'ou~lions j.a;:n~is que le but de l'éducation civique con~Ist~ a .falre .a pprecler par nos j.eunes gens la valeuT de nos InstI~utIons et de nos llibertés, plutôt qlJ'à leur faire connaître les dIvers rouages de notre organisation politique. CONCLUSION
Nous ter;o~s à bioo pl,éciser que la ·matière présentée dans les pages Ip recédentes a pour seul et unique but de faciliteT et d' ordonne,r lI a ~âJche des maîtres .d~s cours 'c omplémentaires, en rendant :l ensel'gnement plus pratIque et plus concret. LI n'est pas que~~i~~ d.e .}imiter ~u de contreoarrer d'une façon quelconque l ln ItlatIve des 'm aItres compétents et dévoués. Mais ceux qui n'ont ,p as le temps de faire les recherches utill es pourront puiser abonda;mment -dans la documentation mise à ,l eur disposition. , Si le program~e. des, classes primaires peut être applique Is ans trop de .dlff,lCultes dans toutes Tes écoles du canton il n'en va pas 'de même aux cours complém·e ntaires :disparate~ au possible. C'est pourquoi les maîtres expérimentés savent · seUils ce qu'~l oo!1vient d'enseigne'r avec f.ruit dans chaque cas particulIer.; l'lAS ·s e r~nd.e~t compte !i ,le pr:ogramlne officiel, qu.i ne saura~t et~e nI rIgIde, nI meme unIforme nous ,le répétons, p.eut etre, eten?u dans l~ -cours qu'i.Is dirigent, réduit à sa plus SImple expresslOll ou meme transformé du tout au tout. Un da;nger contre 'l equel Iles maîtres ne sauraient être assez mis en ' garde, c'est la r outine qui incite à répéter chaque année, rdUI'lant quatr e ans, 118 mêm·e programme dans les mêmes formes. Pour conclur e, nous n'hésitons pas à dire que la v3Jleur
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de ces cours est ~vant tout fonction du maître qui ,l es donne, de .son intelligence, de son dyn3lmisme et de l'intérêt qu'Î11 apporte à sa tâche. Cl. BERARD.
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DEGRE ELEMENTAIRE ~CJIE
DE LECTURE SILENCIEUSE No 28
La Souris de ville et la Souris des champs
BIBLIOGRAPHIE ~
LE SERVICE POSTAL
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Un nouveaIU .sujet Ide leçon (p.ourr 1€\S éooles. . B:ro<0llJure illUrustrlée, ,é d,i tée paT la directiOlIl génémle .d~s postes, télégrajphes €t rtéléphcmes ISUi.JSseS, à Berne . . L'actminiStractio.n des PTT sUÏ!Sse, rtoudours dé.si.reuse d'entretenir de bons ra{W)oI'lts avec rte lPubHc et id'encoUIlager J.es ll"elatioIl,5 mutuelles ,s'effoooo !Ces d€1lmières années, dans une mesure de ;p].UlS e:p plus l~rge, de .faire IC.O IllIPrendre à ,c hacun les partiJcu1arrit~s ide .ses ,serv1ce.s. 11 s'agit, par un .,ap.e rçu de rouages IcOŒlltPtlexes de l e~olJta :tjl~
et le futurr ~er a:USS1, sur sujet des relatiOIliS aJVŒ 1Ja. post~, .cela et .aifl1n de jp er.mettne ,u n trava.iJ. Taplde et
,postale, de relI1Seig.:ne11'
toUlt I~e ,qu'.iJl (doit ~vQ\Ïlr dans son {Pr0{P'l'.e im..térêt
l'·usa~eT,
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sans heurt. Le teXJte que nous laJVons sous :loes yeux ~e de ~a tp1:um:e d'un pédagOgiUle. Moyen auxiliarr€ destiné à l'instituteur, ,hl Jw aIdera 'à .éve1iJ11er 1l'.iJnrt;e:l1ÏJgence des jeunes .g ens et des écoliers de tOllit âg.e ,aux rtâlches muil.ti\P'les et !plus f<llchl.es des PTT. MiJn qu~ )1' ~~te de demaÎln S'y retrowe et ~ofi1Je des :av.aJnJtaJges à ,s a -dll:U>~11lion. la jeunesse !doit bien ,saiJSir Icoonment on se iS€'Iit d'UTIle institution s'étendant ,a u monde entier. Le ibUlt eSS€\l1Jtiel de la nouveLLe brochure est de falllltil~r l'.éü.ève laJV€'C fllIn Icôté de lIa vie pratique et d'enoowrageT le .c orps enselg1I1Jant à 1nclLure ides 1lhèmes lPastaux ld ans Iles 1eÇOThs de lecture, d'écriture, de g.éQgr.3lPh,1e e.t de .oaJlcul. .En s.e raJppellant qu'.i1 Il"è.gne dants de vastes OO(UJCnes de ,l a population. urne .grande IDceTtÏJtude au sujet des relations tavec J.a !poste, on reconnaîtra dans cette pubHcation, - dont un exemplaire sera ctistr1bué là tous Iles instituteurs, - ' un Ip récieux moyen d'enseignement. Si ,ce Ipe1llrt OUiV'~age édité .en :firançai:s, en :a:l1e\rna.n(d et en i!tallien, 1P00uv~it fa.ilr~ Œltaître, tdants le 'co~ etlJSe~ant ~t ooe~ les ,éllèves. de l'intérêt à !La lcarrièlr:e po.stalle, ,i ll .co'l1ltrnhuerart aUSSI à OOS(}UjcLre plus ;1laJcilement IUlIl !proiblème .de.varnt ,l equel ,s e trOUlV€ plaoée la poste: ,celui du remmtement.
H était une fois une petite souris ·c ampagnarde qui vivait d.ans un champ de blé. A la .sai,s on froide, elle s'en allait loger . dans le grenier de la ferme. Un jour la cousdne de la petite souris des ohamps, une !Souri.s de ville, vint lui faire visite. La souris des 'c hamps était toute fièlie de montrer à sa cousine, dans le gr.enier .son garde-manger l'legol'lg.eant de pain, de miettes de gâteaux et de débris de froma;ge. . « Ma pauvr.e petite !» dit }a souris de vine. «Venez avec moi à la ville, je vous mom.tr,e rai ce qu'est un vrai festiln. » Voilà nos deux amies partiles. Les gens riches qui habitaient avec J'a souris de ville dans la grande maison, finiEsruient tout juste de déj1euner quand elles arrivèr,e nt, et les deux souris se cachèrent derrière la ,p o!te. « C'est merv~illeux », dit la souris des c4a,m,ps. 'F iche de, travail No 28
1. Lis bi,e n attenti'v ement tout le texte. R~lis-le jusqu'à ce ·q ue tu pui.sses le raconter. 2. Imite la premièr.e phrase qui commence par : il était une fois. 3. 'C herche et copie la phrase qui commence par : Les . ge~s riches qui habitaient... 4. Où habitait la petite souris .c ampagnarde ? La souris de ville a-t-elle trouvé bien garni le grenier gal'lde-manger .de la souris des champs ? Dis-moi ce Iq u'on mang·e dans un vrai f'estin ... 5. Dessine la ~etite souris. 6. Rega.rde bien comment on écrit: La souris des champs était toute fiè~e de montrer à sa ,cousine dans le greruier Is on ga~d e-manger r:egorgeant de pain, de miettes de gâ·t eallx et de débris de fromage. Porte ta fiche sur le pupitl'le et retourne à ta place écrire cette phrase par cœur dans ton cahier.
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Instituteurs et instituwices . . . . 't' Voici de beaux buts pOur vos promenades de cJ.asses et SOCle es
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et
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lsérables
No 29
La Souris de ville et la Souris des champs (suite)
télélé~ique
(T. R. 10) Réductions pour Sociétés et Ecoles
Prière da ,g',annoncer assez tôt
La ville ...
des MUSÉES
el
des CHATEAUX
sas an irons
des ÉGLISES
«N,e bou'g1eonS ,p as », dit la souris de ville. «Lorsqu'ils -sortiront de tahle nous aurons tous' les restes. » « Vous vivez comme une r,e ine », s'exclama de sa petite voix .aiguë, la ,s ouris des ·c hamps. A ,peine avait-el1e fi.nf de s'exclamer, qu'un chat en miau1ant bondit sur' la table. Après lui vint le cuisinier, criant et agitamt une grande currll.er. Puis deux ohiens firent irruption dans la pièce 'e n poussant des :a boiements furieux. Gra;nds dieux ! Quel vacaI'lme ! « Nous attendrons que tout .s'e s'Oit calnlé, puis nous irons finir Ile déjeuner », ,c huchota la souris de viHe. Sa campagnarde de cousine d'un .air bien décidé hocha la tête. « Nous atte~drons que tout se soit .calmé, puis je rentrerai chez moi ·de toute la vitess'e d€ mes pattes. Grand bien vous fassent, mon ami€, tous œs mets délicats ! ·Quant à moi, je 'p réfère grignoter des croûtes sèches dans ma paisib~e campagne ! » Fiche de tI'avail No 29
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1. Lis bien attentivement ton texte.
Relis"'lle jusqu'à ce que tu puisses le- raconter. . deux ver.bes à la première personne du pluriel, deux ver.bes à la troisième personne du singulier. Indique le suj.et de chacun. 3. Ch€rche et copie la phras·e qui commence par : Nous attendrQ.fiS que tout ce soit ,calm.é, puis nous irons finir le déj elllier ... 4. Qui est-ce qui vint partager le festin des deux souris ? Qu'a décidé .la .p etite souris campagnal~de ? Que préfère-t-.elle aux mets délicats de la souris de la vHle? 5. Dessine la table vue par la petite souris .... , la grande ,cuiller du cuisinier ... 6. RegaI'lde ·bi'e n comment on écrit: Gr,and bien vous fassent, mon amie, tous ces mets délicaJts . . Porte ta fkhe sur le pupitre et . retourne écrire cette phra,se par cœur sur ton cahier. 2. Cherche et copie:
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Les mains de maman aJpparaiss~üent en pleine lumière. acques les Vlit pour la première Ïois. ' C'étaient de pauvres InaÎnE; ridées, abîmées par les tra,v;a ux du ménage; . plissées et' durcies par.,la lessive"piquées par les travaux d'aiguille. Et ce': nlains parlèrent ' à Jacques, elles lui diren.t : « Autrefois, nous étions fralches et sans ride~. Tu as senti Jadis notre' douceur, quand nous voltigions au.tour de- ton berceau comme des -esprits bienfaisants et agiles. Maintenant nous sommes rudes et fa,nées, mais c'es,t pour toi que nous 'avons souffert. » Alors Ja:cques baisa pieusement les mains de sa mam'a n pendant que les 'larm~s lui montaient aux Yeux. , j
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5.
qui on parle Cherche e.t copie toutes les ·q ualités donnèes aux mains de la maman. Cherohe et copi.e la phrase qui commence ' par : Alors J.acques bai/sa... et ,souHgne ,les actions. Crois-tu que les mains de la maman de Jacques lui ont vr.aiment parlé ou bien es~ce lui qui a pensé à tamt de choses en les regardal1lt en pleine lumièr'e ? Pourquoi les mains de la mama:n étaient-elles abîmées ? Par quels travaux ? Rega~de bien comment o:n écrit; Ail ors ' Jacques baisa pi,e usement les mains ,de sa maman pendant qUI8 'les larmes lui montaient ,a ux yeux.
Pose ta fiche sur le pupitre et retourne écrire cette phrase par cœur sur ton eahi,e r.
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BIBLIOGRAPHIE Les ouvrages sign alés ci-dessous peuvent être obtenus gratuitement ·en prêt à la Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées sont celles de la Bibliothèque cantonale. I. RELIGION RELIGION -
PHILOSOPHIE PHILOSOPHIE
BREHLER, .Emille. La phmolsolp hie du ,moYlen àg1e. Nouv. ,~ éd. Par,is, A. M~chel, 1,9.4 9; 8(\ XVIII + 470 p. (iL'EV'ol. de ll'Hurn.aI1Jité. 45.) N 373/45 GEX, lVliaumce. Eirruführrung in die PhiLosDjpJÜe. 2. * Au.tf1. (Deutsc.he Uebers.etzun g von E sther de Forest. 2. Au:fil. , dumcl'l!gjetSeheil1 von L[ioba] SchnÜT,er.) Bern, A. Fral1lcke, (,194.9); 80, 288 S. (Sammkmg Dall!p. 2 .) N 52-8/2
GERNET, LOUJ1s et Andmé BouLanger. Le génÎle gJ',e,c dall1s la religion. Par·is, Rffillaissance du Livre, 1932; 8°, XLII+538 p. (Evo.lution de .l'Humanité. V:ol. 11.). N 373/11 GRANET, MaI'lcel. La IpeIliSée chinoise. Paris, A. IVLkhel, 1950; 80, XXIII + .6.1 4 !p. (J/Ev!Üil. de l'Humanité. 25,2.) N 373/2,5,2
Ge-
GREENE, GraJham. V 0Im. Paradox dels ChristelI1tmms. Mit einem le:iltwort von Gerltl'UJd von Le Fort. (Ueberr1ra'g ung von Eli:s abetlh Schoolck.) Zür.i!ch, Verl. der Arche, (.195,2 ); 80, 1.6 0 S. TA 1.1.675 HOORNAERT, Rodo,ljphe. Sainte Thérèse d'AJvila. Sa vli e et ce qu'il flaut aJVoir Ilu de ,s'e s léor.its. Br,uge,s, Ch. BeYiél>ert, 1951; 8u, 3,67 /p. ,p-ortI'. (rOoi1100tion RemMs:SlailliCe et rtraditÏJOn.) TA 11.423
l-IOPHAN, OMo. Ma,l'La, unS8I'€ hohe liebe Frau. (2 . ,~ Aufl..) Luze,m , R5.bel', (1:952) ; 8 u, 448 8. TA 11,921
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5·38 -
KIERKEGAARD , Soeren. Journal (Ex,t raits) ,1,834-1846. Til'ad. du danois .pa!!' Knud FeTllo.v et Jean-J. GateaJu. (Paris), Gaililirrnaro, (1950); 8°, 270 p. (Oeuvres.) TA 11.265 KUHL, Curt. Die Entstehung des AJten Te·s rtaments. Bern, Frail1icke, (1~53)-; 8°, 408 S. (Samm1ung D8.J1p. 26.) N 528/26 LEBRETON, J'Ulle.s. JelSlUs ChrJÏ:stus. Leben UiIlid Lehre. Aus dern. Franzos. übersetzt !Von Adolf Heohelm13.nn. Co1Jnrar, P.a.ris, Freiburg, Rom, AlsélIti1a Ver,l ., (,1952); 4°, XIX + 748 S. TB 1.196 LESAGE, ROibert. Dictionnaire pratique de Hturlg ie rOim ailne. (BaiI'is), Bonne Presse, (1952); 8°, 1138 p. . SL MESNARD, P.ierT,e. L"essor de la phitloS'Ûlphie po.liJtiq.ue oau XVIe ' sièC1le. (2oe * éd.) Paris, J. Vrin, 19,51 ; 8°, VIII + 711 + 21 ip. (BiJbI. d'histoire. de La 'Ph~losO\Phi,e.) TA 111.8,5 2 PASCAL, Bla~se. Pensées sur 1a reLigion et sur quelques autres sujets. Textes, notes, documents. Intr.odu10ui on de Louis Lafum.a. PaTis, Ed. du Lu'Xemb0 wr.g, 195.1 ; 8°, 3 vol. frOil1t. portr. TA 11.539 PERLER, Othmar. Pla,trtstÎ1SlC'he PhtlosOiphie. Bern, A. Francke, 1950 ; 8°, 44 S. (BiJbH,o gTaphische Eirufühvungen in das StruJdiuun der Philosophie. 18.) SL PLUTARCH. Ueber Gott und Vor:sehU!l1'g , Damonen un;d We.issagUll1lg. ReligioiIls!phi1osoiPhische Sohrilf,ten, eângelej,'bet und neu , übertnagen von Konrad Ziegler. Zürilch und Stuttgla rt, ArrtemisVeml. , (,1191512 ); 8°, 334 S. (BiJbl. der A11en W,elt. Gri'elchisooe Reihe. 17.) N 416 /17 ROBIN, Léon. La pensée grecque e t les or1g,Ll1Ies d e ,l 'espri,t siCÏJent ifiq.ue. E d . '" ave c urne ,b ibll iOigr,alphie méthodique nouweUe. P ra r,is, A . Mkhel, 1948; 8°, XXl + ,504 p. üa r>te. (L 'Evoll. de l ' Run1.a~ l1J1té. 13.) N 373/13' SERRURIER, Corneha. D es.ca·r tes, l 'homme et le penseUil'. PaTis, P r,esses Uni'v. de F mnce, Amster.dam , E d . fr anc:: . d 'Amsrter dam, (1 95.1) ; 811 , XVII + 361 p . TA 11.365 T HEr.lVLER , Walte,r . Der lVIiarxi's,mus. Lehre - Wirkul1lg - Kr-itik . Bern, A. FralIllcke, (196 0) ; 81l , 252 S. (Sammlung D allP. 73.) N 52 8/73 VAN S'I1EENBERG H EN, Fern a n d. On tologie . Aus .dle/m Franz . übertrag en, dtur:ch eiTI e EillfühTung und A nmerkun g,e n er wei,t er.t VOil.'l A lois GUglg.enberger . Einsie.deo1n, Zür i.ch, K bln, Benziger V erl. , TA 8944:4 (.1953); 8°, 469 S. (Philosoph ia Lovan iensis . B d. 4.)
v.,'T AEL CH LI, Robert. Der K ant ische Ldealismu s. Seime Begr ü nd ung , Kom;.eq u ernzen. Olten, G enossel1lsc haifts-Drwckel'ei, 1952 ' 8°, 74 S. (Dis6. phil. Ber n.) PA' 5662
Iseine
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II. LANGUES ET LITTERATUR,ES SPRACHE UND LITERATUR
ARISTOPHANES. Samtliche K.omodien. Ueber:tmgen von Ludwig Seeger. E~nleitill1gen zur GeschÏlohte U'IlJd zum Nachleben der griechischen Koinodte .. . von Otto We1nf.elÎlch. B.d. 1- . Zür.ich, Artemis-Verl., (1952- ); 8u . (Bibl. der Alten ,,velt. Griechische Reihe. 16.) N 416i/16 BAUDELAIRE, (Charles). Bau.delaire par lui ...même. Images .et te)f.tes Ip.résentés par Pooeal Pta. P,a!!'ÎJs, Ed. du Seuilll, (1952); 8°, 191 !p . .pl. .portr. (Ecriv:a.i.ns de toUijOlUrs.) TA 11.83'5 BOLLERY, JoselPh. Léon Bloy. Essai de biO,g.ToalPhie, aivec Ide nombreux doc-uments inJédits. T. 1Pa'1'lis, A. MiJchel, (1t947- ); 8 u• TA 1.1.3.15 CLAUDEL, Piauù, Franc·i:s Jannmes et Gabriel FrJzeau. CorreSIPDndance 1,897-1938. Asvec des Jettl'1es de Jacques Ri'Vièr·e. 7e éd. [Paris], GaJJlimamd, (.1952); 8°, 465 /p. TA 11.828 DEMETZ, Beter. René R~lkes Pra,ger Jahr,e. Düsse1docri, E. DieldeTA 11.933 riJch, (19,5,3 ); 8u , 2,10 S. Tau:. GEORGE, s.tefan. Der 'TIepp.1ch de.s Lebtents UJ1td die LJoe,der V'On T ,I'Iaurrn und To.d. Mit ei.ne.m Vorspie.l. 10. Auifl. BeI"l in , G. Bondi, 1921 ; 8 u , 98 S. TA 1,1.978 H y m ne n. Surrnerisohe und ak~aldischte H' und Gebete. EinIg,elleitlet ll!l1id Üibertragen von A . Falke11JS'te1n Ufnd W. von S'Oden. ZüriJoh,St ut'lrgart, Artem1s-Verl., (19.53); 8 0 , 420 S. T,aif . (Bibl. der 8.JLten W.elt. Reihe der Aùte Orient. 41.). N 4.16/41 KAYSER, i,iV.allrfgléhl1Jg. ~leÎ!l1elS Uterar-i,s eheiS Lexikon. 2. !:' Ausg . Bern, FII8.Jl1Iol::e, (1953) ; 8', 608 S. (Sammlll..mg DaJlrp. B d . 15-17.) SL K AZIN, A1fr.e d. P8.Jl1Œlarrna [littéœ:iJr.e des Etats-Urus, de 1890 à nos j'olur.s. TT.8.Jd. de rl'êlIInJériJcam !par Gabr1eŒ1e Rousseau . (Paris), R. lVLa!I'in, (10952) ; 8 u, 608 p. TA 11.799 KOSCH, WillheIm. DeUItsche.s Litera'bUI'-Lexdkon. BiOlglTaphisches lIDd biJhliogna{Pihische,s Ha,ndlbUJC'h. 2. * AuJfll. Bd. 1.. . Bern, A. Fnail1Jeke, 1949- ; 4°. SL KUHN, A:lwin. RomaniS/ohe Phi1où,ogice. T. 1 : Die rOiIDamJÎ:schen 8{prachen. BeTil1, A. Fil'Iéhl1tcke, 19.5,1 ; 8 0 , 464 S. (Wt'S!SeTIlsDhiaJftO.iche FonschuTIigsberiJchte. GeÏJsteswisseI1S.e.nalftl. Reihe. 8.) N 511/8 LE FORT, Ger,tnud von. Die ewige Frou. Dire Fr.8.JU in. der Zeit. - Die zeitilose FTau. (,15. Awfll.) Münohen, Kosel-Ve'I'll. , (.1 95i1 ); 8°, 157 S . TA 12.035 Alti:igYlPtische Lie b e S Il ·i e rd e r. - M.iJt MaDcthen und Li~besge schiohten. Eirr1!gel1eoitet unid übentIDagecn von Siegifri,ed Schott. Zürkh, AItecrn1s-Vel'Ù., (,19150); 8°, 2,3,9 S. Ta!. (Uice BibHorthek der a'ltem Wletlt. Reme: Der aIte 01'~ent.) N 416 /40 LOISEAU, HÏ!PiPoüyte. Goethe. L'homme, l'éociJvad.n, le {penseuT. Paris, Aubier, (1,9 43); 8°, 444 p. TA 11.955
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BIOGRAPHIES
GESCHICHTE -
BIOGRAPHIEN
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