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Les disciplines d-'idéation .. Deu~ième ~rtie : M·éthodologië dè l'histo.i~é. . Pour faciliter l'acquilSition de l'ouvra-g1e, l'E-cole norma.le des insmtwteurs en ferà venir un cêrtain nomore d'êxemplaires. Prièl"e de s'aJdDesser à l'E,oooomat de ladi~e école. Les trav~ux doivent être adressés .à Il'in~eateur scolaire qui les tmnsmet avec son ~ppl"téciati()n. Les maîtres .qui subis· .s ent i',examen cette 3Jnnée, tâchero~t de r,em~ttre le tl'avail ~vant la date des épreuves et les autres . pour le 1er novembre i9.55 au plus taro. Le Chef du Département: M. lGross,
Cahiers de vacances ~ cahiel's d,e .v acances ~e l'Ed~~ soht. .~ ~. disposi~?~ du personnel enSeIgnant aUlpres du Depot canton-a l du matenel ~laire,
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ILE1\AIETIER .
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(;oEST C~Q1(JI: UNIT i "
Premiè're leçon de dessin lib1'e dans une nouvelle classe. « Avant la rentrée, j'ai préparé la dasse. La M,a irie accepte de me transform·e r l'estrade en étagère. Sur ~'es murs, une série . de belles ,peintures prêtées par de:~ oollègue~, La ~lasse est claire, les peintures la rendent IlumIneuse et c est tres beau. En entrant, Iles petits sont ·s aisis .par la couleur, .1e château :ln a.Uf\1.e d'Ir.m,a, la petite fille d'Annie si Igra-cieuse et heureuse de vivre. Je he dis rien, je les ltaisse regàtdèr, muets et Baisis d'étonnement. Ils flont assis gàjgement, les !bras cl'oisés .et âttendent~ ffe distribue à -chacun d'eux une feuHle blanche et un crayon et leur demande de td~ssiner ce qu'ils véuIlent. . '.': Les grand~ qui .savènt écrire ~e -t~t~d.?ir?iït ~i~~~~~n~. .tes dessins qu'ils avàieiit tSous les yeux, ipètItè fllie .et c:qa~~~ .
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+~~ ,p1oyep:s m~ font. pr~sg"e ~~.H.~S '\l.P~ r~n'gée pe -pâton~ d un rond. Les IpetIts gr~,Qo~~llen.t. . ,J~ !pas~ près de ohaque enfant" ·e t lui dema.nde ce qu'il ~ de~SIl!e. Je note pe~ de ç.o:mcrnenta.ire~, une fl~uF ou bien al'lbre ou ,bien la petite fHle ou bien le château. Je Œes LéUcite tous et je -r ange iles dessins dans une chemise. .
~)Itffes
un
. ~~ deuxi~me jOU1~, Je leur donne les J)·e intures, les 'pilliGeaux et Je propose là <luelques-uns de peindre leur dessin de hi.er matin. J"~i Çtpte;nu ch~~ les grands ' des personn~ges, le châtea~, . e$s~is marqués de l'~mitation des d-eS$i.ns Qll ' mur; chez le~ . ~utres, des ta"ches de ~oule~l~ plq.s ou moills infor-me~. Tout de ,suite, Je l,eu.r d~m~nde rq·e soigner, de ne pas mé'Ianger les tcouleurs, d'attendre qu'une couleur soit sèche avant d'en passer une autre. Je ~ontre comment ,on ,passe un tond, avec un lal"lg.~ 'Pi1lJc~au. Et Je montre 'a).lssj ,com-p1(mt on rattrape q~ deSSIn noye. Et au bout de I.a' première .quinz·a ine déjà, nous arvons notre 'p+~mier album: une histo,ir~ de NONO (3 ans), :le château de la r~ine, hi~1;oire illqis trée pa.-r les grands et quelques 'moyel}s: . Les peintu.res en 'é taient maladroites, mais j'av-ais soigné la présentation de l'albUim, eo~J,é 'les !peintu.res .s ur un fond noir, écrit le texte à l'encr~ d~ ,chine sur un papier rouge. ~e -s oir, r3J0croGhe~u .m ur ,s ur un ·fi:l de nylon . avec des. épillgles à linge, les dessins et -les textes en regard. Le lendeplain matin, ém€:rveillement général qui" donnera le départ et l'€t1l3.n aux cl'1éations d.e -l'année nouvelle qui 'e st là, deva.n t nOlIS. ». Récit ab.régé de Horlens·e ROBIC, à Naizin (France). (Classe enfantine d'une trentaine d'élèves de 2 à 6 ans.) .
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Entretenir le flux de la sève vivifiante ,Les éco:l.es vont fermer Iles portes et Cllore les volets, les unes après Les autres. Les gérants des biens spir.ituels de la j.euness'e vont f,a ire le bilan de 1eur activité pééL3igogique, plus discrètement encol'te que les -autorités scoLaires chargées de contrôler la marche d'e l'enseilg nement. Il est possible que les d.eux jugements, celui de Fd.nspecteur et le témoignagle que .ch3icun s'octroie à lui-même, ne soient pas identiques. En toute modestie, nous reconnaîtrons que les ruppréciations offi:cieUes sont dilctées par 1a bi,enveillance. M,ais' chaque maîtl'te ou maîtress'e détielit des éLéments personnels que le visiteur ignor,e ou ne connaît que partiellement, de sorté que la voix de not1'e conscience pédagogique nous dira que les autres se sont prononoés trop fa vomblement ou sans assez d'indulgence. Quoi qu'il en soit, il noUlS est avantaJg1eux d'a1cquérir une suffisante maturité SIpÎ'rituelleet assez de cal'lactèl'te pour atocepter en général le yertdkt offid,el sans de'V1enir escLave de ce que Il'on pense de nous. Nous som'm es tous, maîtres et autorités seolai l'les, au servi.ce de l'enfance et de la jeunesse dont Dieu est l'Ed~l cateur sU'Prême : DEI ENIM SpMUS ADIUTORES. Que vont devenir, dans l'intervalle des deux années scolaires, nos l'Iéserves pédagogiques? Comme les al'tbres poursuivent pendant l'hiver leur existence sous une forme latente, .: -nous, durant les chaleurs de l'été, nous entretiendTons une ' circulation ralentie, sans 'doute, mais ' réelle et efficace, de la sève spirituelle. Nous ne parlerons p:as ici de cou.r,s de perfectionnement méthodolQgiqüe, mais des dispositions morales et religieuses d'où jaillit l'action éducative. Au jour de la Résurrection du Sauveur, je m,e trouvais .avec une foule immense de fidèles sur lia ipl3ice dé SaIÎlI1 t-Pierre à Rome, pour entendre le meSSIDg-e ip:ascRl du Vi!caire du Christ. I! m'a semblé que les paroles, issues du g.arldien providentiel de la Vérité, ont une si'gnif.ilcation péd~gique très actue~le. D'iabord le cri de victoire : Notre trRJVail a~du et pal'lfois ·méconnu n'est-il qu'un glagne-vain et ,00 passe-temps ou vise-t-il
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à une efficaJcité plus haute et pluls duraJble? Nous nows rappeUer ons assez souvent qu.e le dévouem,ent d,e l'ooUicateur chrétien est au bénéfke d'une promesse magnifique : « Celui qui sème dans l'esprit, ;m oissonnera de l'esprit, lla vie éte1'nelle. Ne nous lassons .p as de faire le bien; ca1~ nous moissonner'ons en son temps, si nous ne nous relâchons .pas. Ainsi ,donc, pendant qu.e nous ,en avons le temps, faisons ,du bien envers tous, ,e t 'Surto-7ft envers les frères ,dans \la foi. » (Gal. 6, 8-10.) Un fruit de notre as/s urance VÎ'c torieuse, c'e·s t la sérénité de la paix que ne troubleront ni les effluv'es c~piteux des louanges,. ni les paroles aoérées de J.a critique, « afin que le réconfort bienfaisant et la paix céleste qui rayonnent du Id ivin Sauveu1" pénètrent vos âmes et ·inspir ent vos pensées, 'Vos sentin~ents et vos volontés ». (Me.ssage de Pie XII.) Nous savons que le fait capital de 1a Résurrection de Jésus est le fondement le ploo solide de nos Clf!oyancels chf!étiennes. Il ne s'agit p.as de vagues idées flottant SUT un royaume de la mort, mais de certitudes triomphantes : « POU1' le ch1'étie71, qu'illumine la vérité de la Résurrection, la foi est vie, vie pleine et ess'entieUe, en communion avec le Christ dans l'Eglise. » (id.)
Le chréti'en, à p.lus forte r.aisün l'éducateur, est un homme tout d'une pièce, non pas une giro.uette agitée par le moindre souffle ou un tas de poussière dispers,é par le vent. La foi est la loi de l'action: «Gomment alors un croyant pou1'rait-il séparer en lui la religion de .la vie sans créer en son être mê'me une division mortelle \et bouleverser comme un insensé l' œuvre de Dieu? ». (id.) Quelle est ,l 'influence de cette foi vivante et agissante sur la profession, la mi.ssion ou tâche que 'la Providenœ la 3lssignée à chacun dans l'existence du peuple? Ce que l'e Pape dit à ce sujet ne vaut pas seulement pour le maître d',école, mais s'a'Pplique à la conception la plus large de l'apostolat pédago,gique : ~ En vérité, plus ,le chrétien est enraciné profondément dans la foi, plus il ,remplit allègrement ,les devoirs que ,la vie Œui impose; et plus il agit efficacement lorsque, ,s'y trouvant habilité e.t appelé, il doit affronter ,les grandes .charges et les \grandes obhnations qui ont pour fin le bien social, l'ordre public et .les rela~ tions pacifiques entre les rPeuples ». (id.) , ' L'école est enra,ci.n~e profondément dan~ l'ex1stence du pèuiplle, et lia Jeunesse, obj et -de notre sollicitude, subit le c<?nt:e,:" COUfp d'événements mondiaux qui nous préo~cupent. Les mOIndres signes de détente et tout essai d'entente font monter le t.hermomètre de ta confiance, tandis que de nouvelles menaces dé mésentente ' alarment l'opinion publique. Où trouver la clef
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de l'énigme p€J3due depuis si longtemps qU;e la ~énération actuelle semble ignorer la notion même de la véritable paix? Pie XII souhaite que se fortifie, avec la joie de Pâques, ({ la. ferme conviction .que la religion ,est une condition indispensable à ,la vie authenttque, et que seule, la synthèse active de l'unt3 et de l'autre foU'rnit la ,solution des p'1'oblèmes petits et grands qui angoissent l'humanité factuelle. » . Le Chef de l'Eglise est entré d.ans des détaÏ'ls très concrets: lois qui respectent la dignité de la personne humaine, le droit de faire le bien, la JUJstice sociale et la charité fraternelle, l'emploi pacifique de l'énergie atomique, l'utiliSlation des radiations en b.iologie véwétale ,e t animale et .1e respect du patrimoine ~éné tIque. Dans le désarroi des idées et la révolte des instincts, Ron1e est '1a grande autorité en matière de vérité et .de morale. Certains des problèmes évoqués par le Palpe dépassent l'horizon des jeunes. Mais il nous ,e st utile, voir'e néces1s aire à nous éducateur.s, d'être d.ans le vr.ai en ce qui conëerne tant de ques~ tions angais·s antes. Il importe ,surtout que nous cu1ilivions habitue.llement nos disposÎ't jons de joie ch r étie'nne , de paix, de foi vivante et agissante et une confiance inébranlable dans le triomphe final du bien comme dans la valeu·r indestructible de tout effortaipostolique sincère et bien diri,~é. S'il est vr.ai que la bOUlche parle de l'abondance du cœur~ il faut ajouter que 1,e cœur, à son tour, s'alimente à la source de la vérité. Rome, 1e jour de Pâques 1955. ·C. G.
Ile mouvement éducatif à travers le monde du B. I. E.
DIX CARACTERISTIQUES DE L'ACTUALITE EDUOATIVE MONDIALE ,S e basant sur les rrupiports concernant le mouvement éducatif dans 63 'p ays, dont parfois les conceptio11s diffèrent autant que ~enes des Etats-Unis et de :l'U.R.S.S., l'Annuaire International de l'Education ,publié par l'Unesco et le Bureau International d'Education ·de Genève met en évidence les cara·ctéristiques éducatives .dans le monde -en 1954 : 1. Dans le domaine .de . l'administration sco1,a ire, les tendances à ,l a ic entralisation ou à la décentralisation semblent se
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compenser; des mresures en faveur de ,l 'autonomie ont été rprises surtout d.a ns le .c adre de renseignement supérieur et ·univetsi~ taire; . .
2. ·L es crédits affectés à l'éducation ont augmenté dans tOu.s les pays qui ont fourni des données sur le fioonceme-n t de l'enseignement. ·C es augmentations se .situent le plus souvent autour du Il ou du 12 % par rapport aux dépenses de l'année précédente; 3. Le bilan ides , constru~tions scolaires, qui 8Ibsorbent' pour~ tant une part respectable des 'c rédits, s'avère partout défièitaire. Pour 1113. .p r,emière fois, on m·e ntionne . que les bâtiments destinés à l'·e nseignement du second degré et à l'enseignement !professionnel ont, dans certains cas, dépassés ·e n importance ceuJe construits -pendant l'année pour l'enseÎlgnement primaire; 4. Le dév·elQPpement quantitatif .c ontinue à se manifester à mus les .degr,és de l'enseignement. Dans .les 'Pays qui ont fourni des données àcé sujet, l'-augmentation du nombre d'élèves des écoles primaires taur'a it été ·e n moy.enne de 5 .?0 et cene du nombr.e d'é1èv,es de l'·ell'sei:gnem·e nt :secondai-re aurait atteint 8 %. C'est surtout 'Pour iair·e face ·à ,c et aJccrois-sement de la population ·s colaire que les ,a utorités d'une dizaine de pays ont pris· d·e s mesures favorables .au développement · de l'ense~.gnem.ent privé; 5. Un tiers à peu près des pays ont entrepris ou réalisé cette année une refonte de ,l,e urs plans d'études ou programmes de l'enseignement 'Primaire; . 6. C',e st -dans la proportion d'un pays SUT deux (:le doublede l'année pr.écédente) que les réformes Ic oncernant l'enseignement secondaire ont étéentr.eprises en 1953-1954. Ce fait, ajouté à ,ce qui :a été ,s ignalé au sujet des constructions ·e t de la popùlation scolaire, vient confirmer l'impression que -l'en seignerrtênt '-du second degré devient de plus en iplus le ·c entre du mouvement :éducatif mondial. 7) Si le d-éve1oppem.e nt de l'ensei,g nement pvofessionnel se traduit 'a ussi par des tentativ·es de -réorganisation et d'adaptation des 'Plans d'étUJde.s et des progfianlmes laux nouveaux besoins, c'est surtout sur l"enseignemnt commerdal que ces efforts ,s emblent s'être ooncentl~és €n 1953-1954. 8) Les effèctifs .scolaires 'c ontinuent d'augmenter et les au;. tres 'causes ·q ùi ont prov'oqué lIa pénurie de p.ersonnel enseignant ,p rimaire €t même .s econdaire n'ayant pas disparu, la crise continue à se faire sentir. Tout8lfoÎ's, d'ansquelques pays où les campagnes de ..recrutement ont ét écouronnées de succès, on commence à ,envis3,ger l'avenir avec moins de pessimisme.
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9) Un pays sur deux a pris des mesures concernant la répartition des maîtres prim.a ires. Et, fait non moins significatif, un 'Pays SUT quatre s'est occUlpé d'amJéliol"er le système de formation, du oorps enseignant, secondaire, ,tandis qu'un pays sur sept s est attaqué au problem,e .de la !pl"'eparation des lnaÎtres de l'enseignement professionnel. 10) Les traitements ou les a:llocations du personnel ,en seig;tant ont fait l'obje~ d'un rajustement dans un !peu plus .d'un tIers des Ipavs. ParmI les m·e sures de protection sociale ou tendant à améliorer les conditions de vie des maîtres il faut mentionner les facilités de logement qui se sont sensiblement développées cette année.
* * '" Canada. - Egalité de- salaires. - Pour la première fois Il'éçhelle de~ traitem'e nts adoptée dernièrement 'Par les autorité~ de la ProvInce d'e Terre-N'euv,e prévoit le princi'Pe de l'ég,a lité de traitements pour les enseignants des deux sexes. BlE. Colombie. -- Bibliothèque modèle. - Le Gouvern'e ment de Colombie a ,c réé à Medellin, 'avec l'aide de l'Unes'co, une bibliot~èqu,e . publiq~e modèle,. qui servira '~',expérienc·e-témoin pOUl' 1 Am~Ique l~bn~. ~tahhe 's ?r le modele de la bibliothèque de DeUm, cette InstItutIon attrlbU{~ra une g'rande imrportance aux servÏoces destinés à l'éducation des 'a dultes et à l'éducation de base. Une ,collection d'ouvrages si.mple.s et faciles à lire sera mise à ,l a di,sposition des anciens anal,phabètes tandis qu'une section 'spéoiaJle s'e ra réservée aux enfants. Un p~Û'gramme ,comprena~t des groupes de discus'sion, des clubs de lecture, des causerl,es, ,des concerts et des expositions complètera l'action éducative de ·la bihliothèque. BlE. F?tats-Unis. - Les effectifs scolaires montent en flèche. Tra'l1dlS qu'en 1945, la population scolaire atteignait le chiffre de 26 millions, le nombre de's élèves _inscrits en 1954 s',élève à 37 mnlions, et tout laisse prévoir qu'on atteindra le chiffre de 45 millions ,dès 1960. BlE. -, Les. langues étrangè1"es à l'éco.le primaire. - L'intérêt p(}ur Il enseIgnement des langues vivantes ,s 'accroît d'année en ·a nnéeet gagne du terrain, même dans l'enseignement du preInier degr,é. C'est ainsi qu'il est possible d'apprendre une seconde langue dans l,es écoles 'p rimaires du District de Columbia et dans au moins 200 communes réparties' dans 36 Etat. BlE. Ft'ance. - Nécessité de l'orientation scolaire. - Lors de son 3~ Çongrès, ,Joa F,-édér~tion de ,l'En~eignemen~ pro[,ession,nel 'a InslJSté 'Sur la neoes's Ité d'assurer ~ 'l'e:nseignement tech-
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nique des effectifs tpro-portionnels a ,la situation du ma,r ché du tmvaiol. Il a été .constaté, en effet, que les 67,800 élèves ayant passé Il"examen de sortie des écoles professionnelles représentaient ,seu},em'e nt la moitié des candidats au ba,()c'a lauréat, dont le nombre s'élevait il 130,000. BlE. - Le français élémentaire. - Un :comité rnÎJ1istériel de pédagogues et linguistes a mis au point une grammaire élémentaire et un vocabulaire comportant les 1300 mots les plus fréo,uents dans l'ex'p ression oraJe française. Destiné à être uti1i.sé pour .enseigner aux populations d'outre-mer une langue véhi,c ulaire simple et 'c orrecte, ce système peut être utilisé comine base de l'enseignea-ne.n t du français à J'étrang.er -et même oans les ,écoles prin1aires franç'aises. BlE. . - Expérience bilingue. - A l'éco}<e d·e la SHAPE installée au Château d'Hennemont, 400 élèv'es de 12 nationalités r,eçoivent un enseignement bilingue. Il ,a :été démontré qu'il faut deux fois plus de -tem'Ps aux enfants d.e douz'e ans pour atteindre les résultats 3Jcquis par <ceux de huit ans, et que l'enseignememt bill ingue bien campd's ,chez Joes jeunes enfants ne conduit pas à la confusion des langues, tant r'edoutée. Au ·con. taire il .semble indi,qué d'ens'e igner .la deuxième langue aux très Jeunes ,e nfants (à ,p artir de ,q uatre ou .cinq ans) en profitant de la 'Période dite «.sensitive », qui se termine avant dix ans. A signaler aus,S'i ,q u'à Luchon, un as'si:stant .ang'lais a été nommé auprès des .écoles iprimail"es de la localité. BlE. lnde. - Autonomie des écoliers. - Une des institutions les plus intéresSiantes dans :le domaine du slelf gove1"nrnen't est l'écOile des garçons ode Nasik, dams l'Etat de Bombay, dont le maire, le commissaire et les députés somt élus chaque année dans les rang.s des Jeunes gens par les >élèves. Le maire nomme un cabinet de 1 5ministres dont ,les portef.euilles s'étendent 'i.le l'instruction et de l'inform)a tion à ceux des récompenses et des r écréations. Diver.s tribunaux j ugent d,es offens·ès légères et graves. Dans ,c ette communauté bien dirigée, il n'y a presque pas de différence entr,e }es études et les r,é créations. Après les heures de classe, les garç·ons s',a donnent à leurs pa8.~v~-temps favoris, dans les classes compMmentakes, do'n t le double but est de développ.er :les talents individuels -et de ,produire des objets utiles .à la 'c ommunauté. BlE. lrlande. Les ga1'çons et les langues classiques. ~ Une des caractérils tiques de l'ensei'g nem,e nt secondaire i,r landais est la proportion élevée des ,gaçons -qui :s'intéressent aux lan·gues classiques. Des 4000 j,eunes gens qui se présentent au certificat interméd.iaire :secol1ldaire, ;presque tous étudient le latin, e1; 25 % d'entre ·eux, Ile grec. Seults 25 % des garçons étudient le français, alors que .c ette langue vivall'be est Ichoisie p.ar 90 % des filles. BlE.
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Pays-Bas. -
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Exe1npti9.% du. s~r1!ice 1nilitaü'e pour 'l(3S ~nat.·
t s 't e gouvernement a déol'd.e, pO'ur 'lutter 'cO'ntre la penurI: de~enseignants, d',e~empter en.19~4 '? u .~'ervi.ce mili,taire ~es'
instituteurs .dO'nt.la presence e's t Jugee IndIsp.ensable a la tete écO'le, ·surtout :s'ils O'ccupentun pO'ste dans la régiO'n 's udouest du pays, qui fut 's inistrée en 1953. BlE. d~~ne
Essai
Pérou. - Aide aux instituteurs. - Un arrêté ,r écent prévO'it que les fills des Jnstituteul"s bénéfiderO'nt à l'avenir de la gratuité d·e Yenseignement ,secO'ndaire. On e~père ainsi parer . à l'.incO'J:lvénient provoqué par le fadt ,q ue la m.ajO'rité ,des membres du ·c orps 'e nseignant prim1aire dO'JÏt ·e xercer ses fO'nctions 'IO'in des centres urbains. BlE. Royaume-Uni. - La crise de reC1'utement des 'maîtres a été do'minée. - PO'ur la première fO'is, ,te prO'blèm'e du -recrutem'e nt des enseignants 'a ·ceSlsé de cO'nstituer un des soucis maj·eur.s des autO'rités ,s,cO'laires. En quatre 'a ns, 1e nO'mbre des maîtres primaires 'e t secO'ndaires a pu être augmenté ;de 24,000 unités (6000 par année, ,e n mO'yenne). N O'n seuJ·e ment le nO'mbre des élèv-es-imaîtres Is 'est beaucO'up accru, mais O'n ,cO'nstate égal,e ment un lIéger recul de 'l'âge d'admissiO'n à la retraite. BlE. - Les fernmes mariées continuent à enseigner. - Il y il vingt-cinq ans, seul un dixième des fem~nes qui se 00nsalCl~ient à la carrièr·e de renseignement étaient mariées. Cette propO'rtiO'n était, en 1952, d'un tiers. Non seulement le ,no.mbre des démi.s.sions, pour caus'e de mariag,e, a beaucoU!p diminué, mais un grand nO'mbTe des ,m aîtresses ·qui av,a ient ces's,é d'enseigner , reprennent le serviee 'a près une interrUiption plus ou moins longue. BlE. . - Exposition d'art enfŒntin. - Des 40,000 peintures, gr·aVUl"'es et mosaïques exéeutées par des eniÎants de cinq à dixsept 'a nset envoy.ées c·e tte année -au cO'mité de sélectiO'n de l'Expo.sitiO'n natiO'nale annuelle d'art oofantin, 400 œuvres faisant preuve de ,q ualités ·r,em·~rquables de fraîche UT et de spontanéité ont été -chO'isies pO'ur être exposées cet automne 'aux Galeries ;de l'Institut royal, à Londres, puis 'dans un certain nombr,e d'autres villes anglai.g'es et écO's'saLses. Deux bour'ses de, formatiO'n .a rtistilque ;s'élevant r,e spectivem'e nt à 250 et 100 livres O'nt été décernées à cette O'ocas1O'n. BlE. . . Exposition du Centenaü"e. ~ La bibliothèque du Mini,stère de l'Eduootion dO'it sO'n O'rigi~le à une expO'sitiO'n -éducative 0'1'g~niséeel1 juillet 1854, sO'us les auspices de la SOCliété des Art.s, e~ jnauguré~ par Je 'p rinoo consO'rt Albe\r t. Une exposition R été organisée œt été pO'ur fêter le oentenaire de oette institutiO'n, qui compte actuellem·e nt plus de 100,000 vO'lu.mes. BlE ..
d'un programme détaillé des
cours complémentaires du
Valais 3 me année (Suite et fin)
Les calcœires du JUJ.',a et des préallp€s sont ~U!Ssi une ??nne pierre à bâtir; i~ ,e n va de mêr~Te des ?Tès calcatres deVoJllege~, de Seunbrancher, de Saxon qUI s-e presentent sO'uvent sOU!s fOlm,e de dMles fO'rft p~rÏisées. ., . La molasse du E1ateau, 'mOl'ns res'lIStanrtJe, est de P~' UJs en VIrus déllai1ssée. . ,L es marbr,es du Tessin, de St-Triphon, d'ATvel, ~e. ~C(/ülon -( ah3Jndonné), de S.oleU'te O'nt été ou sont encore ·aJP!PITleCI'es. ;, Les tuiles et les briques sont f,a bdquées avec les argLles gla.ciaires du Pllwteau. De nombreuses briq\ueJUeries 'Se rencontrent de Berne à Z'Ulrich. . Ciments chaux et gypse : LI lexi'slt e une pUJ~sSlanrte ;aSS:OC~II:t"7tion, O'U trUJst des dm,e nts, propri~taire des f3.tbri~UJe8J suavaJn~es .: Roche, Vouvry, Bau]me, St. S,U11pI,ce, La.ufon, W~'ldegg, ScIl'lTIz:nach, Olten, Tayngen, Brunnen, ·etc. Tourtes ces fabriques sonrt s'iiJuées 'le hmg du J uœa ou dans les PréallJpes (Pourquoi 7. ·cat1ooil'1e). Uille UJsine ilTIJdép:e ndante s~ construit à St-Mla'l1rÎlee. La COIlJstruCJtion des bar.rl3,ges .a1.peSltr~s €XJige 'une quantité énorme de cim<ent. - , .: _ IL faut. 250 ,kg de chatl1bon pour produ1ir,e une tonne de Cl-'
ment.
-
On fabrique du gypse dans div,e~s endroits, notamment à Bex et à Granges (Vs).
-, Les ardoisières de Leytron, d'Orsières, de Sembrancher, de Termen, d'Elm dans I,e canton ~,e Glaris ,ainsi ·q ue la fabrique d'éternit à Ni,e der-Urnen (GlarIs) , fouJrnlssent une couverture d"exc€11Iente qUlwlirté. Fer et métallurgie: La SULss,e ,est pauvre en g.ilsements de fer. Elne n'a plus qu'Uin seul haut-fou-rneau cerlui de Choindez près de Delémont où la fonte se fait 3iBtuellem·e nt à J'.él,ec.tricité. On récupère l,a ferraÏ'Ue que l'on fond à Bex et à Ardon. M>a is ,l es deux principales fonderies 's ont 0eilile de Louis de Roll à Ger:. lafingen, Choindez- Klus, Olten et Berne; 'e t ceille de (G.F.) Georges Fische1 à Schaffhouse. La Suis'S'e est connue dans le monde 'e nUer pour ses machines. N orto rus les princi paJl>e\s fabriques : Moteurs, installations électriques, locomotives électriques: Oerlikon, BélIden, Sécheron (Genève) ; Moteurs Diesel Sulz·e r frères, Winterthur; ChaudièIres à vapeur et électriques, pompes, E's cher-Wy:Sis, Zurich; TU1'bines de tout genre, Atelie,rs des OhamnHlles, Genève; Machines à tricoter Dubied à Couvet; Aciéries Pische'r, Schaffhou-se, tuyaux, 'e tc. Moto Condor, Courfèvre; Camions Saurer~ Romanshorn; Camions Bernet, OLten; Ateliers de constructions mécaniques de V,e v,e y ; Ateliers 1nécaniques Giov,anOlla, Monthey, etc., etc.. . Fabrique d'aluminium de Chippis. La -réduction du m-inerai d'alumine, ·s e fait par l'élleCJtro,lY1se, tandils que lia réduction du ·m inerai de fer se fait dans l,es haut-fourneaux en briques l'éfractaiflels. On place dans :le haut-four ne,a u du minerai, du coke, et un fÛ'ndant cal1CJa-ir,e. On obtient ensui,te la fonte qui contient une trop grande quantité de charbon (carbone) qui la rend cassante; si par la déCJarburation on enlève presque tout le carbone on .obtient le fer doux qui se lai,sse plier (boît8!s en fer-b!ta,nrc) ; en aj outant au fer doux 2 % env.iron de carbone on 4
au corps 'enseiQf1ant sur présentaI ion de la Ci:lfte -
Articles réclames exclus
Tél. 211 80
Tél. 211 80 ~IONTHEY (005) 4.22,52
MARTIGNY
SAXON
SION
(028) 6.\262
(O't:61 6.22.12
(02'112,11.80
obtient l'acier très dur et ~ési\stant. La mébitl'llrgie ,du fer est campliquée, coûteUloo. Les principaux pa)T1s producteurs de fe.r sont : Les Etats-Unis, surtout autour du l,a c SUJpérie.ur. La Russie: Krivoï-Rog dans le Dn.ilep.e r inféri,eur; dans >l'aurait et la Sibérie. La France: Région dte Nancy et de Metz près du Luxem·· bowrg. La Suède: Région de Lalponie, eXJplloiûation à ciel ouvert; excel\len'be quwlité. La Grande-Bretagne, .l' A~llemagne, ['ErS/pagne, ~'e Luxembourg, ,etc. L'indUJs.trie méûrulJurgiqu;e est prospèr.,e dans les paYls suivants : 1. U.S.A.; 2. AJ1l-emagn€; 3. U.R.S.S.; 4. Grande Bretagne; 5. France; 6. Bell'gique; 7. Trchécos1lorv.a.quie; 8. Pologne; 9. Luxembourg. Le charbon: On a d-i,t av,ec 11ai'son, pendanrt Ilongtemps, que a·e chaœbo.n est le pain de l'industde. S'ill a pel'ldu quelque peu de son importance à cause de l'électridté, du pétrole et de ses sous ...produits, hl en faut tout de m·ê mle des quanUtés prodigieuses pOlUT réduir,e 1es métaux dtalllS l'industTie du fer; pOUT la fa~ bri,cation de l'.wluminium par l'électrOllys-e (électrodes) pOUl' celle du cime~t, du sucr1e, et.c., etc. Le mazout ne l'ra p.a:s encorte con1lpilètement détrôné pOUil' le chautfftag,e. ' Notre paY1s est Otblli~é d'im'pûr-iJer la presque t-ota~ité de ses besoins en charbon; nous avons bien quelques gis€JlTIents peu importants d'anthracite en V8Jlais (Chandolline, Grône, Dor-énaz, etc.) On ne les exploite guèr,e qu',en CalS de guerre, a'loI'ls que l'imiportation eSit difficitle. La houille provient de la décomposition de lia ceJ)JlwloSie du boLs SOŒS l'inf'lucnce microbienne; H a fa,;~lu aussi que s'exercent de fortes pressions av€'c ém.1s.siom de chafteur.
Principaux pays poducteurs : . Etats-Unis: dans la région des
RABAIS 5°10
TÉL.
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SIERRE -VIEGE (021) 5\9.08
(028) 1.2\ 22
AJppaJ~,ches et dans la région c>erutrale du baSlSin du Mi~sÏtSis-ipi; Grande-Bretagne: dans les diverses ,parties du paJ1Is; Allemagne: :SU'l"ltout dans la Ruhr; U.R.S.S. : dans l'Ukraine, baJssin du Donetz; France: gisements du N o!'td, l,es principaux; ceux du Creusot-St. E'tÎtenne; Pologne: 8-i1lési,e; Belgique: le long de l'Escaut, de lIa Sambre et de ,l a Meus~: M011JS, Namur.
2 -
2.18 -
On Üre de [a houiJlle Uill-e fOUil~ de pr, odu~ts , chi~ique.s.: .am-moniaque, .couJeurs, produits !p:barn:rl8JC8U1bques, linS eotIcIdes , etc. .', . . '. .. d;Â, h' . _ Voüà Ipourquoi les grand·e s fl3)briques de pro ;Ul'uS le l.mlques. de notre pays Is ont à Bâille, rre ·c harbon IpouiV'ant Y eUre f l3Jcull-emlent am'e né : Ciba, Geigy, etc. SY;L VICULTURE UltBis'atiol1 du !bais : 1. !coostruCJtion; ~meub\101nent; ehauff:age; bois'a g,e d ie galerie.s.; cofrfi!'age; CJaJi:ss'e~ d',e:mibra11age (:al1ll\1.-' mettes; j{)lueus; p:api'ei!'; tIssus: en par bcuJher rayonne ou ·SOle. 'artif.idell1le; fibrane; nyllon, gril10n (à Ems), ,c;aIihurant (Eau d'Ems) ; taUll1a,ge, le tc. (Fla ire b '1 ouv.er laux élèves). Régions,' 1. For-êts fToides bOTécües " a,p!prelées 8JŒs,s i forêt s tempéré es, oe sont oe1l1·e s ,q ui possèdent il~s :pll us 'g ros p,r oduc- · teul'S et les p r incilp aux eXjporrtJateurs de bOI,S du m01!de. : Les pays Ï'ndUJstde!1s d'Europe 's 'Olllt Qle s 'P1Uls ,grû~ achet~urs. Les Etats-Unis rSont lIes premiers pr.oduot~~l"lS! .ma~s a,;USSI l~s, pl'lllS grands importateurs dru monde, ta,nrt; ,1 utlhsatwn du bOl S est grande dans ce pay,s indw:;triel. POUJrquoi surtûut ? . 1. L es Etats-Unis ,sonlt pour l'instant Ile pl1UrS grand produeteur de pât e de boi s. Les sé9~wias de Ca,lifoTnie .'a~teign~nt 1,00 rnètl'les Ide hauteur ,et 'c ertaIllis ont plUSl,eUl1S m·:LJ(h ers d a nnees d'·e xistence. La lPailltie Ic entrlal e du lPayls , ;ùes p r,a id es , lest dépoœrvu-e d e f orêts. . . 2. La Russie. La f,orêt russe ou Isib é.rienne v.a d e Gla B aHrtique a u Pacifique; eŒl'e dépasse au nor d le cer·c;le polaire. Le~ p ossibi.Htés de ~a R ;Uissi,e s-onrt énormes au ipoilllJt de Vlue fores tIer. 3. La Canad.a " La forêt lC!al13idilenme les t im,luelllse; 'e Hecou -vr,e - 1~ 41 5 I(té )a.. lsur~lace du pay1s -: Le Canada ,e st un Ig ra11ld ·~x- portateùll.'· de bais et de cellL~lose. Extr~me n.ord du Ipay.s , tou~ara glacée; .e xtrêmle ls ud, b.loé; 1ad.,~leu:t;'.s forêts. . S.uède, Finlande,' sont nos p r indpaux fournisseu rs de boils ',de :r~p:erie (i'IlJdktuer l'·acheminem:ent jusqu'à Bfulle). Autres p,ay:s Jd'.E urope : R'Ûutmani'e, Yougasllra vile, Pol'Ûgne,. TlchécolSll.ovaqùÎ,e, N orvè~e. . 2. Les forêts équatoriales Clei.rirfulfent Ile globe : ~) lI a forêt am~zonienne, · b) l,a 'forêt icongolai's e, c) Œa forêt.de il 'Insulinde. . On '· y tJr!ouve !J.e ' C3,OUtCJhOUiC, ';le quinqüina et :116S bois .p r écieux telLs que: citronnier, aoajou, rpalHss·aIl!dre~ .ébène ;' h::urn-· bou, œ.m'p hrier, bois de teck, etc. Ce sont des bo~srecherchés AAf'l;.le$ .éb~nit$lt8js. ,. .' .' - ' Exploit3ition dlifficiil,e à CalUiSIe du dlimart; et rde· l'exH.lJbél'; amce. de la végktation.
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3. Forêts tropicales: Forêt ISÜ!UJd'3JnaiSie avec !lie baobab, l"arbl'le ale pluis épais Iq ui Is01t. Forêt IOU jung1le hindoue, 's ur,t oüt fo r êt Ide bambous dans le BeTIlga,;}e. ·F.orêt de l'Amérique du sud : Colombie, Bolivie, ,B résil, .P a·f iaguay. .' ' , 4. Les forêts de l'Europe tempét'ée " E/1les n-e sont pas très e1JellJdues; remes re:couvreIllt sur.tout il es pentes des montagnes. Les forêts de oes régions étant 'Sévèrement contrôlées et ,culltivées, Leur .raipportes·t considéraible. !ndustrie .du bois,,: L~ Suisls'e ,'ne CÛ'Uiv,re ' que aes 213 de ses beSOIns en bOlIS de T~p'erle. El1e Importe donc l'a ceIDulose de ScanJdinavl,e et de l'Europe centl'18Jle. Il ·e~i:ste des fiabriques de pâte de bois dans les cantoI1JS de N'eu.'Châtel, de So/}eur-e et Ide Bâüe. (Pourquoi /S urtout dans ces 'c antolnlS ?) . Les papeteri1es de Biberist, de Serrières de Versoix de BâlIe, de Lamfon, de GreiJ.Jling,e n (Bern,e), de Bal1sthaJ, de Net~a;l, de Landqu3irt, de ZUTich, de Cham, de P.efll€lll, etc., occupent plus de 6500 ouvlr ile rls. La f,a hrique d'E'ms, non .l-oin de Coi:re, utilise i}es déchets de bois 'a vec 11esquel,s elle flabriq.ue ù'eau d'Ems (oa(l'rhurant); le gr'ylon (oor1Je de nyilon). . On ti1'!e aus~i du bois, c'est-à-dire de Ilia c€j11ulJ.ose .de la soif'. cf,rtificielle .ou royO'l1ne, de la fibranne qui rempl,a-ce fe coton ou la Il aine; Fabriques à Emm'e nbrü:cke, à RQl'Is'c hach · à Steckborn à Widnau (St-lGa11). _ " LES CEREALES Les eX1pl1Îl0artions que nous aVOO)Js données !l'Ia nnée dernière au s uj~t de~ ,mo.uv,emenUs de. la terre, ~Ies ISiailsOl~s nous permettront d eXlpihqueI' üe calend'r1,e1' des mmssons qUI con situe aussi u ne exoenente ll'épétition de '1a gléo·gl"laphie ,~éf'ale. On mois·sonne: en janvier, au Chili, en février, ·en Haute-Egypte et da'ns Il 'Inde orientale' en mars, en Inde centrale; , en aVl:~l, en B8Jsse Egypte~ ~n Asie Mineu're et au Mexique; :en malI, au Mlaroc, en Allg ene, au Tur kestan, en Iran, en Chine et au Ji3.Jpon; . . . ,en juin, ~au sud des Etaros-Unis et dans ,Je bassin de lI a Méditerranee; ·en ju~Jlet, 13.~ centre des Etats-Un~s et diMllS la plus grande partIe 'de Il Eu,rope ; ' . 'en a{}ût, au n~l'Id des Etats-Unis, au C~lliad.a, ~u nord. d-e l'Êurope ,contInenrtaJ1e; " . 'en septemhr,e et en oo~bre, en Ecosse, en Suède. et en Norvège; en novembre, en Afrlque 'aootrru1e; ' . .. . ·en décembre et en janviel',en Australie et en A~gentine. ·
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-C ertaines eXJP~ilCatiolllS étant données, les élèves feront .eux~ mêl11eB bien des Mpprochements dn1Jér~soonts entre les pays situés au nord et au sud de l'équateu'l' et le temps respectif des moissons. On .leur dir-a aussi à proipos des cé~éalles, et ce lie ur sera une l~pétition quant aux r8J0eS et aux continents, que le blé constitue Il a nourriture princi.pale de la t'ace blanche (c'est-à-dire de ... ?) le riz, d·e 1a r'~ce j-aune, ,c'~si-à-dire de quels peuplh~lS ? le milou tnilet, de Iva .ra'ce noire, c' est-à~di,re de ... ? le maïs fut lIa céréal,e de l'A mé'i'ique .précolombienne (IndieusAtzèques), l'orge sert à prépaœer Ile COLl'S'COUS consounné dans tout le nord africain. Les principaux pays pt'oducteurs : URSS av,ec toute la. v-a ste région de :la teTTe noire qui s'étend de }a Pologne j'usqu' aux monus Alltaï ,en Sibérie; l'Ukrtaine est le grenile f de rIa Russie. Port e:x:po:rttwteur : Odèssa. Etats-Unis: La culltllJI',e .e st p.r atiquée dans 11a p1us .grande partie du pays, mai's surtout dans la régioo. üentnlÙe et daJllS le nOl'ld; la Pliaira,e '8>8 Itra:nsforme ·e n 'pays de cu.lture. Canada: La CJUlltu,r e est pTlrutiquée dalli3 toutJe l,a .région du sud, le Joug de (la ~igne de chemin d.e fer, depuis Montréa[, non loin de ,l 'Océan AUantique, jusqu'à la ,c haîne d€!3 Montagnes. rocheuse.s, surtout dans 11a région de vVinilpeg, Manitoba, ALberta (cel'lclle pOll~i'l~; ilnatul\:'ltion rem 56 j OUll'lS. Pouflquoi ?) Dans Ce/S deux paYIS La cU1},tu·r e y est extensive ·et le solI >s'épuise. CUilItUfBS m·é caniques, charrue à 10 socs, ,mnilssonueusebatteuse qui .f auche sur UI1le ,1a1}g€wr de 20 fi et ·e nsache 1800 s·a cs par jour. Le blé est rem·m agasiné dans de gflands éllévateul'ls. L'exlpéditiorn se fait ISUrtout Ip ar les !ponts du Œ,a:c Supé. rireuT, '\l'ers Montréall et aussi N,e w-York ('c&na1 à écJIUlses évitant 'le Niagara.) ,L 'Argentine est awssi .un gr,a nd ,pn:ducteur qui i8Xlporte pal!' BuenQls-Aires et Bahi'a-Bl-anoo. . ·L 'Australie ·cultiiVt8 we bilé au ISUJd~t d-~ns lI a 'r égion ,d'Adelaïde l€Jt e~1e .l'eX!portbe p8!r Sydney, M:€IlboUirl1e Bt Ade1aïde. L'Inde, Ut Chine, aa France dans lIes en~irons 'de Paris ila R~uman.ie, lla Jougoslavie et la Hongrie IproduÏoont au-ssi' dlL ble, malS tousoos !produ0te1.lJriS ne sont 'Pas €XlpO<ttateu'flS \la France en particulier. ' Voici selon J'ordre d'impoo::tance Iles princ1paux pays <81'-portateUTlS : 1. Ctantada; 2. AUJS.trali1e; 3. Eta.ts-Unis; 4. Argen~ tine. . . i
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Les g''tands pot'ts eu'ropéens du }j}é
SO'l1t :
iLiw8Irpoo1, Lon-
dres, Anvel'lS, HamboUJrget Rotterdam. N OUIS Œe recevons ,s urtout depuis œ derniei" .port-d'où til est ·a cheminé sur Bâtle par le Rhin et de aà ;r éparti aux direrrSes ,m inoteries ou €a1lmagasiné dans les entr€lpôt.s fédéraux. La Suilsse 'Produit 'du ,blM ~' wrtout :dans ILes cantons de Vaud, d~ Fribou~g, de ,Genève et de Berne. La Suisse orientale: Appenzell, St~Galm, Thutrgovie, Gltaris -en produit point ou !fort peu. Raisonrner la production en Suisse. La Sud'sse ne peut !lutter; pourquoi ? La betterave à SUC1'e et la production du sucre : La .betterave' à ,s Urcreoonvient très bien dalTIrS les climats tempérés Bœffisam·m ent arrosés. . En Europe, J-a grande zone de Ip roduction de betteraves sucrières Is 'étend du nord de ~a France en passant par .Ja Flandre, la Hollande, ,la Be1gi'que, ~'AUem~g.ne, ùa T.c hécoslovaquie, la Pologne, jusqu'en Ukraine. En Suisse, on cUlltive la betterave :s ucrière dans cre Seeland dans les plaines de 'l'OTlbe, de la Broye, du Rhin et quelque pel~ dans Il a val'}.ée du Rhône. Notre sucrerie d'Aa'r berg couvre le 12 % de nos hesoins. Il faudrait ,c réer une nouveHe sucrerie· ce serait tout iprofit .pour notre ,a;gr1culture. Il faut 100 kg. d~ _houille pour traiter une tonne de rbettel'laves, d'où nécessité d'importer du ûha.T1bon. Hors d'Euil"O!pe, lia production de lIa better,a ve à sucre est !peu importante, sauf aux Etats-Unis. La canne à sucre est un produit des ipays chauds. Elle se présente >sous lIa [o:nme d'un roseau de 2 m. à 5 llll. de haut. Les rivages de la mer des Antilles sont le dvmaine par excellence de 'l a canne ,à SUrcr,e : Cuba, St-Domingue, Œ ,e sud :des Etats-Unis, -les régions lC0tières du Mexique, la Colombie, le Venezuela, les Guyanes; ainsi que l'Asie des moussons avec Java, Jes PhilÎlppines, Formose, Œ'IndoCJhine, les Indes. Dans divers auh'es points des 'régions chaudes on a égale,ment introduit -la culture d.e ,la canne à sucre, par exemlple dans cr,e s îles Hawai, dans ~e Queensland (Australie), dans le Congo, enEgypte,en ArgeNtine, etc. En Europe, on ne 'p ourrait cultiver 'Ja ,canne à .sucre qu'à :l 'extrême sud de l'ESsp~gn€. La pomme de terre : La pomme de terre est ori,ginaire de l'Amérique du :sud. Donc, on ne consommait pas de ~ommes de terre en Europe avant .,q uel siècle? . Cette Ic ulture qui peut se faire aux hautes · wltitudes et jusque tprès du cerole polaire a vaincu lIa famine, dit-on. Qu'enterul-on' Œlar ~à·? -· .
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La Suisse importe surtout Ides pommes de terre !primeurs de FraIllCe, d'Italie, d'Algérie, et des semenceaux de Hollande. Les -principaux producteurs sont, dans 'l'ordre : Allemagne (Silésie, Saxe, Provinces 'r hénanes) . .culture dans un hut i~d ustrietl surtout · : alcoal, fécule; U.R.S.S.; Pologne; France; G'rande-Bretagne; Belgique,' Pays-Bas; b~lande; Italie. Nous importons de Hollande. La plus 'g rande partie de 'la 'production mondia'le est utilisée pour l'affourra,g ement des ~ores ·e t da,u s un but industriel. Le tabac : PlIante importée d'Amérique. .culthné surtout dans la vaUée de la Broye; dans ~e Tessin ,méddional ; /l'Argovie ;. . le distri'Bt de Monthey et ~rès de Sion. F,abriques : Monthey, Briss·a.Jgo, Payerne, Grandson, Yverdon, etc. -Cigarettes : Boncourt (Bürrhus). Pays Iproducteurs : Etats-Unis: Vivginie, M,a ryland; CubclJ: La Havane, le meilleur t~ba/c du mO'IlJd1e; les Philippines,' Indonésie ; Macédoine.; Turquie,' Hollande, etc. Nota: il} est hi en entendu Ique la géog'raiphi.e doit être expliquée à la carte. .
ELEV AGE BOVIN El,evage du bétail en Suisse et dans Ile monde : revoir rapi.dement ,ce qui a été dit dans rr·e programm·e de 2e année, \ ~n rapport avec la . zootechnie.
CIVISME ET HISTOIRE Au programme de civisme de 3e .année figurent : les autorités fédérales, les relations internationales, .les impôts et ,l~ . pouvoir judiciaire à tous 1es échelons. Enseignement systématique, -c ertes, donc en utilisant le manuel offi:ciel, mais surtout 'Pratique, en partant d'une modification de la constitution, Id'Wl1e initiative constitutionnelle, d'un referendum populaire, . d'u~e . discussion au~ cha'mb1'es , fédérales, d'ume diff.iculté dov-anière ou 'a utre entre la Suisse et une puissanoe étrangè~e :a~faire des tlnontres, des tpommes, des vins, de 'l'attaque ,d,.u ,oons.ulat de Roumanie à Berne, etc. to régime du blé, 1'A.V.S., la ,législation forestière, :les subventions à l]'agricultul'e" v9i'là :autant d~ S1Jj~~g ·que nous tr~ite·l."ons cette année en détail, ou que nous ef[.J~urerons et qui nous fournIront Q'oooâsion dé faire maintes 'revisioRs, -sous · une _rrorme concrète, des droits ,pOpulaires, des ,compétences des Chambre's fédérales, du Conseil .fédéral; etc. . . . . Nous eXipliquerons de même, Ipal" deS :exemples, mieux que pàr doo -défi.nitioris, ce qu'on ' entend Ipar .la' justice. civi.le et 1~
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jl,l~t1ce tpénale. VOIl de marchandises : justice pénale : il y a un coupable, p-eine à infliger; ·contestation à .propos de la livraison d'une mavcharuHse : Justice dvHe; il n'y a tpas de eOUlpa~ble, donc 'pas de -p eine à inflioger, mais un différend à trancher. Coups rportés à un tiers 'par vengeance : j ll'stÏtce pénale; accident involontaire -c ausé -à un tiers, dommages réclamés : justice civile, etc. Nous ferons trouver des exemples de justke civiJe et de j usUce péna'le. Nous 'lnontrerons aussi !pal" un €xen1.ipl'e ,c oncret, toutes les instanc·e.s qui peuvent a~oir à .s'o0CUiper d'une même ,caus~ civile, depuis '~a tentative de :c onciliation devant ile juge de commune jusqu'au Tribunal ·f,édéra1. N-ous ferons aussi trouver des -e xemples sembillables. Nous n'oublierons !pas de relever des cas ayant eu leur épilogue dev~nt les divers tribunaux et que Ja presse a Isignallés. Enfin, une session du Gra,n d Consei'!, une 'Votation ,c antoua/le, une d.écision du Consèil communal -s urviendront fort à propos et nous permettront de T·e venir de façon Ûlpiportune, et sans ,1a's s el', 1Jar.ce ·qu'eNes -s ont ,actuelles, sur la matière des années IPréc·éd entes. N'ayons !pas :peur dans nos cours compléJnentaires, surtout 'Pour Ile civisme et l'économie, d'ouvrir un débat ·avec nos jeunes gens sur le.s ·q uestions discutées dans l~ presse et portées devant ol' opinion. Pour Il'histoire, nous nous en tiendrons aux ,g uerr·es de conQuêtes -e t ia ux 'g uerres .civiles, nous efforçant de donner d~s Ügnes directr.k es et de fortement les marquer. Les guerres de conquêtes ont eu surtout pour übj et : 1. Ile ravitaillement du pays; 2. la 1>rotection ides frontières; 3. ,le besoin de s'assurer des rCommun1cations. . Les guerres civiles ont -é té dé;cilanchée.s : 1. par l'ambition, c'est..à ... dire par le d:ési-r d'expansion de certains ·c antons ou cl!? certains ch~s; , 2. -p ar des dissensions re;ligieuses souvent dou-
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b.l~es d'intérêts politiques ou économiques; q~émancipation de ·c ertaines class·es sociales
3. {par un besoin ou de rpopulations réclamant l'égalité politique. . On fera -bien -ressortir que la Suisse, dont les habitants ,sont divisés par la langue, :la race, la religion, aurait pu périr lors :de 'ces q.uerelles :p arfois terribles, mais qu'elle en est souvent sorHe grandie et renforcée aux yeux de J'.étranger. Edifiée à travers des s.ièCJles .sur ,les bases posées en 1291, ,la maison Suisse a résisté jusqu'ici à tous les orages, car les Im atériaux qui la composent sont scellés entre ·e ux par un même ,ci.ment : l'esprit d'indépendance. Cette Ip érennité doit nous inspirer <confiance.
GUERRES DE CONQUETES Durant toutes les < g uerres que les Suisses ont 'livroées pendant le 1er siècle de leur ·e xistence - quelJles guerres donc - ils se sont heurtés .à un seu!l ·e nnemi (lequel?). Pourquoi? Les trois cantons ont cherché des aLliés ('Par exemple?) mais n'ont pas fait de sujets. Ainsi, .la Conf.édération a passé de 3 à 4, puis à 8 cantons (lesquels ?). Mai.ntenant leur poliHque va changer; ils vont conquérir des contrées voisines pour se Iles assuj ettir. Pour leur Tavitai.Jlement en p.roduits a'gri.coles, Zurkh, Berne, Lucerne ont besüin de ..... ; et Berne encore de ..... ; Schwytz de ..... ; Uri pour ,son Icœnmel'lce et son ravitaillement de ..... ; Berne et Zudch étant séparées par ..... veu1lent as.surer ~eur liaison. Les Suisses tiennent ·à garantir la déf.ense de leur territoire; ils ûhel'lchent à avoir des frontières naturelles. Au nord, c'est ..... Au :sud,. c'est? (le Léman, Iles A,lpes) ; d'où al1iances ou conquêtes. On est rm·a ître d'un COll quand on !possède ]e versant opposé; d'où ,conquête de ..... A l'ouest, c'est ,le Rhin, d'où alliance avec? ..... St-GaN, Appenze[l et Grisons. Malheureusement, ahaque <()anton ·a une politique .à lui, 80uvent opposée à celle du voisin; Ice qui risque à plusieurs l'eprises de ,c auser des ,co.nflits gr.aves, à :propos du Valais notamment. Notre canton ,était a'llié des Waldstatten, d'Uri èn parti<culier (Ipourquoi I" ette alliance?). Uri guerroie dans l'Ossola. M,ais tandis que Iles Valaisans sont .alliés des Wa'1dstatten, les Bernois sont alliés d.u :s ei,g:neur de Rarogne; d'où la bataHle d'Uldchen. La guerre civile ne tardera pas d'anleu~ d',éc:later (~n 'c ienne ,g uerre de Zurich) Ipar suite des rivalités d'intérêts entre les üantons. Dans Iles Diètes, l'opposition entre villes et campagnes éclate parfois viQllemment (après quelles guerres surtout?).
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Dans la Suisse, une évolution politique s'est faite. De suj et, on est devenu seigneur. « Ces Messieurs des Lilgues » dira-t-on. « Leurs Excellences de Berne ». Zurich et Berne ont des sujets : pourquoi les autres cantons n'en auraient-ils pas? Léventine. , Les Uranais veU'lent être maîtres du Gothard. Ils n 'oublient pas qu'à Sempach, les Milanais ont .p ris p.a rti pour Léopold d'Autriche. Ils s'emparent de lIa Léventine avec le .consente.ment des habitants qui leur resteront fidèles jusqu'en 1815. Us font également alliance avec les sei'g neurs de Misox - pour·quoi? - qui possédlaient le château de Bellinzona. Mais ils ne tardent pas il. entrer en 'conflit avec qui? (Duc de Mi'lan). . Arbédo. . Ils sont lc hassés une premiere fois de la vantée d'Ossola par le duc de Savoie (qui passe par?) . Puis 'les ·c ontingents de quel,ques cantons sont finalement battus à Arbédo (1re défaite des Suiss·e s; pourquoi cette défaite?), malgré des prodig.es de valeur - de qui en particulier? Les Suisses sont divisés; ils concluent des alliances s épar ées : on a vu Berne al1iée a rra S.avoie contre .Je Valais; U.ri allié au Valais ,c ontre la S.avoie; etc. Berne ne voulait ,p as la guerre - pourquoi? Zurich non plus - pourquoi? (entraves à l'achat de la' soie dans le Milanais). Une autre caus·e de la désunion : le partage de l'Argovie ·conquise. Les Conf.édérés ,abandonnent toutes leurs conquêtes au delà du Gothard moyennant des ·e xemptions de droits de douane et de péage. - Qu'est...ce que cela prouve? - Importa.nce.du trafic. Mais les Uranais savent que pour rester maîtres du col, ils doivent posséder le versant sud. Sûrs de l'appui des Lév.antins, en 1440, ils profitent d'une· oBcasion prolp ke et d'un ,prétexte et repassent le Gothard. Ils sont reçus les bras ouverts et ils se font octroyer des privilèges douaniers jusqu'à Milan (qu'est-ce que cela prouve encore une fois?). La situation sera définitivement r,églée en 1478, après la bataille de Giornico, quand la duchesse Bonne de Savoie, mère d'Amédée VIII leur ,ûédera la Lév,entine en toute propriété. Puis aussi ,a près 'les dernières guerres d'Italie, 1515. Conquête de l'Argovie. Pour des raisons déjà ICÎtées (lesquelles ?), 1'Argovie était nécessaire aux Conf.édérés - à quels cantons surtout? A la suite du Condle de Constance, l'empereur Sigismond 'm et Frédéric II d'Autriche au ban de l'empire et abolit ,les droits féodaux des Habsbourg dans le ·p ays. Tous les cantons, à part Uri ('pourquoi pas Uri?) s'emparèrent en moins d'un mois de l'Argovie. Berne occupa ..... ;
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Lucel"n€ . occrupa ..... ; Zur~ch oocUlpa ..... qui devinrent . !pays sujets. Le reste devint baHliagescoInmuns, ,c'est-à-dire? M", 'L'Autdche vient de perdre ,s es plus bel'les possessions en HeJlvétie. 1458, c'est la 'stupide guerre des plapla1~ts contre Constance .qui n'oublia jamais l'offense et refusa de de'Venir Suisse. Thu-rgovie. En 1460, !C'est la conq.uête de la Thur'govie, nécessaire à. l'~pprovisionnement de Zunûh et de St..JGa-ll; puis l'allia'nce avec Mulhouse et Rotwen; avec Appenzell qui se :]ihère de 'La sujétion de ,l'abbé de St-GaU par Iles vktoires du Voegliselg et du Stoss (Uli Rotach). Avec les 'Pays sujets, -les pays alliés, la Suisse des 8 ,c antons possède p.resque les .Jimites actuelles. Il 'lui m:a nque ?..... M'a is il'établisse1TI ent des ~ays sujets est un fait regrettable - pour,quoi? Des ~ép:er,cug.sions qui ont .m is en péril la Confédération se ,s ont fait sentir - quand? L'invasion française de 1798 n'aurait peut-être !pas eu lieu sans 1es pays sujets - 'C()lffi ment cala?
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GUERRES CIVILES ET DIVISIONS INTESTINES
La .suisse ne constituait -pas un Etat à proprement parler. Le lien fédéool ,é tait lâche (Con1ulOnwealth). On l'a vu à diverses reprises - par ,e xemple? De grandes riv.a1iriJés ,s éparaient Jes 'cantons - Ilesquels surtout? - vines et campagnes. Les divisions entre Ues ,c antons furent surtout marquées lors de la 'COllquête de la Lévantine; lors de la 'l utte de·s Valaisans 'c ontre le seigneur de Rarogne, lors Ide lia conquête de l'Ar.govie. Montrez les causes de ,c hacune de .ces divisions. A ncienne guerre de Zurich. Mais une ter,r ible Ig uerre ,civile qui mettra ,l a Suisse à deux doigts de Is a 'p erte, éclate .]ors de (la mort du conlte de Toggen~ bou~g', dont les poss'e ssions aUaient du !lare de ZurÎlch et du lac de Constance à · l'AJ1bula. Les prétendants 's ont nombreux; en Suisse, Schwytz et Zurich ,c onvoitent les ,m êmes territoires - lesquels? - 'que le comte avait d"ailleurs 'Promis 'aux uns et aux autres. L"entente devient impossible. La ,guerre éclate. ZuriClh ferme ses rruarchés. Acculés à la flamine parce que l'MIn'ée avait ,été mauvais'e, Schwytz et Glaris déclarent ila gijerre à ZurÎJCh - qu'est-lce ,q ueœl,a prouve?' ZuriCh ,b attue s'e tourne vers 1'empereur Frédéric III de Habsbourg et ~roque ,la 'croix blanche contre la croix' r 'o uge des Autrièhiens. La clause du ,pacte de 1291 (laqueNe ?) . joue Ipleinement'; 1,es' autres ca'n tons Ina~chent oontre Z·urich dont ,les troupes sont Ib attues à St. J·a cques sur'
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1a Silhl et assiégée là Greifensee. F.rédérÎlc demande du secours à Char.les VII .q ui, ayant 'conCilu une trève avec ,les Anglais (Guerre de Ic ent ans - Jeanne Id' A~c) ne 'sait que faÎ're de ses Armagnacs 'e t Iles ,e nvoie sous la conduite de ·s on .f ils Louis XI Ic ontre la vine de Bâle dont .mdésire s'·e mparer. Cette tentative échoue, mads l'armée suis,se est anéantie à St. .Jacques SUT la BiI~se. Toutefois cette défaite vaut lUne victoire. - Pourquoi? - Et pourquoi 'la ,d éfaite? La France si,g ne avec ,les Suissess une paix per,pétue].}'e. - (conséquen.ces ?) - Le ,comb~t de R~ gatz 1466 met fin à cette déplorable guer,re. L'Etat SUIsse avalt eu raison des dissidents zurichois qui :durent s,e soumettre et renoncer là leur a~liance :9-vec :l 'Autriche. Les espoirs de la France ,e t de l'emrpire ( - flesque1s ? - ) furent .déçus. Aux y€Ux de l'étranger, la .suisse :s ortit ;g'I'Iandie de cette lutte. ( - Comment .cela ? -). Mai.s Zuri:ûh fut ruinée; S'es industries - lesqueHes? - fu.l~en t en 'complète Idécwd,ence - pourquoi? Dans les autres cantons la ,cwmpagneava.it ,été tdé!<aissée et ne 'Surffisait vas à nourrir tout Bon monJde. Que fallut-ill f'a ire? - énlÎigrer -. ·C'est Il'origine du s,e rvke !ne~cenaire : avantalg es ,e t 1nconv:énients. Licenc~,és , ,les so~dats rentres ohez eux fom'e ntèrent souvent des troubles dont Iles plus grav·es furent {!eux qu'entraîna l'eXIpé:dition des compagnons de la .F one Vie Ipendant ,le lCarnaV1al de 1477, terrorisant une 'Partie de la Suisse Ide ,L uce'r ne au Léman. Pour se ;PI'lémunir contre une nouvelle expédition des cam,p agnes, 'les viltl'es de Zurich, Berne, ,L uce'r ne, Soleure ·e t Fribourg eonclurent une aJlliance séparée contre ,l,es 'cantons canl!pa,gnards. Ceux-ci . manifestèrent leur Im écontentement en 1481 contre ,deux ,cantons v111es (Lesquels? Comment?). L'hosti:Iité entre les villes et les crumip3Jgnes ,était grande; on lé tait après les guerres de Bo.u~gog"ne (Causes Ide cette hosrtHité?). La guerre civile est sur Ile 'Point d'écJlater (Médiateur?). 'Comment le di,ff.éreIlld est-H réglé? AIlliance ,s éparée dissoute (1er SUl1derbond). Les ,c antons signent le lConv·e nant de Sempa:ch ,qui règle les rapports des loontons entre eux. La Riforme. Au XVIe siècle, i1a Réfol,me a IPr.of0!lldément 'ébl~nl.é l'unité de la .suisse; ,c ependant, malgré les divisions et fIes luttes intes,tines Qui durèrent Ideux sièCiles (donc Ide ..... à ..... ), !l a Confédération·'·a suhsisté. Il faut croire que nos ancêtres lavaient édifié la 'm aison sur de s·oUdes ,b ase·s (- queHes bases? -). Causes de la Réfo1'me. Les .abus qui s'étaient ,glissés dan>" .J'Eglise (- citez-en quel'ques-uns -); Ile ,r elâchement ,général des mœurs; ,les longues guerres entve la papauté et les ,e mpereurs d'A'Mema·gne, la t
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prupauté et ,la France; les ,Suisses onlt été mêlés 8. ces guer1'0S '( .. quand, par exemple? -). Le prétexte. . La . pOOdilC~ti?n des indu'Lgences (- conlment? - ,pourquoi? -) ZW1,ngh, aumonler dans les guerres d'Italie, lutted'~bord contre le service 'mercenaire dont Ï'l a pu reconnaître les mélfaits. ( ... quels 'm éfaits, !par exemp},e? -). Avait-il l'·aison, dans Ice cas? De ce fait, m se trouve en opposition avec ~les petits cantons pauvres et suropeuplés (- lesquels? -) !pour qui le .servi,ce ,m ercenaire était une néc'essité (- pourquoi était-il une nécessité P?ur ~es can~ons? - Et pourquoi 'p as une nécessité pour Zurich, vIlle 1l1JdustrleHe et .com·m erciale? -). La, Réfomne fut oo-ceptée -surtout dans -les cantons viUes : Zurich, Bâle, Berne, Schaffhouse, Mwlhouse, Constance, St-Gall (.. Pourquoi dans les cantons 'vilJles et Ipourquoi pas dans les cantons campagnes? -). Partout l'autorité ilmpose sa volonté aux !populations : nul n',e st libre de professer :la religion de son 'choix : Tel maître telle religion. ~ Les cantons neutres. A cette époque où Ina Suisse ,é tait :divisée, les 3 c,a ntons de Bâle, de Sch~ffhouse et d'Appenzell, qui avaient été admis dans aa Confédération à la .c ondition eXlpresse de demeurer neutres dans les ,conf1its qui surviendraient ,e ntre Confédérés ,exercèrent un rôle de médiateurs. H en fut de mêm.e .de Glaris. (- Dans 'quelle .ci l'IconSltan ce, ;par exemple, Glaris a-t-il offert sa médiation? -). J
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lA 11'e guer't e de Kwppel n'eut pas Heu; la paix qui suivit ne \Satisfit p.errsOfJlne. Chaque canton d€meura libre de garder sa religion; la Rélforme put, être rprêchée dans rIes baHliaJges communs (- Pourquoi les oatholiques ne -sont-ils 'Pas Ic ontents', - Et pourquoi pta.s Zwingli? -). Les- sQ,1ldats ne voulaient pas la guerre (- Montrez ...le - Soupe au lait -). Certains d'entre eux avaient !l utté côte ·à côte (- Où? par exemple? -) 2e gue't-re. - Zwingli, en !particulier, veut la guerre (W.M. p. 102). La 'g uerre de Kappel fut impoSlée aux catholiqu·e~ par une mesure économique 'Prise var Zurkh : f.ermeture des 'm archés aux Wa'1dsttaten qui se virent QbIlilgés Ide déclarer la guerre ( .. Pourquoi obligation de déclar-er la gu-erre? - Pas un seul champ de bLé ni ,à Uri, ni à Schwytz. - Dans quelle autre , circonstance, la fermeture des marchés de Zurich fut-êlle une cause de .guerre? -). Les protestants sont 'battus et Zwingüi tué. Les cantons catholiques n'abusent pas de ,leur vktoire. Le ,statu q:uoconfessionnel fut admis (.. Qu'est-ee à dire? -). La Rffiorm.e 1ut bloquéo et ùe catholicisme Iga;gna du terrain . .soleure revint à la 'r eligion cathoUque. ,L a paix ne fut toutefois .pas comp'lète; la division resta dans les esprits. A la Diète, les cantons ,catholiques, quoiq,ue moins peuplés, avaient :la maj orité : 7 Icontre 6 ( .. Lesquels? -), d'où mécontentement des protestamts. On tient des diètes 8épa~ées. Le ConeLle de Trente apporte dans l'Eglise les réformes nécessaires ( ~ LesqueUes, !par exemple? -). Ces réformes 'Portent sur la disciplline et les mœurs (- Par exemple? -) mais non pas .sur le dog.me (- Pou:vquoi? -). Une restaurati.on religieuse -,s 'opère aussi dans notre 'Pays grâce surtout à St Charles Borromée, à .st François de Sales, aux CaIpucins et aux Jésuites. En Valais, la lutte est vive, car elle de'Vient aussi politique; les Patriotes ,ar,raClhent à ,l'Evêque II€lpou'Voir temporel (- Hil1debrand II J ost renonce à ses droits de prince temporel -). Enfin, notre canton revient à 'la foi catholique. En 1536, Berne s',eITllpare d'une :partie de 'la Savoie, qu'il abandonnera .bientôt, ·e t du canton de Vaud à qui il impose la Réforme et qu'il garde jusqu'en ..... après en avoir fait un Le Valais s'empare l~ même année ,œ Evian, d'Abondance et de Monthey; ce district deviendra lui aussi un ..... jusqu'en ..... C'est à ce moment-là, et à cause de leurs dissensions, queles ' Suisses durent adopte'r le principe de neutralité; su~tout appliqué durant la guerre de 80 ans (- Pourquoi ces divisions les obligèrent-ils à la neutralité? -). Les Suisses, aussi b~.~n les catholiqu~s que .les protestants. firent allia.nce 'avec là' .France au lendem'a in de .la défaite de.
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·Marignan. La France catholique était r ennemie de (l'Espagne et de l'Autdche .catholiques; par rCont~r'e, elle était Il' aHi~ .de' la Suède protestante et de Venise. ~ette alliance a été le véritable lien ,q ui ,a Ip ermis ,à la ConfédératIOn de durer ( .. Montrez que la Suisse ,était nécessaire à 1a .France; que ,cette alliance a empêooé :la destruction de la ~ulsse; c~ment ,c atholiques -et protestants avaient-Hs a'vantag~, a œtte allIance? -). , . 1'i"e gu.erre de Willmergen. - Un .canton est-tl alb solument _l~bre de falr~ la. loi ~oI?m~ il l'el~ten;d "chez lui? C'est l'3Ippli.cabon de 'ce pr~ncIpe fed,erahste qUI est a J'origine de la ,première guerre de WIHmergen. Schwyt.z avait, éd:Lcté une loi punissant de mort quirconque embrasseraIt .la R,éforme ou ,cheI'cherait à l'introduire dans le canton. Quelques habitants d'Arth adhérèrent aux~dées nouvelles. ?énoncés, i:ls s'enfuirent tà Zuri:oo, qui les prit sous sa protectIon: La .guerre ec1ate : _les Zur~lchois sont battus à Rapperswl11 et les Bern~is à WiHmeflg,en. Les lC'ÛnditiQus de la paIX de Kappel sont maIntenues ' (- Lesquelles? -). . , Lcl. 2e gue-rre de TYi~lrhèrgen est. plut?t une'-,guerre politîtqne q? une guerre de rehglOn, du mOlns .a ü début. Les 'c antons YI·Mes s~ sont consta~(ffient développ.é~ . par l'8lpport de nourvelles IndustrIes (.. A~enees rcom'ment? -).; tandis Ique ,les cantons alpestres o~t, SUbI aux XVIe et XVIJe ~~ècles, un recul économIqu.8 consIdfe!able (- Pourquoi? -). A' :la Diète, tous les ,cantons enVOlent l~ meme nombre de députés, 'quel que soit ,le ohiffre de la populatIOn (. D0!l'c, ,comm·e aujourd'hui, ' à quel ,consei1? -), InalS actuellement, Il y 13, un autr,e cons·eil (- Lequetl? -) où la représen~ation est ,proportionnelle. Les ,c antons protestants (.. C?mblen? .. Les.quels? -), plus populeux, wvaient ,moins de representants que les 7 cantons catholitques (. Lesquels? -). , L'affaire du Toggenbour.g (- Laquelle? -) n'est qu'un pretexte. Les protestamts veulent mettre fin à ;la situation créée après lia 1re guerre de Wil1mergen. Les cathOlliques sont b.attus dans la rég;ion de Willmer~e? en ,1712. La Iparité conrfesslOnnelle est adnnse dans les baIllIwges ·.Icommuns; ,les cantons protestants .s~ font octroyer la proprirété de queLques bailliages. Berne parbc1pera dorénavant il l'administration de tous les . ban1iages ' communs.
Le patriciat. . Au XVIe è~ surtout au XViIe siècle; le pourvoir se concentraIt dans 'l~s · VIlles; et dans la vHle même, seuls ·les bouI"lgeois (dans certaIns ,c antons, les artisang) avaient accès ,a u gouvernement; le livre des bou~goois ayant été fermé très tôt seules quelques familles participaient là' ol'administration du IP~Ys.
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Au XVIIe sièClle, il" y eut quelques .,soulèveluents .contre 1es familles patriciennes, ·m ais Hs he portèrent pas à conséquence. GuetTe ..des paysans. Toute autr,e fut lia guerre des pay's ans qui fut une conséquence indirecte de la Guerre de 30 ans. Oette dernière avait f:nriehi la. Suisse 'n eutre (- Pourq.uoi et comment? -). La. cris,e économique survint :qui ffiwppa ,s urtout les paysans, :corolue après les guerres de 1914 et 1939 (- COl11llIl·e nt c.'e:la? . Départ des étrangers, retour ,d,es 'm ercenaires, d'où chômage, bais'se :des prix des denrées, des terres; douane, crise monétaire; 110uv'e aux impôts ., 'Pourquoi? -, SUPIPressio11 de cel'tains droits des ha,b itants des 'c ampagnes -). , L'insurrection éclate (~ Dans quels cantons? - Pourquoi dans 'ceux . . là? -). Les gouvernem.e nts, :oothOiliqu.es et protestants retrouvent leur unité et lèvent une 'a rmée ,f édérale qui, quoique 'm oins [orte, éèrase l'année des insurgés rc ommandée ipar Schirby -et Leuenberg1el' (- Pourquoi l'arm.ée ,des paysans 'est-elle écrasée? - Les paysans du Plateau ont ,é té soumis par les paysans des cantons primitifs; ex.pHquez cela -). Les paysans ne retirèrent au,c un Iprofit de leur sOl1'lèvement. Aujourd'hui, une guerre des !paysan,-; ne se justifierait plus. Pou:r:quoi? Les événements Ci1Jf'ès tC6 Révolution frança.ise. Jus9.u'en 1798, la Suisse -était une conrfédér.a tion d"étatf ( . , Qu'est..,ce ,à dire? - ·COOl'llment était-elle donc formé,e et de quoi? _). Après la Révolution, la France en fit un Etat unitaire (ri D,ne pomme ~ ex,pliquez; différence avec rl 'ancienne Confédération? -). Puis N a1pÜlléol1 lui donna l'A,c te de M,édiation ( .. Ivrédi.ation entre qui? - Raippelez la lutte entre 1es unitaires et' les fé'déralistes .. ). Puisqu'H la fait 'le médiateur) il .a dû concéder ,des avanta;g.es aux uns et aux autres (- Quoi 'a ux :f'édéralistes? - Quoi aux unitaires? -). Le Cong.rès de Viene 'r econnut le Pa:cte fédéral de 1815 qui fit de nouveau de la S .u isse Ul1.e Confédération d'Etats. La Confédèr,ation de 1815 diffémit :Cetpendant de ce.}Ile d'avant 1798 ('" En quoi diff,é rait-elle? -). Certains cantons en ,é taient revenus Is ur bien des .points,. au régime d'avant la R.F. Ainsi, .c ertaines v~pes s'9 ctroyèr{7nt de- noucveau des avantruges sur la rCa;mpagne : elles ;se donnèrent des gouvernements ,a ristocratiques. ' Des mouverrnents populaires se manifestèrent, 'r éclamant l'égalité des droits ' ·e t, dans les conseils,. une repr~~;ntatiQ,n prop'ortionnel1e au chiffre de rra popullation (- Les manhfestant,g.
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:avaient-ils raison? -). Ce fut le Cas à :Sc.hwytz, à Bâle, en Valais. D'autre ·part, lbeaucourp réclamaient la révision du Pacte de 1815 et la 'c réation d'un Etat central 'Plus fort, c'està ..dire d'un Etat fédératif suisse (Et vous, qu'en pensez-vous?). Différence entre la Confédération d'Etats et l'Etat fédératif? (Pour'quoi un pouvoir centr,a'l devenait-i,l de jour en jour plus nécessaire?) Montrez qu'il ,était juste .d'enlever certains ,àroits .aux cantons (- Que1s droits, .p ar exempl,e ? - Mais p.as tous les droits - Pourquoi? -). Le Sunderbund. Une révision du Pacte fédéral1 s ' im'pos~ait (- Pourquoi? -). La crise -était inévitable (- Pourquoi? -). Elle aurait dû rester politique et ne pas devenir ,c onfessionnelle (- C'est-à~dire? -). 01', eUe devint ,confessionnelle dès l'instant où les 7 cantons mdkaux eurent a.dopbé à Baden, un programme de réformes ecclésiastiques; en ee faisant, ils ont été la cause première du Sunderbund. Les événements se sU0cèdent ra.pideanent : le gouvernement d'Argovie supprime 8 .couvents en violation du pacte de 1815. Le gouvernement ,r adilc·a l de Lucerne est 'renversé ; un gouverne1ment conservateur le remplaDe; on :Dait appel aux Jésuites 'p our 1'enseignelnent supérieur. Les radicaux des cantons voisins réagissent violemment. Des corps francs formés dans les ,c antons de Berne, d'Argovie, et de Soleure, marchent à <deux r,eprises ·c ontre Luc·erne. Ils sont battus. Ces ex.péditions constituent un attentat impardonnable ,c ontre un canton Buisse (- Pourquoi? -) . Leu, chef catholique, est assassiné. En 1845, Lucerne, Uri, Schwytz, Unterwa'1d, Zug, Fribourg et le Valais concluent une aHiance séparée justifiée 'Par les événements : c'est le Sunderbund. Cette ligue était..e.Ue .contraire au Pacte? 11 est difficile de sê prononcer à ce sujet, ·cela dépend des intentions des contractants. La Diète (- Qui était-ce? -) décide ·a lors de réviser le Pacte (- C'est-à-dire quoi? -), d'eXlpuls·e r les J,ésuites (- Et aujourd'hui? -) et de procéder ~ar les armes, à la dissolution du SUl1lderbund. Grâce à l'hatbileiJé et à .la modération du général Dufour, la guerre fut Icourte et peu sanglante. Après le combat du GisHkon, les troupes fBd-érales entrèrent à Lucerne et -les -cantons du Sunderbund durent se s-oumettre. En 1844, il y eut aussi u.n sou[èv.eanent en Valais; la VieHle Suisse battit la Jeune Suisse au Pont du Trient. La Constitution avait été modifiée peu. auparavant . . Depuis lors, la Suisse n'a plus eu de graves dissensions intestines. Il faut mentionnez: toutefois le Kulturlœ.mpf, les
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troubles du Tessin en 1890, Œa grève .générale en 1918 et les· t:roubles de Genève en 1932 où l'armée dut intervenir. . ~n Suis~e! nous vivo?s donc actueLlement dans une paix ,polItIque, rehgleus·e et socIa'le. Que Dieu en ·s oit béni! Nota. - Ce ·p rogramme d'histoire est trop étendu po ur les 3 semaines de ,c ours; aux maîtres à 'H a voir comment le résumer ou le restr,e indre suivant les élèves à qui il s'applique . DESSIN Nous. avons cOI1nmenoé notre cours d'a.gri.culture par les constructIons rurales. En nous cantonnant dans ee centre d'intérêt, nous apprendrons à nos élèves à lire des p lans pas trop cOtmlpliqués. En 1re et 2e année déjà nous ùeur avons expliqué ce qu'est une échellle de réductiun, et nous leur a.vons fait dessiner de 'l a sorte : porte, tableau, fÎosse à purin, clapier, etc. Voilà ,pourqu-oi, !pou·r les aînés du moins, nos e~lications ne seront pas du chinois. Les plans qui figurent à la ,p'aJge 493 d.u manuel, bien que dessinés à une écheUe un peu trop réduite, ,conviennent d'autant mieux qu'ils 's ont encore illustrés par ,l a .photngratphie perspective du bâti:ment; on pourra ainsi faire trouver ,les mêmes repré's entations dans ,le 'plan du rez-de . . chaussée, dans la coulPe Ilongitudinale et· dans -la ,p hotographie. La reproduction, mais a une €cheUe plus grande" du vlan du rez.,de-chaus:sée et- de la :coulp e en long du bâtiment intéresse tous les élèves et les oecupe pendant toute la durée du cours. Si l'on disŒJose encore d'autres plans ,som:m aires, on aura tout avantage à les eXiposer en Cllas.se, à Iles cO!mm-enter aux élèves, ou.à les .Jeur faire :commenter, loe ,qui est mieux encore. Pour gagner du temps, on ipourra demander aux jeunes gens d'ex:écuter u~e partie du travail à la maison, par exemple h3Jchures représentant les ,courpes, ·mi'se au net des inscriptions, etc., .ou lorsqu'Hs ont 'achev,é les tâches se ra.p!portant à une autre di-sciJpline. Si certains élèves ont trop d'avance sur :les autres, .q u'ils s'exer'c ent à. r eproduire le plan perSlpectif de la maison. Nous avons pu nous rendre co'm pte que le travaill proposé, tout en n'étant qu'une copie, constitue un enrichissement pour nos jeunes gens.; ,l'ex'écution à une échel'le différente exi'g e d'ailleurs de la réflexion et une constante attention : elle nécessite des. ca:lculs r~pides à effectuer de tête.
Conclusion N ous n'~v{)ns pas besoin d'insister .sur ce point exprimé plus haut que la ,matière présentée constitue une documentation plus encore qu'un !programme. Aux ·m aîtres compétents à
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savoi,!' Ice qu'il faut 1'et1'anc.her IPOUl' doser l'enseignement selon. la faculté d'assimilation de leurs élèves; €t p'e ut-etr€ ... œ qu'il faut ajouter de Ip ratique et d'actuel qui ne ~ngure pas dans ces pa,ges. Cl. B éT'a1'd
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1. Lis bien attentivement ton texte, Relis-le tl'lois fois, 2. Comment s'appelle le 'Clhien dont on parle '? De quel1e couleur est-il ? Qu'8Jp.porte-il à s'on .maître chaque jour? Que lui <commande oeluioo(ci ? Que fait le chien ? QueUe est sa TléOO!llllPense ? Que lui donne-t-on à boire lo.rsqu'H est tout à fait .sage? Réponds par une phrnse et regard-e bien les mots à employer dans ton texte. 3. Dessine un petit chien. 4. Regard·e bien comm,e nt on écrit: Tous les jours, il và avec la bonne acheter le journal et l'apporte -à son maître dans sa bouche. Pose ta fiche aur le pupitre et retourne à ta cette phrase par cœur dans ton cahier.
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