( Promouvoir la lecture
RĂŠsonances
No 2 - Octobre 2006
Mensuel de l’Ecole valaisanne
C omme un voyage… S’il est un monde dans lequel on peut s’aventurer sans danger, rêver sans soucis, s’encanailler même sans risque, c’est bien celui de la lecture. Mais pour y pénétrer le chemin est long et tortueux. Il débute dès les premiers «areuh, areuh…», dès les premiers livres cartonnés présentés. Il s’étoffe et se colore de mille et une histoires au fil du temps, du moins pour la plupart des enfants. L’exploration de ce monde magique se fait plus systématique sitôt la porte de l’école franchie, mais tous n’y débarquent pas avec le même bagage. Quel défi alors pour les enseignant-e-s des petits degrés! Il s’agit de faire apprécier à toutes ces petites têtes blondes cette planète a priori hostile, peuplée de drôles de bêtes noires de toutes les formes qui font toutes sortes de musiques et pas forcément toujours la même… Pour certains, dont l’univers est depuis toujours garni de bouquins, pouvoir enfin décrypter ces caractères extraordinaires a le goût sucré du miel qu’on savoure. Pour d’autres, c’est d’abord l’acidité du citron, l’amertume du pamplemousse qui se dévoilent comme autant d’obstacles à franchir. C’est alors qu’arrive, comme un dessert au parfum de vanille, la Semaine de la lecture. Des activités variées où l’on s’amuse entre les lignes, où l’on joue au funambule sur un point d’interrogation. Des activités juste pour le plaisir, sans le couperet de la note ou de la performance à atteindre. Juste un voyage d’agrément au pays de l’alphabet; on se couche sur une plage de sable fin, et l’on jouit de la caresse
( Résonances - Octobre 2006
Daphnée Constantin Raposo
des vagues, du m ou du n… quelle importance, on apprendra plus tard. Cette année, le jaune est à l’honneur, il se décline de l’ocre au pastel et nous emmène dans un tourbillon de récits passionnants. Par un jour ensoleillé ou au clair de lune, tout est permis sur papier glacé. Les contes mystérieux prendront un éclat irisé, les poèmes romantiques se pareront de nuances ambrées. Que naissent des étincelles dans les yeux captivés et soudain le chemin s’aplanit. Une fois les efforts surmontés, le décodage maîtrisé, le sentier s’élargit et s’ouvre sur des horizons féeriques. Que dire alors de ceux sur qui la magie n’opère pas, de ceux qui restent en rade sur le bord, traînant les pieds? Que faire de ceux dont l’avancée est laborieuse par fatigue, manque d’intérêt ou découragement? Il y en a assurément, pour qui les portes ne s’ouvriront que parcimonieusement, malgré toute la bonne volonté des enseignants et des parents. Le temps, la persévérance, les éloges seront peut-être les clés du déclic. Ce périple à la découverte de la lecture est tantôt parsemé de pièges, tantôt de trésors. Mais c’est surtout une chance, un cadeau offert à tous les élèves. Enseigner la lecture c’est ancrer un rayon de soleil dans la tête d’un enfant, c’est amarrer un rayon d’évasion dans son imaginaire. Savoir lire c’est comme se vautrer dans un champ de pissenlits et s’y créer des rêves dorés.
1
S ommaire
so D. Constantin Rapo
ge… Comme un voya
1
4-22
Du côté de la HEP-Vs
Doc. pédagogique Rencontre ICT
23 28 30 32
Remise des diplômes à la Haute Ecole pédagogique - HEP-Vs Nouveaux engagés à la HEP - HEP-Vs HarmoS-Pecaro: standardiser l’école? - HEP-Vs Exposition: le Jardin de l’orthographe - E. Nicollerat Jean-Bernard Moix, directeur de la LVPP - N. Revaz L’innovation valaisanne en matière d’ICT - N. Revaz/ZwookEdu
Environnement
34
Sentier des droits de l’enfant - S. Fierz
Education physique
35
A pied à l’école et des pauses en mouvement N. Nanchen, G. Schroeter et J. Ruffiner
Education musicale Un thème, des adresses Ecole et musée
Boîte à outils Livres Revue de presse CRPE Mémento pédagogique
40 42 44 46 47
36 38 39
Claude-Eric Clavien, animateur au CO - N. Revaz La philo pour enfants - N. Revaz La main à la pâte - E. Berthod
Vingt conseils pour améliorer ta méthode de travail? - F. Muller La sélection du mois - Résonances D’un numéro à l’autre - Résonances Frais d’administration et de gestion de fortunes - P. Vernier A vos agendas - Résonances
Championnat des jeux mathématiques et logiques - V. Epiney, P. Bienz, C. Dubuis Les infos du Service de l’enseignement Les dossiers de Résonances
2
48 50 52
Résonances - Octobre 2006
)
Promouvoir
la lecture
lecture par an, mais si une telle action permet
4
Semaine romande de la lecture: du 20 au 24 novembre 2006
5
Semaine valaisanne de la lecture: du 17 au 26 novembre 2006
d’unir les forces pour sa promotion, alors cela marque un temps fort. Dans cet esprit, ce dossier vise à rassembler les infos pour donner une place encore plus importante à la lecture, mais il est bien évidemment impossible de faire le tour de tout ce qui
6
11
Une exposition lecturepassion à la Galerie de la Treille à Sion
12
Mots croisés autour de la lecture
14
Questions posées à Christian Poslaniec
Animations lecture en Valais
19
Infos pratiques
Et pour aller plus loin
22
Pistes en vrac
existe dans les centres scolaires et les classes du Valais. S’ensuivront des pages lecture dans les prochains numéros.
20
(
La lecture ne se résume pas à une Semaine de
S emaine romande de la lecture: N. Revaz
du 20 au 24 novembre 2006 le prochain numéro de Résonances ou sur le site du Syndicat des enseignants romands.
Quoi? Thème de cette 3e édition: entre les lignes, le sens est d’or… Ce choix s’inspire de celui de la Semaine valaisanne de la lecture dont les dates ont été alignées sur celles de la Semaine romande. Qui? Initiative du SER (Syndicat des enseignants romands) qui a ouvert en parallèle un vaste champ d’investigation autour de la lecture. Pour qui? Pour tous les élèves de la scolarité obligatoire. Concerne toutes les disciplines.
www.le-ser.ch
Pourquoi? L’idée est d’étendre l’approche de la lecture à l’écriture, étant entendu que les deux font la paire, l’une venant étayer l’autre dans la conquête du sens des écrits. Quand? Combien de temps? Du 20 au 24 novembre 2006. Où? Dans toute la Suisse romande. Quel matériel? Quel choix de livres? Aucun matériel particulier. Pas de livre imposé. Comment? A chacun d’imaginer à partir du jaune. Le site dispose d’une boîte à idées, avec des activités inspirées du jaune. Conférences organisées pendant la Semaine: Plusieurs conférences sont prévues (Jacques Fijalkow, Bernard Friot…). Bernard Friot, auteur, longtemps enseignant et toujours intéressé aux pratiques de lecture des enfants et des adolescents, parlera de son expérience dans le cadre d’un séminaire à la HEP-Vs et donnera une conférence publique. Plus d’informations (date et lieu) dans
4
Contact: Tristan Mottet, 024 472 31 69, tristanmottet@bluewin.ch (enseignant au CO à Monthey, président de la Semaine romande de la lecture – représentant de l’AVECO). Cornelia Luyet, 027 322 12 35, cornelialuyet @bluewin.ch (enseignante primaire à Sion, représentante de la SPVal).
Site internet pour en savoir plus: www.le-ser.ch Référence Résonances: Article Le centre de Platta/ Sion autour d’une même lecture dans le numéro de février 2006, disponible sur le site www.vs.ch/sft. Témoignage de Cornelia Luyet «Les commentaires sur les deux premières éditions de la Semaine de la lecture étaient très enthousiastes. Ce moment est souvent perçu comme privilégié, parce que fédérateur tant pour les enseignants que pour les élèves. Il est vraiment important que les enseignants nous fassent part de leurs impressions, de leurs critiques et de leurs conseils suite à cette 3e édition afin que la suivante corresponde encore mieux à leurs attentes. Une boîte à idées, avec des propositions d’activités, est à leur disposition. Ils peuvent bien sûr l’enrichir.»
En raccourci Le Monde de l’éducation
Lire en atelier Dans la dernière édition du Monde de l’éducation, il est question de l’apprentissage de la lecture en atelier, avec un article de Christian Jacomino, concepteur d’ateliers de lecture donnant la primauté à l’écoute des textes. www.lemonde.fr/mde
Résonances - Octobre 2006
)
S emaine valaisanne de la lecture: S. Bonvin
du 17 au 26 novembre 2006
Jaune d’œuf citron, purée de lumière sur le sable, blés de paille submarine, la foudre est fondue, ananas… Délire surréaliste, direz-vous? Que nenni, tous ces mots n’ont qu’un but: vous faire voir la vie en jaune! Et pas n’importe où, mais dans les bibliothèques valaisannes, et pas n’importe comment, mais grâce à des expositions, des chasses au trésor, des contes ou encore des voyages littéraires. La 7e édition de la Semaine de lecture organisée par le Groupement valaisan des bibliothèques aura lieu du 17 au 26 novembre 2006 dans une trentaine de bibliothèques valaisannes. Deux soirées spéciales ponctueront cette semaine couleur soleil. A l’aube, soit le 17 novembre, la Médiathèque de Sierre accueillera Bastien Fournier et Olivia Seigne pour une lecture-spectacle autour du jaune. Et le crépuscule tombera à Martigny le 24 novembre, dans les locaux de l’Ecole-Club Migros pour une soirée conte et la remise des prix du concours des bibliothèques. En parallèle, les écoles romandes et les centres culturels se mettront également au jaune. Le SER (Syndicat des enseignants romands) organise sa Semaine de la lecture dans les établissements scolaires à la même période. Leur slogan: «Entre les lignes le sens est d’or». Le théâtre de Valère à Sion propose «Evasion – chants du Sud», un spectacle qui invite à écouter les couleurs du monde et les Halles à Sierre organisent une soirée littéraire avec la lecture intégrale du nouveau roman de Bastien Fournier «Salope de pluie». Si le jaune n’a pas toujours bonne réputation, trahison, tromperie, étoile jaune, il signifie gaieté et intelligence. En Chine, il est la couleur des empereurs. Tout de lumière, le jaune agrandit les espaces tout en les magnifiant. Symbole de l’estime de soi, de la puissance et du pouvoir, le jaune ne laisse personne indifférent. Venez donc découvrir toutes les facettes de cette couleur solaire durant la Semaine de lecture dans les bibliothèques valaisannes.
( Résonances - Octobre 2006
Quoi? Animations jaunes dans les bibliothèques valaisannes, à travers des rencontres, des expositions, des chasses au trésor, des contes ou encore des voyages littéraires (programme détaillé sur le site du Groupement valaisan des bibliothèques). Qui? Proposé par le Groupement valaisan des bibliothèques. Pour qui? Tous les lecteurs, non-lecteurs et futurs lecteurs. Pourquoi? Faire un coup de projecteur sur les activités des bibliothèques valaisannes. Quand? Du 17 au 26 novembre 2006. Combien de temps? Un soir, une semaine, un mois, selon l’ambition de chaque bibliothèque. Où? Dans tout le Valais, romand et haut-valaisan. Personne de contact: Stéphanie Bonvin-Jilg, présidente du GVB, 027 480 22 18, stephanie.bonvin@tvs2 net.ch. Site internet pour en savoir plus: www.gvbvalais.ch
En raccourci Prix littéraires décernés par les adultes Prix suisse Jeunesse et Médias En collaboration avec l’Association faîtière des enseignantes et enseignants suisses (ECH), l’Institut suisse Jeunesse et Médias (ISJM) décerne le Prix suisse Jeunesse et Médias. www.isjm.ch Prix international du livre Espace enfants La Fondation Espace enfants basée à Sion organise, entre autres, un prix international qui couronne tous les deux ans des livres destinés aux enfants entre 4 et 10 ans. www.espace-enfants.org
5
A nimations lecture en Valais La Ribambelle
N. Revaz
Sites internet pour en savoir plus: www.isjm.ch, www.jm-arole.ch
Quoi? Projet de découverte, de partage et de sensibilisation autour du livre. Qui? Développé par deux enseignantes de l’école enfantine de La Chaux-de-Fonds, diffusé par l’Institut suisse Jeunesse et Médias sur le modèle du Virus lecture. Pour qui? S’adresse aux élèves de l’école enfantine. Pourquoi? Pour susciter le plaisir de l’enfant à découvrir les livres et créer un espace particulier de partage autour du livre en classe et avec les familles. Quand? Combien de temps? A n’importe quelle période de l’année, mais sur réservation.1 mois par classe + 1 semaine de transfert. Si c’est possible, une rencontre est à prévoir pour inoculer le plaisir de lire à une nouvelle ribambelle d’enfants. La Ribambelle est d’ores et déjà réservée jusqu’en février 2007.
Référence Résonances: Article La Ribambelle: main dans la main autour des livres dans le numéro de mai 2005, disponible sur le site www.vs.ch/sft. Témoignages d’enfants «La Ribambelle, ce n’est pas une farandole, car il y a des garçons et des filles qui se tiennent par la main», Alexandre. «La Ribambelle, c’est vraiment très bien», Katarina. «Les parents sont venus nous lire des livres de la Ribambelle», Icham. «Pour choisir un livre, je regarde les images et j’essaie de lire les titres», Maya. «A la médiathèque, les grands du cycle nous ont raconté des histoires. C’était très bien», Océane.
La Bataille des livres Quoi? Activité de lecture par et pour le plaisir.
Où? Depuis deux ans, La Ribambelle a passablement voyagé en Valais. Quel matériel? Quel choix de livres? 6 sacs à dos avec 40 livres récents sélectionnés par des bibliothécaires, un cahier de bord de l’enseignant et un livre d’or à l’intention des enfants, des familles et de l’enseignant. Comment? A chaque enseignant de mener le projet avec ses idées, avec la possibilité de puiser parmi les suggestions faites. Contact: Patricia Gross, enseignante au CO à Martigny, 027 722 75 41, patgross@netplus.ch.
6
Pour qui? S’adresse aux élèves de 8 à 12 ans. Les sélections de livres sont proposées en fonction de l’âge des lecteurs (8-9 ans, 9-10 ans, 10-11 ans, 11-12 ans). Chaque tranche d’âge se voit proposer 30 romans. Quelques thèmes apparaissent à plusieurs reprises et se retrouvent sur l’ensemble des sélections (l’intégration et la tolérance, les relations intergénérationnelles…). Pourquoi? Pour stimuler et développer le plaisir de lire, pour fournir aux participants une sélection variée de romans francophones, pour offrir une ouverture au monde, pour favoriser les échanges culturels entre les classes des divers pays participants, pour rapprocher les lecteurs des auteurs, pour sensibiliser les jeunes à l’utilisation d’internet grâce aux activités proposées sur le site.
Une chenille pour les crèches Et pour les crèches, l’Institut suisse Jeunesse et Médias propose la Chenille. Un concept d’éveil existe aussi pour les centres d’accueil (Bébé bouquine).
Qui? Née en 1997 dans l’esprit de 2 enseignants genevois, la Bataille des livres a dépassé les frontières de leur école et existe actuellement dans 8 pays (France, Belgique, Canada, Sénégal...).
Quand? La 10e édition sera lancée le 30 octobre 2006. Fin avril-début mai, les Fêtes du livre ainsi que la finale intercontinentale rassemblent tous les participants.
www.isjm.ch
Combien de temps? De multiples animations et activités sont proposées aux classes pendant les six mois que dure l’opération.
Résonances - Octobre 2006
)
Où? Sur le site de l’association. Pour la 10e édition, ce ne sont pas moins de 20’000 jeunes qui participeront à l’aventure, dont 32 classes valaisannes.
Pourquoi? Animation qui vise à inciter les élèves à lire des œuvres complètes, et à développer des compétences rédactionnelles en situation.
Quel matériel? Quel choix de livres? Pour chacune des 4 catégories d’âge, la sélection comprend une trentaine de titres dont quelques-uns sont changés annuellement. Les livres peuvent être prêtés par l’association Bataille des livres.
Quand? Combien de temps? Le Défi lecture s’organise sur plusieurs mois: présentation des ouvrages, organisation de la gestion de la bibliothèque, lecture, rédaction des questionnaires, échanges de questionnaires, choix des activités et jeux pour la rencontre interclasse, rencontre et proclamation des résultats.
Comment? Au lancement de l’activité, les enseignants se réunissent par canton et accueillent un conférencier (cette année comme l’année dernière, c’est Yves Nadon du Québec qui vient faire partager son enthousiasme autour de la lecture). En automne, les classes inscrites reçoivent la sélection de livres. Au printemps, les élèves sont invités à répondre à un quiz internet sur les livres lus, sur les pays participant à ces batailles ainsi que sur la langue française. Commence alors la bataille proprement dite permettant la sélection pour la finale suisse ou même la finale intercontinentale. Contact: Patricia Sarrasin, enseignante à l’école primaire à Bovernier, 027 723 36 34, patsarrasin@hotmail.com. Délai pour les inscriptions à la Bataille des livres 2007-2008: mi-juin 2007. Site internet pour en savoir plus: www.batailledes-livres.ch Référence Résonances: Article La Bataille des livres: lecture-plaisir en classe dans le numéro de juin 2005, disponible sur le site www.vs.ch/sft. Témoignage de Simone Roux-Cajeux, enseignante en classe primaire à Grimisuat «C’est une activité fantastique pour que les enfants aient du plaisir à lire. Le maître a aussi une grande liberté, puisqu’il choisit ce qui lui convient, tout en étant stimulé par les activités et animations proposées. On peut par exemple accueillir un auteur d’un des livres lus en classe, ce qui est idéal pour permettre aux élèves d’approcher le monde de l’écriture. Chaque enseignant peut, s’il le souhaite, proposer une nouvelle activité, ce qui permet d’enrichir la liste des suggestions.»
Le Défi lecture Quoi? Echanges de questions entre 2 classes autour de livres. Qui? Concept imaginé dans les années 80 par Christine Méron et Jean-Jacques Maga. Pour qui? S’adresse aux élèves du primaire, de la 4P à la 6P, car c’est une activité qui demande beaucoup d’autonomie organisationnelle et de compétences en lecture.
( Résonances - Octobre 2006
Où? Le Défi lecture a été moins actif ces dernières années dans les classes valaisannes, mais, ainsi que le souligne Stéphane Germanier, c’est une activité très stimulante pour les élèves. Quel matériel? Quel choix de livres? Pour composer une liste suffisamment variée, il est vivement conseillé de solliciter les conseils de bibliothécaires, documentalistes ou libraires. Les élèves peuvent évidemment intégrer quelques livres de leur choix. La médiathèque Valais à St-Maurice – secteur documentation pédagogique – tient à disposition des mallettes toutes prêtes pour le Défi lecture (contacter Evelyne Nicollerat: evelyne.nicollerat@mediatheque.ch). Comment? Les élèves lisent librement les livres selon la liste établie, puis se lancent, de classe à classe ou d’école à école, le défi de répondre aux questions, devinettes, charades concoctées par leurs adversaires. Contact: Stéphane Germanier, 024 486 22 08 et 079 302 31 37, stephane.germanier@hepvs.ch. Ouvrage pour en savoir plus: Christine Méron et Jean-Jacques Maga. Le défi lecture. Lyon: Chronique sociale, 2003 (plusieurs rééditions). Référence Résonances: Article Défi-lecture et échange de classe dans le numéro d’octobre 1999. Témoignage de Samuel Perrin, enseignant à Vald’Illiez «Le défi lecture est une aventure intéressante pour les élèves, leur permettant de travailler en équipe la formulation lors de la rédaction des questionnaires. Ce n’est pas à proprement parler de la lecture-plaisir, puisqu’ils doivent lire un minimum de titres parmi la liste proposée et qu’il faut que chaque livre ait été lu par au moins un élève, mais le principe du défi les motive. Avec les mallettes toutes prêtes mises à disposition, ce n’est pas une activité trop gourmande en temps pour l’enseignant, car il bénéficie directement d’un choix de livres adapté en fonction de l’âge et des goûts des enfants. La difficulté majeure, c’est de trouver une classe partenaire pour que l’échange soit plus stimulant qu’en divisant la classe en deux équipes.»
7
Le Virus lecture
Lire et faire lire
Quoi? Projet de découverte, de partage et de sensibilisation autour du livre.
Quoi? Des personnes de plus de 50 ans lisent et font lire.
Qui? Créé par Rose-Marie Tschirky en 1990, ancienne directrice de l’Institut suisse Jeunesse et Médias à Zurich.
Qui? Né en France, Lire et faire lire est introduit en Suisse romande depuis 2000 par la Fondation pour l’Ecrit avec l’appui du Salon international du livre et de la presse à Genève et de Sandoz Family Office.
Pour qui? S’adresse aux élèves primaires. Deux Virus lecture circulent en fonction des degrés scolaires, l’un pour les 1-2P et l’autre pour les 3-4P. Pourquoi? Pour contaminer les écoliers primaires à la passion de la lecture et partager des émotions autour des livres. Quand? Combien de temps? A n’importe quelle période de l’année, mais sur réservation. 1 mois par classe + 1 semaine de transfert. Si c’est possible, une rencontre est à prévoir pour inoculer le plaisir de lire à la classe qui suit sur le chemin du virus. Où? Jeunesse et Médias.Arole met à disposition des classes valaisannes un virus. Quel matériel? Quel choix de livres? 2 sacs à dos avec une trentaine de livres récents, avec un cahier de bord de l’enseignant. Comment? Des suggestions sont à disposition, mais les activités se font selon les possibilités et envies de chaque classe.
www.lireetfairelire.ch
Pour qui? S’adresse aux enfants de 6 à 10 ans. Pourquoi? Pour initier les élèves à la lecture-plaisir et ouvrir à la solidarité intergénérationnelle.
Contact: Patricia Gross, enseignante au CO à Martigny, 027 722 75 41, patgross@netplus.ch.
Quand? Combien de temps? L’école, après une période d’essai d’un mois, s’engage à bénéficier du dispositif pour l’année scolaire en cours. La fréquence des interventions se déroulant sur le temps périscolaire est définie par l’école.
Sites internet pour en savoir plus: www.isjm.ch, www.jm-arole.ch
Où? Divers lieux possibles: bibliothèque, centre de documentation, coin-lecture, salle de classe...
Référence Résonances: Article sur ce projet et plus largement sur Jeunesse et Médias.Arole dans le numéro d’avril 2004, disponible sur www.vs.ch/sft.
Quel matériel? Quel choix de livres? Une charte décrit les engagements des sept partenaires (enseignant, école, intervenant, enfants, parents, entreprises ou institutions partenaires, la Fondation pour l’écrit). Le choix des lectures – variant les genres et les thèmes – se fait en accord avec l’enseignant et le bibliothécaire.
Et dans le même esprit que Lire et faire lire… Plaisir de lire est une activité qui implique des lecteurs retraités tout comme Lire et faire lire. Elle se déroule tous les mercredis après-midi à la Médiathèque Valais à Martigny. Le concept, initié par Anne-Danièle Wanner, enseignante spécialisée à Martigny, fait appel à des retraités qui font la lecture aux enfants et à une animatrice qui assure les aspects organisationnels et propose des activités autour du livre, notamment des ateliers de contes. Pour en savoir plus: Audrey Bestenheider, animatrice du projet, 027 744 15 57, abraconte@bluewin.ch.
8
Comment? Les intervenants, des personnes d’au moins 50 ans, lisent des histoires aux enfants en petit groupe et les font lire à voix haute dans une démarche de plaisir. Contact: Fondation pour l’écrit, rue du Bourg 29, 1002 Lausanne, 021 312 10 88. Géraldine Gaillard, présidente de l’Association des parents à Ardon, 027 306 78 18, gggaillard@econophone.ch. Sites internet pour en savoir plus: www.lireetfairelire.ch, www.lireetfairelire.org
Résonances - Octobre 2006
)
Solidarité lecture Quoi? Projet pour seconder les parents non francophones qui n’ont pas la possibilité d’aider leurs enfants dans l’apprentissage de la lecture. Qui? C’est la Commission scolaire de Vouvry qui, en 1998, est à l’origine de ce projet ayant pu être réalisé grâce à Angeline Borgeaud, enseignante dans la commune. Pour qui? S’adresse aux élèves de 1P-2P, mais également aux enfants non francophones plus grands qui arrivent en cours d’année scolaire. Le projet se veut toutefois souple. Pourquoi? Pour aider les élèves en difficulté d’apprentissage de la lecture et pour les encourager à lire à la maison. Quand? Combien de temps? Après les heures de classe, trois fois par semaine, les plus grands, les «Druides», lisent aux plus petits pendant une quinzaine de minutes.
Et dans le même esprit que Solidarité lecture… Des activités de lecture entre pairs existent en divers endroits, notamment au centre de Platta à Sion où les grands du primaire vont lire des histoires aux enfantines pendant les heures de classe, avec chaque année un thème servant de fil rouge. Pour en savoir plus: Christian Hugo, 027 322 83 14, ch.hugo@laposte.net.
( Résonances - Octobre 2006
La solidarité lecture entre grands et petits.
(
Témoignage de Géraldine Gaillard, présidente de l’Association de parents à Ardon «Avec le soutien de la Direction d’école, nous avons écrit aux retraités du village en expliquant notre projet et avons réuni 10 lecteurs et plus de 40 élèves se sont annoncés. Pour que toute l’école puisse en profiter, nous avons aussi accepté les enfantines et les 5 et 6P. L’animateur de français Stéphane Germanier a rencontré les lecteurs volontaires, car ils avaient besoin d’être rassurés sur leur rôle. Ils ont aussi eu des contacts avec les bibliothécaires pour le choix des livres à lire. Fin mai, nous nous sommes tous, retraités, parents et enfants, retrouvés pour un moment d’échange et de partage. Les retraités étaient ravis de l’expérience et les enfants avaient apprécié ces moments de lecture hors du cadre scolaire et familial, même ceux, comme mes enfants, entourés de livres à la maison et lisant avec leurs grands-parents. Ce lien intergénérationnel hors du scolaire et familial autour de la lecture a une saveur particulière. En classe, certains enseignants ont parlé de cette activité et nous espérons que le succès sera encore au rendez-vous cette année.»
Où? A Vouvry. Quel matériel? Quel choix de livres? Les grands aident les petits dans leurs devoirs. Comment? Les grands jouent le rôle de profs. Ils lisent, font lire, expliquent les mots aux petits. Plusieurs enseignants supervisent les tandems et peuvent répondre aux jeunes «professeurs» en panne d’explications d’un mot. Chaque Druide fonctionne une semaine sur deux, de façon à éviter une grosse fatigue des jeunes professeurs. Contact: Angeline Borgeaud, enseignante à Vouvry, 024 481 33 72, borg.an@bluewin.ch. Témoignage d’Angeline Borgeaud, enseignante à Vouvry «Solidarité lecture est surtout un stimulus à la lecture. Les grands attendent avec impatience les petits les lundis, mardis et jeudis après l’école. Le bénéfice est évident pour les petits, mais les grands en retirent aussi du plaisir. L’intérêt c’est que même les grands ayant des difficultés en lecture peuvent aider les petits et progresser dans leur propre apprentissage. Pour eux, c’est très valorisant. Ils sont fiers de cette tâche. En fin d’année, ils reçoivent une petite récompense, par exemple une entrée dans le parc d’attraction régional. Le plus enthousiasmant, c’est de voir d’anciens petits devenus “Druides” à leur tour.»
Lire en groupe (cercle de lecture) Quoi? Partager une lecture avec le groupe-classe et/ou par petits groupes. Qui? Diverses approches. Pour qui? Peut se travailler à différents niveaux, en fonction de l’âge des élèves. Pourquoi? Pour une construction collective des significations et pour développer la dimension sociale du livre.
9
Quand? Combien de temps? Idéal au démarrage de l’année scolaire, activité qui nécessite un peu de temps.
Quand? Combien de temps? Démarrage en automne, remise du prix au Salon international du livre et de la presse à Genève en mai.
Où? Dans la classe. Où? Dans les 7 cantons romands. Quel matériel? Quel choix de livres? Peut se faire aussi bien avec des textes littéraires ou non. Exemple de livre choisi: «Lettres d’amour de 0 à 10» de Susie Morgenstern. Comment? Large répertoire d’activités possibles cadrées ou non (imaginer la suite de l’histoire, jouer une scène…). Le livre ou l’extrait sert aussi à lancer le débat. Contact: Ursula Varone, 027 395 14 72, uvarone@netplus.ch. Ursula Varone a suivi l’année passée le cours de formation continue donné par Stéphane Hoeben, formateur belge indépendant. Le cours s’intitulait: «Lire un livre en groupe-classe, quelle aventure motivante!». Ouvrage sur les cercles de lecture Serge Terwagne, Sabine Vanhulle et Annette Lafontaine. Les cercles de lecture. Interagir pour développer ensemble des compétences de lecture. Bruxelles: De Boeck, 2003. Témoignage d’Ursula Varone, enseignante au CO de Savièse «C’est très enrichissant de vivre une lecture avec le groupe-classe, car cela contribue à créer une culture commune, ce qui va bien évidemment au-delà des objectifs de lecture et soude l’équipe. Pour bien mener cette activité collective, il faut se libérer de la notion de rentabilité immédiate que l’on peut avoir avec une étude de texte par exemple. Il s’agit de commencer ensemble la lecture d’un livre sur plusieurs cours, tout en proposant aux élèves des activités variées et des débats en lien avec les passages lus. Si l’histoire s’arrête à un moment-clé, les élèves voudront connaître la suite. L’année passée, cela a bien fonctionné, sans qu’il y ait une obligation au-delà de la lecture et des activités initiales. C’était déjà une belle réussite que tous les élèves lisent le début de l’histoire sans rechigner, lisent une partie de la suite et écoutent avec intérêt les résumés de leurs camarades.»
Prix TSR Littérature Ados Quoi? Prix décerné à un ouvrage par un jury composé d’adolescents représentant divers établissements scolaires. Qui? Organisé par la TSR, dans le cadre de l’émission Sang d’encre. Pour qui? S’adresse aux adolescents. Pourquoi? Faire lire et faire participer les élèves à la promotion télévisée du livre de l’année.
10
Quel matériel? Quel choix de livres? L’équipe de l’émission Sang d’encre, avec un comité de lecture composé d’enseignants, de bibliothécaires et d’adolescents, sélectionne une dizaine de livres susceptibles d’être primés. Comment? Afin de présenter l’un des livres de la sélection dans le cadre de l’émission Sang d’encre, les élèves participent à un atelier «Littérature et télévision» et se transforment aussi en journalistes, reporters en herbe, apprentis caméramen et photographes, en bénéficiant d’un encadrement professionnel. Les élèves deviennent aussi critiques littéraires puisqu’ils font partie d’un jury. Cela leur permet de travailler l’argumentation, puisqu’ils doivent choisir le meilleur livre pour la classe et envoyer deux délégués le défendre sur le plan intercantonal. Contact: TSR, Sang d’encre, sangdencre@tsr.ch. Site internet pour en savoir plus: www.tsr.ch, www.sangdencre.ch Témoignage de Philipe Roduit, enseignant au CO de Vissoie et animateur «Faire participer les élèves à un tel jury, c’est leur donner une intention de lecture de premier ordre, à la fois mobilisatrice et responsabilisante, puisqu’il s’agit pour eux de sélectionner le meilleur livre de l’année et désigner ainsi un lauréat. Si tous les ouvrages doivent être lus au sein d’une classe, chaque élève n’a pas l’obligation de les lire tous. Mais l’incitation est forte pour confronter son opinion à celles que ses camarades de toute la Suisse romande sont invités à déposer, au fur et à mesure, sur le site de l’émission! Et la “médiatisation” de la démarche proposée par la sympathique équipe de Sang d’encre ne s’arrête pas là: armée de caméras et d’appareils photographiques, chaque classe qui compose le jury travaille aussi sur la présentation télévisuelle d’un des livres présélectionnés sous forme de résumés, lectures expressives, saynètes, interviews, critiques, etc. Bref, le Prix TSR Littérature Ados offre à ses participants la rare occasion de découvrir les coulisses de la promotion du livre.»
Page de couverture Merci aux élèves (et aux enseignants) des classes des écoles de la Planta et du Sacré-Cœur à Sion qui ont dessiné sur le thème du jaune pour que nous puissions choisir une page de couverture en lien avec la tonalité des Semaines romande et valaisanne de la lecture.
Résonances - Octobre 2006
)
U ne exposition lecture-passion à la Galerie de la Treille à Sion Il était une fois… Toutes les belles histoires commencent ainsi et celle-ci ne fera pas exception. Par un beau jour d’automne, peu après la rentrée scolaire, Suzanne Hefti, enseignante, se rend avec sa classe de 2e enfantine à la bibliothèque de Chalais. Son objectif premier étant de faire découvrir à ses petits élèves le royaume des livres et une source inépuisable d’histoires…
(
Ayant elle-même, la passion des livres, des textes et des mots, elle a pris soin d’emporter le livre: «Dessine-moi une poésie» qu’elle a écrit en 2004 pour le déposer à la bibliothèque. La bibliothécaire, Marianne Grand l’accueille ce jour-là et l’aventure commence… Si la passion des mots anime la vie de Suzanne, celle des dessins et de la peinture colore tous les moments libres de Marianne. Une nouvelle amitié est née de la rencontre d’un pinceau et d’une plume…
Une expo-lecture pour enfants est sur pied: «Histoires qui s’accrochent» elle vous invite à lui rendre visite à la Galerie de la Treille à Sion. Une nouvelle façon de lire un livre en visitant une exposition de tableaux. Un livre souvenir aura la lourde tâche d’enfermer toutes les images et tous les mots de cette exposition pour être emporté par l’enfant ou par l’adulte, car aucun tableau ne sera vendu. «Les histoires qui s’accrochent» titre de ce premier livre de la collection: «Visite mes histoires» (Vendu lors de l’exposition) est le début d’une aventure née de la rencontre d’une maîtresse enfantine et d’une bibliothécaire et toutes deux espèrent une histoire sans fin…
Infos pratiques
Un projet prend rapidement naissance; celui de réunir les mots et les images et de créer de belles histoires pour enfants.
Où: Vernissage: Quand: Horaires:
Quand une plume rencontre un pinceau, ils dansent des histoires…
Pour qui:
L’aventure continue, les textes se transforment également en tableaux et l’idée d’exposer les histoires jaillit tout naturellement. Quelques mois plus tard, 4 histoires pour enfants avec des images et des textes sous forme de tableaux sont prêtes à être suspendues et à tourner leurs pages sur les murs d’une galerie.
( Résonances - Octobre 2006
Galerie de la Treille à Sion samedi 21 octobre dès 17 h du 21 octobre au 23 novembre 2006 mardi, mercredi, samedi et dimanche de 15 h à 19 h enfants de 4 à 9 ans environ et adultes accompagnants (parents, enseignants…)
Livre: Collection «Visite mes histoires» Titre: «Histoires qui s’accrochent» Schoechli Impression & Communication à Sierre Suzanne Hefti: Rue des Vignettes 2, 1950 Sion (maîtresse enfantine) Marianne Grand: Chemin du Bisse 12, 3966 Chalais (bibliothécaire).
11
M ots croisés autour de la lecture La rencontre auteur-lecteur Marie-Christophe Ruata Arn, auteure (a notamment écrit Un secret de famille et Nina au paradis publiés aux éditions La Joie de lire) «En allant parler de mes livres dans des classes, j’ai rencontré un panel d’enfants et d’adolescents d’âges très différents. C’est à chaque fois un moment extraordinaire pour un auteur que de répondre aux questions spontanées des jeunes lecteurs. Dans les classes, j’ai constaté qu’il y a souvent plusieurs élèves qui, grâce au rap, ont un rapport familier aux mots et au rythme. Pour moi, ce fut une surprise agréable de découvrir que nombre de jeunes écrivent. Ils ont toutefois tendance à croire qu’un écrivain est forcément célèbre et gagne beaucoup d’argent, d’où la nécessité d’aborder cette question et de parler du processus de création, avec ses plaisirs, ses efforts et ses renoncements. En rencontrant un auteur, ils auront certainement un autre rapport au livre et à l’écriture.»
Les médiathèques au service de la lecture Evelyne Nicollerat, bibliothécaire à la Médiathèque Valais à St-Maurice, evelyne.nicollerat@mediatheque.ch «Pour choisir des livres adaptés aux âges et aux intérêts des jeunes, on peut se référer aux guides récents. Côté pistes, je suggère de chercher des textes de fiction simples, dont l’intrigue démarre rapidement. L’apparence du livre a son importance, surtout pour
Propositions bibliographiques d’Evelyne Nicollerat pour l’édition jeunesse La lecture, c’est trop dur! Suggestions pour jeunes lecteurs en panne. Lausanne: Institut suisse Jeunesse et médias, 2006. Livres et apprentissages à l’école / Observatoire national de la lecture. Paris: CND, 2003. Littérature jeunesse au collège: les 750 titres proposés dans les livres d’accompagnement des programmes / Comité de rédaction Lire au collège. – Grenoble: CRDP de l’académie de Grenoble: Delagrave, 2000. (En Valais, le collège en France correspond au cycle d’orientation.)
12
Propositions bibliographiques de Nadine Michelet pour l’édition jeunesse Je Bouquine, le magazine ado! www.okapi-jebouquine.com Magazine Géo Ado www.geoado.com La Joie par les livres. Escale en littérature de jeunesse. De l’enfant à l’adolescent, vol. 2. Edition du cercle de la librairie, 2001.
les plus jeunes lecteurs et ceux qui n’aiment pas lire: un texte trop long, avec une mise en page peu aérée et sans illustrations peut vite décourager. Il s’agit aussi de proposer des textes de genres variés, car les uns découvriront le plaisir de lire avec un roman et d’autres avec une histoire vécue. Je suis d’accord avec les droits du lecteur énoncés par Daniel Pennac, mais j’ajouterai qu’il faut parfois remettre de nombreuses fois l’ouvrage sur le métier pour devenir lecteur. Si plusieurs livres n’intéressent pas un enfant, cela ne signifie pas pour autant qu’il n’aimera jamais lire.» Nadine Michelet, bibliothécaire à la médiathèque du CO des Collines à Sion et à la Médiathèque Valais à Sion, biblio.cocollines@vsnet.ch «J’essaie d’offrir un vaste panel de livres et de cibler les goûts des lecteurs. Certains élèves au CO lisent des pavés tandis que d’autres préfèrent les BD avec peu de textes. Lorsque les élèves sont habitués aux livres en série très à la mode actuellement, je leur fais des suggestions pour passer à d’autres types de lecture, mais sans jamais émettre de jugement sur leurs choix. En tant que non-sportive, je fais la comparaison avec le sport et comprends tout à fait que l’on puisse ne pas avoir envie de lire. S’ils n’aiment pas trop les romans, je leur propose des documentaires ou des revues, car il ne faut pas oublier qu’une fois adultes ils ne liront pas forcément des ouvrages de fiction. L’ordinateur, les CD et les DVD jouent un rôle d’appât pour venir à la médiathèque. J’ai aussi la chance d’avoir une vitrine que je peux rendre attractive. De temps à autre, une classe lit des contes à des élèves du primaire, en utilisant les
Résonances - Octobre 2006
)
kamishibaï à disposition. Une fois dans la médiathèque, c’est à moi de les orienter progressivement vers la lecture, en leur rappelant qu’ils peuvent prendre à la maison plusieurs livres sans forcément les terminer.»
La lecture comme levier de l’intégration culturelle Pierre Nicollier, enseignant au centre du SacréCœur à Sion, picollier@bluewin.ch «La population scolaire est très mélangée sur le plan des origines au Sacré-Cœur, ce qui nous incite régulièrement à réfléchir aux leviers possibles pour intégrer ces différentes cultures. Il y a deux ans, lors d’une discussion avec un collègue, nous avons constaté que nos élèves ignoraient tout de certaines histoires faisant partie à nos yeux du patrimoine francophone. Nous avons alors lancé un projet de lectures pour leur permettre de se construire une identité culturelle commune. En collaboration avec la Bibliothèque des jeunes, nous avons commencé à créer un fonds de lecture, avec des grands classiques, style Les Lettres de mon moulin de Daudet ou L’Île mystérieuse de Jules Verne. Au niveau des 5/6P, les ouvrages ont circulé et l’expérience a été jugée intéressante. Nous souhaitons développer ce projet encore à l’état embryonnaire, estimant que ces lectures, faisant partie de notre patrimoine,
Logiciels pour apprendre à lire En 2005, la journée ICT avait été consacrée aux difficultés sur la lecture, avec la présentation de divers logiciels (cf. Résonances, décembre 2004 et juin 2005, sur www.vs.ch/ sft > les domaines du sft > publications pédagogiques).
sont utiles sur le plan de l’intégration. Pour certains, c’est aussi une occasion assez unique d’avoir un livre entre les mains. Et quelques-uns découvriront peutêtre le plaisir de lire avec une démarche de ce type, ce qui n’est pas négligeable.»
La technique de lecture avant le plaisir pour certains enfants Christian Mudry, enseignant spécialisé à Sion, cmudry@gmail.com «Avec une frange d’enfants, on ne peut guère envisager la lecture sous l’angle du plaisir. Ceux qui n’arrivent pas à se projeter au-delà de l’activité qu’ils sont en train de faire ne peuvent pas comprendre ce qu’est le goût de lire. Avec mes élèves qui ont de grandes difficultés, je ne fais que de la technique de lecture. Comme ils n’arrivent pas à comprendre le sens immédiat dans leurs tâtonnements de déchiffrage, les méthodes globales ou mixtes sont selon moi inadaptées avec eux. Pour qu’ils parviennent à déchiffrer, j’utilise la structure du syllabaire. Ils travaillent aussi individuellement avec le logiciel 1000 mots pour apprendre à lire. Afin de compenser cette rigueur de la technique et de les projeter progressivement vers le plaisir de lire, je leur lis une histoire par jour, leur fait apprendre une poésie par semaine et laisse à leur disposition des livres hors de leur portée, de façon à ce qu’ils demandent de l’aide. Les activités langagières sont omniprésentes dans ma classe, dans des projets intégrant l’ordinateur, internet ou Skype (logiciel de téléphonie IP). C’est une approche totalement différente de celle que l’on peut avoir avec la majorité des élèves qui apprennent très vite la technique et pour qui effort et plaisir de lire se mélangent rapidement.» Propos recueillis par N. Revaz
( Résonances - Octobre 2006
13
Q uestions posées à Christian Poslaniec
(
Christian Poslaniec est formateur, chercheur et écrivain. Formateur, principalement dans le cadre de Promolej (Promotion de la lecture et de l’écriture des jeunes). Chercheur, notamment dans le cadre de l’INRP (Institut national de la recherche pédagogique) où il a été chargé de recherche pendant 15 ans. Ecrivain, il est auteur de livres pour la jeunesse, de romans policiers, de pièces de théâtre... Spécialiste de la littérature de jeunesse et de sa pédagogie, il a publié nombre d’essais sur ce thème. Il est actuellement président de la Commission de choix des livres jeunesse au ministère de l’Education nationale.
ment, et que le plaisir est immédiat. Il attend donc passivement que ça arrive et, comme la magie n’existe pas, il finit par être amer et se détourne des livres. En réalité, avant d’être en mesure de lire avec plaisir, il faut que le décodage soit automatisé, qu’on lise donc couramment – une étape trop souvent négligée dans l’apprentissage de la lecture. Or on ne connaît qu’une seule façon d’automatiser le décodage, de passer du pénible déchiffrement à la lecture courante, c’est de lire et de lire encore, comme le précisent, en France, les Programmes de 2002 qui ont introduit la littérature de jeunesse à l’école. Les enfants qui ont bénéficié d’un environnement favoraChristian Poslaniec, selon ble (dans leur famille et/ou à vous, peut-on éveiller ou Christian Poslaniec est devenu l’un des l’école) le savent spontanéréveiller le désir de lire ambassadeurs des animations lecture. ment, et s’obligent eux-mêchez tous les élèves? mes à lire pour accéder au plaisir, nous en avons renVoici une question directe dont la réponse est comcontré beaucoup au cours de nos recherches. Les auplexe. «Eveiller» le désir de lire, cela ne pose aucun tres stagnent, commencent un livre, l’abandonnent problème, si l’on s’y prend assez tôt. Au cours d’une parce que c’est trop pénible, en prennent un autre, recherche portant sur la réception de la littérature de et ainsi de suite. Ce qui s’explique très bien: tant jeunesse, nous avons montré, avec mon équipe, que qu’on déchiffre, tout l’esprit est pris par l’association pratiquement tous les élèves de CE1/CE2 (7/8 ans) ont entre les lettres et les sons, la reconstitution des le désir de lire. Si on y répond, qu’on leur donne accès mots; on accède à peine au sens fictionnel du livre, et à de nombreux livres, qu’on ne les contraint pas à les au suspense qui motive si fort la lecture des jeunes. lire, alors il y a toutes les chances pour qu’ils devienUn adulte – un parent ou un enseignant – oblige nent liseurs (j’oppose «liseur» = qui lit effectivement, à l’enfant à lire. Ce dernier ne peut donc pas construire «lecteur» = qui sait lire). Ce désir de lire n’est pas inné, le comportement de lecteur qui lui permettrait d’alil s’ancre dans l’enfance, et les parents ont un grand ler de lui-même vers les livres, de chercher ceux qui rôle à jouer pour le faire naître, ce que j’explique dans correspondent à ses propres goûts. Dans ce cas, mon dernier essai, qui paraît en septembre, aux édiquand la contrainte cesse, la lecture cesse aussi. tions Retz. L’enfant n’a pas acquis les «petits savoirs» nécessai«Réveiller» le désir de lire, c’est autre chose. Si l’enfant res à la lecture plaisir. Une expression que nous n’est pas devenu liseur, c’est qu’il a rencontré certains avons utilisée au cours de nos recherches pour désiobstacles. Il faut donc l’aider à les franchir pour qu’il gner une multitude de connaissances qui permetdécouvre que lire peut être un plaisir. Les principaux tent peu à peu de maîtriser la littérature. Cela va de obstacles repérés sont les suivants: la maîtrise du récit (si l’on ne sait pas ce qu’est un réL’enfant, comme beaucoup d’adultes d’ailleurs, croit cit, on fait de la «lecture-zapping»!) à la perception que quand on sait lire, on se met à lire spontané-
14
Résonances - Octobre 2006
)
du narrateur, en passant par le personnage, l’espacetemps, les genres littéraires, l’organisation d’une bibliothèque, les notions d’auteur, d’éditeur, d’illustrateur, etc. Néanmoins, les médiateurs (les enseignants, certes, mais aussi les parents, les bibliothécaires, les animateurs...) ne doivent jamais baisser les bras. Diverses recherches ont en effet démontré que des personnes se mettaient à lire bien après l’adolescence, à l’occasion d’un changement social dans leur vie. Et les «animations-lectures», dont je pense avoir l’occasion de reparler ici, ont démontré qu’elles étaient efficaces, quel que soit l’âge des destinataires. Il faut seulement prévoir plus de temps pour réconcilier avec les livres et la lecture plaisir, des jeunes qui stagnent depuis longtemps. Pour donner le goût de lire, vous mettez en avant l’efficacité des animations lecture, mais que fautil entendre par animation lecture? En d’autres termes, y a-t-il des critères précis d’identification? Effectivement, cela mérite d’être précisé. En fait, comme j’interviens souvent dans les établissements scolaires, les bibliothèques, etc., depuis fort longtemps, j’ai commencé à remarquer, il y a une vingtaine d’années, des animations particulières, apparemment sans commune mesure les unes avec les autres, mais ayant en commun de faire lire les jeunes. Je me suis d’abord plus particulièrement intéressé au «Défi lecture», et ai demandé aux deux enseignants qui l’avaient inventé, d’écrire un livre sur cette expérience (paru aux Editions Chronique sociale, et toujours en vente). Ce qui m’a permis d’examiner de plus près cette pratique. Alors j’ai commencé à recueillir et à décrire ces animations particulières et ai publié, en 1990, Donner le goût de lire, qui en décrivait une trentaine. Cet ouvrage, sans cesse réédité depuis, et actualisé, est devenu un livre de référence. C’est alors que pour mieux comprendre ce phénomène, j’en ai fait l’objet d’une recherche, dont le compte rendu est paru sous le titre Comportement de lecteur d’enfants du CM2 (INRP). Mon équipe et moi-même avons pu alors définir ce qu’est une animation lecture, expérimenter l’efficacité de cette pratique, et commencer à analyser son mode de fonctionnement. Cependant, nous ne nous sommes pas contentés de cette première recherche, une autre a confirmé, quelques années après, les constats de la première. Et j’ai aussi demandé à des étudiants de maîtrise de tester une dizaine d’animations lecture – et ils ont obtenu des résultats similaires.
Prochain dossier
Les maturités (académique, professionnelle et autre)
( Résonances - Octobre 2006
Alors précisons: le rôle d’une animation lecture, c’est de faire lire immédiatement des livres, même aux personnes qui ne lisent pas spontanément. Mais beaucoup sont également des animations d’approfondissement qui offrent l’occasion aux enfants de remarquer, puis d’acquérir des «petits savoirs» indispensables à leur progression de liseur.
«Avant d’être en mesure de lire avec plaisir, l’enfant doit avoir automatisé le décodage.» Cependant, dans tous les cas, les animations lecture correspondent à une définition précise qu’on peut résumer ainsi: 1. C’est une activité de médiation culturelle entre des livres et des enfants destinée à réduire l’écart (physique, culturel, psychologique) entre les deux. 2. La nature de la médiation exclut l’obligation de lire imposée par un adulte. Elle consiste au contraire à créer une motivation incitant les enfants à aller vers les livres et les lire. 3. Les deux principales motivations créées par la médiation sont: - une motivation ludique; dans ce cas, les livres sont proposés aux enfants dans le cadre d’un jeu dont la première règle est qu’il est nécessaire de lire pour jouer; mais nécessité n’est pas obligation (exemples: le point commun, le procès littéraire, le défi lecture...); - une motivation responsabilisante; dans ce cas les livres sont proposés aux enfants dans le cadre d’une activité sociale leur confiant une responsabilité vis-à-vis d’autres personnes (exemples: les grands lisent à des petits, les jeunes enregistrent des cassettes pour les aveugles, les jeunes jouent le rôle de mini-bibliothécaires...). Par exemple, quand on propose un «Point commun» aux enfants, la motivation est manifestement ludique. Mais en même temps, ils découvrent ainsi l’existence de nombreux livres, et sont incités à emprunter celui qui leur plaît, donc à lire. Et ce n’est pas tout, car le point commun choisi permet de les initier implicitement à un petit savoir; par exemple, le narrateur, ou l’éditeur, ou le genre, etc. Quand on propose «Les grands lisent à des petits», les grands se sentent responsables vis-à-vis des petits. Comme ils doivent choisir un album à lire, en bibliothèque, ils découvrent l’ensemble des albums, et ils doivent en lire pour choisir. En même temps, ils acquièrent, en s’entraînant, une capacité à lire sans heurt – ce qui contribue à l’automatisation de l’apprentissage. Et également, ils commencent à distinguer les albums selon les thèmes, la classe d’âge à laquelle ils s’adressent, les types d’illustration, etc.
15
Et lorsque des enfants jouent au «Procès littéraire», animation ludique, ils mettent littéralement en scène la polysémie d’un texte. En ce qui concerne l’efficacité des animations lecture, nous avons constaté qu’elles profitent à tous. Davantage à ceux qui n’en ont pas besoin – c’est toujours le cas! – mais presque autant à ceux qui ne lisent presque jamais. Dans tous les cas, la motivation fait lire. Quant aux raisons de cette efficacité, elles résident dans la motivation. Les enfants qui, tout seuls, découvrent le plaisir de lire, ont une motivation intérieure qui leur permet de surmonter les obstacles qui se présentent (par exemple, s’obliger à lire quand ils constatent qu’ils ne lisent pas assez bien pour accéder au suspense d’un livre). Ce n’est pas le cas des «stagneurs». L’animation lecture leur propose donc une motivation externe, assez puissante pour les inciter à tenter l’expérience, et de ce point de vue nous disposons de dizaines d’exemples observés au cours des recherches. En fait, puisque l’obligation à lire détourne finalement des livres, la seule autre solution est de motiver la lecture. Pendant toute cette période, je n’ai cessé de recueillir, sur le terrain, des animations lecture, en France, au Québec, en Allemagne, en Suisse, en Belgique, etc. Décrites et analysées dans divers ouvrages publiés. Le choix des livres est-il primordial pour la réussite d’une animation lecture (nombre de livres proposés, lisibilité des textes)? Pas vraiment si l’on songe à la qualité ou à la lisibilité. Au niveau où se situe l’animation lecture, on ne cherche pas la lecture littéraire, on ne considère pas les livres comme des œuvres mais comme des supports de lecture. C’est plus tard que d’autres activités permet-
La lecture en citations Un livre qu’on quitte sans en avoir extrait quelque chose est un livre qu’on a pas lu. Antoine Albalat Le temps passé à lire n’est pas vraiment du temps. Christian Bobin Ainsi découvrit-il la vertu paradoxale de la lecture qui est de nous abstraire du monde pour lui trouver un sens. Daniel Pennac J’ai été élevé par une bibliothèque. Jules Renard
16
tent de s’attaquer aux livres en tant qu’œuvres. En l’occurrence, au cours des recherches, nous avons remarqué la diversité des lectures spontanées des enfants. Autrement dit, quand on parvient à répertorier tous les livres lus, au cours d’une année scolaire, par 200 enfants, comme nous l’avons fait, on constate que 80% d’entre eux n’ont été lus que par un seul enfant. Ce qui confirme la diversité des goûts des jeunes. Et personne – surtout pas un adulte – ne peut dire a priori que tel ou tel livre va plaire à tous les enfants. Comment, dans ce cas, les motiver à partir d’un seul livre (surtout quand c’est dans le cadre de la lecture suivie traditionnelle!)? La seule solution est donc la diversité: proposer à un groupe d’enfants un ensemble de livres très divers, faciles et difficiles, de genres différents, racontant des histoires de toutes sortes, avec ou sans images, etc. C’est ainsi qu’on augmente la probabilité que chaque enfant rencontre un livre qui l’intéresse. D’ailleurs c’est la meilleure façon d’évaluer l’efficacité d’une animation lecture: à la fin de la séquence, on propose le prêt direct des livres ayant fait l’objet de l’animation; si la plupart des enfants repartent avec un livre, c’est gagné! Par exemple, un «Défi lecture» porte sur une trentaine de livres ou davantage. Lors d’un «Point commun», chaque enfant a l’occasion de manipuler une cinquantaine de livres. Peut-être devrais-je préciser ici ce qu’est un point commun, il s’agit d’une animation lecture très simple à mettre en œuvre et permettant énormément de possibilités. On répartit les enfants en groupes de 3 ou 4. A chaque groupe, on propose une pile de 6 à 10 livres en leur précisant qu’il y a un point commun entre tous les livres de la pile, sauf un, l’intrus. Un point commun facile peut être: même éditeur, titre contenant un prénom, image de couverture représentant un même
Résonances - Octobre 2006
)
animal... Un point commun plus difficile peut être: livres du genre policier, récit se déroulant dans un pays étranger. Un point commun difficile peut être: narration à la première personne, le héros est un adulte... Quand un groupe a trouvé – ou s’il n’y parvient pas – on lui passe une autre pile. Autrement dit les piles de livres circulent de groupe en groupe. A la fin, on donne les réponses collectivement, puis, pour réorienter l’esprit des enfants vers la lecture, on demande à chaque groupe, dans la pile dont il dispose, de choisir un seul livre à lire. Naturellement, cela provoque des débats, voire des affrontements. On leur dit alors que c’était «pour de rire», et que chacun peut emprunter le livre qu’il veut.
«Certaines animations se pratiquent avec toutes les classes d’âge.» Comment choisir une animation adaptée à sa classe et à l’âge des élèves, sachant qu’il existe un très large éventail d’initiatives de promotion de lecture? En l’occurrence, je crois que c’est aux médiateurs de choisir une animation lecture qui les intéresse particulièrement – ou d’en inventer une, comme j’en témoigne dans Dix animations lecture en cycle 3. En effet, l’expérience prouve que presque toutes les animations lecture peuvent être adaptées en fonction des circonstances. Par exemple, avec de jeunes élèves, le point commun peut devenir le domino des livres: cela se déroule dans une bibliothèque, on joue avec les livres comme s’il s’agissait de dominos, c’est-à-dire qu’on ne peut poser par terre un nouveau livre, près d’un autre, que s’il présente un point commun évident avec ce dernier. Certaines animations lecture, comme le «Rallye lecture», se pratiquent avec toutes les classes d’âge (y compris les 4/5 ans): il suffit d’adapter les épreuves. Et on peut agir pareillement pour presque toutes les animations lecture. Qu’est-ce qu’une animation lecture peut apporter comme motivation supplémentaire aux élèves? Je m’en suis déjà expliqué, mais je peux préciser. Quand on annonce aux élèves «On va lire», ceux qui sont le plus éloignés de la lecture branchent en quelque sorte leur programme de refus. Difficile de faire lire à contrecœur! A l’inverse, quand on déclare «On va jouer!», tout le monde trouve cela positif et s’attend à avoir du plaisir. Or il s’agit alors d’un jeu à règles, et la première de ces règles, même si elle reste implicite, c’est que pour jouer, il faut lire. Par exemple, il y a une animation lecture qui consiste à faire jouer, par un élève, le rôle d’un écrivain, tandis que plusieurs de ses camarades lui posent des questions sur son œuvre, comme s’ils étaient journalistes. Tous les enfants ont envie de jouer l’un ou l’autre de ces rôles valorisants. Mais pour se faire passer pour l’écrivain, il faut avoir lu ses livres, et
( Résonances - Octobre 2006
même s’être intéressé à sa bibliographie. Idem pour poser des questions intéressantes en tant que journalistes. Eclats de rire garantis, cependant, et c’est ce qui incite les participants, du moins à partir de la seconde fois où l’on y joue, à faire les efforts nécessaires. Quand il s’agit d’une animation responsabilisante, c’est différent. En voici un exemple réel: une documentaliste en train de désherber son CDI ne sait pas trop quels romans vieillots supprimer. Elle s’adresse aux élèves et leur demande de choisir lesquels il faut conserver, voire racheter dans une édition plus récente. Fiers de cette responsabilité beaucoup d’élèves se sont mis à lire ces vieux livres, et ce n’était pas seulement des grands lecteurs. C’est effectivement au niveau de la motivation que tout se joue au début. Après quoi, il faut faire confiance aux livres eux-mêmes. Quel regard portez-vous sur les résultats de l’enquête PISA qui ont mis en avant un pourcentage non négligeable de jeunes ayant de grandes lacunes en littératie? J’avoue que j’ai bien du mal à me faire une opinion. Le protocole d’enquête a été contesté par des chercheurs mais, personnellement, je ne suis pas allé y voir de plus près. Je constate seulement que l’enquête PISA, en 2000, n’a concerné que des élèves de 15 ans. La France se situe 5 points au-dessus de la moyenne. Or c’est justement l’âge où l’on constate une baisse de lecture chez les jeunes, qui va en s’accroissant depuis plusieurs années. Cependant, cela ne signifie pas qu’ils abandonnent définitivement la lecture, ni qu’ils perdent leur capacité à lire. Une enquête de Baudelot et al. (Et pourtant ils lisent..., Seuil, 1999) a justement montré qu’après cette période d’abandon beaucoup recommençaient à lire par plaisir. D’ailleurs, en 2001, il y a eu une autre enquête internationale PIRLS (Progress in International Reading Literacy Program), mais concernant, cette fois, des élèves de 8 ans. Cette fois, la France se situe 25 points au-dessus de la moyenne.
Droits imprescriptibles du lecteur 1. 2. 3. 4. 5. 6.
Le droit de ne pas lire. Le droit de sauter des pages. Le droit de ne pas finir un livre. Le droit de relire. Le droit de lire n’importe quoi. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible). 7. Le droit de lire n’importe où. 8. Le droit de grappiller. 9. Le droit de lire à haute voix. 10. Le droit de nous taire. Daniel Pennac Comme un roman Paris: Gallimard, 1992, p.145.
17
A vrai dire, j’ai du mal à me fier aux enquêtes qui ne prennent pas en compte le contexte. Notre société s’inquiète du manque de lecture des jeunes, mais ne sommes-nous pas tous, enseignants compris, «coupables» de lire moins et aussi de moins partager autour du livre? Je ne parlerai pas de «culpabilité». L’enseignement est un métier difficile. De «responsabilité», oui, pour certains aspects, mais qui concernent directement la pédagogie, non le comportement personnel des adultes. Là dessus, je voudrais dire d’abord qu’actuellement, et de très loin, ce sont les jeunes qui lisent le plus (les statistiques de vente des livres pour la jeunesse, en accroissement permanent depuis plusieurs années, le prouvent). Ce sont les adultes d’un certain âge qui lisent le moins, ceux qui ont été à l’école quand on croyait que lorsqu’on savait lire on lisait – on ne faisait donc pas d’efforts pour encourager la lecture ensuite. Cependant, même de ce point de vue, les choses changent: si les très grands lecteurs lisent un peu moins, en revanche, beaucoup de non lecteurs se mettent à lire, même si cela ne concerne que deux ou trois livres par an. Ce qu’il y a, aussi, c’est que le paradigme de la lecture a changé, ces dernières décennies. Avant, la nécessité de lire était portée par toute la société, parce que la lecture était considérée comme le seul accès à la culture. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, et la lecture a acquis un nouveau statut, celui de loisir, au même titre que le cinéma, les jeux vidéos ou le sport. Ce changement de paradigme a modifié la donne: d’une part, la pression sociale ayant baissé, certains ne se sont plus sentis obligés de lire; d’autre part, en tant que loisir, la lecture a conquis de nouveaux publics. Un raz-de-marée comme celui d’Harry Potter devrait faire davantage réfléchir. Effet de mode, certes, mais pourquoi
pas: il s’agit d’énormes livres, et ils sont lus, pas seulement par les enfants d’ailleurs. Cependant, cet aspect de la lecture, à ma connaissance, n’a pas donné lieu à des recherches, si bien que je ne puis préciser ce qui s’est passé exactement. Que répondez-vous à ceux qui pensent que les modes de lecture ont simplement changé, qu’on est passé à la lecture zapping avec internet et que dès lors donner le goût de lire des romans n’est plus si important pour les jeunes? Je répondrai d’abord qu’internet ce n’est pas automatiquement un support de lecture zapping. Beaucoup de jeunes lisent en détail, notamment les blogs, ou les informations correspondant à leurs passions personnelles. Ensuite, que la lecture des romans n’a pas grand-chose à voir avec internet. Ce qui est recherché, quand on lit des romans, c’est le plaisir du suspense, l’identification à un personnage, l’immersion dans un univers fictionnel. Une façon de vivre sans risques toutes les aventures (humaines, amoureuses...) qu’on ne peut vivre dans la réalité. En cherchant sur internet de vrais témoignages, les jeunes ne peuvent vivre pareillement les aventures des héros, «comme si c’était vrai», comme ils disent. La baisse de lecture, vers 14-15 ans, correspond à une lassitude de la fiction. Les jeunes veulent vivre pour de vrai des aventures. Mais ils y reviennent quand ils se rendent compte que la vie réelle n’offre pas autant d’occasions que la fiction. Je ne crois pas que les éditeurs soient des philanthropes, alors si les collections de romans pour toutes les classes d’âge de la jeunesse se sont autant multipliées ces dernières années (après une période de recul), c’est qu’il y a un public, des lecteurs. Là encore, nous manquons de données pour mesurer le phénomène. @ Propos recueillis par Nadia Revaz
Les livres de Christian Poslaniec Pour enfants Le 13e chat noir (roman), L’école des loisirs, 1992. Concerto pour palette et rimes (poésie), L’école des loisirs, 1993. Le douzième poisson rouge (roman), L’école des loisirs, 1998. Le chat de mon école marque toujours midi (poésie), illustré par Antonin Louchard, Lo Païs d’Enfance, 2002. L’Ogrionne anorexique (album), illustré par Pef, Les Editions du Ricochet, 2004. La onzième souris verte (roman), L’école des loisirs, 2005. Chicotte (album), illustré par Didier Jean et Zad, Lo Païs d’Enfance/Editions du Rocher, 2006.
18
Pour adultes Punch au sang (roman), Série Noire, Gallimard, 1986. Les fous de Scarron (roman), Prix Cognac 1990, Le Masque, 1990. Le mal des fleurs (roman), Baleine, «Canaille/revolver», 1998. Vous avez dit «littérature»?, Hachette Education, «Questions d’éducation», 2002. Réception de la littérature de jeunesse par les jeunes (dir.) (rapport de recherche), INRP, 2002. Pratique de la littérature de jeunesse à l’école. Comment élaborer des activités concrètes, Hachette-Education, 2003. Donner le goût de lire, Le Sorbier, 2004. Dix animations lecture au cycle 3 (dir.), Retz, 2005. Comment utiliser les albums en classe (avec Christine Houyel et Hélène Lagarde), Retz, 2005. Le plaisir de lire expliqué aux parents, Retz, 2006.
Résonances - Octobre 2006
)
I nfos pratiques Enseignement du français: personnes-ressources Jean-Paul Mabillard, didacticien, 024 486 22 46, jeanpaul.mabillard@hepvs.ch Français: animation primaire Stéphane Germanier, 024 486 22 08 et 079 302 31 37, stephane.germanier@hepvs.ch Raymond Lemasson, 027 306 25 66 Rémy Sarrasin, 027 783 26 69 Bernard Jacquod, 027 398 10 87 Français: animation CO Philippe Roduit, 027 456 21 17, ph.roduit@netplus.ch Français: formateurs CO Anne-Laure Martinetti, 027 746 46 72 Yves Oberholzer, 024 471 68 64 Etienne Roux, 027 455 51 86
Groupe d’experts romand Parmi les trois groupes d’experts nommés par la CIIP, l’un deux se penche plus spécifiquement sur les ressources didactiques dans le domaine de l’entrée dans l’écrit et de l’apprentissage de la lecture. Floriane Lathion-Gillioz, enseignante primaire à Martigny, représente le Valais dans ce groupe.
Et aussi… Maison des contes à Dorénaz: http://membres. lycos.fr/conteslegendes Festival BD à Sierre: http://www.sierrebd.ch Fête du livre à Saint-Pierre-de-Clages: www. village-du-livre.ch
Groupe valaisan sur la communication Le Département de l’éducation, de la culture et du sport (DECS) a nommé deux groupes de travail (parties francophone et germanophone) ayant pour objet la communication orale et écrite. Ils sont chargés de rédiger un rapport englobant les résultats de l’enquête menée auprès des enseignants 1P-2P en mai 2005, un inventaire des mesures existantes et une liste des mesures à développer et concrétiser. L’équipe francophone se compose de Sonja Pillet, conseillère pédagogique, Anne Gillioz, logopédiste, Gilbert Lovey, psychologue, Isabelle Décaillet, enseignante enfantine, Jocelyne Marclay, enseignante primaire et Pierre-Marie Gabioud, inspecteur scolaire.
Manifestations diverses autour de la lecture Nuit du conte La Nuit du conte est une manifestation organisée le 10 novembre 2006 par Bibliomedia, l’UNICEF et l’Institut suisse Jeunesse et Médias. www.isjm.ch
En raccourci Sélection de livres
Des abonnements pour les écoles L’école des loisirs, éditeur spécialisé en littérature de jeunesse, propose un abonnement à une sélection de 8 livres par année (de nowww.ecoledesmax.com vembre à juin) pour chaque catégorie d’âge dès 3 ans: bébémax, titoumax, minimax, kilimax, animax, maximax et Médium Club pour les jeunes. Le regroupement d’abonnements permet l’obtention d’un tarif réduit (entre 8 et 9 francs le livre). Pour tout renseignement: MarieClaude Revaz, 027 721 78 79, mcrevaz@servidis.ch.
( Résonances - Octobre 2006
Journées d’Arole Organisées tous les deux ans, les journées d’Arole sont un lieu de rencontre, de discussion et de formation dans le domaine de la littérature pour l’enfance et la jeunesse. www.jm-arole.ch Salon du livre Le prochain Salon international du livre et de la presse se déroulera à Genève-Palexpo, du mercredi 2 au dimanche 6 mai 2007. www.salondulivre.ch Salon du livre de la jeunesse Le neuvième Salon du Livre de jeunesse à Saint-Maurice, organisé par l’Association Littera-découverte, aura lieu en 2008. www.litteradecouverte.com Exposition Lectures du monde Lectures du Monde, c’est une exposition, mais aussi une bibliographie et des séminaires.
19
E t pour aller plus loin Quelques sites Institut suisse Jeunesse et Médias
Groupement valaisan des bibliothèques Rassemble des infos sur les expositions, conférences, présente le kamishibaï ou théâtre d’images… www.gvbvalais.ch
L’Institut suisse Jeunesse et Portail européen de la littérature jeunesse Médias (ISJM) a été fondé en Ricochet est le portail européen de la littérature jeunesse. En janvier 2002. Il est né de la franchissant la porte d’entrée, l’internaute peut y découvrir une réunion de la Ligue suisse de multitude de ressources sur les œuvres, les auteurs et les illustralittérature pour la jeunesse teurs de Suisse et d’ailleurs. Une (LSLJ) et de l’Institut suisse de adresse vite indispensable. littérature www.ricochet-jeunes.org pour la jeunesse (ISLJ). L’ISJM est un Bibliomedia centre de Bibliomedia Suisse (ex-BPT) compétences s’investit depuis 1920 pour le dont l’action développement des bibliothèques s’étend sur rg en Suisse et pour la promotion de toute la Suisse. .o es un je twww.ricoche la lecture. En septembre 2003, le Promotion de la Département de l’éducation, de la culture et du sport a lecture, signé une convention avec Bibliomedia définissant les prestations à documentation, recherche et l’intention des écoles valaisannes, à savoir: séries de lecture suivie, formation dans le domaine de collections thématiques, œuvres littéraires pour l’encouragement la littérature pour la jeunesse de la lecture, ouvrages en langues étrangères. Celles-ci ont pour sont ses pôles prioritaires. objectif de compléter l’offre documentaire et littéraire présente en L’Institut suisse Jeunesse et Valais. Une vitrine Bibliomedia est en voie de constitution à la Médias est l’organe de la Médiathèque Valais à St-Maurice. www.bibliomedia.ch Fondation Johanna Spyri, créatrice du personnage de Heidi. www.isjm.ch
Semaines de la lecture
Jeunesse et Médias.Arole JM.Arole, association romande de littérature pour l’enfance et la jeunesse, partage ses locaux avec le bureau romand de l’Institut suisse Jeunesse et Médias. Il s’agit d’une association culturelle à buts non lucratifs. Elle est active depuis 1984 dans la promotion de la lecture et de la littérature pour la jeunesse en Suisse romande. www.jm-arole.ch
Médiathèque Valais Site de la médiathèque valaisanne. Précieux pour connaître le calendrier des animations autour du livre. www.mediatheque.ch
20
L’association Semaines de la lecture a pour but de faciliter et promouvoir une pratique vivante, aisée et accessible de la lecture et de la production écrite. Le site rassemble quelques senteurs du Jardin de l’orthographe qui s’expose en Valais (cf. pp. 28-29). www.semainesdelalecture.org
Association Lire et Ecrire L’association Lire et Ecrire contribue à donner une réponse au problème de l’illettrisme. Le site présente des informations de base sur l’illettrisme et les mesures de prévention. L’antenne valaisanne
Bibliovalais Pour faire connaître et stimuler les démarches qui contribuent à la promotion du livre et de la lecture dans et hors canton, la Médiathèque Valais propose une sélection d’actions dans ce domaine. Chaque opération fait l’objet d’une brève description qui peut être recherchée soit par type d’acteur porteur du projet soit par type d’actions de promotion. Pour toute mise à jour de ce précieux outil: anne.henzen@ mediatheque.ch. www.bibliovalais.ch
N. Revaz
de l’association organise régulièrement des conférences, notamment dans le cadre de la Journée mondiale de l’alphabétisation le 8 septembre. www.lire-et-ecrire.ch
LesenLireLeggere LesenLireLeggere est le portail d’accès à un réseau «Illettrisme», lancé par l’Office fédéral de la culture. Il réunit les institutions d’encouragement de la lecture, de l’écriture et des compétences linguistiques ainsi que les instituts de recherche actifs dans ces secteurs. www.lesenlireleggere.ch
Bien lire Sur la Toile, bien(!) lire rassemble des outils, des fiches pratiques, des documents théoriques pour répondre aux difficultés de lecture des enfants et des adolescents. www.bienlire.education.fr
Livrealire L’association livralire consacre son site à la connaissance et à la pratique de la littérature jeunesse. Chaque lundi, pour bien commencer la semaine, un conseil de lecture est donné. www.livralire.org
Crilj Le site du Centre de recherche et d’information sur la littérature pour la jeunesse offre des ressources et une plate-forme d’informations et d’échanges d’idées et d’expériences. http://crilj.club.fr
Observatoire national de la lecture En France, l’Observatoire national de la lecture met en ligne des informations sur ses
Résonances - Octobre 2006
)
missions, sur ses publications et sur ses travaux thématiques (lecture sur écran, livres de jeunesse et apprentissage, manuels de lecture au CP). http://onl.inrp.fr/ONL/garde
sélection des livres autour du monde scolaire. Etrangement on découvre que peu de romans mettent en scène l’univers scolaire. www.isjm.ch
Et aussi… Et aussi… www.culturactif.ch (site au service de la création et des échanges littéraires en Suisse) www.exfolie.net (tout sur le monde de l’écrit genevois et romand) www.lire.fr (site de la revue lire) www.evene.fr (culture et citations du monde)
Quelques revues Bulletin du Forum suisse sur la lecture Le Forum Suisse sur la lecture est une plate-forme interdisciplinaire qui relie les personnes et les institutions intéressées par les réflexions sur la lecture, l’alphabétisation, la promotion de la lecture et la littératie. L’association publie un bulletin annuel, avec des contributions très variées (chercheurs, enseignants, bibliothécaires, etc.). Les numéros dès 1999 sont consultables en ligne (version pdf). www.leseforum.ch
Revue Parole Parole est la revue francophone de l’Institut suisse Jeunesse et Médias. Elle s’adresse aux membres de l’Association, mais peut également faire l’objet d’un abonnement ou être commandée au numéro. Encartée dans la revue, la sélection As-tu lu propose une sélection des nouveautés de la littérature jeunesse. La dernière édition aborde le thème de l’école et des livres. Quelle est la place de l’école dans les livres? Le dossier apporte une réponse historique mais pas seulement, avec entre autres une
( Résonances - Octobre 2006
La revue Québec français a consacré son 135e numéro à la lecture, avec des articles sur le portrait contrasté des lecteurs adolescents, sur les raisons de l’intérêt de lire, etc. www.revueqf.ulaval.ca
Quelques livres et publications Qui lit petit, lit toute sa vie Rolande Causse. Qui lit petit, lit toute la vie. Suivi de la bibliothèque idéale de vos enfants. Paris: Albin Michel, coll. Questions de parents, 2005.
La littérature dès l’alphabet Henriette Zoughebi. La littérature dès l’alphabet. Paris: Gallimard Jeunesse, 2002.
50 stratégies en littératie Gail E. Tompkins (Nicole Gendreau). 50 stratégies en littératie. Montréal: Chenelière Education, 2006.
Comment l’enfant devient lecteur Gérard Chauveau. Comment l’enfant devient lecteur. Pour une psychologie cognitive et culturelle de la lecture. Paris: Retz, 1997.
Passeurs de lecture Catherine Frier (dir.). Passeurs de lecture. Lire ensemble à l’école et à la maison. Paris: Retz, coll. Forum Education Culture, 2006.
L’enfant lecteur Sophie Mijolla-Mellor. L’enfant lecteur. De la Comtesse de Ségur à Harry Potter, les raisons du succès. Paris: Bayard, 2006.
Le goût de lire Alain Bentolila (dir.). Les entretiens Nathan, Le goût de lire. Paris: Nathan, Actes XV, 2005.
Savoir lire, un défi permanent Aidep. Savoir lire, un défi permanent. Neuchâtel: IRDP, 2006. (Actes du séminaire 2005 de l’Association des inspecteurs et directeurs de la Suisse romande et du Tessin).
Lecteurs en panne
Bibliographie de l’ISJM «La lecture, c’est trop dur! Suggestions pour jeunes lecteurs en panne»: proposer des «livres-déclic» qui transmettent le virus de la lecture est un défi constant pour les médiateurs du livre. L’Institut suisse Jeunesse et Médias présente une bibliographie avec quantité de titres utiles pour donner le goût de lire, des livres choisis en fonction de divers critères incitatifs. Des caisses contenant ces livres peuvent être louées par les centres scolaires. www.isjm.ch, www.jm-arole.ch
Mais que lisent-ils? Hélène Montardre. Mais que lisent-ils? Paris: Editions Fleurus, coll. Métiers de parents, 2001.
Et pourtant ils lisent… Christian Baudelot, Marie Cartier, Christine Detrez. Et pourtant ils lisent… Paris: Seuil, 1999.
L’enfant et les livres L’enfant, les livres, l’écrit. La lettre de l’enfance et de l’adolescence. Revue du GRAPE, no 61, septembre 2005.
Bibliothèque Ecole Bibliothèque Ecole: recueil d’exercices. DECS: ORDP, 1999 (document disponible à la Médiathèque de St-Maurice).
Quelques maisons d’éditions suisses Editions La Joie de lire, Genève: www.lajoiedelire.ch Œuvre Suisse des Lectures pour la jeunesse: www.osl.ch (initié par des enseignants – publication de brochures à Fr. 5.-).
21
P istes en vrac Faire lire en classe et à la maison (lire = droit et devoir) Proposer un large choix de lectures (variété des genres, des supports…) Mettre en place un hit-parade des livres appréciés par plusieurs élèves dans la bibliothèque Ne pas proposer que des livres à leur portée (mettre aussi à leur disposition des livres difficiles et/ou non attractifs) Regarder un livre et parler de l’auteur, du lecteur (puis avec les plus grands, de l’éditeur, de la quatrième de couverture…) Faire un parallèle entre lecture et cinéma et montrer la part de création du lecteur (chaque lecteur invente un décor différent) Montrer aux enfants que la lecture c’est découvrir des surprises au fil de l’histoire Lire et faire lire à haute voix Lier lecture et expression orale Lier lecture et écriture (dès le plus jeune âge, avec des dictées à l’adulte par exemple) Demander aux adolescents de tenir un journal de lecture (carnet de bord dans lequel ils peuvent livrer leurs émotions de lecture, rédiger des critiques, dessiner, mettre des photos…) Proposer parfois des études de textes aux élèves du CO à partir d’extraits choisis par les élèves Signaler aux élèves leurs droits (cf. droits du lecteur de Daniel Pennac) Prévoir une fréquentation régulière de la bibliothèque de l’école ou de la bibliothèque communale Verbaliser autour de la lecture pour comprendre les chemins de lecture Pour les petits, lire le texte et les images Rencontrer des auteurs, découvrir le monde du livre Pour les petits, proposer des livres aux formats différents, des livres tactiles…
( 22
En raccourci Prix décernés par la jeunesse Le prix Enfantaisie a pour objectif de donner la parole à de jeunes lecteurs de 7 à 10 ans afin de stimuler leur sens critique. www.migrosmagazine.ch, www.lajoiedelire.ch Le prix Chronos-Pro Senectute récompense les meilleurs ouvrages de littérature enfantine sur le thème des relations entre les générations. www.prix-chronos.ch Le prix TSR Ados est organisé par l’émission Sang d’encre (cf. p. 10) www.sangdencre.ch
La médiathèque Valais à St-Maurice tient à disposition les ouvrages de ces sélections.
Varier les activités autour de la lecture (tout peut être prétexte à la lecture) Profiter de l’actualité littéraire Mettre en scène le livre, solliciter l’imaginaire Ne pas résumer le livre, mais par exemple lire le début d’une histoire ou un extrait et s’arrêter à un moment-clé pour laisser le suspense Demander aux plus grands de faire la lecture aux plus petits Partager autour de la lecture Rappeler aux parents l’importance de leur rôle pour promouvoir le goût de lire même lorsqu’ils ne sont pas francophones Questionner les élèves sur leurs lectures Lire pour inciter à lire Utiliser l’ordinateur, divers logiciels et internet (autres modes de lecture) Rappeler que la lecture est à la base de tout Lier, dès les premiers pas en lecture, déchiffrement et compréhension Montrer l’utilité de la lecture aussi hors du livre (lire une vitrine, lire la rue avec ses affiches) Choisir des livres mettant en scène des enfants et des adolescents, de leur âge et de leur époque. Merci aux enseignants et bibliothécaires qui ont fait part de leurs propositions me permettant de constituer cette liste, parfois contradictoires. Preuve que les chemins qui mènent à la lecture et au plaisir de lire sont multiples. Bonnes semaines de lecture à toutes et à tous.
Résonances - Octobre 2006
)
(
R emise des diplômes
Du côté
d e l a H E P -V s
à la Haute Ecole pédagogique Nouveaux bacheliers
Les nouveaux diplômés du CO et du secondaire II entourés par Claude Roch, le chef du DECS, et Patrice Clivaz, directeur de la HEP.
La Haute Ecole pédagogique a vécu fin août à Brigue la cérémonie de remise de diplômes à ses différents bacheliers, ceci dans un contexte marqué par une prise de conscience toujours plus affirmée de l’avantage d’une formation en deux langues et sur deux sites (cf. encadrés ci-contre et p. 24). 44 jeunes ensei-
Diplômés du CO et du secondaire II Bonvin Fanny Chardon Kaufmann Patricia Couchepin Raggenbass Florence Favre Raphaël Fournier Christina Jacquier Cédric Mudry Julie Masserey-Tavelli Laura Piscitelli Giuseppina Revaz Frédéric Sanchi Viviane Saraillon Yannick Seppey Dorothée Vuignier Audrey
( Résonances - Octobre 2006
gnants et enseignantes du primaire ont ainsi reçu leur bachelor tandis que pour la première fois dans l’histoire valaisanne, une volée de 14 professeurs des Cycle d’orientation, des Ecoles de commerce et des Collèges du Valais romand, tous porteurs d’une licence universitaire académique, terminait un cycle de 2 ans de formation pédagogique en emploi suivie dans le canton. Dans son discours, le directeur Patrice Clivaz qui achevait ainsi sa première année à la tête de l’institution insista sur l’importance pour un canton, et en particulier pour chacune des deux régions linguistiques, de garder sur ses terres la maîtrise de la formation de ses enseignants afin de garantir la pérennité d’un modèle valaisan qui a fait ses preuves. Au nom des jeunes diplômés, Chrystel Leeman décrivit avec humour tant ses premiers pas à Brigue que ceux face à sa classe enfantine de SaintMaurice. Les propos très engagés de Monsieur Claude Roch, chef du département, sur l’importance d’une décentralisation de la HEP sur deux
Diplômés St-Maurice Abbet Stéphanie Ballestraz Philippe Barmaz Patricia Bellon Jessica Biffiger Laetitia Bonvin Claudine Bornet Rachel Dorsaz-Rard Christelle Franc Valérie Gapany Christian Georges Nathalie Gex Claudine Guex Marie Leemann Chrystel Lehner Claudia Mayoraz Brigitte Métroz Tania Moix Jessica Moulin Marie Nanchen Caroline Nanchen Laetitia Nobre Roxane Papilloud Eric Rappaz Yves Rauber Floriane Rentmeister Damaris Sierro Philippe Taramarcaz Romaine Theytaz Marie-Eve Vauthier Frédéric Vouillamoz Mélanie Zenklusen-Darioli Céline Zufferey Claire-Emilie
sites pour garantir le bilinguisme furent très appréciés par une assemblée qui entre autres prit congé en chansons, avec une prestation remarquée du chœur des professeurs de la HEP, d’un pilier de l’école, Bernard Oberholzer, touché par la limite d’âge. Bonne retraite Bob.
23
N ouveaux engagés à la HEP Collaborateurs scientifiques et chargés de cours / professeurs Sophie Amez-Droz De Monthey, licenciée en sociologie, engagement à 50%, chargée particulièrement du dossier Sec 1 – 2 FIPE. Amélie Bourban De Nendaz, bachelor en communication de l’université de Lugano, engagement à 50%, chargée particulièrement du projet e-learning/ internet. Barbara Andenmatten De Stalden, Ecole normale, enseignement puis licence en pédagogie et psychologie à l’université de Berne, engagement à 56%, enseignement dans le domaine de la planification et de l’évaluation. Irmgard Anthenien De Brig, Ecole normale, bibliothécaire, HEVs puis université de Genève, engagement à 35%, record management et formation continue.
Regula Bitter De Lucerne, Ecole normale, Höheres Lehramt à la Hochschule pour «Kunst und Gestaltung» de Lucerne, engagement à 27%, enseignement dans le domaine des ACM. Daniela Bodenmüller De Brig, licence et DMG de l’université de Fribourg, spécialisation en psychologie et pédagogie et dans le domaine de la formation d’adultes, engagement à 50%, enseignement dans le domaine des aspects politiques et économiques de l’éducation et dans l’enseignement spécialisé.
24
Diplômés Brig Amacker Stefanie Bumann Nina Burgener Rilana Hildbrand Alexandra Oester Christine Pfammatter Corinne Schwestermann Katja Senggen Rosemarie Wyer Pierrette Wyer Stefan Diplômée bilingue Blanchet Géraldine
Andrea Boltshauer De Thurgovie-Brig, enseignement puis licence en géographie à l’université de Bâle, engagement à 67%, enseignement dans le domaine «Mensch und Umwelt». Romaine Carrupt De Chamoson, licence en lettres à Genève, enseignante au CO des
Praticiens-formateurs diplômés (nouvelle volée) Abbé Véronique Bagnoud Marie-Noëlle Bender Lucia Bender Michel Bonvin Crepaud Stéphanie Bornet Yves Bruttin-Gex-Collet Sandrine Bitschnau Burkert Fabienne Carron Nicolas Christen Marianne Cheseaux Cina Anne-Chantal Clément Céline Courtine Mudry Ariane Crittin Karine Dayer Jean-Pierre Dorsaz-Arrigoni Isabelle Ducrey Laurent Fellay Dominique
Nouveaux bacheliers
Fellay Valérie Gay-des-Combes Marie-Paule George Isabelle Germanier Rodrigues Stéphanie Grandjean Chioccola Karine Mabillard Fazzari Sabine Mariéthoz Isabelle Masserey Suzanne Mitrovic Ivana Noi Roxane Pouget Marie-Luce Roduit Geneviève Roux Jean-Michel Salamin Massy Virginie Schütz Angelika Savioz Vanessa Vouardoux Roxane Witschi Dayer Monika
Collines (Sion), maîtrise en sciences de l’éducation à Lille, engagement à 51%, FIPE, Didactique générale et introduction à la recherche II. Jean-Maurice Delasoie De Monthey, Ecole normale, enseignant à l’Ecole de Commerce de Monthey, licence en sciences de l’éducation à Genève, engagement à 52%, didactique de l’éducation musicale primaire et secondaire. Olivier Delévaux De Sierre, Ecole normale, enseignement, travail au service d’enseignement spécialisé, licence en pédagogie curative à Fribourg, engagement à 80%, responsable de la formation complémentaire de l’enseignement spécialisé. Marie-Claire Tabin De Sierre, Ecole normale, enseignement, licence en sciences de l’éducation à Genève, présidence de syndicat d’enseignant, engagement à 31%, implications didactiques des théories d’apprentissage et didactique de la langue 1.
Résonances - Octobre 2006
)
Animateurs Claude-Eric Clavien De Miège, enseignant au CO de StGuérin (Sion), directeur de fanfare, Ecole de musique de la NobleContrée, engagement à 20%, animateur de chant pour le CO. Simon Glassey, De Nendaz, maître de 6e primaire de Baar-Nendaz, praticien-formateur, engagement à 20%, animateur de maths, primaire. François Maret D’Ayent, Ecole normale, enseignant au CO des Collines et au Collège de la Planta (Sion), engagement à 16%, animateur arts visuels primaire et secondaire. Sandra Richner De Martigny, enseignante en 6e à l’Ecole primaire de Martigny, adjointe au bureau des échanges linguistiques, engagement à 15%, animatrice d’allemand. Evi Tannast De Viège, enseignante à l’Ecole primaire de Zermatt, engagement à 20%, animatrice d’allemand.
De gauche à droite: Regula Bitter, Olivier Delévaux, Barbara Andenmatten, Irmgard Anthenien, Daniela Bodenmüller, Amélie Bourban, Andrea Boltshauer, Romaine Carrupt, Sophie Amez-Droz, Marie-Claire Tabin, Jean-Maurice Delasoie.
Apprenti-e-s / Stagiaires Rachèle Décoster d’Aigle, apprentie de commerce pour le site de SaintMaurice. Désirée Wellig
de Brig, apprentie de commerce pour le site de Brig.
Mélanie Sauthier de Vétroz, stagiaire MPC à 100% auprès de la formation continue. Pascal Petrus
de Naters, stagiaire à 50% auprès de la formation continue.
Daniela Amman
de Ried-Brig, stagiaire à 50% auprès de la formation continue.
H armoS-Pecaro: standardiser l’école? Au milieu de cet automne, la consultation nationale concernant les projets de «Convention scolaire romande» et d’«Accord intercantonal sur l’harmonisation de la scolarité obligatoire», plus connus sous les doubles noms d’HarmoS-Pecaro, sera terminée. Associations professionnelles, services du DECS, monde politique, Haute Ecole pédagogique et bien d’autres préparent depuis plusieurs mois leur prise de po-
( Résonances - Octobre 2006
sition par rapport à deux importants textes légaux qui découlent de processus initiés depuis longtemps, et fortement renforcés et crédibilisés par la votation très largement positive du peuple suisse du 21 mai 2006 sur l’article constitutionnel sur l’éducation. Avec son «HEP-FORUM», la HEP dispose d’un instrument de débat fonctionnel et efficace. Elle tient à
le mettre au service de la réflexion pédagogique, ceci en parfaite collaboration avec le Département et les associations professionnelles. En automne 2005, le premier HEP Forum fut consacré à la réflexion d’Albert Jacquard. A Brigue, en mars 2006, le thème des «Tagesschulen» a réuni plus de 300 personnes autour du rôle de l’école dans la prise en charge des élèves à midi par exemple.
25
Pression sur le rapprochement des cultures La concrétisation des projets «HarmoS-Pecaro», engendre à la fois des interrogations, voire des craintes ou des difficultés de compréhension, tant du côté des parents, des députés qui seront
appelés à se prononcer sur ces questions ou des enseignants-citoyens placés en première ligne. La difficulté mais également le fantastique enrichissement que constitue la pression à un rapprochement des cultures dans un canton bilingue tel que le Valais, a motivé la HEP dans le choix de ce thème. La présence en terre valaisanne de l’homme qui est la cheville ouvrière de cette vaste
réflexion, Olivier Maradan, secrétaire général adjoint de la CDIP, permettra, autour des avis portés par les chefs de service du DECS ou les présidents d’associations professionnelles, de clarifier au mieux les questions ouvertes. Sortant de ses murs saint-mauriards, ce 3e HEP-FORUM se tiendra en terre octodurienne, dans les bâtiments du directeur Raphy Darbellay, qui a, par la mise à disposition de locaux appropriés au cœur de Martigny, permis cette décentralisation. La date du vendredi 13 octobre ne devrait pas laisser imaginer qu’un tel sujet «HarmoS-Pecaro, standardiser l’école?» place le débat sur le terrain des superstitions, mais bien sur celui d’une analyse fine partagée par nombre d’intervenants versés dans ces dossiers.
Avec Olivier Maradan Le Forum s’ouvrira donc sur le coup de 17 h 30 par une série d’ateliers rassemblant les participants selon leur intérêt: Atelier 1 Harmonisation des structures scolaires et éventuels points de friction
Informations pratiques et inscriptions Date du HEP-FORUM: vendredi 13 octobre 2006
26
Lieu du séminaire:
Martigny, salle communale (derrière la Migros, angle de la place Centrale)
Parking:
libre dès 17 h, place des Ecoles
Heures du Forum:
17 h 30 - 20 h 30, avec possibilité d’arriver pour les conférences
Participation:
gratuite, grâce à l’appui des parrains, DECS, Ville de Martigny, AVECO, AVPES et la maison Anthamatten Meubles à Conthey et Saint-Maurice
Inscription:
dès maintenant au secrétariat de la Haute Ecole pédagogique du Valais, amelie.bourban@hepvs.ch - 024 486 22 40. Avec mention du nom, prénom, adresse postale et fonction.
Pour en savoir plus:
www.hepvs.ch
En raccourci Cahiers pédagogiques
Site relooké Le site du CRAP-Cahiers pédagogiques s’est recentré sur l’actualité éducative dès la page d’accueil, tout en offrant des entrées via les dossiers, les ressources web ou les livres. Le remodelage est aussi esthétique, visant à plus de simplicité dans la navigation. www.cahiers-pedagogiques.com
Atelier 2 Les instruments nationaux d’harmonisation et leurs effets Atelier 3 L’articulation HarmoS-Pecaro - Plans d’études Atelier 4 L’articulation HarmoS-Pecaro - Plans d’études Dans chaque atelier, un spécialiste du sujet donnera une brève impulsion qui permettra de canaliser diverses questions qui seront posées à 3 groupes d’orateurs s’exprimant dans la deuxième partie, à savoir: Olivier Maradan Les associations professionnelles (AVECO-SPVal-AVPES) Le Département de l’éducation, de la culture et du sport. La troisième partie sera construite autour d’un débat final rassemblant une série d’intervenants dans le cadre de la soirée, avec entre autres la présence de Monsieur le Conseiller d’Etat Claude Roch. Ouverte à tout public sur inscription, cette soirée se veut un échange qui permettra entre autres aux différents corps constitués appelés à se prononcer dans le cadre de ces consultations de nourrir encore, si nécessaire, la portée de leur réflexion. Elle bénéficie de l’appui concret de la Ville de Martigny, des associations professionnelles AVECO, AVPES et SPVal ainsi que du DECS.
Résonances - Octobre 2006
)
Programme Heure
Activité
Salle
Remarque - Intervenant
17 h 15
Accueil des participants
Hall d’entrée
Lieu centralisé
17 h 30
Début des ateliers Atelier 1 Harmonisation des structures scolaires et éventuels points de friction
Salle 1
Intervenant Michel Beytrison
Atelier 2 Les instruments nationaux d’harmonisation et leurs effets
Salle 2
Intervenant Olivier Maradan
Atelier 3 L’articulation HarmoS-Pecaro Plans d’études
Salle 3
Intervenants Samuel Fierz - Marlyne Andrey
Atelier 4 L’exemple des langues (approche disciplinaire, cadre de référence)
Salle 4
Intervenants Michel Andrey - Marie-Madeleine Luy
18 h 15
Déplacement à la salle communale (1 minute)
Salle communale
18 h 30
Réflexion et formulation des questions
Fabio Di Giacomo
18 h 40
Conférence 1
Olivier Maradan - Historique et perspectives
20’
19 h 00
Conférence 2
Associations professionnelles (AVECO-SPVal-AVPES) - Les soucis des praticiens
20’
19 h 20
Conférence 3
Chefs de service DECS - La position officielle
20’
19 h 50
Table ronde
20 h 30
Fin de la soirée
Salle communale
Avec Monsieur le conseiller d’Etat Claude Roch Mots de conclusion, Patrice Clivaz, directeur HEP Apéritif garni
En raccourci
La Médiathèque propose un lien utile vers les sites valaisans classés par domaines: culture et arts, enseignement, sports, etc. www.mediatheque.ch > Liens > Sites web valaisans
qui entend donner aux enseignants un cadre de référence apportant une vision cohérente de l’enseignement du français pour l’ensemble de la scolarité obligatoire. Le document peut être commandé auprès du Département de l’éducation, de la culture et du sport (Service de l’enseignement – Planta 1 – 1950 Sion). Version téléchargeable sur le site de la CIIP: www.ciip.ch.
Enseignement du français
AVECO
Brochure de la CIIP
Nouvelle présidence
La Conférence intercantonale de l’instruction publique de la Suisse romande et du Tessin a adopté le document intitulé «Enseignement/ apprentissage du français en Suisse romande: Orientations»
Suite au départ de Jean-Philippe Lonfat à l’Ecole de commerce de Martigny, Laurent Emery avait assuré la présidence intérimaire de l’Association valaisanne des enseignants du cycle d’orientation (AVECO). Pascal Knubel, enseignant à Collombey, reprend le flambeau en devenant le nouveau président de l’Association. www.aveco.ch
Les sites valaisans
Toutes les adresses
( Résonances - Octobre 2006
27
Evelyne Nicollerat
(
E xposition: le Jardin
u m e n t a t io n D oc p é d ag o gi qu e
de l’orthographe
Du 20 octobre au 22 décembre 2006, la Médiathèque Valais StMaurice se transformera en jardin public pour vous offrir un espace de réflexions et de discussions sur ce sujet apparemment rébarbatif. Après 3 ans de restructuration, la Documentation pédagogique renoue avec ses activités d’animation à l’intention des classes valaisannes en présentant sur son site agaunois Le Jardin de l’orthographe, une exposition interactive sur l’orthographe, ses délices et ses délires réalisée par l’Association fribourgeoise «Semaines de la lecture».
Pour folâtrer virtuellement dans le jardin www.mediatheque.ch site de la médiathèque où vous retrouverez toutes les informations pratiques pour vous inscrire et préparer votre visite www.semainesdelalecture.org – pour visiter l’exposition en compagnie des élèves de la 5e primaire du Mouret (Fribourg) – pour écouter des reportages sur le Jardin de l’orthographe: à la radio - «Et si on sortait?» Emission de la Première, RSR, jeudi 27 avril 2006 - «Dare-dare» Emission d’Espace 2, RSR, lundi 1er mai 2006 ... et à la télévision - «Info Régions», TSR, mardi 2 mai 2006 www.grocedop.ch pour consulter la galerie de photos et le calendrier de la tournée en Suisse romande.
28
Traumatisés du participe passé, amoureux de l’étymologie, as du SMS, accros du dictionnaire sont invités à folâtrer au Jardin de l’orthographe, métaphore vivante que les concepteurs de Semaines de la lecture, ces jardiniers du verbe, présentent à la Médiathèque Valais StMaurice, du 20 octobre au 22 décembre. L’Association Semaines de la lecture a le chic pour poser sur les problèmes un regard neuf et les traduire en des expositions interactives, à la fois insolites et profondes. Après Habiter la lecture, elle braque son projecteur sur le terrain foisonnant et poétique de la langue et de l’orthographe. Métaphore de la vivacité de la langue, son Jardin de l’orthographe offre, à l’amateur comme au spécialiste, une réflexion originale, liant inventivité et goguenardise. L’objectif? Démystifier l’orthographe, en découvrir les richesses et les plaisirs, la mettre à l’épreuve des
idées reçues, et faire un sort à la mauvaise conscience qu’inspire la faute. Au milieu des plantes, le promeneur découvre l’orthographe comme un jardin de délices. Il s’assied, observe, joue. Parmi les feuilles, celles qui poussent, celles qu’on coupe, celles qui ont séché, celles que l’on conserve par attachement, il s’interroge sur son rapport à l’orthographe: l’ancienne, la nouvelle, celle qui reste à inventer. Avec les doigts, avec les yeux, avec les sons, avec le cœur, il joue à l’orthographe. Enseignants, étudiants, élèves, badauds, jeunes et moins jeunes, nous vous attendons avec enthousiasme dès le 20 octobre au cœur de ce jardin foisonnant et poétique qui fleurira, après St-Maurice, dans cinq autres cantons de Suisse romande. Ne manquez pas cet évènement*!
Six îlots pour observer, s’interroger, cueillir, goûter… L’évolution de l’orthographe est comparable à celle des jardins. Com-
Résonances - Octobre 2006
)
Au cœur de l’expo: animations, conférences, débats… à la Médiathèque Valais St-Maurice Au programme 7 nov., 19 h 30 8 nov., 13 h 30 et 15 h 8 nov., dès 17 h 30 14 nov., 19 h 30 20 nov., 19 h 30
27 nov., 19 h 30 28 nov., 19 h 30
Orthographe: savoir de base ou base du savoir? Conférence d’Anne-Chantal Poffet, Lire et écrire Fribourg Visite commentée et guidée à l’intention des enseignants (sur inscription) Vernissage de l’exposition En présence de Monsieur Claude Roch, conseiller d’Etat, chef du DECS Mon Dieu! le capitaine est enceinte! ou la rédaction épicène Conférence de Thérèse Moreau, écrivaine, consultante en rédaction épicène Le scrabble: un jeu pour apprendre? Conférence de Michel Rey-Bellet, président du Scrabble-Club de St-Maurice, et de Jean Pierre Hellebaut, champion du monde francophone de Scrabble 2002 et 2003, vice-champion du monde 2005 et président de la Fédération suisse de Scrabble (FSSc) Initiation au scrabble avec le Scrabble-Club de St-Maurice L’orthographe dans la société: quel rôle pour l’école? Conférence table ronde avec Jean-François Lovey (chef du Service de l’enseignement), la HEPVs, Claude Barras Paris (FRAPEV, Fédération Romande des Associations de Parents d’Elèves du Valais romand).
ment passe-t-on du jardin à la française aux SMS? Au milieu des arbres et des plantes, six îlots permettront aux visiteurs du Jardin de l’orthographe de nombreuses réflexions ou activités autour des thèmes suivants: L’orthographe: keskseksa? L’orthographe n’est ni un art, ni une morale, ni un sport, ni un dressage. C’est un outil au service des lecteurs. Chère et maudite orthographe Affirmer que l’orthographe est à la fois chère et maudite, c’est lui redonner la place qui lui revient, et s’offrir une belle occasion de s’interroger sur le rapport qu’on entretient avec elle. Entre tuteur et sécateur Ouverte ou verte? L’orthographe est l’œuvre du temps. Elle a poussé, souvent crevé; on l’a arrosée, fertilisée, greffée, désherbée; de temps en temps, on l’a replantée. Et si une taille régulière lui permettait d’évoluer, de rester vivace? La lettre, entre sauvage et cultivée L’alphabet et ses virtualités, tensions entre l’oral et l’écrit. Ecrit-on comme on parle? Parle-t-on comme on écrit? Et dans les autres langues?
( Résonances - Octobre 2006
Curieuses lettres, lettres curieuses Une histoire, une anecdote, tantôt sérieuse, tantôt humoristique, sur chaque lettre de l’alphabet. La dictée en question On associe souvent orthographe et dictée. Or, celle-ci sert davantage l’évaluation que l’apprentissage. Et
si l’orthographe française était trop complexe pour qu’on puisse la maîtriser complètement? Et partout dans le jardin, les délires de l’orthographe! Note * selon les rectificatifs de l’orthographe de 1991.
Informations pratiques Dates: du 20 octobre au 22 décembre 2006 Lieu: Médiathèque Valais St-Maurice, Simplon 6 (à 2 min. à pied de la gare) Public: classes de la 5e primaire à celles du collège comprises Pour vous inscrire ou répondre à vos questions: evelyne.nicollerat@mediatheque.ch (024 486 11 88) Visites commentées pour les enseignants: mercredi 8 novembre 2006 à 13 h 30 et 15 h (sur inscription) Visites des classes: l’enseignant conduit lui-même la visite avec ses classes; des activités pédagogiques directement en lien avec l’exposition sont prévues. Elles seront distribuées à chaque élève lors de la visite. L’inscription des classes est obligatoire. Les visites de classes peuvent se faire en dehors des heures d’ouverture de la médiathèque. Activités pédagogiques: les activités proposées aux classes sont en ligne sur le site de la médiathèque (www.mediatheque.ch -> bandeau de l’affiche du Jardin de l’orthographe sur la page d’accueil) Durée de la visite: env. 1 heure Horaires CFF: départ des trains aux 26 et 44 (de Sierre), aux 05 et 40 (de Sion), aux 19 et 05 (de Martigny). Retour aux 29 et 40 pour Martigny, Sion, Sierre. Monthey, départ aux 32, retour aux 19.
29
(
J ean-Bernard Moix,
Re ncontre
directeur de la LVPP Le lien entre le directeur de la Ligue valaisanne contre les maladies pulmonaires et pour la prévention et les écoles n’est pas évident si l’on ne connaît pas l’étendue du champ d’activités de la LVPP. Jean-Bernard Moix, de par sa fonction, est concerné par les actions de prévention du tabagisme dans les classes, par la coordination administrative de la santé scolaire ou par la collaboration avec le label Fourchette verte Junior et Tout Petits en matière d’alimentation. Et il va diriger le Centre alimentation et mouvement, créé pour coordonner les actions de lutte contre l’obésité en Valais. La LVPP est aussi le relais de campagnes de prévention nationales. Jean-Bernard Moix, quel a été votre parcours avant de travailler à la LVPP? Après des études de sociologie-anthropologie à Lausanne, j’ai été assistant à l’Université pendant une année. Comme j’avais envie d’aider les autres, j’ai postulé à la Ligue valaisanne contre les toxicomanies.
par le dépistage du cancer du sein, la coordination de la santé scolaire ou la collaboration avec l’Antenne Sida et Fourchette verte. Si je comprends bien, la Ligue valaisanne contre les toxicomanies s’occupe de toutes les toxicomanies hormis le tabagisme qui est du ressort de la LVPP… C’est exact que même si le tabagisme est une dépendance, il fait partie, pour des raisons essentiellement historiques, des axes de préernard Moix, Pour Jean-B ns da r vention de la LVPP. Ces réue jo ant à rôle import é. l’école a un partitions ne sont effectivent sa n de la la promotio ment pas forcément faciles à comprendre, mais une convention J’y ai travaillé en tant qu’intervede collaboration nous unit à la LVT. nant en toxicomanies, collaboraNous avons le souci de créer des teur scientifique, chargé de présynergies toujours plus grandes envention et responsable informatitre les secteurs d’activités de la que. J’ai ensuite effectué en 2004 LVPP et avec nos divers partenaires un transfert de Ligue, pour découcantonaux et nationaux. De plus, vrir de nouvelles tâches dans divers nous communiquons essentielledomaines, puisque la LVPP a une ment par programme spécifique et palette d’activités très large, allant non au nom de la LVPP, ce qui est des maladies pulmonaires à la préplus simple et plus efficace au nivention du tabagisme en passant veau du message.
Les actions de la LVPP La LVPP, sous la présidence de Dominique Favre et la direction de Jean-Bernard Moix, est active dans le domaine des maladies pulmonaires (approvisionnement en appareils respiratoires pour les patients souffrant de troubles respiratoires et pulmonaires ou les personnes confrontées à l’apnée du sommeil, visites régulières à domicile pour soutenir les patients, campagnes d’information et de prévention du tabagisme par le CIPRET). Elle l’est aussi dans le domaine de la promotion de la santé et de la prévention avec ses actions de dépistage du cancer du sein, son travail de coordination administrative de la santé scolaire, son soutien apporté notamment à l’Antenne Sida et à Fourchette verte. LVPP, 027 322 99 71, lvpp@vtx.ch (un site internet est en cours d’élaboration)
30
Quelles sont les activités de la LVPP en lien avec les écoles? Il y a trois volets, à savoir la prévention du tabagisme, les problèmes alimentaires et la santé scolaire. Nous luttons ainsi contre le tabagisme, la première cause de mortalité évitable, et la surcharge pondérale, nouvelle épidémie de notre époque. Une des grandes difficultés de la prévention scolaire, c’est de mener une action coordonnée afin d’éviter les interventions démultipliées dans les classes. Via le Centre d’information pour la pré-
Résonances - Octobre 2006
)
vention du tabagisme rattaché à la LVPP, nous sponsorisons la troupe Caméléon, de façon à permettre à de nombreux cycles d’orientation de pouvoir découvrir leur théâtre interactif «Cig’arrête». Et pour sensibiliser les jeunes aux méfaits du tabagisme hors du cadre strictement scolaire, nous allons prochainement lancer une campagne de «buzz marketing», avec un site internet, des vidéos à diffuser et un concours. Votre rôle en matière d’alimentation est étendu, avec la collaboration au label Fourchette verte, votre implication dans le comité de pilotage de Senso 5 et la création du Centre alimentation et mouvement… Notre but est de promouvoir la santé, entre autres par le biais d’une alimentation équilibrée. Parmi les nouvelles adresses ayant reçu le label Fourchette verte, la plupart concernent les établissements servant des repas aux enfants et aux jeunes, afin qu’ils prennent de bonnes habi-
tudes alimentaires. Senso 5 est un concept scientifique et pédagogique intéressant, parce qu’il permet d’éveiller les enfants à la diversité alimentaire tout en étant intégré au programme scolaire. En apprenant les 26 lettres de l’alphabet, ils connaîtront 26 odeurs et saveurs. Le grand défi des actions contre l’obésité est de ne pas accroître les désordres alimentaires, type anorexie ou boulimie, ce que réussit à faire Senso 5 qui allie plaisir du goût et équilibre diététique de façon très naturelle. Le projet est actuellement en phase d’évaluation par les trois départements concernés, l’éducation, la santé et l’agriculture.
scolaire, il s’agissait d’évoluer vers une approche plus globale des problématiques, incluant les dimensions psychique, sociale et environnementale. Le rôle du médecin conseil a été renforcé afin qu’il devienne un réel interlocuteur de l’école, aussi au niveau de la réflexion générale. La santé scolaire doit davantage se profiler comme acteur de la promotion de la santé.
La santé scolaire a également été réformée pour s’adapter à ces nouvelles problématiques de santé de notre société… Il ne s’agit plus aujourd’hui de donner aux enfants un accès à la médecine, puisqu’ils sont quasiment tous suivis au niveau privé. En transformant la médecine scolaire en santé
Propos recueillis par Nadia Revaz
Quelques adresses utiles Senso 5 www.senso5.ch La compagnie Le Caméléon www.lecameleon.ch Fourchette verte www.fourchetteverte.ch Education sociale et promotion à la santé: classeur élaboré par le Service de l’enseignement www.vs.ch/enseignement > Informations officielles > Concept
En raccourci Swiss-Ski
Camp jeunesse Chaque année, 600 jeunes de 13 à 14 ans invités par Swiss-Ski se rencontrent, gratuitement, pour une semaine de sports de neige à la Lenk. Les participants, venant de toute la Suisse, sont désignés par tirage au sort. Le prochain camp, JUSKILA, aura lieu du 2 au 9 janvier 2007. www.juskila.ch Sciences humaines
Hors-série sur la jeunesse L’excellente revue Sciences humaines consacre un grand dossier à la France face à sa jeunesse. La crise des banlieues, la fracture générationnelle, les nouvelles formes de l’emploi sont entre autres abordées. Côté éducation, il est question du sens du diplôme aujourd’hui, de l’absentéisme
( Résonances - Octobre 2006
et des comportements perturbateurs, de l’enjeu central de l’éducation pour la société et des liens entre école et immigration. www.scienceshumaines.com Recherche en génétique
Revue des jours du Gène Du 1er mai au 9 juin 2006 ont eu lieu dans toute la Suisse, les Journées de la recherche en génétique. Les organisateurs, plus de 50, ont constitué à la suite des 60 manifestations la «Revue des jours du Gène». Des élèves parlent de leurs contacts avec les chercheurs dans les universités et dans les laboratoires, les animateurs de stand relatent leur expérience et les discussions engagées avec la population, et les chercheurs présentent leur intéressant domaine d’activité. Partez à la découverte du monde de la recherche en biotechnologie et en génétique! La revue peut être commandée par tél. 031 356 73 84, par courriel info@jours-du-gene.ch. Les prochaines «Journées de la recherche en génétique» se dérouleront au mois de mai 2007 dans les universités, instituts de recherche, laboratoires, etc. Profitez vous aussi de cette occasion pour amorcer le dialogue de la science.
31
(
L ’innovation valaisanne
ICT
en matière d’ICT
Pour réaliser leur projet, les 2 concepteurs se sont entourés d’une équipe pluridisciplinaire, intercantonale et trilingue. Il s’agit notamment de Patrick Briguet, enseignant et développeur agréé qui crée et affine continuellement le produit. Une quinzaine d’enseignants testent les différents modules avec leurs élèves. Les testeurs, qui sont des enseignants de degrés, de langues et de cantons différents, expérimentent avec leurs élèves les modules en cours de développement et font part de leurs observations en vue d’une adéquation aux besoins du terrain.
Travaux de groupe à distance Zwook, plate-forme de publication et de communication, est un outil idéal pour permettre aux élèves de publier aisément leurs textes, images ou vidéos, de communiquer, dé-
32
sées de Suisse cette plate-forme collaborative web qui est actuellement traduite en allemand et en italien.
Les avantages de Zwook
Jean-Daniel Métrailler
La facilité d’utilisation. Une gestion très fine des droits: chaque enseignant définit très simplement qui peut visiter chacune des pages, qui peut y intervenir, qui peut y déposer des commentaires… Une fonctionnalité appréciable en ce qui concerne la sécurité des enfants. Une totale liberté graphique qui laisse place à la créativité des écoles.
Quelques modules Philippe Favre
Patrick Briguet
L’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT) a invité les enseignants, dans le cadre du concours Goodpractice, à développer des produits innovants pour apprendre de manière créative avec les ICT. Ce concours est organisé par l’OFFT en partenariat avec des privés. Parmi les divers projets retenus, celui de deux enseignants valaisans, Jean-Daniel Métrailler, à St-Léonard, et Philippe Favre, à Sierre, consiste à développer la plate-forme collaborative Zwook, pour la rendre attractive sur le plan pédagogique. Zwook est un système de gestion des contenus (CMS) gratuit et libre de droits. Leur projet, intitulé ZwookEdu.ch, permet à chaque école ou classe, d’ouvrir sa propre plate-forme Zwook. Depuis le début du projet, une trentaine de sites d’école ont été ouverts.
battre, voter, etc. Les enseignants peuvent suivre à distance les travaux d’élèves, coacher des travaux de groupes, sonder les parents par formulaire ou mettre à disposition des documents. La nouveauté des outils proposés ouvre de nouvelles perspectives pédagogiques qu’il faut explorer et évaluer. L’objectif des deux enseignants valaisans, dans le cadre de ce concours Goodpractice, est de mettre à disposition de toutes les classes intéres-
Progest permettra notamment de gérer les travaux de groupes à distance, de vérifier et de coacher à distance un travail de rédaction/dissertation par exemple. Il sera notamment utilisé par une collègue lucernoise dans le cadre du suivi des travaux de maturité. Orthoflash entraînera la discrimination visuelle. Il pourrait servir à entraîner et réviser le vocabulaire de base par exemple. Geomap permet de créer des exercices de mise en relation d’étiquettes et pourrait être utilisé à travers des cartes de géographie ou tout exercice faisant appel à de la nomenclature. Hot Potatoes est un logiciel déjà très utilisé par les enseignants; il permet de créer notamment des QCM, des quizz, des mises en relation. Désormais, ce système est totalement intégré à la plate-forme
Résonances - Octobre 2006
)
Zwook qui se charge de gérer les résultats obtenus par chaque élève de la classe, et qui permet d’ajouter des aides pour l’élève: démonstrations animées (en Flash), commentaires audio, images… Les modules pédagogiques ont été conçus pour que le maître puisse avoir le contrôle sur l’activité des élèves. Il pourra constamment suivre l’évolution, vérifier le temps de travail, fixer des seuils de réussite. Une première version de ZwookEdu sera disponible dès février 2007. Ce service est gratuit pour toutes les classes du canton et le demeurera également pour les autres classes de Suisse jusqu’à la fin du projet Goodpractice en juin 2007. Les unités de cours pour éditer et administrer le CMS1 Zwook ou pour créer des exercices interactifs avec HotPotatoes figurent au catalogue de cours de formation continue (www.hepvs.ch).
Progest
Orthoflash Pour en savoir plus Sur Goodpractice: www.goodpractice.ch Sur le projet valaisan: http://zwook.ecolevs.ch/zwook/goodpractice Note 1
Content Manager System (système de gestion de contenu).
Testeurs: Danielle Lamon, Alexia Julier, Thérèse Corthay (Lu), Valérie Magliocco, Séverine Fontannaz, Marie-Thérèse Métrailler, Eric Scioli (Ti), Dominique Bétrisey, François Boand, Yves-Mathieu Vielliber, Michel Theytaz, Frédéric Clivaz, Youri Silian. Collaborateurs scientifiques: Thierry Bagnoud, Samuel Fierz et Didier Heumann. Traducteurs: Dominique Briguet et Eric Scioli. Développeur: Patrick Briguet. Concepteurs: Philippe Favre et Jean-Daniel Métrailler.
( Résonances - Octobre 2006
Geomap
Seuils de réussite
33
Une fois n’est pas coutume, et par amitié pour un noble projet, cette rubrique aborde un thème qui n’a pas de lien direct avec la Connaissance de l’environnement.
Un animal, un droit Pour fêter ses 10 ans d’existence, l’IDE1 a réalisé un sentier didactique. Les enfants y découvrent leurs droits de façon originale, chacun d’eux étant illustré par un animal grandeur nature. Ne soyez donc pas surpris, en vous promenant le long de la Borgne de voir surgir un éléphant, un cheval ou des moutons. C’est de cette manière que MarieAntoinette et Léopoldine Gorret parlent de choses graves, comme le droit d’être protégé contre les mauvais traitements: «Les éléphants sont malheureux dans le cirque. Il se peut que tu le sois aussi, dans une situation qui te fait de la peine. Si tu es victime de violence ou de négligence, alors il faut te plaindre car personne n’a le droit de te faire du mal. Appelle le 147, ils pourront t’écouter et sauront t’aider».
et de devoir et le principe de justice qui s’y réfère. Pourquoi se donne-ton des règles de vie, à l’échelle de la famille, de la classe, de l’école, de la commune, du pays? Qu’est-ce que l’on peut faire sans/avec autorisation des parents, de l’enseignant, de la Commune? Que se passe-t-il lorsque les règles ne sont pas respectées?
La symbolique des animaux La mise en relation entre animaux et droits humains permet des métaphores utiles à la compréhension des droits de l’enfant. En même temps, elle risque de fausser la compréhension du monde vivant, en laissant penser que les animaux ont des caractéristiques, émotions ou intentions humaines (par ex: le
La réflexion peut s’étendre à la citoyenneté, et notamment aux notions de règlement, de loi, de droit
34
Samuel Fierz
Amenons les élèves à savoir faire la différence entre ces deux points de vue.
20 novembre Comme toutes les années, le 20 novembre est la Journée des droits de l’enfant. Un dossier est préparé par le FED2. Il traitera cette année de la participation de l’enfant, dans la famille, l’école, la société. Le dossier pédagogique sera inséré dans l’Educateur du mois d’octobre.
Aspects pratiques Le sentier relie l’IUKB (Bramois) au bâtiment de la SUVA (hôpital de Champsec), en empruntant les rives de la Borgne. De la gare de Sion, il est accessible en bus (ligne Bramois). Sur un parcours linéaire d’environ 1200 mètres sont répartis une quinzaine d’animaux accompagnés d’un panneau. Plusieurs sculptures ont malheureusement été l’objet de vandalisme. Un livre illustré reprend chacun des droits mis en lien avec les animaux du parcours. Il peut être commandé à l’IDE (Droits d’Enfant, Léopoldine Gorret, Fr. 18.-).
Droits, devoirs, justice Le Sentier des droits de l’enfant est une occasion d’aborder certaines de ces questions. Les élèves peuvent ainsi prendre conscience que, dans certains cas, des droits élémentaires ne sont pas respectés (travail des enfants, abus, etc.). En même temps, ils doivent apprendre à faire la part des choses: la limitation du temps de télévision n’a rien à voir avec le nonrespect du droit aux loisirs!
(
S entier des droits de l’enfant
ironnement Env
cochon souffre lorsqu’il est séparé de sa famille). Et la Connaissance de l’environnement doit précisément amener les élèves à reconnaître que les animaux sont différents des hommes, qu’ils ont leur propre morphologie, alimentation, comportement, milieu de vie, cycle de développement, etc. Cette préoccupation scientifique se distingue de la création artistique ou symbolique. Mais l’une n’empêche pas l’autre.
Pour plus d’informations: Institut international des Droits de l’Enfant - Case postale 4176 - 1950 Sion 4 - info@childsrights.org (cliquer: Institut / Sentier droits des enfants) - 027 205 73 03.
Notes 1
Institut international des Droits de l’Enfant (IUKB, Bramois).
2
Fondation Education Développement www.globaleducation.ch (cliquer Matériel pédagogique / Download).
Résonances - Octobre 2006
)
(
A pied à l’école et
Education physique
des pauses en mouvement Pédibus Suite à notre information du mois de septembre 2006, voici une piste sur le thème «Oser changer nos habitudes» / «Venir à pied à l’école». Le Pédibus est un ramassage scolaire qui se fait à pied. La caravane d’enfants (autobus) est menée par des adultes (conducteurs ou conductrices) qui la prennent en charge à tour de rôle. Il accueille des enfants (passagers) en différents endroits de l’itinéraire (arrêts) selon un horaire fixe. Comme un vrai bus! Objectifs Autonomie: en grandissant, l’enfant doit pouvoir se rendre seul à l’école, en adoptant un comportement qui garantisse sa propre sécurité. Ecomobilité: diminuer l’usage de la voiture, c’est protéger notre environnement et promouvoir le développement durable. Socialisation: le chemin de l’école est important pour l’enfant, c’est un lieu où il rencontre d’autres enfants et fait des expériences de socialisation importantes pour son développement. Santé: développer chez l’enfant des habitudes saines, favorisant le bien-être physique à long terme. Marcher est une activité simple et naturelle! Sécurité: diminuer le nombre de voitures à proximité des écoles et dans les zones
( Résonances - Octobre 2006
d’habitations, c’est augmenter la sécurité de nos enfants. Comment démarrer? 1. Faire un appel à tous les parents intéressés dans votre école et commune/quartier et les réunir. 2. Identifier les «points noirs» du chemin de l’école en collaboration avec les autorités communales, et y remédier de la meilleure façon. 3. Définir ensemble un itinéraire, des arrêts, un horaire, puis, établir un tableau des heures de présence des conducteurs et des enfants. 4. Se mettre d’accord sur une charte de l’adulte et de l’enfant, qui sera signée par tous les utilisateurs du Pédibus. www.gapp.ch/010-Accueil/010-AccueilActualites.htm hwww.pedibus-geneve.ch
Des pauses en mouvement L’école bouge www. sport2005.ch (rubrique «écoles») invite toutes les classes de Suisse à pratiquer régulièrement une activité physique qui permet d’améliorer le travail scolaire, aussi bien sur le plan de la concentration que sur celui de l’ambiance générale. Les classes peuvent s’engager pendant au minimum 7 semaines à
Les animateurs Nathalie Nanchen: animatrice des arrondissements 4, 5 et 6 nathalie.nanchen@hepvs.ch Téléphone: 027 458 40 17 Gérard Schroeter: animateur des arrondissements 1, 2 et 3 gerard.schroeter@hepvs.ch Téléphone: 078 744 03 01 Joerg Ruffiner: animateur pour le Haut-Valais et pour les classes allemandes joerg.ruffiner@hepvs.ch Téléphone: 027 924 11 61
faire 20 minutes d’exercice quotidien (récréations animées, pauses gymniques, déplacement à pied, défis, jeux, etc.). Le jeu des 7 familles de mouvement, publié par le Service de l’éducation physique et du sport du canton de Vaud, propose des activités pour se tenir droit et se tenir en équilibre, pour se relaxer, pour être actif, pour être musclé, pour être souple, pour porter une charge et pour amortir les chocs. Dans le cadre de «Offrir des pauses actives entre les cours»: Ouvrez les fenêtres Faites lever les élèves Exécutez «Le chapeau» pendant 2 minutes Seul - A deux (Miroir) - Tous ensemble Marcher en avant, en arrière, avec un objet posé sur la tête, s’accroupir, se relever, tourner sur soi-même.
35
(
C laude-Eric Clavien,
Education musicale
animateur au CO Jean-Maurice Delasoie et ClaudeEric Clavien se partagent désormais les tâches d’animation musicale dans les écoles valaisannes. Avant qu’ils ne prennent la plume chantante pour succéder à Bernard Oberholzer dans l’animation de cette rubrique, commençons par leur donner la parole. Cet entretien avec Claude-Eric Clavien complète ceux déjà réalisés par Bernard Oberholzer et parus dans les éditions de juin 2005 et d’octobre 2005. Le mois prochain, ce sera au tour de JeanMaurice Delasoie de nous livrer quelques clés de sa partition. Claude-Eric Clavien, quel est votre parcours professionnel? Après avoir obtenu un prix de virtuosité au trombone et un diplôme d’éducation musicale au Conservatoire de Genève, j’ai eu la chance de jouer au sein de différentes formations symphoniques, de diriger différents ensembles instrumentaux et d’enseigner l’éducation musicale dans les écoles primaires et au CO Goubing de Sierre. Quelle est votre nouvelle fonction? Ma nouvelle fonction est celle d’animateur pédagogique pour l’éducation musicale au CO. En ce sens, je vais collaborer avec JeanMaurice Delasoie, nouveau coordinateur de l’animation musicale et chargé d’enseignement de la didactique de l’éducation musicale à la HEP, qui s’occupera plus particulièrement de l’animation pour les écoles primaires. Qu’est-ce qui vous a motivé à postuler? C’est une question d’envies… Au niveau de l’éducation musicale au
36
création de documents pédagogiques. J’ai eu l’envie de continuer à dynamiser ce cours de musique et de poursuivre la collaboration avec les collègues du CO. J’ai eu l’envie également, en tant que musicien de formation, de partager ma passion pour la musique avec le plus grand nombre de collègues et d’élèves.
-Eric Clavien, Pour Claude r. e avec plaisi musique rim
CO, une collaboration entre les collègues de musique s’est mise en place il y a environ 15 ans, sous l’impulsion de Bernard Oberholzer, actuel jeune retraité de l’animation, qui a su nous motiver, avec entre autres, l’organisation des concerts du Chœur des CO, l’organisation de cours de formation continue, la
Quel est votre programme hebdomadaire? Actuellement, je partage mon temps de travail entre un 80% d’enseignement de la musique au CO de St-Guérin à Sion et un 20% d’animation à la HEP. Afin d’assumer cette nouvelle activité, je me suis libéré de ma responsabilité au sein de la Filière musique du CO de St-Guérin, tâche assumée dès à présent par mon collègue Philippe Sierro. J’ai de plus, en tant que maître formateur, la responsabilité du suivi de deux collègues. Quels sont les principaux axes de l’animation musicale? L’animation musicale, c’est principalement l’accompagnement et l’in-
En raccourci Electriciens romands
Nouveau catalogue Le catalogue 2007 des Electriciens romands, fournissant une information destinée aux écoles et au grand public, vient de paraître. Au programme des nouveautés: deux brochures (énergies renouvelables – efficacité énergétique), des rééditions, des ouvrages en allemand, un dépliant sur l’éclairage, un guide de balades, plusieurs articles multimédia et trois nouveaux coffrets d’expérimentations. Le catalogue 2007 peut être consulté sur www.electricite.ch > Edition > Catalogue on-line.
Résonances - Octobre 2006
)
troduction de nouveaux moyens d’enseignement, l’organisation de la formation continue des enseignants-e-s, l’information régulière des partenaires scolaires, la collaboration à la planification et à l’élaboration des plans d’étude ainsi que la collaboration avec les enseignants-e-s. Pour le cours d’éducation musicale, l’animation est essentiellement axée sur des projets (concerts, spectacles, création de CD…), ce qui donne l’occasion de créer des documents sonores et visuels qui servent souvent comme supports d’enseignement. Un des objectifs de l’animation pour cette année scolaire est de développer la base de données du site de l’éducation musicale de la HEP (http://musique.ecolevs.ch) pour le degré du CO, avec des références de moyens d’enseignement, des bibliographies, des séquences didact i q u e s , d i ff é rentes animations possibles (concerts éducatifs), des liens internet… Quels sont vos souhaits pour le cours d’éducation musicale en tant qu’animateur? Que ce cours reste un moyen de sensibilisation à la musique, qu’il continue à permettre à tous les élèves de prendre conscience du phénomène sonore, de les sensibiliser à la musique, d’exprimer leurs sentiments, de communiquer et de développer harmonieusement leur personnalité, qu’il serve de lien avec la réalité et le vécu des élèves. Le souhait également d’utiliser des stratégies et des outils les plus variés possible, afin de donner du sens aux activités d’apprentissage, et ceci à travers des projets. Et ne pas oublier la motivation principale, chanter, jouer et faire de la musique ensemble, pour le plaisir!
En raccourci Jeco
Fiche sur l’économie du recyclage Jeunesse et économie publie des fiches traitant de sujets d’actualité divers, à l’aide d’exercices pour la classe, de bibliographies ainsi que de liens Internet. Le dernier en date traite de l’économie du recyclage en Suisse. www.jeco.ch Blogs et wikis
Info en réseau sur internet Aujourd’hui, ce sont les utilisateurs qui jouent les premiers rôles sur internet. Grâce aux blogs et aux wikis, ils peuvent échanger points de vue et connaissances et passer ainsi du statut de lecteur à celui d’auteur. Le nouveau SchoolNetGuide, édité par Swisscom, explique ce que sont les blogs et les wikis, décrit leur fonctionnement et montre comment les utiliser dans le cadre de l’enseignement ou à titre privé. La dernière édition ainsi que les numéros parus précédemment peuvent être commandés gratuitement sur www.swisscom.com/schule. Scénarios 2006-2015 pour l’école obligatoire
Diminution des effectifs scolaires Les effectifs de l’école obligatoire devaient baisser de 8% à 10% d’ici à 2015 en raison de l’évolution démographique, selon les calculs de l’Office fédéral de la statistique (OFS). Les effectifs au degré primaire régresseraient de 492’000 en 2004 à 455’000 en 2010 (-7,5%). Entre 2010 et 2015, la diminution ne serait plus que de 1%. Au secondaire I, après une légère progression entre 2004 et 2005, le nombre d’élèves reculera de 13% d’ici à 2015. Seuls les cantons de Genève et Zoug seraient épargnés. En outre, la proportion d’enseignants de plus de 50 ans (20% en 98) passera de 30% en 2004 à 33% en 2015 dans le primaire. www.statistique.admin.ch OCDE
Indicateurs de l’enseignement 2006 L’édition 2006 des «Regards sur l’éducation» de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) présente les derniers chiffres disponibles au niveau international sur les performances des systèmes éducatifs. A l’aide d’une trentaine d’indicateurs actualisés, cette publication offre la possibilité de comparer le système éducatif suisse avec d’autres pays de l’OCDE. Il en ressort principalement que dans la majorité des pays de l’OCDE, l’obtention d’un diplôme du degré secondaire II est devenue la norme et la Suisse ne fait pas exception à ce constat. En Suisse, les individus titulaires de ce niveau de formation affichent un taux de sans-emploi de quelque 4%, soit un peu plus de la moitié de celui des personnes sans formation postobligatoire (7%). Au niveau tertiaire (hautes écoles, formation professionnelle supérieure), ils sont un peu moins de 3% à rechercher un emploi. http://www.news-stat.admin.ch
Propos recueillis par N. Revaz
( Résonances - Octobre 2006
37
La philosophie… on a grand tort de la peindre inaccessible aux enfants… Montaigne, Essais I, 26. Nous savons depuis toujours que le monde est une grande énigme, et qui dit énigme dit aussi que chacun a le droit d’essayer de la résoudre à sa manière. Jostein Gaarder
Par philo pour enfants, il faut entendre initiation au débat et à l’argumentation. Rien à voir avec la connaissance des courants philosophiques, du moins dans un premier temps. La philosophie en culottes courtes vise à développer la pensée critique de l’enfant en le confrontant à des questionnements, dans le but de favoriser une éducation à la démocratie.
La philosophie et les enfants. Site animé par Michel Sasseville, professeur à l’université de Laval. www.fp.ulaval.ca/philoenfant/ La philosophie dans les livres et les albums. Liste de livres et d’albums pouvant servir de support à une discussion philosophique. http://gillg14.free.fr/philo_livres_albums.htm
Et aussi… Le site du festival francophone de philosophie: www.festivalphilosophie.info.
Du côté des sites L’apprentissage du «philosopher». Site animé par Michel Tozzi. www.philotozzi.com Discussions philosophiques pour enfants. Site de Gilles Geneviève, professeur des écoles et titulaire d’un poste en zone d’éducation prioritaire (ZEP) à Caen. http:// gillg14.free.fr Philosophes en herbe. Lien coanimé par Gilles Geneviève. http: //philoherb.free.fr/index_philherb.htm Liens philosophie pour enfants. Contient une bibliographie assez complète, même si nombre de liens ne sont pas actualisés. http://pratiquesphilo.free.fr/philenf.htm
Du côté des livres Pour les enseignants Philosopher, tous capables. Lyon: Chronique Sociale, 2005. GFEN, secteur philosophie. Anne Lalanne. Faire de la philosophie à l’école élémentaire. Paris: ESF, 2005. Marie-France Daniel. La philosophie pour enfants. Bruxelles: De Boeck, 2005. François Galichet. Pratiquer la philosophie à l’école: 15 débats pour les enfants du cycle 2 et du collège. Paris: Nathan, 2004. Michel Tozzi, François Galichet, et Jean-Charles Pettier. Apprendre à philosopher. Lyon: Chronique Sociale, 2004.
L’adresse zen’attitude du mois Pour le personnel enseignant. Aide et soutien à la recherche de solutions dans les difficultés relationnelles avec un élève, une classe, des parents, etc. Pour votre bien-être et votre développement personnel. Philippe Theytaz Av. de Rossfeld 22 - 3960 Sierre - 027 456 48 89 - 079 488 99 68. philippe.theytaz@netplus.ch - http://perso.netplus.ch/sensortir.
38
(
L a philo pour enfants
Un thème, des adresses
Michel Sasseville (dir.), La pratique de la philosophie avec les enfants, Québec: Les Presses de l’Université Laval, 2e éd. 2000. Matthew Lipman. A l’école de la pensée. Bruxelles: De Boeck Université, 1995. Pour les jeunes Luc Ferry. Apprendre à vivre. Traité de philosophie à l’usage des jeunes générations. Paris: Plon, 2006. Roger-Pol Droit. La Philosophie expliquée à ma fille. Paris: Seuil, 2004. Jostein Gaarder. Le monde de Sophie. Paris: Seuil poche, 2002.
Du côté des revues Cahiers pédagogiques, numéro d’avril 2005 (la philo en discussion). www.cahiers.pedagogiques.com Résonances, numéro d’avril 2000 (la philosophie pour enfants) et d’octobre 2005 (argumenter).
Du côté de la télé Une école en ZEP initie les enfants à la philosophie. TF1, émission du 15.06.2002. www.tf1.fr (philosophie enfants Caen).
Du côté des associations Pro-philo. Association suisse en faveur de la formation de la pensée critique et de l’apprentissage du dialogue en éducation. www.prophilo.ch Association Duchamps-Libertino. Martine Libertino a mis au point une méthode d’éveil philosophique pour enfants et adolescents. www. editionsduchamps.ch/ecole.html (cours donnés aux 10-15 ans à Grimisuat, cf. Le Nouvelliste du 9.08).
Résonances - Octobre 2006
)
C’était en mai de cette année. Une fin de semaine très ordinaire, des températures plutôt fraîches pour la saison et une pluie fine et constante depuis quelques jours. Bref, rien de particulièrement réjouissant a priori. Le répit dominical s’annonçait plutôt terne, triste même selon les prévisions météorologiques. Certains en profiteraient pour corriger des travaux, d’autres pour les préparer. Ainsi va la vie. D’aucuns encore iraient glaner des soleils artificiels ou se perdre par procuration sous des cieux informatisés. Les activités ne manqueraient pas, chacun allait très vite être rattrapé par le calendrier qui leur rappellerait le retour du lundi. Une fin de semaine très ordinaire, aux colorations fades et froides des journées humides. Pendant ce temps aux musées cantonaux, une sourde effervescence électrisait l’air: chacun s’activait à régler les derniers détails de ce week-end extraordinaire. La première nuit des musées, et la jour-
( Résonances - Octobre 2006
née internationale qui suivrait, méritaient une attention particulière. L’appréhension était partagée par tous. Une première! Le public partagerait-il cette invitation? La nuit fut un succès! L’ambiance chaleureuse a retenu les visiteurs tard dans la nuit, les concerts et verrées ont succédé aux animations variées et peu communes. Au matin tout était prêt pour la journée internationale réservée cette année aux jeunes publics, enfants et élèves. Les ateliers s’animèrent dès l’ouverture à 11 heures, pour se poursuivre à un rythme croissant et atteindre l’aprèsmidi une intense cadence. Les nombreuses personnes impliquées, dont six animateurs de Ecole et Musée engagés ce jour-là, n’ont guère eu de répit. Parmi les nombreuses activités proposées, celles de la mouture du blé, de la fabri-
(
L a main à la pâte
Ecole
et musée
Eric Berthod
cation et de la cuisson du pain ont accueilli un nombre considérable d’enfants… et de parents! Plusieurs centaines de participants ont rejoint la place de la Majorie et se sont essayés aux fastidieux travaux de mouture, à la mode néolithique et romaine, et de cuisson. Extraordinaire! Une place historique soudain devenue, l’espace d’un après-midi, une ruche humaine, bouillonnante et joyeuse! Merveilleux moment de partage sous la complicité légendaire d’un soleil de circonstance. Du pur bonheur. C’est promis, on le refera!
Les chambres secrètes La mission de recherche confiée aux musées échappe parfois au néophyte. L’exposition, qui sera inaugurée le 19 octobre 2006, se propose de démontrer à un large public, les processus de recherche, de l’œuvre à la publication, du tesson à la compréhension globale de l’objet, du tableau sans signature à la publication monographique, les étapes, les questions. Les niveaux de lecture et les animations s’articulent en fonction du public, autant aux jeunes élèves qu’aux étudiants des degrés supérieurs. Aux aspects notionnels s’ajoutent ici la démarche et les méthodes de travail. Ancien Pénitencier, rue des Châteaux, Sion; à voir du 20.10.2006 au 14.1.2007.
39
(
V ingt conseils pour améliorer
Boîte
à o utils
F. Muller
Lettre ouverte à un élève
Cher élève, Il est peu commun qu’un prof t’écrive directement; non pas sur une copie, dans une encre rouge, mais juste d’écrire pour qu’avant toute autre chose engagée dans cette année, je puisse te communiquer ce qui nous semble important de construire ensemble. Et bien, cher élève, je t’écris. En entamant cette nouvelle année, tu as découvert ou redécouvert ton école; des nouvelles têtes de profs, des nouvelles exigences, voire parfois des lubies, des nouvelles disciplines; tout cela avec dans ton bagage ton expérience d’élève depuis quelques années déjà. Tu vas très vite entendre une litanie connue de tes oreilles: méthodes, nouvelles méthodes, méthodologie… Comme si le manque venait de toi, et à toi de le combler. Améliorer sa méthode, c’est ton affaire, mais aussi celle des autres élèves, de vos pairs, de votre prof et de vos parents. Voyons un peu «comment ça marche».
Vingt conseils pour ne pas réussir ton année scolaire Ecouter le professeur et surtout pas la leçon. Finir un contrôle avant tous les autres. Ne jamais parler de tes devoirs et du travail scolaire avec les copains.
40
ta méthode de travail? N’avoir jamais regardé comment était fait une bonne copie, un bon devoir. Te précipiter à répondre aux questions, sans avoir lu deux fois toutes les consignes. Mesurer ton travail en heures et non en activités. Ne jamais revoir ton cahier et tes prises de notes en t’appuyant sur le manuel. Te contenter du travail demandé par le prof (particulièrement efficace en langues vivantes, en maths et en histoire-géographie). Ne pas te soucier de la différence importante qu’il peut y avoir entre ton sentiment de réussite et les notes, souvent mauvaises, récoltées. Penser que les autres (les petits camarades) sont une gêne et pas une ressource. Penser les situations en binaire (vrai/faux, bon/méchant), sans admettre la part d’incertitude ou de complexité.
Jeter les devoirs corrigés à la poubelle, sans avoir eu le souci au préalable de saisir et de méditer ce qui est pourtant écrit à ton adresse. Te contenter de quelques mots dans le désordre, sans construction, dans ta prise de notes, pendant le cours. Etre persuadé que «la vie est ailleurs». Ne jamais compter les heures passées sur MSN. Abandonner ton activité sportive, musicale ou artistique parce qu’il y a beaucoup de travail. Penser que tu n’as pas d’influence sur ce qui t’arrive. Ne pas consulter ton professeur principal, ou encore un professeur de ta classe. Croire qu’en étant absent, rien d’important ne se passe, surtout pour toi. Imaginer que parce que tu as écrit sur un dossier d’orientation, ce sera fait. Qu’en penses-tu?
La boîte à outils Comment aider les élèves à mieux apprendre? Comment mieux enseigner? Cette rubrique Boîte à outils vise à faire écho à des recherches apportant des éléments de réponse à ces questions, mais aussi à proposer des petits trucs pratiques pour mémoriser, organiser son travail, prendre des notes, mener une recherche documentaire, etc. A chacun d’y piocher pour améliorer son organisation et celle de ses élèves. Et si vous avez des idées, n’hésitez pas à les faire partager…
Sauras-tu lire entre les lignes pour renverser ces conseils en méthodes positives qui recèlent quelques clefs de la réussite à l’école? Moi, je le crois. On dit que vieillir, c’est renoncer. Serais-tu vieux, avant d’être devenu «grand»? La première des méthodes, la plus efficace, et celle qui te permettra de te construire tes outils, physiques, matériels mais aussi intellectuels, réside en trois points fondamentaux: Interroge-toi sur le sens que tu donnes à ta présence ici, à l’acti-
Résonances - Octobre 2006
)
Tu disposes des moyens techniques et intellectuels pour réussir. Avoir de la méthode, c’est aussi connaître ses points d’appui; tu peux te construire et réussir ton parcours en t’attachant à identifier quelques ressources qui sont les tiennes, telles que:
• tes performances antérieures; • l’observation et l’exécution d’une activité par d’autres personnes; • la persuasion (le«mental», dirait le sportif); • tes réactions physiologiques et émotives. Tu as une marge de manœuvre et de contrôle sur le déroulement de ton parcours scolaire. Certes, bien des facteurs de la réussite sont externes, les méthodes entre profs sont changeantes et parfois contradictoires, il se peut que tu rencontres des «mauvais» profs mais aussi des «bons».
( l’ a ut eu r
vité à laquelle tu participes: nous ne pourrons rien faire sans toi, ou contre toi, mais avons besoin de ton engagement. La première clef, c’est toi qui la possèdes; quand bien même, tu te sens traversé de doutes, de rancœurs, de problèmes rencontrés, finalement, au fond de toi, de l’Ecole, tu veux en faire quoi? Je ne te demande pas de me répondre, tout de suite, mais de te poser juste cette question; qu’elle puisse t’accompagner tout au long de cette année; si tu le désires, tu trouveras autour de toi des gens avec qui en parler directement.
Mais les bonnes méthodes, c’est toi qui te les construis pas à pas, en ajustement à des contextes différents, à une difficulté rencontrée que tu peux résoudre, mais jamais seul. Tes parents ont dû te tenir des propos similaires, peut-être; pas tous, je le pense. Mais ce n’est pas un père qui s’adresse à toi, mais un professeur qui inviterait tous ses collègues à révéler à toi et à tes camarades le sens caché de l’Ecole et le trésor de la réussite. Nous aurons sans doute l’occasion de nous écrire une autre fois, si tu le veux bien. En attendant, un vieux sage de la Grèce antique, Socrate, nous invite toujours et encore à un salutaire: «Connais-toi toi-même». Bonne année scolaire
François Muller est coordonnateur de la mission «innovation et expérimentation» à l’académie de Paris (http://innovalo.scola.ac-paris.fr, http://diversifier.fr.fm). Il est aussi l’auteur du Manuel de survie à l’usage de l’enseignant (éditions l’Etudiant) et co-auteur de Contes et fables pour l’enseignant moderne (Hachette éducation).
En raccourci L’anglais au quotidien
Cours en ligne GymGlish est un service innovant de perfectionnement et d’entretien des connaissances en anglais, fondé sur l’utilisation d’un moteur d’intelligence artificielle délivrant quotidiennement des e-mails personnalisés d’activités linguistiques. www.gymglish.com Pro Patria
Bonus d’échange Depuis 2002, la Fondation Pro Patria accorde un soutien financier à des projets d’échanges de classes en Suisse. Les contributions versées couvrent au maximum la moitié des coûts, mais ne dépassent pas CHF 2000.- par projet. Les échanges sont en général des rencontres d’une ou de deux journées, des séjours d’une semaine ou encore des camps communs. Toutes les écoles de niveaux primaire et secondaire I qui organisent un projet
( Résonances - Octobre 2006
d’échange entre le début de l’année scolaire 2006/2007 et la fin du mois de mars 2007 peuvent s’inscrire. La prochaine date d’inscription est le 31 octobre 2006! Pour plus d’informations: www.echanges.ch/fr > Elèves et classes > Bonus d’échange Pro Patria. Le petit ami des animaux
Zoom sur le tigre Le journal Le petit ami des animaux sort ses griffes, avec son numéro consacré au tigre. Fiche documentaire, portrait du tigre blanc, tigres en voie d’extinction et astuces pour un maquillage de tigre sont au sommaire de cette édition de septembre. www.paa.ch
41
L’agenda de l’apprenti écrivain
dialoguer avec les parents et pour éclairer les politiques sur la réalité des pratiques de classe. Un livre qui veut résolument aller au-delà des polémiques françaises actuelles sur les méthodes d’enseignement de la lecture. Contient aussi quelques conseils destinés aux parents pour aider leurs enfants. Roland Goigoux et Sylvie Cèbe. Apprendre à lire à l’école. Tout ce qu’il faut savoir pour accompagner l’enfant. Paris: Retz, 2006.
Chiens de rue
Susie Morgenstern a imaginé 365 activités pour devenir écrivain. Cette passionnée de l’écriture a, depuis toute petite, aimé à la folie le crayon, le papier, les cahiers et surtout le pouvoir magique des mots. Elle a voulu partager sa passion avec les auteurs en herbe. Susie Morgenstern. Illustré par Theresa Bronn. Paris: La Martinière, 2005.
Apprendre à lire à l’école
Chiens de rue, ou la rencontre entre deux chiens de milieux différents: l’un de la rue et l’autre de bonne famille. Ensemble, ils partent à l’aventure et si le chien de bonne famille est peureux à l’idée de sortir des sentiers battus, l’autre l’initie à sa vie sans contrainte. Chiens de rue est une fable philosophique, une réflexion sur la liberté et la servitude volontaire. Antonio Ventura Fernandez (texte), Pablo Amargo (illustrations). Chiens de rue. Genève: La Joie de lire, 2006 (à partir de 5 ans).
(
La sélection du mois
Livres
sur une approche interdisciplinaire. Le racisme est vu à travers la société, selon l’histoire d’autrefois et d’aujourd’hui, de manière préventive, par la défense des victimes et, finalement, selon le point de vue de la justice. Des documents historiques, des photos, des témoignages et quelques caricatures illustrent chaque section, de manière à ce qu’elles forment un tout et peuvent être utilisées de manière autonome. Ce document peut répondre aux besoins spécifiques des enseignants et pédagogues, des travailleurs sociaux et personnel du domaine de la santé, et des formateurs d’adultes, responsables et membres associatifs, responsables d’institutions, de services publics ou privés.
Racisme(s) et citoyenneté Le dossier Racisme(s) et citoyenneté n’est ni un plaidoyer ni un réquisitoire contre le racisme, mais une démarche proposée pour d’une part comprendre le racisme et, d’autre part, agir et enseigner les formes de racisme(s). Composé en 6 chapitres de 8 à 10 contributions chacun, cet outil pédagogique est construit
Le bobo book
Les éditions Retz proposent un petit ouvrage pour aider les parents à comprendre comment l’école enseigne la lecture à leurs enfants, pour aider les enseignants à
42
Voici un minidrame pour consoler les enfants qui se sont fait un petit bobo. Rien de plus simple, il suffit de s’endormir et de se rendre, en rêves, au pays des bobos. Après une traversée des plus intriguantes, il faut convaincre le chef des bobos qu’on veut lui donner son bobo et repartir très vite. Et voilà comment l’on se réveille en pleine forme… Stéphane Malandrin, Françoiz Breut. Le bobo book. Genève: La Joie de Lire, 2006. Daphnée Constantin Raposo
Monique Eckmann, Michèle Fleury (dir.). Racisme(s) et citoyenneté. Genève: ies, 2005. www.ies-geneve.ch
Camille a la haine et… Léo adore les maths Le webmaster du site sur les facteurs humains dans l’enseignement et la formation d’adultes (http://perso.orange. fr/jacques.nimier) et auteur de plusieurs livres sur les
Résonances - Octobre 2006
)
mathématiques s’intéresse indirectement à ce thème pour montrer que l’imaginaire est toujours présent, peu importe la matière étudiée. Il plaide pour le travail en groupe et le jeu, afin de favoriser l’apprentissage disciplinaire. Selon lui, «une formation des enseignants à l’écoute de l’imaginaire serait, de plus, une aide à la gestion des classes et de la violence.»
Glaciers de Suisse La Suisse est le pays des glaciers qui constituent l’un des plus beaux spectacles naturels que les Alpes puissent offrir. Bien que la fonte actuelle des glaciers soit extraordinairement rapide et suscite de nombreuses craintes, il s’est toujours produit des modifications d’importance sur notre planète, notamment si l’on considère l’ensemble de son histoire. C’est ainsi que dans la phase la plus chaude après la dernière période glaciaire, les glaciers alpins avaient reculé bien plus encore que de nos jours, quand ils n’avaient pas disparu complètement. En raison de leurs dimensions considérables, on peut garantir que les plus grands glaciers des Alpes ne vont pas disparaître entièrement au cours des décennies à venir. Toutefois leur retrait est impressionnant. La Suisse est encore un pays de glaciers, mais le caractère éphémère de ces merveilles de la nature doit nous inciter à nous soucier davantage du climat et de notre environnement.
le canton de Vaud et personne-ressource pour les enfants et adolescents à haut potentiel du Valais romand, apporte des réponses théoriques et pratiques à ces questions et termine son ouvrage avec une série de souhaits pour une meilleure prise en compte des filles ayant des ressources intellectuelles exceptionnelles.
Jürg Alean (aut.) Glaciers de Suisse. Vevey: Editions Mondo 2006.
Et si elle était surdouée? Jacques Nimier. Camille a la haine et… Léo adore les maths. L’imaginaire dans l’enseignement. Lyon: Aléas, 2006.
Qui sont les enfants à haut potentiel? Quelle différence entre la vitesse du développement des filles et des garçons? Comment reconnaître une fille à haut potentiel? Comment accepter la situation et accompagner la fille surdouée? Doris Perrodin-Carlen, responsable d’un regroupement d’enfants à haut potentiel dans
Doris Perrodin-Carlen. Et si elle était surdouée? Un guide pour sensibiliser les parents, les enseignants et les autorités scolaires. Lucerne: Centre suisse de pédagogie spécialisée, 2006.
En raccourci Amnesty International
Marathon de lettres au secondaire II A l’occasion de la Journée internationale des droits humains, le 10 décembre, Amnesty International organise à nouveau un marathon mondial de lettres, destiné en priorité aux écoles du secondaire II. Pendant une semaine, des lettres seront écrites en faveur de personnes dont les droits fondamentaux sont violés. L’objectif est d’envoyer 30’000 lettres depuis la Suisse. www.amnesty.ch/youth
enfant, on peut l’accompagner dans sa découverte du monde. Suivant cet «esprit des lieux», les auteurs de cette édition nous dévoilent les perspectives évidentes, intéressantes et nécessaires de ce jeu. Revue Petite Enfance N°97, «l’aménagement des lieux d’accueil ou l’esprit des lieux». La revue peut être commandée à pro juventute, département romand, Caroline 1, 1003 Lausanne, tél. 027 323 50 91, dep.romand@projuventute.ch. WWF
Revue Petite Enfance
L’esprit des lieux Le dernier numéro de la revue Petite Enfance a été guidé par un «esprit des lieux». Cette expression signifie le potentiel pédagogique de l’aménagement de l’espace dans lequel vit l’enfant. En effet les petits sont sensibles aux lieux qui les entourent et c’est en communiquant avec ces endroits qu’ils forment leur connaissance. Ainsi en jouant intelligemment avec l’espace dans lequel vit un
( Résonances - Octobre 2006
Info école Le journal Info Ecole, encarté dans le magazine du WWF, est destiné en priorité aux enseignants et au personnel éducatif. Il aborde trimestriellement des sujets environnementaux à développer en classe. Grâce à un dossier de fond et un petit dossier pédagogique, les activités et les sujets proposés peuvent être facilement utilisés dans le cadre scolaire. Le journal peut être téléchargé sur www.wwf.ch/infoecole.
43
Nouvelles technologies
Pour des écoles connectées au Net Le Parti démocrate-chrétien exhorte la Confédération à brancher toutes les écoles sur la Toile d’ici à 2010. Il exige du Conseil fédéral une stratégie claire pour y parvenir. Posséder des outils d’information modernes est d’abord une nécessité économique. Cette plus-value permettra en effet d’améliorer la compétitivité du pays. L’administration publique aura aussi tout à y gagner. Selon le PDC, le Conseil fédéral et le monde politique doivent abandonner leur attitude attentiste. Pour éviter de creuser le «fossé digital», des cours gratuits devraient être donnés en dehors de l’école pour fournir les connaissances de base requises sur la Toile. L’Express (15.08)
Horaire scolaire genevois
La fin d’un privilège Au cours de la scolarité obligatoire, les élèves genevois vont moins à l’école que la plupart des autres Romands. Pour le ministre Charles Beer, la situation ne peut plus durer: l’horaire devra être renforcé. Les écoliers risquent de devoir faire le deuil de leur mercredi matin de congé. En vigueur depuis 1997, l’horaire genevois donne congé aux élèves du primaire le samedi et le mercredi toute la journée, une situation unique en Suisse. Cette spécificité genevoise est d’autant plus gênante que l’harmonisation scolaire au niveau suisse est en route. Dès lors, l’ajout d’heures d’école le mercredi matin paraît s’imposer. Selon
44
Charles Beer, cette nouveauté pourrait entrer en vigueur «au plus tôt à la rentrée 2008». Car il faut d’abord mener une consultation auprès des parents et des enseignants. Preuve que la révolution a bel et bien débuté: le syndicat des enseignants de l’école primaire genevoise n’est pas opposé à la suppression du congé le mercredi matin. Le Temps (16.08)
Monthey
Les profs se jettent à l’eau Une vingtaine d’enseignants du primaire et du CO de Monthey perfectionnent leurs connaissances de sauvetage en milieu aquatique. Il s’agit d’un cours de recyclage, destiné aux titulaires du brevet 1 de sauvetage, le but est de remettre à jour les connaissances acquises il y a parfois fort longtemps en vue d’augmenter la sécurité des écoliers. Une remise à niveau d’autant plus utile que les techniques de sauvetage et de réanimation ont passablement évolué ces dernières années. «L’idéal serait qu’un maximum de la population soit formé à ce genre d’intervention, il ne sert à rien de sortir quelqu’un de l’eau et de ne rien faire en attendant les secours», rappelle Louis Breton, responsable des gardes-bains de la piscine de Monthey. Un message que les enseignants ont bien compris. Le Nouvelliste (18.08)
Mobile à l’école
Interdiction à la carte Bannis sur tout le périmètre de l’école ou seulement pendant les cours: les téléphones portables ne sont pas logés à la même enseigne dans toutes les écoles romandes. Ils perturbent les cours, ils dissipent les élèves, ils facilitent la triche aux examens, ils permettent de prendre des photos volées que l’on retrouve sur des blogs: les téléphones portables ne sont décidément pas les bienvenus en classe. En matière de réglementation dans l’enseignement secondaire, les cantons de Genève et de Fribourg sont les plus stricts. A Fribourg, l’usage du téléphone portable est en principe interdit sur le périmètre des cycles d’orientation, mais les établissements sont libres d’autoriser les élèves à s’en servir en dehors des bâtiments pendant les pauses. A Genève, 14 cycles d’orientation sur 19 ont interdit aux élèves d’utiliser leur mobile dans leurs bâtiments. En Valais, Vaud et à Neuchâtel, l’interdiction du mobile n’est en vigueur qu’en classe – à l’exception de quelques établissements. Le canton du Jura n’a pas formulé de prescription cantonale, mais envisage de le faire. Le Matin Dimanche (20.08)
(
D ’un numéro à l’autre
Revue
de presse
Canton de Vaud
Education à la citoyenneté A l’école primaire vaudoise, l’enseignement de l’éducation à la citoyenneté sera réintroduit. La branche a été inscrite à la grille horaire suite à la décision du Grand Conseil de réintroduire cet enseignement au sein de l’école publique. Elle commencera en 8e à la rentrée 2006, puis en 9e dès août 2007, à raison d’une période par semaine. La contribution de la citoyenneté à la formation globale de l’élève permettra de l’initier en tant que futur citoyen à l’analyse des problèmes complexes de la société sous les angles civiques éthiques, culturels et juridiques, économiques et environnementaux, note le Département de la formation et de la jeunesse. Le Nouvelliste (23.08)
Projet pilote genevois
Dans les quartiers populaires Quinze ans après la création des ZEP (Zones d’éducation prioritaire) en France, le canton de Genève crée un REP, un Réseau d’enseignement prioritaire pour l’école primaire. Basé sur le même principe, le projet pilote vise à lutter contre l’échec scolaire et remédier aux piètres résultats de nombreux élèves dans les quartiers populaires. Une
Résonances - Octobre 2006
)
démarche perçue comme «une première étape vers une révision de la gestion des écoles». Dans un premier temps, c’est l’école des Tattes/Gros-Chêne à Onex – où deux tiers des familles font partie des catégories socio-professionnelles inférieures ou sans statut – qui testera les mesures proposées. Avant d’être appliquées plus largement, si elles sont couronnées de succès. L’appui scolaire sera d’abord renforcé. Le dispositif sera complété par l’engagement d’un éducateur spécialisé du Service médico-pédagogique, amené à rendre visite aux élèves à leur domicile. Le Courrier (25.08)
Métiers scientifiques
Déclin des sciences exactes Dans les pays occidentaux, le désintérêt envers les sciences naturelles et mathématiques suscite des inquiétudes. Les milieux professionnels plaident pour une sensibilisation des enfants dès le primaire. Avec 27% de diplômés du supérieur dans les sciences naturelles ou techniques, la Suisse s’en tire encore honorablement. Mais dans les sections de physique, mathématiques ou chimie, la croissance est au mieux stagnante, au pire à la baisse. De nombreuses raisons sont avancées pour expliquer cette décrue. Avant tout, la féminisation ratée des domaines scientifiques et techniques. C’est désormais le manque de professeurs qui inquiète les responsables politiques. Dans 18 cantons, dont Zurich et Bâle-Ville, les enseignants en sciences naturelles et en mathématiques, au niveau du secondaire II (gymnase), manquent à l’appel. Pour l’heure, le phénomène semble surtout alémanique. (Le Temps 28.08)
( Résonances - Octobre 2006
L’école à 2 ans
Pour ou contre A l’heure de la rentrée des classes françaises, le sujet refait surface à l’occasion de la parution d’un ouvrage collectif hostile à cette pratique, L’Ecole à 2 ans. Est-ce bon pour l’enfant? sous la direction de Claire Brisset et Bernard Golse. Odile Jacob, 2006. Pédopsychiatres et enseignants sont en désaccord sur les bienfaits de la scolarisation précoce des enfants. On ne trouve guère de pédopsychiatres pour défendre une scolarisation précoce. De leur point de vue, elle néglige le développement psychoaffectif des enfants, qui ont besoin, jusqu’à 3 ans, d’un environnement adapté à leurs besoins, en petits groupes et non pas dans des classes d’une vingtaine d’élèves, avec dans le meilleur des cas, une aide en la personne d’un agent territorial spécialisé. Du point de vue du langage, les tout-petits n’auraient rien à gagner non plus à fréquenter très tôt l’école. Et pourtant, l’école accueille environ un quart des enfants de 2 ans à 3 ans. Le Monde (30.08)
Formation française
Exil d’étudiants Les universités romandes pourraient faire face à un afflux de jeunes de l‘Hexagone. Elles l’envisagent sereinement, comme une occasion de créer de l’émulation. Anxieux, désemparés, pessimistes, prêts à tenter leur chance ailleurs: tel est le portrait dressé par une récente enquête réalisée par la Jeunesse ouvrière chrétienne auprès de 30’000 jeunes Français de 15 à 30 ans. Leurs motivations sont multiples: un climat social délétère, des salaires plus intéressants en Amérique du Nord et dans plusieurs pays européens, un environnement administratif et fiscal plus souple que dans l’Hexagone, l’impression que chez les Américains ou chez les Anglais «chacun a sa chance». Autre raison majeure à leur exode: un système universitaire déliquescent qui, en trente ans, a accueilli huit fois plus d’étudiants et dont 20% des effectifs sortent sans le moindre diplôme. Le Temps (1.09)
Langues nationales
Les Grisons changent de langue Une langue nationale peut en «avaler» une autre sans violences. C’est ce qui se passe depuis plus de deux siècles entre l’allemand
L’école à Gaza et en Cisjordanie La violence en cours en Cisjordanie et à Gaza risque de perturber sérieusement la rentrée scolaire alors que plus de 1,6 million d’enfants se préparent à retourner en classe. La pauvreté vient aggraver la situation - les enseignants n’ont pas touché leur salaire depuis six mois et ils menacent de faire grève, alors que de nombreuses familles ne peuvent pas se permettre de régler les frais de scolarité ni d’acheter des uniformes. L’UNICEF, le Ministère de l’Education et d’autres partenaires lancent une campagne de rentrée des classes prévoyant une aide aux plus démunis. Le représentant de l’UNICEF dans les Territoires palestiniens occupés, Dan Rohrmann, déclare que l’école est une question de survie pour ces enfants qui vivent chaque jour dans la crainte et au milieu du danger. Dans le seul mois de juillet, 39 enfants ont été tués. @unicef (1.09)
et le romanche dans les Grisons. Entre 1900 et 2000, si l’allemand grimpe de 46,65 à 68,29%, le romanche, lui, chute de 34,89 à 14,45%, l’italien de 16,78 à 10,21%. La «consolation» pour l’italien, c’est qu’il a le Tessin et l’Italie pour «tenir». Les idiomes romanches, eux, n’ont guère d’arrière-pays. Pire! Certains Romanches baissent les bras. Les flux économiques et touristiques font le reste. A quoi bon mourir pour une langue qui, dans la vie courante, vous aide peu? Et voici la probable leçon: si une population ne se mobilise pas pour sa langue, aucune mesure politique ou administrative ne suffira pour la sauver. Jusqu’ici, les mesures de soutien au romanche ont peut-être freiné son déclin, mais ne l’ont pas bloqué. Quotidien Jurassien (9.09)
Religions
L’école se cherche Comment parler de Dieu à l’école? Naguère, la réponse était simple: la plupart des cantons avaient des cours d’enseignement biblique à l’école primaire et dans les cantons laïques, on n’en parlait pas. Aujourd’hui, la question fait l’objet d’un débat où s’affrontent foi, préférence culturelle, laïcité, liberté religieuse. Mais, sur le terrain, les choses bougent. A Neuchâtel, où l’école s’abstient de se mêler de religion, on a néanmoins jugé utile il y a trois ans de créer, au début du secondaire, un enseignement de «cultures religieuses et humanistes». En Valais, l’évolution s’est faite sous l’impulsion des enseignants qui se sont mis à inclure les autres religions révélées dans le cours de catéchisme dispensé à l’école primaire. A Zurich, l’électeur tranchera: le cours d’histoire biblique obligatoire a été supprimé par souci d’économie. Une initiative visant à son rétablissement a abouti. Le Temps (11.09)
45
CRPE
Patrice Vernier
et de gestion de fortunes
Depuis le 1er janvier 2005, date d’entrée en vigueur du 2e paquet de mesures de la 1re révision LPP, l’article 86b LPP exige des institutions de prévoyance qu’elles renseignent chaque année de manière adéquate les assurés sur leurs droits aux prestations, l’organisation et le financement de la Caisse et sur les membres de l’organe paritaire. Vous aurez certainement constaté que la CRPE vous fait parvenir régulièrement ces informations avec votre certificat d’assurance sous la forme d’une page recto-verso intitulée CRPE-Info.
controverse politique quant aux avantages et inconvénients du 1er et du 2e pilier. Selon diverses enquêtes menées, il apparaît aujourd’hui que les caisses de pensions sont gérées de manière efficace et moyennant des coûts raisonnables. Même au niveau international, les résultats des institutions suisses sont inférieur à la moyenne. Toutefois, en raison de l’accroissement important des réglementations et des nouvelles exigences, les charges ont toutefois nettement augmenté au cours des dernières années.
Le même article précise encore que les assurés peuvent demander la remise des comptes annuels et que l’institution doit en outre informer les affiliés qui le demandent sur le rendement du capital, le degré de couverture et les frais d’administration. De plus en plus de statistiques nous demandent de fournir des indications relatives aux frais d’administration, qui du reste, doivent obligatoirement figurer dans les comptes annuels des caisses.
Que faut-il entendre par frais d’administration? Ces frais englobent tous les coûts relatifs au fonctionnement administratif de l’institu-
Depuis des années, les frais de gestion pour la prévoyance professionnelle font partie intégrante de la
46
(
F rais d’administration
tion de prévoyance, soit l’administration technique, la comptabilité, la gestion administrative, les coûts occasionnés par des tiers pour le controlling et la surveillance ainsi que les coûts engendrés par le conseil et les expertises ainsi que la formation. En parallèle de ceux-ci, il convient d’ajouter également les frais liés à la gestion de fortunes.
Qu’en est-il à la CRPE? Le tableau ci-dessous donne une indication sur l’évolution des coûts durant les 4 dernières années. Il est à relever l’effort important réalisé par la Caisse depuis 2003 pour abaisser les coûts aussi bien administratifs que ceux liés à la gestion
2002
2003
2004
2005
939’104 447’738 189’637
917’378 383’886 174’219 140’000
775’404 376’580 174’250 285’000
765’681 362’580 237’986 299’000
Total
1’576’479
1’615’483
1’611’234
1’665’247
Frais de gestion de fortunes
2’117’420
1’246’275
782’243
802’648
Salaires et charges sociales Frais de gestion Amortissements Frais de procédure
Résonances - Octobre 2006
)
Comparons-nous maintenant à la moyenne suisse des institutions de prévoyance (Base de données Etude Swissca 2005). Je vous laisse apprécier dans les deux graphiques suivants la situation de notre Caisse dans l’univers des caisses de prévoyance autonomes tout en précisant également que les fondations collectives et communes, qui ont des coûts plus élevés, ne font pas partie de cette statistique.
Il est réjouissant de constater que notre Caisse se trouve assez bien placée dans cet univers de référence. Tant mieux. Les règles de transparence auront à l’avenir pour conséquence de faire apparaître les coûts relatifs à l’administration et à la gestion de fortunes de façon plus claire et plus détaillée dans les comptes annuels des institutions de prévoyance. La CRPE publie déjà ces chiffres de façon transparente. Il s’agit dès lors de faire encore mieux. Cet objectif reste d’actualité pour la Direction. Même si les exigences des assurés (accès aux données personnelles, possibilité d’effectuer des simulations sur Internet) risquent de faire varier ces coûts vers le haut plutôt que vers le bas, il n’en demeure pas moins que pour rester compétitive, la CRPE fera tout pour se rapprocher davantage des caisses les plus compétitives du pays.
( Résonances - Octobre 2006
A vos agendas Lu 6 et je 7 nov. 2006 Séminaire sur l’intercompréhension linguistique En collaboration avec divers partenaires (IRDP, SRED…), la Délégation à la Langue française de la CIIP (DLF) organise les 6 et 7 novembre à Genève un séminaire international consacré au thème de l’intercompréhension entre langues voisines. www.ciip.ch/ciip/DLF/dlf_ seminaire_06.pdf
Me 29 novembre 2006 Conférence sur l’enfant différent Olivier Revol a été invité par l’Association valaisanne de parents d’enfants à haut potentiel (AVPEHP), avec le soutien du DECS, à donner une conférence sur les thèmes de la dyslexie, du THADA et de la problématique des enfants à haut potentiel (L’enfant différent: l’échec scolaire ça se soigne).
Je 9 et ve 10 nov. 2006 Forum CDIP Le Forum de la Conférence des directeurs cantonaux de l’instruction publique traitera le sujet des standards de formation les 9 et 10 novembre 2006 à Morat. Ce Forum s’adresse aux directions des écoles, aux professeurs et aux délégations d’élèves. Programme et talon d’inscription sous www.webpalette.ch (cours n° WBZ_06.23.00).
Jusqu’au 7 janvier 2007 Expo sur la banane Au musée de l’alimentarium à Vevey, près de 800 objets retracent l’aventure économique et culturelle de la banane. www.alimentarium.ch, www.sacree.banane.ch Jusqu’au 1er juillet 2007 Expo sur la communication humaine et animale Le musée de la communication à Berne propose aux élèves des
Mémento
(
de fortunes. Je tiens à préciser que les frais de procédure sont certes élevés mais revêtent un caractère temporaire et limité. Aussi, les coûts administratifs réels de la CRPE se situent aux environs de CHF 1,33 million par année.
péd agogiq ue
écoles de faire d’une pierre deux coups, en leur permettant de se plonger dans «l’aventure de la communication» dans une langue étrangère. Et pour visiter l’exposition temporaire «horripilant – les animaux, l’homme et la communication», un programme de visites spécial écoles est également concocté. www.mfk.ch Et aussi… Du me 25 au ve 27 octobre 2006. Worlddidac (solutions innovantes dans l’enseignement). www. worlddidacbasel.com
Je 9 novembre 2006. Journée des filles. www.journee-desfilles.ch
Jusqu’au 5 novembre 2006 Expo Vendanges d’images Exposition d’images (photographies/projections) sur la vigne et le vin à la Médiathèque Valais à Martigny. Une aventure dans les dédales de la mémoire audiovisuelle du Valais à partir d’un mystérieux album. www.mediatheque.ch
47
C hampionnat des jeux mathématiques et logiques Finale du 20e championnat international
Vendredi 25 et samedi 26 août s’est déroulée à la cité universitaire de Paris la finale du 20e championnat international des jeux mathématiques et logiques. 18 concurrents valaisans y ont pris part. Partis vendredi matin très tôt du Valais, ils ont participé aux 2 manches de cette finale parisienne au milieu de jeunes issus d’une quinzaine de pays (France, Belgique, Canada, Tunisie, Pologne, Italie,…).
soir était hilarant. Je tâcherai de revenir l’année prochaine. Virginie Bühler, C1, Martigny Les idées diverses des accompagnateurs étaient parfaites. Le trajet était calme et l’hôtel confortable. J’ai surtout aimé faire les problèmes à la cité universitaire. Sarah Bokman , CM, Martigny
En effet, c’est avec une joie non dissimulée (et la fatigue non plus d’ailleurs) que notre vaillante équipe s’en est allée à l’assaut de la capitale française pour disputer la finale du 20e championnat des jeux mathématiques et logiques.
Durant notre voyage, j’ai beaucoup apprécié la journée de dimanche car nous avons été au Musée d’Orsay. Le concours s’est déroulé à l’université de Paris, ce qui nous a permis de voir comment elle était. Gaëtan Colussi, CM, Nax
Après un copieux repas composé de spécialités locales (un cheeseburger chez M…), notre communauté matheuse s’est dirigée vers la cité universitaire pour la première des deux sessions de cogitations intellectuelles. Un repas sur les ChampsElysées et une bonne nuit de sommeil plus tard, les voilà partis pour une nouvelle séance de supplices cérébraux.
Ils ont également profité de leur déplacement pour découvrir Paris: visites, soirée au théâtre,… Durant le trajet de retour, quelques concurrents ont accepté de nous livrer leurs impressions: Le spectacle était bien choisi. L’université de Paris était magnifique. Heureusement, les épreuves n’étaient pas trop longues, cela nous a permis de visiter la ville. Le TGV, c’est super pour voyager. Chantal Vetter, CM, Muraz J’ai adoré ce séjour à Paris. Les idées d’animation étaient super, les accompagnateurs très gentils. Nous nous sommes fait de nouveaux amis. Le spectacle de samedi
48
tenue discrète: un t-shirt orange fluo!).
Des matheux dans la ville Déjà réveillés vendredi 25 août vers 5 heures? Alors, vous avez peutêtre eu la chance d’apercevoir aux gares de Sierre, Sion, Martigny ou Aigle, notre équipe valaisanne de math et logique (quoique difficilement remarquable en raison de sa
Malgré une ponctualité non-helvétique et des tentatives de sabotage, tous les concurrents suisses se classèrent plus ou moins brillamment. Et, c’est à la stupéfaction générale que les Polonais se sont approprié les premières marches du podium (comme l’année passée, et l’année d’avant encore…). Après l’effort, le réconfort: balade en bateau sur la Seine, Sacré-Cœur, Tour Eiffel, Arc de triomphe… ainsi qu’une comédie tordante. Comme toute bonne chose, notre odyssée touche à sa fin: retour en
Résonances - Octobre 2006
)
TGV, parties de jass à volonté, cet article à rédiger, les sandwiches à digérer. Au revoir Paris et bonjour nos vallées. Vincent Epiney, L1, Sierre, Pascal Bienz, L1, Chermignon
21e Championnat international: règlement
But Développer l’esprit de recherche, de créativité, de logique, d’astuce et d’intuition à l’aide d’énigmes mêlant humour et rigueur.
Remarques Ce concours est approuvé et encouragé par le Département de l’éducation, de la culture et du sport. Il est organisé dans une quinzaine de pays par la Fédération française des jeux mathématiques (FFJM). En Valais, c’est un groupe d’enseignants bénévoles (GVJM) qui s’occupe de ce championnat.
Adresse Claude Dubuis - Ch. des Pruniers 7 1967 Bramois - Tél.: 027 203 37 40 E-mail: cl.dubuis@netplus.ch.
Internet
En raccourci
http://gvjm.ecolevs.ch
Formation continue pour le secondaire II
Etapes
Nouveau programme du CPS
1) Qualification régionale, le mercredi après-midi 15 novembre 2006, dans les centres scolaires régionaux. Environ 2500 à 2700 participants! 2) Finale valaisanne, un samedi du mois de mars 2007 au collège des Creusets à Sion. Environ 500 à 550 qualifiés. 3) Finale suisse à Lausanne, un samedi du mois de mai 2007. 4) Finale internationale à Paris, fin août 2007. Lors des 3 premières étapes, les premiers (environ 15 à 20%) de chaque catégorie sont qualifiés pour l’étape suivante.
Catégories CM = élèves de 4e et 5e années de la scolarité obligatoire. C1 = élèves de 6e et 7e années de la scolarité obligatoire. C2 = élèves de 8e et 9e années de la scolarité obligatoire. L1 = élèves de 10e année scolaire et des suivantes jusqu’à la maturité.
Monde de l’éducation Ce concours a lieu en dehors des heures de classe.
Participants à la finale de Paris CM Bokman Sarah,Martigny Colussi Gaétan, Nax Crettenand Arnaud, Choëx Germanier Fanny, Sensine Vetter Chantal, Muraz C1 Bénet Maxime, Le Bouveret Buhler Virginie, Martigny Conforti Antoine, Martigny Conforti Louis, Martigny Zufferey Laurent, Sion
( Résonances - Octobre 2006
Les descriptifs détaillés des cours CPS (Centre suisse pour la formation continue des professeurs de l’enseignement secondaire) pour 2006-2007 sont accessibles sur les sites internet: www.wbz-cps.ch resp. www.webpalette.ch qui permettent également l’inscription directe. Le livret des offres de cours a fait peau neuve et propose un classement par catégories: cours de formation continue, formations complémentaires, congrèsjournées-forums et services.
C2 Caseiro Stéphane, St-Pierre-de-Clages Emonet Michaël, Sembrancher Salomon Mauro, Sierre Zambon Yannick, Sierre L1 Bienz Pascal, Chermignon Cinter Romain, Chandolin Epiney Vincent, Sierre 1 Thétaz Yves,Orsières
Spécial confiance en soi L’édition de septembre 2006 du Monde de l’éducation consacre son dossier à la confiance en soi, clé de la réussite. Enseignants et praticiens donnent des pistes pour aider le jeune à se construire une véritable estime de soi. Cette édition comprend également un cahier spécial parents pour les conseiller dans l’accompagnement de leurs enfants dans leur parcours scolaire. A lire aussi un article sur les décalages entre culture scolaire et culture adolescente en lien avec Internet. www.lemonde.fr/mde
49
L es infos du Service de l’enseignement Enseignement du français à l’école obligatoire: déclaration du SE L’apprentissage de la lecture, puis sa maîtrise (technique et compréhension) constituent l’une des priorités absolues des programmes des premières années de scolarité. Il est nécessaire cependant de poursuivre cet apprentissage tout au long de la scolarité afin de consolider les acquisitions de base et d’amener les élèves à appréhender la richesse et la complexité de la langue française. La littérature est abordée dès les premiers degrés de la scolarité. Une attention particulière est portée sur la place du livre en tant qu’objet culturel. L’accès aux bibliothèques scolaires et publiques est à renforcer. L’enseignant prendra également le temps de lire à haute voix des textes littéraires adaptés à l’âge et aux intérêts des élèves. L’expression orale, permettant de structurer le langage et d’enrichir les compétences lexicales des élèves, est travaillée dès l’école enfantine et dans chaque branche d’enseignement. L’exploration de champs lexicaux, dans des thèmes adaptés à l’intérêt et à l’âge des élèves, est l’un des moyens à privilégier pour enrichir le vocabulaire de base des élèves. L’expression écrite, progressivement structurée par l’apport des sous-disciplines, fait l’objet d’un enseignement systématique et régulier. Les productions d’élèves (au minimum dix textes par année scolaire) sont soigneusement réunies dans un dossier personnel. Dans l’idéal, ce dos-
50
sier accompagne l’élève tout au long de sa scolarité obligatoire. Dans la plupart des disciplines scolaires, les situations où les élèves sont amenés à rédiger sont fréquentes: il convient de les exploiter au mieux. L’enseignement de l’orthographe et le contrôle de sa maîtrise progressive doivent être intensifiés. Les travaux d’élèves, quelles que soient les branches enseignées, sont régulièrement annotés par les enseignants. Rappel: il n’y a pas lieu d’enseigner systématiquement les nouvelles règles orthographiques qui n’ont pas été introduites dans les ouvrages de référence reconnus (dictionnaires, correcteurs…). Le principe de la tolérance dans l’évaluation est cependant retenu. La note de français est formée de deux composantes: 50% concernant la communication (compréhension et expression) et 50% la structuration (technique de lecture, grammaire, conjugaison…).
www.vs.ch/enseignement > Rubriques pour le personnel enseignant > Programmes
Temps scolaires: différences intercantonales Le 21 août dernier, le Nouvelliste publiait une interview du conseiller d’Etat valaisan Claude Roch à propos des heures d’enseignement. Cet article disait que les écoliers valaisans vont en classe 1000 heures par année de plus que les genevois ou les vaudois. Selon les graphiques de l’Institut de recherche et de documentation pédagogique (IRDP), les écoliers valaisans font, en effet, 1007 heures de plus que les genevois et 847 heures de plus que les vaudois. Mais ces chiffres sont obtenus par l’addition des heures sur la totalité des années de scolarité obligatoire, autrement dit de la 1re à la 9e année scolaire. www.irdp.ch/publicat/textes/057.pdf
Résonances - Octobre 2006
)
Cahiers des charges et Concept des langues En accord avec les différents partenaires, l’entrée en vigueur des Cahiers des charges, effective dès l’année 2006-2007, précède les travaux
dès l’an prochain, permettant ainsi la création d’outils indispensables à une sereine introduction (évaluation de la langue 2, particulièrement).
En raccourci
La commande des cahiers des charges s’effectue auprès du Dépôt scolaire. Voici les numéros de référence:
La Fédération des producteurs suisses de lait édite des brochures sur le lait et les produits laitiers. Un petit catalogue liste tout le matériel à disposition, classé par niveaux d’enseignement. www.swissmilk.ch
Concept des langues
No 1083
Cahier des charges pour le personnel enseignant degrés enfantins/primaires
No 1084
Cahier des charges degrés secondaires I
No 1085
Cahier des charges degrés secondaires II non professionnels
No 1086
Cahier des charges degrés secondaires II professionnels
No 1087
Quant au Concept des langues, il sera intégralement mis en œuvre
Tout sur le lait
Offres de formation professionnelle
Meilleure coordination
www.vs.ch/enseignement >Infomrations officielles > Concepts conduisant à l’adoption de la Loi sur le statut du personnel enseignant et, finalement, à l’analyse des bases légales correspondant, notamment aux questions matérielles.
Brochures
L’enseignement spécialisé en ligne Sur le site du Service de l’enseignement (www.vs.ch/enseignement), on trouve désormais les pages de l’Office de l’enseignement spécialisé.
E nseignement religieux: à propos de l’évaluation
Le semestre de motivation, destiné aux jeunes qui se sont inscrits au chômage au terme de leur scolarité obligatoire, les aide à se forger une idée claire de leur objectif professionnel et à choisir une filière de formation. Les jeunes qui y participent reçoivent une contribution financière mensuelle de 450 francs. Dans la pratique, le Secrétariat d’Etat à l’économie craint que cette aide financière dissuade les jeunes de recourir aux autres solutions de transition vers la formation professionnelle, celles-ci n’offrant aucune rémunération. Renonçant à une modification à court terme, le SECO a chargé un groupe de travail d’étudier en profondeur ces mesures transitoires (semestre de motivation et autres mesures d’insertion) dans le but d’une meilleure coordination. www.seco-admin.ch
Jeudi 19 octobre 2006, 17 h - 19 h Revue Pédagogie spécialisée Les directives du DECS de 2005 relatives au carnet scolaire stipulent: «Il convient de mentionner si l’élève a suivi ou n’a pas suivi le cours. En cas de fréquentation du cours, une évaluation est demandée.» A l’aide d’exemples concrets, cette rencontre aura pour but de réfléchir aux critères à prendre en compte pour construire et pratiquer des évaluations qui soient pertinentes et qui aident les élèves à apprendre (dans le cadre de l’école primaire). Animatrice Lieu Prix Inscription
Monique Gaspoz Notre-Dame-du-Silence, Sion Fr. 10.– Service diocésain de la Catéchèse, Ch. de la Sitterie 2, 1950 Sion Tél. 027 327 44 02.
( Résonances - Octobre 2006
Nouveau numéro Le dernier numéro de la revue Pédagogie spécialisée contient notamment des articles sur l’éducation précoce spécialisée ou sur l’impact de la présence d’une classe intégrée au cycle d’orientation. La bibliographie de cette édition est consacrée à l’éducation précoce spécialisée. www.szh.ch/f > Livres et documentation > Revues
51
L es dossiers de Résonances
«
Année 2002/2003
Année 2004/2005
N° 5 janvier Autour des activités
N° 1 septembre L’organisation de la classe
N° 6 février L’école de demain
N° 2 octobre 60 ans d’orientation
N° 7 mars L’espace-temps de l’école
N° 3 novembre Le vocabulaire
N° 8 avril Ecrire dans toutes les matières
N° 4 décembre Enseignant-e secondaire
N° 9 mai Les écoles de niveau tertiaire
N° 5 février ICT: vers l’intégration
N° 10 juin Le parler des jeunes
N° 6 mars Les coordinations
N° 4 décembre-janvier Transition école-apprentissage
N° 7 avril Dialogue chercheurs-enseignants
N° 5 février Effort/plaisir d’apprendre
N° 8 mai Sciences par l’expérience
N° 6 mars L’ennui à l’école
N° 9 juin L’égalité des chances
N° 7 avril D’une transition à l’autre
Année 2005/2006
N° 8 mai Le mouvement à l’école
N° 1 septembre Piloter, motiver
N° 9 juin L’économie à l’école
Année 2003/2004
N° 2 octobre Argumenter
Année 2006/2007
N° 1 septembre Le rapport au savoir
N° 3 novembre Les enjeux de l’évaluation
N° 1 septembre Infos 2006-2007
N° 2 octobre Le niveau baisse: mythe ou réalité? N° 3 novembre Les tendances pédagogiques N° 4 décembre Le climat de l’école N° 5 janvier Les frontières de l’école N° 6 février La coopération N° 7 mars Le secondaire II N° 8 avril Revues en revue N° 9 mai Enseignement du français N° 10 juin La récré en action
52
La citation du mois
L'intelligence est la capacité de résoudre des problèmes nouveaux.
Edouard Claparède
S ’abonner Les abonnements peuvent se faire: par courriel:
resonances@admin.vs.ch
par courrier: DECS-SFT, Résonances, rue de Conthey 19, cp 478, 1951 Sion Pour des raisons administratives (centralisation des fichiers), il est désormais impératif que tous les abonnements et les changements d’adresse se fassent par courriel ou par courrier et non par téléphone, avec indication du degré d’enseignement. Merci à toutes et à tous pour votre compréhension.
Résonances - Octobre 2006
)
Impressum Résonances
Données techniques
La revue Résonances, qui fait suite à L’Ecole valaisanne parue de 1956 à 1988 et à L’Ecole primaire publiée de 1881 à 1956, est éditée par le Département de l’éducation, de la culture et du sport (DECS).
Surface de composition: 170 x 245 mm Format de la revue: 210 x 280 mm Impression en offset en noir et une teinte vive, photolithos fournies ou frais de reproduction facturés séparément pour les documents fournis prêts à la reproduction.
Edition, administration, rédaction DECS/SFT - Résonances Rue de Conthey 19 - Case postale 478 - 1951 Sion Tél. 027 606 41 52 - www.vs.ch/sft > Les domaines du SFT > Publications pédagogiques
Parution Le 1er de chaque mois, sauf janvier, juillet et août.
Délai de remise des textes et des annonces Le 5 du mois précédant la parution.
Rédaction Nadia Revaz - nadia.revaz@admin.vs.ch
Conseil de rédaction Patrick Abbet, Ass. parents Danièle Périsset Bagnoud, HEP-Vs Marina Barada Veuthey, AVPES Daphnée Constantin Raposo, SPVal Jean-François Dorsaz, CDTEA Christiane Grandmousin, AVEP Béatrice Rogéré Pignolet, AVECO
Abonnements Tarif annuel: Fr. 40.– Prix au numéro: Fr. 6.– Tarif contractuel: Fr. 30.– Tél. 027 606 41 52 - resonances@admin.vs.ch
Régie des annonces Schoechli impression & communication SA - Technopôle 3960 Sierre - Tél. 027 452 25 25 - info@schoechli.com
Impression, expédition Photographe
Schoechli impression & communication SA - Technopôle 3960 Sierre - Tél. 027 452 25 25 - info@schoechli.com
Jacques Dussez
L’enfant n’est pas une marchandise
annonce soutenue par l'éditeur
Envoyez-moi votre documentation sur:
la campagne „Stop trafic d’enfants“
le parrainage
le bénévolat dans ma région
Pour vos annonces dans Résonances
CCP: 10-11504-8 Nom
Prénom
Rue
NPA/Lieu
Tél.
E-mail D222
Terre des hommes • En Budron C8 • 1052 Le Mont-sur-Lausanne Tél. 021/654 66 66 • Fax 021/654 66 77 • E-mail info@tdh.ch • www.tdh.ch
Le monde chez soi
Urgent! AFS cherche des familles d‘accueil en Romandie! Tentez l‘aventure! Infos: 044 218 19 12 AFS, Löwenstrasse 1 6, 8001 Zürich, www.afs.ch
Technopôle - 3960 Sierre Tél. 027 452 25 25 - info@schoechli.com