Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2006

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( L’économie à l’école

Résonances Mensuel de l’Ecole valaisanne

No 9 - Juin 2006


C omprendre le monde et Nadia Revaz

apprendre à entreprendre

Rassurons d’emblée celles et ceux que le seul énoncé du titre de ce dossier risquerait de faire fuir! Il n’est point question d’ajouter une nouvelle discipline au programme scolaire. Il ne s’agit pas non plus d’enseigner le jargon économique ou d’avoir à maîtriser les enjeux complexes en classe… Point besoin donc de savoir ce qu’est le cash flow ou de comprendre les dessous des théories économiques, ni même de maîtriser la comptabilité, le marketing ou le management. Les filières économiques existent dès le secondaire II et le but n’est pas d’avancer l’introduction des notions étudiées. Alors de quoi parle-t-on dans ce dossier? De sensibilisation interdisciplinaire à quelques mécanismes de l’économie ainsi que d’esprit d’entreprendre, dans une perspective pratique et concrète. Chacun est concerné par ces questions. Il s’agirait que l’école dans son ensemble donne quelques clés économiques pour comprendre le monde contemporain, sans être doctrinaire, avec juste la conscience du développement durable. Cela faciliterait en outre le passage vers le monde professionnel, sans transformer l’école en entreprise pour autant. A noter que l’un des objectifs de PECARO concerne l’économie mondiale sous l’angle de l’éducation à l’environnement. Le Valais, avec son délégué EcoleEconomie, ses cours prêts à l’emploi en économie régionale et en tourisme mais aussi sa démarche Appendre à entreprendre, propose ce que d’autres cantons n’ont pas. Aux enseignants de tous les degrés – dès le primaire – d’en profiter. Osez! Cette année, Résonances aura modestement tenté d’aborder les questions de la transition écoleapprentissage (n° de décembre 2005) ou de

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rapporter les discussions de la première rencontre Ecole-Economie, organisée par la Conférence des directeurs des cycles d’orientation du Valais romand (n° d’avril 2006). On sent bien que ces deux mondes ne peuvent plus s’ignorer, mais comment dialoguer sans se heurter, sachant qu’il est normal que les attentes et les missions des uns ne soient pas celles des autres. Pour reprendre les mots de Philippe Theytaz, docteur des sciences de l’éducation, consultant et ancien directeur des écoles de Sierre, la société doit être au service de l’école, et non l’inverse. Cette devise ne signifie bien sûr pas que cette dernière doive ignorer la société et l’économie qui en est une composante. Jean-Claude Pont, professeur en histoire et philosophie des sciences à l’Université de Genève, a souvent évoqué son inquiétude face à l’illettrisme scientifique qui touche même les personnes ayant un bon niveau de formation. En fait, on pourrait faire un constat identique avec l’illettrisme économique. On lutte contre l’illettrisme en général, cependant il est temps de s’attaquer en parallèle aux illettrismes secondaires, presque aussi handicapants au quotidien. Certes, on ne peut pas tout savoir au sortir de l’école, toutefois posséder le b.a-ba pour comprendre le monde n’est pas un luxe. Il y a aussi une autre raison d’inculquer l’esprit d’entreprendre: même si la Suisse est compétitive en matière d’innovation (cf. p. 41), en France de récents sondages ont mis en avant que la plupart des jeunes veulent devenir enseignants ou fonctionnaires. Il faut pourtant aussi des créatifs, des industriels, des scientifiques, des économistes, des maçons… Pour des questions d’équilibre… économique notamment!

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S ommaire

Comprendre eprendre prendre à entr le monde et ap

N. Revaz

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Ecole et musée Education musicale ACM-AV Environnement Concours ICT

Maths 5P-6P Publication Espace mathématique Revue de presse Livres

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Ça y est, on ressort les burins! - E. Berthod Bernard Oberholzer, de la musique avant toute chose… - N. Revaz Les ACM en juin - S. Coppey Grange Une moisson d’idées - S. Fierz Qui veut jouer et… gagner - Résonances Surfez protégé! Eye.KIDZ - P. Hugo

Orientation

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Validation d’acquis - N. Revaz

Education physique

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L’école bouge: n’oubliez pas de vous inscrire! N. Nanchen, G. Schroeter et J. Ruffiner/OFSPO

Du côté de la HEP-Vs

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Le scénario didactique - I. Truffer Moreau, D. Périsset Bagnoud, A. Clerc

Du côté de la HEP-Vs

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Recherche des HEP de Suisse romande et du Tessin: 2e colloque Direction HEP-Vs

CRPE

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Sans matières premières, rien n’est plus possible! - P. Vernier

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Nouveaux moyens de maths: bilan et développements - N. Revaz Le CREPA raconte le rêve - CREPA/NR

Espace mathématique, résultats de la 10e finale - N. Revaz D’un numéro à l’autre - Résonances La sélection du mois - Résonances

Sion fête le goût dans les écoles le 14 septembre - Sion tourisme/HEVs Examens de français 2007 - Service de l’enseignement/inspectorat En caravane autour du Soleil: projet HELIOS pour les CO - A. Bardou et S. Roduit Enseignement religieux en 1P: nouveau programme - M. Gaspoz Les dossiers de Résonances - Résonances

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L ’économie

à l’école

comprendre le fonctionnement de certains mécanismes économiques, en dehors de tout jugement de valeur. L’école obligatoire n’a pas pour tâche d’enseigner l’économie, mais peut sensibiliser à des aspects concrets de l’économie régionale et du tourisme. Elle peut aussi insuffler

Rencontre avec Stéphane Dayer, délégué Ecole-Economie

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Economie régionale et tourisme au CO

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AàE en quelques points

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Sur le terrain de l’économie au collège

AàE: expérience à l’Ecole de commerce de Sion

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Economie et tourisme à l’école: regards croisés

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Livres pour aborder l’économie en classe

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Pistes pour aller plus loin

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AàE: expérience au Centre de formation professionnelle

l’esprit d’initiative, comme elle initie à d’autres champs de compétences. Des démarches existent en Valais.

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Comprendre le monde, c’est aussi

Dossier rédigé par Nadia Revaz


R encontre avec Stéphane Dayer, délégué Ecole-Economie

L’important pour Stéphane Dayer est de combiner théorie et pratique, en intégrant la dimension économique dans le cadre scolaire existant. Son maître-mot est l’interdisciplinarité. Par le biais de mises en situation se basant sur du concret, il considère que l’on peut vraiment initier les élèves progressivement à l’économie et au tourisme. Selon lui, il convient d’aborder l’économie régionale au primaire pour, au fil des degrés et des questionnements, aller vers la complexité de l’économie mondiale. Stéphane Dayer, l’école intègre-t-elle suffisamment la compréhension des enjeux économiques? Assurément non, car l’école et l’économie fonctionnent encore trop souvent comme deux mondes qui s’ignorent. Mon rôle est précisément de créer des liens

Quatre pistes pour l’élargissement des actions Ecole-Economie Esprit d’initiative: du primaire au secondaire II, général et professionnel. Esprit d’entreprise: du secondaire II, général et professionnel, au tertiaire (des actions existent dans les écoles de commerce, dans la formation professionnelle et à la HEVs). Sensibilisation à l’économie: du primaire au secondaire II général (des outils sont prêts à l’emploi pour le CO et des tests sont en cours au secondaire II). Coordination générale des activités et interface entre le DECS et le DET.

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Stéphane Dayer, de par sa fonction de délégué Ecole-Economie, est un médiateur entre ces deux univers. Pour lui, l’économie est indéniablement l’affaire de tous, chacun étant consommateur et acteur ou futur acteur du monde professionnel. L’économie est donc aussi l’affaire de l’école. Il insiste cependant sur le fait qu’il ne s’agit nullement de transformer les élèves en économistes, mais seulement de leur fournir des éléments pour comprendre la société actuelle.

entre les deux, de faire comprendre que chacun est concerné par l’économie et que le sujet mérite dès lors que l’on s’y intéresse. Actuellement, on assiste à un début de dialogue, mais il reste encore beaucoup à faire pour que la compréhension soit réciproque.

Le mot économie fait parfois peur… En effet, certains voient derrière ce mot des notions complexes non maîtrisables par les élèves. Au niveau de la scolarité obligatoire, il s’agit pourtant seulement de sensibiliser les élèves au monde qui les entoure sans avoir à modifier le programme scolaire. Comment introduire concrètement l’économie en classe? Un concept d’élargissement des actions Ecole-Economie a été présenté, mais c’est encore un projet, puisque nous sommes, dans l’attente d’une décision officielle. Les pistes développées sont au nombre de quatre (ndlr: cf. encadré ci-contre). La première consiste à développer l’esprit d’initiative chez les enfants et les jeunes, dès la fin du primaire. Déjà au primaire? Avec les 5e ou les 6e primaires, il est bien évident que l’on ne va pas faire un business plan et de la comptabilité, mais les élèves peuvent participer à un projet à leur niveau, l’organisation de la fête de fin d’année par exemple, et prendre conscience de quelques aspects concrets en lien avec l’économie. Ils devront imaginer un programme, faire du graphisme, prévoir un budget… Bref, ils feront du français, du dessin et des maths, sans faire de la comptabilité et sans devoir maîtriser des notions théoriques. Cette première approche peut aisément commencer au primaire et se poursuivre de manière un peu plus approfondie au cycle d’orientation. Souvent cela se fait déjà, mais sans le savoir. Au secondaire II, on peut aller plus loin… Là, il s’agit d’ajouter l’esprit d’entreprise à celui d’initiative, toujours dans une perspective pratique, permettant de passer de l’idée à la réalisation et, quand il

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s’agit d’un produit, à la commercialisation. Il existe déjà le programme Apprendre à entreprendre utilisé dans les écoles de commerce et au Centre de formation professionnelle, mais l’idée serait de l’élargir aux collèges et à l’ensemble des maturités professionnelles. Cette année, un test est du reste effectué avec une classe de maturité professionnelle technique au Centre de formation professionnelle à Sion. De plus, afin d’améliorer la démarche, une étude d’impact auprès de trois volées successives va être menée. Dans les collèges, n’y a-t-il pas des approches similaires? Au collège des Creusets à Sion et à Brigue, il y a une semaine économique qui permet une initiation au monde économique. L’approche est souvent virtuelle et on pourrait aller plus loin dans ce sens, sachant que des programmes informatiques de qualité existent. Pour les élèves qui choisissent l’option économie, il serait tout à fait possible de lancer un programme du type Apprendre à entreprendre. Dans le cadre d’Apprendre à entreprendre (AàE), l’enseignant doit être prêt à changer de rôle pour que ça marche… En effet, ils doivent se transformer en coach, ce qui implique un investissement différent ainsi qu’une adaptation à un horaire moins régulier. Sans la motivation des enseignants, il est inutile de lancer un projet Apprendre à entreprendre. Et au tertiaire, y a-t-il des démarches similaires à AàE? A Sierre il y a le programme Business Experience lancé par la Haute Ecole valaisanne. A terme, il s’agirait d’étendre ce type de démarche dans d’autres hautes écoles du canton et pourquoi pas d’imaginer des complémentarités entre ces écoles en utilisant les compétences sur le terrain. A travers ces actions, le questionnement lié à la transition école-emploi est-il présent? Bien évidemment. Le groupe Economie et Formation réunit différents services du Département de l’éduca-

Ecole-Economie: les objectifs Faire prendre conscience aux élèves de l’importance de l’économie dans leur vie quotidienne. Présenter le fonctionnement de l’économie à différentes échelles (locale, communale, régionale, …). Contribuer à l’orientation professionnelle des jeunes. Développer un esprit d’initiative au sein des écoles (de l’idée à sa réalisation). Développer l’esprit d’entreprise. Contribuer à dynamiser l’économie valaisanne.

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tion, de la culture et du sport et du Département de l’économie et du territoire, et nous dialoguons à propos de diverses thématiques, comme le chômage, l’apprentissage… L’objectif pour le futur serait de renforcer la coordination en ayant une vision plus globale du suivi des démarches. L’esprit d’initiative et l’esprit d’entreprise au fil des degrés permettent d’aborder l’économie sous un angle concret, mais il y a aussi des notions plus théoriques à connaître… C’est vrai, mais plutôt que de donner des cours d’économie, il s’agit de sensibiliser, ce qui peut se faire dès le primaire également. Il est ensuite possible de prolonger l’apprentissage théorique par des visites sur le terrain. Au CO, les questions liées au tourisme et à l’économie peuvent aisément s’intégrer au programme. Au CO de Bagnes par exemple, une journée a été mise sur pied pour que les élèves puissent découvrir le fonctionnement du tourisme régional et les professions qui lui sont liées. Ils ont aussi pu visiter l’exposition Tourisme et Vacances organisée par le CREPA de Sembrancher. Le tourisme est certainement plus facile d’accès que l’industrie, même si on peut aussi traiter ce thème au CO, en fonction de l’environnement local. Un cours a été testé à Collombey. Connaissez-vous des ouvrages qui pourraient être conseillés aux enseignants pour parler d’économie à l’école? Les ouvrages des éditions LEP traitant de l’économie sont intéressants et offrent une approche relativement vulgarisée de la matière. Toutefois, les livres existants, même destinés aux jeunes, sont souvent d’un niveau trop difficile pour eux. C’est pourquoi, avec la collaboration d’enseignants, j’essaie de proposer des outils tenant compte de la progression des apprentissages et prêts à l’emploi tout en étant modulables. Je souhaite que le site www.ecole-economie.ch se développe et s’enrichisse également de ressources expérimentées par les enseignants.

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A àE en quelques points Historique d’AàE Le projet Apprendre à entreprendre, qui permet de faire vivre une entreprise en milieu scolaire, a commencé en 2001 dans une seule classe de maturité professionnelle à Sion. Les étudiants avaient tenté une expérience originale, en décidant de vendre de l’air parfumé en bouteille, sous le nom d’O2Air (cf. Résonances septembre 2002). Après deux années de phase-pilote, le concept Apprendre à entreprendre s’est étendu progressivement à plusieurs classes des écoles de commerce et de la formation professionnelle. Avec ce programme, le Valais a œuvré en pionnier, ce qui explique l’intérêt actuel suscité hors canton.

Etapes d’AàE La première étape consiste à choisir un projet réalisable sur une année scolaire parmi les diverses proposi-

AàE cette année Ecole de commerce de Monthey (2 classes concernées ) édition et vente d’un ouvrage de recettes, recettes qui ont été récoltées auprès des personnes âgées de la région chablaisienne production de sacoches design Ecole de commerce de Martigny production et vente de nappes munies d’un élastique pour éviter qu’elles ne s’envolent www.elastonap.com Ecole de commerce de Sion production et vente d’un CD dédié à la promotion de douze groupes valaisans Ecole de commerce de Sierre création d’une entreprise de services «Aide aux devoirs» à l’intention des élèves de fin du primaire et du secondaire (classe bilingue, composée pour la moitié d’élèves francophones et pour l’autre moitié d’élèves germanophones) Ecole de commerce de Brig production et vente de lunettes de soleil Centre de formation professionnelle Sion production et vente d’un support à béquilles production et vente de produits dérivés pour les cahiers de devoirs de vacances Klorophile réalisation et production d’une salière avec doseur (classe de maturité professionnelle technique)

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tions des jeunes. Après une sélection interne à la classe, quatre idées sont défendues par des groupes d’élèves devant un jury externe à l’école composé de personnes des milieux économiques et d’enseignants. Ensuite le projet démarre, avec des phases comme dans une entreprise, et le défi est de réaliser le produit et de le vendre avant la fin de l’année scolaire. La mise en contact avec le client fait partie de l’exercice. Et si, pour diverses raisons, le projet n’aboutit pas, l’aspect formateur n’en est pas diminué, puisque c’est comme dans la réalité.

Objectifs d’AàE La démarche Apprendre à Entreprendre s’inscrit dans un contexte déterminé par le développement économique et le besoin d’acquérir une certaine autonomie face à la gestion du capital humain. De manière plus concrète, il s’agit de: Inciter les personnes, les jeunes en particulier, à prendre des initiatives, à entreprendre des actions en liaison avec leur environnement social, économique, à être à l’écoute des changements pour saisir les opportunités du moment. Se prendre en charge et développer ses ressources personnelles (confiance en soi, créativité, responsabilités morales et sociales, capacité d’apprendre, etc.) dans le cadre de la gestion d’un projet. Favoriser et développer l’esprit d’initiative, et susciter le goût du risque. Valoriser le dynamisme et les compétences spécifiques des jeunes. Favoriser la réussite mais aussi l’acceptation de l’échec possible. Développer des comportements spécifiques et acquérir un savoir-faire (conception, étapes du projet, inventaire et gestion des ressources disponibles, conditions légales, moyens, etc.) débouchant sur la création et la gestion d’une entreprise et un savoirêtre. Encourager le travail de groupe et l’esprit d’équipe.

AàE et l’interdisciplinarité possible Français Rédaction du business plan, marketing, publicité, … Recherche d’informations, consultation de documents (Internet et autres), compréhension, compte rendu. Présentation du produit (différents supports), de la personne (expression orale et écrite).

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Allemand Recherche d’informations, consultation de documents (Internet et autres), compréhension, compte rendu. Présentation du produit (différents supports), de la personne (expression orale et écrite). Anglais Recherche d’informations, consultation de documents (Internet), compréhension, compte rendu. Présentation du produit (différents supports), de la personne (expression orale et écrite). Technique de gestion Notions abordées dans le cadre du cours. Economie d’entreprise et droit Notions abordées dans le cadre du cours: étude de marché, pratiques bancaires, politique des prix, évaluation de l’entreprise, … Statut juridique: types de sociétés, types de contrats, propriété intellectuelle, responsabilités, … Economie politique Environnement général de l’entreprise, rôle de l’entreprise dans la société, étude de marché, des biens, des besoins, des circuits, économiques, flux (matière à coordonner avec les cours d’histoire économique et de géographie économique). Correspondance commerciale Langue maternelle Correspondance, information, communication. Traitement de texte Rédaction du business plan, mise en page de documents de type professionnel internes et externes, archivage, ... Informatique Tableur, Powerpoint, bases de données. Mathématique appliquée Statistiques. Math. financières (intérêts composés, leasing, …). Histoire, instruction civique Histoire économique en rapport avec le thème traité, éthique, doctrines économiques (matière à coordonner avec les cours d’économie politique et de géographie économique). Géographie Géographie économique, coordination avec la matière abordée en économique politique (matière à coordonner avec les cours d’économie politique et d’histoire économique). Sciences A déterminer en fonction du produit choisi: biotechnologies, nouvelles technologies, infotechnologies, … Santé dans le monde du travail, hygiène de vie, ... Culture artistique Graphisme, numérisation, design, ... Education physique Sport, endurance, esprit d’équipe, participation à des concours, ... Sources S. Dayer. AàE – Mode d’emploi. Version novembre 2005.

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Stéphanie Vidal, coach d’AàE Genilem-Valais, centre de compétence spécialisé dans l’accompagnement des créateurs d’entreprise, apporte son appui aux classes qui se lancent dans le projet Apprendre à entreprendre. Eric Balet, ancien directeur de CCF SA, et Stéphane Dayer, délégué Ecole-Economie, ont eu l’idée de cette collaboration ensuite avalisée par l’Etat du Valais. Pour l’actuelle directrice de Genilem-Valais, Stéphanie Vidal, le suivi d’étudiants n’est guère différent de celui des adultes, sauf qu’il faut adapter son langage en le vulgarisant au maximum, afin d’aller immédiatement à l’essentiel. Avoir des notions en économie est un atout, mais ce n’est pas indispensable, explique-t-elle, en se disant particulièrement impressionnée par la créativité des jeunes ayant un profil technique. Depuis les débuts d’AàE, elle a vu des personnalités se révéler, l’esprit d’initiative n’étant pas forcément lié aux résultats scolaires et aucunement à l’âge. A son avis, la démarche pourrait être introduite en fin de cycle d’orientation, moyennant des adaptations. Les collaborateurs de Genilem-Valais interviennent dans les classes à des moments clés de l’avancement des projets d’AàE et en fonction des besoins des enseignants. Stéphanie Vidal souligne que l’objectif n’est pas de fabriquer des chefs d’entreprise: «L’essentiel est de donner aux jeunes l’audace d’entreprendre dans tous les domaines, c’est-à-dire d’oser leurs envies». Elle ajoute que de toute façon, quelle que soit la voie professionnelle choisie ensuite, l’expérience leur apporte des acquis précieux pour leur CV, puisqu’ils apprennent à cerner leurs compétences en mettant en pratique certains savoirs théoriques, à tenir un PV de séance, à s’exprimer devant un jury d’experts, face à la presse, etc. Ils gagnent par ailleurs en autonomie et se confrontent à la réalité du monde économique, en tentant de concrétiser un projet. Face aux échecs possibles, ils doivent intégrer la dimension d’obstacle à dépasser. Selon Stéphanie Vidal, le plus difficile c’est de les amener à travailler ensemble autour d’un même projet et à tolérer les idées des autres tout en défendant les leurs, cependant ce défi la passionne. Pour l’avenir d’AàE, il lui semble essentiel d’éviter la routine. Ce qui est demandé aux jeunes doit être appliqué aux personnes qui encadrent les projets. Toujours innover, c’est le leitmotiv. Pour ce qui est de dresser un bilan des retombées sur l’économie valaisanne, la directrice de Genilem-Valais estime qu’il faut encore attendre quelques années. On sait toutefois déjà que la démarche a éveillé la fibre entrepreneuriale de quelques-uns, puisque trois projets initiés dans le cadre d’AàE se poursuivent.

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A àE: expérience à l’Ecole de commerce de Sion

Production et vente d’un CD Ce jour-là, il est question de trouver de nouvelles stratégies pour vendre le CD que les élèves ont produit (Wallis’Air Label). Intitulé «Mystical Meuhzic», il contient des enregistrements de plusieurs groupes de musiciens de la région, le but étant de promouvoir la culture cantonale. La discussion permet de faire le point sur les ventes déjà effectuées. Les résultats sont un peu moins encourageants que prévu, d’une part parce que la vente directe ne pourra pas se faire auprès des jeunes dans les autres écoles et d’autre part du fait que la proportion des personnes sondées ayant manifesté une intention d’achat ne reflétait pas la réalité. Les étudiants observent que ce point était dif-

Les partenaires, groupe de pilotage du projet La démarche AàE est placée sous l’égide de plusieurs partenaires, à savoir: Le Département de l’éducation, de la culture et du sport (Services de l’enseignement et de la formation professionnelle), Le Département de l’économie et du territoire (Service de l’économie et du tourisme, Service de l’industrie, du commerce et du travail), Le Centre de compétences financières SA, GenilemValais, L’Office fédéral de la Formation et de la Technologie (OFFT). Des représentants de ces différents partenaires ainsi que des entreprises assurent le suivi du projet à l’échelle du canton du Valais.

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Comment se déroule un cours Apprendre à entreprendre (AàE)? Immersion dans une classe de 2e année de maturité professionnelle commerciale à l’Ecole de commerce de Sion pendant une heure, en compagnie de Danièle Castagna-Borloz et Véronique Nanchen, les deux enseignantes qui coachent les étudiants dans leurs démarches.

ficilement maîtrisable ou tout au moins que la méthode de sondage choisie comportait des biais. L’année scolaire n’étant pas terminée, il s’agit donc de ne pas se décourager. L’impact médiatique de Rhône FM et du Nouvelliste a été bon et la possibilité de gagner une place au Caprices Festival en achetant le CD et en votant pour son groupe préféré constitue un argument supplémentaire, mais cela demeure insuffisant pour écouler le stock. Tel est le constat fait par la classe. Une liste du nombre de ventes par étudiant est demandée par l’une des enseignantes, chacun devant s’investir dans l’action. Faut-il prévoir un flyer? Quel est le coût d’un tel investissement? Combien d’exemplaires imprimer? Comment le diffuser pour atteindre les 20-40 ans? Après le débat, place au vote. Décision, un flyer sera distribué. Ensuite il s’agit de se répartir les tâches jusqu’au prochain cours. Il y a aussi l’apéro prévu à l’école à organiser. Entre deux intervient la problématique du paiement de factures. Toute la séance est consignée dans un PV tenu par l’un des étudiants. Après la mise en commun, place au travail par groupes. Certains poursuivent la discussion initiale en cherchant des solutions pour la vente, tandis que d’autres préparent la présentation de la démarche AàE qui doit être faite aux élèves de 1re année. En effet, tous les étudiants suivant l’école de commerce ne choisissent pas forcément de participer à ce programme AàE. Ceux qui sont intéressés «postulent» en envoyant une lettre de motivation avec une idée de projet à réaliser. La classe opère un premier choix, mais au final c’est un comité d’experts qui décide en fonction de divers critères celui qui sera retenu et pour lequel un petit financement est alloué. En ce qui concerne le projet de la classe, le coup de cœur des étudiants a également été celui du jury, ce qui a facilité la mobilisation de toute l’équipe. Afin de transformer le virtuel en réel, il a fallu faire une étude de marché, rassembler quelques groupes de la région, trouver un studio d’enregistrement, commercialiser le CD, publier un magazine avec des interviews des divers groupes, faire du marketing… Bref, les phases de travail ont été multiples.

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Norman

Regards de trois étudiants sur AàE Aurélie «Grâce à ce projet, j’ai surtout appris à dialoguer avec les entreprises et à mieux m’organiser dans mes démarches. Pour moi, la concrétisation n’a par contre pas été une motivation supplémentaire. Si tout s’était arrêté juste avant la finalisation, cela m’aurait semblé tout autant intéressant. C’est le concept qui est formateur et non sa réalisation.»

Aurélie

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Julien

pes ont eu des débouchés grâce à notre travail. Pour la vente, il faudrait certainement davantage axer sur l’écoute que sur l’image du produit. Personnellement, contrairement à Aurélie, j’aurais trouvé inefficace de rester au stade du virtuel, car cela aurait trop ressemblé à ce qu’on fait habituellement en classe.»

Julien: «Avec ce projet, on a pu mettre en pratique tout ce qu’on avait appris à l’école. »

Julien «Avec ce projet, on a pu mettre en pratique tout ce qu’on avait appris à l’école. Cela nous permet également de faire un pas vers le monde du travail. J’avais certainement une motivation supplémentaire, puisque c’est mon projet qui a été réalisé, mais les autres étaient aussi enthousiastes. L’idée m’est venue du fait que je joue dans un groupe de musique et que j’ai pu constater la difficulté pour les musiciens valaisans à se produire en concert ou à sortir un CD. Plusieurs grou-

Le dossier en citations «Junior entreprises»

Dès l’école primaire? Bruxelles parie déjà sur les patrons en culottes courtes pour relancer l’esprit d’entreprise de ses ressortissants. La Commission européenne souhaite pour ce faire favoriser l’éclosion de «junior entreprises» dès l’école primaire. Au Luxembourg, des élèves de 11-12 ans, apprennent ainsi à lancer une firme en prenant comme modèle le célèbre «Boule», le petit héros de la BD «Boule et Bill». L’idée en l’occurrence étant d’aider le petit garçon inventé par Jean Roba à gagner de l’argent pour s’offrir un vélo. www.lexpansion.com/art/17.0.140107.0.html

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Norman «Faire une expérience plus concrète, c’est assez sympa. De toutes les étapes du projet, la plus difficile c’est la vente. Jusqu’à présent, ce qui a le mieux marché, c’est l’information diffusée par les médias et le bouche à oreille. Pour être plus efficace, il aurait fallu pouvoir vendre directement notre CD dans les écoles, puisque les 15-18 ans sont notre public cible, mais cela n’a malheureusement pas été possible.»

Contrepoint de Danièle Castagna-Borloz, enseignante en économie «Dans le cadre du cours Apprendre à entreprendre, le rôle de l’enseignant est de stimuler l’esprit d’entreprise des étudiants et de les aiguiller dans les différentes étapes de réalisation. Ils doivent faire des démarches réelles et cette confrontation avec la pratique est très bénéfique pour l’ancrage des connaissances théoriques. Certains étudiants sont du reste plus à l’aise avec cette approche concrète, mais tous découvrent que lancer une entreprise n’est pas toujours chose facile, surtout en ce moment avec des ventes inférieures à celles envisagées. Pour moi, l’intérêt supplémentaire avec le projet choisi était de faire appel à des compétences commerciales mais aussi à la créativité, avec par exemple le graphisme de la couverture du CD.»

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A àE: expérience au Centre de formation professionnelle

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Les jeunes inscrits en filière Maturité professionnelle commerciale à pleintemps au Centre de formation professionnelle, contrairement aux étudiants des écoles de commerce, sont automatiquement impliqués dans un projet Apprendre à entreprendre (AàE). Ainsi que l’explique Christian Sierro, qui enseigne les disciplines économiques aux jeunes en classe de maturité professionnelle, cela fait plusieurs années que le programme AàE a sa place dans la formation des maturistes au CFP.

Pour Christian Sierro, AàE aide surtout les jeunes à se responsabiliser.

La première année d’AàE, les jeunes s’étaient lancés dans la fabrication d’une glacière fonctionnant à l’énergie solaire, mais le projet n’a pas abouti. Ensuite, il y a eu divers projets réalisés, dont les lingettes imprégnées de protection solaire qui ont connu un certain succès. Cette année scolaire, il y a trois projets en cours

au CFP, dont un pour la première fois en filière technique. Une classe a choisi de proposer une gamme de produits dérivés autour des cahiers de vacances Klorophile conçus par Francis Klotz et Michel Rothen. Une autre a opté pour le lancement sur le marché d’une petite pince pour attacher facilement les béquilles entre elles et à un support afin d’éviter qu’elles ne tombent. Une classe technique développe une salière avec doseur.

La mue, d’apprenti à patron

Comme à l’Ecole de commerce, Apprendre à entreprendre débute par la sélection des projets. Une fois les meilleurs projets retenus, ils sont soumis au comité de sélection. Ainsi que le note Christian Sierro, la démarche est ensuite probablement un peu différente dans le cadre d’une école professionnelle que d’une autre

B’Clips, un produit utile La classe de maturité professionnelle commerciale qui s’attelle à commercialiser son B’Clips, produit léger et d’utilisation simple permettant de fixer aisément les béquilles à divers supports, a invité la presse pour présenter son produit innovant conçu et réalisé avec l’aide du CFP et des ateliers de l’ORIPH. La pince B’Clips a de plus une pochette cousue par les ateliers Saint-Hubert avec le logo de la marque. Plusieurs étudiants se sont faits les porte-parole de l’équipe pour vanter le produit avec toute une série d’arguments: innovant, utile et pratique, niche de consommateurs importants, polyvalence. Première réussite, ils ont déjà des commandes dans les services hospitaliers et les pharmacies, le produit facilitant la vie des personnes qui utilisent des béquilles médicales ou des cannes. Suite à plusieurs jours de test au Home les Tilleuls à Monthey, ils doivent toutefois encore améliorer le fonctionnement de la pince, mais globalement elle a été jugée favorablement. Le chef du DECS était invité à cette présentation et a félicité les jeunes pour leur produit astucieux et leur a posé

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Claude Roch avec l’équipe B’Clips lors de la présentation à la presse.

quelques questions sur les développements économiques possibles. Parlant de manière générale d’Apprendre à entreprendre, Claude Roch a insisté sur l’importance du choix du projet, tout en disant qu’une telle démarche permettait surtout de mieux comprendre le fonctionnement de la société, avec une approche pratique. Prix de vente du B’Clips: Fr. 19.90 avec la pochette et Fr. 15.- sans. Commandes: beclips@cfpsion.ch, 079 687 87 89.

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école secondaire générale, puisque les jeunes du CFP ont déjà été confrontés à la pratique et ont notamment géré leur salaire et un budget. Avec AàE, ils franchissent juste une étape supplémentaire. La mue se fait d’apprenti à patron. Globalement le coach trouve ses étudiants très motivés par la démarche qu’il juge très valorisante et permettant de bien mettre en avant les qualités de chacun. «Ce type de projet s’intègre bien à une approche interdisciplinaire», souligne-t-il, estimant par ailleurs que des ponts entre les filières techniques et commerciales peuvent être envisagés dans le cadre d’un tel programme. Le changement de rôle ne concerne pas seulement les jeunes, le travail de l’enseignant étant aussi différent. «En tant que directeur du projet, je suis surtout là pour m’occuper de la logistique. J’accompagne les étudiants, mais ce n’est pas à moi de chercher des solutions», précise Christian Sierro. Il ajoute que toutes les décisions importantes sont prises par les étudiants, manière de les responsabiliser. Le but premier d’AàE est de mettre en pratique les connaissances théoriques. Il n’empêche que l’expérience d’Apprendre à entreprendre aidera assurément certains jeunes à oser entreprendre plus tard. Du reste, plusieurs ont poursuivi l’aventure des lingettes de crème solaire après l’obtention de leur maturité l’année passée.

Le dossier en citations Ecole-entreprise

Situation française Les chefs d’entreprise ont de quoi s’arracher les cheveux. Les jeunes Français ne rêvent pas de créer leur boîte ni d’être patrons. Non. 40% des 20-25 ans souhaitent devenir... fonctionnaires, selon l’enquête publiée par la Confédération générale des petites et moyennes entreprises. Quant aux lycéens, interrogés par l’Association Jeunesse et entreprises sur le métier qui les attire le plus, ils ne répondent pas «commercial», «responsable de maintenance de production» ou «conducteur de fabrication» – trois métiers jugés des plus prometteurs par les entreprises. Ils veulent être enseignants (78%) ou architectes (70%). Çà et là, des initiatives ont été lancées pour rapprocher l’Education nationale du monde des affaires. Comme la Semaine école-entreprise, qui, pour sa cinquième édition, en novembre 2004, a mobilisé 4400 sociétés et 107’000 élèves autour de stages, de visites et de tables rondes. Mais, malgré ces efforts, les deux camps se regardent encore en chiens de faïence. C’est que les préjugés ont la vie dure... http://lexpress.fr/info/france/dossier/educationnation/ dossier.asp?ida=433499

E conomie régionale et tourisme au CO Que fait le cycle d’orientation en matière d’enseignement pratique de l’économie régionale et du tourisme? La situation est variable selon les établissements, cependant l’envie d’établir des passerelles avec les milieux de l’économie n’est plus isolée. Le CO de Collombey-Muraz a ainsi testé un cours d’économie régionale et, ayant été sollicité par le Groupement des artisans, des industriels et des commerçants de la région, a décidé de lier les deux projets. Cette année, le GIAC est venu pour présenter la palette des métiers existants dans la commune et l’année prochaine il est prévu d’intensifier les échanges et de les dynamiser. L’objectif pour Alain Fournier, directeur du CO, est de travailler ensemble pour, dans le cadre des cours d’éducation aux choix, aider les jeunes dans les techniques de recherche d’emploi et également, en relation avec les cours de géographie, leur faire mieux connaître le tissu économique de la région par le biais de visites d’entreprises. Et le directeur de constater qu’«aujourd’hui les mondes de l’école et de l’entreprise envisagent des partenariats après avoir longtemps été cloisonnés».

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Autre cycle d’orientation, autre initiative. Le CREPA (Centre Régional d’Etudes des Populations Alpines) a présenté son exposition sur le tourisme à la bibliothèque communale et scolaire de Bagnes et Jean-Charles Fellay, directeur du Centre à Sembrancher, a pensé qu’il pouvait y avoir un intérêt pour les élèves du cycle. Alain Maret, directeur du CO de Bagnes, a trouvé l’opportunité intéressante et c’est pourquoi une journée autour de ce thème a été prévue avec les 3e années. Les élèves ont visité l’exposition et visionné un film documentaire. Ils ont également, par le biais de témoignages d’apprentis, d’employés et de patrons sur leurs parcours professionnels en lien avec le tourisme, pu découvrir plus concrètement les métiers existant autour d’eux. Stéphane Dayer, en tant que délégué EcoleEconomie, et le directeur de l’Office du tourisme participaient également à cet atelier. Alain Maret relève qu’une telle démarche était plus attractive pour les élèves, parce que s’appuyant sur un support concret, à savoir l’exposition du CREPA. Donner un ancrage réel aux approches plus scolaires de l’économie régionale et du tourisme lui semble important. L’exposition pourrait s’exporter dans d’autres établissements scolaires.

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S ur le terrain de l’économie au collège Avec la nouvelle maturité, tous les étudiants, peu importe les options choisies, ont une initiation à l’économie. De plus, selon les collèges, des activités complémentaires sont proposées.

Semaine économique au collège des Creusets Cette année, le collège des Creusets à Sion a mis sur pied une Semaine économique plaçant les étudiants dans une situation réelle de gestion d’entreprise. Tous les étudiants de 4e année y ont participé, en se répartissant dans les divers secteurs de l’entreprise selon leurs compétences. «Cette occasion particulière de se plonger dans le monde de l’entreprise a été bénéfique pour les “littéraires” et les “scientifiques”», note Nicolas Rey, professeur d’économie et principal organisateur de l’événement, ajoutant que «pour les “économistes”, c’était surtout une manière de donner une dimension pratique et interdisciplinaire aux savoirs théoriques appris en classe». Pendant la Semaine économique, ce sont des chefs d’entreprise qui ont coaché les étudiants, tandis que les professeurs d’économie ont préparé et prolongé l’exercice en classe. «Cette expérience sera reconduite l’année scolaire prochaine, les étudiants ayant été motivés par ce type d’activités», souligne le maître d’œuvre de cette 1re édition.

FAP au collège de la Planta Le collège de la Planta à Sion organise le Forum annuel de la Planta, au cours duquel les étudiants sont aussi confrontés aux problématiques économiques, mais pas forcément sous l’angle de l’entreprise. L’un des thèmes abordés lors du dernier FAP concernait la gestion des ressources naturelles et a été traité dans ses dimensions géographique, historique et économique. Pour Francis Rossier, recteur du collège de la Planta, «le FAP, avec ses conférences données par des experts, est un excellent complément aux cours d’économie en classe.» Il admet qu’il manque peut-être un traitement plus concret du

Prochains dossiers: Septembre: les nouveautés de la rentrée Octobre: pistes et activités de lecture

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Quelques articles parus dans la presse Le Temps. La Haute Ecole valaisanne confie de vraies entreprises aux étudiants. 18 février 2005. www.letemps. ch/emploi/affichearticle.asp?artid=150415 Le Nouvelliste. Apprendre à entreprendre, 1er juin 2005. www.hevs.ch/docs/presse/nouvelliste-01-06-2005pdf1-6-2005.pdf Bilan. Ces écoliers qui lancent leur entreprise. Mai 2005, no 182. www.hevs.ch/docs/presse/b182-cursuspdf18-5-2005.pdf Bilan. Les jeunes n’entendent rien à l’économie? Normal l’école se refuse à l’enseigner. 2 novembre 2005, no 192. www.ecole-economie.ch

sujet, toutefois il estime naturel que le collège, de par sa mission, privilégie l’approche théorique. Afin de compléter la palette, il est envisagé de reconduire le principe de la Semaine économique, puisque le collège de la Planta l’avait déjà fait antérieurement, toutefois dans une variante raccourcie, notamment parce que les étudiants qui optent pour une maturité au profil plus économique vont aux Creusets. Des discussions sont également en cours à propos de la possible introduction de la démarche Apprendre à entreprendre dans certaines classes.

Des actions ponctuelles à St-Maurice Au collège de l’Abbaye à St-Maurice, des actions ponctuelles pour s’immerger dans le monde économique existent, mais pas de Forum ou de Semaine économique. Jean Simonazzi, l’un des professeurs d’économie, trouve important de permettre aux étudiants de sortir de l’abstraction. Cette année, il a par exemple proposé à ses étudiants de participer à l’assemblée générale de Nestlé ainsi qu’à un séminaire sur le thème «économie-écologie». Pour lui, le contact avec l’économie directe est à privilégier et, en fonction des thèmes traités, il a régulièrement organisé des visites d’entreprise ou invité des conférenciers. La Semaine économique lui semble une autre piste possible. Celle-ci, sur le modèle de celle qui a été testée au collège des Creusets, sera du reste exportée à St-Maurice l’année scolaire prochaine.

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E conomie et tourisme à l’école: regards croisés Comment sensibiliser concrètement aux notions économiques et touristiques dès le cycle d’orientation? Qu’est-ce qui est fait et qu’est-ce qui pourrait être envisagé? Voici quelques réponses.

Du côté de l’entreprise Patrice Cottet, Cottet Electronic SA et président du GIAC (www.giac.ch) à Collombey – son regard sur la collaboration école-entreprises «Il me semble important d’impliquer les jeunes en les sensibilisant à la réalité économique environnante. Je pense que les entreprises peuvent apporter quelque chose à l’école et réciproquement. L’avis des entrepreneurs peut être utile pour aider les enseignants qui accompagnent les jeunes vers le monde professionnel. Ils doivent pouvoir nous solliciter pour des visites, des rencontres, des simulations d’entretiens d’embauche, etc. En développant un espace réservé aux ados sur le site internet du Groupement des artisans, des industriels et des commerçants de Collombey-Muraz, l’idée est de renforcer les liens directs entre les jeunes et les entreprises de la région. En sortant du cycle d’orientation, ils ont peur du monde du travail et ne sont pas conscients du potentiel qu’ils ont, aussi je trouve primordial de leur donner confiance et de les inciter à avoir une attitude dynamique. Les entreprises doivent s’ouvrir et les écoles aussi, afin que les jeunes puissent développer toutes leurs compétences. J’ai pu constater que plusieurs enseignants rencontrés se réjouissent de cette collaboration amorcée.»

ques, mais c’est surtout un atout pour entrer dans la vie professionnelle. La démarche pourrait être intégrée plus tôt dans la scolarité, afin de mieux comprendre à quoi sert ce qui est appris en classe. Cela aiderait les élèves qui ont besoin de faire un parallèle entre théorie et pratique. De plus, grâce à ce genre de projets, les jeunes peuvent découvrir que leurs idées, si elles sont innovantes, sont susceptibles d’intéresser l’économie. Et pour trouver une idée innovante, il faut chercher, ce que l’on ne sait pas forcément avant de s’y être essayé.»

Du côté du cycle d’orientation Rachel Bircher-May, enseignante en économie familiale au CO de Bagnes – son regard sur l’économie en cours d’économie familiale «Les questions écologiques et économiques sont abordées en cours d’économie familiale, toutefois cela reste superficiel. Avec la modification du programme et du plan d’études, il est prévu de renforcer ces aspects. Personnellement, j’aborde avec les élèves les questions pratiques liées à leur budget et à leur consommation. Je leur parle par exemple du voyage du coton au T-shirt en les faisant prendre conscience des critères de choix d’un produit. C’est aussi une bonne occasion pour ouvrir la discussion sur les marques ou sur le commerce équitable. Les ados sont bien sûr plus intéressés par les vêtements que par la lessive. Cette année, ils ont aussi fait des barres de céréales en comparant la composition, le goût et le coût avec des barres achetées dans le commerce.»

Julien Roh, étudiant et directeur de l’entreprise Trach (www.trach.ch) – son regard expérimenté sur AàE «La démarche Apprendre à entreprendre a éveillé en moi une motivation que je ne soupçonnais pas et cela m’a donné l’envie de poursuivre le projet, ce que j’ai fait avec quelques camarades. Trach est une petite entreprise qui se développe progressivement et notre règle Kisspli, dont les défauts de jeunesse ont été corrigés, se vendra bientôt via un réseau de vente couvrant la Suisse romande. Apprendre à entreprendre permet d’étudier en se référant à des exemples prati-

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Pascal Knubel, enseignant au CO de Collombey – son regard sur la collaboration école-entreprises «Il y a deux ans, Stéphane Dayer est venu proposer au CO de tester un cours d’économie locale (ndlr: le cours basé sur cette expérimentation est disponible sur www.ecole-economie.ch). La rencontre avec le Groupement des artisans, des industriels et des commerçants de la région nous a permis d’aller plus loin dans la démarche. Au début, nous avions envisagé de rattacher ce cours au programme de géographie, l’économie y étant déjà, dans une modeste mesure, intégrée en 3e du CO. Cependant, l’ancrage principal s’est finalement fait avec l’éducation des choix, en lien avec la découverte des métiers. Les élèves sont intéressés et apprennent plus concrètement certaines notions du programme, comme les différences entre secteurs primaire, secondaire et tertiaire. Du côté des enseignants, nous n’étions pas forcément enthousiastes au départ, craignant que les milieux économiques viennent simplement faire leur publicité et ayant en outre le sentiment que notre formation serait insuffisante pour parler d’économie avec les élèves. Nous avons découvert que ce n’était pas le cas et que nous avions un objectif en commun, à savoir permettre aux élèves de comprendre le fonctionnement global de l’économie locale.» Philippe Terrettaz, directeur du CO de Leytron – son regard sur la collaboration école-économie «Le cycle d’orientation n’a pas à faire de l’économie ni à être au service de l’économie, mais si l’interaction économie-école peut déboucher sur une scolarité différente en particulier pour les élèves ayant des difficultés avec la théorie, j’y suis favorable. Des synergies un peu différentes devraient être trouvées avec le monde professionnel, pour que les apprentissages scolaires soient pour eux davantage ancrés

L’économie en cours d’économie familiale: nouvelles perspectives Une nouvelle approche de l’EF est expérimentée dans quelques classes pilote. Ainsi que l’explique Rose-Marie Chervaz, l’une des enseignantes ayant testé cette nouvelle démarche avec ses élèves à Collombey et responsable de la commission EF de l’AVECO, «les principaux changements concernent le décloisonnement des apprentissages et le renforcement des dimensions économiques et écologiques notamment.» Et d’ajouter: «L’objectif est de faire des liens avec la mondialisation et de les sensibiliser aux règles du commerce équitable, à l’influence de la publicité et des marques, de les initier à la gestion de budget pour prévenir l’endettement, de les rendre consomacteurs en un mot.»

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dans la réalité afin qu’ils comprennent dans quel but on travaille en classe. Peut-être faudrait-il aussi familiariser les élèves à certaines notions pratiques en lien avec l’économie, dans le cadre des cours existants. Il pourrait être utile de les sensibiliser à ce qu’est un budget ou au fonctionnement d’un emprunt, mais faut-il pour autant leur demander de comprendre l’économie mondiale? Selon moi, il serait plus judicieux d’appréhender dans le milieu dans lequel on vit une forme d’environnement moderne. L’année prochaine, un cours à option sera mis sur pied dans ce sens avec les 3e de CO. Les visites sur le terrain, à Leytron et environs, alterneront avec des phases plus théoriques.»

Du côté du secondaire II et du tertiaire Nicolas Rey, professeur d’économie au collège des Creusets à Sion – son regard sur les notions en économie à l’entrée au collège «A leur entrée au collège, les étudiants maîtrisent quelques notions économiques, mais cela reste très modeste. Il serait intéressant de les initier au cours de la scolarité obligatoire à certaines questions concrètes, cependant il faudrait pouvoir le faire sans alourdir le programme, déjà très chargé, par exemple en incluant cette dimension aux cours de géographie et d’histoire. A noter que certains enseignants le font déjà, mais ce serait assurément une bonne chose si tous les jeunes, quel que soit le cursus choisi ensuite, étaient familiarisés aux notions fondamentales en économie. Il ne s’agirait pas d’en faire des spécialistes, mais de leur donner quelques outils utiles au quotidien, pour comprendre ne serait-ce que les articles traitant d’économie dans la presse généraliste.» Marie-Françoise Perruchoud-Massy, responsable de l’Institut Economie et tourisme à la HEVs à Sierre – son regard sur la relation école-tourisme «Dans le cadre des activités de sensibilisation au tourisme mises en place par le délégué Ecole-Economie, l’Institut Economie et tourisme envisage d’apporter une impulsion supplémentaire, un peu sur le modèle de ce qui s’est fait dans les écoles à Zermatt via l’iniative Enjoy Switzerland. C’est un projet en discussion. Le rêve serait d’étendre le concept d’Apprendre à entreprendre aux élèves de fin de CO en les invitant à développer notamment des projets en lien avec le tourisme. L’école pourrait par ce biais stimuler l’engagement des jeunes dans des actions économiques, touristiques et sociales, ce dont notre région aurait grand besoin. C’est une idée qui mériterait d’être développée et coordonnée, ce d’autant plus qu’il semble que cela intéresse déjà certains directeurs de CO. Cela pourrait aussi être envisagé au primaire, toujours à partir de projets concrets et dans un souci de sensibilisation, le but de l’école n’étant pas de former les élèves à l’économie et au tourisme.»

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L ivres pour aborder l’économie en classe L’économie au quotidien, édition 2005 Cet ouvrage part du quotidien pour comprendre l’économie. Tout commence avec l’identification des besoins de l’Homme pour expliquer la naissance du marché et la formation des prix, la production et les revenus, l’épargne et la distribution. Ensuite, il est question du circuit économique, de l’entreprise et des relations économiques nationales et internationales.

Introduction à la vie économique L’évolution des échanges, la distribution et la production, la publicité, l’évolution de l’économie suisse sont quelquesuns des thèmes développés dans cette introduction à l’économie. Il s’agit de permettre une compréhension progressive des principaux phénomènes économiques. Claude-Aimé Chevalley et Daniel Gut. Introduction à la vie économique. Lausanne: LEP. 7-8-9e.

Fiches pour comprendre l’économie Des fiches utiles à l’enseignant pour comprendre les enjeux complexes de l’actualité économique et sociale. Ouvrage à consulter lorsqu’une question compliquée surgit, avec l’avantage de n’avoir que quelques pages à lire sur la mondialisation, les causes du chômage, les délocalisations.

L’économie, comment ça marche Ouvrage qui offre une approche très pratique et concrète de l’activité économique. Claude-Aimé Chevalley et Daniel Gut. Introduction à la vie économique. Lausanne: LEP, 2001. 7-8-9e.

L’entreprise ça m’intéresse Un livre qui permet d’apprendre la comptabilité en faisant le lien avec les activités de l’entreprise. Patrick Gianini-Rima. L’entreprise ça m’intéresse. Lausanne: LEP. 7-8-9e.

Essai sur la mondialisation Jean-Marc Bigler et Claude Chevalley. L’économie au quotidien. L’Homme et ses besoins. Edition 2005. Lausanne: LEP. Postobligatoire.

Comprendre la Bourse Pas facile de comprendre la Bourse. François Neri relève le défi en vulgarisant des notions complexes et en racontant la Bourse aux non initiés. Ce manuel de référence pour les enseignants a été primé par «L’Ardoise d’or.» François Néri. Raconte-moi la Bourse! Lausanne, LEP / Bruxelles, Labor. Grand public.

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«Pour comprendre les mondialisations, celles d’hier et celles d’aujourd’hui, rien ne vaut l’examen d’un morceau de tissu. Sans doute parce qu’il n’est fait que de fils et de liens, et des voyages de la navette», explique l’auteur dans l’introduction de son essai. Erik Orsenna. Voyage au pays du coton. Petit précis de mondialisation. Paris: Fayard, 2006.

Economie 2000, édition 2005 Ouvrage richement documenté, mais permettant différents niveaux de lecture. L’économie est traitée en 57 thèmes reliés par un système de renvois. Pratique pour chercher une réponse abordable à une question complexe. Jean-Marie Ayer, Luca Perazzi. Economie 2000, édition 2005. Lausanne: LEP. Postobligatoire.

D. Chamblay et al. 50 fiches pour comprendre les débats économiques actuels. Paris: Bréal, 2003.

Economie dans le mille, édition 2005 Ouvrage expliquant les enjeux économiques en prenant la Suisse comme référence. Jean-Marie Ayer, Luca Perazzi. Economie dans le mille. Lausanne: LEP. Postobligatoire.

L’économie ça m’intéresse Pour comprendre les bases du fonctionnement de l’économie. Patrick Gianini-Rima. L’économie ça m’intéresse. Lausanne: LEP. 7-8-9e.

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P istes pour aller plus loin Ecole-Economie Sur le site Ecole et économie, des activités pratiques et des outils de travail sont à disposition des enseignants des divers degrés de la scolarité. Des cours, en lien avec le tourisme et l’économie régionale, sont mis en ligne. Le mode d’emploi et les démarches d’évaluation pour Apprendre à entreprendre peuvent également être téléchargés. Les réactions d’utilisateurs sont les bienvenues pour améliorer les documents à disposition. Le site, en cours de développement, fournit de plus une série de liens utiles. www.ecoleeconomie.ch

The Ark D’envergure internationale, The Ark est un projet de développement économique du Valais qui réunit plusieurs sites technologiques situés dans le canton en une seule et même entité. www.theark.ch

Budgetgame Budgetgame est un jeu éducatif pour permettre aux jeunes de comprendre l’essentiel concernant l’argent, tout en participant à un concours. Les joueurs se mettent dans la peau du manager d’un vrai groupe de musique: Core22, un groupe bien connu qui vient de Vevey. En tant que manager, les joueurs doivent effectuer différentes tâches pour le groupe. www.budgetgame.ch

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Agence d’information agricole romande AGIR collabore à la réalisation d’un magazine bisannuel destiné aux élèves: Pick up (17 numéros parus). Dans ses publications, l’Agence compte aussi les dépliants consacrés aux agricultures cantonales (celle consacrée au Valais est en cours de réédition), ainsi que des brochures sur l’itinéraire du lait, la courge, la fraise, l’abricot, la pomme de terre. www.agirinfo.com

Jeunesse et économie L’association Jeunesse et économie a pour objectif de promouvoir une culture économique à travers une information vulgarisée, de faciliter la tâche pédagogique des enseignants dans le domaine économique et de renforcer le dialogue entre les milieux de l’école et ceux de l’économie. La société publie entre autres des fiches d’actualité et des dossiers pédagogiques. En plus de ses publications, elle organise chaque année des rencontres traitant d’un thème d’actualité. Autre activité, ie.ch Jeunesse et économie m no co -e le www.eco récompense les meilleurs ouvrages destinés à l’enseignement ou à la vulgarisation en économie («Ardoises d’Or»). Une référence parmi d’autres: fiche Actualités économiques, janvier 2005. Pourquoi le prix du pétrole varie-t-il? www.jeco.ch

Centre Régional d’Etudes des Populations Alpines Depuis plusieurs années, le CREPA (Sembrancher) propose aux classes de la région, de l’école enfantine au cycle d’orientation, un projet de recherche locale thématique intitulé «L’enfant à l’écoute de son village». Les travaux scolaires servent chaque année de base à une publication du Centre. Une référence parmi d’autres: Bulletin 11 – Le lait chez moi et dans ma région. www.crepa.ch

Fondation Education et Développement (FED) La Fondation Education et Développement rassemble diverses ressources sur le développement durable, sur le commerce équitable, sur le tourisme… Une référence parmi d’autres: Mondialisation et équité, ouvrage paru aux éditions LEP et qui a reçu deux distinctions: La Planète bleue et l’Ardoise d’Or. www.globaleducation.ch

Economiesuisse La Fédération des entreprises suisses, economiesuisse, est la principale organisation faîtière de l’économie suisse. Le site rassemble une importante documentation en lien avec l’économie et la politique nationale. www.economiesuisse.ch

Business experience Les entreprises-écoles Business experience offrent un concept innovant de formation en entrepreneurship et gestion digitale de l’entreprise. Sur le site, on trouve notamment une revue de presse. http://businessexperience.blog spot.com

Genilem Genilem est un centre de compétences qui offre formation, conseils et outils aux entrepreneurs romands qui se lancent. www.genilem.ch

Ressources pédagogiques Melchior est un site de ressources pédagogiques pour les professeurs de sciences économiques et sociales des lycées, construit autour de grands thèmes. www.melchior.fr

Télédoc Télédoc, le SCÉRÉN-CNDP sélectionne diverses émissions télévisées, en les complétant de fiches pédagogiques permettant d’enrichir le débat en classe. Les émissions sont classées par thèmes au nombre desquels figure l’économie. www.cndp.fr/tice/teledoc

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Ç a y est, on ressort les burins!

Ecole

Ils sont fous ces romains, c’est bien connu! Et ambitieux de surcroît. La «mondialisation» avant l’heure, c’est bien eux: conquérir, annexer, se développer… Cinq siècles de suprématie avant de sombrer et de disparaître dans l’oubli collectif. Un coup d’éclat impressionnant certes, mais voué à laisser la place au suivant. Et ainsi l’histoire se répète, chaque geste s’effaçant modestement devant le prochain événement.

Deux journées d’activité pour les classes Au travail maintenant. Marteau et burin en main, familiarisez-vous à la taille de la pierre, approchez les gestes du lapidaire. Le Musée cantonal d’archéologie propose deux journées d’activité pour les classes, les 14 et 15 septembre 2006. Certains penseront que la proximité

et musée

Eric Berthod

Les classes seront prises en charge individuellement selon un horaire défini, durant une quarantaine de minutes. Par expérience nous savons que nos «apprentis» tailleurs manient plus aisément les claviers que les maillets. Ce temps suffit pour expérimenter la taille du texte, comme tracer et graver des lettres, ainsi que la taille d’image

Pourtant, aujourd’hui encore, plusieurs centaines d’années après leur disparition, nous continuons de transmettre, inconsciemment souvent, des savoirs qui furent imposés par les valeureux conquérants. L’écriture faisant partie du testament, nous en sommes toujours les légataires obligés. En imposant leur alphabet, les romains ouvraient la porte à la généralisation d’un mode de communication, une certaine forme de globalisation. Bien avant l’ère du village planétaire, ils proposaient – ils imposaient! – leur procédé: ABCD, l’affaire est classée. Bien qu’incomplet, il n’y avait en effet que 23 lettres à disposition, leur alphabet convenait fort bien à la compréhension. Pour preuve, plus de deux mille ans plus loin, nous n’avons guère amendé cet «outil» constamment sollicité. Impressionnant, non? Pas si fous que cela ces romains en fin de compte…

Réservation obligatoire La réservation, qui est obligatoire, peut se faire, dès maintenant, auprès de Liliane Roh, liiroh@ admin.vs.ch, 027 606 46 80.

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de la reprise scolaire est mal choisie. Un motif nous incite à fixer cette date: ce seront les derniers jours de l’exposition temporaire Des Alpes au Léman, images de la préhistoire, qui retrace par l’image – magnifiques dessins de Houot, auteur entre autres du Soleil des morts – et d’objets choisis, un panorama du Rhône helvétique. Cette exposition préparée par les cantons concernés (Genève, Vaud et Valais) sera ensuite présentée dans les musées impliqués, puis montée ailleurs en Suisse. Aucune prolongation n’est envisageable. Ainsi, en se déplaçant les 14 ou 15 septembre, la classe pourra faire d’une pierre deux coups… En combinant avec la sortie d’automne on porte à trois les raisons de cette date!

en relief. On en profitera pour poursuivre – voire terminer – le travail amorcé il y a quelques années, une copie de la louve allaitant Remus et Romulus. Deux tailleurs professionnels, rompus aux animations avec les enfants, démontreront les secrets du métier avant de mettre les élèves en activité. Et là c’est la poussière qui révèle l’intensité du travail! Tablier conseillé… Bel été et au plaisir de vous retrouver au Musée.

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B ernard Oberholzer, de la

Education musicale

musique avant toute chose… Bernard Oberholzer, formateur à la HEP-Vs et aussi votre fidèle chroniqueur des pages musicales dans Résonances depuis plusieurs années, prend sa retraite. Ou plus exactement il tire sa révérence scolaire à pas feutrés, puisqu’il conserve un pied dans la formation des ensei-

gnants du secondaire et n’abandonne bien évidemment pas la musique, tant il aime son pouvoir d’échange et de partage. Et peutêtre continuera-t-il occasionnellement à prendre la plume pour donner son point de vue sur l’éducation musicale… Après l’Ecole normale, Bernard Oberholzer a enseigné quelques années à l’école primaire à Collombey. Ayant suivi une formation aux conservatoires de Sion et Lausanne, il avait une corde supplémentaire à son arc et, pendant plus de vingt ans, il a ensuite initié les jeunes à la musique au CO de Monthey. En parallèle, dès 1990, il a œuvré en tant qu’animateur cantonal d’éducation musicale. Quelques années plus tard, il est retourné à l’Ecole normale pour transmettre le virus musical aux futurs maîtres. Enseignant, animateur, formateur d’enseignants, il a toutefois l’impression de n’avoir exercé qu’un seul métier, celui de la communication et du partage. Certes, le message transmis à des élèves du primaire, du CO ou à des étudiants à la HEP n’est pas le même, mais l’enthousiasme chantant oui. Si Bernard Oberholzer possède une solide formation musicale, il estime que l’essentiel est de transmettre le plaisir de l’expression et le bonheur de rencontrer l’autre. Apprendre est pour lui un leitmotiv de chaque instant: apprendre des autres mais aussi se lancer des défis de formation. A 50 ans, il s’est inscrit à la Faculté des sciences de l’éducation à Genève. Il note que pour lui ce fut un révélateur, découvrant les passerelles entre la théorie et la pratique de l’enseignement.

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S’il fallait choisir trois adjectifs pour qualifier Bernard Oberholzer, on pourrait, dans l’ordre ou le désordre, retenir ceux de passionné, atypique et optimiste. Homme de conviction, il sait argumenter et enthousiasmer. Jamais pourtant il ne s’attribue à lui seul la réussite de tel ou tel projet, citant volontiers le soutien des autorités scolaires, notamment celui de Jean-François Lovey, chef de l’enseignement, ou à l’époque d’Anselme Pannatier, qui était chef du Service de l’enseignement primaire, et de Jean-Pierre Salamin, alors directeur de l’Office de recherche et de documentation scolaire. Bernard Oberholzer, question flash-back, qu’est-ce qui a le plus changé au niveau de l’évolution musicale entre vos débuts dans l’enseignement et aujourd’hui? Petit à petit, comme pour d’autres branches, on est passé d’un enseignement centré sur les savoirs académiques à une approche privilégiant l’expression, l’émotion, le partage et la tolérance. On a progressivement compris qu’il n’était pas nécessaire d’être soi-même un excellent chanteur pour faire chanter les élèves. L’autre grand changement concerne les supports possibles pour écouter de la musique à l’école. Aujourd’hui, un enseignant qui ne se sent pas très à l’aise avec une chanson peut très bien faire écouter un CD aux élèves. L’accent est aussi davantage mis sur le sens de ce qui est appris en classe.

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Quel regard portez-vous sur les évolutions actuelles et les changements envisagés avec PECARO notamment? J’ai fait partie du groupe PECARO et cela m’a passionné. Je trouve que l’option globale qui est prise en faveur de l’expression artistique au sens large est réjouissante. C’est à mon avis essentiel de développer l’expression au travers de la musique, du mouvement, du dessin ou de l’écriture. Comment sont outillés les enseignants labellisés HEP en matière musicale? Certains étudiants, lorsqu’ils arrivent à la HEP, doutent de leurs compétences musicales. J’essaie de leur faire vivre la musique tout en leur apportant les notions techniques pour la pose de la voix, pour la manière d’amener le rythme, etc. Afin de développer l’entraide, les meilleurs deviennent les tuteurs de ceux qui ont plus de difficultés et ça marche.

En raccourci OFS

Hautes écoles Plus de 166’000 étudiants, dont 48% de femmes et 20% d’étrangers, fréquentaient les hautes écoles suisses au semestre d’hiver 2005/06. Selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), trois étudiants débutants sur quatre ont commencé leurs études dans une filière menant au bachelor. Un an plus tôt, cette proportion était de un sur quatre. L’introduction de la réforme de Bologne dans les hautes écoles spécialisées marque une étape importante dans sa mise en place. Dans les hautes écoles universitaires, cette réforme se poursuit, notamment dans les sciences humaines et sociales. www.bfs.admin.ch

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Pour l’avenir, si vous aviez une baguette enchantée, que modifieriez-vous dans l’enseignement musical en classe? L’idéal serait que les enseignants invitent les élèves à chanter dans la vie de l’école et pas seulement lors des cours spécifiques. Je sais que cela se fait dans certaines classes, mais mon rêve serait que la musique ne soit plus une branche scolaire, tout en maintenant l’apprentissage des notions théoriques minimales, car chanter n’est bien évidemment pas que détente et plaisir. Il y a un équilibre à trouver.

serait mieux que cela soit institutionnalisé. Et comme pour les élèves, je pense qu’un peu plus de souplesse horaire serait souhaitable. On pourrait imaginer des moments de chant quotidien pour ceux qui le souhaitent.

Et que transformeriez-vous dans la formation des enseignants «maîtres-chanteurs»? Même si la place accordée à la musique est plus importante que dans d’autres instituts de formation, il y aurait des améliorations à apporter au niveau de l’organisation, afin d’élargir davantage encore les horizons, en proposant des cours d’accompagnement musical par exemple. Reste qu’avec un peu d’astuce, on peut trouver des solutions. Ainsi cette année, deux étudiants donnent des cours de guitare à leurs camarades. Pour la motivation, c’est idéal, mais pour que cela perdure, il

Comment envisagez-vous votre retraite? Musicale et enseignante? Pour le bien-être de ma femme, je vais conserver encore quelques activités professionnelles. J’ai l’intention de poursuivre pour un temps mon rôle dans la formation des enseignants du secondaire. Je songe également à écrire de la musique, ayant un diplôme de composition. A part cela, j’envisage un programme sportif et culturel avec mon jeune fils. En bref, je pense que je n’aurai plus une minute de libre. Propos recueillis par Nadia Revaz

Quel conseil donneriez-vous à tous les enseignants? Tous les enfants aiment chanter, il faut juste les aider à oser en pratiquant régulièrement, en veillant à les encourager sans jamais les traumatiser. Chaque élève peut progresser, mais à son rythme.

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ACTION! Les beaux jours sont là. Et si on sortait? Avez-vous déjà pensé land art? Pierrine Maillard d’Orsières vous sert de guide. Comment t’es venue l’idée, qu’est-ce qui t’as motivée en tant qu’enseignante? Une amie m’a prêté un livre (l’arbre et la forêt, éd. Dessain et Tolra) sur le travail d’une classe en forêt. Cela m’a tout de suite enthousiasmée et je me suis dit qu’il serait intéressant d’imaginer ce travail avec le groupe de 6e primaire. Les idées de sortir du contexte scolaire et de créer en utilisant des éléments naturels (branches, bois, cailloux…) étaient également deux facteurs qui me tenaient à cœur, question de prouver que l’on peut créer avec peu et pour pas cher… D’après ton expérience, que faut-il prévoir absolument avant de se lancer? En premier lieu, il serait bon de se renseigner auprès de la Commune afin de savoir s’il est possible d’aménager quoi que ce soit sur un sentier pédestre. Il est naturellement conseillé de repérer les lieux afin de s’assurer de la sécurité. Et comme on travaille à l’extérieur, jeter un coup d’œil à la météo la veille peut s’avérer utile. Comment as-tu procédé, quelle organisation as-tu privilégiée? Le 1er cours s’est déroulé en classe, avec une présentation de ce qu’est le land art, les élèves ont ensuite cité différents lieux qui les auraient tentés pour placer leur «œuvre» puis ils ont imaginé un projet sur

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papier (sans avoir vu le terrain). Le 2e cours s’est passé sur le terrain, j’y avais amené préalablement le matériel (peinture,

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L es ACM en juin

ACM AV

Sandra Coppey Grange

leur enfant, une manière de partager le travail accompli. De la part des collègues les quelques commentaires que j’ai pu entendre étaient plutôt positifs car cette activité était assez nouvelle pour eux également. Le petit plus de ton activité c’est la réflexion que tes élèves ont menée: peux-tu nous en parler? Une fois leur œuvre installée, je les ai toutes prises en photos (c’est d’ailleurs la solution si l’on désire que cet art si éphémère perdure un peu). J’ai ensuite demandé aux élèves d’écrire ce qu’ils avaient pensé de cette expérience… voilà ce qu’il en ressort:

pinceaux, palettes, bouteilles d’eau, ficelle naturelle, sécateurs, etc.) et le travail a pu commencer concrètement, projet à l’appui. Les élèves ont tout d’abord récolté les matériaux dont ils avaient besoin, se sont rassemblés autour du «coin peinture» afin de peindre ou d’assembler et c’est à la fin du 3e cours qu’ils sont allés choisir un emplacement. Qu’as-tu pensé du résultat de cette démarche originale? Cela a été une excellente expérience, les élèves étaient si concentrés sur leur travail et en même temps cela se déroulait dans une ambiance tellement détendue… j’ai trouvé ça vraiment génial. Et tes élèves? Sans hésitation, je dirais qu’ils ont tous été motivés par cette activité, leurs écrits (ci-après) me le prouvent. Les parents et les collègues? Cette expérience a donné aux parents un but de promenade avec

«Le land art nous a appris à jouer avec la couleur et la nature, faire un bricolage dehors change tout parce qu’on est en plein air, et je pense que pour les personnes qui se promènent ça peut être agréable à voir. Moi personnellement j’étais à fond dans mon travail.» «J’ai bien aimé le land art. C’est dans la nature, la sensation de liberté, le travail était aussi au rendez-vous, nous avons fait ces œuvres en 2 cours! Nous avons dû apprendre à nous débrouiller seul et avec les moyens du bord, j’ai adoré ça. L’ambiance était bonne, on s’entraidait, je trouve que c’est bien.» «J’ai aimé faire du land art car ça nous change de faire tout le temps des bricolages que nous ramenons à la maison, ce que nous faisons à l’extérieur est beaucoup plus libre.» «… j’ai appris à travailler sans faire les zoulous et à mettre de la vie dans la nature!!!»

Résonances - Juin 2006

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«… pour moi aller dehors au début c’était parler mais après j’ai compris qu’on n’était pas là pour ça.» «… si on aime la nature et que l’on peut travailler avec elle c’est génial, si on aime ce qu’on fait, on est beaucoup plus concentré que si on n’aime pas… c’est bien on a tous un projet différent et cela nous a appris à travailler tout seul.» Je crois que tout cela se passe de commentaires… non? Si c’était à refaire? Le referaistu? Que changerais-tu? Le moment de l’année choisi n’était peut-être pas le plus judicieux (fin de l’automne), l’hiver est arrivé et a naturellement tout recouvert. De plus, je ferais sans doute davantage connaître le sentier en faisant un peu plus de «pub». Je serais également tentée de rééditer cette expérience avec une classe moins disciplinée (il faut préciser que c’était un groupe idéal pour une première fois: motivé, travailleur, ouvert à faire autre chose, curieux, enthousiaste…), question de me prouver à moi-même que c’est une activité tout à fait applicable avec un groupe plus «agité»… à voir…

La vie des classes… Les journées ateliers de Massongex Dans un centre scolaire, une enseignante spécialiste ACM dynamique peut s’avérer fort utile… et pas seulement pour «bricoler»! Ainsi à Massongex, pour la deuxième année consécutive et sur l’initiative de Sylviane Coquoz, écoliers et en-

Cours 12.05: rectificatif… Le cours 12.05 Ange, mon ange: de l’objet à l’objectif du catalogue 06 de la formation continue s’adresse à tous les enseignants des degrés enfantins et primaires et pas seulement aux degrés élémentaires.

( Résonances - Juin 2006

seignants vivront deux jours d’ateliers polyvalents les 21 et 22 juin prochains. Une vingtaine d’activités, 25 animateurs et près de 200 enfants s’adonneront selon leur goût et curiosité à des entreprises de tissage, feutrage, fabrication de cerf-volant mais aussi de claquettes, percussion, boulangerie, cirque, etc. Pour un budget total de 3000 francs, entièrement pris en charge par la Commune, chaque élève participera à 3 activités pour les primaires et 2 pour les enfantines. Et, grande nouveauté cette année, les ateliers resteront ouverts le mercredi après-midi pour les enseignants! Cette initiative est à saluer car elle entre tout à fait dans le cadre du nouveau rôle de l’enseignante ACM au sein de son centre scolaire, tel que nous souhaitons le voir se développer à l’avenir: celui d’une animatrice de centre! Sylviane Coquoz, avec son projet de fresque en 2004 (à voir sur la galerie de www. animart.ch), et les ateliers de 2005 et 2006, est une précurseur. Dieu sait qu’elle n’est pas la seule… Vivement que le Département aménage le cahier des charges des enseignantes ACM pour que ces initiatives entrent enfin dans leur temps de travail, qu’elles soient reconnues et valorisées, et que les troupes ne s’épuisent pas avant l’heure…

Commentaire… Matinée ACM: signal d’alarme! Il y a un an, alors que la section ACM de la SPVal disparaissait au profit d’une commission, son tout jeune comité nous promettait de créer l’opportunité de nous retrouver grâce à l’organisation d’une rencontre active. Promesse tenue puisque nous étions tous, enseignants que nous sommes, invités à participer à la matinée ACM qui s’est déroulée samedi 29 avril dernier sous le toit de la HEP à St-Maurice.

complémentaire ACM, l’occasion était rêvée d’y accueillir les personnes particulièrement concernées par cette discipline. Pour ce faire une délégation, allant du directeur à l’animation, en passant par le sousdirecteur responsable du site et la chargée de discipline au sein de l’établissement, s’était mobilisée pour présenter «la maison» en général et la place des ACM en particulier. Au terme des différents exposés, nous avons pu ressentir un certain climat d’insécurité, qui s’est manifesté par quelques interventions peu modérées. Malheureusement l’organisation de cette matinée n’a pas permis de laisser une place suffisante à ces interrogations et à leurs réponses (ateliers planifiés). Il serait bon toutefois de ne pas ignorer ce constat et de permettre à toutes les parties de reprendre contact pour continuer à communiquer et renouer avec la confiance. Notons encore que la participation des enseignants généralistes ainsi que la présence masculine étaient tout à fait anecdotiques. Le chemin de l’intégration de la discipline et des spécialistes au sein de l’Ecole semble encore sinueux. Le bilan de la matinée reste très positif, en particulier grâce au succès des ateliers qui ont connu un vif succès et procuré beaucoup de satisfactions. Merci donc aux organisateurs pour leur initiative!

Alors même que celle-ci abrite depuis quelques mois la formation

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Le «bazar»... C’est ainsi que l’on a nommé la dernière réunion du module d’accompagnement en Connaissance de l’Environnement 13P. L’histoire débute il y a une année. En juin 2005, environ 120 enseignants s’inscrivent à cette formation continue facultative. Par groupes de 20 et durant une année, ils cheminent ensemble pour prendre en main le nouveau guide Corome et l’expérimenter dans leur classe. L’aventure comporte bien entendu quelques doutes et difficultés, mais les 2 enseignants-formateurs qui accompagnent chaque groupe fournissent des conseils avisés: ils sont passés par là l’année précédente. Ce bazar s’est déroulé le 3 mai dernier. L’idée était de réunir tous les groupes afin de partager les expériences réalisées. En toute simplicité, les travaux ont été posés sur les tables réparties dans le hall du CO de Conthey. La diversité de ce qui a été présenté témoigne du

Samuel Fierz

que la neige est sale? De quoi est-elle sale? Comment faire pour le savoir? Les enfants formulent leurs hypothèses. La fois suivante, une expérience est proposée: faire fondre la neige puis verser l’eau dans un filtre à café. Et que constate-t-on en observant le filtre?... des impuretés, des poussières. D’où nthey. Co viennent-elles? En de CO tivités au Echange d'ac mettant en place cette expérience, l’enseignante permet aux chemin parcouru. Plusieurs particiélèves de travailler le concept intépants ont indiqué que voir les tragrateur de matière (pureté, impuvaux des autres permet d’ouvrir ses reté) et les capacités transversales horizons et de se rassurer en même faire des hypothèses et observer; la temps. Il faut dire que de nomconnaissance qui sera retenue est breuses idées étaient au rendezque l’air n’est pas pur: il contient vous. En voici trois pour illustrer les des poussières très fines. trois perspectives: sciences, géographie et histoire. Notre école est une ancienne

Mange pas la neige, c’est sale! ... s’écria un élève. Sans doute répétait-il ce qu’on lui avait dit à plusieurs reprises. Une enseignante a pris la balle au bond: Est-ce vrai

Inscription 06-07: derniers jours! Les enseignants 1-3P intéressés par l’accompagnement 06-07 peuvent encore s’inscrire jusqu’au 15 juin. L’accompagnement se déroule par régions. Il permet à chacun-e de comprendre les principes du guide Corome 1-3P, de les expérimenter pratiquement dans sa classe et d’échanger sur ses expériences. Renseignement sur www.hepvs.ch, formation continue, cours 8.1.

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i r o nn e m e n t

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U ne moisson d’idées

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fabrique de viande séchée La situation est suffisamment cocasse pour interpeller les élèves. Mais alors... Où faisait-on sécher la viande? Où est-ce que la viande arrivait? Est-ce qu’on peut voir encore des traces? Après avoir fait l’inventaire des questions, les élèves mènent l’enquête dans leur famille. Les idées se précisent. Pour aller plus loin, on fait venir l’ancien propriétaire qui fournit aux élèves des informations détaillées. Puis on note ce que l’on veut retenir. Ici, l’enseignante visait le concept intégrateur d’espace-produit, les capacités à (se) questionner et à rapporter, l’utilisation des outils langage et terrain (le bâtiment), ainsi qu’un certain nombre de connaissances dont l’idée que le bâtiment est aménagé selon ce qu’on veut y faire (fabriquer un produit ou faire l’école).

Résonances - Juin 2006

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Février 2006, les JO occupent le devant de la scène; impossible de passer à côté. Les enseignants d’un centre scolaire l’exploitent de différentes manières dont une piste plutôt historique. Les élèves comparent des images de skieurs, patineurs ou lugeurs de différentes époques et déterminent ce qui a changé et ce qui est resté semblable; pour chaque changement, ils imaginent les raisons qui ont amené ces changements (par ex. pour le passage du bonnet au casque). C’est le concept changement/permanence qui est visé ici, avec la capacité à observer, comparer et faire des hypothèses ainsi que l’outil photo; au niveau des connaissances, on retient que le matériel s’est perfectionné, que les courses sont devenues plus rapides et que la sécurité a dû se renforcer.

Ecoles secondaires Cours sur le paysage Fort d’une tradition de recherche et d’enseignement dans le domaine des géotopes et du paysage, l’Institut de Géographie de l’Université de Lausanne propose un cours de formation continue sur la thématique du paysage et des géotopes destiné prioritairement aux enseignants du secondaire I et II (les accompagnateurs en montagne et les enseignants primaires sont également admis). Le cours sera focalisé sur trois thèmes principaux: paysage et patrimoine géomorphologique, évaluation et cartographie des géomorphosites, protection et valorisation des géomorphosites. Dates et lieu: 29 et 30 septembre 2006, Finhaut (VS). Programme: Cours théorique (6 heures) le 29 septembre, excursion dans la vallée du Trient le 30 septembre 2006. Inscription d’ici fin juin. Un descriptif du cours et des bulletins d’inscription peuvent être téléchargés sur le site internet de l’IGUL www.unil.ch/igul.

( Résonances - Juin 2006

Q ui veut jouer

Concours

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Les Jeux olympiques

et… gagner Environnement+ Jeunesse Le concours Environnement+Jeunesse lance sa nouvelle édition sur le thème alimen’ terre. www.environnementjeunesse.ch

Les jeunes façonnent l’espace de vie! Dès le mois d’août 2006 et à travers toutes les régions de Suisse, se déroule un concours national d’aménagement du territoire organisé par la Hochschule für Technik à Rapperswil et son département de développement territorial. Les classes des niveaux secondaires I et II sont invitées à soumettre des projets afin de définir leur espace de vie futur dans lequel ils vivront, travailleront et passeront leur temps libre. Le corps professoral est appelé à éveiller la fascination de cette démarche auprès de ses élèves et à les inciter à participer au concours. Les travaux seront récompensés sur les plans régional et national. Une riche documentation pédagogique à propos de l’aménagement du territoire, des modèles de leçons ainsi

que des exemples types pourront être téléchargés sur le site à partir de juillet. Il est possible de s’inscrire dès maintenant. De plus amples informations et un bulletin d’inscription sont disponibles sur www. jfe-concours.ch.

x-puissance-cœur Le Pour-cent culturel Migros lance un concours pour les écoles (degrés 1 à 9) sur le thème «S’engager pour autrui». Il invite des classes, voire des écoles entières, à réaliser un projet pour le bien commun.

Les écoles s’engagent bénévolement pour la communauté. Ils chantent dans les homes, nettoient des ruisseaux, organisent des ventes de charité. Migros Pour-cent culturel voudrait rendre cet engagement visible. Pour la rentrée 2006/07, elle lance un concours au niveau national – x-puissance-cœur. Toutes les classes et écoles qui organiseront un projet dans les domaines social, caritatif ou écologique pourront y participer, et tous gagneront un prix. www.x-puissance-coeur.ch

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Titre: Eye.KIDZ. Auteur, site officiel: Evermore Innovations SA (www.eyekidz. com). Type de logiciel: navigateur sécurisé pour les enfants. Prix-licence pour tous les postes d’un établissement: gratuit pendant le premier mois d’utilisation… Ensuite, Fr. 60.- par année (logiciel téléchargé) ou Fr. 69.- (CD-Rom). Public: enfants de 6 à 14 ans. Résumé du contenu: produit offrant un navigateur protégé, un filtre et un portail pour enfant. Points positifs «prix» classé parmi les meilleurs filtres par le site Filtra (www.filtra.info) partenaire d’Action Innocence (www.actioninnocence.ch) simplicité d’utilisation et de paramétrage possibilité de bloquer l’accès des autres logiciels à Internet gestion des horaires d’utilisation du navigateur historique des pages visitées.

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S urfer protégé! Eye.KIDZ

ICT

traditionnelle et les boutons accessibles au sommet de la fenêtre permettront aux enfants de surfer facilement sur la toile.

Point faible aucune protection d’identité. Téléchargement (14,4 Mo) www.eyekidz.com/ek2downloads/ EyeKIDZ_2.4_fr.exe La navigation sur internet comporte plusieurs dangers auxquels les enfants sont régulièrement exposés. Nous le savons tous, la meilleure des protections réside dans l’éducation de nos enfants. Néanmoins, quelques outils intéressants nous permettent, actuellement, de diminuer l’exposition inutile à certains de ces risques. «Eye.KIDZ» fait partie de ces logiciels qui offrent la possibilité de naviguer sur Internet de manière sécurisée.

L’enfant pourra, lors d’une recherche, garder en mémoire l’adresse des sites intéressants et les stocker très simplement dans les «Marquepages».

Le paramétrage… A l’installation, le programme vous demandera de transmettre vos coordonnées ainsi qu’un mot de passe (à ne pas perdre…) qui vous permettra d’atteindre la console d’administration du programme (pour modifier les paramètres de base du logiciel). Vous pourrez ensuite créer un compte pour votre(vos) enfant(s)… Pour la classe, un seul compte pour tous les élèves suffira.

Le programme… Eye.KIDS est un navigateur sécurisé pour enfants développé par l’EPFL. Son système de filtrage basé sur l’intelligence artificielle permet de bloquer la plupart des sites «sensibles» (la protection parfaite n’existant pas!).

avec skin sans skin

Il possède une interface graphique (skin) assez ludique (désactivable) qui, à la longue, peut être envahissante lors d’une utilisation soutenue. Comme page de démarrage, Eye. KIDZ vous propose l’excellent portail pour enfants «kidadoweb»: www.kidadoweb.com. Malgré un léger ralentissement dû au filtrage des données, la navigation sur Internet se fait de manière

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Pour un usage privé, il sera également possible de déterminer avec précision les horaires d’utilisation d’Internet.

Ressources électroniques de Vsnet pour les écoles Depuis trois ans, l’association VSnet propose un accès à des ressources documentaires en ligne. Ce sont des cédéroms et des bases de données accessibles à l’adresse: www.vsnet.ch/f/ressources_en_ligne/liste_produits.php. Depuis le début de l’année 2006, un accord entre le DECS et VSnet permet aux écoles qui s’y intéressent de se connecter à ce nouveau service avec les conditions particulières suivantes: Les écoles primaires communales et cycles d’orientation peuvent avoir accès aux ressources électroniques sans avoir à devenir membre de Vsnet.

En tout temps, il sera possible de contrôler la liste des sites que l’enfant a visités, ainsi que les heures et temps de connexions à internet…

Pour vous aider… Sur le site «eyekidz.com», vous aurez accès à des manuels d’utilisation qui vous permettront d’optimiser le paramétrage du logiciel.

Le point faible d’Eye.KIDZ… Le seul point faible de ce programme réside dans la protection des données personnelles. Chaque enfant navigant sur le net est confronté un jour ou l’autre à un concours, une demande de renseignement ou autre formulaire où on le poussera à dévoiler son identité accompagnée de différentes autres coordonnées. Malheureusement, Eye.KIDZ autorise ce genre d’intervention qui peut exposer l’enfant à certains risques.

Le contrôle de l’accès peut se faire de deux manières: - L’école fait reconnaître son réseau informatique (par numéro IP). Elle bénéficie ensuite d’un accès à l’ensemble des ressources en ligne sans procédure d’authentification. L’accès aux ressources est limité par filtrage IP. - L’école s’authentifie par code d’accès L’école ne désirant pas ou ne pouvant pas faire reconnaître son réseau a la possibilité d’accéder aux ressources en s’authentifiant par code d’accès. Ces codes donnent droit à 10 heures cumulées de consultation depuis n’importe quel ordinateur raccordé à Internet. Il est également nécessaire de désigner au sein de l’école, un-e correspondant-e information et documentation. Des relations régulières permettront aux enseignants d’être informés des nouveaux produits, de proposer des nouvelles acquisitions et éventuellement de demander une formation. Cette personne sera aussi responsable de la commande et de la distribution des tickets. Son nom doit être inscrit sur le formulaire d’inscription et figurera sur le site http://www.vsnet.ch/f/vsnet/membres.php. Cette personne s’engage également à fournir chaque année le nombre de classes pour son institution et le nombre d’ordinateurs connectés en cas de reconnaissance du réseau. Pour tout complément d’information, s’adresser à: Médiathèque Valais, Jessica Scilipoti, Case postale 182, 1951 Sion jessica.scilipoti@mediatheque.ch.

Un compagnon intéressant…

En raccourci

Afin de pallier le problème de la protection d’identité, il existe un petit programme appelé «LogProtect» qui va bloquer toutes les informations personnelles de votre enfant que vous aurez préalablement introduites… c’est le complément idéal à Eye.KIDS.

Secrétariat d’Etat à l’éducation et à la recherche

Le logiciel «LogProtect» (4,3 Mo) est téléchargeable à l’adresse suivante: www.lesindispensables.com/ free/LogProtect_11.zip.

LogProtect.

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Pierre Hugo, conseiller Multimédia

Bulletin d’informations Un nouveau bulletin d’informations du Secrétariat d’Etat à l’éducation et à la recherche vient de paraître. Au sommaire, on trouve notamment des infos sur la nouvelle génération de programmes européens qui verra le jour en 2007 et sur l’Europe spatiale. www.sbf.admin.ch/htm/index-f. html

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la faire reconnaître. C’est l’article 32 de la NLFPr qui autorise cette nouvelle procédure de qualification et remplace l’art. 41 de l’ancienne loi.

Le processus de validation complet, c’est-à-dire aboutissant à une certification, se déroule en trois phases: la reconnaissance personnelle, la reconnaissance institutionnelle et la validation des compétences. La reconnaissance personnelle (bilan de compétences) est formalisée et pratiquée depuis une quinzaine d’années dans notre canton. La deuxième phase, qui se fonde sur un règlement institutionnel cantonal, a démarré en 1997. Quant à la troisième phase, pratiquée depuis 1999 à Genève, elle l’est en Valais depuis 2003. Le Valais avec la Poste sont pour l’instant les deux seuls à avoir obtenu la reconnaissance de l’Office fédéral de la formation professionnelle (OFFT).

Val-Form, dispositif intégrant formation et validation, se déroule pour chaque métier en plusieurs étapes: la préparation pour mettre en place les partenariats (associations professionnelles, syndicats…) et fixer les modalités d’expertise pour chaque nouveau secteur professionnel. Pour en bénéficier, le candidat doit répondre à certaines conditions d’admission (justifier d’une expérience professionnelle de 5 ans au moins, être âgé de 25 ans

La procédure Val-Form fédère orientation, centres de formation, experts et associations patronales et syndicales pour permettre à des adultes ayant acquis leur expérience professionnelle sur le tas de

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Dans le domaine de la validation des acquis de l’expérience, le Valais peut se targuer de faire partie des pionniers.

révolus au moins…) et motiver sa demande en établissant un portfolio de ses compétences. Celles-ci sont ensuite évaluées par des experts via un bilan visant à déterminer les besoins en formations de la personne. Cette dernière suit alors, si nécessaire, des modules de formation. La deuxième évaluation abou-

Témoignage de deux participantes Marie-Bernadette Rey, CFC d’aide familiale «J’étais déjà titulaire d’un diplôme d’aide familiale, mais seul le CFC répond aux exigences actuelles. La formation pour valider mes acquis a été enrichissante et valorisante. Elle a aussi été par moments difficile, car il a fallu retourner sur les bancs d’école avec des jeunes tout en devant gérer les tâches professionnelles et familiales.» Cristina Barroso, CFC de vendeuse «Je suis vraiment très satisfaite d’avoir suivi cette formation. Travaillant comme vendeuse depuis quinze ans, cela a été pour moi comme une récompense. La solution est adaptée lorsque l’on ne peut pas arrêter de travailler pour étudier. L’idéal serait qu’il y ait d’autres formations possibles, car j’adore apprendre.»

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ntation

(

Validation d’acquis

Ori e

Nadia Revaz

Pour en savoir plus www.valida.ch, www.validacquis. ch, www.vs.ch/orientation, www. orientation.ch. Informations auprès de l’OSP sur Val-Form: 027 606 45 00.

tit à la certification. Si l’épreuve est réussie, c’est l’obtention d’un CFC. Le processus nécessite un investissement important de la part du candidat. De l’avis de Christian Bonvin, chef de projet, certaines étapes mériteraient d’être améliorées, de façon en particulier à mieux s’adapter à l’âge du public concerné. Pour l’heure, la procédure existe pour les métiers de vendeur, d’aide familiale, d’assistant en soin et service communautaire et d’informaticien. Les prochains métiers à ajouter à la liste sont ceux d’employé de commerce et de constructeur métallique. Des contacts sont en cours pour les métiers de la logistique, pour les assistants socio-éducatifs, les nettoyeurs et les professions de l’hôtellerie. Si ce sont d’abord ces secteurs qui ont été choisis, c’est en raison de l’intérêt manifesté par les associations professionnelles et du nombre de candidats potentiels. Quel avenir pour ce type de validation des acquis de l’expérience? «Cela restera une structure réduite, complémentaire aux autres voies de formation continue. Elle a un avenir réel dans un monde dynamique», explique Christian Bonvin. Un espoir pour les personnes qui, en raison de parcours scolaires et/ou de vie particuliers, n’ont pas obtenu de certification officielle. Un projet parallèle étudie la possibilité d’utiliser la validation dans le cadre de l’obtention de l’attestation fédérale sur deux ans pour les jeunes avec limites.

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L ’école bouge:

Education physique

n’oubliez pas de vous inscrire! Le concept «L’école bouge» a connu un certain succès dans notre canton. Mais le besoin de mouvement de nos enfants reste le même. Alors pourquoi pas s’engager à nouveau dans ce défi pour l’année scolaire 2006 - 2007 et contribuer ainsi à une bonne gestion de la santé de nos élèves. Meilleures salutations et... bon été en mouvement. Nathalie Nanchen, Joerg Ruffiner et Gérard Schroeter

La campagne «Enfance active - vie saine» le souligne explicitement: les enfants ne peuvent plus assouvir leur besoin naturel de mouvement et de ce fait, ils sont toujours plus nombreux à souffrir de surcharge pondérale, de faiblesses posturales et de déficits moteurs. D’où vient le mal? Du manque d’exercice, d’une alimentation déséquilibrée et du stress. Autant de raisons qui contribuent à dégrader, lentement mais sûrement, la santé de nos enfants.

La campagne «L’école bouge» est menée par l’Office fédéral du sport. Les carences de développement dans l’enfance constituent de sérieux facteurs de risque, particulièrement pour les appareils moteur, postural et cardiovasculaire, et pas seulement à l’âge adulte. En Suisse, un enfant sur cinq souffre de surcharge pondérale, 4% d’entre eux sont même obèses. Le nombre d’en-

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fants en surpoids a carrément doublé au cours des dix dernières années.

En 2005: 30’000 élèves ont suivi le mouvement! L’année dernière, près de 30’000 élèves (soit 1500 classes) ont participé à l’opération «L’école bouge». Chaque jour, ils ont bougé au moins 20 minutes, en plus des cours d’éducation physique habituels. 96% des classes ont participé à l’action durant 7 semaines au moins, en se conformant aux directives; elles ont pu constater les effets positifs d’une activité physique quotidienne. Fait réjouissant: 80% des classes souhaitent continuer à pratiquer ces 20 minutes d’activité physique quotidiennes.

L’école bouge version 2006 Le succès rencontré par «L’école bouge» en 2005, le grand intérêt suscité par la campagne ainsi que l’importance de l’activité physique quotidienne durant l’enfance et l’adolescence ont convaincu les responsables de poursuivre le projet en 2006. Cette année encore, le but est de convaincre un maximum de classes, voire d’écoles entières à faire de l’exercice physique quotidien et à participer à «L’école bouge». Il s’agit aussi de sensibiliser l’opinion publique au problème grave que constitue le manque d’activité physique et aux conséquences qui en

www.ecolebouge.ch

découlent et à rendre la population attentive aux mesures entreprises pour promouvoir l’activité physique. Bouger davantage au quotidien est une initiative qui remporte une large adhésion, comme le montre la déclaration de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP) du 28 octobre 2005, qui entend renforcer encore à l’avenir la promotion et l’éducation du mouvement à l’école.

Les animateurs Nathalie Nanchen: animatrice des arrondissements 4, 5 et 6 nathalie.nanchen@hepvs.ch Téléphone: 027 458 40 17 Gérard Schroeter: animateur des arrondissements 1, 2 et 3 gerard.schroeter@hepvs.ch Téléphone: 078 744 03 01 Joerg Ruffiner: animateur pour le Haut-Valais et pour les classes allemandes joerg.ruffiner@hepvs.ch Téléphone: 027 924 11 61

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Dans le domaine du 7e art, le scénario (document écrit décrivant scène par scène ce qui sera tourné), est le passage obligé par le travail d’élaboration, de visualisation, de prise de décisions et de retouches, visant un résultat magnifié, ne laissant paraître que ce qui fait l’essence de l’art. L’enseignement est souvent considéré comme un art. La construction d’un scénario pédagogique vient rappeler le travail rigoureux et structuré, nécessaire à la compréhension et la gestion de la complexité inhérente à chaque situation d’enseignement/apprentissage. Le questionnement proposé permet entre autres: de clarifier les enjeux de la situation d’enseignement/apprentissage; de situer l’activité et de la contextualiser; de majorer la capacité d’adaptation à l’imprévu (microdécisions durant l’action); de nourrir et d’affiner l’évaluation; d’optimaliser l’évolution des représentations et l’abandon de certains préjugés liés soit à l’en-

seignement soit à l’apprentissage; de structurer l’analyse de sa pratique en mesurant les écarts entre la situation planifiée et la situation réalisée. L’analyse didactique réalisée à partir de la démarche scénario s’appuie sur les grands axes du triangle didactique (c.f. schéma ci-dessous). Au service de la transversalité, cet outil s’utilise indifféremment dans tous les domaines d’enseignement/ apprentissage. Il permet une analyse plus structurée de sa pratique et suscite ainsi un entraînement à la pratique réflexive plus particulièrement axée sur la didactique.

L’analyse a priori

L’axe savoir-enseignant: organiser l’enseignement Le projet de l’enseignant-e en lien avec les connaissances Après avoir déterminé la discipline de référence à laquelle appartiennent les savoirs que doivent maîtri-

(

L e scénario didactique

Du côté

d e l a H E P -V s

ser les élèves (sommes-nous en math ou en socialisation? en expression libre ou en structuration de vocabulaire/orthographe?), l’enseignant-e questionne ses représentations de la discipline ainsi que le rapport qu’il-elle entretient avec elle (rapport affectif en général et/ou lié éventuellement au vécu d’élève).

Une manière structurée pour penser, organiser, analyser et faire évoluer sa pratique. Les contenus (vocabulaire – définitions – concepts clés – savoir-faire – procédures, exploration – analyse, raisonnement…) sont réfléchis et rattachés aux objectifs d’apprentissages, ils sont identifiés et définis comme au service des apprentissages, la visée des apprentissages est nommée. Dans cette démarche, les apports théoriques et les expériences pratiques sont autant de ressources pour l’analyse et l’élaboration de

Le savoir L’axe savoir-enseignant: processus enseignement dans lequel l’enseignant organise son activité en prenant en compte les conditions et contraintes disciplinaires et épistémologiques mais aussi psychologiques, sociologiques, etc.

L’axe savoir-élève: processus apprendre dans lequel les élèves sont mis directement en contact avec le savoir.

L’enseignant

L’élève L’axe enseignant-élève: processus de formation centré sur la régulation des conflits et la définition des rôles dans le groupe.

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la situation d’enseignement/apprentissage. Le projet de l’enseignant-e en lien avec le projet de société La situation d’enseignement/apprentissage est située par rapport aux buts définis par la politique d’éducation (autonomie ou dépendance, coopération ou compétition, créativité, citoyenneté, pensée critique…)? L’enseignant-e questionne ses propres conceptions des valeurs en jeu: sont-elles en accord avec la politique définie? et s’il y a écart, comment se concrétise-t-il et comment l’enseignant va-t-il le réguler? Les liens entre la situation, les objectifs généraux et le fundamentum des programmes en vigueur (curriculum formel) sont établis. Enfin, la situation et les objectifs formulés sont reliés au projet global.

entraînement – situation ouverte – fermée...). La question de la pertinence de la situation proposée, tant du point de vue du sens que peut lui donner l’élève, sens de ce qu’il est en train de construire, que du point de vue du lien entre la situation et le projet global, est débattue. Les apports théoriques et l’expérience pratique constituent des ressources pour le traitement des questions relatives au travail favorisant l’apprentissage des élèves.

L’axe savoir-élève: organiser les apprentissages Le projet de l’enseignant-e en lien avec les interactions élèves/ savoir Les apports théoriques nécessaires sont identifiés comme des ressources pour questionner l’apprentissage visé et les enjeux de la situation. Du point de vue des élèves, l’enseignant-e tentera de nommer leurs représentations (d’un point de vue cognitif – affectif –

des moyens de les prendre en compte. Les stratégies d’apprentissage pouvant ou pas être mobilisées sont nommées et les stratégies inopérantes pour ce domaine d’apprentissage sont identifiées. Ensuite, l’enseignant-e questionne l’apport possible à l’apprentissage visé d’un travail en duo ou en petits groupes. Il-elle tient compte dans son analyse à la fois de ses propres conceptions du travail entre pairs, de celles des élèves que des expériences de la classe dans le travail de groupe. Si les élèves ne disposent pas des outils nécessaires pour travailler efficacement en groupe, l’enseignant-e prévoit d’y remédier. Pour terminer, les objectifs visés sont précisés, les résultats attendus sont explicités et les indicateurs de l’acquisition sont nommés. La forme d’évaluation est choisie et justifiée en lien avec le projet global.

Le projet de l’enseignant-e: transposition didactique Pour établir les liens entre les contenus d’apprentissage, la discipline L’axe élève-enseignant-e: de référence et le curriculum forformer mel, l’enseignant-e va clarifier en quoi l’activité choisie et la Le projet de l’enmanière dont elle seignant en lien avec est pensée, organiles interactions ensée et conduite, s’y seignant-e/élèves insère. Les différenSur l’axe former, l’entes étapes sont orseignant-e prend en ganisées de macompte les coutunière à mettre en mes (contrat didacœuvre le projet glotique implicite) qui bal (situation + ou lient les élèves au ouverte et justificasavoir enseigné. Les tion des situations en conceptions du rôle fonction du projet de l’enseignant-e global; travail collecdans ce projet sont tif – individuel – en questionnées, tant duo ou en petits groudu point de vue en partage. io ar pes). Le-s modèle-s de l’enseignant én sc le seignement: Cinéma et en d’apprentissage sur que de celui de l’élève. De le-s-quel-s se basent les plus, l’enseignant-e met en évichoix d’organisation de l’apprentisdence les aspects du métier d’élève métacognitif) du savoir à apprensage sont identifiés (behaviorisme, à expliciter et/ou travailler (explicidre et ceci en lien avec le projet constructivisme, socio-constructitation du contrat). global. Les obstacles à l’apprentisvisme…). sage présents au travers des conLe type d’activité est défini (quesceptions recueillies sont identifiés Ensuite, le rôle confié aux élèves tionnement – expression libre – déet les erreurs possibles inventoriées. dans la situation et/ou la réalisacouverte – organisation – structution de la tâche est décrit et la Au travers d’une analyse diagnostiration – classement – communicamarge de manœuvre de l’élève est que, les acquis des élèves sont retion – synthèse – renforcement – identifiée. Pour permettre la réaliconnus et l’enseignant-e propose

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sation de la tâche, l’enseignant-e écrit les consignes de travail, reconnaît le statut de l’erreur et prévoit son explicitation. Enfin, l’enseignant-e identifie le genre de groupe classe (effectif fonctionnement socio-affectif, psychomoteur), prévoit ce qui sera observable et définit la ou les forme-s de différenciation possible-s pour prendre en compte tous les élèves, notamment ceux qui sont en difficulté. La forme de communication qui sera mise en œuvre est réfléchie pour répondre tant au projet global qu’aux spécificités du groupe classe. A nouveau, les apports théoriques et les expériences pratiques constituent des ressources pour traiter ces questions.

Analyse a posteriori Comme nous l’avons vu en préambule, la démarche du scénario est aussi un outil nécessaire à la réflexion sur sa pratique. C’est de la qualité de la réflexion a priori que dépendra la richesse de la réflexion a posteriori. C’est par la répétition de ce type d’exercice que se développe une véritable pratique réflexive et que l’enseignant-e professionnalise ses interventions.

Après la mise en œuvre de la situation d’enseignement/apprentissage, l’enseignant-e écrit le récit de sa réalisation (description détaillée de la situation en utilisant le «je» et en mettant en évidence les interactions) A partir de ce récit et en s’aidant de l’analyse a priori, l’enseignant-e effectue une analyse de la situation mise en œuvre et de ses écarts avec la situation planifiée. D’abord, il identifie l’influence de ses conceptions du savoir à enseigner sur ses actes d’enseignement. S’il identifie un écart, il propose un moyen d’y remédier. Il montre comment l’activité choisie s’est insérée dans le projet global. Il repère les éléments de la situation qui ont permis de donner du sens au savoir à apprendre. Il observe comment l’émergence des représentations autour de ce savoir a été ou non facilitée. Ensuite, l’enseignant-e nomme les décisions prises durant la réalisation de la situation. Il questionne leur pertinence dans la poursuite du projet global. Il identifie les obstacles à l’apprentissage et la nature des erreurs commises ainsi que leur prise en compte dans le travail réalisé. L’enseignant revient sur les objectifs d’apprentissage qu’il avait

En raccourci

fixés et les compare aux acquis qu’il a pu observer ou évaluer. Il questionne la validité des moyens mis en œuvre pour le vérifier (application – transfert – entretien métacognitif). Enfin, l’enseignant-e questionne les effets possibles de ce qui a été mis en place aujourd’hui, tant du point de vue des avantages que des obstacles à l’apprentissage pour demain. Il termine son analyse par des propositions d’amélioration, soit d’une nouvelle mise en œuvre de la même situation soit de sa prochaine intervention. Pour aller plus loin, l’enseignant-e est invité-e à théoriser sa pratique. Pour le faire il peut identifier les présupposés théoriques qui ont guidé l’élaboration et la réalisation de la situation d’enseignement/apprentissage (concepts - idées forces), puis reprendre le récit en l’analysant (mettre en lien) à l’aide des concepts et idées forces identifiés (analyseurs) et enfin à partir d’une pratique du sens commun, opérer un déplacement de posture, de représentation, de conception de l’enseignement, de l’apprentissage et de la formation. Isabelle Truffer Moreau, Danièle Périsset Bagnoud, Anne Clerc HEP-VS et HEP-VD

La Classe maternelle

Dossier sur l’observation Observer ne va pas de soi. C’est même une activité qui nécessite un long apprentissage. La Classe maternelle, dans son dossier de mai, explique pourquoi et comment les jeunes enfants doivent apprendre à observer le «monde du vivant». Plusieurs séquences sont proposées pour s’initier à l’observation d’un élevage de papillons, pour se familiariser avec la métamorphose d’insectes… Et comme dans chaque numéro du mensuel pratique des instituteurs et des professeurs des écoles, on y trouve de nombreuses fiches pratiques pour de nouvelles activités ainsi que toute l’actualité scolaire. www.laclasse.fr

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Bibliographie Heinaud, J. et al. (1993). La supervision pédagogique. Montréal: Logiques. Mante, M. (1998). La visite de classe. In A. Bouvier & J.P. Obin (Ed.), La formation des enseignants sur le terrain. Paris: Hachette. Perrenoud, P. (2001). Développer la pratique réflexive dans le métier d’enseignant. Paris: ESF. Solère-Queval, S. (1999). Une approche pédagogique contemporaine du savoir. In J. Houssaye, Questions pédagogiques. Paris: Hachette. Henzler, H. et al. (2003). Guide de planification d’une leçon. Sherbrooke: CRP.

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R echerche des HEP de Suisse

Du côté

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romande et du Tessin: 2e colloque Dès leur création, les Hautes Ecoles pédagogiques se sont vu confier la mission de développer des recherches en éducation. Afin d’assumer cette tâche nouvelle, les sept institutions de formation des enseignants de la Suisse romande et du Tessin collaborent désormais de façon étroite, en œuvrant sur des enquêtes communes, en publiant conjointement la Revue des HEP et enfin en mettant sur pied un colloque annuel de la recherche.

Patrice Clivaz, directeur de la HEP-Vs, Jalil Akkari, responsable de la recherche à la HEP BEJUNE, Maurice Tardif, recteur de la HEP BEJUNE, Philippe Perrenoud, professeur à l’Université de Genève, Fabio Di Giacomo, responsable de la recherche à la HEP-Vs, Rémi Villemin, directeur de l’Institut de formation des maîtres de Genève.

Le premier colloque qui s’est tenu à Fribourg l’an dernier a permis à une soixantaine de participants de s’interroger sur la place du mémoire professionnel dans la formation des enseignants. Le 28 avril 2006, la HEP Valais a accueilli plus d’une centaine de chercheurs et de formateurs pour le 2e colloque de la recherche qui a soulevé la question de l’articulation, dans les plans d’études des HEP, entre les didactiques disciplinaires et les approches transversales. Si d’aucuns soutiennent qu’il existe des stratégies particulières, non universelles et non transmissibles pour chaque branche et didactique, d’autres, en opposition à cette vision, distinguent une série de compétences valables pour tous les enseignements et soutenant la vie de la classe, avec des intensités différentes si l’enseignant est un généraliste1 ou un spécialiste de branche2. Cette divergence de conception a conduit à la création d’une nouvelle catégorie d’enseignants, appelée «enseignants transversaux».

Autant de questions abordées par trois spécialistes, à savoir Philippe Perrenoud et François Audigier, professeurs en Sciences de l’éducation à l’Université de Genève ainsi que Maurice Tardif, recteur de la Haute Ecole pédagogique de BEJUNE3.

A partir de ce postulat émergent de nombreuses questions: quels sont, dans les institutions de formation, les pratiques et les dispositifs qui se

La journée de réflexion n’a évidemment pas permis de répondre à l’intégralité des questions soulevées, elle a cependant souligné le man-

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réclament des approches transversales et ceux qui se rattachent à des didactiques disciplinaires? Quelles sont les solutions adoptées pour intégrer l’approche didactique et transversale en évitant de se borner à la seule addition des savoirs? Dans quelle mesure le cloisonnement des savoirs confinés dans des disciplines ne devient-il pas chez les futurs enseignants un obstacle à la construction des compétences professionnelles?

que de recherches réalisées dans ce domaine et indiqué quelques nouvelles pistes à explorer. Les débats se sont terminés par une table ronde. En outre, pour celles et ceux qui désireraient de plus amples informations à ce sujet, une publication récapitulative de la journée sera éditée ces prochains mois. Dans son mot de conclusion, Patrice Clivaz, directeur de la HEP-Vs, s’est réjoui que le Valais soit devenu un véritable acteur de la recherche en éducation en jouant pleinement son rôle bilingue et en œuvrant à la qualité de la formation de notre jeunesse, seule garante de l’avenir du pays.

Notes 1

comme au primaire.

2

comme au cycle et au secondaire 2.

3

HEP regroupant les régions de Berne, du Jura et de Neuchâtel.

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Patrice Vernier

Depuis quelque temps, les matières premières sont de plus en plus prisées par les investisseurs institutionnels. Selon des prévisions réalisées par des spécialistes financiers, la plupart estiment que dans les trois prochaines années, 6 à 10% des portefeuilles de caisses de retraites seront investis dans les matières premières.

rien n’est plus possible! en dépit des cours plafonds atteints par le pétrole, le mouvement haussier n’en est qu’à ses débuts. Il suffit de prendre connaissance du graphique ci-dessous (prix des

La Commission de gestion de la Caisse a accepté dans le courant du 1er trimestre 2006 d’élargir ses classes d’actifs traditionnelles actuelles à celle des matières premières. Elle va ainsi mettre toute sa compétence à la gestion de cette dernière. Quelles sont les principales raisons de cette introduction? Les matières premières ont amorcé un important cycle haussier depuis deux ans. Malgré cette hausse et

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S ans matières premières,

CRPE

matières premières en termes réels) pour s’en convaincre. N’ayant qu’une faible corrélation avec les autres instruments financiers, elles se comportent mieux, sur la durée,

Le prix des matières premières en termes réels. Prix réels corrigés de l’inflation 1910-2004.

quand les véhicules de placement traditionnels (actions, obligations) tendent à sous-performer. Les matières premières sont par contre corrélées avec l’inflation. Elles constituent ainsi une bonne diversification pour qui investit à long terme dans un environnement de craintes inflationnistes. Elles présentent également une corrélation très forte avec les marchés émergents asiatiques, surtout la Chine et l’Inde. En pleine expansion, ces pays ont un important besoin en matières premières, toutes catégories confondues. Or, l’offre n’arrive souvent pas à couvrir la demande, ce qui entraîne des tensions sur les cours, et ce phénomène devrait se poursuivre. Les matières premières devraient donc offrir un potentiel de rendement élevé ces dix prochaines années. Que faut-il entendre par matières premières? Il s’agit de substances extraites de la nature ou produites par elles-mêmes. Chacune est classée au sein de l’une des trois catégories suivantes: énergie, métaux et produits agricoles. Comment la Caisse peut-elle profiter de ce marché? Pour pouvoir exploiter les opportunités de placement qui s’offrent à elle, la Caisse doit d’abord se faire une idée sur les différentes formes de placement existantes ainsi que sur leurs avantages et inconvénients. Il s’agit ensuite de déterminer quelle matière de base ou quelle catégorie offre le meilleur potentiel. Cette façon de faire donne une grande flexibilité dont le but est de dégager une plus-value;

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en effet, le fait de sur ou sous-pondérer un secteur ou un produit permet de mieux tirer profit des mouvements qui se dessinent au sein des cycles, évitant ainsi d’investir dans des matières qui pourraient évoluer à contre-courant. Néanmoins, le risque de se tromper est grand, et la Caisse n’a pas les structures nécessaires pour gérer ces options.

La CRPE introduit une nouvelle classe d'effectifs dans son portefeuille.

En raccourci Enseignement des langues

Projet intercantonal Le projet intercantonal en faveur de l’introduction de l’enseignement du français à partir de la 3e année scolaire, et de l’anglais à partir de la 5e ainsi que le développement de l’enseignement des langues étrangères peut débuter. Les directrices et directeurs de l’instruction publique de BâleCampagne, de Bâle-Ville, de Berne, de Fribourg (partie germanophone), de Soleure et du Valais (partie germanophone) ont signé un accord dans ce sens. Bâle-Campagne réserve sa position sur la question. La coopération sera décidée formellement à travers un accord intercantonal qui doit encore être ratifié par les parlements cantonaux. Bulletin de la CIIP

Aussi, pour des raisons de diversification, de liquidités, de transparence et de contrôle des résultats, la Commission de gestion a opté pour un investissement en matières premières à travers un certificat représentant un panier complet de 35 matières premières. Aucune pondération minimale n’a été introduite; ce certificat inclut ainsi une gamme étendue de matières premières, assurant une bonne diversification entre et au sein des secteurs. La répartition entre matières se fait annuellement en fonction des chiffres de la consommation mondiale. Il est ainsi le seul produit à être orienté vers la demande globale plutôt que vers l’offre.

But recherché par la Caisse La Caisse a donc commencé à constituer une position dans ce secteur et vise un objectif à court terme de 2% de sa fortune. A moyen terme, cette pondération tendra certainement vers 5 à 10%. De par l’introduction de cette nouvelle classe d’actifs dans sa répartition financière, la CRPE est persuadée de trouver, à travers ce vecteur, un instrument lui permettant non seulement de diminuer le risque global de son portefeuille mais aussi d’accroître le rendement total de la Caisse dans un environnement économique et financier de plus en plus fragile et difficile.

( Résonances - Juin 2006

L’école harmonisée Le 18e numéro du Bulletin de la Conférence intercantonale de l’instruction publique de la Suisse romande et du Tessin s’intitule «L’école harmonisée». L’édition présente le nouvel article constitutionnel sur la formation ainsi que les projets d’harmonisation scolaire sur les plans fédéral (HarmoS) et régional (Convention scolaire romande). Le bulletin peut être consulté sur le site internet de la CIIP: www.ciip.ch. A visiter jusqu’au 17 septembre

Expo «Des Alpes au Léman» L’exposition «Des Alpes au Léman – images de la préhistoire» retrace l’histoire et le mode de vie des communautés préhistoriques qui ont occupé la vallée du Rhône et les rives du Léman. Des illustrations grand format – dessins d’André Houot et de Jocelyne Charrance – en sont le fil conducteur. Elles restituent, parfois de manière romancée, le mode de vie des habitants et les paysages de l’époque sur la base des informations récoltées lors des fouilles et des hypothèses de travail avancées par les chercheurs. L’exposition est liée à la sortie de presse du livre «Des Alpes au Léman»,, réalisé par un collectif de chercheurs sous la direction d’Alain Gallay. Musée d’archéologie, Sion, du 21 mai au 17 septembre 2006. www.vs.ch/musees Prismes, revue HEP Vaud

Dossier sur les apprentissages Le quatrième numéro de Prismes, la revue pédagogique de la HEP Vaud, s’intéresse aux multiples facteurs pouvant favoriser les apprentissages. Le dossier s’attache à donner les fondements et repères de ce processus complexe et s’intéresse aux expériences qui facilitent l’émergence des apprentissages. www.hep.vd.ch > Publications

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h é m a t i q ue s Mat 5 P / 6P

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N ouveaux moyens de maths: Nadia Revaz

bilan et développements

Les nouveaux moyens romands de mathématiques en 5P-6P satisfont enseignants, élèves, parents et formateurs (cf. Résonances, éditions de mars, avril et mai). Bien sûr, certains souhaitent des adaptations. Reste que le bilan est largement positif pour ces deux degrés. Mais qu’en pensent les autorités scolaires? Qu’est-ce qui est prévu au niveau romand et valaisan? Les réponses de Michel Beytrison, adjoint au Service de l’enseignement, et de Christophe Germanier, inspecteur de la scolarité obligatoire et président de la commission de branches Mathématiques, sciences naturelles et informatique, dépassent le cadre strict des 5P-6P, la verticalité étant l’une des caractéristiques fortes de ces moyens qu’ils relèvent tous deux.

Michel Beytrison, adjoint au Service de l’enseignement «Le moyen est très bon, cependant il est naturel de le compléter au fil des ans. Au CO, une nouvelle collection va du reste entrer en vigueur, pas seulement en raison de l’affaire des dessins, mais aussi pour proposer diverses adaptations. C’est dans ce sens que la Conférence des chefs de service a entériné un réseau pour l’enseignement des mathématiques afin que les ressources complémentaires puissent se développer selon la même philosophie sur le plan romand et au fil des degrés. Après le bel effort fourni pour as-

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Christophe Germanier, inspecteur de la scolarité obligatoire «La cohérence de la démarche allant de l’école enfantine jusqu’au CO est assurément l’aspect le plus marquant de ces nouveaux moyens. L’immense travail d’information et de formation a aussi été très positif et apprécié des enseignants. Pour le primaire, un travail conséquent a été effectué sur les compétences attendues. Par ailleurs, afin de répondre aux attentes des enseignants e rv qui trouvaient que les procéduse ob Germanier Christophe aths m de res de calcul réfléchi n’étaient s en eaux moy que les nouv ns lie s de pas suffisamment travaillées, r ée de cr ont permis le CO. et un moyen complémentaire en re ai im entre le pr adéquation avec la démarche des ouvrages romands va être produit. Ce sera également l’occasion surer la cohérence entre les degrés de revitaliser le processus d’accomde la scolarité obligatoire, il faut pagnement. maintenant poursuivre ce chemin de la verticalité avec le secondaire II. Au CO, on manque encore un peu de recul pour faire le bilan, mais Sur le plan romand, des complépour les autres degrés, le constat ments pour les enseignants et des loest globalement réjouissant. C’est giciels générateurs d’exercices sont tout de même la seule discipline prévus, ce qui devrait contribuer à qui dispose d’un moyen unifié sur faciliter la différenciation, tant avec le plan romand et sur l’ensemble les élèves en difficulté qu’avec les de la scolarité obligatoire. Cela a meilleurs. Des pistes d’accompagnepermis de créer des liens entre le ment pourraient également être utiprimaire et le secondaire I et cette les aux enseignants débutants afin barrière, que l’on pensait infrande mieux gérer les chissable il y a encore quelques anphases de consonées, n’existe plus vraiment. Pour lidation. Et en Vaassurer la transition avec le seconlais, tout en resdaire II, général et professionnel, pectant l’esprit des les contacts ont été renforcés. Il est moyens romands, important d’expliquer aux enseiun groupe de tragnants du secondaire II que, même vail va parallèlesi l’approche de la matière a été ment élaborer de modifiée, les contenus enseignés nouveaux moyens restent identiques tout en étant réen calcul mental partis différemment.» pour le primaire.»

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Depuis 13 ans, le Centre régional d’études des populations alpines (CREPA) à Sembrancher invite les enseignants de la région à collaborer à des recherches locales thématiques, manière de montrer les liens et les spécificités entre régional et universel. Une fois le thème annoncé (la viande est le thème choisi pour la prochaine année scolaire), le CREPA élabore une grille d’enquête, suggère des méthodes de travail sans rien imposer et surtout coordonne les différentes pistes explorées par les classes. Les travaux menés dans le cadre du projet «L’enfant à l’écoute de son village» ont conduit à de multiples expositions devenues publications sur le lait, les transports, la forêt… et cette année le rêve. Cette récente publication sur le voyage onirique et imaginaire en Valais fait suite à l’exposition intitulée «Révélons-nous!?» présentée à Trient durant l’été 2004.

enfants de la montagne sont tentés par la profusion de la ville, les citadins veulent supprimer les nuisances: pollution, pauvreté, handicapé non respecté, peu de nature, saleté… Ces témoignages reflètent les tendances de la société.» Pour enrichir le voyage, Alain Valtério, psychanalyste, Bernard Attinger, architecte cantonal, et Christine Détraz, ethnologue, ont ajouté leur regard

spécifique en évoquant les interprétations des rêves nocturnes, le monde rêvé ou utopique ainsi que l’univers des contes. Les enfants d’une classe de Liddes ont aussi mis en scène leur village par le biais d’un conte illustré. Pour reprendre les mots des auteurs, ce parcours en trois chapitres déclinant les facettes du rêve «ouvre une brèche dans la

Enseignants et classes ayant participé au travail sur le rêve Dorothée Bender-Chambovey, 1P/2P de Trient - Patrick Biselx, Agnès ZawodnikBoudet (ACM), 5P/6P de Liddes - Véronique Décaillet, 1E/2E de Sembrancher Marcel Emery, 4P/5P de Champéry - Carole Emonet, 1E/2E de Versegères - Dominique Gay, Pierre-André Pellissier, 5P/6P de Verbier - Sarah Monnet 3/6P de Trient - Christiane Raboud, 3P/4P de Sion - Evelyne Roduit, 1E de Versegères.

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Et les rêves de vos élèves… La publication sur les rêves peut être commandée directement au CREPA (tél. 027 785 22 20 - www. crepa.ch). La grille d’enquête incluse fournit des pistes utiles pour travailler ce thème avec vos élèves.

multitude des rêves possibles en Valais ou en chacun de nous». D’ici la fin de l’année paraîtra une nouvelle publication, prolongement de l’exposition «Tourisme & Vacances» présentée à Fully durant l’été 2005. Désormais, les projets de «L’enfant à l’écoute de son village» ne seront plus annuels, mais initiés tous les deux ans, de façon à permettre au Centre d’avoir plus de temps pour les autres études en cours.

Les facettes du rêve Les élèves de plusieurs classes ont dessiné le rêve, l’ont mis en mots et sont allés recueillir le témoignage d’anciens, l’objectif du CREPA étant de mener des projets interactifs et intergénérationnels. Il est particulièrement intéressant de lire les rêves des enfants de Trient ou de Sion s’ils étaient présidents. Ainsi que le notent les auteurs: «Alors que les

lication

(

L e CREPA raconte le rêve

Pu b

Référence: Gabriel Bender, Mélanie Duc, Jean-Charles Fellay, avec la collaboration d’Alain Valtério. Rêver – voyage onirique et imaginaire en Valais. CREPA, 2006.

En raccourci Souris d’or

Les meilleurs blogs Le jury de La Souris d'Or® 2006, concours organisé par la Fondation Milton Ray Hartmann, a récompensé les meilleurs blogs dans cinq catégories (politique, culture, formation, vécu + blogs thématiques). Le blog «Le Semeur» dédié aux jeunes et aux médias a été primé dans celle de la formation. http://blog.sourisdor.ch

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E space mathématique,

E sp a c e

m a t h é ma t i q u e

résultats de la 10e finale Cette année a eu lieu le 10e Espace mathématique, concours organisé par la commission des mathématiques de l’AVECO (Association valaisanne des enseignants du cycle d’orientation), via son président Michel Dorsaz (cf. interview ci-contre). Ce concours interclasse pour les 1re, 2e et 3e du CO invite à l’agitation des neurones avec des problèmes issus des domaines Fonctions, Géométrie, Nombres, Logique et raisonnement. La grande finale de ce 10e concours interclasse s’est déroulée à Martigny, au CO Ste-Jeanne-Antide le 26 avril dernier.

ncentrée. Ambiance co

Particularité de cette édition, la finale avait lieu un mercredi aprèsmidi. De quoi décourager les participants? Nullement, puisque toutes les classes sélectionnées étaient au rendez-vous, sauf une, remplacée par la suivante dans le classement des épreuves de qualification. Elèves et enseignants étaient là, juste pour le plaisir de l’amusement mathématique.

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La sélection des douze classes finalistes s’est faite sur un total de 85 classes issues de 16 établissements différents. Cette année, les activités de la finale étaient plus ludiques. Normal puisque l’événement avait lieu un mercredi après-midi. Les élèves ont eu à résoudre des problèmes issus de l’expo Atelier romand de mathématiques, ces activités permettant la manipulation concrète (à noter que la mallette est à disposition à la Médiathèque de SaintMaurice1). Comme il fallait répondre aux besoins de 12 classes, les casse-tête ont été confectionnés par les ateliers de la FOVAHM à Saxon. Les corrections devaient de plus pouvoir être faites rapidement et les résultats proclamés dans la foulée, ce qui fut fait. Tous les concurrents ont reçu un stylo et ont eu droit à un goûter, en partie offert par l’Interprofession des Fruits et Légumes du Valais (IFELV). Les vainqueurs sont repartis avec un livre de maths et les autres médaillés avec un casse-tête en bois. Logique pour un concours de maths, mais pas de quoi appâter en soi. En dix éditions, le succès de ce concours n’a pas faibli. Au fil des ans, le nombre de classes participantes a été globalement constant, ainsi que le souligne Hervé Schild, coordinateur des mathématiques au CO ayant suivi toutes les finales. Un succès qui démontre l’enthousiasme des élèves pour une discipline qui peut être amusante tout en étant exigeante pour les neurones.

Michel Dorsaz, quelle est la particularité du concours interclasse «Espace mathématique»? L’ambition initiale de la commission de mathématiques de l’AVECO, à laquelle je n’appartenais pas encore à l’époque, était de proposer une vision différente des mathématiques, en plaçant les élèves en situation de recherche et de collaboration, sachant que les nouveaux moyens n’étaient pas encore introduits dans les classes. Le but est de responsabiliser les élèves, du début à la fin, c’est-à-dire lors de l’appropriation des données, de la répartition du travail à l’intérieur de la classe, de la mise en place des stratégies pour résoudre les problèmes, de la validation de la réponse ainsi que dans la manière de la présenter. Le rôle de l’enseignant se limite à l’observation.

Commission de mathématiques de l’AVECO Président: Michel Dorsaz, CO Ste-JeanneAntide, Martigny Membres: Alain Beetschen, CO Troistorrents Marie Dorsaz, CO Monthey José Teixeira, CO Leytron Brigitte Roh, CO Conthey Invité permanent: Hervé Schild, CO Ayent

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Qu’est-ce qui a changé en dix ans d’Espace mathématique? Ce concours a d’abord été lancé en 1re et 2e du CO avant de concerner également les 3e années. Un autre changement important a été le passage de 2 heures à 1 heure et de 6 à 4 problèmes, en raison de l’introduction des nouveaux moyens d’enseignement au CO, sachant que les enseignants auraient à y consacrer beaucoup d’énergie. De plus, la philosophie de l’Espace mathématique, avec ces nouveaux moyens, est davantage présente dans les classes aujourd’hui, ce qui n’enlève toutefois rien à la particularité de la démarche du concours interclasse, invitant à la collaboration. Quelles sont les difficultés pour choisir les problèmes du concours? Notre grande interrogation est toujours liée à la problématique de la différenciation. Comment faire

été testées, dont celle de proposer des problèmes différents par catégorie, mais cela impliquait un énorme travail du côté de l’organisation. Nous avons ensuite introduit des relances, probablement plus stimulantes pour les enseignants que pour les concurrents, du fait que les difficultés rencontrées n’étaient pas forcément celles que nous avions prévues. Enfin nous avons proposé des problèmes permettant plus ou moins d’approfondissements. Reste que nous pouvons faire mieux sur le plan de la différenciation.

Exemple d'activités: multiples en ruche.

pour qu’un problème soit attractif pour les meilleurs élèves mais aussi pour ceux qui ont un peu plus de difficulté? Plusieurs variantes ont

Résultats Catégorie 1CO niveau 1/S 1. Classe 1CO de Mme Isabelle Sempéré, CO Bagnes 2. Classe 1CO de M. Marius Dumoulin, CO Savièse 3. Classe 1CO de M. Philippe Emery, CO Ste-Marie, Martigny Catégorie 1CO niveau 2/G 1. Classe 1CO de Mme Erika Juilland, CO Conthey 2. Classe 1CO de M. Philippe Pignat, CO Goubing, Sierre 3. Classe 1CO de Mme Brigitte Moser, CO Ste-Jeanne-Antide, Martigny Catégorie 2CO/3CO niveau 1/S 1. Classe 3CO de M. Alain Maret, CO Bagnes 2. Classe 2CO de Mme Danièle Udriot, CO St-Maurice 3. Classe 2CO de Mme Doris Dayer, CO Conthey Catégorie 2CO/3CO niveau 2/G 1. Classe 2CO de M. Guy Darbellay, CO Leytron 2. Classe 2CO de M. Jérôme Emery, CO Conthey 3. Classe 3CO de M. Stève Turin, CO Monthey

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La onzième édition est-elle déjà programmée? Depuis plusieurs années, au sein de la commission de mathématiques, nous nous demandons s’il faut ou non poursuivre avec ce concours interclasse. C’est un travail d’organisation gourmand en temps et en énergie, mais comme le succès est au rendez-vous à chaque édition et que les élèves sont motivés, cette aventure mathématique a été renouvelée année après année. Pour la suite, tout dépendra des priorités de la commission. Avant la 10e édition, je pensais vraiment que ce serait la dernière, mais en entendant les échos positifs, il n’est pas impossible qu’il y ait une 11e édition… Propos recueillis par Nadia Revaz

Note 1

Mathématiques 7-8-9 [Ensemble multimédia]: exposition-atelier romande / conception et réd.: Pierre-Alain Flumet, Jean-Marc Louis; appuyés par Michel Brêchet, François Jaquet, Hervé Schild. - Neuchâtel: Corome, 1998. - 1 mallette pédagogique en 2 parties.

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Sages et disciplinés les surdoués?

Pas vraiment… Que faire des enfants surdoués? Précoces, ils ne sont pas forcément premiers de classe. Tout est si facile pour certains qu’ils finissent par s’ennuyer et se mettre à rêver. Un tiers de ces mômes se retrouverait ainsi en situation d’échec scolaire. Pas question toutefois pour le Département de l’instruction publique genevois (DIP) de miser sur une structure spéciale. Un vrai casse-tête pour certains parents. Il n’en fallait pas davantage pour que Sylvia Lehmann-Weilenmann décide d’ouvrir l’Ecole Nees (le miracle en hébreu), à Versoix, pour y remédier. Ainsi, depuis septembre dernier, 37 élèves de 5 à 15 ans, dont 8 filles, fréquentent l’Ecole Nees. «Contrairement aux garçons, les filles font plus facilement le caméléon et souffrent en silence dans le système habituel», observe la directrice de ce nouvel établissement, qui conclut: «On ne cherche pas à faire de l’élitisme en enfermant nos élèves dans un ghetto. Le but final est qu’ils réintègrent des cursus traditionnels.» Il est encore trop tôt pour savoir si cette écolepilote parviendra à ses fins. La Tribune de Genève (4.04)

Centre de formation de Courtepin

Insertion des jeunes en difficulté Les jeunes en difficulté, une chance pour les entreprises fribourgeoises? C’était le thème, provocateur, de la conférence organisée par le Centre de

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formation professionnelle spécialisé de Courtepin (CFPS), à l’occasion de son 50e anniversaire. Selon Fritz Winkelmann, chef du Service cantonal de la formation professionnelle, il y a actuellement 400 jeunes «en difficulté». Comme l’ont relevé plusieurs intervenants, le réflexe pour un patron est d’engager un apprenti de préférence sans problème. Les orateurs ont donc voulu rassurer les patrons et les inciter à engager des jeunes en difficulté. Ils ont insisté sur le fait que tout est mis en œuvre pour que l’expérience soit bénéfique, tant pour le jeune que pour son employeur. M. Fritz Winkelmann a, de ce point de vue, vanté les mérites des réseaux d’entreprises formatrices. Les entreprises qui choisissent cette voie ne sont pas livrées à elles-mêmes. La Confédération soutient le projet. Elle participe à la mise en place d’un réseau de conseillers qui apportent leur aide aux entreprises en cas de besoin. Elle apporte aussi un financement de départ pour les frais de développement du réseau. La Liberté (4.04)

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D ’un numéro à l’autre

Revue

de presse

L’approche doit être ludique, correspondre aux intérêts de l’enfant et non aux exigences de la grammaire. La lecture du nom des joueurs de football des clubs allemands est un excellent exercice de prononciation, bien plus motivant que des pseudoexercices dans une langue grammaticalement juste, mais complètement artificielle! Cet apprentissage doit être assuré en partie par des locuteurs natifs. Le Temps (7.04)

Ecoles privées Valse des horaires

Yverdon s’y attaque «La question de l’harmonisation des horaires doit être réglée», estime le municipal des Ecoles d’Yverdon, Daniel von Siebenthal. Dans cette optique, une réflexion a été entreprise par un groupe de travail réunissant des membres de la Commission scolaire, de l’Exécutif et de la Direction des écoles. Premier constat: la volonté d’offrir une journée semblable à tous les élèves influencera la durée de la pause de midi, et par là même les besoins en matière d’accueil. Partant de cette interdépendance, le groupe de travail souhaite lancer une analyse globale sur l’harmonisation des horaires et l’accueil parascolaire. «L’étude doit nous dire comment mettre en place des heures de cours homogènes et ce que cela implique», précise Daniel von Siebenthal. L’objectif est de présenter d’ici à l’été une demande de crédit au Conseil communal pour financer cette démarche. 24 Heures (6.04)

Révolution dans l’enseignement des langues

C’est possible Philippe Viallon, professeur de communication à l’Université de Genève, prône une révolution dans l’enseignement des langues. C’est possible, il suffit de regarder les immigrés. Les espoirs mis dans l’apprentissage des langues sont rarement payés de retour. Les élèves qui suivent un cursus post-obligatoire en Suisse romande reçoivent environ huit cents heures de cours pour un résultat souvent catastrophique: la plupart baragouinent l’anglais et refusent de parler l’allemand. Quelle entreprise accepterait de travailler avec un investissement aussi grand pour un tel non-rendement? Les raisons multiples de cet échec sont: des pédagogies qui privilégient la grammaire au lieu de favoriser la communication, qui négligent la culture populaire au profit de la culture savante, de nombreuses redondances dans les cours d’une année à l’autre qui leur enlèvent tout intérêt, des choix de langues inadaptées à l’âge des apprenants, etc. Quand l’évolution ne suffit pas, il faut faire la révolution. Comment?

Faut-il les subventionner? Subventionner l’école privée? L’idée semble paradoxale. Mais c’est une affaire tout à fait sérieuse pour le PDC genevois qui prépare une motion demandant une déduction fiscale pour les parents souhaitant envoyer leurs enfants dans un établissement privé. Une idée «intéressante» qui pourrait être incluse dans la proposition démocrate-chrétienne, selon Guy Mettan. Pour ce dernier, il s’agit de régler une injustice fiscale: «Les parents qui placent leurs enfants dans le privé paient double: une fois dans le cadre de leurs impôts, l’autre pour les frais d’écolage.» Et de préciser qu’une telle mesure s’adresse aux très nombreuses familles de la classe moyenne qui se saignent pour donner aux enfants une éducation privée, parfois rendue nécessaire par un profil particulier (handicap, problèmes disciplinaires, enfant surdoué). Il y voit une traduction du «libre choix de l’écolage, que tout contribuable devrait avoir», notamment lorsque l’offre ne répond pas aux besoins de la population. Ainsi, dans le canton, la demande pour les formations

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anglophones dépasse les capacités de l’école publique. Mais le PDC se trouve bien seul, face à un «bloc laïc» décidé à défendre le système public. L’Hebdo (13.04)

Suisse alémanique

Le «Hochdeutsch» dès les premières années d’école Plusieurs écoles de Suisse alémanique insistent sur l’utilisation de l’allemand dès l’enfantine. Aussi comme outil d’intégration. Dans la commune de Littau, en marge de Lucerne, 300 élèves fréquentent l’école de Fluhmühle, à Reussbühl. Ils ont entre 6 et 13 ans et 70% d’entre eux sont originaires de l’étranger, beaucoup en provenance des pays de l’ex-Yougoslavie ou du Sri Lanka. A Littau, on insiste sur le «Hochdeutsch» – ou allemand standard – préféré au dialecte dès les débuts derrière les pupitres. Parallèlement, les autorités de l’école recommandent de parler allemand plutôt que turc ou l’albanais durant la récréation. Au départ, ce ne sont pas des soucis d’intégration qui ont motivé cette orientation linguistique. Non, c’est la maîtrise «médiocre» de l’allemand standard – aussi chez les petits Suisses. Depuis la mise en vigueur de ces principes internes, l’école de Reussbühl se gargarise de sa réussite. Le Temps (18.04)

Pratimoine linguistique

Langues de chez nous Unique en Suisse romande, le Centre de dialectologie de Neuchâtel mène des recherches sur les patois et le français régional, souvent avec une optique de sauvegarde. Avec la verve des passionnés, Andres Kristol énumère les différentes tournures grammaticales utilisées par les patoisants du Valais pour exprimer leur identité. Directeur du Centre de dialectologie et d’étude du français régional, il est intarissable sur les trésors de l’«Atlas

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linguistique audiovisuel du Valais romand», qui recense les différents parlers des vallées du Rhône. Rattaché à la Faculté des lettres, le Centre de dialectologie est unique en Suisse romande. Pourtant, seul un petit nombre d’étudiants choisissent chaque année de s’inscrire en dialectologie (organisée en tronc commun avec l’ancien français). «Quand tout va bien, nous avons une dizaine d’étudiants», confie Andres Kristol. Il précise néanmoins que les cours sont également fréquentés par les étudiants en français moderne, qui peuvent choisir cette branche en option. L’Express / L’Impartial (19.04)

Morat

Rédacteurs en herbe Au Cycle d’orientation de Morat, les sept élèves qui participent, chaque semaine, à la rédaction du journal de l’école ont l’air de bien s’amuser. Et ça fait plus de deux ans que ça dure. «L’équipe change chaque année mais elle est toujours composée de francophones et d’alémaniques, qui écrivent chacun dans leur langue», explique Jürgen Müller, journaliste de formation et «rédacteur en chef» de la revue, tirée à 600 exemplaires quatre fois par année. Le journal bilingue de huit pages a pour objectif de rapprocher les deux communautés linguistiques de l’école. «Les lecteurs sont les élèves et par conséquent les articles évoquent la vie et les principaux intérêts des adolescents de 12 à 16 ans», précise Jürgen Müller. La rédaction de ce journal fait partie du concept «Midi à l’école». Durant leur pause de midi, les ados ont le choix entre une dizaine d’ateliers. Des activités non notées allant de la conversation anglaise au théâtre en passant par le chant (chœur mixte). La Liberté (21.04)

Wellington College à Berkshire

Les leçons de bonheur Comment expliquer le tapage qui entoure les leçons de bonheur que va proposer le Wellington College à ses pensionnaires âgés de 14 à 16 ans. Ce très chic pensionnat privé, niché dans le Berkshire, a décidé d’ajouter à son cursus une leçon hebdomadaire de

L’école en Afghanistan Toujours active dans le sud du pays, la guérilla s'attaque aux élèves et aux enseignants. «Cela fait quarante-deux ans que j'enseigne, soupire-t-il. C'est toute ma vie. Et maintenant, les talibans disent qu'ils vont me tuer si je continue.» Comme nombre de ses confrères, ce professeur a reçu plusieurs lettres de menaces. Sur les 24 établissements scolaires du district, 14 sont aujourd'hui fermés. Incendiés ou simplement menacés. «Plus de 600 élèves sont désormais scolarisés à Gerechk. Les classes sont surchargées. C'est une vraie catastrophe», indique Abdul Qadir, responsable des écoles de la ville. A Gerechk, Candigul, la directrice de l'école de filles Loaide, est déterminée à maintenir l'établissement ouvert, en dépit des menaces. «Pendant vingt-cinq ans, les femmes ont été confinées chez elles, privées d'instruction. Si je m'arrête, elles n'auront plus de recours.» Sur les conseils de la directrice, les écolières ont cessé de porter leur uniforme dans les rues de la ville. Les professeurs tiennent bon. Mais huit de leurs collègues ont déjà payé de leur vie leur détermination. Or, à Gerechk, les policiers restent dans leur caserne. De peur, eux aussi, d'être la cible des talibans. L’Express (6.04)

bien-être. «Nos enfants doivent apprendre que, si nos sociétés sont de plus en plus riches, elles ne sont pas de plus en plus heureuses: un fait régulièrement démontré par les recherches en sciences sociales.» Le proviseur espère que ce projet-pilote permettra aux élèves de ne plus saliver devant la richesse, la puissance et la célébrité. Il espère également combattre l’apathie politique chez les jeunes fécondée à ses yeux par le culte du narcissisme. Il s’agit de faire découvrir à ces jeunes privilégiés l’importance du bonheur affectif dans une société multicolore et multiforme. L’enseignement sur les plaisirs de la vie sera toutefois donné par les professeurs de religion, comme il sied à cet établissement huppé lié à l’Eglise anglicane. Le Monde (27.04)

Payerne

Classes bilingues au gymnase Ouvert depuis bientôt une année, le Gymnase intercantonal de la Broye à Payerne lance des classes bilingues. Dès la rentrée d’août, les élèves inscrits en Ecole de culture générale et Ecole de commerce pourront choisir de suivre les cours d’histoire et de maths en allemand. Quatorze élèves se sont déjà annoncés pour profiter de cette offre. La Direction a aussi décidé de soigner la transition vers le monde du travail. Les élèves de l’Ecole de culture générale et de commerce devront accomplir un stage en entreprise de trois semaines au minimum dans le domaine de leur choix. La Liberté (29.04)

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Passeurs de lecture Comment les enfants «non lecteurs» deviennent-ils utilisateurs courants de l’écrit sous toutes ses formes, et en particulier du livre? Est-on en mesure de décrire avec précision les étapes de ce passage qu’est l’«entrée en lecture»? Quelles places occupent respectivement l’école, la famille, les adultes, les autres enfants dans cet accompagnement de longue haleine? C’est à ces questions que l’ouvrage dirigé par Catherine Frier répond en partie en mobilisant diverses contributions de chercheurs.

recettes dont le temps de préparation ne dépasse jamais 45 minutes. Avant tout destiné aux enfants, ce livre est aussi à mettre entre les mains de ceux qui n’ont jamais osé mettre la main à la pâte. Geoffroy Pautz. 15 recettes de Geoffroy faciles à réussir. Lonay: NK éditions, 2006 (dès 12 ans).

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La sélection du mois

Livres

quotidienne des enfants et des adolescents aux éléments cliniques recueillis dans le cabinet de l’analyste en passant par les textes philosophiques et littéraires, notamment ceux d’Alberto Moravia et de Charles Juliet, les auteurs nous convient ici à un véritable voyage au bout de l’ennui.

Vivre l’ennui à l’école et ailleurs L’ennui est, de nos jours, dévalorisé socialement. Il n’est pas bien vu de s’ennuyer, surtout à l’école. L’ennui est pourtant tout autant le symptôme de l’institution que le signe du malaise de ceux qui la fréquentent, élèves et enseignants. Facteur de décrochage scolaire, il est cependant nécessaire à la transmission du savoir et fait partie intégrante du processus créatif. Issu d’une enquête auprès d’élèves du CM1 à la terminale dans les filières générales et professionnelles ainsi qu’auprès d’enseignants, ce livre à plusieurs voix envisage l’ennui dans tous ses états. Des formes rencontrées dans la vie

Deux langues à l’école primaire

Catherine Frier (dir.). Passeurs de lecture. Lire ensemble à l’école et à la maison. Paris: Retz, 2006, coll. Forum Education Culture.

15 recettes faciles à réussir Geoffroy Pautz propose un livre sympa pour faire ses premiers pas en cuisine. Au menu, pourquoi pas une salade, suivie ou accompagnée d’une quiche lorraine, avec en dessert un délice des neiges au coulis de mangue. Les photographies des ingrédients et des ustensiles à utiliser facilitent la réalisation des

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Les cantons romands s'apprêtent à introduire une deuxième langue étrangère dans l'école primaire: après l'allemand, dont l'enseignement est généralisé à partir de la 3e année scolaire, l'anglais sera introduit dès la 5e année. Cette nouvelle politique des langues étrangères à l'école obligatoire, conforme aux décisions de la CDIP et de la CIIP, ne concerne pas seulement l'anglais, car l'avancement du début de l'apprentissage de cette langue a des effets plus généraux: l'enseignement des autres langues (français, allemand) doit être repensé et réaménagé en fonction d'une didactique intégrée des langues. Le présent rapport de recherche fait état de plusieurs des questions les plus importantes par rapport à l'introduction de l'anglais au niveau primaire et il montre les réponses que peuvent donner la recherche scientifique ainsi que les expériences qui ont été faites ailleurs en Suisse et à l'étranger. Daniel Elmiger avec la coll. de Marie-Nicole Bossart. Deux langues à l’école primaire: un défi pour l’école romande. Neuchâtel: IRDP, 2006. Version pdf: www.irdp.ch/publicat/textes/064.pdf. Commandes: documentation@irdp.ch.

Joël Clerget, Jean-Pierre DurifVarembont, Christiane DurifVarembont, Marie-Pierre Clerget. Vivre l’ennui à l’école et ailleurs. Paris: Erès, 2006.

L’autorité en éducation Beaucoup d’enseignants, débutants ou expérimentés, d’éducateurs, mais aussi de parents rencontrent des problèmes d’autorité. L’autorité éducative est un problème ancien à penser dans un contexte nouveau et évolutif. Cette crise de l’autorité éducative est liée à une profonde mutation du rapport au temps et à la difficulté d’être adulte dans une société du spectacle et de l’immédiateté, centrée sur l’adolescence. Ni le temps ni les adultes ne font plus autorité pour les jeunes. Loin de se contenter d’une attitude nostalgique, fataliste ou

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laxiste, cet ouvrage met en relation la nécessaire réflexion sur les principes avec des exemples concrets du quotidien. Il a pour double objectif d’éclairer les enjeux de l’action éducative et de proposer l’attitude et la pratique d’une nouvelle autorité de «bientraitance».

Le lutin des couleurs Chiara Carrer invite les enfants à la découverte de la composition des couleurs, comme elle l’avait fait pour les chiffres et les lettres dans ses précédents albums. Avec son lutin au pays de l’arcen-ciel, elle raconte de manière originale l’addition des couleurs par le biais de vignettes et d’images. Ludique et instructif. Chiara Carrer. Le Lutin des couleurs. Genève: La Joie de lire, 2006 (dès 3 ans).

Ce premier livre illustré de la célèbre auteure néerlandaise Joke van Leeuwen est également un feu d’artifice d’images, produites avec les techniques les plus diverses: collage, dessin, photos, BD, jeux avec la typographie. En associant étroitement texte et images, Saipas offre une expérience de lecture unique. Joke van Leeuwen. Saipas. Gerstenberg - La Joie de Lire, 2006 (à partir de 8 ans).

Saipas

Gérard Guillot. L’autorité en éducation. Sortir de la crise. Paris: ESF, coll. Pédagogies essais 2006.

Un beau soir, un petit personnage tombe malencontreusement de son histoire sur la couette d’une petite fille. Il ne sait pas grand-chose, sauf qu’il veut rejoindre ses parents et que son histoire commence par «Il était une fois». Les deux enfants vont éclaircir ce mystère. Cette histoire d’histoire perdue, racontée avec humour, finesse, et jeux de langage, met en scène un enfant qui appréhende le monde avec fraîcheur et profondeur. A travers son regard, la réalité apparaît comme une histoire parmi d’autres, une histoire qui aurait pu se dérouler tout autrement.

En raccourci EchangePLUS – les journées de première rencontre

Soutien financier aux écoles Les projets de préparation dans le cadre d’EchangePLUS sont soutenus par des montants allant jusqu’à 1600 francs par échange. Les écoles suisses qui prévoient d’effectuer un échange avec une école partenaire d’une autre région linguistique du pays et qui veulent préparer la rencontre entre les élèves de manière particulièrement intensive peuvent s’annoncer encore jusqu’à la fin de l’année scolaire 2005/06. www.echanges.ch Téléphones portables

Campagne de sensibilisation Qui n’a pas son téléphone portable aujourd’hui? Face à la prolifération de ces appareils, la Déclaration de Berne et la Fondation Education et Développement ont analysé le cycle de vie du téléphone portable. Elles lancent une campagne de sensibilisation et d’information du public. Une brochure La puce à l’oreille – l’impact du

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téléphone portable, éditée en complément de la revue Solidaire, met en avant les impacts environnementaux liés à la surconsommation des téléphones portables. Une fiche informative et ludique intitulée Allô, t’es où? invite les jeunes à réfléchir sur leurs propres modes de consommation et d’utilisation. Pour infos et commandes: www.ladb.ch, www.globaleducation.ch. Innovation

Suisse très compétitive La Suisse se retrouve dans le groupe de tête des pays les plus innovateurs d’Europe. Pour la plupart des indicateurs de performance, la Suisse se situe au-dessus de la moyenne européenne. Ce n’est que dans le domaine de la formation en science et technologie et dans le financement de l’innovation par le secteur public que les indicateurs présentent des valeurs inférieures. En règle générale, le taux de croissance moyen des indicateurs suisses est supérieur au taux de croissance moyen de l’Union européenne (UE25). Voilà ce qui ressort de l’édition 2005 du «Tableau de bord européen de l’innovation» (TBEI), publié par la Commission européenne. L’Office fédéral de la statistique (OFS) fournit les données correspondantes pour la Suisse et compare, dans une publication spéciale, notre système d’innovation avec ceux d’autres pays. www.bfs.admin.ch

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S ion fête le goût dans les écoles le 14 septembre être réalisées durant En 2003, l’Associatoute l’année scolaire. tion pour la PromoLe 14 septembre protion du Goût a désichain, les élèves seront gné la ville de Sion invités à rejoindre la comme «Ville natioplace des Tanneries nale du Goût». La pour un rallye auditif manifestation intitulée «Sion 2003 La ville et odorant. Ils pardu goût» fut couroncourront divers stands née de succès, si bien leur proposant quelque le Comité d’orgaques surprises. Parmi nisation de cette fête, celles-ci, ils pourront présidé par M. Philippe découvrir les bruits Varone, a décidé de qui se mangent ou des enfants. ée rt po perpétuer cette expéencore entendre les la à ir gustatif HEVs: le savo rience gustative et de odeurs. s’associer à la Semaine du Goût nationale, sous l’appellaest destinée aux élèves de 3P et 4P. Les enseignants intéressés peuvent tion de «Sion – Fête du goût». A la rentrée, les enseignants se verinscrire leur classe directement chez ront proposer une soirée de formaM. Pierre Gillioz à la direction des Les festivités 2006 se dérouleront tion sur l’utilisation des 5 sens à écoles de Sion (nombre de places lidans toute la Suisse du 14 au 24 l’école, ce qui leur permettra d’exmitées), p.gillioz@sion.ch, tél. 027 septembre. plorer l’univers des saveurs et des 324 13 13. odeurs afin de mieux comprendre les mécanismes complexes en jeu. La HEVs: Ils pourront également expérimenCes bruits qui se mangent… Le goût à la HEVs ter les activités destinées à leurs élèves. A la suite de cette formaEn collaboration avec la Direction Haute Ecole valaisanne tion, les enseignants recevront une des écoles de Sion, la Haute Ecole Mme Anne-Claude Luisier mallette didactique, comprenant valaisanne met son savoir scientifiroute du Rawyl 47 - 1950 Sion tout le matériel nécessaire pour que à portée des enseignants et Tél.: 027 606 86 59 réaliser les activités et des fiches des élèves en proposant une actiaclaude.luisier@hevs.ch techniques. Ces activités pourront vité d’éveil au goût. Cette activité

Journée officielle de «Sion – Fête du goût» La Semaine du Goût débutera par une journée nationale dans les écoles de Sion le jeudi 14 septembre 2006. La journée officielle de «Sion – Fête du goût» se tiendra le samedi 16 septembre 2006. Lieu: place des Tanneries, place du Midi et rue du Rhône. Thème: Ces bruits qui se mangent… Parcours gourmand sur la thématique de l’ouïe. «Sion – Fête du Goût», le samedi 16, c’est un parcours gourmand (des dizaines de plats de dégustation à prix «sympathi-

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ques»), des stands de sensibilisation et d’exploration de l’univers des saveurs et des odeurs avec un accent particulier sur l’ouïe, une fête avec la mise en valeur de produits valaisans… En bref: toute la Ville de Sion emportée dans un Tourbillon du Goût! Infos pratiques: Sion - Fête du Goût - Sion Tourisme, place de la Planta - 1950 Sion - Tél.: 027 327 77 27 - Fax: 027 327 77 28 - info@siontourisme.ch - www.siontourisme.ch. Site officiel de la Semaine suisse du goût: www.gout.ch.

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E xamens de français 2007 Primaire

Cycle d’orientation

Les examens de fin d’année 2007 ne testeront que les objectifs du fundamentum.

Les compétences orales et écrites des élèves seront évaluées selon les modèles suivants:

Les genres de textes retenus sont développés dans le moyen romand «S’exprimer en français». Degré 4P Thèmes retenus pour l’expression Relater: Le témoignage d’une expérience vécue Transmettre: L’article encyclopédique des savoirs Degré 6 Thèmes retenus pour l’expression Relater: Le fait divers Narrer: Le récit d’aventures Remarque: Des informations plus précises vous seront communiquées en automne 2006.

2CO: variante 1

Variante 1 Compréhension de l’écrit Structuration Expression orale

Variante 2 Compréhension de l’oral Structuration Expression écrite

75 min 35 pts 50 min 25 pts 10 min 20 pts 135 min 80 pts

1 proposera une brève production écrite et la variante 2 un court texte écrit qui peut faire l’objet de questions de compréhension et servir de base à la structuration et / ou à l’expression écrite.

Genres de texte retenus Les épreuves de Français 2007 porteront sur les objectifs spécifiques du Programme provisoire 2003 qui font l’objet d’un ap ) et d’une mobiliprentissage ( sation en situation ( ). Les épreuves de Français 2007 porteront sur les compétences et sur l’un et / ou l’autre des types/ rubriques et genres de texte annoncés ci-dessous.

50 min 20 pts 50 min 25 pts 75 min 35 pts 175 min 80 pts

Cependant, la compétence écrite de langue communication retenue pour chacune des variantes doit être considérée comme une dominante qui n’exclut pas la présence de l’autre compétence: la variante

Remarque: Des informations plus précises vous seront communiquées en automne 2006.

2S/NI

2G/NII

Compétence dominante: compréhension de l’écrit

ÉCRITS

- Le texte narratif: la nouvelle - Le texte injonctif: la charte scolaire

- Le texte narratif: le récit policier - Le texte injonctif: la charte scolaire

Compétence supplétive: expression écrite - Narrer: le conte réaliste - Argumenter: la note critique de lecture

- Narrer: la scène de roman policier - Argumenter: la note critique de lecture

Compétence: expression orale ORAUX

- Le compte rendu de lecture

3CO: variante 2

- Le compte rendu de lecture

3S/NI

3G/NII Compétence dominante: expression écrite

ÉCRITS

- Narrer: la nouvelle fantastique - Argumenter: le point de vue

- Narrer: la nouvelle fantastique - Argumenter: le point de vue

Compétence supplétive: compréhension de l’écrit - Le texte narratif: le récit fantastique - Le texte explicatif: l’article de presse

- Le texte narratif: le récit fantastique - Le texte argumentatif: le point de vue

Compétence: compréhension de l’oral ORAUX

- L’interview radiophonique

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- L’interview radiophonique

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E n caravane autour du Soleil: projet HELIOS pour les CO une fois dans la semaine, voici une bonne opportunité de découvrir cette profession souvent méconnue des élèves.

Une semaine au soleil, dans votre cour de CO, voilà ce que vous proposera la HEVs pendant l’année scolaire 2006-2007. Ce projet scientifique, baptisé HELIOS, présentera aux élèves une série d’expériences simples montrant les effets du rayonnement et de l’énergie solaire. Il sera composé de trois parties: une caravane dans votre cour d’école, que les élèves pourront visiter à tout moment de la semaine; des expériences à réaliser autour de cette caravane avec l’aide d’un-e enseignant-e; des expériences et ateliers qui pourront être effectués dans la suite de l’année scolaire.

Que contient HELIOS? Avec HELIOS, les élèves pourront découvrir entre autres le four solaire, les cellules photovoltaïques, le cadran solaire… Ils pourront observer le soleil, les spectres lumineux et effectuer différentes

que laires telles Les taches so rver se ob urront les les élèves po S. IO EL H d’ ravane depuis la ca

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Et quand HELIOS sera loin?

Le cadran solaire, à la fois simple et compliqué…

… les cours continuent! En sciences, des expériences à réaliser en classe seront proposées aux enseignant-e-s pour continuer le programme dans cet esprit expérimental.

mesures. Les concepts scientifiques présentés concernent donc avant tout les domaines de l’électricité et de l’optique enseignés en sciences en 3CO. D’autres thèmes peuvent également être abordés en sciences en 2CO mais aussi accompagner par exemple les cours de géographie de 1CO (système Terre-Soleil).

Que fait-on avec HELIOS? HELIOS permettra donc de découvrir activement les contenus scientifiques présentés ci-dessus. Mais avant tout, il offrira aux élèves la possibilité de réaliser certains montages expérimentaux eux-mêmes et de les emporter chez eux. Ceci valorisera l’activité manuelle par l’apprentissage de techniques (soudure à l’étain par exemple) et la dextérité, puisque ces montages devront fonctionner! En réalisant ces expériences, les élèves seront confrontés aux problèmes classiques de l’ingénieur-e et du chercheur scientifique: pose d’hypothèses, expérimentation, modification des hypothèses… Devenir ingénieur-e le temps d’une visite à HELIOS, interagir avec l’ingénieur qui sera présent

ns sa course du Soleil, da Hélios, dieu s cieux. à travers le

Dans plusieurs autres branches, HELIOS peut servir de point de départ pour développer différents thèmes: le métier d’ingénieur-e (EDC) l’univers, l’énergie solaire (géographie)

Adresses de contact Pour tout renseignement pour ce bain de soleil, vous pouvez contacter les deux organisateurs: Romain Roduit - 027 606 87 27 romain.roduit@hevs.ch Adeline Bardou - 027 395 33 63 abardou@bluemail.ch

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la fabrication d’un cadran solaire (TM) l’analyse de mesures (math, informatique) l’histoire des techniques (histoire) les mythologies (histoire, français).

Comment faire venir HELIOS dans votre CO? Pour pouvoir réserver l’installation d’HELIOS pendant une semaine dans les CO, les directeurs-trices d’établissement ont reçu un formulaire pendant le mois de mai. Ceci permettra à chaque CO de choisir

sa semaine en fonction de ses propres disponibilités. Un cours de formation aura lieu les 13-20-27 septembre 2006 (13 h 3016 h 30) à la HEVs de Sion pour présenter le projet, les expériences réalisables en classe et pour effectuer une fois ces expériences à l’avance. Il préparera donc les enseignant-e-s à accompagner les élèves à la découverte d’HELIOS.

D’octobre 2006 à juin 2007, HELIOS parcourra les CO valaisans, se levant dans votre cour le lundi matin et se couchant le vendredi soir! Dernier détail: nous ne fournissons pas de crème solaire! A bientôt!

Ce cours est ouvert à tous les enseignant-e-s de sciences du CO intéressé-e-s. Vous pouvez vous inscrire via le catalogue des cours sur Internet (www.hepvs.ch). Pour pouvoir

En raccourci Formation professionnelle pour tous

Projet pilote en Haut-Valais L’entrée en vigueur en janvier 2004 de la nouvelle loi sur la formation professionnelle signifie la disparition d’ici 2009 de la formation élémentaire et de l’apprentissage pratique. Une nouvelle formation de base de deux ans, reconnue sur le plan fédéral, est introduite. Elle a été conçue pour des jeunes plus pratiques que scolaires. L’introduction de la formation professionnelle initiale de deux ans pose des problèmes particuliers en raison des faibles effectifs enregistrés dans le Haut-Valais. Des classes dites «liées aux champs professionnels» seront constituées à l’école professionnelle. C’est ainsi que boulangers, bouchers et employés en cuisine suivront ensemble l’enseignement professionnel. Des mesures d’accompagnement individuel atténueront les inconvénients de cette solution. Le Département de l’éducation, de la culture et du sport (DECS) a saisi l’occasion de jouer un rôle de pionnier sur le plan national avec ce projet pilote, soutenu par l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT). www.vs.ch > Conférences de presse > 29 mars 2006 Sondage «Les jeunes et les médias»

Internet et les journaux gratuits ont la cote Dans le cadre de la 3e «Semaine des médias à l’école», tenue du 20 au 24 mars dernier, la Conférence intercantonale de l’instruction publique de Suisse romande et du Tessin (CIIP) a effectué un sondage en ligne sur le rapport des jeunes aux médias, en collaboration avec le groupe Edipresse, la TSR et plusieurs quotidiens romands. Ce sondage montre que l’arrivée des quotidiens gratuits a des effets spectaculaires sur les réflexes des adolescents. lnternet jouit par ailleurs d’une cote d’amour qui menace le temps passé devant la télévision. Pour connaître les résultats du sondage, en document Powerpoint: www.e-media.ch.

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accueillir HELIOS, les CO intéressés doivent inscrire au moins un-e enseignant-e.

Romain Roduit, émissaire de la HEVs auprès des écoles Adeline Bardou, animatrice pour les sciences au CO

Colegio Helvetia de Bogotá: partenariat Suisse romande Pour poursuivre nos échanges avec le collège suisse de Bogotà, nous cherchons des familles d’accueil pour étudiantes et étudiants de 15 - 16 ans, pour la période du 20 août au 15 décembre 2006. Ces jeunes ont de bonnes notions de français et seront intégrés par nos soins dans des classes des collèges ou des lycées. Nous souhaitons trouver des familles si possible avec enfants. Les frais de transport du domicile aux écoles sont pris en charge par l’organisateur colombien et une indemnité de 1000 fr. pour la totalité du séjour est versée à la famille d’accueil. Le collège de Bogotà et des familles colombiennes accueillent en contrepartie des étudiant-e-s suisses, même pour une longue période. Pour tout renseignement, veuillez vous adresser au coordinateur du partenariat depuis 5 ans: Yves Andereggen, rte des Corles 10, 3960 Sierre, 027 455 43 36; yves.andereggen@netplus.ch. Merci d’avance de votre disponibilité pour une bonne cause!

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E nseignement religieux en 1P: nouveau programme Depuis les orientations prises en 2001 et 2003 par les Eglises reconnues et par le DECS, les objectifs et les modalités de l’enseignement religieux se sont précisés. De nouveaux programmes en 3-4P ainsi qu’à l’école enfantine sont déjà en vigueur dans les classes valaisannes. Afin de bien comprendre les différences entre l’enseignement religieux dispensé en classe et la catéchèse vécue en paroisse, nous précisons tout d’abord ici les caractéristiques respectives de l’enseignement religieux et de la caté-

chèse, puis nous décrirons les contenus du nouveau programme de 1P.

Un nouveau programme avec de nouveaux moyens en 1P

Enseignement religieux et catéchèse: quelles différences?

Ce programme d’enseignement religieux en 1P se concrétise à l’aide des ouvrages «Un monde en couleurs, vol. 1», livre de l’élève et méthodologie édités par les éditions Enbiro, ainsi que du document «Des rendez-vous chrétiens» réalisé par une équipe valaisanne. Notons que tous ces documents ont été approuvés par l’Eglise catholique romaine (Diocèse de Sion), par l’Eglise évangéli-

(cf. encadré ci-dessous) En plus des cours hebdomadaires d’enseignement religieux, des fenêtres catéchétiques peuvent être organisées par les Eglises reconnues jusqu’à concurrence de 7 journées sur les six années primaires.

Enseignement religieux et catéchèse: quelles différences? Enseignement religieux

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Catéchèse

Quels objectifs? L’enseignement religieux, selon les objectifs définis conjointement par le Département et les Eglises, porte sur des connaissances du christianisme et de la culture judéo-chrétienne, sur une ouverture aux autres religions ainsi qu’une réflexion sur les valeurs et les questions fondamentales de l’existence.

Quels objectifs? La catéchèse concerne la relation à Dieu, l’attitude de la foi vécue de façon libre et choisie, professée personnellement et en communauté.

Qui est concerné? Le cours d’enseignement religieux peut être dispensé par les enseignants ou les intervenants des Eglises, et est conçu de façon à pouvoir être suivi par tous les enfants, quelles que soient leurs appartenances religieuses, puisqu’il n’engage pas à croire.

Qui est concerné? La catéchèse incombe en premier lieu aux parents, qui sont, selon les textes officiels de l’Eglise, « les premiers éducateurs de la foi de leurs enfants». La communauté chrétienne ainsi que les responsables des paroisses et les catéchistes mandatés apportent leur concours pour initier à la vie chrétienne des enfants, des adolescents, des adultes qui demandent une démarche de foi.

Quelles sont les attitudes requises? Quant aux attitudes requises de la part de l’intervenant ecclésial ou de l’enseignant pour dispenser l’enseignement religieux, on peut citer un intérêt pour les questions religieuses, la connaissance de la Bible ainsi que de certains aspects de la vie des Eglises, la connaissance et le respect face aux divers vécus religieux (chrétiens et autres) des enfants de la classe et de leurs familles ainsi qu’une aptitude à animer des discussions sur des questions religieuses.

Quelles sont les attitudes requises? La catéchèse requiert de la part de ses animateurs une attitude de croyant, une aptitude à la méditation, à la prière et au témoignage. Elle requiert également une participation active à une communauté paroissiale ou ecclésiale, ainsi qu’une capacité à entrer en dialogue sur des questions de foi.

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que réformée du Valais et par le Département de l’éducation, de la culture et des sports. Ces documents contiennent des démarches pédagogiques détaillées, des notes utiles aux enseignants, ainsi que de nombreuses fiches d’activités destinées aux élèves. L’ouvrage «Un monde en couleurs» traite des thèmes suivants: «Trois religions à connaître»: ce module présente brièvement quelques caractéristiques du christianisme, de l’islam et du judaïsme. «Ruth et Noémi»: ce module est constitué de la narration du livre de Ruth tiré de l’Ancien Testament. «La naissance de Jésus»: cette séquence résume les principaux textes des évangiles de l’enfance (Luc et Mathieu). «Jésus et les gens de son temps»: ce module nous fait entrer dans la vie publique de Jésus. Nous suivons Jésus âgé de 12 ans chez les maîtres de la Loi, lors de son baptême par Jean-Baptiste, lors de l’appel des disciples, lors de la guérison de l’homme paralysé, lors de la rencontre avec la fem-

En raccourci Parler de sport à l’école

Coupe du Monde de foot La Coupe du Monde de football 2006 va susciter et suscite déjà l’engouement. Pourquoi ne pas en profiter pour parler du sport d’une façon différente, pour faire réfléchir vos élèves sur d’autres aspects du sport? Vous trouverez sur le site de la Fondation Education et Développement (FED) des suggestions de matériel pédagogique qui vous permettront d’aborder ce thème en classe. www.globaleducation.ch

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Nouveau programme en 1P dès l’automne 2006.

me que l’on voulait lapider. Ces épisodes font découvrir différentes facettes de la vie de Jésus et de son ministère. «Joseph et ses frères»: ce module nous présente la vie de l’avant-dernier fils de Jacob, de la jalousie de ses frères en terre de Canaan jusqu’en Egypte où, à la cour du pharaon, il sauve le peuple de la famine puis retrouve son père et ses frères. «Vivre ensemble»: à l’aide de contes de diverses régions du monde, ce module propose une réflexion sur des valeurs: le courage, la coopération, le respect, la générosité, l’honnêteté, la

responsabilité. Il fait également appel à l’expérience des élèves à propos de ces valeurs. Le document valaisan «Des rendez-vous chrétiens» aborde deux thèmes: «Le baptême»: cette séquence d’enseignement présente Jean le Baptiste, le baptême de Jésus ainsi que les symboles de la célébration du baptême chez les catholiques et les protestants. «La prière»: cette séquence donne à connaître divers gestes, attitudes, lieux et objets liés à la prière. Elle nous présente également Jésus en prière ainsi que le «Notre Père» et la prière des catholiques à Marie. Elle propose la visite d’une église comme lieu de rassemblement et de prière des chrétiens, et invite les élèves à y repérer des éléments importants. Une proposition de répartition annuelle de ces contenus sera distribuée lors du cours 10.01 et figurera également sur le site internet du service de l’enseignement (www.vs. ch/enseignement). Monique Gaspoz, animatrice pour l’enseignement religieux

Thème Inter génération En date du 6 juin 2005, le Parlement des Aînés a déposé une résolution auprès du Conseil d’Etat du canton du Valais en demandant d’étudier l’amélioration des relations intergénérationnelles. Le chef du DECS, Monsieur le conseiller d’Etat Claude Roch, a mandaté un groupe de réflexion sous la direction du délégué à la jeunesse, M. Paul Burgener, afin de formuler des propositions. Ce groupe de travail composé de Juliane Bérard, Madeleine Raboud, Bernadette Roten, Rosemarie Imhof, Albin Willisch du côté des retraités et de JeanClaude Savoy, Anne-Marie Mesiano, Rose-Marie Zurwerra comme représentants des écoles. Le groupe de travail va élaborer des moyens didactiques en faveur des enseignants des écoles primaires pour offrir encore plus de possibilités sur ce thème qui est très important, vu les modifications démographiques de ces dernières décennies. Dans l’édition du mois de septembre, les enseignants seront informés dans quelle mesure ils pourront avoir accès à ce support. Nous prions tous les enseignants qui vont traiter ce thème pendant la prochaine année scolaire d’intégrer cette possibilité de soutien dans leur planning. Groupe Inter génération

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L es dossiers de Résonances N° 8 mai Sciences par l’expérience

Année 2002/2003 N° 5 janvier Autour des activités

N° 9 juin L’égalité des chances

N° 6 février L’école de demain

Année 2005/2006

N° 7 mars L’espace-temps de l’école

N° 1 septembre Piloter, motiver

N° 8 avril Ecrire dans toutes les matières

N° 8 avril Revues en revue

N° 9 mai Les écoles de niveau tertiaire

N° 9 mai Enseignement du français

N° 10 juin Le parler des jeunes

N° 10 juin La récré en action

Année 2003/2004

Année 2004/2005

N° 1 septembre Le rapport au savoir

N° 1 septembre L’organisation de la classe

N° 2 octobre Le niveau baisse: mythe ou réalité?

N° 2 octobre 60 ans d’orientation

N° 3 novembre Les tendances pédagogiques

N° 3 novembre Le vocabulaire

N° 4 décembre Le climat de l’école

N° 4 décembre Enseignant-e secondaire

N° 5 janvier Les frontières de l’école

N° 5 février ICT: vers l’intégration

N° 6 février La coopération

N° 6 mars Les coordinations

N° 7 mars Le secondaire II

N° 7 avril Dialogue chercheurs-enseignants

S ’abonner Les abonnements peuvent se faire: par courriel:

resonances@admin.vs.ch

par tél.:

027 606 41 52

par courrier:

DECS-SFT, Résonances, rue de Conthey 19, CP 478, 1951 Sion.

Pour les enseignants, merci de mentionner l’établissement et le degré d’enseignement dans lequel vous travaillez.

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N° 2 octobre Argumenter N° 3 novembre Les enjeux de l’évaluation N° 4 décembre-janvier Transition école-apprentissage N° 5 février Effort/plaisir d’apprendre N° 6 mars L’ennui à l’école N° 7 avril D’une transition à l’autre N° 8 mai Le mouvement à l’école

« La citation du mois

Le meilleur aboutissement de l’éducation est la tolérance.

Hellen Keller

En raccourci

Cigarettes vendues aux moins de 18 ans

L’ISPA contre En Suisse, les cigarettes peuvent être vendues aux enfants, car aucune loi de portée nationale n’impose un âge légal permettant d’acheter des produits du tabac. Quelques cantons ont cependant pris une longueur d’avance sur la Confédération en adoptant des lois dans ce sens. Pour l’Institut suisse de prévention de l’alcoolisme et autres toxicomanies (ISPA), interdire la vente de tabac aux mineurs représente un pas dans la bonne direction qu’il convient d’accompagner par d’autres mesures de prévention. www.sfa-ispa.ch

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