No 12 l'Ecole primaire, 15 Novembre 1899

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Dt de l'eau, ün e:1orcic0 hy-

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Recettes et conseils utiles

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odéré, comme la promenade, , la vélocipédie oa la gym3t an excellent préservatif L'11tiliaation de l'ortie, C'est une victime végétale que l'or1ume et la tendance au catit>, Accablée sous le poids d'un très st toujours bon de faire porements de dessous en laine ancieD préjugé, elle jouit d'une fâcheuse / • 1 qui ont de ces prédispoei- réputation tout à fait imméritée. Après n fera varier l'épaisseur des l'âne, réhabilité par Buffon, .rien n'est 1nt la saison. Uo écrivain de plus calomnié que l'ortie. Pourquoi cette défaveur? C'est que ~ad dans un journal que· le ,nt c'est au lit qu'on s'en- l'ortie pique, c'est qu'elle bnlle (de là Je pose en principe que c'est son nom) les doigts des imprudents qui se couchant et la nuit, étant la touchent. Mais les connaisseurs ne •n attrape la plupart de ces s'y arrêtent pas. Les Egyptiens faisaient >lents, de ces catarrhes et des des vœ·1x pour l'heureuse récolte des influenza qui dégénèrent en orties, et ils avaient raison : elle leur à certaines époques de l'au- donnait de l'huile à manger et des fils uU, la température s'abaisso pour tisser de l'excellente toile. coup et sans s'en rendre Sans entrer dans une monographie de n prend froid en dormant. l'ortie, constatons seulement, avec le médier, il ne s'agit pas d'en- Journal d'agriculture pratique, que l'orle lit d'épaisses couvertures, tie peut., et doit être consiaèrée comme mt porter des vêtements de une plante fourragère de très bonne 1 bien boutonnés et des chaus- qualité et très producUve. D~ ,s un t~r.ine aux pieds. > rain frais et fertile, elle fournit au mcrns < 1 deux bonnes coupes par an. ,eaucoup de vrai dans ces reOn la maoge c en épinards • quand Sou vent on s'enrhume au lit, 3 enfants qui ne peuvent res- on sait s'y prendre, et c'est un excel:e et repoussent leur drap de lent mets; cependant ce n'est point là '.ésulte que s'ils n'ont qu'une sa raison d'ê tre finale. La vérité est de .e coton, un rhume est inévi- la faire consommer aux vaches lorsaut donc porter des vêtements qu'elle est à demi fanée, c'est-à-dire 1ussi bien la nuit que le jour. lorsque les poils piquants qui couvrent si un vieux dicton, qu'il faut ses pétioles et ses feuilles se sont-au1ol1 rhume : sous cette forme se lie. Les Suédois la stratifient, c'est-àgrain de bon sens. Dans bien dire la disposant par couches, lorsqu'elle l est bon de manger beaucoup est à moitié nèche avec de la ,bonne est enrhumé, car la digestion paille, et la conservent ainsi, comme circulation capillaire et dimi- provision hivernale, .pour les bestiaux. ngestion des muqu~uses inter- Il ne faut pas essayer de la faner pour en faire du foin, on obtiendrait des tiges 1atres parties du corps. ,umé, on peut poser en fait trop dures. ,nant quelques précautions et En résumé, et ce sera là notre co_nlformant aux règles de l'hy- closion, au lieu de s'évertuer à détrµtre peut éviter la plupart des l'ortie, plante éminemment •. traçante_> dans les terrains où elle croit avec vigueur, et au lieu de défricher impitoyablement, il conviant de l'accepter, de la cultiver et de l'ntiliser comme plante fourragère . On s'en trouvera fort bien.

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SION 13 Novembre 1899

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L'ECOLE PRIMAIRE REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA

SOCIETE VALAIS\N~E D'EDUCATION L'ÉCOLE PRIMAIRE paraît chaque quinzaine, de Novembre à Mai inclusivement, en livraisons de 16 pages.

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Prix d 'abonnement pour la 8oisl!!le, 2 fr. 50, IJnion postale 3 Cr, Annonces, pri:L 20 cent. la ligne Ot• son espace.

'J'.out ouvrage dont l' Ecole primaire recevra deux exemplaires aura dro1t à une annonce ou à un compte-rendu, s'il y a lie u.

SOMMAlRE : A nos lecteurs . - Maîtres et écoles. - Du zèle de l'éduca t e ur chrétien. - De l'amitié et de la cam a r ad erie chez l'enfa nt. Chronique et a vis s colaires. / Frib01trl{. Jli.ts~le pcdagogique, Fribourg. 1\'os ccoles primaires jugées par un • lnglaz"s./ - Partie pratique. / Ellsezgnement intuitif. Calcul ecrzt) -- Variétés. (Pour les ùolùrs paresseux .! - Table des matières du journal et des s uppléments.

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Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, 1·· secrétaire au Département de !'Instruction publique, à Sion.

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Au p ersonnel enseignant du Valais

MM. les Instituteurs et Mesdames les Institutrices en activité de rvice pendant le cours scola:re 1899-1900 viennent de recevoir du épartement de l'instruction publique différents imprimési ,à savoir : 1. Registre matricule. 2. Instructions destinées au corps enseignant appelé à procéder la visite des enfants anormaux, lors de leur première entrée à ~cole. La brochure y relative est accompagnée d'autres imprimés li feront l'objet d'une circulaire spéciale que lancera incessamment Département de l'instruction publique. En attendant, le personnel 1seignant est prié de lire et de com;erver tous les documents ayant ait à la question. 3. Un spécimen de feuille pour travaux écrits imposés aux élèves ;treints à subir l'examen d'émancipalfon ou l'examen préparatoire u recrutement MM. les Instituteurs sont priés d'utiliser ces feuilles )Ur apprendre aux intéressés à bien remplir l'entête, soit les diffémtes rubriques de la feuille. · 4. Une série de cartes (20) de calcul oral et de calcul écrit. Les N°s 3 et 4 ne sont envoyés qu'à MM. les Instituteurs, vu ur destination spéciale pour la préparation aux examens d'c'manpation ou de recrues.

Le N° 1 de l'Ecole primaire 1899-1900

araîtra pour le 1er décembre au plus tard, dans un format agrandi ; sous une nouvelle couverture. Li transformation annoncée est wse du retard apporté à lancer la Ire livraison du cours scolaire. e nombre des N°• continuera d'ailleurs à être le même (12), de tanière à former avec les suppléments un volume d'au moins 300 ages une fois l'année terminée. Parmi les travaux qui paraîtront dès maintenant, citons les suivants : l. Jésus-Christ, modèle de l'éducateur. - 2. Economie domestiqu e :ontinuation de causeries pour les institutdces). - 3. Développeient de Une idée sur l'enseignement de la langue. Nous avons encore en réserve d'autres articles et variétés dont ous remercions les auteurs en attendant que leurs manuscrits oient utilisés.

Personnel enseignant. - Le N° 1 de 1899-1900 apportera le 1bleau du personnel enseignant primaire valaisan de la partie franaise pour le cours scolaire qui vient de commencer.

Livres d'école. - Les livres d'école doivent êt.re demandés ou herchés directement au dépôt installé au 1 er étage de la maison }abioud, à Sion, où un personnel spécial est préposé à ce service. / on ne doit ainsi plus s'adresser pour cela au Département de

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BION, 15 Novembre

1898/99

L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION A nos lecteurs Avec cette livraison, nos abonnés reçoivent la table des

matières pour le cours scolaire 1898-1899.

~~r la même occasion ils apprendront, sans doute avec plalSlr, que ~' Ecole primaire va reparaître, mais dans un

format se~sibl~m?nt. a~randi et sans augmentation de prix. Elle sera 1mpr1mee a l avenir sur deux colonne~ comme les suppléments qu'e!le ap_po1·tait dans les derniers 'temps et ~ont elle aura les d1mens10ns, ce qui facilitera le collectlonnement de la publication et de ses annexes et leur mise en volume au bout de l'année. En réalisant ces améliorations et d'autres projetées, nous avons voulu être agréable et utile à nos nombreux lecteurs du Valais et d'ailleurs, sur le concours et la fidélité desquels ~ous devons compter pour remplir notre procrramme et ~tt_emdre, le but proposé, qui est de plaire en inst~uisant, de JOmdre I agréable à l'utile: Utile dulci. Po?r la future année scolaire, nous devrons encore être assure de l'appui bienveillant de nos anciens collaborateurs et de_ ceux 9ui vou?raient bien venir toujours plus empresses. gr~ss1r ~eur hste. Que M~. le~ Instituteurs valaisans, en particuher, n oublient pas que l'Ecole primairea été créée pour .eux et qu'ainsi elle ne pourrait exister, à plus forte raison · se developper sans leur appui matériel et moral. C'est, en effet, pour les guider et les soutenir, défendre en un mol leurs intérêts _à tous les points de vue qu'elle a été ..ro.ndée.. En con tmuant à s'intituler , organe de la Societe valaisanne d1 Education , elle se fera toujours un

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ir et un plaisir d'insérer les travaux ren trant dans s?n et ses tendances qu'elle serait dans l~ cas ~e Tecev01r: Par la elle restera une tribune ouverte a tofü ceux qui n'oublieront point que, en vert~ de ses . slatuts, notre devise est et restera : Religion, science et ~~voueme~t. . D'autre part, les fidèles abonnés que l .Ecole primaire compte en particulier chez nos amis de F~1bourg (•) nous . ont engagé à accepter avec gratitude l offre d~ . collaboration volontaire de l'un d'eux. et de. ceux qui, a so o exemple, se montreraient disposés à faire profiter .nolrerevue du fruit de leur expérience et de leur savoir-faire. Et c'est ainsi que, grâce au concours de toutes les bono~& vol on tés et en conservant son caractère francheme nt chr~ • tien l'Ecole primaire con tin uera, à l'exemple du Bullettn péd~gogique, à servir la cause de Dieu et de l_a ~atri? en resserrant les liens qui. umssent notre ~ssociat10u a la Société frihourgeoise d' Education et à 1~ Jeu ne sœur du Haut-Valais dont l'Erziehungsfreund est l organe. P. P ·

damne à la plus triste des besognes ; ennui et servitude pour lui, elle le devien t po nr ses élèves; le mal est double, et c'est un grand mal. Aux dons naturels ùoit s'ajou ter une préparation spéciale. Ici, est-il besoin d'avoir, selon le mot de Montaigne, des c< têtes bien pleines », des esprits très éclairés, possédant bien les connaissances qu'ils au ront à répandre? En ce cas, il ne reste rien à souhaiter, car sui· ce po int la préparation est parfai te. Mais l'étendue et la solidité ou savoir ne suffisent pas pour bien enseigner. Elles compten t pour beaucoup, nul n'en doute, et loin de nous d'en diminuer la valeur: elles sont une supériorité, par suite une cond ition essentielle, un gage assuré d'autorité. Mais elles ne sont pas lou t ; elles ne doivent pas être tou t. Car enfin qu'est- ce qu'enseigner, sinon faire l'éducation des esprits, et. comment la bien faire si l'on ne connaît rien de la théorie de l'éducation? Si l'on ne voit pas où il fant viser, comment atteindre le but? Il y a là, selon nous, une lacune à combler. Supposons qu'elle le soit. Un choix. scrupuleux, une préparation excellenle, es t-ce tout pour que l'action dumaître soit tou t à fait 6fficace, son autorité entièrn et bien établie? Non , il faut de plus lui laisser une certarne inc!épendance, et presque toute la re:;ponsabilité, faire appel en lui aux sentimenls d'honneur, et, quand on le juge, l'avertir franchement et paternellement. La première indépendance à lui garan tir, c'est l'indépendance matérielle. Rien ne donne de l'assurance, remarque Franklin, comme <l'avoir un écu dans la poche, et c'est vrai; il faut donc l'avoir; en d'autres termes, i l faut que les maîtres soient .:rnffisamment. rémunérés. On serait tenté de croire que nous l'oublions trnp, quand on compare le chiffre du trai temeut chez nous et ailleurs. Affranchis de toute préoccupation matérielle, les maîtres auront bien vite cet esprit d'indépendance, qui résulte déjà du fait qu'ils sont constitués eu un grand corps. Mais, ce qui aiJera singulièrement à entreten ir en eux une haute idée <le leur rôle et le respect de Jour profession, c'est la façon dont

Maîtr es et écoles Pour que l'école soit a~ssi. bonne qu'.elle puisse être, la. condition première est d avmr des m,ut~es exc~llemment doués et préparés pour la làche propre qu li.; ont a remplir. Qu'ils soient très bien doués, c'est une affau:e de rec~ utemenl, et ce recrutement est loin d'être to~1ours facile . Le jeune homme qu'on enrôle a-t-il. les q ual1tes de. carac-. tère, de tenue, d'autorité . nécessall'es _rour ense'.gner ? A-t-il surtout le zèle profess10nnel, le gout d_e ce qu 11 do.t faire l'enthousiasme de l'œuv re à laquelle 11 ~e voue, , la passion de former des a.mes ? Voilà ce dont Il. fa~t ~ as_surer avant tout. Où manque cette ardeur de fm, il n Y a que mécomptes, labeur ingrat et . stéri~ité. ~'homme qui dans la fonction du maître ne voit qu un metier se con(1) Parmi ces abonnés l'Ecole primaire s'est toujours honorée et est heureuse de codipter le vénéré Evêque de Lausanne et

Genève, S. G. Mgr Deruaz.

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ils seront jugés. Ils doivent l'être d'après la qualité du travail, et d'après cela seul.. Considérer les résullats obtenus, comme témoignage du mérite d'un maître, il semble que ce soit la justice même : eu réalité c'est le pire des systèmes. Herbert Spencer s'en indigne, et il a raison : car, d'une part, ces résultats ne dépendent pas uniquement du maître, mais aussi de l'enfant; et, d'autre part, apprécier un enseignement par des succès d'examens, c'est engaaer le maitre à tout subordonner à cette fin. Ce serait ame~er à bref délai la servilité des études. En dernier lieu, il faut assurer aux maîtres la stabilité qui leur permettra d'exercer une action continne, c'est-à-' dire utile et profonde. Autrefois, il n'y a pas bien longtemps, ils ne le pouvaient guère; on les déplaçait trop souvent ; à peine étaient-ila habitués à leur milieu, connus, estimés, aimés, on les récompensait en les envoyant ailleurs. C'était une erreur; on s'en est aperçu, et la loi l'a réparée dans une certaine mesure en étendant la durée des fonctions du personnel breveté. Ainsi, avec l'indépendance, la stabilité, l'unité, l'école, pour tout ce qui dépend des maîtres, sera excellente.

Du zèle de l'éducateur chrétien Faites réflexion à ces paroles de l'apôtre Saint Paul : C'est Dieu qui a établi dans l'Eglise des apôtres, des prophètes et des docteurs, et vous serez persuadés que c'est Lui aussi qui vous établit dans l'emploi de catéchistes ; une des marques qu'en donne le même saint, c'est qu'il y a divers ministères et différentes opérations et que le Saint-Esprit ne se manifeste en chacun de ses dons que pour l'utilité commune, c'est-à-dire pour celle de l'Eglise. L'un reçoit, dit-il, du Saint-Esprit le don de parler avec sagesse, un autre le don de la foi par le même Esprit. Or vous ne devez pas douter que ce ne soit un grand don de Dieu, que le choix qu'il a fait de vous, pour instruire les enfants, pour leur annoncer l'Evangile et pour les élever dans un esprit de piété et de religion ; mais en vous.

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appelant à ce saint ministère, il exige que vous vous en acquittiez avec un zèle ardent pour le salut des âmes qui vous sont confiées, parce que c'est l'œuvre de Dieu et qu'il maudit celui qui fait son œuvre négligemment. Faites donc connaître par toute votre conduite, par une charité sincère, par un zèle véritable, par la patience avec laquelle vous souffrirez vos peines, par la satisfaction que vous 1émoignerez d'être méprisés et perséeutés des hommes, que vous vous regardez comme des ministres de Dieu et que vous êtes disposés à donner votre vie même pour JÉSUS-CHRIST, dans l'exercice de votre ministère. Le z~l_e dont vou s devez être animés vous inspirera ces dispos1t~ons dans la vue que c'est Dieu qui vous a appelés, qm vous a destinés à cette sublime fonction et Qui vous a envoyés travailler à sa vigne. Faites-le donc de toute l'affection de votre cœur comme n'agissant que pour lui. DE LA SALLE. I

De l'amitié et de la camaraderie chez l'enfant L'éducation doit se proposer de veiller à ce que toutes les impressions que l'enfant reçoit, à son insu, soient sai· nes et de nature à exercer une heureuse influence sur son caractère. En mème temps il importe de développer en lui les inclinations sympathiques. La sympathie est d'ailleurs compatible avec la diversité et le contraste. Mais elle produit l'imitation. Aussi faut-il, autant que possible diriger la sympathie de l'enfant. Malheureusement, la sympathie, l'amitié ne se commandent guère, elles sont souvent spontanées et presque irrésistibles. L'amitié est un attachement mutuel, une inclination naturelle, un sentiment qui se concilie avec l'amour de soi et même le dépasse . La camaraderie n'est qu'une familiarité intime. On conçoit que la valeur morale de l'amitié et de la camaraderie -soit considérable et qu'elles soient de nature à influer profondément sur le caractère de l'enfant, qui ne choisit pas

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pas toujours ses camarades avec un soin bien scrupuleux. Les qualités qui distinguent un bon camarade sout fort nombreuses, et l'enfant, dans son choix, devrait avoir toujours en vue cette pensée : a Dis-moi qui tu hantes, et je dirai qui tu es. » Aussi les enfants ne devraient-ils adopter pou r ami, pour camarade que celui de leurs condisciples qui a une conduite exempiaire et qu'ils peuvent, par corn,équent, prendre com me modèle. Le bon camarade s' écarte du mal et empêche même les autres de le faire. Sa con vers1tion est t oujours convenable : il n'a jamais d e mau vais propos, ne profère point de pa1·oles grossières, se tie nt co1Tectement par to u t, est continuellement propre et soigneu x. Il remplit avec exacti tude et avec plaisir t ous ses devoi rs envers ses parents, dont il fait la joie. A l'école, il apporte des habitudes d'ordre et de travail, il est sou mis, docile et studieux. C'est un des élèves modèles de la classe. En même temps il est économe ; tout son argent est pl acé à la Caisse d'épargne. En résumé, le bon camarade est dou x, bien élevé, généreux, travailleur, sérieux. et ho n nête. Il a toutes les qua.lités qu 'o n désirerait rencon trer chez tous les eufants. Malheureusement, ce u'est là qn'un mod èle qui pent cependant a, 1 oir son efficacité, car l'exemple est contagieux. SENEcr us.

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sanne d'éducation. Nous le remercions ici des paroles empreintes de bienveillance et de chaude sympathie qu'il y a adressées au Valais et à notre Société en particulier. La question proposée et qui sera discutée dans l'assemblée générale d'Estavayer de l'année prochaine est ainsi conçue : Matériel indispensable â l'enseignement intuitif dans les trois cours de l'école primaire; moyens pratiques de se le procurer.

19Iusée pédagogiqu e , F 1•i bou1•g Le catalogue de la bibliothèque et des collections du Musée, en préparation depuis l'année dernière, vient de paraître. II comprend pour les collections, plus de 2000 et près de 6000 volumes pour la bibliothèque. Ce catalogue, un volume in 8° de 185 pages, sera adressé gratuitement à tout membre du corps enseignant qui en fera la demande. Le service de la bibliothèque et des objets faisant partie des collections, est aussi gratuit, ainsi que le transport par la poste, pour les autorités scolaires et les membres du corps enseignant. (Commun'iqué}.

Nos éc oles 1>rimai1'es jug ées pm.· un Anglais. - Depuis que la fréquentation de l'école a été rendue obligatoire, les paysans anglais se plaignent fréquemment de ne plus pouvoir employer leurs enfants aux travaux des champs. Cette question a fait l'objet d'une discussion à la Chambre des communes et, au cours de ce débat, le ministre de l'instruction publique a soumis à une critique serrée la loi actuelle sur la matière et a, dans son exposé, meutionué en les donnant comme un modèle les écoles primaires de la Suisse. En Suisse, a-t-il dit, les enfants apprennent à l' école primaire tout ce qu'il est nécessaire qu'ils sachent et, grâce à l'enseignement qu'ils y reçoivent, les Suisses occupent aujourd'hui le premier rang parmi les peuples agricoles de l'Europe. Les enfants suisses astreints à suivre l'école vont en été faire les foins ou récolter les fruits, ou bien encore ils louent leurs services comme pâtres ou chevriers ; quant au maît re, il occupe · son t emps de vac:i.nces en allant servir comme sommelier dans quelque hôtel cl' étrangers.

Chronique et avis scolaires Friboul'g. - Le comité de la Société fribourgeoise d' éducatio n (Sœur ainée de notre association pédagogique valaisanne), réuni récemment à Fribourg en séance ordinaire d'automne, a constitué son bureau comme suit pour l'année 1900 : Président. M. l'abbé Gaspany, inspecteur scolaire à Montet. - Vice-président, M. Al. Perriard, inspecteur scolaire à Belfaux . - Secrétaire-caissier, M. Emile Gremaud, instituteur Fribourg. M. Gremaud a. été l'un des délégués fribourgeois à notre réunion du printemps, à Géronde, avec M. Collaud, directeur du matériel scolaire du même canton. A cette occasion, M. Gremaud a publié dans le Bulletin pédagogique nue relation très intéressante de la dernière assemblée de la Société valai-

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L'orateur n'avait évidemment en vue, en faisant ce tableau, que certaines écoles de montagne. En terminant son exposé, sir John Gorst a répété encore qu'il n'est pas de pays où la culture générale populaire atteigne un niveau aussi élevé qu'en Suisse. Il a conclu que, s'il en est ainsi, il faut l'attribuer à l'excellente et judicieuse coutume de concentrer sur l'hiver le gros de l'enseignement et de dégager la belle saison, de façon à ce que les enfants puissent pendant ces longues vacances prendre le plus possible d'exercice en plein air.

PARTIE PRATIQUE ENSEIGNEMENT INTUITIF

}lanière de faire une petite collection scolaire 1° lNsECTES. - On pique les insectes sur une plaque de liége ou de carton avec de longues épingles. Il faut avoir soin de ne pas piquer les insectes vivants. Il faut préalablement les asphyxier en les enfermant dans un flacon contenant quelques gouttes d'éther, de benzine, ou un peu de naphtaline. On enferme ensuite la lame de carton qui porte les insectes dans une boîte contenant de la naphtaline afin d'empêcher les vers de détruire la collection. 2° VÉGÉTAUX. - On étale convenablement la plante et on la comprime entre deux paquets de papier buvard, et quand elle est bien sèche on la fixe avec de petites bandes de papier gommé sur une feuille de papier blanc. On a soin d'adjoindre à chaque feuille le nom de la plante, la désignation du lieu où elle a été recueillie et la date de la récolte.

Calcul écrit (Examens des recrues de 1899/ 1. 4. En a.ntomne un pâtre vend pour 1020 fr. de bétail et pour 481 fr.

de fromage. Combien lui reste-t-il a.près avoir déduit 26 fr. de frais? 3. Pendant 7 ans, le temps de l'alpage a duré 89, 90, 91, 93, 94, 97 et 104 jours. Combien cela fait-il de jours en moyenne pa.r année? 2. En 95 jours, 35 vaches donnent sur l'alpe 22610 kil. de lait. Combien une vache en donne-t-elle de kilos pa.r jour en moyenne? 1. Si l'on établissait sur une alpe des abris pour le bétail en cas de mauAa.is temps le bétail estivé a.ura.it dans tous les ca.s en automne

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une plus-va.lue de 1575 fr. Quel est le capital dont on pourrait payer les intérêts au 4 1; 2 % avec cette somme? 2. 4. Dan~ u~ atelier de menuiserie, il y a. pour 4975 fr. de machines et. ~ outils, pour 550 fr. de bois et pom· 880 fr. de meubles termmes. Quelle est la valeur totale de cet atelier? 3. Le ma~tre menuis_ïer paie 3 fr·. 25 et. par jour à chacun de ses 3 ouvriers. Combien leur doit-Il pour 12 jours de travail ? 2. Une commune a sur le revenu un capital imposable de 25700 fr sur lequel elle perçoit un impôt de 5 1/ 4 Ofo. Quel en est le produit? 1. Le maître ~enuisier dont il a été question plus haut a. dû pa.yer l'année ~erm,~r~ 78,75 fr. d'impôts, soit le 5 1/ 4 % de son revenu. A combien s eleve son revenu imposable ? 3. 4. -qn artisan. possède pour 1185 fr. d'outils, pour 539 fr. de marchandises. tern.nnées et pour 1496 fr. de matières premières. Que possede-t-il en tout ? 3. L'année dernière, maître Pierre a payé 2470 fr. de salaire à ses ouvriers. Combien cela fait-il pour chacun des 26 jours de pa.ie ? 2. L~s frais d'exécution d'un travail sont devisés à 6450 fr. Il est fait deux offres, l'une à 2 1/ 2 % au-dessus du devis et l'autre à. 3 1/ 2 °/0 .au-dessous. Combien chacun des deux concurrents demande-t-il ? 1. Combien vaut un tronc de chêne équarri mesurant 1 ma si une pl~nche de, 5 m. de longueur, 48 cm. de largeur et 5' cm. d'épaisseur coute 16 fr. 80 cent. ?

Pour les écoliers paresseux Berryer était paresseux. Il ne goûtait point la grammaire et le thèm~ latin lui faisait horreur. Quand ses professeur; eurent épmsé tous les moyens ils s'en vinrent trouver le Supérieur et lui dirent : ' · - Tout est inutile, on ne fera jamais rien de cet enfant. - C'est bien, .répondi~ le P. Priolau, qui était un homme de grand sens, faites vemr Pierre Berryer. - Mon enfant, lui dit l'oratorien, le travail vous ennuie et vous ne voule~ pas faire vos devoirs ? Eh bien ! asseyez-vous da~s ce fauteml : vous me regarderez travailler. Cela ne vous fatiguera pas, car vous ne ferez rien : mais entendons-nous bien, absolument rien. - Quelle chance ! se dit Berryer. Plus de dictionnaires ! plus de thèmes ! Et le voilà installé chez le directeur. Mille idées mutines

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l'Instruction publique ou à son Secrétariat, ainsi qu'on Je fait encore trop souvent.

gazouillaient dans sa tête d'enfant, et pendant une heure il se t rouva _vraiment _très heur.~uxÎes douceurs de la fainéantise, Quand. il eut b1e~ sTa~o?dr ment il allongea . le bras pour 1m1 e , • l 'ennui vmt le tenter. M · 1 Pè l'arreta prendre un livr~. f ais e re_ L:·e c'est faire quelque - Vous oubhez nos conventio ns. u ' chose, 6t vous ne devez rien faire. , . u'il était très Alors Pierre B~rrye[. ~om~enbou~ J!i;;eJe~i-heure, il hamonotone de ne ne~. ane. Ou une lui répondit pas. Le Supésarda quelques ques ions. , . 1 d't . rieur acheva la_page coi:1mer~~e, pu~1 je désire travailler ; je - Vous désirez ne nen au e, m me troublez pas ne vous trouble point dans votre repos, ne dans mon travail. . . d t la dernière lui parut Trois heures s'écoulèrent am!3~, on ·1 et sortit dans le . . 1 Enfin le p Pnolau se eva durer un siec _e. ,· ·.. « Je suis sauvé, pensa l'enparc pour réciter ~on_ bréuane. ·, d 1 voulut s'é1ancer . . ou· 1ouer » Mais quan i fa.nt, Je _v~is pouv . · d le Supérieur le retint par le pour reJomdre ses camaia es, bras. .' t- là nos conventions? Jouer, c'est f~ire _ Eh quoi. son cc . Nous irons et revienquelque chose. Re~tez au~r è~ de ~t~· allée. seulement vous drons d'un bout a l autre e ce . ' . . · si vous êtes fatigué. pourrez vous asseoir. l' nfant n'y tint plus ; il promit Alors, la nature ardente e . e . . C' st ainsi que, avec larmes de s~ c~rriger ~t 1 ~;~~~ pa;:ie~age eoratorien sut sans employer m f~rule ll~lè~e en iui faisant sentir ce qu'il dompter la paresse e son , L temps après y a d'insupportable dans ~ne vie Jnf~uyee. ein!tfirmait qu'iÎ Berryer bénissait la mémoire du . no au,

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lui -~evaJt tout.R 11 t a raté l'examen d'émancipation. So? *. * L élève amo o ·è de l'inspecteur et cherche a M · Monsieur Père vient en ambassade aupi s , . t de 'Ra ,procremture ai.8 , • l'attendrir sur 1e sor · 0 • tion en histoire. Il je n'y puis rien. Votre fils na aucune. no ~ Winkelried 0 n'a pas seulement pu dire :meni, !t;~cfe~~" Mon fieu · est Oh! c'est pas étonna.u t, J: s1eu 1 . f t ous dire nous . •t t •èn peu et pülS au V , . ' un garçon qm soi 1 " ' · pq,~ même qu'il habitons pas la même maisou. Je ne sav10ns 't:i était malade.

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Primes d'encouragement. - Elles parviendront aux bénéficiaires pour Je cours scolaire 1898-99, dans le courant de décembre prochain, comme ces années dernières, et seront payées directement par l'intermédiaire de la Caisse d'Etat. Attention. - Ceux de nos abonnés auxquels il pourrait manquer l'un ou l'autre N° pour avoir la collection de cette année complète pounont l'obtenir gratuitement pour autant que les exemolaire~ disponibles le permettraient. - L'on· fait toujours bien de réèlatrier aussitôt les livraisons qui ont pu se perdre à la poste ou autrement, car, comme l'on ne peut indéfiniment conserver d'anciennes livraisons, on court le risque de ne pouvoir plus les obtenir lorsqu'on a trop tardé à les demander. Franchise postale. - A l'occasion de ses rapports officiels avec le Département de !'Instruction publique ou MM. les Inspecteurs, il est de nouveau rappelé au personnel enseignant qu'il jouit de la franchise de port en observant les formalités postales requises. L'expéditeur doit non seulement inscrire sur J'enveloppe le mot officiel, mais donner son nom et sa qualité, et éviter dans l'adresrn l'emploi d'un nom propre. Ainsi il faut écrire : M. le Chef du Département, ou au Secrétariat du Département, ou M. !'Inspecteur scolaire d11 district de . . . . à . . . . Si ces formalités ne sotit pas remplies, les plis, arrivant taxés. sont généralement refusés, et demeurent ainsi sans répons e. Les expéditeurs sont dès lors rendus une fois de plus attentifs aux indications qui précèdent et que l'Ecole primaire ne peut que confirmer au début d'un nouveau cours scolaire.

Collong·es.

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Ex emple à suiv1·e.lanx_ rn1·i é tés 1<·s pins ap pl'éeiés deli

Rh·emment, les citoyens dP Collon- agn<"n lt c 111·s. 1 gPs ftain1t 1·hrnis pout la vente d 'une La rnltp a ttès bien l'énssi: J:!O al'· 1·tTÜIÎIH:' quantité de j eunes arb1·ps frui- h1·t·s Lante tige pou1· plein Yent se soul ti l'1·s µ1·01·enaut de la pépin ière seoJai- 1·<·11dtwfi 1 fr. ou 1 fr. 50 p ièce, ce <Ju i ,t ·r. <·ulti,ée so11s la dit-cet.ion de l'in sti- p1·odui t l,t jolie somme de 135 francs. 9 tntt•nt j);tt ll·s g-m·çons de l'<>éole lJJ' ÎEn Olltl'P, il a. été r emis g n ltuitement r) 11aire. nu m·lin· ù clrnqnp é lèYe. Quelle joir ,. 1 ('es a.thres d r bell e croif.l i,,ance, à }J<>llJ· t·t>lni-<:i d'êtu, le propriétaü-,e d'nu . ; 'wn·e lissP, aux rncincs abondantes, a1·b1·p dont il ponna plns tai·d savourer / t ·id1es P11 <:hPvPlu, ayant poni- la. plu- IPs fr11its d'autant meilleurs qu'ils se.~ met unp f·om·onne déji't ·formée, ont l'a- ront le produit de son trax ail. 1 ·,mtage d'rn-oir crû dans un tPrrain Lps m{>rups élt'>n·s Roigne11t. en 011t1·i·. b · 11alogne ou même infériPnr ù cc-lni où une St>eondp pépÎ!1i1•1·p dt·Rt iÙh· a u l'e- s ! 1~ seront fran1'1plantés et d'appa.r tenir bo isenw nt dt>s t nillis dP ln eo11rn1tuH·. lt 1

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,.PHt ai11si lp1e <lerniètement 400 ac:ae~ . L~uis Poirier-Delay, profess~ ·ins sm·fant de, tP1te <lPrnii'•1·e ont (>t_(, i d histoire et de géographie au collq et à l'école su.périeure de Montre, 1lnntér- aux t>ndi-oits .11·idP:,.;. 0boul(>s on l(.unMs de la i-égïon. " SuppMmeot à l'ECOLE PRDUIRB (N• t2bis) ( 'l'1t<• Jse(·OJHle p<~pinit>t·e i·cufei·me f'nM. Poirier-Delay est déjà l'auteur ;;:;;;===============================;;;i 01·<· 100 d 1;î1aih'°liiei·s, ~00 norf'J'Js <'t l'at_las de _géographie historique édité I utnnt de 11(·u11Jiu1·s (l'Itali·,. ·1e '<>ut trois fascicules (histoire ancienne h A d'éCO10 d é d té h' l " ' " l ' d ' es «r ponses» U ca C isme, auxque ailté, r1•piq11é et PllÜPtf•un lll~J· d<·s éJp. to1re u moyen-âge et histoire moderl J. les ils ne comprenaient rien du tout •:,.; fü, !) ù l :'i nn:,.;. Son nouvel atlas historique de la Sui fouettés à tour de bras pour la moin< 'pt 1·11i;t•igu1>rnPilt c:onnnencé en 18!>6 mérite ~'attention du personnel en::; l n'est pas une de nos institutions dre incartade par un maître affolé, sur,('. 1rt·H ;1ppréc-i1~ par les parents qui goant; il rendra de grands servie iales qui ne soit autant que l'Ecole mené, énervé par une tâche au-dessus H'u1 .a 1·c<· plaü:i1: leui·:,.; eufnnti;: p i·eu- non seulement aux écoliers mais à to bjet de l'attention et des critiques de ses forces aussi bien intellectuelles ·p gout à 1 :1 dio1·1<·ulture tout e11 lcnr ce1~x qui voudront avoir sdus les ye nveillantes ou malveillantes de M. que physiques. Voilà ce que pleureront 111·ni:,.;~m1t dl·:,; pl auts <le 1.Jorni e quautr,. cla1re~ent expliquée, I'hist, ire de nottutlemonde. Chacun se cr?it en droit jusqu'à la dernière heure les amis du L.1 <·omurnn<· tient à encouraget et ù pays a travers _les :îges. II est fort j, dans un paJ'.s dém?cratique comme bon vieux temps, car pour eux, l'Ecole, t ompt•11s<·1· :,;es pc.,tits et zélés üa-..-ail- téressant de v01r, sous Ja forme de c~ nôtre, le droit est mcontestable) et c'est une étape de leur existence où lll:s f>n leur délinant gi·ai uitemcnt te_s,. le tableau succinct des diverftl>a_ble (hélas! co~pétence douteuse) pleins de jeunesse, de gaîté, d'espéranh1<• r:,.;, 1iln1tH·H et enrre n écessaii-cs à pen?des de notre histoire nationale.l discuter le tr3:vail, les méthodes, les ce,, ils entrevoyaient au-delà de ces pec-:1,le. . Disons encore que l'impression d'éducation, les succès de cet tites misères vite oubliées toute une ml. ~ ~ ~>11:,.; 11c> JJou-..-ons que sou bai- cart~s est très nett.e, et que le t e. amsme c?mplexe, b~aucoup pl_us vie de liberté et de bonheur. Hélas! les <~c· rnn· _l ~·xPmpl c donné par Collon- explicatif ne laisse rien à désirer. pl~xe qu'il_ n'en a l'a1r, de cette m- illusions se sont dissipées et les déce~n vente dans toutes les librairies uction pubhque pour laquelle notre vante8 réalités de l'existence ont jeté un s <·1i-e HlllYJ pm· l_c> plus grand nombr·c <·omm nnp:,.; possible. pnx de 2 fr. ys dépense chaque année de grosses seau froide sur toutes leurs chaudes a sLe lltlllon romand, nmes ?'.argent. pirations. Déçus, ils se renferment dans ancipation, l'egistre et ou Le Foyer e& lea Cham Ces critiques partent ?e ~ous côtés et le culte du souvenir et ne se rappellent Jin·e t scolail'es. (viA pratique à la ville et à la e&m a rtent, non sur le pr1~c1pe, --: tous plus de leur enfance que les moments <' DPp;H·tprnent ck J"In:,.;frul'tiou pn- journal agricole illu31ré paraissanf _g ens sensés :oulant l mstru_chon, - heureux. Ne les détrompons pas. C'est 111• fait connaîfrt> 'lll <' :.'II.U. les lni-;. fH le 15 de chaquA mois. .is sur les pomts les plus, divers. encore une illusion, laissons-la leur . ü·m s ,wolail'e1,;, l' U rn(•m e 1t>rnps 1111 • Ce journal a~ricole illustré ui n'e Il y a tout d'abord le~ amis ~u «Bon Il y a ensuite t_ous ceux qui 01;t horl'<1J1tl-<Îl t>1·on1, da n f; leul' premièi·e Yi - i>DcorA qu'à sa 2m• année 8 d·\ é eux temps», ceux qm ne voient cet reur de la contramte et pour qm 11éco•, la p1·è,en 1ce ~t l'école ùe:,.; élè ,·c, 8 uon ~ SA faire une certaine cllentè~J d:o~ ·e d'o·r qu'à travers _Je p~isme trom- le a été une prison et le maître un geôucip(,s. se feront p résenter Je i·e- Suisse romande et dans le Valais ur de leurs s~uvemrs d enfance et lier farouche, méchant, cruel. A ceuxl'<' srnlafre et examinero11t Hi lPs p rliculiAr, grâce à sa valeur intrioe i, comme le dit une chanson popu- là, elle ne rappelle que de douloure ux '.uissions 11_·é(·olc l'ont t enu ù joui· rui> ainsi qu'à son prix modique ( ire, croient, au temps jadis, avoir vu souvenirs et ils ne perdent pa.s un~ oc· 1 l}lle les hnds scolaires. Ih, :,;·en- 2. 40 seulPment par an). Son progran,e soleil plus beau et les fleurs plus belles casion de témoigner à l'école d'auJour·1·ont, <'n un mot ., xi tontes les lll'es- eu~ . est auFs1 att~ayant que varié, puiit ne voient pas qu'ils ont vécu! Pour d'bui la rancune qu'ils gardent à l'a nious y rcl.ltiYes .ont <:'>té ol>f;ervées. !u li Pmb~asse I agr1cult~r? en génértux-là, tout ·est mal dans l'Ecole ac- cienne. )f. le:,; fii spt>deurs fei-ont ensuite t toutPs :es br~o~bPs qu~ s Y rattacbeopelle et ils regretteront jusqu'à leur Et puis les parents faibles, les maort au I>0 pai·ternent sur lPs lacune~ -i1tns négh~er I allmPnlat1on, 'a bassèr1·nier jou r ce bon temps où 80, 100 mans trop tendres qui s'attendrissent , r·t·Pgu lnt·itPH q u ï Js a mout const~~a. chasse, 1~ pêche,, la mé~eci.dtfa.nts grouillaient six ou S€pt heures jusqu'aux larmes à la pensée que leurs , a <·et <~gm-ù. ( Co111mu11iqué.) wP:~1 :!re, les s_e,_ences, 1 économie do r jour dans un même local trop petit, pauvres petits sont enfermés chaque l 18 q, • . cuisine, la tenue du m~ al éclairé et mal aéré malpropre les jour en classe, obligés de travailler, d'é~;::~~,!~g~~~~· les voyages et ies d~ a a ssis trop haut, 1es'jambes pendan- couter, d'obéir surtout, eux qui corn- 1 1. , • M Seborro rofesseur A , s dans ces longues tables sur lesquel- mandent à la maison! : s lusto1•1que de la Suisse 1 1' éd 110' P p .• est ~ 1a lêL s ils s'écrasaient la poitrine les auCeux-là reprochent à l'école actuelle ~c notices e 1·1 t· , l' e 1t r ar. n our s abonnM ou re ' . ~ . xp ~~ ives, _a usage -.. voir un N• Fpécimen s'adre, An à ·es assis sur des gradins aux degrés d'être h'op rigoureuse. étabhssemen~s d mstruct10n secon- Dinl?, admt uini•trateu; du Sillon ro roits, les genoux sous le menton, ou Par contre, il en est d'autres qui ne re, par F. l\lullhaupt, cartographe, mand, à Etitavayer, ceroupis sm· de petits bancs, voire sur cessent de clamer contre les défauts, les ! a tablettes des fenêtres, chantant en vices de la jeunesse d'aujourd'hui et ~ hœur l' A B C, le «livret» auquel ils s'en vont répétant que, de leur temps, 91 e comprenaient pas grand-chose, ou les enfants étaient des anges d'obéis-

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Bibliographie

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u.r, s.uffit que nous pensons revenir sur il besoin de dire qne fourchette, d et cou1' I pour a.ujourd'hm,. an- teaux se sont livrés à une gymnasti

,·, sance et de docilité, des modèles de po- 2traire, nous lui demanderons tout .t .. n,

8 i, litesse et de savoü·-vfrre, 1·espectueux bord de faire encore mieux ce qu'elf ·hl~ u·tre. 1, en vees les grandes pe,·sonne,, 1es vieil. fait j usq n 'à nwin t enant, puis de p,, c " P' · ; lards et les infirmes, t ou t le contraire, rer nos enfants à Ietn· profession fut

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en un mot, de ceux d'aujourd'hui, et eu leur enseignan t le travail ma.i; Cotn•s e ~.,... d '°'''"··nast , cela, selon ees contemptcm·s de l'école du cmton et dn bois, même du mé . qu • 1 actuelle, pa rce que celle-ci n'emploie pas Il faut aussi rendre obligatoire l'étt,e H o<.:t. s'est termm a .' . , la longue etl ourde fé,·u Ie de l'ancienne, d' uu moins nne Ja,. gue éfrangè,·e..e,· cours lédéca e gymna · é " S10n le pre,. ld ' parce qu'elle n'est l'"' asse, sévère et notre époq ue, H n'est pas pc,·mis >tituteur, que nous ayo~sstique vu enpour •· gâte la jeunesse. S uisses romands d 'igno,e,• l'allem1,. Il a d uré trois semames, so,t du N'oublions pa. de menhonner· aussi 1mr exemple. A l'école prima.ire de Sept. au 14 Octobre, et a été fréq u~n. la Faculté qui accuse rnlontiers l 'école leur apprendre. par 39 part icipants, dont 34 appad.e. de tontes les malrulies, de toutes les in. . VoHà bien, n'est-il _vas vrai, des ln! au Vala.is _et 5 venant du c~too firmilés dont souffre notre 1>anvre bu. t, ques et des ~baervatwn, qu, sepro~ Vaud. Les d,recteurs de ce eoms ont mnnité, sent tous les JOm·s et dans tous les" MM. A. Ge!,er, de Lu~ern?, et A. - Mon enfant a mauvais,• vue, M. le lieux. , J'en passe et des meilleoc"lchel, de La.usanne. Nos . mstituteurs docteur. Les gens du métie,·, autorités seol'",t bien profité de leur sé1our a.n chef· - C'est l 'école, madame, qui en est et membres du Co"Ps enseignant, '\m non-seul,ment pour se perfechon,anse. Il t ravaille éri demmeut dru,s ,enlen!tenter de 1eni nom pte dans 1,,.'dans l'enseignement de la gymnas-

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que>> des mieux rénssi;s et es u. agréables, que la gaîté n a pas fléch, u. dé 1 oyeu , ét~ instant et que toasts et product10_ns t J ·t dié• "er·ses se sont succé en sa ves , Il était nuit quand la séance t Ses? a le=ée et que les. convives so_n_ ren r " la des la.nternes iennes '"' >>. Enlueur attendant que nousvém rev?nions ce cours et le r apport auquel '1 do~nera lieu quant il ses résultats, nous d>r~ns que les frais en ont été supporté•.P.~ :a Confédération et le Canton..- Vow, • liste des participants val,usans, a~xquel, l'Etat du Valais a. acco,'dé une m· <kmnité de 1360 fr. soit 40 fr. à chacun à mison de 2 fr. par jour. Berthou,,o, François, de Conthey

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Bei,;,:":i:,\ ie-J oseph. de Bagnes (Snr-1 rayer). 1

m e salie mal éel airée, on le I ais se re- certaine mesure dês réclamation• q ''Ùue, mais sous d 'aufres rapports. C'"'.'t <arder de trop p,·ès . son ou "'age, ou lenr a<lmse, se vo<ent, on le com p,·"In, i qu'à des heures hbres ou b,en p>é· >ien, on lui fait Ure <les rn.>·actèroo frop da n, un grnnd émba>Tus. . . bes dans le p,·ogramme, doo ~onféren. ins, on bien encm·e, an J;cu d'foitm·e Ils n·onl cependant P"" le drnit <l'j, leur ont été données sur füflérenta ·ertieale, il tait de l'fo'ihn·e J>encbée, poser, de pn,·t; p,is, une lin de non '"bj ets, parmi lesquels l'arborrnu tture, 11 biPn ... bref, c'est ln fau1ï" de l'éeole. Y_oir t ous_ le.s vœu.x ou à tontes I<·~ v.i tic ultur-e, l'hygiène, ~e télégr.aph~ - Ma jeune fille est aném;que, M. t,qucs. Ma,s on ovoue,a que !eue ta Je téléphone, les patms, etc. Lem , docteuc. est d ifficile. mps a été fructueusement employé et - En effet, Madnnw. (J'~st l'école qui D'nne part, on reproche à l'école , ont pu a insi quitter la oap,taîê av:c , est la cause. On y ,·espin, un ah' vi . fatiguer outre mesure l'enfant, on bagage scientifique plus co?",dé,':1' é, pestilentiel. Et on n'y fuit pa,s a,. demande de ,·éduire le nomb,e d'h Je à tous égards que ?elru q~ '1s •z de gymnastique. Yotr e e11 fant man-/ res lle travail qu'elle lui impose et ·ajeut apporté à leur arrivée. Pmss.e ,e et de g,,. ,d aü·, I3<on 1>erd l'ap. l'autre lui ,·eproche de plus ne pas d\otre ,on instrnchon !lit,d'exe,·eice s'a!im,nte ainsi d·une in- ner à ceonmême enfant une gr"'J;.., t ond pdma.iro en bénéf,.

Blanchot François, de Collonges. Bornet Jules, <le Nenda, (Beuson) . Ca r,·on Ed., de Bagnes (Ohampseo). Chevrier Pierre, d'Evolène .. C!émen,o Jean, d'Ardon. Coutaz Alexis, de Vé,·ossa,. Doit Joseph, de Grimisuat. Do,·sa, Fra.nç., de Liddes (Ohandone) Favre Alexan<lr<>, de Ch,pp,s. Fellay François, à Vér ossaz. Fournier Jean-Ba,·tb., de Nendaz, (Clé )

.ffisa.nte. Les progntmnws sont t rop somme de connaissan ces, on lui <lem; . A u nombre des pa1·ties d'agr~ment a 1·gés e~ le su~'mena ge mental auquel d: foujnurs davan t a?·e. C'est le cas fui on.t marqué le _cours, i~ Y a, heu d~ l 'astremt •'•Joul e enem·e aux ca.nses dn·e La Fontame, « On ne P'éserve,' une menbon spéc,aJe • la pe écédentes et il n 'en fandmit pas mê- contenter tont le monde et son pèr~ te fête offerte le 11 0-0tobre par : autant pour la rend rP gravement Ce qu'il J a de plus piquant, c'est 1 Muni cipalité de Sion à MM. les proft.lade. Mais nous a.Jlons la. dispenser souvent In. plupart des a.utetn-s de t esseurs et aux élèves. M. le Che:f du t es ces ceitiques igno,-ent le prem épru·tement de l'Iru.truction puhh~ue, suivre les classes et tout fra bien. ~t nous préaviserons pou,• une ré- mot de la question, ce qui ne les cm a bourgeoisie et plusieurs notab,htOO ction d n prog,·Um me et une dim; nu. cbe P" s de prélendre s'y connaître lco laireS y avaient éga.temen t été m v, · o des h '" res d'études lors de la pro. matière d 'éducation et d'instructilés Comme l'a hi en dit un journ.al va,ine œvision de la loi scolaire. hien mieux que les pe,sonnes qui olaisan " le lieu de cette petite fet~ ne - Halte-là, s'é,:ri_e à son tour un der. eonsac,·é leur temps et leurs fo_,·c~'Pou~ait êfre mieux choi si, l'inténeur ,. groupe de e,·,t,ques. Nous ne l'en. l'étude de cette sc>ence, la plus d,ff,:flcs ,·uines de Tourb,Ilon. Quel condons pas ainsL Q"e parles-von, de ,le ln"les. A cela, rien d'étonnante « 'traste entre ces murs lé,IU'dés, vénéraLlire les programme-s. L'école ne fait sots sont un peuple ~ombreux)), tr~le.s témoin& des siècles passés ~t cette t pas grand'chose, ,ons allez encore vant toutes eh oses faciles. Il faut le 1 eunesse pleine de vie et d'entrarn. Estinue1· sa. triche. Pas <le ça. Au con- passer. . , . ·

G bes ·a Joseph de Vollèges (Levron)J G,e~~~d Louis, de Bagnes (Versegères). e. . . Emile de Vét<oz. de'Haute-Nendaz. ;,\,~~~ ~rnest, de Martigny. , 1 d. F ·anç de Ma. rtigny (Guercet) H~~7ier ~~.~~in, de Savièse (Gr,noisl '.' , t Emilien de Oonthey-B>'g. ~~e;'1es mattre' <le •ymnastique, d ""e ·t. ' 0 Mm ,g"t,s de Vionna, (Revereul.) >1:":':'~~se h' de Chainoso~. . Mai: d ,Îa~rice de Bagnes (Verh,er] >fa e llexis d; Troistonents. · ' 1O Mon.~ryud Lucï'en de Oonthey (Aven): Papi

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Perraudin Louis-Bas, dei Bagnes (Cot, terg). i 8 ~Perruchoud Cyprien, Chalais (Rechy). h1praz Jean-Joseph, de Haute-Nendaz. 1 enPralong Jean, d'Evolène. 'laRoh Julien, de Conthey (Erde). erschurmann Emile, des Evouettes. ~:vaudan Maurice, de B~gnes (Bruson). la p:

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Glossaire des Patois.

Les chefs des Départements de l'ind$truction publique des cantons rofjmands, réunis, le 16 aotît, à Zermatt, npour leur séance annuelle réglementaire, avaient été convoqués par M. ChapdPaz, directeur de l'instruction publique du Valais, pour traiter spécialement du ;glossaire des patois de la Suisse roifilande. 1 Etaient pdàents: MM les conseillers :d'Etat Chappaz (Valais), Python (Fri· bourg), Quartier la Tente (Neuchâtel), Ruchet (Vaud), Favon (Genève) .... M. Gobat (Berne) s'était fait excuser. - Y 1.Ssistait également M. Gauchat, rédac:eur en chef du Glossaire. La réunion a eu lieu à l'hôtel du Gortergrat, 3000 mètres d'altitude, en face 'un panoràma splendide. Seules quelues sommités extra-supérieures, telles oe le Mont-Rose et le Cervin, étaient o peu voilées, comme pour contraster, t le ,,Genevois", avec la majestueuse ireté de la ligne du Breithorn. Dans cette atmosphère de la haute Jntagne, la conférence a établi le dget du glossaire pour l'an de grâce DO: 12,400 fr. dont 8000 fournis par Confédération, qui subventionne déjà lioticon de la Suisse allemande; les 1tons romands font le reste. }entreprise est en bonne voie; sous Lbile direction de M. Gauchat, les ~cteurs entre lesquels la besogne se se se sont mis en mouvement; de 1breux mots sont déjà.,relevés avec s varia.n tes, et chaquê district auientôt son correspondant attitré.

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l t'tre de la langue littéraire, ta.ndie que, les Ce sera un véritable document ois d'Hérémence a valu e i lectes provinciaux finirent par etre c langue et, par reflet, des mœurs e\cteur ès lettres. . sidérés comme de simples patoiH. M tempérament de nos pays rom~ J anjaquet prend ensuite la paro- ces patois, bien que relégués ttll s;<: On y fera entrer, dans la mesure du 1· e dia.nt p·rès de trois quarts plan, conservèrent, avec les . vieil sible, le folkslore, la chanson, le \i,et,. p~ndéveloppe son sujet qu'il pos- traditions, bea.ucoup d'expressions, de t_radition orale, ainsi que des Ï~eurf~nd et qu'il sait rendre d~S p}US vocables de tournures, une saYeUl' trations. ~ t a.r ses aperçus plems de ticulière'. que la langue_ litt~rai.:·e, La conférence, dit le ,,Genevois~rayan: /,intérêt auta.n t que par un caprice de la mode, raffmerie d un très classiquement mêlé l'utile la fois clair, simple et é'.é- risme étroit ou fantaisie d'aca~é gréable. Cependant, quelques gram gag ciens a malheureusement proscnt8 riens ont eu de la peine à avoir nTt. ne ouvons donner ici un ré· Le~ patois ne sont donc pas d~s c souffle à. cette altitude de 9700 pl·1',:~us p[u complet de cette confé- ruptions de la langue littéra~re, ~es f Le même journal nous apprend ru ;~ tée avec une attention soute- dégénérés du français, mais ~1en l'3:ccueil et la courtoisie de M. le nce atl~auditoire composé des élèves frères authentiques qui ont, mieu:!: q se1ller d'Etat Chappaz ont été de q e .P t et institutrices avec leurs lui «ardé les traditions et l'espnt té exquise. stitu ;eurs et d'un certain nombre fa~ille. Ils méritent bien, par con * * * :!~;-8e:"~~rsonnes. ~ous retiend[o1~: quent que l'on s'int~resse à eux. et,\ é . 1 ent la partie concernan l'on recueille ce qu'il E:D reste _à l ~ Nous avons eu le plaisir d'assisteP. c~a e~ atois romans. des coups d'un modermsme qm ne la conférence donnée le 12 oct. à l'h igmes es p ·t aux premiers âges de ville de Sion pa.r M. Jeanjaquet, 1. Not:e pays é~f;/ ar les Celtes. Aux pe~! ~~~nant le conférencier a f des rédacteurs du ,,Glossaire, soit 1sto~iques! hf d pl'ère chrétienne et appel à tous ceux qui ont à cœu~ la ~o tionnaire des patois de la Suisse romtr~miers sièc/s auparavant, les Ro- servation de ces monumeat~ hnguis de". Jea.njaquet est spécialem!éJ~ quelq?e t la Gaule et implan- ques qu'on appelle les patois et les chargé de l'étude des patois valaislams subJugu ~e:tion jusque dans les ·nvités à se faire les collaborateurs d Le but de sa conférence était de su rent lenr , o~i~tie Peu à peu la Jan· ~édacteurs du Glossaire ~a~s l'œuv ter de nombreux collaborateurs d allées de 1 ~e; ~ modüia les vieux vaste et ardue, mais patr10tiqu~, de 1 l'œuvre entreprise par les rédacte ne des do~ma eu; les vaincus finirent mise au point de nos parlers na.tio1;tau du Glossaire avec l'appui des autori~iomes celt:i:efa~gue des vainqueurs, Nous souhaitons que cet appel wit e , tremêler de nom bren- tendu. fédérale et cantonales. Cette œu ar_ adopter . po est à la fois scientifique et nationa ais non_ san~1 : du langage primitif. Merci au distingué phi1o1ogue car elle tend à fixer, avant leur disp es locutio!1s r 1 s langue latine servit son intéressante et instructive conf tion complète, et à conserver les lo 'est ainsl quet a de moule sur lequel rence. . . . pu,-*'n quelque t sor edïférents idiomes dans ___ _...............--- - - t 1ons, expressions, par1ers pat ois, 1 1 lesquels on affecte un dédain tout Je formèren ~s à. la domination romai.Abus du tabac. fait injuste et que la science est lo es p~ys s ?u~~s Gaule l'Espagne, une ne: l Ita1ie, . ' d'approuver et de partager · fe de l'Helvétie etc. S'il est une éducation mal ~ompri La conférence a été ouverte par tar i ' e lusieul's intéressant exposé de M. le Conseill Dans la Gaul~ ou Franc 'cpcommun et même dangereuse, c'est b1~n cell d'Etat Chappaz, sur le but poursui ialectes, tous tirés du tron n â. e cha- qui consiste à permettre à la Jeune:, que , par les rédacteurs du Glossaire. L'odatin, éta_ient par~és au_ mo1:titgà petit, d e f umer , car il est démontré tion nu sage précoce du tabac a une ac . teur a démontré qu'en Valais les él'lJ.Ue provi~ce avait le si;- ce dont le sible sur le déYeloppement physique dits n'ont pas manqué, qui se sont dit'est ~elm de_ l'ile ~e ran ê~e temps tingués par leurs études linguistiqu hef-h~u, Paris, était en ~ 'dence du intellectuel. t ét Des recherches intéressant~s on li sur les patois valaisans· qu'il suffise a capitale du l'o,yaume, 1 si . f'nit 1 à ce sujet dans plusieurs co cite1· entr'autres les cbanoines de ouvernement et de la cour, qmtt . f t ' ' é ·. du fait même de ce e s1- ;eis e:t universités, et partout elles on vaz et BaIWan parmi les ecclésias ar ~cqu ri_r,. .· rédominance ques, et au nombre des laïques, un je uation pr1vilé~iée, la &est ainsi que "'ermis de constater quei les fume'_lr ne profe&seur et sédunois M Léon sur les autres dialectes. ff · lie ~récoces restent souvent petits, chétif O Lavallaz, à qui son savant tra~,aîl sur 1 1e français devint la langue icie '

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~ que les intelligences les plus brill,u1-

7 d'edelweiss et de rhododendrons, la v, . , J" ·a modestes dans la victoire, en lesq '{' ue sont point celles qui crojent de- de Sion, tels sont les motifs qui en fo11mt que le passage s?i.vant qu on n est concentrée la vaillance de la r f_ir de bonne heure se soumettre à l'ac- les frais. Comme conception et exéciertainement avec plaisir: et qui mettent à vaincre, au prix de l ~1on de la nicotine. ~ion, il. était dif~icile, pour ne pas dit * * * vie, Je géant casqu~ de glac~ et ceint .1 On fume surtout et avant tout par 1mposs1ble, d'e:uger quelque chose d d de vertige l' intrépidité sereme déplo 'titntion. Défendons ainsi à la jeune:,se mieux compris et de plus soigné. « Il y a, dans le' ahus, de~ix cor~s e par leurs 'ancêtres à üa,ers les sièc '..p fmnP1·, u'ounons smtout pas la porLe « Grand Guide pittoresque et il.étiers avec lesquels le touritel se ro~- p~m Ja conquête lente et le maintien : ' de no,s ée:oles à une lrnbitude qui, pi·i- lustré du Valais» forme un volunvc constamment en _ruppor ' e~ n~ai- solu de leurs libertés. ê à ce moment de ln vie, a des effrts d'environ 400 pages. L'impression cres d'hôtel et les guides de mon a~?e. Constitués en corps, dans chaque ertaJnement nuisibles. Si on tolèi·e la l'illustration en sont irréprochables. 8:,es premiers !ormeut un~ corpor~ 10~ tion sous le contrôle de l'Etat, qui ipe et le cigare dans la bouche des éco- gravures et une bonne carte du Val~uissante et riche ; ce so~ eux ~u~ on rife '1eurs courses et les soumet à de ers, ne sei-ait-ce que lo1·s des courses,, illustrent et commentent le texte, doeréé la plupart des statiofs v ai~a~- rie~x examens, les guides du Val n n etm'dera pas ù -voir tous les en- on se fera une idée en jetant un co1'es, et semé. la montagne e, ces ~ mi- forment un corps incomparable, uni, ernts fumer à peine soJ"tis des langes. d'œil sur la table des matières, qui co.rrables établissements que 1 0~ 10 1e sellement réputé, et beaucoup d'en t Peut-être ferait-on bien d'inütei· en prend les 15 chapitres que voici: 1usqu'à 2500 et 3000 mètres, e on ~ eux s'en vont grâce à leur science ~·la chez nous l'exemple de la Norvège, I - Le Valais Configuration Notic~Onfort, adapté en quelque sotr au m;- 1la montagne, faire des excursions de 1 ui vient de rendre une ordonnance d'a. De;cription. M~urs et coutu mes. Jieu amb~ant, jouit d'une répu a 10t? )es c-ontrées les plus lointaines.)) 1 ) · historique · · • Jitée douce alpestre rm 1s ac rès laquelle la Yente du tabac est ab- II . N otice sur le TT ratais. . · Qm ,n'a t éprouvé . d' uJle lacot1r"'e * * * r, zz·ee principa .. ze. De S'tG · l.lwn d irons ' :>Jument interdite h toute personne III. ra - ingo v. 'dau1eou1 fat o·ue commence~ à, se faire, Pour col)clure, nous que 1 1 g-ée de moins de 16 ans. La distribution à Brigue. -- IV. Vallées latérales. V~uat1 :-que ~ualgeé soi les yeux cher- « Guide dn Valais» constitue la plus e cigarettes à de jeunes garç·ons est d' llliez et val de Morgins. - V. Va ~n ; : l'horizon un toit' bospitalier, de che mine de renseignements de tot .~me défendue aux étrangers qui peu- Zées d' Entremont et de Bagnes. ~e!~ontrer un de ces beaux hôtels, si nature que nous pouvions ~osséder. •nt êüe amendés s'ils n'observe nt cet- Grand St-Bernard. Val Ferret. Vall ropres si confortables, dont le style a notre beau pays, qu'i~ contri~uera ai ·mesure.Les agents de police ont l'or- de Champex. VI. Val d'Héren }uelqud chose du mont aimé, Pt, Sut' le puissammcn! à. tou~Olll'S mi~ux fa ·e de confi~que1· toutE;.s les pipes, cfga. ~al d'Arolla. - VI,I. Vallée d'Anns;euil, l'bôte, accueillant, a.yec son bon connaître et apprécier. li fait le J) 1 ttes 011 e_1gares . qu ils trou,erment viers. - VIII. Vallee de la Dala. LOftlourire et sa main fraternellei_n cnt ten- grand honneur à. M. Jules Monod, 1ns les mams de Jeunes ga~·\."ons dans che-les-Bains. La Gemmi. - L"'{. Va~ue. Car le maîüe d'hôtel valaisan, tout Genève, son auteur déjà. avantageu rue ou sur les places publiques. lée de Tourtemagne. - X. Vallées den pratiquant la plus moderne_ de~ l1;os- ment connu par de nombreux ouvra Zermatt et de Saas-Fée. - XI. .L'pitalités, a su conserver ce~te Joviahté, du même genre sur d'aufres contr 1 Simplon. - XII. Vallée de Concheff,es approches cordial~s, qui doub~ent le et stations d'étrangers. Et lorsqu~ nol 1 Vallée de Binn. L'Eggishorn. Glaciex;harme de sa réception et con_!muent aurons dit que ce bel ouvrage ne co du Rhône. - XIII. Le Valais légen)'impression délicieuse de la montagne. que fr. 2. 50, nous lui _aurons ga_ra daire. - XIV. La flo·re du Valai, Les guides valaisans, eux, ont tout un sympathique accueil et prédit Gi.·and guide du Valais. - XV. Renseignements généraux. Tace que ce peuple renferme de dévoue- prompt écoulement. :1 vient de paraître. S'il s',e st fait ri{ général des guides et porteurs; alment, de courage et de génér~uses ve~--o~!que peu désirer, il n'en est que plus titude. Dislances lcilomét-riques. Servictus. Il faut, pour les app1:écicr, avoir La 1rrapbolo1rte théorique Luùement accueilli, des diligences postales. Liste des mernaffronté avec eux quelque cime revêche'. pratique, par Georges de Be /o uvrage subventionné par le Conseil bres de la Société des maitres d'hôtel bravé les avalanches grondantes, les champ, un vol. in-12, 3 fr. :tat du Valais et par la Société des de la vallée du Rhône et de Chamo crevasses happeuses ou l~s rochers. penitres d 'hôtels de la vallée du Rhône nix. chés sur les abîmes, avoir eu he~om ~e L'auteur,- un vaillant collaborateur.~ de Chamonix, est certainement ce . . leur main ferme qui ne tremble Jamais, l'Pxcellfmte pobllcation bibPb~omada11 PourdIllleux connaitre encore 11, . p 1'ême 'ati dessus de la g·ueule l'Ouvrier _ donne dana ce livre le r a parn jusqu'ici de plus coquet et G G ·dfaire · appui ' · m e l·11ust r é, d u V a 1ais» bl dsu gouffr'e avoir frémi accroché sumé de ses observalloos e t . de ses e~ plus complet en matière de guide. « rand ·t d b eue u ' ' 1 d · érieurement d'abord, il se présente nous evr10ns. en c1 er e nom reu_l à la corde, le long des parnis snrplom- plorations à travers e oma1oe des a s le plus gracieux costume sous sa ftragm1e~lts. Mais cela nt ous entrainera.fi hantes, à la merci de leurs muscles, et togrllllhes. Il les a réunies avec u~ verture coloriée, qui est une petite ~·op 01~, _sans con:p .er que. nous e entendu, dans la pureté calme des ci- méthode parfaite et les a PXposées fod veille de bon goût au dire de con- r~ons pat là u,n _petit a~croo ~ la men mes, leur cl'Î de triomphe· répercuté pa.r clairPmAnt, afin, chose rare, que s 1 seurs. Zermatt et le Cervin, l'écus- tion « To17s droits de trad~?t10n et ~ les échos. Alors, mais alors seulrment, (') Plus ieurs instituteurs valaisans sont tl reprod.ucti~n ~ 'éservés ». Qui,~ nous so1 on sait ce que sont ces héros, pais ibles du Valais enchâssé dans une touffe dès loIS pe1m1s de ne transcnre. en pa et dou x, fougueux dans le danger et gnitles intrépides et recherchés. y

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Bibliographie

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servit aux autres, Ce volu)Wpte pluR de 800 pages, est Il traité pra1ique mettant 111 e à la portée de ceux qui rle l'apprendre, A l'appui du 1ombreux spécimens d'écritu~~ement gravés, achèvent le~ tes IPçons de psychologie qur ~ Beauchamp a su encadrer forme à la fois élégmte Pl )'autre part, grâce à l'iotérê qu'l offre, cet utile ouvragP ,s d'un service à ceux qui l• nt pour connaitre la valeur leurs relations et de leurs .ossi la lecture de ce volume t-elle certainAment un succè, té, et lorsqu'on aura compages, l'élévation toute chrépeosées, l'indulgente philoos lesquelles l'œuvre a é té bèveront la conquête du lec-

1

'"voir la Graphologie tMoritique. envoy ... r 3 fr. en manou timbrAs frar.,çais à M. H diteur, 55. quai des Grand~ Paris, Ajouter O fr. 50 pour 1>uvrag1> franco.

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bants de lWoêl

ing a eu la bonne idée de pubom de dix chants populaires BB chants à une voix, avecr. acaent de piano, sont faciles, et >nh1:mr des parents et enfants à des fêtes de l'hiv •r, L'album, ·onve dans tons les m11g teins e, est édité par MM. Fœtiscb ,ausanne, et coüte 2 fr, 1 titres des morceaux : x lendemain. 2. Sainte nuit.. de Ncël. 4. Viens à la crè· 1it bénie. 6. Laissf z venir A >cbes de Ncël, 8. Le sapin . Doux appel. 10. Hymne à >Cc-=

'ants hors de l'éeole

tee que la Commission scolaire de Neuchâtel vi~nt d'adop-

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ter un règlement, dont l'un des chapitres, c discipline hors de l'école , , est applicable non eeulem1rnt aux élèves de toutes les écoles primaires, secondaires At classiqoes de la Commune, mais 11ussi à ceox des écoles privées et aux jeunes geos qui sont déjà libérés de la fréquentation scolaire, mais n'ont ,pas Ancore J6 ans. Ce règlAment sera in•éré dans le carnet de conduite des élèves, pour que les parents eux-mêmes AD 1tient connaissance. Voici les principaux 'articles relatifs l\ la discipline hors de l'école : Les enfants doivent le reRpect à chacun, tout particulièrement aux vieillards1 aux femmes et aux enfants, Il est interdit aux enfants : De proférer des propos grossiers in• jurieux et Indécents; d'être dehors après 9 b. en été et 8 h. en hiver, sans motif légitime; de fumer; d'entrer dans les auberges, cafés et brasseries, s'ils ne sont ac iompngoés de leurs parents ; de jeter dans les rues des pierrAs, boules de neige et autres projectiles; de maltraiter les animaux et de détruire les nids d'oiseaux; de se battre, de se livrer à des jeux inconvenants ou dangereux ; d'écrire ou de dessiner sur les portes et les murailles ; de man1er des armes à feu et des matières explosibles ; de marauder ou de porter atteinte à la propriété publique ou p.r ivée; d'entrer dans les abattoirs. Les parents ou leurs reprêsentants pourront être recherchés p:>ur les dommages causés par des enfants confiés à leur surveillance. Les membres de la Commission scolaire, du corps enseignant, les agents dA police et, en général, tous les citoyens ont le droit et le devoir de faire respecter ce règlement. Réd. -A la bonne heure I Voilà d'excellentes dispositions qu'il serait bon de prendre et de faire exécuter chPz nous, où un peu partout, bélas l la jeunesse est trop abandonnée à elle-même au détriment de son intruction et plus encore de son éduciitiOD,


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