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-:terNovembre
1906
LE FOYER et les CHAMPS
Cuisine Oignonsen sauce Pelez les oignons ; coupez- les en tranch es ou en quartiers, s'ils sont gros, laissez -les enti ers s'ils sont petits, - faites-les étuver doucement dan s de l'eau bouillante après les ·avoir fait tremper 1 ou 2 h. à l'eau fraîche. Lor8qu'ils set·ont tendr es, vous les égoutter ez et vous les jetterez dans une sauce blan ch e additionnée on non d'un peu de pers il et de jus de citron. Servez.
Soupeprintanière Pelez et coupez des pommes de terre en dés; jetez-les dans de l'ea u salée en quantité suffisante. Hachez ou coupez menu : 1 oignon , 1 branche de. p61'sil, 1 poignée d'orties et de dentfi-de- lion bien lavés ; ajout ez aux pommes de te rre, ainsi qu'une cuillerée de beurre végétal délayé ; cuisez 1 h. environ. Ecrasez ou non les pommes de terre, et servez.
vreau jusqu 'à l'étin celant oiseau-mouche? - Mais c'est surtout de la gen t volatile que la Ligue s'occupe. Peu importe aux ligueurs berlinois que les peaux de re nardti blancs ou bleus soient enroulées au cou de leur s compatriotes. Les chape aux les intére ssent avant tout. Ils s'approchent abrup tement d'une passante et interrog ent, d'un ton farouche : - Sont-ce des plumes naturell es ou des plumes artificiell es que vous portez, Madame? Dans le premie r cas, la dame n'a pas eu le temps de formuler sa réponse que des mains vengeresses arrachent de sa coiffure ailes et couteaux >. Est-ce ·que les ligueur s arracheront aussi les:b ottines au nom d a la. défen se des ra cell bo vines?
DE l.t.
Soeiété valai,al)t]e d ·édu~ation
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);a Po~teen Russie
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L'Ecole prima.ire donne de 14 à 16 livraisons de 1d6 . la couverture et autant e ' . . pa~es chacune , non compris d t l'année ordma1re suppléments de 8 à 16 pages pen a~ de 12 mois C('mmençant le 1er Janvier. Chaque mois il est en outre apporté un suptément illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les C -~mps.
Sauceaux œufs pour~alade verte Prenez : des amfs du rs, 1 / 4 - 1/ 2 tass~ de jus de citr on, un e cuillerPe à bouche d'huil e d' olive (ou de beurre végé t al délayé) et du sel. Ecrasez ou pilez les jaunes d'amfs ; ajoutez -y l'huil e d'olive et le sel ; mélangez bien, et incorporez graduellement le jus de citron. Ba ttez le tout, puis versez sur des laitues ou sur toute autre salade vert e. Coup ez alors les blancs d'œ ufs sous form e d'anneaux, que vous déposerez sur la salade. Servez aussitôt.
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Prix d'abonnement : Union po8tale Sui88e fr, 2.50
fr. 3
l<i publlca.tion doit être a.dressé Tout ce qui concerne p. PIGNAT, 1er secr~t<iire <1U directement èl son gérixnt, M. • t,1' e ix Sion. Dép<irtement de !•Instruction pu 1qu •
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Variétés
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Bêtes A Berlin, une Société se forme dont les membres se proposent de défendre les animaux contrn les cru elles exigences de la mode. Le programme est des plus élastiques. Combien d'es pèces anima les ne sont-elles pas sacrifiées à l'équipement des élégantes, depuis le bu colique che-
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Pensées La vertu a seul e le pouvait' d1.. n ous procurer le plus solide de tous les plaisirs, qui est la paix de l'â me et l'espérance de l'au delà .
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1" • d b ne heure des préceptes 11 importe souverainement d 1~strmr; e ï°~e chrétien. Ce devoir et de la religion les enfants IS~US U rra~ ~ -divine et par la loi na,,, vTn --~ cette sollicitude sont prescrits par a 01 0
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Sommaire de l'Ecole n° 11 et des inst itutrices prévoit qu'il se1., La nouvelle loi scolaire. - L iv11::1.institué en faveur du personnel enet registres scoJaires . - L'abus de seignant primaire du Canton une la grammaire. - L'instituteur · doit caisse de retraite, dans Je but de ser étudier. - La leçon d 'é<'riture. vir à chacun de ses membres mu~ }1iettes pédagog iqu es. - Chron iqu e J)f'nsion viagère. scolaire. L'adhésion à la Caisse de retraite -osera obligatoire pour les instituteurs Sommaire du supplément n° 11 et institutrices laïques dont le bre·tA ·prov1·sofre est postérieur à la (Ce supplément a 32 pa,qes1 Des louanges. - Remèdes dorne:s- mise en vigueur de la loi sur les traitements, soit à la date du B juiltiques. - Le succès en agricultutc. · - La loi du respect. - Pour réussir let 190~. Les autr es instituteurs, dont 1e en affaires. - Hygiène des rourses de montagne (suite et fin) . - :11_,u . brevet définitif est antérieur à la grais chimiques. -- Tout à la vacb1::. date du 1;1 juillet 1902 sont co11- De la vie spirituelle. - Le goû- sidérés comme anciens ré,qerits. ter de Chérubin. - Les déceptiuw::, Ceux-ci ont la faculté: d'un abst inent. - Dix bons <'Onse1 :os. a) oil d'entrer dans la Caisse or- La Terre (son rô le dans la reli- drna ire en <'onstituant leur fonds à gion). - Un bon conseil. - Vieil- partir de la. première année d'ensetlard , où va.s-tu? (légende haut-, a- gnernent en versant de :{O à 35 eonlaisanne). - Les communions d 'u ut•. tributions de /JO, 40, 50 et 60 fns balaveuse de rues . - Le sourire de pour les années d 'enseig·nement la V1ergC>.- Variétés. éconJé~s. plus J 'int1>rêt au -1-o/,, <·apitalis(. <"haquE>nnn{>c di>s eelle <lu dP• • Au présent n" se trouve nt <'gaie- 11a1t . Le persom1e l t.01wl1cra :qm~s le ment jointes les livraisons d'août et Ye1seme nt de de septembre de ~5 eontribntions le 25 % ; Le Foye,· "' leN Cl11u11p• ;H) » » le 28 % ; Nous avons Pgalerneut le pla isir : ::; » » le 30 % de donner en suppléme11t le portra.n. de la somme total e des verseme11ts très réussi du nouveau Directeur cte eff ecturs par J 'intéressé. l 'Tnstruction pub lique <lu Va lais, 11. quotité des pensions à pave1 le Conseiller d 'F,tat Burgener, qut.. estLa <'Ul<"u [{lesur le montant totu I des la plupart de nos abonn(>s nC>ron- <'.ontributions versées, mais C>nfm11aissent encore que t1e nom . snnt abi,;trnetion <les intérêts. --ob) 011 de /oirP,. partie de la C ais s,· sph ·ialc e11 versant des contribuCaisse de 1·etraite tions annuel les de ;m ou <le -1-0frs Sous date du :m octobre HlOfJ, , t: nour les années d'enseignement anDépartement de ] 'Instruction publi - tériem es à 190~, s an s cependant (fil<~ ciue a adressé à ce sujet la circulaire tunt ri/Jut iu11s soient passibfrs suivante au personnel enseignant dmsïntél'êt. primaire: Après 2fJ YC>rsementsde :fü à -1-0 Le projet de loi con<'ernant la frs et après :!:> ans <l'enseiguP11u:•11t., Caisse ùe retraite des instituteurs l 'E tat servira anx institnteurs de
La nouvelle loi seolah·e. devant le Grand Conseil Nous pensons que les lecteurs de J 'Ecole primaire pren~rornt , vo lontiers <'onnaissance du resumc de la séance du 2-! oct. dernier du Gr!lnd Uonseil dans laquel le se trom ~a1t a ! 'ordre du jour le uouvea~ proJet ~e loi l'Oneemant l 'instruct10 n publi1!102. que: Le but de la présente circulaire La romrniss ion chargée de l 'exa 1·011siste tout particulièrement i't rnen ùe cette loi est représentée })at· les anciens ins- 11. Clivaz député de Lens, et 1\'I. 1irier )[cssieurs tituteurs - c'est-à-dire ceux dont Herm. Ge~tinetta, député de Loèc~e. le brer et définitif est antérieur au 13 La rommission, tout en reconnaisju ill et rno2- de bien. vouloir. nous sant que le projet de loi ~st œuvre <lire s'ils entendent faire µartie de bonne , proµose la non entroe en ma Ja CAISSE ORDINAIRE ou SPEtière. Cette loi réalise de grands ( '/ALE, mentionnée ci-haut, et en progrès· toutefois, elle devrait emgénéral de µressentir l'opinion du brasser , non seulement l 'enseigl.!.cJ>E> rso nnel enseignant à l'égard du ment primaire mais encore l 'enseiproj et de loi. gnement supérieur. Nous devrions l'l'H renseignements nous sont rr- n'avoir qu 'uue seu le loi sur l 'inselamés par la Commission du Graud- tructiou: fatum in tuto - nous po ...l 'onsei l rhargée de ] 'examen du Yons 8ans péri l différer la discusproj et de loi, qui_les cro~t ~ndispen- sion de ce projet et laisser au Co1:~ables pour se fane une 1dee appro - seil d 'Et at Je temps de le comple-;imatin df' la nortée de ! 'institu- ter . :\f. Je Dr Lor étan re111ercic aussi t ioll it créer et de la faveur qu 'e1le n'11eo11treauprès de 11essicurs les le Département tle ! 'Instruction PLLblique de ce projet, mais déclare se l11stitutenrs. aux concluLe person11el enseignant est prié joindre pareillement d.0 nous faire tenir sa réponse j us- sions de la commission. )[. B11r_qener, Conseiller d 'F,tat, qu 'a n 1:! 11oreJJÛ>r< ' prochain. dn Département de ! 'Instruc( 'hef .Messieurs les anciens instituteurs rt :.\1esdamcs les anci ennes insttu - tion publique, au nom du Conseil tri <'es, qui ne nous fourniraient pas d'Etat, µrie la Haute Assemblée de de réµonse, seront considérés connue ne pas ae<'ueillir les propositions a:: 110Youlant faire partie ni de l'une Ja commission, ni princivales ni sub 11i de l'autre des caisses sm,-mcn- sidiaires. Nous vou lons le reconnai tionnées et les « jeunes instituteurs " tre. <'Ontinue l'orateur, 1'idéa l seiait ne manifestant point leur opinions·,_ de µouvoi t· vous présenter d'emblée ront considérés eonnne étant favo- un projet de loi sur ! 'instruction p ...bl ique à ] 'instar de ce qu i a été fait rn bles au projet. 1;n exemplaire du projet de loi 0n 1873. }[ alùeureusement il ne nous est joint à la présente circulaire, ain- a ])as été nossible de réaliser anjourd 'hui ee désir. si qu'une carte pour la réponse . Comme nous Je disions dans noJ,e che/ du Département. tr e message, les idées re latives a J. Burgener. ] 'ense ignement supéri eur et moyeu <'Ctte <"atégoric, leur vie durant, un_e pension <le 180 ou ~e ~30 frs, s? 1: nrnt <iu c leur contnbut10n aura cte yersée au ehiffre de 30 ou de -!O frs. Cette raisse spéciale sera fondée en fayeur des anciens instituteurs CL i:;urtout en ronsidération des modestes trait ements pen;us _avant ye11~ tréc en viguem de la 101 du 26 mai
SION, ter Novembre1906
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ne sont pas encore bien cr istaJ.isées, nous so1J1rnes arrivés à une période de transformat ion (lui est loin d'être par achevée; nous rencontrons à l'en droit des (luestions de l'enseigne 111ent supér ieur et n ,oyen des opinions et des vues considérab lement controversées. Il importe de su ivre très atten tivement les courants qui se dessinent çà et là. Il y a lieu de bien faire des études préparatoires sérieuses qui réc lameront un certarn temps, un certain travai l, bref, nous ne pouvons légiférer maintenant snr ! 'ensemble. Devons-nous pour au tant retarder l 'examen du nroj et '. à cette question je réponds non. l l y a tantôt ]() ans que cette question est à J 'ordre du jour . Ce projet de loi est réc lamé avec iustance PRl ' )Of. les inspecteurs ('t les autorités scolaires, parce qu'il apporte d'utiles trausforrnations et amé liorations. Je ne vous citerai qu'à titre d'exemple, la question rie l 'éeole enfantine, le dédoub lement <les classes lorsqu 'eJles atte ignent ;)U (>l?>veR,la régleme n tat ion des écoléo libres, les visites san itaires par le IIH~deein de district, la réorg-anisat.ion dn 1>rog-rannne des écoles, néna Jités, eommission C'antonalC' <le l'eilseig·nement 1n·imaire, <>Co le d'appli<'Htion adjointe à l 'foole normale , etc., etc. La loi sur l 'ense igTlement pri111aire forme en soi nu tout - totwm per .,·e -- qui, un jour, réunie à la loi sur l 'Pnseig·nement supérirur et moyen formera de nouvean un tout conimc partie intégrante. Pour l'é laboration <lu Code eiYil ou a prncé dé µar <>lapes, un liYre après ! 'autre ont vu le jour; 11e pounions-nous pas faire l a même rhose pour la loi sur l 'instrurtion publique; toutes le s lois traitant de 1'instrnct ion supérieure peuvent
dans un ccrta iu cas être édifié t1s dans un code cl'ensemb le. Il y a nombre de cantons qui ne possèdent vas ce que la commiss ion propose; il y a 8 cantons qui possèdent la loi sur 1'instrnction µrimai re et une autre loi sur l'instnwtio11 moyenne et supél'Ïeure; il y a 12 can tons qui possèdent la loi sur l 'inst ru ction pub lique. On vo it donc par là que nous ne serons pas isolés en adopta11t le rnoae de prnc6der que nous proposons. Le C011seil d'Etat s'est dit en outre qu'il fa ll ait légiférer d'abord sur l 'org-auisation de l'enseig·nement obligatoire , puis ce sera Je tou r de ] 'or ganisat ion de l 'enscig·nerneut faC'nltatif. En Pffet, il H'~, a que l 'c nseig11ement prim ai rc qui soit obi ip;,.. toire, les {'c·oles m0Yrm 1es et les C.c•olcs :supéri.cm·es deineunmt fa<•ultati \"eS. Vous ayez, par ,·otre llP<'isio11 d'hier, fa it l 'l101meur de l 'i111p1·0~sio11 an rnes~age du Consei l d'Etat et vons rPndrirz illusoire re tr avail si ,·ous ex igiez de nous de comp létt-r <'e projet; vous nous obligeriez ù , cfaire tota lement le message (llH,'nous m·ons en l 'honnem· de vous somnPttre. (_\,ttc Joi, je le• répètP, est sm le l'ltm1tier depuis plus de dix a11s; ::;i nous a ban donnons aujourd'hui eettc question, 110ns n'arriverons à r,, rcprése11trr denmt Je Grafül Co11st·il peut-Ptre scule111ent que clans 1111 lap~ de ,'i mis. Et mf>me alors 11ous dirat-on: il Y a lieu d't5lneider e11eo1·e telle on telle question, de mùrir lla,·anfa,Q:e tellP ou telle antre, rt il arri,·ern que Yohe loi sur l 'instrnct ion 11.1·imail'('.ne sera discutée que clans cmq ou six ans. Par ces considérations. qui sero11t cornplét<>eR avec plus de c·omp<>tenC(' par mon J1onoré pr<>dfrf'sscur, ~J. le 1irés id ent Biole) ·, je ,·ous prie de
L'ECOLE
xx1vme année
PRIMAIRE
ORGANE DE LA
SOCIETEV.ALAISABlfED.BDUOATIOB' Nouvelle
loi scolaire.
hlée. Désormais, l'effectif maximum d'une classe est fixé à 50 élèves. Au x termes de l'art . 10, les comDans la session qui vient de se clôturer, le Grand Conseil a voté l'en - munes ont l'ob ligation d'ouvrir une trée en matière sur un nouveau pro - école enfantine mixte à la demande jet de loi scolaire qui revise celle du des parents, pour le cas où la fré qu entation de cette école par 50 élè4 juin 1873. Les lecteurs de l'Ecole primaire seront bien aises, en atten- ves au moins serait ass u rée. Cette dant que soit discuté le nouveau pro - école, dont la fréquentation n'est pas jet, d'e n connaî t re les grandes li - obligatoire, serait confiée à une ins titutrice et comprendrait les enfants gnes et l'économie. Le projet de loi présenté par le de 4 à 7 ans. ,Jusqu'ici, les enfants des deux se Conseil d'Eta t renferme en 126 artixes étaient tenus de fréquenter l 'écles nombre de dispositions de la loi jusq u 'à l 'âge de 15 ans. Le proactuelle, auxquelles sont venues s 'a- cole jet étend cette obligation à la 16me jouter les innovations qu'une. exl?é- année pour les garçons et maintient rience de plus de 30 ans avait dwla )imite de 15 ans pour les fi lles. tées. Sont, toutefo is, prévus les cas d 'éLa loi du 4 juin 1873 touchait non mancipation anticipée. seulement l 'instruction primaire, Dès son entrée à l'éco le primaire, mais encore l 'instruetion supérieu - chaq u e élève est muni d'un livre t re ; la revision des disposi t ions légis- scolaire dans lequel seront inscrites 1ati ves concernant cette dernière est les notes obtenues, ainsi que les abactue llement à l'étude et le projet de sences. Un arrêté du Conse il d'Etat loi n'a trait qu'à l'instruction pri - a déjà introdu it le liVlet scolaire; maire et aux écoles normales. ma is, dit le me ssag e, j usqu'ic i ces liEn voici les principa les disposi- vrets n'ont, la plupart du temp s, pas tions nouve ll es : été ten us régulièremen t . L'art. 3 prévoit que la loi règ lera Le proje t de loi met lrs écolès li la participation de l'Etat aux frais bres sur le même pied, ù peu près, de l'instruction publique primaire . qu e les écoles public 1ues et, comme Ce principe de la participatio n de par .le passé, l 'enseignemcnt donné J'Etat avait déjà été consacré par le dans ces étab lissements doit être au décret de 1888 relativement aux pri- moins équiva lent à celui donné dans mes d'encouragement et par les lois les écoles publiques. Cette disposide 1896 et de 1902 sur le tra itement tion éta it la seu le renfermée dans la du personnel enseignant. Joi de 1873 relativement aux écoles Jusqu'ici, toute classe comptant libres . Celles-ci sont placées sous la plus de 60 élèves devait être dédou- haute surve ill ance du Conseil d 'E-
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tat, dit l'art. 36 du projet. En dehors des visites régulières, Je Départe ment de ! 'Instruction pub lique a le droit de faire exceptionnellement inspecter les écoles libres et de soumettre les élèves à un examen sur les branches du programme d'enseignement pub lic. Toute école libre a le droit de posséder une commission scolaire particulière. Si l'enseignement est re connu insuffisant, ou si la directione ou la commission ne se conformait pas aux dispositions de la loi, l 'école sera fermée, par ordre du Conseil d'Etat. La section VI renferme une importante innovation: elle traite des vis ites sanitaires et des enfants anormaux. Chaque année, il sera procédé à une visite sanitaire de chaque école primaire pub lique ou privée. La visite a lieu en novembre, et est faite par le médecin de district. Cette visite a pour but de contrô ler l'état hygiénique des locaux scolaires au point de vue de la construction, de l 'éclairage, du ch auffage, de Ja ventilat ion, du mobilier, de la propreté, des abords immédiats, etc., et d'examiner et d'indiquer les enfants atteints d'une affection contagie use ou ne possédant pas un état de santé suffisant pour fréquenter l'éco le. Les communes auront ! 'obligation de pourvoir à ce que ces enfants reçoivent une éducation et une instrucavec leur état et aption c~1;?-Pa,tibles propnee a leurs besoins. L'Etat pourra intervenir au moyen de subsides, pour ! 'éducation des enfants anormaux. L'article 50 arme l'autorité cantonale contre les communes qui re fuseraient d'exécuter les ordres de l'Etat relativement à la construction ou à la ré paration des édifices scolaires . En cas d'inexécution des or-
dres intimés, les travaux seront commandés et surveillés par l'Etat aux frais des communes. L'art. 56 crée un dépôt général de fournitures scolaires. Les communes pourront se procurer ces fournitures au prix de rev ient et devront les remettre au même prix aux élèves; elles fourniront gratuitement aux enfants pauvres les objets qui leur sont nécessaires. Le Conseil d'Etat eût préféré ]a remise gratuite, â tous les enfants, du matériel scolaire, ains i que cela existe dans plusieurs cantons; mais la situation financière du canton ni des commun.es ne permet en ce moment l'introduction de ce système. Les matières d'enseignement prévues par la loi de 1873 sont reportées dans le projet; seul, Je dessin y a été ajouté . · De,s cours complémentaires, dits de répétition, devront être fréquentés jusqu'à 19 ans, par les garçons libérés de l'école primaire. Un cours comprend au minimum 120 heures. En outre, les jeunes gens astreints · à subir l 'e:s:amen de recrutement sont tenus de suivre un cours de 25 l eçons au moins, de 2 heures chacune, durant le mois qui précède le recrutement. Les dispositions pénales sont beaucoup p]u~ sévères que celles prévues par ]a 101 actuelle. Ainsi, les demandes de congé ou de permission avec fausse déclaration sont punies d'une amende de 2 à 10 francs. La commission scolaire stat ue sur les cas d'insubordination grave et de désobéissance, et peut prononcer une amende de 5 à 30 fr . ou des arrêts de 1 à 6 jours. Toute personne qui adresse à un membre des autorités scolaires dans l 'exercice ou à l'occasion de se;fonct~ons, de~ propos injurieux ou grossiers, qm l'entrave dans l 'exercite
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de sa profession ou de son emp~o1, des fonctions des inspecteurs scolai" res l'augmentation du traitement de QU i pénètre, sans y être autorise, ' . dans les locaux sco1air~s et y d~_met~- ce·s dermers. Le chapitre II, concernant les ~co: re malgré une sommat10n de l msh: tuteur ou des autorités présentes, qm les norma les ne renferme pour arns1 se livre à desvoiesdefait, sera punie dire qu'une' seule disposition noud'une amende de 5 à 30 fr., ou des velle: Dès (]ue les circonstances le permettront , il sera adjoint aux écoarrêts de 1 à 6 jours, sans préjudice, cas échéant, des peines plus graves les norma l es une école d'app lication destinée à former les élèves-institu édictées par les lois pénales. teurs dans l'enseignement pratique. Dains les cas graves, le DéparteTeJles sont les principa les innovament pourra ordonner des arrêt~ de 3 à 10 jours à subir dans la pnson tions du projet de }oi. Ce ,projet C?ndu district, aux frais du contreve- tribuera au progres de 1 mstruction popu laire ainsi qu'au développenant. ment intellectue l et moral de la nouIl est, en outre, prévu des amenvelle génération. des contre les communes où la durée de l 'éco]e n'atteindrait pas 6 mois; contre celles qui refuseraient d 'exéLes livrets scolaires. cuter les constructions ou réparations aux bâtiments scolaires ordonnées par le Département; qui, ~ '.éta- Utilité. - Usa.qe. - Troosmission bliraient pas de cours de repetition; dans le Canton et au dehors. qui ne soumettraient pas à l 'approContrôle. bation du Département, avant le 1er I. Utilité septembre, la nomination de leur 1. Par son arrêté du 21 octobre 1iersonnel enseignant, etc. 1898 le Conseil d'Etat du Valais L'art. 109 institue une commission intrddu isait dans notre organisation cantona le de l'enseignement primai- scolaire une disposition nouvelle, re composée de 7 membres nommés adoptée depuis quelques années dépar l e Conseil d'Etat et dans laquel- jà dans plusieurs cant(?nS conféd~le le conseil supérieur de l 'Instruc- rés : « Les livrets et registres scolaition publique, le personnel ensei- res » Ôette nouvelle institution ne fut gnant des écoles normales, le corps pas accueillie avec beaucoup d'en·aes inspecteurs et des instituteurs, seront autant que possib le représen- thousiasme dans notre canton, et nous ne croyons pas être bien loin de tés. Cette commission, dont l 'institu- ]a vérité en affirmant qu'un certain tion est nouvelle, dresse et revise les nombre de communes n'ont pas enprogrammes des écoles primaires et core adopté et exécuté dans toute norma les; préavise sur le choix des leur étendue les dispositions de l'armanue ls scolaires et sur les ques- rêté précité. En donnant pour prétexte les queltions que lui propose le Départeques lacunes et défauts inhérents à ment. toute organisation nouvelle, on s 'efbt Dans cbaque commune, l'administrateur paroissial ou son remp laçant plu à attaquer l'institution elle-mêfait de droit partie de la commission me, en taxant l'ordonnance ministérielle de mesure bureaucratique, scolaire ]oca]e. Le message préconise, à propos et en envisageant les livrets scolai-
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res comme une paperasserie encombrante et inutile. Quoique les livrets scolaires, tels qu'ils sont établis en Valais, ne soient pas un modèle du genre, on ne peut cependant prétendre quel 'institution elle-même ne soit un progrès dans le domaine scolaire, car si l'on prend soin d'y introduire quelques améljorations, Je livret scolaire sera certainement appelé à rendre de grands services et à favoriser le développement de l'instruction primaire en Valais. 2. Le livret scolaire est en quelque sorte le livret de service de l'écolier. De même que le livret de service du mi litaire nous met au courant des états de service d'un citoyen, qu'il témoigne que le service militaire est accompli, que la taxe est payée, et par l'inscription des grades obtenus et des récompenses méritées, de punitions encourues, nous rense igne sur la capacité militaire d'un citoyen, ainsi le livret scolaire, dans lequel sont inscrites les absences d'un élève, dans lequel, année par ann_ée, sont consiµ;nées ses notes de condmte, d'application et de progrès, nous apprend, lors de l'examen d 'émancipation ou du recrutement, si un élève a été assidu à fréquenter les écoles, nous renseigne sur son travail, son zèle, sa conduite, et les pro grès qu'il a réalisés dans les diverses branches de notre programme scolaire. Le livret de service du militaire sert anssi à aviser officiellement ! 'autorité compétente du départ ou de l'arrivée d'un soldat dans une localité. Il en est un peu de même du livret scolaire qui, au départ d'un élève, doit être transmis à la commission scolaire du nouveau domicile, afin d'annoncer l'arrivée de l 'élève et de renseigner les autorités
compétentes sur ce que j'appellerai ses " états de service » antérieurs. 3. Le livret scolaire peut ensuite servir de rnoven d 'érniûation . Il arrive q·ue les autorités scolaires ne s 'occupent nullement de connaître les notes obtenues par leurs écoliers, et de les leur faire connaître. Il peut se faire aussi que les ins tuteurs eux-mêmes ne prennent pas la peine de donner des notes à leurs élèves. Bien souvent aussi les parents ignorent absolument ce que font leurs enfants à l'école . Le livret scolaire a l'immense avantage de forcer l'instituteur à donner régulièrement des notes aux élèves, il oblige la commission scolaire à prendre conna issance des progrès réalisés pendant les cours, et si elle veut consciencieusement remplir sa tâche, l'engage à indiquer aux enfants les notes obtenues, à encourager les bons élèves et à réprimander les négligents. P lus encore, moyennant quelques modifications à introduire, le livret scolaire pourrait être utilisé aussi pour renseigner ]es parents sur l'application, la conduite et les prop;rès de leurs enfants. De ces quelques observations, on peut conclure que l'introduction du livret scolaire a rée llement étB un progrès ·. 4. Cependant, tels qu'ils sont établis chez nous, les livrets scolaires ne sont guère plus qu'un moyen de contrôle, ils ne contribuent que pour une bien faible part à stimuler le zèle de la Commission scolaire, de l 'instituteur, des enfants et des parents. .. Il serait à désirer qu'ils soient aussi un vrai moyen d'émulation. Il faudrait, pour cela, que le livret scolaire devînt une sorte de livret correspondance entre le maître et les parents.
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Il faudrait que 1'on en fît un carnet dans lequel, chaque mois, ou tout au moins chaque deux mois, seraient consignées les notes obtenues à ! 'école; ces notes seraient procla mées devant tous les élèves par la Commission, lors de sa visite mensuelle, puis envoyées aux parents qui renverraient le carnet à l 'instituteur après l'avoir signé. A la fin de l'année, l'inst ituteur cons:ignerait, sur une page spéciale du livret, la moyenne des notes obtenues pour chaque branche, et ces notes de l'année seraient alors relevées sur le reg.i:stre de la Commission scolaire . Ainsi organisé, le livret scolaire nous paraîtrait atteindre ce double but pour lequel on l'a créé et institué, - être un moyen de contrôle et un moyen d'émulation. L'instituteur doit étudier ( Conseils d 'um, inspecteitr.) Vous ne sauriez trop vous pénétter 'ile cette pensée, qu'un instituteur qui ne travaille plus pour luimême, et qui se contente de faire sa classe au jour le jour, vivant sur le fonds acqu is, est inévitablement destiné à voir ce fonds s'amoindrir chaque année, et à glisser lui-même sur une pente, au bas de laquelle il ne sera plus qu'un insti t uteur médiocre, réservé aux postes les plus infi mes. Que penser en effet et qu 'espérer d'un maître, comme on en voit malheureusement plus d'un, qui n'ouvre pas un livre, qui n'en possède même pas un seul pour son usage personnel, ou qui, s'il a acquis autrefois quelques volumes, les laisse aujourd'hui dormir, je ne dis pas dans une bib liothèque si modeste qu' elle soit, mais sur quelque étagère abandonnée et couverte de poussière"? Un tel maître est perdu pour
l'enseignement. Tous, tan~ que nous sommes, nous avons beso.m de travailler pour conserver, smon pour auo·menter, les connaissances que noi'îs avons acquises. Mais c'est surtout aux jeunes gens que ce devoir incombe ·plus particulièrement, à ceux qui, pouvant dépenser plus de forces, plus de santé et plus 4e temps ne sont pas ençore aux p~i.ses avec les préoccupat10ns et les difficultés de la vie matérie lle. Que ceux-là n'attendent pas le jour où lfls embarras et les soucis viendront les assaillir. Ce jour-là, et malgré _leur ardent désir d'améliorer leur situation, ils seront condamnés à de stériles regrets. La première condition à remplir pour être bon instituteur, vraiment digne de ce titre, c'est le dévouement à ses fonctions: un maître qui n'aime pas sa profession, et qui n'en comprend pas toute l 'importance, ne sera jamais qu'un membre inutil~, sinon dangereux, du corps enseignant . C'est là une vérité qui n'a pas besoin de démonstration, et que personne, je le souhaite vivement, ne songera à appliquer à l'un de vous. La seconde condition à remplir, c'est de sa,voir; la troisième, s'il est l?ermis de me servir de cette express10n, que je vous prie de prendre dans ~a meilleure acception, c'est le savoirf aire. Un titre de capacité est sans doute une garantie précieuse aux yeux de l'administration; mais, la valeur d'un maître ne se juge pas seu.Jernent cl'après le dip lôme qu'il possède ; elle se juge aussi, à un degré au moins égal, par son aptitude professionnelle, par ses comiaissances pédagogiques, par ce que je viens cl'appeler le savoir-faire. Etre instruit, c'est bien; savoir instruire, est mieux encore. C'est pour vous perfecüonner dans cet art si difficile qu'ont été instituées les conférences
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pédagogiques. C'est encore dans le v~]ation , bientôt une vér itab le obses mêf!1ebut qu 'a été fondée 1'Ecole pri- s10n . 11 r épétai t tout le temps maire, notre excellente revue éduca« Les pou les du couv ent coutive . vent , les fil s démêlent les fils, etc. "· 1Bt,sa jeune imagination travaillant, il v9ulut multiplier les exemples jus Les abus de la g1•ammah·e qu 'a s'absorber tout entier dans cet ice. Ce n 'cst pa,s d >aujourd'hui, h élas ! exerc Il devint sombre, préoccupé, tacique nous déplorons les abus de la tu m e. Quand on lui a.dressait la pagrammaire. Entr e tout es les bran- role, il vous regardait d'un air héches de l'édu cat ion primaire que bété et vous rénon<lait des phrases l 'o:n donn e à nos enfants, je n'en con- comme ce11e-ci : nais pas de plus absurde, ni de plus « Nous portions des portions, néfaste, ni de plus propre à défor - nous rations des ration s, nous opimer le cervea u de la je un esse. nions cont re nos opini ons, il convien t Un exemp le, un seul, et tous les qu'ils nous convient», etc., etc. pères de famille en seron t convainJug ez de la douloureuse st up eur cus. ses parents, lorsqu'ils vinre nt le J 'ai connu jadis un brave petit de aux vacances de Pâques. Comvoir garçon d 'intellig-ence ouverte et vive. me son père l'int errogeait pour saqui donn ait les meill eures espér an~ vo ir ce qu'i l faisa it en classe: ces. Docile, st udieux et réfl échi, il - « Ce que nous fa isions, . . . n lui aura it certa inement fait son chem in dit mon petit camara de, comme s'il dans le monde sans cette maudite sorta it d'un r êve, ah! voilà! .. . grannnain i. C'ét ait mon camarade Et, pencha nt la tête sur sa poitri de collège. Nous avions déjà usé sur les ban cs vermou lus une demi -dou- ne, il réc it 0, t el un phonographe dé~.ain e 9-e culotte s ~t nous nous apprê- bitant des parol es scru puleusement tJOns. a en u ser bien d'autres, qua nd enreg istrées: « Eh bien, nous nous battons :mrvmt le fatal accident qui devait avec des bâtons, nous lions des lion s, nous séµarer pour la vie. oous oignons des oignons, nous jeNous étions arr ivés, au cours do tons des jetons ... ,, •10sétudes, au chap itre des homonyJ'éta is bien je une alors , ni.ais je mes. Vous le connais sez, ce chapitr e ridicule. Pour vo us prouver que des me souv iendrai tou jours du regai·d mots qui s'écrivent de la même fa- consterné qu'échangèrent le bl'ave ,;on n'ont pas le même sens, on vous monsieur et la brave dame qui inculque les idées les plu s saugre - étaient les parents de mon infortuné camara de. A un moment, la brave uues. dam e essuya une larme du coin de Aü1Si on vous dit: son moue.hoir, et j e l 'entenclis qui « Les poules du couv ent coumurmurait vent ». - « Les fi ls démê lent les « Mon pauvre enfa nt, tu n'y es fils ». -- « Le puits du curé est cuplus! » ré ", et autres fadaises du mêm e acaAlors le petit se redressa et subit. bitement exaspéré: ' ' Or, mon petit cam arade, dont l 'in« .Je n 'y suis plus! je n'y suis tellig~nce était si vive, en fut frappé, au pomt que ce fut pour lui une ré- plus! Maisvousnevoyez donc pas les
traits qu e nous décochons à des cochons î 1V~aisici, nous nourri ssons de~ nourr 1sso~s et nous poissons des poissons en pliant des plian ts! Préfé rez-vou_s que nous professions des pr ofes~1ons, que nous inven tion s des mvent10ns ou que nous pens ions aux µ ens10ns1 » Décidément cet enfant éta it audessus de sop âge Se_sparents, ju ste ment alarmes, le rehrerent du collèQu'e~ fire:iit-il_s,je n 'en sais rie n. Ue que J~ pm s dire , c'est que je le r encon}r:a1 nombre cl'années aµrès. Nous etions devenus tou s deux des hornr~es. Moi, j'avais ce bon t eint fleun, cett e bo!ille fig ur e réjouie que vous me_co,nnaissez, et qui annoncent chez, moi 1 absence de tout souci apµuye sur le ~lus profond égoïsme et la plus. parraite ~conscience. Lui au oo~ti:air ~, 1l était pâle, hâve, chétif, voute , mmable . .Je causai avec lui un moment. F.t. comme nou s échan gions n~s souvernrs d'enfance, il hocha tnstement la têt e: !_le bon tem ps, me dit-il; nous n av10ns pas de tourments alors; no?s rel atio ns des re lations, V?US lanciez des lanc iers, nous ~oup1ons des cr_oupions, nou s escor tion s des " escorp10~s ! » Tandis que mainte~ant nous pnso ns les prisons, nous melo~s des melons, nous pifons avec des pilons, nous violons des violons c•t nous mourons faute de mouron! ,, Je l'av oue à ma honte, j e n'eus pas le courage d'en entendre davantage. Je m'enfuis comme un lâche r~doutant pour moi-même la conta~ g10n. .:Îen 'ai revu mon ami que tout der ~ierem~nt. Il étai_t dans une maison de sante ..P lu~ m~ug:re _et plus pitoyab1? q1:e Jamais, il etait occ.upé, avec d _a_utI01S compagnons de misère, à édifier dans_ le jar din et l 'établisse 1. ~ent,, d~ ~)1Zarres petites constrnc hons a l aide de tene et de sab le.
~:r
- "4-h
Comme j' interrogeais le dire cteur sur les cas de ces malheureux il me répondit de cet air de détachement <T\:ted~mne l'habitude de cotoyer les pll'es mfortun es: ---:-'.' P auvres gens! Vous voyez à q_uo111s µassent leur temps: ils bâtissent des bâtisses, mais les mçmuments qu'i ls édifien t vous édifi ent. Q~ant à votre ami, il n'y a aucun espo1r. D~p~is qu'il est ici, il maintient son maintien. ,, Et j e par tis, la mort dans l'âme const atant que le directeur était lui aussi, un e victime de la gramm~ire . L o1·d Cheminot .
r.a leçon
d'écriture
Il n'est pas bien facile de faire une bonne leçon d'écriture. Souve nt on se borne à faire un modèle au tableau noir et à passer ensuite dans les ta~les, la plume et l'encre rougeà la mam. Quelques corrections de lettres, de temps en temps une observation générale, et c'est tout. Av<:c cel a, songez que l 'on n'a aucun souci de graduer les exe r cices d'une leçon, ni de les varier, que généralement l'enfant est mis tout de suite en présence de la plus grosse difficu lté eell~ qui. ~onsiste à reproduire la Jet~ tre etudiee, et vous conviendrez qu' une telle leçon ne peut être ni bien pro fi table, ni surtout bien intéres sante. Il est cependant possible de rendre la leçon d 'écri ture à la fois vivante, _intéressante et profitable . Pour nneu.." le montrer, prenons un exemple. ·- nou s voul ons étudier la lettre m. ]fa isons rap idement un premie r_modele (renfermant autant qur pos~1bl e des lettres déjà étudi ées) : " A1'.nez vos pa rents » Attirons l'at tentio n des élèves sur la lettre m disons comment il faut la faire, et -
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v~lation, bientôt une vér itab le obses s10n. Tl répéta it tout le temps « Les poules du couvent couvent, les fils démêlent les fi ls, etc. ». .E~t,sa jeune imagination travaillant, il voulut multiplier les exemples ju1::1Les abus de la grawmab-e qu 'à s'absorber tout entier dans cet Ce 11 'est pa,s d >aujourd 'hui , hélas! exercice. Il devint sombre, préoccupé, tacique nous dép lorons les abus de la grammaire. Entre toutes les bran- turn e. Quand on lui a.dressait Ia paches de ! 'éduc atio n primaire qu e r ole, il vous regardait d'un air hél'on donne à nos enfants, je n'en con- bété et vou s rénondait des phrases nais pas de plus abs ur de, ni de plus comme celle-ci : « Nous portions des portions, néfaste, ni de plu s propre à défo r nous rations des rations, nous opimer le cerveau de la jeunesse. Un exemp le, un seul, et tous les nions contre nos opinions, il convient pères de famille en sero nt conva in - qu 'ils nous convient », etc ., etc. ,Tug-ez de la doulour euse stu peur cus . J'ai connu jadis un brave peti t de ses pare nt s, lorsqu'i ls vinrent le ga rçon d'intellig,ence ouverte et vive, Yoir aux vacances de Pâques . Comme son père l'int err ogeait pour saqui donnait les mei lleures espérances. Docile, stud ieux et réfléchi, il Yoir ce qu'il faisa it en classe: aurait cert aineme nt fait son chem in - " Ce que nous faisions ? ... » lu i dans le monde sans cette maudite dit mon petit camarade, comme s' il g-rammaini. C'éta it mon camarade sortait d'un rêve, ah ! voilà ! ... de collèg e. Nous av ion s dé jà usé sur E t , penchant la tête sur sa poitri les bancs vermoulus un~ demi -dou- ne, il récita, tel un phonogra phe dé·z;ainede culottes et nou s nous apprê- bitant des · par oles scrup ul eusement tions à en u ser bien d'autres, quand enregistrées : ~urvint le fatal accident qui devait « Eh bien, nous nous battons nous séµarer pour la vie . av ec des bâto ns, nous lions des lions, Nous étions arrivés, au cour s de nous oignons des oip;nons, nous je•1os étud es, au chap it re des homony- tons des jeto ns ... » mes. Vous le connai ssez, ce cha pi tr e J'étais bien jeune alors, mais je ridicule. Pour vous prouver que des me souvie ndrai toujours du regard :nots qui s'écrivent de la même fa- consterné qu'échangèrent le brave ,;on n'ont pas le même sens, on vous monsieur et la brave darne qui inculque les idées les plus saugre - étaient les parents de mon infortuné uues. camarade. A un moment, la brave Ainsi on vous dit: dame essuya une larme du coin de - " Les poules du couvent cou- son mouchoir, et je l'entendis qui vent». - « L es fils démê lent les murmurait « Mon pauvre enfant, tu n 'y es fils "· - " Le puits du curé est curé», et autres fadaises du mêm e aca- plus!» bit. Alors le petit se redressa., et, suOr, mon pet it camarade, dont 1'in- bitement exaspéré: telligence éta it si vive, en fut frappé, - «.Je n'y suis plus ! je n'y suis au point que ce fut pour lu i une ré- plu s! Maisvousnevoy ez donc pas les
pédagogiques. C'est encore da ns le même but qu'a été fondée l' Eco le primaire, not r e excellente rev ue éducative. ~
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traits que nous décochons à des coComme j'in ter rogeais le directeur chons? Mais ici, nous nourr issons sm · les cas de ces ma lheur eu.'{, il me des nourri ssons et nous poissons des répon dit de cet air de détachement poissons en pliant des pliants l Préfé - que donne 1'habitude de cotoyer les rez-vous que nous professions des pires inf or tunes: pr ofessions, que nous inventions des « Pauvre s gens! Vous voyez ù inventions ou que nous pensions aux quoi ils )Jassent leur tem ps: ü s bâJJ ens ions r )) tissen t des bâtisses, mais les m~muDécidément cet enfant éta it au- iuents q 11'ils édifient vous édifient. dessus de son âge Ses parents, juste- Quant à votre ami, il n'y a aucun esment alarmés, le ret irèrent du collè- poir. Depu is qu'il est ici, il maintient ge. (iu'en firent- ils, je n'en sais rien. son maintien. » <Je que j~ puis dire, c'est que je le Et je partis, la mort dans l'âm e, re ncont r ai nombre d 'aooées après . const atnnt que le directeur était, lui Nous étions deven us tous deux des au ssi, un e victime de la grammaire. ho1m~es. Moi, j'avais ce bon teint L ord Cheminot. f leun , cette bo?ne figure réjou ie que vous me connais s·ez, et qui an noncent chez, moi l'absence de tout souci ap r.a leçon d'écriture pu ye sur le plus profond égoïs me et Ja plus parfaite inconscience. L ui au Il n'est pas bien faci le de faire contrai re, il était pâle hâve chétif voût é, minab le. ,Je cau~a i av~ lui u~ une bonne leçon d'écriture. Souvent moment. F.t comme nou s écha ngions on se borne à faire un modèle au tanos souvenirs d'enfance i l hocha bleau noir et à passer ensuite dans les tables, la plume et l'encre rougeà tr istement la tête: ' la main . Quelq ues corrections de let- " Ah! le bon tem1Js me dit-il· tres, de temps en temps une obser. nou s n 'av10ns pas de ' tourments ' vati on générale, et c'est tout. Av(:c alors; nous r elations des relations cela, songe z que l'o n n'a aucun souc i vous lanc iez des lanciers nous ~ou~ de g·raduer les exercices d 'une lepions des cr oupions, no~ escortion& çon, ni de les varier, que généraledes " escorp ion s ! » Tandis que mainte~ant nous prisons les prisons, nou s ment l 'enfan t est mis tout de suit e en melo~s des melons, nous pilons avec présenc e de la plus grosse difficulté, des pilons, nous violons des violons celle qui consiste à reproduire la letet nous mourons faute de mouro n ! » tre étud iée, et vous conv iendre z qu' une tell e leçon ne peut être ni bien Je l'avoue à ma honte, j e n'eu s profitable, ni surtout bien intérespas le courage d'en entendre davan- sante. tage. Je m'enfu is comme un lâche Il est cependant possib le de renredoutant pour moi-même la conta~ dre la leçon d'écriture à la fois vigion. vante, intéress ante et pro fit able. Je n'ai revu mon ami que tout der- Pour mieu.\'.:le montrer, prenons un nièr ement . Il éta it dan s une maison exemple. -- nous vou lons étudier la de santé .. Plu~ m~i~r e .et plus pi toya- lettre rn. Fa isons ra pide ment un pr eble que Jamais, 1] etait occupé, avec mie1~modèle ( renfermant autant (llll" d ~a.u tres compagnons de misère, à é- pos~1ble des lettres déjà étudiées) : difi er dans le jar din et l 'établ isse- « A11nez vos parents " Att ü-ons l 'at1~ent,, de _bizarres petites construc- tention des élèves sur la lettre m di tion s a l'aide de terre et de sab le. sons comment il faut la faire, et -
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correction préventiv e - comm ent il ne faut pas la faire. P uis , ensemble, les élèves épellent très lentement, form ant les lettre s à mesure qu'ils nomment. A chaq ue fois, appelons l 'a tt enti on sm m au moment où les élèves von t faire cette lettre; piquons-les, même, en leur disan t que l'm va arriver sans qu'ils l'att endent . Ils prennent go-~t à ce jeu et bientôt nous n'avons plus besoin de le s exciter, ils vo ient venir m de loin et lui donnent toute leur attention. Troi s lignes sont écrites, changeons vite le modèle; les enfants se délassent en nous regar dant l 'écr ire : « Aimons nos camarades. » Cett e fois il y a deux m l - Tant mieux! semblent nous dire tous les ye ux , c'es t amusant de faire des m. Changeons encore le modèle plu sieurs fois de suite, en prenant soin de le réduire progressivement: amiti é - ami - et enfin: m, m. A chaque fois l'élève se repose 1m peu et son attention toujours en éveil, mais d'autant plus fatiguée que la leçon s'avance, va enfin s'exercer exclusivement sur la lettr e m qua nd la main aura déjà acquis une certai ne habilet é qui diminuer a d'autant l 'effort. Voilà un procédé qui paraît bizarre au premier coup d'œil, parce qu' il prend le contrepied de l'usage courant, mais au fond il est beaucoup p lu s logique que celui qui consiste à mettre l'élève toute de suite en pré sence de la plus grande difficulté de la le çon, à lui faire écrire d'abord des m, puis des mots renfermant cette lettr e.
Miettespédagogiques APJ'RECIATIONS
HATIVES
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On dewait iiviter (le d'or.mut er lhâülvtemenil: uine a<plJ) i·écirutiOill sur aa vru1.em · in.te!llllectueUe o u ,morl!l~e d ' 'lllll ,él ève, .Ie j u:geme llllt lfût-41 g;ar-
dé IJOtllll' soi-même. Que d:e IP~·éviJS.ilOllllS déo:n.eint ~oo, que \di'ie1·Q,eu,r,s C-0\ll)]mioos'11ltéo ::îeuil1eII1ellJt et 1diu. es à il'a1P1Pr éci1ati<01I1tê m.é1m11e ,d' rnue !ll!ature d'e nd'ia:nt! Am p11etmûerw omen t to ut con-
t r,ibule à lindoo··e en e1weut 'l'ohs:er,V\3Jtewr,même le pi1us JP~toa;ce: ['Mu ca tion œeçue dams l:a f aJmiliLe fait ibiffil jug,e r ,un 1imlbéci11eet le déf aut <l'~dlucation dlait pai,attre d'tnte'l!Ll,gen-ce obtuse u:n élève <vmimelILt ,b.lien 'èlouê. De [>lllls ,H s ua·vlœ:nt en/Ûl'ie11 et 14 ,an,s Ullli e si :pr-0follide imodlif,ka ti oin ,ruel"êh\e t01Ut e.1111Jier que · bien ,s.cmvent 'à .CJetâg;e 1es ffillfoots qud J'.)r.omettaient ,tie'.Pllus <lJ evieŒJJl1elllt dies «,famits sec ,s )>, tmndis qu ie ,d,'iautres, jUJgés ÎllllCJlllPUJble.s de ,succès ou d,e se:nitimeruts élllevés, d'ont a!Lors [)reu,ve 1c]es ,diisJ'.)01Sitions iJ.€,s plus h el]l1euses ruu tt'avaiil lintle!llectue l ou à 1 a bia'Ulte im01.1all.Ltié. '11anl001s.;n01U 1s dolliC efll gai ,dle ,oont11e aies préjulgés, ,1, es prévi,sion,s ou il,es fa.veUJl'S .iJD,j'Uis ùif.iiéas. En a:>rin,ciiPfe, mé:fiOllllS-nous .des ,c<,s'lrjebs 1bril'lantis )J: iJJs oont so'Ulven't mcrupaibles de conserve r IJJonrgtem;ps~111' éclat.
•••• Chroniquescolaire Conférence intercantonale. Le 27 oct. a eu lieu à Gen ève la confér ence des directeurs de ] 'Ins truction publique des cant ons rO\mands. Le V al ais y était représenté par M . Burgener, Ch ef du Départe ment respect if . M. Gauchat y a fait d'intéressantes communications sur le Glossaire des patois de la Suisse romande, qui est à la veille d'être achevé et publié ; les patois du Valais y auront une place importante . M. Gauchat a aussi présenté un grand atlas lin g uistique de la Suisse romande lequel permettra de se rendre compte d'un coup d 'œil de la répartition des langues dans les cantons de la Suisse occidentale. On a abordé ensuite un projet de convention intercantonale au sujet des mesures à prendre à l'égard de l' élèv e qui cherc h e à se soustraire à la scolarité en chang eant de domicile . Cette question fera l 'obj et d 'nn rapport spécial pour un e séance ultérieure.
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d0l'i<.ler l'entrée en matière rt de e·,arger ln commission de rapporter <1a11sla session de novembre. .Je prends bonue note des obser rntions formu lées par ::\:LLorétau à l'endroit de la question de l 'enseign<'llH'nt supéri eur. I l sent tenu ('OlllJ>tetles desiderata exprimés t~ teu1ps et lieu et espérons -le avant qu 'il soit long-temps . \l. Hiole11, Conseiller cl'~tat, an('i<111 chef du Département de l 'Instrnetion publique, prend ensuite la parole pour faire ressortir cette <'onsidération ciue la question au l 'instrurti on est si co1tq)lexe (]U 'elIl' peut se diviser rn seetions ,1lnwlnrnent distiuetes les unes des nntres, cr qui permet de lég·iférrr st'>11ai:é111e1it:I,I ~, a l 'instrn~·tion p r iH1n1re qm forme le p1·em1er <le,Yré l't 1'instrnrt ion secondaire qui f~rll!t' le sreond degré. La , 1uestion de l 'entréc en rnatiè1 <' l'st m ise aux ,·oix et l 'Asscmbl(>e \.l>te ,r~1e la loi sera. exam inée dans la se ssion de N ovemùre. -o -
Bibliothèquc cantonale. _Par anêté dn -J.Nov. 190+, le 0on sPil cl 'Etat a ü1stitué une commission nom· ln: bibl iothèque cantonale. Cett11 com11;üssionest composée des rnemln·cs smvants: ~f: l 'abhé Ime::.c·h,curé de Natcrs , P/'es1de~t; M . .l{arday,_ juge à la 1.om d ~l.ppel Y1ce-prcs1dent; -:\L O. Pe,rr(!llaz, télégraphiste, ù Sion, senetai re. _Ces n}essienrs ont jusqu'ici montre un zele et un dE>voûment constant dans leur charge. Ils ,·iennent d 'éla lio_rer. lle concert aYec lr bibJiothé1·,11re, un règ·lernent spécial. La ~ommission de g;estion du G(1 C'onse1l a fait visite à la bibliothè que• et aux arrhives et a témoio-né tout en exa111inant rayon après '"'ra~
yon, le plus vif intérêt à la marc h e et au déve loppement. de ces institutions. Le catalogue complet de la bibliothèq u e sera en vente à partir du 15 110,·. p1·ochain . li comprendra les 5 fascicules suivants: 1. Géog;raphie et Histoire. :2.Philosophie et 'rhéo logie, 3. ,Jurisprudence et Sciences poli t iques et socia les, 4. Li~térature et Ulassiqu<"s littérall'es. j, Géné ralités, sciences naturelles et appl iquées. , Chaque fascicule se vendra séparement. rne table <le lecture et de travail ,·ient tl 'être insta llée ù la bibliothèque même. F,lle est à la d isposit ion d e tonte p ersonne qui en· requiert l 'an torisation. ( Commu 11ir111é.) -oL' Almanach du Val a is 1903. L'éd ition de 1~)06 de l'Almanach clu 1'a{(( Î!:i va sortir de presse sous P(·u_. Les ledeurs de notre a lmanach national, plus nornbreux f'haque anll§e, p9m-rout se., con vaincre, par le l'l'Sm11edes 11rntieres, que les éditeurs n '011t rien négligé pour le rendre attn1\a11t, instructif et mora lisateur. Comme chaque année un ari ielc rrlig·ieux ouvre la séri~ · pour l:)O_(j, il, traite des pèlcrinag~s. Cet ;-~ rt w le ~rna 11e d'un pi eux Bénédict 1~ t rn !a!sm 1, Dom Sig;ismond, très dl•Yonc a eettr publication. Su it un .irt1cle .-!11temps de la Peste, de M. nscar Penollaz, qui nous fait remonter, a ,·ec un récit rigoureuse11tellt li_ist~n·iqur, ù l'année 1628, et no us _depemt les teneurs de la ville d~ ~1011,eu prnie à la tenib le épicle1me. Le poète estimé et si connu, }l. le d 1ai,101!1e.~ules Gross, lauréat d'A cadern 1e, f1g·ure avec une charmante cban:;on Petit Pa11san, qui est un
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bijou dans son p;cnre. ~n, f~it de poésies, deux moreeaux med 1ts de . M. Lou is de Com ten, dont le Va lais a déploré la mort si tragique, et une fable en patois bagnard, de M. .Mce Gabbud. Les légende s sont repr ésentées par Hilde_qarcleDürrenber_q, de )1 . Ferd. de Sépi bus, de 1\fo,rel, et par Le Chien de la Chachille, de »L Fr. Follon ier, ~t Vernamiège. La route du Simplon fournit le sujet d'un réeit de voyage animé, illustré de ~l beaux dichés, celle du St-Ber nard donne matière à une page inté ressant e, illustrée aussi de gravurrs. La guerre russo-japonaise est trait ée spécia lemen t et ornée de 5 clichés. ;\L Louis Coquoz, ! 'aimable chantre de Salvan, a donnéPlanCe risia Jéo·ende historique inédite, et :\1. Hi lai~e Gav un e esquis se intéres sanÜ' sur les peu plades primitive s du Valais. L 'aoTÎ<'ulturc n'est pas oub liée, ear m~ article traite du tir contre la oTêle ' et un autre, des esnèces de ,-, fruits 1 ecommand ces. Une re\'ue des évén ements clot la série des a rticles cités. A part cela, en core de nombr eux jeux de mots, des gravures_ sur l 'hi~toir e naturell e ou sur des sites valai sans. ;Jmna is ! 'A lmanach n'aura offe rt un si riche choix de matières, et un aussi grand nombre d'illustration::;. Kons 11 'cn dirons p as davantage l1our lais se r aux lecteurs le plaisir Je la su rprise.
sont venus rendre la mar che de la soc iét é plus faci le. Ainsi la première semaine de chaq u e moi s, il est perçu une cotisation supplém entaire qUL sert à couvrir les versements qu e l 'c nfant den ait effectuer pendant les vacanees. Grâ ce à 30 cent. de cotis ation la pr emière semaine de chaqu e 1riois et 15 cent. de cot isati on le s autres sem a ines de l 'année scolaire, l 'enfant se fait une épargne, et re~oit une indemnité de 80 cent. par jour de maladie. En 190+-1905 la société a ve rsé l:H8 fr. 40 d'ind emnité , correspondant à l G-!8 jours de maladie . L a durée mo yenne d'une m alad ie d'enfant est 15 à 16 jours ; l 'indemn ité correspondante est de 13 fr., distribuée à 101 enfants. L'épargne des enfants se monte actue llement à :2200 fr . et la fortuue de la sociét6 ( déµô t d'épargne déd uits ) à près de 1000 fr ., fonds de maladie et fonds de résere. Tous c~::. <'hiffres montrent bie n 1'heure ux déYelop pernent de cett e intéressante société.
Variétés Les petits vont reotrèr Tout l'éti',
JJell'ÙRIIlJt .Les vac a111ees- oe n 'est p,alS des aù~1Hes qu~ j e l(Ja1'11e - il ,ure m-a;n·C:J:llaitr ag,.11e<ruentque liqœ c•hosc. A •k1 veiUe de 1a g-1·0111d ic .rentrée gênéraJe des dm sses. j e vo is erufiu la cauise de cette ;,el.lJ!, 'IH.tion lire vide: c'étruient les ,erufaut,; qui m alllq uaiie.nt. Rans d oute , il en rest 1a.it €11.lcore,,mai,s ,elaa-seméB, sanis œtte jolie oobue des sortie s d"6oo1es qud anfane nos VIÎleiJl..1€>8 r'lles , mos p laces, (!t s'.éfpa111 1lle j,rusq.œ lùlallllSd,a bamllieue et l'ar-
t'ribour~. La M ut11al·ité ~calai re est dès l 'ouanJ.ieu:e. \'erture des écoles ins ta llée dans tou- riè 11e-!1.> Ce tei.Ti,ble 1Pelit m o,ude d'écol iers . .. Dieu! tes les classes de la ville de Frique da vie .seillldt creuse -saœ lud . .E'lllcore que bourg. E lle . compte actue llement l'on (ùiise l>ien J1aut que t011te cette turbu,'lente près de ÏUOadhérent:8 qui payent 1!=1 maŒ·ma1H e ne ·v.au.t pas ,lie d.i,ruble, le ,cœu.r proteste toutt bas et i'a:b1>ence des pet its h tl fait coti sat ion de 15 centnnes par semaiu 1rul. ne. Différents µerf ectionnements
Du .S:lliP81•bedêbu,t <lm ,poème .de Viet.or HHgo: « La i,;;sez, tou.;; ces ellJfa.n.ts s oot bien 1à,, a-u tou olmnt 1,e,frniu die Ju stie Oliv ile1r: « uoiqudIJJS ,d',e n.fimt s, che rs !Petits bien-a imés >>, to,u,t,e l,a ,p,o>és"ie- 1a bo!lme •et .saillle ;poés ie - est amo ·m·euse de l\enfa[1t. DOllliC, J,es écoli ers ont ,eu Jeurs va100.nœs. Nt ma iuteru001t, b1•avo! J.es II)etits von t ren-
trnr. lis rentrent ile cœu.r ,g,1·os silll<S lùlo'ute J:L p lup m 1:, mais t1 ij,e fo'Ut.
IJ.)OUJ"
Da ,n,s s ou clocilier, la doche , la [Peti'be cloJ.e qu,a r,t, s ile.nciemse pendan,t les vac a'.llle es, v-a ,s'éve.i,11er de nol\l/Ve.a,u. On dir a~t que la. d och e qiui .sonrn,e !IJOUl"•les pet it s A.St e!Je-millme un e c.loellle-ea:ifamt. E lle a Ier. sOOl!o rit és gtmies -et cristallin,es des [)eti tea voix dai •nes qui .sont •le s som·ires e t les .rayOO<l de sol,eil ide J.a v i e. '.f.'. u.ndi.s q.u,e po,ur iles gI1ands, il,e GraIJ1d Con,sei,l ,su11,t-0 ut , ,c'est le g,rns ,bourll'001 quri gronde. che du moins
Le s ir,etits vunt Q·eutr<'.r . H Ie f a,ut ipou11· •lerurave n.Lr, qui s 'Mifie obS· I1s a vai en,t des tâch es à [Pt'épa re..r {POl]J ' ,., u,m:;,ment, [Ji6lTe a:i:n·œ .pieJ:re, da,ns la 1Paisô- retou r eu ,clrusse. Ah! dame , il fwudra 1IBer th ·,iùê des h eu,i•es de c].a,ss,e; i.l Ie fa ut hl e ,~~c U"iuùiulgeuce. Je vous ,e n (Pnie d'avance poui· mbssi pour Jl,obre bolllheu 1r, à 110111s Jes 1,-i·.ands, t1)ut œ pe tit peuple , ge n,s graves, pédlllgoà n ous ,Jes vie ux, qu1i n,e IJ)Oll 'V·on,s QJa.s .nous gm~s ,a.v.ec ou ,sa;ns ilurue,ttès qui .IJit-ez peu, t })/lJ SSer de p etit s. e.s e t qui {Perut-être vou,s souvi eIJétre ces ŒigIJ
ces
Oh! san,s doute, iJ.s :u,e son t !l)a,s d es sa i11,ts n i <les ,au,ges. S"l l.s l'/ltai ()nt, ils ,-;\mvolera 1ien1 po nr u e 11>liusJ.-eve-nil". Ma is ,<:e so,nt oo;; elllf ~l'U·t.;, les e,rnf,ants, nœ ,e.ufo.,n.ts. Et oeci diit tout. Ce ,qu'il y a t1e meiU,eur -darns l ' homo11e,
c.'e,st 1'en.falllt.
Et ooc-i 1·e,ste vrai mal -gi 'é fa IPt'êüo<'d, té chi rn:ù , 1a 1,use, Je a:newo uge, Ja dê so'béiss~mce, et tout le fo111itl hérit ag,e que -ces [l'f'ti-ts ê~r6~ <J.oi\001tt à no,t:re hunmniité vie ilile et ma~ 1va1itse. E n v{-11:ité,qu,and on [)ell.S'e à tou s le.!l !Piège.~ q,ui ,les 't'llltonœe.nt, on s'éto r nne qu 'dls sodea1t (' LIC'<We üa,pnihlies clre <> ain.deur et d{• f'l' 11U(!h i,s1i, On üenrnrn.de u u mim ,cle. En V()llci 11111: <:'e:<t qn 'il y ait eueor ,e dies elllf .aJU .ts. Car iJ y en a en.cone, heu r e-mseoneut . - Et Ils !'ev iein.mmt. Bro u,zés prur Je .grlllll,d a i r, g i,anùi ,s i;t foiii· fi.(1.<;. iJ)a,rlrunt fo r t comme oJU pairle so u ;; les :u bi·es ou sous l e c iel Jib1-e, e t tow t s urpris tle.s pla,fon<lrs l>a,s, des con idors étroit;;, des <•lrnmbre .sombres , ltllu Jo,gi.s enc01UI1b ré où. il,s se se lllheut enoo m,braJ1tS, oü S3JJ1S cesse on h'u r rl it: « Chut , p a r liez ![)llllS bais», t>u b ien : • Do 11ceuneiit, teuez -vou,s ,tra,ruquiihle,sl » Les pruu,v1,es gosses! Ma,is truut qu 'il y au,11 un ,rayolll •c!Je sole.11, i.ls sm1romt a,erta.,ouvel' un l'OiJI de p J. ace, uu bout <le <:h e min :pou,r co u,rir , ,sà,urt:er, boIJ1di.r e t crjer ,oo d>épen ~ ut l' ex 11 bér aU1C e die le u,r ilg e. hlt q u,and ,,ieuJcla·a :l'hi ver . q.n.a.n,d il s quitwront les d1mpeu ux 'lie q>allle pour les bé~-ets hleu1'!, Hlo1,s v ivieu t J.es bou,l es d,e neige, et ,,f_ vent •les gliss ad es a u .r etour d•e ,l'éco le, daiu.s le <:r~mscu Je hil.tif oü ,s ' endor.~ent les cour tes j,ou ru f,es ::lu -long -d(,ccanbr e prér·m·s<·u r de
Noël !. .. LM ,pe t i L~ vo.n t reintii'ffl· .
dre z d '-avoi -r été des éco!l.iers a,u temp s jadis. Vous VOUIS souve[lez co mme tou:t .s,e broui lile rla,u,s ·la œt.e,,l es solw~ir s d e va<.·ruuceset de,,; 1uü,cel.llces du r(~m1i bemps d'~v,anit Il.es vacances. Oeux.J.â, trbs ne ts, très v iv ants, t,rès {Lbso1fba'lllts, très druagés, a v,ec UJil ta,s d'-hi,stoi11 •es, d'a1ven tnnies, pêle-mêle pitto.resquc et chaos oil l'u:u iv ers bournonu ,e. Cellles-ci, hé· las! v,agues, ,1a,gnies, loiJUtr a ines , ,séonil,akes, w - ·si j,e l'ose d.i,re 1;,aus cra. i'llfo de taire se hé,ri ,sse1· (,es :perrnq ues ,et se cb:ses.ser iles féim .les
- a,bso Œument p11éh,i,sto riqrnes et 1'éla11.1ite.s à d es a.bstractions métap,h ysiq ues t rès voi:sjnes d' 1m va .rfaH ninYW<t bouddihique . Et al ol's, darn e! .. . 1.1 f.a1ut 11,eJ"in,ù~1ilgeu ce, je le d ig:1·is tou.t it J'hern re, et l"'œ -t le mo-t de la s itmatioo .
... Le,s petlit s yon,t 1,eutrer . H e ur eu x <'eu x 11ui ,,:entir o,nt - le sent ir ont-ils a.s,sez·t - ce bonhe 11i· du ,rie-tour des ll)et.it,;, .. He u re ux q~1i ven ·a. des regianhi ll"en.f,an1,t,'I. qui en teud·m ,Ires vo ix d'enfG nt,., et il qui rles 1<0 1.1ri nes d 'e rnfaut ~ s',a.œ11 esisero111tilll !<0uiil (!\, son foy ,er. Et vous, petlits qui 1,ent re z , :soyez b ie n f;{l , ges, e,t tl:a vaj,JJez . La viie es,t n-i1de ipou.r œux qu i h·avaiJlent; J)hJ.S rll'd e eu,c oœ l)Olltr CN1x qni , jeu.nes, n 'o'll/l pa.s ,111pp1"i.s à trnv>afüer. Vous n,e croyez rplus a,11 10111>qu i c1·oquP les eufruu t s qui ne ,son t pas sa,g,e.<i.Il vo,i-s Jlœrn<lrahieq1 C" ro4re il J.a Réa·lité anx doigts de fet·. 'l'a ch ez de ciroii.ne auss i à la Vérité mu. _g, mnd es aJiles bilanwhies<Jlli font de la -lumière s n:r le chemÏlll. Petits qui rentrez, bo·ujour , hon,iou .r , soye1. lP.s bi,envem 1s. So nri ez ,, vos vie ux q~1i vouia< aim ent. Un j our viemdl·a où vo us a im erez a uSBi qu'on nms sour ie. pntite ;; tM eR mutines s nr 1c-.,q,uetl e>< H .ne ige.rit . PIERRE .
8 les aù.wi ni st.J.,a, t ions les Jjlru,smerte s s'a ,gitout
* * ,.
\
* A. ln gloire du chOlérn. - Un Q>i,ncp-s:~~~ rLr.e y1ent ll'aù:resscr un by m ai.e . an .eholérn .,. _· (< Sou,s tou .Lnfluc'lll(;e, on vout ,1e.s ivr o~ u,e,, s'nil:>st.enLr,les g-oinfa1Ps ;;erre'!: [ours cem t:urC's èt fos ge'l.h saJe,; se :Javer . A t<_m a ,ppto . · -~ ou ré cm ·e• on nettoie <le to 11 die ou .l e,.,;s1"~. nnar· ila mn(iie tPs ' 11ru·t ,; et , .., "' de ton ·1101ll sen ,
l't ,se r emuent.
d ·, ,, 1 "Tnllll st im1Jll.\.nt cle ces n, uunn>i ,r~ ~.\ e ; • ;ila.n troJ.}ie, ,!'in spir ateur Il e 1 ble:,; d,tu l1cl.a,::>,,,t1111.s,seaueu P" . · t l!ont c:es trn_vanx . d 'a·ut1·es. . c t,· ,pla,ce s·e not ·•roeill i,rout en.smte, :le bie-1~~ait~u,r tl; notr e ",pnun,e ,monde enfin, s:\\l s t oi, tri:•s p1·ollah1ement., me .~onnaîtH l 001011e l)::t•s.l~s ,in·emi.ers ê:l:&meut ·S <1 b Y" · ii
~·uii
PAYOT & Cie ÉDITEURS, LAUSANNE
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Supplément au JV 11 de f,,&co/e" (1906) 0
Deslouanges1)
des •S'U,acèsdont n.1.ii l ne 1001Tuv •ient, s,e ,fé,. lilci-te sec.i·ètiement, tand'i1s (}u?ou vertement on le méprise . -Qu'es t-•ce .que -la 'P'lupM·•t des lornanQu'est- 1ce, à p.a1'l er prroprem e,nt, qu e ges, ,dans l e ,sty le du moDJde? Vo.us :le •cet usage mainte111ant si pro<fane d'é loi,;avf'!z:des me:rusorn,g:eis·ob li.ge1ant•s, d1es ges des .a,ctions 1mbliq ues, où, sous exa1gérn t i ons ofü1deus,es, 1d•e·s témoiprétexte ,d'é [oqu,en,ce, le menso ,rnge ·et gnages o•ufoés ,d'uine estime .aprpal'en :te, la flaJt erie triomvhent 1mlpunément de et q·n i 1DJeyi,e n,nen t nJ de la raiSi01n1ni du la vérité? cœu:r; sou.vent ,dies ,c,ontl'e-vér'ités d~gui iéQu'est 1ce 1quc touit ,cel1a, sinon, un 1ct 1sées0e't cou ve1·tes du voi l e de 1l'hO>I1inê- bit souve:nt mel'ice,naire die loUJang,es .(e tlé; des termes spacieux et hOIIl10,r 1a- ex·ces-s,iives et so.u1\'e.n,td ém es uré es, dont blt' s, mais qui ne sigmifient rien; en un Olll inJfatue 1Ite ,s homm es? On sait bien mo<t, des im1postures donit les hommes qŒe ·partoUJt là ill ne faut r ie.n moin.s i>nfre eux se fon•t uin commevce, e·t donit ûheroher ,que la vérité. Ceipendaait }J<a1· J.eu,r va.n~,té se rerimH. I1mpostur ,e , disune ,cor ruption ide l 'a:.mour-prO!JYre,qm. j•e, a utori ,sées, ou paœ une fauisse ibien - sai t Se pré\"arroir de tout, O'Il s' imagine ou par une complaisaruce bas.s-e, s·é,1111lce aisément ,qu 'a u moiins y a-t-il darus ,c es on JJa11·un- ,se1·vile in tél"êt . On nous dit choses q1i:e1tq·uea1ppaNmce et qu e l1que {Ùf' nous ,ce que nous d,evr1ons être, et il'ond de Yérité; -s11 i vamt ceUe pen sé e de non p·a'S ce que nous sommes; e t noui,, saint An:gusün , si ingémieus·ement con1p a1· U'Il,CpHoya1b1l~ fa1çfüité à donn er çue, ,que 1la ,•ériit-é es t Mlle m ent aimé e dlans 1le pièg e qui nous est tendu , nous des bOQll!mes, ,que 1cenx qu 1i aime,nt towt eroyo1ns être e.n efif.et t els qiue l'adulaautre ,cbo,se qu'ed•le, V'enlent albso1l ution ruou·s suprpos,e, et qu 'e lle .no.us rement qu -e ee 1qu 'il s aiment so it l a Yéri· prése'Ilitte à nous -mêmes . On nou ,s ifai't ,té même. <lies portra ,H,s de nos persorunes ,d:an1s Je d'iis bi,e,n •pl u1s: on porte ,ce désorlesiquf •~l1es tou:t nou:s plaît, et nou.s ne dre et •ceHe pro1fam1ation ju,sque d!ans le d,outons poiint qu ' ils n,e sroie,nt au nalieu sain.t, où no,u•s voyons tous l es ttwel; on n.ous do.nlll'e des é l oge.s qui jours la 1chair1e die l 'E.va.nigile, qui est soDJt dies compliments et des figures, la cbai r,e de 11a Yérité, ser·vfo.· aux flat et :nio,n.s les ~renom, à la ilrettre; on lou e terie,s l es plu·s ,m:on1diaines. Au lieu ùe s j,u-sqU'1à nos vi1ces et •à nos passions, et •discours chrétien is q u1e l'on fai,sait au nous n'hésitions pas ,ensuite à les comptrefois ,da:ns les fun 6ra iilles pour l '&d~ter :pour de,s vertus. De là il arri rve touis fi/c.a,t,ion d es viiva,nts , on f:üt aujourles jours q u 'u,n hoonme -d'aiUeuirs nad 'hui ides paoogyri,ques où , d e so n auet qui serait tu:rellleiment mddeste, torit é par ücuil'ière, on en,ti,e•pr-end de hnmib l e s 'il se co·nnaiJs,sait, ,enivré cl,e •canon~s ·er les morts . Pan,éigyriqnes, ·ee vain encens, pense .ruvoir du mérite vo us le savez , où lies 1plU1Slâche, s, s,ans lor siqu '.illn'en ,a pas; remevcie Dien de idisce.rnemen.t, sonit tranSJfiigurés eir1 hé· miJHe g-râces qUJe Dieu u, ',a jamais •préros, les p l us petits esprits en ra.r eis g~tellJd1u.1lui faire, 1,econnait en lui de1s nieis et ,oe qui -e< st encore plus indigne, tale,n 1ts qu'il ola point reçus, s'a tt ribue des péc.hem,s en spir,itu eas et en saint'S. Ca r ne so-nt,ce pas là 1Jes erf.fets dép.lo') •Elxh'ait des œuvTes de Bourdaloue, raM es ,die œt-ie pa:s,sio,n si n.ature lil1e célèbre rn•édi~ateur françaLs du X VUe siè aux hommes du Slièd e, pour la glo i re et uJ.e. (Né en lù32, mort en 1704 .) 1
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146 pour tou·tes Ie.s véritéls a van ta.geus ·e'S? La confra •diction est ,qu 'au llllilieu de fou,t 1ce 1a, cc.,; hommeis si passionn ,és lJOur la g1loir.e ·et si v.ai111s,ne laisselllt pas ·d,e protesfo 11· que ,ce qu'ils on•t Je plrnR en horr cnr, c'est d'être t l'Omp6s. En eififet, on ne yeut 'j)as être trompé, et néa111moi ,n,s o·n veu 1t être Joué, f.latt.e, :icfaniré, comme si l',o,n rponvail: êt,r e l'un Ra<nis 11'awtre. 1
Remèdesdomestiques Nous recommanderons sans restrictions l'usage domestique des re mèdes ci-dessous : Esprit de sel . - On fait sécher 3 poignées de sel de cuisine; on le met dans une boutei lle et on verse dessus trois quarts de litre d 'eaude-vie de première qualité. On remue chaque jour pendant dix joms, jusqu'à ce que le sel soit parfaitement fondu. Ce remède s'emploie en frictions dans les cas de refroidissement qui occasionnent des douleurs dans les membres, ou pour des personnes faibles qui souffrent du dos. Bism1,dh. - Un décigramme dau::i un verre d'eau sucrée, deux fois par jour, soulage dans des cas de diarrhée, de gastra lgie, d'aigreurs d'estomac. Aloës. - A petites doses, c'est un ton ique amer qui facilite la digestion. Calomel. - Cinq centigrammes dans une cuillerée de sirop de groseilles sont un excellent purgatif et vermifuge pour les enfants. Crême de tartre. - 30 gTammes dans un litre d'eau avec 25 milligrammes d'émétique et 70 grammes de sucre, constituent un fort bon remède contre la constipation. Ruile de foie de rnorue. - Elle joue en thérapeutiqu e un rôle considérab le et est spécialement recom-
mandée pour les enfants, les personues débiles et souffrant de scrofules ou disposées à la tuberculose. Il faut la prendre au moment des repas, afin qu'elle se mé lange à la masse des aliments. Elle se digère ainsi mieux que prise à jeun . Généralement les plus fortes doses qu'on puisse aisément supporter sont deux cuillerées par rGpas. Co111meel1e est pour certaiues personnes diffici le ~t prendre, on a imaginé des cuillers de forme très effilée qui la font glisser presque directement dans le gosier . Un moyen fort simple d'en dissimuler le goût consiste aussi à voïser dans une cuiller à soupe un peu de cognac et l'hui le ensuite. On ne sont plus en avalant que le goût (fo cognac. Nous pourrions indiquer ici bien des élixirs, dont on voit chaque jour les annonces s'installer dans les journaux. Nous préférons nous en tenir ~t une ancienne recette connue sous le nom d'élixir de longue vie, et que nous donnons sous deux formes diff él'eutes, avec les mesures anciennes aussi: 1° Un gros de gentiane, lm gros de zédoaire, un gT08 d'agaric blanc, un gros <le myrrhe, deux Joths d 'aloës, deux ]oths de genièvre en grains, 125 grammes de sucre candi. l\Jettez le tout dans 1m litre d'eaude-vie; laissez infuser trois jours dans un endroit bien chaud en remuant deux fois par jour; filtr ez au papier et mettez en bouteilles n,'m l'usage. 2° Une once et un gros d 'alo~s, un gros de zédoaire, un gros d 'agacie blanc , un gTos de safran du L cvat~t. un gTos de rhubarbe fine, un oTos de thériaque de Venise, une one~ Je manne. ~es cinq p~·emiers ingrédientt, doivent etre m1s en poudre et p,1ssés au tamis le plus fin. On les DH.:> t
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ensuite dans une bouteille de gros :re avec la thériaque et la manne. On verse dessus un litre de bourrn eau-de-vie et on bouche la bouteille avec un parchemin simple et mouil lé. Quand il est sec, on le piqua avec une grosse épingle pour que la f,~;·mentation ne le fasse pas sauter. Il faut avoir soin de placer la bouteille à l'ombre et d'agiter le liquJde chaque matin et chaque soir. Au bout de dix jours, on fi ltre doucement dans une autre bouteille, bmt que le mélange sera clair. On remE't sur le marc un litre d'eau-de-,·je et on le traite de la même manière . On mélange ensuite les deux litres et 1'on filtre au moll eton ou au papier· . Voici maintenant les doses suivaut les cas: Pour les maux de cœur une cn i.I!erée à soupe, pour les indigestions 2 cuillerées dans quatre tasses de thé, pour les coliques 2 cuillerées d::rn.,;1 d'eau-de-vie, pour les gaz anêtés une cuillerée à crème dans du vin blanc. Uomme purgatif , 3 à 4 ,~uil.lerées à soupe; un léger repas quatre heures après, mais en s 'abstenant d'aliments crus et de laitage. L ·~ffet ne se produit que le len<lemam. On peut prendre de cet élixir sans danger. Les personnes faibles peuvent en faire un usage journaler: 7 gouttes matin et soir. Contre la fièvre intermittente on prendra une cui ll erée avant le frisson. Ecorchurns des malades Il arrive fréquemment que les ma lades, à la ·suite d'un séjour prolongé dans le lit, s'écorchent. On peut prévenir cet inconvénient à l'aide d'une feuille de caoutchouc vulcanisé qu'on fixe sur le drap en faufilant les bo1·ds, et sur laquelle le malade repose . .Mais, comme cela 110 suffit pas toujours, on est obligé Vf'
d'avoir recours à d'autres moyens, dont uou.s indiquons le suivant qui nous paraît le plus efficace: Un verre de vin rouge, un verre d'huile d'olives fine, 60 grammes de suif de cerf. Faire fondre dans une casserole de terre neuve sur des braises pas trop ardentes. Remuer de temps en temps et laisser boutonner jus qu'à cé que cette graisse ne fasse p lus de bruit. Aussitôt qu'on aperçoit une place blessée, avant qu'une plaie se forme, on frictionne doucement la peau avec cette pommade et on couche le malade sur un lit doux, garni de linge fin, ou sur un couss in à air. S'il y a excoriation, on étend la pommade sur un linge fin et on la fixe sur la partie malade. (Peitilles cl'hygiène .)
Le succès en agriculture La 'l)l'C'Illièr,e 1quiailité qui domii111etouit, i010,Il s.eu,liemecn.t.p,oœ:l'aigricu:litear, 1ma1s 1po,u1i-1:out ho'llme ,qui ·vieuit mooe·r œn,e 1
aififai·ve ,à, un bon ·ré.suIt1a1t,,e',e&t dPêtre timv.a.iUewr. Un •parüssieux ,possédia'111ù bea:ucoup de qualitté,s itel'Les que la sobriébé, 'FécOU1:omie, etc., ,ne 1peut 1~éus1s 1r au,s,si ·00'mplèt!eme111,tque ,c,eilŒi .qu,i. 1aime Jie ,tr,av.ail. Ohez l'a:griieul,t,eur, c,ett1e quia1liM d',wimer ','le rtm:1.vail,est in•dii;:,pE'IIl,sa)bl1e. La ,peTsévérainc.e ne J',e,sit ,pas moillls, et mŒtfüeurnms:am,e1Tut el'J,e matlllquie lrop souivre:DJt;si on n e rém'l!Sit ,p.a,s ·dès IP comme:niriement, on j,ertte, ,comme on dit, lie mamiclhe >alprès '1a. •co1gm1ée ,eit Ol!l ueicommeuoe .autre •dhos,e. La 1p,e.rs:é.vé rarn1oe est d'autant p'1uis rnéce1s.saire à J',a,g,1\icu,Uteur, que s,eis opér 1a;biou.s so,nit lon11guie 1s, ,e.t Ira pl11:pirur,t du tle>JTifPS il ne ~)elllt •en ·co,nm,afütr,eil,e ,résult•a1t qu' ·au bouit d.i'urnieain·niée,a;Ui moi1DJS. ·P,ar exem ip,J.e,i;;'il a emtwwris un syiSJtème <lie cull'll'11e,,ce rn~e:stqur1au ,b,ont die 1plu,sieuN; ruruniéess .q1w' i l 1pe'Ul1: e;n,1aiuv1·éder .l,es ré1
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e!II,e natt ,dl',nlili ,cirupl"i,ce, viit ld"'Ulllie ipa,sipJruœ et :n10,uis d€1rnlll,ndedie jO'u~· ,l'mn,et d<' temli1r I 'a;wt111 e, iles 11p1ga!lid'a 1n1t ,e-01UlilnJes:iou et 1s,oonb:r4ed,am1s Le id'Î'V'OO'oe.
su%ats. v ,eut-il introduh,e ,dhez lui UIDJe et Jia oonséquietn·oe ie'n est des •répar:anO'Ulve1'le,cu1l1ture, il pe,rut :ne !Pas œéus- tiO'rus ooûtbeu~, ;qu'i1l .aU:1,a.itété lflacile sir ,cllèsle d'élbUJtet 'VIO~rruprès ,oeifü,e run- d-',évitler en ne ,LaisSiant tpas muiti leme1Dt .:ruéede n-0'll œ'us,stitles·es ,elffor1ts ,couroin- Les oiutJi.Ls,de'hO'rs• :J.,'i,lll&pection idu ita;s die fwmieir, quallld n:és <le s·uccès. 1L',agriicu.lteur n'est ,pa:s il est ihien 11.m.ng-é, miis en ;tas et éteml<lu dlaii1s la s irtn<aJt i o.n ,cl'run i'llfdu.,st l'i el q ut idto1J11De ,die sui te [)eut 1>lusiewrs ifioti:s d,a:ns 11',anrnée,ne,nou- au s-ortlir d,e,sétia1b'J.es, là ,œ lui :qui -v1s~te v ei1e:r ,ses 1e,s,sais ,eit se pJ,a:œr diain1Sdle,s uDJe id,ée faJV1onrublie con,dl.füOOllS q u'hl 'ch oisira. D'.a;g.r1c.ulte·llll·, uDJe ex,pll-0ita.tiom ·l'una'l,e. ,Sou'Ven t, th& lui, .n'1est pa.s maHl'e de ,aha.nge,r ll(?;f, liais! ·c'est lie co'.Illtraive que l'oo ·cons,t,a,te, ·et ,aeJ I,a :1111ig11a1nid ,dlétr.ime[lt de l n oonldHi onis dia111sJ,esqueneis il timm,ill,Le; i1 e,s,t dü1:n.i'llé pall' ffes con- qll!Wlitié de •ce premier ,rug,e.ntde produ ,cd,itions 13.ltm.-0sp!héTiquies qui, UJnJe a'll- ition. DaJUs les 1clhalJllipS,il'01I"d:11e tD',e,st p,ns lllée, pieuv,e1mt Jui êtl"e fa;vo,r,a)bJ,esert 1
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mod:llis ué,oossarl'e. Ajprès ,c(hia lq[UJe·lfü boua.• ou hersage, les fos.&és sirtuiéls au bOIUJtou au bovd ;dies ,cfua.m1psdoivent être curés e.t la te.rr,e retj,ebée 1sur ,l1e la1bour, ,s,uTtoUJt à l',aœtO!mine , po'11I'ipertrumemit,s, ,J,es mêmes emJg.riais,il peut Pécouwement ·d:es ,oo,ux. Dans ar.ritver 1à des OOS'Ul ltaits toutt idlïfféNIDtis. mettre 'Les,a·rlbres ,dioirvemrt èta·ëtproLe telllJ))s qu'i1 re11a ,d\ul'la;nJtiSielS 1esSlalÏs !,es "1er,g,ems, t eit die mou,veH·ecu1lbu1fle ,esit uu i'DIOOllill u qu'· i!l tpr€'s, d~birurrassiéls,d,e J,eur iboi1smo 1r, œ fP,eurt modiifier à. scm gré e.t quii 1e:Pla- ,aie .la m-0usise iet !,es je11n1essouteuns pa ,r dies tu te l1iI1S. oe idla<nlS lllll'e srtuia,1Jionoérii1rnférior.irt:ié. Eln !A l'in:téri eur de lai ,maisolll, tout d0tit préiserruc,ede ,c€1tte immefills·e 1dWi ,culté, c'est la ipell"S~Vél'anœ qu i 1lie pro.tè,g')eira êt1'e ·elll ·ordlr,e et ipropre, ·et ·C',est suirtout l}à que 1La. 1ménagè r,e f,aiit s.emitirson cont·ne 'l,e dléoou.na~enrt:. 1IJ,or,d/reest ,anioore ume die ,oes ,qua'lli- fo'fJ u,oo,œ. tJésq,uii :f.o.nt ikès isouf\11emltdéfaut 1clhez l'iag.r iicm:liteur. Avec die l'ooolre, OIi! évi1te die ;perdiI'e beaiu1c0iwpd,e ,teilljps à. lia reohe.r:c!hie de ce ,dOIIlrt:01na besoin. On évite all!ssi ,av,ec ,die .1'011d,re 'la ipeirte d ,e ])u,c,los, ,d{an:rssies Consiclérations sur bea:ucowp dl'obj,ets ou ·Ile'u,r tllétériOfl'lales moeurs, --; défim,iit ,ta:ès 1u,s!Jameo:utle üon ,par Je ,fo_jit 'qu 'on 'lies 1aaiSISte tnafüru er ccL'ia:w~u die La 1slllpérhliri:té de où ill1s;J1Je d,evr,ai,eiwt pais ,se rtrouver. Le.s ,1,e::u.,,eot: q,UJelJqœ',Œn. » De I'e!S!P0C.t ,oomisis ·te, eDJ,e!fh.aillll3ri.s , par e::rem;pl,e,d:oi vemit être aicfe.t, eisSJefill tiellem'€0llt ,à tielllir 1safplLaioe'€1t croahés ,sur dle'S 1c:r0tcihietslald hoc d>alliS son, i-:aJI11g et 'à 1d1Qnn,e r !à ,ch'a10 UJnoe ,qll!i un ,auvent à Paib rü die lia .pJuie et diu solui ,rev~errut.m1e1st dès Œ ,{)lrs ,fa1c.iledle ·rt,Jei:l. Les outHs diohr,enit être Tenrtl1"1éls m~urq U(eil' q'Uie IJ,e 11esw,e0tS")aid'res.se'<l. toll!s 1!,es soiflS après 'lie tray1ail diM11S UIIl.e D ient, ,a,u 1w~ohtaiin,et à soti-lIDême ,et cma,mbl'e sipécia;J,eoù on esrt toujours,sfrr qu 'iill r•evêt 1!,e,s farmeis ,Les [JU'lllS di ,~er de I,eis t r oll!ve,r bous réunis. Le!s instruses: :aid'œ•a,ti0'111, ,piiéM fiiliiaUie, ,a1Jn0:ur :p1aun bamme:rut\sdoi1v,emit êtr ,e 1p'la oés 1:,0U1s tiel1J]l e:J, ·Illillte r01,e l ou cO'll,jUfglall, jusüue, gia r à 'l'.albri des m1Je1D1Péri-es, iet ·cepe.ncbiairi 1!é, Ténlér1a.1tli00l(, dléd'iéi1'etlll cie, ,etc. dru~t que de fois nie v:01i-t-oo!Pas ,dies 1u, :lie :r1e:s Aiiln,s,j ,c:,omç1p1e1ct'8'UIJW101Sie ,! 'i::sah13111s rester lonJgtemip,s .au mflieu de priirl 1ieilli,gieiux, ,r ,aic1te ,die fou.,ein, oo Ot-éalia •ooUJr et ·dies clliarr"lles ·riesber ,aux teun· q,ui 1~e ·u01ti1-eruaô.brie,eitllllOm<e j u, ohallll/Ps pemJcla.ntdies sellll!llllJDJefl; J.e ~ois ge, qui 'lliO:UJS,a ia,S1S.iJgmléUU1 ,t'ô!Leet .un:œ
J',wnlllée ,su ; :iv.a;lllte ,dlélfruvo1\'libleis, si 1bdem q we, rtout en traviai Han.t die l a même mruDJiè11e av,ec lies mêmie.s llllOJ"eID'S, soit sur la même te:rre, aivec l es :mêmes 1llls1
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La loi du respect
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se !pourrit , J,e for i,;e ,oowv1~e ,d\e rouD!llie,
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,a·btriihués . Le 1~spet. t esrt dionc le fiorrnùeonellltde J'or1dre ,sooia;1 ,to1u,t,ein 1 i1 er ·et 1],a ,J,oi ,po:~!ii i vc, d'run-s11:to us lies OOll.ljl)\'3 ,et ,danm tous les 1p,ays, flo1imuJ.etiou1owr,s,ISOIWS ,Jiei s ;a1s])ec,hs 11e,s 1p1ws ,diiviems, kt 1J1o,i um1 iq u:e ,e,t Lei ,a
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~u:sse 1 ''Ïlni<l i r1<1ua,ff.olé souis 'l'aig,uillilon des :p;a.ssions à dé.cJare ,r 1lia gu1erre à 1:loute 1fonmc ,cte .g,ouv,eimre1ne111t, et à 11!owte pr01J1ri!E'lbé. <c;Ni •Dieu, rui ,)füâ t re; » t1e1Jile ~t lia d.ervi;s,eidieœ ,oroisé 1110:u'Vea1111genl"e. Le rrègme du dJroirt fialiit ipl1a1c,e ià ,c-e1ui de ,lia ito1,ce. .I.Ja ;Jlégi iioo dJe.srn•imes grroSi&Îlt ,cJ:i.a.qne jour, ert:, ;pat1mü eux,
L"i,dlé,e d' 1 ll!n Diie\u.1 Orélalbeu,r, ,soul\,.~• ti0DJD1e1Il1t 1me 1plaioo à ,pia'I·t Je ,voŒ,/lie il'1étiia1·a.iinm ai 'brie 1et 1s.e iigme111r, ,eSJt 1S1atpéepla:r meu1rtJre, Jie 1·1oJ'eè l'1Lnfa'IIliticüd1e; J•a 1I.Ji,b11e1Pem,stée ,e,t l'om IDle vieuit /POÎ\Illt ig,e idJe ,]1a pel'1"0rsrté mo111rt,ee,t [lllOil/OO
rn'Ïr ,q,Uletouttie a,a,soci6té es,t ,dJu1mêmle .saiDIS ,cie,s,se. \Le ip10lli v,oir, Jl;e,s fo:n'Ctiolll!S1Prubl1i;qUJeis ~o up élbrolDl1ée. pm1dem1tileu.r ;p1œst!ilgeie,t ilemr Jiolllllle,Uil': D.iieu ;prur1ru,.l'homme in',a fPllus de ·œ.s1Plia~ n~ iP-OWpar ,dJé. poruliqUl()i, la <SO'CiétémaJnfqllle d,e nails'OD on 1bu.•ig,Ute œêt11.-..e, q€ illO\llldJe is'ten• 'V\a à Q'a idJé.r.iw·e. T 011lieID18Illtnii pia-r iprrur ip,a.'t1ri01tisme, L 'i illdiiJv,L dlu, 11libr,e:du joug du dievornr,,aif- llllaJi ,s Ulll,Ïlq\llenne,nrt: à. 1c•a1u,se tlies émoUu.f.113Jll!oh ,i 1œe1cett,e ,criamt,e d rlllllle j uatrilcie m:emrts,.et ,s0im'enrt:af.im de iiarvorr-iisar:oos imrnruD1etn'11e q1ui U'0t'tend ~e j-0nr ,dJel!Ja, amfüs, •to.rnt ffll ,pemisiarntà s.oi-mêmJe, ,et ,UJeis1pe1·· mo1l't ian ,s,emiÏJ I ,dleil',Ete,i•niité, ,cr-0i1t 1q ul'U id!e ,sa.tis,frruire 1qu,eilqu 1e.s 'l'a'IliCJu sœmeimes. sort de ,1a t!erre :paœr y refo'UIJ.'nieti·, oom10e quti. .doiit iattemd re ,UIIlleooc-i~ qui me ISOlll chô.,em,,S-OIIl 1cioon.tllOU ,s/001 âme, 1lià,IM.g,r D:arboy, .JP:a111c.he,et s1efülo1nC'edtUJr,:1Jnrt sa c-0ua.~œ ·3{Pp,an- ,ein e,st iHJririJvée i,q~ J!t ,a,v .ec 'U\ne,ne<t.t.iom~ S11I' u1n1e 1le1~re'inho1spi.it:a1ltiètr.ie où vèq,wemrai11tyr,ù'!iinld Jie guidie Ulll ,a,v,euigile dJestti1n,1dl'iats~o iœv.in.· tdté ef:fmatylallll te: ccL' oUibJi ides iloi1s mo ra·Jle,sest 1e pl u.s ,giranrl !J)'-én:'liI ldie,sErt!ait1S ses pa1ssil()[l,squi ~'ernti~a:Î<Ille\n!t ,sia,n,s meir'.POlâ rtfü q,u,es e,t ,sod ,dlalDIS:Je dés~rt dJu mail e1t di'0~,i ,s1e1r, ,et 'les 1arutia,sil:1ro;pih1es ;pair en ·hruu-t dlalllJS se:J()(DJ ùe mot die Domalt, -0e1,te c<soi.if l/n.. iciiailes, ,comIU1ein1aetnlt q uiièt,e et mail!rudted'.œ:œ vwiin,e .fiéJiilcdlté . » .l'ol'dlre ,dJersidoos ,ava,nJt die s"alocœn.p1,ir ein 'blalS e<t dianlS Œ110Q,d,r,e fd,es !faits. Ouli, A v,ec le •reSlpeat de Di,eu, ,s'<en vont il ,an va de 1 a 1S0f1"1:ie . LO,l'>Slque,],e,s cS131ÎlllJ e,s toms Les 1arutf\ets. Ifon,t1phatcieaux ur!Jopi,es.iJnJs~ "Da .J,oô(!Josirifv:e,1pmviée<lie ·tiowte sallllc- d/Qctrihll/elS séeis, ,I,or,sq ,u'uue 'Ill8/ti.on, ou,b,1,iJarrrt !,es .nl'iatp!p.ara1tipl1Usq!ll,e COIIIl l~<m mro.•a1I,e, me 1l'eooµ 1,es,sàcm ide ,la V10! l1on1Mdu pilu1S vvais p.rim.ci[>ie,s ert ip:rêt.iamlt J'o,r eifü~ a/Ux .pa1~aidoXJa 1Les, 11esteiaomme fo1,ti, ell!Medleviienit rtyran 1n:iiq,uii. e,t iccm- ITTourveauit:iés saim,e J"'O!v.Pre&snon,sy,stJamart.iq ,ue dies SUl:i.'fPeDJdwe ienJtr,eJ,e ipa.ssé ,qui'eùtlle méunis ;p:a:rllieisau.l:trteis.PersOOlJille·dJ'/alÎ, ],l,e1u111spr.1se e1 l ~s cihliimè11esq,'UJe,J,ui l!),l'Omert ',s1gjU ,e ,J;e,s .id.éles ,Jea ml()ffillJs ne. s '1e.n monrtu,e s1aitii,sif:1a fiit : :ie,s •u.Dis ,se d"a1v:emlir,.JQtr. m0'1'1aJ l,e,s ieit ù:es morl.DJS 1reil.ig,iieru ,s'€ls rep1liai,g1ruemrt: di'€1D.êt re l leis'Vi,otdmes, ie1 le s l!Je,·,emtige dialillSJ.e,s.eisipiriJbs, 1ia ,awtl'letS !,a trou'vemlt ein100 .re 'Ol'fOP<l!ctll! oe "J1aillldlem.t 1L ,et iJ'a'J)ffi'.v,eu;iitté d'runs 1ets , ,cœu ris, et 't11101p ilbé11ail e. ffit c'ieist d!e ioe ,oon:flfr~ l~oetIJJce ocll s,e trou!ble, q,Œe ,n1a 1i1s,siecI1 it :]elS uévoilwti:on1ss:a1 n1g1~a 1n-· u.n j,om· ,vû:oot "Où U'op:iJnd biœ.ite ·e,l: ,semb.le per ,dne .SOln '})O.ÏIDJt·d'Îajp· 1tes. mafatmi:11,e;,dia,rus ,l!aqu,elJiliel'a loi d\ll I]) ui : Jla iprwdewoe des i001ges deivü.reint 1 ·:t,e; 1a s.{)laiété mai.icih1e ·conrnne d1ws 'Ile<sp,elet ,a,ss,i,g1DJa it une (J)llia,oeà ,c,hlruci\lJDi, im,e11 <1ievi JemJturn cor,ps .sa1I1s•têiie . Pa,uis df/am- l;a DJuit. Oe n 'eiSt plus qur'lllln a:flflOOUxipêtori.té, ,plrns d 0 obé iS1Sa'Ilide, IJ)1uis id''1amou11, · flie.-'lll~Jeœ,iJnitéirêtsiall.)dlent'sq.ue rilelll! ,ne 1,
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soient d'une pro~ it~ ir!épr_ochable. trop incerta}n pour que l,e bi~J?-soit :for ,cé, pour sentir tout à ·roulP une fatiQuand cette probite fait _defl;ut, la toujours recompense des 1c1-bas. confi ance se perd, la ch entele J)ans ce cas, chac un cherche à se ti- •g-u e à 1~quelle l'insta .ut id'a,v,ant on ne ameurs, les débouchés se ferment, n·Siait mêime •pas. Ch,a1cun l'a €!prou 1e1·d'affaire le mieux possible dans pe les industries et le commerce t?rnvé. Alp,tè~ ,a voir, nne ·fois arr i v<éHll gitie, le moment présent, saus s'inquiéter be~t dans le marasme et les ouvners rfa:it un Ibo ut •die toilette et ,changé d·e de 1'avenir et sans trop s 'embarrassont sans travail. uss u,res, on se met Jà twble tout ser des scrupules de conscience; il <:.hia. On voit par ce court ape 1·çu comgai'lla1'!Clen ldisamt: Je ne suiis :pas flatise consofo en répétant Je dicton: A- gué d,11tou t ; il me sem'ble que j,e ·rebien il est important que ] a grande près moi le déluge. Mais une nation c,omme.ncie1·.ais 1bi.en la journée . . . Le majorité des citoyens, dans un.e naue peut vivre ainsi; la prospérité ne •re,-pas tion aient une cons cience dro1~ _et fini, m us voi,là rtout Jfoo'l1bu. s'y mainti endra pas loi:igt~n~ps si eJune' volonté assez ferme po31i:re~islLa lon,gneur Kle ÙJa maro.he ,qui s,uit le lc compte beaucoup d 'md1v1dus fai ter à la tentatio~ d'un bencf1ce ~idéjennicr , vari era, ,aelia va •de ,soi, sui ee calcul. sant médi at mal acquis l?our sauver 1 avant l e tem')}S, la sais,on et le ,programLa prnsp érité matérielle est donc me venir de leur_ situati5>~oe la journée, IIl!ai i,s en ,giét nér1al il liée à la re ligion plus qu'on ne le <;onvie..J:1t Cette conscience d~hca te, cette ~old,e s 'a.rrêt1er à o,nze heures ou croit. La prospérité générale délonté ferme, cette rigueur .de prma-n p l us ta11d et de s,e reposer jus pend de la mora le, la moral e dépend qmidi cipes qui fa it marche~ droit ~u b1!t nVt kois ou qua.tre ,h euTes. Pair le sode la re ligion. sans s'inq uiéter desAresultats _immeJ.e il d'éM, aux /basses alt itudes isL11·Détruire le sent iment religieu.,\'. to ut , la ma110b e a u mili eu -du j•our es t diat s, ne µeuv~nt etre acqui_s que pour mie ux jouir du présent, ce n'est par une éducation morn l,e sohde. ~ tl' ès fatigante. Qu'o'Il utilise donc c-e pas seu lemen t eiilever à l 'hornme morne.nt Tout le monde est d accord la.rpour s•e repoSJer à fond, s·ous ses plus chères espéran ces, les seudessus. Malheu reusement, ]es bons nn toit 1Siwn hôte l est en vue, à l 'oo:nbn~ les q11i aident à porter joyeusement pré ceptes ou les bons manuels ne d 'un M pin on d 'un :r oeher si '1a fortule fardeau de la vie, c'est courir au- ne aimaible mu s p 1,é,sel'IVe tdes lu'11C suffiront pas pour former des h om~ hs devant de la ruine industrielle et de tmble d'hôhe et d es S()lmmeli ers eni mes moraux; il faut autre chose q_u,1 eommerciaJe et se priver, daJ1s w1 1foa·r. l\1•a i.s, même J,es pieds sous ,nn e tafait défaut aujo ur!1 :hui, . et voila avenir pro cha in, de ces biens maté- ble pourquoi la m<?raht~ ba 1~se , che~ bien g,arnie, le repas ·de miJdi ,doit riels qu'on désire tant. nous . il y a moms d honnetete qu êtl'e 1llé'ig·eir,car mainger ,co,pi euseme,nt autr~fois. I1 n'y a qu'à aller chez l~ lq:U,êtlllài 011 do it ,ensuite reip r e.n1c:1resa fourn isseur du co_in ou a~ marc he 1c.our se es t une lo,unde faute. Lorsque et traiter ses petites affa1res sans Hygiène le bœu'f a bro ut~ il s-e,couche, ert la <litr~p ouvrir ] 'œil pour s'en aperce gestio1J1 d'U 'boa -est .pa,ssée en provie 'l'.be. des courses de n1ontagne v01r. _\ ht v€ri1M, (ielu,i du R<Ybinson Su i sse ( Suite et fin) L es hommes ne connaissent pas ,a\"élit aval é l'â.ne iarveicse.s tlet1x oreilles En rnarthe on n e do i t 'l),LS s'an-8tcr moins bien leurs devoirs qu'autreet S('S quafre fe1rs, mais m'ême s.ans et su1·tout s'a,sseoü- lr·Olp souvent; c.es ttne un estoma:c trop rem'])li a,p,pe.sanut fois, ils pourraient réciter d'.excelnounb1,eux pe:ti t s r e,pos ne sont iqu'uu lents préceptes de morale, mais leur -siDJguli èremenlt kt ma1•c•hie. Après ice lét'l'OJU'l)e -l''œil pom· fa ,fatig ,ue oo•rnml.u- gPr ,re!pas une .bon,ne tasse - •ou même m· morale n'a pas d'influence sur l<'; çan tP, alf'faib liss.ant le mo ·ral e t YOlt~ vie, parce qu 'e]]e 1:'a. pas. de porn_t dP11x- ,d,e carfJéno.fr est des plus re la·isRen.t cha1que .fois moins disipos. Une ,:·t>JH'm arudlab 1e. d'appui. Le seul eta1 sohde d~ l~i ma r dhe !bien me n~ :p,rod,11it, par s ui te mora le, c'est la religion; or cet etm, !Dans un hôtel où l'on n'a po int de ,cér érbra le i:-'cl .nguine plus de lïnitation ils ne l'ont pas. intense, une e.xcita/tion ,c,01mp ,ara\bl 1e à <:h,a.m1bre et ne f:ti 't que pa sse r, il est S'il n'y a µas de ré~nu~érat ion ti ll1iffilci11e'de ,se !llletlre à ,soin aise, a,us.si ee He d'une l~gè re ivresse q u i aiùJe ,puisven ir, on ne peut pas d1r~ ~ un ~om1·ien ne vau t la 'ha<lte en p lein .air, sous samment à .fr.anc hir les de ,rniers kime de renoncer à un p]ais1:i: ou a un un rieux noyer, à la lisi ère drlLll bois, lmu ètres du programme; mais si I\,n bénéfice immédiat et cer~am en faou 'P'armi les 1,0,chers (1es sommets. Les 8'a,ss i,eid tro•p soutvent et 'trop ,lo1ngveur d'un avenir aléatoire, car !a YiV'res que l'on tfre d·e son sa,c ne pèb ·e teimips, ,cettJe exdta tion tombe et l'on vie est trop courte et le lendemam ront g uère à l'es.t•onnaic, et sur le gazon
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Pour réussir en affaires 1,1
il ne s'agit pas s~uleme~t d 'êtn~ actif et intelligent, il faut etre sm tout honnête. Ce n'est -pas le <?Ommer:çant le -plus retors qui réussit ~e ~1~ux, quoi qu'on dise, c 'e~t celui qui ms pire le p1us de confiance. Quand ?~ a trompé quelqu'un sur la qual~te de la marchandises ou sur le p~IX, il ne revien t plus c~ez vous et 1 on perd ainsi un bon: <)ient.. . La même qu ahte est mdis~ens~ble à tout homme q,ui veut. reussir et particulièrement a l 'ouvrier. Celui qui fait son ouvr~ge. avec coniscience est sûr ?e satisfaire son ~a tron, et lors meme que les C8:ma}ades manquent d'ouvrag~,. lm n en manqu e jamais, à condlt10n toutefois qu 'ii ne soit pas un paresseux ou un incapab le. . . . Que de ma isons, que d 'mdiv1dus, n 'a-t-on µas vus s 'effop.dre1: faute d'honnêteté! On voulait _faue les ma1ins et bientôt on n'avait plus de client èle. , Une nati on ne pe~t pro~perer qu'à la condition d'avoir des md~strie ls , des commerçants, de~ travail~ leurs, dans tous les doma mes, qm
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se re l è, -e tout raid e, comme
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animal
vous ferez un somme que le .plus mœl -
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Jeux dies lits mie pro ·ourera j,amais. Dormir sous le de l piur au rpierdd' un iaro.lJe Ils se franc hiront fruoilement •a'Près ·cet. 1ha'llte, e·t l'cm -arrive1'a au te1•. où p,end,en t le s 1O·ngue,sohieivie Iur e,sgrri1s e·s te blo111ne me ide I,a course d'un, pas ,qui ne tiJ.•,aihirt des 'lichens, est un pl,aisir que les dieux de l'Olymp e n'lont ipa,s •co,nnu. E•t •p'Our pais fa fa.ti'glJle. Faire bonne figure à compléter la d'ête profil~o'll.s, puisqu 'iau- l'ar r iivée doit être la •ooquetterie du >eun œil .gênant ne nous 'Voit, pour do,n- mar:0heur. Une fois J.e s,a,oidkWoséon se lave à graooe eau .foaîC'he, puis on ner 'à. nobre tmon,ture ,aussi sa part de ch.a1D1ge de chaussures. Les pieds 1d ans réjouissran ces. Les rpieidis, s'il fait Jes 1 chaussettes de c<0tonetd:a,nsle,s ,sou<>hau1d, s ont souven,t déjà , à ce moon,em lie11s ~égers ,que j' ,ai re/co<mman/déld'emde lia jou.rnée , plus ,ou moins ,é~aurffüs, ,pû1rter wvec soi , se trouveront immédiacom1tristés ;peu.t-êfoe par la ehaus ,sure, tement ralftatl:chis et re,p,o,sés. Le re1es bas omouiHés de frans,pi r1à tion~ Dorne - ·honni soit qui ma.l y pe1Dse - dé- p a,s ldu soi'r ser ,a a.us,si su1bsfantieI ,qu' ch a usse•z-vous comrp,lètement et 1a•c:cor- on voud11a et, si la -mJauchel(~oirtcontin,uer de très bo~l'Ile heure. Le soanmeil 0dlez 'à votre ill()Jnture le hafa1 de soleil est le plus énergi ,qure r~a;rait•eur des ta·nt v,mté par les <liiosdplesde K·nei!PP fo"I·oes musculaires. seic,onide éldirtion. Pendant •ce temrps aes 1 'l'elle est, selon mou ·exipérien•ce, Ja b a> s a,uront vite ,séc-hé. ir,es rbotüners eljou1mée-ty,pe de ,c1ourse. Inutile <l'a.jou J.es-miê mes convenaiblemernt •e.xposrée.s ter que ce pir·,ogramme - qui u:i'e.st dü aux bie,nJf.aisants r.ayon1S,;p1a .rüciperon t à lia joie générale, et rien :n'·esrt plus -Oé- a··eiste e1I1tièrement praüciaJbJ.e qu'aux longs j,ours 'die l'été - sulbira 'de nom.Jicieux qu1e id'e reme,ttre aivant de !breuses mddifi :cuH:ions sui'Vant la sa ir,eip~rtir les uns dans les autres suilvant l'ordrie :préexistant; le p1ed son, le tem1Ps, les dist ,anices ,à 1parouùrir, 'le but poursuivi, en.fin,, les a1ptit•1s'en retrowv,e aus,si légea.· que le des de c:ha-oUtn. ma.tin. Enfin, si l'on a de l' eau I1 .n'y a, d'aiUeurs, pia,s rque lia gr.anide r<Ia>ns le voisin.age, ·rien ne re"Pos,e et :ne rai.fraîchit mieux ,qu'un :bo1nJbain montaig1ne. Parrtout, en rSui-sse, on ,peut de pie/ds. VoHà :pourquoi , de tourtes 1la- faire des courses intéress ,arutes, et le viiai 1m:arlcheur, celui pour qui loa ma1·c;.on s, la ha1'te en plein afr est fbien préche est dlétilà)Pair elle-mêtme un, pl 1ais1r, iféua/b1eau brouhaha de l'•hôte]. saH rtouj'o,urs trouver ides rburt,s nouSans do,ute, pour pouvoir se l'aocorveia:ux, 1dJes·c.hemins iucomnus •à pta'rcouder ainsi , le 'bea,u t>em)psest nlécess.aire; rir . · P laine ou Jura, vallées ou coteaux, 1 mais encore .. _ Par 1a pluie, de,s rO• 1 chers snTlplombants, la forêt, un ma - l,a nature ofifre en toute saison une inésource de jouissances A ce•lui zot •offrent ,un 1abri rt:rès con've1Il'alble . Si ;pu1s.a1Me qui siai:t J,a voir . d,u bo'is se t ,rouv·e là1proximifü , ,c'est U1ne Parlemi-je de -l'hyrgièn,e de 1ces pro<'hos•e •cfrm:1,ma ,nte qu 'un fou cla.ir, senmeinades 'Pl u,s morde•stes ides baisses a-J,ti1 ta nt la ré sine, où l' on se ,sèche et se tuldles? Oefa me se.mible super1flu. Val l'é/c,hamftfe•ein ea,ssa-nt une ·croûte. Un tit.uJdle n-e c:h1a ,n1ge rien aux ipri:nci1pe,s. :/ionrisite !f}l'évoy,ant, même no,n ·fumem·, Ohalcun, sans d 10,ute, seilon 'les cir 1consa touuo•urs ,c} •p,s a]~,11mettes id'a>nssa pu tances, mo ·dri!fi ,e1ra dlans lem~s d!étaHs ks 'Che . 1ièig 1,es q ne j ',ai e'Ss.ayé ide rposer, mais ,)f iais .Je so1eil 1diéjà baisse vers l'hori elles resteromt à la 1base de toute hyzon; c'est le rnomen t ide se 1r emettre giène •Mienente111due•de la mw~ohe. sur ses semelles ipour a;ttei,nd!re J.e gite Tout ,à l',heuve j 'ai parlé d'1apüturdes. d e Jta n.ui,t don;t peut -être qu~nz~ ou Ces a'I)titudes , je ne l'ignore 1poirut,Vit· vinigt kilOIIIlètres 'Vous slélparent en,core. rie ,nt ·bea:n1cou:p, mais je su.is ,c,onva1111cu 1
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J\~D11PJ.oü rd1e la k,aï,oMe et du ,s.a!Jpêtve d!1, ·Cbül1'in 'eis.t !I)la,stà 1,e,oommairud•er, · ~ r,c,e que ices ,sen Ls rienj~oot 1J. e siol d'lllr 1mpénlétra,b l>e. Oetrt1e1:~uein1ce· •diélfar ~.Üe'l·o1idre, du mo,i,ns piétons très ·pa~bl ,e ])bll,.,. t êt ·r,e ,ern pœl't 1e 1e,orolbtart:Jtrne saibles . !)fa is ,pour ce.J.a,je I,e ·répète, 11. vo·r,a1 . t ·rue ipe!lll faut aimer la marche, ne ·pas ~onue ,r ipar un ,0ha;uiJ.a1gel'éipiélbé,•1DJ1us lt. ~,l trop ,d/'aor;<re,nt ,auix ·tl'la!Ill!s, bren se pais êtr>e parra1lyis1éeicompllèlt_eimem e dl'l'a1··t d0i"'C dim11s ,c,es terral:IlJS lou,vd.s, 0h!ausser, :e lever rtôt, -être so1br,e et , 'JJalll . ' dtan:nanimi q u1e.r que du •s·ul1f,at1e , sur toute chose, giarder sa lbonn,e h_u- ni'ra\pjp•l ue ,et elil •c.a1s ldie manlq ure dei potias werur, car la bonne humeur ·est _au pié- nti<alq oo,111cerut'ré à t•on ce que l'huile est à ~a mac.lune_. On s·e, un ,eir1ads p,orl:irussiJqu,e 3·8 % de potia,s1s,e. . .doit ein voy•ag,e - 'C'Olllllill-e da .ns 1'a Y1e5 . La furrnu11,e,a1uix: .s,col"ile,sTlhoma,s f1com6 bre phi'loso·phe, jprendre le tem_1P's •n1emenlt \Pll'lvér,i,sées a.mène· unie a,mgme il vieen,t :les gens cormme ils sont •co,rusfüériaJbl 1e,c]e •rieru~emein 1t, et les petit~ icontra·riétés ide 1a 'l''Oute, meinltaJtJ:iJon l 'ëlp1Mll<i:a!g,e a . heu au toudon·rs possilbles, 1pou'r ce _,qu'.eillie,s-~ .a.- même l011's1q1œe 1IJ,a;ctrio ,n rdietS Boorn1eis ~~ lent. Je n',ai jlamais compr~s le . t,ouns - ipŒ'.iBl!tJeimps. dires aux tpciruten:nps , n ie I, e .cèd,e q,Ute·trrès te grinc,heux. Dr CdArEILA.lN . 'P•eu ,à 1c 1eilll1 e ,de J'1épai~diaig,e . •d'•a,~tio~:u:~ •••• oiéruéria11'eme111t rp·I'éconi!JséJ uisiquà ,p :,e:nit:.I l ,e:s.t ,dJo •n,c lfta:ux ide 1Pll'lél~e,nd1'e, ··t appcn11 1·q·u•"'r qu'on 1I1 1e ,dl01, · "" },ers,scories ,qu. en ,ruu1t:01mrue et rq rue l'ra1cidoe,phos(Pillo ru. Vœ1c,i,J.es !pTélC,eJPties quie .l'o•lliiPe,ut t.i- que ·n,e ,d,oit être ;donllliéque ,sous ,forme re;r de:s ,eix:'Pé.r/ÎJe111,cieis ,sur les fumur es de die ,su!perpll101spJ1ia-t1e. l'l e·st, du ·~eistle, îJf!aÜ•1eiset ldle10h la;rnps: 'Uv• , d 1.s1e.rusI1bJ,eis, ~ ...ho.. '"'"'s :p1l 1aint,e,s ,qrllli,son1t ,:i ·ttrès 1. Av•eic 1,e fumier die :f,e.rme ,seul , rd.a/Ilisla ipremièr ,e ipéradu1e' '~' eull' rv,~~nous ·rue ,SIO'lllme 1s ,pa;s e1nme,s~ll'le d:e ,t~ t:a-t-10Jllà urn ruppo,rt ide ipettti.rt•es ,q,UlantI,1'01' ,die ,n,os iclb:an:n,plS :de,s 'f'é100Jitie 1s. maiXI- tés :d'•~c~,dle:plhostplhoviiq1ue 1s,ou1s lf•Olrme m;a:Le,s. ,Oes ré.col'te:s am~enrt~ :ro!Illt·se:n~ de ,su1Pier,pJ:im,iph 1ate ,et :qui •s,e ~vielopsiibJ.emenrt:par un emplou ·r:a1toon,Ille1 d,e,lS pe.rut ,c10rnsidié.r-aibJ.emeinlt iplrus iv:11 te . Te·~ •en\gralis 1fürtiJfici:i,eil·s. •],es .s,o,Thtle itrèf.Le,l'iO\rlg,e, ~a belttem!V'e 1eittc. . . " . U,n,e fumure untqlllle en ,aizot,e, e,n surcve U,es 1c•bioux,rle 1coil~a1, a1cild1e iphio1s]~bio1r ,ique ou ·en ·pch1a ,_ ,sse, IIl ~a 6. ie -'-' ·s iP•1,o-visioDJSd.r1a1mld,e I [Ph-01 .sl phloll'1 a1prèsd1alills,e '80\ ' . J·,arma•is d4mné [1e maocimum ,die_ll'lelilld·e·qu•e qui s''a\c1cu1mule.nrt m''"Illt.Oe mmximurrn •'a é té iaitJt,e'1·nit .. que . · . _ u·.ne fll'Il1Jll1I'le •sur:abon1dia,nfodIde S'OOT1'ers maas .• 1 1U1es d t s é lé 'l'homars me solillt rpoinlt !P'e.1' _, · . e:s . ~Œ , ,et 1·1e .u," se m,rodluiiJt IJ·',an,n,ée su11v3J. ipiair [' ,em;p1 loi sirnu.~tarué me, rut,s a.zobe ra~id,e iplb.01srplho,rn1qu~ ,. ·e·f"'et ·i , t' d nt.e.t ' · ' J , ortioillS vio1 uJiU1eis. L'azOlte elt '11a:poitais,s•en1e p,r'o' m~ellll 1pot1aiS1se, :dla.n ,s 11e ,s ip1 op i • ·J.e.ur •etlf-et •que si J',aic,~die 'Pih:01s ;pih,oI'lllq:uie 3. Obia1que re1hrarmp e,t idhia1qu 1e, 'ProduiiJt Ille ma101queIJ)la ,s c1airnslie sol. 111_·eist dès d,emalllJd,e uin ,engna;is di1füére1rut ipornr lor.s ,a1vra11t:iaig,eux ld/etllle pa'.s ,cmllirudlJ.'!e uin p,ro,dJulireiles plrns fortes véio,lt:'.s. ~lt;:~ excès •di'ialcid,e1phio ,sip1ho •ruiqu,e ·lors de dès ·l:01rs 'Thélœ .s,s,aü.'>eiq1rue iagrncu J l',e,mp:loi d•es ,scories ,. . prratiJq,u,e se DeJlldle,oolll1jpt•e, ,pra1r.de1sres: On obt ien t ·u.n•e alJ\glmerut1alt10n , uo.;.~ •l>ie,n mi·Œ, •<les sulb,""""""! ~u• de ll"od,,it e<tu foo•rnai\" "'"" main/:uu•emJt à wn, ,s,o1 e!t dies ie:111g1~u1s àdJy rt·rii:id' e!Il· ·srema,DJt ·l,e,s ,légm'ID.IIJ' rneurses. e l· :r 1ai.rnsi que de,s ,q•uraiilltirtés' e ..n.arice1tt't! a•pp, 1qwe , . t ,en p.a'l·t,i,c,rnlieir]1a Juz·erne, ·I 1e,:Y c•et ·e")'rülis ll'foe1ssafoes pornr ,a11 rne:n.e 1r ce - •et :le trèf\le dla.m:;d1e,s,e1 h a,~ ,s 'l'J,dbem;enrt: be4. IIJ'l~•durclti,olll . et ~o,U1J.'!dis,;pou1wrns d'Gici'dieIPfilOSipthofll<qrne et~ mlS Diam•s '1,esmaxima,I:e 1soLs a,1-güeux
ue fou it :jeu/ne homme et tou~e j1eun·e ime v·alides, qui le veu lent b1-en, peu ·ent devenir .si1non ma~·ciheu •rs ·,de pre-
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Tout la vache
éclh~a.nt , de pot,aissie, ,c;ar ,c,e,spl;a1nets, à ,p·a.rJ.e moy•en die ,leurs ra,c•i.nieR , .siom:tœp· te'S à -emma:gialSliner et 1à u1t1i,lris,erdie A qui dolit-()(Il dle p.o:rnvoi'l' :f,ai1,e iw graimd•es q rna,n.t~itésœ.az,o.t,eafan01s·plhéri- cilrnlet d~ dé l.ieli•eux,sé!Jom·s, i~e-po&nints q;we._ pour le ,co,1·pset l 'es,pl'irt et 1-.épia:1,a:Lel]rB '8. L'Eunpfoi du s•aJlpêh'•c,dru Cbi,H n'•a., de 1a saro.rté? SUT J.e,s •cbamrps 1pll!ll'vr e,s,e,ni ,a,c1ide,pho,sA 'J,a vrucihe. pibio,rùq n•e, •qu,e dies effetis irusign:iifi,a,n.ts Qui .,a1piport ,e aux é t n1m'.g~,i- de nûfl et même IIllUWSIÏJbles. Urn~ fnmm'e 1eŒ1c11:u18ta ilions a l'pestr ·es 'lies diéâ·eunevs ?Olnit sh0emeint -arzo itéc a :pe,u d'·cf:f,et ~mir ,I,e Hs soot fria'Illdls ) IJ)l::u:fmrués,die 1creime, d,éy,el,oippieme>t du g,r:ain, malis :fla1H !POU~ dorés ,de 1beurrre a,n ·~a~t pro-vo•e,aiba.tw se.r lia 1pa.iHe •et ·préd:isipose tà lia, verse. He1s a·prpiéti tis ? dies 1pluis 11elbe 9. Plus IJ..es,ol esit lourd, p,ln,s il est nGC\i1st 11a v,a,ch-e. cessiafr1e dl'y aip1piJi.quer, d,e i.ieillJps elll ·Su,r qni compte le rt·elllru~ 1ci,e,r •po,wr t reunp.s, U·Ille forte d'umnre ide •fumi,er doe paye 1r ses fermaigei;:, 'il·e1délbrbeiU'r P?'°'I.' !ferme. L'eftfet p,~Îllllcipa1,diu :f:rnmi ,eT ne ·s,olidler ,ses illlté1,êts, :la.mèr·e ·die fam_J.l ,le 0ts ,d' 1hiow~r,.J,eJeu,pro,vi·ent pas prlédsémen!t die rs,a 1rti,ohespo,uT ,a1d1 ·e·te'l' les 1biaJbi s,e en ,substanices ,niutritiJve•s, nm1is de ne hommre pour 1lo1I1di e,r u,n :nouJY ·eau s-ou a,ctfon phys iq ll'e su ,r 1ie soil et de la mérua/g<e? iform:ation dte l',humu ,s ,et ,aies &tUhstam,Suir ·l,a m,che. oe,s ol"g.ani,qae.s,qu 'i1I introduit dia.us le Et, ilJ;i-emtôt, q111a1nid se fera l.a peisée s oil. d~s ifroma 1g,e,s; quam:d 'Il,OS 1}}rés s·erom: 10. iDiainis 1€s sol,s !ié1gel'lse•t iIJerméa- ha1rutés de marnha 1nd'S, inotTe g·are elll· bJ.eis, dlans lesiq,rnels le ,s,a1pêtr·e du Cbi1ourGe .e ue bestiaux, 1no,s mag1a1Rtrnsel ,ld e,st fa,cil.e:me,nitentrr·iaiî.n,é1dians,le sous- nos &balbliss•em-elll'ts em,v,a1hispal' 'kt fouso,l, Olll 1a'll·I"a.rie•oomrs ,d1P 1prélf€l'C1ùe au le d,eis ,co11som1wœteurs,à qui idevra-t,s,u11f.a1te d'iallll1mowa1que, qui 1aigJt :plus o·n c,eis mu lti'ples ,e,t ienricfüissainteis a/f,J,em1tement, H ,est vrai, m1a.isd"unie mafaiT·elS? flli ère ipJus d'u,m1ble et in'·est réei!Jk11nenrt A 'La v1a1cùie. aov,an,tiaig.emx que dla1ns d1P1s.s101lsrkhes 'I\01u1tà J,a'V1aahe! 1Sa:ll!seUe lllJ01t re pop_nIClhaux. pn 'lrartioo!ll,rne ,vivrait 1pa1s,,nos :ren üen; 111.Le ,suilf.a:t1e d' 'ammoŒ11 a,qne ,n:1apa·R n iauPaient ipa1s dJargierut, nos comm~ ,r ibouit~ue, les tou.r~surne Q~1ctiomra.pii,de et i!Jie se 1pirfüe :p•a.s ~·a:ulf:i,fe'l'me11·~.ie'llil: à u,n1e,f.umul'e •eu ,cou1Vertu1ve;1po,11r C"e- t,e.s d,és1e·1,teua,ienit 1n01S-srbers,Je dlérpénlf1a,utaint ,que S111' ~·a,1c'esf1U,e rnitira1te de ,sou/die (s.aJopêtre s·e-me1nt ,se:1·ajt,en ipi~.airue d,u Ohili) qui est indti,qu.é. l' allipe. Or, pemsoom1 e n'a cons.a,C'l'éà -la hou12. Les no,uJv,e,aux iproldt11it·s préconi1m~:e, s, -teilt-i q ne ,la ille •noum·icière ,dlc,s étaibl•eis u,me pa~re is•és ·cies ,diern1ières ,aTI e,t ,pLuis•::11dmirertiYe que nitragine •eit 'l'alirliite, qui de,~ai-eJ11tl'en- pins ,tÙlHTntal!lt-e nunnontbei.'l, ,al]teur &pirit 1u1el dre J.es ,lé:gumirueruses (:trèfle·, ipois, v,e.s- Fwhert >> ,et ,œe'l'lh4r;;tofa-e ce:s, ek.) a:ptes li\, a1bs·0'1'be·r d,e ·plui; des « Bêt·es ~;,ur.i,e.uses natua. ·ellie e:n ,a,otion. Ellljpruintorus -Jui le gr•airndlesquanobiités 1d'azote ,die l'iair et . à ·prie,nldr,e un. he,a111co u 1p p,lrns 1gra.nd dê- ·dl.u1 1pi't'I'le sui;v,aint: « La vaôie est ,c,amme nue ,bPrre •nY·~l·ompieme.nt, nJOIIlltrépo1du .à. cette at vamltie e t fdc-0nldie,to'uj 1ou1rs oo itr~llJit ·de temlt!e,d)arus fa ;pra ti,q.111e,et un emploi 111n (P1e,uéterudu ,die c-es .enigv::rfo,·,est pn,s p r.odluir.e. à ,cio1s ·e.~}l].eir. IQ'erst 'l' Alnia pare11s (mè,r,e biemfuisarnt.e),dies •oampaigiDJes. Par 1S'01n lia:i,t,.s•es fromag ,es, 'kt ·chair e~quise die •sŒn 1
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y,ea.n, ,J.a·V1aiclbe ,oot encore p lu1s pvécielll·- 1 faire joy,ewsie et f,ri,ngiam.rt:ep:ouo.·j,ouer se €t p lus utt:füe qUJe11'e,bœwf Jui-même. ~rne:c s()ln -veau. EBe 1·ed.le,vieut jeœnC', O,n ipour,ro.irt•sym:bûlliser lia Wteihe rpnr eill e reld,evJ·ent •e1nf1aill t, court, ibo1J1tli t, 1•:iie ·COnne d' a1bo111Jdla tûce -..-,et·sa:n •t dies c,arbriole, e.t ,d13,nisun,c œress~ ma :tcrdie 'heurruisseaux d:e 1a,iit, des ,Cl8JsoaJdie,s ·e •die sa •lrnng,u.e J,e mu 'I!JC!Uee1rnw1l.op,p r,e et 1die,savalwnooes die fo01ma1g,e,s. seia1] id.le1s,onpetlit. Eit le ,petit veau qui , F.ative :J'hi•sit'Oire 1dle lia Y,a,ahte· sena,i t a,ye,c sia tête étonill6e et naïve , a l'a:ir 1füliiie I'•histoire die,s fromaigies i,n:nom- •&e ·SOirtir d'u1ne 'boi te ~ snr;J>ris,e, iproivo,qu•e ruvec une g1•:âe,ed'tline so111·ex,celhra1bJ.e's qua. ,d/éfile<nJt .sur IIl!OS talble6, 1'fu.i1stoüie<ln 'beiu1l'l'e,'l 'Jiiis.toiTe du• ,1ait. 1emte mèl' ,e à ·die •noulv,eaux j,eitix. lJ :fiaudl'lait écri'l.'e u:n -volumle. ,Au 1piied ,dies A.in1des , ·dla!ll,s •!'AID'éll'iü '·eist uine si'll'.ljp(liepirug,e que no111scou- iqrue dlu ,Srnd, l:a -v,aich,e •et s0in peüt on:t &a1m1on:sà ,0eitte ,bo:nmJemèr.e ,des éta - ,so1wein:t à lu'tl:ieir,c,Qllllt:1J.·1e UIJ1•ei111ne.mi ,ter'bles, com·mre autveifois ·ein Nomna1n1di-e, rib'Le, ].e gramld ·00/m:Uor,dleisCordifJJlères; -amjoul' die la Sad.nt J ·eiaru, le f.ell'lmi•eraJt- ces ,g,i,ga,Illte'Sq ue1s ,1aut ou 11sde soefn!die!nt tJa1c1halit à Uia.conne d'e sla 'Vaidhe un 1bou - •de,s [)1CS .gla,cés ,eit 1s'a1balttJent e,omme q u,et de flieurs ·dlelsrpvés. un s,e.u:l 0ÎJS1eau ide proiie •da 1Il1s·Fimrrncn [)a V1a0he,est s.o,mverut 1,a r•e:ssouiI"œ se IJ:)raiirie. uinilq1U 1e ·et toute ·La fortl]lle diers petites AJUE>Jsii ,tôt ils f0Tme1nt arutonr ,cle ,l,a g1ems.;,c' es,t ,1,e,l,ajjt qui niou,rrit iles eIDJ- 1vaiO:heet de s-Olnve1aru u:n cer'Cle ·pre ,ssié .fa,n:tls, ,c'es,t J.e heuirre q ud a ssia.fusoin!Il!e1et me,niaçant: ,agitant 1J1e'U1rs grr,am1dieis œi,],es légiumeis <lu j lal'd:i,oot, 1c',est 1'e v,ea,u .1.escomme de•s mant•e.aux, tordiam,t ],eu1' qu'on n'immo ,lera 1pas dlans mr ·vepalsde rcou die repti le et lbalrunç,amt 1-e.ur têt,e fomû•l1I1e,eiar iJ .ru'y a pas d'1eruf\a1nt:pr,o- ohall'l',e, ils s'M"runlce·nt, aües ,c,Qllltre :ai ,fü,gœ 1aux •Maan,ps, ma i:s ·q u'o1n yiemdœ-a I·e.s, tête conJt1,e tête , l'œiil 1brLHa1I1Jt, le un jour pour ,piayer 'le IIllaitre. beic ou"l"el't. Et ],e ,ee11C'Ieh1Jfem1ail Via O'·es,t, ,en ,e,ff,eit,prur le !PI'Oilétaire d{'l3 touJjolll's .s·e 11'étréc<issa'll/t . Si lia vialche •cfüalmj])S ,eit n Olll 1po,u,r1ud rqiurej ,am'russient t·rem!Me·, ,c'est surtout pour süln ipetirt , lies moiissons, ·q~1ie gDainidlit, ,C'J11 grai,sst'-, qrue •CO!nvodtent 1,e.s ba'llJdi,ts 1d,e 1'ruilr. quie multÏjpfüe ile 1b 1&tiail; n'y ia-t-i' l pas 1So,udain , fai sa nt rnpipiei l à tout soin d'alll!s ce moDide comme une ,fil.me ébe,T- ,cornra1g ,e, ià :to'llt ·sooi dévonemen1t, la têUJel He rq:ue ciemx-.ai prélèvienlt sur oeux - te 1bai•ssée et la coirin-eoo ,a.via:nt, eUe ,s'é,. 1:à? .Ja,n. oe sur l,eis Vla'lltours, fa:fa,alll:t ·UIJlle '.Bien ,qu',eHe nie .s,oit pa is •airussi .fo1~te brèdhe, friayaint ~ sol!l -ve•au 1la r'ou'te du que ,J.ebœuf, ,1a v,aêhe J.eremplla:ae so111., salut. Puis, ,alffo lée, ,eilil,e cou,rt dla111sles w .rut là 1l1a 1c.l1anrue . 'Miaii•s Jo1~S1qu 'o1n ,l '•em- nvi:füe.s'J)rairi.es, 1S'1ai11rêtJe,, .s,e 11eitourlllJe, ,aIVloor ·soiin, de ,re giarid,e. pfoie à cet u1sa1ge, il i:firuurt: 1',a.s1soutira.v,ec uŒ1Je auri'e :v,a1cfü1e , ou <af'i"e.c :E IJ. Le se tro.1m·e •seurle; où est sone<nurn 'bœulf de sa tfo.roe et die .sa. tia:iHe, ,a- f.a:rut? •a•u:sstitôt ,eJlie l'elr_men1d s.a CO>llll'Se fin ,d,e wns•e1rv•er •l'éga lité rdiu traiit -et et r•etourne ,au [-ielll d ,u combart:. l'équi lli.lbnedm ·soc ·emh~e ,c,e•s,dlem.xpuis'Üe •qu~,e!Le v o<it, oe n:•e.sit ,piais s Oin s..cru0es. IMjoi1n1senes sorut iŒ1éga:leis1 V1ea:œ,'C'·est uŒ1•e ,coHiŒ11e die plume, uiTue moirnJs 'la bête diat,igue, et rpilus ,1'e lra- 1pyraIIllilde d'oioseiaux •aux g11iff1esenis1anbour de La terrie ·est!régll!1iler . gaan1tées, aux becs sor,didieJS•eit œ·o"C1hu•s ILa 'Vlaldhieest UJnemène all!s&i beindre se ldlispufol!llt del'; l amb~ 1aux de ,clhwi:r. que féoon1de, ,et die &eis mairue;]iles bé- rSornpe'ti.t n 'eslt: même !I)l llls um ,ood~;vre, 'Il'i,e.sill ·coule a1ss,ez de · 1,ait p~UJ.' s·es pè,c',e,s,t nlll squelet.t:e. üts et 1pour n()js elllf:a'Il.its. 1Soruv.ewt il ,an·iJy,e ,q;1l-on met :à J:a C',es.t uin curieux ,s:pe,crt1a ,cJe que de c.harruie ou, m1 ob'airroi la viarcfüe.quli dioit voir dtaJns•Les 1he~ba1ges UJne vache se êh·e mèl'e. ,Sa 1pl1a1oe dJo:iit,êt>oo au mi 1
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156 hi:e.i:11 d•es plus 1gras ,p,âituraig,eis.Oe n'es't pa,s ,],e jorug ,et 1'0Jigui'llo;nqui ,ooDJvi ,emnienJt à OOtte IIllO'Ul'J."Ï:Cede die.Il131in,'Cie sont~ soi:ns que demaindie ootte bon· nie mè11e die famiH,ei, iq1ui com1lll 1e die if.r:icia10Jdieamx J'nulIDaIDlitéeit:,1~airtose ,die torre.rnœdie fatt. 1
•••• De la vie spirituelle Tous les ch·rétiens doi'Vent tra'Vailler à leiir perfection Bien des chrétiens donnent pour excuse à leur paresse spiritue lle, que les efforts pour tendre à la perf ecti.on ne sont demandés par Dieu qu' au.-: Saints et aux âmes vivant dans le cloitre ou dans l a sofüude. Rien n'est plus faux que cette maxime soigneusement entretenue et répandue par un monde qui voudrait servir en même temps deux maitres, et suivre Jésus-Chr ist dans le ciel, sans avoir avec lui porté sa croix ni copié ses vertus. « M a,rche en ma p'résence et sois parfait», avait dit le Seigneur au patr iarche Abraham. Cette paro le, il la réitère sous une autre forme à tout Israël dans le Lévit ique: «Soyez saints parce que je suis saint", et, da ns le Deu térono me, il explique par )1.oïse à son peuple la nature de cette sainteté qu'il réclame : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coew·, de toute ton âme et de toutes tes for ces. 1> Cette obligation de l'aimer et, par suit e, de tendre à la sainteté, qui est l'effet de cet amour, Dieu avait le droit de l'imposer à ses créatures humaines qui tiennent de lui tout ce qu'elles ont et tout ce qu'e lles sont. De plus, la bonté du Seigne ur qui avait délivré son peuple de la dure servitude de l'Egypte pour l'acheminer vers la Terre promise,
lui donnait un droit nouveau d 'imposer aux Israëlites le précepte de l 'aimer parfaitement. Mais ce droit de Dieu, combien il est plus juste et légitime encore vis à-vi.s des peup les chrétiens qu'i l a rachetés de l'affreuse servitude de Satan, et cela par le sang de son propre Fi ls, pour le conduire dans la Terre promise d'une éternité de bonheur! « Vous êtes, vous, une race choisie, 1,1,nsacerdoce royal, une nation sainte, un peuple conquis 1,, écrit saint Pierre aux premiers chré tiens, et il leur avait dit précédem ment: « De rnême que Celiâ qiii 'VOUS a appelés est Saint, soyez saints v ous-mêmes dans toute 'Votre conduite . » Ce que doit être cette sainteté, le Sauveur nous le dit en saint Luc, en précisant encore l'ant ique précepte: « Tu aimeras le Seigneitr ton Dieu de tout ton coeur, de toid e ton âme, de toutes tes fore es, de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-rnême. ,1 Ce pa r fait amour de Dieu et du prochain, que fait-il dans le cœur humain sinon de le rendre parfait î Les moyens indiqués par les maî tres de la vie spirituelle pour tendre à la perfection n'ont point d'autre but ni d'autre effet que le parfait amour de Dieu et du prochain. Si l'â m e cherche à mieux connaître par l'oraison les perfections divines, c'est afin d'aimer Dieu davantage; si elle s'efforce de marcher en la prés~nce et avec la pensée de Dieu, c'est pour entretenir en elle le saint amour; et c'est pour donner des preuves de sa dilection qu'elle prend pour règle uninue de sa vo1onté le bon plaisir et la volonté de Dieu. C'est parce qu'elle doit aimer le prochain en qui elle voit l'image de Dieu et le prix du sang de JésusChr ist , qu'elle supporte les défauts de ses frères, qu'elle pardonne leurs
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torts, qu 'elle leur vient en aide et qu' elle brûle de zèle pour les âmes si 1Jrécieuses aux yeux du Seigneur. Si elle réprime en elle l 'orgueil par l'h umilité et l'obéissance , la sensualité par la mortification et la chasteté, la convoitise des richesses par Je détachement, c'est dans l'unique fin de renoncer aux créatures et à e1le-même pour s'attacher tout à Dieu et remplir parfaitement le pré(:epte d'a imer le Seigneur de tout son cœur, de toute son âme et de toutes ses forces . D'autres considérations nous pr essent de travailler à not r e perfection et par cela même au parfait amour de Dieu. Notre nature intelligente et libre est créée à l'image divine. Mais comment Dieu pourrait -il ne pas s'offenser de voir en nous sa r essemblance défigurée et obscurcie, - non pas, il est vrai, par la déchéance grave de notre libre arbitre qui constitue le péché mortel, - mais même par les mille défa uts et petites passions de ces nombreux chrétiens qui ne travaillent pas à devenir meil leurs. Dieu veut que, par nos efforts, son image en nous reste belle et pure; aussi le divin Maître nous dit en saint Mathieu: « Soyez parfaits comme 'Votre Pèr e céleste est parfait. » ( À suivre.)
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Le goûter de Chérubin
DJOO.'lllK1 fü13,11,cs •auxq uels O'Il
aJUJre:itisu,bit.e~nt
ou.veirt ila .caige. IDt puis, quefile 'était
jooe cette ccmr, a,vec ses lltrurges m111a11"0nll1Ï 1ers, dillllianil: ~te moils de ana;i, eID1paJ1l181chés d,e f.leufül, die tlleuin<,q11J1l fai ,sa.ien,t neig,ei· Qeull\S,pétrules a= ,sec()ll).Ssiesde la lbr.ise! De qà fa v,uJe s'ét0I11dlait sur la paisible !l'.ilviêre où iles ,oamots, iettillJêg oomime de,s p.i,ro,gu<es, gTi.ss,aient vei1s des filons. lllbribés d'aomci'!lls jmunœ et de JilaJS. limcore, <le Ill' ê1Ja;it q lli''IJil œnu1-mailbjl!luir i\Jorgqœ il,a punitio01 lli! diUJMiit qiu',ulll qll8Jl't d'illeill'e. Ohlérubin Taithr~a .it vd,te ~e temps pe11clnl et g,rumbada.1t dte plus ,be'llle. Crur, si d' •ruprès i1a ,mèr e Bés.idle.s :itl 'était gO'IJJl'mrund, il 'll!a,va.Lt jamais s.u bO'lldier ,une miD1Ute à 'la ,et 1sê,vàre,maitJr ,ess,e. v'i,eilJJLe ,Oh(ll'ubm, depnitS !I)ll'USde qllJdn?,e jO!llll"s, ar · !rivtait à J''éoo'le, le pa.nler yi,de, ISalllS s<m goClter. P()ll]\f 'le :l)'OOIÎ:rd''UIIle façon p,l'\JJSmt'.lloaoe, Ja rmère Bésicles, œ jO'llr-<là, ne ])lliiva errtiê1,ement de l'êm·Gation. Ullle heU1re die pll(}'uet! O'étlallt ille maxim'll'ID oie Jia .peim.e. Elile élllllt liID1pitoyai1J1eSllll' Je ,dha.plûrte ldte lia g<mrmam.dise ·et Ille srttpporta it pa.lS (]'Ile iles eni1la01tts él)l'O'llv~ssiOOlt 1.llll ,eon,s,tn.n,t ,besotiin de suœr qu:e!Jq:uie bâton de ,su,m·,e d'Oll."g'e ou die se ba.
dig,eoiruner ~ersdoi.g1Js et il.es ,lèw."es de régaii:1-
et die mie,!, Ce gooaun:amid ·die ,Ohêmbl'11, q ,œ f,~se,it-Ja die 160\ll gollrbet·? Jru:na1s il n'.a/V,alt osé 1',ruvouer. Mais fa . mèl:e Bés.i.ciœ ae sa,va,i;t 1biil!ill4 el~e aes en('8n1B et qui se fl1ait,qu,i l()OOJlll:aiJsStaLt 11aiitide ,Jli,re , ,g>râce à 1sies gn.,o,ssesl'UŒllertlli es, à ti,aivars tOOJtes ces ,petJ.t1eset •mall:l<gm,e s cons &e
ciilmoes. ,Qiuiawe tiO'lll'iS de réc~·<J~ve mériœ.ient
'111le rquoi. Ohê'l'llr ,exemrpl,ruii!-e pUJ11 iti01ll. C'es ,t pO'UJ 0,u ipiq1.1etdtw13Jlllttoute biln œv,aJi,t 1cJE.meumea: la gu,a:nde 111écrêatixm.
Ql\leJ vi'lain
iPécM de {ll.'OIC}JU!el", illili!nMiate d\<101i$1 Je trèS ~o<rurt cheni:i.n qllli mène à l'êooie, ~,e,s :pomJmes ,et Jes ,b:lsoults , ae [écher ite.s crèmes et ~es COlllil'lmerot ll(l)rès so01 ldéJeftner,
timea et die jeter mviisseruru. Et
probl1tb.leIIlt81lrt: Oe pailll, ~"' puas, lllle pa,s ,même §! ll' d'er 'lm
, moroearu die brfoche IPOUIJ.''1es ,geOJJtill!s ;piemrots et ilies mélodieux ,pi'IllSO!llsq'lld ni chem,t sooo lœ 1wlt toottmets d'l1 pensiO!ll:nia.tet sèment Ides dh31llts Mamne, drurus U!ll ipay,sa,gc iàJéiLiciettiX,111.ruis, a 1u et dœ 1n:iili1es pourr ég,ayea: !Lespetits éoot'iiens di11e de 1a mè11eBésiidles•, .ill était lllll1 peUJ tl'otP a'Uoc h eures d'étude! gcrot11Ill!lnd. A'llsSli., p!,UIS d 'unie ,fois, ~a:it-lJ - ... Quelle irami.E!'llseia.près-Onildlide ,prin._ au ip1(l'uietaie remps àJe !La récréation. Ce n'& temps! De tx>us côtés c'-êt,ai,t l\llllle odaMJ!l'te tait pru, gai de de.meunier debout devrunt éclosïOlll de fl€'Uil·s. ÜlS ,gliyciares pMœ tS'e tor·urnie .mu1raiJ[e et de grurder fim,mobilLité d''lllll diruiem,t,e,n fe8'11oinsaJUtowr du !Po1·tnà[ de fe:r solœrt: 3J_[l!rès ne garde à vo11JS! ~t q ,u.e àu p,einsiOI11I1at,et IJ.esauMJ)ÎlllleSipO'UISS'alilit en les ('3Jmru·ru:œss'6 ba.tta:lent dGlllS iJa COlll\J:joairbUJStes mê'ltaliEmltJeu11shlamiclles iroses à œlyeulS'€11Ile\ll/t.,aveo >une tl.1i'lbulen.ce de moile s des fu' s,aiinis lliu.isa111itS:-L a :Mame, ic01m,me bien, OhéTlrubiln, 13111 ~ des Oban.•miifilœ, si,tuê à d~ux pais <lie hl
Ülll O'oiùmait
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158 um warg,e 11.•uJbrun d' a.zun:, ,s'en .ru1]a.iJ t :pa[·~seuiseéciliis.ment -entre i1es rives emibaruimées, 11.1é.lili
s auit ,die coquetroes ,vJllais, ,deis ja mdÎJlll.,,pa.i'és f.mas et c'Les,toits cle gé:I'anJ.•1.mns,de tou11.,e!LLes ·ei.1g,e.Sutr iles peoo111tiside mŒUSse et de v'i1g,n1e-vd p l'.31n1les,et Jes ,mrlIDes, 3/U ve:rt llllU!lllllJOé·, c'étai,t 1UD.,eurvoaO:ég,eirid'.ail!eismuiLtù•cOll.oa,eset Iles oLsiearux,ivr~.;; -de so!LeH, vooa.ien:utdeis ,b;sq:u,ets aiux ,toits ,en ,se fll•ôiLafiltdes aliioo.sco,lll/Ille pOUlt' se Clfil'la8S& 'I.VI1,c,he,miiai . . L~ p .aiy.sage iéta.it ,doux, lbal\g'.llé d'·u,n.e \Pa!Î.X ltulmilln>e1.1ise; cm eût ,dliit, ,à. ~e vok .s= lielS myollllS, queJJque fé.eüque déco11.· b•rosislé . U,u i1rpair ·un peûll'tll·e ,au gê.Il!ie ICfuamnalillt ,sm Iles 1ié.sli.stib1iebOtlllh -eu;r sem1tJiai t pla ,rH11J.· êtres et 1es choses, a-es p,a11.,1as,même die. '.La 1e -ava'i!ent enivi1 OOJ."l e. ,de 1béni.T ~,a ·we et ,de se c.i·OIÏil.,e h'eurreux. Uin viie'iilllawl aven'gjLe, tête 'IllUJe,~e ;pais lb,é,sitrunt, ,s'm•rêta ,devrunt fa g:ri/lJJ,ed'll pen,sioŒlnat d'où s',fülh!l[)p~ent die joy,eusies voix e:o.,. f.alllJt11u,es. Ll était ,enu jrusq'lllelià, ile p,ain,vre . menrd~allJJtcmd'ndlt 1)3JJ.',ion .chien, af,im, de bot11.,e,en 1chem.in i1es brulsa,miq1.1eiSibtrises ,e<t:Je ibon ,soil,eïa :ré&cmfort::unt. Ll ,ne voy,ait rpod!n,t <L~.cll<mceO[)o.tb:éose ,dm J.Yl 'iinteru[JISJJ.mb:il1l!é dl) d"_s,?01lll'Olllllllé de r01ses, 1ma;i,si.l sientruirt, fü a,s, lJ!l'a it pair rtO'lls[es IPOJ.'e.s i!Jas'1c~ve ,erurvJ·a.nte de t da v1e ,aux bral!1ilia j,eime .salison q11i JlOOJd;ai ch~s, qu/i faàJsalLtehain,ùer ,Le.s.ruds ,et ~ ·s_ isa)i,t llies ,chaiill[JS de ,00,q,uelicots. TaiDJdis qu'hl ,ëcoutaiJt ,1e.s exdaimatioos des ma:nmots 'fmll'bulJ,ents , son cbi,an ·se mirt à aiboY'61'd!e iplaisàn.',e,t à 0',en,tratn,m· vers le po,rtaiil d'U -petit ;pensiœmart:. Comrne oe p01L1:aiflétait en1n:'ouve1rt., l'aarilmall J,e pot1,ssa a1drorte,meo:it, et son ma,l)troe,·doot ihl était ,i.e g,u~dle€Jt l 'am i fi!tH"i1e, O,e,su,ivit. M,ai,s ]Je-chien 1s1.lll.ltaiitsur s,e.s pa,ttes, agûta.it ta q1u. eu:e ruvec llil1e at1égresse extmo":dïruliiJre ŒboyaiJt ,av.ec flllll'efü'aJllchi,s,e d',ruccent qu;i ,ru!l·~ D10Uça,i t q,uêl,q1 11e ét rruillge boooe'UII', ,et ses pe Uts y,eux ~·oJJldJs,enifo110éS da:rns l' érpaJs:seUII' de son ilong rpo·illfr'i.sê, ilitüsaient ,comme des fllaimmes. - Casrtœ·! Oast01L·!11'épêœirt 1,e pa1t1.1vi1e .aveug1l:t:1,,(JIU.'3JS,11u '/
10as ,tor aiv,ait il'eCOOl!IIJU Ulll mm.i, et cet rumi 0'1fltadt Ché?,1.11binqui. so'llJS,les yeux die 'La mère Bésiicles., :n'osait sortm: de d'iIDIIIlobfilttiê '.PO'll'l' jo,ue r wvec le g,e'Ilrt:i1 et irntalllig,enrt runi~rul. Crust,or l'Udi1é<iliadt<Les mruins, se fro1:Jta,it a •ses ,mocrœeml"O'se,s,Ou â posait Jeis pattes sur 1 'êpaUJ1e pmu· iJ, &1 vis1ag,e, o,u,i f:aJ. e ea11.1Bsisw ,s~, en un mot, ,mJiill!Je !Mlli:tiés. ,m,ii!ll,esca.joIeries, ·OOIDlme[)ot~l' ih11Ï.d.ke: Ma.iB tu ne :me r eoo;UIIULi'S donc [)ll.S?
A [,a fin Ohémbiln n,'y oot plus e.t se mit ùt'llc l(Y,e',ill 'OOt à roodrle à la bête caresse ,PO'lltr caresse, à ,J,ui luls.tlJ.ier[e poil, â ~ui [)WiLe<r, coillllile :i1 fu.~sa.it tO'US '1e,sjo<tms en .V'ellll3Jll.tà Q'{lcolie. Le pauvl ·e ruv,eug1e, à ,La voix de I·'oof.a.nt, comrp'rit 11at oncJlan,tJe i.cl,yJ[e et s1eIDlli.it à ])leu. :rer d '1atmendiJ.lisseu:nent.ruvec oos gros yeinx 6tem11s. ... C'étalit 'lllll talt!leaiu d'1.1ne pülési>e ilm1ésis·1·d baùsaàt les petites 11.n,aù:n ,s tihJe . Le ve i,U,a ,cJlri!en,abode l'emfrunrt:poo,œa111tql\le ae gra111,d1 y,aiit d',allilêg.ress.e. Et Cbé11111bi 111 , ilrès. jdli sous ,s~s ,loogs chev ,eJL'{ blorudis, c-O'!JŒ)~etIL dieoni.c<mro111a.1Je Sl\l!l' ~e front, et son [PetiTt co,sfume de ,matelot eu d~·a'.P,b1~m, ,ùouf.fa;u.,t, ŒJ.'l'êtê à ,mi>bracs et à m ii-jam/b,e, a,vaJit cO!ID/Illelhoote de 1,ecevod!r, en p11.'és.emœ de to u,s :ses œmairrudies, d' ,a,ulssii cbiaJl,efUil'euxtémo,1gmia,g,es,d'a1D11i.tié.En effet, iJ. 'êcoJ,e e:n,tià:re f'lllt ,biea1itôt l'assieu:n,b[~e a,rntour ,die ,1',em,f,a,111 .t, de ~·arv·erng,l,e et dJu chi·oo. La mère Bésfualies inteir1cllite s'a[). [)Ol\ll' lJudpa11l.ar. Ma.is cep1,ocJh,adltl vi,eùJHŒJ.·d }ui,ci l':ia:Jttien<o 1mp 1it dès /lies p>remiers mots. - O ,madame, so,y,ez 'béni e d'ooseiig:n,er à oas ·emlfaJI1.tsllia ·e.hmtité eillVers '1.es pa'll!vt·e8 d'nme mallli'èire ,aru,ssiino b1e ! Da m èr e BôsicJ,es n e c01mp1"etllaiitpa is ... Mœ·s aie ,vli'ed1La11. •d ~uii r.aoonta qQ1ie ,to,u,s des jouirs 'I.VI1petit ,emd',a.n,tO;u,id0[1]1aÎlt e11 pas.sont d u ])!Wlil, des· poomnies, d,es gMleamx. . . . Ohérnbio:l se voyant t rahi 1ùai.si.s,a aa.itê·te et se ,mi1: à p'le't11I'ffi'. 'aiS! fit [,a [11L'!J.1 e Bé- Et lffiffi q'llli il:e[)'llllliliSS l:a limre de dlé[rit. Ah! •sidl1es en ise mo11.'<lianit ,p,amv:re vieil 1le, iajcmta -t"e/lJl,e,te,s, yeux doi-verut 1s_e :fafaie .Wen :mauvrui.s· pO!UT n'avofa· [>as s,u [l'l·,e su:r 11eif!ront 11]e cet =ge IIJa.géiuél."01Silté de ISO'IIJ~œu,r! ,Son ffill.Otion é1'ruiit!Si pmfom:te eJŒe éP,r-O'Uivadt à J,a d'oils talillt de joi,e e<tde dJoulleiur ·s pû'U!I. ' ,d'eiJ:nrun~ qu'elle ne troo•va ,que dies ip1e11JL der pardon à Chârubiill. de :son :ilnlcOOlil1cioote im:justilce. Pieil!diaJD •t 0e temps, ,dams !Les gJ'.a1 11d.s m:i:r["OJllllli.';1-'sd!e Œ ,a CO'll'l',il:es OiÙSeaJUX peo.,laielllt 1dlestrLllles, i1asifil~s de;;; hrui·es exbillllai.1ant d,es ia:rO!mes, de lliem CO!liSet,de sa tin ,et ta pai,s'ilble 11iviêu.iedên,oruJJ.aiJt ,son éc'll:all.''J)e d'azu1r aru 'loin , à tu."31Ve1\S UŒl d~d,al!Je de froiI!Jdaisoos clliaiQ·e,s q'11i ùli:ssorunai'e.Illt soUJs i,e .soJ.eùJl.
LesDéceptions d'un abstinent MONOLOGUE Voillà 1.me année que je ,suis ahst iuent ... Que de déception s j'ai épro uv ées! II f,al.lt
vous dire qui je ,suis. IDh bi,en, je m'a pp eHe jamais de rixes; l.a santé éta it excelleute. Bref, je crois qu'H était un peu so r cier . Corn Jean, ifils 1d-e Jeau-Pie r re, un d es plus gros meut sa.us cela ol'Oir e ce qui suivit. Figu r ezde noitr e canton, vous s,avez propriétaires vous qn' i1 sortit un carnet de ,sa poche et qu' bien. Oui, pas un n 'av ait d 'au.s.si ·bell es Vl· il m e fit .Siguer l' aùstinence pour nue am1ée. gu,es ,qne mo i, à d,ix lieues à la ronde. Oh! 1es Ou lll'aurai t aunoncé que le diabie se fa.ilJel.les vignes! Et dir.e que je les ai eues! ... ,sait ca'[)ucin que je l'aurais cr u aus ·si facilemoi, Jean, ifHs a.e Jean -Pi 'eiT,e . .Te ne v(,us cament. i'lfoi, :1Jbstiueut pou.r nue année. Il faut clPs an cherai pa,s qu e j 'ai ét é pendant avouer que ce mousie ur éta it ihonnête, q uoiuéies et des année.s un des pl us graud s son que -abstinent. Il m e remit un pe,n d':wg ,ent l:wr1s du pay ,s. Toutes mes v igues disparure nt eu quelque -s années et je m11 t t'Oll'VWI pom ru' aider à a cheter ,quelques o util s et rue co nse iUa (l.e me mettre tout de su it e a, l'ouJJlus pau :vre que Job uu beau m -a ti11. <Je que vrage. Eh bien, comme j e vous le disa is a11 j'en ai bn de litœ.s de vin, de tonn eaux de déb u t, J'ai éprouvé bien cles déception s, deddre, de bout eiilles d'eau-de-vie! Ma ferme puis le jour que je suis .ab stiuent. Ce monfut y.endue à l' enchère ,et je voulais al •Ier me ,sieuJ' me disa it que j 'allia.i,s gagne,· b ea upe ll'd·re. J '·av-ais bien -songé un instant à me coup d':u ·.gen t , grâoe .l l'aib.stiuence . Erreur , noyer , mais je .m'étais dit: Al lon s, Jean, fi1s j'en ai gagné, c'est vrai, mai.s si je ne bols de Jeau-Pi,em·e, ça n.e ,con,vient p3;s . . . Te je plus je mange trois fois plus qu'avaut . Que1 ter là l'eain, toi ,qui n'as jamai s bu u u v,ene ap pét it :férnce. L'au cle1•nier, j,e ne mangeais d'eau dans ta vie. Non, ce serait uue ho'rlite. rien et voici que tout est cha ngé. Que ll e d éH me 1•estait vingt sou s. Je ,bus t rois ve1Tes eep1Non! Ce que je gagne cl'1m côté, je le de rhum pour me donner ·d,,1 ~œur et j 'a<'he pe.rd's de l'autre. Il fa ut pounaut avouer, ~I tai ,une cord,e avec ce qui me restait d'·argeut . on v-eut être ju ste, que je dépense moius .T'av isai uu a1•bre isolé et je me mis eu po ur ma uourrfture q ue pour m es Iiquem· s trai·n ù'aùtacher Ja cord ,e. Un monsieur p·as d'a,u tr efoi.s. Ainsi, je n' -ai pas encore pu met · ,sa. tœ assez d'arg en t de côté pour racù0ter mr.s - Eh! bra.ve homme, me crie -t-il, que faipropri,étés. Ç',a viendra, j'e'spêre. tes-vous là? Deuxi ème déception: Je me porte bi en, Il av -ait deviné. ma int ena nt , c'esit vrai, ma is j e ne s.uis pas - Qu'est-ce ·que ce1a vous T,ega rde , ce que eu ét a t tle pa r tir pour le Pôle-Nol'<l corume je fais? Je sui1s li,bre de fa ire ce qu'il me :Narusen. Je ne serai jamais qu'un mode stf· p1aît. Il ,s',approcha .. compagnard . Je croyais devenir un hé r os ... - Po11rqnoi donc songe r à vous défai r e de Bernique. 'la vie, me dit-i,l? vous êtes malhe ureux rui1'rnisit,rue déception: Ce monsirur m'avait né peu t-êtr-e. . . ' ~ssnré que les aJbstinents êbaien t p lus iutel Je fis signe q ne oui. hgents que les anrt:res, du moins plu s éve il· -:- Ça .se voH, dit-il, -c'est fiuilempérauce lés . Eh bien, Je ne suis pa,s devenu savant, qm vou,s a porté à cette extrélillité . II vo11s pa~ 1c moin,s du moude , pas plrus qne je ne fa11t redev ,enk un honnê te llomm e. Allon .s. s ms d-evenu un héros . Il est 'V'I'ai q u e mon mon ,ami , si..guez l'·aibstinence et to ut cllan~ ,essp11it est plus h1'Cid~, que je ne m'a,brutis J)as ger,a. cl,a,van tage , chaque jolll', et qu e, sans êtr,e -:--Si.gner l'a bsti'n•ence, moi, grand propriénn hé r os. je fais bien ruon travail ,quotidien. ta.1_ 1,·e.: . ·hélas! autrefois. Cei,tes, il me Ja -Ten'ai ph1,s mal au x y.e11.~.les oreilles ue me ba1(la1t be.Ile. Deveni r un tempei·luchai~tl , bo1rndornnent plus co mme ,a111para.vant. moi , le plus fier ivrogne de la contrée . .. Quatriêlm e déception: Ah! '<'elle-,l.ià, <''est k1 Voyez-vous ça? pl us ~errible de toute s. F ignr ,ez-vous q·ue je . M-e mettre à l 'eau , 'IDai,s cela m e fera moucro upis comme nn lâch e ,a.ans mon a,bstiuenrir , lui dis -je. ce. Ce monsieur m' a,vait bien dit: « Quaud votre enga,g,emoot .sera expiré , vous .serez 11- E}h bien, puisq ue vous voulez quancl bœ de nouveau et VO'US pourrez reven ir à même vo_u,s tuer , c.e sera le moye u, essayez. vos auciennes brubitudes, •Rile ·Cti!lll' vous PD II se mit alo rs à me faire l'éloge cle l'abstidit. ll Mais non , je n'ai pas le cour ,age cle n.e~-ce. II me ra.con.ta que ,Je.s abstiuen.ts rompr e avec œtte mamière de v·ivre .. Je me étaieut plus intelligents que les autres, plus plais claa:1scett.e vie terre à. terr,e. L'eau fade forts, plus t'01b11stes. Il me fit accroire que me Phatonille ,agrémblemeuHe ,gos.ier , je dors des explorate ur s fameux comme Nanseu ne c01mme 1m s·ac die plomb et je me trouve ·P;'enaient J}a-s d'akool pour aHer au Pôlepresque henreux danR cet état qnl ne <lev.ait Nor d, et pa;ta ti ,et patata. Avec l'eau on faidu rer q u 'une ann -ée. Comment cette année, là sa it fortun e, on ét,ait heur .eux en méuage ,
160 est-eHe déjà finieî Qu 'elle m 'a pa1'u courte, les premiers jours exceptês .. F ig urez-vou s qu.e je suis d ,BJl:i,s le cas de f.air·e la sottise 1a plus épo u v,anta ·ble, de s igner pour Ja vie. Vrai,ment , .cet homme m',a ,en,sorcelé. AHon s, dites -moi ,ce que je dois faire? Fa ut-il recommencer à 1boire ou 'bien dois-je oontinue r? Allon1s, parlez . Ah! Hs ri ent toms au Heu ûe ane rêpo nrdre ... Tant pis, faisons u ue folie et ,signons (il écr it): Pour 1a vie! Ça y est mail!litooant. -Ohano~ne JULES GROSS.
:Le Samedi et le Dimanche Oonte
Que le Se igneur t'ait 'en sa gai1de! AIJl.o n s, bon.soir. Porte -toi bi-e;n, . i>
*
..
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Or , J.e lendemain, ,au plus vite, Notre ,c hr étJien, 'bi,en repoM, Co111•U't ve1,s son israé li te Sa:n,s doute moins 1:1a vol'lisé.
n
se pencha
sur l'ornvort ure:
cc!Eh lbi•en! oomnnrent ça :va, l'rumi?
Ta pai,lilasise était 'llll .peu ~hm~, Ou peut-être rus-nu /bie n dormi ?.,, <cTrès lbie.n, très bien. Trève d'exorde,
Dit le pa uvr e homme , ,pas très f"ier. Mainten an t , j,ette-moi l·a ,corde ·Qu e tu me rp1"0po,s·a~s hier ... >> ccOh! o,h ! t u veux r ir e, s•all's {lou te. Hlier, j 'ai resipecté ton jo ur De J'eJ_)O S. Il est j U1Ste,écout e, ,Que je me repose à ,mon tou •r.
ccTa f\ol me parait
ressipectaible , Resipec te donc la mien.ne ,ruu,sst. » ,Cela n'a r ien d'i1D1co nte st ab l1e, Têmoiu l'a11stoir e que voici: Un jo1ir, deux ami"S, deux compères, Alilaient, devii,sant, n'imrporte où - ·Le lieu 111efiruit ['i•en 111',af'fair,e iM1etto!Ils entr ,e Rome et OhatJou .
ccT u pe n ses bi,en, ma v i,eiJ 1],e 'br anc h e, Qu,e je me ,ferai,s ·un devoir De ite 1:1ortir, ,mais c'est ... ,ùLmanclle, Jour où j,e ne ve ux rien ,sruvolr. » (,,J001rna l") Rao ul PONCHON.
------· ---Variétés
Dit,ai-je, 1dan'S mon r ,e port age, Sui· ·q,uo-i roulait leur ,entreti 1en,? ... Il n'impoi-te pa s ,d,avautll!ge . Vun iêta'it .juif, il'a 'Utre Clhrét iien. fil·s füsputaient
161
à pe11œre haleine ,
Les yeux pe1,dJu1sau, lflirmament, Com:mie s.i J,a ·céle s,tie p ~a'i,ne Le>ur eut fO'Ul1Ili mruillt 1a,rgiumenit. Si peu rpréO'cic.upês , en 1soo:nme, IDu. .sol tfouàé que, tout à co11p,
Tel l'as:ti,olo g u e du Bon1homme , Je juif tomib a d ans ,un. gra nd trou. Le chrét1en Œit: ccMisérico rde ! Mon cruma11ade, attenids, attends; Je vais te chercher u111 e oor'de, A tlt:end's idolllC q1Ueolquesirustan ts.
>)
ccNon, non, que ,le ciel t'êar.abo 1~illi e! ,0'.est jour de Saibbat , perus,es-y?
:Dieu ne veut '])'as ,q,ue je me igr ou füe , En un jowr com'Ille ,celui -,ci. <cJe vruis doDlc rester
en prière Torut 1'e j our et tout e la nu1t Au sein de cett.e fondl ,ière Et loin de ·tout p 11odla111e 'bruit. >i <cApr ès tout, :cela t e regaTlc!e, Et non pas moi, tfirt; ~e .ch1·étien .
* UN ROSIER GEANT. - 1\1. 1'a1b>bé D nbOliJs, am1é c~e DO'mp jJeu111e,est p,ro,p1·détalia·e d''Ulll a.•osi,ar géa.n,t ,qilli illllffi'.i1te ,d' êtl'e 1siignla.ê. On l e n(Jiil)lmeŒ ,e ,roi ,dies 1sosfi1ei11set IÏII J.e m éni,tJe: sOl!l t:i·001c de O 1m. 25 d e ,toilllr, s ,'élèvie srurushr ,amches j UIS1qu' ù 2 m. 10 au dieslSll]s·clm ,sOJl. Dt! so mme t paa1lent dies ll'R!IllOO!UX vÏ'g01u.re U1XŒÎll'Ùlg ,és, h01siz,01DJtaweimarut et ,q1Ud,1sourtJ~p uis en ·bots, fiorm,rurntlllll1 ,vienms rprur cl!es18[) 11frtlaiblepaira,51.ol, 11· eroWV'l.18Jil'1: 'l.lll1e 1S\lll'lfa1oe de près de 100 mèltn.,as oruimés. Les 1b1.1anches, J.es flei11thlas, les bO'Ultoinset l10s ifilemmsSO!Ilt em a1ssez g,ulllDld IDIOID 1bl'e ])O\lll' r,endQ·e ce prui,asw ,i:ril!J)ém.étll:~,ble auoc u:ay,OTIJs,dru:solej[. üe il'osie r g:ê!Llllt.est a.·elia!tivem'ell'tj1e1UlllJe. IM. J.',a!)bé D11boli,s i'181J.)pOll'ta en 1894, aùOll's que la ,Uge mesumaiit à pieitne . O m. 50; ii:l Je pJalnita dallllS lla ,COll]l" ,die ;;on po.'eslbyt è'l'le ISIUil' IUlll SO'l.1B,s,oa g11, runiitique ,et moy enlll1llilJllit ~es is101illlsa& sez llll!Î1nû.meis, ,il 100 ,t ·deiv,em,u €Ill 0:1x Mlllllées ee q'l]e llliOUIS le
voyoms ruuooru[·.d'h'l.là.
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La vie spiritnel!Pi
oiwrir à mon bien -aimé; mes mains distillent ln m11rrhe. » Qu'est-ce que cett e myrrhe, sinon l es actes des ,~erLa convenance et la nécessité de tus et les bonn es œuvres qu e 1 ame maintenir ou de r épa r er en 1;ous la doit accomp lir quand elle s'est levée divine ressemb lan ce apparait plus sur le chemin de cette vie et qu'elle encore si nous ré fl échissons à cette veut all er au-deva nt de son époux vérité que Dous sommes les enfants afin de lui ouvrir pour le jo ur des de Dieu, sortis du sein de son amou: noces éternelles 1 reus c volonté , et adop t és par lm Pa r Ja grâce , notre âme est d' un e quand son Eglise fit couler sur no- maniè r e spéciale la demeure de tre fron t l 'ea u du baptême. Or, ne Dieu: « /:Nq,nelqii' itn m'aime, il garconvient-i l pas que les enfants _res- rlern ma parole, et mon p ere ' l' ai-. semblen t ù. leur père 'a Ne serait -ce mera et nous ferons notr e demeitre point une i~jure, pour l'.1sainteté in- r'n lui", nous <lit-il en saint Jean, et finie tlu Pere celeste s1 ses enfants l 'Apôtre écrit aux Cor inthi ens: « Le se voyant remp lis de détauts,. ne tr~- temple cle Di en est saint, et ce temva illaient pas u les faire d1sparmple c'est 1Jo'Us-11iêmes. » Ne devonst.re ~ Nous devons, au contrai re, cher- nous pas entr etenir avec soin la sain cher à lui ressemb ler par la sai~ te- teté cle ee ternp le? Dieu ne veu t -il té. « S0.11ez les imitateu,rs de, f!ieii, pas une demeur e resp lendissante de écriva it saint Pau l aux Ephes1 cns, beautés surn ature lles 1 cornme des enfants bien-aùné s. " N'est-ce point une conséquen ce ri En nous adoptant pour ses fil s, au O'oureuse qui en découle pour nous, moment du baptême, notre Père du de r endre notre âme aussi digne que ciel a enric hi notre âme d'une pa- possib le de la divin e dilection? Sans nue divine: la gr âce sanctifiante, et, aucun doute; et saint Pau l nous le si nou s avons eu le malheur de per- rapp elle clans son ériîtr e aux ,Colosdre ce don inest imable, le sang de siens, en résumant tout ce que nous ,Tésus-Christ nous l'a rendu dans le venons de dire par ces seules paroi:;acrernent de la Pénitence, et il a les: « La 1'olonté cle Di eit, c'est que daigné en accro ît re encore Ja splen - 'L"oi1sdeveniez cles saints. » deur dans l 'uni on eucharistique. 8onvenons -nous aussi que tout D'une communion ferven te, notre chr étien est membre du corps mysâme est sort ie plus blanche qu e la t ique de l'lGg-lise dont Jésus -Chris t neio·e et toute brillan te encore du est la tête « Ne savP,z-voits pas que pas~a'~;e divin dont il lui restait les vos corps sont les membres dn ardeu rs ravivées de l 'amou r. PeutClii-ist?. . . . V ons êtes le corps du. elle' sans aller contre Cl1,1ùt . » Sai nt Pa ul en dédui t, dans . .les desseins et . les désirs de Dieu, laisse r se termr ses diverses épîtres, avec que l soin eet éclat7 Le Seigne ur ne veut-il pas les fidèles doivent s'abstenir de tout qu'e lle entre t ienn e avec soin cett e riéché. Nombre de fois il les appe lle beau té et qu 'elle l' augmente encore « cles saints», parce qu'ils doivent pour qu'il pu isse prendre en elle ses être tel s à cause de l 'in fini e sainteté <léliees 7 Oui , certes, et c'est pour- de Jésus -Christ qui est leur tête: 0uoi il fait dire à l 'épouse des Can- « Vous devez, écrit-il aux Phi lippien!", tiq ues : « J'ai lavé mes pieds, com - comm e cles enfctnts de Dieii, briller ment pou,rrais-je les sali r de nou- tels q1œ des astres dans le monde. " 11ea 11'?" et un i·rnu plus loin , il lui ,J ésns-Cbris t est le modèle que nous fa it ajout er « Je me s1ûs lavée pour devons copier pour être un jour au
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nombre des élus. Ceux que Dieu a prédes tin és à la gloire, i l " les a aussi prédestines à être conformes à l'i11u1 ,_qede son Fils. » Or, les admirab les exemples de ce divin modèle ne nous obligent -ils pas à faire l)1us que ne font d'ordinaire les chrét iens de nos jour s1 J1Jnfin, l 'hér .itage auquel nous aspirons nous fait un devoir de trava iller à notre perfection. Nous sommes« pour un héritage incorrupt1·bze». :M" ais pour l'espérer avec assurance, nous devons nous p réser ver de toute corrupt ion au milieu des impies et des péclieurs. Nous voulons être un jour uni s intimement à Dieu infiniment saint et partager sa béatitude éternelle. Mais alors comment douter de ! 'obligation où nous sommes d'acquérir un e sainteté sans tache et une perfection sans souillure 'l A quoi devons-nous être occupés ici-bas, sinon à détrmre chaque jour en nous ce qui s 'oppose à cette saint eté ? Et si la perfection de Jésus -Christ nous paraît inac ccessible, pouvons -nous dire que les saints, qui se sont sanctifiés à tout âge, dans tous les rangs, toutes les sit uations et les conditions les plus diverses, sont d'une autre nature que nous 1 Que de raisons donc de travailler à notre perfectio n l L'amo ur de Dieu auque l nous oblige notre qualité de eréat ure et de créature racheté e, l e soin que nous devons avoir de maintenir en nous, par le bon usag e de notre liberté, la ressemblance divine, ressemb lance qu'exige p lus encore notre qualité d'enfants de Dieu, la beaut é surnature lle de notre âme que nous devons conserver et augmenter, l'attention qu'il convient d'apporter pour garder nette et brillante en nous la demeure du SaintEsprit, l 'auguste amitié, la tendresse que ! 'Epoux djvin a pour notre
âme et à laquelle nous devons répondre notre qualité de membre de Jésu s-Christ, enfin l'obligation qui nous est imposée de suivre ses exemples, si nous voulons être un j our glor ifi és avec lui. Oui, comme l 'Apôtre nous l 'enseigne, Dieu veut la be])e œuvre de notre sanctificat ion; et ne pas la commencer, si elle ne l 'est déjà, serait pour nous un sujet de cra indre que, rebuté par notre indifférence et notre froideur, son amour ne nous retirât peu à peu ses grâces et que, pour n'avo ir pas voulu avancer, not re âme ne reculât et ne fît peut-être ju squ'à tles chutes profondes et ffi(lmo jusqu'à l 'abîme. Sans doute, devant ce travai l, pourtant si beau, la nature effrayée se dérobe, mais le Sain t -Esprit nous encourage en nous d isant de la Sagesse qui est synonyme de perfection. « Ceux qui l'aiment la découvrent aisément, et ceux qui la cherchent la trouvent. . . . celui qui sera vigilant pour l'acquérir sera bientôt en repos. . . . car elle cherche ellemême de tous côtés ceux qui sont di_qnes d'elle. Elle se montre à eux agréablement dans ses voies, et va œu-devant d'eux avec tout le soin de sa providence, » pour les aider dans Jeurs desseins de perfection. Ecoutons cette invitation du StEsp ri t, entreprenons ou continuom; avec ardeur l 'adm irable travai l de notre perfect ion, et nos efforts seront bientôt récompensés par des flots de pai x et de sainte joie qui inondent notr e âme. « Persévérez, écrivait le saint Evêque de Genève à une âme généreuse, dans le dessein de se1·vir à .iamais Notre Seigneur avec toute la pureté, la fidélité et la, perfection que vous pourrez. Que bienhe11,rettx est un coeur qui se dévoue à une affection si .iu ste et si .c:aù?.te!Pl11, s nous irons en avant,
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plus nmts reconnaîtrons la grandeur de la _qrâce que le Saint-Esprit noits a faite cle nous dontier ce courage. » -----•ellH•a 1<-----
Hygiène des coursesde montagne (Suite et fin)
Il e~ ist e au su rp'iu s, lbi em des pe.tit& moy,enR de se t en ir .l a bp nche fra'iche, qualllléLl' eau malliqn e, qne 1.a gourde est ïiiÙe ou qtl' 1on veut, le matin, en mtlua,gel' l e cout e1nu -pour .Ja. Roii' de l ' a· 'J.Yl'ès-mirli , to uJours -l u plluts i•n,t·Plll.'fie.. Des prrnnea,ux Rec.s SOIIl t cx,ce1ù len t s ù mâchier ; le ta 1ba,c, - pip e ou ,cigar e - e n,clo,rtla ,sensation die la :sOli,fcomme ceJle de la faim. 'D,e illl.'êmie ll'n frui t , pomme ou ,pioire, réjouit 'le ,pa l a·is. Une simp•le feiui]').ev-e-r,l:e,ulil•'br in d'1he.rbe te-nus -enIre les <l•eint s comme c1gare , pro.voq u:e,nt un e sa li~ati on ,snlflfisan te pou r empêcher la boniche de tTop se ,dessécher. Aux haut.es aJtitu'dies, où l'a ir es t 1beaU1wrnp plu s -seicque d ans la. pilafoe, ~-eCOI'I*, ·p er.d par ,1a sue ur f'.t l a perspiiae, une bien nttion cu Ianée i1Illse•nsilb plu s gTa'Ild,e qu antité d'eau; aus,si la i:;oirf y est--ei lJe consta .mmemt, toutes choses éga les ù'.aWl, eurs , rplus viv-e. Erite z dollJCav-eic-soin to ut -ce iq1ui IJ)eut la ;provoque.1• i nn liJleme,nt; méJfiez-vous ,dm fr01I1a,g-e,idets,sauJc,i-s,ses l,rop sa lées, d-11ja.mb01D-, ,des tranch es ide langue fn•IDJée,dlont l es :hô·teiài-ers sont si pro-di· guie.s 1dan s le me nu ,des prov isio n s à emp oœter po u-r la j our née. Les amfs ,durs, lie fruit, ide -sim p l•es beun'éoo garni,eis on non 'de viantd"e fraiche, ,ct1oi•veirut srnfü'ire là ,ce menu. Qu-etl!questa.bl ette s d.=-,cbOlcüi la t so,nt aussi eocceNente s à 1tt-ou1 ver -au ,fo n:d de ses po'Cbes; on d eVl'..1 it toujo'lH'R y ,en azoir unie peti1t•e ré senve. ..J'ajo ute iq,ue s' i~ eis t, die tontes fa. ~on-s., préféra:We die ne .p a s faire, en marc .be, rnsarg,e 1d•e ,boiss-O'Il"S alieoo-Jiq 1ws , un ,e1•i-e de bon v,in le soir n e saurait 1
faivu de ma l. C'est affaire de go0.1t ert: d'bathitwde. Erufi'Il tout -en ,condamna .n t sans réserve les :l i,queurs pou.r l'usa,ge oPdüiaire, j-e m·ois néanmo ins urn e ,die po ..+•ir a:ve,c so i, en monta:gne, un .peti~. -- "t, ès ipt~tit - flaJcon ,de rhurm, die ·co1g-naJ('.au -cl'eiaud,e,cell'iise ·<Jn.ipouvrorutêt:rr,e au lbc>soi•n , et tout à .fait eooceipitionnel.leme:nt emipl oyé comme icordial. O.n peut /\trc ,pri1Sde ,maoJai,se su,bit ,dJe1friin10-ale • ' ïon·e ùe syrucope; on penit, diansil:) un' p,aRI"nrgeCl'iti,que , a.voir un dern ier 1con,p de ,c:0il1licr à dornœr , et iquie~ques gourttes de "litqnPnr, a llors, se,ront ·les bie,nve·nn f·.x. L'aJ1,·ool est ùu ,ns de-s C;as se mb:Jab lcs un excitant -pu issa ,nt, ma iis trè s pias·Ragier, c,H bi-ewtôt, ,au corutraire, i 'l •pnt"a.lys·e. •C'est, ,comme Oin l'a. ,dit avM t·::ti1Son,siau,p,J.ement le couip d·e ·fornet ,donné au 1:heva·l fatigué, IJllla.is·u'Il couip Jp foue t· n 'a jamai, s Tempilaicé une bonne rait-ion d'a vo.ilne. Et à e-cux qni s-e fera ienrt scru ,p111 le d' n'SP.J' die li,que0,r, même sous cett e for. me, je ra•ppellera i les 1beU,lesexipér ien rns die C h. F éré s11r,l'éin erg,ie m uscmlairf'. 1('.pt i n'fatig-a.ble ,cbiencheur a c;on stiaté que l'akoo l e~c i te pil us iforteme'Dlt ce,He énergie J>a,r 'les voi,e:s olfa.ctivies q ne par 1a vo i•e s-tomaica(l1 e, ais1pit~é q-u' in:gét'lé. I l i-nlfifit dès lor s ide "déboucher son flliacon e t de ... le flaiirer. Qui s'y ,,;eraii t a t-f.endu? C ',est fo1•t sér i eux ·ce· pm11d:.1nt;voyer., du l'C·ste, l 'elfifet d'mn,e for t,e ode n"I', vinai,gre, se l,s a~1g1laü; 1:,u1• nine p ersonne en pamo i1son. J ',en üeo11S mainJte,nant au dernie 1· 1 1>c•iu t de mon prngramme, fa di s·tl'ibuition ,d:e course . Ainl'll t 1~1)1J1t se leve r matin, de trf's gr an/ù mat in , p lns tôt '(}!l'e le so lei!I. C:',e st 'la ·première ::rè,gl,e du j eu •et oe!11i1qui ne ,l 'Oibset'Vi e pa:s peiid 1~n.edes •pl us g raml ·es jomis,:saooes d1~ci-ibas. On rn:rnche si biiC'Il d1a.ns1la nuH caihne à la du rté deis étoi;les ... L ',he1'be hum ide ,de rosée i rnprèg·ne ,l'a ir de vivifiantes ise-n.teu,rs; une ,e,h onf' l!te d,a.llJs la. 1pro ifoD'deur des ,boi.s j ette ses ,d,e·rn -iers 1criis; des 1prés da ns l'ombre moJ1te la 1
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strMenrt:e ,chanson de fa faiulx qu 'a iguise ne faucheur matï,nia11; les corq:s,cllan ·bent aux ,éita,bltes; auix lfenm:eis, l' une a.pr ès 1'autre, s':a1li lument les '1nmières. P.1üs, bi,e,ntôl à J'oriell't, 1Fa111bebll an cbi1t, et J.e ciel rp,eu à peu s',éda ire. Le mal"in ,priu1temps ,die l.a journée, e·st le me i111e'nr momen t -dn tour iste; celui qui l'attentd: da1J1s s,o,n 'lit comme t 'le criime de lèse-nature. 1Dornc, ,à Phôte l, rég1'ez vos ,com,ph," le 1soiT, faites-vous mo,ntrer_ ,comme n t s'ou-v~·e:la ']JO.r 'te id'entrée , et wva:nt l'aube pia.rtez sans tbruù,t. 1Sa:nshru irf:; j' ini'(ljsl be snr 1ce poin t quo1qu,e étranger à .]',hygiène. Trop de .gens ornbiHent qn'i~s ont pt=>n t-êti ,e 'des voûsins désireux de do11mir, et qn'rnne po,rite d'erm1ée vio1Jemment, cles ,c,onv,~rsatiorus à, lrn.ute yoix, des élcl1a ts 1d1eriJ,e, des 1pa s 1b r uyants tout Je Jo,rngdes 1corri.do~s ré veiUe,nt die la d'açon la p lus désa1gréalbl e. U~ t·ou11is1te mat ina ,l et bien élevé d1e• vra1t tonj om's y pen"Ser. No u's vo ilà sur ,Je c,hermin,sUJcau ,do1s, bftton à la m1ain et , pour ,les fumeurs, pipe à ]a boniche - ex,quis ·e 1cette ,première 1pipe, fla mei1Neure ,de tla journée - en r;ornte! Ah! mai 1s et le ,d:éijeune'r'? me dire :z-vou,s. Le déjeuner'? Eh ,bi1en, ill ·faut, au 1besoin, sa-vro ,iœ 1s'en pa:sseir. Vous ,ne pouvez ip.as exig .er, d'un ipersonne I .si isornvent su.rme:nié, ,du c;aifé à 3 ou 4 h. dlu rna:bin, et 1si même, p.a.r h.asa,r·d, 1'1hôte gr.fücie,ux vous l'o ffre, .s,oyez certain qu'i:1 ne seria - pas plus qlte votr ·e co,nrpte - p,rêt à Fheu:re co,nv,enne. Vou,s voilà don ·c ret.a1,dié, p,e,süm ,t, maugréant: 1chair®e r,ompu, j ournée ma l ,commemcée. !Se met tre elll route à jeun est , ,sauf pernU 1tre d'ex,c11 p,tionne'1's ca;pr~cieis d',un e.s,toau,ruc maùcomp·liaisant , une 1simple a1f,fa11,, d'ha1bitrnde, et u,n 'homme em sa:n'té peut p:11~fai1temenrt: faire ainsi 10 à 15 kilo rnètre,s. Au bes ,01i·n un mor,cea ,u de 0hoco!lat ,grï,gnMé e,n mau0han.t ,c,a'J.mer .a iles rév01lte1s d'un organ ,e qui n'aime pas à .faire ,grève et qu'emporte .sa Si01llitcituid,eIJ)Oll r son propriétaire. Si vous 1
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éüez reisté au lit il n'.au~1ai t itout de môme rien vu iparaîtrte a vain!t l''heur ,e où -arnjouir:d'hui vous lu i idomn,e ,z s,on or,d i narlre. PnLs, a1près cette premièr·~ ma,Mhe, que 1 dtéili cieux dléjeuner aiS"s,a 1son1né de la sa tislfaiction de l'avoir biein ga,gné! En Suisis'e, le.s hôte l s .sont rpartmlt si rnombreux ·qu ' il e:st fo.rt l'UJr.eldle ne pas ap·e.rc-evoir •au moment ,psy,cho,lo-girq:u ,p la frumée d' Œn t,oi t hospitœlû·er. Le cas, 11ou,rta111.t,peut se 1présenter - ai1D1si daI1Js1a ha u're monitagne - mais ,ailom vous a·vez vos vivres ayeic vous, voire un ustens ile d'aOnmininm - ,si .Jége,r - ,d'ans l·Piqll'el, e:n dix mim1tes, assis au LJord du rnis 1sean, vo,u,s rpré·pa;rez rnn ca,fé parfai t, un ,cho,co,1.at ,d,é'li1c1ieux ou lia soupe aux poi,s ,d:u soMat; le,s nois n'·en mangent pa:s de meill eu1re. E,rnfi.n ]or.s,qn'olll 1pr,évoi1t d es rié,gi,ons où - aufdPissuisdes limites de '1a v-éig -é:t:at ion ne se trouve.ra p.lus de 'bü'i1s mo.rt, on empor,t,e 'dans son smc nue on de,nx d•e C('·sboîte s <<d' esprit- ,de-vicr1s,01li1de )> qui Re ve1nrdent d·ans les ma:gasims d'équipennen t püiu·r ,(') h.as·s,eurs et t oudstP,s. 1Le 1d:éj, enner a.w1!lé, fumez une n-0uveHe pi:pe ou étudiez voi:Jr,e•carte une heure die 11:J. ,rulte en tou<t - pu is re partez . C'e.st avant mid i iqn'on mar ,che ,le mi eux , i'l faut en profiter. L 'air esrt: ern0we léger, le .soleil (piaist.ro'J) c1ha.u,d, 1'es musc les bien re'POIS ·é.s pa r le so,m mei l ,die la nui't. iMa1,chez ,d'UŒJ, pas égal, p,l:u,tôt .Je. ,Jü, comime les mo ntagnards, lqu',on peut à. ila montée all,l onge r davant ,a:ge 1qu'11.la d,eisrPillte. Uine de:scent·e rai'éte fa:tiigue 1beaucou'P , « cassant » les genoux par ,c-e que le ,co·1,ps tout e,ntiier pè-s•e a'lors 'SlH eux 'bie.n, pil n s Io,u rdeme1I1Jt;i 1 fau t dlOillC all er tr ès lentement. De ce qu'·Oln,siemet ,s,u·r le ,corp,s pais s ,O!IliS ma imten;a,rn t à 1celqJu'on.se u:œit ded,alnis. ;Une ques 1tdio!Ili.très importante ·e:n 001ur1s,e,e,st celle d·e· lia ,boisson. iBea ncoulp cFhornn1ête,srgeI1Jss'dim1agi!nle1J1Jt {'!Jlcoo.,eque ·pour biien maœber erf:se donner ioos froillces , 11fout boire à large go1
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sier, j' 1en,bendis des sph' itu,eux, vi·rus ou l'uiSla.ge,dC!s bio1Slsonsakooli\ques ,comt a.geux ou du moilllli1 s,an,s in· Jh1111euJI<s. Eirreur plu.s •hiarute ·q1ue le we ,ru,naill' 1stes. ni,e.n, t1s pou ·r a,es alS'C1e1DJsii10n11 Mo1111t-B1a'llc ! L'a l1co,ol, sou1s que l.que ·co111v~ ,tio111ailelle l'a lpmfa fo,11mequie .c,e so-i't , 1n' es,t d'aucune uti - Le .con:grès iu11:lern1a lité; l,e mnsrcLe 1qui tr,avai He n'·elll a :nui m:e, rémn,i à Par.i 1s ,en août 1900, a voté, besoin, au ·coruti1aire, les 1II1i l liorns de à l'umuruinn~té des meimbre,s présents ·, t ra va,illeuns, a'b1stimtemitts,·ein rtouis piayisi, u;ne rés •olution ,exclt@nt die 1a U,st e ,dJes à ,empo1·ter druns fols, ,asicenJe (Pl'01u!v ,en:t. ·Na1n:seina paJS!Sié deux 'hi- p rovi1siŒ11s \ieWi1siur 1'es ,gLa!c1e,s du ·pôl1e 1N ord, ,sru,p- sio[l,s dlifd'icüeis, 'l'akool ·ert spécia lement 1100-.tallitave c .son équi.piage de,s temipé- l'a1bs,im,the. L',al:0010, l, 1sou.s qu,elqu~ farme ,que ,ce rait\11r,esde G2°,au--desSlousde zéro, sans boine rnille.gollltte id'alcoo,l ; ,all'crnn hom- ,so.ii t , ,w'es:t dOiDIC -nullieme1n,t1néc 1es1sai:r,e a u touriisite do:I1Jtila boii,sis,onnorma'le me ,nra été :m'aLade, toms Siolnlt rerutrés eu p,U'lfiaite.siaiwté.1Sidu NoI1d nous pasc sera to ujomis le lai,t, qu'en moufo.g1rue :,;olJJ.\s aux 1pays cihamdis,·c' esrt pour ü01ns- on t rouv,e .paritourt exs0ell,en.it. J'en pa tlP-e·n COIDJniais,sa.DJce ·die caus,e. L'année L,Ltie1 r ,qu'm1:x Indieis ou 1en Egyp1te des rP-g:ime1DJts ,œI1Jg l1ais ,en ,c1rulll'pag,rue, ave-c dern11iMe ,encore, j'UJi cha;s;sié tous lieis marcheis foi,coos, o,rut été rsoumi1s aux jiours pe1J1dia'lllt tr1odissematine,s, emt,re 2 phùS dlu·re1s,fatigues 1sa.I1Js bioJ,re ,arncuQ1 et 3000 mè.M.· ,eis id'a1titude, en !IlehU1V,a111t t ,pias autre cho:s,e, à l'hô ,tel aJicool, et l,e,s onrt .s1t1p ·portée ,s IYeau.coup œb/So,lume•n, rui•cux que les régi ,rn/eintis qui e:n fa,i. 1comrne dle,hlo111s . Ja:maJ,s j,e 1D1e me suis ,:,;1,üe· nt UJs,aig1e. Voi,cù.,c,e 1q uie ,dit, •ent1r1e mieux porté ,et [11',ai1grimp,é ;plms légèc1uitr·e,s, le généria l W 0J1 sell,ey, COll11Ill13.ill· gè.r•eme-nlt.O'e;st que Je lait 1110.n ,s,eule clla,nte111 ·c1llef des tro ulp,eis a:n,glais1es ,en men1t -désaltè[' 1e, mai,s ,ei111cior,e nourri.t; E1g·y1~teen 18'85: « Tornte1s 1,eis Ü'OU[)te.s, en O'U1trele ISlll'Ol'eq u'til 1001D ti1e1rut e!Il ,wuNtH .au Soud,a.n,, n' ·on,t eu, depuis abonid,anœ •eist pour l1e mrusde l·e 1c·oanpl ms1ïiem"S mois, •ni vin, i!ci bière, nii 11· ·budi b]e die -choix . Dirun,s lie ibas pays queurs, et j1amais p,etite ,a1wée n'a été ce rég imle die non,fü'issO'IJJré u ssit mo·Î'ns plu ·s parfaite, ,nie s'est mieux ,compoT- biien. Le lai,t y est plus did:'ficile à se tée et nl 1a mieux ,oombattu ,qu,e IJlJOS s,01- pro ·cur,er trèis• bo111,e:t par lia gr.a:nléLe dlart,s dla,ns leurs v:aiUa!Illts efforts ;pour ch-alieur ·celui qu'on emp,oirte arv,e,c1sol a,Dt.eind,re Kar tho ulJII ,et sauVler la vi-e . . . la gou rde devient harr,ante, 'S,Olll ,con· d n g1éilléraliGorido1n,)) Et ,en Egypte, OIJl te n u du beun'e, ,ce ,qui n',eisit •pl ms du ne r,emlco1ntr,epas tous les journ des towt l.a même rchose . Da,rus·Ces eas Oillse ,sou1•ces -viv•es1sor1tirunt dlllipied deiS gl,a- :üreria très ·bien ,d'a,ffaire en, emporc,ie:1.is. t amrt un,e go.u:rdle p:Leû1DJede thé ou de Uin, alpiniJste aUemanid', Otto -Snelll, ·ca:M 111otirdéjlà su,crés et .a1sis;ezfort'S a füit réic,emme:rutnDJee/IlJq Uiête 1sur '1'ac - pour, ,sudV1antleis ,e:rigenc,es ,d,e la soif, t!io,1] eXJen0éep,ar l'alcoo l ,su1' les· ,foœ ,es s.u,p,porter ,die.Jiarges .baptêmteis ,aux foindies igrimp,em~s die 1Dl0'.U1taigme. Sur 60 ré - faiJrue,s1. p,01wsie1soll:Yten ueis, 37 - :s·oii1: Le 62 % Tous Le1siabstiin1en1:Js · d'.aiil11euns,,ont c0tDJdla.rnnentl' UJS ,a1ge du vin, ·cLes li- ,d,eipui,si J.o•n1gtenl'p·S1consrtaté uin .f.a:irl: q ue:urs et d,e la tbière -co1m11Il'e nufai1blie ,certain. Moins on boit, moin s Oin-a soif. plllltô:t: tq1 u 'u:H'le; 12 répon1s1eisson,t en Obiruc u n ,e,n, fa irf:j ouir1n,e llieim,ent l' e:xip,éfa:veull' de l'u:sag,e mod~·ré du v.im1, ma ilS 11i 1en ce. A twblie oni rpeut ll'eiSl t,er lo111 ,g re;pouiS1s1eI1Jt JieisliJqu,euris •eit Ilia biè'l'e; 3 tem 1p1s,l:e 1,epa,s to urt -em:tie.rmême., s 1aDJS a l,pi1J1tis1:es pellJs·ent que l'1a,LcooI peu t tourJh.er à la boutei He ou à lia icar~e, êt1~ ,emp loyé, ,en ,c,ais die beisodm,como:nJe mais le p,remiier ·v,erre appelle immJ~diamédti,0amett11tou mê lé à l'1e.au: dieis gla - tement 'leis 1autres: ,qui a bu •bod•ra. IEID cieris·; emifin 5 ,seuJ,emenit ,co,rusiidèreirut ooursie dl ,en ies1t ex'actemellllt ,de même. 1
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5. Ne dépense jamais tout ton reNie buvez d!o1llJC pas <à,tou,t,e,s 1'eis;s·ot1 •rne.s, à toutes 1es ven u. Celui qui dépense tout au fur ec.s, à tout e:S1,es.forut:lali au!beiig,es,~u,rrt:ou ,t_ Ga1~dez voitre 1so,i.f 1,e et à mesure, se trouve malheureux. plus IOIIIJg,temp,s po1sis·~bJie,e;t ,sieui.emeiut Les bonnes années pourront être lolt·s,qu\iU.e d1e'Viie1111t vr,aime ·nt 1péni:bie, nombreuses, mais il peut venir un saUsfaites 1a à pleiln ,go·sier, mais n'a- temps où le malheur touchera l 'homyez pais 1sanis oos;se·votre got1rd1e aux me . S'il n 'y a aucune épargne, au li-,n'es pour 1n'1e1n .tiuer 1qiue,des gorgées chagrin vient rapide ment s'associer qui avivenJt la S:oô.f,au l~eu 1d,el'a:p,aiser. la misère et le malheur sera double. 1Dr OHATELAINIl ne faut jamais oublier d 'é0
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pargner. · 6. Eviter les petites dépenses. El les sont si dangereuses ! On fait atDix bons conseils tention aux grandes dépenses avant de les faire. Mais pour les petites 1. S'étendre d'après sa couverture. Bien des hommes ont reçu de on réfléchit après l es avoir faites. quoi s'acheter une couverture très La coutume de ne pas s'inquiéter long·ue. Il est très ag-réable évidem- des petites occasions, fait perdre beaucoup et tant d'argent qu'on en ment de jouir de beau x revenus, mais l'homme qui possède moins ne a plus dans les grandes circonstan· souffr ira pas s'il sait se placer de ces. 7. N'achetez rien d'inutile! Lei:; façon à ne pas dépasser sa couvervitrines sont, hélas! bien tentantes. tur e. 11 veillera à pouvoir l'agrandir continuellement par ses épar - Il y a tant de belles choses, inuti les, gnes sans vouloir agir plus vite qu' il est vrai, mais si belles qu'on les achète. Il est des personnes qui doiil ne convient. vent avoir toutes les nouveautés, 2. Veiller en première ligne au porte-monnaies, cannes, pipes, épinnécessaire. Celui qui, sans nécessité, gles, cravates, etc. Il en est d'autres se contente d'une nourriture insuf- qui ne peuvent assister à un marché fisante, joue un mauvais jeu avec sa sans acheter quelque chose. santé. Celui qui économise trop pour 8. Ne pas acheter à crédit. C'est son vêtement se fait mépriser. Et user ce qu'on gagnera plus tard. Il celui qui épargne le nécessaire pou r ne faut utiliser que ce que l'on posavoir du superflu est un grand im- sède réellement. Il est facile de faibécile. re des achats avec l'espoir que l'on 3. Le meilleur est le meilleur mar- paiera plus tard, mais il se peut et ché. Le bon marché peut souvent cela n'arrive que trop souvent, que paraî tre beau; mais l'usage détruit l'espoir ne se réalise pas. rapidement le br iJlant . On ne peut 9. Se modérer. Tu désires peut obtenir de bon travail pou r un prix être un verre de bière ou de vin, ou dérisoire. Où l'on voit un excessif aller chaque jour au café, cela n'est bon marché, il importe de se méfier pas nécessaire! Tu veux joyeuse toujours. compagnie chaque jour, mais c'est 4. Conserver longtemps ce qu'on délaisser la famille et les affaires, a. Celui qui porte tous les jours un ce qui n'est pas permis. L'abus, mênouvel habit ou qui ne veut pas me dans les meilleure s choses, est blâmable et dangereux. soigner toujours ses objets, paraî10. Prendre conseil. Deux intellitra toujours mal, malgré ses gran gences savent plus qu'une intelli des dépenses.
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o·ence, et prendre conseil c'est s 'é""' parp;n er l. 'apprentissage que lm, autres 011t dû faire.
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La Terre (Son rôle dans la religion.) La première chose que nous re ncontrons en allant à la campagne, c'est ]a terre. Qu'on est heureux, à une certa in e époque de l'année, de quitter, pour quelques semaines, la ville dans laquelle on a passé de longs mois! Plus d'asphalte ni de bitume sous les pieds; plus de rues pavées de pierre ou de bois; plus de places macadamisées ni de squares en béton; ma is la terre, rien que la terre libre et franche, souple et spacieuse de la campagne; la terre, œuvre immédiate du Créateur . Les Romains se prosternaient re ligieusement vers elle et l'embrassai.ent avec amour comme leur mère commun e. N'est-elle pas, en effet, la nourric ière des hommes, leur soutien, leur protection 7 Le froment que nous donnent ses champs, les légumes que nous fournissent ses jardins, les fruits que nous offrent ses arb r es, n'est-ce pas le pa in que son inépuisable fécondité met tous les jours sur nos tables 7 l' eau qui jaillit de la source, l 'hui le qui coule du pressoir, le vin que distillent ses vignes, les délicieuses liqueurs que nous extrayons de ses herbes et de ses plantes, n'est-ce pas le lait bienfaisant de ses puissantes mamelles7 Que deviendrions-nous sans cette terre bénie 7 Impuissants à noms mainten ir dans l'espace, à nager constamment dans l'eau ou à voler dans les airs, nous nous promenons tout à notre aise sur son dos large et docile; nos pieds foulent à volon-
té ses chemins battus et ses champs gazonne ux, ses ria nts coteaux et ses vertes collines. Partout où nous dirigeo:r;isnos pas, elle nous offre des sites pittoresques, des promenades charmantes, des points de vue ravissants . Par les divers matériaux qu'elle nous fournit en abondance, par la cha ux et les ciments de ses carrières, par les pierres de ses montagnes et le bois de ses forêts, elle nous met à même de nous abriter contre les intempéries des saisons, de nous protéger contre les incur si.ons dang·ereuses des bêtes sauvages et de nous défendre contre les at t aques des malfaiteurs. Arrêtons-nous quelques instants sur ce sol, et demandons à la terre quel rôle elle joue da;ns fo religion.
I. La Terre joue dans la religion un rôle multiple et vraiment admirable. Son extraction du néant a été un des premiers actes du Créateur . Avant de songer à créer les métaux précieux , les fleurs aux formes gracieu ses, l'oiseau au brillant plum age, le soleil avec ses splendeurs et l 'homme avec la triple couronne de la royauté, de l'intelli gence et de l 'immortalite , Dieu , immédiatement après avoir créé le palais des Esprits célestes, jeta dans l'espace le globe de ]a Terre. C'était là une des premières matières que Dieu mettait au jour , ce devait être le vaste théâtre de sa sagesse ineffab le et de son inépuisable bonté. Mais cette terre ne saurait rester déserte, solitaire, inhabitée; il lui faut un roi, des peuples, des armées, des patriarches et des prophètes, des saints et des martyrs. D'où lui viendront ces nombreux habitants 1 De quelle matière seront -ils composés~ Dieu créera -t-il une substance spéciale pour former leur corps 7 Les formera -t -il avec les vapeurs
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brillantes et parfumées qui ont dû suiv r e ]a créa tion des mondes, comme on voit dans les ate liers des ar tistes un e poussière d'or provenant de la fa br ication des bijoux 1 Non: mais ii l 'instar d'une mère qui se 1iencbe sur un berceau pou r y chercher un petit nouv eau-né, Dieu se penchera vers ]a Terre pour lui demander le corps de l'h omme. Il prendra donc un peu de cett e substance, et, de ses doigts divins, il moulera tous ses membres forts et délicats, nobles et gracie ux, sveltes et délicats, il ü1sufflera son espr it viv ifi cateur dans cette statue inanirnée, et ainsi sera formé Ada m qui, claus le langage hébraïq ue, veut dire " limon de la terre ». Est-ce assez que Dieu ait pétri cle ses mains, animé de son souffle et comblé de ses bénédictions la terre que nous habitons'? Non, ma is il a Youlu aussi la fa ire servir comm e un trône, comme d'un « escabea u pour ses pieds». Que dis-je1 Ne voyonsnous pas la Sagesse E t ernelle quitter un instant la demeure des ang·es pour venir se distraire, se réjouir et comme pour « jouer divinement sur ]a T erre? " n e voyons-nous pas l 'Esprit d 'amour lui-même, comme stimulé par une divine émulatio n, rem plir cette même terre de ses rayons cmbrasés? Est-ce étonnant maintenant qu'après avoir vu ]es aug ust es person nages de la sainte Trinité porter à notre pl anè t e un si précieux intérêt nous ente ndions les an ges entonner en dehors du ciel leur premier cantique en fave ur et en honn eu r de la ·terre! Gloire à Dieu là-haut, et paix s1.ir la Ten·e. Es t-il étonnant que 11ous voyions plu sieurs messa gers célestes venir conve r ser avec les habitants de la terre, consoler une mère affligée, s' as seoir à la table d'Abraham, apporter des prome s-
ses à Jacob, réconforter E lie dam:; le be::;oin, accompagner le jeune Tobie, réconfor ter .Jésus épuisé par l'agonie, bri ser les chaînes ~e , saint P iene, t ransporter de J udee a L orette la maison de la Vierge Marie, combatt re visiblement les enne mi.:s de leur Dieu et remp lir un nombre inca lculable de missions qu'il serait trop long de rapporter îci '! Il fa ut don c que la terre soit quelque chose de ·bien grand, de bien précieux et bien distingué pour mériter des visites angél iqu es et de si augustes at tentions! Ce n'est pas tout encore. Un jour que le prop hèt e inspiré gémissait sur les malheurs de son peuple, voyant à travers les âges les défaites è1u'il deva it subir, les humil iat ions ciu'il devait recevoir de la part de ses ennem is et le dur esclavage qu 'il devait supporter; après avoir cherché pa rt out un lib érateur qui vien drait r eleve r sa nation vain cue, r c~taurer sa gloire évanouie et faire re fl eurir le culte et l'amour du vra i Dieu, laissant échapper le soupir qui renfermait le vœu le plus ardent de son cœur: « Que la terre s 'en tr ' ouvre et qu'elle fasse germer un Sauve ur! » Et pourquoi, ô grand prophè te, vous adressez- vous à la terre pou r llemand er ce Sa uveur 1 Pou r quoi ne vous adressez -vous pas aux autres pla nètes ou bi en à la cour du Roi des rois et à ses vaillantes pba langes de chéru bin s f Ah! c'est que vous sa viez que la c1·éatur e qu e devait enfanter Je Sauve ur n'était pas une créat ure venant des aut r es planètes 1 Vous saviez que ce n'était pas un e créat ur e angéliq ue, mais une créatu re, un habitant de la terr e. Ce n'est pas, eu effet, avec une substance spéciale que la Vierge Ma ri e a été fol."mée, mais c'est avec la même sub stance qu' Ad am lui-même, avec
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de la terre; de sorte que la chai r et le sang de ,Jésus, son Fil s, c'était bien de la cha ir et du sang de la terre· Je lait qu'il a sucé, les aliments Q~ 'il a pr is, les vêtements dont il a été re eouvert, le lit _sur leque l il a reposé, tout cela venait de la t erre : que disje 1 Dès le premier instant de son entrée dans le monde, ce n'est ni un berceau ni un lit qu i a reçu ses membres délicats, mais c'est la terre. C'est cette terre QU 'il a parcourue à pied, 1~j our et la nu it, pour instruire les 1gnorants, guérir les infirm es consoler les affl igés, converti r le~ pécheurs et répan dr e partout de no~breuses faveurs: voilà pourquoi nous entendons le même p rophète s'éc rier « que si la Ju stice est descendue du ciel, la Vérité nous est ven ue de la terre ». A-t-il besoin, le Sauveur des hommes, d'écrire quelques sent ences 1 ;Au lien de recourir au papyrus classique ou aux tablettes des scr ibes et <les docteurs, jl s' inclinera modes tement vers la terre et y tracera par deux fois consécutives l'ex pressi on de ses pensées. A-t -il ~esoin d'o pérer un e guéri son~ Au lieu de s'adresser à la science médicale, il prendra un peu de terre détrempée, il l'a ppl iquera sur des yeux fermés, et la vue sera rendue à l 'ave up;le. Est -il arrivé au moment suprême de son agoni e? au lieu de se retirer chez son ami Lazare au château de Magdala, de se rendre dans la synagogue de Capharnaüm ou de se réfug-ier dans le temp le de Jérusalem il d~daignera les tapis soyeux de~ palais et les dalles p récieuses du sanct uaire, pour aller se recueillir dans le jard in des Oliviers et là pros t erne, 1a .['ace cont r e te rr' e, acca-' blf sous le poids de l 'affliction que lm cause la vue des iniq uités des hommes, il est tr iste, il p;émit, il lais-
se échapper une sueur de sanp:, et ainsi la terre seule aura l 'insip;ne honneur, le glor ieux avantage de n :ccvoir et cl'absorber ses soupirs, se~ l~r mcs et la pr écieuse sueur qui jaillit de son corp s adorable. C'est dans la terre que sera plantée Ja croix sur laq uelle il va r endre le dernier soupir; c'est un morcoa u de terre QU 'on achètera avec l'ai· g-ent de sa tr ahison; c'est la tcrrn qui tremblera à sa mort, sa dernière pensée en montant au ciel sera enfin pour la terre, puisque nous l'enten dons dire « que lorsqu'il sera élevé de dessus de la terre, il attirera tout à lui.» 11 est déjà bien beau et bien gfol'ieux le rôle de la Terre que nous voyons pétr ie par les mains de Di eu, serv ant d' escabeau à sa puissance, devenir la chair et le sang- de Ja Vjerg-e Marie et de son divin Pi ls, le rendez-vous des esprits célestes, et enfi n le théât re de la mission, des travaux, des épreuves, de la passio 11 et de la mort du Sauveur des hornmes . Mais là ne s'arrête pas son rôle mystél'ie u.."'\:.Voyant à travers les siecles la mission des apôtres, le roi David entendait le son de leurs voix se répan dr e par toute la terre. C'est que leur divin maître leur avait 01·donné d'a ller prê cher l'Evangi le s:n· tous les points du globe, dans toutes les contrées de la terre. Que dirons -nous maintenant de la Terre aimée de la patrie f Cotte ter re trempé e des sueurs de notre père et anosée des larmes de not re mère; cette terre où se sont écoulées les douces années de notre enfance; cotte terre où nos frères et nos époux se sont couvei-ts de gloire , et que nos ancêtres ont empourprée de leur sang- pour la défendre contre les invas ions ennemies 1 Que dirons-nous de la tene véné-
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rée de nos cimetières 7 C'est plus que le sol du champ paternel, c'est plu s que le sol de la patrie c'est un e terre soustraite aux travaux vrofanes, aux promenades d 'agrément, c'est une terre choisie; la religion l 'a bénie, la douleur l'a consac1·ée, la piété en a fait un rendezvous de prières, de souvenirs et de larmes: ah! c'est qu'elle renferme dans son sein les ossements de nos d1ers défu nts; c 'est qu'elle renferme comme une portion de notre eœur, une partie de nous -mêmes; Yoilà pouquoi nous .vpénétrons avec une relig ieu se tr istesse, nous la visi1.ons avec un saint respect, avec un si lence recueilli ; voilà pourquoi, quand nous quittons ce cimetière, cette terre, cette maison de nos morts, nous emportons avec nous un souven ir, une feuille d'arbuste ou un bouton de fleur; voilà pourquoi nous nous sentons attirés vers cette te rre et nous la quittons à regret, nous nous retournons pour la revoir, comme pour écouter la voix de ceux qui l 'habitent, et s'i l y a quelque chose qui nous console un l)eu dans cette vi~ito funèbre, c'est la pensée qu'un jour, cette terre dont nous sommes formés et qui renferme déjà nos parents, s 'entr 'ouvrira pour nous recevoir, puisqu'il est écrit que tout homme c1ui est poussière retournera en poussière.
Unbonconseil Il n'est pas de nous, mais de l'excellente Kath. Frauenzeitung, un journal allemand destiné à la famille, dont il n'existe malheureusement pas de pendant en français. La Frauenzeitiing fait l'observation que Je goût du sport gagne dans les milieux féminins. L'utilité de
certains exercices pour la santé est incontestable. Leur nécessité n 'est pas prouvée, surtout pour les jeunes dames et jeunes fiJles, qui ne manquent pas, autant qu'on pourrait le croire, d'occasions de fortifier leurs muscles et leurs nerfs . Nos grand 'mères, qui ne connaissaient point la g:_vm.nastique pour filles, et encore moins les nombreux sports aujourd'hu i à la mode, n'en ont pas moins laissé à leurs petitsenfants l'exemple et le souvenir de ce::;beJles santés d'autrefois qui conservaient leur verdeur jusque sous les glaces de l 'âg·e. Leur salle de gymnastique, leur µjste d'entraînement, c'était leur ménage. Elles se faisaient des bras en secouant chaque matin literie et tapis, afin d'en expulser ce que depuis lors on a appelé microbes. Elles se donnaient un exercice des plus sains par le balayage, parce qu'il met en jeu tous les membres et leur impose un mouvement rythmé éminemment propice à leu r déve loppement ; le récurage était un de leun, grands sports et non des moins salutaires. E lles ne redoutaient point de se mesurer avec des meubles lourds et malcommodes à transporter. Un exercice, surtout, aujourd'hui presque comp lètement tombé en désuétude dans nos ménages de bon ton, mais alors en grand honneur , était la lessive. Par lez-moi de la lessiv e, faite en plein air, comme exercice dos bras, des épaules et de la poitrine . Chaque lessive était un renouvellement de bail avec la vie pour nos j eunes grand'mères ! Il va sans dire que ces exercices, se renouvelant quotidiennement ou à certains intervalles, entretenaient chez les vaillantes ménagères d'antan lm bel appétit et, partant, un goùt culinaire solide, formé par une longu e tradition. Aujourd'hui, on
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est ohligé d 'inslitner des cours de cuisine pour réapprendre à leurs J)etites-filles le métier du pot-au-feu, dont elles ont perdu jusqu'à l'instinct. Puisse-t-on leur rendre, en même temps, le goût de ces sports ménaµ;ers auxque ls leurs aïeules ont dû leu r santé de corps et d'esprit. Leurs futurs maris ne s'en plaindront pas: il est beaucoup plus économique d'ache ter à sa femme un balai neuf qu' une bicyclette. Les travaux d'intérieur, les soins du ménage, voilà donc le sport qu'il faut conseiller aux jeunes filles. La campagne, nous le savons, a moins besoin de ce conseil que la ville ; mais nous parlons ici pour tout le monde et, d'ailleurs, il est des recommandations qui paraissent superflues aujourd'hui et qui arr ive ront peut-être trop tard demain. Car c'est un fait que les bonnes habitudes se perdent en peu de temps ; une mode, un engouement, quelques exemples venant de haut, et voilà une tradition ébranlée et bientôt minée; tandis qu'il en coûte des pei nes infini es et un temps prolongé pour déraciner de mauvaises habitudes . Quel bref espace de temps a suffi pour nous habituer au specta cle choquant d'un vélocipédiste féminin 1 Pendant ce temps, il faut multipli er les cours, les conférences, les publications, pour faire pénétrer dans les cervelles féminines certaines notions raisonnées d'économie ménagère, d'hygiène, d'ordre. Réagissons donc contre le mouvement moderne qui jette la femme hors de sa voie. Revenons aux traditions qui firent jusqu'à l 'avant dernière f;énération l'honneur de nos maisons. Dans un temps où les conditions de la vie sont incomparablement plus dures qu'alors, il est insensé de se créer des besoins imagi -
naÜ'eB au détr iment des occL1pations saines et productives de bien -être et de joje, qui nous sont tracées par le plus naturel de l 'existencc.
Vieilla1•d
oit vas-tu !
(L ég,eiJ11de1hia,ut-v~a ruisanne fatédiitc.) Tout au haut de ,La vailùé~ du RbôTue, Hl où le gll"a.nd g lacier fini~sait, ri= fah· ,e ipktce à clc ri.alllte.s [n'ai:rie.s·, éta:it bâtie, 11 y a bien :IOiITg tem![),sde ,c,el'à, 'llill'e 1mruis01D111·cloo qu' ha'bitaAt ·mue fü,mille, ,oom1)01sée du pèr.e, de la imè1·e et {ùe deux ,enfaiuts à 1a bl oode chcvel 1ure et aux y,eUtx,b1eus, âgés il'ulll. de 10 et l':autr,e 1d,e8 ,an:s. .lia m,a.isonnette, eu boi1s de 1sapilu, ,ooutruite aru, ;bo,1,ddu ,chem,in et assez pJ·ès du .gla ciel', étlait isoaêe et c'e.st :pou,r cette [·aiso111 q'll'e ceis ,gien,s, bi€illJ ,que [l)au~. s'éta 'i,elllt [PTornu·é '1lill grwnd chi,en l'O!UX, ,qui dC'V:a:it, d'Ua·a:nt l,eur ,aJbsence, veliUier <àwa ,séC'!IJl ri té des en1:fiants et ,de J.a ,p.etite deme'l.we. Elu ce •temps 01à, ae 11)3Js:sa:g,e ·elle :ta Fur ka étairt diéjà a,s,s,ez fréquenté ipall' le.s [l)iétOllJs veTIJa.nt du cruntolll ld'UJ·j ou y ruù=t •et to'lltes 1so1r.tes .de gens à ~a mine IP~UJS ou anom s enga.geamte pa1,sruent devant ~'h!l1mble 1di1=1meurre, ,s'y arrêtairut tp,aJJ.':f)ots., 'PO'llll" ,s' asseoln: un ÎJDJstaintS'llr le lbanc n11stiqu,e, qu'y ·avalit pJ.rucé ,le mature du J,o,g.is. ,C'était sa [P,laœ ,favo~'lite et ·q1t1 ,a[lld we rtemps était au be'au, c'est là que père et m ème ,i:,c repo sa.iJein t des rfatilgU,es de aa jou[ ":llJée, t::mdis qure darus l'herb e -Les deu x ,enfa nts r-c~u~Ment, joru:ant ,avec Je g,rand chien 1,oux. Pair 'lliil beau son· d'ao'llt, !Petnd,a;nrt ,qiue la m ère é t a.'it occuipée à iJ,)réjpru: ,er r,e ,re,pa,s 1c1'u .sofu:', oonsiistant, .d'o,rd,ma:io:e, ·en [Pam d'ot·gc et ,en 1Iait ,cl1e·.chèv[·es bou~l1'111nt, ile [Père s',était ·comme dJe cou,tU1IDe,iaissis à sa 1[)1a ·cc .f,a•be vot·He et ~€1S emirants jouaient ,dmn,s l'ill<en. fraîche, rtaindi1s que le ,gros cibien l'O'lliX était, to ut de ,son Jong , eou,ché ,a:ux ![liedis du matrh>e. Tou,t il ŒU!P la bête, qUJi dep111i,srun Lnst::mt dié.ià fai ,sait entend-re de ,sou~clis grog.nerrnelllts, ,s~gnes cer taœns de l'iapproehe d'•uu étr.anger, ,se lèv,e brusque,rJ11eint iet ip.a:rt 'Cl'ulll ti:ao.iî, .füms ilia direction du ,bas de la vallée. Le pè11e n 'y :i>rit 'IDême pas grurde, trunt il était a-ecoutrnmé aux habitUJdes de 1son chie!ll .ficlèJ.e,et les .ellllfants 1conti:irr:l,rnè1 •ent Œ'e'1msgarnoocles dans ,J'herbe tendre. •Quel.q'll€S miruutes plus ta .rd, - 1',a;nimaa rev ,eilllldt. ~.a tête <basse, 1
172 •et aHrui,t ,'>e blottir ,sou.~ Je ban c 1cn fal 1sa111t enle.n,dre de sou[·d s .gi ·o,gJJJern,e ntis. Ce{ {e unrimtière de f,aire n ' ér.a,ut [)a.s de cou turn e dhez son couœag,eux ga1'di 1cn, étornJ.:a l'liom1nie , qui au ss'i,tôt (Hriigea ,son l'eg-.._Trddu eôM d'où J\mi,maJ vena ·i tdc re:ut r,c,/ Sou attente l!lJefut pa .s ·longu,e, ca:r bientôt •:_vud9tom· du c.hemin iJ vi ,t a,p[)m-aître ,u~ ell'a:Il!ge . Il était très .ha:u.t 1rJ,e taiHe , de luJ~g,s ·ohevcux ,en 1t,r,es,ses, cou11eu·r griis-cen,dre, [)ffilidaient de,s deux côtés de la fi'"wre ,œu ticilllt ,ba,sanié et ,a1Jiaioen t se corrf;n.dr~ avec une ba1·be cl'rnn bkl:nc--0.·ou,x, id'111rueJou g l1e rnr cliémes:uTée.
dœ
L'-in ,c onn:u ,s' arnJ1uyai t ,pé.n.i,blement &'ll'l' uin lon g .bftton recou.rbé ,à ,son s-omme t et ne vœ·{ ,a.tt [)om· tout v êtement qu'une 101J1guero?e b1•une, a:u.x I,aa:ges ,111:lll,ehas, 1d(lSoendarnt J u,sque >"u.t·,sies :pi,ed•s nus ; sa dénnia,r1ehe était ·lente; dil •S 'etm.bl ait ·exténué de futigue . (< Viellls don c voit·, cria ~'ihOODlille depuis ,;ou ban1c, vi -ens dolllc -voir Cathe 1rill·e' ii L'{ ipo u/s:e ialP:[)aa ,ut •sur Je s~uJ,l de '1a ;()rte· 1 lQ,; 'd,eux 1bl ondins cossorerut de j O'Ue<t'à ],~ vue de ceLud quli s'a .pprocihai,t et ,allèrent pr~ teID ent _oo blottir, le .ga.rçoamet [)l'ès du iPètre et la f 1l~ette de1,riè 1,e 1'a mère, tarudJ,s que S<Yns le ba111c gr an:d chien roux 1J1e,cessait cùe grogruer ciiol!Jlx!iern:eut.
ae
L'éitran.ge
ap,paritio:n
était
ma:internarwt
rui ·-
a·ivée jusq u e rlievant la ·maisonnett e et l' h omruc p[,eln de coJnrpassio!ll [)Our ,ce sdn•g,uŒ. i er voy,ageu1r ,a;v-an~ .ant \<li 1Péa:11Lbl emen t JJu i dit: - « Où vas-tu , vieiilLaa:d, à cette he'l.l:re tail'UT ,a,valeir 1me diJvc? Am·ête-to'i 'lllil ·insta,nt J)-O goutt,c rJ.eil.ait bO'UiUa;nt? i> .A :es mots 11afe.Illime ;r en;tra pour I"eveniQ· lY1~tot avec une éc uell e r ,empU e d' tllll blan<, 1kut frnma iUJ t , ,q,u'eMe offillirt ,au vteio1l aird . - Où je via,is? .Te Jlle le sa:i1s!. .. Je ll.llarche to11ùo~1Jt·s . . . et tO'Ujom ,s ,sarus lbut! . .. A prœ ces ipa.roJ.es pron=c êes cl'u1ne voix Jsa:rnquc, l'étra ,ug 1e voya~e•ur poa•ta d'<i.1111,e main Üf',]].Jblamte le vase à .s·eis l èYI-es ,et s-e ilD..it à bokc .aviidement. L'~10mme et la f,ernme qui l' observant voteQ11tafoa,s que, pend ·aJllt qui'ù~ ,buvia~t . de grosses la ~·mes roul,aie.n ,t le long .rJre 1sa f'lgm ,e ,ridée jusqu e d.au,s .Je vaise qu ' il rendit ein.~Jt1iteà ~,a f.emme e!ll; ba 1but ia:ut !llill reme,rciieme.n,t; p uJiJs:iJ fit mine de votl!loil· ,00111tiilltmr s,on chemin. .Mais I'ho,rn'IIJ.e r ,(Writ: - Vi-en,s doue te aieivo,se1·un irusta.nt ,srn· ce bimc? Alors 1'e -v.i'eilkw:d de répondre d'-urn e voix ,so,uude:
(<Oh!. ..
que IIJJedon.nern .ts-j e !l)O'llr
[JOU-
u.u'a.ss.eo1r, me re1)ooer. . . lru liootant seu.Lemcnt! .. •. Ma t s Lu,i a.u ssi vou~ u t se Tevoir
po ser rl:evmut .llJ.a d~llleu1·e .. . ·et j,e .ne lu:i rn p ais 11e1,mis! » Les époux étonnés de cc a,angwge étrallll~ reg.arcla .ient s-ains comprendl\e.
« OU1! q ne n,e do.nne1,ails-je pour 1Jll'e re,poS1 cr !. .. un msitant se uJ.ement. .. M::Lis . •. Lui aussi vo1Uiu t ,se re,po sc1·, râJll!llt ·S·OIUJS le poi.ds de fo. C.rodx! .. . se 11epo,se1· dev ·am,t 1m,'l. dc •meure, un i.rnstant 1s1eu,emie!llt. . • Madis je 11.IJê h ùi ·œi pas ,p.mmüs! Deip u is [ors, ,c00lld~11mnéà ,ma;rchei· tou ,iour.s, pou ssé par une main invl,sible, aHaut sa.ns trève ni me11ci, llJJe.pouv.amt '.])3/S ,seulem erut m'étendre pow· •tm .iilJs,famt 1snr 1'es ,caiilloux de la route qufi mem·bris s e.nt tnes p i·eds,, je . . . . - AJ.1a,swer! s' éc 11i.a ·l'homme ·e1'1fü·ayé... - .AJhaiswŒ:! rép.éta la if-em1me ,en laliseaiilt tomber l '·écmelùe ù torre , Aha ,swcT! [Jl1ÎiS, 1 épouv ,runtée, ,elile 1,ecula ju,s,que 1S'tlll' •le sewLl cle lia pou.i,e. - Aha,swel'! larmoya l' ,aî1né, ·en ,s-e pre s•srnn,t plu •s fmtement contre .s-o.n pore ..• A-h.a,s,wer!. . . H ,conn.aiss .ait 1'hilstoiire {1e Jô•Suis voulant se ve1pos1e,r; ,sa ,mèl'e la Jui aya ,nt so111ve n t ra-oo·ntée; e,t la fillette s•e illllit à [}l e urer UIU:sisti ,en voyant [Jll:en11 1er ,son 1irè1,e, :!Jamdi, s .q uc sous ile ha.ne, '1e g-r-OJS ohi,en roux grondait toill.j-Our,s plus foi·t et plus IS-OIID.bre. A,1œ1sle Judf Erna.nt - ,caa· ·c'était l'i.li jeta-rut Uiil derni:er a·ega.rd, ,empre i nt cl'uue i:mmense tri.s.tesse ·sw· oe gJ'OJUIJ.)•e,Templi d' ,effroi , co11tim1a lentement ,sa œoute., ,e,n laissa1I1 t des trace.; ·de sang ,st1a·cha,que ,ca'i1101ux que heua,taient ses ipied ,s en1:,a,n.g'Lantés, l[)our diisipa,raî.t r e bientôt d1enièlre les r oche-1,s bo1,dant Je ,obiemiin ...
QUJ3.!Ilden.fin l'emis de ,sa frruyeUQ', l '-hOIIIliue 1:le bai1s;sa pouir rama ss,er Je v·ais•e, q1u1 ava,it s,ervi ù 1a.b1·011, "eJ.·c,eluli qui f 1ut ,s,allls pitié pO'tlQ'Jés·us. il n ',en [)Ut ,c1,oi.r1e ù ,se,s yeux ... d,a·oo !Le fonid de l'écuelle, plUJsie-uQ 'is taches 111oi <1 'CIS, .ooonme hrfiilées 1daJ11Js ilie .'bo,ti;s,,s'y 'l'ern.a,11quai-ent!... C'éta ,iient Jes ,Iar,m,es ,de 'l'e')'.l·errtir -d'A'baswer , tQU.i collllme des ,c{ha,i,b<Yrus airderuts y av•aient ,lals ,sé ilem,s traice 1s,! . . •.. .
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On ille ,se seJ.·vLtjama ,1s plius die ce v,aJse,qurr. depuis
1-0'1.'·S,de
père
,M:œ.r,ell, en Août
fi1s
,011
« ,l''EloueJle ,d'l1 J uid' Er-ra.rut!
frut
1a[)lpele,
i>
Ferdinand àe Sepiùus. 1905.
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LesCommunions d'une balayeuse derues
gée de trruvafü er même .Je d1itmallllche ; je ·qtUitte lll'.l!on 1bailiaj ·à 11 h., et je ,stli-s en état de COIIll!Jl11llllll1'erà [,a imesS!e oie,1l1Jid:i. l'i y a q1ueJ,q,u es ,aJILilJées , ,me a1aJC01JJtaiit,Ulll - Ne pou1rri.ez-von1S 1Pas , -a.ff ,amée ,comme ,1,e no 1s Pèu.'es, je IJ}ll'êohais ~lllle •s.tation de Oavou;s l ' êtes de loa..sa.iJniteCommull!iOO, tl!a i10ceyo11. · plUJS s·o,nven,t et .même ,(!h.a,q:ue U1ailtin ?... rême •dallls iLa paQ·orlsse de X . . . , ,ii, Pa :r~s. Un ,1,imian,'C<he , je .me .i,oodws .à ,mon ,colll!fesisi,ot11Comm11inlier tous aes jo1urs , rf2il)1~it..eIDll' u,n,I,et, ,quelques ,mill]utes av ,a;nt lta me~ e 10.e zj ve.mell't, .afü!. . . ce ,s•er1aiit t1·01p de !bo:ntheurr. mid:i , u n e jeUJD.e filll e 1cllesùmp'lie et paru1V1re j'en TIIIO!Ulrr.ai's ! et j,e ne veuix p:a,s llllüiUrj,r e,n,. core, que d•eviencll'aii ,t ma [Jaiuv1,e mèlt<e? n1rn;JtUil'8llice se 'J)t'.éseuta an.t s1a.fün1t tr•ifb'llllllwl. Darois J1ediétsrur cl',aid er 1clia,w1JllJ1m:ge l.'âme qu,e DClg Jai ·mes aboill,d1œrllt es 001uJ.a,ieu ,t d e tmeis Di 1eiu ,m''ffil/Voyaiit, je drui ,pos,a.i u111ei[)ll'ean.iè11e yeux, -et .tt"o,p êlll'u [P-Ollr pm·.l'er, je ~·emiter, ufü~ quesitio 1n s1u· ,son état de v1i-e. <<·Moill Pèo.'IC, d1i11e to,rut .bas : me 11 'ê1Jo,nùit-e1le, je suis bru1a,y eu'se ,de rues - Jélsrus toi]s ,les jo 1rn1-s.. . AJil! ,que ee sieJe mart1iJn, et :le ,sod1 1·, j•e ~a .gne C!]]COl 'e qneJ .rrni t d o11x ! lJ Lle na·g,en,t ·oo f,:üs~nt 'Cle g,ros.sii·mis ,r,,ù ClC-OIJllUn i ,rust,an1.tai].)1rè;;;,,ayrnrut n~p .r-is ~e calme mod 1age s. )l ~)a,i,sib,le •Lle;; r~mes que Dieu 1pos ,sèclc, efü:> me d1i,t : « NOiU,mon PêJ',e, Notre Sei,g1ueiu,rne E.l'Ie u ' a.iou,t,a ,l"i1en; Jes vraiis pruu-v1·es et les v·m·i~ -sruin.ts sont LSObres de p1atr0Jieis.Du Œ,es• veut pas [)Oillfl ' ,moi [es àrélliices ,c1e l"<1.c œnim1Ute, je icr,o,yia,ts eu 1sav-0,ilr trus:s ez ,et j'eng ..agead 1:1i01u qnt01 1:i<rlticu'll1c.I ,1 1J11 e faj ,t sentiir qu·P l e ma p\'.ln,i,te1n.re à eomrnenc.er sa ûoufeSJSi.0111 .. Ll l)!Uii,u icl,c ht •&on.1 f.f,1,am1re clo,H l]Jayer [e p>:uinidu ,bou,l!eur, ,m,a:Ls 11e ,me pJ,ad,g .nez iPas, oou,ffl"ir 1l1Jetut d<0Ullll1é::t!LoŒ d'eilltree Kllillll:S rre 1salllJC er ! me ,cléc1o.m maige de ,ne · v.a1s c01mmJt1lllli tuatil'e d,utillle d'1.11uie ·ûtme ruuJss,ihullllble que Je n:e ilta p,1a,tg,\IJ::Uios pas , je ,J',adnllli~·:1 ,Is et. v ·uTe, et s,e j'llJgea.nt à 1a !Lrnmière ldûvtiine qillll tmuve des t1uche.s ju .sq1lle ,da!]]s O·esanges . .a,près fui av oi,t· icleimrnDJd é son ,aid1r.es 1se, je .l1a P,rofouid&ment ému en co1D! Si1la.1Ja,nt~ies ,g:1•ruuk1:i1s:&aJi a.Her ver s ce J ésus -q:ui a.,"n:it .f<l i 1bden ra,Yi son ,cœu,r ! P eu de joull.'.s O[)l'ès , 1u111e ,dacles cho ses que Di ·eltl ,a.vatiit dtl f1aM•e en <lette i'lme ,et .me 1'.mp;peilam,t q,u,els idatUgers ,e;rutou- me de cha ,r i té .vOOJil ,rnt bien, sm .wa dern=de , :ra-ieut ,cc ,t11>ésorde ,gri?~ooet d'aiU1géJi1q1Ue[H1se 1·eit11dœ e id!a:rus 11e quarti,er -du frut~b0im,g11eté, j e 1dii,s à ~a jeJllJlle ifüillle: c<Pair CJ!WS' :mo11o01,bmia.rtre,,au n:u1mêro qrni m'.a vniot éM )illlyeJ1Js,mo.n <œ1f ·a11t, YOllliS,g,an.·d· ez-voltl.s à D1eu, )làqulé. ELl e s.e foo 1uiv.a e.n fac e ,d'1t1ne maù1son h:mte et ,SOtlll/])1 f :t.a!Urt:,sia1nis cesis:e en 'l'.apa,)0 11 t .avec Ides goos ,e, ,dorut Je .seuil ,a·~1Pect1p::wl,aàt q,rni olJlJt prtesique U()u{Îou[·s 'hl. haii.ne de Dieu ùte ,pamvreté et de mlsè.re: ofll].)ll'è.s ·av01ir gn.·,•w'I Ml cœm · 1 et .le blasphèa:ne s.uir les lèw•es? l' ,eiSoaJ!ie r de c1uq 1ét<ag .e,s, ]a vrisiteu 'Se f1·aa~p1n. - .Je -co1mm1unû-e tous les fümaJI1Jc'ltes, ,me ?i, F,Ui11e,des :po1,tes et en.tm dlruws l\lfil [)eit.i.t 1·f.po,u,rlntt-e1ile,SÜJmjpleim:eut. •::IQ)[l'arrtem erut où JtlJU CO'l4IJ d'œ11 suffi1 t IJ.)O'll •I' ~Ioi1n.s 1sümi[)Oe q·ue ,cet te ,rudmîMJble ,er11frunit, ilmti révéler Q'in:èliigeneie et ~·extrême pau 1v:reM, en même '1:emjp:sque fa gramde piro,preté. je .n,c &ad•sls prns tollllt die ·S1t1~11le le m;p:port diS•u[· u,ne oouch•eitte de ter, 111ne,f,emme ·/1· ·r ect qJu'U y avlait en.t1"1C J,a vle des ainges €lt ,le tait &tendue; ,elle pa,i,a±ssait a'Voitr 50 ia;UJsil. pnüt des -runges. ,T'ilrus.iistwi de n -0uvea:.u et lu.i dis: « MaJ ,s ·ce que v-0u1s voyez, oe que VO'U,s [Jei111e,mruiis :J,a, sOUJfi\r am:ce •a.V'ruit ·creusé 'rle~ 1a,u tmfüeu dte vos ba~a,yoox s. de a·ues·, 11iides s•m· son froot, bl arncbi .ses cfü:e,veux e,t ·1>n,tC(lllr]ez .. ses yeux tout ·ou.verts ·serrrfülai ·ent L~' ê1ll'e \'.> 1,101ut ~a ù.r1ste 1·é!J.)11ta1tio.n. est ernco,re ,a,u-d~s tein t s 1cllail.l .s les J.aŒ·mes . ,M,me X .. • 1s'mp[>l'OsouiS ,de J.a trùs:te ~ vélrtiité, touit ,ee1] 1a ne ·fülit -iJ che de 11a mrnlia.tle qui 'illl11'1111 'tHIC <l'llne voi x a1111cuu,e:ilm1p,ressdo,n•Slll,r vo,us? fa.ilblie: Et, tou ,j ,otl][':s ,avec la même .s.tm!]_)lüJCité, cet - Est -ce t oi , .Angèle? te fume vmafument ·s·ér311mique .me ,rié[)ollldti,t: - .Mon Pè11e, je rue v01i,s:n,i .n'eruteillld!s i'\ien. Il n'y a·via.it l[lil.11.1.s à en ·do'llite'l', 1a IP[l;UV!i"H J,e v'is ida,Ills mon cœrnr, 1et là itl lll'y a jplruce femme ·était ,aveugl.e; hl'i f,a,i~·e l'.aiconter son q~ie p01œr 1ma commnnicxn. J•és1U 1s ·es,t 'VOOU! llüsto!re fut chose a!Î'Sée; d'écouter tS'llclllS · J1)Ji!'Jt1.Jés1t1JSV!i1oodit,a! c'est ma · 1s.eulle IJ.)enisée, iJIIOD rer eût été ~us difflÏlciae. Ma,riée oil 111Il!j,eit11Ue cfüe1· d1i1ma.11che.m'aJbsm·be tout enltliètl'e. homrn:e p1us [}Oète que p11a.tiq'lle, eHe ,uw11iJ t Vo ,u 1s {l;vez l{;OIIIllIIlJll1illé•Ce :nl'a.tim, Œ111i 'dii,svu bientôt ,sa foQ·h1me co,ml],}rom.ise et av.a:it .ïe. tro,ruv·é ·dams l'amornr de ses iernfa;nts :J.ecour aNon, [)lll/S ,en,c-01,e,mO!ll Père, je ga.gne si f!e ,et l·a cauxucitê n éces1siain is portlit' f.ati~·e fal c-r h11st e les qu ,elique.s SOUJS.néc.es1s.arlres à J'ex is ii, torntJes Jes 1(1(iffimiJtés de oo. ;posi11ion. t~ll!Cle de ma pa,uvJ·e mère, que j'e StUli'So'bllaM:aiis Diau aivaa P'l'•e\cte-sti111éii. ,J,n souiff>ra[11ee
175
174 l'fuDlie ,die ,i,a mère et de O'enfalrut, et il l[)OIUil'· su1v,ait ses mystérlieux dJesseiJn,s: ·die,ux ienfa:uts furent a·av.is à ,la tenidre ss1e d!e La fü1mi1Jù.e.Angèle demeun.·,a ,seu1'e, et 1birewtôt IUlll drouble ,co,u(P vint }a ti·arp!I)e~·. ·Som pèiue mou,. r u,t s<nbliteme.rut et, Je jomir ide ,Srt !I)t1€!mjè,re ColllJillullllion, elle eut .lia ldo1U~01U1· ,cl,e ,vo1;r sa mère rp.e1•d!reara viue complètemel1/t .
Le vis1a,g.ede i'eIJJJ\ant ,s'assombrit, <prrit une expression sévère. Monisieur, vo11s ,croyez que je suis - AJ1()11s, un ,e menteu ,se?
mu,ac'lle sou.s u.n .iem !blaible podds œ.a1J.11011.1Q ' ~u.
firui !
C'e.s·t &rnr ,le cœuœ de Ja',\ls-Ho.stJile qu ' relile Q·anc1'it ,scm deiIDJier SOU/Vir : d,alllJs 'll'tlie ex-taise et de d~siJr qru'eiHe ~tteu1dJit ,1"1dieircl'a1m<cfüll.' nière v1sdte de S'Olll B:iJen-A,i,m,é: - Vemez, ll'lé\I>étrut-el1e, iPUi,s prurtolllls eim<;lei!lllll,e po,no.· le Ci1el; ~à"hruut, j\uiunle,aMi srums Oetùe enrf.runt die .douze alllls en,viJSaige,a sa1111S mow1Ïlr, :a:joUJtiali:t-eiille; et .s'a,èlJressant à ila tJ•embler l ',aveni1· si sombre qui ,s' oruvmit (dje- ,sainte Vliei ,gie, aux Arnges: - Dltes à JêSiU,S ,de se !hâter: Oh! q,ul,iJ val1/t e'Ue. S'airtiachant ,dies b11as ,cl:e ,ses maiv ietnne ! .qu'.i.l vierune ! tr,eissies et ·d.e •s<es ,co1m1p1aignes,qrni [•a dhé1'1i,s ~,ni'ellJt , e!Je v1"nt ,s'fül!Seo,itr au [}Ostie dru diéLe 1d1hviaJ.Bien de .cette V'ien·g,e üclèlle vint, fo is; dams rre cœ11rr -ii en ,effet, -mue de1N1~èi11e voUJerrHmt el ,chercha ù d-isputer aux holllJm eis cl',a.f,fa 1i'l'es les -dernie1,s ires tes ,d'une forrtuIUJe cœurl' üc •La .cammullli iO!u, e11,ei1mt ilui dil\' e : - Je VOIUSaim,e! ù i,ln,p.i:cliée. 'I.'o,rnt fut IÎinrutii,le ; '\lin j,orrnr, iil fa:JQ,ne,Lques .h1,stants nip,rès, eHe [)Dlthvruit ile lut ,quitteo: J',a1pil,ian'tcme'lllt dont on ne iJ.)OU· 1f·er drnms ,le f'a,ce à faic,e «Je.1l'éte11 :nliJté! ... v~1it payw· tl1e,Loyea·, et Angi:llie d·ut i1JranStIJ01rter oh 1ruu sa pain:v,,e mère d.an,s ce .m LSérable ,r éjd1uH. (Voiœ ,.... franciscain6s.J Ce fut elll subst.runce le réûit {le il.a maJra1d!e, mafrs ,l'.in spœ1Jior11,de 1a ,chamb r e et les qu res. >ées ù ~me voiSiÎlle en 1a[J(P'Direut tion,i ,à.dreis1 phu, e'l.llcŒ,e à .Mme X . . . L'héro-îq~1e jewu,c fi·l ile, ,g1l"âceù ,la eé.cirté de m mè1,e ,hDi dŒ1s ,s'i~m1de ~11ml'a;i,t is·on exttiêrne ind.i,g,eJlJJce Sairt:-O!ll qu'il y a eu à Lo,uvdes Je converti be111r ,qru'ehle ,s'éta i,t im!l)GS.é ,P,Ollll' sirnbvelllliit· du ,s01Urire clc la Vi erg,e? Il ,s' appelle le ,c:o,m.mrulru:Jie. Lie/Vlêe à 4 n:ux ])e,s·o·ims,.cle sa 1Clhè.1•e IJ. d1u un,atilll., ,e;Lle 1ne ,quHtmit Ue [)1arvé rdes t ,e cle B1·u is.sm'ld, et il llu.i ,a été ,dollJl:é ùe voü· J.e 1som·iN~ de Marie ,sur le fro n t de Bernanies qu','L 1U1:ildi,et il~ soûll' ,so:ll troJvndl se prodette. ,s lorng'ela,it bien ami.n,t ,dJaŒISkt TIJU,it; J,e ,l'CJPO qu' ,elJ.le J;)'l'etU!àirt aUŒ·,s.s1m·'lUUe sti1U11IJ tlie a,ia!Llllas«.T'éta is ,t Cauter,ets , ra ,conte-t -~l, au mos e ~1rt été ·d,i.gme d'UIIl a:uruchorète, et sa uo•u1r- men/t où l'orn parlait tau,t ,des rnppa,ritions·. l' i•tm1re se réùirniilla.it ù ,rnn [)'aiiu ,noir et g11.·oo.si ,er . •Je :ne croyais pa ·s plrus· ù ce;; appaa·iti'Olll,S q,nl A 15 anis, Angèle iruvaH e;ollllllilelll cé !{lette vj ~ ,J'.exi,steruce de Dieu, j'éta .i,s uu clélbaucllé et, elle Ja iso,utülllt salll's faib'liir pe[l/drumt 8 au.1~ ce qui e~t <pire, un athée . nées, et follis,qu'ullie délicate ,ohau.wtéilurt ![)'l'Odu pay,s que Aya,ut J,u ck1ms uu joll'rnal r"mn q'UeJ.ques secorums, Ct1J 1e :ar0cepta [)()llil' ,sa Bernadette av ai t eu, ,le 1G jllliUet, un e <i1 1 ppamère, 1m:iüs e11e c()lll·bin•uadt :l IS!e lll:O'tlll'l'iT ·dJn ,i•irtion, ,et aue i<a V iei,ge lui avait souri, Je pa.i>n de O,a rsou,ffi r.al!lce. dri,saut en ,soull'ti:airut: résolus de me 1•enfu,e à Lo,urdes en our i,eux
.Je me sentais désanmé. - Non, Berna.dette ,n'é<tadt l]J3JS •une menite,us .e, et j re d'us sur Ie point •de me mettre â gienoux IJJOUrUui demanider p andon. - J'uisique vous êtes un pêcheur, ,i·épO,Ilditeille, je V1ais VO!ll•S r efai ,re l e souriT,e de l a Vi ,erge. 1
L' ,enrf.an,t ,se Jeva très lrenteme:nt , joiJgnit l es mai.JlJs et esqrui,gsa un sou rir e :céleste 1q,ue je n'avais j.a1mai,s vu s u r des ilèv1,es mQne1 Le.s. Je v"is s•a figure écJakée d'run .reflet .'trollJlb.lau t. Eihle ,souti.aUi ,encore, les y;oox à genoux tom· nês verts Je deJ, qrue j'étais d evau ·t e!lle, rper,su,adé 1d'a,voir vu Je ,sourire de Ja Viei,ge &ur la fi gure Ide l a voya:u,te . ide Depui 1s je porte ·e.n moi, dans il'intime mon âim.e, ce sourire -divin. Il a sé:ché bi,en de.s ilairmies. J'ai pendu ma d'em,me et 'Ill~ deux fiH eis, iet il me s.emb,l,e que j,e ne sui!:! po.int seu l au· ,moUJde. Je ,vi's . a-vec ~e sourire (1,e l ·a Vierge. >>
__ ______ ______
Lesourirede la Vierge
et le
- Lai,ssrez.J•e moi, ,i,l a U·e ,gofit üe J'ésrus! ... Qru·a,O,ldl'hem·e ,tle Ja 'lllélivrnfilce soll!llia [)01111· la !J)il,'t1rv,i'e .a.veuglle, je dki.g 1e;ai Aill,gèlie drums 1me ,de ces m,rui,son,s ,religieuses où Jes âm~s JrnrT les et aJmra.ntes tJ.•ouviefilt dd-bas il.a seule JC'll:r ·COIIlV<ellllfa· . IDlle atmos!]) 'hère qui iPIUÛISl:Ie Y pa,S1S1a P'e'll ,cl'e t01llfl_), s, maiiis SO'lllS les t•ayonis 'ulfde .l'Enchar i stie, et •d'a,ns Ues feux de 3,a 1SQ f1\'.llll1Ce,,e!Je se cOO!lS,ulllliacorn1me mille ;pua,e vlo,tirme, et !Phls,ieuli.'IS f.ois on J'ente.n 1c1it 1·eyétel': SO'U,fft•ÏJ. • et CQill!lll/U!IDffi' .chaiq,u e jOQlll', e'PS/t troll.) de bonheur, j'en mo,m11,ai 'b~:entôtr Ehlie a,v,a;i,t écl'it ile jou,r où on l ',avnit .rudJmi1se :1 .Ira coonm,u,mion .quotildiermre: - Mon Pè,re, 'd:êsoirrnai,s, ,ce se1,a rdian1an1che t 0,ms •le s jou us po ,m· U,a ,paruv1,e AlllgGle; je :reg-n1:dle cett e g,ril,c·e •corul/Dlel'a m·oQ·e lùe ila ,com'lll UŒliio.nMlenmeUe, ,oaa· on Ille :))eut 'l"i'Vll'e isan1s
et rCle pre,u:dre la petite en fllag1·aJ1t délH de me11Jsonge. •Je me rell!füs ,chez ,les SG111Yirous et j,e trouve Bei ·nad ett ,e en triain ,l'le ra,coo 'mme rpaoot asmoleler un bas noir. Bernadette sez -vulgaire; ,ses traits sont fret eux a.vaient cepend :mt une ,certa,Ï!Ue douceur. Sur ma ,deman 1de elle m e racGnta ,ses, appa.ritio.ns .av€lc un e .s,LJnpHci1lé et rune rus,surance qui me rf,rappèreD!t. - Enfin, lu i 1dis.,je , corm11nent souriait-el,Je, cette Dame? !).ergère m,e TegaTd,a avec &tonLa petite !lleme:nt, puis, apl'èis un m<Yment de sil1ell!ce: - Oh! :\forusieur, il f.aiuclrait être du ciel ce som·ire. pour refaire Ne pourriez-vollls pa ,s ,le r,efah •e pour nwi? J e suis un incrédule , je 111ecroi·s ipa,g à vos appa,i ·itfons.
N'en vi•si té cett!e .~a,int regat,d
est-il pais ,ainsi <le tou s ceux qui ont la terre de la vision'? Ce:urx qui iJii ,ron.t hi stoire s·e sOl\llviemdron t 1c1Ju mo t ide <<.J'ai tout ~ri•s darns le Arugu:~tin: ide m a mère ,agoni,s·an,te. »
Quli. 1110IY€Z idie blalllch 'enil\S cail!mleis le flirma -
[moot, ÂIÎ!g,ulilli1es dl.or, ~rémas diê<JOsuipés,en d!emeiLles QQ1:ell',a1UJL1œ ,e se:1. ~tit d'énnruux ,e,t de 1SJ)i1rueJlll\:ls, , ~u1r lia g,r bVle illle.<, Flo ,tls ide g,~ace 011d0111m,is
[,cieux, Miagi iq!Ue ·écrin, c::ur~SISeaùo'l."a1bae,dJ es y-eux, A. vo :s pi,cclis, ,clievruut vos gothJques oa:thêcln·a-
[mc,'! Bll:erniss1;urutes, gr1isé rd'rextaJses iliil!Jia,1es, L' ·hmm<eU1S1e 1J:üx dru so,iJL·monte e.t vm11s pr1enld [ra;u ,cœu.r: On veut ,tio1tlitooblli-er 1 e t l'o;n s,e 1<;01111:me,Hile11r·.
OtVJ.:il i de tDll]S ,les ma ;ux
t,aurtJe1s · fies llm1i[J11e.s , 01,em.zet oii ~e so.Jilllleill cles 1sG1 1iffü-aJ11oe~ hu[ma ,i1D1eis Clm ,ug e :l e 11·êve:oornbre ,en ,un r,êv ,e do1·,é: Là , l'ei~:rLt 1s•;mun:n1i1Il e et s' é,Vrnre, e,rni,,n r~ t De b1rnn,chcmr 1et ü'n .z;nr. Alh ! q111ipam·r 1aii, [ CQlllU;l'l'e!Llllil' e ,n ta .g,ue n ile ch lm;;rtiee't de T,0U1t ce qu:e J,a rn 10 [tendt·e,
;dJe1s1ulJj]jiIDe ,et tlie d-0,ux: D ' Ldé-a:l•e.t ,d'e g,raIUJcù, Com1m e ,0111 ,SJe se:urt [)le-~i,t ie,1- ,co1mme 010s ge[ ruJO'ux T,r,oos:aJillil,en ,t ,lou,g,rneme,ut sous :l'exita~·e rnttien[ d1rde De"l'mnt U',e.1l'clm1DJ1'01.Uent dies mo u•ùs die ,lra P,a[ tJ'l,e ! LOUIS
Clartés de I' Alpe CoJœse .s de g,rrunit q1U,iIClié,fü.ez ilp,g s.iècles 1s 'éve,ntai:Ls b'lainos q~1,e U'on 1u -c..lllrme G:ht0i1ev1 [Feijpèdhe, La Piliruine-Mor.te, 01111ry,T.,ru,r-N-0,i~· ,e 0111Zmn [ Flliem'IOIIl Von:11squJe rr,a 1111Uiit div1ne et 11nt11eiétmle lllll [fu:011/t, Et il' Alle tsch .dJO(l);tl e cil,q •UJe,a ,plQlS cl1e1cto ruœ [Jsï ,eu,es
l
Dé1roruiùrul1/t ,ses gr,a cl.i"rusrSolliS ,l'IÎlmmeuisli,té hleu,e, Dômes gazés cle 1b1m1me, étinceimnts iso1 mm1et,s Q'l~e l ' o1m1:tga111f ,1ageiL1'eeit ne cl01U1ptejraimaiÏls, e vot111e1Cllilil1 dème SOJuls[ 'ophia· eit fi'aa,ge11llt 1cl A,l'PeS d!e mon :p,ays., rmOIU/ta,gines·,je vo1U1salime! V-0i1s êtes iln gr,a,111dle1u~·, v ,ous· êtes ll•a ·bea 111 té, VolS œ,~és -fai,ts ,d'az u r e,t de . s,ér~litté,
ot die
DE COURTEN,
t
4 J'l11iJu , 1905 .
Qui est mon prochain qUJtistlioiu, à faqueTie
Cette
l e Seig,mmr
Jé-
S'.U/S 11é,pDrllldl •t ,un jOiUr parr ija belle ;pa1mba1e th1 Bon Sa1ma,rHaiin, .trou vie mue [•éjpo,u,se
tourtle ·sem\bl 'a:b1e id!llillls 11e1'1édt qnre voi~: .Te v i1sûrta1is1u:n1 e fods, ,cùairusu!u CV'Jllihl1ge , 'lliDJe éodle, qUJaind j•e ~·,emar11q ua:i, cl:alll!s 111ll coin, uillJe [PanJ/ViI,etüi!J&te, miiSérabl-ement ,vê· rtn.ve,quli sie teualit là blOltit'i;e, ,comme eff-.r:i.yèe. EHe 0aiclhra,i,t diailllSse,s waJn!S sa flace b r flaée c11u S'0l1 eà1 ,e)(; 1s1an,glo,t1airtcomme l'/i Solll ,cœ111r a1ltlalit se bD.· ,ise.r. 1
BJel1/tôrt, j 1e vis une j,eUJUe fiHette, q'lld i[J01uv,a;iit avori,r o:uz,e ms ,eu,vlirron, IS!e ~ev.e.r sm1, d,aull.lJet ;venli'r dr01it à l'erurun<t. La p1'el.111an.t prur :Jia ma1111 , etlie Jia ,COOO'llrilsit deho•1,s, 1 :il!J1a. a:v,ec e1le !l)rèis ,d'lllll rurisseau vo iLSiÎll ,et l'a,sV,OJsŒ'O rCh1e'l1St iéiteamelis, VOIS •blrllfiliches b.a.5,i[imb,1,e; is~aL::;-enouii,lLan,t sliit !là 1Sm' •nlll tron ,c [quea a!Lo11,s aiul])rè:s rd'elll1e, CG!lll!lle 11it ùe b= ,Sa1maQ:u1i J>O'l11Ss•ent vleirls Le cie l wua1s ci101che1ïoius Q'.'itai111 MlJPl'è.s ,de l'ho nmue ble~sê 'l)D!l' ijes, vo[ my;S/tiqu,\'I.<;, lem1S, •ellle JIUJe,n)l,ev,age,nti,m,arut sou. ,chia[Jeruu,, Py.lôrues lluunTuu!Cux , f .Jêcheis 1de ,d'il3llll~fil t rpulùs, 1me:mpa llllt s,a l!lli-ldn rl'.'llllls a'earu.. e!IJ'e l :nll
,œ
Supplément gratuit à
l'Ecolei,rimaire Aoüt 1905
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b.E. rafü'!a.îchJit le 'V[\sagiesHŒ,on1I1é 1ai e laJ.1mes et ;Jies y:eux rm1iges de [:i.Leu,t'\S, lliui a a1riamgea douieern ent le s 01.1ev.erux,lmi :p,airlm.rut giaJiement lio t1Jt le te1m1p1s. L' elllfialllit se CO!ll!SOilla, taJ11rt s.eJS t:i:Lemrfs, sou,tit, ,et sn .pe,tü;te fügrn1e ~'Oise s'l~-
gog.ne. Dams cette r~gion du beau pays. de F>rance, lor sq u ' on ,s' aa;>erçoH, ,dan s une sodété où l'on rtr i1]q·ue , qu' ,un pairten aire e:st en train 'll'aivoia· la bouche empâ:tée, on le soumet à l'épr euve d -a[)rès: :i:1 doH pronorucer a:vec 'VOŒQ1/billi:té et sa:ns Msi.tatio;n cette p hruP 3,lllOUÙt. se: Six !Petites rpipes fines dans une 1petite .•T,e ,Les•aival\s s.uLvlileiset je 1m'.apPJ.'Ocha 1i: boîte. S'il se tïire hon,œ·ablement 'd'affaire, H - Esrt-ce ta ·sœtff, demamd1a.i-je. est sam ié et coUJS~diêré com me nu vaiillallt - No!ll, lll'OllllSieiur, 'l1épo1I1dii.tlia fü1ilet1Je; j1e cb.aim1)[0il mi ,s dès [oa·s au bênéfice d'·uue baJu'a,i [l)'as l(]ie sœur, •et ses yeux, sa voix 1:1rv>a,ie 11t ,co;mpn,gn i e; qll,e{]q,ue chose d.e ané'laUJcoli,q'llJe eu faii,samrr. te iproilon:gêe !Lfaoo la joyeuse c1>an 1s Ie, Cfü'> conm·,a:i1re, il est i:rwit é p1'us ou cet ,av.eu. moins poliment, à ,se vetirer ,c.o,mmc n'6tnnt - AJ!rn•,sc'esrt 111IJ;e ipe,tJite vo.i.s\ine? - Nom, MOOl!Si,eu.r, j,e ne in. CO lllDŒÎIS û_}'aiS. Jie [Plus 1ddgne d'en fai,r,e p artie . ,, Un trésor dans ime horloge. - Uin propi-iéllJe 'l',aii jamai ,s vue ,av;am,t amjcvurcl'hud. tail' e :dlll ham e•,'U ll 1t1,ePont-de -Borrue, [),l'ês 1cle - Ailrnis, !l)01~rqUJoi t ' oc·eu(l)es-tu 1d'eld ;e et en BoJ]lllevjllfle, Sa voie, rn,mruS1Saiit M1 fond rrl'~me 11reill1cli s•tu ~ ,g,t'a,llld soin? - C'e.st pan,oe ,qu'elJIJe est toute ,'>em1Ie ,et qrue vieillJJ.e111:mlog,eun itlie.sIJ)oj1t]1sqJui s•'étruit uioc.roi:,Jllé. Q1tll'Cl1ilJe ille f<rnt [l<11s,sa Sllll11)!!',i,s,e en dlêco u ()f'usonn,e ne il'a co11naJt; ,iJ tfaut bien , q'lre queluill t1 1etit (l~a,quet n1e-U1feirmlll:11t 477 fr. nm1t, q u'·UJll solit bon ,a!Yec ellle. eu pièces d'or et 'fl'.argent! ,Les :tJiêces cl'arVolillà. UllJC é1èv,e itl,e l 'école (]ll]i a.vmit bie;n .. Ces pièe:o.llll])11is1Le:c]ervoi.r en ve.us le []Jll',01chia.i:u ·et l!Je,s fie11t ét,aiiel!JJt:noh<cies pm· ~e temu_1,s ·CC\~ , ù U' cfifJgi,e ,tle }!,a[Klléou Ill ,c,t (lie Lo,nisp'a.s t cw l·eçons tl~1 .Sa,1Uvem·,eit ne tle,'OOIS-!11,0llM miner ~'hiisrt:oi1re ,comme .fü1Me SDm-vm111·11eL'- PMbi[J(lle, orut dû êko oa:c.hées en ,cet erna,1,()lit [Jar 1uai rcles aïeux d'e M .. , <Jrni. s'ifl en ,c•,;t n;ilumi,rua sa ll)aQ<a boLe: s',i, a1eicotw1,e a.u,jonticl'hu. i un •h1 é.r·itn,g,c i111~'(m- Va et frnùs de même! 1
1
•Sa.tl[J\:Olllltê.
" Bc.llc pa,rcnté. - En 1732, ûr,odis .frères HubCJ', 1bidiho1J1rgeois, alUaieut g' 1étaibllü· en Alll!él'ÎJ([1tl!e. Les >dascendaints (le .ces· éimtgo.•au1 ,ts , ~ Ponl' rlé{<'ndr c les treilles ront1·c les gnêpes. ~ou s ,aynnt ·r·on ser,vié 1leun· nom .aimé.nica1111iis,é C'e:<t ,€1111 sepitemlb r e ·(]'tte 1eis gnêpea, n'ay ,:imt Ho •ovcr, s ,c so1nt ,réuillli!S, au nün11ibre tl,e 500, ·Je !l)lms rl e pr,n,llos. tl:e pêcll€1S ou rlc fig11es il rn n on t û ,vliilJlow Giroiv -Paa ·k, et OIJlt j,oyieu,s·erMvo •t·er et pouv:Lllt ,chcxisi,r c,utr:e [Joanrneis, nllJCillt.Œté Je<tu· p.11o~)éit•iné,sm ILa t ,emre 1étm:1!llr;,orres ou tl :1is ius, ,s'.atbaiq1u.eœt,llie pi·éffu,ellllce gère. On p,e1it c1,0L11e,q,u,'~l.s garticlent de so 'lw eù. œ ux ,oi. Or , le cha &se1rus. lie 1muscat et :1e unr 1(lc aen:ur.r101 ,rû{fü,ne ~laJ!Jrie et que n,a. s~1.iss,c jmsma1aga se ,cowse'l:vent t'rnchlement et sOIIJJrt n/auria 1ll11.sété onl.fil.ôc ,a,u ,miJ,ie•u 1(lffi ,m,awitmruenrt •a{W).réoié.s des go:m,mets ,et des perte staitiom; s,ignan~ers. fü) Il!ll e,s 1d<i'Jhl,ea.tr es ,pen1da.n,t iles imo>.ils1rYlliver; B11Jyct j opo11ai8. - Von,c,i 1e ,c:u11·.ieuxb'lid n.rn'llsti,le p lu s souveut , tle propriéltaJia:e y tiewt g;ct ,rnieilJ,SJlteld'un Ol\1f\"l'i01·j,::tJponia/i rs aya01t à . ~)lms qlùm 1.x aiutres 1)1l.'Odujts de ,soo vte,i·,geo: s.01t1,tc1u1h· sin. f ,em,me, sa 1rn~.re et d'eii1x .sœun.~. P·au~· rrwés.et"\'er rl es guê;p ,e,s le.s gu.,a[JIJ}esesan totaŒ cfi,nrq olers0111111('S: tim~es, on peut eint1.:i/J.oyerUes ,s:aœ, lo1'1S1qu'oo L OI('/!t.io.u de llll/l •LSO'll 5 fa:. :i d ers Loosùr,s ,po,n,r l es plaoor. Riz 31. 75 Um moyen ,pl'IJJSsirmple est idie ,mettre à s1éOom1ln11Siti,llJ0 et Jumièrn 5 GO cl1e,r des p.t•tmes il!e q'll1a,Lité j,'tlfü ~·Jrem•e ou des Légi uanes 5 üO fi g-,1/(js sur 'des drui,es ;p,ktcéets ·ùams 1e v o,iPoisson 5 60 1 ~ im1,ge des ·tlreild1eis;:1~s g,uê-pes s'iattaquer01rnt Bûè1•e d e l'ÙZ vsa:ké) l. 25 rl,~ ;préféren1oe à œs frl11its, moï,rus aque11.1x S:boyo (S,~llliCC .il'l[)Oll,'flfae) 3 75 et ,quJ, a;yaait pJ:u1Sd~ collll~'lisque le 11Jali,s~11 '.l':1bnc 1 25 tn•n.c;e, ,se ,ùécoUll)ent 1miieux et ,sont pom ell'l e.s Oo1t1[le ldie e:lleye u::it e•t ,·êtemeut s 4 25 rl'nn nransport plru,s faClille. Bn,i,ns [ln1,bd1iK'ls 4 25 ,:, UNE VRAIE SCIE ,c'est bien la suiiva11Bila11Je:hi 1s\~.a,g,e 4 2;:; tl', il ,s.avoi!' qa rphr,ase que voiic:i à p1·ononce!' 1 25 Angent :cùe Jmche tont d ' irn e bal eine : Si ,sjx scies scie11t six (•i~a;!'e~. GOGSAC i'e.S scicut GOO,c,i,g:1 11', P<S.- Une Tota[ 72 10 Yraie sc-ie {'O!lllme on voit, pire e11core que IJa 1d1é[JC'l11.~e moyen.me llI11r [Jer so,rnnie,est d'Onc l'i'-p r.enve .~ufraute en vigueul' daus la Bou r 1cl'enrv,Ï!l·1c}11 4S ,cent iu:nes p •aQ· jOIUll'!
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LE FOYER el les CHAMPS
L'urne deslarmes
contemplée si souvent en son sommeil. Dieu eut pitié de tant de chagrin et daigna écouter tant de supplications,~ veuve était pauvre, et les pauvres sont toujours puis sants sur le cœur de Diou; les anges disaient déjà: - Le Maître du ciel va opérer quelque grande merveille qui étonnera le monde! C'était la nuit; la mère veillait, dans les gémissementi de sa prière, et la lune à son dern ier quar tier, éclairait à peine de ses tristes rayons cette scène de désolation dans la très misérable mansarde . Soudain, la porte s'ouvre, et une clarté douce dont l'éclat ravit les yeux se dé. gage d'une apparition. -Odette! s'écrie la mère qui reconnaît son enfant, toute belle, mais sans aucun des ornements de la terre, ma fille! ... Et, cependant, elle ne bouge pas, car cette vision si douce l'appelle et laretient à la fois. L'enfant présente en ses petites mains une merveilleuse urne enor, très brillante et qu'elle porte avec précaution, car elle est pleine ju squ'au bord. · -Mère! répondit-elle, Dieu m'envoie vers toi. Voici tes larmeR, Il me les a toutes données. 0 maman! je suis bien heureuse, ne pleure plus, car l'urne est remplie, et, si tu pleures encore, Dieu pour t'exaucer et me rendre à la terre, va me retirer du .ciel, où je t'attends et où rien ne nous séparera jamais. Et la vision s'éteignit, et, dans la pauvre mansarde, on respira un parfum céleste. La veuve, ravie, tomba à genoux pour remercier Dieu, et elle disait: -Seigneur, que c'est beau un enfant dil ciel! Et une larme coula, mais ce n'était plus une larme de douleur, c'était une larme de reconnaissance. Elle ne fit pas déborder l'urne et Odette resta au paradis.
On:raconte qu'une malheureuse veuve, demeurée sans aucun bien sur la terre, avait concentré toutes les a.ffections de sa vie sur son unique enfant, la peti te O dette, et le bon Dieu avait enric hi cette pauvrette de tous les dons de la grâce et de la nature, comme pour faire un paradis à la mère. Odette avait grandi en sagesse et en fLgesans avoir jamais coûté une larme à personne; parfois, seulement sa mère lui faisait un tendre reproche quand elle tombait dans la rêverie et ses yeux bleus se fixaient longtempsJ le soir, au firmament. -Tu es distraite, mon enfant? -Le ciel est si beau! rPpondait l'ange, Et une sorte de terreur s'emparait de la pauvre mère. -Si le ciel qui est si beau venait à me ravir Odette! Elle aussi est belle et pure . Le soir du jour où l'enfant communia pour la première fois, était-ce l'émotion d'une joie intense, était-ce l'union plus complète avec Jésus qui se manifestait par une souffrance? Nous ne savons, mais une fièvre ardente se déclara. Les médecins furent impuissants à arrêter les progrès du mal, et dans un délire où elle répétait sans cesse: Jésus, le ciel, maman, Odette expira. Nul ne saurait décrire le désespoir de la malheureuse veuve: si l'enfant avait g,1gnéle ciel, la mère avait perdu son paradis. En un jour elle versa toutes les larmes que le bonheur avait empêché de couler pendant dix ans. Puis sa prière devint ardonte, pleine de foi: c'était la prière à laquelle Dieu ne rér;iste jamais. Après le travail du jour. cette mère ---, 0<:o§§-.;.-c : désolée, enfermée e!l sa mansarde, loin des regards et consolations des hommes, Vousavezbeau cacherla queue pleurait et priait encore. d'un âne Chaque matin l'aurore la trouvait deil montretoujoursses oreilles bout, elle n'avait plus voulu reposer depuis que l'enfant ne reposait plus auprès On parvient quelquefois à cacher cerd'elle dans le pauvre lit où elle l'avait tains défauts, mais le défaut dominant
LE FOYER et les CHAMPS
apparaît toujours. Voici l'homme, infatué de lui-même, vaniteux à l'excès . .. Parlez-lui de quelque chose que ce soit, aussitôt il y fera apparaître sa personnalité pour y faire grande ou petite figure; les oreilles d'âne se montrent. On demandait à un fabuliste des temps anciens d'où lui venait sa sagesse; il répondit: Le& faiblesses et les sottises des humains me sont une leçon permanente. Dans l'examen des choses ridicules et perverses, il faut éviter un double écueil. Rire de tout comme Démocrite serait le fait d'un impertinent. Pleurer, se lam enter de tout comme Héraclite démontrerait une disposition inepte. Ta, ta,ta ... , mon ami, oui, le monde est bien mauvais, mais qui est-ce qui t'empêche d'être bon parmi les méchants? Montre-toi tel que tu es. Quelle honte de cacher un défaut que l'on a,ou de simu!er une vertu que l'on n'a pas! · Celui qui agit de la sorte étouffe dans son cœur le principe de toute dignité, et finira par être dégoûté de lui-même . Malheur à celui qui dans le calme de la passion doit se dire :«J e suis un lâche! ... > Avoue ton méfait, corrige-toi, ettu seras ré habilité à tes propres yeux; l'estime du monde entier serait une flétrissure d'autant plus cruelle que tu la mérites moins.
Poésie A l'abreuvoir Alors qu'à l'horizon lointain L'astre roi surgit dans s l gloire, Le hameau s'anime soudain; C'est l'heure où les troupeaux vont boire. Voici, s'ébrouant à granJ bruit, Les chevaux au sabot sonore; Les vaches, qu'un enfant conduit, Les ye ux pleins de sommeil encore;
Et les bœufs lourds, au poil fumant; Mâchant le foin pris à la crèche, Suiven1, et plongent longuement Leur large muffle dans l'eau fraîche. La fontaine aux quatre goulots Chante sous l'ormeau séculaire, Et leur verse la vie à flots, Dans ses vastes bassins de pierre. Et dans le limpide miroir Sur lequel leur tête se penche, Les bonnes bêtes peuvent voir Le soleil à travus les branches. A.
ROULIER
La tempête en mer Il faut avoir assisté soi-même à quelque tempête mémorable, pour se convaincre de quelle infinie capacité de destruction sont douées les vagues, encoura gées. ameutées par les voix grandissan . tes de la rafale. C'est à peine si l'on ose croire ses yeux. L'eau s'enfle, se cabœ, comme soulevée de ses abîmes. Les barques, au mouillage, dont on a cependnnt doublé, triplé les amarres, s'entrechoquent avec des bruits sinistres; on enterni gémir leurs cordages. Parfois, à l'une d'elles, moins résistan te, une planche craque. Vous la voyez qui oscille un instant , puis s'enfonce, s'engouffre et disparaît. Ou bien c'est la chaîne de fer qui la retenait qui a cédé, et l'embarcation est entraînée par le flot, lancée d'une vague à l'autre comme un fétu de paille condamnée à se perdre au large ou à se fracasser contre le galet. Comment les navires, même solide-· ment ancrés au mouillage, même protégés par dos môles et par des digues, ne seraient-ils pas exposés à devenir le jouet de la mer déchaînée, quand ces môles et ces digues eux-mêmes, malgré leur architecture puissante bâtis comme pour l'éternité, s'effondrent souvent en un clin d'œil sous l'irrésistible impétuosité de ses assauts ! Dans une dernière tem pête, la digue de Sainte-Beuve, à Boulogne-sur-Mer, fut percée de part en
LE FOYER et les CHAMPS
part, comme par un gigantesque coup de bélier. On eùt dit une caverne creusée de main d'homme. Les vagues s'y ruaient, roulant des tonnes de pierres par millier~, avec un fracas comparable aux détonations d'un volcan . Il fallut trois mois de travail pour réparer les dé . gâts que la mer avait commis en trnis heures.
LE NAUFRAGE Seul au m ilieu de la mer, un ma lheureux pêcheur se cram ponn e 1 la quille de sa barque chavirée . La voix rugissante des vagnes couvre tous ses appels. Quelle affreus e clétres~e!
De tous les drames de la tempête, il n'en est pas de plus horribles à concevoir que ces grands naufrages inconnus. Les fonds de la mer sont jonché s de navires et d'équipages sombrés. Après quelles luttes, quelles agonies s'en vont ainsi ceux qu'elle garde, nous avons, pournous en donner quelque image , les récits de ceux qu'e lle n'a pu retenir. Mais il y a quelque chose qui est encore plus éloquent que tous les récits, et ce sont les chiffres de la statistique des naufrages dùmen t constatés. Quelle relation pourrait rivaliser de vertu émouvante avec ces simples lignes du c Daily Express >', supputant que, dans un seul mois « il faut compter 37 bateaux à vapeur et 80 voiliers comme perdus. 500 personnes comme péries en mer, et
222 bateaux comme ayant essuyé des avaries graves ». 500 victimes humaines en un mois! Voilà qui en dit assez long sur les sanglants triomphes de la tempête . Et c'est par là, sans dqute, qu' il conviendrait de clore ces pages, si la lutte de l'homme contre les éléments ne se soldait que par des défaites. Mais il n'en va pa s tout à fait de la sorte, Dieu merci! Je n'en veux pour preuve que ce qui se passait précisément au mois d'octobre, à Concarneau. On était en plein cyclone. La plupart des barques de la flotille de pêche avait pu rentrer à temps: tout à coup deux d'entre elles furent signalées à l'hor izon. Plu s de mille personnes se portèrent aussitôt sur le môle et, malgré les vagues malgré le vent, se tinrent là, haletantes, leR regards fixés avec angoisse sur les deux bateaux. Par moments on les . croyait disparus, puis on les voyait de nouveau surgir à la crête des lames . Ils arrivaient avec une vitesse effrayante. <I Sûrement, avec cette allure, ils sombreront avant d'entrer dans le port », affirmaient tristement les vieux marins. Les deux embarcations, cependant, volaient sur le dos monstrueux des houles comme des mouettes . En vain l'ouragan s'acharnait sur elles; de sa fureur même, elles se faisaient un instrument de salut et, à chacune de ses rafales, elles rebon· dissaient d'un plus fougueux élan. Soudain, une immense acclamation s'éleva parmi les spectateurs : elles avaient franchi la passe! Lorsqu'elles rasèrent le musoir, on vit les deux patrons, impassible·s à leur gouvernail, s'essuyer tranquillement le front du revers de leur manche ; puis, sitôt que les voilures furent amenées et les barques amarrées à quai, les hommes de l'équipage s'occupèrent de tout rang er à bord, sans une parole, sans un geste de plus qu'à l'ordinaire .. . Oui, les puissances dévastatrices de la tempête sont infinies, mais elles n'en exaltent que davantage la souveraine énergie d'une âme capable de les dompter.
LE FOYER et les CHAMPS
UNE
TEllPÈTE
SUR
LES
COTES
La violence des tempêtes est parfois si grande que les vagues dépassent des édifices très élevés. Pour résister à drs assauts pareils les travaux de défenses doivent être solides.
Au Japon Dix sièclesen trente ans La soudaineté avec laquelle le Japon s'est donné les mœurs et l'organisation modernes est l'exemple le plus extraordinaire d'improvisation historique , et produi t l'effet d'un véritable cyclone. En trente ans, les petits Nippons, (Japonais) ont vécu dix siècles de l'existence occidentale. Ignorant les transi tions utiles par où ont pa,sé les nations blanches à leurs étapes successives, ils ont sauté brURquement du primitif moyen âge aux plus compliqués de nos états sociaux. Un paysan japonais d'une soixantaine d'années vécut sa jeunesse comme un serf du temps de Charlemagne et vieillit parmi les idées et les mages d'un de nos contemporains . Il y a trente-sept ans, l'archipel nippon se dressait devant les races européennes comme une société fossile, depuis vingt siècles immobile. Le système de la féodalité, tel que nous l'avons connu au VIIme ou VIIIme siècle, s'y
retrouvait aggravé. L'em pereur gouvernait au nom d'une caste aristocratique, celle deA Daïmios : neuf familles • les grands noms », composaient cette classe privilégiée qui accaparait l'exp loitation du pays. Leurs garde s militaires, les Samouraï pressuraient impitoyablement le peuple, agriculteurs, pêcheurs, petits ar tisans. Ceux-ci n'avaient ni liberté, ni propriété; quelques milliers de grands seigneurs et de spadassins vivaient aux dépens de 40 millions de miséreux. L'industrie, le commerce dans l'enfance ne pouvaient enrichir que les Daïmios, seuls maîtres et propriétaires . On tenait à l'écart les étrangers que des massacres périodiques, toujours suivis de représailleA sanglantes reléguaient dans un ou deux ports. La Chine était alors beaucoup plus heureuse que le Japon. Tout d'un coup, en 1867, une invraisemblable révolution bouleverse de fond en comble cet archaïsme , Quelques Nippons ont imaginé un remède héroïque: détruire le Japon traditionnef, le transformer en un Japon tout neuf, qui sera une Europe imprévue, surgie à la tête de
LEFOYER et les CHAMPS
l'Extrême-Orient. Avec une déconcertante audace, les réformateurs agisse.nt et réussissent. L ' empereur Mutsu-Hito proclame: Les mauvaises coutumes sont abolies· il faut prendre dans tout le monde 'moderne de bonnes idées pour faire un empire infiniment fort. « D'un bloc le vieux Japon s'écroule . A van~. d'.avoir compris ce qui se passe, les Da1m~os sont balayés; l'égalité de tous les Nippons est proclamée. L' emp,ereur gou vern~ entouré d'un padement d abord compose
{ E
JAPON
de fonctionnaires qui devient bientôt élecitf et lé,gislatif. La terre est déclarée libre, le paysan capable ~e posséder. L es ports sont ouverts aux etrangers ? la capitale transportée de Kyoto, la ville s~crée à Tokyo, proche de Yokohama, ou abo;de tout ce qui vient d'Europ e. Le calendrier même est supprimé: on comptera désormais l'histoire du Japon à partir de l'époque révoluti?nnaire. Quelques mois ont suffi pour faire table rase des traditions millénaires et remplacer l'aristocratie féodale par la plus libérale des monarchies constitutionnelles .
A ce gouvernement ~odern~ il ~aut un pays moderne. Ici l 1mprov1sahon est phénoménale et bien faite pour confondre l'esprit. Tout est à créer, tout est créé. Monnaie banques institutions de crédit, en, ' profess1o~nel, . ' bl'1ss~, eta seignement ment ; scientifiques surgiss ent a la fois. Avant d'avoir appris à connaître la brouette le Nippon voit le chemin de ' fer s'allonger miraculeusement a' travers les rizières.
LE FOYER et les CHAMPS
taient les lettres. 6000 bureaux fonc- un outillage . Depuis dix ans déjà, il a tionnent actuellement. 1 conquis sa place au premier rang des A mesure qu'il s'organise, le domaine puissances militaires. national est mis en état de défense . La Voici ce qui est plus étonnant encore. conscription, l'instruction militaire, l'arPrécipité brusquement en plein modermement sont minutieusement calqués sur nisme, le Japonais fait preuve d'une déles meilleurs modèles d'Europe, sur la cision et d'une souplesse sans égales. France surtout. Sans transition , les ban- Du haut en bas de la traditionnelle hiédes d'aven.turiers, les grandes compagnies rarchie qui s'écroule, l'initiative est papillardes, rivales de celles qui désolaient reillement ingénieuse . Le daïmio déposnotre XIVe siècle, deviennent une ar- sédé devient armateur ou banquier; le mée de campagne, forte de 200.000 hom- serf d'hier, l'inconscient bêcheur de ri-
D'AUTREFOIS
1
En 1870 est posé le premier rail de la ligne Yokohama-Tokio , 28 kilomètres qu 'il faut deux ans pour achever. Maintenant, si la guerre ne l'arrête pas, elle atteindra bientôt 7400 kilomètres . En 1896, il y a 522 locomotives tmînant 48 millions de voyageurs . En 1901 il y a 1273 locomotives et 113 millions de voyageurs. Le fil télégraphique pousse aussi vite que le rail. Il y a trente ans, le Ja pon était le seul grand pays qui n'~ût point .sa poste officielle, des coolies, a l occas10n, por-
L;;
JA PON
mes, aveè réserve de 100>000, ,éserve territoriale de 100.000 encore, 10.000 cheva ux, 46 bataillons d'artillerie et tous les services auxiliaires: intendance , ambula nces, aérostiers, pionniers. Sur mer, même changemen t à vue. L'empire nippon achète à l'Europe 6 cuiras sés, autant de croiseurs cuirassés, 17 bâtiments légers, une trentaine de torpilleurs; il improvise des hommes et
D'AUJOURD ' HUI
zière apprend à conduire un moteur, que son fils essayera de construire lui- même. Les chiffres ici donnent un véritable vertige, surtout quand on se souvient du Japon tout récent, où les maisons de papier et de laque somnolaient entre les bambous inutiles. Le Japon n'avait connu par le passé que l'industrie familiale, l'atelier-paillote où quatre ou cinq ouvriers, tous parents,
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travaillaient nonchalamment à de lentes besognes . En quelques années, l'industrie s'organise avec tous les procédés modernes. Le Japon , étant un archipel, devait naturellement développer au plus vite sa marine marchande: en 1890, il a 855 bateaax à voile 4020 en 1901; 585 vapeurs en 1890 et 1885 en 1901. L'agriculture, qui si longtemps était restée immuab le, suit une progres sion plus modeflte, mais qui surprend encore. On voit en quinze ans s'augmen ter d'un quart le domaine exploité. Les cultures riches se développe nt dans des proportions inouïes. Voici quelques uns des résultats de ce soudain développement. L'empire du Soleil-Levant, sauvage et impuissant il y a trente ans, a battu la Corée et la Chine, coopéré avec les puissances occidentales dans le Tché-Li. Il a, en vingt ans, triplé ses revenus. Son commerce extérieur a quadruplé en douze ans, résultat sans analogue dt1.nsle vieux ou le nouveau monde. Ses affaires privées parais· sent aussi colossl!,lesque ses entreprises publiques. · Il faut donc que les Japonais, à l'étroit chez eux aillent chercher à l'extérieur un champ de productions agl'icoles, comme ils doivent aussi, pour entretenir leur acti viLé industrielle, y chercher des débouchés et de l'argent. 0 n voit dès lors se préciser les données d'un inquiétant problème. Puisque les Japonais sont forcés d'émigrer, où irollt ils? Puisqu'i ls sont obligés de chercher des débouchés hors de chez eux, où les trouveront -ils? La réponse s'impose : les Nippons réclament une situation privilégiée sur cet immense marché grouillant d'hommes et d'affail'es qu'est l' Extrême-Oricnt, de Singapour à Vladi vostock, sans oublier l'Indo-Ohine. Ce plan d'action n'est pas un rêve de conquérants, c est une nécessité résultant de la fore des chose 3. Le Japon a grandi jusqu'à faire craquer la limite de son domaine propre, il faut qu'il s'installe ail-
l'EcoleprimaireSeptembre 1905 bE.
leurs. Dans l'état de production intense et d'âpre concurrence où se tassent les na· tions , toute place est gravement menacée et doit être défendue, les armes prê tes . Le duel de la Russie et du Japon est un incident de la rivalité des blancs et des jaunes , luttant pour accaparer le marché d'Ex trême-Orient . A mesure que les champs d'action se resserrent, les occasions de conflit se multiplient et s'aggravent : si de 11:ouveaux et ~aetes domaines - et l' Afnque est le dermer n'accueillent largement ces concurrences irréductibles , des guerres pareilles sont à redouter , aboutissement imprévu mais nécessaire dés progrès mêmes de notre civilisation .
Foyer
et les
Champs
Histoire. Nouvelles Mœurs. Sciances. Inventions. Découvertes. Voyages. Education. Politesse. Economiedome~tique. Hygiène. Médecine Cuisine.Recettes.Procédés . Travaux féminins.Variétés. etc.
Publication mensuelle M. H. DING, éditeur
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:Recettesdiverses Pourlaver les étolfesnoires Les étoffes noires perdent leur teinte quand on les lave avec du savor:. Pour les conserver d'un beau noir, il faut les laver avec de l'eau dans laquelle on aura mis tremper des pommes de terre coupées (des pelures même) ou bien dans une décoction de bois de panama, ou bien encore dar.~ du fort café noir. Désinfectiondes puits par le permanganate de potasse On cherche d'abord le volume de l'eau contenue dan,; le puits en multipliant la surface de section par l'épa is~cut· de la couche d'eau. On verse alor~ dans le puits autant de litres de solution de permanganate de potasse à J 0/oqu'il contient d'hectolitres. On agite l'eau pour faciliter l'homogénéité du mélange. Une clPmi-heure plus tard, on verse dan; le puits un mélange de charbon pilé et de sable . fin désinfectés à l'étuve. Ce mélange contient 1/4de charbon et s;,de sable. Après trois ou quatre jours, on vide le puits, et si l'analyse ne décèle point de microbes, pathogènes, l'eau peut-être livrée à la consommation.
L'avoyer
\J\Tengi,
à
Soleure
(1533)
(Concitoyens, si vous voulez égorger vos frères, que mon sang coule le premier)
LE FOYER et les CHAMPS LE FOYER et les CHAMPS
Histoire suisse -~
Un homme magnanime ·
C'était à Sole1;1reen 1533 à l'époque des malh eurcuses guerres confessionnelles. Les catholiques ex,;1, spé rés contre les protestant8 enfoncent les portes de l' arsenal, sortent les canons, les braquent sur l'autre rive de l' Aar. Déjà un boulet a bondi au delà de la rivière. Un homme de fière prestance s'avance sur la place; à son aspect les forcenés oublient leur sanglante besogne. IL marche au canon; il se place devant la gueule meurtrière. Concitoyen s, s'écriet-il d'une voix qui domine la foule éton née, si le sang de nos frères doit couler, que le mien soit le premier versé! C'est Wengi l'avoyer de Soleure qui veut sauver la vie de ses anciens frères. Nicolas. Wengi, avoyer de Soleure est à côté de Winkelried le plus grand héros suisse. Comme sa noble figure repose de ces querelles confessionnelles, qui révèlent dans toute leur hideuse laideur les abominables instincts de la nature humaine. ( Gobat, Dr. Insl. ptiblique du canton de Berne)
,o,..,,
VII ouw~i~~ DOi't~ = au XVIIœe siècle
Uu ouvrier -poète, au commencement du XVIIe siècle! le fait était sans exemple. Notre homme cependant n'en était pas plus fier pour cela, et n'en continuait pas moins à se servir du rabot et de la scie du matin au soir. En ce moment, tout en travaillant, il fredonnait une de ses chansons les plus connues: Aussitàt que la lumière Vient éclairer mon chevet, ma <':1rrière Je com111e11<:'e Par visiter mon buffet, etc.
Tout à coup la porte de l'atelier s'ouvrit et, un petit garçon cria, tout effaré :
- Papa, papa! un carrosse vient de s'arrêter devant la porte, un beau carosse ! il y a dedans deux riches messie ms et derrière un laquais tout doré. - Un carosse, répéta maître Adam, co n'est probablement pas pour moi! - Si, si, l'un des seigneurs, enveloppé d'une grande robe rouge. a demandé à la voisine Perrette si. ce n'est pas là que demeure le menuisier Bil laut. C'est en entendant cela, que je suis accouru ». En ce moment la porte se rouvrit, et Mme Billaut parut dans l' embrasure, l'air non moins effaré que son fils. « Adam, dit-elle, qu'est-ce que cela .signifie? Il y a là dans la prem ièr e pièce deux messieurs, deux grands personnages étrangers à la ville et qui demandent à vous par ler . - Ce sera quelque seigneur qui a besoin d'un meuble pour son château, j'y vais. » Et maître Adam qui était en manches de chemise, mit une veste en drap gris qui se trouvait sur une chaise et parut devant les deux étrangers qui, en effet avaient quelque chose d'imposant, et par leur physionomie et par leur costume. L'un était vêtu d'une ample robe de pourpre, l'autre beaucoup plus jeune portait un pourpoin t noir . Le premier répondit par un simple signe de tête au salut du menuisier, l'autre s' inclina profondément et se mit à l'examiner avec une curiosité visible. - « Vous êtes maître Adam Billaut, dit l'homme vêtu de rouge, et moi jË suis le cardinal de Richelieu. - Ah! Monseigneur, balbutia l'ouvrier-poète, tout interdit, quel honneur pour mon humble logis de recevoir votre Eminence ! - Voici le motif qui m'amène , continua le cardinal. J ai lu VO!I vers, ils m'ont frappé, surtout quand j'ai l:lll qu' ils provenaient d'un homme de votre condition. J'aime à encourager le talent, j'ai attaché à ma personne plusieurs poètes, Pierre Corneille, !'Etoi le Rotrou, Bois-Robert .. . Je viens vous proposer d'être du nombre. Vous serez logé et nourri dans mon palais et vous jouirez d'une pension qui vous permettra d'entretenir largement votre femme
et vos enfants. Je suis de passage par N cvers, je m'y arrêterai' quelques heures encore, apprêtez-vous donc pour partir avec moi. » Cette proposition inattendue avait d'abord excité chez maître Adam une profonde surprise, et l'avait complètement bouleversé. Cependant il se remit bientôt et ce fut d'une voix ferme et résolue qu'il prononça ces paroles: - « l\fonseigneur, je ne mérite nullement l'insigne honneur que vous daignez me faire. Aussi ma reconnaissance n'en est elle que plus grande . Souffrez cependant que je n'accepte pas ... Comment! s'écria Richelieu, dont le regard terne s'a lluma, vous refusez ... - Que Monseigneu r daigne un instant écouter mes raisons. Faire des vers a toujours été pour moi une di~traction. Je n'ai jamais écrit qu'à mes heures, quand le besoin ou l'envie m'en prenait. C'est peut-être pour cela que j'ai un peu réussi; mais du jour où écrire deviendrait pour moi un métier, une obligation, je ne pourrais plus rien produire, j'aurais peur. Puis, pourquoi mes vers sont-ils goûtés? Parce qu'ils viennent d'un ouvrier. Mais que l'on sache qu'ils sont l'œuvre d'un poète de profession, ils n'auront plus aucune valeur. Puis, veuillez songer à mon défaut d'ins tru ction, à mes allures rustiques et franches. Quelle désillusion à la cour en me voyant! Quel tort l'homme ferait à l'écrivain. Je dois donc demeurer à mon établi, non seulement pour rester un peu poète, mais encore pour voir mes productions jugées avec indulgence. Car enfin, Monseigneur, mon affaire c'est la menuiserie et non la poésie. Le premier état m'a re adu heur eux jusqu'ici, m'a permis d'élever ma famille comme j'ai été élevé, c'est-à-dire conformément à ma condition. Notre sort est assuré, en ~era-t-il de même si je me fais poète par état? Mes enfants ne dédaigneront-ils pas la voie oü ils trouveront, comme leur père, l'aisance, une vie tranquille dans le travai l, pour en prendre une autre peut-être incertaine et misérable. . . Ab, Mon Seigneur, de
grâce, laissez-moi continuer à maniermes outils en même temps que la plume, car franchement, l'une n'a de valeur que par les autres, et c'est leur réunion qui me charme et me rend heureux. - Vos rflisons sç,nt bonnes, maître Adam, dit gravement Richelieu, et ee langage vous élève dans mon opinion pluR que vos vers. Le travail de la pensée, joint à celui des bras, épure, élève et distrait l'âme, et alors l'ouvrier est doublement estimable et doublement heureux . Aussi, maintenant que j'ai entendu votre langage sensé, n'en suis-je que mieux düiposé en votre faveur. Demandez-moi donc la grâce que vous voulez. - Du travail, Monseignem, donnez-moi du travail, et ma voix s'élèvera à mesure que mes bras seront obligés d'être plus actifs. - Vous aurez mieux que cela, maître Adam; je vous ar,corde une pension de huit cents livres qui vous permettra, tout en conservant vos outils, de les déposer quand vous sentirez venir l'inspiration. > Après avoir prononcé ces paroles, Richelieu s'éloigna comme pour échapper à l'expression de la :reconnaissance de son protégé. MaiR auparavant il avait adressé ces mots à son compagnon: ,, Partons, Pierre Corneille ". Et maître Adam, en entendant ce mot déjà célèbre, oubliant cardinal et pension, s'approcha vivement du jeune auteur et le regarda avec admiration. < Eh quoi, dit . il, j'aurais eu un double honneur aujourd'hui. . . Pierre Corneille sous mon toit! Ce jeune poète que l'avenir proclamera grand entre tous! . . . - Un poète qui n'est malheurcuscmeut rien que cela, frère, répondit Corneille avec un triste sourire, tandis que toi, tu réu nis la raison à la poésie, tu es vraiment un sage. . . Je voudrais te ressembler, car, grâce au partage que tu fais de ton temps, tu domineras la Muse qui te sera toujours douce et consolante, tandis que moi, placé sous son joug, devant vivre d'elle, Dieu sait la destinée qu'elle me fera. - Mais elle vous donnera la gloire ! -- La gloire peut-être et à quel prix? Au prix de mon indépendance, de
LE FOYER et les CHAMPS
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ma dignité d'homme et d'une vie de luttes et de misères. Encore une fois, hon- · neur à ta sagesse, toi qui, comme tant d'autres, ne lâches pas la proie pour l'ombre. » En ce moment, la voix aigre du cardinal-ministre, déjà installé dans son carosse, appela Corneille. A cet appel impérieux et hautain, il répondit d'un ton prouvant assez que l'exemple donné par le menuisier de Nevers, n'avait pas été entièrement perdu pour lui, et qu'il était décidé à briser la chaîne d'or qui entravait sa liberté. · Le soir même, Adam Billaut adressait à Richelieu l'épître qui se ter mine par ces vers : « Va, ne me par le plus cles pompes de la terre Le brillant des splendeurs est un éclat de verre, Un miroir qui nonH trompe amsitôt qu'on y [court Ce .l'l'est pas qu'en passant je ne te remercie, Mais pourtant tu sauras que le bruit de ma scie, Me plaît mille fois mieux que le bruit de la [cour . »
Maître Adam, malgré de nouvelles tentations, persista à rester menuisier jusqu'à sa mort, arrivée en 1662 ; il n'en resta pas moins poète, et à son premier recueil de vers, Chevilles, il ajouta deux autres volumes dont il prit également les titres à des instruments de sa profession: le Rabot et le Vi le-
brequin -.N\/\N"JVIN\/'Vl,-
Dévouemen t fraternel U:n Turc, esclave à Livourne, ayant gagné par son travail mille piastres, les porta au füc pour racheter son frère cadet qui était captif comme lui . Le gouverneur surpris de cette action généreu~e lui demanda, pourquoi il ne payait paa la rançon pour lui-même. L'es clave répondit: « C'est que mon frère n'a aucun talent, et no pouvant absolument rien gagner, il resterait toute sa vie en captivité. Mais moi, je pourrai, j'espère, par les fruits de mon travail obtenir, dans
quelques années!. ma liberté. » Ce trait de dévouement étant venu à la connaissance de Côme III Grand-Duc de Toscane, il en fut si touché, qu'il accorda sans rançon, la liberté aux deux frères et les renvoya chargés de présents dans leur patrie. Quelle différence entre le cœur qui ne vit que pour son prochain et celui qui ne pense qu'à soi! ~
Le p•·ixdn temps Lè temps est précieux, mais on n'en connaît pas le prix. On le connaîtra quand il n'y aura plus lieu d'en profiter. Nos amis nous le demandent comme si ce n'était rien, et nous le donnons de même. Souvent il nous est à charge ; nous ne savons qu'en faire, et nous en sommes embarrassés. Un jour viendra qu'un quart-d'heure nous paraîtra plus estimable et plus désirable que toutes les fortunes de l'univers . Le Créateur, libéral dans tout le reste, nous apprend par la sage économie de sa providence combien nous devrions être circonspects sur le bon usage du temps, puisqu'il ne nous en donne jamais deux instants à la fois : il ne nous accorde le second qu'en nous r€tirant le premier, et en retenant le troisième dans sa main, nous laissant tout à fait dans l'incertitude quant à sa possession. Le tepips nous est d,mné pour ménager l'éternité, et l'éternité ne sera pas trop longue pour regretter la perte du temps, si nous en avons abusé .
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Unepomme contre la soif Oh! qu'il est b0D d'avoir une pomme quand on a soif! L'homme peut par l'emploi de moyens bien simples se ménager cette consolation . Que faut-il faire pour avoir toujolll'S vaut quelque chose à sa disposition? .A_ tout, il est nécessaire de se pénétrer do quelques vérités qui sont aussi claires que le jour. L'homme quï ne craint pas les petites
dépenses n'aura jamais de l'argent en réserve. Celui qui contracte sanR cesse de légères dettes, marche vite à la ruine ; celui, au contraire, qui souvent met de côté ne fût-ce qu'un sou, arrive à se créer un trésor . Les centim es font les sous, les sous font les francs, et les francs se changent en pièces d'or. Demandez au gouvernement ce que lui rapportent chaque année les centimes additionnels. Poul' éviter les dépenses, faites durer autant que possible tout objet d'habillement, d'ameublement, tout outil de travail. Celui qui, par ses soins, épargne une chaussure, se ménage une dizaine de francs et peut les inscrire à son avoir.
Pensées
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Proverbesanglais
Rendre le mal pour le bien, c'est ressembler au diable ; rendre le mal pour le mal, c'est ressembler aux bêtes; re ndr e le bien pour le bien, c' e ~t être un homm e; rendre le bien pour le mal, c'est re ssembler à Ditm. *
* brise * le dos du cheLa dernière paille val. . * * tirée. La flèche folle* est bientôt a):1;11:(o
Lesnains del'Afrique Centrale
Rôle de la femme En se bornant à considérer la femme dans son intérieur, son principal domaine, on constate que son iniluence est décisive pour faire aimer la vie de famille et assurer la bonne éducation des enfants. Si le mari déserte le foyer, si les enfants sont mal élevés et s'émancipent de bonne heure, la faute en est le plus souvent à l'épouse et à la mère. Nous ne parlons pas de celles qui, au lieu d'être des ménagères, sont des mégères elle ne coni.tituent qu'une exception - mais de la quantité d'autres qui, voulant remplir leur mission de compagne dévouée et de mère viiilante, croient que des obstacles irnrnrmontables leur viennent du fâcheux carac tère de leur mari et des mauvais instincts de leurs enfants . E lles devraient bien plutôt s'accuser elles-mêmes et se dire que leur savoir-faire n'a pas ma.rché de pair avec leurs bonnes intentions. Si, che:i:celui qu'elles ont épousé, elles doivent parfois subir des défauts qui ne se sont manifestés que plus tard, il n'en est .pas de même à propos des enfants dont les vices croissants sont le témoignage de l'inexpérience de l'éducatrice . (A suivre)
L'Oxertes, vapeur venant de l'Isthme de Suez, a débarqué le 2 Juin, à Londres, une troupe de six pygmées, originairei, des forêts impénétrables du Haut-Congo. Hérodote avait signalé d'après les récits des caravanes, l'existence de tribuR de nègres nains vers les sources du Nil. Pendant des siècles, l'information parut suspecte. Enfin, l' explorateur autrichien, M. Schwemfurth, retrouva les Pygmées et les décrivit.
Les Pygmées de l'Afrique Centrale qui sont exposés à Londres.
LE FOYER et les CHAMPS
Animaux
LE FOYER et les CHAMPS
phé no rnèncs
Vêlementde pompier. Ce que les pompiers redoutent le plus ce sont les nuages de fumée suffocante et les gaz pernicieux. Pour leur permettre de les traverser sans danger, un inventeur du Colorado, dit le « Scientific america», a découvert un genre de costume qui rappelle celui des scaphandriers : nous le reprodu isons ici. Il est fait avec un tissu impénétrable au gaz, qui part du casque pour s'enrouler autour du corps. Les manches de ce vêtement sont extrêmement serrées au poignet pour empêchel' les fumées et les gaz de pénétrer . L ' air, à l'intérieur, est conservé pur au moyen des compositions chimiques nécessaires, lesquelles sont contenues dans une boîte placée sur le dos de l'homme. Une ouverture recouv erte d'un verre se trouve en face des yeux et la lumière est fournie par une lampe électrique fixée à l'extérieur du vêtement. Cet arran-
Chat né avec cinq pattes. Le serpent de mer Il exüitait bien
vraiment.La preuve c'est qu'il est mort. Il est mort noyé . La vague l'a rejeté sur la pla.ge d'Old Or chard (New-York). Il ne déroulera plus se~ anneaux fabuleux sur la plaine liquide. ToutP. la gent savante américaine s'est mise en marche pour aller mesurer
Inventions L'électricitéappliquéeaux cloches
Un jcmne technicien bernois, M. F. Flückigcr, d'Oberburg, vient de pren dre un brevet pour un appareil qu'il a inventé et qui est destiné à opérer une révolution d1tns la sonnerie des cloches . M. Flückiger a imaginé de faire servir à cet usage l'électricité . Il a construit un appareil fort simple, qui est actionné par un petit moteur et qui met les cloches en branle . Cet appareil fonctionne à Berthoud, où la cloche de l'église est som1ée chaque jour à midi par le moyen de l' électric!té. L e service dB cette cloche exigeait auparavant deux sonle monstre et le faire empailler . On dit neurs . qu'il a i.u moins trente mètres de lon'.J" _L'invention d~ M. Fliickiger peut s'apune tête de phoque, une queue poinh~~ et une }!eau garnie de fourrure. -Voir ci- pliquer au mamem ent de plusieurs cloches ; elle permnttra également de metdessus. tre en branle une cloche d'alarme d'un point quelconque, par exemple , d'un poste de police.
1
gement permet aux pompiers d'agir efficacement dans des endroits où, sans cela, la fumée et leA gaz les eussent empêchés de rester.
Une nouvellebombe Un médecin major de l'armée autrichienne vient d'inventer un · projectile vraiment curieux, une , bombe puante • l'expr ession n'est paa de nous, ~ lancée par un canon ordinaire mais pourvue d'un détonateur. En touchant le sol, la bombe
n'explose pas, mais remplit l'atmosphère, dans un rayon considérab le, de gaz délétères .Une de ces bombes tombant au milieu d'un régiment , tous les hommes perdraient immédiatement connaissance par l'effet des gaz, et l'on pourra it les capturer en toute sécurité . La bombe puante - pardon! - serait, d'autre part, inoffensive, en ce sens que les soldats qu'elle empoisonne ne perdent connaissance que pour quelques heures, et n'éprouvent après que des maux de tête bénins. Dans ces conditions, les guerres sanglantes de nos jours seraient de l'avis de l'inventeur, abolies. NouR n'aurions que des guerres malodorantes . Ce ne serait pas très propre, mais ça vaudrait bien . mieux . ....
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Hygiène Le lub Les bains chauds sontpréférables chez les enfa nts nerveux; chez ceux qui sont mou , et apathique"S, on pourra au boui de quelques mois, les remp lacer par des affusions d'eau froide en été, tiède en hiver, suivies d'une friction sèche et d'une friction à l'eaude Cologne . Trois ou quatre fois dans la journée et ' ' ' en general ch aque fois que l'enfant sera mouillé, on le nettoyera et le saupoudrera . Pour toutes ces toilettes, comme pour les bains, il est bon de n'employer que de l'eau bouillie. On évite r a de la sorte les impétigos , ou croûtes de lait, les fu. roncles et abcès et en général la gourme.
Les cheveux Les cheveux seront tenus moyennement courts, et, deux fois par semaine, on net toiera la tête en frottant légèrement avec un jaune d'amf ou un peu de vaseline boriquée. Les croûtes de lait ne se voient que chez les enfants mal tenus. Les poux ne sont pas, comme certaines personnes le croientcncorc, utiles à la santé. Au ssitôt découverts, les parasites seront détruits .
li> Novembre 1906 LE FOYER et les
CHAMPS
Les ongles L es ongles seront coupés courts. De la sorte, les enfants ne peuvent ni se gr att er ni écorcher les petits boutons qu'ils peuvent avoir accidentellement, et qu'il s s'inoculent de proche en proche, lorsque l'on a oublié cette précaution ~~
Faits divers Le Schah et le téléphone Un de nos confrères rappelle une mésaventure peu connue qui advint au Schah lors de son pr emier séjour à Contrexéville. Très intrigué par le téléphone dont il voyait pour la première fois les appareils, le souverain avait voulu ]~ l'expérimenter par lui-même. On le fit entrer dans une cabine et on lui remit un bulletin des abonnés, en le pri ant de choisir luimême celui avec lequel il d0sirait communiqu er. Ce fut à un ha bitant de Mirecour q11'échut ce grand honneur . La communication une fois établie entre le monarque et le particulier : - Allo ! allo! se mit à module r le Schah de sa voix la plu s douce. - Allo! répondit un gros timbre qui n'avait rien d'engageant . Un peu embarra ssé le Schah de Perse poursuivit timidement : - Quel temps fait-il chez vou s? -- Quel temps il fait ? répond it la grosse voix de moins en moins engageante. C'est pom cela que vous me dérangez ! ... Ah ça! mon bonhomm e, est- ce que vous auriez l'intention de vous payer ma tête? - Monsieur, je suis le Schah de Pe rse . . -Vom le schah? La bonne blague!Et bien! si j'ai un conseil à vous donner, c'Pst d'aller miauler ailleurs! ! Mouzaffer-ed-Dine ne crut pas devoir insister et sans doute il fit bien . Mais il ne parut que médiocrement enchanté de l'appareil et de ses débuts téléphoniques .
Travaux fémhiins ~
Dentelle-guipure Le milieu de cette charmante dentelle forme un entre-deux qui, exécuté en coton très fin, avec un fin croch et donnant un travail assez serré pour être ferme , peut servir à orner une blouse d'été, une robe, une matinée. En soie, cette entre deux imite la guipure ancienn e, et a le mérite d'être solide . Mais le travail demande de l'attention ainsi qu'un ( cer taine habitude des points de crochet .
ro.e putmair ~
(Q)~{ ij~l~Jl DE LA
Société v alai:pat)Qe
d·édu<?-atio.nl
~
Pour l'exécuter, on fait l'entre-deux en deux fois, en allant et en revenant . La première fois on exécute la chaîn ett e de la feuille du milieu, les deux feuilles inférieure s, la chaînette de la 2° feuille du milieu, les 4 picots inférieurs et ainsi de suite en allant de gau che à droite . En revenant de droite à gauch e, on t ermine la première feuille et l'on fait les picot , supérieurs. L'intérieur termi né, on relie les unes aux autres les folioles, en faisant un tour de mailles en l'air et de mailles glissées dans les folioles et le dessus des picots. On fait ensuite deux tours de brides au ba s de la dentelle ; un tourd e brides et 4 tourade feston s au bord. Milieu . Monter 15 m. en l'air ; en revenant faire sur les 7 dernières m, la foliole inf., composée de 1 m. simple, 4 brides, 1 m. s., 1 m. glissée les 8aulres ru. en l'air restent inutilisées. P uis 2e foliole de 7 m. Ensuite 7 m. en l'air, 4 picots ::le 5 m. retenus dans la m. qui suit les 7 m. de la foliole. La 1c partie se compose ainsi de 2 folioles entre 7 m. et d' un groupe de picots, séparant les m. en l'air .
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L'Ecole primaire donne ile 14 à 16 livraisons de 16 pa{;es chacune, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8 à 16 pages pendant l'anné e ordinaire de 12 mois commençant le 1er Janvier. Chaque mois il est en outre apporté un supplément illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.
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Tout c:e qui concerne la publlcation doit être adressé directement à son gérant, M. P. PIGNAT, 1er secrétaire au Département de l'instruction publi que, à Sion .
Parler de Dieu à un peuple, c'est élever sa pensée, le rendre meilleur1 lus heureux. Napoléon Jer. '
et par là :même toujours
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