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Connaissances utiles ••• Rhumatismes Un docteur anglais vient de faire savoir de nouveau qu'il obtient la guérison complète des rhumatismes au moyen du céleri pris en abondance. L'habitude de manger ce légume cru a empêché d'en expérimenter les vertus thérapeutiques. Il faut le couper en morceaux, le fa.ire bouillir jusqu'à ce qu'il soit tendre, · et boire alors l'eau dans laquelle la bouilli. Il faut prendre en outre, du lait avec un peu de fa':'ine et râper de la noix muscade, mettre le tout dans une casserole aV<lCle céleri bouilli et des tranches de pain et le manger, si l'on veut, avec des pommes de terre. Tolite affection rhumatismale, d'après le praticien anglais, disparaîtra après l'u sage de ces mets .
Le nettoyage des peigneset des brossesà cheveux Après un certain tempe de service, les brosses et peignes à cheveux se trouvent chargée de matière s graisseuses. On peut les nettoy er avec des solutions alcalines (ammoniaque, soude ou potasse), ou plue simplement avec de l'eau de les11iv e; mais ce procédé a l'inconvénient de détériorer le bois et le poil des brosses. Il en est un autre bien préférable, tout aueiii efficace et qui n'offre pas les mêmes difficultés. On se procure du son bien sec ; on le place avec les brosses et. les peigne.s ~ décrasRer dans un gros linge. Celm-c1 est replié en forme de sac. Le tout e~t énergiquemeut et longuement secoué: 11 faut que le son pénètre avec frottement dans toutes les parties des brosses ou des peignes. Lorsqu'on a lieu de supposer que l'action absorbante du son s'est entièrement produite, on en retire les objets : les brosses sont frottées l'une contre l'autre jusqu'à complète expulsion du son. On frotte enfin avee un chiffon de laine .
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Cuisine
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Cuissondes œufs Lorsque l'on fait cuire des œufs à la que ou des œufs durs il est bon de s l'eau qu'on fait bouillir. Les œufs d nent mieux leur saveur. On arrêtera bullition au moment de mettre les dans l'eau bouillante, pour éviter qu se ca~sent.
Pommesmeringuées Faites une purée avec vos pommes ajoutant, en même temps 60 grammes sucre, du zeste de citron, 20 grammes beurre et trois cuillerées d'eau. Fait cuire à feu doux. Lorsque la purée cuite, laissez refroidir, puis versez-la da un plat allant au feu, lissez avez un co teau, fouettez très ferme deux blan d'œufs, et ajoutez 80 grammes de suc en poudre vanillé; mêlez bien, étend la meringue sur les pommes, lissez-! saupoudrez légèrement de sucre en po dre et mettez quelques minutes au fou
Bachis de bœufbouilli Prenez un morceau de bœuf bouilli Parez le en enlevant les parties sèches e les nerfs . Hachez-le très fin. Coupez des oignons très menu, faites-les cuire au beurre et lorsqu'ils auront pris une belle couleur, saupoudrez-les d'un peu de fari· ne; remuez pendant quelques minutes avec une cuiller de bois; mouillez d'un verre de vin blanc et d'autant de bouillon. Faites réduire à moitié et ajoutez le bœuf avec du persil haché, sel et poivre. Laissez cuire pendant un quart d'heure, ren• versez sur un plat et servez. Au moment de servir, la sauce doit être complètement amalgamée au bœuf.
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, 16 livraisons de 16 donne de H a et autant de L'Ecol~ -pri111::ne .compris la couvert1;:~née ordinaire pages cnacune1 • 16 pages pendant suppléments de s. a au 31 Décembre). lérnent . d 1er ;Janvier té un supp . ·1 est en outre appor et les Cb&m.l)S• (soit u Chaque mois i . . lé . Le Foyer 8 ages 1ntitu · illustré de P <> , bonnement: Prix d a • nostale fr. ~ tJn-ioll r suisse fr, 2.50
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SION, J4. Novembre 1908
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27meannée
L'ECOLE PRIMAIRE
Sommah•e de cette livraison mettre ou autoriRel' des clérogatio à l'art. 61, qui veut que le cou Une .e,o'lJf,ér ,euce du D'' .lfor,~ter . compr enne au minimum J 20 heu111 Le·~ tol.&ranoes ,œ:thographique.i:; ,. ORGANE DE LA Lu r,édac tion .au cour s des commen- de leçon~ à clormer dan::;la rè.qle 4 :iou.r et qu'il s'ouvre an 1Jlus taTd çant::;. - Premi !et1·en"cignement d!l ·SOCIETEVALAISA.llllED'EDUC.ATI0lf 1er D&cembre. Seul " l 'in · pecte'Qll la ],e<CtU're. - La leçon de choses. " peut autori ser des leçons dam, la ün brin de morale: (Le visage lm~~ main). - Puniti.ons et .récompe111Ses. ,, ll1él,tinée on da.ru:la Roü,ée dans 1 PENSEE "commune· où le,· circonst.an · c es l'e, -·- L '{Sducaüon j,aiponûs,e. - Partie .rité dev,a_nt1 'en:f.ant. Ge de.ril!ier n ',est cc Se pnéoOC'!Upordie l 'mtê r.ieim· de.~ enfants p rat-ique ( o.rthog,.·a,1Jlle et ré:diaction) . » xig-ent. " . 'P:a:sun mcoooc1ent; il ipouirra nous ,p,l'll~ que de l'ordre extériau,r «.lieù,a mra.isoo.; -o- ·E ,xamrns des 'l~ec,rues( caku,l ora1, riposter ,par un argument ad homi- ev1bm· les 1·ègles inutues; _ ne j,rnm,ais aufonme 1908). Pour_éleyer, il est nécessaire de füms·ser pa'l.' d·es exag~i·rntiion ,s .J,a coo,s,ci,eince ~~,;,m. Livres d'école. -odie~. e,i,f~ts ;, - .reS[)lect,e.r leur libettt), ta ,n,t s elever so1-meme., en re,stant le maîLe personnel em;e,igna.nt ,prima.i11 qu ils 111eu f-0nt :pas 1nmm.vais Ill n"'e· _ tre ~e s·es ·Prnpres ,paoo:i,onis.Le ,rôle Sommai .. e dn sup(llément N° 11 est informé 1ue la Granimain ~ di~ Je· vo,rtant -'l'lL ,mticmx: = ·l•eu1•· en de~ educa,teur, dans ceUe UirÜond 'in. ' ·D·~ ' 1·mno:~.,' · ..- .,,_,,,· ·eevenlhtnt CJJUC oe q,u,',exi ..g,ent ;Jiafoi -et 1a imj,so111 ,· Outre-Vièz,e. - LC' de.voi.r. - La tl11 Val ais e-st ·:puisée et iqu 'on n. t~.Jhge~ces, ~t -0~lu.id'un guide e:xip,éùes g-01uv-erneœ IP-8!1.'J'bOlllill, • . ' . . emr, 1Pan: l~ a·esp,otU- rimente,, QU! md1que le chemin à suisahi1ité ·par 1 navig-ahon .aérienne. - ·Le- nmtrty.r,o~ pe-u!· ,ünsi plus se procurer ce cl , a. co:nscH:mce,par dies s•entlJ.oge de,i-i1a,viatem~. - Le ,ciarr 11? :l de ~iqne au D é.1 ôt de· lirvres co]ai.r vre et d-eblaye 1a r,oute pour arriver tlll<'nt. iél-evés p,!ii1 .s que par la c11a.i,n t ,e et unê[I] e pa.r 1' a.ff.ecti om..» poul' ef.ltte anné . e an moins. La COIJI. Panama. - iLe siuccè.sdallls la vu~. au but. Donner prise à l.a critique mjs ,·ion car.to11ale de ] 'enseignemeq Une bonne r ecette. - Les ha , ·1nds c.'est, pour l'éducateur, perdre la<!;o'nL'.A.bbéTHENON. ,qu..i enri!chi,ssent. - Pr endre les 1nünaire vc 1Ta s'il y a. Jicu de le · frnnce ·de ,ses. élèves ,et toute iauitorité. ünprimer ou do lui substituer 1m au. eaux. - La ·poJites •e. - ,La vengean;Est-ce. a due que l'éducateur doit tr e manuel. En attendant il devra , CP de 1~LBouton. - lia dernière mi Une conférence du Dr Fôr8ter iàses élèves qu'il est sa.ns f~ir·e 'IJJ:101~,e · - Deux 0trr nmplé ,6 pour le mieux. nute. - L'enterrement. def aut 1 Bien «:u oontraire, ,son de•voir rcetisi eurs spirite . - Pour détruire Par contr-c, l 'Abré .qé d'Histoùr , .fy.Lle Dr For ter, ,réputé par ses e~t de 1,eoonnaitre ses fautes, afin de Je.· rats et les souris. - Variété . b1·~n mo.ntrer QU 'il a he.s,oin de. se rZ,·la S.iiisse a été réédité ià un norn ~cn~s ,,sur l'éducation, a fait l'autre -ova!Ilcre lui-même pour -rester à la bre restreint, mais sans le rl1'éc11 .Joui' :a .S<?-leur ·e, une conférooce sur rl'insh· ,1.ct-io<Ji 1 civi(l1œ, celui-ci devant c~ .SU'JetSL aictuel et .pourtarut encore ha:!;lteur de sa mission. Elever, c'est S0ppléme11t exh•anr,linaire: être nfondu. Le tr.avail de revisio» 81 peu compris. Le Dr Forster est un .pr ·ec4er l 'ex,emp.Je de la v.érité et de nour no;-; ,abonnés du Valais. fa raison. en e -t déià commencé et sera achevé. horqme ·dont les écrits et la par ,ole •::'.\1essag·edu GonrSefld'Eta.t a.ccom- il faut l' espé rer, pour l 'annrée pro Les systèmes d'éducation ise Téduibas·es s11r une longue e:x;pé-r~enoeun~ 1 ag:ruant le J'.)lr ,ojet d~ Loi.sur l 'améhoebain . Entre temps, on nonrra con oooota.nte ,observation .et un sa.di ju- sent. à deux prinic~pa,ux: J.e système rati,on de;;; triajt emeiDt· du ,personn,el tinuer de se procurer ·JJatriarcal ou cel111de 1'a.utorit,é a·b1'Abrégr gement, ~·~nt ,a,utorité. D convahw er1seio·na ,nt ,prirnai ,re ,et tex .te &e ce !?.'Histo·ire cartonné ·, aux mêmes con la liberté ,ou ce,~arce QU, i] />St profondément c,on- so~u·e; le ,système c110 clemÎ~r. - Almanach du Valais. lm de }a con:quête de la ,per .son.nalitë ditions que jusqu 'icj. :Ce c]assiqu, -v,amcu lUI-meme -{)pa:r l 'emanc11pation de l 'inrlividu est é.2:alement appelé à son tour, nm L 'édu,cahon, a· dit le conférencier Le seeiond système est surtout' en à disparaître, ,car il a fait ses nreu r~~p,o,sesur 1'idée d'une force su,pé~ Cours de répétition. f0veur ·en Amériquie,. L'obéis,sanœ, v es, mai s à être retouch ', car il e neur~ aux. force s .de la nature. Par avis insér.' dan l e B ·ull etin s1vce·1 tible aussi de nota ,ble· · améfü , L ·educateur do1t avoir des qua1i- dJS:ent J.es,1pedag-ogu,es de ce pays, officicl, du 13 Nov. 1908, l,e J)ép.aT- ration· ·, parmi lesque]]es il ,est pré- tes ·per~~onn~lles,en rannort avec cel- nmt . a:udevelo1:m,ement <le l 'indivi1 t eme nt de 1'Instrootion :publi,que vu des illu st rations . du:a.11t~.Pour faHe un homme, il fa.ut es .Qu 11 eXJ:giedes autres. L'enfant rnppelle, au sujet de ces cours, les Jm J.aisser sa liberté. . non ~,e pJac,er :lUg'e pa ,~ 1'éruca,teur d'après ,ses rfü,posüions de 1a loi actueHe sur la. snws 1~ déu.e1:1 ·dance d'un autre hompai ol ef, m.ai.s d • a ines ce qu'il , e st et '' Jp ,n ·:, compr ends rien; hi er vouR Dl·:, matière ·. Le . a.rt~cles cité; c.oncerme, oui 1,e dirrn:e et le faconne suivant ce qu il v_a,ut .. Nous vouloilllS, -par 11eut au. ··si bien le 1 ersmmel ense1- 1·, •z ,·euùu 0et t e ombr,ell<l ('Il me Ja {lonn:1111 e~eI!1p1e,dt::r.a"'mer cihez un ,enfant la ~a rol~n~é. Cette t~éo1:ie, ·qui permet o·nnut que le, admini-stration.· com- pc,ur 11euvP. -Ce matiu. à r,ei11c l'a i-j.e on vil~me ih.a,bituide de mentir; nou lui a 1.md1v1du de satisfaire tous se,s ca, c•.l't,e au .-olci l que j,e me suis a'])e1'(:U.e (]11° ~nmal es. En particulier, l\ilJM. le& el'o Dnees . eng1eudre facilement ] 'éO'oï.sadres on.s des repl\oches à ,ce sujet êtait toute usé e. Iu,·tituteur sont rendu attentif; au me. EHe ipe.ut fafoe un être très "perLe marchH!!:\fl, -phHOSO'J.:l'htquement. - Ali sans nop,s demander oombien de fois f •it que :MiM. les Inspecteurs sc,olai difficilement rnaf11,1.1ne.cc n'est pas êtonnant. Vous savri. nou. -meme n,ous avons altéré la v.é- sonnel, marn formera un caractère vraiment ,co,rnp,let. n ·s sont seuls compétents pour ad- b ien qu'il :n':va rien ,a.e ~1,euf sous le soleil. 1
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On .connaît la théorie de Rousseau ,:
m encé; les dernières lettres d'un l ".homme est bon de natune c',est la mot, Je, derniè1•es lignes d 'u,ne ,page L0w,ciété ,qui ~,e conompt; J.iiss,o'l) -le doivent être tout aussi bien écrites donc à ] '.abri de toute infJ.uence so- que les première,s. 0 'est pal' l 'exer.~iale et il reste ,ra bon. T,outes les ex- cice constant de la voJcmté dan.s J.~ péri ,e,nces tentées en ce sens ont tou- détaüs qu ',on arrive à a fortifier j,our,s d,ém,ontr,é le,s mauv ,ais instincts pour les grandes occasi,ons. L'enfaint irméls ,chez 1',biomme,,qui doit les ·wm- finira 1p,ar ,comprendre de lui-m ême battiiie JJûur dev8'1)ir 'U'Il être -vraiment qu'une ,e,xcuse ·est preëq'Ue to,uj,ouri::: v:ril, ·P,u,p,érieur à l '-animal. 1'effet d'un manque de v,olonté. Mais ici encor,e, l',édu.oateu,r est jugé par L'obéjssance ·est donc nécessaire .s,on .élève non sur ,s,es ,pa.1:,0.les, mais pour ,obtenir la dis.cipline maîtriser l~s passi,ons et façonner' Œll cara.c- sur sa. manière d'être. S'il ,se lai ,s e tere. lui-même aUer, <!Omment :peut-il deL 'o'b:éiss.ance 'S 'a1pprend ·par des mander .aux autres de vouloir 1 ,arguments sensiibl:E~s. tant que [ ',e'IJ- L 'ahsencc de caractère s uppo ,se l 'abfant n 'e.st 7?a1Sà même · de oompr ·eD- S·cnce de volonté; un caractèni m6drie,. Nfo,1.sdes .que sa raison ,est assez diocre ,s,up,p,ose ,une demi~v,olonté, un d.~velo,p9ée,, il Ja ,ut lui fajre entir la carnctère fort s u;ppose l ',entière maine~e-ss1te d '?heir p,our. deveni.r qu·el- trise de s·oi-même. qu u.n; au,ss1.l,a oorrection ne doit-elle ,L ',éducation ne .peUJt êh'e ,complè1:ia,sêtr-e l 'ef fot de }a oolèrie ,ou d'un te sans l'elig·i:on. Les ,plus beaux tr,aim~uveme~t nerv,eu,x. Féne1on ,atilen- tés de mor,ale Il€ fornnt pa · de.s ho,znd?1t ·p,arf01s deu,~ j,ours avant de ,pu- m es; i'l faut une idée supéri ·eun\ ,u;n.t,. force qui -pousse l'homm e à ,se p r111r un de ses élèves. L'obéissa.nee E 'obüen t encore lfilieux f]'.)ar la douf echonner, ·et ·Ce pe1,pétuel motèm·, ce-1;1,r ,que ,par la s·év,érité. Un ,enfa11Jt <'et idéal ne pe.ut être ,que la religioil.l fait _cl.aqu0r une porte; .sa mère lui du Christ. Un jour qu'on demandait de fonder une nou,velle a91111mstre ua:i,etaloche. Quel ,saTa Je à ,N,1:1,p,oléon resultaH L'enfant dira à ses frère1s rc-·li,p;i,on,il 1·é:p,ondit: « Il me faudrait ·nouT ,c,cla 1P,as~er,par le Golgotha, ,et ou sœurs: « Oomn1e u:nam.an ,e.st nerveuse ?1uiourd '~ui ! ». ,Sup iposons, au ce,ri n 'e t 11as ,en mon pou-v,oir. 1, co~tr~re, la mere d1sant ià l' ·enfant Le Dr For,s.te1' termina a .splendi Qlll vient de former tranquillement la dr ,c,onf'rence ip,ar ,cette déclarati,on, porte: « Comme tu ,e,sdev,enu rajs,on- bien faite 1:iour faire Téfléchir les inn.n.hle; tu ·entres oomme un ,gentil ,en- rroyants: « Je sors d'un milieu athée, fant." L'enfant ·e, t f atté et il fera j",ai lu des livre.s a.thée,s et j,e n'ai d 'a,utan-t nlus attentiün. S'il lui arribouv:é qu,e des 1 i0.rres à la pJa.ce de vie, U'lle aufre fois, de frarpper brusmün.» queme::rnt la PO·rte, ,sa mère le fer.a Vojlà le lauga.g,e d'un :pr,ofesseur ·ortir et lui dira d'enh,er ioo,mme '11.ll ,protestant! enfant bien .élevé. ;P,u,ils.cnt J.es idées de M. Forster, Avec l ',obétssance, iJ faut déivieJop- ::>P mécs dans l'âme des nombreux au:per la v;oJ,on.teet ,pour ee·1a a'Pprendr.n ditems Pt des éducateurs modernes, }l } ',enfant à se .'lJriv,er d'un plaisir. porter Jeurn fruits. P.?uir. exercer cette fa.cu1té die vouPaul, de Sur11. lorr, 1l faut ;p,ro.-voo ·uer de,s ,ades Jibres, :non de,s ~,ctes for,c.és. TI ·e,st :nécessaire d ' habituer l '€ncf.ant à teTmj- Les tolérances orthographiques ner ·P,arf.aitew.ent tout tra;v.ai.J 0omM. iDowmergue, ministre de 1'Ins1
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truction l)Ju1blique en France,A a ~noncé à la Chambre le. détpo~ ~res ,pro~hain devant le ,conseil superieur de l 'lnst~ucti~n . .nu~ligue, <l'un pr<?jet de simphf:licabon orthograspJ:nque·. Ce projet ,a pour :t>ut,comme il e_n a informé l,a Chambre, de « sruppniner quelques-unes des ,µlus flag.rante1s anomalies ,, de l ',o,rthog·r,a;phe actneUe, anomaJlie,s dont l '.étude n'est d 'aumm ,pr ,ofit rpom les enfants et constituie une grande •perte- de terrup&. Ce pr,ojet a une doubl~e base ,Jes modifications ,aipprou-vee,s deJa p3:r ] 'Académie française et les pr.o:posb tions rprésentée,s à cette même A0a,.. dém ie, en 1893, p,a;r le vice-r ·ecteur de 1'-~cadémie de Paris, M. Gréard. En 190n, l'Académie invitée 'Par Je mini-stre de l 'fustruction ;publique, :M. 1Chaumi'é, à donneir son avi,s. sur la réforme, ,a f ai,t cette déclaration dans ,son ra 1p,port: ·« L 'Aoa.démie re" connaît qu'il y a des simplifi.cation'S " d(,, irabl,es, et qui s·ont possibles, à » apporter -dans l 'o·rtfuo,graphe fr ,au" çaise_ " Elle -aiccepte notallllillent Jia srup1prœsion <le h dans le grol]pe grec rh: rd{r.riqu,e, rinocéros, etc., a.u heu de -rh..:torique.,1)1,inocéros; la suhstitutiŒJ:de i ,a 'li, ,prononcé i simple: anali e, stile, etc., au lieu d'analyse, style; la. substit ution de c à t sifflant, dans, cert,ain.s cas : confidenciel, substanciel ( dérivés de confidence et substance) ,, a/1:lJheu de confidentiel et
Le.s changiements adoptés serontils ,obligatoir,es l . , Nullement. Ils seront « autorises 11 dans les examens et dans les écoles. Le d.écret ,qui -promulguiera la réforme sem en quelque sorte un << édit de tolérance». Il ,se1;a inte-rdit de cOIIDJpter une faute à un enfa.nt qui se oonformera à la nouvelle faç,on d'écrire, qui aul'.a, orthogra,nlµé, par exemple, pavsane av,ec •llilJJ se~ n, comme co"!~tisame, ou pestilenciel oomm.e artif i-
ciel. La rédaction au cours des commençants Savoir lire et écrire.
Savoir une J.angue, c'est pouvoir la parler et l'écrire. Par .Ier ,ou écrire, c 'e.st tout un, c'est !exprimer ,ce ,q,u'-0n peœe !POUr le comIDJUDiq,ue.r. . , .En :par_lant, on e:xip,nme ~a )Pen,_s,ee par 1a vŒx en s 'adr,es-sant a l or~1lle d 'a,utr ui rpour a!rriver à son esprit. En .écrivant, on s 'a.dresse aux yeux ipar des 1si•gnes· ,conventionnels .aU1Ssi ,compréhensibles .que 1a ,par,ol,e pour ce lui qui sait lire. J.,a ,pa .r ,ole écrite ipar1e aux yeux de celui ,qui Jit, et il oomprend comme ,s'il entendait de ses, ,or,eilles; de sorte ,9u'011 pOlll•rr.ait dire q~e « celu~ q-~ ecrit, parle av·ec sa main .et icelm qui lit entend avec ses ueux. » L'é.critur1e, ,comme la. 1piarole, a 1pour fin d'ex:primer la pens·ée d'une manièr ,e 1sensible iPûUr la communisubstantiel. quer à autrui. Le -propositions de M. Gréard Savoir lire et écrire, c'est, cl'une portent principalement sur la suppart av,oir .aJcqu~s J,a pu~s,sanoe de nre. ··si,on des consonnes dowbles, sur comp,rendrie la pensée d 'a,utrui exla réduction .à c, r. t, .i des groupes primée qJar .écrit, et. d'autre part, greœ ch. rh, th, vh: cronique, réto- .av,oir acquis la ;p,uiss,a,n,ced 'exrprimer rùt11f', téâtre, fénomène, ,etc., .au heu s,a ,pensée 1par écrit pour la commude chronimie. ,etc., et Slllir .I',erruploi niquer. uniforme des comme marque du pluOn ne ;peut dir ,e aiVeCvérité qu'un ri 1: des hib01,l,s,des bateaus, des ani- enfant sait écrire qu,e 1orsiqu 'il ,peTut maus. des chevaus, etc. exprimer sa 1pens,ée ip,ar l'écriture.
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HS 'iExerçons clone nos j,eunes élèves aussitôt que possib le à e:xiprimer par écrit tout üe qu 'ii1sisavent ,dire. 1C'·est J.e vrai et rpeut-êtr ,e le iseul ,bon moyen de les a:ccou tumer à rédiger et de leu,r inculquer l',utilité pratique die 1'·écritu.re, de man ,ière à les amener à se servir !aussi volontiers de l'écriture que de la (Parole. DonnŒ1s un ,exerrnrp l e d 'exer.cice ;pour l es c01mmençants: Le Maître (ou la maîtresS'e). <' V,oyon,s., m·e'S enfants, avez-vou:9 passé de boooes vacances! Un élève. - Oui, ,Monsieur (ou Mademo ~seUe) . Le Maître. - Vous me · :faites une r,é-p,onse bonne maiis oourte. Com lll?ent me diriez-v.ou.s la même chosoe, s....vous aiviez l'idée de me dir,e eela sans ,que je vous le demande!
Un élève. - Monsieur nous avons passé de bownes vacances. Le Maître. - Etes -vous contents
Le Maître. - Bien, mes ,enf.ants; je ;v,ois qu'a'Près le r-eipos, vous aimez à ,re,p,rendre le travail. Vous ne vous rendiez ,pas compte de cela; v,ours le 1sentiez. Il faut vous habituel' à vous rendr,e ,compte, en réf1ér hissant, des sentiments que vous ép,rou vez. Pouniez-vous expriirner maintenant .p,our,quoi vous ne désirez rpas voir ]es .va0an-0es oontinuer, Les élèves. - Après le repos, nous aimons à reprend'l'e le travail. Le Maître. - Très bien ~ mes ,enfants,; il va fal1oir rattacher cette pensée aux deux autres par un des mot que je vous ai donnés. Les élèves (choisissant le mot car ou parce qiie). - Monsieiir, nous
avons passé de belles vacances, mais nous sommes confP,nts de les avoir f.erminées, car avrès le repos, nous aimons à 1·epr'mdre le travail. Le Maître. - Voilà une phrase
bien construite et -qui dit quelque - chos·e. M.ais pen ez-vous que vous inde l es avoir terminées T téresseriez un ami en lui écrivant c-eUn élèv·e. - Oui, Mons,ieur. Le Maître. - Faites cŒnme ip,our la d ' u'ne ma1J1ièrea.ussi brève et aussi l '.autre r,éponse et düe·s-moi ,cela au sèc,heî Non, il faudrnit ,dire cela d 'un0 manière un -peu ,plus détail ,é,e. moyen d'une phrase. Nous n 'av.oTuS trouvé là, pour ainsi Un élève. - Nous sommes condire, que les matériaux importants; tents de les avoir terminées. j] nous reste à ,enjoliver tout cela Le Maître. - Ne pourriez-v.ous pour le rendr ,e intéressant. Je vais -pas unir ceis deux 1Jhr:as·es au moyen d'un 1p,etit mot qui les attacher,ait en- v.ous adresser encore quelques questions ·qui ferim:it trouver des idées â. Sl'mble 1 aj,outer. (Les élèv-es ne trowvent pas.) V.oyons, aviez-voos désiré ces v·aLe ~ aîtr.e. - V,oyoilJS, mers enfra.nts, Je vai.s v.ous dmme-r rplusieurs -cances? Les élèves. - Oui, M,onsieur. de ,ce.s mots ,qu'on ap1Jelle des conLe Maître. - P.ourquoi les aviez.wnctions, ,c'est~à-dire ,qui servent à vous désirées 1 joindre ·. Les élèves. - Parce que nou,s zes (Le ma ître donne le:s mots suiavions m.éritées par le travail et qu~ vn11:ts:,e~, car, 1na-is,parce que.) en avions besoin. (Si 1es élèves [;1~ eleve. - Monsieur, nous avons ?10-us r;asBede belles vacances, mais nous n e trouvent ,pas ces raisons, il faut so,mmes contents de z1_s avoir terrni- '·es amene1· à l es tronver par d 'aatres ,quesh o·rns., car l'ess Pntiel n'est pas nees. Le Maître. - Qui est-ce ·qui vo'Ol- qu'ils aient ces idées, mais qu'ils les tro1went.) drait les voir continuer? Le Maître. - Puis,qu'ell,es ont été (P ,ersonne ne Té:pond.) 1
si agréables, c,ormment se fait-il que vous n 'ay ,ez pas de regrets de les voir fin.id
pensées. - Formule finale. - Signature.
L es éleves. - C'est que nous sentons q,1t'elles ont été suffisantes et o,ue._ S'/. ~ll.es se prolon_qeaient, el.les u,wie11d1 aient ennitveuses (Voir la
· remarqu e précédente.) Le Maître. - Qui a fixé la; dmée des va,cances 1 -
Premier 1.mselgnement de la lecture
P J10,u,s semible
q:uie nous obtiendes résu !tats ipJ.u:s rapides ,g.ap ] 'en •ei,g·nement des p,remier.s Les élèves. - Ceiix qui sont char- elements de la lecture: qé:c;de nous diriqer, et qui savent 1° Si nous n '.a.ppr,enions ~,as à lire mien:J?qi1e nous ce qui nous est né- à J?.0·s jeunes élèV1es,,qui parlent fran cessaire. 9ais, -comme ,à -des étrangers qui . Le Maît1:e.- Ete:s-vous dis:posés à 1,g-nor·cnt ·0omplèt e1m ent noti"e lanµ;ue · b1en travml ler o.!J:~orecette année? 2°. Si nous étudiions, l,e :pl'tlls tôt P;sélèves. - Oi1,i, Monsieur, p?ur pioss1ble, les mots le,s ·plu,s u:su,els que merder encore de belles vacances 1'enf a.nt connaît ,ou dont il pe ut fa.cil'année r.>rocha ,ine. , ement sa isir le rs·ens au lieu de nous Le lllaître. - L'année s,colaite as!1~ei_ndreà &nivre ~.n,eclassifkation n'e."t-elJe tas une ima~ e de l,a vie? th eonaue, fr.op rig,o,u,reu&e et tro ,p Les élèves. - Oui Monsieur la complète; vie bfen etnvlouée .~eràsuivie du' re_ . 3° s·1, momen t anement, , -nous J.aispos et.e1:nel,eomme l'année scolaire s1ons de ,côté quelqu s lettres, que lest su.im.edes vacances. ane1s svllabes, ,que]que:s mots d'un Le Maître_ - J'espère, mes en- - n1 1,o; t,rop reAreint; fants, ·nue vo us ooTnpren€z bien q•,e 4° Si no'll · faisions ,plus souvent toutPs ces idées aue nous venon de :rnp,el à l 'i-utellig-e,nce d•e 1'élèv-e pour !rouver en causant ue u\'ent s'ajouter deviner lettre, la sylJ.aibe ou mê a ,ce que nous ~vi•on,g dit d 'aboTd. me le motla né"ess11ir,e ,q:u,'iŒie;nore ,ou 1 N" e.st-1 pais vrai qu'avec tout oela qn 'il a oublié. N'est-ce a.insi :701~s nou l'l'iez faire u,ne petite 1€ttre que n,ous orncédons lors •qnoint nons liue rnte,r0ssante pour un de vos ami ,s L. ~oi:i,'-le manuscrits de 50 sortes d'é Vous.allez l 'es ayer, et pour vous ai- cnfu -que nous décriffrons les der, Je vais vous donner un eaneva ,s lrttr-es·resdeou nos corre,sponJants tro,p quP vous ,all ez 1nendre nar écrit. » ;:. ires, s 'és pour écrire 1i.si'hlpment? !.Jemaître dicte aloris le canevas sUl'vant: iGA.NEV.A,S.- Les vacances s0nt La IPçon de choses terminées. - On les avait désit·ées 0i? - Ce q:t'dles ont. été. ·... pourq•i,i La 1ec-on de cho se,s est la forme -- . Of n est vas tr1ste de les voir te)"- sous l!'l,rruelle se do·nne g,énéralemont ?11'/11 .ees... d'où cda, vient-il? - On l 'e:nse1_gnement de~ sci,en,ces à l'école de retourner à l'école ... P!1mall'e. Ü'PSt. comme son nom l'ine,"t,'H'1.t1·ei1.x qu ~-</_t-ce que cela indicrue? - Dis- d1aue. une lec:on faite suT les -choc::= =, nosztions v01tr l'année qui commen- :i' 1' ai'de de re<:.cho. e.s et qui est par ' , t . essentie. 1 ] ement concrète . .. m,m·? consenurn ce. .. ~n ve~,t rnériter 1?11r:nre -; R~fl exion . m0rnle dans laQuel'e Lf·S ,objets v jouent U!1rôle rpréuon~ l c;inneescnlaire est comvarée à la derant et on ne saurait la. oonrevoir v-ie. - Gomment 01i a trouvé ces 1 sans -eux. Un ex.posé, une leçon, f:a.its drions
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sanis leur intervention ne méritent pa,s, si simiples, iSi pratiques soientils, le nom de lecons de choses. Incontesfablement, cette lecion :prés·ente de grands avantages. Elle est le moyen, le p1UJssûr que nous ayons ,pour dévelo1pper 1'es,p,rit d 'observation chez l'enfant, pour l'habituer à reP'ardet, ,à sentir, à ne pas se contenter d'un examen SU'Perficiel. Et par Jà. not~s l,ui ëLonnons la l)remière initiation à l 'e·sprit de l'lecherd1e scientifique, nous le mettons en mesure de mi,e.ux -connaître le monde extérie'llr ,et d'en tir€'r constamment <le nouvelles :dées. Te 1. oui n'a IJ')a,~ l 'ha:bitud:e de l'observation:, visite ·u,ne usine sans en emporter iautr,e chose ou 'un "'ouvenir vag.ue et imprécis; tel autre, au contra.ire, qui sai.t Teg-aràer et eorruprendr,e, y a ,augmenté son im,truction: Même s,cms cette forme rudimentai r-e, l'ens.ei_gnement sdentifique fait peu à ueu , pénétre ;r chez les jeUJnes ,esnrits la notion de ,carus,e sans -la.. q11P1leon est touiours ·e:m)O'sé à acc·mkr comme v-raie-s les pir ,es ima,ginations: il ·est don c éminPmmP.nt éducatif. fostruir ,e en effet, êdwquer, n'est -ce ,p,as. uraprerment, donner l,a raic;.on de-s cboses. montrer comment l 'nne, n,ére sairement, dérive dP 1'autre et comment. ;pour qu'un fait s,e nr,oa1J1iQe. il doit êfire nré ,c,édé d'un a:utre fait . déterminé. Cette rai,s,on, cette &uccPssion néces aire, cette loi, ,en 11n ·mot. cn1ek1ues ex-nérienrp,s bien cl,ni::;i""sen donneront aux iélève1sun,e idér. +anO'ihle oui s'incrll!sfa:rra d:a;ns lPUT int-PlliO'-ence .Pt pourra ensu;itc <êtrP transnnrtée dans de nouvea'll'X ,ordre~ · de f:aits. La leMn de ohoses est êg-alement un <>onstant ,aipnp,l aux connaissaJ'.lf'es iintnitiv.es <les élèv.Ps qui ,sont amenés à. ,prendre ronscienee d'une foule de rnpré,wntations qu'i l s ·parlent en eux sans ia.mai ,s les avoir utilisée~: à en iprendre coDJScience, cfü1-je, ·et 1a les
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f ormul,er; ,car un deis traits caractéristiques de _la lecon de <lhoses, c 'PSt qu 'eJJe consiste soUJvent en un dialo. J.!;ue, ·en un ·échange d'idées entre lE! maîtr ,e et les élèves. Par là même elle oon titu:e ·pour oeux--0i un excel~ lent exeT.cice de lang .agie: ne -plus, t'.ar son allur,e un peu moms dog·ma, hque 1qu,ecelle des autre ·s enseignements, par suite de la 'Part active qu' Y prennent les auditeurs, en raison de la s,atisfaction -armort,é ,e à leur curi,osité, ,elle a ,p,our e,ux beaucou1p d'attrait iet ee fait n'est IJ)a·S si cŒnmun ,qu1'on ne doiv.e en ,profitn dans la mesur ,e la ,plus ]arg ,e . A la fin d'une fournée, a.n,rès un exercî,ce abstrait, la lecon de choses ranime l'int,énêt, ·renouv ·elle l'attention et :permet de ll'ouve.a,ux efforts. ,Aj,o.uterons-n,o,us qu'elle ,se prête bien ,aux leQons oommunes ,que le maîtr e d'une cl asse où ,sont -réunis aeu:x: ou trois ,c,o'llrs doit aussi isouvent ou'il }e neu+, faire à ,ses ,élèv,ps? Pour les :p,etits. des ohservaüons, dies rmnai1qu~s. des faits; ip,o.ur les Ç?Tand. l 'induietion, la , :,2;énéraliisati.on. Il ,est ·re·c,ommandé ,dP, « :~é,gler', autant aue ipos:::;ible,l'ordre des lecons nar l'ordre aPs ai ons . .afin que la natu ,re rm:ême fournî ,sse l 'ohiet <l·P <'es Jrnnnï'- ·Pi 1011e l'enfant ,c,ontracte ainsi l'l1abitua ,e d' ·oibserver, cle oom11ar,rr. <le j,ug,er ». Un rlassement ,eist, du l'este. inrlisn0nsabl,... a1w1lP{'fUesoit Ja 'farr ;:ido,nt.rP. rar ]a rnatihP est V'aste.,et il imnortr de ne négliger a·ur1rn, point . Toti011 . nrctprement .scieIJ+i.fiaue rt ronnaic;sances us:ueUes doivent V tro1w er nla,c•,e.·Erntre beaurouu d '.1=111hPR, v,nî<ii un rrrounem·ent !(lui renferme à ppu 'PrÀs tout ce oui <>onstit,,,, l rs sniets dPs lecons rie cho'ReR. N 011s n ,,,i_t.rn1,c;;bi eu entendu: qu,e lPs f)'r'l"T] p,g divisfon:s : •Prorlnits alimentaires: inrlustriPs diverses : matériaux de construction;
a
cha,uffage ,et éclair,a.ge; g,éologie ,et minérn.logie; b-otani,que; zooJ.ogi,e, :· g ;'i culture, cJJ.imie, physique. C'est là m1 maximum, un tableau i;:··'uéra-1 où chaq u e institut eur prend r0 qui convient l ,mieux à sa ,cl asse. }~n ch1hors du fonds commun 1à ·tout es Je.::;écoles, il y a, ,en effet, un ipro,gTamme spéci al ·qui varie avec les inclu, tries de 1a rég ion et la nafore de l 'érole, rurale ou unbaine, de garçons ou de fille s. L'adaptation e:st une affHir,e de tact et de me sure dont déprndent, ,p,o·ur une lar ,g-e :oart, le succès d·e,s leçons. et leur ,s résultats. 1Ge,succès ti,e,nt aussi à la méthode rmployée. En au cun ca,s, l'in st ituteur ne· doit •per~re de vue ] '.objet ipro,pre dt• eet enseignement qui est de mont rnr , d'int err ,o,_ger,de fair·e voir, ,observer. trouv,er. C'est dire que lamétbode d 'inte1·togation s' impose pres(J,ue toujours en .particuilier avec le~ jr-unes élèves. La leGon ·emi:)runte .alor s volontiern le s tours familiers de la c-onvensa.tion: elle e,n a l 'a.llure rnn J)en décousue et ,sautill ant~; mais < ussi, la. verve, l'entrain, l 'ani1IDation oui r-ésult,~nt : des ,pr,opos érclhangés, du rebondissement des idée de la ioie d'avoir trouvé une heure'use réponse. A'l.1.- i?ours moyen et surpél'~e1ur,l 'e:x,posé alterne ,a,vec ],eis qu~est1ons: la le çon d·evient plus · didactiouP. Elle nr cesse roas .pour cela de faire a•o,pel à l'intuition. à l'observaiion, aux ra,rn lté,s artives del 'enfant: nonR entrnnons même à J'activité nrntéTielle. Regarder est bi,en; man-ier, m1lper, .sentir . g-oûtn, mesur ,er 1w:=:er.a,uœm 0 ntent singulièrement l~ nomb11e drs nercep;hons. L'action voillà :,e véritab1e irnoy,en de rend .r~ nos classes vivantes. de faiTe un en. eig;iement réellement profitable. Qu,e 1Ps élèvPs soient invité ,s à aipportPr e)1x-mêmes les 'Petits objet~ né<> e,s.f: a1ms aux leoonis ; ·qu' ils oolJahorrnt ià 1,~ f'onifection d 'ap ,p .areils simnles •qu'ils em-ploie1'onit ,ensuite dans
les €X'P,érien.ces, ·et ] 'on v.err.a quelle ai deur ils y mettront a,voo ,quel intérêt ils écouteront la 'par,ole du mai tre ! 10elu ,i--ci a.u,ra !besoin même de limi , tH cette ardent, ce désir de ,connaî tr,e en ne S·e la is,sant ,pais aller à des dévelop .pements ,exa.gfr,és ,o,uéloignés de ~·on sujet. La pente ·est ,glissante; il la fa.ut éviter et, même si l'on se permet un e digression, ne .pas rperdr e de vue les grande1~ lignes de son exposé ,pour y revenir à v,olonté. Celn implique une rpr,éiparatiton consciendeuse de la leQon, une vue très , nette de la, question à traiter. .Une b,onne prépa1 ~aüon permet encor,e d'éviter deux diéfauts trop répandus dans 1'enseign:eu:nent par I,e ,choses : le ibavardage stérile ,sur des n 1:iets tr:Olp connUJs des ,enfants ,et le choix de sujets tro;p élevés. Dans l'un et l'autrie cas, le profit est à ,peu 1>rès nul et il ne Jl'.)euten résulter ,chez le maître c.t le·s ,élèv,es ,q'll 'indifférence Pt dég,o'Ûtipour un enseignement qui, de tous, est peut-être le mi,eux approcprié à la nat,u;re de l'enfant dont il ,satisfait le désir de ,oonnaître et le be 1soin d '.airtivité·. T,out ce que nous a;vons dit de la nature de la le0on de ,choses et de }a méthod e qu'elle comporte suppos ·e l'existence d'un musée scolaire dont l"' nrincipal inté ·rêt consiste ,en ceci ({U 'il aura_ ,été formé "Peu à 1 p ·eu par la collaborat1011 du maître et des ,élèves. A v,e,c l'aide de ice musée, l'ense ·ignement des sciences ,à l'école pri.. maire ne ,peut manquer, s'il e•st bien son but gui est donné, d'atteindre J.e 1 Jus ,utile <les arts. "d'annrendre ce 1ui d'user de se,s y;eux, car il y ,a des v,eu;x ,qui n,e voient ']),oint, .comme des ,ore11les qui ;n'entendent '.Point » • 1
Un pen de mnrale Le visage hurnain T,out Je monde
,est ,pr,oprié taire
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d 'U1I1efigure et, sa;uif de ra.res, exœ ap-
C '·est un 'bon ,sig1ne. iOela ,prouve que v,ous ête ·s timide, ,ou hornte'll!Xd 'avüir mal fait, ':Ou choqrUJé·par de ·& pa,roles ma1somnante,s. Je vous fais mon corn_ pliment si ,v,ou1s ,sarvez 11~ougir.,S,ouv,ent aussi no11m pâlissons . ,C'est un mala,ise, une fray;euir, une douleur intense: ,et l,e visagè devient d'une blancheur imp:res ·s.i,ornnante. La tristesse répand connue un voile sm la fi,gure. En plein soleil, I 1homme tri,ste i semble marcher s,011s un nuag,e, et 1'ornbr·e e,ouvr,e son être. La foie éclaire la fac.e, ,e1le v fait épanouir le rire ou ,courir les s1ourires, ,p,are ·i,ls à des- rayons de J,umière. Les yeux hrülent de .p,lai,sir, OJétiHent d '·PS·Drit.Ern fout cela la fi.gur,e est le reflet de nos âme·s, La tra:duction de rr qui s,e ,pais.se dans nos esnrits. Au.;rnn tél ,é.g-ra n:he rre possède a'utant de si ,smaux ,a,u 'il n '·en est ramassé dans ,onomiP humaine. Il J.e i,en de la ·uhV1si est dornc néüess •ail'le d 'êtr ,e un pru ,11bv~,;0111omi .ste. Pour comnr,endre le 1J.,roclia,in. il faut .savoir interprétN cr aue dit 1sa fiirnr ,e. Ceux que n 'intéresse ,ua s le visage des autr.es ·f't à ,oui ·c'est indi ,ff.ér 1ent qu'il soit tri,ste ,ou irai, ,en ,c.olère ou dP bonn,e hu1me11,r.ne sont 1na1sde,s ho ,mmes. Et tont d '.arhord. il faut aimer 1a fümre cl•e.sgens et leur ,offrir boll et bienveillant visa,Q'e de s,on côté ·. Pro"~0.,.,'"r un air morio.se, r,enf1,o!/:né. i;ri_ diff,ér ,ent. c'eist faire m i:111 ,vais uR.<ige ce {lU i n,Q,11 ,s ·Seirt d P. fi 2'1JTe. N ons ~ ,.,(<,.r rns :pa•s cela nour ennuviPr. ,ass,ombrir. d.i>dai2·neT nios 1sPmbJ.abl,e.s, inais niom· leur SÎQ'nifi0 r d,es nolllve1le8 r,ordia1es ,et réiconfortamt ,e.s. C'est étionnant ,re au '11nP bonnP fiœur,e 'DPUt pr,od.u,jr,e d '.f:iffets exrel·~ l 0'81. le loue- ,r!,ela, iourné,e. ,narfout où },ç..nt1S On voit. SOUIS l ',e,m,nire 'u,ne gT 1anel 1 e 1n.ass1P. ·M,ais. avec. urne fiQ'iire aia~.émotî,on. les :uersonn,e ,s ,cha:nQ'eyde QTP. m,é,rhante, hiar2'·DPUSP. ,on barfi o·urp .snlhit,ement. Vous r:ou,2:i,gs1ez, ho11ill,p to11t le .lon2' iJ,p;s he11ries les p·pnis ou,P 1'•on rNh' ·ontre . {)up notrP nar ey1>m1nle. En run instant votre facr entièrp es+ enrv:ahie rpar' une teinte fiirnre ,sioit belle 0'11 laiclP no,,rvn au' rose; les ,or,eiHes même ,ont J.eur part, eHe soit .sympathiqu,e, Voilà 1a gran-
ti-ons chacun ,es.t habitué à la sienne et a 'fini par la trouiv ,er suffi,sante, sinon Temarq ·uable. Quelques-uU1s toutefois, ,s 'ex,ag,érant four beauté, ne peuv·ent ,se lasser de 1se contemple·r dans 1es miroirs et de vaquer à leurr toil,ette; tandi ,s ,q:ne cie·rtains négli. gent leur figure et ne lui ac,cordent ;p,as l,e soin néces,sairn. On les voit hirsutes, ébouriffés, tatoués d'encre O'll d'autres ma ,r,ques dont la ,p,laœ n'est ·pas ,su,r un .visage. La figur,e a IS,onimport.an1ce. Es,say.ons de nous en rendre 0ompte pour ne pa,s nous trou'V,eren défaut sur ,ce point. La fi_qure est ce qu'il 11 a de plus verson;n,el dans im homme. Elle est l 'imag-e de ,son esnrit, sa traduction visible. Sa.ms cfoute il faut se garder de juger les P'·en<, ,sur leur seul,e figure, ,parce que :nlusi ·Pur.s 1se ,s.er'vent ha 1bilemenit de leur figure ,pour tromper. Mais il n'en demeure ·pas moins vrai one noh~e vi,sAœe ·C'est nou,s-mêm .o.-;_ rp.sumés pt offerts , à l 'ohservat;on des Q'Pns. Une fiiruT·e f',Rttant de ,..1,.o~Psq.u 'il ,seTait biPn difficile de )P.s ,énumé1'er' tout,e,s. Nous pouvons élire ce,nendant au 'une fig-ur,e, si elle Pst 1mP i•m ·a,ge. n '·est rp,afScommP 1rn nn.,..h::iit ,cnli. resto toujours, s,emb1ahle à, lui-même ,. EUe se modifie, non 1R·i:>nlementavec l 'âg-e, mais avec le,s imDTAS~ ,;0m; ress.e,nties . J,e,an qui 1')le11rediffèrP beaucoun dP .Je.an oui •rit. ç,t renendant la même forure lui s,prt ,à rire et ~ rol,eurer. Regardez cet homme en {'1olère. avec ,s,e.s y,eux ,ef·f,·~v-aut.R. ,sa honflhe eontr.adée aui ér11me. To,nt 'à l'heuTe il riait, on dirait one fout r,st ,chang;é,, et quie ee n 'P·st nlu:s <!elui ,q'll'e i!)IOUS aivfons, vu
a
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1
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1
d,e affaire. _Av,ec de ],a 1 bont~, vous av,ez de ,q1101mettr.e de 1 ,attr ,a.i~ et de la g,râoe dans la fig,u,re la moms favorisée.
Oes bons 1points .étaient une monnaie coumnte parmi ,nous. De temps en temqJs, ,1J.ourl,es faire rentr·er, M. Durand mgani,sa.it une l,otene . Les (A suivre.) l,ots. étaient, en gén:érnl, de très ho~s livre,s, 1parfoi,s des ,oibjets d ',a,rt, q u 'Jl ,se -pro,curait je ne sais oomrnen~. Il Punitions et récompenses fallait donner un nombre de pomts déterminé pour avoir un bi.llet de loterie. L e j,our du tirage était une f'ête QiieU'e punition avez-vous vu infli, qer et quelles récompenses avez- aimée de· tous et ardemment dé sirée. Une I,e0on n 'ét.a.it pas récitée, 'l1ill vou,s vit décerner dans votre rl·• ' voi r n'était nas fait, ,o;i1 les dev.a:it. école, quœnd vous étiez enfant? Les emploierez-voits à l 'éQar d Ils .étai,ernt mar,qués. sur le ,carnet à des élèves qui vous seront con- la col,onne dod. Nous ne voulions :pas rrster ins.olvab 1e,s ,et en courir, à ],a fiés? Som ,/1/Ct'Î'l'C. ,ce su ,j ,et fO'll:llll Lt l'OC·C8JS [Oll fin de la ,s,emaine ,o,u du mo~s, une ,ré1Jrim.ande v1.1blioiie.ce que nou.s ·red'inclijq,fü)I' ses icl'ée.s [Jorson.n e!i·es siur lies [J!lldoutions .par-dessus tout On Técitait niUon;;; e t les 1·éeo1D1p'E\J.1.sc,s. D0111n ·r•r 1.11uI,lau se1~a1t eu•l ov-m· q,u,el,qno h lecon , ,on faisait l,e d,e,v,o-ir. -et l'on 0bo.se il 1a F;J.Jon ,t'an,éit,é qui 1cùo,it ,oa,ra ctfa·i,sm· était tranau,iHe: la dette .éfoit payée. ki; ,cmnpo s iti OIJl.. Il n 'emnJloyait les punitions ,que Dès l'âge de six ans, j'ai ,été con- uonr détourner de foirr le mal ,, et fié à M. Dmand. C'est urn ,excellent non pour nollls ,u,ort,er ià fair,e l,e bi -ell. inistituteur. Je ne garde pour lui quu L'amo ur de DiPu et celui du l))Y.0des sentiments de gratitude et éLevé- rbain s,p ne1·snade11t à 1.a {'onscience nPrahon. et au ,rœni1', 1mai,s il s n e s.'imnosent Il réc ,ompensa:it peu ,et 1punissait ~,9s nar la eontra.intP. Il JO,uni,s.sait un m ens•ol'.l1i:t1e ,. il ne 1:Junis.sait ,p,a.s l'o,e11c,o ·re moins. Il nous e,n0our,ageait, il mous entriaînait ,nar ,son ges.t,e et 111i~sion d'un acte de ,polit ,ess•e 1ou de son regard ex,prnssifü, par sa parole ,,harité. toui ,cmrs vivante. .T'.ai ,c,0, mn ,ri ,s den11ic::nu 'il ne v,onA pa ,rt de rares exoeptio ,nis, les 1}1itnas ,one nou,s att.aiel1ion.s unP id ée bonnes 11otes et 1es bons voints lui rl,fs8'QTéahle et 1Dénible à une bonne ,snffi.sai,ent, s,oit ià réc,ompens er en le,s 8rt ion. donna .nt. soit à rnrnir ·en refusant ],es Il rom battait la rpar·esse rn excitant P 11 tra·vail. et non en l')111 1is:sant. san~ honnr1s notps et ,en se faisaillt -rendre d,ont,e ,i1,ourne ·n::i.s,nnir ·d.ail1Snotr,e esles bons points. C'est a-v,e{' les bonnes note,s ,q1.1Je l'on mérita ,it les ins- r·wit la nnti ,olJJdru,travail ,et. de l 'iuscriDhons au tableau d'hol])n,eur , les tn,1,..üon à clPs souvenirs ,odieux. ,Res nwni+i,o-r11s,ÎP l,p rP.ma!r,aue {'ll biUP.f,-; de s.atisfacti ·on, le.s médailles. 1,es dr>eorn ti:ons, le1s prix à la. fin de "P mnm· nt. ·a:vaient touiours nonr ,ob~,·+ èJ,.,, ,('1',é.p,,· ,èl~ns, notr ,e ,ps,nrit une ,a,sl'an.née. Nous aecord10'fls une imnortan ce ·,Mwiatiion .a'idP•PS. UlrtP ]iai s on SPDISÏh'p ,e1Jfre la n,ç,,in,e Pt le mal commis, P-xt.ra:ordinaÎTP a~x borns. noints, qu' l ;:Je. 11,011s faire ·entendr,e ou 1a·nprr 0 il nous ·pe•rmettait auelauefois de prêunir ('lllP ,('P OUÏ U,011'8arr ÎV,flÎt ét,;üt ter à ,n,è}s ,,·ama.r:ades dan~ J,e besoin, c,e oui ,était uine manière de n 1o'll,s a,p- 11111r -00111:s,é,mwnre .nrttn rP 11P cJ,p no tire nrendre à 1rendre ,S'er,v1ceet à nous î::1Ute. J] rrmnis,sait 1P illf'Ili•eUl' Pll ll'e faire de,s ami1s. le ,cr,ovant pas, l'indiscret ,en, lui re1
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de ,confiance donf-q1. ·an~ le nH111que:s eb~traîne_une pu_n.ition, ·et de fai"re la n ees n ses ca,mairadeis 1e a· · , 1111·. I t ' LSi ,pe en • C-lJ ,cv.an un.e -partie de ,sa récréa, 1er1 'p.a I ·ce qu , I l est le bi,en, et non" bon, le ba.v:ar<len le mettant au ,...1·- seulement parce qu'il mène à . ,_ 1elH'·e ·Den.dant ,quelques m: " compense. une rc l/ll erclleur E'n 1•· 1 t mutes, Je I1 insistait _Sll!r l 'jdéc et Je enti· iso an pendant le 1 . 1 . }Cu,. oe m 0ll!l .arrivait en ·r'f'ta.rd le m ent du dev.orr · il no . , 't ·t , ' us rn,pe a1 a mat!n •ein Je faisant rester le •01'1· t t ,a,pres ]n t · o~ .l fPI'tOi))OS,. qu,e C '-es,t IJ)tar devoir t -..s au 1·,cs, ·pour l'atha.ner /P qu l . a,ut agir, et non par 1)a.ssiou et . \mus 1)e1-p,11.. Nou,s ,éüons ip,uuis p·:i; Par m ter-et; q,uieJ '-on n 'a.!rit ,en boniou TI<OU ' me (J11 C 1S p0 cb1Ons,. · 1 e qiwn d ,on agit •par devoir· ,d' ~rls'P~ition~. assez rares, éta.ient ·~ ue eR !'ll~heismotifs d 'a,ction eu~ eu~.s donne,es d'u·ne facon s~ di- '.e!1t ,se.i,omd!1e,à celui -là, mais pui'iJ 0 • a, ·- 1 e, -CJU:11no venait à 1'idié.ê d f,t_it .que ce1~i-1a le1s rè.!de et le·sqd·o•·,oui rue d s' ] · d e permme , , " fa ~ t:en 'P ial}n re. 10hacun avait , ' ; {JU ·0·g1 r ·nar dev:ofr c'est ohé" j· co1~v1,c 10n q,ue M. Durand 7.,,.111 a s:i ,conscience et à Dieu O · t r D 11~•sc~1tnn devoir. Loin de 1 · ' d~·oit d~ co~1mander; q.u'Ù f~~t°~'ha~ rou _lon·,. ·~Il foi ·~n était r,eoonn,ai.~~ait . bituer a voir son intèr ,êt et son hona, 1 ·l!nitlon rfaite. on le remerciait et 1,1cur da:ns on de,v,oir; qu '·en fin de -on m ])rom etta.it de ne ·Pas :riecom COJ?·Pt e il·s ne S!)nt qu,e. là, que tout ce mencer. - q111,e~t contraire au d-e-voir est O _ ~n nous puni · -sant j} avait s . d pos e a notre vérita ,ble intérêt t ~menao·er no t ro. amouT-p-r-0, ' c . n,r E' om Il"e notre bonl1e ur . e a hl PR,,.,., mas'- en nous 1e.s senhm . , enns' Pr)11r n OUJS Tend re .1,e dev,o·ir aimad T A.nt .,., 1 . , c> r,ats., ou.'11. '·efforçait. ·R'U! c·ontraiet nou .s ~onncr la foroe de le vonlC\ d1r r,eve11ler et .aux.qwel..sil fai1s,ait o .r e~ de J acc01mplir en toute oeica· si on tnvpe. c.onst<>m , ''''. 1ne n t , nou,s surpno.sant . , · a ,J)ropo1 s d, une 1ecture exipli~n.10,r!IS rrneiJJ,p,urs que nos a t . f1:·ee, d U:'lf' , eqon de chos·es d'h1·"::;,nh -1 t1n"n·t ,, · c ,es, LOJ"'enu d .' ''. .a iDJouscro1r-e bons If · • · du m'ÜJ'a1e, il mettait• sous" ;;;~\r31.son_: nrous nétions. ,et ;1:eut- dos . .v,?x de,s exen:ples de courao·e 0 )US_ rn~. , e boute, de dév ·ouem ht '. 11 moms en 1na11de .J'Ja · • .rtie , ~~n.~,ci de ison opstipation à nou1s v~j~ ~l. l-'Ve1lla1.tet dé_ve~,oppait dans e;o,s t.P.s. Il nous 1nmait et tenait à · dl11es les mehnaüons nobles t , , 1 fa Il':- ,p1aisir. Il, :semblait. :wofr l 'am~our vrai ,de soi, ;:1::i . imes r,u,cis1 -1 ',on veut :r.endre le don . ,oppos e de l'é~oïsme. J '·estime n,'11,m es _hom, il faut ,comme nc er n:u ; so1 ,et 1a ~onfi~ ,ce en soi, absolules rendre h eureux et qua le . n .rnt. contraires a l'or0'11eil t , l ·rret d ] d .- , . . ' vrai se- Dré so t' '"' ·e a a . f' PR C'.OTI uue et de J,es o·ouver. . m p ion; le sentiment de 1'hon~ c'~~t de s'obstiner à Jet croire ncur, ,1d e l~, dig11i~é humaine et iPPJ111 011. . sonne . ('l, Jl emulatrnn · la ,,nJ·1,e't' e r·1· · l ' ·r, 1 1a1c T1: J_n~ü,tait -nJntôt -sur 1e<:-ex•emp] - ~11.1J die>,l ~ nat r joti.sme, ] 'amour c1il 1 !aJ ?JN'ïfd · de() l't' ~ · (' S u )len du b J · t' ·t na 1 es •ou de vertu l':i 7"'8 r n1i.;ic ' eau , e -sentiment es m:an , san s do,ut e. fo,en iplus ~ffi ~ ' .., ~ x.. . . <'~PP , ()U(.l les e~emmle,s néoatif s de . n éll ..Jnma .1s, rien remar ,qu.é de d~fauts ·Ou de v1'.eoes,dont la neirîf.u.re D nrn h "'n~i'ble à a:n;sJ,a C'O'.nduiit!de M n:-. J'.)as to.w1ours ,sans inconv ,éur:ind '~ nio.tre egard, €t si j,e sui~ . nn l,?ui: mstituteur, .ie veux 'tâc,her mr11 s,., ,s ef forcait de nous nerisuader de 1 ~mrtr r , d~ ,1woeiéder comme lui d ie}nter le mal: parce qu'il ,e.st le a·pn,r ,o•pne~· ses idées, .se,ssenti~ i:ma, ' •et non umqueme:nt pa ,rce qru'il n~ nt,s, s,es maxJmes, ,sa ma;nièr ·e de re.oompenser pour excitet l'émulan
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cessa ire, parce (l,u 'à leurs yeux l'enfant a besoin de oamp:a,g;nons, plus encore <1ue l'adulte: L'éco 'e ,est u11 champ d 'observahons, d '·amitié·. d 'énrnlaüons, de ,progrès visi!l>1es; elle est indi •spensable ,po1lùr la complète éducahon -clu ,c.01'ps,de l 'intellige,nce, du ·caractère. Mais ils n'ouvrent l'é00le à ] ',enfant qu'à l '·âge de 1six ans; ils .nev eu lent pas ,qu'avant ,cet âge l'enfant s·oit sépa:r6, ,c,omme en France et en An ,ideterre, de l,a famiHe. Il a besoin de~ dir •ection:s de son 1père : il a be::ioin ,surtout de sa mère . ,c Ce ·aue les mères, avec leur intuiti,on et leur amoUT, <lit l\f. Tokiyuki, peuvent faire pour leu~s enfants, dans Cel, nrcmièreis années de la vie, est vraiment cxtra ·ordinaire. » Qnant au temps scolaire, il e t au moins de six .ans; et le d,ésir est que Jes e-:rufants re-stent enc,ore ,aiprè douze ans; mais la chose n'est pas toui ·urs .possible, les .panmts ,ayant besoin d' eux ,pour les champs de riz ou los autr ,es traivœux. Du: 1·,este le nom br·e de,s ic,une:s gens fréqu:enfant les" hautes écoles" a•prè.s l'enseignement 1p,rimaiTe est de ·p1us Œl ~lus Un vieum magister franc-montapn11.rà, grand. Qua11t à l 'e1s1orirtdes méthodes, il e 't ·surt ,out cmérimental. J.,'édocation jeponabe IS,ans doute. ,on nP. ise 1pa,sse ·p,as de ]ivr ,es; ,on L'é c,ole 111 {i.eess,llire. - La pr ,emii\re ~<ln,cntioiD ·1ùo,iit .~e faire -en founfü e. - 1IJa . d1u,1 ·œ Il<! le choisit même très soigneusement, 1,a s eolaritê . - L',esiprit des nné bhotl mais ~n netit nombre; et ils sont ·conLl'l('ll ·cig-ncmCtI1t. sidé rés .seu:lernent c1omme une d ,é ~f. TokiyU'ki, diT-ecteur dru collège ponr leg· c,onnais ances, ·un auxiliair~ àc Hiro~ hima, a,u J aipon, paroourt en cl'études. Ils ,sont là POU'r gagner du " C' moment l 'Eurone occidentale pour t.emp s, mais non pour autre l('hose. -étudier l·es méthodes d'éduc-ation et Le g rand ohjet de 1 '-éducation ia ,pod '·enseignement . .A.u eours de son v-o- na.i!se ,est d'ap~n ·end ·re ,aux ·élèves à ya 1,2:e•en France, il a donné sur l'état "onnaître, à ;pense.r pa ,r eux-mêmes. de ] 'instruction .publique dans sa rpa- Le J ,a1ponais ne is 'en ra;ppmte pas à tric d 'intéress,ant.s renseignemenits, la mémoire. Les étudi ,ants doivent, ,qu'on a rec,u,eiUis: non ·sav ,oir r:épéter, mais comrprendr e " Tout d 'a:bO'rd, dit M. 'l\01kiyuki, lr:> 11rs lecons. La ,n,u:re mémoire peut les J apon,ais sont ,oontr·e l'instruction faillir, mais on n',o,ublie jama1s ,cr à domicile au: moyen de .préc121pt0UJrs ,qu '·on ,a n·er·sonnellement 1sa.rsi. » iparhculiers. Ils déclarent l 'écoJe, né1Ces mé.thode 1s-là •sont e:reeUente,s tion, et de punir ipour 1pirév·enir ou ré,parer les fau~e.s. . . . Inutile de due ,que Janrnus Je ne l'ai vu ,em.-ploy,er des ,châtiments oorr,orels. La plupa.1-t du temps, un mot dit à l 'orei]J e, un g,este, ·un 1s,igne,un re<rard ·expressif;, ,un Teoroche ,., . t a.ff ectueux uous re0ompeDJsa1en .ou ·no·llii 1.lunj ssai,ent ,suffisamment. Nous a·urions eu tous l'âge de tr-ente ans, qu'il n '·eût pas usé aiVeCnous. de· rp1rnsde ra ison, de plowsde .sages.se ,el dP réserve, et ,c'est ,là ce qui fai sa it t:H for ,ce, c'est lià qu',éta .it la. ,cause cl" l'influence ,qu'il ·exierGait sur nous, cle la ,c,o·nfi .an-ce ·et de l',affection qu' il nous inspirait, tant il est vrai <1u'à font. 5g,e « la force., comme dit Bo. n rt. est dans -1,a raison tranquill e'JT\Pntex,nos·ée ». Il va de soi ,qU1'ilne is '.agit ~Jaisici .ac la. -rais.on prurnment !SJPéculative, ,mais de la raison unie au cœur -et ne f;'li,sant qu'un aivec 1ui, ,c,ette raison tol·ak indi-1:;nc -nS,/l,ble dans les V•l'rit és rnoraks et dans La conduite des 11ommes ·et dont Pascal n'aurait ,pu dire ciu'il est deis Taism1Js qu'el le ne ornmnr,end ,pas.
-·..
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•dans tou ·s le~ ·P~YtSet nous trouvero ns gr.a.nd rprofit a les .a.pphq,uer chez nous .
Partie pratique Orthographe
et Rédaction
. ap.,que,donc il doit ûbéir à ceu:r (J~H u1 montrent l e but et lui 11,l)la. mssent la ,route ..De plu:s, il est inca. rp.able de subv~n,1r à tSes besoins . il contr,a:cté env·ers _.se,sparents un~ im~ mense dette, qu'il ne :payera jarnai~ Cette dette, il ne peut l 'alléo-ér qu'~· f.?_r,cede _re5ipectet d'affection s ~l ..n'·Oibéit1J1o~ntà ,son père et· à ~.' tere: ,r.'est ~u 'Il ne sait ni Jes r-espe':c~ ;-r 1:-~ les anner. L'enfant doit aùssi 1 0 !1.ernsan;c_e au rnnîtr ë qni 1'instrni.t f)UJ,~Que1 e0ole continue ,et comp lète , a,.tach~ de la fa.mille. Quand il désoibeit, smt dans ]a famille soit à 1'éoo le, 11.s'ex,pos;_e, d'ai lleurs: à de ~rave; {'nnms ,et imeme, assez ,souvent a' d 0 Ta~·es d '::· •· a~,g,~rs, que les gens d •'ex.pé-e i ie_n:ce p~·ev.s.ient,alor ,s qu'il ne peut ~u-~te i3u1~11"!erne le,s w,é~oir et. 'Par $~1,.e, e.._eyiter._Exem,-p'es nombreux 1'1< iles d,ri im.a !!"mt>r· I.Jen.f.,nt ,,. ,l~ u-_. 1 ?Ua ,ef.e.nàu d',allnmer la lam'Pe à lJetr?l~ et oui la re·nverse ·et :Sebrûle e1;11 a lumant. L' "nfant à qui 1'on d~\ '.' Ne tr 1?-"'nohe'Pas au-dessus du et qm. s 'v Penche et ,gui tom bne'1as". anis le pmts,etc.
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o/
L'assiduité
. 1Si non v-e:u,t-savoir que]que chose 11,f ~ut tra.vai1ler avec suite avec per' sçveranc~. à 1'âg;e où ]a. mémoire re~ tt e,nt ~acllement ce qu'on lui conf" Une Joumé e perdu ,e n,e représe~{~ ipas ;s~ul ement une perte de tem .; ill<),tenell e. La valeur même dt t P Ya1l d ~ l''.e~o]'1_er s'en ressent. Il1 raest ~]u~ d1,ffic1.le .de reprendre sa tâche ~ nre s l a-vo·Tmtenomnue n fa t nio · ,u un ~ve1 ·eff o•rt pour se remettre e t1 ain
1 . ui.
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Rii'n ne fatig·ue n1us lc,s chevaux at~e1es,que le.s arrêts fréquen"s L'es n·b ·t rio l' e.nf a.nt Pst comme un u. irunc c e~al qm a besoin d'être tenu en ~aleme n.a.r un exercic::, quotidjen et 1 e ne ~e ren,oser q,u'à des intervaU"s i_xes. ~a tâC'he lui naraîtra -plus lé fere s '111'acr,o-mnlit au jour le jou ,.Pntp1ment, ré9·nlièrPm <>ut . inar nn~ s1orte ~e pr,og-r.ès continu et constant ç nnt il PC SPnt n11s ]r1 fat .io•na Ü est, par coniséquent , plus intéres ~~ iqne ·11ersonue à. snivre assidûme t , "~ leçon., de son maître. n 11::" X
X L'ordre . a,·aut::i,,.<.•s· I'l 011 . a dit ,q·ne « J',oq•tl1.e a l tio1s OiU~'1Gt ' l a •méillr ofre. ID'111l;1g,<> le t ;; • · ('()l)~·,c•i, 1·c l1L'~·r·.Ji.Cll~'IS , )) EX"l')l'1'n11~- tt f" ..'· · · ·1 ., dl c-c c 1pen ~<'t' - l'.M' •clie" •ex,empl,cs CIDJJ111uu~é '· • t. ·rxn11e>1·1en•t-e (Jnotirtierme . n vo , Je
,vs.
1111ica(ions. - P L'ordre soulao-e 0 ln . mem,01re. Ex 2m11le. De l'obéissance ~our füi·l.'i lit ,\r vo,s étude, per ·Onf · Eu q~10i ~nsist,e .l'Ol)'éiss,~nrc? Lc.s en,lJl ts cloir('Il t-ils être obéissarrits? n ~r .. "',.,. V ·otre Pen: 'V5)Us,a permi , de histO'liClt . ·" · · ans itne .,. e .qu,e vo11s Tmn,;:rine1·ez,Yo•us mon1b oi:m, dans sa b1bhotherme tou,s les t1t1 e7, J.rs mcon vêuiru 1.s •de fa tll5soo"'\· llUE'VOUSju~tericz hot~ dP' fü,: cc. ' c1s.•an1, on e comultet. Oette bibhot.hè u; •E' st a,,• d enms · C(1u1 Inclicatio11s.-Obéissa11ce. die: ·t· c • .scz iahoucfante.. 1na1·s rt a,m '1.•ob( i' 01 '"1· f . . tPOSl 10n ,qui est , r c.' , te:rp,p , s, votre nèl'e, c ,d, . iei • : aire CC OU j üSt C'Ol11man {'. L'enfant doit ] 'obéi ·ssance 1. t, e.s or,rune. n '·a Tlas vérifi 6 1,e cJa. ,sem ~nt des volume ·'; tel traité d'hif,c:ps.n;:irpnfa. B.~f' maîtrPs. il ton s ren~ ,qm ,ont ,qualité ·Pour Ju,i donner des +,o:rP s·e tronve nlacé rntr ,e une chic/1~ P~ /lilC botanique .. ]_es ŒlUXl'f',; de ·ordres. Dne Peut ·pas, tout seul diriger sa VIe, ,c.ar 1'-expérience de ia vie ~·,01 ~·ri 1e,,~nt pour vo1srns des livres a ·au thimdique et de ,g·éom'trie. V:ous
l\rl ;r
157 avez ,prit la ,peine de dass·e,r ipar ~érieis ],es ouvrages dont vous vou.hez ;-ous servir: un ray,on spé6al e t affert é désormais aux gTanéLs clas~ique~, \1Il!,autre à f '~i:st,oire et à ~a géoo-ra,ph1e, un trmsierne .aux sc1,en<ie 1s, ;te. etc.; et v,ous ·évite z, dès l,o,rs, de vou'· fatiguE'r la mémoire pour dérouvrir ;un v,o:lume déterminé: il a une pl,ace di tincte, facile à Œtenil·, et vous le trouvez tout de ,suite. Autre exiemplc: Vous deviez, comme ex•erci.ce de composiüon françai. ·e, tra .iter un sujet a,ssez comp".e:x,e; les idée.s ne vous ,manquaient ,p.a1s; tout ·an contra ir e, elles vous venaient à J ',esprit en si gra.nd nombr,e ,q:ue V·Oll!S m' savi,ez ,p)us TJar où ,c,o,mmencervo1Jr d.ev,oir; ·V•ous,avez pris le parti de les noter, de }es cJas·ser méthodiquement et, d,an le dévelou,pement , v·Ous 'Il '.ave· z omis aucune idée os,sentiell e, vou:" avez ,produit 1lil! bon trava.iJ. 2° L 'ordr,e ménage le temps. E.xiernple: Quand vous éhez p]us petit, vous lai si(lz tramer .a.u hasard, à la maison, v;o,scahiers et ViOslivr .es de ,classe. Et, comme vou.s perdi.nez du t emp s à le,s cher,cb:er, vous étiez touiour ,en retaTd pour ·comm encer vos devoirs ,et apprendre v,o,s leçons . '1fail1tenant que vou ·, avez ,pris des habitude- d'ordre., que vous sa.vez ranger comme il convient tout ce oui e,st nécessaire à vos tr.avanx journalien;, au li·eu de l}erdre en g-randt;i J)artie les h eures que vous ,pouvez ,coni:;acrer à votre in struction, vous J~s 0mployez de la façon la plus judic1eu 'e . 3° L'ordr ,e con rv ,e l es ,cho.se,s.
l eçon <l.'01,dre vous a profité; aruj,ourd 'hui v,os ,cahiers, rnrn:rés à temps, sont touj .ours propres et bien t enus; des livre que vous poss,éidez depuis longtemps (peuvent ,servir longte mp · ,encore, parœ crue v,ous ]es ser rez a;v,ec soin, dès ,que ·cesse 1'em. ploi quotidien que v,o.us en faites. Votre mère, qui a ·bea·ucoup d'ordr e, cons-erve dans son -buffet de la wüs ~e1le ancienne, dont ·elle e,st trètS fière. El~e s'en sert a~1sez fr.équem1,e n'atte:nd !])as,au men t, mais a1or -e1 1cm1E,ma.in 1 ·Our la remettre en place. Si elle la laissa.i.t traîner deux ·ou oi· · j,ours daJD,ssa cui:sine ou ,aillPur s , il .est p robaible que votr ,e :J ctit frère ,ou quelque ,autre ,pcrs,ounc ma~ ,bdroite aurait tôt fait de bri ser •assiettes et ·plats. X Le Cénacle
,MaLg-réles malh eurs qui ,ont juiste ment acoa blé .J,ésuralem, au milieu cks T·UÏll C':S ·que 1ses diver ,s eonguérants y ont accumuléoo, le ·sépulcre du Rédempteur est resté glorieux; 1cs di, ·cipl,e,s de .MBJ hmn et 1'ont ,p,r,ot6_g· .é, et, ,si le schisme et l 'hèrésic y cr rnp ·ent la place qu 'i1s ,ont impérieooement réclamée, la prière du, mojn:s y eRt li,br,e et l 'adoraüon pu.rrnanente. 11\if,aisle ,eénade , cette deilllteu.r<.> du ri..cheet pieux .Jose,ph cl'ATinrnthi,e, où se s.ont ac,compfr les • 1u,s touch ants mystBres, le cénn.c1e CJU-e 1e'S,premiers cbrét.iem a.vai,ent, de ,bonne ,heur .e, i0onvert i en ·om t,oii~e , r.st denuis tr,ois siècles usur,pé, ,odi,euscment ouillé -par des musulmans. Bt l)O'Urtant c'e . t dan , re h e.u v·én éra ble qu e N,otre-1Seigï1eur fit enF,xemn' e : Un jour, v.ous avez oublié de ser- bPndre ,aux prêfres de la nouv elle ',oi, rer dans votre P-ibecière un cal1ie-r aux f uturi:: 1Jaste urs die l 'urnv,er Jes où, très ,c,onscienl.'ieusement, vous ri'u.s admirables disconirs ,qui a.icnt i: rn,üs mvi l' cs1 ,-jt ot 1o cœnr a·e vous ét iez anl'.)liqué à bi,,n dispose1 d à bien rcrire vos devoirs. Le l.'a- 1'homme. C ',est là qu e fut dres. ée hier a été hois ·é, fia.rhé, à demj dé- r-dte ta111emystérieus e, le PI'eimi 1 autel de la nouvelle alliance; où Jéc'lliré par un frère en bas âge. Cette 1
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158 sus-Christ offrait le grand 1s,acrifice ,cnché :à nos .~eg.ards .... Dams ces cloc1 •ont il est ·en même temps le ,prêtre cher,s, :à toute heure du j,our et de la et ]a. vidime. 0 'est à ce même aute ·J, müt, ,chanta it la prière. On ,sonnait mti,ourd 'hui vénéré à .Saint-,J e,an-de- .au sa1crifi,ce du matin et aux louanLatrain, que l 'h:umanité .fut .admise g;cs du soir: Le Verib.e de Dieu s'est Dour Ja :première foiis à la manducafait chair ,pour I1!0<11<S;il ,nouJS.a ,a,imês 'à la mort, j,usqu'à ],a mort de tion du véritabLe Ag-neau ·pa,scai. jus ,c111 C'est là ,que l:e gforieu:s: Ress ,Uiscité la 1Croix. Cette voix douce de la µrièa,ppa irut deux fois à ,ses ,apôtres d r,2 courait lies ,champs, gravi,s 1sait les q1ermit à 1'incrédule Thomas de ton,. mo11tag;nes, planait sur le,s v:alloilJS cher ,s,e.splaies ,s,acrée,s. Auss ,i ·p,eut- cachés., p,erca it les forêts :profondes, on dire av,ec un pieux a1uteu,r que . le ·dominait tout bmit humain. Voix de oénacle est la ,plus ancienne égHs,e du ,cons,olahon, voix d 'a:mour. l'l noUis ,a monde. aimés, il nous a riachetés, il Tègne 1sTur nouis! X 'Et la cloche ,eng;endr,a le ,clocher. Pour une noix P.our ces o iseaux de brnnz,a dont lie cbarnt s uav ,e ,et doux réjou~s,sait l'.éDeux petits ,g:arçons qui jouaient. tl:'ndue, ,1'art ,créa ,ces ,cag-es merv ,eildans la rue trouvèr,ent sur :le trottoir 1,pm;·es ,q;ui s '.élancent dans le ,ciel. La une belle noix: Elle an'appartient! "Di·e .n ~e ,s 'env,o,1,a tout ,en fleurs vers :S ',écriia Pierr ,e, ca,r je l '.a.i vue avant les nuag·,es a:fin de ,s,ervir de trône à toi. - Non, elle est à moi, ,répondit ,Louis Veiiillot . •Tean, c&r je l'ai ramassée avant toi. ]a 1Croix. - Alors une gms ,se di,s,pute s ',éleva entre eux iet ils for,ent ,sur 1,e,poin t de ·se battr,e. Mai,s,, ,se rn,visant, ils di- 1LA PA:R.T DU TRAVATiL MANUE ,L DAKS LIDS EiOOL ,EiS iDiE GARQO ,N:S rent à un grand g-arQon qui vint de En ,r]Je:.b. on·.s ,fü;s ,ex-C'.rdoes dle tress,a ,g,e, ,a~ ,:a,,·ser en ·ce moment de jugeT le ,cas ü~.s,:igc et üe [1'l·~œg,e1ru11.....:q.ue:l,s se liv ,rent :rég,uet de ,1e.smettre ,d ',accord. J ,e veux J,i ·/\rem,ent les •ea11f.a•nts,dia,ns imes,q,u,e toute.s bien, leur dit-il. Et v,ous allez v,oir ce 111,0,s éco,l<E is ,m::utell'nelles. ,et !Il.OSda1ss·es ,en f,an qur drn•cun de vous recevra. A1'or,s iJ tines, ·clie 1'ares, ,aie ·tro!f, J,a.res i11.s •tit11te1urs Tll'it l a noix la leur montra i en di- l' erns,eig;ruemt à J'€ao1e {;l1é>mentah1e et ,J,e font ,s tr atio ·n coin1fü·ète1clies ·p1·-0sant: " ,Je ; ais vous La partager. " ,s•m•vh · ~. la (1(,moll:l I l ,ouvrit . ]a noix, en donna une oo- ~Jl'ilétés géo,mHil'Îll'lJ.CS. Il ,es t ;reg.reittable q,ue .a ,plupa.rt die no,s ,m,artre's .s·e re<f,nsent il. ts!I('I c;uille 'à ,Pien1e, ,en disant: Voici ipour ,J11Œn.éf ,ir·ier l,e:uirs ,élèvies cl.es aviamta.ges il:e ,ce 1 f',• u i ·c,ni 1'a vue. Puis. donnant l 'au:pro.céllé pfal!agio.giq'lrn. q'u'ils .s',obstimmt ~ ne tre 0oquiUe à J eau: V•oi,ci ·pour c,elui ,p n.s l·,01mp •1·e;n•rllt'el"in 1Jén~ê t cl' lllD •e<n ;sei,irm"ment nui ,J'a rama,ssée,. Et jl s'en alla en q;n,i coo1,co,tut à, :J",Mlu10aiJi,on, elle l 'œil ·et die la .mai,n. Ils s•eml)1ent n,e ,pias se 11e1ndlœ · ·eo,mpte r.innt et on .se moquant d'eux. ,r1-f,l'ilnfl,u,ence {Ju,e les •fravamx 'Il110,u ·,ueJ,s :pol\lrR.:1,p,pe J.ons-noUJS, qruand nous ,i,,om- rnient ::tv,oir, ,s'ils ,étai ·en,t bien ,coimp,ri.s. sur rnes en dispute, qu'il v,aut mieux l',i'.;(l!UIC•a ÜO!ll, 11:êaié-raLe,dm, s·eCOUil"S•et ·cles· J'e.S nnus arranger .entr,e nous, raisonna'S(}U,l'{ )e.R .q,u,'il,: p·o·urr.a,ient f,o~mnd,r .al\l'x m 1aîcl!e J'.ar1tbmé·blc1rnent, que d'avoir ,recour,s arux tres ,chn·r .g,és 1c1Je1",e11,eigm1BD:teiDt ti que, de La géO'lll,ét.rie ,et <diUJ dJes,sin.. pr,ocès. X
.fl,s et 130 f ,rs 1Jo1t1irles intêrêts.
d,îtnre? 1 . l~ii,r s11~ft .1, Ll1'u111 e 'lll<c'Î'l,Ie .rn,c cnlt, u,11( '. J,e .rapJthr t ,(l,',rnne fe1,n,,e e::;t ·monoo die 2SOO ft·s il :3:.l20 frs . .De ·c> ombien ,rJ.o ,uT c,L~ n,t eetre ;:;11;g'llleu,! :l,ti,ou •es:taelhe?
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-L Un 1rn,t·1ion ,t1,oit 750 fü'R ~Jour ~1111 ,e ,ma,cb:n e 'C't Fi8 fr r; 1101w .u,n ,o,utiJ. Co,m:bicn ,f'c.f.::1 .f.ttit-i:l e,n:sr1mble? :1. TJn <:bJDtTOU Jiv,ne i 1. 11,n cnb:C'J_Jin eneiu~· 4:; )l'l'll/rnette,; ii. 12 frs Jliiliec. 001111,bl'f ~u lui
'(]10,it,oai?
:~/-J.m' d'c bo .ic~ cle frf-ue ont .r,oût é< 198 fi:.;;_ A •CO IJJll!J,i,e,11 'l'eVilClllit ,e ,rn3 ? 1. Q1i1!'1 l e.~ 'le 1·-olu1me ,l e 50 [Jlœnehes ay::i,nt •ch:1,nu111Je 4.5 ,m de Jolll"' 40 cm de ,la1'n,; '.l 2
e t 5 ·Cfil1clr é[)•aisse11,r? '"
1
L'angelus Un,e petite l1a1te dans un 1i,eu, désifrt nou s ,permit d'entendre l'Anael11s.Le vent l 'appo•rtait d'un doche ,r
------··------Examens
des Recrues
Calcul oral. -
Automne rgo8
1
4. J,e viendis 1llD.e·V'.aiclh'e400 fvs; je IP'ruye 180
'ÜÜlllllblœ
me œste-t-il? ;3. ,Qur :l e~t J.e 1}oi(]lsde 2GO J-itl'f,s. 1c]ebl,é, sl -l litres pè .~l'nt W1 ,mo,y('lll,n,e 3 kilo:;rn ,u1m-cs? ~. Un t1t1 n ·,ün .d,e G2 3/4 m1 rle lo ,ng ~l1l' -l8 1/2 un .rle 'Ja,11g,eest 1r11to,twié d.',mne dùtm·e eu ,p:.ii.uehcs ,. Q1wl.Iie E'iRt1,a. lo,ngn,cn1t' 11e ceLt<;
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3
a conté 129 frs . Connhi f'n g,agnc-t-Œ1 si •on 1a .rc,ven d 145 fr s,·1
-1. U n e m:ucham:Hs,e
2. 100 kilogra'Il1 ,111es(le ,poi.s c.onbL'lll 38 frs. Que (l1oit-.on pouQ· 250 lcilo~~aim ,mes? 2. Vn œ1n.bain.e,n,rou,lé ,s,urr 1llll1e bo'bine die 1-J. ,em ,cùe .(lin'lllètre fait 10 fais ùe tou r co110 Œ)l,et d,c; la ,bohi ·lllû. On cielTlla ,nclle ,q'lieLl,e est la ,l•OJ1Jg1~en,r1clru·ru,b::i,n. si 1 cm 'Cl ·u clin,m~tro •COQ'l' ·espon'll ii, 3 1/7 •c,m du tour ,cl,e J,a
boh~ne. 1. .\11 pni:s: •ll'a,c'11 ,at ·Q'l1i ,est tlie 2,2!'i fr.s., ·i,l f.aut 'Bllt•o,rP,n, io·a.tpr 36 :Ers· de frais. ,Oe dlmïüe1·
% tl't1 premi,er'/
ch iffre est Ie c0,mbi~
12GO. S'i,J,; l''Pa•lisent u,n g:1,in LÙe üOO frs. ,comhi·c-11<·e1a fa it-i,l % du Cil[l}itù'I vc·rn~
et q11,1ne -es,t la part
4 . Clrn.rles fJ·orte il la fro,mao·en·}e 'le rn:itilll !';!:; kiJ.O,S lÙe ]mit et 1,p soir k:il·OS. Co,m , ,lJir .n rl fP k ,il o,s œ}•a f.a.it-il P,M' j.01m :? 3. Q n,e',J,e est la v,ale'Un·,cùe 55 l,:,il,o,s, rtlle fro,m a,ge à. 1 fr. 80 ds il1eki],o? 2. On ve .urt faire une pl,ate-ballllc1,e- ·a,ya:n,t G ,m' ·tle f:inef,ac,e et 4/5 1m ,de iar g eur. Q1uelle en sera la J,01Dgu 1P1u,r? l. ·T/i<ntéxêt an,11111e1 d'urne ,rùettie 1l1y,po ,tb,éc .a it'e cl'e IG,000 frs ·est de 720 f11s. iOJ1 ide'illan ,dle ,q·ue} est le truu:s:.
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4 . 1~u1·1000 ,undlcs, 8:, ,o,nt été m ,R.s.ées. iComlJ:,<''ll ,rm ,rcst(•-t-il d'e ,ll!tièrrs? •J Po·11·1· f:1ire rl,u llé•to.11,o,n emo.iloie- 1 ,pmtle ,cl,e oimont , 2 ,parües ·de ,Rahl,c ,et 4 1rn1t·,ties 1l1e gravier. Oornbi,e n fo.1tt,i1 tle ·cha ,cmne ·rllc c:e' llll::t,tièrcs l),O'l t'1- Gèl rnèilr·es. ·c.ube,s de
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béto ,n?
2, ·PM11l0::1 rn it .achCiilé '[}OOJ,r 3000 fo.s ,un 1:Jer raiu à ,ùftti.r 'llle 30 m üe lo111g,mir 20 ,5 ,n (11 0 ·Ja1·~1e. Oo.m,mc il J,e TeVol'nd ~. 10 fü,s le •111'.o,u ,rJ;om: umle ,C'e ,qu '.il ga.g.ne. 1. Antref,ois . Pien ,e 1C1 111.!!Jl0;yait 1800 kg ,(le 1·11:u.110 ,11. ,P,a,r su,it,e d'mn,élio ,t·ati ,oui, a~)po,rN~r ù ,s,o,rni!nst::t111'a ti,001. :i-1rue J.u,i en f:iut
!J)'h1s q~1~ 1440 kg. De .combi,en est 1".é:<:ournm:ie11éa,l,is1ee?
p·oiur ceot
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4. Un,e va c he v,c,s,ant vJv,a1J1,t,e, 4·'1c0kilos fait 270 kil,os ·en 'YÏ<::mcle. ,Q1wfü, e,s,t l i! d~ftê•1-.,,11,oe? 3. 7 kilo gT:111om eis 'l1e OP:Ui1u·c{'10,ûte.nt 18 frs 20 c,ts. Que'! ,est h: Jll'ix ,r]u kil ,o,grœm:me. 2 , Le l::tit ·rnn f,erm e 3 l /2 ·% ,ll!e bien. 1,ne et 7 1 /2 % ,de fronn,a ,ge 'illaigTe. Oolll1bi{'>ny :i-t-i-1 ·ck ki!,ogra1m1mes ·elle ·cUiaeruai ~]e ces prodnifs , d':111 s 250 kg cl,e 1altt? l. Qupl es .t le ,1rnfrls .a'nn tn,; .rl,e f.o i'lll .c11e8 ,m fü , 1Jo1ng.6 1m clie ,1a,r,g,e et 2,5 ,m ,d,e h:t'llt, ,si 5 !l.lYŒH'·,e:n,t4 q 1e:nnno~,e,urue? 1
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9 ,,s,e1nmn ,nes ,n sec 2 jo •tm·s elle fiête ,en ,plus ,d ,i•man chPs ? :J. ~I 1e clé11~u1seJJ1n.:r .s.e m1.n}u.e4 1 frs 20 ct,s rpo:i 11r •tllll, lait et 2 fr,; 1>5 ,cts p,o,lùl: ,(]lu paLn. Q .u,P,He ·Ro,mm,e ee l,n, fait-jJ nOruQ'4 sem,aiEesl • 2 . Po,u1· niay,er ~1lll!e·11n1e. · il a fa ,111145 .iom·i'i ,pn tr.a1,-,amalll,t12 he,un,t>s ])an- Jo,rnr. ,001rnb'ien R~1n·a ,it-i ,J f,anu idie jmn,s , t'fil, ne travailiJa.nt q,rne, 9 h ,eures ,? 1. Un bi1llet l11e noo fü,R ,i;,ch,u lie 25 octobre 'ill · est p::i,ylé l,e 10 s>e:p,te<ru,b,1,e ,dJé,fü a·v,e,c 4 '% d'·es,c-oonpte. Gombi,en 1reço~,s-j,e (a,nll:lée ~. 3GOj,rnuu·s)? ,1],e,
il m1:vie-r. .Te 1cùo,nne un ·bi1,let ,tl!e 100 frs. Con1,bi e\111rnc t'crn:d-on? 3. Uu tnava ,il 1e:s:i1;1e2 heiun·,e,s. 45 mia111tie.s. 4. Pour 4.
1( l1e chn,mm?
4. Go1mibiCJU, y ,a-t-,il {lie ,i,oun·s db tr1a,vail dinns
4
J '.ai 57 .frs 50 cts
,cuter en 4 fois pl us de .tem;ps? Oo,mb i·e.n die vêtennen ls fera -t-0J1 ,a.v,ee 26 m ,cl'Noff.e RÏ! en .fam,t 3 1/4 u1 ,pait· vt>te!ll1Pnt? 1. D:1,11s.1me nH:;üre. A verse l7 f30 fr .. ,et B
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fn it·e .u,n,e 1t·1é;p,m·::t Hon. il :i faJJ u po•nr 2 frs 60 ds de 1JJ1,atéri,am,:s: et 2 he1n:res d,e
160 3 .tr.a;vai] à 70 ds rheure. ,Q,u:e 1coi1te ,ootte -1'é1Pm .,attoi11? 3. AutJ .1efois, j,e Q'1e0ev.a;i.s 4 ,fü,s 20 -cts pon:ur ,cl,e 9 heu111esdie tna,yail; a1um1:e j,01]1111,ée jo,u1rcl'J11U!Î ,on me paye à iia.is-o-ndie 55 cts i'beu11e. Quelle dliffiémn,oe .oela d'iait-il par j oru:r? 2. Uui,e plaq, u;e die ,:fier die 3 1/2 nnm 1 d/êp1a:is-
1:3
4 . Une ,01ruchi,n,epèse 860 klJos . 1aJv,ec embalJa ge 1e:t 770 ki.los sans el!li"bal:lage. Quel
est 1e poi<m de l',embaHage? 3. tOOllll•bï.eJILem,p~oieA-olJJ1c1echa:r.born en 30 lioUJrS, ,s'i,l ,en farut 45 ki-10,gi,ail1l1lllies , PM' j•Ort1J'? . 2. On ,cl,ooitl\l[]Je fa,cùu.re 'Cle 780 f1,s. 10omb1ein [l}a\y·e-t-on,s'il ,est fiadt 5 % (11,es001mpte·t 1e pJ,aque 1SE'fl.ll' pèse 28 kg. Que ,pèsem 11.m ·die ,p,1ancl1~ ,rl1e,mê!me gir,a1DJrJ1em.·, ma,is a~auit ,rnrne{j!JJ'aiill· 1, ,Omnbien fa1nt-il 10011D1man,clier -oruniéres .cle 20 -C'Ill ,die ,côtié [l'Orurr f\llU, co1'ri,sein· ,elle 4 1/2 mm? ,d!or rJ;e 10 m dJe long slllr 2 m de large, 1. L' n.nn,ée ,rJ,errui-è11ic, uu patr-o,n a ei.~ p.our si l'on v-eut ,q'U'il ,eiru 11es,1Je iUŒJJe [J<1'01v i·sion 1350 frs rlie frais tll'.explottati,rnn,. Q'IJJele,;t ,elle 10 %? 11e,ca'.[)i.ta l qrud, iau 4 1/2 %, .ra,pporte1,att 14 11tt ,même sornrme? 4. Je :pa,ye [PûUr cllu •beu-t'l'e 2 frs 60 -cts,. et 10 pOll.11',clJu,frnmag,e 2 J\rs 20 .cts. Gorob1€'n 4. On .perrll La 1IDoiti16 ,d:'rrnnie,c11éa,n,cie d,e· 280 1me reste-t-il -suir 'l1111e [lièc1e ,d~ 5 frs? f,rs. Comb.i,en rcste-t-11? 3. Urn tu1y.a:n ,rJiefonta!i,uie ~1eanr[)Ùit,en 40 mi3. Qu,cllJe ,est Jru ,m,oyenm,e icl!es 3 pTiX su!lmrt1itesun ha,s,s,i.n ,oo,n.ten,a ,rut 520 il;irtr-es.Oounya.nt s: 32 fos, 34 frs et 37 firs 60 cts? bien ,oeJ.a,fait-H [)M" .min'll.tJe? 2. T1e toit ,de pJ.a1nühes cl'un ha.ng,rur mesru,- 2. Un ,o:uvri-eJ: g,a,gJ:lJe48 frs par ,q:ujm,;aJne; 'ra nt lO 3/4 :m ,elle-J,ong sur 3 an die laTg ,e ,on lri.lÎ 1,etie111t2 1/2 % p,ourr 1'o:ssurain:e. est ,reüo1uve1t rlie ,ca,rto,n g,of\lldn'û •llil1é. ComGom~j,e.n, reçoit-il au bout :die 'lia qumbien -eekt ,coû.test-il à ra,is-on elle 80 cts 1 zairrue? ,par m'? 1. ,OomhÎ'en d,e mètres ,ca11·1'éS 1dle p-Lainches 1 . Le -ch iff're ,œ' a,f,fair.es .cl'ru1rne,ma~so,rn d,e frnnt-H 1p,ort11r .colllfectionner 'lme .c:ats,se _a.VE;G ,eo-mmmice ,a a,u_gID enté, de 25 %; il es,t ·auson -oou:v,m,c.1,e,é1Jo1rnt v·oic,i les ,r]_tt,men s1,orns: j-ou1•d'hn1 1\ •cl.e 15.000 .frs·. A -o01mbi ·OO· ee a,o"1g;rne11r1 ,m; l,8 rgeirnr 50 ,om; p·rofnnmont ,ait-il aut r efois? ,deu.r 50 cm? (Il lll'est pa·s tei01u, ,co1Dlil)tede l' érpa.\1SS'e!U'l' cles rp,lau,che:s.) 1l 4. Un jai·clinier a pa.y•é 36 fr-s• 1P,ort111· 3 f,e,nê15 tres. CŒnbuen (le,1-a f,ait-il va1· .fienêbre? 4 . Que co'Gteui,t 3 v;earttx él eV'a1g ,e à 65 frs 3. Qu1e coûtoot 12 l'O:si-et'.Sà 75 ds pièce? piè-ee? 2. Un ,earn:é ,are jardli.n -de foq•me •recùa,ngu3. J',a\ payti 36 'fr-s ,po,u1r 20 ki 'J,o,grallll1mes._d!e lail' e a.ya,nt 1,8 ,m cùe 1'oru,gsu.r 45 cm de .ft.101rnage. Oo1mbi,e1J1,c,el.a f :a ,\t-il Je kilo.Jarg.c ,eRt enca,fü•é élJep,1,auties <llis,tan-te,s de gl'a:n1an,e? _ ... . ., !) .urn .lies lmes des :artùtr-es. Co1mhi:ea:1 a-t-11 2. [.,•.8,nniée .rJe11niè1 •e., 1res IJ.)O ,JQ'-es -::t c1d,re va· ,la ient 5.60 f11s [>•air-q; ,cette .an111ê~, -enes s~ faillu die 11lm1tes? 1 . Da1n,s uine .-erre r-e.ruf,ermmo,t450 jenmie:s v,ert1œent1 3/4 fois ce prix. Gombtlern, d1onc · ,p1,a,ntes , 180 clie ee'S <rlierui,iè-res·so,rut diétru,1- 1. A ,l'•éob!e1J.e de 1 : 200 (•ortl 1/200), un ca:1'ê -bes J}a~· 111lll ,C'lrn,m:pignon.,Comb,\.en % ont a 12 1/2 ,<Jmc1:e-côté. Que1Hes ,;,ont eu re,alité a.) :son 1po-urtcmret b) ,sa. ,sufl"f,a,c1e? ét.é ·cùétrnites -et comb ien % vivient einoore?
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composés ou recueillis par t F.-0. Wolf, org'\niste de la cathédrale de Sion (Avec hautes approbationsj Les 103 morceaux de ce recueil se répartissent ainsi: N°s 1 à 32, cantiques dédiét1 à la sainte Vierge, - N°5 33 à 88, cantiques au St-Sacrement et au St-Esprit, - N°s 89 à 97, cantiques spéciaux pour Noël, - Nos 98 à 103, cantique!! divers pour processions, missions. Les cantiques à la sainte Vierge et ceux de Noël sont écrits en grande partie pour 1 ou 2 voix, dans un style populaire. Ils sont destinés à être chantés par les écoles lors des bénédictions et saluts du mois de mai et pour l'arbre de No~!. Le plus ërand nombre des morceaux ont été arrangés pour 3 ou 4 vo1~ d'hommes. Grâce à leur facilité, ils peuvent convenir pour les él~~es des sé~1naires, des collèges et des écoles normales, et surtout pour les Céc1hennes de village à l'occa~ion de bénédictions, professions, missions, etc.
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Dépositaire: César GRENAT,Sion La Table des matières du recueil est à disposition ou envoyée gratuitement
Outrevièze
sants ,v iennent ,c;asser J.es noix ou déi_pouilller les ,c'hâtaig:nes aurtO'llr d'un ,pot <le « nolt, 8 septemlbre 1908. v·eau », o,ù l',O'n '\"a tl'iinquer sur -des ponto11111 1-ogés entr ,e ,des bra.nc.bes d' a,rbres oü les ,Qet ,Qutreivièze, dont 1es flammes vieirlr co'l!vrent un 'amas de toits en bardeaux nent de dév,orer tout le grou,rpement prind · [lrovisions dJ.sp.arates, des cou11ges •ventrues, ,pœl, .serolblœit -de ;phis en pLus ignŒ'é <par les dies c.houx arrachés ou ·diécapftés toute !~ éh·ange1's qui arriv-emt .c:haque an.uée plul!I id.éJpouiile du jardin , a·ux jpalissades tr'êl:>11· nombre1.u:, mais de iJ.)'lusen iplus pressés au,;. cha .ntes qui -va dérou'ler •ses teirres mo lles ensi, visit~r le V,alais . Il ne s'en, plaignait point, tre .les v,erge,r,s ·OmibTeux. ·ca:· il ·dîs[J,osait ·de tre!'l·Ors bien autr.e'!nent d,1irahles ,que ,cette feiwwr éphémère et ca_ ,PO'sitweme.nt, on s'y d1rait imesque au rpr}deuse id'l1touriste . Il pouvait m~me souXVIIIe siècle si, de loin en loin, les sifflets ·rire 1de la na,ïveté ,die·ceux ,qui le délaissaient strid'Bllts des Iocomotives venues des deux et qud, enfi<évr'ês ·dherobeur.s de solitudes, rives du: laie ne s'avÏ'saient de diéclhirer l'air l'eflfleur.aient pour cO'llrir chercher am fo!n, oo -d'év,eil'Ler,les ~chos envtro=ants. s:ms ri~rr~1,ed•e les 'découivrir, ies rcaimes re'Miais, faute d!e nm.ts transip,orter à ,ces traites qu'dl eO.t '.P'll leur oiffrlr à ,deux pas. temrps qui ne furent pas les nôtres, contenSitué - je porurrais -dire dlsstmuO:é - à n.N. to.n.s-nous de revivre une enifance 'lointaine et -d'élvo,quer nos insoucianees ,d'a'lltrefois au ,qnart d'IJJ.eure die Nfonthey, Outre-vièze n'est specta :cle œunie cctêche n de b1'1cbes montant ,q11'11nq11artier rur.a l de cette bourgad 'e très j'usqu'wux •bru.,d'eaux &une treille ou d'un fi . cOil!lll\Jle. ,Ainsi ,que l'indiq11e son nom, il occuguier logé a't1x JézaTldiesd'un vfoux mu~ d'uP~ la rive OJ;Jrposoée <de la rivière 1qui surgit ,brroll!J.onnante des vrotfon.deurl!l d.e la va,11~ ne ·étaibUe ·bailllant .dJans l'ai!l· li'bre. Et félic.i· ton,s-no·us :q,ue le snobisme nous ait d'l! moins é'.'Illiez. Adlmrlmistré par 11ui-même ·, H 'forma laissé ce 'bon coin de terne d:ùnt l'a•gnéable avant 1788 une ,commune autonome q'l!i, non iclh·eroin 111'alboutit qu'ici mrêrue, défiant par sans une vive résistœIJ1ce de la part de ses ce fait les •gros engins de 'Vitesse et de desautorités, rut alors inc.orporée, ,de par la votru1etion. lonté cl\Jll'e [)artie •de sa '))O[}U~ation,à la crno110e bourgeoisie ,d,e Morrr they ». Mais jrnsq'l!'là ,qu:anid' ,ce'la durera-t-il en ,core? ,Oomibien de tem[Js éclat8'11a dans l'é · ,Lor.s1q'l1,e soit du ,cfü.ef -lieu de la commune, soit die •quelq111epoint p1;i.1séloi,gné <l.e cetll · 'l)aisseur de ,ees omlbraiges le m1,Hant foulard se'Ction de la vallée d11 Rhône, on ,coiDSi!dore a111que1'la rfemme are l a -v,a11ée d' :Lllliez, d,eme't111·erplus fidèle ,que le m'11Su1man rà 8on ce coteau a11x opri.r1entes veJ·dures qui s'élève fez! Nul ne ,le suit, mul n'os·e se le demancl'llll!e fuite ra!pi,de et ,gra,d\.Tée,.atlnsi qu'une d1er. fa:ce de qu,elqrue rpyranli'de gé.ante , du ,Sans doute, ces 11égions s-01I1t1demeurées ltliveau ide 1a [)1:üne là 1a droe ,de l:1. Dent-de-Valler.e,tte, on s'érnel"Veille, on d'idè'1es à ces belles construetio:n s en ibois qui sont Ies plus s1'1rs témoins ,a:e 'le'UT aisance ad'roiTe, sans al!'cunem ,ein.t s011rp,çonne,r que, ,passée et mod.enne ,et il y a Heu de croh-e dans les 'l.)liS inf{1rieu11s,d'e cette moHe draq-ue - toute qu ,estion de p,aû1oe .à J>art - les rei-ie, se c1issirou1ent li. l'euv! par.mi les nofutures ,ha'bitations d'Outreviêze :s'~rigeront YN's . les ebêu .es ou les fouillis œes châtalsur le mo.dè,1,e ,(lie 1C'elfes,que les flammes ~neraies ·qu,e1que silen0ie11x plateau ' et fous viennent d'emrporter. Mais il n.'en reste pas 1f' (l:e vallons ,ddscrets . Ut. d'hell're'llx ruéna .g;es iéch:ilppent rlfi.ilâ 1à 1a vie écon•omTq'tl.'ê moins que 1'an deTnier, ces fraiiclbes retraites écJrnprpê,rent à un dange ·r auhiément irrér1f' 1a plaine to'l1t en tirant de J.eur ,sol et Jes ;para'ble -q'lle l'incendie . Ne ,fut -il l[}a!! · ques · . a1.pestres. les fruits -d!i.1'\fidi et le:!!rp,ro,d't1its tion un moment, chez les ingênieuŒ'.s du C.om;bien peu s'i'maginen:aien,t avoh· si :prês ::vfon'bhey-Oham<péry , d'ac:heroine'l' leurs ,con!L'eu:x c.e eoin du bon vierux Valrui's,: ces chalets ·de bois à larges galeries ·, oO. sur d:es vois 1p-ar ,cette Tive droH,e d•e la Vièze ·? ... A· dai.es s' étalent Jes rpomme:!!à s~cber, les ce- lors, c'en eû.t été fait d•e ces ,coirns si char· mants. rises et ·les prunes .à disti11,er, oil 1es graipv,es Héla.s, comme rien ,ne ~e fait s·ans sacrifide maïs ,s'aJi.gnent en guirla.nd<e.s; 'Ces au,berges sans ensei,gne, à vastes •cuisines IJ}arées ces et qu'on construit le rplus s,o.uvent sur des ruines, J.es ingén.ieurs ont eu ~e bon eS'J]«'lt, de :pier1-1esronidies. où ~es rporu'l1es drcrule.nt il du sinoill 'l)ar '!'esp,ect des vœux dru rpuJJ:)l]ic, leur afae, oil ~e c:hat ron110Illl,e, où· 1es pas-
98 moins il)O'Ul" l'é.conormie d,u; tra ,cé, die ména 1ger ces délicieux bocag es. Et il:s ont '[}riéféTé s'en aner ,par l'auh·e rive, ar,racher d,e leur repos préhistoT'i 1q·ue la Pierre-à -Dzo, Ia P,ierr~'iM-0uTguet et .Ja •célêibre Pi €'rre-,des-ù\Iarmettes. .A. ,ce ,colllll)te, nous voilâ. rassurés pour un telll[)s :p!Jus ou m·oins d 1ura!ble ,car Ia ca.lamité qui vient cllaf,fJ~ger les' tra,nquilles ,ha'bitJaruts d'O'lltrevièze sera vite réparée . N:ous a,e leUll· souJ:taifoms, comme à, des gar <ll1,ensdévoués d'un ·des rares ·coi-m; où 100 Yral.aisans puissent enco11e œller se divertir dams .J'in:timité de leur ,vie ,1,ocale, avec cette paisible ifammaa:ité d'autrefois rq<ui ,fit de :eurs pères les braves g-ens qu'i1'S furent, des e bres peu pressés, marchant avec tran rquilllité •d,arns 'Une vie qui, :po'llr êti ·e senslib1ement moins ,brèv·e que celle d,e leu.TS diescend rants , ne leur parut jamai11 trop 1o:ngue ni trop dure à parco'tlrh'. L. C.
Le devoir Bonjour , Maldemoise1Ie Luci enne7 Bonjom·, Monsieur Jacques ... De chaJqu,e côté 1de 'la baie d'auJb.ép, ine qui sétl}ar.ait les jardins des dimx i)etites villas d'un coin de banlli eue JJarisien.ne les voix clair-es ùes jeunes gens sonnaient amicalement dans le silen ,c.e parf.umê !d'un matin tle :printe'IDps. (Ml'le Lucie.nu,e Deso1,mes - vin ,gt-cinq â vingt -s ix ans, ibl-Ond'e, les yeux bleus , les joues légèrement e mrpourprées, - avait da11s sa shn'ple rob e blarnche et sou.s le lar ·ge cha:peau rd'e pam e S0'l1(]Yle, ,qui autl'éolait sa tête, le cllrnrme d,ê'licat et un ;peu fan é rdes Jeunes filles ,qu'une vie sédentaire et récluse a lon"71f'rn[Ps sép,a'l·ées d·u monde . 'E'lle te:n,ait d'1111e main , 'Un /bouquet de roses. 'cle I'auh· e ides ciseau,x ,qui l'lli se1,vaient à tr.a:n,c'lher·Jes tiges é:p"ineuses. Elle avait 1·ele.vé la tête à la vo ix ldu jeu1ne homme et maintenant elle res à le regarder a v€c un f-i.n sour itait 1éLe1bouet re d' aJocueil au bo·vd de ses lèvres. 1D e l'ruuh'e ,côté de J.a 'barrière verte. Jacqu es Dol"viJle la contemplait , le ·buste lncll'llé -vers ell:le, et 1Jt11cienne lis ait auctour<d 'll:rni sur .ce visage s,ymrpaùbique et ·grave, 'dont •elle ·CO'Ilnaissait bien la larg.e barbe brune et 'les <bons yem,:: .francs, ,me inq ,uiétu ,d e oib•· .cure qu'elle ne connaissait pas . Deipu•i.s un an qu'ils habitaient côte à ,citte, 'la srymtp·atbie ,qui leur avait fait faire ti-
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mild!eo:nent ·connaissance, n'avait fait que se foTtitfier au, h as ard 1d·es miHe ra:p:proclwm ent 8 dt' la vie quoti'dienne. Ils &talent ,devenus deux :bons .camara,des, deux amis, ,qu'uni-,i. sakurt de mutuelles coufi iden,ces et ide vagues espoirs que l'on n 'osai t pas toujours ap[!)roofondir. - ::\lfa,d ,a1IDe votre mère va bien? - Je V'OUs rem er cie , monsieur Jacques. LI y eut 1rn si'lenc·e que coctl[Ja seulement le ibom1donnement d'une gueye en mm ·a'lHle et le vol soy·eux .de deux hirorudelles montamt "Vers 1'azu1·. Ja,oqueg sem'b1ait três embarr.assé . Il •tom•m entait 1fans €es ,doigts nerveux sou cha,peau, et LucJ.enne attenclait, le cœ m· •battant to•ut rà ,ooup d''lme émotion no'livel'le, a,v e,c 'la oertitude s·oudaine -que ,cette minute allaH ùécJ.éLer cle son exii;tence. - 1\1rud,emoise1leLl]cie:nne, j'.ai une ·nouveJ.le à .v,o:us annonc.er. - tJne no1ùve1le? - Oui , de quitte P.aris <lan,s cl,eux moi-s; je Ruis nomm é [Jro,fess eul" à Toulous~ . - .A.h! dit Lltcie1iJJ.e qui pâlit un , rpeu et ,ie baissa pour r,amass er une fl eu'l· q,1ü venait 'CÎe lui -écba,p[)er. - C'.est 'lm av-a.nec.men t inesp ér é et que i·e ne pouvais refuser. - Je vous félicite, Monsieur Jaüques, dit ' Lucienne d 'une voix qui treID'blait. - .Je vo:us r emerc ie ... mais •ce •1/1es t 'IH!s to1.l't.. . et ce q11ime re ~t e à. clire C'st tr ès dif. ,ficile . .. Eufin, voilà , avant rae me déci'<leT il QJtnfü·, j'ai fait 11:n projet .e t 'l1ll beau rêve . . . Ce serait de ne i)as partir seul et de ·voos aernander cle <levenir ma femme .... Je ne pouvais le faire tant q,ue je n'étais qu 'un pa'lrvre maît1-e d'éh1tle clans 1111lycée 'de Paris , mais. maintenan,t;. j,e !J)eux vo11'1oir IJlJOll bo'lllheur ·et v.ous combleriez le plus cber de meR vœrnx si vous vouJi.ez QJOur toujm1TS ,mettre ·v,otre main dans fa mienne ... Il se tut et leva !,es yeux sur 1.n. jeune fi.He. Mais L'lrcieD'ne à demi lléto ,urnêe de lui. 1:rôs ville, 1·egardait vers la maison et, e·n sui vaut 1a direc,tion de son regard , il ·VÏ't à son tour , clans 1e c.ad1ie d'm1e fenêh·e ou'V·erte , un profil de vieille femme assise immobHe clans un fa11teu,il, et il de.vina le .cours des pens.ées ,c1 e son amie . - Oui, je sais, reiprit-i1 .. .. votre mère . . . ·ma·is ne craï.gnez 11ms que je veume vous f01,ocr à l'aban {lonner. EUe viell'clrait avœ uo1rn et llO'llS serions .désol"mais cl·eux potrr 1a soign,er. - Hé,las! s-0'1.1:pira fai-blement ·Mlle Desor· m es ... ·Cro'Yez-vous que ce soit ,possible? .Te
99 sa.is quel crêve-cœur ce S·erait pour marman de quitter ,cette maison où elle a toujours vécu et où mon :pauvre père est mort ... De[>Uis cinq ans que la paralysie 1'.a doué.e sur c<' fauteuil, ~i j'ai l)'ll' adoucir Uill [)eu ses s<Yrnffrances,,c'est par une sollicitude de tous les instants, {Par Ides soins de toutes le! mi· :nutes et j'e me dois foute <à elie. Les vieillards et l,es ,ma:la:dies ont b esoin que rien [le trouble 1'eurs hab'itudes; c,e sont les dernièr es do11ceurs 'q11e leur offre la vie et q1.tand -on ,essa .ye de les trans:planter aHleurs, on 1·1sg1Joe seu lement ,cl,ehâter leu1r fin. Les vi eilles racines ne peuivent trouver un peu de sêve ,que 1à •où el1es en ont toujoms rpuisé. - Si oepeuldant vo11s a-vlez [)Our moi quelque aififection ... VO'lùS n ' en :ao11.1tezp·as , mon ami. . ... mais tout cela ni'est qu'uu beau rêve a;u1que1 i'1 faut renoncer .. . - Non, non , ne réponidez [)as si vite ... Ré:Cléic'bissez encore . . . tenez , j11.1 1squ'ià ce soir. . . [Jar lez à votre 'IDère. . . et si vous croyez que vous rpouvez me laisser quelqu,e e~:voir, faiteS-'!lloi signe que la vie [)eut nous sourir.e encore.. . Ten ez, si, aoTs·que j,e repa ·sserai ce soir , je vois sur le re1bO'l'éL de voh ·,e fen,êrh·e cette rose iblancihe que vous tenez à la ,main, a1ors j'espérerai et Je serai hein-eux: ... .Si je n' :a[lerçois .rien. . . je com'Pl"t>-J),drai ... ·Et, brusquement, oomme sa voix s'étranglait cla'l1s sa ,gorge, Jacques. s'éloi gna d'un rpa.s nupicl•e tandis q11.1eLucienne bai ssaH ~a . t?te pour ne tPas lui laisser voir ]es deux lar· mes qui pe rlai ent silencieusement au 'borcl de ses i)a·urpières et qui r01Ulère.nrt ~siuite dans le caHce .cles tl'leurs comme d,es gouttr s d'une rosée tardive . Un instant a'J)rès, le visa ,ge ,tranqui1le , M11e Deso, ,mes rentra d.ans Ja mai son. -Te voilà, ,!Jnd emne. 1m as éM Ionrgtemps, ce matin , ·,c Nt Mme Desormes à sa fiHe. J'tt,i vu par 1,a, f enêtre que tu parlais avec M. .facques. Que te disait -il de si intéressa'Dt? - l'l ID"·a1prprenait son dép,art pro-clhain, il est no,mmé profe sse ur à Toulouse. - Ah! tan ,t ipis, tant pis!. . . C'éta .it un Dharma.nt voisin, olbligeant et aimacble ... . mais r.hruc= suit sa vie ... n'est -·ce pas? - Oui. ma'IDan. Et ·M1le Desormes devine clans 1-a·voix de sa m ère rinclilf:féreuce égoïste ·des mala:des que rien n' éme ut en dehors de 1e,1r ll)rO'[}re so'l.JIJlfm Jrnce ou de 1eurs petits intérêts . - Ma potion , ma ahérie, tu es en retard, cr: ,matin ...
•Luci,enne dépose sur ·Les geno'llX •de l'infirme sa 1brœncfu.e rcle roses et ell,e s'aictive ens ·uite aux soins ,coutumiers tarudis que hk vieillie femme respüe le jeune 'Panf'llIIl quI ,monte vers elle. - ,Merci , L1rniellille, dit Mme Deso1,mes, ruprès avoir ·Vidé le bol .que la deune tl:Ue a levé vers ses lèvres, comme on f.ait [JOl\11' un petit enfant maladro it. - .A.'11! ma pauvre ,chérie, que d:eviena:raisje si ne t 'avais pas là , toujo111rs, auprès , de moi?. . . Je '.Ile suis qu' ·un ·vf.eil emrbamu,, 1mais tu ll)eux bien dire ,que, sans toi, je serais vite morte . .. - Maman! ma ch~re maman, je n'a ·i jamais sonrgé 'à te quitter. Ma vie t'a!P'Partient, com'me j'ai eu 'la tienn .e ;peDld:ant mon · enfan,ce. •Et L'ucienne embrasse rp,assion,nément la 'VieilTe femme qui <lui sourit avec une ten dresse reco:n.naiss an te . Pui! eIDeprend une ·à une , ;po'tlr les fixer dans run ,vase, les roses ·qu'elle a ·cuei11ies tout à l'h eure . Les flem ·s tremlblen t entre ses doigts .et voici la dernière , la rose hla .nche qui doit fücter sa répO'Ose. EUe la rega rcle ,in moment et sent ,son • ,cœur !battre plu!! fort 1clans sa poitrine , in.ais après 'lme secon, de d'hésitation . pour bien marquer son ,re11011cement définitif ~t son accepta,tlon ·du devoir, ,elle e.ffeull'le la rose can.did,e sur les gen,oux de l 'aïeule. \Oi1'1e L1llclenne D esm,m es 'l'estera vieille 1'il:Je.•Et lorsq ,ue Jacques Derville ,passa quelques •heures i[)h1s ta r.d devant Ja demeure silenci euse , il ne vit q11'1me fèn<êh'e vide der rière les rid·ea·ux: ·de laquelle la lam[)e 'du soh: ressem'blait vaguement à quelque ·veineuse mortuaire. .A.lors, i'l baissa tristement la tête , ,et ,pleu ra . Louis PAYEJN. -
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LaNavigationaérienne Au moment oil il n 'es t qu es tion d~u~ lPs journaux: q'lie des hardies expériences des Far.m.a,n, 1d,es Dela ,gra ,nge, des Wri-gtb et dres Zeppelin, le ,.R éveil de Ja .Î\fan,rhe" rappelle le souvenir ·d'une t entati.ve die même OTdre, r eiuontant a"U 19 •a,o,ût 1855, que fit ,à Fresville (Man,e<he), un préc 11,rsem· de 1a naviga•tio11a,ériffillDe,:M. Gon:,,a,1ve F1'é'IDin. 1Son aérostat, dit notre .eo:i:ufrère, ,eulbant 2.100 ,mètr es , a v,ait la forme d'un énorme ctrgare 1(1', u,ne fongueour cle cmqua.n œ-.deux mè-
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100 itres et id''ll!l ddamètre de dix au centre. II était 1COŒ1s-truit e.n.-cout!!! enduit die -v.ernüs im,permMible et Tec-Oll]Vert d',une envelop_pe de forte toile oro.inaire. Son !hori.lion talité était :assu-r6e par U!Ile q11,H1een c<hêne de trente-trois mètres de 'l.on" et d•e vingt œntimêtres oie circornférenc;, au-ld,eesouts de 'fruq, ,u,e11e d,l Mait madntewu pa1· d~u;,c ,vergues en bois . A c..Ln,quante centimètres au -d-essOOJSétlllit suspe:n'li -ue J1a , J'l,acelle, (fjUi ocmsi 1 Sll:ait en uin pn,a,tefor:me de 'Six !!Ilêtr ,es <'le Jon\g et d'un métre de lar,ge . ,Su.r cette rp1atefovme, où d!eval~n.t rprencf<re p'la•oe les p.aissa,ge11s, ~·avi'ateur se pèl'CJ'.l)OS'a ,it ·d'installer un,e maehine à v,a1Peur de son invention destimée à 1'<JUrnir 1'a fovce motdce nê ceS\Sai'. l'e. Cette maiOh<inen 'é tant pas complêtemenit tenminêe, M. Frémin avait décid ,é o'y sup• pléer là lJ.'ald•eld!e 'bra-s. Un ,accident retai:,d·a les expêrieu·ces; P'llls d,es com'Plications .a:d!minis,n,a,tiv es vtm ·ent e.rmuy ,er l'inve.n.tieur . qui momrut rud.Il'é. En 1855. au moment oil Frœnln fit -..sa tentativ ·e. je n'étais pas en ·oore de ce monl<'te; nta:is , je œnnais d'autant mieux son expérienice que Fresville, oü elle eut lieu, est ma commune natale. J'ai ' aussi ,c,onnu ao!mirablement '.M. Frl!min: lu~-même , IQ'lli, j,usqu'à s,a mort survenue il prl's ae <11.mtre "Vingts ans , étaiit restê nn magnifique viel1laTid. d'un.e statuTe de gêimt que 'l'âge ;n'avait 'PU co·urber. Bien s-ouvent nous avons C'auis·êensemhfo de ses projets nu~que's. mal.in-ê les d·êboires et les revers dr: la fortune, il n'avait jam 'ais pu se d~ci-der à renoncer co.mp'lètement. ToUli01uir,sconvain,cu de la stl.reté d,e ses théories et de l'exactitude de ses ,clrlou:ls, 11 m'a cent fois répété: - L'aJvenir est au plus Joor,cI: que ft'rur. Vcms 'QU!Î êtes joo:ne, -vous verrez probable-me.nit un jour Ies paquebots ·aériens oirC!'lller a'\<:ec 'leurs centaines de voyagem:-s . comme circu.lent aujourd ' hu;i les gr .a'D<ls steamers ... M. Frêmin était un homme d'un e remarqu.a!Ôle intellig·ence et d'une .albso1'ue <lro-iture. Maii, il était ma ruvais -co1.1TtiJsat11 . Peu •têtre ne lui a-t-H manqu6 que q,uelques subve:ntiOJl.S. '))Our Té'aliser so,n rêve et doter ln FraTure et l'humanité d'une mervetlleuse découve:l't.e. Amjo111rd'h'lli, il ne ,:,este pl'lli!, rpour raweJer -s·a sensationnelle •eX1l)érien:ce, q'lle (<l'her'bage >1 q'lli en fut le tbéâtr.e voici p,1u,s d'tm dem!-sièo'le . C'est une pièce Ide terre assez va,ste , qu'on -désigne encore sou-s le nom de « Olos 'liu BaOlon ». I1l y ,pous'Se une iherlle
.drue et gra,s ·se, pa'!"mi laquelle, avec mon •bon cbien .d',arrêt, j'ai bien sou1V>ent;poursuivi les compagnies -de perdreaux ... .A. de BO!S.A.NDR.E .
Lemartyrologe des aviateurs est infi ,niment ,p.ùu.stragiq'lLe que celui des nê110nautes, qui comme noe Je 15 juiu 1785, par la mort •de pj,Jatre d,e Roztm- et de Ro.ma'lln. Le p11emier aviateur, victime de l'art de voler (n,OIUJS.ne parl•OOllSpas oe Simon le Ma.,ge), est Olivier de tlli[al,mes-blbl-y, Mnéclictin e tolhl·. d.es runglais. qru,i en 1060 se jeta d'111n ailes ,a-ux pieds et aux mainis et s,e cassa le.!' jambes. - Am dJouzi-ème siècle ·, un Sarrazin, v.êtu rde blanc, ,s'·éJ.e-v,adm, haut ,d,e la tour dl' l'Hyppo dlrome , d81"ant l'rempœ·eiwr AlexisComm(lne; ma ·is ses aiJ.es se trouv èroo ,t tro ,p ,faibles. e t il se r<>'ll'.llpit'Les os. - &11 ,q1.1faziillme siècle, Dante ,de Pêmuse, rprofesseur d'e Mathématiq,ures. tra.v ·wsalllt ein voJant le la ,(· Tra .stmène, torm/ba ,ert se .brisa la cuisse. Qne l 'on ne troru1v,e p~s ces essais trop enfantins; ils sont miê1ês, ,diaJilJsce tem,ps mê-me, à ,de$ intuitioos die ,génie. J ea n M:u.l,ler ;n'11.u1·ait -iJ pas réussi à 1'aive voler 'llll1 aigle méen.niq 1u.e l'espace ·de mille pas? Et IJêoDJard d.a Vin.ci n'a-t-il pas r ée llement i:nventé le prop,œlseur à hélice, et 1e pa1,ad:mte? Le Père Kirchi 1fait hi,i,mêroe de la légendle qud vouilait qniil eût vo ,lê .deiv·ant Urbaùn VIII. M·a ·is u.n id.3Jlseu.r de co1'Cl.e cOlDt-empora.in de J'i11ustre jésuite. e t nommé A1l.a,11d, s'élança deviaŒlt Louis XIV die la terrmise cl•e Sai,ri;1;-Germain et s,e bl essa grièverment. En 1744, .J.e .m ..uqu1s die Boc,queviUe , q1.1i éNli,t fort or iœfn:ù , ,p-arut aivec des ailes cl'an;ge sU'r la terrais sr 'dJe son hôte] , qui était · au coin du. .ql\1'3Jet <lie l:a me d~s Sts-Pères. Il vola tou,t J'espaœ qui le sél])'aTait 'Cie l a rivi~r,e; mats a Il toon,ba suir un bateau de bla,n chfsset1s es et •se ,ca:sssa la Jambe . L'a ve·ntuve ,d,e l'abb'ê Desfo1,ges ne tut que co-mi<q1. re. c<Il a fiaihri,qué, -dit Grim,m , UŒle e~'J'.)èse de gon 'd•o1'ed'oi,ier. \1 1'a ein'C11n ,ite de plumes, il l'a S1.1rmont~e rc.l'un para.<,o.l idPm: il s'y ,campe a:vec deirnx l'ames à Jongues plume s , et il esipère. 11.force de rames , se so11tPnir ,dan~ les -airs et les tr.avers ,er . >1 L'exn1\rienoe eut Hen.1 1L ln to'UT Guln,ette. près d•'EJtn,m'J)es. Qu,a1D<l-Ires quartre JN1y,sans qui tenaient J.a. gorn.ooJe l'ei.u-ent llle<hée. elilre fit 111a:tn.wel'lementla cm,lbute: l'a'bM en fut quit-
t., ,polllr rurne con tuslon au eol\ldie. Plus prudent, Blan,charo, ,qui <lev.ait pa.r suite con,quérûr tant <le :rem.om, coo-stru-isit im 1781 une .m.a,ehtne volante m'1.l,]J.je,ci'e qua.tre ail-es; mais iJ 1J1e•se ri,s,q,uia rpoint à J'essa;yer. En 1.800, Dèg,ein corrubin,:11it dJ01t1xgr.andJes -n.i!res,nvec un .;,etit ballo111 à tllydlro•gène. Le ba.lloo s',enlevia, mai-s les at1es, &1tr 1,esg,11,elles il coDJlptait pour se diriger, s'a,gita.i-ent in utnement; 1e ![roiblic faillit .a.ssOlll!IIle.rle mallheur euzx. - .Le 27 septembre 1836 , Oock ing essaya d'a 1dmpter dies ailes à un p,a'M,ch11te. Il se 'J)râaiipita <d ' un ballon à 1200 mètres de hrmtem· ,et s-e tua n.c-t. La même combim:tlson amena la mort d•e Lctur en 1854 . On n'y rC1D ·on oa ,p,oint cepemdlrunt: il n 'y a pa s, pl'llS die 35 -am!I,um Belge, no.m,mê de Groof. construisa it wne ,ma.C'hi.nJe voJ,ant,e, j,Cl'UJB.'Dt 1\ la fois 1 e rôl.e ,d'ailes hattMJ tes et are rpara.clbu.te. Comme Co,cking et Letm:, ll ,entr,eprrit d ''expér1menter ·son systè ,me -die -.,"l[ planelllrr , elll Si:! séparant ·d'un ruérostat ,qui l'en :lêvcrarit à ;un,e ,a, sez gr,ande ha ruteur d·=s l',atm.os pbèrP . De 5 j!lldUet 1874 . le Groot fit 'COIUJPer la ro.ncle à. 30 mètme!l d'u sol; les ai,les, ne firent -pas leur Tôle ode p,a:rachute et 1e ,mailhem:eux S<' brisa Ira n'U•que. La liiste est a;ssrurément fo ,rt J1n,com:plète; e.lle 111'11 , v.alu :imss1 à ces · marrheureux qru'u'lle gloire olbscmre.
Ces rtra.'vian.1tx :pr,épar,atoi•re.s ()\D,tex!~ ptu,s -irem:,s runn&es, et ,ce n',est en ré,aliM ,q,ue -d,e,. 'I)'ll;i.s quelrq,u,es IID'ois seu;lem:en ,t ,que ies trav1amx dJu ca,mrl ont !rePl'is. Et erucorre a-W:l f.allu heauc<m1p fü! tem,ps pour cOŒ1Str.uke barruq,uemem.ts , rn:i,aigasins, u ·sinres ,et ·ate.He11s de rÉ'J}:watioDJs, ,armener rJ.es m~chiln,es sur ,pl,ace et cr,es mom.ter, russem!bler les m ,a:béria1u,xet 1es ip l'(JIYÜISi-O ns. ÂUj()IUll'd'b'Ui,25 à 30 millre O:UVJ.'Ïlffi'S (dont 20,000' •nègres, m édliocres tra-vailaetl!l'S) tJ.'18v·n.iUen.t ,füms l'istbrme et ex:oruvent UJO · ,mnlVion de mètr -es ,ouJbes en mo,yenm,e pro· moi,. De pl]i,ss,amts ex:cruvateurrs arrivent, ren une journée ,mo,yeDJDe,à e-n l,e,ver 850 ,mètr,e,s curbes die œ~bla.is, et 1prrurfois on en rv,oit a:tteilI!id're 1.m di6bit journali er dle 1350 .mè'Ures ,cu,be!I.
••• Le Canalde Panama
•• Le Suc~èsdansla Vie
!?!Ca•lg1•é les !llffirornrl:ioD.!S1'éité r,éie.,;'fl•es Jour rnmx n1mom,ç,aJllt ~a re'I)nise (1,es trarv .aux de c1'Cm,emEn1 ,t .d-e J'isthrrne cl,e Prui:ama, a'orpinion pub1'~q.u1e-diemeurait sceiptirq'l1re, dm. fa1t d:u viar g,:;,e Oil] cùc l'i.lll[lréc-ision , des ren:s·etgniem nt~ fO'll'l'll!iS. Q1.11ehJ'lllO 1p'!1,ra-d toxa~ q1l•e cela para.isse. les j(l,111· .naux ,et l'opÎ'nio,n ébaient dlans le vral; s1 •les traiv:iux {l'ex,c,a'vatiOIIl ,dfu can.n l ne batt,aient pas liem· r>lei'D, c'est que les ingéniel1rs œmré\ii,cad'TIS,alVlant d'y porter leur effort p.riruC1 iip,nl. prooêd:ai,ent. sur 1-es d,iv·ers points c1e ~·tstJ1me et ~éc iaa1ei01Clllrt ,a,u ·x ,d•erux po,irnts ext r ôme . l1 'lldle œu :vre rgig,an.tes,qu e ,cl',assainissem E> nt dnt so l. iil'd:ispensa Jble a111surcc~ de 'l'h eucu1éenn:e ootre1pri sc. Pour faine dis,pami1nse 1-n, rma,' aT1a,. fa ifièv1,e j au'Il.e et un e foule :de cllêso1n<'l~,esintestirnau·x . le ,s•el'!V i0e sami tail ,e a or,g,a,nn,;,éune ins,peicti·on m:édic,11.le,dies 1:•E! tlJX •co111 1mrmiruf>, s. dli. triJbt1Jé des nnGclica,w 1ents , -CQl1lsti,witdies égo111:JS. {\Jétruit de,s or .d'ures, dl'8lné de s te1Ta ,ins uib!!Dergé.s, lutté
contn,e ilies mou,stLques, !I)avlé Ires roies, éid.iJfi6 des ihaibitatioo.s :hygiréniqUJes protég~ c0111tre lœ IID011Sti'q'lles.À .COlOID,à ,P,anruma,, à, Ga• tu:n et ,aii11euirs,se .sont ,êJlffi'êes des mai.s0111ff dre fboos 1Peint, soiut€1DIUlespar d•es 1bomt ·es o:e hétO'll, :p0t11t·,éviter 1e contaict ~vec J,e soJ. Ces ihirubit-ation,s.,o,nt uro, :d·eux ou trois otages -entcmrés elle 1a,1iges piaz~ais, garni,s de tone méta.lJliq,UJe, die :même qu ,e les -01ra.rulbres à ,cQUXJhere t :les lits; eilles sont l()llliCées dans ,dies lieux oêlevéis ou illloli.nJés o,ù l'O'n peut fn,iter le s·!'lj,our elles ,flaiques d'eam.
•O' est :rn,esq,ue toojO'llJI'S ià la r<ihrun,c,equre :u01.1s sommes ,portés à n,th-iib1.11erJe S'll'CCès ,(l'un ,homme dans 'Ires affa.ilres temporelles ,(]P. J,a Vi'e. Sitôt ·q'lJ,e l'UrDJou 'l'anJltre d-e IDOS semhtwbles a l'ffi1JS5'Ï, no;u:s en oherc-hons in-vo1outati.remcnt la- cam,s:e .a.ans Les év,ooements ,q111ioot pu l'Ud 'Valoir J.a bonne fortun re doot il ,n ·étô fa.vo1risé. C'est cette teu.dla,nce qu'o,n a d'oo:cl:iinaire à fairre entrer e:n tout ,pre,miier lieu la, chance en Ji.gne de .cO<ID;ptedams la 1',flu ssite ,d ,es rufifaire,s <J.Ui poruisse ,plus d' inid,ividus ,qu!on Jle Je :pense à ,aichete;r des bHlets <l•e lot erie en se disant: ,qu~ ,sait sd·, moi arussi, j1e a1'aru,1·ais p,as le gros lot au moin,s 'Une fois en ,ma, 'V'ie. NOf\l1S!llorus rappelon,5 même a,oiT ent~nd, u dfure par die,; ,personn.<>s: smt.o, ri sée s q,rne tout rhoon1me q,u.i n ' a pas de fortune ,cl1oit am 1m.oins u,nre :fois• tenter la ,cha1D-ce iJ.la,r œ ,qu'H se pe1.11tfoo:t b.ien, ,qUJ''lllil · jo'Ul" ou r a1.1,in.,e 1e lha.srurid le favorise . ,et c:ela lHUJ moment oi'l il s'y attemidn:,a le .moi.'Ds. ']J.t il suffit qu' ,UJO seul ait réUISSi d!an.s œtte vole
102 pour en ,engager beaucaup
à y marcher !l[)rès lui. O' est Ut 1Jll1Je constata:tion ,qrn?il n 'es t p,as maJalsé de ta:ire :poUJr (Peu que l'on preime l'ha'bitnd>e '<i.e faire atte'nti0!!1 à ice Q.'lli se passe au:bcrolr idJe soi
103
a ,·ec
um, ih()lmrme de ip.oobité ou a'Vec un in.dlviclru de mmu,vai~ fol. rQlJl/l!Thcll nous dioons rdiun h()[Illl]]e ,qu·tt a de Ja c'llam.œ ,diam.sle s afialr.e.s, œla ipeut ex citer no1me eDlv;iJe,notre jal=ie; si c'e&t à son tallent g;u,'il doit ses •SUJocès, oeJ,a, ex.citera .Ajprœ la. cham 1ce, c',est Je talent, -ou si l'on q,u 'il ait n,ott,e ,ald!miratioo, .riea1 de ip.1,us. rM:,aJis aime miJeu,x, le savok-fa,i.re qui e&t ,coosid,êa:ê comme J.a seconde -cause omsuccès ,('),ans fa·i t ipreuJVre à'un grand crura.ctêl'e rdans tO'Ute s,a, •com1dlt1'irt,e, ,cela, seul IC-OIDJm!lllidlerai lllUl!lS1tôt les rufai,ries de la vie. notre 11e,sipect et 'Il•ous n 'hésiteu.·o'l1s pa,s ~ 1a Quand/ ,queiLqrui'un a réussi, on ld,j,ra 'VOŒO'll lJJ'()IJ)oser ·commie exieirnp1e îi. tou ,tes les pe1·tiers: C'est rq'U'il a su faire. ,Cette apprêci:i. , S01Dlll·c ·s dr0111,t l'a,v,endr •et le borllll.1e1H';peurvent tion diênote icl:éjrà ]J·l1.1sc1e julg'emem.t ,que Ja nori11siutéress .er r. [Jr,emlè !re, •cru.·elrle incl.ique ·dréj,à dte 1a part de rNOIUrSc001clur001,s 1d,orncd·e ce r~ui précède l'llon1un,e /\ln ce:rtain tr,a,vail, 'lllll ' ,certa:in efqriie l'Jlomlme 1c1oit ,a;cquêlrir 'lm ·caxa.ctè1"10qrui fort, ,pa,r consêqu,ent u:rue ,certJa.ialie ,do•se ,d'BiPl~ fas,se bea1uc-0'l1[>·estimeir et •aim ,er ,die fous pltca1 ,io11 et ,die persévérance et filon plus. le SICS•a'1antormis. Il f,ruut su11:t01Ut q11\I se ga r<:lie simple fai~ df11.1ine cil•co'l'.l:Sta.ncefortuite. Oette :n •ec soim· ,die J,a.irsser ,s',eI1Jtforn:uir et s'atroc001sùc1é1,a,tiona ,un ,certain [)rix , ,car an peut phii'rJ.· •les 1quaJlités rq;ud '()()l!lrStitu:ent l'essence la .fiaire valoir pour encou1ragen: l'hœn-mre à d'ru.n graruld, ,oar .actè1".e. Il doit s' •!llpp,lilquer dJé.velJO[Jperfies '<liorusq.u'il a reçus die la . J>.r-0sans ,O(''l':se fl ])'ell.lfedtiO'lllilleret à ,drêve1o!P'P8r vi'dence. les ipréfc.imt ec;i rcJ,isipositi ,Ollls >dlQntle ge;rune est li Y a eoJ. tO!Ut ~ d,u, mérite à [)OUVOÎl' cl.éjoitE!ln !ui. :, •se ,dd;re ,qu'on a été pour qUJel,que .chœre dlans ~res évéDeIDe'Dlts qui mous ont fa:vorisês et qu'ils ne sont -pA.s dms 11)11'1'e!Il:l'e:ntet simplement au ~ul ,f,aJlt dJu lha.sa.11di. Oe qui est :malheureus·ement :bea,uico11p ,ph1s rare, c·est de faJ.Te entrer r® ligne de Elt !faici'l:erà. réa ,liser, ,awec 'll!n [Pell d'efforts 'Coonipte le ,caraiotère •dans ce qu'ollll ,est co11et de bollllle v-01out~. v,enu d:'nippeler la destmée hu,mail]e. ,Dans les mêna ,ges, ce qu',e1Ie reu,a 1 de [l'ré,C'i,cu,x serV'ites ! (l'est ipotwtumt ce que J'on 1clev11ait,le plus dre J.e mo,n,eonsildiérer et a.1,01~spi·ovosons Vous 'Vlous La l'a[l1Pelez . . . C'es ·t la , .vctite b'er dlaus les quelques lig~nes qui v=t ,s1üvre dos·e ·de vatience .clornt ,eùlwcun 'ào.it se munir e n tamrne. et que n011.1 ,s 11011S permettons d'offrir à Ja ,mé'élitation rl nos aecteurs. Quia,nd un .boim1S11;mim-t0Z-<v0'L1S Œ'wn l'rnntre. ,macrgré vos •me a rênsi i ,1a1t1<; la vi,e il ,fa'lllclrait tou(iorn!l'S (Petits ou •v,os ~ra'llldis défaut~. malgré 'VOS l[iO'ltvoir se ,düie qu,e ·c'es.t à ,sa pr0tbitê, à sa trarvers et vos ,capl'iœs ! loy .a.11t6, à l'ênergie infatigruble ,qu'H ,a, su dé·Soyez :patients rda'Il•S les ·cliffiC1.1~t~s qui rployer, qu'est •drlte la. favel.ll' q,ui ,n'en a été SUl'git'Ont ,au heurt •de vos ,cara ,ctère op-poque la rooom1)cn e bien j11 t,ement méritée . sés. Une p11:euv imdmibitruble que Ili01IB n'.avançO'Ils Q11e de m1s~res. ,que <fe larmes ivou~ ,ons là rien relie ecmtraire , ,mêmre aru sim'J)'lc bon 'ê.P:l·rgnrc'l'ez; et q11e ·d'heures c1e joit> S<'rein<' TO'US VOU'!\ 1!)1'00\lrl.'C'l'CZ! sr.n , ,c' t quï ,I n '~t pe.1·srn1ne ,qui n'a,p,prê· •La 11:11iien<'P1au lfoyer. c'est <'Omme 1'huilc ci(: 1,a vaileua: d'um grand e:araictêlre quan.rd: il qui. ,distribuée ju,dicieusement 'Clans une mas'€st •m•anLfest& à notre prn.fit. ,Si ra·n con.chine. ,a~sure 'la marche l!)a11f-aite rle ohaq11e 1.rahse. un hon:nme a 'lt!Slé·d·e tromperie à noJ.'O'ltn.i;eet ffi'ite to11,s nes g-rirn<eemcnts. 1.Te ég ·!lird<, 1~ seul fait q,ue mous no'll<S vla.iC'-eflt Ja vertn Il'éCNmnrre , h11di8JJ1'€']J!'a ,hl<'. g;n,ons ,cl1es pa:o~êàiés ma •lhon.nêties tdront iJ a entre ·él[)O'l1x. iUJ,ê env-cTs nous ce seul f.a.it p ro'lJve quie Et fül\ΕOUl'd'bui , - 'VOUlez-'VOU,'l?- JlOU!! daril's moti,e fQlr int ér im1r no.UJs con ·si·di&ro,ns le n11E>ns001,g,e ,comme ]'rrnn d,es !J)Îl~esdéfauts qu,e rais •on:ur1·011s encore 1m 1peu à ce Rudet. dont :pe1·Ronn11TI<''!l'iera ui 1'imporba 101ce , ni la con1'J.~oanlme JJruiiss:P avoir. Ce qlJle nons veno 1ns 1alirtê. tinr.nclle ,a101Jt1 die cl.i1•e m. n.'a. pas 'ltill,e vaJeur histo ,riqnre ,seu'l!emrent, .mais u,n cM,ê prati>que dont no'W3 X •ll<' tall'd 1om~ pa.s à sais~!!' la h·aute portêe dês T,e 1:>onhe1tr •com[Jlet, total, existe -t-il ici· q~.1·e~eis êî"élllemrents mous mettent ,en ra,p,port bas? - Non!
Une bonne recette!...
J>o1niquoi rdès lors en rêver? Poui•qruoi re o!Jcroher et vouloiT une félicité saD'S mélan ge? Escompter de jiOurs , où l'on sera ·a ·b o:lu,ment heureux sur cette terre , ,c'est se laisse .r -égarer ;pwr urn llil'age tromlJ.)eur! RaPJ)elant ·Ce •pri'll,ci.pe, je jette peut-être rn1 rd·ur ,caillou dans les doUJces im1u,s1ons de ,certains. ,Sm.Jvent; ·c'es t ,où vous vo,us croyez là J.a ,y,ci>llc 1d'atteindre le !bonheur, qu'il vous 1e. ,&C1brnp:p ,Qu.ar1 1à •'l"CYus1aivez fomldlé trn foyer, vous vous êtes rdit ,Q.t1'il scra~t l'a1t1i~e:a ·c ila paix; ,·1ms ,aviez 1~n lm,mcns·e tlésh· et une ·ferme volonté ,çl "Vous 1·en1c1rJ.,e heure11.x muituetlerncnt. Vons ne vous doutiez ,gu~re <des lem:lie,mains. Ni .l'un ni l'autre, wus n'êtes [)at~a.iû! ; vous a"Vez de !bonnes qualitês, sftrement! mais :ms i .d>ema 1111'raises. Â 'U oours de J.a t'a'fliet1 r lune Ide ·miel, 'l"O!! 'C1éfa,u"1s se sont tprtit-,ëtre en/d(JlrnuJis , mais ils >n'oo,t rrn:1 disparu, et bill'Lltôt i~s repanîtront. Pourquoi vous ,êtonrn~r ldie ce 1-évciJ d~ la 11atmn·e? Rien n',est pa1-:faît Îlci-bas: les meillem·es cboses ont leJ1Jl'S iml})er'f-eatioos. Pmn· ,quori surto11t iriez-<vous Vf<>us'Cllélcoul'n-"!l'l' et vours ,créer d'fo11.1it:Hes alarn,es. a1·ar,ce '{Jt~~le rmari Jrlont vous a"Vez fait <fuoix n'est 1H1f\ Jf' morlèfo que vo~1is vcYn 's i1ma,girniez, 11nt· cr qq1,e vot1·e &p1ouse n'C'Rt [)as l'ange ,que von,~ rêvj ez? ... Vous v,ot1:s •ca ,us·ercz infaHl[•bLement 1'1rn >,'\ l'nntre C'f'l'tains ennuis , ·ct:'rt:'tlrn'S,<Jhagrli!l.S. ITJ<'s,1'élfn11ti;de ce<h1i- ou •de ,ceN-e à qui v>rm1~v1Yns êtes inldiss01lt1b1eme,nt un~s sO'Ilt, ,voyrz-votls . comme d,es mruladies qun t'ê_cl11les patien1nM1.t les ~oins tlie votre rt;e111cJ,t,esse. es de vtotre amour. _\nrnndonn.eriez-vous wu malakle aimé? Cr 1ta ineu,~nt lllOn! 1Plus votre 1mffectiion est ,zrnnrlie :pour lui. plns YOtre '<l'êvoll'("lllt?'llrt; SCTll lfiôrcfü'd . obstinê . inlassable. '8oye7. l<'lonc 1J18tient aussi. <'t ld·6"Voul'i.po1ir les ana J,alc'lios. [lO'l1r .J,es <d€1fauts '<ltu cnract~re!
-------·-·------Les hasardsqni enrichissent 1La fo ,rttm,e est vem1e 11.tant lc1e ge<11sll)n'l'. lirt:s·atll~. ,qu'1il se1'ait im;possi'ble d,c >Clter .tous leR ·exern1pies cl,e ces a•veu .~les faveurs con trne~ . Voici [[)ourtanrt •qu,e1,que cos extrêmelll('J11tcu:rieux, sans q)arler de rcll'Llx (Ion t Cac-
tua ,litê rn'Ous if\atiigue les oremes a"VeC aes rê· .sulta ts des incessantes iloteries. ,Qertaine-s gens se s{)lllltenrichies un jO'\l.1", 1>ar ib.asa1•d... rmans >CoIIlJillent? U11 br.a,ve ,bücheron venait 'd'acheter une ·bassine lde terre. Poor voir si elle n ,e fuyait [)as , il la l])fa9a so11s Œefilet d'ea1U 1d1:un-e sonrl?C qu.'i :l :rencontl'a soc sorn -oheID~D. 1Comme rr'eiau coulait J,1mtement et que 11' sour ,oe était ;près '<'l:efa rm,aison, le b001bomme s'e n aMa e.t J'e"Vint rre lerudem 'aJn. ri so1.1le'Va sa ba ,ssi'lle ,qrurl · était pleine et d'ut extrêmement surpris rcl,e voir qru'il arva..it 'll:Il·eIJ.)el:ne ,(•no1,me rà lJa rdé,pùa,cer. H regai,cla Sr! l'on ne s'était ;pas a"Visé 'd'y mettre •au !l'OllJŒ quelques piet ires. ;m l' ex,a,mi,na. IDB.e ne cornten~it que rdn Oiq1.üde, m,ais un liquirde ,qu,I 0'\1.Îeemblal.t lbÏ,ZlU"l'e. [Prenainrt 11.1[1 ,e br=ette srur kuqueHe il iplac:a.sa .bassine ;pleine ·dri1 si,ngulier liqru-e, !l s'en ,1\nt à iJ.a ville voisine -chez un jplharma'Cien, l(]Ui '1e renrvoy,a t<YUt<d,e suite ~ês lui avoir ,cJiornn>é q,uelqU1e moou>e moorn,aie contre ŒE>oontenru 'cl'\11(Pot. Il De '{l'l'i •a en O'lltre d'Em ra111J)OO.'terenicotre s'il a"Vai.t Da rclhance d'en r etro11Jver encore 'a'Uita'Illt. Le bonhomme 1ie'V'irn,tson'Vent, \heureux de recevoir Ide (Petites !ommes ld'fü•gemt l])O'llT ce ,qu ,i Jun ,ca,ûtait si ff)cu. 1llfalis ~a 11011ve1lles' ·en répankHt et rqu,el,q'lles !!)e~·sonrnes s 'associèrent ipo,m· -0b€1rcher où. se t.rou'V'ait ilra sou ,rce ,mira.c'Uleus-e . O'êtnlt une mine cle mercure ou v1f-aTgent qne le bll,cherorn av ,ait !(1:écmrverte rdc façon si inattenrdru.e. iOette mine >était 'd•estiu,ée à dervClll'ir la · p lus rtche ide 1',Elt1r-0pe. 1Les ,mines ide rd'ïatmants De Beeirs f'llrenit :mssi idéco·uveirtes [)art· hasarld. Un e:l!])~orateur a,perçut un jO'lll', d,ans le jmx11in d'•un ;petit ,fermier ·bœr, Ides ernfants qt11i jouaient ruvec des pi.erres IJllQires. 11 s'a.'l:>ptO'clla d'eux et s'8d)erçut ,q1te oes i!llO'l'ceaux clr c hm·bon couJtenaient ·du 1'1.iamant. LI s'inJforn:na tde cr•e111d'l'Oit où ils [es !llvaicnt trornvés et ,:ltPl[)rit l(l'll'iJ1sJei; a,ai!l'llt ram-assl\s à ,fle11r de terre d'ans le daudïn même . L'eX1plorate1.1~· ,of.frit a11. fermier ~e h1i . achC'ter s"a fe.J'iDle, l'·autre acœ;pta et c est alilsi ,quf' 1'011 commt ces füimeu~e~ <mine De Bf'en; cini ont ra:r,porté des ,ro1lhons . Le ,Jurna rrl q'Ui ,fan t àécouVTil' des trésocs f,rl'Ït .aussi ,c1écou1Vrii:,des artistes. TI y a. q11eJ,que q'l1,a,tl,e {'e>Uts a.·ns, un !Petit piîtrr se trouvait assis auprès rd'e fa ro'l.1te <1?~ oonlr1ui,t .a:e Vesptgnaono à Florenrce et des!1 nrait sun· une pie :rre vollie ,qu'il teDJait dlaus s 1a mai'Il.
104 Un étranger ;paré Ide a.iiches vêtem,ents vint à passer et, regarrd-:mt par dlessus Œ'éaJaiulede «.AJ1e;ra'UX ell/l.l:x:? l> .A.u teIDJ.PsO!es Romatti ~'erufan,t, viit ,qu'1I a1vait figuré ,:rvec une resceJ01 .correspondait taut sim.p.J.ement à l'a sembrauce rern ,a1,qu,a/1)1e,une 'txrebis et deux tion '<le s-e .tra,nl!IPOrter dan ,s un lieu &,p·llic1a agm,eaux. L'étranger, aa>rês ,a.voir ,q,11estionnê Œ ,em:ent am.anagé f!J'()u,rbains, ,douches et g J'en,fant J'll.riodlfrit de le [)reniœre atv,ec hli et g·ar1smes . Des piscines 1·ebondies s'o.t'{raien de ·lui enseigner le ,<Jessin. Le IPiltre le suivit là la ll1Udi1)édes ·ba.iglle'Urs; -d'ans ·de s vasqn et devi'Dt ~e fa ,meux 1Pein,tre, scuTu;>teiuret ar bo11UJ0-nnaient ,des SO/Ul'lcesoü l'on [)uJsa1t · ohiiecte Gi.otmo, l '!IIIlli de Dam,te et ide J:>êtrar,santé: ,car on buvait 1t qui 1D1,ieuxles eau ·bJ.enfaisantes . n'était autroe qu,e le que. 1Son ;protecteur ,g.r2.n'<l1 IPe.i.nti-e Ctma ,biu_'é-, Maàs fout est ,bien , cl:i-ang,é. ,Les RO'lllaÎllJa ~ais on ne trouve a;>ra"S tous Jes Jours des étaient g,ens Sim!Ples et _peu, ,ctvfü sés qui, génies au bo11d des routes; il e&t !IJ(l ,us taeUe lor,squ ''ll:ne eau -êtai t méœicJ.n,aJe, cr<><yaie n d'y trO'U'Ver des riohesses natmreliles que le nécessmre de s'y baigner et d?en ,boire. De 1 sa! a P'U Y end'er.mer corn.me ,ceJ.a s·e iprotl,uisit 'll?s Jorurs, il n'est 1q't11e les •ch,an1ssm·es Q'lll en Al'lemagne _près d'U rpetit vi1J.a1ge ·de Cose aient con.serV'é ioette füçon siim!P'Iâste de :pro. raJt•d, à/ans n.Je d''Used iCJIDl, aux· OO'll.ti'Ilsde la Ba.ltlque . ·céder: dies semel ,les prennent l'elllli lorsque ef.fective ment , elles en ,a.bsorbent; mais ae~ Le village avia!t Mê dé'l"astê par 'les ar ,g:rain:des pers ,onnes aujouœ .di'ihuii prennent les mées ,œux Drises, et les haibitamrts n'a:va1ent eau:c sans y toucher, un rpeu comme fos madO leur sa1Turtqu'à la fuj.te. Parmi eux se rins prennent Ja ,mer. trou ,vait un ,Pasteur protestant dlu n(}m d 'e Prendre les eai1:c,est 11.1,ne ex,pressfon -coillSolnverdJer ,et sa ifi,liJ.e '1\{,arie. sa:C'l'ée, ,qrui signifie : êcO'U,ter de Ha, musique rQuan:ct tout dia.nger ·fat J}a:Ss-6,les ba ,biolas.<rique .a1Utamt q'lle possible, dans un [l'a~ rtants se trouivèren.t sans ,abri, ·sans nourri dit ccde viUe 'd'·eaiu », jo1Uer 'aux petits ohetur e et sa'lJ,s avgent. - Un J·O<rur Mat'lie monta sur ~e 1St ·r .ecketbeng IPCYttry chercher dies -vaiux, fbo,ire '<les ,!!oid.as, iaJler au 11héûtre, en un imot ne rJen iID.dd:ifier à ses 'habit'Udes. fru i,ts; cl!le vevi,n,t ·bi,entôt en -couran t au!Pirlls :Preru1.tre J.e.s eruuix:, ,c'est en,core ohang,er 'llx bi\t()[ls d'amd-e son iJ)ère lui ,montran ,t 1<.fe ,cinq ·fols ipar j,our de toilette: 'l.l!lle'POfU!t· Ja bre q•u' eue 'V'enruit ld'e tl'o11:ver. visite matinœle a1U dœteur, une IPOur le d-êEUe raic()l])ta q'lle ,près d u lti"Vla,ge~e vent jeuner à truble d'lhôte, 'llile pour le conc-ert, avalt souffi(i et eIIlJ_porrt-11 Jdes ,oou,Cll),esdie sa. U!ne pour 1e ,füner et un~ rpou1: Ue .sip,ectaCile ble. Le so 1l m,onti,ait a lm·s à nru, ime veine ;re ne iI)arle !I)as -de Ja tol'lette nCJ1Ctml'Ile,car d''a 1mb11e magrni!iq,ue . .La tHiette arva,it 0.1 sê Œcs ,diverses occlJJJ)ations d'run bai.gneur sont 1de,_ix .mor een ux d·e -cette [)r-êcieuse miatiè:re te1J.ement ,aJbsorbantes ,qu'il me lu! reste, à la et 1es avait emportés . IiJ y en a,vait encore vérité, !J;>as'Un instant rpou,r 1dorm.ir. en ,mass·e q•u'el1e ~vait reco'llvert de sa ,ble IPOUl'q•ue a>erson'Ile ne décO'llvrtt sa ,cachette. Oeipen'd/amt 1es docteurs !Prescr,iven,t de ·boire, ci:lwq,ue matin avant le 1repa ,s, une pe L'ambre fut mis à jonr , on en retir.a un e tite q,u.antité d'eau: un demi verre â jeun ,gr.a~1,a ·e quantité que l'on vendit si 'bfen qu~ Ues habitants. btler ruinfs. retrouvèrent tIJon n e sa'll!rait , n'est -il :pas vral , faire a'UIC1mmal. seuJ.rmen ,t l'inisan,ce ni.ais la fo ,rtu.JJe. Mais le moyen? C'est à. ,peine si madrume 'Pe11t être !Prête lorsque ,,;;onne la doche du dtêjeu11\fais en ces temrps lo·intains , fa supeTstltion était si •grande que J.a , il.)auvre Marle, ner , erucore arrl,ve-t-elle souvent em· retaird. biP'lll!aitr:iice ,nHkcm,n'lle, tut accnsé,e d-e so1: Q11a.nt à ononsi-eu;r, i!I prend Jes ea ,nx d' ,ume œJTerle et brOl'ée. façon tout <à fait or,iginale; dès Q,a ,d,escente d'U train, H s',enq,uiert ·d"tm 1crufé discret oO Si ,Je has ·an. ,a, s,a!t ,parfois emrfoWT, ·ce n'est il a;io,Uil'ra , ,chaque Jour, à l'h-eure de la 1>!11cia,as touj •CJ1n rs celu i ,qui a d!;loonvert qt11 béné1éoouverte . 'Cl fi,c~ied'l]I:prO'duit de 1:m. ne. se ,faâr,e servir sou · llllbsinthe co,utrnmière . Aipros vim·g:t et oo j,ours ,die ,ce ré~lme, l'un, et iD. ,C:Af.1D,IN.E. l',a,utre rentrent en,ohantês et WI.ntent en ter·llles dith,ytrambi,ques ~es vertus Id.es -eu:x: tber. males: - EHes no,us ont if,ait;, im 'biein inouï , ma. ~1i!re. N-000 y 'l'etoUll'Derons i'a.nnée ipro-cha:faie! J'e V·O'Ud,rais bien savoir 1ce qru,e si.gnifie cN'',en 'CT'Oly·ezrien . Si les ea11.1xguérissent l'eXIJ1·ess iO!ll -con1·alilte dans la. 1be1J.e 'Saison. nnent », q111idon'C au· fous 'Ceux ,qui [es « 1P1•e r ,ait lbeooin d'y rev,e.nir?
PrendreJes eaux
105
La politesse
. trônait ,aviec majesté, tllJll'dis q:u,f!, cieuse, ,. ·,c1· d'é dans l'.air 15'1.1TchaUltfé de cet lliJ)rcS-fillll té, de.s mouches >bO'll.rdonn,aient en• une valse folle. . d La _porte d,e lia boutique s'entrouvnt. oucement ,et l'on -vit fl1ppar.a'Itre ~a large . figure d' 'M Bouton t\pouvantée tout ode suite ;p-ar fil 'de clients atJtendamt 1cur tour. ,e · la longu e e .M(}nsieu,r, ,cria· •J o,h n p -tl'Ck' on - Entrez, est ~ ·vous dans u~e minutJ~éta. Thê01dore T=v - Dans une mllllllte, oomme un oobo. . · __ t 011t e petite m'hllute, .alffmma mis- Um,c . tress Puick avec un so1u•1re. . Dé "dé IS3'1lS'doute ;pur le sourire ide eette persuasif 1cleson hoc~ 1 t chanmante idam-e, () . on d désir de se reposer, .norrnble mai-! et le ,grau . l\I Bo1iton entm tout à fait. . .I'1 laI11ça un r ega rd o·bJi.que aux trois c'.,tos yens qui le précêdaien. t dans l' ordreO'IlÏu.e_ . t t a;J11disque J'ohn P,uck se ·c on ,cbruses , e . . ·1 lia s 'asseoir au !fond daiit en !P()htesses 1 a ul ,cle la, bo11tmq,œe en ,écrasant run -Ohaipea.u q se tr,ou ,vai t ilà. - Saipristi, .faites .attenti~n, ;Jn~,r'lale ~on',o'll ra!lait mais qu1, malgI·é le sieur gras ,qu · b ma' ·t la lfümre avait 1 i lui ·bat' O'll "' ' savon qu sa giliace l e domnH1,ge ,causé -à son vu <la.ns cou.vre,clhef. . . 1 M Bouton s' exCU1-;a,tira sa · Lmpa·ss'llb.e, -Oternua et atrnonh-e, radusta son ,faux-co 1' te.ndit. . le ico,i;Jlfeur et TJ.16cYclore,con. actifs une petite O,hséquae1L"i'., . seillèrent à. 'le'Urs clients Tesr>
8:m~
Etre dV'il m·'est· ,ce ,pa:1 rend!re ~ nos :JJln,blesJies 'ég-ai"Clsqui leur sont Id.lus!De ou: , • -l'ih,omme a ,re,sseniti 1e besom de v iteID!PS, <tê • au,cu;n, ,d,e nous m,& v~•c eu ,coilD!~l1llILaru: . ' car . ett~ société, e1.tt se suffire à s(}1-nnô.me.O r , c !bsohiment :rnooessa.ire par la fo~~e of~~: des ,oooses est 1a .Plus he11ireuse ~ratique i~ im.ieux ,, ces égrurdls r(lici,p~ques ui en i·esseue nt les liens a;iar l'~if~~o in et qr iestùme qu.eue , ,, _ éta'blit entre Jes . mdividlu,s .·all I'oll!r atte1ndl-e son ,bfll-t ~a ipo~1tesse ne mttl·e chose que cette ·b1enve1lla:noe ~ , que font maitre les no'bles sentiments ~~e cœur. EHle sem ,clone fran,dbe, s1;1r~out rus exag,é1·ée :paa: ,des !l)ll'étentioo'S ,n'.a1·sœ. ~mitais d'e ces êtres qui ,o,nt déserté 1 arr emb::uu:mé'die J,a ca.mpagne et q'lll Y revlernoent 'f;i1i e 'll'D s,éjo,ur, ne se diistinguent-Us pas pat~ ... . . ·,c r cule ,et emlba1r,rassan J' b ·eti MaL-; une co111.01s1e ll'l i . our les person:nes q'IJ.1 en: sont o. J . , . ;·,11f~1t~,tif1'étrh- ce tnsarvers·-]!L, iQ •d:'la1uta~1ss1 · c'est ·'à-dire •le~ manblflmer 'l.'cx;cè.s co,n tr·œtre, . uelque cle po]itesse . Il ,faut COlll/V -emr q'll K1 'ê uefois ,oe défia,ut provient die l'~sence d .âu ca tio,u, ,ma,is le plus so11:ve.nt c e~ti~~ milta ,t d'un sot ,o,rguien, d''tl'I1e 'Con.su ~x:aooér-ée,d'e so-i-m~e. < ,-, J:eune.."! igens , qui •aHez bientôt êt re dis• . . ro·Rés <'.'l t Tà sur ~c ebemiTI iél:e 1,ai_v!e ipaT J> , , tions montr ,ez,vo'll'S c1nls enJo sort des voca '• · tâchez ·- ·~ to'll,s ,même avec 1es .gro~srnrs; ' ver,, , le sont pas 1 tr ,d e r end ,re ,polis le s igens ,q;u ne
!~a-
L
0
en êbrunt ,cfümr, polis à le111 · ,égard. Pmr vo e fü:tion 'b,îeufa,i.&a,nrtefa so,ciétJêi :tou t en:,ière n ".œura qu ·~ ~. Y g,a""'·er ,:;u · H. -~- .u.
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La vengeance
de
n. Bouton
La boutiq -ue de ,John P~1ck, coi:11fcur.ge~: re nméricain , le premier coiffeur clie ~~i~ <le ue, untverselloment connu pou.r la m . . 1_ de ~es 1'llJVentions et sm;t-0'lit pou1t· ses _mu~ ' perruiques , é t aj·t , -ce J'our-là ' plerne -uc ta ,btes monde. . . ,., . s Un <mon ieur maî ·gre et U'Il ,monsieur "'ra étaient instruHés sur les faute11ils, 1e . me:~ ton ·ba1•bo11!1lê'de savon mousseux. Trois a t . t en paroouran tres messieul'!! att.en da ien 5 illustr és. John 1:,~ck, de~ journaux premier
gar on Th;o:
~!::,~;
0
01 ~~::fet
t:~t ~!
mistress
!:u c%o~ !P~Ut-être, mœis si gra-
<frl-ction ipa1~mêe: I !J)Tlessê' rrronda: M. _ Et IIDOl IQ!\ll su S ' 0
Bo~o~a~~~!~ .
.
minute,
lfit 1me seco ~·de fois
Plt1ck avoc un seco;n.d ·sourue.
m1stress ·t 'Le monsieur gras, , L'heure s a-vaucai · .. bieu nt ld.'avo-ir laiissé ifane 'lllle t non -con e ' _ h e iimaooinait ,uv, ' sa ~ou;pe im1ti1e fri.ctton sur sa ti'ïte ·c ad chW""emenrt , a'11S t . 0 a.ii!?'l'eldis.C1itait ipo. mnintenan un , 1 tibe· le ,monsieur 'Ill< " 'ê r,e Ja. av• c Th eodore. • ,0 1, mena<'ait 'die s 'liti([\le e n. , terniser. ·t urta ,nt forit ù fair.e ce l.\I. Bouton avai rpo ~ entes 1nP'Ol"d OU! 'lll'"'C'llcS. V "" jour-là. rcn ce7.-v ", maisons de ,comta:n tes à ,cowc1ure ave~ ~c~e ifaisait ,que ,pru,., merC'e de Na1•bonne <> t e presenser, et il ne IPOU'vait dié~men s nt e i·aisé de lfrrus. . ter •sans r r11, • se ,cl.ésespérait-11, sa, "'""aise, , · e sur . . . 'ùe ,casser ,quel.q:us ·:l'l"·e='11SS c de1' if'Un.'1euses envies ·a1TLvaient vrai,ch o.:;:~1'1:csles malicha~ces i1Jui
106 m~ut. Une vieille darne entra ipour se faire COJi\tier.
.Jolrn, .Puck, galant, récla!Dla :Pour elle un to~n· de faveur qui h1i fut !t'COOI'cù(l l[),ar trois contre une: la voix cl,c M. Bo:utou. . _ ?ekt tounrnlt il aa mauvaise tpJajstlJlterie, (lecitlément. l\I. Bouton, -désespéré, s'êpanicha ~-atnls·le sei·n ùe l'a,vant-dernier ·cfüent, un J}C,,1 wn:rme 'Ù fa:voris roux. 'V·OlX
- ,O',est scaD1d,n.le11Jt, n'est,ce rpa15? - 1Scand-aleux:. vous l'avez clit. ·L':rtii:nosphêre êta.it grosse 'd'orage, Dans J~ ~~ntiqu,e régnait u.ne oclc:>urde batRrne et 1d~l'hotrOQ)e, tandis q,ue mistress P11ick in,qn1ète, s',agifa it d·crrière s011 ,rom[),tol!'. ' - Cela. mérite ,uure vengeance, mtwmm·a ~f . Ro1lton. Un ;petit !frisson c0111'l.l.t l:tans fair. Tallldiis que · 1e ·oo1ffe·ur et sou premier gat·çon 'IUi ~odore coupaient des dhev,eux en :péron1.nt. M. Bouton subrrpHreme1Jt, êtendit la main vers trne J)erI'l.l.Q'lH:l soyeuse et belle '<JUi fifarjt aiœro<>.héeprès <fo h1i, dans un coh1 du 1ma,gasin. TI en -rc,cou~rit son ,crâne chauve ,et rf'mit son ,c•..lrnpea u sm· .i::atête sans que Jolm Pncik ait [m 1e voir. Puts, satiRfait , il se [)longea -attE>.ntivement oans 1,a lccn1re t1'ullJ, jo11rna1 illustré. •Le dmu:ième client somnofai1t, le troisième, 1(Jui avait vu le coup, ,clignait de J'œll cl'm1 air con tent .
107
Ptnck en se dressant, eiffarée, au-klessus de ses ,boca:ux de brosses à ~enit . Et M. Bo1iton sourit, ven,gé. HENRY DE Ii'ORGE .
La Dernière
ltlfnnte
Ûllli, je efilis m ,amte'll1u11it•ce que c'es t q,u'C Jn. d_crnjêl'e ~ute. . . J'exagère peut-être 11ill peu . 1a _œern:ère mi'IllUte est celle d,ont on n,c 1:,°Urt'r~Ja~1~1s. j.:1:mais J)a.TJ.er,p,arrce q,u,'aprês ~.e~t _1éteu:mM; il,a.mo1t, enfin. J.\fa.-isc·caile-1à .J_~u,s,1 b1c11c11u -que o'éta.it ki, d/er,n.ièJ.'C.je ,l'al i:.1 fort?ment V:êC'uie,œtte 'minute dont j'ruï cru c_i,11 eoUe ,ftant 'la -d!erniêre ·a-va:ut la rnort q,ue Je n,c !l'll-Si-stc J)as au ,besoin d'en p,a,rJer' id1e_1·e.che1,c,her'Ce {J'll,e j'ai ,s,enti , :rl'en jouk' a.na,l!l1fo:ua,ntque c'est fini Et · · ' YOU lez t t . . l)'llll!$, Sl VOll.lS . ou sa.vo1r. c'est enoou:ra,geun,tr 0 1 <·oom,mwceradt. · 11
. . . Je sruis s•n.r ·lllll<l aiuto,m,ob'i-lc 1 ,est p'mt, la. l'Ollltcest 'l)lat e ~! , 'e ,pa.y-11 j.11,.~'QU'ruu bO'l1,t die l'horizo •. e e v,a .tot1t d~ll, Tit · . , n, n()IUs aJl0111Svite e, mus,s1 vite q11e les rou s · si vite q11e le ronfloo:ient rle ,:,CC:vee: al.~r. i::.otewr. qu,e je co.urn1.is ,biein on ·~ os~)ruee dcl1n ern t:ire soi , • '" ~ 'LlÏ I , ' O'.ll' ne 1 euten.d p1111s.Il paraît ~roiteTh ~ a l)~R de ,d1a11g,er, q11anc1la 1·0,111.e est "' qu , on peu,t voir p1n,s .lJOin · Jea., o.b s t a,clos du Uo,r heure se passa euoorc sans indclents IIJUon J)oot re,:r:wcl,er.Peroonue de 11oloircs. oclle-.lù, a·près laquelle John Pul.'11:r, no1rn lll-C croit qu'H ,. li"" • 1 J Y a lut~ •d1a nget·! IV1'ess11 se 1.0~1111n.nt en.fin vc1·s M. Bouton lui dit t!t. ,,1 s a co,o,l ('t llH1r· ·é t, '' ' cous q,uent sans a·émit s'1n,c1in:u1t: ' <:>nre, sams dJôpressicm. D1ïntn+; ,,_ lll10 · · · " <>,tt,0,ll utt,S l)O'll- O'C'st il. vob·e tO'Ur. us, exaltat.1ou ,dJn -cœuu··excit t· • me clin oe • a ion SU!preM. Bouiton se -<fécou"Vritet s'a sit gravet~111t e 1··1-ve-a .u oiu plutôt c1Jn systèU1e n-erv-<mx ment su r le f:rn1:e11 il. 11wr: ·c··es,t q:uïl Y -virent Ph11sde smn"' - Tame rt,cs cheveux très courts, comct 1t11t1sang ra.1E1rnni. Taft~nî:cll.li mi1lllonsfasm:· f 1nHtulfln-t-il. OlliC!tH6 cl OXV "è<ll'e j ' ' '· , :\fa· • • " · · P 11.i.s l'Oil.1g,c et pl'lls ch-1111d Emp,rnssé, [)Ot1r IJ)aTer il. la. mau,vaisc hu.,.1s c:a, ,o'cst l~ jo.ie ,pbHo o.phique. il·! . ruC'nr tle son cli-ent, le coifJ'eur se mit f'n a u,n,r a.utt-e. <'t .i'Y .s111strès .s<'n ibl _Ye~ granrls frais ,rt'::nna.bilité. n ,pa1'1n cle 1::t teme. qui donc :.wait dit qu'on ne '\'"o·t .· a, to q11· f ·t ,. . t 11-en sui· lllne i!)ératur,e, d11 •C'O'lll'illcrcP. nar'l.1onnaiF1 •et t111ml• ·t . ,, :u. "~1 IC!'trnke-v,i;ug-t8:'t .l'ih1mre? 011 vo, ,Nifrern e'!1t on YOit ,rn · · mü;tère. ,sans oublier que~ques 11oi11tC's co nn·-e s,, On 1 · • IertlL'C, -on g-(mfralile gom·crne-1uent, tout en f: :rnd:iant de ses • . . lC voit pa uo1 a,rbre cle la route grand~ ci ~aux l' épn.isse •c.heyclure de 1I. urn IR J·o,us les arbres d fa f • • file noh·e c . ' ois. une longue Bouton. , , ' · ott!))!!e de Wl'Y11J'f\·R J1_1,mincm ,$PS qu! 'o11 enu,ent cl,n,ns l'œil. H 11.l'·v:i ,pin~· d·es .Souclnin, il ~Jo·ussa 1m rri d'épouv:rnt,e. .hellb e~. ,cùe 1x1,U1vN,s petites h ea1b . , . III vennit de recornn,aîtrc l:t J}ins 'belle (le O) ' nn 'l'l' es gu Qfl v·u· ai 't nommer. aivec d üo. ses pe1Tuques qu'il était e,1 train de ana !.'{l- ,,~\'Üt C "lU • es 00 <111()IJ] 'l)Olll'crer . .. u,e1' r: ic c1;t une tail'ILe ,verte, llJ.ll.ieet ~!onêe, Ilherbe éternc>1le, ,J'1hei,be en soi. D - .Bieu envoyé! fit le monsieur ft. fa,vorls Y a p,his de ,blié n.-vec,d•es ·êpis des b . ;b roux qni avait la ügure plong6e dans la cuà ·Ces épis. de 9 p,e1•s,ownalités -c;li'>éi,.:is. c·' tlll es rv,ette. nap,pc 1·rmn t "" . es 'll!lle ' · · ' e, vas e, ma- sive >COilllill lid mistress - Que se insse-t-il? interrogea u.n •IYloc d'-or. Et 'P'lllt-des.us,' iJ Y ae ~o ci:j
bleu, ta-0'heté .die blanc. Il reste 1a seuùe chose Jimm,emse,et l'ou ·.croit ,q111'0,n va s 'y enlever, ,qu'on em,trea1a,.cteda:n,s,,qu'o!ll ifiniira par un envo1emenit, ,q,ue ·c"est fa,ciJJe de ,s'envo1er , iplus rque lfa.cile, .inlé'vâtrnble. Et il ~·y a pas ,tJ,: ~,a,nger, en,c:o,re um,e .fQliS, ,peus-cmne ne 1cr,oit qu.,H y ta olllJ danger! 1Pourta ni, ,U .a ,pl1ll, tCJ1Ut à 'l'h eume. Le miJi eu œe Ia rnute est ·resté dlur, résistant, ,a/1'1.JJérent am:x ll'O'UleS. !Mais sur Jes lbais,côtés. cette 'bcme :bl-amiche,ootte espèce ,doe crème (llUi ue coHe pas ,arn d'ond' id1u terrai'll! Je connats ,;:n, .j,e 'Illl\111.'1llltl 1l'e: <<,Il f,aJUéJ:ra1tf.ad,re attention! .Suir J.es lbas,côtés. on dié.r.al[)er,a. » ~lais je 1>811.·le très bas, j,e ne sais même IJ.)as si om. ,m'a. ientencùu, .et je n loserads pas exprim lllr lfilOIIl OIJ.Jinioo , à voix ha11.1 te. Je ne suis q11'u11'C'1111U1:ttf-f1eirnr cl.'01ccasion , très ttmidie, et ce ,n'est pa,s..moi ,q,uri tient !Le.voaamt: ,c'est 1.in homrne ip1us 11:in'C'IJ. ·qn1d11,edoote <1-erien ('t en ,a vu, 'biem. d!a,u,tr-e.<i ... Et ;pitüs d'·a·hord , il y a 1me secolJlJC1ea.utom ,ollJ,ile. ro rnva1JJ t de · uous , q11.1ri ia J',a·i'l' ,a,e ,eon~T ir p,lus Ti'te ooloore. iSi on ne tpornt pa,s J.a :r,attl'fl!PEH', il ifrnu1:au moi.ois gal'.cler la id.is.ta.ncc: oo, ia. son lllooneur . Allons oonc! n u.'y o11.ipas die dlan,g,er, ià n·y a pas de oia:niger!
pl 1u tôt tente .ac miesiulrer, les dios se baissent, œ1 co,m,be la Mite j'l1sq;u' à Jia.~uettme C'll,tre s,es j-UIDibM.
10'.e,st inlstim1cti.f,et pOlllll'tant ces g,estes ref,lexos out leur utilité! ,Si la voitl1,re se r..,tom"Ilt>, il v::uut enco,re mieux être pris SOJUJS eili:), <!OlllJiIDCcl1run.s tme 'b-oîhe, q,ue a:e ,s-e ,c•as-ser le roiu? Evitcra-t-orn de !e ca.s,se:r le com? La -véll:itê est g11'on n'y pense pais. On 1',ait tous œs nn-oUJvements comme .d•ans u,n rêve; c·-e .'lt la ,bête, c'est 'l' .tn,oonsiclent q11:i Jcs dicte; t q·u11,n1:a,u ·C'l'vea u, il voit, il dI~tiDguc 1êtaî.1 très nctteIDe111tt()lus les c1 rs iproicil.J 1c.s:1'arbre, le fossé. Le ,c1:iarrup, le mourvem~t do cb11te; -ma.i à œ -m=vement, .iil est con:J1Ine spec1m1:Qllll'.On dirait que ça lllle l'intéresse 'l)ll1S, ... ·O'iest ,fiait, NolUS v,oi.1à en l'.a.iir, 1'-autormo·bHcv;e1ise.Est.ce q,u'olJe v,a. se r etouirne r'I Elle ne se TetO'llrne pa.c;, ~e fossé n' ,est pacs a.s~ez :prod'Olllcl. Nous =mes jetés .seulement sua: le côté. Torut se bri:se, mats uo,rnsOJ,esom.mos pas il'O'US,la maich.ine. Urn -étai ,d!e ·la bfl,olue s'est cn·s:sf,., m'entre ,dans la jm1e, me froisse 1'œil, an'y jetbe dies êob,a,1·des lmpercc-wtib les . Qu/est-œ que ça .fait! Nous ne somnllleS :p-a,s so~1,s ki, m.archine, ooanprenezTouit â coup , « 1S'!)i la1Slh, splash! ,, Je vo11.1- vo11.11sl On se relève. Oui , ;)1e ,satlgne: ip1UJisqu-eje 1drais ren~œ toiut ,oo quri se passe C'Il -quetques ;pa11t-'ltr re. Les d'elllX. VOOIIS((liis ,q:ruc ,;:a.ne fait rien! Oe ,qlllli est ensecondes. C'ill une secOJl'.die c'est ,cc petit .g()l(lt 'd."a,mer q11'0,a a roue. clc d<ev,ant ont d'é1,alf)i'..\, ,eJles tCJ1Urnent m1l1'e11;x:, 'Se clru momeii1.t qu'on S'l111.· 11la'ce. et ~,es ro1u1e:srte <'l:C.'l.Tière Ut>Pt11emt clnms la b01~chie, à. C-aJtl tuuj,011rs ,et ma110hemit to11.11ion.111 ·s. miais i,u,êi~::i- vie.nt d'o :pass!'r: l,a seuil-c s·ensa.tio,111,g1t1iyo,us « tme [)~mr qu'on n'a. ip,a•seu 1c temips llement , snt· ~e sol. Œlst,ce un bOID.1d,. ost-ce 11,n '[ll'0.111ve cle res~rnti'r ». II\fais · ,comme c'f'st facile, tour dl(' v~~;:;eq,u,i vient 'd!ia.c0om:pa,g11er ,cet.te esp?>cc de bl'fuit cia11~h~.OOID'11Je un ,gmnr1J pn.- :dors , die '11, ull'iT! Oom me il y ,a -die l:a s-ottis·e à s'inqui~te r picr die ,soi-e qu',on <116cthire?Le auouvoment cl",av.ance ])O'llr .s,i pc-u. {1,edhose!. .. Mai,s q ue n 1( 1té <;i vif, si p('l]:ificlk) , ,qn1·c je n,e p11.1isrien diT,r. ,j 111,0 me rnm)ellf' pas. Toru.t ,ce que je c'e t bon1. 1ruussi.de -vivl'c! Quelle lfoo.u:nidable sa,is - mai ·s avec q11.1ie1lc intensité d!!lirimte 11éactio111 ! ,On s-c dlit: « •C'est moi! c·est ,en,core dt con. ~en-cc! - ,c'est que J'a.utomobile s'est moi! BonjCJ1Ur,1111oi ! >> On a l'iIDl!l'rœsion d'êfoe to'ltt nm:uf, (l'avoh· de IlO'U.1'-ellesruain.s, rctmirn6e, d'un ..seul -colUlp. -et q,u,e -maintenai!lt enc ma r c'l!e à l'e n1v,ei·,s, comme un ,ornnon dl Où [!JOU'l.' t0111chertoute l'exi,stence, to,u s: 1eR êt.res, le mondJc ,cnti,c1·, 'l.IDC poitrine éla,rgi-e. des v ion t ,de paTtii- ,1',obius. Si .fèll' co'l·e •elle ;minrclla it O()lmp1èteme-nt à l'en.vers! .Mruselle a ic'!.(•es tontes .fraîches, iarcÙC>l1 lles, rplaisantes. pris 1e hiais! Ab! ·voici l'a1•bre, en bo1-d1me ra ,même. d!DJll-$le cas id.ont je parle, de peur 1rétn:.o,SJ.[}ective, pa,1,ce qu'o .n, ruvaJt, pende la. route; on va le cogner. ,c'est f.ini ! Le c/rlnt , su,Jifisa,mment v,u 1e •dian.ger: H n'-ap cllrr'l.11ffe1llira. ,sent\ tous ,ses trein.s à 1bloc. La beldo fi}l'llÎdlen,ce, pnis;qoo la voiture roouile, 11n:rai, ·sn.it pJ·ns ensuite qnre oot1DmetlllJ, ,so11.1,-C'nir. non 'Pa.8 oolilUUe ,uJ1e iurngi,n,ation st1[· ,ses roues bioqiuées. a'Vec 1m.e toree krésistible, stupide, ,b1"l.1tadc.et ,que rien 11'y bn1 q,ue et tl'agique oe ce q11i aum it p,11all'fora! )LaJs tiens, wil-à qu'on frôle ij'fü'bte, n·iver. De J,a. jo~-e -$l"uJeruOO t , et elJJCO't ,die fa jo }e très 1ca1me, ,la pleine exta ,se de vivre. •et ,q,11',m1, ,Je pals.c;e! Comme J.a ,pll.'lairï,e est 1 .dielli.cl,e~',mfüre! ·Ln. u·o11teest ph1s o·eRt ,rnn1eclleis'[)lus p,m.ù'aites vol,u,pftés.qu'on gram,()lc,1am 1isséJeyJée qu~elle. et il y -a entcone un ifoss6 q'lll 'J.)11 ressentir. nous sé<pa;re dle cette 'Prairie. De quelle hau.8 i 'VOTts ne 111 , coomai,s,,ez !P·a s, il ne ti eut teun.· a.Uons-llllOOl,S tomber? L'œil ,mesure, 0'11 ,q1ï'ià 'VOIUiS dlessai17er! 1
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1/enterrement
1Mes VOISJnScornrt:i11ilient: - Bien .grMl!clieperte! - Un garçon si inte1ligen:t! (Ile ,narratemrr est ,en redingote - Si :bon! et porte des gants !DJOirs.) - Un cœur d'ol'! Vaus me regat•dez, j,e n'ai [Pas d'haibit, - Et quelle rnaturc, .mou.sieur! qruretl ,e hou. c~l,a 'VO'llJS -éto=e? nêteté! iO\ist que je va.is vous di -re: de revi,ens - Sa femme tloit être bien m,a.llheureu,se, d'un. enterrement. 11a111V1'.C femme! De J'enterrement d'un :monsieur qu,e je - Un1 si ,bon ména,gc! si genrtiil! ne con!Daissais pas ·d/\11 to •ut. .Sur œs ,e)jjjrofaites, un ~isin', ,que je n'a. J'y vais souvent au;x en-tcrremen.ts; 'clans vn.is pas 1'l'lll.la'l ,qulê, se. m~e ,11. ,la conversalf' ,com•merce, on y est f.orœ. .Te sn:i,s pa[)etier; rulors, v,ous co>1D/pre,niez, tion . - Eb ! v.oru:s sruvC"Z,c'était 1.11D m<mage com. fPOUr eonse1•v-er ,la clientê:l,e (}u. su11· ,viv.ar1t ou · 1d€' la su.rvhna,nte, on -est obligé cte prerndJ.•e me tous 1,es m(lna lg.es . Molaa1Cloise était UD cha ·rmn .nt gnrço:n, mais il avait 'bi,e,n1s-es moip.a,rt à aa 'Cé.1'00'.loniee'll ,qU'estio.n. LI11en ts com 1me les autres. C'est wne petite politesse q-lli 'l1ie me coûte - Ce n',rst ipas Tiai ,, re:p,rit le gros, 1:out pa.s 'beaucoup: ça Dlle faii 1Prcnd.re 1'-air et ça ,ou s 'êpon.ge::mt de fro.Dt, il 6ta1t même pa·rfait ']:)lai-sir·ruuocautres . fois qu:ulléL i'I s'y mettait ,et sa femme n,e Au.icmrd·'hu.i j'-ai do111c3!S•s,ist6an convoi lisait pas touôou ,rs tout. cl'1Ul nomnné l\f:olardoise ... ; con.DJa ~s ais n'lll- Pourr ça, cil avait tou~om :s ra,i:son; 1J-cn1ent Molu·txloise , ,ma-is sa .fe1D1meif.ait ,fai1,e ,ma-is elle ,a rd'Ûple111rer plus d•e quatre ifo1s. ,des cartes à la maison ... - E lle se rema ,riera, cette petite f-emme-là. •Comme j'ani!V'ais, Œec,ommissalre était en - Ob! ,c'est p,roba:ble, s•el.ll11:lment e.1le choitrain de (lire ,d'-n,n petit :1i.r •élégngê: ccMessira. sieurs id'e la famiill e, qua.no il vouJS f ,e;m pla .i· - Ct'oyez-vorurs qu 'cl le ga,nTe1•a son ap sir ... » partemenf:1 Le c<pla.ish- )> têt.ait sans •d:Ou,t,e atten 'd'u - Je ne lui ai :pas deurmn'd?é. Je J'ai vue ,av-ec impatien,ce, car tout aussitôt des 'hom· cc .matin, .quantl j-e sui,s arrivé, eUe i·etourmes, b eau,courp <ct'hommes que j,e ne ,com1a.is· Pait [es poC'bes d'-u;n gilet de 1Mola1,doise, sais rpa du t<cmt, se placent à na sultc du 1u.:üs 'Il-OUS ll'a,vorns ,rpas p•arlé rdc ça; elle a .cor,ùillanl; on file . trouvé cinq ,uante !ramies d•ans le gilet. Je me g,lisse d'81IllSJ.a :fonlle , et j e ,s•llis, - L'undunal , il éta,it si ,Cfl·Chotier . com'lile les autres, le nommô Molm1do.i~e. - Ouchotie .r et aval.'le; ces .cinqu1arnte fr. J '<étu. ls ,derrière 'd,eux mess!-e1.n '.S qu,i n'a· vment i[)as -l'air de .se connaitt-e, ll:il g:ros e<><u'.l't Hl. il ue vous les mw.ait :Pas plrus prêtés à vous qu'il ·moi. viJ:üu, et 1.m gran1d1 S·ec p•as baau . - Quant '1i. ça·. je le conn ,n.is-sai,s, alilez, il ·Le gro ,soolfflait, Je graiIJld était ra.i•dJe ,aurait vu l'U'nivers ci·ever de .faim . .. comme UJD ;pieu, - Oui. oah! ;p,o,nrlui rien die trop bon, imais lie 1)3J'l'é -êtJa,ntgras, le gros ,gliss,a:it ,'i clHt'1_101.1 '1' les arutres ... q·ue mi'lllute - ,car 1,e pa ,vê 'êtait a11ssi gras n ,ça? un garçon ,q1ti ;n'a· - Comrpi1eiTud'-o rpour th1i que pour les -n.utres - ,et iJ -a'ÙJillln1!!n1-it pas ,Je sou! c.ar moli je i'ui con.n,u trattrnit des il'E!nrfoncements au sec, qui m,e ipa11:1nt !la, savate. raissait pas ,content. - TI a ,étlê adrodt, il a ient.ortlllê la mère, ,Le ,~.ros vor·ait ~)ien ,qu'il ne pa$sait p!I~ la d'ilile , le vieux père, qui était un ,brave po1n· rtm homme prêci -eux a'IJt)l.'ès clin, sec: a· homme . unai.s ruu im,J:iéciJ.e,et il a épousé la ,sa,tlon, ,afi11 de se ~01•s il entn:m a la. ùOJlJVer 'PCtite a'V,e'C rum·e ass ,ez jolie dot. donner .de l'air poli. - Il étai t si bête! - Bi-en. gl'a'llJdie't)Crte! Pa:uvre il\fokn'd1oise! - ,Te sais bien , mon Dieu, !!Iou.s l'avons - Oa,i, une 1bi<.>; u ,g.ra .ntde a:>c ,rte, on 1peut le t O'us connu; lll'Ous s:uvons tous q11e c'-étalt di;re. - A-t-il été vi·v-en:uent trouss.61 ,Ce qu1e 1m 'imbécile. - D'ailleu;rg , qu'est-ce ,qu.'liJl·f .rulsait .Mo· c'est -q:ue Il()IUrs!... fardoise? il'ien, enest-ce pa,s? ,Moi, qui ne connaissais pas 1du tou,t Mo· - Le fait ,est ... la.rd,O'is •e. j.e tencts ·l'oreille a;fi,n rd',a:pprenc1'lie erufin ,cyu,i -éta•it ,c,e 1mansiieur. - QuaDd i:ls se sont .m'fil'ié!·, 1,a rpietite
100 - J'y vô.ein1éLrai, anoi .alUJS:Si, ,d,it ile m00,1ruim, et -vous fei.~ai :voir •des clhoses ,cull'.ieuses. Le a,en,ctemain, à Se[)t 1beures, je IÛ1lS ruu rendez,vous, oü m'.attem-daient dléjlà les deux messieurs ,spirites. Le suj.et ·értalt un [Peu rpâJe et ruv.ait J' air fiatiguê. - .Son ma.Digue ,d'a:ppétit m'i'Ilqrujète, 1me dit Je méd:i'l.1 1m. ll est D:êces-s·a.ire qu'tl mange énormément, ca,r il se fatigue beamcouiP, J c vais êtl'e obligé •cle •man-ger u-n il)e11pl·us q,u'à J'or.d:i.nah-e, _po;u.rlui donne!" fexemrl)Je. Pu 1is , il m'ê-crivlt ll.lile liste de mets sp·é· ,cia'l.1x .qui, füsait-iJ, favo ,risaient ne JPh1s ile dégngement di11-fh1id-e, à savoir '11D.homard! à l'améri 'caine, -cl,u.fHet au ma •dère, :cJies ,perdreaux truffés , de la salack russe et dJ.rver,ses {ll'imeu1rs. - Surtout, me tllit-il, :pas de fI)ommes de terre il l'ea'Ul et rpa.s idre bœuf boruMŒi! .Te fi.s l.a comllllande rà •l'i!nstaiDJt et j'elll!! 'bientôt rrajoie de ,comstJa,ter qrue J,e mêde.cin '::llvait,drtt j·uste. Grl'toe à son sti[ll'ulant ,exem· ;ple et an soin j,rndtcieux -des nou1Tltures , on parvint il. •œéicfüer le sujet à reprnn-u:ro ,de ,chnlque !Jl~at. Oo.mme on a.rrivait al\])desse1<t, le méde· cin se ,1e,v•a ,d,e taible et me prit 11L pa.rt: « Vm1s allez a-voir •l.lllle ex,péri-en.ce très rumrusa1I1te. Oow1roandez une O'll deux lbouteill-es de Po· mard ,.» Oîn ·aJffi)OrtaOllll·vin à 20 fl'llll!cs lœ 'bouteil· le. Je le ,got'l.tai et O,etr()lu1vai ,fort ibou.. Le m&ùecin s'en ver.sa run verre, rempllt .Je -veTl'e rdnJJsujet, et -dit d'1me v,oix iID[)é· il.'ieuse. Deux mes11iP.11rM spirites - Void d'llJ vinaigre. Buv,ez! (F .A.NT AIBIE) Le mi.jet aivala Je ,contenu du v,ene et fit une grimflce effroyable. Je fus présenté à aes deux messieurs dans .Qn l'etcolmm nça troàs 0111 q,uatr,e fois 1',ex· un ·d,tner très IDOnda.in, ,où il av.ait été ,q ues;p'êrien:ce, et on 01btint ·oba,qne fois la même tion 'de suggestion, ide sq:>.iritisIDeet de toute sorte de sciences o,c,cmùtes. grimace. - Je 1'11i;f,erals bieiD'fla.il'e Q'e~r!-en,ce ln · L ''lllll c1e ,ces messieurs était U[l méld.eci;n. Yerse. d:it ae mêdecln. J,e ~ui offrtr.ais du vlL'autre était un sujet. na igre, en ih1i lfais'8.ln-t•er,o.ir,e ,que c'es.t ,d11 A'l.1fumoLT, Je m~decin s'.al]),proch,aùe moi Pomard!. Aais je rn'ooe iP'8S, à !Cause Ide son et .me d1tt à voix basse : « Voulez-vous faire Invitez rmon •estomarc. une eX)J)ét·ience? Pensez que v-cJ<us On a,IJll)ortn,les .Jlque1u·s ,et Je rs'lljet, sugoojet à 'diner demain, à s·®t 'heiu,res, chez gestionné par le ,mé.decin . eut les aberraVoisin.» tions ·d',es.prit les ,pilru,sbi:z,a1Tes. Il ,prit 1œ1.1 glu A peiue arvait-il !Prononcé ,c-es rmots, que , ,de la fine ch,a,ro:paigne. :porur aesud·et, dl'l1illpas saocruc'bé,,travel' a le salon JPO'UiT <J.n <!1.lTaiÇao -de l'.a111iseute.du kiummel rponr ,dru gemèV1'·e, et me 'füt em me re,g.a.rclarnt fixement: « V()IUS venez de ·m'in,vite1· 1chez Voi-sin, demain, 11. ,cl,(! la, •chartreuse verte ']JO'll[" d,e la obn1·treuse j-irum,e, et iruv,er ement. Iï! vrit même ,1\. dd· seipt hetrres. >> -verses rE'IJ)ri,ses,moru ;peti:t verre [)Olllr Je sien Il louohra 1d'une faiÇon '1.1n1peu, effrayante, et en avala, neoontenru.. Pui!! hl afifil'lma ,qu' et, oom.me :poussé par ru.ne ,force invisible , '11ne table, ,œeu'X ,c-haises, wols ta'bl-es, to1:1ce11 ajouta : « ,J'a<Cce([)te. >>
avait trente mille ,francs de dot, c'est v.ral; llll-a,isce n'est pas avec ça (]Uie 1'001 fajt 1es ero-ba·rras qu'ils fais-aient. - Maintenant, il fa'Ut tO'Ut <d1re: iJ a êtê mêlé cl,a'lls .J'affarlre d'e o't"bomme qul a !ait rfaillite; coJIDment donc ù'a;ppelez-vous? - .AJh! ,ou,i, je sais, aHeDldez don.c . . .. Tiens. ,c'·est êtonn.ant , le DOID n,e me reYlent je l'ai pouTtaru,t su:r Ie bout de la }angrue. l])':-tS! - N'imrporte! toujom:s est-Il qu'on n ' a ja11Da:is,su ,Je fin mot dJe l'a,fil'aire; i•l s'en e t tiré. c'est vrai; ,ma,is, pourr m-01, il d•oit y aYoir ·eu q'\IJelq .ue •can-a-iJJ,erie làJdessous . - Molardoi.s•e n'-êtai-t pas un gai ,llard 11. 11c;siter. - Ca c',est vt·ai ; pom quarante ,sous , il :rnnrit fait ,n'ilm\PO'lte q11oi... n est mort, on [)e·ut bien le dire, n'est-ce pas?.. . ça ne 1J1uJ fe(l:a pas de fort . .. ; mals moi, quc1q11'1.m m'a affirmé qu e .. . A ce m •o,ment norus antvions à l',égllse. Mn fot j 'en ai ,e,u as.sez, j,e suis revienu à la ,mnisO'D, mais COIDlllleje montais ici, j'ai rf'ncontl 'é une personne qui était .aJJée ja,sq11nu cimetiê.r ·e : il paraît que Je petit groa •et Je .grallld s•e,cont prononce ,cba-cun 1llD rdls· c.ours ,sur la tomJbe , et qu ,e 1.Erorrssan.gl-ots n'ont p•e:t"IDisrd'entendre que ces mots: - Bien gra111,deipertr, un homme · si bon! si .gén.êreœx! si honnête , si loyal! .. . Charles DEROY.
110 ,les trubles tou 1rna ,ien.t, et non seuleimemt 1ell ta:1)1,es,,m.a,is toute J.a saUe, ~a cai.sse, J.a ca.i,ssi ère et l-e ![)l,nlond:. Quan,cl on soo.-tit, [e méùeicin et son sujet étaient te}!ement .trava!lJlés ll)ar !les espr1ts, ga.'ils allaient se cogner ruux. -muirs, <l-'oil d'a 1t1tres esprits to1t1J1'llllenteurs les renvo· yaient oibstinément 00~1tre J.es 1:€lveDbères. Tristan BEJ'RNARD,
Pour détrui're Jes rats et les souris VouJevvous vous d1éil>aœrasser ,d,es rats 'Q'lli in!festent vos gren,im•s? Prenez un buil 01rnvert [)a,i· le de,ss11.1s.Pln ,cez-le idians 1'e coin le plus h'anquiUe .dlu bâtiiment fréquenté pat· ~es rats. Ve-r,sez ,füms ,ce ;baril ldle l'eau. à u11 [Pied! >de ibtmœur, a,près avoir p,1:acé au milieu une •gro se ;pieirre oo dies briques arra.ng,ées de m"l.nière à ,ce .qu'il y ,adt ,exacte.men t assez .d,e pla ,ce l])O'l1r,qu'uill a ul rat ;puisse y p ei,cber e.t tenh- la tête seule 'hors ,d,! J'~au. Pos z deux Ol1.l trois ,ép,aissenirs doe enrto n sur le ban,H - tant .mieux ,si les cartons ont Hé préal ,abl•MTient 'CoJJés les uns sur les autres: ils auront 'l'aspect ,d.\rne rp,eau d<> ta.mbou·r. 'Metœz •an1milieu. ùe ce eou-verde des mor<:em1x dle lard , ou autres friandiseis pour les n·,ats. en ayant soiu: {l'en ré,pnnd1rc un [H l'U n.nx •aJe-ntonrs . Ltfl'squ les rats se seront 1,n1ffisn,m1ment fn:miJiarisés avec ce meuble nonrveau et viendot'O'llt rél('uaiè:rement ramassrr l"nm orc(' . qui g{',J'll , l'('IJ10'U'Vel~e de t emps t>n t cm7J.s. fnit>Ps clies cnta1i1Jes fl'nnR J.e ca !'ton en :ül:u1t cht rrntre v.crs le •bo•rd' ,d'e façon il former une étoile. Déi)OSez,queliques mo1·cca,ux die ùtoo\ a uss.i J)l'~-S <lu centre q'U'e possi /1:fü~en ay,ant soin •rl,e ne ,tou cher à ,ni,e111,ruvec vos IJDai~1s, cm· lcis rats le sentiraient. Plus ils s'nrpprochent cl11.1 centr-e, plns le ,pl:mcber devieint l)'er.fide et l'u,n oi1 'l.'rnutre l!)eut toon,ber à l'eau. Ln section cle ca'l'li<Yn • en fomne de V se r emet ·d"•el1 e-unême e,n 1Ptla ,ce après que le ~1oids a ,ét é eu1.ev,é,. La ,gm ndlc cliff1cmlté ,corn,. iste à a·tt:ra;p,er le prea:n'ier rat . mais a ,le. Le an·~s cela l'oJ)ératiom masc.hr toute se111 ;pTrn1 1ie1· rat pris se sau'V'e suT on ~·ocher et ,a111Jellie nu seac0'1.1rsses C()ID]Jp-::1,gnons. Les mts 1t11e na tiu,re et fli0CO l1:rcnt s'.i'Thfon:Aont r:i.11·i.<,1ux 1mcr •rlN, -0nns es d:e la H!tre~se c1'e·Lcrur ,cama•rn,dc. Un, ou ,aou:x tolllllb~t ·d1n.ns ,l'eau >à leur 1 eoonibat lh'Omêrlque to11,r et il s'en suit 1U1n
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!l),OU'l'La vossesS!Ïom. de la ibrique die saliut qllll ne [Peut servir à pJ•nsd'un à la ifojs, Le tu1multe ,attire ide noruveaux 1nats et il en, rêl'>'ll~te q11.1 /un jo ,ur nOJUSen a,'V'O'.U,S [J•ris ain!!l ,d•b:-seg;> t là 1~ f.ois .
X VOltl~ ez--v·ous 100,nstt1.1ire rti n pièg,e à sour is, :sim;pije .et éco111oan.i,que? Prenez 1m gram1c1J'l)Ot ,ùe .con.fitm .'es à , l])archebond droits. Vous Le co u'VTez iœ'n.1111 min oomme si -vous y a,vJez en.ferullié des gelées . Puis vo11. 1{;;pratJi,q,uez arv,ec UIJJ, aau if, a u ,d)u, pamchemin, ru1u,eJa.r,ge incision en 1milliE>u. OJ'OiX. Faites alo:rs a'VeC deux règl es de .bois 'llile 't)etite 1>0teu·ce, là l'extrém ité .aie liaJCiru,e,lle une üceLle so11tient ·rnn ,morceau de ~,d. Faites ,peTudl r e œ IID.Or>ceau·a:e lavd juste aiur1mssus <l/u· centre du [)Ot. Et i!l tteinrlez. La souris .atnl"ée ;par le la'l'id• grü:npe sur le v,a.se. ruvC\ntur,e une p,att,e. pn]ÎS deux. Le .pwpier e:st soliide a,U' lbo1,d, .cela la ,décid •e. ·Ene s'élance et . .. rpar la crevasse ,disparait. Les bords qui se refe.nm,e,nt ailors fa reti-ennent prisO'Ililièro et 1a. oruchent, et ainsi une lH111l!d e die SOfllris p,owvent se faire prcn .0:1,e œ : ,quelq1.1e11hen.10.·es. Pierre POUZOLS.
Variétés ,CONTRE •LA. PA,RESSiE. En N011wège, UIJJ homme v.ali'd'e qui refuse ide travai •IJ.er :pffilt recevoir un aJVertissement die La· po1ice, C)ud peurt; ég,a~ement lui indi·(lfUel' l'enldroit où il ·doit aHe.r chercher d11.1, travai:1. iOette action officie1le est .a,irigée ,contré la J}a.Tesse et les pai·esseux. Elle est dtesûinée à om pêicher qru,e la ,commune ait à Sla clharge J'.entretien du r,aresse11,x ou qu e la famil~e ,de 1celu,i·K'ine soit !P&S1dnns U'oblig:ition d'a· V'<rlr re ca urs à Ja loi sur la protection del!! pa urvres. Une ola us e d'e .cett e loi (Pe1·met (l',a,flleurs <le ,cOfIDp:rend!resous la déo.omi.nat Lon ,de famille n·a iemme divol'cée ·d'un homme et les eniflnts iHégrl.times de 1cel'll.i·d. ,Si un e .versorme refuse de faire Je travall qni hd es t ns signé , si olle l'rubandonn-e sans raison. si elle est l'envoyée pom mauvaise si enf,i.n reux ,qulelle d1o'it soutenir ,con,cf11.1ite. tombent , <:1'ansle (l!é~ai d'un a<D,~nr sunte de !Ion 1,ctotua: il. des llabitmdes <dleparesse, à la ch:arg,e de la loi su1· kt pro.tecllon des paru·
vœs, les autori1Jés peu ,ven,t l'eruv.oyer dans ,une maison de tra vrul pour une péri01de d'enviroi1 18 1nrnis, et p,0<1u·une pérrodie ·de 3 an s , s'Ll y a l'éci!div,e. Dans ces maisons de tra'Vai'I, les <liétenus ont à ohoisi1· entre le ti1avail d ' une !l)rurt, et la faim et les châtiments de l'a.utl'Q. ,Pour êt11e d'une ,a;p[)li:cation un . IJ.) ,eu, ,b,a:rba.re, 1cette lo i n'en a:P'.[larnît .vas [DOins comme un .co.ro.Uaire nécessaire ·des fois à'ass,i. ta.nce.
X ON DIDMAl'füE
DE :S PERRUQUES On oonnaît 3a cmrieuse ltistoire <le ce jeuJJe ~uitrichien q:ui, S'l1r le po.int de ,partir uu 11(1gn:ne n t , rasa la ti\t~ d•e sa fian ,cée ,qui y ·co,usenüt, em ga ,g~ ,d'e fü.délit.é a.mo,u~1~se, ~fin d'éloigner les soup,irants. Une aventure >drum êmte orœre v.ient c1',o['riv er à. Oa'Pri , en Itali e. mals <>Ileest beaucom;p moi.nt tou'! b::t.rue et ~lle a swscitié, d,e l''flurt:l,ecôté d'es .\.lpe:'!, une lé.gitiime inlfügnation ·. ,D eux j eun e<, filles de c~tte ,vttle ('ttirajent, rinr ~eur remarq'Ilalble bC!'a'l1té.cl·e n-OID'breux Mîm iratelllrs . .Elles n'e n pouWtient ,mais, étnmt sa,ges et ne cTonnauit p.as '.Pl'ise à la mé 11,ii=iauice . Ml::risJeur !J]ère a,gacé J.J'3'l'Je cortège •ü jeunes é'é1?n1I1 ·ts ·(]'lJ j l es suiviaient tl~s q,n' E11 l es m'ett a.ient ~e piod r11ans la ru e . .prit fa F.a1 11v3,ge r 6so lutï-on de couper l'as les ,cheveux rl<eses -0-eux:fiHe!!. u reus ,eR ·étalent il '1\gc 1l se T~c,s id·e'Uttma11h·e ma ;r1eo:. 1Ellcs ont vu s"éloigmer les sou'[liu,ler •aJnsi l'in stant où ell<.'s po ur1·ants et l'e<o ront fon<l'er 'lùD fovet·. S11r les ,comseils <l'un avo iciat. elles rvont' po1ncr·suiv11elC'Ur père en 1cl•onmn,ag,eset intérêts!
X LE POISSON OH.A.SSEUR La zoologie de J'l;o ,oe .est peut-être 1me ,dies p.l'l1s l'icbes d·e •la ten·e . Ses mers . ~,es Ines et ses Tivii!res fou'l'mill ent également (le curieux SJY<icimens,parmi lesquels on 'l'emn.rque le [)oiss011 g-rim.vant. que l'on trouve 11:wfo,i;; s<ur la tête touffue d'un ipa.lmier , et lù (( ,iac nlator n, 011.1 Je ,po,\sson-·chass,eur dont ilo natu:raliste ,anglni5 nous d;olilne ~a doescr iption S'Il•iva.nte : On trouve œ sin.g'U.lier 1)0ÎS$OD, qui est n~sez petit. clnns certai1111eA rivières et étangs de .Jn va . Dans U'Il de Ct>llX•Ci.je fis :planter uu .io>tir1ùn bl'Hon q<t1 i s'é levait d·e ai~11x.piNls en-viron au-rl,ess ,niS de l'eau et porta,it de c1istanice ,en dist!lllJOO d'e (Petits .moœceaux d~
bois où étaient fichés (livers ins ec tes . Tou:t .it CO'U'[) les ea.ux J)a'l'faitement tranqJUdlles ,commencèrCIIlt à s·e rtcle,r, l es poissons qui s'étaient r etirés pend 1ant ,qu'on faisait du br11,it, arriv ère,nt en ,grand lllOmbre et se mi t'C:11tà nager aut()'ll,l" dn1 bâton. Au bout d'UJ1 lnstaJJt. l'un d!emc vint il ln. su.rfnce, fL-s::a1001,gtem,psdru,~,ega.rd u,n des insec tes , et h1J c:ra.cha u.ne petite qunn:titê d'un Jiq1uidie sem 'b la ble à l'ea'll a.vec ·tme ra· pi<lité, urue force et un ·e (Pi'écisiOill.telles qu oe l'insecte . tomba cl'll ,b/ltou dans U'étang , oil il fu t d•évoré séa ,n.ce tenante. Aussitôt par :ut 1m UO'llven'Il << jacu ,latO'l' », quoi exéC'uta ile ml!· ,me exercice, et ai:n,si die suite jusqu ' au der 11!er fase,cte.
X L'ORTIIOGRAPIIIE .Penclian.t le cloernier eong r ès scol aire de Cossonay, on s'es t ,fort div.erti à La. lecture .ùu IJ)rogramome de la sofrée famil ière offerte aux CJo.ng.rcsst ste s par les sociétés locales . •Cette plaquette re.nfemnait une pa ge d'annonces humoristiques, a.ont nous extrayons cet aivis mo11:uaire: « U.o:nsieur et Madame Partici ·pe-Passé, Monsiem et Maid,ame Infinitif-Présen.t, MaclemoiselJe Conjonction •et sa sœur Point Virg .uJe, Mons ie'!1l' .et Mad ·ame Guillemet et leurs enfants Tréma et Parenthèse. aes fa· milles Con:ditionnel, F·utur , IID[)érati:t', GéroncHf; llfonsieu.r Ph1riel et sa fiamcée Ma· •àe:moisel!P. Singulier , -0nt l a pr-0fonde d-011· leur de 'VOUSfaire (Part de Ja perte g.radue1 lr ,q11'ils épr ouye.nt deI)>uis longtemips en la QlPJ.1$0UI1'8 de )faàa,me Liame TOGRAPHE née S:mfn.u te ·décédoée !l)ieusement, m uni e de tous les sac1·omeu.ts, a!l)rès u<n,e,agonie d·e 20 ans, r asiln.sioéede ,corr ectio ns et o·e ratn.œR . ,, L'honn em: ,se ,rend •ra, clev,ant l'Ecole n-0rmn,lc. >>Pri èr e ,d 'en voyer des fleur{:! et de raire odes visites. A11 revoir, Lià-Hnfllt. »
X GUILL A UME II JD'.r SES FILLES La ,princesse Vietoria- Louise. fille de l'emrpei,e1H· Guillaume. a:vait coromanœ é à sa co11hH"ière 111Dcbarmn.nt cost ·u.me tailleur. La roibe, très 1•éussic, f'llt fort ad.miré e ain,r ln iprincesse. ,Seuls , •les !boutons ne lui ,p11.ruremt 'l)as d·i gines d'nccomp~"'ller :une a'US· si jolie toilette . ·La couturière !l)ro.po11a de T/llJMPEREUR
112 les rem:Plaoe:r ipa·r d'autres
q ru,'elle montra
à la jeu.ne jpIIDCesse dont cl1,a,cm,n ,coOtait 1 fr. 25. <Je !Prix sembla tro:p êlevé à l'i1Il!IJériale
jeune diente. qui idéel.ara qu lelle voulait d ' a·b01·d demander à « pa,pa ». Le soiT, la couturière revint, ,pour 'COJlnaître la décision i!)aternelle. Voici ,ce que répollJdit lru IP'rincesse: - « Pai_pa» ne ime rpet1.net '.Pas de ,p,remdore ces boiurt0111 ·s; il les trouve trop cllers et dit ,que je ne -dois pas être gaspilleuse . Et Ja petite ;prin·œsse dut !I)Orter la jolie robe avec Ies vilains boutons.
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PUDEUR .AN,G.LA11SE U y 11 une q,uinzadne •de jours , Ia munid :palité de Yarmouth , station ot>alnéaire an glaise , reçut une violente iprrotestation émamoiselle qui se ,p-laig1nalt nll'lllt -cl.une vieille di!< que, tou,s les ,ID'ati.ns, à cinq heures , 'UU: mon sieur, doJ1t elle donna ~e signalement , venait pnm 'llre son ba ôl!ll sous les fenêtres de :la villa qu'elle oeouo.:>eau. bord <le la mer. matinal Le maire mand:a le baigneur à s on bureau et le .pria 'Cl ' aTier. ;prendre ses ébats a,quatiq ·ues ihors <de!la vue de la pu'llifuonde ,d,ame . .I;e mon ,si,eur 1e (Promit ·formellement. Huit jours .a.près, nouvelle ,protestation. ,c Le mrême monsieur, iêorivit la vieille demoiselle . pr end ,maintenant ses bains à quatre heures d<tl matin , à un mille (1,650 mè tr es) environ die ma demeure» . .. ,Cette fois, le maiœ fit venir aa p1aigmœn~ te. - 1J.fuis , ])Uis(]ue -ce m=c,ieur, lui dit -il, e 'l>aig ne à un kil omètre et d8IDIÎ de chez ·vo.u~. il est i>m;possi:ble qu'il ,choque vos iregrurds. - Si, mO!llsieur, r6pondit la vertueuse da me . .en rougiss:w,t très fort , je le vols avec jumelles!
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UNE VOIX A TOU'l' OASSER Un téu-0r qul eut son heure de célêbrité, La'blachc , aimait à e:x:éC<U ,ter Je tour que voici: J1 prenait un verre de cristal mousseline et le 1'aisa.1.1ttout d'rubor:d: résonner d'un Jêger coup <l'on,gle. Le verre émettait une not('. En l'a'j)tprochant alors 'de la 'bouche. et en [)ro{]uis:rnt fa même note . a·vec :force, les vlbra ,tions du verre donnaient leur ma..'Cim'l!Jm d"inten ité et le 1êger réc ipient éclatait en mille rmorcea,ux.
tLablaiehe tirait une gran.de vanité Ide ce rés11Jtat. 11 ne fauœrait pa-s croire, cependant ,qu.e les fo1·ts ·ténors d'opéra puisse.nt seuls ca.sser un verre e.n chantant. Point 1 n ' est ,besoin '<le cba'Jlœr selon les règles ri- : goureuses de l'art; il suttit de crier de toutes s es for ces dans u,ne n.ote ~n·ocbe de cel!e 'fl10.n'llée $)'3,1' le verre. Et œla est à la iportêe de tout le monde, ou <à;peu 'Près. On peut ain!!I se donner 1l'air de iposséder une voix à tout c asser.
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LES BA.I.NlS OHEZ I,IDS A.NiOIE,NS 10hcz ~es ,anciens, l'usage des bains ,chauds et froioJs fuit très ie'Ill fruv,e1lll', même cllez les Egyiptie:ns et ,les Penses. \Les Grecs oon.t toUJj®rs ,restés .fi<l~les il. cet f0Sa,ge ,e,t Ies oliremroniies a:eliigieœes étaient précéd!êes , 1a :p,}tn!()'artd 'ui œmps , d un bain s,acré. ,Dans les iriches habitations , .on y 'Con.druisait l'Jiôte ,a,van,t J,e !estiln . Au cinquiè m e siècle, ,à. Athènes , ()Ill se baigülait ,ch.a,q,ue jam ,a.v<ant le a.-epa,s OIUlooi:r. Ave c IJ.iaidéca1dence , Oes th :e=es ,se mulltiip!],iè'rent,di8!J.ls tous les <JOins Ide 1a v.füe. J.Jes bains destin'és a,u 1>1llblic·faisaient g€IDlêr.a.lemeimt1P81t1:ied! un gyiIDD1ase; ils ,a,vaien,t J,a fo ,rme rd"'tl:r1e rotonde iet ,campren ·aie'llft ~ses :salles l)O'Ul' la gm1d1e dioo halbdits, ,die s 1:riJctions , la conseirvation de D'·huil1'e, ides !Piscines et êtuves. Oh'ez ~es -RO'IIlai.ns, 1e bain (l»ll]neum) fut ra:rnssi en cu,saig,etéJletoœ teliljJ)s; mali..sc'est -au troisi~me siècle q,u:,on y a(Pp0t1,ta le iPlus ,d,e o.,affilniements. Des ilfhemnes tu:remt étalblis ohez >dles ,IJ'amcll'liei,s . •et des ·baùns (Pulblics sous fa =v ,eilllirun:c,e,d'es :ê-d:i ,1es. Ils · se IID'U1ti •plièr®t ,à t el point qu'on en OOID1Ptait856 à R ome sm.1s ,oonstantin. n existruit en outre ,des iétaW,ss ements nuocu.eiu,xbâtis prur &gri:P· [l'a, Tiltl.1.<J . Oarœcalla et autres . 1S011S Q'infJruien.ceides rmœUll·s "'reCiC)l\lles , le !bain et les thermes se oo.ID(pliquièTent. Le •]Jillm -0om1)1et lCOOJllI)Ortait le balÏ<o. de rv>a1>eur 011 ,d!'air •oh,a1U1dl, Qe bruim 1d'eiruu oh1!111l1de , Je bain d'eruu fi'Oidle avec onctions 1d'h'uHJes et J'ricti001s. 1
X • Dans une conversation ~sez gaie et très mou rvementée, on dema ,ttdait à 'Une a,ame anglaise : Prâfêreriez -vous être 'lln bO'Illme? - NO'n, répondit-elle ; je suis 1bien heureuse d 'être femme quand je réfléchis qu' ·ai,nst je ne sTui.sIJ:)3.Sexposée au danger d 'en épouser <tlne.
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Snpplémr.nt extraordinaire de l'Ecole
TraitBIDB iltSduPBfSOilllBl BilSBionall' primaire Nous publions dan s le pr ésent su-p- 1dans sa pétit ion dont il a é~é nanti ].~ment deu..~ documents qui in.té- en marn de rnie r .. ,C'e~~ mamte~ ant i-esseront aill plus haut point le p er- ~u Gr~~d, Cons e1~ qu il ap parti ent nn el enseio:na.nt prim air e. Us con- a '.en <lehberer , -pmsque ce t ra~t anda so . nt en :-, eff et l 'arnélior ati on de est -à 1'ordre d u Jou r <le la sess10n de d N b 1908 cern e , ovem rn · , sa situation matér iell e. ·La ~ecture ll l'un et l ' autre le convainc ra nou s Nous donn ons d abo rtl le mess~e ?!11Pagnan t te 1'es p érons~ que le 1Conseiil d 'Èta t a. du '9onse i1 _d' Eta t .a'CC pris en sérieu se considé rati on. lE} s proJet cle 101,sur la .matier e et ensui e ju stes d oléances et vœux exprim es le tex te de ce der mer. J
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LE CONSEIL D'ÉTAT nu
Grand Conseil du Canton du V a la is Monsieur le Président et Messieurs, Dans une r equêt e, soli dement mo- et avec miss ion de leur donner un e t ivée et conçue en t erm es tr ès re s- fol.ï!le plu s concrè t e en pr ésenhmt pect u eux, les iMti tuteu rs valai ans UlJ projet de loi y re lati f . Après s'être entouré de tous les ont dem and,é au Pouvoir e~-,écutif , à nécessaires et s 'érenseü~nements la d at e d u 11 M.ars 1908, un e aug tant rendu compte, soit des dé penses rnentat ion d e lernrs trai tements . <in 'imnosera la no uve11e majoratioli App uy,ée du pr éavis favo r able d e r1es tra itements, soit des ressource-s ~'[M. le.s inspec t eurs scolair es et at dont 1>aira issent ,disposer, ,pour :v foit,entiveme nt examinée pa r la Com n face, le budget cant onal iet celu: mi'Ssion cant onale de l 'E n eignement rn·iinaire, qu i la j ugea fondée, la ·pé- ù,•s <'ommunes, le Conse il d'Etat a. tit ion fut transmise au Grantl Con- ~-,,t<, le projet de loi que nous n.vorn, l 'Jl,;;1,enr de soumett re à vos déli1 seil en ,1iai 1908. La Hau te Ass emblé e fi t le meil- 1.0_,ations et qui e-st à peu près conlcm accuei l aus: r,evend icat ions do~t forme aux pr opositi ons de la Oomil s ·agi.t et les r envoj~a au Conse_il ~1fr:,sioncantonale pr imai re, une sei:'Etat, pour ,étude plu s appr ofonc11e ('.on'defois -consult ée. ..........
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Partout les -salaires et les traite ments s 'au,g-mentent forcément cbl!- 1 d tou. t ai ·11eun,' exigent 9, 10 ou même 1?11s e ce :nouve.ment général; , . , 11 mois de labeur. o_ue.iour, dans la mesure du renchéloi du 26 Mai 1902 ,a apporté une n Si donc la loi de 1902 a rea:hse _un rissement de la vie, et celui -ci s'est table amélioration dans la situati ·rès nous restons encore bien man ifesté narticulièrement ,considé- mat'r·e.11 d prog ' · · d t us - . e ~ e u personnel enseigna en-dessous de ce qm existe . an~ ? rable depuis une dizaine d'années. vrm1a1re. ,C'est ainsi que le minj le•s cantons conf.édéré,s. Mais il 11~~Ce renrchérissement ,de 1a vie pèse ".'"m de traitement_ des _instituteu orte surtout d 'observ~r _que la, ''.tres lou11dement ,sur nos maîtres d 'én,u~ du .br~vet d~fin1tif .avait ft ~1ation économi,q~e., general? s e~t cole astrejnts par leur fonction à 'blement modifi ·ee <lepms qu a Por te pou1 'l:llx mois id'e-cole de fr SE'IlSl ' t une ~·rande bien.séance de tenue et '>90 ' f u a r. ?40 ! et de fr. 3~0 à fr. 345 été éla,borée cette loi, et , que C es, c,bligés, surtout lorsqu'ils se déplaJ)our les_m_sbtuteurs munis du bre rtout ces idernière1s annees que la ·ce:1t, d'acheter tout ce qui est nécesVét ~~·ovisoire. P?m: J:s institutrices ~:usse des prix •a attein~ tou~ les arsaue à la subsistance quotidienne. le tiaiteinent avrut ,eté porté respee. !ides nécessaires à l 'existenc•. A ,~e . Voulons-nous que les hommes d 'é- Lvement de fr. 330 à fr. 390 et de fr _ . t de vue un relèvement de 1 e9"'0' f 3 · r.om · ft 1 hte, que ] 'Ecole norma1e dis.perse ,._ .a r~ 00. Toutefois, ,si nous con1. chelle ,des traitements des ms ~ udans nos villages, demeurent fidèleparons a cfe_u:s: d~~ ·cantons dont fo.8 teuris et institutrices est -p1us que JUSr;nent à leur poste et exercent une in- ressot11ce·s~manfüeres sont moindres tjfi.é. t !~1ei:(;eheureuse sur la jeunesse con- c!?e,es n~tre~, les traitements serIl est juste de noter, en ou~re, que 1 f1ee a leurs soins, eh bien assurons·rn a nos mstituteur,s par la loi de dans les autres cantons le traite.ment leur 1'indépendance 1naté{·ielle et la 1?02,_nous devons -reconnaître que Je d·es instituteurs, ·étant presque to~sérénité qui ne va pas sans elle! < "\· al ais o:ccutpe le dernier rang de 1 'é- iours annue 1, s'étend I11;1ême a~ix diO'fainds congés qm constituent 11 est un Principe qui dérive ans.si dielle. Le table.au que nous joignons ·, , t message mdique · · ·les trai- 'unerstotal ..., variant de 50 a' 90 .1ouns. · Dubien du bon sens que de Ja morale 'nu preiseu n'es! CJ?ec~acun doit recevoir la jus .'. ttwents que chaque canton alloue a.u " t ses 5 ou 6 mois de vacances, n~pe ~ · · d es ,écoJe,s 'PI'Ïr«n personnel te retr1but:ion de son travail; il faut i_ onne 1 enseignant tre ,enseig-nan.t ne re~001t . · ni de l'Etat, m des corndonc _Gue_si ce1~li-ei augmente, aug- ~au·es,. ( On remarquera l'écart très >+- t . . rien, 1u1, t rneute ·soit ausS! le salaire. Or, per - llUpollan qui exrnte entre le mini. et assez nombreux son nos ' f. , . munes, 'h b't sonne ne l 'ignore, depuis six ou sept n,urn 1 1xe en Va,la.1set dans les Gri, ts qui ayant pe:rou 1 a 1 u d e . . , , regen , . t , anis, Ja besogne si ardue de nos réson-s, e canton qui precede imméidiad travailler la terre, ne -saven ou h·ents s'est considérablement accrut: tement le nôtre; Uri a.s,sure aux maîte niment se procurer une occupat, . . . e CO l ', t ~ d9 Dar le programme ù 'étUJde,s qui. J e,s Primaires un traitement plus tion rémunératri,ce peDJdant e e. 1 • . c,ui,q~e Jour, se surcharge ,sans que, que double de celui accordé aux nôEn co1I1s~dérat ion des ressour~es rn me-me temps, s'aJJonge ] 'exercice ües.) f . . , es plus ou moins restrem. inmm1er .c:v·olairecorrespectif. Et ce fait est d'autant ,plus re-t dont disposent l'Etat et les co~et nou-s <levons montrer es, nou,N avons diminué de pres Dans tous les pay,s étrangers, com- g-rettaible 1 1, t 111unes, ::; . , . . }t~u ·~~t ·Pu~ d empressement à le de la moitié l'augme:1tat10n 1~o111c1me dans tous les E.tats confédérés, E1Jil'e . · 1spara1tre que, nulle part, en \ t,ée par les pétitionna.1res et avo~s on ,s'est grandement pi-,foccuué deé1Ucun ·'d ·t ~ un chiffre que nous T>nis le commencement de c~ d ., 1 autre canton . . s11iisse ' le maître , 1emea tl esh~ ~r.Je, de la situation matérielle du . eco e ~e se voit unposer une beso- \ _,n~s être un minimum ~u- ess.ous ~ne auss1 lourde que chez nous. • nous rwrsonneJ enseignant primaire. J · <1uaue 1 1.1 est absolu:ment 1mposs1ble Ul demandons, en effe~ de réaliser, de. d=endre. . 1 rous ne sommes pas restés en dedans un 1ia·ps de temps de 6 ou 7 u . - d'ai'lleurs un aperçu suc• ] es memes "' V iOlCl, , mollS, résultats qui, par-
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cinct de1:;demandes formu lées. par la pétition du personnel, ense1gn~t, des au,12:mentations pr,evues par le nrnjet clu Conseil d'Etat. et ,~es con~ séquences financière1s q~1 dccou1en1 de ! 'adoption de ce proJot. La ·pétition que nous joignons au -dossier demande : 1. tra jtement minimum do fr: ,130 par mois pour les 5 prom1ere1i années de se.rvice, et de fr. 15() pour lo.s 4 années suiwantes, avœ majoration de 10 fr. nar mois tou s les 4 ans ; 2. pour les cours d'adultes, mini; mmn de fr. 150 pour plus de, 1J élèves, ,de fr. 120 pom un nombrn <l'élèves inférieur et 80 fr_ pour Je cour:::;préparatoire ,au recrutement; 3. auo-mentation proportionnelle de; traitements des institutrices· -1. ind~mnité équitable de déplaicement; , 5. p.'.l.yernent du traitement a fa fin de chaque mois. Dans l'élaboration du projet que nous vous soumettons, nous avons cherché à -concilier les justes revendications des pétitionnaires ,av:~c~es exigences d'une situation budgetaire toujours plus difficile. 1-Jaus vous proposons l'échelle de traitements ci-après: a) fr. 90 par mois 'POUr 1?nst~tututeur et fr. 80 pour 1 mstitutriice, munis du brevet de capacité: b) fr. 80 pour l'instituteur et f:'75 pour l'institutrice ·, mums
..,,e es1 rnmoee par les maîtn!s; là où elle
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d~ brevet temporaire ou p1·ov· s01re. 1nnc majoration de d, 35 à 40 OOO . epen.ses de A ce,s traitements . . · au maxuu T Jemcnt JJ''r Je,°' servi·s mtéo PTation de } 'Et t um. '.J..Ja subve ,. :o conun 1 résentent le traite unes, et qui re- sonnel des , a au tr~te~ent <lu pe , f oooles primaires s '1' viennent s 'a· ment total actuel r. 80.580 e eve . . , s 01·t.• 1'rEht se1· ·.Jouter les subventions de' a 90 c vies sur }e8 b -· 6 msütuteurs avec bretes: a1:,essnivauvet <le c.apa;cité .' ·f. 10- . . ' a L 30 = a J fr 30 pa.1 · f msti tuteurs avec bre · pour 1•·ms t't1 uteur et .f'1• lUOIS 20 pour J ,. t· vet tempo1·a1·1= , f , .1 • ~·c:: a T 95 - 16.0ô trice munis d b . ms Ituinstitutri~es a;ac...b :u reicct de capa- Yet135 cjté.' . . d e_•ca7?ac1té, 'à fr. " 20 1e= b) fr · -95 et f r. 1'5 pour 1•· · J 25 irrstitutrices ave,c b . 16.20û ,. . Ietuteur ou 1,. ··t·t . mst1tu- Vat v ~em po1·ai re .' f du b. ms 1 ut nce n1ullÏ~ ' et r. l::> = 11.250 1.evet tempo · . raire on P"ovi S , ·01re. . i ~Fr. 80.580 Le cal uJ. · . ·C 'C1 -dessui a été . L'Etat ·preud de 1 , , fa1t 1:!n ·•up.posant <le ,, 1 l '"lln.n . s eco es V'-alt'10n ide la ''p us a 1~~a. ~ha1·g C (:!· de .· _ SlX mol!:;. Pour tenir récompen se ai JJim1e d age et de , compte des classes dé iristit It"ur t 1:1ue~1e,accordée aux cette durée .1 ~assa.nt ' '"'" s e rn.st1t 1t · 1 Y aurait lieu r7u hre-v.etde ca· .t~ flc~ porteurs d'ajouter .' f" " , Pl1CI e et nu1 , . t .1 • ,,O ·nour .S ~ 19 . est f.1xeo 5. 000 p·art 1~ a - ans de servi-ce a' nu D'autre fr fiO 1 de 1a prime vice an' · · · nour ,1,2à 90 <l . , e d ,A . :- f. . "O e .s<>rvrneet tl-aînera ~/ pour ·~o.., ans J à, age endelà. - . ans lc1eservi.ce et .a.u- D' . une ep:ense que :Je - epa1 tement respe tif' basant su. t t· . c , ..se Quant à la rétrib t.i , . l sa 1sfa.que d't ·1 f·ours de ré])étif . u on pour Jes Jee, estime à . . e a1 ,.J,~r~·e l ion, elle re,ste à Ja ···..; ces commun t . ~art totale de l 'Ét .t . . 20.630 fi ··,,e à fr lOO ~e~ e se trouve tra1tements a .aux c· , •.. . . au mrn1mum . · · . . F r. 106.210 .m.i." de nJ us de 10 -él, r ~oui un Cette part . étant i.,~iur 1UJ cou1·s de . e, es et a fr. 80 J11cmteu 1 'ff actuelle. c 11 . res ronds ~ · m01ns ·c1P. 11 ']' 11,11fi:n Ja "'rat·f · t· · ' "eves. 1n diff.érence en Jl · ,: , - 70.000 , ,.., . l lC/l. l01J 1)0UI' ] l "f"P·trato·. e cours verait à 1 u s elec . ne au re-crut t:~e de fr 4·0 , f ement est porOn rem~r · ·. · · · Fr. 36.210 . · · n r GO · · 'fous 11'avo .. ~u minimum. :! <lu p1 o. t C/Ueia, aux: arti'Cles 1 et • ns r1en mnoTre ' . ' que nous avo <!t~1 concerne Je ·d . en ce rablement.1e di . , ns icons1démo e soit l'' . . . . mmue 1 '~norm <l'ff, 1 11 versemen t d, t ·t epoque rence qu.1 existait ·us ,. . e i e0 ·' rm ement. traitements de 1, . .1 qu 1c1 entre les · nr.JJe e,::: t la charO'e 1~ si1nie par l '.ad t· I", que ·!3Jtatas,de 1'instit t . rnst~tuteur et ceux r.i op Ion du proget 1 1 a):.so,Jument u .nce . ' . idiff .érencr qui 11 ,..!,nDous ha'Sant sur ] · . JUJUSfafiée t· · ' f '•lj" ')·1r Je D, es C'a}culs étn- 11ousne dirou,s ' cons ituait, . ·' epartemeut de J 'I t pas un ma,nnue <l !1on pu-bl; · ns ru<'- lan trne. mnis un , . ,, e ga. .que, nous devons prévoj r l· ' '· e \r,eritable · . Je et nn e criante injustice. Lmoma'O. '
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En effet, si le travai l de fa femme est ordinairement moirus rétribué que celui de l 'homme, c'est évidemrncut parce qu 'il est censé être m-0ins considéirable et moins rémunérateur. Or, chez nous, .comme dans la plupart des autres cantons, l 'institu trico doit professer t.:rniE:sles branches qui se trouvent dans le pro gramme de l 'institute ur, ,avec, en plus, .J'ouvrage manuel dont J'importance est ca,pitale, mai,s dont la préparation et l 'enseignement s·ont trè,s pénibles pour la maitress.e. Il buffit, d'autre ,part, de ~onsulter les parents, les inspecteurs, les commis sions scolaires et les rapports officiels, pour se convaincre que les ré sultats réaJis ·és dans les ,écoles des filles ont été, po ur le moins, équ iva lents à ceux obtenus dans les écoles de garçons. Il est inutile de faire observe·r que, encore bien moins facilement que les hommes, les femmes parviennent à se r>rocurer, du rant les vwcances, une occupatio n 1our permettant de vivre; les O/ 10 d'entre eJles sont obli gées -d'écouler kms 5 ou G mois de cong,é au logis fami Jial où, n'ayant plus l'habitude des traV'au:s: ·domestiques, elles ne bont guère d'une grande utilité. Noton::; que nombreux sont les Etats rnnfé'dérés où les instituteurs et les .inst itutrices reçoivent un tr,a.itement ég·al ; la ,diff.érence que nous avons, quan d même, maintenue , en ]a rédui :-;aJ1tà des •proport ions plus mode1stc:s, est un hommag·e à la tradition Ya.laisamne. Tons avons estimé que l 'institu teur muni d'une autorisation doit
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recevoir au moins la même rétrib ution qup •celui pourvu du brevet tem11oraire. C'est, en effet, l'année où ils profess ent pour la première fois que nof.i jeuncR ré.gents doivent s'impo ser les dé1)enses loo plus lourdes, orrasionnées par 1'achat du mobi., ainsi que par les lier , de·s livres, e1Jc déplacements sonv,ent très coûte ux. La. situation matérie ll e .que la loi de 1902 a faite au po1-teur de l 'autorir::1ationcd. a.hsolument int .0n::1~1 l_ e; ne peut-on, en effet, qualifier plus qu'iusuJ.fisa.nt le traitement de fr. 57 par mois qui est celui des institutenr·s dP cette catégorie et de 50 celui de s institutrices '1! Les pl'imes d'âge et de récompe nse s 'inmosent et elles ont été, du Teste, pr.évt1es par la loi de 1902. Si les a:spirants 'à ] 'éco.le normale sont ordinairement nombreux, il n'es t qu,e trop vrai que ceu.'{-là sont en{'ore plus nom:bre u x et parmi les rn ienx d oués clu eorps, qui abandonD<'nt l 'enseig-nement à brève échéan ce parce que, en Valais, la ·profes:":ionde maître cl',écofo s'est manifesté<\ iuRqu 'à. ce jour, bi<'n moin:.;· ré11 nnérntriee que ·cell e d'nn employé pm,tal ou d'un comotable q1:1elconC1lle dont les .ane;mentations de traitement s,ont périodiques. Rema.Tquons enf in que l e,s instituteurs cxipérimentés sont iucontcstahlement les meiHeurs à tom; les noü1ts de VU<'; il est bon et il ,est :in·te que leur 11ers{wérant dévouement soit eDJcouragé et récompPnsé . Nous avons Je fol'me espoir rtne, dans un temps ~)eu éloigné, il ser·
c~L LUrngee, eue est tom1>ee par les maîtn!s ; là où
elle
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pc;s·sible d 'aoc<wder des .· . ·aerabJcs · Pimtef . plust' cons11 aux réo·ents ·, :-. a1san . . . C'ltrrierc et surtout o• t ' ' ,qu1 se <lllstm,_,uen par lem· exceJlente , . , l . et Jenr zèle. conc,mtc
La prime de réco111pcuse et d '-' sern. un prix de vertn t J age moyen 1 e e grand { e con ·erver au ·11 s · J mei eur e_rv1eeü.u pays les maîtres de premrnr choix. . 'Jar l: Bi,en. que le ·Gran d _,Oornrnû, a:ccuei1 favorable qu'il a f- · t mois d M · d . eut, au i · ,e· ai ' enuer , a' la pe't·t· 1 10n c e-s_11:1stituteurs,ait assez prouv€ sa sofüc1tude pour la cause des éducateurs ,de ],a • Jeunesse, nous n'avons P~s c_ru inutile d'émettre les considerahons Qui précèdent t . :l , , e qn1 ,sont c·e nature .a ·e,clairer l 'op.lillOn. ·. A US~l sommes-nous c_ ertains Que le pro .1et que nous avonis l 'honneur de \ ?1:s soumettre rencontrera votre PJeme adhésion et que 1 d t , e peuple l' en t·,iere conf' on vous ,posseide,z . ;ance, ·anctlOirmera cet acte le'l.>'l.1 tif. os aT
7 nie du brevet cantonal ,,J •t' ue capac1 e ou d'un autre brevet reconnu iaquivalent. cl) Fr. 7·5, pour l 'iW:titutr· / n· dru 1,ce mul ~e ccrti!ica.t temporaire ou autonsation d'enseigne A RT.( une 2. - L'E r. · tat alloue au per sonne ] enseignant, en sus du traite ment payé par la comm ,e t. une, une sub.. n ~01;1:1e~suel1e dont Ie mon.tan eKt fu,e n111s1qu'il suit: t a) Fr. 30, pour l'instituteur por. teu~· ?u brevet cantonal de capac1te ~u d'un autr ,e brevet reconnu equiva1ent. ù) Fr. 25, pour 1'in;tituteur porteu~ 'du certifi_cat temporaire ou d une autonsation id'ensei gner; c) -~r. 20, pour l'institutrice mudu brevet cantonal de capan_ie_ cite ou d'un autre brevet , · val 1ent· eqm-
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d) ~r. l r5, pour l'institutrice mun~e du certi[ica~ temporaire ou An ,d une autorisation d'enseigner Projet de loi •, T. 3. -;-- Une prime <l'àge et d~ iecompense annuell t .ÀRT. 1er. - Le personn J • I·'Et t . . e es servie pa1 &na t · . ei ense1.. 1-o n Pnma1re reçoit de la 0 , ~ aux mshtuteurs et aux inst' , 11ne, qui utilise ses services unomt~~- tutrices es . · enseignant dans les ,eco üm t ' IaJ: , en mensue] dont le minimum est îJr1ma1res du canton. f u,e comme .suit: de ~e minimum de ce,tte prime est a) Fr · 90' ,pour 1•·lllS t·tu 1 teur porteur du brevet cantona.l d , a) ~!·· ~O, pour 1'insfatuteur ou 't' e Cél.-~ l mstitutric~ ayant de 8 à 1~ ·pa1c1e ou d'un autre brnvet , . re C onnu equrv.alent. b) ;ns de service dans le canton. b) Fr. 80, pour 1'in~tituteur por _r. 60, Pour l'instituteur ot~ teur du eert1'f1'cat tem pora1re , 1'mst itut6ce ayant de 12 à 20 ans de service dans le canton. ou d'une autorisation d 'enseigner; c) ~~- ~O, pour 1'institute ur 0~ l ms_fatutrice ayant 20 ans de c) Fr. 80, pour l 'institutrfoe · mu. s·ervrne et plus dans le canton.
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,Seuls reçoivent les primes d'âge, les instituteurs et les institutrices qui sont porteurs du brevet valai ,san de capa,cit é ou d'un autre brevet reconnu équivalent. .ART. 4. - L'instituteur enseignant dans un cours de ré-pétition, reço it de ln commune un traitement minimum de fr. 100 si le cours comprend plus -de 10 élèves, ,et de fr. i80, si le cours comprend moins de 11 élèves. L'instituteur chargé de donner les leçons préparatoires au recrutement. reGoit •de la ,commune une rétribution dr Fr. 60, au minimum. ~i\RT.5. - Dans le s ,écoles de six à huit mois, les traitements -prévus à 1'a.rt. 1er se paient la moitié dans la première quinzaine de janvier et l,e ·solde à la clôture des classes. Dans les éeoLes .de neuf mois, le paiement s'effectue ·par trimestre, soit fin décembre, fin mars et fin juin.
Le paiement du traitement et de la r,étribution pr ,évus à l'art. 4 s 'effectuent à la ,clôture des ,cours de répétition et des, leçons ,prépara toires au reer-utement. ,S'il est apporté plus d'un mois de reta.Pd au paiement de leur traitement et des indemnités, les instituteurs et les institutr ices ont droit à l 'intérê t au 5 .% de la somme due. ART. 6. - Les traitements, subventions et indemnités du personnel enseignant des ,écoles 'Primaires à tous les degrés, sont exemptés tant de l'impôt cantonal que ·communal ART. 7. - Les contestations aux.,:,e11e,s peuvent donner lieu l'ex •écution et 1'interpr,étati on de la pr,ésente loi, sont tranchées par le J)épartement de l'Instruction publique. Le re·cour,s au -Conseil d'·Etat est réservé. .A11T. 8. La loi du 26 iM,ai 1903 est abrogée.
Almanach do V&lais 1909. Après ,o,u ,en même temps que d'autres, cilv:iient à :son tour fai,re .son .a.p1panitiion l 'Almanach druValais pom 1909. Ses premi(ers exemplaâ.T1es1s-ortent en effet die p:re6se. Cielui ,que norus ravons s orns les y,eux rse pr,és,ente p;entimeint, comme toujouris, ,sou·s isa oe111vertTur ·e -co~oriée,,élégante ,et ,sym boli,que ·qui, .au point de v,ue aTtisti que e.n fait l 'une de nos :pl:u,sj•olies publica,tio;ns su,î,sse,sde .ce ,genre. Ot ,péri,odique es.t du 11e sibefort bien s1oi_gné da,I!JS·sün ensemb~e. Loo iUus.trati on:s, bien venue:s, en sonrt de bon g.oût. En somme, M. Aymon, porar La p,artie lithogr .auhiqu,e, s,oit 1,a CO'Uve1· h1re, ,et MM. KJ.e-indi,enist& Sehmid, pour l 'impr,ess:i:on typo.g1,apib.ique,
soit ·1e texte et l'es illu,str.aüo.ns, méritent tous élogies pour le ,s,oiina.pporté à .leur tr.aViaii.l. Jetant maint8ll'.lant Uin oo.np d 'œJ dan,s l 'intéiriieur del 'Almamach, nous y remar ,quons, comme a.rtio:,e 1ieligierux, une belle page d',aictootité .sig-née de M. l'abhé Delaloi,e, .:mr,é de ~fassron,giex: Le cinquantenaire de Notre-Dame de Lourdes (.avec trois gTaVlue,s). - Ensuite c'est M. Oscar P,e1,roUaz qui, aj·outalilt un nouv,e1lépi à ,s.a1•iche,g,erlbedes Vieilles histoires cl'im, vieitx pa1.1s,no!U:sparle cette année de l'Em eute de Monthe.'lf à la fin dn 18m0 ,siècileet ,en p,art ic.uJier du héros de celle-ci, le Gr·os-Bet'let du Va.Id 'Dliez, dont um. ·portrait r 1es,sembJamt 011VTie cet intére,s.siant di:a,pitre ..
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:JO Novembre 1908
- Quelq,ueis pa 1g,e.s d'un cto1laiboTa - d'idées, deux ar.ticleis co,p,ieiusement terwr anissi modeste ·qll''éru,dit •SO[lt iUustr.és daoo lesqUJelsMM. H. Wu.hl..consacrées là no11S entretenir du 1'héâtre en Valais, ,d,eipuis,se,sorigines à nos j o,urfü Oette ,étu:de, ill ustl'lée pa:r UŒ1e .beHe ,griavrure,la Levée de la M a.zze en Valais, est ,partiiculiè1et ,attruchante. remeint ,c.uir·~ewse Un ,pj,eu;x ,prêtrie, ,le chanoine Mathias "'\ViH(avec ·pmtr.ait) ·est ég,al,errnent Tap,pieJié iau ,s,o!U!Vell'.lir <le la g;énération ;pré,siente, qui n'a ·P1oci.nt ou;bl~ ,é d ',ailhmrn que :J.iedoyen de Valèrn ·est mort en odeuir de sainteté, son tombe,au y étarut encore en vérnéra,tion aiUj,ourd' hu,i. - A 1itour de la République va laisœmie en 1809 es,t aurssi une page ou 'on vioudina hr,e et dans Laquiel, M. l 'abhé M-eye:r,notre érudit et dévoué archiws·te cantonal. nioUlSfait remout,e,r a'll V,aJ,ai'Sd'il y a un iSiè~le, mrurqua:nt amsi les pa.rticUJl ,aritiés qui 'Se rai°pportent à l'année 1809 à•eson histoire. Voil1à pom l'histoir-e. La lé.,gendc Pt la nouveJ1.e - oomme il cüuvient - ont aussii ',enr belle et ju1ste ,part rl:ms notre 'P'ériodi,que natiional. Citons Pn n,a,~;s•arnt: Le creux wucha.,, ,,,,1,r. l éQ'ende r,o,ntheysannr, ;pari- F Bpr+houzz ·o: 1,a Punition dii Châ.teZoin, lée:1mde évoilémarde, ,par J.-B. 1\lf,aître:La Mariée. conte valaiiSan dû ?i. la .u1ume déhcate de Mme Margo Bumat-Provins, . cetie « Par+s;eu~ cfo Savièise ». comme l'armelle M. ,Ju1,esMonod dans unP dé:'icate e,squistSe: La Maison de bois, sig,né•e .plus l-0in de ~on nom. - Un récit •en patai,s de N endaz, arvectraœucüon fr.an0a·ise étirüt à sa nlace dans un aamar.a ch · va,lai,san: Faut-il encoi·e prenr.lre le ta1ireau par les cornes ie.ttiern ln nrote gaj ,e panni les articles ,sérieux. Einfin, o(Jia.DtSune telle pu:blicarti•on, des •a,rticles ,a,g,rioolesont letur .p l,a10e Don moinis marquée. On liTa do,nc aVi c ip,lai ,si_.r et profit, danis 1ce.t ,ordre
]oud ,et O. Perroll ,az (qui e'.entendent ;pairf.aiterne.nt bien ici) e.ntiietierunent les mifü.er,s de lecileu:ns de Il'Alma inach de l'Acide phosphorique et les plantes, et des Ennemis de nos arbres friitiers. - A riema['qUJe·rencore d:a:nsl<etexte une chanis•on d '.aictuali té: JJ,'lonsie1,r le ConseiUer,, qui ne. tairdera pas •à .d,evenir p0ipuJ.ai:1~e.M. P,a•s.che, phoilogr,a'Phe, 00 a écrit la mUJsÎJque•et M. Pe r rollaz 1es parolies. L 'AlmGIJiach \Se termine •p.a,r ooe petite revœe où noUlSvoyons ,r.ap;p,elé e,s .e,n éphémérides 1as dates les ,plus marqwantes de n1otre ;vie v.aJaisia,rme à .pa1rtii:r du 1'5 üc'bobre 1907 ,aUJ1er ,octohre 1908. N,ou1s n 'av,0rnisipas, d,ains l'énumération ci-de&Sui&, cité toiut le ,contenu de cette puhlication, mais simplement menüoruné ce qu'elle renformé de plus saillant ,et de plws propre à SiO1.ici t-e.r 1'a.ttent1•on. · Et mai.,ntenant, cher Almanach du Valais 190.9, pre:n.ds ton eissior et v,a r etrouver t,a place .a'Ufoyeir de toute::; les f amillers v.a1l 1ai.,sa.nneisqui rnnt ,salué t.a naissaince .aivec oe siècle et t'ont a,ccueüli de,p.uis ,chaque année aveic un plai,sir tou.,jours nouveat ,,. Réd. - Nous cr,oyions devioir fair 1. c.onnaître à cette p1a,ce ,que le,s j·OUII'naux v,alai ,soos ( Gazette, Ami et N oiwelliste) qmoffr ,aient jU'sau 'i ci '.'Almanach dii Valais œ prfrne gra ti 1i te à }eriu,s leoteuris, .ceisisent de le donner désorma,is. Les oharges oroissnnte .s ·et ],e,s cond,iti,orus d 'e::àsten c,e rendu eis touj ,ou.ris plus diffic.ï:le à )a pr ·eis1s-e ID1P'0sent cette me'sure d 'éoonomi e à ce.s difffa,e.nt,s<C DJ2, ïaa:J.1 es. C'est dire qure] 'Alrna n nch dii Valais , comme d' a;illeur,s to:u.te:s]€.s ·amtr.e,spublications ,simi,lair,es, s,e-r.a excluisivem en t J1Bse,rvséà 1a. .vente. 1
(Q} it{{~1 ffe\l ~Ji DE LA
Soeièté valai~at)Qe
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L'Ecob primsiro donne de 14 a 16 livra isons de 16 pages chacune, non compris la couvert, ,re, et auta?t _de supplé ments Je 8 à 16 pages pendant l'année ordmaue (soit du 1er Janvier au 31 Décembr e).
Chaque mois il est en outr e apport é un supp lément illustr é de 8 pages int itulé : Le Foye r et les Cbampso
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