15 Novembre J9,1)
168 avaient, pour s'échapper, lait un trou tel, que rien ne s'opposait plus à leur dessein, si ce n'est la vigilance de Ravage. Mais Rava~,te se ·laissa corrompre. Une nuit il se tut et, le lendemain, on s'aperçut qu 'on lui avait attaché à la queue un assignat de cent sous avec un petit billet où étaient écrit ces mots: • On peul corrompre Ravage avec un assignat de cent sous et un paquet .de pieds de moulon. • Ravage, promenant el publiant · ainsi son infamie, iut un peu déconcerté par les attroupements qui se formèrent autour de lui et tes éclats de r ire qui partaient à ses côtés. Il en fut quitte pour cette courte humiliation el quelques heures de cachoL oooooo 80 METRES SOUS LA MER La , Gazette de Francfort" publie les im· pressions d'un ingénieur qui est resté pendant 40 minutes dans une cloche à plongeur sous la pression énorme de près de 9 atmosphères, c'est-à-dire soua la pression qui existe dans la mer à une profondeur d'environ 80 mètres. L'ingénieur raconte ceci: • Sous une pression .de 8 atm. 90, j'ai fu· mé une cigarette. L'air opérait alors comme si l'an s'était trouvé en présence d'oxygène pur. Après deux bouifées, j'avais brû'\é quatre centimètres de ma cigarette. Dès que je soufflais, la cigarette s'entourait d 'une liam me brillante qui dévorait le papier. • La respiration ne devenait pas sensiblewcnt plus difficile, mais, involontairement, j'ouvrais la bouche pour respirer. La respiration par le ·nez ne suffisait pas, ou bien elle était incommode, parce que l'air frottait dan s .les canaux du nez. En respirant, on percevait l'air comme s'il avait été un {]uide épais. • Le son de la voix changeait dès que ra pression atteignait 2 atmosphères. A S a~n. 90, elle devena it si nasillarde que nous ne nous comprenions plus entre nous. Sous une pression de 5 atmosphères, on n'arrive à si iller qu 'après de longs exercices. • Le bruit d'un coup qu'on frappe retentit plus 1ort sous une forte pression. Quand on
faisait tomber des obj\!ts. on s'apercevait de l'épaississement de l'air: ils tombaient doucement, en llotlanl çà et là • . oooooo CE QUE MANGE UNE DlVISION Voici quelques renseignements stati51iques sur ,fe ravitailtlemcn1 d'une division d'in.lanterie française du 6 août 1914 au 6 août 1915: Il a été distri,bué en viande de toute nature (iraîche, congelée ou demi-s:t«ée): En 1914, 1,324.574 ki~os; en 1915, 1.573,614 ki•los; auxquels il convient d'ajouter: 109,093 kidos de viande pro~égée. Au lota~: 3,007,281 kilos, qu•i ont atteiat une valeur de 4,979,959 francs. Le nombre tota.l d'animaux abattus ou ti· vrés sur pied s'élè·ve: En 1914, bœufs ou vaches, 4,248: veaux, 54; moutons, chèvres ou agneaux, 3,107; porcs, 334. En 1915, bœul.s ou vaches, 5281 ; veau, 1; moutons, chèvres ou agneaux, 8325; pore&, 205. Au lola·!, 19,555 têtes. Le nombre de cuirs et de peaux provenaat de l'aba·ttage se monte à 7331 cuirs et 11,618 peaux sur 'lesquells tl a été vendu par le ser· vice 4646 cuirs et 6115 peaux pour le prix de 213,608 Ir. Le tran&J)ori du bélûl a été e!fedué par huit autobus avec v.ingt-six hommes, ct les manipulations ont été faites, surveillées et inscrites par deux officiers, quatre sous oUiciers et cinquante-trois hommes. ooooooo • Un Atllemand, retour de la guerre, étner· veiNe tout le monde à Berlin. - J'ai pris huit soldats anglais, deux alliciers français, une mitrai1'leuse, trois mOl" tiers, six voiiures ambubnce, et même, une lois. un régiment complet. - Mais, c'est admirable. Ces! de l'héroïsme. Qu'est-ce que vous êtes? - Je suis photographe . . ..
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Publication du MUSEE PEDAGOGI~UE ~'Ecol~ !)t'imaire donne una dizaine de livraisons d'au moms 8 vages, non cu!!lpris la couverture, et autant de su~pléments de 8-16 pages pendant l'aunée ordinaire (so1t du 1er Janvier au 31 Décembre).
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