No 09 l'Ecole primaire, 15 Novembre 1917

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36m•année

TOUT MUSIQUE

ce qui a rapport ou concerne

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en tous genres ET

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Soeiété valai,at)JJe} d ·édu~ation, Pnblttation duMUSEE PEilAGOGiijUE L'Ecole primaire donne une dizaine de livraisons d'au moins 8 pages, non compris la · couverture, et autant de suppléments de 8-16 pages pendant l'année ordinaire (soit du 1er Janvier au 31 Décembre).

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Sommaire de cettelivraison

\ \ .,.L'enfant JésuS".-

L'inattention chez :, l'enfant. - ·Les écoJ,es :publiiqueiscliez · ies 'Romains. - 'La ,composition Îlfiélll1~ ·çaise orale. - Ce qiui orée ila vie à l'écoJle.--=.A: rpiroiposde récitation. - Variétés. '

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leu11S inSi'J)e1ciieturis. Nous rre :diouifooo p que son s1.11ccesseuir, homme d'école aVJanWaigeru:sement ,co,nnu de son c· •n~a,piporteà 1'-ac:compHSIS'ement Ide s dievoirl'actiivité et le :saV'oir -.:fai.Œ'e détp yés par M. 'MeiU:and. 1

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rai& s,elia()On&i,g:n~e <liarusle livret scot,aire,oommeceLase pmttqu'e <léjà ipour 1esexamem d',émarudpation. --0--

Examens d'émancipation

Sa:lzgeber Hermann, à ~arogrt~. SUJpersaxoGustave, à Saais-Fée. Mlle Oém. Donnet· ( Sœuu-.MarieAlfP'h.)a ,auss,i oMenu ,le 'brevet de t:a:Paicité. -0-

Da!lBta demièœ ,c,ooiéoonice de M!M. Musêepêdagogique de Fribourg lndemnité de renchérissement scolaires (tenue .à !Sion les lnsipecileitVI1s , Sommaire . des Suppléments B0• g En nous :fléférantà 'CCSUJj:et à la ,cfu-pour1917 .-ts le 29 odobtre dl~ruier sous la ;présidooce de M. ,1reGhef d.lul,Dépa:rtementdiel'l,ns·- culaire diu Déparrfüment,)p,uibliéedélll1S Notre piainiquotidien. - La famille ,Le ,person111Jel eilJSiéignantp,rimaire . truction IJ)Wbliiql\.lie):il a été ,diéddë de ,l'Eco(e primaire d ~octobœ dernier, ai1IJJS,i et l'école. - 'L'·âge ingmt. -'- 1Lazaire. !pvem:jmcerrainem.enJtavec .plats.iif,qu' libéra- sains examen,, a1près 2- 3 mots qu'.à ,l'envoi effedué r1écemmentdlu ca~ - IJa sai111t1e:té aocessible <à. tous. atten!dant lai presiemiatron au Or d'école,,Lesélèviesnon émanciipés q,uiau1- talogU:ediltldit Mwsée,no:usveil!ons[,ap_ \ if.leUII'S de lia grtller1J1e. - IÜeuix:âmes, C01nseilipair 1e Conseil d!'Etàt, d'un ,pr auooqweLlesserowt ,raienttravaillé <l'une ma1J1Jière isatiis1fai- peler les conchl'ti,o'llis Ton: arvis? - A trarvers lm jet de ,rev,iision d!e La loi du 19 1 droiites. eff ec:tués . ,les :p~êts : lMayens. (C110,qiuisvalaisél/Il.) - Va- 1909 SllWles tmi:tlements,mn :déaret p sante. Déllilsdes casi excreiptionnels,MrM. Je3lnS!pec:veursporu:rirontaœoroer des 1. Les volumes 1pooiésau CaMlogue de · riétés. voyanlt des indemnités .die tïernchér.i ,la Bibliothèq,u:e.et des collieci:tonsd:u congés.füimités à œs élèves. mend:sera idisOUJté 1par te l{)OWVoir 1égi Mu,sée pédagogi,qu:e de fribOUJi-g fatif dlans l:a, ,présente s,es&i:on<l'eno1Ve --0-Inspection desécoles eont IP'fêres,grratui,tementaiux mernbre. ·blflesdu cor,p.s enseign1ant dw Va:1ais Dès mainte111aint, les écoles :p11imaiires , Brevet de capacité œ_qui conceme srpédaiement M-~ qui lui en font la demande. seront l'oibj.et:d'une -3me viisii'teà la quel- lesEn En:suiitedu pll"éavis ~a'V'Orr.aible 'de 1a Ins·titureurs et Mmes, lies Imstituibri 2. Une simple carte affranohie de 3 œn_ . le MM. les ·ln.s!J)ecteui115, iprncèdleront ces, H y est p·réw Commission die l'enscignement primaiœ ,qui isruit: times isuffit ,po,ur diema[]Jderdes ouscol,aire, icelle.diui \'ers 'le milieu du cortm1s Art. 6. - 'Les ,commuinesalloruer'Olrt re, le Oonseil id'Etat .a •accordé le bredlébwtet d!e J.a :alôtu,re éfant d\ülleurrs rvr ages et dies tableaux. Ges cartes vet die 1caipacité à ,M/M. les Institu:t:eu,rs mainteooe. L',on ,arttendi heawcou,p de 1po11rl'alflnée :scolaiTe 1917-18 au p -sont · foUJrnies gr.atu:itemJent,pair .le dit ci~aiprès1I1JommésqJUJiont régula-tisé Musée. ,I.JQ1fsqu/iil is',agit de demancette inrno1Vation :p()IUJf fo iprogirèsde nos sonniel enseignant, des indemnrt>éss, • liewr .siruatio!Il<l!àrllsle co'UJ11ain t d.'octobre dales quii seiront au minil11lllD1 die: écoles. der des ·irenseignements, il faut em. en subissant avec suc,cès les ·éipreu,ves Fr. 40 par mois d'école aiux i,ns. :ployer une · c arte de · 5 ·centimes. ~ règlementakes. tuteurrs et î,u,s:titutriœsm!ariés, a1insiq lia règle, plus 3. Il n'est pias prêté, Le :per:so1J1Jœl d'i'Il8!P,ection de nos éco_ à ,ceuxqui enseignent en delhors die 1 Instituteurs de langue française de trois ouvrr , a ges à la foi5. les reste Lemême ,powr'le .cours s,cotaire commwnedie domidlre et de 4. Tout mernbiœdu co111ps erus·eig.nan'tva_ MIM.Beytrison Jose:ph, à 'St-Mar.tin. 1917-18. ·saiuf foiultefoisen ·ce ·qui confr. 30 aux aiu'tresins.tiituteuirset 1 !feœvant des livlfes 011des oblaisan Delèze Candide, à .H.-Nendaz . où, Vltl sa démi~sion .titutrkes. œrne l'E,n11Temont jets, en iprèt, , s wa mooi d'un livret Genood Jul es, à Bg7St-Pienre. dlonnée ,powr,cau~·e de santé, M. l'lrusUfiéllt y !pa:ntidpera à raisorn '.du 50 foumi giratwi,J,ementiet sm leq,uel OilHoz A~oÏ'S, à Chainr<at . ,pecteuir soolaÏire Mieilland ise ta-ouveira 1%, dru su,bside :ailloulé . sont inscrits :par l'employé: I . les OolLuitOrarfos, à Miasso-ngex. remip1!élicéip,air M. Ed. Oarron, p1r.ofes.. -0miméros die l'objet ou du voliumeem;Hugon frnnçois, à Mairtigllly C. seur a la Grande Ecole de Bagnes. q,U1e lJ)mnrt:é,le füœ de l'ot.Wrage et · 1e Lwisier ]iules,. à fuUy . ·Courscomplémentaires le Conseil d''Etat a nommé à ,ces foncnom de son auteuir; 2. l'indication, Mottet Aimé, à Eviornnaz. , tion:s \poruirla rn0111Velle liégiisfatU1'e. Grâae a1ui noruveaiuprog11ammeet s'il y a lieu, de l'étai de l'objet 011,dJu Mottièz jiwl1es,à 1Saxon. M. ]. Meilland, dioin~ 11,a diémission a l'extension de duirée (150 h. au lieu ry;olume; 3. ta date d.111.1,prêt; 4. la diate Mouliin Jos., à Vens (Vollègies). , été accepree a1Vecl,espluis. viiis rnmeircie- 120) ,qUJeœluki exige 1poll[1être par~ de l,a rentrée. Revaz Marc, à V ernaya2:. rnents poUJrlies lo,rugset :précieux sel"Vi - ,couru, ces cours sont é11p 1pelés à 1p11endt1 , 5. Les frai:s die iir:a11S1port pàr 'lia ;pos'te Z'tl!ehu ,ait 1Mall'!:ice, à Savièse. ces ren!d11Js, a :rempli :pendanlt 16 aTIJsles dés,ormais et à j:uisibe tifœ une pk11sgran• · · (15 < > jUJSq.u'à 2 kilo1 s ) sont .à la .fopictions d'II1Js 1pectoor scolatrie du dis- de impo:rfance, do,tuirés qu'ils s·ero,Ii Instituteurs 'de langue allemande · charge de ·l'iemprunteu[". Ce 1seiivtœ .trlct <l'Entremont, oharge .dront il s'est ipar des ex:amernsde so,rtie,qui ,seront or: MM. Eben.er f ri,dlo'lin , à Kiippel. bénéf.iciiedtu RETOUR GRATUIT ,' constamment a:cq,u'iJttéavec un tdlévoû- g.ainisés1piar dîstrids à l'instar die c frranz, à B,rigrne. Haseli à .la condition d'employer, po'u, l'a- . ment et un zèle aiu_,des,sUJs<l:etouit éloae. În!~rndiu,its, 1pou,rla llihétation de l'éco Hein'zen Albert, à Ried-Brig. dresse de retour, le carton-étiquette C'était c~baiiœment l'un ..<le nos mcil- primaire . L'ins1crip1tioI1J d!es notes oht Noti MiahaJeli,à .Stialdlen . fourni par le Musée . -' · --0-

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6. La durée du ,prêt à domidle ne peut Se111:le.s les communes reunissanit excéder 30 joillJiis:pour les Hivres et niombre de dix élèves au nwins aiwr: 15 jou,r.spowr liesilableauoc. droit à l'ouve.I1lrlllf,e <les,cou1rs. Lorsqu'un emprunteu1Pd!ésinecon~ Les ŒUŒ's seront donnés !Cetteia ORGANE DE LA seJ1Ver UIIl objet ,plUJSloŒ1gtemips, il die la façon la 1plus:pratique. Les él doit s0illidter une iprolongaibionqui ves s,ont 1pr;iéesde les siui,vr:e avec l'i SOCIETEVALAISAlillE D'EDUCATIOlf est aacordée :si.,l',objetn'est pas de- tenüon de s'instmi11e1s,rnrtorut s,UJr la f mandé :par une autre personne. çon de tirer le meiUeur iprofit des ci' 7. Tout emrprwnteuiren rciardi reçoit u111 rées alimentaires dan:s les COIU['S de ,o • L'Enfant Jésus de ,l'hommage ,qu'a~ait a:dœssé 1 1'angê S'il n'a ,pa:s Œ""endiu 'Ies sine et des ;vêtements,usagés dans I avertisis1eme111t. à lia Vierge bénie: « Pleine de gr✠». liVlresou objets dains les huit j:oiu11S cours de coutuire. li faut savofr, vi ,ch:rétiens leurs mères 2. kux eniflélin1s l 'Ecole, eXicellenterevue catholiqu:e . su:iv:ants,il est tenu de .payer une fi- avec l'h,em1epénible du moment quri .atpiprenneœtà balbutier, dès leurs ,plu.s à Paris, d'ens.eignrement, pwaissant nan,ce d.e 10 c. iPM jour .ebpar ouvm- durer encore longtemps. tion d'u- ten::ires amnées. ,les noms die « JéS'll'S-» vientde acommenc,er ,la 1p,u1blica -0ge -ouobjet, à ;pairur, de l'av~s, donné. ne étude partiouilièremenf intéressrante et de «Marie». Qu 'elles [}Je,craignent 8. Lies personnes qui a:UTont,perd.lU! -OLt Le Centenaire de la SociétédeMari pmrrdes maîtres chrétiens en ce qu'elle rpiasdieles 1eu:rfai,œ répéter .souvent. de :détérfotr:é des livres o,udes objets sont ·sorte ,que, dans tout l,e cours de Cette .année alll(1amp1pelé,entr' aUJtfi s'aittaicheatllX,exemples que Notre-,Sei- ,tel'le diu tenues à la répaxation ,péculild,a:iTe leur vie. ,et ~urfol.!. t à l'heure su,prême gneur nous a donnés, ;c,omme élève. dommage causé; faute de ,sati'sfaÎ'œ œntenaires, œlui die la iSociétéde M de la mort, ces noms ·aimés viennent na_ Cette aippeilLationdoit évidemment 1 'à œtte obligation, elles ne seront rie, fondée en 1817 1pa:r ;le R. P. Ohahlrr,ellementà leurrs,lèvres et expriment, s'entendre ,él/Usens ,l:airge;,c'est-à-dire en , dont fa caiuse die béatification ;plll.llS ad:mises à ,seservir die ,La Biblio- minaide envisageant 'les obligaitions qui in.tom- même aux heu,rns où l'âme n'en a 'Plus 1ac.tu:ellementinbroduite en cour de est Musée. thèque et drescollections d11.11 s cienœ, la vol,o,ntédru chTétien d'ai bent ,au.xéc'OHoos, soit à l'école même. <'O'Il Rome. Ce :saint 1prêtre (rné en 1761 ler à Jésws.ipa:r Marie. 9. Les ourvirageset objets ,reçtl!Ssont ain- mort ·en 1850 ,pia:~sa sort dans ~,a famille et en notant, à La :à :Bo!I1dleaiux les ,p,1 nofllcés,chaque mois au fuŒ"" et à me- dur:es an11J~-di~ la ~évol,ution, y 'exefi lumière de 1l~EvangHe, rcomment s'en 'Les institu~rices d'es écoles éléimentaL œt aoquitté le Siaiu'VOOŒ". SIUII' 'e die letlJf a,r,rivée dans :l'Ecole çain~ ur111mm1s1teredes 1pLusfuiwdu,eru!lC. res ou enfantmes doi'Venits'a;_p,pUq,u,er primaire. Ils peu,vent êtr,emis immé- f 011cé de is''exi'lerm 1797, il ;pa:~tit:p,oua,1 Aujowrdl'hiuidonc, noœ ,avons à ,pa,r_ awssi à faiT,e redlire et 1chanter souvent le chose, devan1tfa,_ 1pair 1eurrsj,eunesélèViesces noms :sacrés. diaitement en ,comm,wnicatiion. l'Espagne . Rentrié ·en Fmnce en 181O, 1erde œtte ado,r:a,b, grandis, les enfiants retrowve1O.Un :registre s,pécial est mis au Mu- il y fondait di'Verisesœiuiv:resaipostoff, qwelletou:s, ,croyants ,et incroyants, s'ift,_ Deve!ltl.1/s r,ont ainsi, à 1,a faveuir d'e ,ces refrains sée pédlagogique de firibowrg à :l,a ,qœes:,le 1oouivent ,diela Miséri:coroeIPo,ur dinent: l' Enf ant-1 ésus. 1. Oui, Jésus ai été en'f.a1nt, c'est-à-di- lointains, ;l'exipression de leuir .tendŒ"C disiposition des ·emprnntooa,s,pour y les jeunes fiUesŒ""epenties, les icongrég,a_ envers Jésus et ·Marie. ,consigner leurs :piroiposi tions d' a- tions mariales ,composéesde jerunesg,ens ll'e que non seiulement il ,a été le ,peti:t 00111fia.n't',e êtïe dêpo,sé dans la crècihede Bethléarn, 3. Mais quiel,qwe ohose de ,plus 1prrochat et autres desidenata. et jeunes 1personnes. Dé cette demjère -.os,or.tit,comme le fnuit de la flelllr,la So..., porté aiu tempie de Jérusalem, tranJS.. fond soMidte ki 'l'.a~tellltiondies âmes !por:~éenJ Eigyipte; màds que, reve11JU à chrrétiennes. ciété de Marie. Coursitinêrants 'Si elles ont, par 1eu,rmission même, A 1pI1o;posde ce jubilé on ne li,r.a,pas Nazareth, il .a paisisésuccessivementparLes COUTS s,uivants 'SOnt p1rojetés:pOU[' sans intérêt -et1plaisiirles ,pass,agessui-' les différentes ,phases que paŒ1courent à former d'au:bresrunes, elles se devront l'thiv,er1917/18 : tous les enfants. en to,urte drconsl!Jan,ce,pl10!J)Oser I'·EŒllvants d'u:n airtide rpa:ru danrs l'AlmaCours de cuisine: St-Maru,r:iœ,Vé- nach du Valais de 1918. Notre périoFi~ons-le-nous bercé aux bras <l'e fanit Jéslws ,comme modèle aux enfants ross,az, Saxon, Arnon. diq,u,enational ne 1poruvaitmanquer de sa mere, -qui Lui1c'hantait quelque canti- qui leiur sont confiés. Elles devront le Cours de -couture, raccommodage et raip1peler,à ,l'o:ocasiondiu œntenaire die'; que. Puis, dès qu.e son âge ltii p:ermit de ,lelllf renldre virv:a.ntet faire de son soui.. confection: 'Boiu'V'eret,Mionfüey, Val- la Société de MaŒ"i e, les précieux ser.. ,pmnoncer quelqwes,m'oiis,Ma rie lui aJ?'- venfa-·qiuelqwe chose d''hahi~uel. Lo11S d'Illiez, ·Evionnaz, Dor;énaz, Mairtigny- vkes qiu'elltea déjà rerudu1set icontinue iprena111t à ,prier. Oh! qruelbeau sipecta- quJ'uineéducration,premièrea graivédianis B0U1rg,MaŒ""tigny-Comoes, Saxon, Rid'- à rendre au miliet1de nous avec nn zèle, cle: Celui qui devait un jour enseigner l,e cœurr les tmilc; :de Celui qu'il s'agit des, Leytmn, Oham-0s,on , Ardon, Sion, un dévouement et 11n savoir-faire ,3/U alltx hommes !''Oraison dominfr.ale, d'imiter, Jésui: "" esit i'bôte habituel : la Vex, Savièse, St-Léonard, Oranges, desrus de tout éloge. Puissent dès for& VOUJht t ,recevowde sa 'Mère les premiè- di'Vine'Ewch'atdstieet le moment venru~ Lens, {;hrermignon, Orône, Ohalais, son activité féconde et son infLuenresa- res notions de :la ,prière vocale. fa Sainte ,eommwmion, ne font que ;pro1s:i 1'e-ipœmier à dO'nn:èr:à longer, ,précisiereit:iil'co'!1porer Il f'll't arttlS Chtp,pii~, Montana, Tihermen, Naters, lutaire :sepou,rsuivre ,et s'exercer le ,pl,u,s à l'enfant Grenigiols, Münster, Ei.tinen,Randa, :longtemps )POssiblleau mHieu de noos Mairie'le doux nom de Mère; et sans JChvéti'en cette ipen;séede JéS1Us son mO · Saas . 1pou,r. 1~1plus grand hie~ de l'instruction . douite'l'aœompagnait-il inrerieu['emerut dèle.

L'ECOLE PRIMAI RE

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ü'aitleurs, ,q.uelquresoit l'âge de nos ·1. De fait, c'est fa: :chosele plus ét tel11 où Laiiran:sgrnssiondie la volon'të élèves, o,upiutôt quel que soit le nombre U:éllnre du. monde. sa MMie et de Josejph n'est qu'ap1pade nos années, 1peitsonn~lles,l'Enfant Jé· Dieu viv Jés1us--Christ, fils ,c:Lu dente ,ainsi ,q,u,enous aurnns l'occasion sus doit nous s•ervi'r à tous de modèle. sagesise du Pèr.e, Ce'luii.dont nous ch re le' consitater, f a1·t res:som ··r p,1us vive· de Raip'P'elons-nousl•a,parn:le formelle ip'fO- tons dans notre Credo: « Dieu de Di ment,encoirelai ,coilltinuHéde s.on obéisnoncée pa,r le divin Maître: « Si VùUS 1UiII1ière die lumière, vimi Dieu de sanœpendant le reste du temps. ne devenez comme de petits e nf ants, Dieu » ; Cel'll!Îdont 11'ApôtJre a écrit 2. S'il fallait maintenant rechercher vous n'entrerez pas dans le royaume « Tout ,a été 'fiaitpair Lui et rien de tesqwalités de l'obéissance de J~usdes cieux. > Ce n~est pas un,e pTéféren- qui existe n'a été fait sans Lui )';, s Christ à Nazareth, nous verrions qu'·elce ·enrtreplus.iioons1parli.s ipossibles, ·c'est ble vouloir réduire touJte&on action d 18renferme fout ,ce que l'on ,peut en atune nécieisisité . H nous sa'V'onsbien. en bas à obéir à d',autires, puisque, tendtœdle iplus 1~arfai'fi. quel sens il faut entendre cette presic.rip. ne 1parler ,que <le ~a vie cachée, il s' Jésus -se porlait ,aux clioses comlll'antion: elle signifie que, même avec urie ap,p,li,qu:apendant trente a1I1JS. déesa,vecune colll)p,lèteeXJaditudeet lies tafüe d 'homme, avec wne vie cha1rgée J'enterufs bien que Mairie et .Jos~ a'ccomipHssait iavec une ·entière ponctua. d'1anrnées•et de sowcis, 1Pâme ,chfétienne ébaietIJ.t les oréaturns }es plus dignes de lité. . , aussi con1fiian- lui commander. Mais je remarque aua. dioit être aiu·ssi ill!ru0icente II le faisait d'un cœurr joyeux et qui te. au:ssi abat1Jd!o ,1mée,qu'elle ,pouvait l'ê_ si qu'ils étaient des créarrures et qu'I .ne s'iwtêtait ipas aiux difficu.Hésde l'entre dains :ses premiers é1ans et .en -sui- :s''agit ici d''u,ne personne diivine; 1par treprise ni aillX inévitaMes T'épugnanvan:c'1a pente naturn1le de 1'enfani,e. conséquent qu'il n'y a n1UJll:e pir,oiporttou ces que ~a !natu11eipeu:ty découvrir. et celui iDaITT.!s ·l'une de ses hymnes. ·l'E,glise ernbreœux q,ui commaindaiel1i!: U voyaitt ·en towt le bcm e.xernple à no,us f~if dhainfor: « Gloire à vous, .fé- qui obéissait. donner, soit aux: ienflants de s:on âge, sus, qui vous manifestez aux petits. , Puis 1a-t-on 1pris.garde q,ue cette sujé. soit .auocautres pers•onnes témoins de son aictîivité . ·Et ceipendlaintil s'1aigit-là de raipp,eler tioin de l'enfant Jésus à ses « pa:rents, ,les merveiU.es,de la T,m111sfigrur,ation diu et notamment <l'e Jés,us, apprenti puis Miaiis , parr-dessustout, il avait en vu~ !,agfoire de son, Père, et Œedécoo,vraiil: Sa,ul\lieu'fen ,Pl'ésenœ de triois <l'e ses ,ou,vrier, à Joseipih,maître d~atelier, ffl. Aipôtries . hommes faits. Qu'est-ce à di- tr:aî,namttoute uine série de :sub-o:r.dina. sans ipeine eb diir,ectementdans ,le détio111sa:cces:südres,où l'obéissance da tail des :tro~aux aocolTIIJ)lis 'i1 e, sinon que 1a véri~able «enfance» . n voyait son dans tout son éclat? ne se j,UJgepas d'après la tafüe, maiJS Sauveu:r 1pélToaîi1 , divin Père diaJI1Js IMMie, dlans J o-seiph 'Qu'il ,5'a:g.issedre l'intérieur même de dans tows les ,aiutres intermédiaires· d'e d'a:près 1les :sentiments? I1afiamille,,c'étaioot .Ies,travaux du mé- ses volo,!1Jtés aiU!près, d:e lui. Jwsque l'~ lia ~ voie d'enC'est ice qu'on .aip1peHe en œ monde, c'·e.stà 1paritionde JéSIUis f.Moe:s1piTi~uielle » rncommandée die tou.llJ niage auxquels i'l prêtait la main, balaDiew Ie :rèl'e ,qu1e,le Vel'be s'adresse : mais p•air- yant 1fütelier, ramassant le bois, allutemps da.ns .le 1<.füri1siti.1anfame, ümlièliemeI1Jtmise ·en honneuir, au courn maint le feu, a:lla:ntpuiser de l'eau à ta « Enti,ant oo ce monde, 11 <li'b. . . Me ,. die ce:s dernières années,, ipar la jeuine fon'baine, faisant que1ques empleN'8 voici,,po,wr!faire, ô iDieu,votre vo1lointê. chez les commerçants die Nazareth. , dans sa vie publique ·et surPlus famdi :carmélite ,qui, à 1son nom die Thérèse Et si ,les travaux du, •ch'a:ripentit!' tout dans sa pa•ssion, Notire Seigneur vou1ut ajowter celu•i de l'finfant Jésui 'hui à 10 étaient en :cause, qu'o,n se rnprésenœ ;parler,asou.vent ia:usside tla volonté de Auesi, mettons dès au.joilli11d ·l'ouvrage p,ar s,o,n S()IIl Père » . M,ais ,pendant 1a vie ca:c.h.ée , base de nobre vie, :p,ottJrfoute !':année Josepih faisarut l,iV1rer « aipprenti», et ' l es clients, parfois exi• le Père icèlestesemble ,avoir tédé à Ma6'colaire qui s'octwre,ht dlévotio.nau divk11·Enfant Jésrus, et le drésdirefficace de geants et injtl!stes,IS·eplaig'ifllant•auprès rie et à Jose:ph fouis ses .droits sur son ne fût pa:s ex'é- Fï1s bien-aimé: celui-ci est par eux: lui dievenir le p,ll!JSsembl:ahle ,possible. de celui-d que le :lwaviaH ,ou,téà .JeUJr1oonv:e111aince ou Jiv!fé dlans porté, t:r.ainiS1porœ, guidé, ,commandé. Et • les dlélailSvoulu~; en fouit oas, ils ,l,ui œux de l'enfou.rage piartidpen't ·à cette * * confiaient des commandes, ou., v:eoont autür.ité. Jésus ...obéissant à l'atelier, lui donnaient, eu:x aussi, des Notons, ,e,n :passant, q,ue danis la Et il leur étai~ soumis. (Luc, II, SL) 001dres;et Jésus, se :soumettait à leu,rs Sainte Eu1clhari:stie, ,g,u~est une autr e En ces dnq mots ~iient.tout ce quie lia wlontés. Oui, j,U1S1que-Iià . . . .. « vie cachée», Jésiu:s continue ces havie de Jésus à Nazarerh contient de Or, ,oeliadiwra ,trente années. L'épibitu&es d'obéissance :p1assive à 1,a ,v,o~ iremamq,Ulable. sode de !Lad~sparition de Jésus à Jéru:. Ionté de ses p1fêtres et même de toius. 1

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3. Est-il besoin maiJ!ld:eI1Jaint de soUJligner '1es aip!J)HcaHons 1pratiquesdont ,ce divin -exempleest ,swsœptible? S'ag.it-N de nos élèves? oui, fo.11mons.. les à l'obéissaI1Jce, :assot11plisso11s-les 'Pélif des eXer.ckesmlllltiples,plions, q!lelquie.. fois malgr"é eux, ,ces jeunes airbrisseél/UX qui aunaienit tendance à s'orienter dailis un sens ,Illéfaste . Ma:is surtout ,prnposons-Ieu1r, infassahlemen,t., ,1'exernpledu div.in enfairut,dlu divin apprenti de Nazareth ; mettons-le en :relief sous lOOI's yeux, ,en 1'ewrmonmant ,queœla a existé et en leu!f .r.apipd:anbfréqrue:mmentles qualités et 'les motifs d 1e l'obéi:ssan:ce.diu Saiuvellif . D'ailleurs ,c'est aussi à nous-mêmes qu,ece diivinmodèle est ,a:pplkable. Qu1oi de plus flaire q1t1J'UJne volonté d'homme fait ,qui ,sait s' as:s1ujettirvéritahlemenrt à <i'autres ? Et cependant, quoi d.e pl UIS nécessaire, q'llloid'e 1pLuis ,r.aisofmaible? Gar , .enfin, de deux 1clJ.oses l'une: ou nous a,gissons ieru1chrétiems,ou nÜ'UIS' ne vivons ,que rpairdies wes humaines . Si c'es:~ lia secoinidehyipoifflèse,soit; mais cesS<O[lJS de no,u,s téclamer de notr.e ,q,wal:ité de .ch:riétierus ,. de maîkes ,ch:11étierns , et 1011aignons fol.litesles con:séquences de notre attii~ude. Mais si c'est la prem,ière hyipofüè9e, et c'est hi.en ,ainsi ,qu:eIl!Oill'S l'entenldons, eh! bi'en.vo. yons iDieu iparitou,t: daœ nos su.ipé·rieUJrs, dlans nos égaiuiJC , dans ,nos i,nférieunis,dès l'à que quei1qu:e chose .de'lëgfüme daœ son :printilpe sera rédiamé de 1nons, ipooitons-1nouis y ,po:ur Dieu: « 'Soyez soùmis à toofo 0réat·wrepoulfl toujours valable Dieu . » :Le motif s1e11a et, éllU s-u11pil,U1S, ·nolllSobrtienidra des mérites, en même temps qu'il nous soutien. dra dans ,notre a,ction. 'Maîtres et maîtresses {:h:œtiens, met~ez bien soos vos yeux, tout au début de œtte ,année, œs mo'!:sp,lein:sd'uin divin encoorngement: « Et il lelll" était soumis!»

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L1fnattent1on chezl'enfant

61 Les écolsspubliques

;:.,=== chezles Queli1esen son,t,Ies 1ciaiu:ses?Il y en a La ,civilisation moderne s'arroge bea'll!cowp,répond le Volume. « T a1J1'1:ôt ,ses yeux et ses oreilles ·sonl lontiers le droit dtavoir 1prodluitles • diJatraits 1pa:rdes voisins qruds'agitent, les p,ubHques.Cependaulitil n'en est · ipar un omit inaiocoutumé; tantôt la Les follliIJes en~reipfi.sesà P.ompéi, swgge-stiond'uo mot o,u,d':wn sonv,enir vil1e mmaine asiserzimpo,rtante en entmîne bien loini son imagina tion; so,Us les cenJdresdlw Vésuive~'an79 de fowrnii à œ S.ll'jetd'' n'y ,prenons.garde, tre ère- nom; IQlntt nous-mêmes,si noru1s - ,tëressanirs<looomentspair les oâtim nows favmisons ,cesabsences. Une ·arn :cufation molle 101uune voix trn~ rfafüle les peintures et les inscrÎiptions d lassent vire sa honne volonté, et la mo- s'ornent les murnilles. Les citoyens notornie d''iune pa111ole sans expœssio1111ches, ,pour 1p!1éserverleurs enfants <l'incline à La-somnolence.Quand la voix ,contact diu vulgaire, possédaient un et est criard e ou trnp 'élev,ée:sans nécessi- clave grammairien, littérateur, voiq té, il y a diivol'Ceentre Ie ton et lia pen - poète ,qui se chargeait de l'instr.udioa sée et l"attentioin en souffre; sommes- des fils ,de la famille à laquelle il étai oous de mauvaise humeoc, les cœurs attaohé; mais le ,pewple et la classe mo, s'éloignen~ et les esiprits se :paralysent; yenne aisée envoyaient lellif. jeunesse diOll rva.rlons~nou1st:rnp vibe, O'l] s'esso'Ufle dans des ·écolespulbHque;;1paya111~es en vain de nous suiwe: les idées n'ont le magister, esiclave très sourvent, tra. rpiaisle temps de se focmer: des sons vaillait aru iprofit de son maître. Mgr Qi,evalier, dans son livre sur ifra:ppent les orei:Ues,mais sans autre ,muis 11évè le qu'il s'y trouvait 'f'ffot. Lesremontnélll1Jces .aux élèves dis- 1P,OiIIl'péi, sipés, en ,COUJ pant l'e~posé ou l'explica- trois de -cesi écoles jou:iss:anitd'une cer.. tion, wmpent le mouvemerntdes esiprits taine réputation. La ,p,remièrèe, tenue ipar Verna, occwpait 1Unemagnifique et les détoument die lra leçon. salle car,rée avec tribune en hémicycle « Ce sont là, pou,r ainsi dire, les eau~ omêe de statues d!a1ns .tes niches. 'L'ausies extérieUüesde l''inatbention. Il en est de noo.is dire si ,c'était là la d':au1tre;; ,q,uiÎtiernnenJtaiuxleçons mêmes. teU:r O'llJblie figure des dieux de l'Olympe ,ou si eJ. 1 D'abord, à .eurr,alLUII'e de monologue. N'avoir à suivre que ,Letrain d'un aUJ- les étaient uniquement destinées à emtre ·es.prii est vite ennuyeux et endorr- bellir le lieu où se diistribruaitla scienice. mant, .~lo,nsqiu.eprendr:e ,part soi-mêmé Dans un :cas comme dans l'autre, elles ,au mouvemen1~ sous l':effet de questions :révèlentquand même une remarqua ble qui provo,q;tœn1t, à Oa rncheiricheou ,quj :pensée :pédagogique. On ne sauirait obHgent à metltredeholl'siceU1'onsait, ce même douter qu'elles ne ioontril>uassent qu'o:J1Ja ll1etenu,sou.tient. intéres,se et à inculquer ou à déveloJP!Pefle goùt du beau d'une façon iplus logique que les exotte. dhrnmoli'thog,raphiesqrnelconquesqu'on < Dans ,toutesiceisdriconsfances, no11ts trouve parfois dans nos classes moder, 1pht:s'V'olontiersà la lém>trsen pr:erm111s gèreté d!esenfants ,qiu'à .nous-mêmes et nes. Il est wai que fout le monde ne nouis voyons un manq·ue d'appéfü où IJ)ellt 'Pas se 1payerdes mar:hres pour dé, 1co1Ter son école. Une inscription en let· il n'y a que table mal servie et mets in.tres :rouges, :placée à la ,porte, nous ap, dli,gestes .» iPlf.en,d l que le maître et ses élèves s'étaient mis sous la protection de Caïl.l9 Capella dont ils so,11.haitaientla p,romo-

fjon à la magistratwre dëcemviirale,ce :sent: la -1pmne e.31: suorée; ,qœnd, lewr quiprouve q,uece n'est 1pas ide nos jours tPrésenitant(ll/Jle,feuiUe, Hs aiffirment: lia que date lai 1polfüq:Uie 1SiColadre <l'ont il fouine esibverite; qwalflld,four montrant nous ,reste maliheu:r.eu:&ement quiel,qruiesune g,rawr~. ils jugent: il'image est jotraces. lie; en un mot, foute.srles:fois - et dès ·te second établissement diu genre f'éco1e .enJfantine - que vous aippielezavait également éprouvé le besoin de se vos tout ,petits à jnger et à exiprimer: m.ettre sous la protection des édiJ;~s, le(llrP'ernsrée en une pllrnase1c:cJ<rirecte, vous mais l'avait fait, 1paraît-il, dans un la- faites de :fa COl1TJ/P,01siit'ion fmnçaise .... tin si peu Œrrect ,que les fouilleurs mo- ~n ,herb,e, si j'ose diœ. Cet exercice dedernes en ont conclu ·qu'il ne recevait viendira même dies !Pliusïrudueux si que la lie du ;peulpleet que les études ne v,oiws a,v,ezsoin de 1prO!])oser toujowrs des devaien~rpasy être Jpoiusséesbien loin. sujets ,où vos élèv.es 1p,uirsisen:t obsier,ver Qua'Illv,aiutroisième, oru ne peut qu:e et sentir. rester ébahi devant l'enseigne étonnanJe vois, à cette façon ide ,procéder, un te qui devait amener les clients. Sen- avantage inconte.sitaMe. Avez-vous tetant sans doute le besoin antique d'une mal'qué que ce qui r:ebute iles ,jeunes ,réclame,le professeu;r n'avait rien trou- é1'èves,c'est isou1V1e111t Ia fatig1u:ed 'éorire vé de miewxque de se faire ipeindre sur et la difücuJlœ d 'orthogr:aiphier? Tels, la façade de sa maison, un fouet à la d'entr,e eux qui ·aur,aient i!rouvé et exmain, flagellant rudement un écolierr ip,rimé aviecpLaisÎirdieibonnes idées dains, nu que deux de ses camarades tiennent uin e.irercke oral - ,qu:i,l'ont même fait fortement. Je ne sais si le digne homue - vo•ws ,él)j)lpo1r.rent 'llln ipiètre tra:vail avait beawc9u,pd'élèves, mais il est per_ écrit, irnC'omrp,Let et émail'lé de fautes. mis de croire que les enfants ne de- «Oh! I1es fa,utes 'd'orthograiphe! dim-tvaient pas se senti,r,attirés :par cette af- on, ,ce n'est ,pas le momene d'''en rt.eo:i'f fiche plutôt menaçante. compte; il ne fulut ,pas remettrie à l'en Quoique les découvertes faites rrnseifant ·UJileco'P'iesil'lonnée d'encre muge; gnent swffisamment suir les métl11odes :c'est œla aws:si.qui le dëgofüe. n D'acemployéesdans les div.ersesécoles p,om- ,cord; ne cournns 1prasdieux lièV<ne!$ à :1a ;péiennes,on ne peut que regiretter qu'on foirs, q,wandle tral\'iailine :se .dlouole:pas n'ait pas mis à jour un manuscrit qui d'un devoir d'orfillograpihe! ;Afiaisil y a oowsy initie d'une façon pluis détaillée. bien à œla oo inconvénient: ume orthoEsipérons toutefois que cela viendra. gira,pm.e fiautived'un mot écrit, relu, r:eR.. co1pié, relu encore, risque de s'implan ter dans la mêmoir,e. Powrquoi courir ce •••• danger q,uan(i' :on peut :Jr ''éviter? PourLaComposition françaiseorale qruroi:swntoutrebuter l'élève en lui fais,aint,co,nsœdéter l'exerdce de ,compGsi'Hont Une méthode d'initiation pour f1[)S trançaise ,comme u1ne ·soirte de ,peins,um? petits élèves au débiut des exer:ciœs ·f.ai:s:0nsdo11Jc Ce tiltre, j'en iai :peu:r, via surpTenJdfre ooaux. « 'M'ai,s ail:ors, objedera -t-on, n1ombre <le coUè,gues: « Composirf:io11c'est le ·ëral\l!ail hybride, sans persornnafrançaise orale! Quelle :plaisanterie! ES't- füé ! - Poœr:quoildoI11c? Chaque enfanrt e-eq,u'un exericiœ de ,com,position n'esif n'exiprime-tl-il 1Pas,li,bremen1tses idées, pa:s, de ipar son essence même, un itra- ses exipresision:s?0e ,qui importe, c'est viailécrit?» Nonipiasi,,chet1S'amis. Quall!d que le maître .n'impose ipoo1 :lessiennes. vou.s faites ,goûter un fouit à vo.sélèves 'Son :rôliedott :se -bomeirà stimu'ler les dU:cou11Sélémenialire et qiu'i!lsivous di- élèves, à les guider aussi, mais sans· les 1

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tenir en Hsière, à demander si fid'ée à fa émise ,contribueou non à !l).Délparer ooncl1.1ision e~,piar coruséquent,s'il faut la conserver ou l'aibaind:onner. Si vous :voulezhien ·remarquer .q_u:'il s':agit ipowr commenœr, d'un trav:ail comp;emmt trnis, quiatre ou dnq phrases <C-Otllftes. v-0iusadmettirez,qu'un élève p01u·1-ra ensuite le r,edire •enentier - en rtout,C'asimieux:qu'il n'aUJllaitpu téorire. L'exipressioni,est-elle iocorirecte?Qul' i:l la co11rig~ &ttlr1l'h-ewe ou ·que les autres lui vrennent en .a:ide.is'il '1e :peut. Que si vot11s iienez,ahso1u:mentt 'à un travail écrit, notez s'llif le cli~p au tableaJU no,ir lies 1ph11aises 1prononicées;faites-·ies reliTe,,puiscoipiera11:besoi~. Mais aJo~, < Oop1e 1par sincérité, metrez en füre: ,die,compositionfr,a,nçaise.» Cette cop_ie en vattit 11'1).:eature. · A. fi.

Cequicreela vie à l'école C'es,~ un samedi, un 1p,euaprès 9 h. diuJmatin. Les élèves ,sontau tr.avail de_ IJ)!Uis un moment qual]dJtparaît le faJcteur. Il me tend 1l'Ecole primaire. Vite, fa bande siaufü. . . et ipood:antque les ,p1umesg.rinoenrt,que les mamiots ânon: nient avec le moniteur et q,ue l'emploi diu temps se diiesse, impifoyable,s,wrfa mur.ai1Ieblaruohe, je me J;ais,se·aller à ,la ~en~ation:mes doigts feuiUettent,mes yeux cheochen1.. . Pendant quelques mirnites, détaichon~nOi\lS.de ,l'école vraie .et éblouissons-n,oU!S die rêve. Ou... blions l'atmosiphèretiède et âcre d'u:ne c1a6iseborudéed'élèves, le poêle qui fu,. me trtstemen1,les « ipetits» qui remuent leurs sabofls, l,e i!erre-à-tenre foncé de quelques-ml!es de nos obHg.atioinset ,I,~s procédés quel,quefois tpll'érî,lsd'un enseL gnement si dififérent du oeil idéal q:ue n-0ws.nous s,ommesforgé. Ou1blions tout ,œl,a et rêvions d 'u:nei c écol'e vivanite». d''111I1e école qui it<rav.aille, q,ui agit, qui peœe, et qui veut Je ,progrès. Oublforus-nousnous-mêmes.

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nos idiéestrop tôt arrê~es, les mébho.

Au di•aib1ela ~HscÎlp Iine que je hais! yeuxinquiets, et je crois à leur attention. Qu'~t--ce que cette 1,eçon où Je ·Ma c1asse n'était ipas morte, elle s'en~ Elle s'éveile,elle s'a_ maître,p~l'e et où J.esélèves.« font se1!1 - dormait 'S'e'll1lement. soi-di&anrt:1consaioréesrpair l'us'age et blant,, <l ecouter? Les ,esipnts? Ah! ils nime. 1:a mdhe commence à bourdoncommodes ipou'f not:re molle paresse, sontbien loin d'ici; ils vo1'entau hasard ner. Au travail donc! C'est la gaîté, nous tenten:t·aiv·ecun,e,complaisance un des souivenirsd'hier et des es1pérnnces c'·es,tla lumière, ,c'est la vie! ,peu ,lâche. die demain. Ils !$Ontdans l•a prai.rie, Mais, ,aiprès tout, IJ)Ourquoi'l' < école dans le bois, à :liafe111nie, !P'arlout,s,a,tl'f Je œ 1pose1:1ai phis, diéS>ormais, cette viV'ain~e »? Existe-t-il d:o,ncune éc0itequt dams la dasse. Geip,endant . je parle. je q:ues.tion:Pourquoi l'école vivante? ne l'est JPOint?Ne .sommn,es-nou.s:pas mots suocèd.entet n'éparle . . . L:e5 V n petit régent entremontant. toU'Sipüwr la lumièœ, ipiouir l'action, tPOllr veiHent.poi,nt lies 1dees; mes ph.11ôJs.es le ,progrès? Hélas! U e&tune école tioutombent inertes et ne iremuent'Point les redifférente de ce1'le-là.Je me la '.re!J)Té- cœu11s.Ma classe ressemble à un tomA proposde récitations s,ente assez LSouvent, Lematin, à l'hoore beau. Bms,quement, je m'en a'J)'erçois. où 1a cloche sonne ,a llègrement la fi.a Il ne faut pas que ma o1a-ss·e soit un des jeux ,etdes .Jihresévolutions, au mo. Chacwn sait fa :peinle,que l',on éprouve inJt tomhea1Uoù se meuœnt l'esipdt rp·étilla ment où tout :s'éveilledan:s .la natu!f'eet et lia jwvéni'learideu,rde l'enfance. Viive à retenir l'attention des enfants durant où noos 1po1U!Drion:s toU6,maîtres et élèl'aietionet ivivela .gaieté! Quelle abomL la récitaHon diesrègfos d:e ·lai grammaives, li.rieavec gr,aindprofit. d1a,nsso~ linable chose q,ue œnte disdplien mal ire. C'esit un véritable tour de force pour vire admirable. N'est-Ce)Pomtcette eco<lesubir sans distraction de ma un Jeune élè'V'e comprise!Su:ffoqué,je desiC'enclJs le où-tout manche « à la baguette »; où besoin die mouvement, d'air les n!iditesmonotones et abstirai~ d',u. chaire. irècrneorgiueiil 1leus1emen 11.t11ie :discip:Jinede ,puir,de 11\lmière. P lus q,ue moi encore, ne 1'eçonde grammaire, cela malgré les fe~? Les élèves 1Sontalignés, les ipieds détendre mes élèves semblent en rédamer. J'é- effort~·qt1efiait le maître pOIUT ,d,aJ!1JS ,1a1boue.Un ,commandementbiref toiuffe, noUISétouffons toilVSdans cette l•a corde de teIIJ/PSà iaut:re.QuestiœIB développements. .retentit < A dlroite! . . . ette ! !! 'En atmos,phère guindée d'immobilité et de 1I1euiveset origi111a.Jes, avant! . . Arro1te! » J,e stlil1Sat1te. &llis- sHence.Il me faut ir:et:riowver mes rp1etils « lntédits » et intéressants., traits d'·h 1sje à la caoorne? Lo11Sqt1'en songe je ;vois amis avec leur esipiritavide d''inccmnu. fui1re ,cowpantà ,proipois la récitation font -cetteécole·où ,l'on commande à la ipmsJe les ·sup1pHede rparler. Je m'efforce certes beaucoulP de bien, mais ils· deune prép!iir:ation 'longiueet misienne, l'envie me prenid de me touril'er de :ramener 1p,rès die moi, vers nofa"e,pe- mainidenit I1JUti euse, ,une œrta1ne pmtique de l'enveiismes élèves et de .douœmetlli:leur dt tit monde Seo.Jaire,œs imaginaiti,onsulJl .rie: « Al!Jons,mes .petits .amis, t1eil'tTons peu folles, rebeHes à toute conit.rainte, seignement. 1Sans méconruaître la grantravailler. » qui s'en étaient aUées vagabonder en die utilHé de ,ce mode de faire (l'un des La c'la!SISe est commencée. . . Quel ipleinenaibuir:e.Je ·qufüe mon air -c-0uir - mei1leurs1procédés sans dlou1te) ne pouŒ"tris,te horizon ,que ces girain,desmurail.roucé; je m'efforce d'être drouxen a:>ar- irait-on 'Pas expérimente; la leçon de les b1af.air<leis iaiuxcoins d'ombre et de .taint,presquebéllSd'm air myistérieu.x;je lecture combinée avec la rédtation de fa ipoUiS,s,ière ! Un sHence de morit ,règne sens qu'on m'écoute daViôJnfa:ge; je sou- g:-i_;ammaire? dans fa salle. C'e!31: ·qUie, on noos l'ia fort ris, et bientôitnoW& !fionstous ffllSemb.Je. Selon les indications du maître, l'ébitm enseigné à ,l'école normale, la d'is- Une réflexion p,iqltl'élillte, que je ne ré- lève a dû rpré_n ,arer soigneusement un dpiline ,est la ipiremière·condition d'une prime point, .part d'un ,coinde la clas.. morcea,u de ,ledu,re étudié sous tous srs eXicellanteleço,müaire ,aux têtes qui se se. Une 'SieOOnlde :sail!lie pTovoque de aspects : id'éesdévelo1Ppées, style, orfüo_ fournerutet aux 1lèv,res,qui r.errutl'ent ! Les nou~eawcriires. Si M. il"iI11S1pecteur était graphe, 1préce,ptesgrammaticaux, ai:alignes et les mauvais points 1pleuv11aient là, quelle opinion aurait-H <l'une ,paifeiL lyse, etc.. avec une leçon de gi<amm,nre si quelqu'un s'avisait ... 'Et 1chacmn le le daisse? Un maître q.ui joue ou qui à réciter. L'heoce de la récitation venue, s,aH @en. Quelle belile·airme que 1'aut-0- rit avec ses élèves :perd toote autori'té; au lieu du redoutable: « Fermez vos lirité ! Le silence est i..mq>ressi-Onnanton me 11',adit. <fuimoi'l1S. v,res ! » l'élève s'entendira irnviter à ouqUJan.die commencema, leçon. j'ai deIl ne faudaiait,pais:riœ! Il ne faudrait vriir son livire de lecture dans lequel il vant moi des enifants « s•ages », mais pmsaimer:,qlll!and ' tou1re.Ja1S1cienœ de l'é_ lif.a avec exlJ)œssionquelques phrases J.eures1p,ritesit-il bien ·J.à? Ils me regardwcateur dewait le réclamer en ces, don't il fe11a.Je compte-rendu; viendront enfan1ts,avec des dewcmots: Joie et amour! dent tous, cespaiurv:res ensuite les questions et exercicesse rnp. 1

<les ,qui no,us s,cmltfamilières et ,qui, ni nenwes.,11li'hardies,,ni :personnelles,ffiléiÎ8

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iportant oll"dinairementà la simple leçon de lecture et, ,comme 1piairhasard, ru'Ille qru,estï,a,nou deux de la leçon de gram maire. La manièr ,e :dierépoiilidre à ces quesiti:orns 1 indiquera suffisamment au maître si l'élèv,e a travaHlé ou non. Natu:rellement, si Ires .premièr.es rép,on~es lais,sent à dé.sir.er, l't'1preuve doit etre icontin,uée r.a1pidemen:tjusqufatLx dernières questions de ,la leçon et les sanctiionsdoivent êt.Terigoru:reuses1, car rl ne fart11tIJ)alSs1t11p1porter qu'un élève fass,e iperdlred:u temps à S1e:s. ·càmaraides p,ar ,UJfi;eJ)tf1épia1I1atio,n ins,uifüs,antedie se leçon. Il va de .so;ique lie'maitre <l,oHse :pars 1s1eI'.dw manuel de gr.aimma.frerpen~ darnt ,cet 1e~erdce; il ne doit avoir en mains que le livre ,de lecluu:;ejusqu'à ce que viennent 'les exerdœs. .d',a,pplica.tion omux ow écrifa aocomp,agnant la ,leçon degrammaitre. V n instituteur valaisan. 1

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Ainsi vows saurez, moi,s après mois, k!a progrès que vous ferez. Vos parents et vos maîtres [es verront et s·en réjoui:ront avec vous. Enfin, ,lorsque vous quitterez F\Scotle,v<>ua emportierez ces pages remrpilîes.par vous. Paie sel1't-elles être alors ,!'agréable souvenir dia :temps où vous aurez appris à faire joyeuee, ment tou-t votire devoir . !.!UO ùOOO

UN MOT DE NAPOLEON SUR L'EDUCATION Il fau,t faire des élèves qui sachent être hommes ... Et vous croyez que ,l'homme peut être homme s'ii 111'apas: Dieu? Sur que l poü d"à1ppui posera-t-iŒ son levier poux sou'lewr le monde, 'le mon.de de ses passions et de see fureurs? L'homme sans D ieu, je l'ai vu l l'œuvre depuis 1793. Cet homme-là, on ne If gouvenne pas, on Je « mit-raille • . Et c'est cet homme-.:.làque vous voudriez faiire sotfü df mes col:lèges. Non, miIIe fois non. (Conversation avec fonmme, gra!lld-,maîtn de 1'Universirté.) 0 000000

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Variétés Les êcoliens.du icantolllde Vaud ,po1S ."1sèden:tru1n cahier de devoirs mensuels, ,commeu1ou1svoudri,ons bien ·~n votr un semMahle entre les mains et .dans ,le ,camarades va_ iba:gage soo1atre de 1J,eu:11s laisa'll:s. Ce ,cahier. solidement cartonné, esit, en effet. diesHnréà ireœvoir ,chaque mois UJilJ dlevoiirécrit 1pendlantl:a duree comp,lètede la s,wlairité de l'élève. Aumne page n'.en p,eut être détachœ. ,f n toute ,première place de ce c.aihier '11/oustrnu1Vonsimp!fimé rcequi siu,it: 1

·RECOMMANDATIONS AUX EEV.ES

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DES ECOLES PRIMAlR1ES DU CANTON DE VAUD Ce cahier est destiné à vous suivre pendaut .toutes vos années &école. Cha(lue moi·s, sous Ja survei '1l'ance de vos instituteurs. vous y écrirez un devoir. Ainsi i1l sera constammen~ sous vos yeux comme le témoin de votre kavaiitl,, de votre ~le et de votre application.

LA PREUVE DE L'ADDITION. - Op6c rer œinsi: AdditiOOt11erà nouveau , en conunen.. çant ,par la 1re colontile à gauche; ,poser le total obtenu. en refaisant ,précéder d'un zéro s'il n·est qll'e d'u1n,chiffre. Exemple da:ns J'ack ditioo ci-dessous: 3 4 = 7; nous posons alors 07. Additionner ensuite ·la 2me col,. de gauche, mettre Ie nombre tr()lllvé, de 2 ou 3 chiffres, sous Je premier nombre, de façon à déplacer tou'jollœ'.sd'lllll rang vers fa droite. O,pérer de même pour toutes les co1onnes; additionner ensuite les nombres ainsi obte, ruus, dont Je to~ l dev,ra être celliuide 'l'add.f. tion. En cas d'erreur, i,I n'est nuHement besoin [Par ce proœd~ de :refai:re entièrement 1'opération , puisqu'on peut !!'apercevoir aussitôt d'où elle :prome:nt. Démonsf:ration:

+

Addition

Preuve 07 14 20

48 325 487· Tota'J/ 860

860 0000000

:j: Celui qui a la char.ité dans son cœur toujours quelque chose à dollMl" .

a

et die l'éduoation idh~étienne de nottre nic~pta •les de Sion, s'était ad.'rnssé à 1a · nesse.

;eu Nous ne

1saiUJrionrs mieux faire maintenant que de laisser la 1pa1rnl~ à l'écrivai-nde }'Almanach 4u Valais: ~ Composée de prêtres ,et de bïq,uesr, laSociété des fr.ère_sde Marie. ou, Ma.rianistes, est 1P,n,nic~pa11ement V'O iuee a .t•édwcaHon de ·la jeunesise. ,Leur congré_ gation comipte eruviron 2000 membres; 300 d'erntre ,eux ser;verrt à ,l'heure actuelle S!o,us,les dŒ:aipeau~.des armées befüg,érantes,iplus de 40 sont dléjà ,tom_ bés au ,champ :d'1honl1Je1l'r. La Société de Marie tPOssède des établissements florissants, tels qu;e éooles iprim•aireset secondaires,1collèges, écoles d'agriculiuire dans bon nombre de p,ays d'Eurqp~. notamment en fr.ance, ,en Autriche, e~ 'Belgique, en E51Paigne,en Italie, en Suisse_.En Amérique, elle tümpte deux p,rovm1ceis, raiveciplus de 400 religieux.En ;pays de rni,ssion,rau no:rd dre .J'A~rique,aux îles Sandwkh e! principalemerutaUJJapon, elle entrehern des maisons ,P'foSJPères: .ainsi le collège de !'Etoile du Matin, à Tokio, ne comp~e pas moins die 800 élèves, et l'Ecof.e apostoliqae d'U.nakarrni,p,répare des mis. sion!Iltaireset de fuht1rsédwrateu.rs du'étiens rpo'llirl'.empire dlu So1eil Levainif:. » C'est ,le 14 seip:tembœ1839 que Ies prem~ers F·rères1de Marie se fixèrent en Suisse. J;l,sy aiviai,entété ~piPelés pour ourviriruine écoJe 1pairoissialelibre à f ribou:rg.Bientôt on y annexa ,un pen~;ionnat qui 1pwspéra ·rapidement. En 1342, la Sodére ouvrit à Laooanne une école catholique, ·qU'.ifot formée à ,1,asuite des tiro:wbles politiques de 1847, ipuis :réo1;1 verte ·en 1887. L'établissement des Freres de M•airieà kltorf date de 1846, celui de Bâle, de 1855 ; ce dlernier comptait en 188 7, époque de -sa fermerure, ·,phi,sde 700 élèves. » Uarrivée des frères de Marie en Valais :remonte à ,l'autio:mnede 18,t:i .· M. le Con:sieill letr di'Eta:t F1r. :de Kalbermatten,d'entente avec les .aiuto1rités. m,µ1

Société de Marie, .dans -lebut d'obtenir donner l'instrnction trois religieux poUŒ' :l):rofessionneUe.auoc f:u1tursinstituteurs du canton dwrant les ttois mois d'été, et enseigner dans les ocoles primaires de la viLle die Sion du 1er novembre au, 10 juin de dh•aque année. M. François David ]Ut le rpremier dk-ecteur du nou1velétiabliJssemenJr., poStlreq,u'il oc.cw!J}a avec distinctio:111 jr..i,squ1'ie:ni 1874. » En œ~re même .a11mée.1Jan.oiU\l'eUe loi s1llif l'iiitsttrucüonrpuhliqruereor-ganisait l'Ecole no111111:aie et en fa1sait wn, itaiblisrsemoot drisrtiinct, rpllaicé!SOUJSla di11ectionde l'tnowbliiabl!eM. O. Hopfner, édwcareur distingué 'et ardeni~,promoteur <le l'·ai.'hOtl"Ï:cuHure dia,ns I,e pays. M. A. Lamon, qui crem;pli.rssait déjà les folliC,tions d'in:51p,eoteutr .dlll!distri,ct die Sion, surcoédaà M. Daiv1d.dans la dîrectioo de3 écoles ;primaires ,diela Vme. Cet infatigahle ,pionnier de l'i,nstruction primairre ,en V afais vc.UJa,dwr.ant 47 ans, tout ce qt11 'il !])C>gsédiait di'éruer:gie,de ,cœur et d'âme à 1a noble ,cauisede ,l'édiwcation. En 1903, usé par le travai,l, il al-la prendre un ireiposMen méri'~ S1.llf Ies bûfds dfu:l'aie .Maj,ewr,:aw Collegio Santa Maria die Pa:lianza. Il y moururt pl,ein de mérites le 9 octoblre 1907. » La mai•soŒ1 de ~alèrie fit sowdhe en de Mta!I'ie V,aLais;dès 1879, les ·firè11e1s ~e vtrent. en effet, confier les écoles primaires de Bri21t1eet en 1894 œlles de Monthey. Entre temps. :s'êtiait ouivert à Martigny, ,dJa,nsl'ancien Hôtel de la Tour, le 1collège libre de Sl!e..JMmie. » Oesh dimanche 11 :novembre,gU:el,es ,commuinaiuresva,la~sarm1e1s,de la So.ciété de Mairie O:Ilit lcé~éhvédans 1'1rutimité,le œn~enaire qui vient d'être IT'élippelé. 1

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LeSoudes Géronde Ce#e œiwre s1ctolairedie: bienifa1!sat!lrœ - ,qweno~JiS ·conHn:uonsà 11ecomman.. ,dw à la ,générostt/éet 1à l:a :sympathie


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dtu •pensoœleilenJseigl]ant, ,ainsi que de sagement. 'Son cœur sie :serre à l'id' Bibliographie tn Valais. - Chroniqu,e.val.aisatzne. - 1 ,la gent écolière - .a 1prodlllit:Pbur ·le que so,IJJ,chéri va être en'fermé, chiaq BaJletinde la iuerre, etc., etc. LES RIOHESSES DU :PAUVRE, par A. de 16-'17 la .somme <lie jowr, avec heaUJcou.p coors sco,laiire 11911 d'autr1es. enfants, p,airmiles illu:srlJrati.ons, nous iremarBouchervi,N.e. ln-8 de 100 pages. Broché: 992. 40, ilîéipamtiepar d!iJs!tridiscomme et qu?on vaexiger de lui un effort. Pa111l; quou1,s:Le Sacr_é-Cœur,~e. Hsus, très 1 fr. (ChezAubanel'F,rè res, Avignon.) vre 1pte tit ! · · suit: · Elitesson1 t i=ombrables, et, a(Prèsa.voir belle:planche qm 011.LV1re 1ed1üon de cette -Les années die c~plète insouci.anœ, année. A noter aussi Le Château de la lu œ petit 'livre,on s'étonned'être passé ÜOO]c:he.s 47 fr. - Rairogne 20.60. combiende fois dans la vie - à côté d'elles d'.amwsiementsinintenr:ompus ont ;p · Brigue 116.80. - Viège 50.5'5. Bâtiaz. , :.· . . H suffit de regarder et sans ,les apercevo,i!l". C'est le moment d'ajouter à l'éducation Quantité d'.awhres gr.av,Ulfes ,e111pd)11&Loèche 36.80. - Sierrie 120.90. - 'Hé. l'autewry aide le :pau,vreauquel 1li s'adresse, intelledUiellte.L'e sent encore !'Almanach du Valais. Parr- en faisan:tdéfilerde'<'ant ilui un 1ongcortège ,ren:s25.20. -:Sion 107.15, - Cointhey 1PhY'siquel'édiuJcaHon faint doi't être préiparé à ce nouveau 1pa mi les ,polf'traitJSnotons ceux diu .génér,al de biens véritables·- d'ordre naturel: santé, 33.4'5. - Mlaidignry131,35. - Entresain:s doute. M.aiis il ne s'iagit ipasi dé pa,u:et de Wi,l~on,p,ré&idlootdes Eta:ts- travail,,a,tfections,foyer, ordre, rpro:pretêmont 50.90. - 1'8f7Malllfk•e92.30. l'eflirayer. n ne faut :surtouit pas lui l: bons jourlli3.ux, reV1ues, Unis, et pa,rmi ceux de ipersonna1ités d'ordre inte'llectue Monthey l 59.40. de la doc. - d'ordre spirituetet moraill:its•sus laisser croire , q 'lll'il va p,ass,er de lia gaîtê fi'{)IUS touichaITTt de ip1us ;près C'euoc ide So· Dans le 'Pt01chiaiinN°, norus piubHe-' à 1a tristesse, IJ)uisq,u' au fond ,ce ne s;er Iandi-eu,de M. Edm. Delacoste, :le nour- trine vivifiantede l'·Evangiile.Ce sont :là des rons 1,ed!étail die œs 1chifwes1po, wr· l'édiqua.J:it és recomman<l:a1111t ip;l1' ~lles-mêrnes ce .pe• qUJe . p asser d'1tJJn:e .activi:té mobile ~t Sa! veaiuConseiller d?Etat, et de M. Henri fication · et ·à l'hormewr d~s, écoles qui bul à une activité réglée, .ameI1Jantd tit owvrage qui d'UIIlbout à. ;~'autre:powrS'Uit Roten, le rr1egTetté député dru Valiai:saux _unbu:tpratique. OJ1Jt conilirib"Jlé à 1l'œufVJI'e. résultats imp01rtants. Chambres.fédêtafos. O(l>OOOOOO En aitltencLaintle 1perso~nel ensei- : C'.est le b111tqu'il füwt :s:a.voir,présen---&--gnaint voudra bi~ru:uJt'iliser-les fo!flnUJlaL 1 ter à l'enfant .comme l,a récompense du LES FONDEMBNTS DE 1LA JOIE OHRE· Le C·bâteaude la Bâtlaz TIBNNE, par p, Germain . ln-32 iésus de :res die •souscription 1et de pr0ipagan&: . travail qu'il va fournir. 180 ip. - Broché:fr. 1.25. (Même éditewr.) Nou1s a;p1prenons,qUJel'Almanach du ,qui . 1ui seronrt 1adressés d'irnctement ptar ' F,ait1e en ,s.o.11te qll'e n:O!senfants en. Valais, diési!rauxde ,consef'V1er ,l,e pilus Ce petit l'ivreest sous une formes-nccincte l'ins titut ,polllifl"exer.cice~co~airie1917- ·tr.ent avec ,p,laisir à l'école et se metnational, songe un trai;técoim1J, ,'.et de l'a joie ·chrétie·nnetde ,possih1ie son : c ara.dère 18. . tenJt g.atement à l'œUivre, c'est favori. à p;ubliçir,qès mainteillan.t,une sorle .cie qu~ do·iivent·l'entendre1es Enfants de Dieu, -0isier le st11cicès. Une foi,~iinJtéressépar les d'a:pporrev.u•e.des châteamc valaisians. lies ipJ,us telle que se'lllleaussi,elle est c,aipable ter à nos dou,!eu,rs, si grandes et si univeret Rentréeen classe de nos enfants . I,eçons,.le ;pl:aisir ,a,utravail anrii.'V'er,a s se~lesa,ujOU!l"d'hui, f'adoucis,seiment Querecla!mç•:>rba:nJts.œ1 édfüo,n de 1918 débute 'Les lignes d-1aiprès,parwes dans nios . :facilitera l',effort. da'lllsla iré.aJ~s.ation de ,ce 1projet en noUIS ·me impérieusement notre instinctifbesoin de 1UJXq,u1eliqwes jouns :av.a,nJt' Du reste, faut-il c11a,indr:el'effort? j 0Uimaux lo1ca 1!)8.f'l la1nt de fa :VOl\.ltr de la 1Bâtiaz, q.Uti bonheur. · la rentrée d:es classes, n' oot 1pas pe:.t1cLu: Au con!traire, il rawt pll'owrer à no's en Qu:es,t.cette joie - en quoi diffère-te!ile du dre~IS ·e ses :ruinesi a,u dessus du vill,age du même nom blotti au: :pied de la: mon- ipfaisiret.de la gai,i!é- ou prend-elJesa rade lffilJraipiroipos bien que ceUe-cisoit ef- 1fants l'oœa:sion de te faÎlfe.Gela former . la volonté ,et l,e ,carnctère. Z. tagne. Cette n01tke, qllli constrowe en cine - n'est-elilepas \Jillenécessitéde Ja vie mwéè à ,l'hieni:re-'llotuelle. · même fomlJ)sune joli,e :pag,e d'!histoilœ du Chrétien- quelileS1 eaJ S1ont ,les conditions --<>« Allons, amtts~toi bien, enfant, penv.alaisainne,est ornée d',Ulndiché mon- - queLfeen est ia voie 11a[Plusdirecte dant que tu ;peux le fiake. Bientôt tu· q:uenssont Ilesmoyens de fa ,cooserver?... NotreAlmanach de 1918 1e, qui dê. · Teilles commenceras 'l'éoole et ,ce sera fini. ' > tra:ntce belvédère lI11comp:arnibl sont les pr,incipalesquestiu:1,al!xVoici ses ip:rirucipéllUX1 articles; C'est de ,cette manière que le bamrou:vreaux rega.I1d:sdu voyag,eur la val. que11es'l'a.uleuTrépond par des <lé·t l·;oppeL'intronisation du Sacré-Cœur, (Pa! bin est ,pré:paré à prendre ipl.acesur les lée.dw·Rhône dJe:pu±sle défilé d"Agaurne ments clai~s, précis,'fortifiésJJar rau!ori.i,! , le R. P. Alexis, ca.p. - La lampe de bancs de l''école. · de nos Li~ressaints. jwsqu'à Rarogne. Noël, ,pair M. le Chan. Bowrban. - Lt 1 ' ------------~------------« Mai:s·.alor:s,.puisqu'on .ne s'amtl!se~~~~~~~~~~-~~~~~~~~~~ :ria;plus, c'est donc qu'on va :s'•ennuye!f », · · Valais et le doyen Bride/, pa'f ].-B. Ber. trand. - Au château de Vaas, croquis is.e d'ir.a l'enf,ant; et <l'avance il baîlle à Solaindieu. ....:.:.. Origine de l'étude; les .livres lui ·font ipewr,et c'est féodial, !f->aJr quelques ,wms de familles valaisannes, tllil vr:ai bonheur si le m.1ître réussit, en l'intéressant, à disstper l'ifil\pire8Sion p.ar B. - Le Centenaire de la $ocUtl 1parn,les. de Marie. - Le Valais, 1par V. nssoif:t. Prix de vente au détail : 50 cent. ,p,roduite 1pair d'il11J)TUdentes Pou:.r1ta11t, la bonne maman n'a pas - Ar<riculture et ravitaillement. - Le "' Un colis de 20 ex. (2 kg. 500) revient à fr. 7.70 cru mal faire. Qu'..a-t-elle demai..'1déà Valais et N {)fre.JJame des Ermites . O Un cotis de · •lO ex. (5. kg.) revient à fr. 15.30 son enfant jwsqu'ki? 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