No 03 l'Ecole Valaisanne, Novembre 1975

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XXe année Novembre 1975

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L'ECOLE VALAISANNE

paraît à Sion Je 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

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M. Jean-Pierre Rausis.

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Sommaire EDITORIAL: A. Pannatier

Jouons le jeu

EDUCATION ET SOCIETE: Jean Cardinet

Recherche pédagogique et réalité scolaire

ACTUALITE PEDAGOGIQUE: Transformer des raccards en maisons de vacances? W. Ruppen D'accord, mais comment? Vers un enseignement biblique œcuménique dans les F. Pralong écoles de Suisse romande Les moyens audio-visuels et l'enfant. M. Perrelet DIDACTIQUE: C. Bernard M. Veuthey P. Curdy J. Gay L. Jordan

Méthode de détection des différents types de relation. Glis: église paroissiale; Brigue: château Stockalper; Sion: Hôtel de ville Les épreuves d'aptitude physique pour les élèves de 8e année scolaire du Valais romand 1974-1975 . Préparons Noël . Audition musicale: La Moldau .

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INFORMATION: Le chef du DIP Le chef du DIP Le chef du DIP ODIS ODIS Pro J uventute Pro J uventute ODIS IRDP F. Pralong AEPSVR AEPSVR

Dispositions concernant l'admission au cycle d'orientation 1976 Dispositions du 1er octobre 1975 concernant les transferts et la promotion des élèves dans les écoles du cycle d'orientation . Dispositions concernant l'admission aux sections littéraire, scientifique, socio-économique et commerciale du Valais romand 1975-1976 Saviez-vous que ... Vente spéciale Vente de timbres Le nouveau «Crapaud à lunettes» Pour les enseignants et les élèves des degrés supérieurs des écoles publiques: documentation gratuite Enquête romande sur l'enseignement de la mathématique en deuxième année primaire . Quand les enfants s'éveillent à Dieu. Cours de ski 1976 Cours de patinage et hockey

ERRATUM:

Dans le No 2, octobre 1975, deux erreurs se sont glissées. 1. Page 16: Il s'agit de l'Association valaisanne de parents de handicapés mentaux. 2. Page 40: Aux dossiers distribués il faut ajouter un dossier sur les activités créatrices.

ENCART:

Examens d'admission aux écoles normales Sion, mai 1975.

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Je me souviens qu'à l'époque où l'entrée à l'école secondaire du premier degré dépendait uniquement d'un examen organisé en fin de 5e primaire pour les candidats à la section classique et en fin de sixième pour ceux de la section générale, les délégués de la Société pédagogique valaisanne avaient sollicité audience auprès du Chef du Département de l'instruction publique pour demander une modification du système d'admission et obtenir notamment une prise en considération meilleure du point de vue du maître dans cette procédure de passage d'un ordre d'enseignement à l'autre.

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VIE CORPORATIVE: Hommage à M. Pernand Luyet . Assemblée des délégués de la SPVal .

Jouons le jeu

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Durant cette même époque, certains articles de presse avaient mis en évidence avec fracas les inconvénients de la sttuation existante, préconisant entre autres que la moyenne de l'année scolaire précédant l'examen fût combinée aux résultats de celui-ci pour déterminer finalement le passage ou la non-admission à l'école secondaire. Aujourd' hui, on le sait, les choses ont bien changé. Le dossier de l'élève, établi dès la cinquième classe primaire, fait reposer sur les titU1laires des deux dernières années de la scolarité primaire une part importante de la responsabilité dans le domaine de la promotion des élèves en division A ou en division B du cycle d'orientation. Cela est bien ainsi. Mais la médaille aurait-elle encore ici son revers? C'est la question que l'on peut se poser devant des constatations récentes auxquelles les maîtres intéressés doivent porter attention. Il est apparu en effet qu'en certaines régions du canton la cotation des travaux et des résultats des élèves en cinquième et en sixième, péchait manifestement par excès de bienveillance, au point de compromettre l'équilibre numérique de chacune des deux divisions du cycle d'orientation en même temps que leur spécificité.

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Faut-il rappeler lCl qu'une tendance dans le sens indiqué pourrait être de nature à saper les fondements mêmes du système récemment mis en place si elle devait s'accentuer et se généraliser. Il n'est pas difficile d'imaginer en effet qu'une surcharge de la division A abaisserait à la fois le niveau de celle-ci en l'alourdissant d'éléments qui n'y ont pas leur place et nuirait à la division B en la privant d' ~lèves à même de s'y épanouir pleinem.ent. 3


Une évaluation, qui deviendrait progressivement et de manière généralisée exagérément favorable, entraînerait par voie de conséquence un renforcement des effets provoqués par la limitation des 41 0/0' voire une élévation graduelle du seuil de passage automatique en division A, ce qui correspondrait, en définitive, au rétablissement complet de la valeur sélective de l'examen dont on avait voulu précisément atténuer la dureté. On le voit, c'est aux maîtres de cinquième et de sixième qu'il appartient de corriger, par une évaluation à la fois objective, attentive, rigoureuse et nuancée du travail des élèves, une situation qui a tendance à se dégrader si l'on n'y prend pas garde. Çe qui vient d'être dit au sujet de chacune des deux divisions du cycle d'orientation se rapporte également aux classes terminales. Loin de moi cependant l'intention de mettre en cause tous les titulaires des classes de cinquième et de sixième années primaires et uniquement ceux-ci. Ils peuvent être en effet les héritiers d'un état de choses déjà faussé dans les degré qui précèdent. Nous savons que la tendance à la bonté abusive dans l'attribution des notes existe à ces niveaux et qu'elle est doublement regrettable. Elle donne en premier lieu aux parents un reflet inexact de la valeur des élèves, provoquant les déceptions que l'on imagine lorsque cette image devra subir plus tard d'inévitables corrections et devenir plus réaliste. Elle met en outre les maîtres qui suivent dans l'inconfortable position de devoir signaler des faiblesses, des insuffisances, voire des déficiences qui auraient dû apparaître plus tôt. C'est donc à tous les niveaux de la scolarité' primaire qu'il faut serrer de près la réalité, qu'il faut jouer le jeu de l'appréciation réaliste et sans complaisance. Il y va de l'intérêt bien compris des enfants, de leur insertion future judicieuse dans les structures destinées à compléter leu.r formation conformément aux dispositions, aux possibilités, aux aptitudes de chacun, qui auront été décelées et objectivement analysées. A. Pannatier

Recherche pédagogique et réalité scolaire - L'Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques existe maintenant depuis cinq ans. On connaît mal les travaux qu'il accomplit. On 11J' en voit pas encore, en tout cas, les retombées au niveau de l'enseignement. Est-il normal qf.!,e la recherche se poursuive dans une sorte de ' tour d'ivoire? - Certainement pas en ce qui nous concerne. Si l'on doit parfois défendre la liberté de la recherche fondamentale, les études dont l'IRDP a la charge sont de nature principalement appliquée. Elles doivent pouvoir se servir à améliorer le fonctionnement de l'école. Nous aussi, nous souhaitons que nos conclusions ne restent pas dans des dossiers!

- Pourquoi alors n'en voit-on pas les effets? - D'abord, la recherche prend du temps: nous avons travaillé quatre ans sur les méthodes d'enseignement de la lecture; il nous en faudra au moins autant pour la mathématique moderne. Ensuite, il êst souvent nécessaire d'accepter des détours. Par exemple, pour contrôler le résultat d'une méthode, il faut d'abord créer les instruments capables de détecter ses effets. Lorsqu'une approche pédagogique se révèle inefficace, il faut passer par des recherches fondamentales pour imaginer d'autres façons d'enseigner; il devient alors nécessaire de les expérimenter à leur tour. Compte tenu du fait que l'IRDP s'est développé progressivement, il est compréhensible que nous arrivions seulement maintenant à nos premières recommandations.

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Sur quoi portent-elles?

- Nous devions évaluer l'enseignement de la lecture. Nous sommes partis du fait que lire ne se limite pas à prononcer oralement

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des mots écrits. Lire, c'est surtout comprendre, et pouvoir exploiter l'information transmise. Au début de l'apprentissage, les méthodes qui inculquent le B.A. BA par répétition sont plus rapides, mais leur avance diminue à la fin de la première année et disparaît l'année suivante. Les méthodes où l'enfant participe davantage, découvre lui-même les règles, réfléchit sur ce qu'il lit, s'intéresse à communiquer avec d'autres, sont finalement plus éducatives à long terme. Nous recommandons que tous les cantons adaptent leurs méthodes actuelles dans ce sens.

- Vous occupez-vous uniquement des problèmes de l'enseignement primaire? - Nous avons également la charge des pro blèmes de l'école secondaire, mais comme la coordination n'est pas encore réalisée à ce niveau, les problèmes d'intérêt romand se situent surtout au niveau primaire à l'heure actuelle. Nous atteindrons les degrés suivants dans quelques années.

- Avez-vous suffisamment de contacts avec les enseignants? - Nous pensons aujourd'hui que nous n'en avons pas eu assez dans des recherches comme celle sur la lecture. Pour l'évaluation de l'enseignement de la mathématique moderne, nous travaillons en collaboration avec une vingtaine de maîtres et maîtresses de tous les cantons, qui ont eux-mêmes des contacts avec des groupes d'enseignants dans leur région. Cette Commission, présidée par M. Roger Sauthier, de Sion, nous informe des sources possibles de problèmes, nous suggère des études à faire, nous donne son avis sur les méthodes que nous envisageons, nous aide

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à recueillir les informations et à les interpréter, bref, constitue un interlocuteur essentiel pour sortir de la tour d'ivoire qui guette tout centre de recherche.

- Comment envisagez-vous d'évaluer l'enseignement de la mathématique? - Nous avons d'abord recours à l'opinion des enseignants eux-mêmes. Un long questionnaire a été envoyé à ceux qui avaient appliqué le nouveau programme en première année. Ceci nous a permis de voir rapidement où se situaient les problèmes. Déjà sur cette base, une série de recommandations vont être proposées aux autorités. L'étude des corrélations entre les réponses (par exemple de ce que disent faire les maîtres qui enseignent à plusieurs degrés, ou ceux qui déclarent manquer de temps), devrait permettre ensuite de mieux interpréter les réponses que nous avons reçues, et de présenter de nouvelles recommandations. .

On attend cependant de la recherche qu'elle aide à contrôler les impressions des enseignants. Dans ce but, nous allons préparer des épreuves diverses, qui devraient permettre aux maîtres de voir ce que leurs élèves ont bien ou mal assimilé. Il est aussi possible d'aider les enseignants en améliorant et en complétant les moyens d'enseignement mis à leur disposition. Des groupes de travail ont été créés dans chaque canton, coordonnés par l'IRDP. Leur but est de rassembler critiques et suggestions, puis de présenter leurs observations aux auteurs de la méthodologie, qui en tiendront compte avant la prochaine réimpression.

Par ces études parallèles, nous souhaitons apporter des' éclairages divers, qui aident toutes les personnes qui s'intéressent à l'école à voir plus clair et ·à réagir en meilleure connaissance de cause. 6

- Quels sont les autres projets de recherche à votre programme? - L'enseignement de l'allemand à l'école primaire est une innovation importante qui comporte naturellement de multiples aspects à expérimenter. L'IRDP a reçu mission de procéder à une recherche ({ d'accompagnement» pour aider aux mises au point nécessaires. Ultérieurement, c'est le programme de français qu'il faudra évaluer, de nouveaux moyens d'enseignement qui devront être adaptés ... Le travail ne manque pas.

- Pouvez-vous faire des observations dans tous les cantons? La distance n'est-elle pas un problème? - L 'IRDP travaille heureusement en liaison avec les centres de recherches cantonaux. Les projets sont discutés en commun; le travail est réparti de cas en cas en fonction des possibilités matérielles et des compétences des uns et des autres. On essaye de réaliser une économie d'efforts par une coordination raisonnable, bien qu'il n'existe pas jusqu'à présent de principes directeurs pour le partage des responsabilités.

sont représentées et peuvent soutenir d'éven- . . tuelles demandes provenant des maîtres qui ressentiraient le besoin de recherches dans tel ou tel domaine. Naturellement, les aspects financiers ne peuvent pas être négligés et des priorités sont nécessaires. C'est au Conseil

de l'IRDP de les fixer. Notre tâche est ensuite de répondre le mieux possible à ces demandes. Jean Cardinet Chef du Service des recherches IRDP Neuchâtel

- Et quels sont vos rapports avec les enseignants pris individuellement? En ren contrez-vous à l'.fRDP, Peuvent-ils s'adresser à vous? - Dans un petit pays, les contacts sont faciles: un téléphone, une visite sont toujours possibles et c'est un aspect de notre travail de répondre à ces demandes. Il peut s'agir d'une demande de documentation, ou bien d'un avis à donner sur un projet de recherche, par exemple. Si le travail envisagé devait sortir de ce cadre, il serait encore possible de le prendre en corn pte, mais il faudrait une décision préalable du Conseil de Direction de l'IRDP. Les associations d'enseignants y

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Transformer des «raccards» en maisons de vacances D'accord, malS comment? Aujourd'hui on trouve un peu partout des « raccards », des greniers et des granges vides. Comment en est-on arrivé là 7 Dans un certain sens - si l'on ose s'exprimer ainsi - l'école est aussi responsable de cette évolution. Après avoir têrminé leur école secondaire, filles et garçons de nos villages, se précipitent vers de nouvelles professions. Pourquoi? En certains villages le maître d'école ne trouvait rien de plus sensé - pour stimuler ses élèves au travail - que de leur dire que s'ils ne travaillaient pas, ils ne pourront devenir rien d'autre que paysans. (Ne serait-ce pas aussi là la raison pour laquelle les jeunes filles d'aujourd'hui refusent de se marier avec des paysans 7) Nous ne connaissons pas tous les motifs qui font naître le profond malaise du sentiment de moinsvalue. C'est un fait qu'aujourd'hui toutes les occupations de la vallée sont abandonnées comme dans une panique. C'est possible que la récession économique actuelle puisse freiner un peu cette fuite. Mais dans cet article nous ne voulons pas nous arrêter au problème complexe de la désertion de la campagne. Nous voulons nous occuper des . constructions jadis utilitaires, devenues aujourd'hui inutilisées. Si on ne leur trouve pas une nouvelle affectation, ces constructions tomberont en ruines · d'ici vingt ans. Une des seules possibilités qui s'offre actuellement pour sauver ces constructions, c'est de les transformer en maisons de vacances. De telles maisons de vacances, on en trouve presque dans tous les villages valaisans qui s'intéressent au tourimse. Parmi ces transformations rares sont celles qui sont bonnes; la plupart sont de mauvais goût. Si un jour des subvention.s pour des logements secondaires à la montagne sont accordées - ce .que nous souhaitons vivement - alors ce sera la ruée sur les bâtiments inutilisés de nos

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villages. Il est donc important de se faire à temps - une idée claire sur ce que doivent être ces transformations; il faut placer les aiguillages avant que le train n'arrive. Comment transformer ces anciennes constructions 7 Ici les avis divergent. Pour certains il est nullement nécessaire de tenir compte du caractère propre de la construction existante. Que ce soit une grange, «un raccard» ou un grenier, peu importe; ce que l'on recherche - sans scrupules - c'est le plus grand confort possible. Qu'une telle solution n'en soit pas une, tous ceux qui ont parcouru la ruelle «Uf der Stige» à Reckingen (vue 1) bordée uniquement de raccards ou ceux qui se sont trouvés sur la place des raccards « Auf dem Biel » à Geschlnen (vue 2) en sont convaincus. Partout où ces anciennes constructions forment de précieux groupes ou même de quartiers villageois, leur cachet propre doit être conservé, si l'on ne veut pas que ces vieilles parois deviennent dans une dizaine d'années un bidonville, des constructions désordonnées qui dans une deuxième étape seront rapidement éliminés. Si l'on ne veut vraiment pas tenir compte du cachet propre de ces constructions, dëmandons-nous sérieusement pourquoi garder ces parois sou vent très pourries 7 Nous plaidons alors pour la solution radicale: détruire et construire à neuf. Les partisans de cette solution «sans illusions» recommandent de maintenir ici ou là - dans leur état originel - comme témoins du passé, tel raccard, tel grenier ou telle grange qui ont un cachet particulier. Les autres constructions de ce genre pourraient être utilisées librement. Il est clair que certaines de ces constructions - comme le raccard «Z' J ulisch» à Münster ou le grenier «Werlen» à Geschinen, pour ne nommer · que ceux-ci - possèdent une valeur de mo-


Une transformation exemplaire d'un raccard à Reckingen faite par l'antiquaire Walter Saubli de Zürich. Le seul élément gênant est la disposition des fenê- . tres (un groupe de trois fenêtres rectangulaires aurait dispensé autant de lumière). Dans les raccards plus grands, la cage d'escaliers peut être déplacée au milieu de la construction.

Même grenier que figure 4 .•

Vue arrière du grenier transformé par Paul Blatter instituteur. La montée en biais de l'escalier est très visible dans la zone des piliers du raccard. Le rebord de fenêtre présenté de bout en bout n'est pas conforme au style.


Vers un enseignement biblique œcuménique dans les écoles de Suisse romande

Une grange à Selkingen transformée avec goût par M. Hans Holzer instituteur à Blitzingen. (Pour le rebord de fenêtre, voir légende de la figure 4).

numents historiques et elles ne devraient pas être transformées - pas même leur toit de bardeaux - mais simplement restaurées. Malheureusement ce souci de sauver quelquesunes de ces constructions typiques est dépassé depuis que l'intérêt des populations a été éveillé pour des maisons d'habitation plus vastes et , pourvues d'un intérie.u r propre. Nous ne plaiderons pas en faveur de quartiers ou de rues avec des constructions utilitaires surélevées au milieu d'une localité: des constructions isolées ne créent aucune ambiance. Une transformation respectueuse du passé nous permettra de jouir plus longuement de notre héritage. Mais pour cela il nous faut des directives claires, comme celles - par exemple - qu'à données, ces dernières années, l'association de planification régionale du district de Conches. Il s'agit d'être au clair sur ce qui constitue le cachet propre d'un raccard, d'un grenier ou d'une grange. Par exemple, pour les raccards et les greniers, la zone ouverte des supports, pour la grange de Conches" la disposition symétrique des deux escaliers conduisant aux portes de la grange par rapport à la porte de l'étable, pour toutes les constructions les ouvertures

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avec leurs cadres faits de piliers. Il est possible de sauvegarder ces traits caractéristiques. On aura également la préoccupation de ne pas trop ouvrir de fenêtres sur les façades qui tombent sous les yeux, lorsque l'exposition au soleil permet d'ouvrir une fenêtre sur une autre façade. On aura soin de construire les fenêtres selon l'ancienne technique c'est-à-dire avec des piliers et non avec des cadres apparents. Dans le district de Conches on a trouvé des solutions valables. Nous montrons par les images ci-jointes un exemple de transformation intéressante. On voudra bien se rapporter aux légendes de ces photos. Le souci de respecter les anciennes constructions, c'est le premier devoir des «planificateurs» locaux. De telles directives doivent figurer sur les règlements de construction. Cela n'est possible que si la population en connaît la raison. Finalement une extension significative de droit d'expropriation s'avère nécessaire pour éviter qu'un propriétaire, ne cherchant que son propre intérêt ou ne voulant rien entendre d'une rénovation, détruise un «raccard» sans tenir compte des voisins ou de la communauté villageoise. W. Ruppen

Depuis des années, des exégètes de diverses confessions chrétiennes travaillent à une traduction œcuménique de la Bible et leurs travaux viennent d'être couronnés de succès par la publication du deuxième tome consacré auX livres de l'Ancien Testament. En Suisse romande, une équipe de pasteurs, de prêtres et de pédagogues catholiques et protestants travaille également depuis des années à mettre sur pied un programme et des manuels d'enseignement biblique communs aux deux confessions, pour l'ensemble des enfants en âge de scolarité.

UN PEU D'HISTOIRE Dès 1964, une commission mandatée par les a utorités scolaires des cantons de Berne et de Vaud et par les Eglises réformées des divers cantons romands s'était constituée, en vue de coordonner l'enseignement biblique assuré aux enfants en âge de scolarité, dans le cadre de l'école. Les premiers travaux de cette commission furent favorablement accueillis par les autorités mandatantes. Mais tout en donnant son accord de principe, la Direction de l'instruction publique du canton de Berne spécifiait qu'elle tenait à maintenir l'unité acquise dans le Jura, où l'enseignement biblique donné à l'école était commun aux élèves catholiques et aux protestants. Cette réponse amena la commission, constituée jusqu'alors de membres protestants, à faire des démarches auprès des instances catholiques, en vue d'obtenir leur participation à ce travail de coordination de l'enseignement biblique sur le plan de toute la Suisse romande. Les évêques intéressés donnèrent leur accord à cette proposition et désignèrent les membres devant participer désormais aux réunions de la commission romande d'enseignement biblique (ENBm O).

La nouvelle commission qui se réunissait pour la première fois le 29 novembre 1967 comprenait désormais des représentants des Eglises de Suisse romande: un représentant protestant et un représentant catholique de chaque canton et du Jura, des représentants des Départements de l'Instruction publique de Vaud, Berne, Fribourg et Valais et deux représentants du Conseil romand des Ecoles du dimanche, qui prête ses locaux à la Commission et qui a fait l'avance des fonds. Présidée d'abord par le pasteur A. Bardet de Lausanne, puis par le pasteur Max ReId de Neuchâtel, cette commission se réunit une fois par mois: le 26 novembre 1975, elle tiendra sa 70e séance.

LE TR AV AIL DE LA COMMISSION La Commission romande qui comprend dans ses membres des pasteurs, des prêtres, des catéchistes, des enseignants primaires ou secondaires ne réalise pas tous les travaux par elle-même. Son rôle est plutôt d'établir les orientations pour l'élaboration des programmes et des manuels et pour leur réalisation définitive. Le travail proprement dit est confié à diverses équipes formées de théologiens, d'exégètes et de pédagogues catholiques et protestants. C'est ainsi qu'une équipe animée par le pasteur Pierre Piguet de Genève s'est occupée de mettre au point des programmes pour les 9-12 ans; une autre équipe animée par Madame Maire de Lausanne travaille aux programmes des 6-9 ans; une troisième équipe comprenant surtout des membres de la commission assume les programmes des 12-15 ans. Tous les travaux de ces diverses équipes sont d'abord expérimentés dans plusieurs classes et soumis aux autorités intéressées avant de' recevoir le feu vert pour l'édition définitive.

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QU'APPRENDRONT NOS ENFANTS? Le programme élaboré par ENBIRO comprend trois grandes parties, de caractère très divers, correspondant à trois groupes d'âge et à leur évolution psychologique. 1. Pour les enfants de 6 à 9 ans: première approche de la Bible. - Pour la première année d'enseignement primaire, il est prévu un guide du maître proposant quelques récits bibliques simples et des entretiens choisis en rapport avec les fêtes religieuses, les événements de la classe et les préoccupations des enfants. (Ce guide n'est pas encore édité.) - Pour la deuxième année, le programme comprend des récits de l'Ancien Testament sur Joseph, Samuel, Salomon, Jérémie, Daniel. L'enfant disposera d'un cahier; l'édition est prévue pour la rentrée 1976. - Pour la troisième année: Jésus à Capernaüm. Ce manuel qui vient de paraître présente aux enfants le milieu concret dans lequel vivait Jésus afin de faciliter la compréhension de son message. 2. Pour les enfants de 9 à 12 ans: étude systématique de la Bible. - Pour les 9-10 ans: d'Abraham à David. Histoire du peuple de Dieu; - pour les 10-11 ans: à la découverte de l'Evangile de Luc, 1re partie -; - pour les 11-12 ans: à la découverte de Luc, 2e partie. Tous ces ouvrages ont été expérimentés et mis au point. Ils sont introduits dans les écoles du canton de Vaud et du Jura et dans plusieurs classes du canton du Valais. 3. Pour les enfants de 12-15 ans: L'Evangile vécu à travers les siècles. Cet âge, a-t-on dit, est l'âge du héros, de l'aventure. -Nous proposons donc aux enfants 14

de 12-15 ans des types d'hommes qui ont marqué leur temps pour avoir vécu «à fond» telle ou telle page de l'Evangile, par exemple François d'Assise et la pauvreté, Vincent de Paul et la Misère, Martin-Luther King et la non-violence, les premiers chrétiens face aux persécutions, pour ne citer que les titres actuellement disponibles. Il sera également proposé à ces jeunes quelques thèmes bibliques, comme «Les origines de la Bible », l'archéologie et la Bible, la Création... (ces sujets seront disponibles très prochainement à la rue de l'Ale 31, Lausanne).

LES OBJECTIFS DE LA COMMISSION BIBLIQUE A lecture de ce programme on peut se demander quels sont les objectifs de la Commission biblique romande 7 Serait-ce de supprimer les catéchismes assurés par les différentes confessions 7 Nullement. Elle veut tout d'abord assurer à tous les enfants de Suisse romande un enseignement biblique œcuménique: dire à ces enfants ce que catholiques et protestants ont de commun à leur enseigner sur Dieu, ses promesses, ses prophètes, sur Jésus-Christ et son enseignement. La Commission romande veut- ensuite oue cet enseignement soit donné selon toutes 'les exigences d'une pédagogie active, vivante, intelligente, d'une pédagogie qui amène l'enfant à percevoir dans les récits et les paroles de la Bible des interpeIJations personnelles. En poursuivant ce double objectif, la Commission romande ne veut donc pas remplacer la catéchèse des Eglises, mais simplement lui donner une base commune qui permettra une meilleure compréhension entre les diverses confessions. _ F. Pralong sm

Les moyens audio-visuels et l'enfant Parmi les moyens de communication et d'information (mass média) on constate que le cinéma et la télévision surpassent de loin la presse écrite ou parlée. L'audio-visuel (cinéma sonore et TV) mobilisent simultanément chez le spectateur les deux sens de perception ,principaux: l'ouïe et la vue. Un moyen d'écriture De nos jours, la caméra remplace le stylo et devient un moyen d'ECRITURE riche et varié, ne demandant aucun effort de LECTURE. Un -texte imprimé peut ne pas toucher l'enfant, car la difficulté de lecture et l'ignorance d'un certain vocabulaire opèrent une certaine censure automatique. L'information présentée sous la forme audio-visuelle l'atteindra de plein fouet, agressant directement sa sensibilité, ses sens, sans aucune barrière de recul, de jugement, ni référence de comparaison. Si l'adulte a la possibilité d'expliquer et de nuancer un texte à l'enfant, le mettant ainsi à sa portée en le traduisant en son langage, il n'en va pas toujours de même à propos d'un film ou d'une émission de TV. Dans ce cas-là, l'enfant reçoit l'image et le son en bloc, directement sur la fibre sensible, lui imposant une assimilation immédiate L'image-choc Le choc reçu peut être ressenti par un enfant comme insignifiant, par un autre comme un traumatisme. L'intervention éducative verbale parviendra difficilement à effacer les effets du choc reçu, celle-ci faisant appel à la raison (processus intellectuel). La force de persuasion des images audio-visuelles est telle qu'elles deviennent rapidement chez l'enfant son principal point de références. D'autant plus que si J'image-son impose une

perception immédiate, elle constitue égaIement un support quasiment indélébile à la MEMOIRE. (Pourquoi dit-on que l'on a la mémoire des visages mais pas des noms 7) La -manipulation Cela peut donc être à la fois très dangereux et très riche. Dangereux car toute information n'est que partielle, style flash, ou limitée dans un secteur précis. D'autre part elle est souvent empreinte du point de vue de son auteur. L'information est donc imposée, le spectateur peut être MANIPULE. Chacun doit faire appel à son jugement personnel, sa clairvoyance, ses propres sources de références comparatives. La société de consommation actuelle offre à ses enfants les moyens techniques d'information mais ne les prépare pas à savoir les LIRE. -L'adulteéducateur doit être conscient de cette lacune et s'acharner à la combler, non pas en éloignant l'enfant des écrans dangereux, mais plutôt en l'aidant à s'en approcher avec objectivité. Il faut éduquer le futur (télé) spectateur à la base! Comment 7 Par la pratique! La pratique qui démystifie Une possibilité est actuellement offerte~ bien qu'encore insuffisamment utilisée dans l'enseignement, c'est le cinéma à l'école, dans les maisons d'éducation, dans les clubs de loisirs. Avec le concours d'adultes (responsables de l'aspect technique), l'enfant crée son information, invente ses scénarios, interprète ses personnages. Apprenant ainsi à ECRIRE avec une caméra, il apprend aussi à LIRE ce (nouveau) moyen de communication. Comprenant et constatant la force de « manipulation» qu'il détient, il se trouve plus à même de juger celle de ceux qui utilisent 15


le même moyen que lui. Il s'agit donc d'un travail de démystification par la mise en valeur, la maîtrise et la pratique par l'intérieur d'un moyen d'expresion moderne, d'un outil d'avenir qu'il s'agit de dominer et mettre au service de l'homme, consciemment.

L'ENFANT FACE A L'ECRAN L'enfant aime l'action, l'aventure, le suspense, la violence, l'héroïsme~ la justice triomphante. Si l'information d'actualité comporte l'un de ces éléments, l'enfant la regarde volontiers (incendie, catastrophe, manifestation, guerre), cela entre dans sa sensibilité directe ~t répond à un certain «sadisme» propre a son âge. Par contre il délaisse facilement l'écran lorsque celui-ci lui propose des in{ormations parlées, des · vues statiques, des documentaires ennuyeux. Il rejette les films à dialogues, à réflexion, n'affectionne pas les épisodes sentimentaux et se trouve gêné devant les images érotiques. Ses goûts se portent donc essentiellement sur des productions telles que westerns, cape et d'épée, espionnage, policiers, science-fiction, feuilletons TV tels que «Le Saint, Arsène Lupin », etc. Les effets ressentis En analysant superficiellement ces goûts on relève aisém~nt le principe du défoulement par héros interposé, et le phenomène d'identification. Dès lors, on comprend le mal que peuvent apporter chez les jeunes certains films de violence, en particulier celui de favoriser la ?élinquan~e. A l'inverse, on se rend compte a quel pomt les images diffusées, si elles sont intelligeamment conçues, peuvent avoir d'impact éducatif. Un outil de créativité Il faut donc considérer les moyens audiovisuels comme un outil à mettre au même niveau que le dessin, le bricolage, le jeu, la danse, l'ECRITURE. Et même au-dessus, compte tenu pe ses répercussions. Ce n'est plus un moyen en marge des réalités, il ci tendance au contraire à prendre le pas sur les autres. Nous nous efforçons de le nier

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malgr~ l'évidenc.e. Nous avons peur d'être

envahIS par les Images et d'en être esclaves. Nous luttons contre elles alors que la solution est de les utiliser, de les maîtriser, d'en faire notre profit et celui des enfants. Un progrès . L'écriture n'a pas tué le langage; l'impr~me,~'ie n'.a pa.s tué l'écriture; la TV n'a pas tue llmpnmene; les moyens audio-visuels n~ tuer~~t ya~ les autres formes d'expression. Bien utllIses, Ils les mettront en valeur, justement parce que leur impact éducatif est plus gran~ .. L'utilisati~n éducative de ces moyens ne reside pas umquement dans l'écoute critique et commentée d'une bonne émission mais aussi dans sa manipulation et son exploitation pratique. Au lieu d'un stylo et d'une feuiIIe de papier, au lieu d'une craie et d'un tableau noir, enfants et éducateurs disposent de . moyens techniques plus perfectionnés, un pomt c'est tout. C'est un peu plus compliqué, plus «sophistiqué », mais d'autant plus passionnant. Cela exige de travailler dans des conditions inhabituelles, dans un climat particulier, avec des exigences précises, et cela débouche sur un résultat concret, communicable par un procédé qui a fait ses preuves. Une pédagogie dans le concret L'enfant dispose d'une possibilité d'expression de tout son être, il se revalorise, il peut se découvrir lui-même en se revoyant, s'autocritiquer, il prend conscience de certains éléments qu'il concrétise. Il apprend à juger sur des bases réelles, un exemple vécu. Il devient un spectateur averti. II possède à son actif une expérience personnelle, une référence et un point de comparaison. Il sait qu'au delà de ce qui apparaît sur un écran il ya tout un processus qui est mis en marche, et que souvent tout n'est pas dit dans le film. Ou qu'il faut comprendre ...

TROIS EXPERIENCES PRATIQUES Si des adolescents entre 16- et 20 ans peuvent réaliser seuls un film de A à Z, même en 16 mm. , ce n'est pas le cas pour des enfants d'âge scolaire (7 à 15 ans). Ils ont

besoin d'un support technique de la part de l'adulte, plus ou moins important selon le but fixé.

1. La «caméra-stylo» aux mains des enfants Le but recherché est que les enfants ECRIVENT un reportage à l'aide d'une caméra. Le premier mercredi après-midi est consacré à leur apprendre à regarder. Un même objet peut être regardé de différentes manières, sous des angles différents. On peut créer une image personnelle à partir de ce que tout le monde peut voir. Surtout si on regarde à travers un objectif qui restreint le champ de vue par un cadrage bien précis. L'image doit être construite à l'intérieur d'un 'rectangle, comme pour un dessin. Une technique sommaire avant le passage à l'acte A la deuxième séance, l'enfant s'initie au maniement des caméras, fournies gracieusement par des commerçants compréhensifs. Il s'agit de ne pas rater les réglages élémentaires comme le diaphragme et la distance. A la troisième séance, les enfants partent par équipe de deux, pour réaliser lèur reportage, parfaitement · autonomes. A part les ' erreurs techniques inévitables, les films réalisés sont pleins de fraîcheur, spontanés et pleins de recherches originales. Chacun s'essaie au collage et au montage des films avec plus ou moins de succès. Enfin le film est terminé et les enfants peuvent en disposer pour en organiser la projection, sachant parfaitement utiliser le projecteur. 2. Scénario imaginé par les enfants

Autre expérience du mercredi après-midi de loisirs à option: 9 enfants de 10 à 14 ans. Soin leur est laissé d'inventer 'un scénario qui sera ensuite réalisé pratiquement àvec l'aide de l'adulte pour la technique. Choix du thème La discussion collective pour l'élaboration d'un scénario voit. germer une vingtaine · de thèmes disparates. De l'attaque d'tine· banque

à l'invasion des extraterrestres, en passant par toutes les formes de western et de policiers, beaucoup de ces idées prennent ·leur source dans les derniers films diffusés à la TV pendant les vacances. On décide de sélectionner les idées les plus originales et d'en retenir 4.

Réalisation Les 4 sketches ainsi choisis, remaniés et mis au point, sont réalisés au rythme d'un par mercredi, chaque participant étant acteur, accessoriste, .éclairagiste, aide caméraman. Les 4 scénaristes s'adjugent le rôl,e principal dans leur film, dédaignant la charge de metteur en scène qui ne les mettrait pas en vedette. Un film à sketches Les thèmes choisis sont les· suivants: - Une histoire de Martien qui terrorise les Terriens. - Une histoire d'Indiens kidnappant un touriste pique-niqueur. - Une histoire de chasseurs mal informés. - Une histoire de chercheurs d'or. Ces 4 histoires reflètent chacune une forme d'agressivité l'expression d'un danger imminent qui crée un suspense, et un passage à l'action dont la ruse surclasse la violence. L'enfant acteur L'expérience touche les mêmes valeurs que celle du théâtre avec en prime la possibilité pour chacun de se revoir en toute tranquillité en tant que spectateur. De plus, l'enfant vit une méthode de tra. vail fractionnée qui lui permet de se ressaisir entre chaque prise de vues. Il évolue dans une ambiance et un climat de tournage assez proches de la réalité. L'esprit d'équipe et l'investissement technique mis en place obligent chacun à respecter ses engagements. Premier film. Il met en scène deux jumeaux qui désirent faire du cinéma. Ils évoluent devant des décors d'intérieur peints sur 6 m 2• De courts sketches à gags tournés à raison d'un par semaine les conduisent successivement à Chicago, dans le palais de Jules 17


.

César à Rome, sur la Lune, au Far West, dans le désert et dans un dancing. Les gags sont reliés par un fil conducteur représenté par le studio de cinéma dans lequel ils tournent leurs « bouts d'essai ». Deuxième film. Par son envergure il touche de près le «Starsystem », mettant en scène un héros invincible dans des péripéties à «grand spectacle ». Il s'agit d'une poursuitè pathétique amenant le héros à s'enfuir en voiture, à cheval, en avion, en parachute et à moto. En cours de route il se réfugie dans un studio de danse classique où il se transforme en danseur de charme, puis dans un local de judo-karaté où il déclenche un combat spectaculaire. Ce thème d'aventure permet aux enfants de s'initier aux méthodes de truquages, au principe des doublures, et de vivre intensément une ambiance de tournage entièrement axée sur l'extérieur. Pas moins de 47 personnes ont contribué à enrichir le film de scènes « spécialisées », cavaliers, conducteurs, pilotes, parachutistes, policiers, motocyclistes, danseuses et judokas. Certains jouent le rôle de partenaires directs des enfants, alors que d'autres leur servent de doublure les mettant en valeur. Les 6 acteurs principaux, de 10 à 15 ans, ont été triés sur le volet. Ils sont sortis vic. torieux d'une' épreuve de sélection, désignés comme les meilleurs sur 17 candidats inscrits, par 3 jurys différents. Leur motivation ' à jouer le jeu jusqu'au .bout était donc acquise dès le début. Leur participation fut intense et intéressée, d'autant plus qu'ils étaient élus et devaient s'en montrer dignes. Ils assumèrent leurs responsabilités au-delà de toute espérance. Le tournage a' exigé une vingtaine d'heures de travail réparties sur 6 mercredis aprèsmidi et deux soirées. Environ 70 heures furent consacrées au titrage, ' au montage et à la sonorisation" cet aspect technique plus astreignant n'étant pas réalisable avec des " enfants. Le prix de la production en super 8 mm. amateur est de Fr. 1 020.-. Cette somme

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comprend la pellicule (près de deux heures ont déles fraIS divers, et environ Fr. 400.- de photos annexes. é~é. t.ournées pour 25 minutes de projection fm~tlve), les costumes et les accessoires,

Méthode' de détection des différents types de relation 1. INTRODUCTION

EN CLASSE Ces expériences ont été faItes lors de mercredis après-midi, en dehors des heures de classe, pendant les loisirs des élèves. C'est toutefois à l'intérieur du programme scolaire qu'elles devraient être réalisées. Et c'est une chose possible. Cela se passe couramment dans d'autres cantons et chez nous, en Valais, M. Raoul Chédell a lancé le mouvement. Par ses deux films de classe tout d'abord, puis par l'organisation du cours «audio-visuel» dans le cadre de la session pédagogique d'août 1975. Sachant qu'un excellent travail peut être fourni à peu de frais, sous forme d'un court métrage de quelques minutes, englobant une large partie des branches scolaires (français, calcul, élocution, expression) et s'inscrivant dans les heures prévues à cet effet, au programme, chaque enseignant se devrait, au moins une fois dans l'année, de réaliser un film ou un montage audio-visuel a vec sa classe. A QUI S'ADRESSER ? L'aspect technique constitue souvent un frein, alors qu'il est infiniment minime. C'est l'obstacle le plus rapidement franchi. Quelques conseils élémentaires suffiront amplement pour entreprendre une petite réalisation qui s'avèrera fort riche. Pour obtenir ces conseils, il suffit de contacter l'un ou l'autre de vos collègues ayant déjà réalisé quelquechose. C'est le cas de M. Raoul Chédell , instituteur à Martigny et de M. Maurice Perrelet, éducateur à Champlan, qui se feront un plaisir de vous éclairer sur les aspects du cinéma scolaire, en accord avec M. Hermann Pel1egrini, responsable , de ce secteur pédagogique. Maurice Perrelet

1

L'épreuve consistant à détecter un type de relation d'un ensemble vers un autre ou d' un ensemble sur lui-même, ne constitue pas une épreuve difficile. T outefois, la moindre inattention et la moindre approximation entraînent la faute. Pour éviter cet écueil, il conviendrait de suivre un cheminement complet et écrit fixant l'attention sous forme de tableau comptabilisant par élément, le nombre de flèches à la source (origine) et le nombre de flèches à l'arrivée (but).

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Un examen rapide du tableau de «comp- . tes» permet de donner le type de relation de M - > M: FONCTION. 4. Analysons un type de relation entre deux ensembles différents mais ayant des éléments communs.

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2. EXEMPLE

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Ce tableau de« comptes» permet immédiatement de VISUALISER .le type de relation demandé: application bijective ou bijection de A -> A. Comme il s'agit d'une bijection de A --> A, nous l'appellerons PERMUT ATI ON. 3. Voici un cas de .recherche de type de relatiori, certes facile ,mais où l'absence de rigueur constitue un faCteur essentiel d'échec.

Une simple observation du tableau de «comptes» permet de dire que la relation de E --> S est une BIJECTION OU APPLICAT,fON BIJECTIVE. NOTES a) Il est indispensable de ne considérer ce procéder de recherche que comme un support de la réflexion et non comme un but en soi. Il est même souhaitable de l'abandonner progressivement. b) Je me suis volontairement attaché à n'examiner que des cas, considérés comme plus difficiles, pour tenter de démontrer le côté pratique de la méthode. Claude Bernard Professeur de mathématique Ecole de St-Guérin 19


Chapelle Ste-Anne: tryptique de Jessé

GLIS église paroissiale Construite en plusieurs étapes, l'église de Glis constitue un excellent exemple de pluralité de styles. Le clocher. fut refait en 1519, mais l'architecte Ulrich Ruffiner conserva le style roman antérieur. Il faut faire abstraction de la flèche, pour le découvrir dans sa pureté. Comme cela se remarque souvent · dans les clochers du Moyen Age, les ouvertures se multiplient au fur et à mesure que la construction s'élève, car la partie basse a besoin de murs compacts pour supporter le poids de l'ensemble. Chaque étage est marqué de la sobre ornementation des bandes lombardes, sortes de contreforts doublant les angles, et reliés entre eux, à chaque étage, par d'élégants festons. Le · chœur (1539-1540), les chapelles du transept et. le porche septentrional sont gothiques, et même d'un gothique visiblement tardif, car l'auteur a largement utilisé les voûtes à réseau de nervures, multipliant les 20

ogives et les entrecroisant avec une généreuse fantaisie. Nous y reviendrons plus loin. Plus tardif (1642), le vaste vaiseau à trois nefs est rythmé par de larges arcades en plein cintre. La façade principale est précédée d'un porche exceptionnellement grand, en sa longueur comme en sa largeur. Il s'étale sur trois larges travées aux arcs sombres reposant sur des paires de colonnes toscanes: comme les nefs, ces arcs, ces colonnes, ainsi que les niches ménagées dans le mur au-dessus des entablements, offrent un exemple intéressant de l'architecture de la Renaissance. Ce style est rare en Valais, parce que l'époque gothique s'y prolonge très tard, comme au Châble, à Rarogne ou à Venthône; quand on abandonne le gothique, c'est généralement pour passer directement au baroque, comme si le tempérament valaisan avait refusé la sagesse équilibrée de la Renaisance, lui préférant l'élan gothique ou la fougue baroque... La raison est plus prosaïque: elle tient, on le sait, au retard stylistique du Valais, coupé des influences extérieures par sa géographie, jusqu'au moment où l'ouverture vers les autres pays va lui donner, avec une certaine aisance matérielle, le goût de ce qui brille, et l'amour du décor qu'ont souvent les nouveaux riches. Voûtes simples et complexes Dans l'art gothique classique, la voûte repose sur une croisée d'ogives, c'est-à-dire sur deux nervures se croisant en diagonale au centre de la travée, retombant dans les angles soit sur des chapiteaux, soit directement dans les murs. L'ogive est parfois simplement arquée en demi-cercle, mais, le plus souvent, la voûte est brisée, ce qui accentue l'effet de verticalité cher à ce style. Comme cela se produit souvent en art, l'élément fonctionnel de l'ogive finit par être perçu comme un élément décoratif: on en modèle les arêtes, on le peint, on l'orne de clefs de voûte, et l'on finit 'p ar accorder plus d'importance à sa beauté qu'à son utilité. L'église de Glis vue de l'ouest

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Cela amène les architectes à multiplier les ogives et, au lieu de se contenter d'une simple croisée, ils les décalent par rapport à l'axe diagonal, et créent ainsi des losanges, comme cela se voit sur la photo du portail latéral gauche. Puis l'on ne sait plus s'arrêter et, avec ce qu'on appelle les «voûtes à réseau de nervures », on se livre à de gracieuses fantaisies. Dans le chœur de Glis, reconstruit vers 1539-1540 par Ulrich Ruffiner, les ogives deviennent semblables aux rayons d'une étoile; comme si elles jaillissaient de la clef de voûte centrale pour aboutir à des rosaces 22

secondaires, reliées entre elles par d'autres ogives en dents de scie. Parfois, l'architecte renonce même à la Clef de voûte centrale et l'on entrevoit ainsi, dans la dernière période gothique, les signes du baroque qui s'efforce de camoufler les structures et de distraire le regard analytique par le faste du décor. A plus d'un titre, l'église de Glis constitue l'un des édifices valaisans les plus intéressants. Si l'architecture fournit l'élément essentiel de ces commentaires, il convient de mentionner la richesse des autels - là, à côté d'autels gothiques, on trouve un quatrième style: le style baroque, ses dorures

et ses torsades - en particulier le beau tryptique gothique de Jessé rappelant celui de la cathédrale de Sion. Signalons encore les multiples statues qui ornent les murs et les retombées des voûtes: elles vont même à l'assaut des voûtes au-dessus de l'autel de Jessé. Très vaste, car la paroisse de Glis-Brigue était très importante avant la récente séparation, l'église de Glis mérite plus qu'une visite rapide, car c'est une véritable école permettant de découvrir les visages de plusieurs époques de l'architecture et de la sculpture.

Quant aux amateurs d'histoire, ils y trouveront aussi un }jeu de pèlerinage, et "lès tombeaux de deux célèbres personnages du Haut-Valais, Georges Supersaxo - dans la chapelle Ste-Anne, 19 clefs de voûte portent ses armes et celles de son épouse, tandis que les volets du tryptique de Jessé les représentent tQus deux en prière avec leurs 23 enfants " - et Gaspard Stockalper, qui fit construire la nef a vec les dimensions géné"reuses (56 m. de long !) qu'il adoptera bientôt pour son propre palais de Brigue M. V. Photos: J.-M. Biner. 23


BRIGUE

château Stockalper

Le palais

Il y a deux maisons Stockalper: l'ancienne, construite au XVIe siècle par Peter Stockalper, et le palais lui-même, édifié entre 1658 et 1678 par Gaspard Stockalper, grandbailli, et l'un des plus audacieux hommes d'affaires que le Valais ait connus. Il organisa tout un réseau d'échanges commerciaux soieries, vin, sel, minerais - entre l'Italie et la France. Son dynamisme et son esprit d'initiative se concrétisent encore à nos yeux dans le palais qu'il fit construire à Brigue, mais aussi dans les nombreux édifices religieux dont il fut le fondateur (nef de l'église de Glis, couvents des capucins et des ursulines à Brigue). . Le palais comporte 4 étages, . et même 8 si l'on compte les sous-sols et les combles. Chaque étage est divisé par un large corridor, l'escalier étant situé dans la tour reliant le palais à la cour. On ne manquera pas d'admirer, au nord, la charmante galerie à deux étages, avec ses balustrades, qui relie l'ancienne demeure de la famille à la nouvelle.

La cour Plus que l'édifice lui-même, c'est la cour qui attire les visiteurs. Elle le mérite bien, d'ailleurs, car nulle autre construction valaisamle ne manifeste une ausi ample conception. On a le sentiment d'être brusquement dépaysé, transporté dans quelque palais orien-

taI... ou tout au moins italien. Car, si la raison d'être de cette vaste cour (40 m. sur 32) rappelle celle des caravansérails, puisqu'elle servait de gîte et d'entrepôt aux caravanes de son dynamique constructeur, la merveilleuse ordonnance de ses colonnades s'inspire directement de l'Italie, à laquelle elle emprunte le style de ses arcades et de ses balustrades. Soigneusement dallée et divisée comme un damier, la cour possède, à l'ouest une très belle grille en fer forgé. Et si l'œil jouit de la paisible structure de la partie basse, il découvre avec surprise, en s'élevant, l'austère beauté des trois tours d'angle. Fidèle à son prénom, Gaspard Stockalper voulut en effet honorer les trois mages en dressant trois robustes tours surmontées de bulbes: et, là-haut, c'est un nouveau dépaysement, car, si les étages de pierres de taille se contentent de la classique sobriété de nos fenêtres médiévales, les bulbes métalliques nous rappellent plutôt les clochers d'Europe orientale, dont l'époque baroque fera grand usage. Mais ce mélange de styles et de sources d'inspiration se réalise sans heurt. La cour du château Stockalper mérite donc une visite attentive, et j'ajouterai une visite d'une certaine durée: il faut y flâner, se laisser envahir par ses proportions et par son espace, car notre pays - en dehors de ses montagnes, bien sûr! - offre peu de structures spatiales capables de parler aussi intensément à notre sensibilité.

M. V.

Photo: J.-M. Biner.

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partie gauche? Cela prouve au moins deux choses: nous ne sommes pas toujours de bons observateurs, et l'harmonie d'un édifice dépend plus d'un accord profond que d'une symétrie matérielle.

SION Hôtel de ville Construit entre 1657 et 1665, l'édifice a été soigneusement restauré en 1952. L'ensemble de sa structure ne révèle pas une grande recherche d'originalité, et la seule fantaisie réside dans la modeste tour de l'horloge astronomique dominant la façade, avec le galbe un peu écrasé de sa toiture surmontée d'une lanterne ajourée. Tous les Sédunois et beaucoup de Valaisans connaissent cet édifice. Beaucoup sauraient en louer la belle ordonnance, où l'équilibre entre les ligne-s horizontales et les lignes verticales assure une profonde unité. Mais, parmi eux, qui a jamais remarqué que l'hôtel de ville de Sion n'est pas symétrique, que sa porte et sa tour ne sont pas situées dans l'axe de la façade, et que sa partie droite a 2 fenêtres par étage, contre 3 dans la

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Très simple, cette façade offre de belles fenêtres au linteau fortement articulé. Leur rigoureux équilibre obéit au goût de la Renaissance - malgré la date tardive de la construction - avec leur structure sage et sans surprise. Mais le porche manifeste plus de recherche, car l'encadrement de la porte est doublé de deux pilastres portant un fronton brisé; les armes de la cité ont été placées entre les deux bras de ce fronton. On y reconnaît l'une des premières réactions de la Renaissance contre ses propres principes: très tôt, la perfection des formes devient lassante; les rectangles ont tendance à opérer de légers décrochements; les triangles, comme ici, se brisent, laissant à l'imagination le soin de compléter la partie manquante. L'œil prolonge ainsi chacun des deux bras jusqu'à leur point de rencontre, et cela trahit déjà le besoin de mouvement qui, bientôt, agitera les édifices baroques. Actuellement occupé par divers bureaux de l'administration communale et de la police, l'Hôtel de ville de Sion abrite, entre autres, la très belle salle de réunion du Conseil bourgeoisiaf: Avec une aimable demande et un peu de chance, vous pourrez la visiter, car elle le mérite par ses magnifiques boiseries et sa marqueterie. Sinon, vous vous contenterez d'admirer les voûtes d'arête des couloirs, les inscriptions romaines - et la première inscription chrétienne de Suisse (377) - du vestibule, et surtout les magnifiques portes en bois sculptés, celles des deux entrées et celles du premier étage, dont vous constaterez, avec étonnement peut-être, la grande diversité, mais aussi l'élégance racée. M.V. Photos: Archives cantonales; J.-M. Biner.


Les épreuves d'aptitudes physiques pour les élèves I~ I~

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L'Ecole valaisanne a présenté dans son No 9/1974, les nouvelles directives de la Confédération au sujet des épreuves demandées aux élèves ardvant au terme de leur scolarité obligatoire. Rappelons-en l'essentiel: le but est de .renseigner l'élève, le maître, les parents et les autorités scolaires sur le niveau des aptitudes physiques. Les épreuves se déroulent dans le cadre de la classe, tous les 28

élèves y participant, quel que soit leur âge. Les disciplines proposées forment un vaste éventail recouvrant l'essentiel des activités de l'éducation physique. Le maître choisit luimême les épreuves, 5 au moins dans les groupes d'activité suivants: endurance - force et vitesse - maîtrise du mouvement - jeux techniques sportives ou activités collectives. L'année dernière, ces épreuves se sont

déroulées dans les classes de 8e année, c'est-àdire dans les 3e années des collèges, les 2e années de promotion, les classes terminales. (Cette année, ce sont les classes de 2e des CO et, pour la dernièr~ fois, les 3e années de collège qui les subiront).

Les tableaux ci-dessus permettent de constater la diversité des épreuves choisies. Ils n'ont aucun but statistique, ne veulent pas amener à des comparaisons entre les écoles, à des classements douteux et indésirables. Ils ne veulent · que donner un reflet du travail accompli au cours de l'année scolaire.

Au total, 1053 garçons et 996 filles ont subi ces examens en 1974-1975. 29


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~~œ[ Noël revient tous les ans avec son cortège de mystères et de symboles, apportant de la lumière dans les jours sombres de l'hiver. Ce sont ses chants traditionnels, ses contes, légendes et joie d'offrir. En vidant les petites poches du calendrier de l' Avent, vous découvrirez de jour en jour de très touchantes fi gurines qui préludent à la naissance du Sauveur.

Pour réaliser le calendrier, vous utiliserez de la feutrine ou tissu, les décorations seront découpées dans la feutrine, tissu ou de la laine. La botte surprise est destinée à présenter des friandises; remplie de bonbons, elle fera la joie de tous, petits et grands... Elle durera plus longtemps que le contenu et sera prête à rendre plus tard d'autres services comme videpoches. Cartes de vœux et décorations de ta ble. Les joyeuses réunions autour d'une table bien mise sur laquelle ne manqueront pas les symboles de cette fête, des brins de sapin, des étoiles, des anges, Saint Nicolas et la joyeuse flamme d'une bougie.


AUDITION MUSICALE

La Moldau poème symphonique de Bedrich SMETAN A PRESENTATION Célèbre page du répertoire musical tchèque, la Moldau est une œuvre captivante que les enfants écouteront avec plaisir, une œuvre colorée qu'ils ne manqueront pas, un jour ou l'autre, de glisser dans leur discothèque. Appartenant à la musique descriptive que l'on nomme aussi « musique à programme », ce poème symphonique de Bédrich SMETANA est, en vérité, une grande fresque sonore inspirée par la «Moldava» (Moldau en allemand) , rivière majestueuse et attachante qui traverse les terres tchécoslovaques. Sincère et fervente, la musique de la « Moldau» chante avec émotion, tendresse ou force, l'amour et le respect que Smetana éprouvait pour sa patrie. LE POEME SYMPHONIQUE Forme musicale, le poème symphonique est une composition inspirée par un « objet» extérieur à la musique. Sorte de point de départ, cet « objet» sera, peut-être, un texte, une histoire, une légende, un récit ou encore une image visuelle que le musicien racontera ou décrira au moyen de sons, de mélodies et de rythmes tout en opposant timbres et couleurs, familles et groupes de l'orchestre. Franz LISZT (1811-1886) est considéré comme le « père du poème symphonique ». Aussi: lorsque l'on sait la profonde admiration que Smetana éprouvait pour le maître hongrois, admiration qu'il notifiait en écrivant: «Je lui dois tout », l'on comprendra plus facilement la réussite que le compositeur tchèque connut au travers de ses poèmes symphoniques. 32

LA MOLDAU a) Dans la géographie Sur la carte murale, l'on pourra suivre le cours de la Moldau que les Tchèques nomment Vltava. Après avoir sautillé dans les forêts de Bohême, fière du pays qu'elle découvre, la Moldau poursuit son cours dans les campagnes, longe les villages de la plaine, salue Prague, la capitale, avant de se jeter dans. l'Elbe qui l'emportera à travers l'Allemagne jusqu'à la Mer du Nord. b) Dans le répertoire musical Composée en 1874, la Moldau est la deuxième pièce d'une suite de six poèmes sym phoniques que Smetana composera en hommage à son pays.

Ce cycle, connu sous le nom de «Ma Vlast» ou «Ma Patrie» glorifie le caractère et la nature de la Tchécoslovaquie, chante ses épisodes historiques, loue son héroïsme, suscitant chez l'auteur le respect et l'admiration pour tant de ferveur dans les thèmes, de clarté dans l'écriture et de chaleur dans l'orchestration. Créée en 1875 à Zofin, peignant le cours d'une rivière, la Moldau est la page la plus célèbre de «Ma Patrie ». c) Son auteur

Bédrich SMETANA (1824-1884) est considéré, à juste titre, comme le «père de la musique tchèque ». Il fut le premier, après la longue oppression autrichienne, qui couvrit le pays de musique «étrangère », à chanter passionnément l'histoire de sa terre et à évoquer. sa beauté au travers de mélodies attachantes et de rythmes populaires que le folklore avait heureusement su préserver. Sa vie Né le 2 mars 1824, en Bohême (Litomysl), à l'est de Prague, Bédrich (Frédéric) manifesta très tôt ses talents musicaux, puisqu'à

l'âge de cinq ans, il jouait déjà du violon dans un quatuor et, à dix ans, il offrait un récital de piano. Son père, riche brasseur, l'envoya au collège, ne l'autorisant qu'à l'âge de 19 ans à partir pour Prague, afin d 'y étudier la musique. Vivant pauvrement, donnant quelques leçons pour gagner son pain, Smetana s'adonna avec acharnement à l'étude du piano et de la composition musicale. Bientôt, son énergie et ses efforts furent récompensés et, en 1856, Goteborg (Suède) l'appela comme chef d'orchestre. En 1866, libérée du joug autrichien, la Tchécoslovaquie rappela Smetana et lui confia la direction de l'orchestre du Théâtre national de Prague. Les années heureuses de Smetana étaient hélas comptées. Depuis longtemps, Smetana souffrait d'un sifflement continuel dans les oreilles et, en 1874, âgé de 50 ans, il devint brusquement sourd. Pourtant, il ne se laissa pas abattre et se consacra entièrement à la composition. C'est de cette époque que datent les six poèmes symphoniques de «Ma Patrie ». Ebranlé par sa terrible infirmité, Smetana dut être hospitalisé dans un asile d'aliénés où il mourut en 1884. Son activité musicale Stimulé par ses occupations et son activité multiple de pianiste, de chef d'orchestre, de maître de chapelle, de critique musical, Smetana devint bientôt un compositeur de renom, présentant en 1866 «La Fiancée Vend ue », son plus bel opéra. De nombreuses pages musicales allant de l'opéra au poème symphonique, en passant par le quatuor, l'ouverture ou encore les compositions chorales et les pièces pour piano seul, ont été signées par cet illustre compositeur.

L'AUDITION Remarque: Avant de passer à l'audition de l'œuvre, il est important de présenter aux enfants l'argument de la Moldau écrit par un compatriote de Smetana (argument reproduit ci-dessous) et de leur apprendre (par audition si nécessaire) le thème principal de la .Moldau, mélodie savoureuse qui incarne la rivière elle-même.

Argument Deux sources, l'une chaude et vive, l'autre froide et paisible, jaillissent à l'ombre de la forêt de Bohême. Elles mélangent leurs eaux en clapotant gaiement entre les cailloux et en frémissant au soleil levant. »

» Devenue rivière, la ,Moldau traverse de sombres forêts de pins, où retentissent les joyeuses fanfares d'une chasse. » Mais elle vagabonde aussi au milieu de riantes prairies, égayées par les chants et les danses d'une noce campagnarde.

» La nuit, au clair de lune, les nymphes et les tritons s'ébattent sur ses flots argentés, dans lesquels se mirent les vieux châteaux, témoins de la gloire passée.

»Dans les défilés de Saint-Jean, elle accélère sa course, tourbillonne entre les rochers et. sertit d'écume les blocs de pierre qlli hérissent sa surface. »Puis s'étalant dans son lit élargi, elle roule majestueusement vers Prague où l'antique et vénérable Vysehrad, repaire de la vieille dynastie des rois de Bohême, lui souhaite la bienvenue. » Alors, le fleuve puissant poursuit sa route et se perd au regard du poète dans l'infini de l'horizon. »

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Audition commentée 1. Naisance de la Moldau Sur des pizzicati des cordes et de la harpe, un dessin fluide des flûtes évoque la première source, Bientôt le ruissellement de la deuxième source (aux clarinettes) se fait entendre. Les deux filets d'eau cheminent un moment côte à côte, puis s'unissent: la Moldau est formée.

Sur ce fond frémissant qui passe aux cordes (seconds violons, altos, violoncelles), s'élève le thème principal chanté par les premiers violons, les hautbois et les bassons. Il est en deux éléments, le premier étant repris une seconde fois. Le ruisseau devient une petite rivière qui s'avance sans hâte à travers le pays tchèque. 2. Chasse dans la forêt Alors que la Moldau poursuit sa course à travers la forêt, des sonneries de chasse (cors et t.rompettes) retentissent pour disparaître bientôt dans le lointain. Durant toute cette partie, les cordes dépeignent l'ondoiement chatoyant de l'eau dont le débit devient de plus en plus important. 3. Noces campagnardes Un rythme de danse populaire à 2/4 nous transporte dans la campagne tchèque. Clarinettes et violons en exposent le thème. Cors, timbales et triangle participent à la fête.

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Mais peu à peu, le soir interrompt les danses. 4. Clair de lune La Moldau continue sa marche incessante évoquée par le balancement des flûtes et des clarinettes. La nuit est tombée. Les cordes chantent en sourdine une mélodie tendre et rêveuse, délicatement accompagnées par les arpèges de la harpe et des accords ten us des cors. Peu à peu, le tableau s'anime. Le mouvement s'accélère: le jour se lève et ramène le thème majestueux de la Moldau. 5. Les rapides de Saint-Jean La rivière se précipite à présent dans les gorges de Saint-Jean. Elle écume en cascades, tourbillonne entre les rochers fend ses vagues contre les blocs de pierre, magnifiquement soutenue par l'orchestre déchaîné. 6. La Moldau élargit son cou rs Les gorges franchies, dans le calme subitement revenu, tout l'orchestre reprend triomphalement le thème: la Moldau roule majestueusement vers Prague où elle est saluée, aux bois et aux cuivres, par le thème qui, dans le premier tableau du cycle, évoque la forteresse de Vysehrad. Progressivement, l'orchestre s'apaise, la Moldau va se perdre dans les eaux de l'Elbe. Deux accords fortissimo servent de point final à ce poème symphonique. Léon Jordan

Hommage à M. Fernand LUYET Le dimanche 21 septembre, le Maître a rappelé, à l'âge de 59 ans, son fidèle serviteur M. Fernand Luyet, instituteur à Savièse. Les morts se reposent; est-ce indiqué de laisser reposer aussi leur mémoire, d'autant qu'il s'agit d'une vie édifiante? Q ui oubliera l'ami et collègue Fernand qui inca rnait l'amour de la profession, la foi indéfectible, la sérénité dans l'épreuve, l'intégrité dans la vie, la sagesse de jugement, le dévouement et la disponibilité sans mesure? Cher Fernand, tu as compris et tu nous souffles: « Le bonheur est à votre foyer, dans votre pays, il ne faut pas trop le chercher dans le jardin des étrangers ». Ce bonheur, tu l'as démontré, naît de l'altruisme et non de l'égoïsme. Tes compatriotes, en premier, ont apprécié ton activité débordante et combien bénéfique. Ils te solliciteront comme magis.: trat, en qualité de vice-juge. Les responsabilités de secrétaire-caissier de la caisse-maladie et de la ligue anti-tuberculeuse ont mis en évidence tes dons d'organisateur et de philanthrope. D'autre part, ton activité culturelle devait aussi honorer les sociétés de chant,

de musique et les imprégner de ton enthousiasme. Tu vouais une attention si spéciale à ta commune que tu as enrichi son patrimoine artistique, en faisant connaître son histoire, ses us, ses coutumes et ses trésors architecturaux. Tu le trouvais captivant le grand livre de la nature: La Murithienne et le Heimatschutz ont découvert en toi un adepte efficace. De nombreuses sociétés ont recouru à ton inspiration et à tes talents lors de la confection de leur banière. Nous pourrions prolonger l'énumération ... Les obsèques de Fernand ont bien prouvé qu'il s'agissait du deuil de toute une population. A l'intention de son admirable épouse et de sa famille, nous nous devons de rappeler ces quelques pensées de Michel Quoist : «Il vient de naître à la vie - celle qui est pour de bon - celle qui est pour de vrai. » Mort, tu n 'existe que pour la vie, et tu n 'es pas capable de ravir ceux que nous aimons. Seigneur, ils sont près de moi, mes morts. Je les entends qui m'appellent, Je les vois qui m'invitent, Je les écoute qui me conseillent, Car ils me sont davantage présents. » Sion, octobre 1975.

Assemblée des déléguéS de la SPVal L 'assemblée des délégués de la SPVal a été fixée par le comité cantonal. Elle se déroulera le 29 novembre prochain dès 14 h. 30. Cette assemblée se tiendra à Orsières, à la Salle de l'Ecole régionale de la vallée d'Entremont. Le lieu de l'assemblée a été fixée dans la commune de domicile du président de l'AD, M. Philippe Rausis. La vice-présidence échoit cette année à Mme Hélène Salam in (Sion) et le secrétariat sera assuré par M. Maurice Michelet (BasseNendaz). R appelons au passage que l'assemblée des délégués est le pouvoir suprême de la SPVal. selon les statuts de la société. La représenta-

tion des enseignantes et enseignants se fait dans chaque district à raison de deux délégués(es) pour vingt enseignants ou fraction de vingt. Chaque délégué sera convoqué par le comité cantonal 15 jours avant la date de l'assemblée. Que tous les délégués prennent à cœur de participer à cette réunion, le comité cantonal leur donne rendez-vous à Orsières. Le p~rsonnel enseignant a reçu le 9 novembre 1975 un sondage d'opinion "orientation nouvelle n . Une lettre d'accompagnement du comité SPVal promettait une information à ce sujet . Malheureusement, le délai d'envoi des questionnaires SPR ayant été fixé au 25 novembre 1975 et l'Ecole valaisanne ne vous parvenant que vers le 20 novembre, cette information vous serait parvenue trop tardivement. La SPVal encourage encore tous ceux qui n'auraient pas retourné le questionnaire à le faire le plus rapidement possible.

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Dispositions concernant l'admission au cycle d'orientation 1976 Principe

Conditions d'admision en division A et B

Redoublement de la 6e primaire et admission en classe terminale

Limite de l'admission sans examens

Date de l'examen

Cas particuliers

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Article premier Les élèves ayant terminé la sixième primaire sont admis dans l'une des deux divisions du cycle d'orientation pour autant qu'ils aient satisfait aux conditions de promotion.

Art. 2 Les élèves qui, sur la base des résultats des classes d'observation (5e et 6e années), obtiennent une note moyenne entre 4,0 et 6 sont admis au cycle d'orientation. Ils peuvent, moyennant la réussite d'un examen, a~céder à la division A; les élèves dont la moyenne de promotion est de 5,0 et plus sont dispensés de cet examen. Demeurent réservées les dispositions de l'article 4 ci-après. Art. 3 Les élèves qui n'atteignent pas la note 4,0 peuvent redoubler la 6e primaire s'il leur reste plus de deux années de scolarité obligatoire à accomplir. Les élèves qui ne sont pas promus au sens de l'art. 2 cidevant et qui n'ont plus que deux années de scolarité obligatoire à accomplir, sont admis en classe terminale de la division B du cycle d'orientation.

Résultats

Examen complémentaire

Droit de regard

Inscription au cycle d'orientation

Art. 4 Dans les cas où les appréciations chiffrées du dossier scolaire sont manifestement trop généreuses, le Département de l'instruction publique fixe le pourcentage d'élèves admis automatiquement en division A. A cette fin, l'inspecteur scolaire est chargé d'établir un rapport particulier sur les classes dans lesquelles plus de 41 % des élèves atteignent la moyenne de 5,0 et plus. Art. 5 L'examen d'admission prévu est ouvert également aux élèves des écoles privées et dans les cas particuliers définis par le Département de l'instruction publique. Il a lieu le vendredi 11 juin 1976, à 8 h. 15, dans chaque école du cycle d'orientation. L'examen dure toute la journée. Les candidats, exception faite de ceux des écoles pnvees, recevront une convocation personnelle du centre scolaire du cycle d'orientation concerné. Art. 6 L'élève dont la moyenne de promotion est suffisante pour accéder au cycle d'orientation ne peut redoubler la 6e primaire. Les cas particuliers (langue étrangère, maladie prolongée etc ...)

Litiges

sont de la compétence du Département de l'instruction publique. Art. 7 Les élèves qui obtiennent 120 points et plus sont admis en division A, les autres en division B. Les cas particuliers sont de la compétence du Département de l'instruction publique.

Art. 8 Les candidats qui, pour cause de maladie, ne peuvent pas participer aux examens, doivent, au préalable, faire parvenir un certificat médical au Sevirce cantonal de l'enseignement secondaire qui les convoquera personnellement pour une nouvelle session. Le Département de l'instruction publique, peut admettre d'autres exceptions dans des cas de force majeure. Art. 9 Les parents, les maîtres de l'enseignement primaire et les inspecteurs peuvent consulter les épreuves des élèves qui les concernent. Les directions d'établissements assurent une bonne information et un bon contact entre les instances intéressées. Art. 10 Tous les élèves mentionnés à l'article premier doivent être inscrits au centre scolaire régional par les communes intéressées jusqu'au 5 juin 1976. L'inscription se fait au moyen d'une formule ad hoc qui sera remise au personnel enseignant par les soins de la commission scolaire qui est chargée de la retourner dûment remplie et signée en trois exemplaires. L'inscription parvient à la direction du cycle d'orientation accompagnée du dossier de chaque élève. La date du 5 juin ne supprime pas l'obligation, pour les communes, d'annoncer les effectifs probables des divisions A et B aux centres scolaires pour le -1er mai, selon l'article 5 du règlement général du 15 novembre 1973. Art. I l En cas de contestation, les parents du candidat pourront adresser une réclamation écrite, dûment motivée au Service cantonal de l'enseignement secondaire dans les dix jours qui suivent la notification des résultats. Il est possible de recourir dans le même délai contre la décision du- Service auprès du Chef du Département de l'instruction publique qui tranche en dernière instance. Le Chef du Département de l'instruction publique A. Zufferey 37


Département de l'instruction pu blique du canton du Valais

Dispositions du 1er octobre 1975 concernant les transferts et la promotion des élèves dans les écoles du cycle d'orientation 1. Bases légales 1.1 - Décret du 16 mai 1972 concernant l'introduction du cycle d'orientation, art. 2. 1.2 - Règlement d'application du 20 décembre 1972 concernant l'introduction du cycle d'orientation, art. 7. 1.3 - Règlement général du 15 novembre 1973 concernant les écoles du cycle d'orientation, art. 3, 15, 19, 20 et 21.

2. Généralités 2.1 Article 21: Transferts. - Le passage d'une division à une autre est possible pour les élèves qui, manifestement, ne paraissent pas à leur place'. Le passage intervient en général pendant le premier trimestre de l'année. Le conseil de classe auquel est associé le conseiller d'orientation propose et motive le transfert d'un élève. La commission scolaire ou la direction d'école, en accord avec l'inspecteur, décide du passage après avoir pris contact avec les parents de l'élève. Les points 4.2.1.1 et 4.3 ci-après demeurent réservés. 2.2 Principe: Le transfert d'une division à l'autre vise uniquement à intégrer l'élève dans une classe correspondant mieux à ses aptitudes et à ses possibilités intellectuelles, physiques et psychiques. En aucun cas un transfert ne doit être imposé pour des raisons de comportement ou autres.

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2.3 Procédure 2.3.1 - Chaque proposition de transfert relève du conseil de classe qui la fonde sur le dossier scolaire, le rapport écrit du titu laire de classe et le préavis écrit du conseiller ~ d'orientation. Cette proposition est soumise par la commission scolaire ou la direction d'école aux maîtres intéressés des deux divisions. Avec l'accord de l'inspecteur, la commission scolaire ou la direction d'école décide selon les normes ci-après. Les cas exceptionnels sont du ressort du Département de l'instruction pu blique. 2.3.2 - Les transferts se font en principe à la Toussaint ou à la fin du premier trimestre. Tout transfert survenant après le début du 3e trimestre est assimilé à un transfert en fin d'année. 2.3.3 - Avant chaque décision un entretien avec les parents doit avoir lieu et la décision motivée leur est transmise par écrit avec indication de la voie de recours. 2.3.4 - Les pièces justifiant le transfert et la décision communiquée aux parents font partie intégrante du dossier scolaire.

3. Transfert en cours d'année 3.1 Transfert de la division A en B 3.1.1 - Il peut être proposé par le conseil de classe si les parents en font la demande ou si les conditio~s suivantes sont cumulativement remplies: - la moyenne des branches principales (langues, mathématiques) et la moyenne générale n'atteignent pas 4,0; l'élève ne manifeste pas un intérêt suffisant pour le programme de la division A et la voie d'études choisie; l'élève · se trouve parmi les derniers 10 0/0 de sa classe 1). 3.2.1 - Aucune proposition de transfert ne sera faite sans que le conseil de classe n'ait 1) Pour tout transfert, en cours comme en fin d'année, le 10 % se rapporte à l'effectif de la classe en début d'année scolaire.

analysé les causes des insuffisances scolaires et envisagé les autres moyens d'y remédier: études surveillées, cours d'appui, etc ...

-

le conseil de classe et le conseiller d'orientation, sur la base d'une étude attentive du cas, proposent ce transfert.

3.2. Transfert de la division B en A 3.2.1 - Il peut être proposé par le conseil de classe si les conditions suivantes sont cumu lativement remplies: - la moyenne des branches principales et -la moyenne générale sont supérieures ou égales à 5,0; - l'élève se trouve parmi les premiers 100/0 de sa classe 1) ; - l'élève fait preuve d'un grand intérêt scolaire. 3.3 Transfert de la division B en classe B terminale 3.3.1 - Il peut être proposé par le conseil de classe si les parents en font la demande ou si les conditions suivantes sont cumulativement remplies: - la -moyenne des branches principales (langues, mathématiques) et la moyenne générale n'atteignent pas 3,0 ; - l'élève ne manifeste pas un intérêt suffisant pour le programme de la division B générale; - l'élève se trouve parmi les derniers 10 0/0 de sa classe 1). 3,2.2 - Aucune proposition de transfert ne sera faite sans que le conseil de classe n'ait analysé les causes des insuffisances scolaires et envisagé les autres moyens d'y remédier : études surveillées, cours d'appui, etc ... Ces cas sont examinés préalablement par le conseiller d'orientation. Plus qu'ailleurs, un contact étroit avec les parents est ici indispensable avant chaque décision. 3.4 Transfert de la classe B terminale en classe B générale Un tel transfert est envisageable dans les situations suivantes: - l'élève a réalisé des progrès 'scolaires qui laissent espérer une intégration normale à la division B générale;

4. Transfert à la fin de l'année scolaire 4.1 Généralités Ce transfert se fait, en principe, selon les mêmes critères et la même procédure qu'en cours d'année scolaire. Les décisions doivent être prises, dans toute la mesure du possible, jusqu'au 10 juillet. Cf. points 2.3.1 , 2.3.3, 2.3.4 des présentes dispositions. 4.2 Passage de division B en division A 4.2.1 - Passage au degré parallèle ou à un degré inférieur. 4.2.1.1 - A la fin de chacune des années de la division B, l'élève promu peut se présenter à un examen d'entrée en division A, soit dans la classe parallèle à celle qu'il termine, soit dans une classe de degré inférieur. Cet examen est organisé par le Département de l'instruction publique. 4 ~2.1.2 A la fin de la 1re année de division B, un élève peut être proposé par le conseil de classe pour un transfert sans examen en 1 A aux conditions suivantes: - la moyenne annuelle des branches principales et la moyenne générale sont supérieures ou égales à 5,0; - l'élève se trouve parmi les premiers 10 0/0 de la classe 1) ; - l'élève fait preuve d'un grand intérêt scolaire. 4.2.2 - Passage à un degré supérieur 4.2.1.1 - Un élève de la division 1 B peut, en fin d'année, être directement proposé pour la classe 2 A dans les conditions suivantes: - la moyenne annuelle des branches principales et la moyenne générale sont supérieures ou égales à 5,0 ; - le conseil de classe préavise favorablement ce transfert; - l'élève se trouve parmi les premiers 100/0 de la classe 1) ; - l'élève doit réussir l'examen figurant sous le point 4.2.1.1. 39


4.2.2.2 - L'élève pourra au besoin être astreint à un cours de rattrapage pendant les vacances.

nale à une classe B générale est envisageable dans les conditions définies au point 3.4.

4.2.2.3 - L'élève qui ne réussit pas l'examen de promotion, toutes les autres conditions étant remplies, peut accéder à la classe 1 A.

5. Promotion 5.1. Généralités La promotion de l'élève à l'intérieur du cycle d'orientation est réglée par l'art. 19 du règlement général du 15 novembre 1973.

4.2.2.4 - Dans les cas exceptionnels, un passage de 2 B en 3 A peut être effectué dans des conditions analogues. 4.3 Passage de division A en division B Lorsqu'un élève n'est pas promu dans un degré de la division A et qu'il a déjà doublé cette classe, il doit être transféré au degré supérieur de la division B. 4.4 Passage d'une classe B générale en B terminale ou B terminale en B géflérale 4.4.1 - Un passage, en fin d'année, d'une classe B générale en classe B terminale peut être effectué par analogie au point 4.3. 4.4.2 - Un passage d'une classe B termi-

Département de l'instruction publique

Disposition CONCERNANT L'ADMISSION AUX SECTIONS LITTERAIRE, SCIENTIFIQUE, SOCIO-ECONOMIQUE ET COMMERCIALE DU VALAIS ROMAND 1975-1976 Art. 1 La première année des sections littéraire, scientifique, socio-économique, pédagogique et commerciale est ouverte aux élèves. - de la 2e année A du cycle d'orientation ou de la 3e année de l'école secondaire, section générale, - de la 3e année de la section littéraire, classe de grammaire. 40

5.2 Promotion aux sections gymnasiales L'accès aux sections gymnasiale, commerciale et pédagogique est réglé par des dispositions particulières. 6. Dispositions finales 6.1 - Les présentes dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 1975 et abrogent celles du 9 octobre 1974. 6.2. - Les cas de recours sont de la compétence du Département de l'instruction pu blique. Le chef du Département de l'instruction publique A. Zufferey

Pour y être admis, les exigences suivantes doivent être remplies: a) Conditions générales: - une moyenne générale de 4,0 dans l'ensemble des branches ainsi que dans les branches du premier groupe (langue maternelle, deuxième langue, mathématiques) ; - un préavis favorable du conseil de classe. b) Conditions spécifiques: - une moyenne de 4,0 en langue maternelle pour l'accès en section littéraire ; - une moyenne de 4,0 en mathématiques pour les sections scientifique, socioéconomique et comme.r ciale; - la réussite d'un examen particulier ayant le caractère d'un concours pour l'admission à la section pédagogique.

Art. 2 Les élèves fréquentant la classe de 2e A du cycle d'orientation sont astreints à des examens de promotion. Cet examen organisé par le Département de l'instruction publique a lieu le vendredi 4 juin 1976. La note finale de promotion s'obtient en combinant celles des trois trimestres et celle de l'examen de promotion. Les notes des trois trimestres sont affectées du coefficient 1, la note de l'examen de promotion du coefficient 1 également.

tient à disposition de l'inspecteur avec un tableau récapitulatif des résultats. Art. 7 L'inspecteur peut, dans les 8 jours, procéder à un contrôle par sondage. Si une modification est envisagée, il en avise la direction intéressée. · En cas de divergence, le cas est soumis au chef du Service de l'enseignement secondaire; le recours au Chef du Département de l'instruction publique est réservé.

Art. 3

Art. 8

Les élèves qui ne satisfont pas aux conditions prévues à l'article premier doivent subir, dans l'établissement qu'ils désirent fréquenter et sous le contrôle de l'inspecteur, un examen dans les branches insuffisantes.

Durant toute la première année, l'admission dans les sections gymnasiale, pédagogique et commerciale revêt un caractère provisoire.

Tous les autres candidats, notamment ceux provenant d'établissements privés ou de l'extérieur du canton, sont admis sur la base des résultats d'un examen général se déroulant, sous le contrôle de l'inspecteur, dans l'établissement qu'ils désirent fréquenter. Art. 4

Si, pendant cette année, le conseil de classe respectivement pour l'Ecole normale la conférence des professeurs estime qu'un élève n'est pas en mesure de suivre ses cours avec profit: il adresse un rapport motivé à la direction de l'école. Celle-ci, en accord avec l'inspecteur, décide de l'orientation à donner à l'élève après avoir pris contact avec les parents.

L'organisation et la surveillance des examens prévus à l'article 2 incombent à la direction des établissements sous le contrôle du Département de l'instruction publique.

En ce qui concerne la section pédagogique les dispositions des articles 36 et 39 du règlement de l'Ecole normale du 21 avril 1964 demeurent réservés.

Art. 5

Art. 9

La correction des travaux est assurée par la direction de chaque école. Le barème pour l'épreuve commune est établie par le Département de l'instruction publique. Art. 6 Les travaux corrigés restent en possession de la direction de chaque établissement qui les

Les difficultés qui peuvent surgir dans l'interprétation ou l'exécution des présentes dispositions sont tranchées par le Département de l'instruction publique. Le Chef du Département de l'instruction publique A. Zufferey .41


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Saviez-vous que ...

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Depuis 1967 le Département de l'instruction publique du canton du Valais a conclu avec la Centrale du film scolaire à Berne un contrat permettant aux écoles publiques du canton du Valais d'obtenir tous les films figurant dans les catalogues de la Centrale et dans leurs divers suppléments. Au 31 décembre 1974, le Valais compte déjà 75 écoles membres de la Centrale qui louent à elles seules le 4,17 % du total des bobines en location. Les films doivent être demandés directement à la Centrale qui les envoie aux intéressés franco de port et sans frais d'emballage. Seuls les frais de port de retour sont à la charge des écoles. Outre ses catalogues et ses divers suppléments, la Centrale publie chaque année une statistique où est enregistrée l'augmentation ou la diminution des locations annuelles. En ce qui concerne notre canton il a été constaté à la fin de l'année 1974 une diminution de location de 1.18 0/0 par rapport à. 1973. Cette diminution n'a pas un caractère alarmant, mais témoigne au contraire d'une certaine stabilisation après plusieurs années d'augmentation. Il est intéressant de rappeler que la filmothèqué possède au 31 décembre 1974, 233 sujets muets avec 506 copies, 1512 sujets sonores avec 3368 copies et 4 sujets en diapositives avec 12 copies; ce qui donne au total 1749 sujets avec 3886 copies. Parmi la multitude de films que l'on peut trouver à la Centrale, il y a un certain nombre de courts et de longs métrages permettant un enseignement de la filmologie dans tous les degrés d'enseignement. Pour ceux qui n'auraient jamais procédé à une commande de films auprès de la Centrale à Berne, et qui ne savent ni com42

ment procéder, ni comment obtenir les catalogues, raDIS se ferait un grand plaisir de les renseigner et de les aider. En ce qui concerne les films payants, il faut signaler que raDIS a la possibilité de faire un contrat avec la Centrale de Berne en centralisant les commandes. Ce contrat permettrait aux écoles de bénéficier de 15 à 25 % sur les prix figurants dans le catalogue. Avis pour ceux que cela intéresse ... Il est important que le personnel enseignant sache que ce n'est qu'en permettant à nos élèves d'utiliser les moyens audiovisuels qu'ils n'en seraient plus les consommateurs passifs et qu'ils verraient augmenter les moyens d'expression mis à leur disposition.

L e timbre Pro Juventute est plus qu'une simple valeur d'affranchissement. Il est devenu le symbole de l'aide aux enfants, aux adolescents et aux familles de notre pays. Il nous rappelle, d'année en année, notre devoir de solidarité envers la jeunesse.

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SérieB Cartes doubles. Branches de fleurs printanières de Kobi Baumgartner, Zurich

Prix: entre 10 et 20 francs selon les dimensions des cartes et selon les quantités.

Secrétariats de Pro Juventute : 27 nov. - 31 déc. 1975 Offices de poste : 27 nov. 1975-31 jan. 1976 Services philatéliques des PTI : 27 n9v. 197530juin 1976 Vente préalable dès le 24 novembre. Validité illimitée à partir du 27 novembre 1975

Annuaire de l'instruction publique en Suisse, Ed. Payot

Artiste indépendant, vit à Zurich. Ses œuvres comprennent des fresques, des mosaïques , de la peinture sur verre, de la gravure sur bois et sur linoléum. Illustrations dans livres scolaires, journaux et revues.

Vrenl Wyss' Rscher (1942)

Formation de dessinatrice scientifique il l'Ecole des Beaux Arts il Zurich. Plusieurs stages de dessin ayant trait à la médeCine et a la botanique. Voyages d 'étude en Amérique du Sud, Asie et Afrique. Domiciliée il Regensberg ZH depuis 1968.

60 + 25 ct. Faux platane

L'hépatique (Hepatica nobilis) La belle feuille brillante il trois lobes est il l'origine du nom de cette gracieuse fleur printaniére. Et c'est précisément en raison de cette forme Que, selon l'ancienne «Signatura plantarum", cette plante avait, au moyen àge déjil, la rép~tation d'être un remède efficace contre les affections du foie. L'hépatique est une messagére du printemps, précoce entre toutes. Son rhizome se développe de préférence dans un sol calcaire et argileux . L·hépatiQue est trés répandue, elle . aime les forêts d'arbres leuillus, pas trop denses. Dans certains endroits elle èst absolument protégèe.

C'est le frui! de l'arbre appelé sorbier commun ou des oiseleurs. La croyance nordique populaire a fait de celui'ci un symbole de fraiche vitalitè. On le trouve jusque dans les contrées les plus septentrionales (Islande, extrême nord de la Norvège). Les petits fnuits rouge orangé, riches en vitamine C sont plus recherchés des oiseaux Que des hommes.

Enveloppe du jour d'émission san'. ::.nbres, en vente au priX de Fr. -.40 aux secrétariats de district et de

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de timbres portant l'oblitération du jour d'émission

1"" ""0 '" "";0" """"éI;",,, d" pn Carnet de timbres il couverture dorée contient 8 timbres de 10, 4 de 15 et 8 de 30 ct. Prix : Fr. 6.80.

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. /;.-,. . ' à Berne oblitérera {J ~, 1 ~\ les lettres affranchies exclusivement avec des

ODIS

Kobi Baum9artner (1916) 15 + 10 ct. Hépatique 30 + 20 ct. Somier des oiseleurs 50 + 20 ct. Ortie jaune

Le sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia)

Période de vente pour les timbres Pro Juventute:

« Etudes pédagogiques 1974 »

Pour une charte de la route d'Edgar Bavare1.

A l'occasion de la journée du timbre Qui aura lieu le premier dimanche de décembre. la société des philatélistes d'Obwald a mis il notre disposition un sujet de timbre original la «brante postale". Jusqu'en 1832, les facteurs de Sarnen se servaient de cette brante pour transporter le courrier jusqu 'à Alpnachstad - Hergiswil et Lucerne en passant par le Renggpass. Création du timbre: Hélio Courvoisier S. A. , La Chaux - de-Fonds

SérieC Cartes-lettres pliées en trois avec de beaux motifs de Noël de Charles Jacaccia, Genève

Nous vendons également au prix unique de Fr. ·5.- les livres suivants:

«Toi, l'autre»

Il est parmi les amres les plus marquants des paysages de nos montagnes. Il croit jusqu 'à une altitude de 1800 m. Dans le canton de Berne, plus de 10 exemplaires sont plaCés sous protection de la nature parmi lesquels certains ont une hauteur de 30 m et ' présentent une couronne presque aussi large. Cet arbre peut atteindre l'àge de 600 ans. Les feuilles divisées en cinq parties, en forme de main, présentent souvent des taches noires révélant la présence d'un champignon parasite. Les fnuits munis d'une longue aile membraneuse peuvent voler sur une distance de 4 km. Les enfants s'amusent à en faire des pince·nez. Brante postale (valeur complémentaire 10 + 5 ct.)

DOIS - MAV

Bulletin d'information «Réformes et efforts de coordination» dans l'enseignement mathématique en Suisse

Le faux platene (Acer pseudoplatanus)

Timbres Pro Juventute 1975 pour la jeunesse suisse

\çfj/~.lj ~~~~vse:~r~uventute 1975. Date limite de dépôt:

L'ortie jaune (Lamium galeobdolon) Cette plante herbacée fait partie de la famill~es labiées et porte des fleurs d'un beau jaune pâle mais qui ne lIattent pas l'odorat! L'appellation scientifique provient de cette particularité puisqu'en effet "galea" signifie putois et "bdolos" veut dire mauvaise odeur. On trouve l'ortie jaune et d'autres variétès encore dans les bois de résineux et d'amres feuillus, au sol modérément humide. Ses grandes feuilles lui permettent de prospérer avec un minimum de lumiére et il n'est pas rare de la trouver dans des forêts profondes et même dans des grottes. Ses feuilles ne piquent pas

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Faut-il soutenir une publication dont l'initiative appartient à la fois aux Départements de l'instruction publique des cantons romands, à Pro J uventute et au Centre vaudois d'aide à la jeunesse? Sans nul doute car, quelle que soit la qualité dont les publications étrangères peuvent faire preuve - le « Crapaud» les a rejointes en bien des cas notre hebdomadaire romand s'adresse à nos enfants, leur parle de leur « environnement », répond à leurs questions, leur fournit des heures de lecture propre à leur permettre de mieux comprendre et de sêntir le milieu qu'est le nôtre.

UN REMARQUABLE EFFORT LA PARUTION D'UN HEBDOMADAIRE ROMAND POUR LES JEUNES,

Le nouveau crapaud à lunettes Dix ans de parution, 450 numéros sortis de presse, plusieurs milliers de pages de textes, de bricolages, de reportages, de jeux, d'enquêtes, d'observations, de découvertes de pays, résumés en quelques milliers d'articles. Tel apparaît le Crapaud à lunettes.

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Mieux, le «Crapaud» vient de faire peau neuve: un papier de qualité, une typàgraphie plus étudiée, une mise en page moderne, l'utilisation de la couleur, le recours à la photo de reportage, donnent au Nouveau Crapaud une facture moderne. La rédaction fait appel 'à des reportages vivants, à des interviews des personnalités de notre pays, à la découverte de son patrimoine culturel, de ses richesses, etc. 44

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Chaque semaine, à leur domicile ou à l'école, nos enfants peuvent recevoir une publication à leur nom, où l'on s'adresse à eux en particulier, où la rédaction dialogue en direct avec eux et eux avec elle. Le « Crapaud» ne souscrit pas aux grandes modes de l'heure. Il se veut moderne, ouvert, mais pas gratuit. Il accorde plus d'importance à la réflexion chez les jeunes qu'au sensationnel. Malgré cette rigueur, il souhaite demeurer distrayant et drôle, accordant une bonne place au jeu et à l'humour.

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C'est par l'école, mieux que par le kiosque où figure pêle-mêle n'importe quoi, que le «Crapaud» peut trouver le soutien indispensable des lecteurs dont il a besoin pour poursuivre sa tâche. La lecture d'un article, le commentaire d'une réflexion, la référence à une enquête ou à un problème actuel abordés dans le «Crapaud» sont autant de moyens pourvant sensibiliser nos jeunes lecteurs. Leur intérêt · est de recevoir le «Crapaud» plutôt qu'une autre publication, dont la valeur n'est peut-être pas à discuter, mais nullement préparer à leur intention comme l'est cet hebdomadaire romand. Une publication faite sur mesure, à recommander vivement à l'attention des jeunes âgés de 10 à 15 ans.

POUR LES ENSEIGNANTS ET LES ELEVES DU DEGRE SUPERIEUR DES ECOLES PUBLIQUES Auprès de la Centrale d'Achats de la Ville de Bienne (62, Chemin de la course, 2504 Bienne), on peut se procurer gratùitement la documentation pour l'enseignement suivante: «L'histoire du papier» (No de commande PL / F 10*), «Les matières premières fibreuses dans l'industrie du papier et du carton» (No de commande: PL / F 20), « Ainsi naît le papier », avec les instructions nécessaires pour la fabrication expérimentale, par les élèves, de pâte à papier et de papier (No de commande: PL / F 30). Cette documentation peut être complétée par du matériel d'expérimentation comprenant de la cellulose, une forme à treillis de cuivre et des feutres, à retirer gratuitement auprès de: Werkstube für geistig Invalide, 8003 Zurich.

ENQUETE ROMANDE SUR L'ENSEIGNEMENT DE LA MATHEMATIQUE EN DEUXIEME ANNEE PRIMAIRE En avril et mai 1975, les institutrices romandes de première année ont répondu à un questionnaire détaillé sur l'enseignement de la mathématique dans leur classe. Cette enquête était effectuée par l'IRDP (Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, Faubourg de l'Hôpital 43. 2000 Neuchâtel) dans le cadre des travaux d'évaluation du nouveau programme de mathématique. Plusieurs questions faisaient appel à la mémoire des enseignants ou à leurs notes personnelles prises au cours des années. Certaines des personnes interrogées ont regretté de ne pas avoir été informées plus tôt du passage de ce questionnaire et- de s'être ainsi

trouvées démunies d'information devant certaines questions particulièrement précises. L'enquête sera sans doute reprise en fin d'année scolaire au niveau de la deuxième année, sous une forme proche de celle de l'an dernier. A cet effet, il serait souhaitable que les enseignants de ce degré conservent les remarques et anotations personnelles qu'ils enregistrent en cours d'année. De cette façon, il leur sera plus facile de répondre au questionnaire, l'information obtenue gagnera en objectivité et, finalement, cette évaluation entraînera une meilleure adaptation des moyens et méthodes d'enseignement de la mathématique en 2e primaire. Information IRDP QUAND LES ENFANTS S'EVEILLENT A DIEU «Quand les enfants s'éveillent à Dieu », tel est le titre du dossier qui ouvre le numéro de «Choisir» d'octobre 1975. Des parents, des catéchistes, à l'écoute des toutpetits, nous rapportent des réflexions d'enfants qui témoignent de leur éveil à Dieu. Ces pages nous invitent à réviser notre langage de foi devant nos enfants et à nous remettre en question au sujet de notre propre foi. Nous ne saurions trop recommander la lecture de ce dossier aux parents et aux catéchistes qui ont à s'occuper de l'éveil de la foi chez les enfants de 0 à 8 ans. En dehors du dossier cité, ce numéro · de « Choisir» contient un article intitulé «Réflexjons sur le divorce en Suisse », des poèmes sur les femmes chinoises et des prières d'un moine arménien du IXe siècle. Ce numéro spécial, au prix de Fr. 4.25, peut s'obtenir en versant le montant voulu au CCP 12 - 413 Choisir - Genève, avec l'indication No 190 de Choisir au dos du coupon. F. Pralong 45


BEAUX CADEAUX DE NOËL POUR LES ENFANTS La colleètion «Yves et Colette» soldée aux prix de Fr. 2.50 ou Fr. 2.- à partir de 6 exemplaires 15x20, illustré, 140 à 160 pages TITRES DISPONIBLES: 6

Service du Roy 7 Pat et Pouf, mes diables aux yeux ,clairs 8 Zou 11 Lds petits nains de la montagne 13 Patrice Walton 14 Au service de Don Carlos 15 La Villa des narcisses 16 La magnifique aventure (Don Bosco) 17 Tollar l'Hindou 18 Sophie s'en va-t-en guerre 19 Mon Américain

20 Alerte à Rome 22 Helenka, petite Polonaise d'autrefois 23-24 Elsie 25 Amitiés de ... 26 Pinson nette 27 Pinson nette est écolière 28 Je suis allé dans la Lune 29 Pinson nette, ses sottises et ses triomphes Hors collection: (au même prix) Pour les petits et leurs mamans Le joyau de lumière

Editions Saint-Augustin - 1890 Saint-Maurice L'ODIS sera ouvert les samedis 29 novembre 6, 13, 20 décembre 1975 de 8 h. à 12 h. et de 13 h. à 17 h.

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CARTA

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Association d'éducation physique scolaire du Valais romand COURS DE SKI 1976 L'Association d'éducation physique du Valais romand organise durant les vacances de Carnaval 1976 un cours de ski. Ce cours est destiné à tous les enseignants du Valais. Des classes de débutants, moyens. et bons skieurs sont prévues. Voici quelques informations:

Lieu: Verbier

Renseignements: Les personnes intéressées recevront directe~ ment de l'organisateur du cours les renseigne~ ments y relatifs.

Association d'éducation physique scolaire du Valais romand COURS DE PATINAGE ET HOCKEY pour institutrices et instituteurs organisé par l'AEPSVR Lieux et dates :

Dates: 29.2 - 1.3 - 2.3.1976 La rentrée a lieu le 28.2 au soir Prix : Fr. 200.-. Ce montant comprend: le logement et la pension en hôtel, l'abonnement pour les remontées mécaniques et les professeurs de ski.

Inscription : L'inscription se fait en versant le montant sus-mentionné à l'organisateur du cours: M. Daniel Darbellay, Le Châble. L'inscription n'est définitive qu'au moment de la réception du montant. Délai : Le dernier délai d'inscription est fixé au 30.1 1.1975.

Patinoire de Martigny: mercredi 26 novembre de 16 h. 15 à 19 h. Patinoire de Vissoie : samedi 13 décembre de 14 h. à 17 h.

Responsables: Cours de Martigny: Elie et Patrice Bovier. Cours de Vissoie: Philippe Theytaz.

Dut: Perfectionnement didactique et technique de l'instituteur(trice) appelé à enseigner le patinage ou le hockey à l'école.

Dernier délai d'inscription: Cours de Martigny: 23 novembre. Cours de Vissoie: 10 décembre.

Henri Caloz Rue du Mont Papeterie + papiers en gros 1951 SION - Téléphone (027) 22 11 92

COURS DE SKI - VERDIER 1976 Je m'inscris au cours de ski de Verbier des 29.2 - 1.3 - 2.3.1976 Nom: ...................................................................................................... .. Prénom: ............................................................................................... .

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Bulletin d'inscription

Nom: . Prénom:

Adresse : ,.............................................................................................. .

Adresse: ..

No postal - Lieu : .................................................................... .

Téléphone:

Date: .......

Thème choisi: hockey ou patinage.

Signature:

Lieu du cours: ............................................................................ ..

Je verse à ce jour, le montant de Fr. 200.à M. Daniel Darbellay, maître d'éducation physique, 1934 Le Châble (mandat poste). Dernier délai: 30.11.1975.

Signature: Adresser à:

Ce bulletin est à renvoyer à M. Daniel Darbellay.

Pierre Bruchez, 54, rue de Lausanne 1950 Sion.

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