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Octobre 1908
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88 tourner chez toi . .. 'l\u vas venir ,arvec nous rl C an·!I) i o eto. Q'llle f.ads- tiu, ,chez tes pait 1en t.s'/ - J"e ,garde 1es cbèwes. - Allons, viens, o:n te soignJella à la D.llai-
comte Joa.chi.m P.ecoi, ldl=u
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Cœnte
~on. Le chevrier
le [)a,pe Léo n
c1e CA.SSARET.
Variétés
se mit ù somire et, fa,isamt fl iParV'Îlilltavec l'iaiidle die .J,oacMm, il se mettre idiebcrnt. .P,u,i,s, Ie.rnteLES TROIS PORT ,r.AI'l\S Amrus:11ite au possible, rh1s1Joi'l'e d'un t~trnent, il se ti:aina vers Ja voitu,re. Pen,dian:t ù1ea u qu,i >f,nt contée hi er là un a.e!11os c:once ticmips Le ·vj,cil aib:bé 1épcr."oru1v,a. it n111oe ,g1:.au:1,L1re frèr,es :pa11isiien.s. pe 1,plex ît 6 ... Que faiir,e? .. . J,aiss,e1· 'le petiot On sait qu',une l oi d,éf.en,d e.n· ItaJie <le f<lll' l a ,ro11te! . .. ,Ce n"iélait [P•as p o,ssible .. . laisser sortit· d'U r ()yiaume l es t a:bleanx des l'ameu eT ,an.i ch il.tea u '/. . . Co,mm,ent :tes p,a,maitr,e.s .anci,ens. Or, t out :r.éeemunen.t, un 11e,nts,cre J,o,a,cJli'ru <prenicl>J.1al>en t-il s J',arvenmrne·1 nn
gi1,lUDJéli,effoirt,
(peintre f11am.çais fit une trnuvaille int!l:rcssante et se œndit .a_aqru 'éreur pour une som·,m ,ass·ez Tonde lette d':un taibLeau dltl Titie n qui lui parut ·de .p1-emier ord;re. Il ,rent11ait en France: le idlificile était de l(];ssimuwer le ta,ble.-au à la .vigila:nœ des clourun.ie.rs italiens; c-omment :l'aire? Un trait de géu ie illumine son esp1'.it; il pr-end des pi.n>ceaux. et dam.s sa cha·roib1-e,à l',bôteI. à ,gros traits, il ,peint un Victœ.·-Emman uel, en gra,ncl uni.follDle. Le truc r.éussit à .merv,eillle: à la frontiê1·e, les ceubères sa1uèren.t respectueuse ment le '.Portrait ide D,e1.11r souv.er.ain et le pei ntre A,·ec um soin follicha,rut, Jo,n,chLro iust.all::t arriva à Paxis. I l se .mit en ,üevofa· d,e rendre son '.riiie n, •à l'état primitif. A;vec un tam11' 11rtit {:hc'l"l'ier dlans lru voitu. re, nuis .il pon de 01i:ate imbihé d'a1•coo1, ·délicatement ,tl,nuUJa l 'oir,fü,e m1 co,chet· .a,e 111eintre1· au :plu 1s il effa,ce s·on œrt1vre, mais ô stu,Peur! le Tl· vlte ù Cal'p1nret,o. t ien s'écame. Très intrlg1.11é, il :Je> lessive et La. mère rlJe J o,a,cùüro furt; trèJs étonruée il il reste en: présence ,du: :po:rtrait (Le Ga.ribalc1i - aa. waic toile, .cel1e-ilia!Le peintre COI!S· kt V'll cll1t ·noru'V'e 1 hôte qu'on hll 'amenait. terué. 'Parle ,de fa ire un ,procès. L',ajjfaire co Elle 1§.cortllta •av,ec iirrtJêrêt le ·r,é-cit ,die l'accicl,eut tlll'ri 'Vlê ,::i.u·cheiwiar, l)'U'is, 1m1,1J•rassant est lil! SO'tt fils ruvec ef.fusiorn,, ,elle lui ·dirt:: X - Tu ·as agj iI1olbleiroent, <rnüi11cher en'' La qrt1estion d'e. la firagiHté ,de ln rie C:rnt. ta mè't·e est fiève die tod. ,11'\lmaine est sur le ta,pis. F:He don.wu hmm;édia tement >dies o:rdt'eS - Dil' 0 qu'on peut sortir de é.bez soi bh•n :rion<rq11'on l)rép,aTâ.t un lit au petit berger. trnnq1ti1le et recevoir sun· la tête une tuile 'Cn llomestique fmt ,envoyê pour aver tir q ni VO'llS tue net! ... - Oh! ,moi, dJt Oalino. je oùl.i pas cela il Irr. ~1:11.·en<t>s du chevr.iier, et '1JJll 181U1'lre ana -cn "raimd:re: les mMecins m'ont ipr~ùit qiH' Jt touito bftte chet'Cher ~e méœecin d'l! châ.tea.11. ,ceJ.un-ci patrVint à ca1mer les -viives dou111011>r1,a ·i· dlune maladie -de cœur!
. . . ,balan cé ,erurtre .œs dieux ·sœltimenits .aie 1le pi1hilé ,et 1(]Je Gninte 'PIDéce.v'1Jo:uu: ,n~ a_rnt s!'·em[)êcihar <l!e s''écr,ier: - :\un,is ,mon enfan t , ,que naJtes-vous? - J'a,gis ,c0tm1me 'lllil born: cll:métien, ir,éponrHt '\li•v·e,rll'ent J01a:cihi,m,je œnds service à anion J)1·ochai11. - V-O'US comptez mroierue!l' Je blessé chez V()'IJ,S?.. . Quie diroort: vos parents? - Ils ,tr-011verom.t sain-s; d,o;rute, ,que llllOD ,a titi o.n e t ibonne. - J ie ne ip,wis Thbain..a:o,rmer {·/' ill!lllbmJTeux to ut seul sur Ja rorll!te exposé ii, 1':imcl,e,i.w d'ul soleil.
l r·m ·!:
-de 1>a1'rnctm·e et d:écLn11aque i))ientôt
!r> pefi t riny ,sa,n :ponrrait
,mrnrc'ber . . .
'°l.ll 1Jrn1tt;d' ·u,n mois le jelllne ·garçon, -compl(ltemcnt g-uér i. re,:z,a,gna son v:Hlage. Cl' ,g-n;r.d, ieni ,de clhèwes ·est a,evenin rt.1,nvi'eBln.rrl >tri:s 1lg,é. Il se ,pl!::i'î t ii. rœconter · ette arie.cL lot ,e cùe,sa. vie .et. il ne mnnq11ie j,:limais, lc,rsq,r' il a fini son biistofre. cire relire ii. ses
,nncùite11111s: - Eh bien. . . Ce J,oa,cbi.m?. . . C'•était le
*
X X . .. -sur-ôw,
où les hôt els, il'ef11~rnt du
mond,e.
Un v-0yag,cur (au patrl(J,n cTe l'hôtel ). - Comrbie.n ·vo;us dois-je? - L'hôtelier. - Voyrnrus,!... c:11:u11bre.· Le v,oy,a,geur. - iJl.fais je n':ll'V!liηS pns de {1lt1~ ,mb11c. f,aii couché s:u>r,le b illaird ' ... L'hôtelier. Ah! J_J,arfa 'iteinent!. · · fors c'est lbiein• si1mpie. 1 fr. 50 l'heu~·e. · •
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d·édu<?atio n C'-"--------------,L'Ecolo primaire donne de 14 à 16 livraisons de 16 pages chacune, non '.compris la couverture, et autant de suppléments de 8 à 16 pages pendant l'année ordinaire (soit du 1er Janvier au 31 Décembre). Chaque mois il est en outre apporté un supplément illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.
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Tout c:e qui c:onc:erne le1 public:cttion doit être ctdressé dlrec:tement à son gérctnt, M, P. PICiNAT; 1er sec:rétctire '1U Dépctrtement de l'Instruc:tlon publique, à Sion.
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Sommaire de Ja livraison 10 Une ibelle 1mi:Ssion.- Comm ent on peut 11mdre Je ~ 61èvc•8.attentif . - A JJropo,s de g11atuité oolai r,e ( im.ple c;.~ ,userie). - De ln préparaüon de:s leç:ioœ. - Po ur lies1a111orma 1ux. - Un brin de mor ,ale. - La dicnée. - Hy giène .s•cola:i,r·e ( con., eil. a,nx institutt·ur~). - 1So111venind'hi,er (.é,cihos de J ':éc,o,le 1HH1m .ale). - Parti e p rati(}ae : R,6da0tiorn•r:;,c1 i,c,té.es·, 11écitaüons ·. Miettes prcfa,g,ogigwes. Supplément ordinaire N° 10 (89-96) Les ·1·ecrues va lc1isarmes en 1907, i,;friC' d'article,_· p.a,rus , ous ini tiiales 1'. P. dans le· · .iouruan: · vafa:i am·. Supplément spécial N° 10 (1-8) La vi,erg1 d '.a,1i~ŒJt. Œtes et Hid:,,. - La gm,é,rison de l '1vrogneüe. -- rGomment on défend les ·cnfa ,nts c,rntrr la tuh er cuJ.o e. - Les• moust i(lu cs. - l\!La1 p1·ernièr ,e excur,si-on en kui:-:. P. - :Alcookme.
-oL'enseignement ménager en Valais. (1) 1CeCanton est, après celui de Fri boUJrg, celui qui co1npte le plus d'éco]e,s ménagères populaires . Il v en 11.. en effot, 14 fo n dées depuis que lqne,s années se11lement, soit par les cnm1uune,s, soit par des personnes dfvonée s. Les élèves de ces écoles se recrutent danis tous les rangs et sont de tous les ftges, depuis la mère de famille ju sgu 'à la jeune fille sortant ù peine ùe l'école primaire. Elles étaient moins nécessairns jusqu'ici que dans les pays industriels. La vie si simple, l 'a,bsence d fabr~ques, permett.c·ücnt à la mère de rester au ') L' excellent article pa r aissant sous ce titre e t emp rnuté M I 1er vo1'ume des rapports 1mbliês à l'occasion du oon"'rês internntiona l d'ei1sci,guem ·nt ru~na .ger qui va setenir ii. Fl'i'bo u11g ce jours proc,hains.
logis .et de devenir naturellement première maîtresse ménagère de . fille, ()u'elle amenait insemübJeme à sa voC'Ution future de maîtresse maison. Mais que les temps sont changé Le renchéris ·ement de la vie la cré tion de nombreuses fo.briqu~s, où l femmes pe uv ent trouver rm travc · qni ·1 araî t rémunérateur dam; m 1y,s pauvre, ont rendu l 'étab]is, ment de~ écoles ménagères non seu lcment utile, mais même nécessair Ces écoles ont l·a même durée a nu.elle que l 'iéco]e primai ,rc: de 6 !) mois snivant que la localit,é où el] 0st étabJie se houve <lans la plain ou en montagnP. On y enseigne par tout ég.a,lement la ClTusinc, l 'é•conom i d.01;1es~i ·que. J 'hyg iène, Ja compta bi. ht c menagère, la couture et le rac. cornmodag-e, le blanchissage et le re. n!lssag-e et ·nresqne toujour le jar ,dmage. _Loè~hemérite cl'êtr ,c cité en pr&mier h eu avec ses cours ,de <lix mois r 1 srs 40 élèvrs internes. ,Cettr rc ole, 1>larée ·sous la sur veil lance <l'nn Co 1Pité de da.mes, doit son rxii,tenr.e à la g-én'rnsité de l'une cl'Glles. Elle forme surtout de bonnes ménagèr('S et rend de grand services aux fa. m.illes <le la partie nllenrnnde d11 Canton . Bri.(Jue a un cours <lecuisine rie 3 moi s, suivi annuellement 11ar une diznine cl',élèves. ,O(llJes-ri viennent v ::rpprendre les notions <le ménag·e nJcrn saires pour se placer ensuite romme domestiques dans des nrnisons -,: ;a rfi.culières. L'Eco le ména,qère dl' Sion, la plus 1mcienne du Canton, a un -cours de 0 moi s et compte 1,6 élèves régnliè>1·rs. Le manque de plaJce ne permet na,s cl'en prendre Javantage, mal_g-ré le nombre ,croissant des demande..:; cl'admission. L'enseignemrnt clonné tmd surtout à forme r Ja future mè-
SION, Octobre 1908 .
11 ann6e 2'1m
L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIETEVALAISAB'BED'EDUCATIOI Une belJe mlHlon
10'e:st à la bonne éducation iet
a
11in.struiction, enfin, que 1a 1Société et
l'individu doiivent four bonheUII'. Heu111euxmembres de la gram.de famme <loo,é.ducateu:rsl .avec 1e ,prê.tre, avec les pèr ,es et me.res famille, instituteuirs, sachooo -app:vec1er iD.Otre nüs sion ! Elle 1eist beUe la tâ0he du lalbour,e,~r ,qui sème ,et moissonne pour nournr. le ,corps; maii,s oom~iien n 'es,t-e;Je ,pa,s be ll et noble aussi ,celle de 1 ,eduea· 1e~,ames, " teu 1re ,qui S"èmele !bl,en · U:11s qui fournit le p~in de l'm.teilhgenceT JSi la Teoonnal!ssanee des hommes ne ~o~t fvit déf.aiut; si nos trava~ riais, touj ,ours a~ez 'co~pns et retr1 ·bués. si 1'e ,succes ne repond ·pas touj ou r~ jimmédia:tement à nos efforts, 'ne nous dé·cour,a1geonspa~ . « Ce quo ble.s·. • , Di,eu attend de nous , d1sa1t l,e-F ·r~re Ai'l1Sil '-0nt v,oulu ]es décrets 1mpec. Jrlide. l'une des gloh:eS' de la famil~e nétra'bl e,s de lai P:vovidence; ai~si en 81,ricl:te des F .rèreis des Ecoles ,chre.a-t~il été depuis 1'in~tant ou )es tiennes ce que iDieu attend d!e nous, Livr,es &aints nous r,epresentent D1,eu ce n'est pRs la r·éus,site, e'e~t l '.effort i instruiJsant le premier homme «C!)ID - le travail, :voilà notre !Ûof.a1r'e:le sucme 111npère :i.nstrui! et élèv,e s-0n fps». cès est ] 'affaire de Dieu . ''., . . Est-il donc, aip1:r'escelle du ']JTêire 'En .att,endant une amehor.a~1on, -- qui est lui-même l ',édu-0ateur de peut -être .p.rocha.ine <l,e.noti:e situ.te·~ tous par eX!cellen0e - ,est.-il ~e v-0- 1 tion mat&rielle, am'E:horatjon iqm cation plus noble, plus utile a la so- nous ipermettra ~e faue ..mieux, ,reâét é ,que celle de l 'êducateur de la clou1blons néanmoms de _zel~. . jeu11ess,e? , . ,N,ous -p,ouiv-0nsbien fair,;- ~ D 11eiu et Ces id ée.s .g,énéTeuses d 'ou nai,s,sient à Ja ·"ociété ,quelque « cred1t ", no~1.1s les ,grandes et ibonnes .action1s; c~s tout .ce dont :nous d1'stravaux magnifiques d'art ou de ge,- qui ie~u dievoDJS po,sons. .... 1 niie que l ',homme dépose de temps a Nous devons en plus. prou,ver .a .a au,tre,comme un tribut de reoonnais~ance et d'amour aux ,pieds du T·out- Patrie que notr,e P!eml!er et prmci; s,ont les fruits de l'~- pal souici es_t ~e lu; donner, malg ,r: Puis•sant .toU1S toutes les clif'rf1cultes, de bons et 1,o ducation' et de l 'instructiou.
Ave.c un e p récis ion mathémaitique, les astres évoluent da:i:is ,}'infini des cieux. Les plantes na.rnsent en leur tem:ps, mûris.sent et riendent à la terre les éléments qu 'elle3: en o~t re<J?S, Li;bres les animaux smvent mvanfi... ,ùleme~t 1eur inistinct: sans l 'int'C!venti:on d e l'homme, 1arucun :pr-0gres •parmi eux. ~es hirondelle:s ne m~çon11:ent pais nneux lelll"s ruds auJourd 'hui q:ue ne le f.a~saien! leurs oon~é.nères des premiers ag,es -de lai Création. tL 'hom me seul est ,caipaible de progresser, grâ:ce à l 'éduc~tion et à. l 'instru rction qu'il ne .siaurn1t r,e,cevŒr que rle Dieu lui-même ou de ses semb1a:-
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Yia~""\: ,citoyens,: là tendront tou:s nos efforts, même ceux qui paraii ,ssent viser nos intérêts immé'diats. L. P. inst.
Comment on peut rendre les élèves attentifs ... ·Selon nom,, la oau.se principale e 'est l 'incompréde l'inattention, hcnsi,on. Nous ,en 'jugeons paT notre ex,p·érience persorunelle. Toutes conditions ,rp.hysiq1UesnormaJes, nous avons toujour,s ,été attentif à ee· qoo nouis compreniŒ1.sihien, même si cela ne nous intér,e ssait 'Pas hea ,uooup. L, , seul fait de compr ·endre iétait ;peutêtre bien d'ailleurs un ,élément d 'intérêt. En revanche, noos avons été f.ranoh.eme,nt inattentif à ce qne nous ne c,omprenions pas: notre ,esprit se t,endait bien dès les, p,remière,si phriases, mai,s il se détendait .peu aprè,s, fatigu:é, pour demeurer passif dans la suite. ·Et, ch.ose :pr.obante à remarquer, ,si,, au milieu . d'un ·eXipos•é 1p,arfaitement Oibsour,un ,passa:~e· faisait saillie .par oo clarté, nous ,étions .actif ,et .a.ttentif aussitôt. Donc, l 'attention n'est fa0ile et ,efficaœ que si elle a pollil' ba,se la compréhension. Une oonsié.quence .pratique à tirer de ce qui pr,écède. c'est que ,si l'on veut avoir de.s ,élèv·es attentif,&, il .faut leur parler de choses qu'ils comprennent bien, leur faire des ie:x;pos,ésqu,' jls -puissent ooi:vre fidèlement. (N.oUJS ne nous ocoupons î)as ioi <le' Ja d-ui-rée ,de ce:s expo,s-és, ,et de toute,s les autr.es coDJditions de l '.attentio,n:, ne dés irant insis.ter ·que sur la ;plus importante.) Nous .avons l'air de tour1ner dans 1ID cerde vicieux: ,pou,r fai re attention, il .farut compren:dre, :pioul' ,com,prend:11e,il faut st:Lvoir, ,e.t pour ,sn:v.oir il ·fout :avoir appri ,s, ·c' ,est-à dire, ,en <l.ermère ,a.nalyse, .aivoir fait
attention. iM1ais ee n'est point 1à une .anomalie! Il est très •vrai que savoir aide 'à f.a.i.reattent10n, et que :faire attentiion .aide à ,savoir.10 'est ·Uil ,exemple deis .acbonis récip,r ,oq:ues que les djve:rise,s facultés exier.cent l'une sur l'autre et 1qu 'une réaliis,ation trop ,prompte des ,aihstractions de la psycholoide empêche de v-0ir. - V.otf.e moy,en géniéral d '01bten.i,r de l 'attentiion exigeant q!U.el'enfant comrprenne 1bien tout ·üe qu'on: lui ex.pose, nous dira-t-on, v,ous ,oblige à vous eDJferme:r dans ie cercle de son -expérience., à rpiétiner sur 'Place; il -est la négation de tout ~mseignement ;pr,ogressif; de pluis, vou6 ,supprimez ] 'attra:ction de l:a nouve;au,1Jéqui est le ta.li,srrnande} ',effort intellectuel. Cette ,objection n ',est ,que _spéci-euse. Pour que l 'écoliier compr,enne ibien ce 1qu'on lui dit, Olll ·peut oorti'f du domaine de s·on expérienice, pourvu qu' on ne l,e fasse pas à tr ,op longues enj amhées., qu'Œ1 aille à ce que l'on ne connaît pa,s •par ce igue l'on connaît bien ·et ,qui l'explique. ·Cela ne sùipvrime., par c,onséquent, ni la pr.og:ree;sion, ni la nouveauté. /Majs cela suppose une s1érieus,e pr ,é.pa,ration de la clasise et une saine adap ,tation des progr .amme :à l '-esµrit des e.nfa.nts. C'est parne ,que 1a population sco1ai.re e,st g,énélralement trop nombreuS'e -et composée d ',élèv,es de forces très div,er.ses ,qu'il nous e.st très difficile -et ,souvent impossi'ble d'accommoder DJOtre enseignement à l'intelligence d'un ehacun et d'obtenir de to.us les ,enfants u,rue,attention égale en durée et ,en intensité. IMais obserrv.o,nsqll!els sont les élèv ,es les· ,plus in.attentifs. Nous remarquerons que 'l'.lelSont 1~ plus mauvais, Jes trainards. Et s'ils ·ont in.attentifs, c ',e,st que souvaoot ils ne comprennent .pas, que notre enseignement :ne s'acc:rnehe à rien dans leur cerv·eau. N'allons 1pa,s nous Îil;'aginer qu'i1s sont impwissants à faire
.attention! Il suffit d "cioser'ver ces mêmes . élèves pendant leurs j ,eux pour se oonvamcre du, corutr,ai,re. Sans doute, le jeu leur :plaît et ils s'y donnent oor,ps ,et âme. Je suis conivainou ,que si l'on sav,ai t to,uti,ours se mettre à leur portée, len.r ;palfler d1e ehoses qu'ils com1>renn:ent, ils y prendr ,ai,ent intérêt aussi. L'intérêt n'est-il pas le fils de I'a'Ctirvité d'esprit?
••• A. propos
de gratuité scolaire Simple causerie
La classe matinale vient de s•e terminer. Le sac d ',école a:u dos, soufnant dains ,I,es mains, j ,e .rentre ibrnyamment à la maiiSoo. De la, cuisine m'.ar.rivent 1es senteu!I's, du ibon r,epas que maman va ,préparer. Dans la grande ehambre ,où il fait isi hon, j 'entI'e ·erufin. Je n 'oulblie pas d'aller ca:r,e:s,serle .poêle, aiuprès du'quel le gmlild père ,s 'œt ·blotti. Mon grand père! ·Figuirez-v ,ouis une vieille et symp.atbiique figur,e q'll!Î. ,s'fllum.ine à eha-cun de mes retouris. - !Ne t'a pas gr,ondé, ton maître, hein, petit? Non, .gr.and-.papa. - Un instant aiprès, le ·vieillard me prnnd entre ses g·enoux ,et, me ,r,egaTdant ibien fi:x-e~ent, il essay e une petite e:xho,rta~on pendaint ,que mes ,petits doi,gts se Jouent daTuS · la 'ha,ribeblanche: « Ecoute. mon gars, ,commence-t-il quelle chance v.ou,s avez les, écoli,e,~s d'afll!jourd ',hui. T,out le monde s''intére,sse à v:orns, vauriens: · la ,cirnnmune et .:M.o nsjeu r 1~Etat, vos maîtres tous. Les Jécoles sont .plus nOIIIllbr,ei{se,s · ·et le~régents mieux instruits qUJ':autref<ns. Que ne saiv,ez-v,ous· dav.antage t De mon temps, il fallait v.oir. !Les régen~ ,ét~ie.nt si ,ria:res·que 1e même ei5,e1gnait aux en:tiants de ,plu.sieniTs :v1lag-es. Nos ,pa,rents nous envo-
y.aient ,en clas ·se très, irflég,ulièremen.t durant les 3 mois les plœ mauvai8 de l '.an. Pour tout salaire le maître receva ,it quelques me.surès de blé avec qUJatre ou cinq mis&ralbles hatz. Pourtant, s'il était médioer,ement s,av8:Il.tiet I.e mobili~r !IBülair~ très ipri,rratif, nous tr.av.a1lhoDJSra:ide. IÜ'est que nos parents . .. » Une 1grêle et 1br.usqli'e s.onnerie du réveil-matin · interrompt le discours de l 'aïieul et je me tr,owve da1I1s... mon lit, :vieilli de 1~ .ans, ,car hélais! ... ce n'éta,it qu'un revit Un rêve T détail msignr.irfiant. iN',emplêche' que dur:ant tourte la jomnée, ce ma:llieureu,x ,ou plutôt ee beau songe me donna ià pmi.se'r. D 'instin:ct, je fis lai même oom-paraison que mon gr.and-père: 1~éoole O!Utrefois,et aujourd'hui. /Les IT'éflexions q,ue je f~s, j.e 1e.s é'crivis: ce siont les 1i1gnes.sè,ches, triès ,sèc'hes qui rvo,rnt.suiv~e et que je soumets là la critique des lectèur-s de 1'Ecole primaire. Il y -a loin du temps où mon grand... 1père allajt en da 1sse. [L'instructiolll, al,ors, ,étaci.tconsidér,ée ,comme utile, non comme vraiment indispensab1'e. Plus ta:rd, forn:que 1,a nécessité de l 'école pour tous s'imposa, PiE.tat prit fait et œuise ,pour l 'éducati.on du peunie .et imposa à tous les enf:aints l ',obli~ation de fréquenter l'école. Une Ecole .normale, qui servirait ià la, .f:ormation d'instituteurs ·. fut fondée par ce même Etat; des 1oiiset règlements .scolaires s 'élaborèr.ent qui régis,saient lies rapports de 1~Etat aivoo l 'inistitut ,eur et de celui-ci avec les iparents e.t les :élèves. La jeunesse ne devait ,plus être vou :ée ,à l 'i,gnor,ance. ,0 'est a,lors que s 'orgianisènmt icee éooles dites de sections. Tioutes leis famiUei.s du village, même œlles qui ,n 'env,oya~:eintpa:S d 'enf.antS1ien classe, étaient obligées de oontrihuer ,aux frais d 'foolag ,e; rpar ,exemple, toutes <lev.aient pay,er l'instituteur de l'en1
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d1,oit, d 'apÛM une ,é0hel]e établie d 'av.a.nce, ,et .basée sur les revenus de (}haique familJ.e. Tl y eut même des donateums :giénéreux qui oonstituèrent d~s f.onds d 'éoole. ,C ',était un pas vers la gratuité! scolaire. iDeipuis, une nouvelle loi sur la m ati:ère a ,apporté lbi,en des changements. 'Dès 1ors, J.esécoles de sections sont Sl]lp'PJrimées·et dédar ,ée•s -communales. 'De ce fait, les communes et non J.es vi1lages., paient les fr.ais d ~école: trnitement des maîtr ,es, achat et ,entretien du matériel d'école, éclairage et chamffage ,s,colairres. }, dieu donc la 'bûche traditionnel1e que j,e portai ,s· su,r l'épaule dans moit jeune âge et qui servait :av,ec celles de me.s camarades à ohauffer le vieux poêle de :la .chambre d ',école! Non oontente.s de oontribuer aux frais généraux, plusieuT.s communes dont le budget e:Siten 'bonne santé naient aux élèves, cahiers -, ~ivres, etc. Pensez donc ,sî les, écold.ers ne· v-ont ,pa,s s-econduire en ,enfant is gâtés. Le·s der'nière.s commrunes, a,u ,budget ra,petiss·é, vont introduire é~alement chez elles La gratuité scolaire com?)lète; ,en at,tendiant elles .tâchent de s ~en rappr,ocher, ne ·voulaiilt pas p.as.ser pour rétrog-r-a:des. r:Etun jour arriv,er ,a où nO'sécoliers valaisans verront leu11sieffets classiques fourn~s- pa:r l'Etat ou la commune; ils n'auront que, la ·pieine d'.alle.r 1à l'école: ce sera le dernie ,r cri du rp:r:ogrèsdans le domaine scolaire. ReBte maintenant là saivoir si l,a. g-ratuité scolaire complète constitue un réel -pr,o.grès en matiè 're scolaire. Pos 1er la quiestion n 'Je!st ici p.a.s La résoudre. La ,g-ratuité scolaire comipiète, envisagée al\l ,simple ,point die vue théol'i que, ,e·st un ·progère 1en ce ·sens qu' ene doi,t logi ,querrnent dé c,oul,er de l'obligation de .fréquenter l'éoole. D'un autiie eôté, ,c'est une preuve que nos 1
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commu<n:es veulent .assurer à tous ,on m 'ia .aissuré ~u,e dans les <éooles troduire celle-ci .sans .arrièr.e-pensée. J. Ron_q,inst. l,eUJr.sre:.srsortissants une bonne -et ,.so- vaudo~ses, i0ù l'Etat paie ,aux ;élèves lide instruction; et ce zèle <er.oissant leurs f:ornrnitur,es sic,olaires, pre :s,que· de nos-muni<eipalités ,p,our l'téducati.on toms les parents avaient perdu de vue les intérêts intellectuels de le,ur De la préparation des leçons du .pe'lllple, ce n ',est ,pas peu. La .qUJestion n'est pa,s si tôt réso- famille. lue, ,si on l '·envisaige du .côté prati~Hons-nous piour autant f.air,e maAyant 'll'Il.eleçon à pl'lépar,er sur que. Jadis, l'enfant allait ,en cla.sse chine en a.rrière ,et Teve-nir a,ux ,s.y,stè- un sujet donné, que .f.aÏ!s'OlllS-n-0u.s trop .chez un maîtr ,e payé directement 'Par ines du 'PaSiSié?Ni v,ous ni moi ne 1~ souvent 1 INous .ras,sembl-Ons·nos, s,ou,se.s parenbs; il ·employait de,s livr es pell's.on,sî i.Estiimo;1-.s, cependant qu '~l venirs nous r,ev-o,yons no,s, liv,res ·et, et des cahiers igue ses parents lui 5 e;r:mt lbon de refl ,e0hir :aux ,oonse- la têt,e' bien pleine, nous nou.s dispoavai,ent achetés: c'était l '€J1Jfant de qruen'Cf ?° S mor.ale,s qu'entraîne l'int7:'0; sons à montreir à nos 1élè:ves,c.e que sa famille. Celle...ci.s'intér.es,s1ait viv-e- dœction tro'P brmsg,ue de la gratuite nous savons. Interr.og,eon:s-les, après ment .aux tr.a;va,ux ,scolaires de l 'élè- scolair,e complète dans ooe :commu- la ]eçon: ils 1a.ur.ont pieu r,etenu et surve. Vous· r,ep:oosentez-,vous le père ne. tourt peu compris. A'Yons le c.ourage ·qui tourne et retourne l,es ipa:g,es du .et le bon esprit de ,reoormaître que :A va[lt d'en . a rriver lià, plu,sieurs camer d,e son garçon ,et s'enquiert c ',est notre faute, comme poosque de·s ipr,ogroo de c.elui-ci? ,C'est ,que cmnmunes ont imaginé d~s moyens toutes les fois qoo l'enfant n'écoute termes. Les • l llnes ne f,ourrussent .g . o o1ïn.struicti-on des enfants coûte eh-er tuitement )es •effets cla.ssi•ques qu'.au;x .pas ,o:une comprend rpias,, .e,tq1;e ~tte au pa,uvre . ,père. constatation nous pous•se •a ,riefle0hw Aujourd 'ihui? Qu:inomme et paie -en:rants de,s familles l)aUJVre,s.Ce ,que et à modifi,er notre préparation de cette . m :esure re.n1 f oTme d'antid-émole maître î qui instruira !'.enfant! L 'iEtat. Par 1qui sont supportés tous craitilquie,il est -presq,u,e inutile. d~ J.e la. da.S1Se. ~quer. N'est-ce -p.a.s · d1v1iSer Mais comment 1 Je le disai,s l 'iaules frais s1c,olaiir,es, m~me l '.achat <l~s faire l'errn.a1 en oaste-s1 Et q1;1el _P~e de tr -e jour et j'y reivi,ens:: s 'alb.str.aire le peuple foumitures à } 'élève? Par l'Etat. Bie.n l'à .a'étonnant: l'élève est nen- fami He s'il a, un peUJde d1gmté dans de notr.e modeste .scÏ!encelivresque et .ait .se voir mon- se mettre r,ês,olument ,en face .des r-éa:fant de l ',Etart .autant que de ,sa fa- le œr~tère, vo.UJêLr tre r du d.oicrt, paroe ,que s-e.senfants lités. Une Jeçon ,à pr.é'J),are-r ,étant donmille. [Et ,µorurtant celle-ci qui a tout pu~sent à la crusse commune 7 née, )a :première chose ,à faipe ~' ·est intérêt .aux progrès des enfants, finit :pas de .rappeler nos ,souv.em,r,sa ce ,D'autres v,oudr.aient la mi-gratuipar s 'en désintér -esser. C'est à rpeine sujet et de les compléter ,en ·c.onsulté c '· e st-à-düe ique les paren . t s ne si de loin ,en loin le pèi:e <contrôlepar p~yeraient que la 1n:oitié des f!,ais fant J.es livr ,es. Pui,s,que la leçon: est curi ,osité le cahier de son füs: l'enpour achat de four.n.1tuTesscolarne.s destinée à des élèves d&tel'llilmés, il fant ne lui coûte pl1J6 rien. à leur·s enfant . C '·est, •à mon :humibJ.e ,faut ià notre arvis, se demander d 'aT.J.1ouverez-vous n1eut-êtr;e que j'ai avis, Ja meilleur,e des ,solution<s,en at - !bord q:uelles notions ,plus 1ou moins pr ,êté .aux par-ents des sentiments peu h!nd.ant des teo:n'pSmeilleurs. Les ,p~- nettes ils 'J)ossèdent déjià ,su.r icette leno'bl,es? Je 1e ,regrette ; mais il ne dere-nitscontribueraient ,ainsi 1aux fr.ais çon. Gela est très importanit, ca.r ~~ meure 'Pas moins v,rai ql]e l,es quatre sro1.a,ire,set trouveraient là un mo.tif qu,e nous allons leur .a.prpren:d.red!o1t ,einq:rnièmesdes parents à qui l'Etat s'accrocher à ce qui existe déjà de suirveiller le trav.ail intell iectu.el -de VEID.Îr pai,e les fournitur:es :scolaires de dans .leur cerv ,eau. ,A cett 1e oondition l,eur.s enfants ,s<Cm.t des indifiDérents à k·u·r progéniture. l'endroit de l'instruction; le ,seul moDes temps meilleurs l Oui, parce seulement notre ,enseignement ,sera bile .qui les fa.sse agir c'est leur porque d.an.s le lointain, n me semb(ble bien compris ,et retenu. 'Ün ;peut 1ente-monnaie. voir tiouisle,s pèr,es de f amiHe eom- ,suite ,examiner les connai,ssanices 1que Ce que je .vien,s<l.'avancer ne peut prendr:e leu!l1Svérit.aibl,es inœrêts ~n l'on possède sur la leçon ou qui isont pais. - il ,e,srt vrai - se pr,ouver ma: plaçant, av:a.nt leur p.ortemornnarn, ép,a,raes dian,s les liv.r-es. Il re ste à th~matiquemoot, ·tel U1I1 théorème. l 'édmcation des enf.ants . A diater de ,choisir celles ,qui s,e rattachent le plus •étroit ement à ce q_,ue l'enfant Seule, l ',exp.érience ,se dh.argera de le <'P jour, )es familles ooron.t. n;ûres démontrer. ,J 'a,jouter ,a,i 1II11ême ,qu'ell~ Pour l 'app]ication d e la gr ,atUJ.tesco- ·sait êLéjlà•et là élimine-r c~I1e1~ qui ne s ',en est déjià .un· ipeu chargée. A.ïnsi, laire complète, •et l ',Etat -pourra in- sont qu 'a:cce.ssoire,s ou iqm depassen t 1
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la ·capacité présente d'effort inite.1- -en gr.ande :partie de .ce qu'on ifait .aplectuel de 1',élève. prendre aux ,enfanrts des mots qui ne .pauv.res, appa ,rteniap.~ à la classe ~i;- ses parents ou .ses maîtr ,ess-es, elle ne .se rappelle plws leurs ;vis,ag:es, leurs .Prenons un ,e:x:emple rpour ,r,endre corr,espondent à rien da1IJJsleur es- vrière; la gr ,ande cite manulfactun~o·estes le son de leur vt0ix ; ,elle ne ,se re. qui tient sa · p uissan~e d~ ,s~s usiencore rplu.s clair.e Œmtre pensée. Je prit. C ',est sans doute 1liil; peu 1a faute so.us ;ouvi~nt ,pas dav.antag-e die l:a .phtsuppose une leçon sur le mètre, ses <les maîtres; mais ,aussi de ceux _qm nes in.nombrables, a. pris :ai1;1S1 multiples iet i&essous>-multiples,. Les écriv,ent les livres, qui teilll!Plo1ent su protectron 1€s peh~s. Vlchm~ . m- .sionomie de son quartier, de sa mai~ notions à aiequiérir, :aUJ point de vue s.ouv,ent un,e J:angue méta:phoriq_ue et nooentes d~ ces ~onditwns .socia.1.e,s son ,et ,elle ,s,e trouve toujotUr's amss1 oui ,cr.éent a la fois . tant de nchessies étra:argère da;n,s la rue ,qu 'e11e a !ra instructif, :.sont oelles de .mètre, de aibstr.aite, incompréheooiible pour les versoo deux fois paT jour depuis 3 , et tant de misères ! décamètre, d 'lli.ectomètr,e, d:e küomèélèviesi. ans. Que deviendrait cette e.nfan\\ Le r.ecr.utement de ,ces e<J?les , . se tre, de mFiiamètr ,e, de décimètne, de fLa leçon ibien p,réparée et -adaptée, ]1avigüance de la nurse? Il est s&ns fait pa : r l 'int~1'll_édi:a~re des rn;shtu centimètre ,et de millimètre. Au n 'avons-D!ous plus qu'à l,a ,faire et à teurs et des institutnce,s facile des ecoles de }'imaginer.. . . > :point de :vue éducatif il füu.t montrer compter ,sur la ,semence ,r .~paindue 7 L 'foole .que je visite est s1tuee primaires. rous l es e~a~.ts aniorà q,u,el ibesoin répondait la création .Cer·tes, non. iNou,s noterons · les quesmaux qruj, l'age de .sc~a nté :v,enu, ~ dans le même \bâtiment q'!le l~école des mesu:ries de long.ue·u:r; fufre ttou- tions qui nous ser.ont ,poSJé:esau cours prés·~nt~nt dan:15_les ,e~oles·, '.Sont s~- drs infirmes , et au :µ,œm_1eretage. :ver ,pourquoi le mètre .ai des muJ.ti- de la: leçon, nous mar ·qu,e,r :ons ce qui gna'1es.a l'adm1mstr .at~on qm 1e.s di- Les cla,sses, 1,es·salles qe 1bam;ouv,rent ples •et des rSOus-multiples ·(mesure a le plus intéTessé l'auditoire, nous o-e vers l'un des ÜIOlS œntres; les .sar un .grand .hall ,qui, les J·?ur1s de des gr:andes et des .petites l.on- indiquerons les :points .sur lesquels il enfalllils dont les progrès ~ l '~~-01 ,e p},uie, se transforme ,al~ema~1veme~t :g·ueur.s,); pourquoi il n'y .a pa ,s de a fiaHu :ins:i,ster pour être compris. en alle de jeu et en refiootoire. ;N,,e.. ]ents pour mqme~er semblent .aJS.Sez mesure ,ef.:flootivesupérieure ·au dou: Une coordination serrée suivra; donc les maître:s, sont_ :~ni~en -01b.~e ·rv.a.~1on tait 1,espectacle qu'offrent la miser," ible déeaimèt:rn; donner le1s r.a.iisons la leçon, :véritable épreuve, excelet au besom eonfie.s ,a ces miemes eco- des ,en::f:iantsles tar'es marquées sur des divernes formes du mètr ·e, etc. le.nt 1criterium de nos efforts! Qu'on es visages déformés ·, les 1.es.Restent ceux que l' ,amOllIT-pr~o- leurs pa11i'v; Corn/ment choisir les notion:s à f:aire ne m'accuse pas d'être trop exipre ou, ,plus ouv ,ent eneore, par .ait- fronts trop hauts ou trop /bas, ]es .acqu&rir, Jes ,e:x:eroi<Jes« spirituels » 1 g:eant ! On1n '-est jamais a.ssiezpa.rfait oreilles allion1g1ées, 1es mâchoire s .trop o-,ence des, 'P.a,rents ).1, .la' néo-li On ne peut pas dir,e aux élèves que lor.squ 'on ,e,st ·char .gé de faire l 'édu.-, n 1 1 pri..ve. rait de l ',école. ,P.our eux, a, 01 rp,ro- f.orte,s, le.s .rine.s douloureux qm ,,s~le mètre est l'unité des mesures de cati,oDJ des :autr1e,s. Ce n' ,es,t qu'a,u tE>cbriœi ntenvient; .sit?t qu 'ul}'. en~ ,couoot les p etitis icorps, 1e oorup d œ1l longueur ,s'ils nie ,savent Qe ,qu ',est JJrix de ces efforts ·que l'on se perf ant a attejnt 1'âge de S'lx.ans\ s il. ne serai t :gai; ici, comme en 'ba·s, on a une longueur et s'ils ne oomprennent f edionnieTa q.uotidienn eme nt, que va.'f)a.sà l '-école, l'école vient a lui et voull] que les yeux des e'llfants . se ,re,pas le ,sens des mots « unité » et l'on a,cq'U!er,ra une expér:iienree pré·pa,rce ·0,U 'il ,~st " .a~orpial ,, el}e le 'POS,ent:sur die joli~s cho.~es_:les murs « mesure,r ». De miême, la définici,euse. sont claiT,s et ornes de J·ohes: grav:ugarde Jll's'qu,'a sa se1z1eme a~n;ee. tion dassi•que du mètre égal à la re,s ,enfantines; de largie:s· baie!i la1sLe paTent ne. peuvent d ailleurs l 0,000,000° ,partie du quart du :mémvoq1neraucurre wison légitim e de .sE-ntpénlétrer les rayons du pale soridien terr ·estr ,e ·( qui n' ,esit d 'aiJl.eurs Pour les anormaux garder len,r enfonts chez ,eux; t~ut leil de la vine ,en:fumée. qu'approrim .ativement vmiie) n'a, iPOllllr1'es •«emlf,am!tsan,001mrut1!X »à Les enfants sont divisé~ en se<Jn ére prévu et des mesures ont et,e ,pas de ,sens ·si ] 'âge des 1élèvie.s€t 1eur Un•e, êoole J3it1mingihaim: le 11ecrutement, faspect ti ons, non d'après J'.!âg,e m le sexe, prises pour éviteT l'excuse courap!e instruction aioqui.se ne ,permettent ldles iclasses, ~·oens~gmiem:ient, les nêsul· mais' .selon le deµ:ré et la iilaturl; de qœ e1 les pa1"ents. n'-0nt pas le loi.sir ·pas de leur ·expliq,uer ce que c'est f!aits. ' ( : ' ! ' r;-., de ronduiire l'enfant .à l ',éc,ole ». L~.is leurs anomalies. iSi ga;rçons et f1U_eis !que le mérî,dien terrestre ; pour.quoi ,,Je v,oudr,ais aujou,rd'hui :présenter nurses (bonnes) iront 0haque ma.tm se trouvent ainsi mê1é.s e?, cJ.asse, 11s on a mesure 1e mérîdien entre Dun- au lecteur, folle :que je l'ai vu~, une sont s·êparés ,arux récr ,éations et, sur thercher à domicile et ramèneront lte:r,que et Barcelone; pou:vquo,i on en école destinée .a:ux enfants anorce point , Ja, sur:veiUan-oo que .l'on eba'ffue. oir œux d'ent re le_s enfants u pris la 10,000,000° partie: Les mul- niaux. ·. A beauqni, ne pouvant S'e condmre s,eu1s, cx,er.ce est tres r1gorur.eu.se tiples exigent que l'on soit familiaLa, sooJ.e--cité an.glaise de .Birming,égareraient ou ,s,e foraient éc1:a1s~r ·C'O'll'P d 'ernflants il faut commencer ris ,é .aviec les notions de dizaine, de hmn a trnis centres de .grioup,ement , IJ' a.t.. eu ar les Vl()Îtureset tramwn~s qm is1l- wu apprendre ' à IJ)arrer. centaine, etc.; les sous-muJti.pJ.e,s,a,vec pour te: · en!:fants anormaux. Ils sont iment .la grande ,cité dans tou~ les Focc.a·sfon d'assister à des 1e.-xercic~s les fractions décimales; ]es lllns et iSitu,és,les '.Uil:S et les autres, dans lœ . J'ai vu entre autr ,es une f11Jety « d 'ia-rtiiculation » et de « v-oca·bula1J.e.s:autres q,ue l ',on saoble :vendre un quartiers :popu1e'll·X. ,Le plus soU1Ve!)t, r,P,» ; d'un e façon g,én~rale le caracd.e dix: .ans ,qui :fréquente: l'école nombre, 10, 100, ,1000..... foi.s plus le m:ême toit hosrpitalier abrite ]es muis son .ouver'tu,re - i1 y a. eu 3 tère concret de l 'ens,e1ginement ra .p·µ;~and ou p,lus ,petit. Qu 'on n'e s'y firmes et les ,anorrrrnux, mais ils re,en nov;em:bre dernie!r; - cett ,e p 11e celrui que l'on d?~ 'E: dans les trompe pas: ce qu'on :a .appel€ le çoivent des so:inis.spéciall'Xet demea ant maniqruetout à .fait de mé~o-i; écoles materneH€-S. ~fa1.s:1ci, lesi prç,psittacisme dans les é:ooles ~ ·ovi1ent rent sé.par·é\s. T,ou:s sont des enfan grès ,sont ~eaITTcoupplus Jents , et 11 arupoint iq.lW s.ïtôt qu'elle a quitte
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faut a:uxiœtitutrices une drnuoeur et une patience infinies P.our l~r tâ<lhe in1grate. Cep.e,nd,a,nt, Jl .ar.rrv~ 9-ue quel •ques enfümts, •grace au r,eg1me spécial de l'école, peuvent au bout d ~.uncertain temps être remis à l'~cole• ;primaire. iLe rpJ.u:s, ig,rand nombre des, enfiants toutefoi,s :Îlle ,quittera ;pa,s l 'êcole. av.ant l'âge de seize ans, ,et celle-ci a 1~devoir n1on ,seulement de leiu.r ap,prendre ~i pos,sible à liDe, écrire et compter, ma~s de leur do~e·~ ru.nm~tier. Elle l'entend bien ams1 et fait tous se,s ef~orts, pour qu'ils 1[)10süient -pas ;à la: charge de 1a société. !Miaiscombien le 0hoix d 'U!Il' méfü ~r ,est .restreint et diffi-ei1e ! ·Tout f.a:1.t défaut à lia ifow: la mémoire, l'attention l 'imaginati!on; il n'est lpa,s.jus:qu'aux mourvements memes .!Clra.ine ,soi.ent giauc.b.es et maladir01ts ,! La ;vannerie, le filet, le tissage des nattes üerunent 1a place d 'lwn.n,eur ; UD. taiUeur' :et un cior<lonnieir sont attachés au s·erviee d,e l 'éüole. T.rès, peu de .fillettes pourront devenir des coi.1turière.s de,s modistes oru des. un~èrc,s · ,or1'voud11ait aill! moins en fai ,re -d€iborunes ,servantes et l '·entrep,rise, si modeste qru'elle rparais •se, es:t assez cüffi.ciLe.Une cuisine et :une 'buanderie ont été .anne.x,ées à l ',élcole; là, les fillettes apprennent à :pr,ép,are.r run petjt nombre œe plats ,simples, à laver le linge et à le J'l~pass.er. Je m'aperQois que le jom de ma 'Vi,site est jour de gr.and nettoyag,e; les unies laven.t le planaher ; l,e.s;autres-, les oar're81UX; casseJ'lole.s et f'<?-urneau,relui.sient; les enfants trav ,rullent ·av,ec ardeur et avec un 1e certaine méthode qui pourrait étonner. Oependant que de déoeptions attendent la maître .sise ' d' en t rmn:eapres' ces 1ongs mois ment ! [;e.s mtémoire.s .rébarhatiives ou infidèles , oublient ,ordres, et neeettes: et c ',est d'autant plus regretta:blie que beaiu0ouip de oers enfants n',ont jamahi ,
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:pu aipprendre à lire; saura~ent-elles ltre, qu'ielles savent ià ·pei:ne C<?mpteT, et ainsi, elles oo troll!vera.1-entmcapa1bles de faire rm mardhé seules. On ne ,peut donc tr.ouver étrange que le .ait -beauComité -d'administration coup de peine à .placer ses pupilles. Tels ,quds, les .résultats méritent néanmoins d'être signalés ·; peut-être seraient-ils meiUe11rs si l ',enseignement était ,plus .scientifiqu,e.. M.algr~ <!el3i,je , dois, dir,e :Que ma dernière :pensée en iquittaint l '·école que j'ai visitée est une rpensée de reconnais,,::;a ,nce rprou.rceux qui ,a,ssur,ent à P.enfance dJéshérité'e quelques anniées heur ,eu.ses et s 'effor .ce.nt d,e luà. ;pré'l)tar,et poUJr l '.a,v,enir un sort moins m_j éraible. P : 1;. ·1 'JI
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Un brin de morale (Suit~ et ttn.)
iEt puisque mms voilà ·en passant arri'Viés·là 'Pa,rler de famille et d' 'éd11cation, arrêtons-no ,us run instant. Dans 1a famille nous rencont11om;,une foule de t~aïVaux obscurs, dont personne· ,en gié.n,éralne .songe à considérer lia poJ·tée rpatriotirque. Qu 'une I11ère lave, haibille ,et nourris.s 'e ses ru1fonts dans sa maison, cela .ap,p.a11·a.îtcomme la fonction la .plus pr.ivée. On fiait cela pour J.es s~ens et pou.r soi; la ivie 'Pllibliiquen 1y s·emble 11as intéressée ; •el1e l ',est cependant infiniment. Si le rp&y.sia des ,citoyens 'bien portants, habitués à l'ordre, ayant a,-ppris au foy er domestique .un ced 1ain nombre de vertus essentielles, il le d,oit aux ,soins igmo:res ~e nos mères. On peut donc ibien mériter de la patrie ,en étant f,emmc com· me err étant homme. Et, si vous y .réfléchissez sérieusiement, on sert le ,p,a-y;sen tenant bien ,sa ma.i,son, en ·éleV1ant1bien ses enfants. On sert le pays en surveilLant le pot--au-f,eu et en: ra ·ccommoda,nt les eiffet.s. 1
Toute personne qui ,r:emplit bien sa fonction, iq,uel1e qu '-eUe soit, sert son paiy.s. C'est même un moyen d 'enn'Olblir J.es fonctions humbl,e,s et que l'opinion Pll!bliq'llle.oublie s,ouvent d'honorer. i;e cordonnier fer.a mieux ·ses souliers et les coudra plus solidement 1S'il :panse· qu'en faisant bien .son tr.a;v.a.ilil ,sert et :hono1-eson payS'; et les tailleurs :, les rforg·erons, ]es maçons de même, ·,et tous ceux (]Ui r:emp.lissent une fonctÏJo:n quelconque. Le 'P.a.ysest servi, et sa forne civiique, ,s,ai v:a.J.eur morale eont a,ccrues lors;q,ue les penseurs pensent jn,stement, que l,e.s maçons !bâtissent solidement, q•ue les juges jug,ent bien, que les, médecins so,ign.ent bien les mafades, que les institut0'U.r.s in.s-triuisent bien ]es enfants. Malhell!I' à 1'a nation dont les meunier ,s font de rnauiva,ise farine, les boul ,ang,e-r,s de mauvais , ,pain, le;s· tisseurs de mau"'ai.s drarp, lies oomptaibles, de 'mauva .is·es additions, les écrivains de mauv.ais livr ,es, les ,élèv,es de mauvaises ~tudes. [)a,n,s, :unie ·pareille nation, peu imp:orte •cerqu,e·vous essayez, tout e.st médiocre. :En: 1,éf1échis,sant là ces choSPs, on ,arrive à se conminër :e que la conduite de ,personne n ',e.st indifférente au bien: public, et que chacun est pla 'c,é oomme à un rpo·ste d'honneur ,où il ,est charg,é, ·en même temps qne de .sa foncti,on srp.éci ale, des intérùt supériems de son pay-s. tCe] a est tellement vrai ique l.e.s· infirmes mêmes et les · ma ,lades ne sont pas ex<'lusdu .privilège d·e servir leur pays. Et j,e n,e ;p,arl.e pas de œux qui Ônt <'ODtracté Jeurs infirmités ûU leurs 111al,adiies au .service de la ·patrie, car leur ,cas -est trop notoire •et ,s'imt ose tJ,011:à 1'attention. Nulle ,part ,J.e service tendu au ·pays ne revêt une f.orme l)lus impressionnante que, ohez l'invalide ià qui il maruqmi un bras ou une j-a,rn'be parne que l 'autr,e .a été snorifié à la patrie. ·Mais tout i.nlfir-
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rme et tout malade ~arde un moyen de ,servir son pays, c'est de porter courng;-eusement s·on mal iet de donner l '·ex;emple de l,a dignité et de la force d'âme. ·Souffrir -av.ee patience est un des plus · 'Puissaruts moy ,elllSde fair:e du bien à .son semiblalble. Et si les hommes val,ent 'par le_s bonnes c1ho,s·es q.u 'ils ont a,ppri.ses ,et qui leur forment le ea.rnctèr,e, ,oomhie.n en pf.•ut-on ,ap;p.rendrei iche-zun in1firme qui .porte va,illamment ,son fiardeau. Un homme ,sembla,ble ,est rune sourc,e de forc,e momle ipour tous ooux qui le co'Dilafas;ent. 1
E.t .v.ous, me.s enfants ·, ne. p .ellJSez pa ,s que Je. nombre .gTan<liss.ant doo années vous .rnndra seul capaibles de servi r .ce pays :aimé où fut ;votr.e.ber.ceau. Sur ce.s ha.ncs d'ooo1e, voos vous instruisez non seulement pour votre iplu-s grand bi,en '[)ers-onnel, mai,s au plus gT,and -pr,ofit du pa.ys. Pl us vous ferez d'études , vig,our·e11s·e,s e.t mieux s'en trouvera la: <patrie. Bi, dociles 'à la disci'pline, vous ;pliez vos jeunes volontés à .recher.che.r 1e bien, à fortement vouloir œ qui est droit et honnête, ,v;ou·s ifaite.s .gr:andir le pay;s en .grandissant ,en iqualitéts morales. rSi, bons ca,marade,s·, vous usiez, dès les ibancs: de l ',école, de pro.c,édés vraiiment aimables et .:f.aite.s régner parmi v;ous la oor<li.alitéi,vous semez rpourr l 'avenfr la .concorde et la ipaix civique. Vou.S'-pouv,ez, •en' vos personnes et par :vos pr.atiq,ues d ',écoliers, faire fleurir ou •S'e dessécher J 'espérance de fa patrie. Savoir cefa., n'€.Stce pas une .r.aisorr nouv ,eùle ,et un m.otj f pui ,s,sant d.e ,se ,g.arder de ]a; paresse, dc.s mauvais !Sentiments · et des tendances ipernici,euse.s1 Quel mal-heur de rfigurer ·oomme un ramea.u fMtri ou run:·fruit ,sec ,sur l '.arfure de la ,patrie! ,Et quiel bonheur, •quelle .r,é·COmip1en1s :e de nos ,efforts•, de penser que nous pouvon;s y figu,r ·e:r::oomme 1
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les mots à retenir; pour qu'ils -en :riema:r,quent 1bien }a composition, j.e les leur fais ,épeler, soit ,en regardant I.e hrbleaui, soit ·en détounl'ant le :riega.rd (,épellation 1IT1entale). L'observation La dictée texte ayant ,é1téfaite, je l,e couvre (Lettre d'une institutrice à un ins- du d'une feuille de parpier fixée par 2 pecteur scolaire.) >épingles, et je dicte. Au ·corurs del 'e" J ,e suiis déooncertée; un•e ,vieille xel'Cice, je .pose maintes questions comp,a,gne 'Vient de me dire: « ,La dic- pour stimuler l 'iattention et 1a mé" tée, .c'est du teun;ps, perdu. » J ,e ne moire des élèves. iPui,s le .teix.te est suis pas de son .avis ; ~elia dépend de décourvert; C!1mque,enfant oorrig .e ses lc1façon dont on la fait. ,Qu.e. f.a.ire? fautes, parfois aussi oelles d11 voi]'aut-il que j,e la swpprime dans ma sin a,près avoir changé de cahier aclasse? Qu'·en pensez-vousL. » v;ec lui. Je sais ,bie:n !que l'on critiJ ,e lui r·é:ponds : c'est ],a mode au- q ue 0e proc,édé, mais j '·Y tiens cepen:jourd '·hl\li; de toutes pa •rts ,on crie: dant, car il me 'fournit l'occasion « ,Plus de dictée! » Oepen:dant écoud'ex ·eroer mes élèv,e,s à J.aj'llStice, à l,a tez l '·opmion d '·un vieil in1stituteur bi,eniveillance ·, ·à la modestie. Je fais fort f:X'Périment.é :à qui j '.ai sioumis la suivre la dictée d~ queJiq.ue ,exercice question. écrit d'aP:plication: transcription. des « Je sais, dit-il, qu'on veut s11p- nom s., des adje.ctfufs •ou des, rv,er'bes; .primer la dictée,, ,comme on fit na:- conjugai •son d'une · courte phrMe; gu~re pour les ,e?l'ercices de .gramnermutatio.n des ,genre.s ,et des nommaire, a,lllQuels il a fallu, r,eivenir bres, etc. · cl'ailleurs. Il serait plus sage, me " Au couts moy .eD', je choisis 8 ou , ·€'mble-t-il . de ,chereher à la bien 10 lignes d'un texte intéressant, de fa.ir.e que .de la s,up 1primer. préférence un texte de bon éc·rivain, « Voici oomment je 1a comprends· au .sens a.is:é.ment 1acce;ssifble,aux ,élèet la pr .atique pour mon compte. ve,s et tel ou 'il ne prés~mte q,u,e des « iA.u oours élémentai,r,e,, où mes édifficultés à leur ,portée. J,e leur lis lèves 1;avent lire et rpeuveDJt copier ce texte ,e.t. dans une courte .caœ,erfo. q nel,que,s li~nes COJ?-Venablerrnent,j,e j c leur ern fais dég ·ager le s,ens, g,éin:écommen~e .·a e-rnse1gn~r l 'o~'thogra- ral; si quel ,que mot nouveau se ipréphe, mais Je pr'en<l.s tnen .som de la ·ente, si ,qi111elq.ue example est n:écesfaire observer arux enfants., aivant de .saire, j ',écrj·s l'un ou l 'autr ,e au taJeu,r demander de la savoir. Il est blcau nroir ,et je l'y laisse U(J). inst.ant certa in qu'ils ne p,ourr.aient l 'inv ,en- ,avant d€ l '·effaoer; qu;and cela en ter. Le texte à dicter, de cinq à six vaut la :peine, je .fais noter par chalignes au. iplrus,,se ra:pportant d'ordique ,élève ]e mot ou 1.a ifa.miUe de naire à l'une de·s leçons du jour, mo·- mots ,observ,és.. 1Pendanit la dictée, j,e ra le, leiGOnde- choses, de géogra.phi ·e-, rpose des ,questi,on,s ,sur J'analy;se. la cl'histoire., ou e:x:er~ice de langage ..., gTammair,e ,ou: 1e ~oc,aibul.aire. Cha .. texte ,simple facile à siaisi·r, exempt ·quE' élève a son: dictionnaire sous la de ~ifficult ,és au-des ·sus. de la fo.rce main et ,est aufori é. à iS'en servir. de.s lélèves est écrit au table.au noir. La . dictée finie, ie laisse que1qrnes miJ .e le lis moi -même et j'en ex.plique 11nte.s :aux: enfants, rpour ,qu'ils la relile sens, oui-s les élèves J,e lisent à sent, puis nou.s ;pa sons à La oorrecJeur tour et -0bse1went attootivement tion. Chaq!le ,élève oorrige d ',ord.iD!aiun r·arrneau 'Viv.aiI1tet un .fruit savoureux! C. Wagner.
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re ses pr-Qpres :f.aiute , maiB de temps eu temps aussi eelles du voisin. pour 1es nais,ons q.ue je viens- de dire. On relit lentement; um. élèv ,e épelle }es Ill'Ots difficiles ou les terminaisons intéressantes. en nommant 1es lettres pa,r leur nom, ,et non pas rnairleur va leu:r phonique. J,e veille là ce que 1~ corr'ections soient bien faites: les let~ tres ou lesi mots f.autüs ·sont ,franchement barrés et ]e,s cor ,rect~ons nettement mises ,en évidence. ,Ensruit,e, je propose des questioDJs à traiter ;p,ar .écrit, teHes q.ue des définitions de niots ou d'expressions, l'ex •plieation du ,sens d'une :phr,a,s1e oru d'un aliné·a, 1a 1·echer.che des mots d'une même famille avec lieur .signification, Uiil e~ercice d'analyse grammaticale ou Logi,que,! 'explication d ',111llerègle de gram:mair ·e ,appliquée dans Je texte avee invoentiiOrud'exemples qui la confilmrent ,un ,exerciœ die con.jugai~ son US·ueHe,,etc. << Ainsi -comprise ,et p :mtiquée alliX. cc,ursélémentaire et moyen, lia:didée ne m'a. jama ,js para ~tre du temps perdu dans mon école. Au contraire, elle est un dies ,exercices · 1e,s plus propres là e.x,ercer l 'intelligeooe: elle complète ],es exercices de ,ga'.ammaire. d'analyse. de conjuga.i ,son,, de vocaibuliai•re; ,elle fouirnit auoc élève,s l'occasion d'étudi.ier des mots nouveaux pour ,ou..~,d '.aipp]iq.uer' ce qu' ils ·sa'Vent de leur langue l!llaitern,e,lle, comme il.s devroot le ,faire pl ,us tard dans la vie quand ils a.ul"ont à ~ICrire... i, Voilà ce que m '.a di.t le vieil instituteur ; j·e crois qu'il a raison;, et, e<>mmevous l'avez éC'rit: ,c tout dépend de 1a f.açon de Ï ,ai>re l 'e:xercice." Il est évident que la, dictée routi nière qui o!bligeait l ',enfant à inventer l '.oriliogr.aphe, -0u à faire des fautN1 iné.vitables, ·était un exe ,rcice fastidieux, un ,e ,réelle perte de temps; mais, plus i1ngénieusement pr.ati-
,quée,, .la dictée constitue un ,exereice instr,uctif, ·en même temps qu,',éducatif, et, ràce titre elle est à re.commarrd.er.
Hygiène
ecolalre
OON,SEILS AUX INSTIT ,UTEURS a) L'habitation L'air pUJr est le pain de la respiraücm; nous vivons d'air cOIIIlme.d 'aliments. Ralbitez ),es èhambres ~posées au sol,eil et :à l 'a:bri de.s émanations mal,saJnes •. N,e ti~ansformez pas v,otre chambre à coucher en cabinet de tr .a,v.ail, ·en ,cui,siœ; n'en faites pas le Jieu de v,eil.1ée. 0.uvr,ez-en le1s f enêtr ,es 'P'endnnt le jour. A&rez les alles de l 'éoole e,n.tre les h r,ur-es de classe. Ne tolérelZ jamais que les éilèves crachent s,ur le plancher. Lavez, chaque semaine, le .sol des locaux scolairtesi; lavez-oo ,également le,s murs au.."{grand s v.acance.s. N~ baliayez ja 1mais,à .s,ec; wtilis,ez la scieure \h.umidie ,qui empêche les pou.ssièrns d,e se ,.soul-evier'et de .se<lis. éminer. .Nettoyiez avec .un linge humide. llin.irpJoy,ez,dans v;os lava~eis ,ou essuyiaigeis, l'eau créoline à 1 / 2 %. La ,créoline se vend chez tous les p'harmaci 1ens ,et drogui,ste.s. 1b) L'alimentation; les repas. No mangez qu'à des rh~mr,es .réglées . tD01sez presq,uie votre :nourritm,e. Variez les aliments qrui, po.S1sédant l<:'ssnhstanœs l:e-s'P~Usnutritives, se ,u.s facilement. Qu,e vodigènent le 111 tr ,e régime sioit mixt~: :animal et végéfal. ün reoomma:nlde ,or<l.irnahemoot a:u.x ,e,.sto,m,ac,sfaibles et délioats: les omfs a la ooque, le bouillon, la vi~
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de de menu bétail, la violaiUe foen .bo.uilliieou -rôtie, le 'Poisson, la bière, le vin, l,e choco]a.t, le la it. - Le lait é.:irémé <OUJdélayé, les végétaux en g-,éiIJiéraJ, les amfs durs, ]a vi,anœe d'an.imaux vi,e.u:x,,la vfa.nde graiss1e,,sa1,ée ou fumée se digèrent moins faci] ement. Prienez, oomm,e iboiSSO'Il, '1'eau rou gj,e de préférence a'UJvm pur. !Nicperderz pa,s d e vue que la cfüaleur ,~st un :a.gent important porur la dig·estiron et q'l1eles mets ,chauds ,scmt prêfér.aib '.1esa,ux.mets froids : ,ne vou,s attardez donc pas dans votr ,e cla-sse lo1'sq:u'arri,v;el 'heu1'e du, .repas. RetiT,ez-vrousde fable aviec Ulll 1é-~e1· restant d'appétit. ,Reposez-v·ous 1 / 2 iheur,e arprès cfüaq·ue r,epas et Evr-ez-vooo ,ensuite ià un ex,erciiœ oorpore], non ;aUJX occupaEoin;s de }',esprit. ,c) !Le genre de vie; les habitudes. lLe.v,ez -v-0u,s et erouchez--'Vous de 'bonne he.ur·e. Le .sommeil qu'on proo.d pef!ldant l,e jour ne v.aut pa s 1e sommei~ de la n'Ulit.
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oonrnaîtrez pas 1'a J:Laine,la r'ancu[Ue, ni les troubl,es q,u '-elles .amènrent. Aux attaques dont vo1Js pO'UIV'eZ êfoe l 'o'bjet, -0po.sez une partience inaltfua!ble; vous la,s.se:rrezainsi ·vos ·ennreimis. rN '·oufbliez pas que les impressii.ons violent ,eB, les a.mbiti.oos déç,ues,,le désespoir, le chagrin, l,es maintes altèté aussi pr-0~0:ndémentque rent la: 1Srun Ie.8,ca.ursre ,s phy;sique,s. . ,Conservez toujourn 'la 'PaJlx du , 1cœur ; no1s hornnresactions nous do1I1nent J,e,bonheur, et, en même temps, la santé ·et la vi.e. 1
Souvenirs
d'hier
(Eclbosi de il"JDrole N>()IIun ra'le.)
J.u!Îll o.uv.1-eM '[)OTtas; qru.elle ,per :poective sa.isi samto ipo~ C€'tJIX ,qQti ,e. .ntrevo i,ent ,la scè;ue {l,e -cette relei.11l'iè.r.e partle dre l',allllllée. Les eXf.lrm<>ll<f; s•u:rtom rne dio,n1nientrpa.s ,mraJ d'in ,quiétucl1e. « Oe seTa très sé-ri,e.ux», norus asSl]lie-t-on. ®h biecn, soU! IDlMs voHà. depui.11 DE'lllf mois qu :e nous sOlml!ne&<&Ull'la lbrèohe; (l)O'llr d'amtres il y a mieœr: c'est dJeux et même tro-is am-s 'd'e:fiforts per.s,(ivérants. ,La 1moisso111 n' ra clioDJc rien die co'lll'.I)•rometta111t. il\!lai'A·c tl'ava ·ll , 0,1.1,ten.uq~1,e 1es ichal<>i111·s intensive$ d·e j.uin rem.dent ,p1us p'éin1ble a ,fatig116 nos csp 1·its rquI r~v,e,nt ~11n,edd.veirslonau 'lllo.Jll,ellll: où, ,a,u <liefuor11,'ln nat1.11re,j-u,sq11~ hirm lo'i:11<'larus la mo.n.ta.gne, est le pl~1s riC'heiment Qjaooe. l\fa!tl'Os et fil~e,s . ooln.ll('nt cllonc œvelc joie ire i.-.ert ,ou1r ·de la. tl'a ld<itionne1le p.rom,e,nnrcl,e '<J.1ti~·e1,·0t toijrool1.rs un ,c•orta ,cti're .(]',("XU!l.lffi· .nmte g-atM. A l' aube ill,aJs!\ant,e,nou,a.cl,e)> ll1e 'J.}romeneurs quittt> ,Sion tr ·c « •e,l!<co ray onnaJlt a,·udoux :p.'Jmi ··Q- die 1·evollr un coin de .sa ·p-atrie c01mme llllII en.f,mnt rqu,i va à la r e111 rco1Dh-eo,e00, •mère! T,a plnill'e cl,u Val-a,is, qnw noru,s dté.fi~ons ~!V r tonte 1a vit,ess·e ,de T'exp.ress. est Mmo,ln ,d,e .no s p,rC?omit-resim11wes.sions. ,Penrcl>aillt,qllle
,Corrigez ]re,s cahier,s de,s élèves, fnites fout travail de prréfér1en0e le matàn, pour rés :erVier ,quelques heu.re,s, le soir. au jar!d:marg,e rou là la promena 1d:e qui ramènent .Je calmei d.a,ns l'esprit fa;tiglllé, érn~r·vépar la clasrse. QUJe1'acbivit,é physique contreihal.anee toud.orurs 1e travajJ cér.êbr.al, l 'ac tivi:té inte1J.e'Ctu,eUe. Tou'S 118'8 matins, ,aivM1t d 'entr-er à l '·éc,ale dite:s-v,ou,s: ,c ',est avec das ·enfants ~ue je vais être en raipport, c 'est-à-diTe .avie·cde,s êtr,e1srnratur'eHemernt ·1ég,er,s1e,t ins,oucianrts. Si wus êtes bien pénétré de cette pensée, le,; pl\1'8 .i<'Ull<'s s'ex 13;lt!<'J1t'l'\n naï,es jnhilllv,ous ne v-0uisiririter,ez paiS, v,ou,s ne t.i011 , . D'OS ,l!fl'fl.Ve.s « phi l.osopU1es» contem·)}'ent mvec r:n"Ïssemlelllrt:le iberurntês,Jla t1.1rrelvous décro,urag,er,ez p1ars. J.es ·qt1'orf,f<l,e1e ipays. JJa. bon.ne 'fortnlllle 10(ll(l8 1E ,n ,gén1é ral, par]ie,z ·p,lrutôt b.a,s que ·co nr1'ult vrèos clie1:t 001s.oarc1:er :è!,e TOIUŒ-t,emng:n~. 1~ haut. Rt}ertac'l•!'gra.udiiorse qn1e ,cettie dJ1,ute f<>TIJll re cl'ea.ti miugi~ . im:te en'Velorp,p{>e,rl'uneiEvitez les 1partis et les êoteries dans ..cl.a·bl la oommune où v,ous ,exercez : 'VOUS ne gaze CÎIC,a'.l)e'1n·s. Oet lim'))osa.nt talb l enu 11r-
ra·c'he un C'l.'i d'a ;dmllr,ation 11.;nott,e a:mi J·US· t1n, qui ne peut ,s'€lIIli[l'êoher de trahir son ê motiŒl. pan· dies gœ,t,es '31[}J)l'Opriés ! .... Qm,e les e-ha'))rue.s die ,Ja nature ,son,t ptrissants!! Un iu.stia11t après, 'llOQil,i° ivOli:'b.) ,ein rou,te pour la mOOJ,ta.~n e mvec « 1tn tr.a1,11,rie rs(ma.teu1r» pour att eim.icl1 1se1bieutôt EischoB , poi'Ilt -ou,1mlna.nt de 111ot11e ét.ape. 'Notre cortège s"-avan ce entre d:eux haJe die curie,l]lx il: ;;l',engnge dam'S 111,ne iva.ste salle, ![>l'Oib'.a 'blieanent ee!Ie dJu <<Conseil» . On drirait rnrne ,cMJêgatiolll de p'!énlpote.J.}ltia,1res ! Un n·eipas •cOiJ} tem!x 1,es,t111t1JJ. -e .nos forces et l~s « d1a11lillesn cliébol' clent d'un vin, ])OUI!'1,a
Et ma.t:iruen,ant ·q uie tout est fi.ni, n,ous sentOOls une :for:ce i,nv.imrci'ble et 'IDYSOOI'ieuse nous attirser oomme la !01'Ce ,aUra,ctive dlun aimll.'llt. C'est qu,e ,Jàabas ,au !oyer rlllllae an.ère impatiente attend JlJOtre retouT . n faut d:onc rpa1':tir ,et 'l'E c ole Normaie, .n,o>tre m~re a·clorp· th'!e, ,sem1ble,dJJre avec •urnr n:cœnt .~IUJ « Au revoir! ,bonnes 'Vaioamces! » Et les enfants 1Ja'l1'rent. resp,klll!lit œt « air c1,e li,berté » tant 1-ê'Vê, pmis 1e miême jour 'lllle. -êtœ1nrt'ed"ll!ffectlon en11aœ le « tiisto111» dl!lrn.sles rbra.s de ses· 'Parents! Les vacan ces sont lbioo, -OO!Urtes, h,1!,la:s! noru,s n'y swnmes ,q,ue ·OOI)'Uii,aque:J;qQl/e.B Joui·s lorsqu'une nO'U/VieHe .nous !liP'P'l'en(]J que 11\Lle ,Dh-eoteom· de 1'1Dco1eN<>l'Inia,le, <111Près sa. lon(gue •orurrière fu! peiln.,es et die dlév<roecm·oon ta.n,ce, doux ('Oilll,'Ille 1e nectar! A touite. œs ·diéliœ,s il it'a,ut ·aàouter qru,e m en,t, se retire li. P!tl]a;nza. Q,u,e notre gratitu .de ~ notre sorrnve ,nh· i. L'tendln ij'aC'compa.nohe 1ha.nquet es t reLevé ipa,r 11,11 1concert dont gn,ent dians sa chia= :an.te retraite. N0,us l'.b.aibi1e dnnection t'-êvèle Les ta,lents de notre a;e salQ]E!.rein M. Hooh son c(,.Jp!br-e1yi•rt11ooe, .1\f. rO.! Pour le ,d,e,s,se1·t d·t>1 ~ avon,~ l'IJ.10,n,u.e,uQ' dlig;ne S~l,()Cesseu,r,dont le mlârite est s,i juste« .p 1us .!?rarnd.s». ·um: dgm·e oomiv,oité même ment alp,pr'ébiê. r.,1,r l efl « ']ll,u,s :petits! >>••• Et maintenw.\O,t rq'llle les ,"3JCa,ll!C'e.,<,> sont exLe rnlei:l dléc-limred~ilà. lors,qu.e la c, l'fl vn. [)irées, l(J/00 [a Jflamill.e '!l•gra,nd~e dies 1DJOrunia. ne '(J·nlitte ce site en.ohanœ11r ·qu fes t Eischoll, liens est l'elltrée d-an,s ses « pê:nJate.s » et qu' ,11,clrmh'\lllnt rnu:t()fU.r di',el~e. ne laissant rien a.ru,ssi 'l<es anciB-ns vont essa.y.er lem,s « pre~chna~pe,r 111. son regard' p01'<}ui,site n r. rQue de poêste ,dJrun,s·ce ,v,a,ste paJDoraima :q'll,i s'êtnn ·e Il m iêr,es raHes » ,n est s01Ulb,aiitécorr'ddal,ement <à toruis•: boil\ srrnc·cês et p1edm ·e :t!(mssite! tSo,u'Ve· 11os ye11x, clin.us œs ,prahi,es que nous tra·n,ons·IIlO'\lS ,que s-1 c'est au bo!rnt die la bran vmisons émni.Llée3 dJe1le,un·.s n,ux sen.beurs en! che épineuse q:ue s'~a,nrou,it la ;rose, c'est vrani.1&,;! M!lii.<J,hélas! oil est ,Le poète? A.h ! aussi d{IJ],s le Jabeur actid' <11t1efle.urissent ,q111ectiTu<;1J)iratiO'DS« céliestemrot » improrvlles p·lus no:bles aspir,iuti0111sdie 'l'a.me, celles sêes et ,q11:irest,er-0nt rpeu,t-être i,nrconn'U,es!..• 1B11E1f,lai mtlt q1U:i,s'·avmnoe pr!êoipite lll'otre q'llll p.ro,dulsent des tr.udts! Uu anc/.en: D. A. reto.1JJrv~•s ,SiOlll,,p 1.J.is ~Ue clôt cett-e joul'Dée
q11:i nous lai.ssie 1'ilrn1pé'ri1,snlbte ,sourverr-..r(le tout' œ ,qiU'ene a insinué dint11s.nc~sâmes. Cern~ le temps iIDR110hetrè ,vite, ~es clie-1111,rers dom'S -Oe ju,i:n ,arri·ven.t ,brrnsqiuement a.,eo 1'eu!l' cortèg,e si rectoruté de.s; exa:rnens. 1Les r'és'1.1ntats,chacun les c-o.n ,n~tt: atl'C:Ulll n'1&1bou,e. ,Q',e.stJci que 'la fin ,c01. 1,ronne l'œn, ne et ,q,ure chacm, :reçoit 1.e !rn ,it die ses 'Pein-eR.>Ce nOffi'lelM} ,1ru ccès. attiestamt non seu -
Partiepratique Rédactions Les suites d'un"mensonge
Plan. - 1. Jea:n. est foussé à la mai on lemernt I tl1!11Vlail dle l 'élèvie. mari.s ,am,,;si la 1a1'ec·sa 1bonm.e . - 2. iI1 ,voiit s11irla Klheminêe p'nrt d'u: ltllattre, :nCJl1Is pouvons dollJC<11Jd1'ellser unre ;pH!ce ,c]'o,r et 11 slru.m,u.se là la: ,faire brill:err ~:.ms cr,:ûnrfleà nos d{!fvm1,és proil'es,seurs 1':hom- -aiu so1ei'I. - 3. Sou1œai1rnla; pièc:e t01m.be dan!! m.age. d•e IIl~ttse reconn.a.irss·!IID'<)e. 'I\roi-s a,llllJ-ê.es le j andin. - 4. Jea,n dle,,C'emrel, ohe!I'ch e . . . Pei dit' solli oit111cte et ale soi,n,s ,surffisent a:u, ,dlelà ne lnutne , 1JJ ne rnmuve rie'Jl. - 5. Retoa1T idre .pr,u11:inC1J1lqU1er drans nos 1\Jmes a•a,mou.r dm J.a, mère; ,elle •queisti rQIJlllleJ~ ; ,r,êpom1..~.a,e dl'vO:'l•e.t le C'UÙtede 1a -relCO'llill'll-issamce.Ces -celutl..oci. - 6. On a=.se la. bonne: roeilJle,.cJ nlc pensées 1noim .saisissent secrète.ment lorsqUI' en pJ.eu.rant. - 7. De nmirv,ean.t,OID • ,qnwstlonOff! liout' de 1:a clôtnrre M. l'i:nll) ecte ur De1alorye ne Jean : n l'êpète son,, .mensonjge, et la. ·boo,nre n'Oll.1 ,s tient so11s }e ·C'b.8.>I'(ID,e ,die :sa rparoJ.e si e.st r,envOlYré>e. - R ,Remo~,d,s ,de J.ea:n. Sa:1·~~loquemmem.t pe,r,suraSlive. Un bon sotllv,e,n,lr soh 1tlon,. ·« De!D/a:in. j"avi0ru,e1.1a i to1t11t )>. - 9. a.ussi là 'M. P. P. q,11iien oette occurreuce a Héla,s! •dieimruilll.,sera. tro-p ta.1·,d: ,oe qu i' nrrr.lve 1tait ipreuiv.e ooe .fols die (P'lu,s de sœi , zèle peJJidhnt 1~ =i.t? - 10. Jernn, ne lDlffll,t pl1J1S. rpouil.'notTe ca.use. - 11. RêfJeixtons.
14:4 .J'ai 1bai:g.Iljé le bmsson,
,La, ra!ci.IlleéDuichêne
'IDt la lf1eur olui g,a.zon. IIJ"oi se'aiu se d-ésaltère A 11Donlfilet o.'argen.t, Le rayon die 1'u'mière Y (brille en ,d'.ia,mant. » Mme de iPR"ESSENSillJ.
-oOONiSEILDS D'UNE
A,B1IDLIJLE
·E1oolier ,q,uli IJ.)-arspour 'l'~cole Gamdle-toi die traLnier le 11)118, En ,c.'ham.'in nJe t'a'Dl!Use pm , .Mais songe à f' ,heuiie qu;i s'envole_ Pour ton 1II10:<1~1e et ton S'Y ,m/bole, ·Si tU1.m',em crois, tu; •cboi.siras Non pais le ,paJ.J,illon ,frivoLe. Trap .a.mf des joyeux ~ats, Mais J'a:beille to'Ujours pr,cssoo Q'llli (b!utine d•a,n1s la ros~e Toutes
les ,meurs r:ldhes en miel.
ccJ.atm·a.is dlé.cole buissOlllllliè1·.e », Dit ,cette 1bonne 1co.n1Sei1Jère Qui voltig,e ~tre <llerre et ,ciel , lI. DURAND.
····-
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soiit qu'ils iinœr.rogent, soit q.ufüs dlonnent des co.DJSeills, que id!':un seul •é!lève à la lois. Les a,utres res,tent ![)assifs et s',emnuient. ,c•,est s11rto,urt:dan·s les -écoaes, à =e cJ.as·se q<UJe,se 1profclnùt ee morcel:liamant. C'est que dlans ees éco les l',org,au.isati.OOll du ·tra.vaill est p1us :cl>Wi'cile; le mattre nêglig,e ies lJ)etltt!s à 1tm moniteur, et ·frédlv ,i~1oos ou. les 1001l/fle ,quiem1ment il .se 'PVOdluitdies foous, c'est -à®'0 des parties de dLasses :peno,amt lesq11el~es tcertailn élèves restem ,t inocoulpés_ n elll rés,1!1,tede ~os ·inœnvéni011tl!, moiins pai· la .perte ,die telm!J;>squ,e ipar i'enillllà q,ui s'emilJ-a<t'0Ides ê lèves et le d~go1lt de l'-é.co!le qu:i en est la consêqu~ce.
X ·PUNIT ,ION,S
si l'oo ue =~on,n,ait en.COll.'edll!DlS .q~1eldiscl,q11es -écoles des vestiges de i)'l.'O'Céidlés ,plinah·es d' u,n ,autre 11,ge: fongues pages de l\g:i_1 ,es Olt] <l<e <ver.1:Jles donnés em1pen•siu:ms. Le ipenSll1ITllq,u1i,occupe J1rum,a.l;nj e!ll' !.alasant ~'es[)'l'it inructilt', ,doi t, J.)Olll1· cela se_ul, êtr.e rp,rosorit . .Les !l'81U!!:es cle l'enl!ant étant le ipms somJvien'.trelati'Ves à soo trruvail d'êcoUer, ,c'es.t 100 tra.vall qu'il est ·logilque ,de lui 1reff'atlre . ·La punitioo 1rut a•pipo,rte a,insl l\ln ipnotfit lintelleiotuiel .e:n même temps ,qu'oo rrofit mor-al. faiTe
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Miettespédagogiques iL',EN,SID]GNEM •E.NT DU ]'R:A.NÇAIS Les méthodes elllll)lOiYéespermietteint d' ·aJ.l).prencl!r·c 1·ai'pidememt la lecture et 1'-écrituTe; ,oepenctri:ut, <Clrunsibe11nrnoup.dtêcol1es on: vn tr® vi,oo l()IU p1urt:ôt on ,comrueOJce tro<p tôt, et œla, 'POUTrfair.e en, ,quelqu,es se,mai1nes oiu quelqu :es :moœ, œ.nstate1: oies1-é~ltruts, par les lpia.rents. ,Il vari:rclrr!lit mi-euix aipprien.dxe aux jeurnes 1e:n1f,runts 'à prurler .a1u'tretment q11e :patois; ,p,o,ur ,cela ,d:Onner ain.x e:xmircices <die l:m 1gage l:a <pJus l arg,e [)1.aoe, •bab:iltuer les éi'lê· y,es. id'ès ,q,u'das comna.i'ssent ,q'l]Elll(]<uesmo ,ts fra ,ncais, li\ lfa,ir.e dies ,p,hraisies·domt ils coropn~n,d~'ont te 1,ens ,et qui éveiLJ.eront im · ffillX ·<ll's irlées, d!'a:borcl· très simples -et ,a:evli us en ,plu-.;'CQl1DlP lexes, ,aii1 fur et •à miesurei ite leurs 'Progrès.
X 1LEJT.RIA.V,.ML COLLE.C.TIF. ,11 ,f.a/llt que le.c, ma1tves .:1iJ:)p,rC1Dnent 'à orga.nis.eT le tr::uv.ail cdl:leotif d'1m<e ldilivision em· tière; .trOiP soUIV'€!lltils '1!ie sa:vc.nt s1-0oc11~r.
UT.ILES .
tH n'y a.irnrait rLe'.nA 1d!ivede ·la diisdp,liine,
F A.LSO<N!S·P,A,RlL'ElR.
i8i 1en q,ue de longues heures ~oli,emtœilJla· <Crées à ~'oétu.dc de aa ùa.u.gue, o,n, est stU'J)êfait relie vok ,que les écoliers, <eeu:xde la oam· ']}ll'gne sUJrtout, s',e:x,pri:roent av .ec ln plus ,grandie 1r]i,JJfi'ou;lté, an.JJpoilll t qn.l<'ils paraJsS('lllt l)anfois IJ.)1u.si,g,norants ,q1t1'ils Ille Je sont 011 rê!l!litê ... 1Powr iha1bituer l'enfant à s'ie.xJ.PrimersnnR trop <de ipeme. interrog .eon~·!e ,beruuoouI>, P,n ·é 'I" itrnnt idle 1'élpo:n,d,r.e p0'1.1il'qu, ; oibtenoo s q n 11 resume -dievi've voix la pag,e ,q'tl'il vient de lire, qnl'il Tffil<le compte en UIDJ:ianga,g.eslm'I)le. ma1s c'lalT. de ,ses leçons. Les résultats sN ,ont oortainemient en:co1uag.e11nJts. Ce n'est 'P8~ que nous aspiri01DSà taire 1dP. nios petits IJ.)a'.VS1a ,nis ·d!es ornt.eroirs. d1l'SS'l.'ilrt· fü; rester torus A la ,ca:mpa~e.
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cilité d'e s'expr+rner sam\S i11-oorrecti0 qna,nt<', avec ais.an.ce et clru·té, eonsti 1 ])0'1.1[' ,(.'lll':lC.une s~11Pêrim·i t ê r~elle. dont 11~ ,cl!e,von.~ nous €1ffo11oerde Leuir •n.Rsurer le nêflce . --
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rC' de famille <lans la c11.Sse onvneLa Société d'Histoire de la !'-e_On v,eut fafr-0 comprendre a ]a Suisse romande à .lt111rt.i~ny. jC'une fille la ,grancleur <le ses de;Le 24 S(':pt., Mart i.g,JJ1y rec" .~ait ks voirs, la nécessité de les bien co11nattrc; il faut qu'elle sache que la membres de la Société d'Histoire de lFtSuisse r;omande. P lus de 40 partifornm e est bien souvent l '.arbitre des JJ:Îcux baL: cipants pnr ,ent nart a u C-O destinées de tous ceux qui J 'entonquet, servi à J'hôtel du ,Mont-Blanc. reut, (]n 'elle fait et défa it la maison Au d0s ·ert, M. G. 1forand président ·uiva.nt un vieux di ton du pays_ Tel e t le but élevé auquel tencl de Jli:ville, M.. Van-Muyd ·en, le symtout Je P..!'Og-rnrnrnede cette école qui ·JJat!h1que président de la ,société M. Re déve loppe tout e Jes années cla- Co~1ehepin, OonseiUer d'Etat, M. le Prieur Fr-ossard ,ont tour à tour tenu Yantage. les ·heureux convives sous l,e charme Mrwtiqny a une bonne école ména}2:·èrequi compte cette année 16 élè- de-leur s 'pa1~oles autorisées ! ves; cell e de Bagn es en a 19; SalA 2 heures r,éunion à ]a ,salle de rr/./l, dont l 'é.cole mérite cl1a.que anJ'institut nopulairn. La savante caunée nn ram: ort élo.iüeux de J 'Ex~!:'ri,ed~ M: J. Mora,!1d, aiccompag n'e pert f.~oéral, en a 16 au si; Ver- at proJect10ns lummeu, ·es, .sur :les 11auaz16; Collang(', 12; St-Mnui·frp .. foui.Iles ,archôolo,giq ue.s faites sur VillP, dont les maîtresses sortent du l 'anc i,enne Octodurc, a vivement in P0 u1·R normal de Fribourg, rompte téres é l 'a.ssem bléc. Ces foui lles 1ô élèves; M ontheJJ, 22; St-llfa1.1,rice- 00-mmen 'es en 188:3, grâ ce à I 'iniVérolliez ensei,!{ne la science rnéna- ti atitv:r de feu iLlif.L. Roten, Oornseilh~T ~;ère à 24 élèves. d'Etat, ont donné des résultats en,Ce mêm institut dirige aussi le coura _g-eant. T·outc UJJe riche collecronrs norrn.al ménager, 1 éciale- tion de monnaies, de poterie d 'ob11;ent de,stin' à do·nner aux instituj,ets le,s plus cli,ve.rs, restée ~nfoair trices des écoles primaires du Can- sous les 5 icaractérjstiques couc]1es ton une instruction ménagère suffi- , du_ ol, a été rni,se a.u jour_ Tous ces , &nte pour leur permettre d'jntroob.1ets ont paru à nos regard éme·rclnirf -plus ta:rd ,cet enseignement en veillés (\omme une vision du ']Jassé. nartie du moms, àans le prog ,rmnme , M. l.o prof. Crirt, de Lausanne, R<lf>leurs fooles. •C , cours dure trois JJrès avoir remer,ci,é l\,f_ .T. Morand, mois, et 1 eut être sui i 11]usieurs an- l ~ c-onférencier de Martigny, qui méu 'e, de suite. Il ,comptait ce-tte année nte toutes les sympathies de la sociésent ~lèves, e (lui porte au chiffre tt', n~u Par le à .son tour du foro l'N;.nectab]c de 217 le nombre des claudirn des Vala1 Fins (Jfortigny), 01èves mù, en 1907-08, ont suivi en de peup~e du Valais, de lem relaValaiis dC's<'ours de rnéna.g;e et d 'éco- tions avec les Rhètes et Rome. Ses 1_1omie don~estiqne. C'est un p_i·ogrès données .iettent un iour tout nouveau Pnorme, · 1 1'·on se reporte a cjnq F~ur l"hi sfoire du Va lais. L '-orateur ans en arrière, et cette ma ,rohe en tnmine en sou]ignant une inscription avant ne s'a,rrêtera pas, car le élè- 1·,omaine. g'ravée sur marbre. retrou, es , ortant des ':colies ménagères v.~e là Ai111een T,a11rntai e, t, pri01U!'.Ont1me vivante réclame et ]a mei l- "" l 'mverni,on des Romains pour la ](lure, riour en activer l.a création montagne; tandis qu 'auj ,ourd 'hui daniRtoute~ le localités un peu im- l' ngouem nt des hauteurs fait la r,ortant~s du Canton. rnentaliM des peuples · "Îvilisés !
Supplémentau JV 10 de ,,t &cote"(1S08)
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,M. de 1Mullinen, Berne, émet en- mobilier, dont un spiemmen de chaque grandeur est déposé au Musée sujte un desjderatum sur l'avantage qu'il y aurait à ce que toutes les ar- industriel, près du bâtiment du colrhive·s du oonton de Vaud soient m€- lège, où il peut être examiné par le:1 thod iq uement explorées .afin qu '-elles autorités communales. Aim,i ,qu'il a déjà été dit, les coms8rvent à compléter l '·bi,stoire du munes ·qJUiont commencé à fa.i,re l'accanton. L'as,semblée appuie sa proquisition de bancs selon un modèle position! Puis promenade au Château de la déterminé, ,pourr.ont être autorisées 11ar 1~ Département respectif à s'en Bâtiaz cc monument qui atteste d'autres du même type, pro,curer l 'hum~ur batailleuse d'autrefois. 14 s'ils remplacent les conditions pédamille fr. ont déjà ,été dépensés pour ,e;ogùques , e t hygiéniques du banc d 'èson cntr ,etien ou sa re,stau.ration ! cole valaisan. L. O., inst. Lc.s 1Jre1niers exemplaires cons- 0truits ] 'ont ét,é, chacun pour sa pa.rtiC', oar 1\M1.Deiabiani, menuisiers, J Banc d'école valaisan. c:1 BJ.a,rdone, ser ,rurier, à Sion. De Le Département de l 'fostruction 1mbliqiue vient d'adresser aux admi- s@ côta l 'Agence agricole Fontaine a fourni le trnilli qui remplace la nistrations communales un opuscule renfermant notice, dessins et dimen- tAbl,ctt,e antérieure du :pupitre. Oe sions p,roportionnelles pou.r la cons- h,tnc peut s 'o'btenir ainsi pour le prix truction du ba,nc d'école valaisa1i de 32 à 37 fr. selon que la table en e t en bois du,r ou en a·pin. (tn)o 1908), adopté pa ,r le iQons,eil -o d 'lDtat le 14 a,oût dernier. Ce barn~, rta'bli ,~elon les indica.ti,ons et les moLe service znilitaire des clr-l<'sde M. le Dr Ducrey, médecin instituteurs. srolaire et membre de la Commission L'iUJ trncteu-r d'arr<mdissen1rnut de r:mtonale de ! 'enseignement 1 rimain-. .i , t désormais le seul adonbé dans la VI 0 divi• ion a .adre.ssé a,u:s: eomleR écol.e,sdu canton et qu1 ajt dès Jors mandiants de bataillon d,e la. div,i:sion dr.o"ità la subvention fédéra~e. TI ·e t une ciJ,c1ûaire où se trouve iLefP-3sah d0ux pla'ces et de six grandeur:=; p;-2suivant: " La direction militaire du ca,nton <liNr·rentes. afin de s'adapter ·à la t::iille deg érolie-rs. Aussi, les <>la es d0 Zuri .?h ex,p,rime l,e dôsi,r qn '.à 1'arrécruen téos par d f.. enfants de 7 à v<:-ni.i-on :propose le moins 1p,ossihle 15 nos doivent-ellc-s êtr ,e pourvues de d 'insti tu tri: rs pour l,es "]JtI'rOmo'lrons dans l '.armé-e, 1 s.e1wice militaire hnnc, des 6 gTandeurs. L'inventeur, · et ·aux dans son ing'nieu ,c sollicitude, a mê- eau ant un · p.r,é:iudice à P.éco1,e in, tituteur-s. » me -prévu, pour les bancs destiués L'art. 15 de la nouvelle loi sur 1'or,rnx éc,oles du sexe. une 1Jelote mobig:anisation del 'amnée dit que la ,Conli• chsf,imulée ous la table. :0eci afin d éviter une dév,iation de la co1onne f&dêrn.tion rcmbouDse aux cantons vertébrale 1Jroduite par la. manvai,se trois qru~uts des frnis de rcmp,l•acement d·es in tituteur.s, de ,éeol,e, 11~h~ubitude 1qu'ont beaucoup de fillettes d 'é.pin g-ler leur ouvrag·e sur les 1hliaue,s. appelés à f.air des cour,s m)litai1,e. comme ous~officiers et off1g € llû'UX. Lé livret fournit éO'alement tous J.es renseignements Tuécessair,es ,ciers. S@t exceptés 1 s cour de rérelatifs là 1'a construction du nouveau 1pétition. 1
Les Recrues valaisannes en 1907 Nous pensons intéresser les lecteurs de l'Ecole primaire •en reproiduisant dans un supplément de .cet organe trois articles -parus dernièref ent dans les ,différents journaux tdu can~on concernant les ·examens pédago_gtquesde nos recrues en! 'automne 1907. Cette -étude, publiée par le gérant de La -presente revue, a d'ailleu~s sa place toute marquée dans la femlle scolaire du Valais où l'on pourra toujours la consulter avec plaisir ou intérêt. La question y a ,été traitée ou double point de 'V1le.des ca12acités in~ellectuelles et physiques de nos Jeunes gens:
Jioratiom q!Ueprés€!llte la rrubrique de!! melllE!ll:resnotes. V.augmentation des iilotes ba,ss·es, toute r,egn.•ettla/hle qu'elle <Soitllll'est rpas die nature à nOIUSalarmer. Une seu,le u:niité ,peut l>ien êti-e mise ,sur le oompte de ]'hasard, d'arutant plus q,ue les deux ,annêes de 1905 et 1906 ,ne rpœsentent que 4 % seu,lement ayant obten111d-e três mauvais résultats. Quant Ml % dies bonnes ,notes, c'est Ba:leVi!le qul tient la t~te <avec 50 % de <notes S11iPérieureset 4 % die Œ10teslnf-érleures, puis viennent Zurich awc 49 .et 3 %, Glaris 47 ~ 6. Genève 46 et 3, Ne'llchâtel 44 et 3, Vaud 42 et 3. Le Va;lais arrive A 32 res!I). 6 %· Le orunton le plus arrié·ré est A,p,penzell (Rh.-Int.) av'ec 13 et 9; c'est le s01l11d'ont le ipourcentage de notes SUJP 'ê-rleuires sont e<n•d:lmJnu1Jion.
X Le Ta'.l)port du Bureaiu fêdéral die .Statistique sur ·les résultats des examens pêdagoIl est in.têuessant de co,mpa.rer les résruJ,gioq ,ues dies recrue!! pouir 1907 nO!\ls 8/00)0rte tats d'e rnos .fü.stricts. Cfagsés :pa.r ordre dies la !Preuve q<Uede nouveau l'instruction punotes $\l!I)êTieull"es-Obtenues, c'est Conooes q'ltl -vient ,en. tête avec 61 sur 100 d,e ses ;rebl:q~1,een, Suisse a if.ait un pas ien avant. En voici, quelques extraits . crues qui ont obtenu la note 1 œams pl11~ de En 1907, sur 100 jeunes Suisses qud se doeux 'bl'a·n-ches. ip'UÎsvienDent: Sion avec 47, sont Pl'ésentés au recrutement, 39 on.t obteSt -Maurice 44, Conthey 41, iMa,rtigny 38. nu, à l'.examen :pêdagogique , les meilleures Loèohe 32, Monthey et Viège 29, Ra:rognJe notes et 4 seulement Jes plus ,basses; 29 28, Entremont 26, Hérens 18, 1Si.erre 17 et avaien,t fréquenté does écoiles S'll!Périeures; Brigure 14. atu· 100 rect,ues de cette oatégoTie, 78 ont obDams l'autre sens. c'est-à-dire en consldéranit le mrnns grrund nom,bre de recrues dltenu les meilleures notes. ·En 1906, sur 100 rect"lles examinées, 36 lcttooes. ,c'est é.galement ,Oonclbes qui a o,bavaient obtenu les me!Hc.ures notes et 5 les teruu. le meillffirr ré!rultat, en ne présentant mienne recrrne qui -ait obtenu Œanote 4 ou 5 plus basses. de ,dans p~us d',ume bra,D;che. Suivent: Con.they La comparalson entre les résultats deux années COillSéc:utives n'est pas oon- avec 2 %, Viège et St-Maurice 4, Monthey cluante; il farut l'-étendl'e ,à une période d'au 5, Si01n, Entremo111,tet M,artigny 6, Sierre 7, moins diix ans pour se rend.re compte du Loèche 8, Ro.ro,gne 9, H~seus 10 et Brlprogrès acwm,pli. La coonp8.liaison, entre les gue 12. résultats d'e 1898 et de 1007 ·est três satisfaiLe réimITtat dJu district de ,mmdhes q1tl, sante. En effet, en 1898, sur 100 exami.nês, -d·u l'este, a toudoors présenté de 'bo,ng ;ré29 seulement avaient obtenu Œes mellleures s11ntatR . est J>artioulièTement m.tkressant. Ce notes et 8 J.es plus basses; 22 examinés su:r dJstrict, avec 61 % de .mellleuœes notes et 100 avaient <fréquenté cl.es écioiles supé.rieuO % de llllotes ·basses, [Passe a vamt Zuri~h. res;_·sur 100 exrumiD"ésde cette Z'lttégorie, 76 Berne, ,Bâ.le, Genève, iLlllllSa.nne, .brel i>Olutel! avit1cnt obtenu les meilleures Œ10tes.Le p.ro- 1€S villes ,sau,f ,St-GaJl. grêsest diO!Dc'lll!I.Illifesteœams tous les sens. Ouri<cm:xa"u.ssi cre district d·e la Vevey11e, . Pour ce qui c:onoerne le Cllllltornda, Va- ifans ·le =ton ,dre Fribourg, .qui donne des lnis, les résultats sont iles suivants: ,.pourcentages d!e 60 et 1: en une année sa En 1808, sur 100 jeunes gens, 21 ont ob- ' pr,oportiolll die 1bOIIllilJeS iIIOtes fait fai11.-eun tenu les meille11res notes et 5 les ,p"1usbasbO'Ild d,e 11 % à tout le ca.n.ton! ll'S; en 1007 ln proiPo:t1:ionétait de 32 :l 6. On Le distt·ict d'e .St.Gall d!oll'll,eun iPOOLrCen· est -en d:r'oit de ,se réjouir dre la notable a.mé- ta-ge ,de 72 et 1; le ,plus <êle'V'6 de tbus.
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2 Le raŒ)port oonstate le 1-ésuJtat !avoTalble, pour Q'ensemble d'e ~a Suisse, de •ces examens. Pour .Ja première ,fois, tous les cantons ont fommü mOO!Ilsd.u 10 % ,die très mauvaises motel!. 1La n{)te mo,yen,ne 1><>urla .SuJsse., q'lli était de 7,52 e.n 1906, s'est élev-êe â. 7,32 en 1!.)07. 21 oamtons ont ·amélio1·ê leur note mo· yenne. No1lo111s: Z1mioh, qui ipasse de 5 à 3; Beme, d'e 16 à 14; Nidwald, de 23 à 16; Gluis, die 9 il 5; Zoug, de 17 à 7; BD.le-Ville, de 2 à 1; Bil.le-Ca:mpa,gne, d'e 15 à 12; Sc!ha.f.f. huuse. de 14 à 13. PouT trois ,camton.s seulement (Neuchâtel, Va.lais et Ap_penzelJ.-Init.), cette note est moins bonme que œlle die J'automne précl!d,ent. Pour un cantoo, (Uri), elle est restée l•a même. ,S'lil est ,quel,q:ue i[)61.t ipénib1e po•u1r n'O!Us die voir le Valais ll)el'dre sa. belle jplace de 1900, nû'Us pouvons néanmoins coostater que le 'Pt'o,grès, dan s uotre canton .était constant. Oo.mme n1ous l,e disions {P<lushaut, la comparnls01I1 enb•e ~es rêsultat11 de dieux années conireC'Uti-vesn'est pas concl'llante . Un coup d'œil rétrosp ectif .rucms,morutre qu,e, tandls qu'en 1898, pair ex .. nous avions 21 % de recr ues seulement aviec de bonnes n.otes, le cbiflfre est ac,tueJlement de 32, oe q1Ui représente une rumWo:r.ation du 43 %, .La ,not'e moyenne éga,lement - ila 'Plus concluante s'est amélio,riée; elle était d·e 7,90 iPOUr la pé1foa:e ·quinq'llem.nHJ1ede 1903 à 1907; pou r l'année ·de1·11dèreelle est ,de 7,80. .U y a c'lonc Heu <lie eontinuer ,l'e:fifurt .mais ruu.llement de !perdre com ,age.
on,t 'ét{l 1'éa'1isês les :Plus grands progrès: les uotes sup61ieua·es y sont devenues :n1ombreuses. Voici le raug d~s ca.ntons d'a,près Ja. moyenne. 1 Bille-Ville 6.59 - 2 Genèv,e 6,65 - 3 7.ur~ch G,75 - 4 0 1bwiaM 6,76 - 5 Glaris 6,07 - 6 Fl'libo,urg 7,01 - 7 ZO'llg 7.05 - 8 Neuchâtel 7.08 - 9 Thurgovie 7.08 - 10 Va'U<l. 7,10 - 11 Argovie 7,19 - 12 BâJe-1Caun1Pagne 7.21 - 13 Schaffhouse 7,25 - 14 Berne 7.43 15 ÂpJPenzell (Rh ..,Ext.) 7,44 - 16 Ni<lwa:ld 7.49 - 17 ,Solem•e 7,50 - 18 St-Gall 7,62 Hl Lu,cerne 7,75 - 20 Va.lais 7,80 - 21 S<·hwytz 7,95 - 22 Grisons 8,08 - 23 T es!'.in 8.09 - 24 Uri 8,72 - 25 .A.P[)enzell (Rh.In.t.) 9.05. Mo,yenne pour la ,Suisse: 7, 32. D'.ap1·ès la .moyenne ,d-es cinq années de 1!)03 à ,1907, no111B aua:ions: 1 Genève 6,68 - 2 Bâle-Ville 6.71 - 3 z.t1rich 7.11. - 4 Niffilchâtel 7,16 - 5 'i·bm·govie 7.19 - 6 O,bwald 7,27 - 7 Glaris 7.28 - 8 Va'U.d 7,28 - 9 Sdhaffouse 7,30 - 10 Argovie 7.38 - 11 Bâile-Campa,gne 7.55 - 12 .Soleure 7,62 - 13 Zoug 7,66 - 14 Frib01Urg 7.69 - 15 AppeinzeH (Rh. -Ext.) 7,85 - 10 Berne 7,86 - 17. Va,lwis 7,90 - 18 St-Gall 7,91 - 19 Nid'wald 8,13 - 20 Lucerne 8,15 -- 21 SC'hwytz 8,33 - 22 Grisons 8,25 - 23 Tessin 8.60 - 24 Uri 9.04 - 25 Appe.nrzell (Rh.-Int. 9,43). Moyen.ne pour la Sudsse: 7,64.
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Pom mieux iJI[ustrnr et commenter 1es chif.fre1set oonsidératiions qui Voici en,c,o1,equtelq1Uescbiff11es tirés de la paraÎ!&SlelD.t d,epuii,s qu~:ques jourrs statistique: da:I1S 1ai preis.se 'à J.',endroit des exaLes bons 1-éS'lllltatsd'ensemble se soo.t acdercrus de 3 %; les .mauivais se sont rMuits de rn ens ,pédag :o.giqweisd:el',aiUJtomne 1 %. Le no,m1bre des re·crues ayaut fréquenni er. i,1 im piorite de ,r1ajppieler-to.u.t d 'até 1'·6cole !I}riimaire et quri ont obtelllU,de ·bonbord le rang et la ;ruotede nos disnes notes totales est monté ·de 20 à 23 %· trict:6 ,po,ur oos• deux a[l[Qlées ,éicoulées. Toutefois. ,parmi ie. jeunes oonscrits n'aOn 1 se 1 f eir.a ipar 1Jà unie idée fP lus exacy:mt fréq1Uenté .aucUJDJe ·é00Ie seconda.ire sute dies 1p,oiruts , f aible.s •et dies, ca1use.s 'Pél'ieme, il n'y en a pas ,enc.ore [e qu,art qui qui -ont fait dlasciendre J,e Valais aient obtenu d!e très bonnes notes. On ])eut jngel' l!)ar Dà dies ])rogrès iJUlÎ restent à réalidans ,l '·éohie11e,de,s oantons, d'après ser. 17 cll!Iltons et 117 ,districts ·aiccuserot une fos résultats qui vi·ennoo.t d'être ipuan ,gme.wta.tion d•e très boos résuatats. 14 canb]j ,0,g,en rums .atS 's,ignant Je 2oe r.ang tons et 104 ,dlistricts -ont 'lllle dimfinutlon. des 1pour 1907, aJorn1lq/Ue!llOUIS ,en O'CICllitrès rm.a,uiv .ai·s resultats. pi,ons un, meill€1UJI' l '.atrun:éerprecéden.Pour ,l'ecnsemble de a,a. Suisse, <!'est dans le ca:lcuJ et les connaJlssrunee11eiviques qu' te. X
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1906 DISTRICTS
1907 DISTRICTS
fortants, à l 'ai<dledes doD1llées statistiques ci-dessu1s, J,es.quel1eis,sont 1. Mont.hey 6,54 l. Conches 5,90 ,0:f.ficiel1e,s.Le l:mi.sées aux s-01Uirce,s 2. ~t-Maurice 6,73 2. Sion 6,85 lecteuir que cela intéres ,S:e'Y ,trouwr ,a 3. Entremont 6,85 3. St-Maurice 7,00 4. Conches 7,10 4. Oonthey 7,05 ample matiè ·rn, :P,our -p,eu qu'il vmnlfi. Rarogne 7,15 5. Martig.r.y 7,38 le s'y arrêter. 6. Sierre 7,37 6. Monthey 7,90 En aittendant ·qu,e .peut-iêtne l ',au7. Conthey 7,65 7. Viège 8,00 txmr de ce petit i81'tic1e einitredians de 8. Sion 7,67 8. Entremont 8,27 9. Martigny 7,73 9. Loèche 8,30 nouv,eaux dé.vclqpperoents à oot é10. Loèche 7,86 10. Rarognc 8,32 gard, voici pour les communies d,e la 11. Hérens 7,88 11. Hérene 8,35 partie 1fr'ançaise du canton J,amo~ ,en12. Viège 7,98 12. Sierre 8,86 13. Brigu;e 8.48 13, Brigue 9,21{ ne par ,elles obtenue loris des examens qui noUE oc:c:u1Pell't.,Ceci à tiVALAIS 7,48 VALAIS 7,80 ·ou de stilIIllUÙ:ant, tre de '1'€00.fil'p:en.se ·Pair ·1e 1P1etit1Ja :bleiau sUJg,g,~tifqui car si les bonnes notes d'un di,strict pr:écède, l '1on n'a. pas · de peine à .re- r,rofitent a.u, canton tout 1entier, celm.~r,q,uer, ,entr 'a!UltrMi, q/l1e1e 1er dis- les des commUJnes contriibrueirutde tJ?,c~,pcmr 1907, celui de 10onohes., leur côté à :éJtever ou à a'baiisse["l,e oohent ·un,e note meilleni.re qUJ'en niveau d,e œ1ui -cL Il est juste et :na19~6. Par >C?~.tr,e, ,Sionvoi..sm,::Bri.girue, turel que ch:aeirnney ait son compte et q u1 smnMe w1 bri,qiter J 'hionn:eu,rd 'ê- f ass-e en le receiV\antjoyeu,s•e'OU :grit11e r,êg1UJ1iètemantparrrni les der- se mine. niers, ne se contente 1pas encorie de DISTRI,OT DE SIERRE (8,86) c •I1an,g.Il tient à mieux ,a,coanrt uer ,Ohip,pis 4.67 - ·Gral!ltge\!I5 - !cogne 6 Je re-cul ,en pe,rdiant p;rès d'un 1poi.nt Moliens 7 - Grimentz 7,5 - •St-Lu,c 7,73 sur J.',aTIIIlée 1JJiI1éc1édente. ,Siier,1'e ,paraît Randogne et Vey,r~ 8 - Ve.n.itlhô:ne8.2 avoir été •piiq'lllé de la même iambÎtion Miêge 8,75 - Sier.r.e 9 - Lens 9,33 - Mon9.67 - St~Uonalt1d 10 - Chermignon ru subiiss1ant un déchet noni moins ta'lla 10.20 - Cha,ndiolin ~ Grôue 11 - Ohltlals ens~bJe. Or, il suffit èLe1'un ou l'au- J l,30 - Grang,e.s, I1co,gn,e et iMclle:ns n'oot t rc d.iishi.ct,q,Uii :se 11elâchetI1t ,pour in- e11 qu'rnnie ~ecr,ue. fluencer défav:0rablement Ja note D[STRICT D'HERE.NS (8,35) moyan'[Jledafout um. canton. Hfu'éme:nce 7,22 - Evo~ène 7,58 - Vema· A r,emar·que·r enco1~e,à l',élog1edes miê!ge 8 - Nax et St-Martin 8,25 - 'Mase 33 rermes de 1Conche.s, que le Jivret 8.n- Ayent !) - Vex 10. füSTRICT DE ·SION (6,85) df: .serviœ militaire d'auoune d'elles Veysonnaz 4,5 - ·Sion 6,20 - A..rlbaz7 n'est maculé par 1a note 4 ou 5 ,pour Rramois 7,10 - Grimisurut 7,30 - Saviêse une bran.elle q:ue.lcOiD!que. 8,35 - saains 8,40. Qu,ant à Brii,gwe,il faut r,econn,aîVeysonnaz me p1<ésen'tait que 2 recrues, tr·e à la louange du c,hef-lierndu dis- tandis que Sion en OOIDl])tait66 à<l'Ilt 54 trict que sa note est :pass<rub1e (7,70). :n'a valent q,ue des 'ILOtesI et 2 dia:ns ~e livret Par co;nt11e , iplu:s1eu.rs~ommuines im- de servi<!e milJta.iœ. DISTRICT DE OONTHJilY (7,05) portamte,s, •comme Glis, M111ndert NaAl'Clon 5,46 - Vétroz 5,50 - Oha,moson t.ers, obtenant une moyell[lle de 10 et G 60 - Ncn.d·az 7,84 - Oonfüey 8. pllùs, enfoncent œn seui1ement le di.sDIST ·RICT DE ,MARTIGNY (7,38) trict. mais contdbuent •pour 1UJO:elarTrient 4,40 - ~fa.rtigruy-B. 5,20 - La B!\· ~e :P:a,rt,au 1,ésu,ltait ,fâcheux •qwenous tiaz et Rid'des 6 - Saxon 6,06 - Ma,rtilg,nyLléplorons auj,ourd ''hui. Y. 6,20 - Saillon 7,20 - Macti,gny -0. 7,23 Il set.ait ais~ de faire d ',autr,es Cha1"l'nt 7.33 - Bovernie-r 9 - Fluilly 9.5 ra,wToclrement.s péni'bles 011 récon- J.eytron 11,14 - Irera •bles 12.
'
-DIISTRlCT D'IDN'.DREMONT (8,21)
Se.mibnamcher 7,33 - Bagnes 7,60 l!iêres 8,70 -
Or·
,Liid.des 8,77 -
ru,sTRiCT
Volllèges 10,33. DE .ST-M.A.URLOE (7)
Fi'l!s·hamrts 5 - S8Jlvau 5,83 - iMia:ssongex 6,2 - ,St-iM:rauriœ 6,70 - Ooll001ges 7 - Vé-
roS6az 7,75 - Mex 8 - IDv'ionn~ 8,12 - Doil'énaz 10. FlnshaJU'1:s IDl'a.v,ailit,que 2 recrues
taJDdiS
que Salv.an en comptait 12 d1001t8 n'avaient que lies notes 1 et 2. DISTRWT DE !MONTHEY (7,90) Co'llom'bey~u111az 6,5 - VO'\llvry 6,55 St-Gingo.liP'h et Port-Valais 7 - Vlo:rnnaz 7,22 - · Ohem~ry 7,25 - iMoothey 7,57 - Trolstorrents
10 -
V,a,ld'Uldez 11,5.
Au :pro:db.ain n° d'autres, réflexions.
Il ·En forminant notre dernier -a-rticJe, nous avons donné à entendre que cette ,étude, .toute d 'aictu,alité, f-erait l'o!bjet d'autres considér.atio-ns. 'Nous entrons donc aujourd'hui, toujours à ] 'aide des données de· la statistique fédémle, dans de nouveaux déve1ioppements et ,c,o:nstatations qui ont d'autant :plus de valeur et d'intér:êt qu'ils se dég-agent des icibiffres du table.au qu-e nooo· a,vons sous les yeux. L'on y verr,a q'll'en somme, malgré le léger déficit qu '.aœuse le bilan de,s ex,am.ens péda .gogiques de l 'automné ,passé, la ma,rche ascendante de l'instruction .publique s'est <!onstamment poursuivie en V,a1ais, comme on a ;pru s'en oonvaincre depui ,s une série d'années. iEt pour -prourver le fait mieux que 1p,ar de sjmole,s affirmations, v,orci 1quelqnes chiffres à l 'appuj, sans :remonter l]'.)lushaut que 10 ·ans pour établir des 0om,paraisoD1S ·. Sur 100 recrures, le Valais n'en -avait €>ll!COre en 1898 que 21 qui eus's ent de très bons résultats totaux:. :Au.jourd 'hui cette pr ,oportion est du 32. ·Elle ,a donc ,aug-ementé de ,plus du 10 :% dans la dernière rpéri,o·de décen~ naJ.e. iEt ,pour revenir pllliS sipiéoialement ,aux examens de l'automne écoulé,
'leur. résultat au f:ond, 1oin de témoigner qu'il ry ait eu en -réalité rncul ou relâdlrnment d'une manière g,énérale, atteste ,plutôt que l'impulsion dans ce domaiœ ne s'est jamais ralentie. Mai,s les ,cantons se serrent de si près, à l 'iheur.e actuelle, qu'il suffit d'une '.fr,ruction insj 1gnifiante pour ,proivoquer un dMlassement. iLa1 note du Valais est restée fort !bonne en soi pour 1'907 ,avec 7,80, oontrn 7,48 en 1906 , où ·eHe était tr ,op belle, iparaîtil, pour ·que cela ,pût durer. Es ,p,érons néanmoins mieux î)OUr l 'ann,ée proichaine, cair l'on doit y a!l"r.Ïver pour peu ,qu 'ion le veuille sérieusement et que tous nos distdcts se piquent d 'une foua!ble émulation en rivalisant d'ardeur et d 'amour-iproipTe. Le progrès accompli ressort encore avec plus de lumière .J,orsqu'il} -permet de ;constater que le ·55 % des re. -crues, rv,alaisannes n'ont eu en 1907 •qÙ.e les notes :1 ·et 2 (les meilleures) daDlSl e:ur livret de service. Nos, dis. tr.i.cts se présentent à cet égard 'avec la 'Pl'Opo.rticmsuivante: Conches, 71; 1St.i,Marnrice, 69 ; Sion, 68; Oonthey, 62 ; lM,artigny 60; Hé,rens, 57 ; Monthey et Vièg ,e, 5"5; Rar ,ogne, 50; Entremont, 47; iLoèche, 43; Sierre. 40; enfin 1Brigue, 35; iA.-insi-plus de la moiti ,é -des recrues valaisannes ont eu un livret vi el'_q e de toute note inférieure à 2, résultat d'autant plus ,satisfaii sant que le V .a.lais est, ai\îec übwaŒd, le rcanton qui possède le moins de jeun ·es 1gens ayant reçu une instruction ,s111périeure. Ainsi, pendant qu e nou 'figurons avec le 8 % s eulement de recrues de cette ca.tégorie, Zurich, (le mieux rpartagé sous cc rapport) ,en compte le 58 ·%, sans ·oublier que certains Etats ,confédérés qui nous avoisinent sont ici encore ,nlus favorisé s .que le Valai,s, tp,ar ex.: 'F -rib,ourg, 15; Vaud, 18; Berne, 1.9i N eu:ahlâtel, 22 ; Genève, 54 '%,. La JOJie moy,enn,e,de niotl1ecanton est donc
5 » pliquer beaucoup ipiour conserver à 01btenue pour fa, plus g,r.ande part p;r✠.aux !bonnes notes d-e ses re- » notre canton un Taill;g honorable. n 1C'est ce que leurs devanci·ers atten crues n'ayant fr équenté simplement » dent d'eux et ce qu'ils doivent à que l'école ·primaire et q_ui rnprésen» leur pays et là leur propre perfecsentent le• 92 :%, de l 'effoctif total. -En manière de conclusion de ce » tionnemeut. » X modeste tr.aiv.ail inspiré par l 'urrrique -préoc-cllipation de :voir ,se véialiser, si Les capacités physique. de poss:iible, un nouveau pas en avant, nos recrues. -son auteur croit de.rvoirtranscrire ici ,Dans la petite étude consacrée aux le passage suivant d'uu ohaipitre con- examens pédagogiques de nos resacré laux examens des recirue,s dans -crues, son auteur s'est attaché jusJe dernier oompite-rendu de gestion qu 'iici .à envisa.ger ur1:eseule fiace de du Dé;partem:ent de l 'Insrtruction pu- cette question, celle qui a directeblique. Puis'8e l ',a.p1pielvibrant q,u 'il ment tr.ait ià l'instruction de 'Il,Osjeurenlferme êtr -e entendu de to~s. nes ,gens, constatée d 'a,près les !Principales 1bran0b:es du pr,o,gramme ad« ,Par les :résultats acquis, 1'on peut » se convaincre que le Valais a cons- mis dans la g,étnéralité des cours com,, ta:mment fPTOgr,essé ,au !Point de p)émentairoo, à savoir: la looture, la »ra,p,prodher sensib1ement sa mo- composition, le œlcuJ (011al·et :écrit) " yënne de ,c.elile de la 1Suisse. ~1 pa:r et h~:soonnaissance,s civiques. H Uui reste auj-ourd 'hui à dire un IID!otéga» rapport aux examens · de l'année lement d'un. .autre exame.n par troJ) » rpr&cé:dente, il .est ,constaté un lé,ger laissé dans 1 'ombre jusq:u:'·à cette » recul, nous estiimons que ce :n',est là hPure, celui des •carpacit•ésplhys:i:ques ,, qu'un fait aecidentel et ne tirant " dès 1ors pas à cons:éque:nce. Aussi, de niooc.onsc:rit,s.Cet ,ex·amen, deman» 1JJ.e nous y ,arrête1~ons-nous 1pas, car d0 ià -plusieurs reprises . !par 1a Socié,, il est consta:tié, d'une manière gé- té fédérale de gymnastique, fut d 'a,,n:é,rale, qu '•en matière d 'insrtru c.- bord adapté là l'essai -par le iJ)éparte11tion, comme dans- les autres sphè- ment militaire ~édér.al en 1904. L'ex" res de l'activité nationale, nos di,s- rp;érienoe faite ayant été !Satisfaisante, " tricts rivalisent de zèle dans la 'Plus il ia été introduit définitivement dès 1906. : ' : 1 ,•1'1, l » étroite union. ,C'est plaisir de suivre n leur marohe as cendante et de 0<YIJ.s- Les épreuves se r.a:ptp'Orta:nt aux " tater leur développement scolaire capacités rphysi,ques coID(prie:nnent 3 11 et économique. 1 \fiais, dans cette e:xer,cices: 1° le saut en longueur,· 11 voie, on me ,saurait s 'ar.rête ,r et 1'é2~ le lever d'un haltère; - 3° la "cole doit prêcher d'exem :pJe. Il faut course de vitesse. » qu'elle étende ison -champ d'action 1Ces trois exercices ont été choi,sis, » et aocomp ·lisse touj ,ours mieux sa d'a ·bord pa.roe qu'ils 'Peuvient être "mi s sion d 'éllever ila jeunesse et de exécutés partout; ensuite ipour la r.ai» l'armer pour fa ;vie. Oei ser ,a son ·SOn ,q111 'ils permettent de ,se rendre 11 honneur d 'aw-0iT :su :lui inculquer les compte de l 'endur.ance, de la force et "qualit,é s •qui •on.t fait 'la for.ce de,s de la souJPlesse des futurs délfe.:nseurs "·aïeux. D '.autre ,part, le ·progrès · 1i.-éa- de Ta,patrie. Voici à ce sujet, ,pour les ,, lisé jusqu'ici demande de nouvea~x lecteur,s non encor ,e famiiliaris,és , ,ave.:i • efforts, et les jeunes -gens appeiles les exigences nouv ,elles, quelques J"ten» à l'examen en '1908 auront à s'iap - sei ,gn'€l!ILeintsextraits du :r,é+gJement
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f.Mérnl s ur )a. matière: n~ Le saut eu longueur est -ex•éct1tê n1vec ~JO ·e ·et é:lan à volonté. sans tr e,.m[)Hn. La longu e ur du s nu:t e. t mes urée à va1·tir ùu point de d 'épart jrtHlf!U'à l'e m;nreinte de s talons et inscrit e à 10 cent. prês. ,b) Le Jever d 'un ·haltèr e de 17 kg . s·~trectn e dans .Ja !posit ion des jambes Mgèrement ·t1carté es , •du sol lente ment jusqu'au-dessus d e la t ête~ de 1à 1·e diescendre lentement , quatre fois ,ruvec 1u1 bras, (Puis q111atre fois avec J'n,utr e sa.us reposer 1'baJtère. On not-e comblen de fois l'haltère a été levé :l gauobe et ,:1 drotte. c) La oCO'U rse de -vites s'exécute en ter ,rain non glis sa nt. Ra.11'1m espace de . 80 m . en llgne droite, le [Jlns borizouûal possible .
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Voi,c.i maintenant. J 'interpréltation des nott's !Quant aux 11ésultats oibtenus: a) Saut en longueur. Note 1, 2, 31 > 4, • 5,
Note 1, > 2, > 3, 4, > 5,
pour 3 mètres 50 et plus pour 3 mètres à 3 mètres 45 pour 2 mètres 50 à 2 mètres 95 pour 2 mètres à 2 mètres 45 pour moins de 2 mètres b) Lever d't.tn haltère. Note 1, peur 8 fois > 2, > 6- 7 fois > 3, > 4-5 > > 4, 2-3 > • fi, > 0-1 • c) Coul'se de vitesse. pour une durée de moins de 12 sec. • > 12 à 13 secondes > > 13 à 15 > > • 15 à 17 ~ > > 17 et plus •
Comme on vient d,e le voir, c ',est la même échelle que celle adoptée :pour les ,examen 1pédagogique,s. Elle peut se résumer ainsi: Meilleur résutf at total = 3; le moindre = 15. Etant donnés ces chiiffre1s, il peut être intéressant et même utile après cela de connaitre le r.a.ng et la note de nos districts pour chacune des branches et pour l'en semble de celles-ci: 1
7 a) Saut en longueur 2,88 2,94 9,95 3,36 3,41 3,42 3,53 3,56 3,72 3,78 4,00 4,00 4,18
Sion
Martigny Brigue Monthey St-Maurice Conthey Viège Rarogne Sierre Entremont ( Hérens et ( Loèche Conches Sion Brigue Martigny Montllf\Y Conthey Conches Rarogne
b) Lever d'haltêre Sion
Martigny Conthey St-Maurice Monthey Entremont Brigue Lo èche Hérens Rarogne Sü,rre Viège Conches
c) Cou.ne de vitesse 2,82 St-Maurice 2,8Fi Sierre 2,91 Entremont 3,10 Viège 3,20 Hérens 3,24 Lo èche
1,93 2,11 2,33 2,51 2,56 2,78 2,80 3,00 3,03 3,06 3,37 3,56 3,73 3,31 3,37 3,42 3,56 3,74 3,74
3,ll4
Noie et ran,q d'ensernble: 1. Sion 2. Martigny 3. Brigue 4-. Conthey 5. Monthey 6. St-Maurice 7. Rarogne
7,63 7,96 8,60 8,95 9,00 9,25 9,87
8, l'.:ntremont 9,98 9. Viège 10,211 10. Sierre 10,36 11. Loèche 10,74 12. Hérens 10,77 13. Conches 11,16 V AL.AIS ~
Ainsi, par un étrange et curieux contraste, nous voyons Conches, le tout ,premier district au ,point de vue des examens pédagogiques, occuper le dernier rang quant aux o~pacités physiques de ses recrues, tandÏls que Sion 1p·rend iei la pl.ace, d'honneur sur toute la ligne. L'on remarque sans peine à cet égard que les clistTicts possédant des étabhssements supérieurs ou seeorÏd·air es d '.i.nstruction ont une moyenne :pJ.ussatisif ai,sante, oe qui est nature] d 'aille11;rs. Non seulement, en effet, l 'enseign,ement de la ~ymnastitiuB dure pfo.s 1oIJf· temps dans ces éta:blissements et s Y donne d'une mainière plus intensive, mais on com:pte en outre, dans . l~ nombre des jeunes , µ:ens qui ont s~lVl un l'.lûurs d 'instrootion 1p~éparatorre, une bien plus forte 1proportion d'an· ciens élèves d 'é.coles moyennes ou su-
périeures que d 'oo,ole,s primaires. Il cantons. Ainsi les mauvaises notes y a cependant, ,entre le ipremier et le a.ujomd lfhui constatées diminueront dernier district, sous ce rapport, un sensjbJement d'année en année. écart que l'on pourrait croire ·et souP. P. haiter m~ms considérable. Il résulte également des tabŒeaux qui précèdent Je fait significatif que Variétés c'est dans le lever d'un haltère que L 'IN SIG . r'E DIDS GY:.\'LNASTE •S. nous fi~·ons le moin -s mial. Par •conBien ,clie.s l)ersom ne s ignorent ce que S"lgnltre, nous lais sons déj ·à bien davanta fi e J' insigue des gym.m1stes, qui. ,consiste el\ ge à désirer pour la course de vitesse u ne eroix f,ol.'.rnêc 1rnr (]'11.3 .tr e <<F ». Oes «li')) et surtout pour le saut en lon_queur. S(1nt ·les inîtiaJeR des qu,atre mots: ccFri cJ,, Des chiffres ci-dessrns, il se dégage l''roiJllm, Firoh. F ,1,ei ». soit: Fra .is, Pieux, Ga-i. L i:hre . Pnfin q,u 'il re ste au VaJais, mailgré T/ in, enteur d'e œt insign e est le cc".Dnrntous le,s progrès accpmplis, un joli vnt er » b,e.ss\en. H . F elsing , -qui ·s'est a,ciq11ls chemin à -parcourir 1pour améliorer un e rêp, rnt.atiou, em-r opé cnne ,Plll' ses travaux sa note au point de vue des ,caip.acités 1sur euivœ. ,C'est l.e 27 .août 1844 ,qu e parnt physiques de ses .futurs conscri.ts. Et ,po,11r la 1p1,em.ièr e fois , S1nr une ,bannière, le cette constatation est encore m~s·e én nouv -eau !<ymbole. Plu s tard . le qua.dxn[>le relief par le nouveau tableau ei-a,près a F l> orna l'habit rles gymnasteR de Darn,. Fln 184G, Felsing, à l'occa ,sion d''lme qui en dit long à oe protpos sous son ·Stndt grrm,die füte, :\ Hei1b1'0n:n. pr()ll)osa J,a croix ,petit volume, sur tout lorsqu'on com - sym,l}oliq ,n e coonme insigne gê ll'éral pour toupare, par ex., le,s résultats du Valais tC'i; les corpo11atiom-s. Dain.s le -dis cours qu'il .p1·onon ç;.a alors . il avec ceux de Neuchâtel, entr'autr,es:
VA~AIS 81ir 100 recr·ues ont obtenu au saut ~
no~
au lever d'haltère ~
no~
à la. course
la. no~
lou2 , 4ou5 200/ 0 50%
lou2 ,4 ou5 lou2 , 4ou5 50% 330/o 16% 300/0 NEUCHATEL 47% 1 15% Il 64% 1 210/o Il 61% 1 60/o
De tels chiffre.s ont leur ·éloquence ~anis néoessit e·r un renfort de commentaiDes pour iles faire ressortir davantage. ·En manière de conclusion nous espérons ,qu'à cet égard aussi le temps fer,a œuvre de 1prog.rès, et qu'une émulation sem1bla:ble à celle provoquée 'Par la ,pubhcati,on de,s, r,ésultats <le,s ex.a1mens pédagogiques s'établira inévitablement. De leur côté, nos j.eunes ,g·ens ~ieTidront ,à honneur de se mont,rer le ,plus poss:ilble à la hauteurdie leurs · ,camarades des autres
l
dit ent re m1hies: « Q11J.a.nt11.moi . je ne mets q;ue très p{m 'fl'im110rtanc1? il C'e -q,ui est cxtéric11r. Va aux engins , et je t.e <1 :tra.1 a.pirès Ri t1.1es un ,e:y,mnaste; il n'y a. pas besol111 p o,m· ce la. ,d'un ins1;m e. Mais ici ,comme touj ours. l'h omm e veut un sil?'l)e vistble. p,a.1·Pll-ble . et Y-Oi\1\,1)0!1.ll'q'UOÎ je V0111S.,en pr~l)OSC nn . ,, Fri·SC'h. Fromm. lî'rol1, Ft •el "· et i\. Jn ,e:m·de die Dieu. comme dit ll' père Jiahn . A.11;<:si.j'ai formé nne croL"I: ,c'Jleces qua itre c, F »: ,c'·r.st Ja cro.ix alJ,em.11 ,n,de. m ê.me fo1·ce. m ême fo r mie de quel'(JtJe côt6 q111 'o n ~11 reg:ll' rl,e. .Te •pr 0ip0SP c<'tt,e cro ix, pm ,ce qur je n e ronnaiR pns fl·p n11eiJ.1em·i1nRLg,1 e: a·CCl~Ptez -le ou rej etez -J.e. il snh .c:istera cllez les !\'YD 1nn~ te;; d,c D:rnmi.tn.clt. ,, L:i , prn-1J0Riti-on de Ji'elsing- fuit niccu,<'illle nRA(':;,;f ro lo,Pme"D ,t. '.\fois anj O'ln 'rl'hui 1<es ou.afr e ccF ,, 1'omt rlenm11,R le AL,e:nieide Tnlllcnwn t til? tonA Jp;; g-ym~1,n,c:tPA. Rrn.le mPnt. lPs Wl'lr71P.~ i.nterpr i!t cnt le!< q n,1fre "F » JJn1· lel'I mmtr-P m0'11-0syJJ!rhe-R .frrun<;n' A: Fort. F1·an.C'. Fier et Ti'rn,is.
X N ÀPOLEON ET LA MUSIQUE . '.\f. OamiHe B<'llni,e:ne C'OTI1'\'!l,c1·e, dans ln ..Il vue lbeibrlomnid,aire''. run intéressant article il Nn,poloon e t ~,n musiq11e .
8 Pour tl'a,nsporter un mHliard mi or il fauVan,ec.dote ,que nou.s détaciboJJ1s, moiD<tre S1ll' 11:avoie ferrée drait 64 vagons formant <bie.n à ,que[ [>Oint le vaiu,qu1eu,r d'Austerlitz un dévelo'P'pement ,de 400 mètres. s'intéressait auoc manif,esta,tJLons de l'.art et ,Si le milliarcl étll.Ït en argent , il fa11d:rait comment il :réco,m!llemsait les ,artl,St:e1. « ,Le 10 jiuillet 1804, « 011sian ou les Brur1000 wagon,s >(l,e cinq tonnes, dont le déveoies », pa,r.ai,ssait à l'.Opéra, ,d'avant la cour, lorppement sur ·la voie ferrée atteindrait 6 ,av,ec UII1 S'Uiccês êcla;tant. A l'œuv.ne comme kHomètres. ,à l'auroeua:, Naa:>o'l~on pfüdligua les têmoign.aPo,ur soulever un ·bloc d 'or rei)l'lésenta.nt ges de son admir .ation. Â[)IJ)eliê ,dans fa Jo,ge un milliard' de frruncs -, il faudrait 6,000 horm.illJIT)éri>ale,Lesueur alliêgtU1avainement le démes. ,Si le bloc :était divisé, 32,000 hommes sordire .de sa toilette: « J,e sa.is, JJui 1'1t-on _né· ipourraienrt en. porter chaC'lln 10 kHo ,grammes pondre, je •sais ce que ,c',est qu'run j,our de environ sur eux. ·batailLe. Je m,e regiardlerai .pal!!plus à son ha,Quant au mil:liard en arge'Ilt, il pourrait •bit qu,e je ne f.ais ce jom-111, attention à ce· être Téil)a.rti d.ans ~es poches <le 500,000 lhorml11t ,dKJ-mes ,g,ên,Grarux. Qu'il vie!IllllJe , je veux mes, ,ehacuill d'eux ,port-ant 10 kilogrammes, lui 1D81l'ler.>> iLl vint ,d,onc et ,l'iEl, mpeneu:r 1-ul ce qui su;ppose •d:es poches d.'1111e certain~ rparla ainsi: solidité. - iMiomsieu,r ,LeSiueur, je vorus saùu.e. As· Un milliard' en or serait représenté par sistez à vrntr.e tri ·omll)h•e. Vos dleuoc premleir!! 1(150 kilomètres ,a.e louis ran,g,és -s-ur une seu,actes son.t beruu.x, :mais ile troisiême est <cinl'autre. l·~ ligne, l'un touchant rue,oesstble (?) ». Mis en une seule: pile, ces louis s'élèveEt le mru,siden. ,d'U,t :p.rendre tPla,e-e sur le raient à une haute'l1r ,d,e 33,000 rmètre11 soit devant de la loge , à côté de l'im1p,ératrke, environ huit tfois la haurteur -011-Mont-Blanc. aux aicclrumati,OillJS,de torute la saile. Le len11.1:n,e,tabaOn pourrait avec un mi!Har,d ', faire 22 ,clemain, 'Utll igt'm•éral lui remettait ti~.re ein o,r. Elle porta-it cette inscription: statues d'•hom-mes die ta:iille rmoyenne en or « L'E,mlJ),m·.em: ·de.s França ,i,s à l'ia,uteu<r des massif, O'll, ,bien 636 en argent. Bn,11d1es», et ,contenait, ,avec ,la croix ,d:e la si vous doutez .de l'exactituD'a'illeurs, Lllgion d'J:ionil!eur, lll•n,e somme de six mlHe <CJ.,, de ces cihiffres vous n' ,avez qlll'à les véfir,ancs·. <<Ass-u:rez-Ie bi.ein, avait ,dit l'eIDl\Pe- rifier rp•ar vous-même . n•ua.·à SOI])enivoyé, que ,ce n'est i[),as rune :fa• X vcur (JJUej,e hl!Î fa.is, mais un iho,mm.agie qrue j,e rend-s à son œuvre .sulbUme. » DA M:JE;R FORO.EJ l\WTRICE Naipo1êon n,e se colll,tentait [J'8!S,,d!'adlJeurs, -d'ia1pl))J.1ouv er. li vou1Iait ,erucore qJU!,on lui sou,C'est up rproblème qui a o•ccut[:>é déjà .mît tO!ut n.o1111vel o,péra, to"UJt norrnvea u ba:llet 'bi-en -des têtes d'iniv~teUil'. .Mais il :paratt -et jus·((1tt'iruux•pl'Oâ•ets de d1écors. qu'il n'est tPas ,aisé à ré!!>oudire. Ceipen•daillt Il fut un véritable intendrunt des b-eœuix- l'ên o·r'Ine îlll!:él'êt 1q1U'il y aura,it à rutiliser les mts et ,pil'es,q~1,eto-ujorums avec es-prit. .fm·ces ,cofossa,1es ,qru~ ,oontiennent Je ,fl<ux et k reflux ,de J,a mer tenue torujoulis de l!MHJ· X ,veaiu le gélnie de J'esrprit hUIJ:Ilain'. A en cr"oi· .re les .io'\ll'Ilia,ux d'Italie, on vieinit d'-expêriLE POIDS D'UN MILiLiIA.RD menter ,a,v,ec ,SIIJiOCès u!D "!tl])p:Weil in'l"enté pax Perut-être n'-aviez-vomï jamais ch1m~hé à un -ca[)itaine itJa1ien et q/\1Î per.roettrait d'u· savoir l'impo1tanc,e d'un mil-liard en or et ti:li,ser le ,mouvement des va ,gues de la mer en argent. Un o·riginirul ,qui s'est amusé à fairpo.11 1r 1p,ro,d1uirede la fŒ'ee 1motrioe. re to ,utes sortes de cakuls à cet eiffe.t va nous I/,i,n-ventiOlll sera it extrê-memeirut .s,!mple. 11enseign,er . iI,n forne mini-ma que ~·on [ll;fit O!btenfr sera.ft lEn or , un ,milliard ,pèse 322,580 kilogramde GO eh-eV1wux,et la mac ,hine i[)OUl."rait foncmes. -Son volume est de 17 mètres cubes entionner même q.uiand la rmer 'Siet·ait pa.rfaiteviI•on. Eth·,é à fa -filiêre, il fournfrait un fil 1men,t ,c1alme (?). d'or -oa:pa:hle d.e faire le tou r d'll glOlbe. Le ,catl)itaine Pirarndella :3llJilonce a'illl.ten· Un mifüard en arg,ent pès,e cin,q millions tion d'réclair e r ,tomte ,la viJ:le {l:e Rimiini à di> kilogrammes. Son vOllume est de 449 m. a•a,iide d~ l'énergie ébectriqi1.11eobtenue rpar son cu,bes. P,assé à la filière, il fournirait un fil appareil, afÏilll d!ein prouv,er le ,ear.aJctère ,p,ra· r1'ai1gent de 4 millimètres d·e d'ia,m être, catique . pable de fail,e le . tour ,de la ter.re.
Supplémentau 3t 10de ,,r&cote"(1soaJ 0
le d!e tomJte 'Ullle :llam'Hle, l'entf,aint ,ruvait rtrouv~é g1râ.ce devaint 1a f,al'O!uche1,J,e ,dlu vieux mania,q'l]e. Mma ,b1e ,et jüilie, elJJe faisait :die son ,on-de ce ,qulélile voulil!Jit, metJtJait d lUJ'amlt il !,es vaeam ,oes ·La. illl1aisio,nsens ,dies.su!! dessous, C'était une ,eixqiufus,esta •t'U1ette .éOOM-a 1rie, s,ans CJ;lll'ils'en p1a.ig,nît, ,se fajrSiarlt ü:llttie.r aiux u,n -cih-ef-dl'œuvre ·cl'ooit'èiv[·erûe cis.elé p,a.r quelm erveme;s dies ,collections et j101U1ait à la poru.· que Ben-v,e1 1to incOllllllu, aV1ec 1wrn g1eS1tenreuf, l])êe avec 'Ulll Ta ,rua\g'ra. clnu,s 'llne 1arttitrnd.e [Jileine <lie TI10iblesse et de Lucile ~tait Ia r!!>eCOlllJdle 1P:aissiro1D .dlu SlaJVillITTt m::i.j,esté, la yi,eu·.ge [)011Ja,i.t se ru.vin elll:falllft; ,som visage ,a.ux ligues id!éa:I-e :s- 1s'i1m:p1'1êig.niait Testé ,c@lilbataJi.re. 1Siem1 lelllJem,t eID.e.ciauSi31Ït ,sorul"\Sent clilll bon .r1:' ,uJllie se.reine d!om,cerur. Uan.s , ce lq'\JJ i lllJ'•arvait Dieu, die :Ma·rie ,et ,a.es ·am,g,es, l"êciltait tom ,étJé q1u' u!J) 'ling,ort;, l',rurt I,e ,plus st1'r, 1s'a1lia:nt à ·h aut ·SOillJcartêc:hismie et 1e c01IDmen.tait A ~a ,l'insip~r.ation retLgteiuse ,avait s-alsi, rêa1isé ce.t li.m{partienoe 'éllu •bo•nholIIllmle il. qu.l cela .i.nlfini: 3,a :Beaiuté u_:xa,r -f.aite et l a 1Sjple,ndeua· g1nmn,clJe · c l:~pla.i:saiit pa1rti1eu:lièrement. Un j,OjUrr eHe 1 Jéte1rnelile. -s'en ape.rçu;t et risq'llla ,naïve: ){ais .il ,esrt IJ)ea.,nlis •die se ,dlemJ8lllid.erco,m·«.Dis, mon ,mrcle, po .U'l;q1UJOli ,d\Oll11c at! ..tti u,ne <mremt ,ee :pi,erwx ,b,ijlo-u q ,u'un OJl 'atoire ro~al si lbel!Le,Sa1nte- VieJlg'e si tu 1U1el' aimies pas? ,eût lét>é à pein1e ,ars.sez dtlg·ne die !t)OS1Sléiclrer,F:t [PO\ll'l' ,q'Lltoi '1,a 1meit,s-tl] 1,ù .dlei.'!riè1,ece car(, t:1 it :la lWQ/priété ,dl'Herma rnm, , O·e v1en,x SIR· reau, à •côté ,c'Le,cette diaJmi e: Sl8IIl.s tête, iaiU «le'U y,all!t ,cpui ![)l'of>essia,i,t l'athéisme [e [Plus corm· ,cl,eht, :plaic•er ,<ttuJ)s ta ;c\haunJbr1eIP,Oillll' l:ui f·aire ,v,let. t~1 iIJrièl'•e· ,tto'UISles soi,1.1s? Oh! ce n'était p·a,s ,parr cmJte qrr1/mg-a'l·dlaiit Hei.mmfllJn es •sa,y.R' die .rire. ,a,i-n,si l'.imiaige die La Mè11e elle Dieii.11,mai.s p-ar - LI n'y a q1Ue a,es enlfam,ts qui fon.1: 1e'1111' n.m•o•rnr die ·.e01l1ecti.o!Illleru1r. B ta,r]o, rJairt Jes 'Ullltigi=dle, to ,i-m~IP'l'ière, d,it-il, q,ruaino' tu ·s€11.ia1s l]Uités, bmnzes, taMemux . m~œarnes, ,cJé, 1'11.- me,, tut l'o ,rubliems. ,mi ,q,œes; s,a vj,e s' 1écO'tlJ,aJt à J.a.,re,cher,che ,c1' ',u- ·Oh! ,cela ,non, a:n•orn onc1e, ma,nm,n d:it n•, ,piè1ce 1•a11-·e . IOO'ltrk J:es Vlf'lllt{e.sétai!t sa p,as· bieu ,qu'il fallllt J)ll"ieT ,clb.ai:i_'llle j ,OllH', to111itela Ri.on; 'h::t1bi rtué die l'hôte!! -Drouort;, conmru Oie vie. . . tiu1n:e ,c1Ji.sdlo1U·c[}as fo[l. <cN o,tr:e Pè·re >> tou.s •les 1b>roCJalllteu1r,s,elle ,Pairis, oloruê d.'run ei to,n «Je V'OUs saa:ute :Mm'iie». -tod? Ha ,i,r ex.-traü,r ,cltim/8Ïl'e ,q'l11inie .J'1avait jifüml!l.is - 11\fuis,no,n ! frouv,é c11 -cl1éfamt .(l:eva:n,t ,J,e chef•d!'œuvre erl - J ,ama/is? « rtoo ». ,œlêib'l1e ,dlal!lJ~Ile.<; m,i1ieu,x S[Pi'iccilliux - J,a,ma,is. 1110'l1,r a.vro-ïr ~al)"é c-ent mille fü1a,nc:s , umre s,0;1.1JLa füllette ,s,e wt i!!\ca,rudiafiisée, reigaroa som ,Routen , Herm:a .im ne <:olllffiiai,~ 111i èJ.1een yj,en_l!X onde ia,vec ,dfe- ,gr lain1dis y,eurx:, pul,s to ,ut-à-COlll[l ,,_n,ilt Cllll'llin 1bolllib:Ell.~r:.i•orr1ir,die ,ses joy aux, d,e fo:nlcllit en liM'IDles•. Roir, touit s,e,url,quJai1JJrli la mia,ison éta ,it ein,dfo-r- .Alorn ;tu seir-a s d·n,nmé?. . . O'll,i, tu ser.a ·s mie . Les 1ViJbrhu1es ,oo[>d .eul'l!eirrrelllt1éc!l1:1iwéles .li-c1.a\mn'ê.,l\10,1]Sii ·eru11·,l,e Ollll1ê n'Olt1'9·f1af,f.i111me:il Y.rnien,t ·aJo,r.s à ,son œil j•afüoo,x l,es rkJ:ies,ses f,M11t •êt11e ,füid!èlet01t1ti10tlll\S • ,a m !bo[l Dieu ,die SO::l ,elle ~eim coroten,u; il :les s,a,vo.ruu xtit, •1e.s coo·es.premâère ,comm unio ,n ,p'o!\.111· ,q;nflà.1ta moll'it il sait .les man:i/atit ,a-vrec,j ,e 1ne saiis ,q1u1e11s '.l"01 -nrs se souvie11iue die ,v·om,s e t vou1s p1·en!llle en so,n ,cl1(,,lk1ats,dro,VIU['e orr] ol'>amanrt ,et, tnouvait ù pa 11rndlts. . . ,mJa,i,s tu n'as JP€1nt-être pas fait ,eet,te ,cJontiem:paation 11!l1 goüt de pa.œ.d:ils. ta preirntii}re ,001Ill1IDu:n.ion, .dns? A 1rnsi lia -vim·g,e :cl',arr·gent. unre ll11oru.v-elle acHe1,m./a1111n s1e sentit ima,l â. 11'18Ji.se ,diev1aint rJ'1tisttio,11 ,corrnsLdéa,éeà 'bon dJroirt -c.orma:nc u.n:e l'in.si,stance et les [>1et111•s ,a~ 1!!'8 ,nièce; il ha ·ustrn'l l'"l'aille, voistnait--,elle ·S.111' une êta.gère, .aSil lre,s épaJrnles: v·ec 111ne ,petite <cVictoime itle ,Salmotll r,a·ce » - 'l'ais- •toi, !Petite, tafüs~toi; .ces ,conve[·s 1af·ll 1Jll::t1·b11e et. . . . wrue truba,tiè.re Lori.Lis XV·l tirnu1s.Irà ,nie sont :p,as IPO'llJl' les galmin,es. tante ŒJeinte de 11 0S'e ,et die l'ubams. - :M:a:is ,si, ,mo-i j,e ·vefntx: pl8JI'Ml'... tu ne ccLa beia1u~ê €.taiblit .l'~ailliltl& Jll3JJ.'11Ili lei'l v,et1ix ŒJ'asa:11,er ein enfer, toot ·de mêm1e? cela o.bj,ets ,cl'•aœt>), •clisiait '!1t0tre -colJlectùo.nn-eu,1· en te ifema1,t ,tJ'O[) idie:ma~ et me d'ell'a,it ,trop die songea,11,t 1à cet .te ,êto,nru,an-be promiosclllitlê- d!u ip,ei111e 1à mloi. . . -aJfors, ·t\l! n',as. ,dlOl!lJC iJ.)'a'Seu religieux 1e1:dJu p.1·otf.a111e. ~me mmman po,ur t'1awrendtt·e ~ j101i,rudlreles ·mai11.s. ,cO!lllme ,cellia.. :i;imm:iJ)Jlirl-ea· 'lliUrbom Di1eu? II .Du C'Olll!f.) Je ,col:}ectio,nn,eur se .s·entit ému Henua ,n,n a v'ai.t ·u111 e niè·ce q1uü prê[l1a•m .it auix ,a1coents die dette voix fratehe; FI !le sousa .premie-r e co1mmu111im1,cett e ~run1ée-là.. Sieu-
La Vierge d'Argent
91 90 vi,nt là cette ~V!<J,cationaoli,n'ba.lme dies ,conseils sn mêœe et ,dies j odes 'die s,a (!)etUe enfan,ce. · . .J;)IO,ur ,s·e 1d/01ni n10.r .Je ,c'hla. nig,e .iJ s'écria 1111e;s.c]lue .cO\lêre: - lMiaàs s1a[PerlÎjp,01Dett-e,,as ..1Ju m.isst001, de 111~ C01I11va·tir'/.. . il ,est ta ,Ddi, va 1dl oirn:niTmû,1~1·~1h~1rueet la'Ï.sse,mlOi tr-anq •ume s'U,r ces n:i a 1sen es. -:---Je v.eux 11.Jienm\eni alfor, llllOn oncle, ~ais œtte ,bel,1e Sla.imlbeVJ,erge, ilaLsse-mod 1~,em~rter ·ce .soli:r; puis,q1L1Je .tin, rue ['tlli [J•aTles .1,ama1~, ·C~1ai ne !e gêll!era. pas, et m1oi, 1JJ,ttis~1uie '.oest Je mois idle 1M1a111ie j 'ia,imerais ,t,ant 1ha v:o,1r! . 1:°'llT oil:>tenk :la, p.a,ix, Hem:n,a!]:11n ouv ,ri t ,kt 1e, 1PI'Jt,la stat'lle <l' ar,ge.nt en ,lw irnetta:nt ·Yl'tr11u bru,siqruemeut ,d'an,s J.es hras de la IJ}etite: . - Va, v>a, diiit:-ilet n e ,dlO.rsqu',rnn somme J11sq;urà idtem1aân.»
d:~
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Et ilaJDJt,sc>1ntJP•mt11Santes Sillll' ,Le ,cœnir des vieH!ards ,et sur Je ,cœ,m ,die .Marie ,les :[llaroles ,rJIUQl1Peüt enf,!lJ!lt, qu'à /SOD,t01llt· iJ s·ag;e,no/llli.Jll,a, deviant l'·Lmrmo,rbeHe So1t11Vte~'laine et se IIllit à p,1,i-er.. . J... ·cl,',(}BEiRNY.
Gîtes et nids
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. Hors Jie te:n:JiIJ.S de Ja s aisŒ1 .cl'escouv ·ées, 1'es 01seaux n e se coueihimt pas: ils se r,e.i·ciient sm· leiurs pattes, dorment >d'ebo1J,t , faisa ·n t cr,r.ps avec la, ,bran,cibe qu'ils €nserHmt de ll"urs iPetHes .griffes, avec Ja l'O·che ou le ,sol su~ . .lesq_u,els i1s posent. Ils logent ainsi, ta ·nt qu ils v1v.ent « en .ga.rço11>>.Ils n'ont ,besoh1 jus.que-là, que cl'un 1Pied-'à-terre, où ils puis: Sf'nt re;poser, s',a,briter 1contre le mauv a is tem!PS, ca,cher leur tête menaicée. Un bout de :branohe, un ·Coin d,e 11;erre,q[ielqnies feuille.s iasse~blêes, uu e motte ,d:e ,gai, 0 n, 'UUe p1ene qUi1srn·tp.Jombe: voilà tout ce qu'il leur faut po111r:gîte. De c,es gîtes-.lJà, la fo1•êt est [Pleine. ,C'est ainsi qu,e se Joge,nt: am bord «'.lies eamx, les l'ive rai,ns et oeu.." ·du marais· les sy] vains ,a,n 1fon,d des lbois; aux rochers' ~es mo11ü1.gna,rds; en camtP,agne, ceux de ,J,a i}Iaine. 1
III Une heua·e a1Près, lia tête <lians ses mai.os le sa:v,a:nt ,son ,gea.it ,en'C'm,e; to1u,t un 1mond1e ·d~ ~flnsées ,av,ai:'11''t·s.ua·,gii, ré,veillées ll.)ar ITcspa1 oles ,enfamrtines; Je idhux pa ,ssé •qni'n avait mm.'mo,rt reV1iv,aJt,pair ,cette .mé'l]]Joh',eciu~ est hl Jeurnesse ,die! vieux. T.ouit-ù,00111!), H Ul/UJl1IIlur.a : - ,Je l'1aliilalt 1Ple'UJl ·er , .la [);n<u,vreipetite ... po111w:u,qn'eil,1~ . ,ne soit pas mlfi,lm'lle .. . le . .l1omesfaqm,es ve11llein.tsi peu ... si j'aHais V'Oir"! .· C~r, ,~·'rbJru~itude, iLs 1ca,mll.)e<nt l!à, où, ü'or-et A~~sitôt il p~·,it un ean,d/éla11Jre.rr'a.L11uima ,dmai.1-e, uls fomm11gent, ,chassent, pêc hent ,011 se d~1.g,ea v.et•s l,a ,ch1aim:J:>re ,elle1''enûail11tqu 'il moissonnent CÜl!rant Je jour . ouvrit. ma! ,s il s'airJ1êta to.urt réillJrns11. 1,r ]e seuil. ,oepencl.au t, tous ces logis cl''irven ture ne 1:'a rad~e11,se st ,atue 1POS1ée'Sllllr•une tia!!J:I,e l_euT ti:enne1!t. ,g.uèl'e Ml cœm·, ils n'y trou. a•evet)ue id!urue ,serviette i!)lamcl:ie et pill!l."ée de 'e~t 111Les J·oies ni les douleurs i<fo1rn ,.stiques ·tleur~ , lêtiin:cell,a,i,tà 1,a lumièl '{' de plus ,ieu'l'S ~m attwchent; ils les ;prennent au joor Je bougu,es; I.n.1cHe, en cl11eirnise. à geno111,xaieJûur, et suivant ,l'oc casion. · Yatlllt 1 ,dJ',rurutel. •a'V .ait l,~:is·sé ,r et omclette €>1JJèCle Avant . tl'entret· en ,ménage, 011, peut dire ber s,a tfü e sm1rSOl[IJ 1bra,s a,cco1rnd1é:on v·ovait que les · oISeruu,x:ne logent qu là Ja rnuit. {Jill rre S·O'mmeil l' 1aiv1afrt[)l'ise, au 1ml!I1eu . ,d,~ sa ·Mais, sitôt que ~a natUire leur sonne IJ)'l'fère; ~e ,spectacle lêtaJt ·cihJa1r>nH11I1 .t. • J ' , h e-ure •cies é!Ponsailles , v>oi1àtous nos ,bohê. ,Le ,riaux entra, 1Prit JJ~tern:e1lemeint S'a r~1/Jl 0~ dla;ns ,ses lbm,s ,et ,la il}osa dams ,s,on iPe· .1ne~ _aissagis! Il faut songer, désormais, ·ff oho1srr ·_crue 1q1~e ohose ,d,e moins ·précaire q'Ue ·tit 11t; 1allo1r,s1'enif.ant â ,deml '11éV1ei:IJiée, .se ces albns au jo1u.r le j-011.w;il fa11.1t,qu'on ajt s01Uvernaut ,de l',ora iso,n ]Illacheviée 1Il1urmm·a IJJ'llesque àl!l·CŒi isdLemi!Je, av,a,n.t ,die' reto1Il1'.ber son ,chez,soi; il ,fauit de v,raies petites mais~n,ueHes, 1bi,en soHdles et bien ·CJhaudes ,et clinns rnn ,oq~bilipl'US IPro.fo,n,d: ·b1e~ cachées aussi, pour le11[)euits gui vont << ~Olllne Sa~rntie Vienge. je VOllllS idema,m:lle vemr. en g:rwce ,J.ru,OOill'Ve:t1sirn1 die ,m,on -oncle Her, iEt .cha ,que ·CO U[Ple 'fl'oi,sea,ux se met à 'illi3in11,q,ue j'ru,me tirunt, j:e v,011.1,s lia diemiamre l œuv .r·e tPO·Ur creuser, tisser, bâ.tir, suiv ·ant -r\'u.llll0,m ,dlu !Père, idiUJFi1l,s e:t dln ,S,ai1Jt-Esl,~ plan ,q'lle Natuire leur mit au ·cœur. le [)elJ}r1 1t. » t,t 1f.oyer où i'l!I ·dioivent assurer 1,a vie des 1Saitête ·va,cilla; ielllie 1clioM11aJit . prin,t,ellljps futurs. Le sav 1a111,tl'aJDleJMlJ 1<fü~11C1eiment Ia, ,c,ouviell'Comme ils se distribueint hl. terre, en raitrès · bais : tnwe et re1:JIOll)dd,t son des '1'ois ,die l'·êqruiiHbre ·de la vie, lPfl mailAin&i soiit-'il .• , sonnettes qui forme nt leurs 0lt~s. se trou1
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vent eyarp ill~e!I, de-ci ,de-liâ, arn grau;d mê1pris cte la sy·métri,e et sa,ns &on,cis d!'a,li,g-ne01cnt. Genes cl1es plmis petites eS{Pt!icesse 1··a])=v1·00he:nt 'Cliusol. JJJhles sont 'Cle ton tes d'ormes, au reste, et ,co,nstrn,ites ,d:etous les ma· t(,riaux qu:e l'on IJ)eut im.a,grner. Les unes s,out de mousse, de joncs, ,de roseau ·x, o.'·é·corc-e, de :bri ns d'herbe faOJée, d'e büchettes sont .miaiço,nnées et c•11trelacées; d'autres ·presq ·ue ·toutes tapissées •de douces -chose:,. cle cr~s-o.yeux, id'un 1P'et1, ,de ip1'u1roe,clu -co: tou, des laines ou 1d"runpeu de to ·ison 'd·e laiia1e. Beau,co up 'Ilichent d'ans ,des rrous: L'hirondelle cle rivage fait son nid, aiu f~cl: ,d'cs ,ga leri1es, ,que, de ses on,gles, eHe creuse, au 'b011dia:es îles, aux hautes ·berges terreu1ses ,dies rivières; Ira ber.geronnette, q,uJ serva.it, autrefois, ·a'll!X ell!cbamtements élit dornkile en,t1,e des Q•aicin:es-0u ,(1an,s die~ poC'l1es a1.l'x accotements ides routes, ]Jrès des eanx; Ie martin-pêcheur chois<it. sur la 11ve, quelque ,repaire abruwd!onn~ id'es rats et y (,c'l'i fie son nid, avec id'es arêtes dre poisson et Ü<'S ea rtillag es; le moineam. d 1 ans ume fe,n-te {le murarne. dans d,es pots ,de terre, fait à la grosse un nkt lom·d en forme ,drepefote, 1a.vec ,rlP la paille, <d'ela laine et c1,ufoin, et OJUverturc SUT Le ,côt-é. La !Plupart nieh ·e:nt dans ]es bran,Cibes: Le loriot fixe un :ni,d .suspendu, ifait t!e brins ,d'.herbe et ,Je la1ne , aux brainches d·es •m1bres ,cl,u ve1•ger, ou bien encore aux ,b11anches -d'u.n sa'U1leple'll,reur, id.'on,t ~,es ramell/U.X feuilh1is en tombant, le r·eéouvr.ent et le -c,achent; la fauvette grise, 1a fauvette à tête 11oire, la ·babilla:rdie, C01]Vent dans 1'e!I ,buissons. :pas bien !haut de terre, dan,s die IJ]etits nio ,s en corbeille; la mésamge à ~Oillg'lle queue constl 11llit le sien eJ1 forme de dôme, avec e<ntl'ée sur le ,côté, le recouvre id:eliohen , et le tapisse à .r~ntér~eu1·, ,é[e mou!!se, de faine. ·de poils tissés ensem!ble , et reliés !Par (les toiles 1d'fü·ai,gil'ées et ideis ,fi1s d'e !Oie, em,pnm tés a1.1x ·co,cons des chenilles; Je roite · let, · avec force matériwux, ib.,erlbes, mousses ('t feuil'les, se fait dM!IS les branch~ ides sapins touffus, un gros ,:nid en d1ôme, q'UJ'il tnlJ)is.sc de [)oils et cl,e plumes; le pinson, au eha ,nt rude. fa~t. a.ux Jiourches des ·branClhes 1rn u.irl!,en forme de boule, ,qu' il recouvre d~ nrn11sse ,die li,chen et ,garnit de ·poils die vache ; le d1,ai,cfü.nneret éfablit le sien '3JUI·bo11t ,rune lbranc1be, ,dJa'l1sles €ipin1es, d'ans les vei·g_ers et les petits bois, et en . ouate l'intêr1e1n· de d111vet vé~trul; la fauvette ides roSf•aux, qui vit sur les 'ho11d's boisês <diesriviê1
res et des étangs,
attache
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,à. trois oui q,ua.tre
ioseaiux wn n~d :p'l'ofond:, fait rde b'llligments de joncs et de 1'aîcbes a veo in~érieur e!Ili ;poils le sansonn,et niche d,a.ns oe vie'l1X chênes, le bo.uevreuil ,dlarus les butssons 1et Jes 1hm1ts taillis; la :pie-g.rièclhe ieonstru:ï,t d!ans les J1ai,es son n1d, fait de racines, de mo ·us .se. c1e laine, d,e fibr,es végétaùes ; elle .y met ,aiu ·~reu,x <llœ·crin, et, eOIIIlme 'lln oh·ecf sa,uvage, expose à l'entour d'e son, niid' 1dJes oad ·aViJ."eS d'ennemis: bourdons, hannetons, ,etc., emP'a1,és au fi!! d',une ,é[>ine . En ;ha.ut, ldians le!! arbres: lie tarin,, am sommet ·d'es s31Pi-ns; le 1·amier IP'lace, en, trav,ers d'une IJ}ra.nclle, ,dres .bûc<hette.s en pl:aite!l'orme .ciœuladre, où il laiss e Qe ,frnmier s'ac·cumu 1ler; llll toru,rte1,elle n'y m·et pa ·s beaiu:CO'll/Pplus de f.açoo ,pour faire un, nid:, à peu prè!I se .tn:blaible, de !()0tits m101~oea,uxde bois gâd1és de terre; Le c01•beau arr .ange .en panier ,d'es ,branches sè ches et les reile par des Ta'Cines; il niche amllsi ,a'l],x ,anfra,ctuositês Ides ro,cihes, 'Ciians les irumes. Les hirond'elles et 1es mairtinets m,a,çonnmt un nid' en ,corbeilJe, fait ide terre g!lchée. 'ct;iv'ils alP[PHqiuent aux •mmiohes des to:1ts , aux a.ngles d'es fenêtres. a'll,x: !laiJlies ,rles murs; le ro1U ,ge que,ue nricfu.edan,s les mals011s. les ruines et les arbre! v.erm-0ulrus. Quelques oiseaux nichent à terre: .L'alouette. !cfams une to'll'ffe dl'her.be, damls 1111 sillon: ·Ja pe1'd!rix, la caille, en p,Ialne. rl,nus les mois!!ons; la ,poule ·d'·eau, •ruu 'M,s ·d'u sol, ,près 'des eallloc: l'en.~o'U:leve:nt pose à même ses œulfs sur la mousse ·de! !!)ois; le rossi,!!uol. .l'oisemu • mystér ie-uix nu '.!!'.l'füH't œil vi·f. /;l/\vP fi, 01i;el1q1ue s pouces ,ire la terr e. au eoi.n •l',m hoi-!'l, s1w le jet <l'un f.ossé. un ni'fl t.:i-oi::si ,e1· t':iit rl'·h(>1·.J:ie;; . de btî,chetteR. •rl'ef-euil!Ps RPICh:C$:11' l'Ol ll!:?:'e-!!'.Org.p, cl':wf: J.e;; taillill rl"R rrranrls hoi~ f<omlwes. ·noRP Je si,f'U ll)ar t.PJ.TI'. r.o·ntre lPs ra~ineii, p.nrmi les he1<bes. rlan~ ln mouss e. Flnrl'in. rl.'nnt.rPs nk ,hPnt P.n <l'PRn ,i<l1;; 01'Pmp1-imt. T?/l-n;,rviP1· R'Pmpm·p cl,n nirl ct'nn c01·ben11 . ~o·nvf>nit.'l'ln·ns 11:n n.i< rl'nnP ,niP: l P nioi11Pn11 nifl rl.'hïronciPll<": lp mnrti11-pê"11enr rl'nnf' rn1 i, •n ,n (1° 1·~t 1l'l':J·ll: Je C0U('01l. if 1:lni< nn nicl' ciP fnm·"tt" hnhil ·J:i;rr'le. Von.~ . oil vo11~ ti-onv ,e1•p7. lNw'f: 11i>titP~ lll:JÎf'OTI'l1!'t1'Pf'. FrM 11>ril' OOTIROT. ,c1e vache;
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T)aG11érisot1 '1.el'JvrO!:mf'rie Ili·vro,g-u,e.rie est-eHe curaible? TelJ.e e~t la ,q,uestion qu,e ·l'on a souvent
92 posée ien 11a ,faisant suivre d'une e:q>ression de doute, et à laq111e1le.nous œpondro.ns :pom lllolire. [Jlalrt affirmativement, moyennant certawes llléservies 1que nocus .a,Hons mms ef· .fot·cer d'exipliiqruer. IPo~· le ~~decin , l'ivrognerie n 'iest pas maladie assimilll'ble à un •VIœ, . III18.IS~e ~'l mrt~hillllJOm!rurne, là œrtams tics, et même "' 1ce ames lformes de démence. rC'est-!à-.di<l'e iQJu':Hn'y a en aucune f.a·çon à ~~mpter s111r le ,m.aJlade IPOur aider à la guërl~on, et qwe l'on , doit procéd-er ou par SU1jpr1se, ()Ill ,carrémeDJt COIDtre S·a voloutJé ,. Nous entendon ,s parr « Sllil1I}rise>> ,l,e conse.ntemoot arr,aché d:run-sllih moment de bonne volonté à 1'.ilwogn.e, qui ,s.ouiffte généraleae tout !Premier de sa doétestrulJ.le 1P.ass10n, et q'll.i _.ac~te l'internement dans 'llne °:1.alson sp~C'!ale pour ~ch-aa>1P-erà Ja tentation jpersisltla,nte de J.a riue. iL'i!Ilter.n.emient: voillà en effet ,1e seul remède de Jl1vrognerie ,cbxonirque; no.n, pa ·s il'inter.n'?ment œs crimi,ne1s ·ou des fo1US, mals celm des mani.aiq-uies. .qu'H ,faudo.•a souleve~ lllil • r,a:u ·Jet ~eN'Ois ., Jour ou cette 'Question de l'iso1ement obllgato1r~ des aLcooUques inV'étérés. En attendant , il_ Y a Ji,oo de tenter l'i·solffil!ent a.ans l~s maisons ·de santé ,StPêci.a.Jes ,a,ux malad1e11d~ ?erifs, toiutes les fois que '1·es moy,ens d'y aPé?umaires de :l'ivrogn ,e permettent voir reœu ,rs.
a:vent
il iEnJ'.eVJêql. Ja fascilllatioo des cabarets sou:t'f~1ra ,beaucou!P; ·c'es,t éviden,t. Il a.~,ra des revoltes, d,es a:c'cês if'lliDi•euxpeut-être· il « vou,dra ». ibolire. L'akool, qui éta:it la moitié de SOlll aliment ,lui ,fer a à tel ;pol1Dt défaut ll ue son ,org.a.nJsation jparaitr .a; en pâ.t · 0 le verra d,ans eertains ca ·s •'an,;,,cillll'er, . ir.,maJn grn, SlllbJll•dies crises interm.es tle l' t ou dru foie. es, omac ••
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iP,eu importe! Mebtons, que l'internement est le « -choc QI>ératoire >> de l'Jivrog.ae. li a t?utes d!1a.noes i:po·ur Y surviv·ro, tandis (}llle, s il ~ers1ste dans ses habitudes, i1 est irr~m~di.a.'bleme,nt condamné. V'()fci, qua:nt à. nocus, queJ .txaJtement nous conseillons vis-à-vis de ce ""en~·e d·e maJa des: a . -
~- Isolemeillt dans une maison :de saruté des ombrages des ~aie,. aér,ée, possédant Jar,.<:_,LDs. ·C'est la condAtion imd1spensaib'le de gu.,.,s<llll. · ,, b2. ·d0U1'e d'bygièn ··e·· P"o < menaues, 1·a.picles .~~ ~~ onnanit: J.a vo·!1onté morale à l'activité P ys1q'lle, ~,mnastiique; siestes prolongée!! au grand a1r; (l)1'us tai,a, pra ,tiqu.e des sports
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paisi.JJoles entre lesquels nous recomman dOO!iSla p.êohe. . ~- Traitement général: Hydrothérapie fro~·de; ido_uches en pluii1e; ou, s':il y a excitation, barns tièdes de deu.x ,heures; massages prolon.gés à la .tla.nel~e o'hau<'le. . 4. 1~i 1me: D'aboi~ · lait; stimulants éner· g1,q;ues tels ·que caTé noir s•an.s sucre, tllé fort, c?oa, kola; puis adOiIJtion d',une aiJmentwtion iPDOgressiV1e: œut , crè!!Iles iPOissons ·b01U1llis, viandes •bla.nehes. ' 5. Traitement thléra,peu,tilque: ,Contre 'les 1~oul~irs. de l'in:somlllie qui e.a,ra,etŒ.isent ~ abs~itb1 ·sme, <101D.neir le siroiP de cbllora .l , Jrusq,u à 50 grammes ;par jour. N_ous ne sommes ,pas d'a:vis dia.mener insen~ib1ement le tmalade à l'abandon de ses ·~a.'b1tud:es ~ar la dimilllllti'on IPl'OgDessive de l alcoo l . 1~~ieux va'llt , sel•Oill no,us, trauober ~a,n~ le vif, en ,supprimant net le JJOison, l éremtemient phy-.sique, les stimulants il !hautes doses suffi ant, Silliv,ant les cas à rumener peu. là pe ,u l'on.1,bli du ;petit rv•erre. ' ~fais ne dissi1mulons pas q,u'aa;>rès la sédation de. tous les phénomènes, il iaudl'a de :_on,gs ·~ms en.core avrun,t •q.ue .l 'a ncien ivro,,,:ne[JU~ se l'etI)rendre sa JJlaee clams la so.eiét~. ~u,1~~ê~e, redevenu ùe ang-fmiù, Je i::f1itn ~ d a·1l~e1tTS,,e~ ser.a •Je p11emier à ré~ ame,r la _.ptolo~gat10n d,c son ïnrternement Jus-qu au J(JIU'l ' ou il ne doutera nl'lls a~ sa ,ofon.té. Il' .... IÂJlo11s,iJ. n·~ aŒ·a ll.)l1us c1'ccrainte là avoir: lïnogne g:u<iri est Je p,J.us sob.t,e des hommes. Docteur J ...
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Comment ondéfend lesenfants contrela tuberculose
L.a médiccine d~it être ,a,vant tout pré1·entw,e. C'est œujourd:'lbui 1/l,peu prùs cl~montré. que 1.'t tuberculo~e ;n'est [lias forcément J.iéréilltaire. Un en.faut issu d.e pèr.e ou ·de mère ruberc:i1.1leu:s:, JJarfois .d'cs ,dtou.x,e.st cl~foat et à cc t itrn p1rut ·être ,co,nsitM,ré ,comime c.runicI.rnatà •h t·uibereufo e. A TI1ous cle le défendre pcr 11,~c hygièlll ie .rigoureuse, J)M' des miesures séveres. .A.Yant tont, il f.a.ut que la !l)cau. soi1 te11u.e en bon é.ta.t clhez ces enfants prédtispni::{i~. Comme le dit 1e <Jlocteur li'a'Ugère. la peau a une grande Î'Dltporta.nce pour la vie de .JJOù·e organisme. Cb·a.rgée de swppléer le
,qu'il faut re i,D. (l'e l'.aicler dans son rôle de <l!éq:nn·atl<m 'J.)etits cauù!i<la,t · à la tuberculo~ assurer •U'Jlleb()l!llUenout'il'itrnre d.ans Ja mesnp,ll' J.e moy,c,n ,des ilDiyria<le11die :rrntites · glan1ass-é t·e d,u ;pû1s•si,ble. Q!Jl1alllld , i1ls a•uro,nt ,cl1C>irJ ,lles ·<lont elle est parsemée, eue est comme cl<!'UX 1uin.s,Jes amfs ,crus, et parfois le jus ,de J:i. s()ll][:.apode sCll'eté cle Ua ,m,achine humatine riianùie, (lcvi-ont jouer ileur rôle clia.U.'lle ~·ôgiet .·on fonetion1TJeme.n.t est une des conicfitlons mc. Le b1:ma-.re , le ,gras die jamJbon, la moëlle ùic la , vie . ù-e ·bœuif leu~· serOIDlt bi'enf.A.isa.nts. Enfin, iLa ,première ,condition est die tenii.r cette yers !·l'ois ans, l'huile cle f()ie d'e morne leur pca u r1es :b6b ~s en i])a[·fait état de propretê, ,5era ·clollllêe à d,oses prog1iessS,ves. ca:r il est arriv'{i que le Jup•us tubercuJeuŒ: vie.Si 01.1S'll·it les d,if,ffiœntcs ligmœ de .cett,e 1JJait se loger œans ~a crasse même. h~- ïrue, o.n. a die gramdes cbam,ces ,de détouriCoimrnenit nettoie-t-001 la •peau? 1,,er cte la tête tl:es enfants J',or:tge qrni les mePa.i· ,des .frieti-ons a.u sa ,von et ,dies lavages nn•ce ... ·~f.ais ,c:est surtout ,d,ans 'Clescns qu' il l'eau chaude. il est ,pe11mis ,cl:O,d,ire qu'il n'y ,a v,as une fau ,Ces l1avages /\. l'eau chirnd,c n/empêcheut t!! ù. c,ommoth•e. Dr .QA,RAD ,EC. pas les lotiJOns g€nélrales à l'eau fro ,id'e dont, en cette saison Sll'rtcmt, je reste 'Ut! , [)artisan contvaincm. Une autre co,n.cl,ition cl'e c1éfens-e -coutJ.,e !,a tu l)ercnlose. e'•est 1e ohoix Jn,temgent ,cl!esv~tc>men~s. Au Cou,grès des bygi(mistes anunici1:i.a.ux ,S.anfl clkl'U ,te. je suds l'ennemi clles cacbe;, Ll1usannl(), :){. 1e prof es eut· Ga1Ui- Yalcrlo, 11ezet des cua.vatcs. J'.entends que le cou a i1.,,1ir ,lê d1rn « rôle cles m,oru,'3tiqu,es dams ~·J,yclcs ,c11fan.t.s - su.rtont id'c.s diêliioats - soit . 1) v ,oici ·uni aperçu, de sa. causnfOsam1D1en,t ,cùé.gagé p01.H' ,que la res:pi11a- .gi('ne cies v111les se.11ic.€UlliPl'UiDté â 1a ..Tr ,ibn 1n.e{le IJa usallJle": bon se fas.'le l,fü11eunent. M:.ais .d'um autr e cô« Les moustiques! Ce seul mot voUJS dklnt,·. j"c,n:tendis qn e ces eufa .n.ts mena~s sole.n.t n e <l'i.ns,uppo.rta,bles dé<ma11gooisons. Druis co•u:ve1-t~<diebomue~ étoffes. et je consiél~·e certains p1a.ys, les moustiq'llC:is ,sont 'Ulll,0 V'éricum1JUedé1Jlorab1e ·d.e J.eur J,aisser les j,au.obcs ru11e.s.Ti ne faut pa,s ,die système exclusif rp,011[' tn bJ.e pJ.a.i\cl. le·~ ,. 01ti~ ,et il est inutiae de faire ·courir à. ,Ri les Jlaibitanits d!''ll•De c ontrée i!Ilfestê.c par ce~ d)Ctits .dé>lirats les risques .d"u!lle broncihlIe5 moustiques y sont d!cvenllls peu 011 [}l'OU tt' <'Il lPs faiR;i,nt sot ,tir paT tous les t e n)l}R. inse .llif'/Îlbles,il l,a suite cl:e ;n·ombrcuses et illlIl u·en reste pns moil1s vwii qu,e l'a .ïQ·, <·<'s::;an,t.Psir>iqu,0[',es.,qu ri ,I~s ont en q,uelqu 1e ~orle tmlll]u,ni.·1{';;, les •êtrangers. en revam ·pr,Ul' rcs c:m,cHdats à la tu1berculo,se, 1-este le J)rt•m.ic'r des toniq'lles. Il faut habituer ce" <"be, ,cmh1rent de crU:ellei. souffirances et <lé· gtw1•pissent au tp1us tôt IJ.J01llr le gran.él d'ésesM1f,:mts ~1 Yivre t<Ynte la joumlée dans d'es nt:·pan-.t('ru,ent;; dont J.cs fenHres ,resteront 0111.- poh ,cles !hôteliers. w,rtPs, to1it <''li fn isa.n.t ,d!t1-feu ,cùa1DS la · pièce. On a. ·ern longtemps qu.e les mO'l11stiqnes I! va ut mieux a voir aussi un.e pil'ise d·'a,ir rpem- 11·exist-aient que ,d,am1sles ell'd:roHs ma ,réca 1!:iu,t la n 1rnit. soit dil'ectement. soi.t dans la p:(·ux. O'rst une illnsion . La 'Plus petite fla11il\recont i.g-uë. ·n flt'l"ait imposi.ible à l'c nfüut q'l ll<' d'eoan stn ,gnante attire les IDlOUstlquee •h• Re. f'o1'tifip,r si, pendant qu 'il dort , il resqnï s'y I'€WL'odl1isent ra'f}i,dcment ;par roHpir:1,i t nu air po1u·ri. lions. On :u vu -mê01,e ,cles .moustique;; 'f.)11fü1ler on pi1eine ·viUc, ,dans des cb 1enaux maaIl p;;t 1m m o:r1e. u d.'a.ugmrnter ,la pro,visioru P""Pl'<'s ~t h(Jln:ehéi::. où l'en n arva.it is~journê. •l'uil' ')mi· po11r ""s enfa111ts, c'es t de les drcsde la LPs 'lrtou.i::tiques. ind~udamlDle.Dtt tique rationnelle. r à 11.me~lll,'l 1lC1t1l Nm' q11e p1'0'VoqumJJI:leurs piq'O!re1'. peu Eiu.tPDid01JR·llOUS ,ii. ce ,sujet. \' o,nt être 11es 1R.ctifs prop ,a .gateull's ,cl:e .!!T{l v-rs .Te ne ,enx ahso.lument pas que l'enfant koit ;;o.nmis à, ,J,c;;·<'xerdces acrobatiques, sO\it ninlnr1i,es. Il im1>oote ,cle leu([' faire ;)l:uto ·ut nnc guene achar'Il~e . .D'.a.bo,r,d• en su.IJ'I)'l'i ,nwnt l'P.u1ll:n min'P ii. gt·,impei1· aux •a.grès 011,:\ Ro1ù·ep::rtrm t où rel,a est po~siblc. 1es ea,i1x sta1·n· tl'es ;poids extrnonlii ·naires . Il flaut simpl!!lllPn,t Je cll'eR rr a111:s: mouvemen ,ts qui >êlar- !.:,rnantes, étangi::, etc. Si on ne peut les sup1(\ r, i~ faq1,t aloTs fai11e ,en s·orte d''établir 1:isRNJ1 ,t la pnïh'ine et <lonnent ,die la. so11.1,Ples- 1n·i1111 \ln 1 •<5 .get· coun1-11 ,t it .Ja s-u1·face. ort11oe q u.i eis•t ~r n:u,x mtir11,latio.n~. IDn, un mot, il f:l,u,t Je mieux en('Ore. user c1,uvêtrole Q'U: ,clu sa,p<Y1. ~"nmettre ;1 la l!'J1m1W1$tique uêd<oise. O,n ilnl.1ibe <le ]''11,ll'e,de ces matièr.es 1tn chifEnfin il reste tin .tlernic r tcrrai.n, cle dléfenfon que l'on , fixe à une longue :perche et q11.e ~·· contre lai tu,bei·c11.1.lose.C'est surton!t à ces
_______ ,_,,__ ____ Les moustiques
94 de temps en tem1pa A la su.rfa,c tl<'s éba,n,gs ou ,amtres ba ·ssîns d'üau, stai::11 ,a,nte. Ne pas oublier su r to:ut dJc fa i ve cet t,, -o~iémli01n a11 mom:i,en,td,e .J.a fonte des neiges, ·afin de uue.r tointes les larves d!e ,moustiques q·t1i oot hû;v,emé. Ma is , d'e l'avis du ,savant [Professeur, l'i! m ei1llc11r ,m,oy,eu d,e se p,r ésc:rver .aies moustlLfnes, c', st encore Ios treïŒHs ,m:étalliq'll e s Ol1 H·ntres a-ctnptês aux oacdres de doubles fenêtre ,<:. Il ue sa·m1a lt d,()(I]icas:sez 1-.econnm .an,tl'er l'nsai;e die cc système à toutes 'les IP'eT· •SO'll ,Uf'S qui h Hbitie.nt ,des •contrées srnjettes à nnrnsrlo.n , dies moust iques. l'-Oillpromène
••• Ma premièreexcursion en Suisse J"ttl ·011tume, tol\ls les a'lls, &aller rpnsser queilques semailllcs en Suisse. - P-ourquol, me clil'cz,vo1us? - DalillC, ru,n[)e'U par •souvenir, r·nr du plus lo in ,qn ' U m'en souvienne, c'est c.11Suisse que j'ai fait <mon, piremier vo-yage , ce1ui qu'on n'oublie j ,rumais . Jllt ;puis, !ll:'est-ce p:is à ,chacun son .goo.t, ,mo,i, j'aime les montng ,rnes, et je ne prurtwge pas '1',a,vii~>dJecelu<i qui •écTivit: « J"e dréteste ·les pay.s oü la tero:e f'St bo s11e, j' ·a i hO'l"l 'eur des m<l'n:tagnes qui me cachent crc q;11i ' il y a 1'1.er.rièDee111es!» A,ujo'ltrd' ·h ui on 'V.a a u ssi ·ta ,cilemen,t en ,S11 1iss,e qu ',on va œu..S·rub1on. C'est naï<vement q11estion ,d,e temps, q1.l'elques lhC'11resau Li1eu c1e ql1clgues wilnutes. J:ulis. c'i6ta.it !Plus compliqué, et je me souviens cVavoir pe1':t)éin:,ê1m voya,ge ,en zig z;ri~ •. flranR Ile g,en re de celui • ,quia 1racon;tJél'hrua ruoriste Tôpfer , trop 0'1llblié au1ou~d'Jm1', car cf' f.n.t un ·des l)lus i'n:.,,"'énieuxconteurs qu'on1missc 1-ôver. En ce -temps-Jà, le <'ihemin ·de fer n'a·1lait 1'f1S j,usc]'t11'enSui"'se. Il faillait. :l)our ga .gner Genève , partir ~e Lyon, 011 s',a:r.r~tait la ligue. ou bien passer :J18T ·le J"ura. C'est cette flPruièr.c 1·oute ,que j'avais ohojs ·ie, ;p'.lrce que .i'ritlais pl'cnd!J.·e, cihe,min faisant, un cama ra:cTI:'.ae ·oJJège av ·ec leq ruel je ,c], vals a,ccom1plir mon excursi-om helv,êtiq'lle . La diiligenoe :me jetn d:onc. •au mJilieu ac la m1it, ùians le fau,bO'll'l'g de je ne sa is ,quelle 1wtite -vflile ,cl'U:.Tura. Il faiRa,itJ noir comme d•ans un fo ,ur et tl 1,J.euva·it à. verse . ,0 '-était Lugwb-re à pleu,rer. Ta1u<ti,s que le ,postil1on ohangeait les che-
v,aux, le conc1Jucte11 ,r , arm-é d'IUDe Janter.ne, vLnrt,me r.(nrei.llor pœ.tr ,roe prévem i1• qu'il f,a l1ait ·des enfü ,e, ,et coucher là , po ·ur y a:ttendtre la 11nati'll,ée clu [e<n·d'ema .tn, ·oü j,e trouverais 11i:;epwt,achie, qui ,me concl{ui'l1ait «presque» à cl'es tin ati'On. .J '•éta.is rubruti ,de sommeil, les yeux go11f.1éti. la bou c'be sèc h e. Je ,me 1a.issa I faire sans répli(]luer . Une sorte d•e l;"éant, le cllef 01111ôd.'ru.ue casquette en iP'Cau de foutre, <me fit gravir, m1toonatiq'l.1ement, les we:nte ,marohes d'1Jllle « éc,hclle ,d!e me tmier », me poussa cl,ans une cl\.a,mb1·e très v,a,s,te , ,sous les toits, - la ,maison ,n'avaiJt q11iu1n. ;premier étage - et, ,m'é· claü,mt d'umie chandelle :pilan,têe dans 11Jô!le ,bouteille, me dlit •brutale.ment, d"-une voix ·rogo :m1roe,use: - Voità! cou chez-vous ... oiu VO'll•S rêvc !l-
95 s'éva,d1a ·da 111s u,u éc lair, ,carr 1l'or-a.ge s'êtait mill{l <l.ela fête ,et le torunerr:e faisa it ~e.!l basses .
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Me ,cOIUJc!h
.Je n'y song e ais ,guèr.e! Le lit we f,a,isait p eur ... le gra:nd m il co,l o,n[) es! Puis , suir le sol battu et crevassé, je vo)'ais, .gt'Ouillrunt en oadrence, 'll.Ile a,r:mée de cafnrcl.s, qui allaient et venaient, inq uiets de ln lu,miilre, .g,1~Lmpantau long icte!,a, muraille. Je .son,g,eais ·v.aguement à Gu.JU,ver, films 1'11e d.es Nnins. et ,m e idisais que , moi •a11ssl, je pouvais être en ·vahi par cette .po,puliation flotta :n•t-e. fl\Jn,is •oru1 n':a pas irnp111Dément seize ans . .Tctombais ,clJesom!ll1eil. ,mes pa'll.p,ière! ·d·evenni<'nt pesan .tes, ma :pensée s'obsCJUl'cissalt. lera :l'emalÎill. .fo ne résistai ; pas. Je ime jetn.i tout habillé J ' e;nten-Oiis, d'abor-d ,, le bruit dé croissur le Hot.,Il me !I)arut, -v.a,guement. q'lli'iI n'ésant ·des p,as d,e U',homme qui s'éJoig\Oait, to it l)n.s tt~o<pmam<vais; on y en fonça .it IJ.)resa 1wès ~ ·'Oir fe 1mré la porte à •dJou'b}e tour, j"éta ·Î> prisonnier! - ,puis , .au lointain , Œes que et :l'eus .Ja sensation o,u matelas <l·e .vlumes. ,àomt Ja. tra ,tliho;n s·est conservée en cersœmailles de la diliigence qu.l fu<y.ait au gamhws ip.rQv ,iruices. La ch,a,leur m'engourdit et lop des c,hevaux fraîchement attelés . Ma.il j,' m'endlormis pa•ofond'ément. nprès. ce fut le sil,enrce rmorne, que troub lait se11l le oliq'll'etis des gout ,tes ·cl'une !l)lule ga. * * * I.J fais·atit .grand d·O'Urqu:ancl je ,m'êv ,eilllrni. néreuse qui cin,gùait les 1Juiles d1e J.a toiture. 1f:l ,m.orntre me disait neuf heures . J'a'V'ais Je fus ,pris de frayeurr , en considé.raint le 1lormi mes .huit he01·es . g:ileta ,dans lequel on m'a'V'.a.it enfermé, et On ü·a'P!Paidliscrêtement rà..ma !1)10rte . J'ouje re[)'assai, ,d1ans mon esprdt. les ,a,v,ent ures 1'1'i8les yeux, sans tuop sa,voh· o.ü j '!ltaJ.s et cl!! tous aes gens coupés en morcea u x, dans je c,ria.i mrn,Cih i'll'aleme,nt: <<Jll,ntJrez!» les matso.ns i1ml~es. La el& toor.na. rp,1'11SieursfQIÏs da .ns la serDa dhambre 'était triste et !Il'Ue; tend'W? rut-e, la ;porte s'o1rnvrit et il'Jiomm,e à •l{I casa·'lln parpier .moisi gui se diétachait en pla· q'l1es ga1€'Uses sur le ;plâtre du ,Dl!nr, <S'alpêtrê quette de '1o-utre entra s!Ouriant. ,Te le '\'Ùs ·:LlŒ'S t-out ,autre.ment que 1.:: t jusq'l1'aux moe lle . 1S~ le Ullle g,rand€ â,m~e 1·fille: i1l n.v·alt dies ·0h evcux gris, de bons clu « .Tu.if-Errant, fixée !l)aJr qrna.tre d ons yrux. •tres doux, puis il rportait un plateau 1·011tillés, rompait la m10noto.n,ie. ,Le « Juil· voy ,aigeuir, rcel'IJii-lil.! ik- ,bois ·sur lequel fuma lt l'eSd)O!i.Td''Ulll, dlé· 1;:rrant », un terrible Jt,tm1!'r,s<Yus~.a fo1101e cl!'1.tnetasse d,e cafô a,u Grœndi bien lui fal!lse! ·Comme je 1regrcttais. !nit tout prér arP. A côté aie la tasse, i l y à. ])aJrt mo ,i, c€tte fo lie •qui m'a ,vait pr is de arnit l u beurre rbien ùo.r·é, è!Jeux œufs fü·ais, v,oy.ag•eL"·aussi, une folie qui, saŒ11sdou te, ai· une tt~anche <le lm:d, et ·des rôties de 1p,aJn lait me oo(lter ~a vie! grillé. E t vrai! l'aspect de ma :Prison n'était pM 'rout -ce1ai sentait très ·bon , et je crev,n,i s fait poru.r roe rassu.rer. Le mobilier étaJt jplos dP faim. ·q ue so.m.m1aiTe:·CI'l1C J.q'1lles chaises, à dem! -dê- Voilil. v,otre ,cùéJ :e1mer c1,u matiu, fit-il en pairnécfl. un faruteum die bois aussi 'botteiu: HmJ.n1nt une scrvi ,ette {le toUe ,bise &u;r la. que !Mlle doé ,I,a,valliùre , une ta ,l)l]e .fi,us'te. _et iabl,e. Tiens, vo11 ue vous êtes ,pa couché? un lit •à. crolom'lles, avec dies 1·id'eaux en toile tontinua-t- ·H en reg,ar.daait le lit q'l1i Jl'était de J 011Jy ,cl'étei.n tie. Ils ,arv,aie:nt d11.être violl,a$ dl:ifait. Pou,rquoi? et -vous .avez Œaissé eés ,eu, lem: j,e:uuel'(Se du sièc le cTc1· nier . ,otre cha'llicl,elle ·brCtl er toute ~a nuit. Vous De te.rnp,s à a:utre, une chauve-sou11is v~ 11'/lfps-pas malade? nait g-:lln.hader a1itour d•e la: c!h,andelle. S I,<>b1·:we ·homme avait l'air ,presque ,p:acl'un è oUiP d' .awe eUe q•avait éteinte, je JDe ncl; 1~ .plu~'è avnit ces8'é. le F.oileilléclatiaJt serais ,cm ,pendu; je lui O'llvris la • fenêtre: elle étai<'n,t. invisibles, ieruent. Les cafards ntrés ,Q,arn.s J e1w trofü Ln Cl..'liJTipagnesou-
riait a1t1 loin , et les [Jrafriea ruva+ent tp,ris cette jolie nu ance de :vert émeraudie ,q11e ilem· cl•on:ne J,a fra folleur du .mati1J1.Je me mis à ta •Me, a ,ss,is d 1:ms Je g.rruu!d, f.au,teud.l, qui me 1pnrut ne boiter ;p,resque plus: ru'llie simrple lhêsit:itlon cl,ans •u,n piecl ph1,9 ,cour t. Je moru~als dif' ïrum, et fis honneur ari.1 d'êjeu.n~r quJ était c>xcellen:t. l\Ion hôte ·me consid<ér.ait avec ,bonhomie . - Ne vous pressez pn.s. monsieu1·, ,ben]ement, 'bellomrent, me {li sait- il ,en me calmai , t d"1m geste d,e J,a main, faut pa ,s ,mM1ger bXl.P ,ite . c'e st ma'Uvais pour l'estOIIIlac, vous a-vez le telllJ)s , iJ..aiJ.Ya ·trucfüe ne ,passe .que vers mrudl ·cVonzc heures, et encor,e le « c,l rumpJn >>n'est 1Jas exa.c t ! No,u ca'Usilmes ,d'un peu c1e tout. J:l était c1·es,p1·it .fin. ae cette fi.llJesse ,ma,tirée d11.~ <p,9.y s:1.n coontois. Pourquoi m'avez -vous enf.enné !lier soiœ? l'U,i cl'emaucllai-j-e. - J'va,s vo11s d,ire, ·c'est parce ;que la nu it, n 11Ql\1svient ,des voya,geu .rs, .aes •« va ,gants l>, et j'a'ln ·a.is 1rns voulu qu'ils 11.>u1ssenttl'll.trer •d·nus votre ·chambre pen.fümt q!Ue vous clorr·rniez et vous ,11êve,i'11er,en . « cerceaw, >>! '>(
A midi d',onze heu ·res. Ue cccJ.a.m']Jhlii a,· rivn. nvec s::i jp,3.taohe; une lleure a.près. j'<êtai~ C" hez .mon rumi. Nous lfimes a1r0s mal les, ç:a u e r ·urt ,.,.1.~ long . <;.a consistait ,en un sac d:e s(}1d:M. en pe:1.'l1cl e veau , car !ll'O'lt :nous poopos,i011s cle fa ,iJ:e Je to:ur 'die la ,Suisse •à [>iOO. Le soir, nous pa:enio1ns Ua i!iili~ence rl f' LonR-le-Sam:nier, <<l'in ,versfüb l e i>. a:in si J'.n,pp la·it-011, bi en qu' ,el1e f.it •assez 1·é:gtùièrement la c·uJbute - et Je [ nclemaia mat in, b1·-0y(\R'Cle f.atigue, - nous avions rpa. sé ln ·m1it sous la bâ •che, cm comprugn ie d'rnue ~'tO'll'lTice et cl'e rl,e111xc.J:ii ens de 0h a:Rse. f.ruute ·d,! 1p 1m.'e à, l'intérleua:, - qunn 1cl nou,i a11erçûmes ·di11 , hnut die nros seize ·a.us, rnn. tourom1t ae - « Rou,sRes >>. les toits rcm,,.~s de Genève, lP. lnc bleu d' azur, et. 'Cl~ irnrnt [e ,paysage, lr. tête nrg·eu,t.ée clu •Mo·nt B J.a111,c,l'émotion .nous ,mit clres 1rnrmes aux ye,_1,x! 'Dout f,ut O'll · hHi'.', tout s' ·rubsoDba d81Ils 1a CO'lltNupl ,:1tio11 du roerv.eiJ.leux paysage! Ainsi ,cammcnça ,mon 'PI'emier v-o:v,ag<'. ce· Uui ·cl'o.nt je me s,c}11.viens,le m!i.eux! Q'lHMüd je 1·,n,rontai à mo •n fi.mi X. . . mPs taTr~ua·s ,(lie -l'a.v,a.nt-veille. JI se rait à 11ire, m..r egard la av,ec ;pitié. et dit: C'e;1t fl1·ôle, comme ou est g·n e1quefoil'! h/\t e. ln m1it! FêMx rDUiQUiEJRN:EL .
suppJement aratuit
à l'Ecole primaire
Foyer
96
et les
Octobre1908
Champs_
Alcoolisme
gn,e, dies recher.clhies spéciales nous oot . Hlatoki'e, Nouvelles. Mœurs. Sciences. Inventions. n,couvertea, mis .d'éta,blir que la IPO!Pul.ati'ont"U!l'la!lre p Voyages. Education. Politesse. Economie domeetique .. p1·em1emt diit-e, .celle ,q'll1 se JiV'l1e excl'U'SI Hygiène. Médecine. Cuiaine. Reeettea. Proejd'•· Ou ·<lé<slign,e so;us le nom d.',ruJ..coo1isme,J!.eill- m,enf: {HlOC traviaru.x agriicoles, f-Oumit •bi ~ Tra-..aux ftmtnlna. Yarljüa, et.. sem/bl,e •d'es a 1cciclients ,aig11.1,s et clhrO'lltiques C)Jueoo SOJbriété ne ,soit pras p,lus gra:nq 1ues. crurns~R:Pm· l'·arbus -des 11queu:r,s aJ.eool:!Jq -moins d'al<:oo~iq'lles ,qlllle la classe- oies :\f()IUi.c;; me 01ous oœu[)er0111,s que die ceux die H. J. 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Le no,m:t>,rede ces {}taibltissements [}remier ,s, •lllU 'ClOiltr.aii,re,,habitent ,au cen a a uglllientê r&em,siblement ces de11D1ères audie la comm1urue et ;p,a,r cons'êquent ,diains 'll'ées, m1ail/g ,ré Jes lol,s -et iIIJ;Pôts œnt<,,u .aux v-0iSiÎ!llageimmédiat du cabaret, remou,vei et i.e mornropoJe cl·e l'B!lco.oJ ré•gi :prur Ia, Co.nIem's ,excès fréquemmemt et atrivent '.P lléclé:t· ati,001, sflrement à dépasser .Ja m.esuaie -die rés,ieit 1Si l'on ajoru<!)eque .Jes bolissüns aloooli· ce die leur système ;nerveux et ~ s'into ques ('(,I]!SOUllDJ.<é,essont 11>re~qu~ c:xiClusiveqruer d'um,e iiaçon corna;ilète. ment ta•llriq,uées a·v,e·c ,dies iaacools, âIIJ;Pru.rset Uabsinthe, si fortement incriminée, n' 1Pat· consê rqruent 1Joo:iqU1es,·on co,mpremfü,a tre> ,que pour rune part d·ans la masse d:e,~ l'im:portan:uce Salll8 œsse .crvissante d,e J'wd'·a.lco.oHsme, eette rliqu.e:ur >a•yant die!! p cooJ-isme au po,int die v,ue pabholo,g,iqiure et le priétés nocives spéciales i111Jdrép·emdantes no!IlJbre cl.e 1J}lus en plus grimd ' ·dies ,cas œ l' a:1co·ollia 1beso!irn die !Pr&I>arer Je ten·ain fol ie cau!Sé.s par cet run'J)OiS'OrDilleIJIB1lt. faire 'êclm·e 1s001é!Jélire, 1"a1bsint1Je pou1 To,ut iind'lvidlw qui s'alcoo,1ise ap[)orte ru,n s a• d:'iemb1ée pi.'Odluire d,es '.balluolrrnartûon élf.m,ent peo.·svronel, c'est~-d.ire ,qlll.e · so.us ,l'ind1es f.Niyeurs; <le p'lus, il fruudr-ait mettre dl réagif.hwnc,e d'u ·ne d,os,e c1'aloooJ d-O!Ilil'ê'e, son actif tourtes .Jes attarqme.s d"épHep,tiq l'fl à ,sa ma;n,ière qrni sera d.'if:fél'etIJJl:e die celqu,e Pon rencontre c-hez les aleooliq1ues l de son voisin. A notre. point die vue Oin g:us: nnto:xic.atiOill alcooHq ,n.e :p,r.oprem pc,rut: aclimett!re dieu'X gr,andes clru ses dP:iJlllCH- cl!ite ne dlevrunrt;être .respo1D1sa.b1e que des v klus: c.eux ,qui sont réfractMrre>s >à ,l'rucoocidents >épd~eptiques qui survielllll>ent da-nR lisme et œu.x q,uli y sont a·bsoJumemt s,ensipériod/e c:hronirq'llle. ùl,es. Les h•aillucinl.atiorns d·e l'alcooU.que sont Ces rlenniers ·appartiennent •er'Urx:,mêmes!I. cessivement ,mobilles, se <(]êplaoeut et l',1me cl!es trœ..c; œtêgories s11iv,ant ,es: 1. 011.1 ti-ansforme,ut jnc,es,sauument, ont au p 0e ·s01n1t rlret h~récliitaih-es; d,e,s prêdisipo.c;;ês, lla>ut ,Point , em· 'll!D! mot, ~-eca.r.a.ctè11efant:is compt::i,u,t des aliémlêis. ou elles névropathes Que. Aussi se jmiP'ressio.ns et ses con pnrmi les ·ascendiaJnlts et aya.nt <e'lllX·mê.mes ti-0ns d•élirantes s,om,t-ell<les, ellies-mêm do,nné des ~.ig,nes ;plm.s ou moins nOiIIl•breu ·x cllrunig-eruntes. e mruiJtipùiant sans n.t'rêt. rit rl'E' œ(,s-éq1rnilibm 1t,i0111mentœle; 2. orrn ce sout }}avais •Uilltpour revenir ,bientôt ·Olu.poUJr clP,; ronnùsifs , des ~il,e,ptiques, excessiveenge,nidn·er d'auttres. m<'nt seu ,sllJble.~iù. ,J',actio•n ,d,e l'rawcool; 3. ou 'Les COIIlidi1ionshygiéniques dia.us J.e,.qqu c-nfin c.e sont des cô1'6b11a<t1x. c' est-à-diil'·e <1!es les se tromivent les infüvid;us qui s' •alcoli inclrivii:d us qn.iJ. n' ·a,y,arn,t ruuoune ![)réd,isposi<X11t:une iJ!Ilportance cons1i-ch!!l·a'b1e au '])-Oint ticlfu ·h'/lréfütatre, ont cepend'an11t ;perd111leur de -v,me c'J/ela ,marche die !',mtJox:icaition; 11Df ri.lsistanc.e œt·é,b.r.alle par ,suite clJ',11111 , acte pa,aJ.imentation teClO.nstitwarnte et ooe ,·Ir tholo;l.\·iq•u,equelcoi11q1ue à dêterm'inatl001 enexeIIIJ)te d'e faitignes atténuent les ef.fe-tR dl'fl Le monument du Lion est dédié au souvenir de la Garde suisse. de Louis. XVl4:et représente <'épha%c1.ue. •a .bus •alcoo·~iiq:u,es;au contrnir.e les IJ)riv,at,ions. d'une manière touchante la fidélit~ et la, brav<?ure que celle-ci ~ontra ~ la defense des Certai,nes :professi<ons senrblent l!)rêdisp .oJn. mi,sè1<e, aes excès de fatirgne, :J;a d(-bruu· Tuileries il Paris du temps de la revolution 1792, Le modele est I œuvre de i::er ])flt'IJi<':ulièrnement-::11U,x •excès ral1cooliques che <er1.1hâtent l'appœt,itiorn et JCJU;r donrnPfllt The rwaldsen et fut taillé par L. Ahorn âans le rocher de grès en et il leur;; c-0,nséquences. Da.ns ~es viJies, Ias 1819--18.21.La grotte mesure 13 m; le lion seul 9 m. 1me tnl'ensité plrus oonSidéra•ble. 1, les cochers, a,es cuisim,,q,rchand's !elle vn01 Au-dessus du monument on voit gravés. les mots: Aimé COI,LIDT. les 0111vriers q11.1is11J))p01'tent ,c1Je gl'an111ip1·,;. «A la fidélité et à la bravoure des Suisses» ; au bas se lisent les noms des 26 officiers tombés. <TeR fatig ,uies, (Jll~ omt rob1ig,l-~-d>e.~utter c"Oill.* P.rOi[JOS il'll'Millis. üe Je so,mmeil ot1 qui sont ,expos<ês ruu feu An.ignAtl'? Eh - Veu!X-tu ,que je te <Clii:;c. ardent. so1Ut ceux ,gui sont a,ttei.nts le pUins bien! rpooc un ,garçon ia:Jit:€illïgentet dl-llClllt soruv,ent <l!e d'élire rulcoolique. A ,la cnmpa co1m·me toi, t'·es -v1,wi.ment'bête Pt g.roesler.
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LION DE LUCERNE
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LE FOYER et les CHAMPS LE FOYER et les CHAMPS
La main du pauvre est la boursede Dieu
écrivain, est celle que nul ne sait. C'e urd'hui. Ce cultivateur est, réellement .. peut-être un peu exagéré, pourtant ,oyo plaindre le, mauvaise, auuee, •int dé• • d Ce fait impressionna vivement un ~ à la foi, dioe,-et, et générenx, la bo""aotreu,e,' pour lui; durant le, 0 de Dieu garde précieusement ce qu'on li.Innées il pouvait vendre ses pro UI s ses élèves, jeune homme d? ~ 9 an:~v1~~ Elle a une grâ-0e touchante, cette pense fit ce raisonnemen~: «Si } on p détoconfie, le petit ,ou au,.; bien que la piè our r;n,outre, le, deux hou t,; sée qui élève soudainement notre cœur ajouter du phosl?hore a ~e mel~~ge. des ce blanche, la prière dite pour le ,oula ant lee mauvaise, il ne le ~eut vers Dieu quand nous mettons notre obole nant on pourrait peut-etre o. emr fric dans la main du pauvre. Elle est bien gement d'une souffrance, la larme versé t marche à grands pas à 1~rw~ei ~. allu~ettes s'enflammant par ~1mple . ; une misère. Mais en échangl:l de s n esclave qui voit sa cham~ sa our sui• chrétienne, bien évangélique, car elle fait f et le vieux briquet serait supprime souvenir des paroles de Jésus, lui-même fidèlité à tout enregistrer, que no:is de e plus en plus jusqu'à ce qu'il succom e d1on L'écolier qui venait de conced . t u. coup.e »merveilleuse ' app li cat·ion d e !la considérant ses chers pauvres. Partout et mande Dieu ? de pratiquer la charité jus ous le poids du fardeau. . . qu'à l'oubli de uou,-mêmeo, de not,e •• Ce, pa,ole• •ont à méd11_er~t o.v~n voir un . 1· •appela1t toujours, les pauvres, les petih, les faibles usages JOurna iers, s chimie à nos sont ses privilégiés ; tout ce qui souffre tisfaction, de noti·e tranquillité, de no nspirer une crainte saluta1~e a tous es Charles Sauria. goftt, et de no, dé,i ... Mai, tout •acriJic ultivateuro qui pom: une ""'"~ 0 est le plus digne d'attention à ses yeux. ... * . Et nous?... suivons-nous les traces du doit avoir ,a réoompenoe, non, nou,.oron ne autre oe,aient tenté, de • riche, de ce que nouo oerou, dépouillé, n effet combien il y a de eu '.j'",~~'.' cinquante de 11escondisciples, dit Cent Maître, exerçons ·nous, autant que nous · l'~n,t vu ux tremper le devons, autant que nous le pouvons, Qoi donne au panm, p,ête à llieu ui doiv~utreg ,otter amèrement e " un journaliste frança1S, deux e les longues bûchettes s~u rlees ad les saintes lois de la charité! ... Sans dou- car la main du pauvre eet la bourse d ndettés qu ils doivent trouver tur du bouts dont on se servait a ors, ans , ayer d~, inté,êt, d'argent dan,. te, si chacun se posait cette question, plus Dieu. d'une conscience resterait troublée. L. G. ées où tout est à bon march_e. 1 c . chlorate de potaP1se légè~er.::lr~~t~f1i Mais il ne suffit pas de « savoir ~ son t 't à refaite combien laisseraient c~tte et les frotter sur e mur, a 't l'habitude d'essayer ses all!1mettes. devoir, il faut c, l'accomplir ». " Une foi ' ba~lle voitur~ dans la boutique d°: v01tu• Les dettes <1er ce bel attelage chez 1e ,ellt", •:• qui n'agit point, est-ce une foi sincère?» cp~t 0:l1ce à ces frictions ~épétées e~ et comment pouvons-nous l'accomplir? Il --habits luxueux chez le marchand, lcee o .- che de hosphore qw recouvr~ tre les pallumettes s'enflam_mere.nt. Le y a tant de façons de faire la charité . d'!vl'ers 1uiils ne pas d'abso u~ neNous conversions l'autre jour avec un Jets. se sont trouvent· car tout ceque nous aurions mauvaise grâce d'hési . cultivateur à l'aise qui n'a pas perdu son cessite a_otuenant dans ces i'oauvaises an:- Pr~blème était résolu. S~uria su,1vlant t "f d'un élève • avait trouve ter, de tâtonner : charité matérielle : ar- t emps a' crier 1 es a . aux mauvaises . annees , ma,s . la, va marn d ir à 'la misère C' est pou r - mo na1 gent, effets, vivres ; charité morale : bon- qui a travaillé dur et ferme à les éviter. nee~, con utereminons ces remarques en lumettes qui brûlent toutes sen es. V nes paroles de consolation, bons conseils d . ·t -1 b d quoi « oyez-vous, nous 1sa1-1, eaucoup e . t·nousC ltivateurs fuyez par dessus petits sacrifices imposés pour une démar* * cultivateurs se plaignent de ce que rien di~a~ · d ~tes qui vous enlèveront tôt ou Srria. ne songea pas à exploiter sa 1 che, et tant de choses encore, la charité ne se vende, que l'agriculture ne paie to;iJ e\t e indépendance dont vous dedécouuverte, qui enrichit ~ctueJlem~~ a sait être si ingénieuse quand elle veut, plus, etc., c'est bien vrai que les temps tar e. fier S. France de quelques centamAs ~, m1 ons quand elle est inspirée par un cœur ai- sont durs; maie il est une classe de cul- vez e e 81 ~ mant et généreux. annuels; après une longue cai~r~bt~n~o!~ tivateurs pour qui ces mauvaises années . . Certes, abstraction faite de toute idée sont plus difficiles à traverser que pour Commentun jeune étudia.ntinventa. me mé:c:::;r!:;e~: fa\:~\1 y vécut en religieuse, il y a une certaine satisfaction d'autres. Ce sont les cu!tiv~teurs qui ont les ·a.llumettes chimiques ~ans l:ouh\ pr~:q;; 9~anJa!! à soulager son prochain, à le sauver de des dettes; pour ceux ·la, ils traversent , t-à-dire ~:i!~ophe, dénuement, 1usqu au 2 aou ' de la détresse, du désespoir quelquefois. de véritables années de misère. C'était vers l~ fin de 1830, es chimie- de sa mort. . t de Mais comme cette satisfaction est loin Pour les cultivateurs qui ne doivent trois ans au moms av~nt que 0 t)USOn va lui élever un petit monumen de la douce joie de celui qui comprend pas un sou à personne, ils ne se plaignent tes autrichiens, fr8.!1çai 8 s .et ang ::erciale b e et de bronze sous les ombrages de cette parole, qui la sent vivre, qui 'la réa- pas trop et n'ont pas à se plaindre. sent mis dans la circulation âom hos hoLothain sa ville natale, homm~ge lise en un mot c La main du pauvre est Les produits agricoles ne se vendent pas au b!'m dû à l'auteur de l'une des plus utiles Ja combinaison du soufre 0 \ u la bourse de Dieu. » . ien t'ions dont l'humanité puisse se monmal, les nouveaux ~oyens cultura~ augre, M. Nicol~t, pr~fess~t(J:r:) 1 faisait, mven Désormais, il n'est plas banal, ce paumentent la production et par consequent coliège de l Arc, a Do e ' ex é- t r r econnaissante. . . vre, puisqu'il est le lien entre le ciel et les recettes, mais les dépense11ont aussi devant les élèves de so~ ?ours, tn 0Il alait re . 1 f ami'Ile , d'or1gmeCespaSaurrn dont a t. moi, puisque je sais que le plus petit augmenté; le luxe et la boisson minent rience sur une poudre eto_nan°·détonal s'était installée en Franche,°'°! el, bienfait est regardé avec complaisance. bien des ménages . Il n'y a qu'une chose obtenu le résultat attendu· ~e sur un gno eL, . XIV était le fils du genera Bien loin alors la charité mondaine qui qui n'a pas varié; c'est le taux des inté, ·• R' hl' ue sous oms tion, en frappant a~ec. 1:1nP1 ~~-n mor- Saurl·a soldat de la prem1ere ,epu I~ •• veut faire du tapage, de la réclame ; la rêts d'argent que payait il y a qnelque8 point de la surface mferi;ure t u et de C'était , un économiste · d'ist·mgue, un . ecri1 meilleure de toutes les actions, a dit un années le cultivateur qui a hypothéqué tier, enduite de chlorate e P0 ass0 . ' d't un humanitaire aussi, car 1 vam eru 1 , ·t t sa terre et qu'il paye encore ausoufre mélangés. exerçai·t la médecine gratu1 emen .
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Connaissances utiles
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Rhumatismes Un docteur anglais vient de faire savoir de nouveau qu'il obtient la guérison complète des rhumatismes au moyen du céleri pris en abondance. L'habitude de manger ce légume cru a empêché d'en expérimenter les vertus thérapeutiques. Il faut le couper en morceaux, le faire bouillir jusqu'à ce qu'il soit tendre, · et boire alors l'eau dans laquelle la bouilli. Il faut prendre en outre, du lait avec un peu de fa:-ine et râper de la noix muscade, mettre le tout dans une casserole avdc le céleri bouilli et des tranches de pain et le manger, si l'on veut, avec des pommes de terre. Toute affection rhumatismale, d'après le praticien anglais, disparaîtra après l'u, sage de ces mets.
Le nettoyage des peignes et d.es brossesà cheveux Après un certain temps de service, les brosses et peignes à cheveux se trouvent chargés de matières graisseuses. On peut les nettoyer avec des solutions alcalines (ammoniaque, soude ou potasse), ou plus simplement avec de l'eau de les11ive; mais ce procédé a l'inconvénient de détériorer le bois et le poil des brosses. Il en est un autre bien préférable, tout aus11iefficace et qui n'offre pas les mêmes difficultés. 0 a se procure du son bien sec ; on le place avec les brosses et les peignes à décrasE1er dans un gros linge. Celui-ci est replié en forme de sac. Le tout est énergiquemeut et longuement secoué: il faut que le son pénètre avec frottement dans toutes les parties des brosses ou des peignes. Lorsqu'on a lieu de supposer que l'action absorbante du son s'est entièrement produite, on en retire les objets : les brosses Kontfrottées l'une contre l'autre jusqu'à complète expulsion du son. On frotte enfin avec un chiffon de laine.
dans
ce
27e année
(Juisine
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Cuissondes œufs Lorsque l'on fait cuire des œufe à la coque ou des œufs durs il est bon de saler , l'eau qu'on fait bollillir. Les œufs donnent mieux leur saveur. On arrêtera l'ébullition au moment de mettre les œufs dans l'eau bouillante, pour éviter qu'ils se ca~sent.
Pommesmeringuées Faites une purée avec vos pommes en ajoutant, en même temps 60 grammes de sucre, du zeste de citron, 20 grammes de beurre et trois cuillerées d'eau. Faites cuire à feu doux. Lorsque la purée est cuite, laissez refroidir, puis versez-la dans un plat allant au feu, lissez avez un couteau, fouettez très ferme deux blancs d'œufs, et ajoutez 80 grammes de sucre en poudre vanillé; mêlez bien, étendez la meringue sur les pommes, lissez-la, saupoudrez légèrement de sucre en poudre et mettez quelques minutes au four.
@lt{{ijl\l~Ht DE LA
Scleiétè valai~aQt]e -_ .d'édu~ation
Hachis de bœufbouilli Prenez un morceau de bœuf bouilli. Parez le en enlevant les parties sèches et les nerfs. Hachez-le très fin. Coupez des oignons très menu, faites-les cuire au beurre et lorsqu'ils auront pris une belle couleur, saupoudrez-les d'un peu de farine; remuez pendant quelques minutes avec une cuiller de bois; mouillez d'un verre de vin blanc et d'autant de bouillon. Faites réduire à moitié et ajoutez le bœuf avec du persil haché, sel et poivre. Laissez cuire pendant un quart d'heure, renversez sur un plat et servez. Au moment de servir, la sauce doit être complètement amalgamée au bœuf.
L'Ecole primaire donne de 14 à 16 livraisons de 16 pages chacune, non .compris la couvertnre, et auta~t .de suppléments de 8 à 16 pages pendant l'année ordma1re (soit du 1er Janvier au 31 Décembre). Chaque mois il est en outre apporté un supplément illustré de s pages intitulé : Le Foyer et les Champso
Prix d'abonnement : · f 2 !E'.O Union postale SuHse r. •"
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Tout ce qui concerne let publicettion doit être etdressé d1rectement à son géretnt, M, P. PIGNAT, 1er setr.rétetire etu Dépetrtement de l'instruction publique, à Sion.
'-------La pédagogie doit être dans