No 07 l'Ecole primaire, 15 Octobre 1920

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16 Octobre 1920

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neur dans :!]os ratmiJ11es,ch,rétiennes 1 1scmtles panoiSiS~ qui ont La 'dév,o:t ion au 'Sa,cré~Cœur ,et l'êdu- Nomblfleus~ une confrerii,e du Ros,ai,re. cah.on ,(suiite). - Autour de nos écolies ('su,i't,e). -;--Ensei.giil!er,c'est ·ohoisir (fin). La fête du S. Rosa-i11e fut établie e 1573,,;pai~llieipaa:,eOrégoi lîe XI'H; ,e!lil~ -----;-L•a geo~!'apJne à •l'école iprima:ire. _ 1 ipai.r1 Olë. Bitliet ,de ,l mstituteur. - L es ma,uvai·· fot et·eil!dueà fou.te 1l''Eg,1i1se ses dllai ss1eSi.- ~ airiébés. ment X~. ·~ry1716. file iroppelle i1:abri11. ,lante y1cfome ,de lia ·fü10ttechretien:ne -.iat:conduire par don Juia,n .d':Autri:cJh ,e su,' Sommaire duSupphlment N°6 Œ,aifioittemuSIUilma111Je ,de SélJiimIr 'dk'ln re g1oilJfe ,de I.J~pante,'le dimarrcn; 7 oc~ ,L a dévotïionau Sa'cré~Cœuir. _ Au. Œ 11571 ·~o~,r Ide. IParn ~.Jlie-M onriral . _ 'Si, j'avais tobr:e ,, R1ie!1'?'e 1plu~ g,rad~ux . qUte1:a pensée rel'.éJudl~s ! · . . - Pa s si drôle! . , . :ane 15 d1za,mes,de siaüwtaL:!nv~nhon du ,~inrématog,ra:ohe. _ Hy- ~ ,oHrnra JYl hons ang4élrques, eruhr-emêléesld'oI1aig1ene des P,OUJs,s111:s ,ebdes 1poulrai1Hers. et id>une ,ooui11te réHym~~ â 1!a1 terre (,po·és~e). - S. Frarn,- s0TI1~d'omi:niloal1es . mystè12es de J'inoama~~exiwn !.s U tr les ço1sd ~ S1s1se ,e/!1e ~owp1d'Agobio. - Un ·el:ide!),a vie gilor;j,euse s.ouvenir s:ur 1L. Veu:~Hot. - ·f.oyeirs dh're- tion, '.det~a tPJa1s,sJ1Üllll de Jesuis..Christ. t~, ens. - 'B11evetde ca1Paicit é. _ Le ohant i~ Ros~.ilf.ene resJpire ,que Jésus et du ,pâtre (,poésfe). - .Ah !. -. . ? lr'élpéta .œ:un saie à Marii,e,et :r~e~ne ,pellltêtirrepl urs doox·au Jean . - Les UI1:presS11ons bonbons. - Ton arvis ? ... _ 'La sarntfé ,cœwr oh~ tien. Les _,q11iwe mJSJi:ères ,et Mane devarut nous et ,p~aç·ent Jes1.1Js par IJra,culture phys1i< que. - V1ariétês. 111our s . mett:niJ: en I1eU1r [Présence. Dire Jie -0Rosa1~e ·c est avoir unie ag,riéahle oonSomma ire duSupplément N° 7 vers1a,ti101n av:ec q1aMère de notre Dieu 1i pairller de son divin La ,Prière en ,commurn. - La IJ)rière et. rrotre ,Mère, 1Iu il.s . Q1.1J 'y ra-t-H 1qu1i ipuisis,emiieux 11,ous de la s,ervainte. - Qu\3.i-je g,a g,n!é? _ A fa forme ,et aux champs. - Un bon el,mgne~ rdu fféché, qui 1soit ,plus ,oaip,abile exemp,le. - :Y: a11 iéœs. d ellll;acmeraaiV·~I1bu,en ,rnotrecœur, ·que ,de ~JIVl re a\liec Jiesrns et 1Ma,rite , ,de con-0verser ,avec eux ,et ,de n1ou ·s ia,ocoutumet mantièlie ,de penser de l!)arfor ie1 Somma lre de la couverture à 1,~1r 1 1 '' a gur? C'est ,oe que Il!O~'S fa i·sons en Le '.111' 0is d'u 1Ros·afre. - Les sport s ~h a:nt souvre ntAen ~u,r oompragni,e, nous et. la,)e uines·se. - IPerslévér1ez et voU" s metma~t ~al!111:0,t :Pres ,de '11a. crêche de 1r,euss11rez - ·Piour un 11e cuerl de charnBethtl ~em, tan1tôt aiu JPûed de !,a croix 1 SOIIl'S. :Prrière d' odol>re. - Armi0nes'S>ee Slllr me:11oc her du Ca1Iv;aii r:e, ta11: 1ces. tot 'en 1~~11J~em,pfati,0111 rdeviant ile Chris1 ir,es1sus1ciltlé . et ,s,a M~re bénie, enve1:o1pp·ée Ide Œ ,a gfo1Jredes BJenhewreux Ein dtisa1111t 1e, ~oS'~iiire , ·~a1pipe!L ol16Le Moisdu Rosaire ,nou,s1q~,enos mec:liit ,at11onset nos oorn· tenyplabons Ide la Vlie,de Notre~Seiignreur , ,, ~e toutes les .'P~atiqu1es 1:Pe!Hgiieuse s en idotv,ent porter des fruiits. Nou:s fi~oil!S f ~onneuir ,de la V:]erge Marie Mère de Oie~regiarr;d. sur le id!iv;i1nSau'VleU['et s,a Dieu, 1a reoitaHon 1du Rosai11;est l'une Merie blem,e ,et nos 1cœur,s· :se ·réchiauf.. de ceLJ,es,qui 1doiv,ent ,être [e pQrusen hiollJ. f.enf et ichelichent à p.ars:ser .aux ,aotes 1

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eu 1"humble pensée ide ,dema111der à la Quel~espensées 1plu~_inobLes ,p~uivent?C· religion du Ohirisitiuine ildiée1nspiraü:ice. cuper 1,e,cœur ohrét1,en?Il n Y .a 11~en c·eist ,que, pouir v,0rus,:les •exeociœsdu de sembl1aib1le ,aux ~ystè~es ,du R~sal.!fe Sibaidene s101n:t rpaisun jeu va1niteiurxet poure:xdteiflà fa, 1praere;~ ~ y JJlrnm ,~le st!&i[1e . iHs 1 sorut une lécoUe . sembla-bleau Pater et a Il Ave Man<J 'l' } s étaient, iavant 1914, upe prépariapolllfeXO)I1im'!tr œ q:ue ,no1wsdevoins,de, üorn à UagUJerrie,,et l 'é'vénemeruta monmander d.ans l'oriat'Slûrn. :deleur fontré 1l1ajustesise,des 1P:I1évisiom Que nous soyoos dallllS . lia 1j oi:eou ,)? dateur ; fü,s sion:tauj'Ou:r.d 'hui une p$tristesse, a:ninresde l' espelia~rceou ~·g! · 1 iation à ,lia paix et.... aux éventua,Hœs tés pa:r i1aœainte, 1prèsid~ D1,eu ;,ou e~IOI· terr,ilb[es1q,uin 'ont :pais,diSIJ)arnde l'ho1

gnés de Luri,ces ,~eux pirneres~Oll1ident ame, iaux iri,zo!ll. towjou,rsaux bestotinsde n:o:br~ Oui, si P.0in!VeuJt,q,ue il'aitMétismene aspiratÎ!OfllS,intimes :les me11teuires,de lbrutak, orrgu,eiŒnotre cre1llf;elles s'!aidajp~entaux oi'r- sioit ,pas 11atr1aldiuction de 1 ,euse i d e [, a 1con,c{Wtion nietz.scliéenne OO'IISlanœs où nous n'OU:S TDOU:V'OOS. Ura vie, il fa.ut ,qµ'iJl lSIOitf, et VOill', voulez Qui ,peutmiieux1nous oonduiœ pa,r 1~ mamà travers 1ia vuede_ ,Notr,e-Sen- et rvous \devrezrvouiloir1qu'i:Jsoit une œus1ociia~e à ,l'intention ,des gneu~ ·son enfance ·sia 1priédiootron,,sa vre id'&lUJcation ,naition·s ,owmsiées . pa69Ï<m et sa glloi,r~,q1uieMrairie?Qui Nouis :t11e sOOJ11111'es pas , Diewmeirci. des dOU8 apprendra jamiais à ~iétdriter,c~ s, a :u.1V1a 1 g es,, ,des, barioa'fles:: nous nous pimystèresmieux ,que Cel1Je ,qu11 conservait de iciryilis1er iceux qui 1e sont res,quons toutes ces choses en son cœyr. Tout ceila, n1ous Ie co~p1ïer11dlrionstés,. À 1'état ,sraUIV'arge, Les,bfltlJtesse juxtamieux en di,sainit111Jotre Rosa1rr,ea!V·ec ,atpors,ent, s 'ai1fu1ontent, ~piposent }eurs tention et=une 1piété fili'aile. ég,oï,smes, [,es,mieux musdlés terra&sent, ipililenrt, r~orent ceux qui ae ;sont mo1rrs. 1En -sodére,1es animaux iqui s~ontraiLassportset la jeunesse sonnalMesicoopèrnnt là ,U!n,bien qui est à [eiuiœ intérêts iinldrivi1du,els, au Les '$POntS.passionnent fa jeunesse sU1périeu,r · b ien g:énéœl. actuelle.C'est ipol111quoi nOiIIlb>reux sont Or, :dès 1que deux hOIIlmescoopèrent les dwreot,euirs de sociétés qui estiment qu il y a lieu <le failfe aux sports une •à une ,même œuvrie, i,l tfaiut qu'i1s se suir ,le tbut 1qu'ilis pourplace Taisonnable et de s'en servir heu- m~t,tent:d'a,00011d reu1SeII1enit. ·LeëardinaI Mercier vient de .suii\,entet SUJr lia méthode ûhmgée de le . répondreià une ,question qui, ,dès J.on;. , ,réalfrser Et ·si t1escolDLaiboiraitewrrs au serv:iiee se pose : « Dans quel esprit doit-01n se d'une œuivre 1(1ommune sont p1us de livrer aux sipotrts? :Sl()lnt trois, il ifaut qu'en ca:s de Le jowf\odel'oUNerture,des jeux oliym- deux, iil1s mésentente eintr,e 'les deux premiers, un piques d' Atw:ers, le célèbre prelat a pr(!,nonœ 1·,a1l~ocutû01n suiivante à fa ca- ~·roi,sième'1~s11emetted'aiccofld,:les f asse ,l 'unité d'action; ce tfa,cthëc:lrale,au seIVÎICe •sofonnel œliêbré à renfrer ,cJlainsi est un ~hcl 0UJq,u,eil on obéit. 1,ewr d''uniité fa mémoire des .atMètes aUiés molf'IB L'a,ccept:atiion,libre d'un ,pirog,11a1IDIDe pendant la .guierre: Chers messiernrs,ravant de vous livrer d'action commune s'ai}'ipe11ela discià ces jeux olympici:.ues, ,qui s'annoncent pU!lle: J1agamnbie ide ['wnité et ,diefo ,uMié,de œ1tite :dli$c~1in,es'appelle g,rautlioseset .doiventfaire épO!quedams ,cot11tin 11 • 1a,ut , o riitlé . lJa priemière loi de l'Olyml'histoire de ·votre institution, vo.us ~vez 1

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pisme, tel ,que v,ousq.e comprenez, chel'!s meSISlie urs, est fa,J()li.de l,a ,d isciJ)Hnemo~a'le1et1ieres)Pectde l'autorité. Et ,paPCe ,que, ·à votœ œttvre V'OUS' vouliezv;o,uis ldo,n[letfi tout entier, cows et âme, vtowsen•benldez. qu'il n'y ait pas le moinld!reheutr:tentre voo gestes et te souifcf'le ,qui,11,es inSipiJre:l•a sieicomLe loi de tl'édwoation sportive, ,coro/J.iake de la

,première, est !donc Ia wyauté. H ien faut tt1I1troisième: ·se do,nner de pŒe in ,cœllif,avec 'toute fa puissanice de ises -nerfs ,et ,de ses musdes à un effort qui ne va :J)'asS'ans,périt Dans cet fêl1an d'éner.gie, il ne faut ni ,ex,cèsini :dêJfa u~, i[ faut la mesure. La loi ide [a mesUJreIf.ait,la beauté de vos. · sporls. INOIU~aillons.voo,s voiri à l'œuvre, ,chers meS'sieurs, S/0,usioetfe discip1Iin,e mcm1iled~unité, de 'loyauté,_<le mesure : nou:svous cont,emplerions,nous vous aidm i111enoI1JS,. Puis, qwanid v,ou1sserez r:entrés ohez vous et que 'VIOUS v0iu,sl'ecueil!erez. ,car 1'hOIIIlme ,n'es<t pas tait pour se donner itioujoutiset toujowns dépenser; .Ja vie morale, oomrne [e iOœlllf est soumise 1on et de contrncà ,wn,,rytJhme'd'e d'i!latati tion - vous irepenserez, ·à tête repo~ée, tà 11~silgnifioati-onde vos ex,ercices ,physi,qu.es. 1\Tiows roanSlpOtliter,ez !à votre vie de tous Œesi'OiU!J'lSvo'1::re esprlit :de disici,plin 1e, de l.Joy,a,uté, de mesure ,eruversvos flfères. Qui:oonJquea ipaocourn les lettres de , 'l'arti.san ile 1plusvi.goureux de S. IP,auL notire dw~lisafron d1rétienne, n'a pu !Il'être ipoint 1m;pJPé1de l'attention bier1veïlll1ante,qu'i[ prete aux j,eux,de l.a Orèœ, là la COU[1Sle,:à fa il!wfite. f11 ,en tii11eia.Œigwment ,pour donner à ses au/Cfitewrs,oet enseignement grave ,qureje !fais1n1iien, et ip,arIequieilje termine: vous ,cour<ez,vo1USluttez, vous vous !battez, c'est 1bien, ,c'est beau, je vous loue, vous 1bénis, V'ous,admire; mais dites--vous,qu'il y a mieux ,que cet ath!lë1

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tisme. Monrtez,plus haut : vos jeux vous vau dront, si vous tr iompkez, une 'Cou11.1onne ,de glloh1e1q1Ui se fane: ,disciplinez. vous vou~êmes, ~enez en brfde vos ins~ind>s,lcb::npt ,ez en vous la bête humaine et voirrevertu, V10us<vaUJdlm, avec œrtiit:ude, UJilleoou1Iï()IIllne ,de gfoire qui nie ,se fanena jamais parce qu'el.,leest notre union à lia ,glloiremême ·de notre Dieu. 1

Persévérez et vousréussirez fil :ne suillfit,l)?lais ,d~a.~mer ,son métier, Ideùe OO.Iliilaîifir'e, id' avoir les <:1onnai.ssa nces néoessaiires, ioe ,qu'ia fü:ut, .c'est la pen,iélvériaI11ce, ·sa:111S U!aiq,u 1afle, ma1~gré tOIWtes fl,esaP-titu,des,l' 001ne peut air.river aiu ihut es1pêt1é. Il en est iaimlsi,dans i.lOUJS les domai1I,e seul secret 1rtes,et c'·est llà '1e1gir1aind, rde tlousiceux,et ~lssont p11usnomibreux 1qu'o!Ilne ffie1pe!l!se, 1qui ,ont VU i 1e swccès O!til!s. ,cou1ronner [elllI\Sie!ff Ger!tes,lie <<g:oûrt» idlumléitieres,t dhoise imtp'OII1télill!te, mais ce n 'est là ,q,u'un sentiment, passa;ger soUNent, qui ctis1JP"11raît :piair:fois1Par une oau;se bien f,ou-tuite, ·tan1di·s ,que J1aiper:S'êvélrance est la iq,waQbté dwninléllnteique 'fon idoit acq1uéa111riiveir , iau ,swc:cès. 1riir: ISli~"ooJVewt pl,%<lu Nô!f:ezqUJe,nou1sne tn1êclisi001s .goût dlumêtier. ,Le :g10ût,i:l.fa.ut l'avoir, a'Vla:ntfüJU:t, 1pourridlédder idt1,choix ,de lia ,cairr.ièrre, ma:is œci !fait, hly a lieu d'étuldJier,sionmétier, de ,1eitravia,il:J,eir·, ·d'a,c. :quiérk 'les ooninaissianoes indi~pens.abU,es,id'.aivoiir llie1dés1r id'aririiVler au bu1, ide ,posséder en un mot lla iper>S<élvérance, rcetlieq,uafüé ,qui swnmonte'1-esobsta1dles. Oéoorlailementiles 1d&uitls soot ,diffiet i1 y a ide lbilendufles et 1ongue.s 10i!les, léraJpeis à foumfr avaliltid':a.nriveraiu bwt esipéné. Mi1ileexemples sont Là poulr noius enco,llifa,ger, et tel ~nan,d inld~tiriel, a,r111vé :p'ewt-'êi!reaUJj1oornd'hui au a commencé bien fai~e ldleishonneU111S, 1

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comme •o,uvrier .peinant ,mo!deslbement, touJtliejolltf. T ott1t'ie,oairrièrepeut ~e ico,Ulr'onnerpair ,des ,IJrioilllPhes ipou;r 1qui :sait voufüir, .pour qui veut j))erséV'érier . Et si parfois lie ,sUJOCèSI se rfai.t attendlre, ,ne nou..sdé.couJ11a 1gooins pia:s, ,chaiq.ueeflt1o,rtfowrn i troruivera.sa iréooon,ipense. mne faut pas ,qu'u,n,oibsitaidle 1semJésiu.rha,route, un inSflll(lCès qiue[conque, ®us !fasse perdre . Ayons toujouirs courage ,e,t 00ŒllfiaI1Jce aw cœwnla· IVl()l}OU1té ide Œiéu1Ssill" et ,le succès ifiamlne :peU1t manquer dre nous arriver. .Dam ~e rd!omafoeide la rsicience,H y 1ciœ, ce!lui,de a u,n, exemple1Men.so11;vient œt h001meiremia11qwalljle, odece génie q,u1 a nOID1 fid:iiso.n,!à ,qui U'on'idoit ,des merveilHes•qJU'iont i'L!IU{S~ !Ilidlire s.iède. Les debuts <le œt k11d!mirabUe,dherldhett1r ont été bien mode&tes,ses lplI'emièresex,pé1u['s bien ,oondu:an,tes. 1riences pals to1UJfo fü 1a1Vaii iPOUr 1l•UJi cette vdl.onitéinébr1an laMe ,qui a, !fait s,a.1forice ,et g,râ!ceà la!' 1 quell.,l,e le isucè:èsaie1plus bri.Jliant1]1\lÙest venu. Il en est ida,ns. les s,cieœes comme daŒlst·OU$ OesldOiIIlla'ines, ,et œ!lui des affaires idloitparr,tïicuili'èrement attirer notre 1atfunifoI1J. · 1P:ersiév\!!rl001'S idoine ,et ,n'oublions j1a~ mai,s1que:Vooll()IÎJr, c'est ,pouvoi1r.

Pouron recue il de chansons A,vec1 ,ebienviefüiantappui des déparde l'Insitrucfronputement~,cainto'lllaux bHque,l'As,sociration « 'Semaine Suis&e» organi'sieldail11S toUltesles léoo[esde 1a 1Suisse un ,conicowrsde ,com:posi,ti10n en ~attguematelinell1esuir œ sujet: « ResJ)fde 11:a· patrie de ,chaque homme, mai~ la t iel]ne, ohérï,sJl•a 1pair~dess:us tout! » , ,quiest uniepensée 'Cl 'e inotregrand poète zurioois. Ooiliriied KeUer. Ce conOOU!rS, tout en ipermetta:ntaux éc-oliensde manifester, ·s•aiI1Js ,chauviinis ·me, I,eurs ild!éeset iréflexionsau sud~t de

1eu.rpatiriie,ne manquera ,pas de fortifier Q,eUJrs sentiments nationaux. 1I1 sera remis aux :auteu11sdes meilleurs travaux pr imés, à titre ide récompense, un ipetit rncuei'l de chans1or.s popwl1ai,fleset origin1a!eisempruntées à nos frois 1kmgues nafiiona~eset sii possiblle à nos ,dùvers,cantons. Toute ;proposition ou ,siu,g,ge.stio.n à 'Pro,pos de 1a collilectionde chants à ,consitituer, ,que le :pulbù ilc en général et les œrdes mwsica,ux en !l)artkuher vou,dront bien .nous fa1ne, senont 1peçues avec •reconnaissanœ ,par ne Secœf,ariat cen~nal de 'J,a Semaine S,uiisse,à Soleu:re. 1a,borer à ll1a riéussite ûet appel à cob1 ià 1la fois arl istique et po;puiliairede ce 1recuei,Is'aidresse .'à tous, ~afin qu'i'l ,soit :ai:res un v:iipour s:es iheufleuxbéruéf.iK:i brant iéoho.de l'es'Prit, de ,la, cu'lfa,ré et de la ipoésiedes divier,ses i,égfons de notre :pays. 1

Prièred'Oc tobre • Quand la réalité est trop plate , on se réfugie dan s la chimère. . . • a dit un ancien. Nous, chré tiens , réfugions -nous dans la

prière. Tous ces événements énor mes, ces révolutions, ces craquemen ts terribles d~ l'édifice moderne nous y inv itent. ,Oe quoi le • demain » humain sera-t-il fui1? Nous l'ignorons. Cependant , continuons notre œnvre de vie, en nous agglutinant à l'Eglise et en priant avec elle. • Précisément , octobre incline à la prière. C'est le ciel mélanco.Jique où passent _les nuages gris. C'es t le soleil plus rare , les nuits plus longues , les feuilles qui agonisent au bout des branches, et tombent en toûrnoyant sur la terre déjà froide. Octobre, c'est le mois de kt Vierge . . .. Pas la Vierge du mois des fleurs, avec ses


fü processions, ses rubans et ses bannières, que lait resplendir le soleil . · . . C'est la Vierge d'octobre. . . la Vierge du Rosaire .. . · tEt quand on prononce ce nom, je ne peux pas ne pas me représenter la basse église de Lourdes et ses malades. . . ne pas entendre le grand murmure de la douleur humaine, suppliant comme le bruit du vent d'automne dans les forêts 1qui vont mourir: • Guérisseznous ! ... >

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Qu'elle nous guérisse aussi, la Vierge qui tant de fois eut pitié de nous! Tout dernièrement, un prédicatenr cons~dérable m'a bien étonné. Il disait qu'il était < très difficile de prêcher sur la Sainte Vierge». . ., . , Je l'ai regardé, cet homme, et J a1 pense qu'avec tout son savoir il n'avait pas de psychologie . ., [,a femme enveloppe la vie tout enhere de l'homme. Tout petit, il la reconnaît dans les bras . étendus et le sourire de sa mère. Adolescent, il trouve en elle - qu~nd il est pur _ Je plus puissant id~al_hu'.11am. Homme, il lui demande la JOte d un foyer et la douceur d'une compagne; car, de par Dieu il n'est pas· bon d'être seul sur la terre . ,Et s'il a des enfants, il considère, s•ans doute Je garçon comme le continuateur de son n~m et de son œuvre ... mais _s~ fille, sa petiie iille, sera la poésie de sa v1e11lesse,le printemps de son hiver, !a mai? douce et. p~évenante le bon regard. s1 cher a ceux qm savancent' vers le désert de leur vie. !La !Vierge est une auguste synthèse de tout cela. Le Christ aurait pu dire à Jean: • Je .te donnera i un royaume, une étoile, une __p~1ssance! ... " U lui a donné celle qui est I eto1le, la lumière, la force .. . celle qui est tout, parce qu'elle est l'amour. ~ Et c'est tellement vrai que .te culle de la Vierge a débordé partout.

Comptez le nombre d'églises qui lui sont consacrées, et la place qu'y tient son autel. Hier\ encore, je lisais un livre exquis: « Pages d'art chrétien», pa:r Abel Favre. L'aut eur , un pieux et un délicat, s'en e~t-il douté . .. ? Mais les trois quarts de son livre gravitent autour de la Vierge n_1ère . _11y m~nReprésentants d Lax, Mœrel, Tourtemagne, Loèche, Nendaz, Chamoson, tre à quel point les artistes, 1mag1ers, pemBagnes, Orsières tres, sculpteurs, bâtisseurs de cathédrales _fo. rent inspirés par elle et compris par le simple peuple. Garantie illimitée de l'Etat ~ Se charge de tontes opérations de Banqa.e, nx conditions les plus avantagenses Aujourd'hui, « art» et « populaire• semI blent deux mots nettement dissociés. sur Carnets d'~parg~e à 4 1/4% Il ~ , > Bons de caisse a 1 an 4 0; 0 'La Vierge, au moyen âge, les avait fondus ,. > » , 2 ans 4 1/ 2 °/0 en un mélange délicieux, pour les âmes de , Lettres de gage à 3 ans 4 %% tous. Chacun pensait avec amour _1~.même , Bons de Dépôt à 5 ans 5 % pensée. , ' » Comptes courants à vue 3 1/ 2 % A notre époque trouble, en laissant tomber , > > avec avec dégoût les journaux pleins ·d'infumi_es, délai de dénonciation 4% comme il lait bon de rêver un tranquille amour au fond d'une chapelle de cathédrale, ...Cartes de petite .épargne avec Timbres-poste -.. la bo~ne Dame . . . sa 'Dame. . . confidente e1 Celcartes peuvent être obtenues au Siège à Sion ainsi qu'auprès des Agences et Représentants protectrice de sa vie .... ~

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Puisse-t-elle protéger aussi la nôtre! Octobre . c'est l'existence terrible qui recommence.'. . . le granq engr~nage qui se remet en mouvement, broftlllt les cerveaux, épuisant les vies. Comme l'Adam de Michel-Ange, . chapelle Sixtine, tend avec u~e mél~co!1~ue. résignation sa main vers Dieu qm lm ID• suttle la vie, nous tendons la nôtre à l'appel de l'activité. Encore une année à travailler! à lutter! I;: voir tomber à ses côtés des êtres chers! ... une année à semer de l'affection pour récol ter la méconnaissance et la haine! Vous qui êtes la 'Mère, c'est-~-~ire la p~ parfaite expression de l'amour ici-bas, pn pour nous! Vaincus et douloureux, nous tendons ve votre invisible réalité nos mains lasses . . nous mettons à vos pieds nos cœurs usés. !Parlez pour nous là-haut.. . notre av iPiiEl~REL'ERMIT:E. cate! . ..

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. On ne doit verser dans l"esprit des enfants que ce qu'on souhaite v r rester toute la vie. Fénelon .


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De LaU1edwre ide oe ·simple exipoSié res'SQlrt,dai,r1e 0omme [e j,ou:r, la nécessité de la survei!Mnce sur les écoles primaires. P.

Partiepratique •LA NEIGE ·La, •1w •ige n1oiu.·s 1 1md die très. gr:ainds sei,viœs. IEiliJ,eimbibe ,le,ntement le s,01 d'·une !humïdli·bé bien )PUU!S durab:l,e que ,ce1;11eet'll!negJJ.ulj,e; 1eJlll le 1C'ouvre fos,~hamps id'uin mantèau ·SorU•s . l1eiq ,uiel foui refroèdiis~eimenti~)1u:sv:i11 s' a-r..rête,·de .façon ,qu,e ta jeUJn:epousse, provenant ·des <Yraii ·ns ,ccmfilés,a1ux:s1iŒ •l10ns,se ma,intient ~er.doyarnJbe ,et vi,g,oui11erns1e, :au lieu: de

•r,ester exposiées aux m1orih~llesmo,rsu:re& 1

,de /lla11bi:s1e. ,E!fü ,e Œ1em1pl:tiit uin aiufa· ·e ,rôle duqu·e:l déipe:ndent Qe:s1aouirs d'elém. A ,c<: US? _du froid des rég,Îlo n 1s,1@l 1evée<s,1r m~ï1g ,e bien ipl1ws:.s,o!uv,ent ·suir iles mo11ta,ges que ,dans lies 1Pllaiinies . SuŒ"iles ·s oilllll•ell'sqm 1aibbeignenit envi-rnntr.o,is mi1l11 e mèt<res_de ha:uibeUŒ", :1a:1pliu :ie, dans 'ThO's. pavs ,est yr~,connue. T1ouï nua1ge ,q·µ1iv,emt O,esVFS11:te1ra:uiU,oo , •de lkr iplu~e,s~ 1rés.ou:t•en une 1av~•rsie de ,neig,e, ·ret œla :a u·.s •si bien en éœ ,qu1en ,h,i,vrer. Ce~k :rnei-g,es,am:a:sse ,da1nsrles va'lll1ées ,aMoisinia,nbe:seit forme dies ti:laiciersq•ui ,d,orunentna.J'ssance aux HeUJV 'es ieitaux lfiiv.iènes. 1

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DEIJIOA 11E1SSE :LJE CONSCIENCE S'a'in,t jieam,,dieKenty, ,prêtre pofona is, voya:giea!iit à pi,ed, IP'?l ~tant wr !S10;I11 ,dos, un 1peM 1s,aic 1où étarent ;pen:f,~r~es: s10,n J,ingie1e:t·s1e:s,a:uikes effets. Un 1-owr·1U ,est ainr:êt:é pair des vo11eur1s, ,de ,g.t:a1rnd clhe'!s s otI1'S,a,ci min ,qrni',,aiprès 11-wia-voir 1p-r.i l,e fou1ii11)enit ,lui-mêmeet f,iI1Ji~ :sient,pair lu: ,demtarudeirs 'il n' :a 11 :,en ·auitr,e cho1se -qui1 s-01i•t ,d:: ,quel,que valeu,r, IUleu[ ,J1é!p ,ond ,qu'dl ne 1lui ·r,es;te plu:s 1

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111iJen. MOTs i'JisŒeŒais·sren:t mnti,n1Urer ~ 1110,u ,te. ~1ars à 1peine:a-tl@~ tlt ·qu,eliquegpa ,qu'û :sier:anJ,peM1e a~o11r rcou·su fr,o~s OIi ,quam:eAip i~es d 'or .da;;11s son mainttati. Au:ss,lito:t11, ,oourrt 1apires ~·e~ vo~eu.rset -les Lelllr iptr!esente_: « J,e n .ai. 'P3'S_ p~ fou:r idœt-~ :l, -q,we ]'e ~1es,a'Vlaits,san1Q,n je vou•s 11 es all!rni·s 1rerni:s,es . 'EtOJniniés die ,oeJtaide héJroï-qlU/e de dê, s:,nrfiéres •s,emen t ,et d'amour de fa véri~ ~,esv,01lieums, ·non se,u)1emenit ne JVouilurent u:,.a1s :a,c,ce 1pte:r, maiSJ;i;::sI'.1i;r,endd1ren:t tout ce q·u ':iŒ s ·lui .ava,i,e,nt,pr1:s.

' ECOLE ~

PRIMAIRE ORGANEDE LA

SOCIETE VALAI8Alf11B D'JU)1TCATIOB

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T1RIS1,E .SU:IT!E D'UNE DESOB'EiISSiANCE Un jol!,r de ,dJ éioembr,eoù ks r.ivîèr~ et 1~eis, h3ta ,ngis, 1étia ,i,1:1nit g,elés, u.ne mère, SION, 15 Octobre 1920 tP'a:rla,11Jt à ·s,on fils, q,u;i ,parrta,it pour l'é~ ('OŒ •e, ,1Ju1~,dii·sa,it: « Ne rv,a1P,ars s,wr l:a gfta. œ . J,e ite le dréfor11dis, abs10:Jwment;d, dès LaDévotion au Sacré-Cœur Portlir'l'un, 1a ,vie e:situn 1xus:se:-itempis; ,Il.1,fiin :de Œ1a das:s1e,ifentf:r.eclii,rectiement et l'éducation at11Ssi ne 1peut-ill,soufiiriT1q~ïon 11,e pousise à 1~a ma1i1s,on. '> (Huite.) au f11avafüd 1qu'on ,Iu,1!demande un sal ',enf31I1Jt !1e l]J.flomit,1dts:ans d!outeil lfice. Geilui~oi001mprend,qu'il y a ,d1an1& L'hommeeisrt: iltbre ;s:arus.doute à tows 1cri voul1.1ait :tenii!fsa ,parole. _pliai s, au 'S()rtir l• a :v,i ,e 1deisi'nibéflêtSJ :à sawvegarder · aussi insflarnbs Ide sa vi-e, et il1,n'est pas un ,d,err:foolle, ,uin ide ,ses ,c,amaradieslui pro-~-lll 1vairuareses piassions e~fantiinstant où il ne ip1udssepa·sser du S1aJU'Iia 1].JO'S ·e id'1a lfü,0rs·wr :J:'étam:g;~1~,rduse, .~ à 1samaniè!ie ces in,au b~ein 1ou 1 ,du IJJ.ienau, mal n,es 1pour ,dêfeI1Jdl11e ,sa!Illt,qu'il veut se cr:endi!ie.Oll~ ·edemen:,a té:rêtls. Un autlre !élèvera plus hauit ses ch:rétienis-,euoc-rnlêttnes n'usiemt ,que Œ :a mairs,an; !Illa!ÎSi}',aui111e i'TIJS1:s~-e ·et f.IM mallg!f'éUieséoa-rits . où l'enide cetroeJlibeintié,,ipoUŒ" se meft!re ipenisfées.et, 1 rpa:rv,a!irucresa• rlé,sist~,IJJ0~. , . die son âge, tl se laisaiV~c 'les iprrh1!Ci:pestraîne 'la Œêgièrleté corutraid'i,ct;i,0111 Ciilllq miLn:UJbe:s: ,a1pTes,:il etad S!.!f ~ 10sês seim 1dominer pair lliesentiment du ,devoir une bo1nne âduciatiorn a 1dlélp g'llaœ, ·et ,g,Jiis ·sa,it en s'é1oigirnant c:01\Sl, et ,de ,1'iamorur ,de 1Di,eu. 1leur fond de , c œu1 r . Gepenldlant, ,diénab 'lement du: ho,r;d:.Tiout à C01\l1P OD !Ces1diff6',ents1poiinfaide vue, auxq1.11ellls il)euit,dliTeq'tl!' ,en Jdêlfimirhve Ia di.r~c,e:TIJt ,ood 1uin ,orn1qu,emen1tsuiv.ii ,d'œn, en ries Œwm Jmes s1e,p,laioent ,dès I,eur enfaITT~n!é11alle Ide fo vie , e st ,dléteiïminrée :affü,em::: J1agl1 1aœ v,eI1Ja ,it ,d:e se romrpre faa:ld sJéJdlaiiieret sie 1om- ce, p,euverut1Plru1& le 1 p o1nt ide vu1e al.1/qiu , e ll , dhaque h r.:io ius 1s1e s pieds, et k ma'lllretll.reuxavait ·COIITI/p1éter, maiis H eSII: irare qu'ils oha,n. se tpikuoe !l)ouir , e nvi· s :ag , e r sa destinée. 1dis!J)aru. -g,entein,tièrementt. Or, ce ;po , 1 I11t ,de ViU<e, , c tesrt: ,1':édrncation Son ·cama1ria, de ,crie: An secours! On C"est œ :qui foit le fond d'e rehaq:ue &elhfüe; ma is hiéûa,s .! on ne ipeuitanr:iver • nous Lef,owmit C'est,letpir.emier traivaillq:U.'aocomipfü, homme; Ieisivi1ciis1siirudes ide [a vi,e moidià ,tem!PS,et :j',on •nie irietiirie,qu'un cadas'en , r enidr:e .co , m pte, }outre créa.tuJ."e 1 c e fond! 1s1arus l]e 1détruitre. fi.ellil: :v,re. mable, ldès iheipnmüer éveil de sa ___..._., _., Or ,œ lio,IJ.id,c'es!t l'léJdwcaüon.qui ile . Vous n'avez 1qurà voir .agir ces crée ou dlu: IJ11loins, qui foi :doinnes·a, sta'!s, et ivows,n':at11r,ez pas, de peine bfldité.C'est ŒàsO!n œtW:r1e pri,nctpaJ,e: :i:•La socié!Jé11,'est que le dévelo1pipemeu1 de W>us;oo,nv1a1ncne que chatcu,n d'eux faire JCOm)Prelljdre fa vie. :Si -eN ,e ir~œslsi.J: la famille· si· l'homme sort corrompu de fait ,de lia vie un,e i:déeq,u,ile dirigie da-Il!&cette œU1vtt1e, fos lélchecs.qu'elile famille, il' entrera co,rrolîl/pu dams la soci tout a1·ernsemU;JŒe ide sa conduite. pewt subi[ ,dams ,rout le res~e 1s,orrltbien 1

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42 <j,Ue, .1n~ ·e~~ ~ tu'.en.et mor/ail. Un anicien . Geipe'Il/dant,i[. ine fauldlria,i:tpais tourava1t ldléJ~1dilt: <<Que fau1til}, a,ppiren- r~u111s loin d''être i1rJt~ara tbLe1s. Si, .au ,contrai- pû'UJreuoc1plu:s :qu'un maître, pliu1squ'un ~o,nünuer d'emp1]!oyer oos moyens ,e, ,qu'un a:rni, ,qu'iil ~ d~ aitfXenifaints? - Ce ,q,u'ill9 doivient d'e~e11g,nemenl mest bon, au début, ,de re, ,eJlletêchouieidla:nsil' aJdoœnp[is,settnent,fœre, 1qiu':tun ;pèlr 1a et inlfiflliment1prus que <:ela· fa,1>re et,aillt!hommes.» die ,cettemisrs,Î'Oill, fouis, lliesrbalents qu' eiLle to,ut oel1 ~ad ·~er ,a~x ,entiia1nts l,a oodacti0rnldeis IPOUJrr.a donner à !l'lhO!lllme,au1q :uel el1le ,qu~iileslt1leuir1cheifeit qu'eux-mêmes so~ ~w:o~lîsqluülll Leuirdo1n:ne;maï,s oO!ITime 0~ dioiit p~ tuirellemetJJI: , s 'insipirer de lp.oureux 1,eiprin. n~aura pas su :frai[·e rdomipre'I11d:re l;e but ,seS1memlbres;1qru'il€!Sil: ce[P.nl~1 .1 c]pe enus pa,r Mme rdeStaël ,dan6 11!fauJt il,esacco1litumer auss1i élilitraivalil !lète leu, de sa vie ·se.ron\t ,d!es insfü:tulmeintsde ,c~pe,d'uillevie d!iivineiqiui1001111[l on r:1Joitles abandto,m~r p,e<U fe«1.ise1g;nemei:it pulblliic,,si Œ 'o,n veut œn- persiOini~el, ,et leurr ,vie ,raisionnahle,i1t mort, 1qui ne lui seir,viiriontiq,u''à sa ruine v,i,ean.iima11e a ipeu 1a eux-memes,, fos ITais1s,er vai,nJcre d,r,e _a.uoc _ifamllllil:es et à Il.ai 1P1ahïie des ensa'l~s !,aiqudle lla vie an.imaJe eit la vie elt là ,liarU'itJJe ,de Ulas,oiei'été. 1sèldelflll: P~ . 1Lewrs!l)flOJPrns 'forces, :les obSJtaole~ farfü <q1W1 1 p iols ,elru genme tou1tes 1,es Nous .aiv.0I11Sà 1peiinelbesio ,in ,d' a j ourter raisonna 1bll:eseraient les 1prresde toutes quiaJHtês Ce serta un ·1e ['!homme ,e1ticllueultoyen.Orr ,qu n1s !Peu~enlt1I1e1I11contrer. qru'il n'est 'qu''une ee.uft.e1diéev.mie de a~smo!Pts: [1es, mettre· ipar .C()lns'équent ne isaura1~ ,ra1s,on1né1ibilement mo,Y~ d1e}es aig-11..t:eirrk oooilr;e1es ,dif:fo1 demain1ckir ·CJlssihfüté de vme J,a,vie, c'esit 1oel lile que nous. en d®ne ae- danis une ,so.rte,d''im[P '_léooi1es lfrormas,sentIdes, homm:es Œ_Jlfos1q1U1Œs1aiwrio!ntip[uis tia!I1dà sO'tllf hors de J,ésus-Ohri!Si't, comme i~s è;Ont q,ueŒe>s lui~l:àmlêmeide qui nous 11atet1l011!s, celle frrr id'ainsJla rvie. .A:tnSli , dla.n,s . le ,ooiurs ac~p)hs; 0111 ne 1Peut attei, n 1dre ul!l ,pasifüilité de v1vre hors de q1u'iQ nous faut envis·ag.er notr,e vie com- dan.s l'imipo& ,es prrJmai. ides él/uides. ,M1aüs t0>ut ~e mo1yi~ et '~[)~rri1elUJfdes éooff l'ai!ln0S1pihlère, et ,de vÜV!r,e hiu1mainement reJilrlésullt_at me d!esti,I1Jéie là nous •rendre ·se1111hla lblles,à Tle!S,.l' enlserngu1emeflit sera ,de mo irns en moru~e ,sia11t q•li,,âl1es .Y , o otr:11trirbuent de Ja ,ne. jlésws-Ohir i st, et ,pa:r Jésm;,Ohrist .à hmis id',eta sociiêùéhiuimai mainiieirie ù,ap'lu1s001,célice. La p,rlncilp,a,le moiinisinltuitif. On ,dira 1peu~être que ,cette manière diiffüic:ulll~é Dieu. Tous les .au,tr.es lbutts-sont secon)PI0111 r ,les ma,fü,es -eS:t,de s.aMais [es tr:avaux s~dlaii!'eine ()Ot1.:eret voilfg1ralduerŒeurens,ciig,nemeirutahn de 'davres et fülsJdloiventtous être raip1por.~és d'en,visag€lr\la vie ~t la 1pe11foction, nen~ 1qi we rr'êdluioaitilü!rl~tellll,edtuei111,e de à œlu,i-llà. Ce ilmt p,remier oo,mpren.d qu1efous U!eshommes ne sont ,pas tenus ne!Pas Œ>J1U1s/q11Jer U'évdJu,tion ~,afo1rena,e11'h,o,mme, il1 dlau~ :pouf1Vioor à l'êduicaHon que ce peut de['enfant à l'homme ~aùt Ce n'est que tous illeisau,tr1es, ,et ,aucun autre ne ,peut à J,a 1perfooüoin.J,e 1riéjpo,n5Jis phys.~q1u1e~ moraJle. ,l1UJ i êtœ ,suJbsütu<é·sranismettre 1'homme bren être ~ p,eflf·ecüo,n,mais q,ue c'esi poo1à 1PE:11qu'ill füuit ,eis1say,er rde moldifier Quant là ice 1quii ire/gaindel''élduica.biion en op,posifioin1aiv,ec •J1es 'dessei,n:sde Dieu. assu[émenl ta ,viêri:bé.Or, Jésus-Chrilt les habiiltuidesldu ,oo,rip,s,et 'de l' esiJ)rat phy1s~q !u~ !dans 1'es iécoJes in1ritrna ,iJres ,n'. e st rrren, 01u ill e~t tout po1UJr mous. Cro~ Le Cœ.u:r de Jésus eslt il"uni1q,~e vrai pou,r1p,at1v,eniir iaiU •biultëlioi,g;nié et d' aôord >nhil- n'>olb. ni+ d 11 '1' ' 1J,0L 1 ,e U,agy~naistique, r, e 1 à ,Sü'Ili i•ncarnaüon ,i,t .à sa moirt, croi. ~, '~L ,~ , dlont po1nt ,de vue ,d'où .J:a . vie .doit être enviidéaU: ["homme IP,a,I1fait. Dains les éoo.le1s 1qui ruo1U1Si fait vivre de sa 1en~e~gniemen~est :d:~11In-~u,rs ,dbil~g ,afaisa,g1ée, &ion la veuit:bfon,comJP,ren(dire; '1.a r,e là l,a g1râ1ce prumairres,,0111, ne doit ipo~n~,01uiba.i-eir gu.e Te. Les :e:xe11c1rees m~Maillres 1c o ,r11hr1i'biu ,evre; à Œ'Eiuldhari!Stie, 1 q , u i n!Otl!s n:ou11rit de ~eJPornter,u,n~quemetJJI: à ll'intêtêt i111di!VI · aint, swr,tou,fdans. Je ,rnnt 1a1U:s,sii s,a d1iai:r, au ciell ,qu,i 1dio it nous faire l'ëllèveeJsituin ,eJnlf au dévelOJPIPemerut rphy,si\qiµ,e ~tœlt,1à ta lfaimillllre, à 1la sodétté, c'es!l ne irléignetr avec lui, ,et, en cro, ~s ifilêmentaiiI'e,où ~es ~eçons, les de- ide retlli1arrt.,f',ou1r .oe1qu,i rega:11de['éldu~a oomp,r,enldreqiu'inrpariiaitement, er éter,ne)]foment ne 1setmnlt,poont des exercices· qui caholillmora11e,,ell1es.e pou'l'Stt,i.t ,pendant oe1a,piréterudretraiter Jélsus- vo1I1s par rC1oll!s1é!quient ta ,oOiIJl!prellldre mal. Il yiant folUII: dema~dent ùa réifüexi:on,et 1l/a1111a~U1rîité des, ëiiJuldes,no!Il sell!letouite ['a ieliUl:rée y a ,da,ns:[''homme Ides facuiUtés,d<:sbe- Cihiristreommeuln p•ur aiooessoî,redem, ne d'eslpnt(de-l'homme. On ,ne 1doit d!o,mer mernt,dainsides ~eç,0111s s1péclailesmais à 1S101ns,. deis ~eniclain 1oes que ni 1a sodété tre exrst,ence, ic'est ,ce 1qu.e la ,rai1S10n a.ux:1eJmfainJtls ,que deis 'tf'aivéliux:à Œeur. towite 0ioclasi.0111, !aUJr,a1t a: d meHJr,e . ( A suivre.) ip.ein!dain,t J,e&oléliss,esein nli 'la, familllle ne iPeUJventSiatiisfaire,et ~tiée ;~tIP!l}UtM aw-/dess10UJS 1cterreurp,oir- rrécréaüon, en !Pr,cmiemde,etc. ' ,que le Oœ:wr Ide J\êsus. ·seul 1peut oomree . ·S ,JJlJSiélp,11011.lJV.enil: ilrtüiPide d'ilffircu[tés En aig,i,s.s ant an!llsi,:Les erufa-ntsdes blier; ioell'Uii 1 \CJ 1ll'i ne connaît pas Jésusfüis,ne dans [a tâohe qu~Ollla,eur «:liOJnillie, Autour denosécoles ,1100t des d1a1st&es C'hlriSII:, ,et 1qui ne 1s,e1réll1Jip,onte [l'as tout tarrldenlt )Pas à pirenJdr,el'·écoi1e et le maî- élooGesprimaires soiriri. Jà i\line cer.ta..ine'halb1tUldede enillierà 1cediv.fa Sa,wvellif,·comme fin (Le véritable obiet de l'éducation.) tre 1en ,av,eirs~on,1c~ ,qni va miaruilfes:te- ayia.Illtlcflé' ,demière, ne se 10011111PrenJdtïa pa:s lui-mêmen~,oonlt'.re~e huit,qu'fü faut se pr,opo- 11a,isoooemetJJI:et lliecaractère éba.u,chié. Hl. Ce ne 1s10 ,nltipirni:tJJI: enoor,eides hommes· i'1 me, il1n'am,a pa s ,d,e :reJPûiS, ,et ii se1,0a Mlaidameide ,S,t,ael,en 1éio.dv~,n1 t : « Tld &er.A,u oontrai1rre,si J.eur traiva:11se fait fault bHem!Vai 1sser ,quei~q1ue ,chose à fa:iire IJ)ü'Ul' 1u,i,.mêime et Jpour !lesautres un su 1a.J:11s b~a'.11 001llip. de ipein.e, ilts y ~Ilü'UJVenlt œ ,qrtllilfairi:die ll'!h1orrnme un homme œtlt et à la réactionnaturelle. iet de tolUlr!menit. du!Pllatsll!f ue p;lUJS a1vsé -à 'l'eX!péirneintie 1 iet 111n' ·en esit q1 véritalblle IQlbji,i:Ide Œ'êd11.1Joafüon », a Tie/1:lie es,t 1dlonc,,dJainis 1son expression i)Ollir. n~ 1~aiître Ide ifla.Ç001ner, de fürtnrnr SeJloin1'expr,essiooi;:d'Heirbwt .$p,er11eer, vtoull.iu rd'ilr·e \q'.UJeœe'bUJtde l'écfu leurmite:llli:g ide 1l'exipenence,sont id''aûltle:U'llS fa tPllUisi 1o~ête, Ja mission ,d,e l'édu- idloiuite ,emlceet Œeurcœu.r. C'es~drure 1 ,es,t,eç,onis léltaitlla ifio)nmaltrilon :de O'hormm e, n [es jpQu1s saJliuitair ,e:s, Ne,n·.q,u'elMes,Sloirent ,caHon. Fairre connaHre }és,us,Ohrist ii~o111 4111 'ill füïut, 1po'lllr ,i,ntlélres1S1er rre1smrfarnts 1les motl,nls agriéaibiles. P. aux jeunes chrétienls, 1c~e Je vrai mio,_ ide .f'homme tell iq1uel,mlai:s,dlel'h id~s .~~ j,eune âge, emJp,loyer1,~ ,nlt, 1i'111sltruiit, ir.aùs 10,tlifl1é1Jbk Sll~ouit tilf ,èlieJ1eu1r crléia±i!on ,, lia raison de ileur 'bi,en i]Jloirta ~o :de ID n ltluilh~e. ieis !1eçroinis ide ,chloJS , e s, •••• lf,a1P1Pellle ioe!lile ide JIUIVéJruaa: M être, l'iolb!j,etide Œeit11ris faoul,t,és,1e ,ooim- ,m)axilme t e11Se1 ginemend: JPairl' asped, la ·forme, sana in cor.pore sano. Ern ·effet, !'éd piJélrneinit niéoessa1tede tou~es[eisas1pirnlesdülU~eU!lis~ etc. T,oiUt,cellaŒ.ess!élduilt 1 La paresse cons,umein·sensibleme,rutticm'S1lletà n'êlever, ti,ons, 1!:as,ouilioe1d~leuir, lbonrhew-;leu:r tfon kte J'ho1mlme1coins:i aturie ,~t!bewr 'f1aitgioûter 1'êtu,dle. ' tes fos 'Vertus. La ROClheioucaUJld. idevu,e ph faire ,cœnpr:enldre qu1e Jésus-Christ ,est Ileformelf aux ltl'loislP'O~nts 1

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j"a,i di~ qu'au ll1lombreIdes d;i·oix ,qru,e ,de 1v:i;v,e·v,oix q·ui ,soienit:sati·sfais1a1nt,es,? On va le IP,o,usseet !dont l()lf1 ·1e réklollite. sinon vmpctssiible.Ai.01&i jl()UiS.aivorns , à If.aire,11~alll-t mettire ,cel,ui Ce s:e.ra id~Mici1e, tran1sportlerà 1a f,erttne,1,e mettr_e en meu. (Fin.) 1cJioo .1JC,l])O'Wr , e eJt efll&èig,nemen~il fau!t ~ 11-a m!ét1ho 1 de , e t ,ceLu,i Ides p ,r1oœdés . Ma 1 ne l}e ha:ttre. il;e hV Deir au meuimer q1ui en ~e1peu1t,,e;pil!oyerl~ GiétlhJo1de à mo.i, c'es,t il',exip,osiüoninter- toutŒ leS1foi~ 1qu'oil:1 ·Mais ldaillsl'éd'uioat,ion·en ,gténére,l, à f~a dieaa 1fumine.A:.veclia farine, ~a méméthode J:nlbu;iJfaive. :f(Jil.ipUe; mon , p rndéidié, c'est l.'inter , r ,o,gar~oo[e 1p,rimai[e en partiicullier, que ide naigè.re fora idu pain, :de œ 'Pain ·dont ~n ou' jpl2wtôltll'inter1PdLa-tion;plus ou .Mlai,nteinanrt:,VÏoiYŒlis la r~ .artiüon ·cho1s1es :à ,aho~s,ir 1en ,o,ufr,e,si l'on -veut rt0u1s no'Us trlélg;afuo,fils en œ moment :,aoinis lfreqwen:te,11amise en deme,u;re · deis1étu\des,g1éo1g11aJpMqiu :es ldan:smes . trois qrnel~qil.lJe reuŒiêU'ssir 1dia l1lS,510,nernse _ng11e- A1or,s : « Que 1celJiles!du- ciou1r,s moyen wr mes, élJJèves, 1 dle 1ao,Ill1a!bo1rer à '1a le: coyir : s éliémenrtlailre, 1nmyre n, s: u périeurr. à a,doq:l'ter,:~ e pirO!c~dë s'en 1ail~he ment, lia mefu.o<de nltfaitrie UJrne lf0111ide à vingt iPas kr\ se lP!resen!benlt ideu:xicas: 100 . l'lélcolle est à su,1vre,le devoir à -dornner,'les foutes d'ki ». v;aus, meis :gr.ain\des,;ap[)!f·od1ez~-Our, .. « -ense11g1ner . ,c' es:t·ohoisi1r,, et des /d1rigiêepar un 1s1eu)I. maîJf.re,,o'l.L ,eil~eest à .:.si~nahe,r idéllns,}a,oouedtion, :J..e1 i\f\r,e et ivi0u:s,et ,oorutinuo,nJs,nio,k,e oauserie à toins,que 1rnou1s :a:p!l)û1rfon s à suiv;re ce-tte ,comp,oisJéeide 1J)l1ursiieu 1 1s1ofas1ses:.Dans, Jes soul\nentiusig1 i1.aupa,s-sag,e,d\U ,'li!Vreà lire moi)ns1que . .. - Non, non, parlez-nous, xime ·dlélpendent'liesriésuatats q1Ueque élc.o!leis !à ,p1Lœsiieu:r1s 1 maî~r,es · on conçott OIU à ex1Pli<qU'er, v.oire iles ,ex:p1rns,sio ,ns Ma,demoiseiHe;notus ifern1nls nolre ,partie ,ius .]J'01UN"OITT:S ~pérer Ide naitre ,dlélvoue- ,que 11' ,einseiJgiruennJelnit soiit \bien plu·s fa. qui'i[1con1vvenit -d'em\ploye1r. E~ c'esitfau:te ap1ïès, - 1Eh .bien, ,c10,111ti11uo,ns notre en. ll(O.t et de nOisef'.fonbs ,. de .sati&faineà 1de tte idemLèr,e olb'ili~ahon trehen ;s,u1r:lelb'!Jé.c:esll:une 1pl\.ant•e de -la çil1e,1chia1q<1.ue ima:Nme1ay.ant à ifak,e à une <cat~grnr,i,e 'bte,ruldJétennünée 1d"él]èives , de ,t pou[ fami1füe,des 1g,mminées. Void les 1carac1q,uiëitairnt,de U,~vr,e:s.!fai:ts, ,oe1pe111dia:n même : f o1r , o e, Arns 1 s i JJe pfan ide cet , e 111seinos 'éco'1~eis, -agg,raN"ent not.re 1tâidhe au 1tères auxiqiuelisioo rrecorrtnJaJt les gramiLaGéographie à l'Ecoleprimaire glil!e,me,nt s1eifaJ-t .il idiiflf,érenitde ceUuid~s lheu 'de l':aU~ger,que tant de ma:îfr,es sa- ll]ées,. Ce \fouirraig 1e 'Vert ,qui couvre. lt léiooües , à u,111 :s,eu~ imawre. 'Les leçoiJl,ssiev,anlts., 1c:Mv 1oués même, il:Ohoamt d1ans rlham:r, vio,isineit qu'on a11)1pe1 1e, je crois, ,ronlt réJp,arties-en aiu1ta ,n1t,d'1an;n;ées qiu'in no,s ,c.ami p1ag,nes,1peu:t~êt:œ,dams nos, vil- du rn1v-gr:aS!s,oe ,ohien1dent,ennemi .diu ,De·sboinclls ldte[1a IDrni!l!sle: y : a ,de , c Jla:s i s es .. I Prr-enolns, 11,eis;: illisne sél!VentIJ)a ·s met~e leur Lain- culfüvaterur cette h1e1rbe 1p'a,r ex,emple, 1 1q,ue nous, fouAtttrelf-Otiis on 1001rnimença~t '1'étude ,de g aige,à lia J)1o ,rtée de leuirs 1 1au1vrns pdi,ts, Ion,9 aux ;pi:elds,sont ,des g,raminées. à 3 1dl1asseis.de g.arç<onsou géoig;r ,ajph,ireQJiair 1Fa 1sl])lhèr ,e. Ce n'était ·une 1oomjmune : 1r,e ,anniée: ,f rude ,com-pretede .au)cMwris choisir ,Lemot ,q,u·i fimpp.era Hle,wr;s. üg,es feutilNe,s,.112:ônes 1eS1 , exami- p 1naJturr,eL. 'H f.aut palliir, dans les de lfiU'. juistie,l'expres,si.oiniq,uiir:a l'i,ntefüg,en'- 1nez-m;i !hi1wticclLa1dle·voi\r.e miieux e: :«le fa ,commwne, ldu 1canton, 1des a1cdden1ts no~ icJI' olb\s,er 1valtiro n, cotm:me l·a g'.fo1gi1131ph~ques, a'Veicnotionis trèlsi éllé~ ce ·efü y .fena,de Œia1liulmièrn. vioryezsi NIOU!SI y 1dëioou 'vrez .au moi'1ls ,-aiph1 1e, Ide ice :q,u·~on,oonnaît bien, de ce ,~-éo « 1E ns6g:nei- ,c'est iohoisir» ... Pour ,q,UJeliiqu:es.-urn,s, des ca,mcltèrtes qœe nous ~' on ·a S'Ü!UIS,J,es, y,eUIX, ipour continuer, mentalres sur tle :reste lde·œa·g.éJo,giraipihh~. bien foire .11essior 1tÎlr à nos yeux ,cette vié- avorusié!tu,dié!s tOiutà 1'iheure. Com,parez 11'ioldru1Cti,0 1n ,en in/d'uicti1on. ,p'arce qu'on 2m!e anniée: Revi,sioin,p11êlimiinairede Ia riihê,notre 'VfoHile maîtres:s,e,empfuoyait,de ces ,trèf1es, icesi -luiz.ern .es, œs !Sainfoins lie oorn1Ja ,î1tp,as ,enoore. •L'enfant, d'ai,l- 1commune, ,clu oanlton, ,ébt~dedie sa conet !dieFE uroJpe,,etc. 3me a-nnJée:EtuJe me so1U·- qui iv•o,UJS nombrieuses oo;mJparaiiSo,rns. enfornrenll:et tâchez die -~ rouver iurs, eisit,eS1S1 eni:ie)Hemlenrt -cuirieux, jiJ f'aut i.\riée de ~péicia iLeidu 1pay-s,et ,du r,els/teciiumonviens .ai\.li moins ide ila d1amib1.:1e à me11- des 1di'fil16ren1ceis . Aij_~rès q,uelq,u,es féldhan- lbn,lcs' ellllip ,re,s,seir Ide JPilio\fiter-de cetJte de, , t oru~our1s éWet 1revisionpreaJiaMe. 1seir, et du geis;d'd~es, no&·grrenides.allil~r ià domjpo bler, ,de la itaipiissierie -ent irejo~"·ieu!se ,dilsjpo,siition, 1ei \fiafai.re -s:er ,vir lbo11.ljquet à faire. ,Mais .que mes compa- ,d[1e,leu11Scamaradles plus, Je.unes,ll)UIS Mais !dans 1es &oees à uin ·seu)l· maîl'enseigrnmenit,de Œagéo1grnp:hie ,comg,n1esse iles r~pelhlen1 et igue mon co,r- ,on .reipr~t:be·,clhern~n!du vifüage, des p~i'de toultesles, .autres brnn 1ches-. Pou-r tre, '1'ense~gnJementide ita ,géo,grnphieesit .re1oteur ~es r,etr,oiUive,d:a,rns· sa füao,rnd!e gruées 1œhe1\bes et d,e füeu:rs à la mam ,pl1ws: ,d'id'ficHe . 1Si 1h e maîtr,e 1/ieutfornlaÜ'Ve,d:e 11'e11- lbi-e111 isfai·r·e· ,cetfüecwrioS'~tié iimaig~na'ti ,on! J,e,of!ain:s 1d'avoiir.dit be1aiU· 01uà ,1,a•cem~,wr:e. bien sé,t. il! fia.u/t1prooodier 1pair 1Illtuitio,n ,, -e,t mer fr.oils,-oouTsbien ,diJs·till!citiS, coujp, 1d'.aivo ,iir.idit ,de trQ\pet de n'â,v,oir 1pa1rt99: 1éJ , & nen'itailie, moyen . , S 'l.lip~ieurr. il e en œuvre .to1U1s 1 , e s mo,yen:s . po1 s si· Le lùendemain ,oira·n1deset petites me pas asisez choisi; je me h:â'te id''a,r,r.iver è . i cet ensei, g 111emJen"1 : ne p-ou111ra 1 diornner 1s ,au • :pio111 ,r rr.ra1p1Per [eis ·sielr11s:des1s.in firent 1desi co1m1ptei;.œ111dus,q·ui n'étaient aux exem1Pn1es, ,qu·i me ·sioDJt ,demanldlé!s. ,oh a1 quie ! Q1u 'u\n ,terrnps tpoip limilté ,dans, '.eau noir, ipŒ1omenaldes S'cofaire~ emnit:·s,an,svaJ~1eutr. ·Ma leçon avait :réusC'est dans up.e l]).no:menaide du j-eudi. ipoi et ,ill ne [1\1.i ,sera !p.a,s. po·sstble de i <lesiea/nteset ides,gliobespil1at-s, ~,t en -c:tou,ns, 1si,pa.11ce 1que j 'a,v.aisapj1ropdé mon enMes.é\11èfv ·e1s, idu,cou111s: mo;yen et du, coiurs foetie,n, à oha10111n fotmni,r , ,comme i'l )e vo,ulc!Jr-ait et i1e f.a-u, 1 Ide mes cours. Pou11- ief, édrits et muets,. La mémoire sera 1ti10111s · suipériell\rm'1a,aoolll1Pa1ginent Nous som· ta:nJt,je ,cra~grnis1d' avoi:f été fr,orp,loin. !dieis,ex:p:lica , léW,m t ah1a:que lei œI1hainem :ent mi.e'ux1euU :ti.vêeet sion 'idirta:it, mes à ba lfiil!,de ,j,uin et nouis 'IlOUsaisl!e,s , dieion bi-e111 pJulS1sûre ,que si il'o1I1 fois.ail çon, 1ni Ide ,ooir,r~eir ipéllrlaiitlemen'i: à foire mes. petJt.es ca,mipagnat"· seyons p1oor ·g,oû!IJer,jtuste ,devanit: un Qu'ont ,v11)irs . qui s·y . r a: p jpodent. Ce n',esi t qU'en 'eço,nts , purr,emernt eX;po,sitives , et rdi,des ifamit 1es.ide plantes! Qu'~Jles 1e1atrve,et sicb:a!Illjp ,cfiebl:é•où ides moi:~,onne'Urs f.au~ des 1c011Œ empi:\o ,y.ant lia m1ét<hloide i,q,11:es,sans aivoir ·re1Co 1wrs à aucun s1a , d he111t an:a1lyis ,er urne ~leuir, l' adrru:rar, 1ent Les JProvisions tichent ,eit11.;a;maS1s mul ] fü, n :ée 1 q111'i:l pqur1r,a parven'r b ernsei. are;a_L'enfant n';ame [Point1es, abs,La,cullüve:r en pairer 1eur ,chieminée,s'en - rée•sid!u1p,ani-eret :Teipre.mierap1piétitsa- <llâfi.erou ,~'ens·ervir ,a,ube·s.oin, n'est.ce .g , n eir d'U'fl'e fa:ç,on ,convenaih1 e fa g!éog ira tonsi,lbi1en :qu,'fü en -fasse 'l·ui-m&ie aeçon ,de ch'O· ip.aisassez? ,P,eu!l:-êtrea>j:. man~~ de üisfiai1t, j 'entreip,r,enidsUJI1!e .à, fü rveit.tf{d\es,,eXJpIDica'hons, i1len eslt 1phie. Pertldlaint.q·u':œn moniteu1r, ,uniigiloibe S-EB. ,Du morceau ide :p.ain qui ·s',acihève ,a cair'te,·donne •u'Ile e: :commen/t pou,rna-t i01n, ae pl:Us à !tamain ou ,devant -1 mesUJile,et n'.ai je point encare sufüsall1· nouls 1pas,slOIIl'S à 1œ 1Mé qui le fournit, à ileçoo rucliimentaiir,e aux 1P!lus;peitits, ·~es enlt,en ,glêb1gtr1aiphie, :hui en idon'!l!er 1ts,i? iJ1amanièœ dlonit on [e ·sème, dont il ment .e1ho

Enseigner c'estchoisir

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4.6 uiis des enfantls ne ,présente. él~ves ,'du ICOIUJ:'ls mQ1yenétuldientt u,n,eJ,e- ,te, ,les ·CP<~q ;P,~;s to~~- 'l'1aborld 1es mê~es ca,ra,c. çon et font un ,dew,o ,1r s·111r ,des -oa,rtes ·a•r- 111?nt es 1d ex,ad1tu1de 1qiue ~e ,Oail\qiuell'llaig idoisiéeJs, ,eit,oeuoc ·.&u r:Jou,r ,s 1swp1erieu1ritra- h:Ji" 1PeUJ à peu il? :s~ornt!Pi~us f.ildèl!ies, e:tfüi,a. v:aill1en t égaiùemen:tde [,ewr côk ,Ens1u,ite ·es ,devteirudirn111it élJSISiez h un léllèvre tdu ·oou,11sstlipérieur fa it •rocifor lle·1ment ~·e:s,é!Jiev ,.1, • a. 1u)rip,roluuù;e ,d',els.carlles san 81mo. 0:a leço1n,du ,cotu,r1s i iélêmentaire ipenidlant lb1,.les 1po 1qu,eJe maître ,en faiit auta:nt 1 p,ou1rl·e tlèLe et ide~léimoir:e.C'esit_év1demmentlebU!ta1u1q ,uel Jltfa111t :p1arivenrr.On peuiten. ,co,wr:simoy,en,et ,suJPériewr.Quant aux ,errn:pmoy,e,r :] es .j eux ·die géogr;é\P hi · idevoi,I1s.,rc1ie:sit11emaî itre :q,wiaes oorrfarie 'OO!Pe ima1 g irrés \Pi3<f : l ' a, b lb'é ûauiltieir, · e t ènf~ to'lt!s, aussi bi,en ,ceux 1du 1oou,rs moyen isuJr'la 1 oar,te et par ié!critqui 'q1ue,du co.umssu1périeu~.Il donne e:rusu ite Jes v,o;yag,esi 1lais,enlt lbeaiUioOu)p .aux ,enfants, et.im11aTeçotnet aeisldevoiJ:'ls qui 1doi-v ,etnit,sui· 1p' px;iITnent · s a1I1Js 1 p iei , n e, ,dJa~sU,eu1r_!!lémoire 'V<f ·e, hl inteT!roig:e ~es léllèJves ,pioUJrs' a:ssu.. l.a ·1eçon ·qµ',01n !Veittt meulfldoŒ1nier. ' reJr ·q,u'iiLs,o:n1t bien ,coITT]ipris ,et bien ,r,ei. !Eln ,a,g:iSiSia'nt ailllsi, et en .&e 'COIIIÎor. teniu !La1leçon.du jiou!l'. marut là lla naJbl.l!re,de 1',enlfanlt, je crois :Mais, 1poo1r priodélder,aimi, 11faut que !POtl\V'Oilf a1ss1l.lfer1qu1e aiesJeçionsdie ~ ,les IJleç ,orusi1 sio,ie1111t 1doniceintr~q 1ues, et p,a,r a,p'hie ser ont '.Î!l'U!dueruse 1s. Les,élêves conség!ueint, il est ,n!éoe1s'saire qu,e 1'i,rrs- gr. , n e pO'UJDf'O'ilt [)eut-: ê t, r e ipas réciter, fuut füuteUJrse :so~t1tra·cé au commenicement ,d'une :haleilne, 1~es,mo,ntaignes., les ,de['iannlée s,C!o lai re, ~n:pfa:n q,ui indiqué , ipour dh:aJq'U:e ,acmrs, pair mois et ,par s•e- ves, ll,es.,r.i,viërie:s,etlc.,ide1 eiur:pays ou de 1':.Eu!I'\OJPe; mais ,ce )qllli ~a:u:dir ·a bien maiine, •lies !I)1arties ià iêt,UJdier . miewxiiù::'t'les ,a1UIOOJJ:11t iprés1enrt:1s ,deivia ,nt les iPour 1'enseig1nement,de 1a géogra- yeux eit,cela pour ltoltl~ours . p1üe, ~l ,est es,sen:tiél,qU1e1'ëco-1epios,sède V n vieux maiister. aiu, moinl& 11esi ca,rtes ldiu ;pays, de l' Eu•• rope ,elt1la maippemollide.Les ,éjJèves seront ,exet1cés.au 1tmoé ides idarltes·srnr le Billetde l'instituteur tab:lea111 no-iir, ,et ~'instituiteu'r fiera.,a:veic ,eux, des, ,gromenades géoigraQ Jhiques = « -Le meilleur maître, a-t-on dit , est celui 1Penidaintll~q uelJies rl\s po,Uirro,ntolbserqui emploie le plus de craie . » Ce jugement iver, idlans J1a , caim1Pagne,Les ooilllin-es , les co\ur!s d',eiau, etc. Iills ·atP1P [ 8.t1!d 1ron;t en qui vous a l'air d'un paradoxe, renîerme œ· pendant une bonne part de vérité . Notre en· même te:mipl9à s'·oden,ter, s10Lt à l'aide seignement est trop auditif : c'est pourq uoi il 'dn.f , isofoiU,s-o ·rt à l'aide des éfoiles ou ennuie souvent les élèves et ne laisse que des rcl'',ault11el& 1poinllls , icllereirèl:e. empreintes superficielles dans leur intelli· .Les 1dirfifé\r,en ts prio1cédés 1pou:r l' en,sei· gence. L'enseignement visuel, par contre, t!gaie :gneimenf!diela 1g1élog,raiphie seront tou - l'enfant et frappe l'esprit. Surtout quand il s'adresse aux petits , l'instituteur doit donner la j_oulrsintuiil:ifs. Darns 11es , ,t.rois .c-0UJ1',s, les plupart de ses leçons la craie à, la main. Il ne éi'.êvessw01ntex,el1Clés •à ,l.a lectur,e swr [es bornera pas à écrire des mots, des chif· ,cartes muettes, ,p}aoées: .a:urtantque pos- se fres , mais il fera des lignes, des figures, des ,sibile,à côté dies iea,Iillesécrites, qui aucroquis, il pratiquera à outrance ce qu'on tio,ntfowjouns étié 1t'Jtiuld i~ss aul!}arnv.ant est convenu d'appeler le « dessin occasion(è, léjlèlv,es ,diu IOOll!rs mcyen et du ,oou,rs nel "· C'est le sûr moyen de rendre une leçoo stljpérieur foron1t·des ,orio 1qn.llisde ,cartels captivante. Mais , dira-t-on , il n'est pas toujours facile u 1110 i1r; mais swr 11e .caftüer,et au :rabJ.eia ,oher,a Ide _saiqiuer,oeis d'exprimer ses idées par le dessin. Eh bien( lle ,maître l,es ,e;m)plê ,car\bœ,Sill!f ,1,esafila:s. L'imitali,on sew1 e la di!ficulté n'est pas si grande; c'est simple affaire d'entraînement. Nous ue s,avons pat p eut ipirodluiœ ide bon!s eifüets. Sans dou1 1

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fairedesi croq~is rapides parce que l'exercice nous a manJqJue . ~ous n'avons pas été formés l c~t art du dessm spontané qui jaiilit de la )1111~co~~ la paroi~ j~i~it des lèvres . Il ne s'11g1tpaS: 1c1du dessm hm, fait à grand renfort de mesures, de ~oints de repère, d'om bre_sou ~e hach~res; il s'agit du dessin sommaire pn~esautier, qui acçompagne l'explica. lion e! qu1 est un instrument d'une souplesse 111er.ve11leuse dan~ les mains d'un maître ing~meux. Ce dessm consiste , en esquisses rapides dans. lesqu~lles les grandes lignes seule_sapparaisse~! illustrant d'une manière origutale. les matieres qui font l'obiet de la leço~.~1 elles son~ ~nluminées d'images, les ap. phcatwns ont tou iours de l'attrait et ne traînent p~s avec elles cette morne langueur qui assoupit Jes. facultés de l'enfant. Quel plaisir et qu~l eveul P?ur son intelligence de voir souda~n apparaitre au tableau noir les grandes hgnes _d'un paysage, ou d'apercevoir , com~e sorties de la baguette d'un magicien , des silhouettes de bonshommes , de bêtes, d'arbres, de fleurs,. etc.? !Les yeux s'ouvrent bien grands, les oreilles se tendent les lèvres sourient et l'esprit se laisse na~rellement prendre au charme de la leçon . iles beaux tableaux artistiques coiorés sont,, c~rtes, très utiles; ils ont cependant l'in convement de présenter tout à la fois de disperser l'a_ttenüon sur une foule de détails qui peuvent etre étrangers au but poursuivi de ne pas s'adapter exactement à la chose e~sei gnée. Les crOiquis crayonnés au fur et à mesure du ~éveloppernent de la leçon présentent 1~.conna1ssa~ce que le maître se propose d mculquer, nen de plus. iJ]s arrivent à point r~n(orça.nt la démonstration, aplanissant le~ d1(iic~tes, permettant de sais ir au vol l'ex· ph_cation, verb~le. Jls s!mpliîient les leçons, av~vent l a~ention :~ évitent le verbiage qui fatigue maitre et _eleves. •Les idées acquises par la_ ~eprésentatwn graphique auront plu s de prec1s1on que celles ,qui ol!l't été ,noy.ées dans un flux de paroles plus ou moins limpides. « Les mots , c'est bête mais les choses on l~~ ~oit », disaiit un ganrin à qui l'on avaii ~xphque une fable au moyen de dessins. le ,es~m, ~n effet, c'est la vie, le mouvement , l a~1mati~n, la coul~ur, toutes choses qui sé~u1se~t l enfant. 1~1en de tel pour aiguiser lesp_nt ~'obse~vat1011,la mémoiTe visuelle , l'imagmation meme. 'L'enfant s'habitue à comparer, à voir ; juste; il se familiarise avec les proportions, les distances , les contours , les

attitudes et quand il sera appelé lui-m~me à dessmer, ses ~tits travaux porteront sfirement _un cachet particulier qui les sortira du domame d~ la caricature enfantine grossière et maladroit~ . 1Peu à peu, il saura discerner ce. qu_.\est laid de c~ qui' est beau, il acquerra l~i-m.eme une certame dextérité d,ans le mamement .du cray~n. Cette initiation lente et progress1v~ _consti~~ra la meilleure par t de s~n éducat10n esthettque, éducation rudimentaire , s~ns doute, ma is suffisante néanmoins pour permettre; d'apprécier les beautés que le Createur a semées dans la nature

!UI

·

(B,rllet f n védagogiqne.)

X.

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Lesmauvaises classes1) Il n_'est pas 1;1nmaître - ici ou là - , qui, un; fois au .moms dans sa carrière, n'ait dit : « J ai_ u~e b1~n, ma~va~se ci s~e cette année, » et qui n en ait eté !ache, et qm n'ait impatiem ment attendu ,que l'année suivante lui ramène une bonne classe, sa classe habituelle à laquelle il puisse appliqtier ses méthode~ habitu~lles, à laquelle il puisse mire faire les devoirs et les exercices ordinaires. Prenez garde, en effet, qu'~e mauvaise classe, ce n'est pas autre chose que cela, c'est une classe à laquelle on n'est pas habitué et qui ne ressemble p~s aux autres . On ne la comprend P<;S.0? ! le mê~1e nombre d'élèves que l'ann_e~precedente, ils _ont le même âge, tout parait seî?blable , et nen ne va. 1.es devoirs sont plus faibles , les réponses sont mo-ins bonnes la marche ~st plus lente. Alors on dit qu'on ~ une mauvaise classe. On la . trouve mauvaise , parce qu'on la compare a celle de l'année précédente et à d'autres en~or:. Si on ne la comparait pas elle ne serait 111 mauvaise · ni bonne elle serait ce qu'elle est, une classe. ' .7 Vérité de la Palice! - Oui, quand on presente les choses ainsi. !Mais en fait cette compa raison fâcheuse, cette comparais~n qui cause tant de mal , le maître ne cesse involontairement de la faire, et c'est elle qui le g11ide sans qu'il s'en doute, tout au long de l'année. 11 pense non à la classe qu'il a devant lui mais à celle qu'il avait l'année dernière ou

il

1 Sans partager absolument toutes les opi n!ons de l'auteur, nous _trouvons son article digne de reproduction. - (Réd.)


4:8 Y a deux ans, à celle qu'il voudrait avoir à celle qu'il devrait avoir. C'est pour cette cl~sse idéale (idéale, cette année) qu'il a préparé sa tâche, et il s'irrite de ce que sa classe réelle est inégale à cette tâche. Et il dit qu'il a une mauvaise classe. ,I~ ne le dirait pas, s'il entrait chaque année dans sa classe avec un esprit plus oublieux · et P}Us neuf.; si, au lieu de reprendre chaque annee la meme tâj::he achevée, invariable et d~ contraindre les élèves à s'en acquitter tan\ bien que mal, il donnait à chaque classe le travail qu~ lui convient. Une classe est mauvai~e, si_ elle fait moins bien ou beaucoup moms bien lei, mêmes choses qu'une autre classe. Mais elle pourrait faire aussi bien d'autres choses, des dictées plus faciles des problèmes plus simples, des devoirs 'plus co~rts, et alors elle ne serait plus une mauvaise classe, elle serai•t une classe comme les autres . .Elle pourrait même devenir une bonne classe. Les enfants n'avancent pas quand ils sont constammetif tenus au-dessous de leur ouvrage. Mais qqand ils commencent bien audessus, on peut hausser peu à peu l'ouvrage. Quand chacun commencera sa classe 11011 P?int par le~ mêmes exercices 1que l'anné~ précedente, mais par des « épreuves » et saura ainsi ce qu'il peut attendre de ses' nouveaux élèves, personne ne dira plus: J'ai une mauvaise classe. Car il n'y a pas de mauvaises classes. - Roger COUS,INET.

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don_c pas de véritables institutrices? Et •Wez. vo:1s ou~Iié_ q~e .lMada_me de :Maintenon, à. Saint-Cyr, aimait 1usqu'a la poussière de ses enfants? La délégation se retira, médusée par œ grand souvenir historique. Ajoutons que cela se passait <lans :.me république -voisine , en France, pour ne pas la nommer.

' ECOLE t'-1

PRIMAIRE

0 ORGANE DE LA

TOUT SE PAY1E Un entrepreneur en bâtiment d'une ville du midi de la lfirance est ainsi célèbre dans toute la région pour son avarice sordide. Uu jour , un de ses ouvriers couvreurs , qui posait des tuiles sur un toit, glissa et tomba dans le vide. 'Il était voué à une mort certaine, quand un gros clou de l'échafaudag-e le retint par sa veste, et il demeura suspendu entre ciel et terre jusqu'à ce que ses camarades eussent pu le secourir. •L'entrepreneur avait assisté à la scène. 1Le samedi suivant comme le couvreur, sauvé par miracle , allaii toucher sa paye, i!. lut sur sa note ces mols signés du patron: • A déduire, 30 centimes pour un quart d'heure perdu à rester sus~ pendu par un clou . ->'

SOCIETE Y ALAIS AI li li D"EDUCA TIOB SION,

Variétés

Novembre

1920

croire ,chll"étiern]emerut flevés, ,c'est que leuir édUicationn·'ia ,POO.ére 1a1S1sez,siérieu~emenit.•oh;11é!tienne . On lelllr a1V1ait peuit( Siiite et "fin.) et.re!f1~1tcr:ec1ter :beaJUJcnuip de !Qlfières,aicide ipŒ".ati,qrt11es ,dJe·dé-Que to.u:s-les hommes ne 1pows,sent oo~phr b:e~UIOOl.lJlJ vo~1,01n; ma~s ,m ne leu. r 1a1v.ait ,P'ais pilS1 jusqu' 1à la 1der1nièr -e pedection les fiait ,con'.na1tre leurs :I1apports 1 avecasisiez ~~~ Jêconséquences ,p1natiqwes ,de ieel!temia1nièsus~ühnst. Ce !divin SiaU1VeU1r 1airnlieu PENSBE red'enivis1ag,er Jés,us-Ohirist;,que la fai- ,de leur êt:r.e1prés1enre co,mme 'lai d11air· Non, .PEgliisene sera jamal,s asservie! C'est blessehumaine se a:iésierv,e'll!Il!eI1arr:o-e 1,: ,ch1ai!r, l': 0 1s ,de lelllf.sœ, la lud~leu que l IBgl!ise est U)lacée ,p~UJshaut, c"est q1t'elle part, C'eS1tà ,q:utoi'Il0US1 deVOJ11S malhe;m1ere : d ie leuirs yeuoc, la vie de lewr ,âme voH de rplit.1.s,loin, c·est qru'el\.Jeemibrnsse d'un (ffl,Semen:t nous ,attemidœ.Mais isi l"in- n~ 1-ewrétait lél!J?P cour d'œù] -le vaste espace, d'urne lotJ:g1Ue his_am ·que :daimsun loin~ ilHgenœo~nçoi.t:bien l!éllvJériM,1eJaœur imn toire, et ·c'est vouis, gowvememen~ laïque, gou,nrrnaigie ,qui ne ipeDIIl!ettlaitni à leu1r , diéllnis•cette ,cooœpti-0111 daiœ ,et vememen~ die pairvenrus, ,qui vou.'.!ez:roUJser avec t owve esprit de le saisirr, ,ni ·à leu[' -c.œ~ de précise, un ir,emède,contreses fafülesses .. un rel pouvoi ,r, urniporuvoir éternel! qui tient les s'• attiac.hrerà lui. ùa ll'eÎigion~110-uit en lbalanœs de na j,ustiœ d!a,ns ce moode et .dans Celui ·qui, da'Ils CUI] moment d'obscurité iprern1a l11Ji: rt11ne l1a:r,gie , p art de leur temps 1 .J'au~re! Je vous dis: vous n'êtes pa-s de forœ d d or,ag;e,s'êg;aire ·en ,connai"Ssa,ntle 1 de leu;. à mser avec le IPaipe; ,yo,u,srer,iez mieux de dtemin,•n';aiu~a:pais :beauooop de ipetrne n''av:ait,pais ipéœtrté,dans l'ii11!!:ime êbre. Cêbait un !Vêtement1qu'ils iaiv1aien.t voUJSrem:lire towt de sudte. Vous pourrez être, pourle retrn1\11Vler, mais !à œlru.i qui n'a id\:1!bon-:dl 1po,ttié :avec joie, et ,qu:i plu:s taild vo,us serez. IPrÎ'sonmier,s de l 1Eglise. L'Eg,liise de la ,direction à suiv,re qu''ll!I]eidée ne sera ,jaimûs ,m votre poss ·ession. Napoléon ,peurl:.,'ê,tirie av:ait f~ni ipia:rleur p:airaître un ou incomplète, ,quelle 11esisoU111oe a tenu 1e Pape .pri:sonrrüer à fo111taineiblea11, faussie peu lou.Œidi; 1aJUJ ssi dès _qru :'ils ont été!li,q,wa:111d il se troiu1V1er,a légiaré? VoU!sc0011ai,s•sez ~a ,revarniahe. VooUJs 1.1.'êtespas RSteira-t-il tbr,~, 'Ille 1eu1r: 1aJ-t-il,pas tfullu lbeauco,u,p N'hésitons p1asà le ir;ecorrmaîitr,e: une 1P.lu•s forls que N apoHéom 1s'oo ldléfaire. (Cette • ,peusée » a d 'a,utanit ip1,u,sde poids desgira1ndescauses des défaillain;ceset die,temps !p'CJ!Ulr qUre son aufoUJr .n'est autre que Clem,e,n,œau, œ5e,ngia,gementsd'u1111 ,g111ait11d rniombll'e rv. tl'iHustre homme d '1Etat ïrançais a.chi.radical ommeset de tfemmes1qu' ,on pou1V1ait Nous oe saurioos 1-erminer cet aperçu sans

Ladévotion au Sacré-Cœur et l'éducation

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SOUVENIR HISTORIQUE Récemment, dans une importante école municipale de jeunes filles, les maître3ses . se trouvèrent incommodées par la noussière , pendant la récréation. - - On ar,rosait la cour chaque (n1r, du temps ·de l'ancienne directrice, fit remarquer une institutrice. Peut-être pourrions-nous insister auprès de la nouvelle pour qu'elle veuille bien donner l'ordre à la femme de serviêe de se servir un peu du tuyau d'arrosage. L'avis parut sage et une délégation ~e rend_it sur-le-champ au bureau de « Madame », à qui l'on exposa la requête des maîf'resses. - Je suis fort surprise de votre demande, répondit sèchement la directrice. N'êfey:ous

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et nufümtenri:.su1spect de clér.icrulisme.)


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