VIII
'
ECOLE
Libra:irie
~PRIMAIRE
PAYOT&·cie
ORGANE DE LA
SOCIETE VALAISAllliE
D'EDUCATIOlf
Lausanne - Genève - Vevey - Montreux - Berne SION, Janvier rg23
A. -
COMPTES EN FRANCS S UZSSES
Nous ouvrons à tout membre du personnel enseignant qui nous en fait la demande un compte trimestriel régulier avec une remise de 5 % sur la librairie suisse. Sur les ouvrages de provenance française, ii est fait une
BONIFICATION DE CHANGE en rapport avec l'état du change, actuellement de 55% (nov. 1923)
B. -
COMPTES EN FRANCS FRANÇAIS
Les livres de provenance française peuvent aussi être payés en ARGENT FRANÇAIS à partir de cinquante francs Les versements se font d'avance en billets de banque français ou chèques sur Paris. Les volumes sont facturés à. leur prix de Paris plus 10 % de majoration pour frais de port.
Fonction éducatrice
!Propre à obtenir .des TésuHa~s utiles.. On s'est dit : Les! enfants n 'ente., dent L'instituteur ne doit pas être un • emba!, :pas la métaphysique ·de la langue, pre· lé >, - • C'est un emballé, ça ne convient noms.les ·comme ils s·o nt et tiro:t,s-en le pas pol!Jl' élever des· enfants •, nous disait meilleur p.aPti .possible. Récltl'11.ons. entout dernièrement, de 1 inst:tuteur 'lie 1endroit velO!P'PO~s ·dans quelaues définitions esun simple campagnard. Et à sa manière de sentielles la théof'ie du lan_~ra rre: rér.liparler on sentait qu'il voulait formuler un rreon:s des rè-!tles, ils. les .appliaueront grave reproche. • Car, continua-t-il, l'instituoeut-être sans leSl {:'Omprendre. mais au' teur, comme le prêtre. doit exercer un m:nisimporte. nous •auron_·s de brillantes métère de paix. N esrl: d~icile d 'admettre que œlui qui assume de faire 'l'éducation des au- morisations à l'examen· la fin au:ra ' tres ne soit pas parvenu à s'assurer l'équili- iustifié les moyens! bre d'esprit, la quiétude d'âme et la maîtrise Et de cette idée - aue d'autrt>s avant ~e s?i-même, qui sont précisément les signes moi ont aP!Pelée f ausse - naouirent, mténeurs et extérieurs 'Ile la sérénité.• hélas! des !!ïammàires où le rais!Onnement avait fait p la ce .aux moyPn!'; mé-=ttott= canioues et pour l'étude desauelles il était commode de donner dec; tâ·ches Les deux méthodes bien ·déterminées. qu'on vérifiait par pour apprendre sa langue une récitaHon sévère basée sur u., code Comme on s'était fréquemment :a[)er- de oueshons ou.asi off;·cielles. Et tout çu qu'en ~énér.al les enfants ne .corn· reela était si bien échafaudé, si imréprennent pas l:a grammaire, on a J.ong. niensement rpnéo,aré, aue -t'on vit des intemps accepté sans conteste comme un tellil!en.ces ne Plus .être aue des machif~it irrémédiable, ce :Qui n'était que le nes avant mal:hr.u.rf>usement tou~es les resultat d'un enseignement trop peu 1 aPOMences de fonctionner :comme des Préoccupé de rechen~her la méthode int·elligences. Les élèves ;parvenaient à
a faire de la grammaire comme œrtaines boîtes font de la musi,que! Et le resultat? L'intelligenœ de l'enfant, toujours 1JJtaresseuse :POUr le travail arb~~rait, ·Lais" sait volontiers agir à sa .P·l,ace le fatal mécanisme. · 'La réflexion devint superflue, puisque J''habi"u.de et la mutine valaient -de beaux !SUCcès. L'enseignement ·de la langue mat·erneile perdrait, tout en 'Perdant le raisonnement, son maître le meHleur en même tem;ps que ·son moteur eflsentiel et di:sons-le bien vite, son moyen de progrès. . On voulait aPPrendre ou l'on prétendait apprendre 1a langue par la gr.ammaire, tandis qu'il 1eût fallu a,P,pr.endr·e ,la grammaire par la langue. On -èrut trop facilement Qu-e les enfants « savaient» ce qu'ils .pouvaient répéter bri'llamment. et cet:te ·mémorisation gr;ammati·oale les éloignait en réalité du vrai Drogrès qui est dans la ·compr-éhension du rôle, de la tonctinn d'un mo-t et non tP·a:s .dans sa définiti-on a:P·prise :Par cœur. sur ordre et sous peine de :Puni~ion peut-être! T'ai suWsamment caractérisé la méthode que les gnammaires. que i'apoellerai. si vous le voulez bien grammaires abstraites, ~ava i,ent -fait adopter. Qu'il me suffise de dire encore que leur aridité et leur peu d'in'érêt enlevaient irrémérHablemen-t !'·envie d'apprendre et n'offrai·e nt auŒn attrait. Or, ce 'qu'on f~it ~avec plaisir. on Le fait b_ïen: on est .alo~s susceptible de :Pl'O!!res. ·Pourquo1 re· cou-niger ·et le maître et l'élève de l'étude de œ qui ,est l'essence même de notre vie. la base .de toute la culture: la lan!!Ue maternelle. Il v a longtemps oue beaucou:o de memtbres du corps enseigfllant doutent .de la v.al,eur d'une te11e méthode. Mais. Les grammaires abstrait~es étaient « traditionn.elleo;;, vè· n.ét~a:b'les » et si Q'énéralliement estimées, qu'on n'o,sait guère cpousser 1-a :présomp-
Hon iusqu'à douter d'elles et que, d'au. tre ,part, il en ~coûtait de s'écarter de 1a voie suivie :P ar les .devanders. La rou. tine est opiniâtre, elle .est P•POmpte à s'indigner, •et à crier: Ham! sur le baudet! 1 $ ~ ~ La lan0"11e marternelle étant le com. ,...~
nuel contient. Et cela ,d'autant plus ~que
les textes du « Cours .de Langue française » que nous possédons au jour· d'hui sont des textes de .chez nous, que nos meilteu.ns auteurs nationaux ont écrits. Et, ces textes voi-s'nent avec d·es pag't'SI qui ont pour auteurs des grands littérateurs français, ce dont 'chél!cun chez nous se réjoui•r a ISincèr:ement. Chacun ,de œs morceaux .Permet l'étude d'une question. Des résumés suivent les textes, et }1a matière de ces ré· d · · sumés qm ne •ev.rcnt ]amazs. etre donnis ,à apprendre 1Par cœur, mais .devront ,rappeler simplement à l'élève ce
La lecture de bons auteurs et à œ 'Point -de vue ,aussi l'enseignement p·a rallèle du vocabulaire et .de la grammaire est vivement recommandable. Un mot n'a pas ·de vaLeur par lui-même, H ne saurait être .sté.P.:tré de .l'idée qu'il e:x:prime et dont il est 1le symbole et c'est pour'QU!Oi aussi les mots prop:sés à l'étu-de des élèves, sont t-ous empl·oyés d'abord dans des textes qui -en ·enlèvent l'aridité et qui permettent 1Ieur 1pl'ompte comprêhension. Puis la méthode utile obligeraJ à parler! Que d'oc-casions avec le manuel ülustré! L'observation des imag~es faites ,pou-r les textes donne le sujet d,e leçons nombreuses d'élocution. Les mots rencontrés également peuvent être •a ussi l'üccasion de lecons or.ales va,riées .autant qu'intér,esslantes. La recherche des .fami11es de mots powr n'en citer qu'un, oonsütue .aussi un -exercice auquel1les enf.ants 'Prennent intérêt et qui développe · teu:r;s connai,ssances et leur ppatique ,du lanmage :Parlé. Enfin l'écriture de la langue a aussi son im!Po'fianœ. Quoi de plus naturel qu'une grammaire lpflévloi,e des exerdces permettant de mener parallèlement et de dév·e1o:p:per harmoniew:~e ment ,le triple but •Que l'enseignement de la :langue ,dJoit .se proposer d'atteindœ. Dès Ia leçon 17 une série .de sujets de :com:PosiiUon française :sont 'PfO'POsés aux erufants. Que de sujds variés, stimples, ,pr.atiques, concrets. Il ne faudrait :pas songer à étudier en une ·seule I<eçon toute la matière d'un cha1pitre que ma1heureusement on a i.ntitu1é l·eoon! Non! All:ons lentement, a~llons rsag-ement. L'objet de l'enseignement 'J)rimaire, ne PoubJions jamais, n'.est pas -de rpretendre vouloir étudier tout ce qui est possible de savoir d'une matièœ, maist bien d'apprendre ce
mencement, le centre -des études, il ne s'élèv.era ,aucune :opposition si on lui attribue une im'J)ortance ·capitale. Ap. pren.d œ la Jang>.ue maternelle. ce n'est ·as seU'lement acquérir œ que ie me P permettrai ,d'ajppeler un matériel de mots, maiSI c',est, .p ar le maniement 'Langlage tparlré et écrit, dévelo.p,per d qu'il a trouve 1ui-meme en etudiant 1e former la pensée elle-même dont k lexte, est toujou.rs très simple. N'oulan rr.age n'est que l'in,s trument. Il s' bi ions pas ~ qu'i,l est -des plus difficile ,... de résumer dairement, ~simplement et g;it donc : surtout justement. . 1. de •COmprendre la langue, La g-mmmaire. dans toute l'étendue 2. de la savoir parler, de Ja s ign ification de œ terme, est cho3 . de savoir l'écrire. se eX'cellente à con;dition qu'elle ne ·soit Or, pour s'eff.orcer .de comprendre~ pas pour ,l es ·e nfants, oomme .une arme ~an_gue H faut la lire .dants des ;pag!S aux mains des soJ.dats 'QUi ~en . i_gnoreé~rites '!Par des écrivains qui lui on raient le maniement et l'emploi donné le charme et l'élég,ance, la bea :La méthode nouvelle, qui je le sais. té et la vérité d'ex.pression. Ce ne n'est pas nouvelle tPour tous, IJ'echerche p.as .des exemples -et des exercices gra donc une ét·ude vivante et vratique de maücaux seulement qui feront eom 1-aJangue. Elle .déborde du vieux cadre prendœ n1otre langue. C'est pourqu étro,it des 'r écitations grammaticalës. une _grammaire «!littéraire», le te . Elle tire la règle de l'exem:ple. l'abspeut m'êtr-e 1permis, .aura un grand m h'ait du :oonrcret, eUe s'affranchit de la rite et une utilité première ?Uisq u'el vieille dassification ·a.rtifidelle. elle êtacontiendra des textes fr.a nçai·s bi. blit 1Ia loi sur l'expérience. eUe fait conécrits. Ne l'oublio1ns pas1! Oram~a . ooître le bon usage consacré. Il faut vient du mot ~r,ec f(ramma ,qui Slgn ·Savoir rParler sa lan~ru~e. •Les occasions~ He littérature. de parler .s'ont -non seulement de to·Uts A ce ,point de vue, le nouveau •COU les jours, mais ,de toUts. les instants. Qui de langue est d'un très gr.and in~ donc?- quelle que s;oit sa conditionSans doute il ~est des textes ,plus dtf n'a: .pa~ ~besoin de ,s 'ex,primer avec fa.ciles que .dlautres. Certains sont mê cilité sinon .avec élégance? Traite-t-on arides mais la nouveauté de œ moY '5es :affarres, diiscute-t-<on ses intérêts, d'-ensteignement ne d10it ,drécoura~er est-on un vrai dtoyen si on ne sait pas sonne ni même déconcerter. Il 1mpo parler? ·que 1,a f!rammaire des idées prév la >COnnaissance, :avec le ;plus d'exacenfin sur la f!rammaire des mots titude Possi'ble, des Q·u elques ,c entaines qu'il n'est pas permis d'if!norer! pourquoi on accueille avec faveur J de mots qui ~constituent 'le 'fond .de la Avançons ,dJonc à !.Petits pas, faisons textes nombreux que ~e nouvea:u m langue 'fmnçaise est la Jfésultante de chaqu~e joll!f ~un progrès, un peu de oonA
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rnaissance SUT l'inconnu et sans i a mais nous rebuter, ayant une foi •profonde dans notre mis•sion d'éducateurs et d'instituteu11s de n~otre peuiPle, efforçons-nous ~~i.e former d~ ~~prits . qui sauront ~~~1sonner et qm s mstrmront ensuite aisément, tout seuls, par le~~SI 'Pro!pres moyens. Ap1)renons à nos el~ ves à éliP.Pœnd:re! Enfin j'appv.écie hautement un wurs -de langue fran.çaise qui _n 'est P'a:s un recueil sec .de fo·rmu1es andes, mal&;u~ livre viVIant, ·utile, ,dlans lequel nos eleves pour1:1ont avant tout :aP!?re_ndre.le~r belle langue maternelle,. ma1s, ~u 1ls 'OUiseront a,u ssi ·des nohons seneuses d':humanité, de -civisme, d'amour . du !Pays, d'admiTa>tion et de resrpect ;p our la nature et pour Dieu. tO<utes ·choses qui ne s'excluent pas nécessair~m~D:t et qu'il inworte que nous n_e negh_giOns ,aucune oœasion de leur mculquer. Il en résultera un prOk'TèSI h eureux daQ.S la culture générale de n1os enfant.s et dans leur éducation. ,, V n lw mme d ecole.
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tt ott=
Le peuple qui a ·Jes meilleures école~ est le premLer peu!Ple; s'ill ne l'est. pas au) our· d'h11i, il le sera demain. La nchess: mtellectuelle est, après la vertu, le prem:~r de~ biens. c'est la richesse la plus -productive. un père de famille faisait bâhr des pal<ats et des colonnades et disait: • ~e ne pms pas donner des maîtres à mon hls, l?arce. que l'ar<Tent me manque », comment JUgertOnsnot:"s cette conduite et cette morale? Un ~u ple comme une famille, a ses enfants; il a en~ers eux les mêmes devoirs.
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= t toH=
Le calcul mental Pour bien ca1culer de tête, il f~ut avoir ,pds !~habitude de Sie rendre tm· médiatement compte de la valeur des n ombres, .des rapports qui -existent ~~ tre eux, et savoir -trou'Ver un -procede
ingéni-eux qu-i •permette ~d'arriver promp. tement au résultat. ObserV'aüon, comJparaison, recher: che d'·u n ,procédé :r:a:p~de, teHes sont les o:p éraüons ·s uccessives qui ,donnent à l'ens·eignement du Œkul mental une grande valeur éducatrke, mais à la condition qu'ün ne les sttjpprime !Pas, en :partie 1au moins, :par :l''emp1o·i méca. nique .de tprooédés indiqués au début de la leçon. Il y a :danger à :présenter, sous une ·iio!fme trop absolue. ·certaines Tègles que l'enrf·ant -doit éliP.Pliquer ·Pour résoudroe les 'exerdces tpro:posés. L'em. ploi commode de œs règles dis,pense souvent, en effet, d'une réeHe observa. tion des nomlbres et de ,la recherche 'ch pro,cédé le pluS! raJpid·e pour obtenir h résultat. On se •p rojpose. ·p ar ex., l'étude de la multiplication .parr 25. Après avoir •comjp.aré -ce nombre à .1 00. or en déduit 1a -r ègle suivante: « PoUJ multiplier un nombre rPar 25, on le mu!. tiplie p:aT ·100 et on 1prend le quart du produit. » Suit aloa-s une série d'exercices où l'enfant applique mécaniq ment ceHe -règle. L'effort très éduca · fait !POUr décom:po·ser les nombres rechercher leurs rap•ports n'existe .PO ainsi dire rpluSl. 'L'élèv·e n'a plus qu'u wéoc-cu.p<aüon: ,~p,pliquer la règle trouvée au début de la leçon, sans recher· cher ,si l'observation des nrombres lui fourni!fait 1pas un proédé plus ! pide. , Il est cependant évident que, po obteniT le résultat le plus prom.pteme possible, il faut orpére~ de f.a~ons dif · rentes d.ans1 les exerci,ces suivants:
cours préparatoire. de nombreux exercices sPé_daux de_décompositions et de comP·araisons, afm de donner la ·connaissaniCe parfaite .des nombres et de ,leurs raPIJ)OTts. Ces observations r~pé tt)es ,dJoiivtffil:t ~:J.mener Œ'lé1ève à faire, ,p . ex., immoo1ratement et presq.ue instinctivement les comparaisons ~suivantes:
Apropos de lectures =
\Une véritaMe fièvre ide La lectur.e paraît séviT daJns .certains mi.lieux. 'L'automne arrivé, bergères s'en vont, non 1plus le tPanier à o-u'V.r.ages à 1a main, mais le ·r oman sous le bras à trav,e rs !Prés et .champs. Qu'en dites-~ .6 = 40 + 6 = 50- 4=100-54 vous, gran d'mères? lEst-ce un bien? 399 = 400 - 1 = 1000 - 601 Non! œ n'·est .PéliS du ,çroùt, ·c'est de ,la: 6,45 = 7 - 0,55 = 10 - 3,55 fièvœ et, qui dit fièvre dit malaise. CetCette 'Véritable gymnastiq-ue ·intellec- ·te .curiosité anio.Il1lllaŒ·e el!: maJLaid.iive, il&.aut tuelle, ,p-r{lpar.ation -aux exerdces pro- la <COmbattre en inS!pir.antf: le g"oùt, le prement dits de .cakul mental, habitue vrai ·g oùt des bonnes lectures qui intéJ'en.tant à I'o'bQerVation des nombres et ressent et n'enfièvrent pas. lui fait acquérir l'aJpti·tud:e à t11ouver Et 1pour ce 'fa·1re, le meiHeur moyen facilement le !Procédé le plus rapide à est de mettre à la· disposition, à œ déemployer. faut, d'indiquer aux jeunes lectrices et Ainsi, 1orsqu~on lui donnera plus lecteurs les ouvrages à leur :portée les lard l'OtPér.ati-on à effectuer mentale- 1P lus intéressant-s et •les plus -uTiles ·qui ment : 99,90 X 25, il observera clla- leur f·erornt peu à rp·eu -délaisser les lee-· cun. des nombTes et remarquera r-api- tures malsaines. 'P.arm~ ces livres à la dement que le .premier lui fou'fni:t un portée ·des enîants figœrent avantageu.procédé P'1us ra.pide que :le second sement ·les ,inimitables «Contes de (99,90 ·= 100 - o,l 0). Schmid » récits captivantS, très moraux Dès que œtte 1aJptitude :est ainsi ·et très éducatiLs ·convenant à toute la créée, il n 'y a plus ·QUrà l'utiliser et à gent écolière. Pour nous faire ·coml'exercer sans ~cesse, en se défiant de prendre la puissance de ta lecture :pourtout mécanisme. I.e bien comme pour le ma1, un grand SaŒs doute, dans ,cette secon'de pm- moraliste a dit: Si S . 1Paul r-e venait fie de l'enseignement du ·calcul mental, sur ta ter-r e H se f.eraH: ioumàliste. Or il est nécessaire de mettre un -certa:in qe bon ~i'Vre •que l~on conserve ·est -ausor.d:re. et par conséquent de dass.er mé- si influent que le bot11: .iournal, !"hôte, thodiquement 1es exerdces, mais il faut le mnseiller qui IPaSsie ·et revient. se !!'arder ·d~affaibler l'eS1P·r it de libre Au début de l'année disons-nous ·drone recher·dhe. Dan,sJ œ but, les o.pérations • q ue nous !11e voulons ~p-erdre aucune ocà effectuer doivent être ,combinées de casion de faire ·connaître, de r~pandre telle sorte que l'enfant soit obligé d'9bserv-er s•ans cesse les divers nombres le bon livre, surtout 1parm~ 1a jeunesse, !lroposés et de trouver des pr o·oédés dif- d'aider 'le ·bon journal, de repandre dès· lors P'atflili ·l~a ,gent écolière Le feune 110 x 25 = ( 25 x 100) + (25 x 10) férents. Catholique, !PUisqu'on en annonœ la 199 x 25 = (200 x 25) + 25 Exemples!: 4,5 x 25 = (25 x 4) - (25 x 0,5 toute 'PfO'dhiaine téaoJtf.llairiltbon, œ ~qui est 84 x 5 = ( 84 : 2) x 10 39,90X 25 = ( 40 X 25) 2,5 une heureuse nouvelle que ·le !person79 x 5 = ( 80 x 5) - 5 nel enseignant ne :pour.r a ·Qu'accueillir 98 x 5 = (100 x 5) - 10 Ce qui importe ra vant tout, ·c'est do. 308 x 5 = (300 x 5) + (8 x 5) avec le ,p lus virf' Jplaisi·r. 'Il ne se bornede -créer une .aptitude à trouver t 848 x 5 = (848 : 2) x 10 m toutefois JP,as à .cette satisfaction touvite le moyen le :plUts raiJ)ide d'effectu A. .P. te PJLélitonique, ma~s ~1 se fer1éli en m'êm-e une ,op-étiation mentale. ·Pour .cela, il =Ho:t+= temps un devoi:r de tr.avaiUer à le re-. sem'ble nécessaire de !Proposer, dès 1
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pandœ le plUiS ;possible, :une large .diffu.sion s'il11!Posant poul' sa vitalité et N ., inst. son .dêvelo:ppement.
=Hot t = Les écoles sont le salurt de la société. On ne peut donner à tous les h?mmes. la, rich~s se· on ne peut donner toujours a l·ouvner le, travail : mais une société aussi puissante que la nôtre peut donner l'éducation à tous les enfants; elle peut apprendre à chaque homme à tirer le parti le plus. comp1et de toutes ses facultés, de son corps, d~ son esprit et de son âme, et le mettre à 1 entrée de la carrière en lui disant : « Tu marcheras en avant: tu es armé comme ·un homme; tu souffriras, c'est la destinée humaine, mais du moins tu peux travailler.
= t toH=
Autour .de nos ltvres scolaires
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Le vo·~OÏ' enfin à notre disposition, après une longue 1attente, ce charmant volume dans lequel on sent 1paLpiter U'.â me de la IP a'brie! Oomme ·elle se présente bien s.ous sa. solide et élég~ant.e ·oouverhlr·e' notre 1110UveUe !histoire ·combinée 'du Valais et de l1a Sui·sse! Mais, ouvrons...Ia! Tout y est irr~pro ahab1e disons plutôt admirable à nos yeux: 'esprit, méthode, -choix des matièrres, élocution, illustrations. Gest u,n vrai régal 'PO'lllr l'esprit et poU,[ 1le aœur, un rré.2.ïal, et ·combien utHe! On .cherche 1J!a1r-d, par-tà, depuis quel-que tem,rps - et poun 1cause - à étouffer à l'écoJ.e la voix du Passé. la meilleure ~conseillère du 1Pifésent et de l' aveni1r · on voudliait mettre pour ainsi di,r e à 1~ r:e~aite 111otre g>rande ins.tit~ trice; ·l'histoire. ,}'expérience. Ne seratt~ ce pas au ·Contraire 1le momeht d~ lu} dionner, si possible~ ,p lus .de place en~o lfe .dans notre ensetgnement tout en 1 o!fientant dans un sens de plus en [plus suggestif et rpratique? A notre époque <de ma,laise, de ~crises, die tâtonnement?, ,de Nnférenœs mult~ples et so·uvent ste-
d'stinguée maîtresse a poussé plus · loin ses :riles, les leçons diu !J)assé sont plus Uti~servations. Une élève appliquée et point les que iamais. ~ofte, dont J'orthographe est mauvaise, faute. Le beau livre ·que nous venons d~ Je la mémoire de l'œil, bronche surtout aux mentionner aTrive chez nous bien à son 1110ts d'usage ·courant, d'ailleurs inca~able de .h eure, s'irrsp.irant du principe que «le corriger ses fautes: elle ne les • vo1t » pas. mieux est l'ennemi du bien», pour remEn revanche, elle apercevra plus aisément plaoeer run vétéran dont les excelle~ts les erreurs grammat:cales, parce que, en ce ·serviœs méritent toute notr.e 'feoor:~·aJ~ cas- la rénexiou infervient. A qui de nous, sanœ. Souhaitons que ce llvre sOl t mts enfin. n'est-il pas arrivé, hésitant entre deux le plus prromptement ~ossible entre _les !açon·s d'écrire un mot. de tra<:er une forme mains de toute notre ,.eunesse studieu- en re!!·;ud de l'autre. et de ·se décider par la se d~alborld ,Pill:ÎB à ilia !d~G\PO'Si'tion de tous vue? Une observation aussi que. sans doute 'd'un ieune pro'fe~seur a faite coofinne ceux .que le VlMi pro~rès, la _prospérité . olus J'on'nion de 1M'ile M . Si un solécisme ou un de la Patrie, l'13vemr ne _1atS:sent pas barhMis·rne a été commis par une partie de indifférents. Un mstduteur. il classe. et nue. pour le cono1amn~r . le pro-
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La crise de l'orthographe Cette forme de la cri•se du français, Ml~ professeur au lycée Racine, l .Paris, la constate à son tour dans ~a • Rev~e de l'enseignement secondaire des Jeunes fiJ. ~es. • • D'année en année, note-t-elle., nos élèves patraissent ·i gnorer davantage la ma· nière dont s'écrit leur langue. • Et elle ea donne la raison. Elle a observé, dès le dêbul de sa carrière (et l'expérience l'a as·suréf dans .s on opinion), que l'ortho~.raphe esl • presque exclusivement une que:t10n de ~ moire de l'œil! •. Les enfants qu1 ont a.ppm tari:L :à lire ou qui ont su par'er longtempa avant de s~voir lire, ont d'ordinaire une ?r· thographe défectueuse. 'L'œil • retient m~ms fidèlement les mots doni les !evres ont 1ha· bitude. Des petHes filles, évei.llées, mais fra. giles, qui n'ont commencé ~ lue ·que :vers la 6me ou la 7me année, écnvent ensUJte trèS correctement. Ce n'est pas tout. Ml1e Maguelonne a remarqué que l'orthographe est tou· jours déplorable dans les classes c?smopo· lites où les enfants lisent le frança1s après d'autres langues. Au contraire, elle consta~, durant ses vacances qu'elle passe dans le Ml· di gascon, que les paysans y ont comm~n~ ·ment ·une bonne orthographe, parce qu ea· fants i'ls parlaient à peu près exclusi~emeal le patois et qu'ayant appr1s le fran~a1s sur· tout à l'école, ils l'ont lu et parlé sm1Ultan~ ment. Ainsi l'oeil a gardé les ~PlOts qu~ les lèvres ne connaissaient pas enco~e. Ma1s Il
o. :Maguelone,
fe•~eur
ait l'imprurlence de le transcrire .au i1 le retrouvera en•uite. dur."nt des d"ns les cooies de Cf'ffa :ns é'è· ~~s. L'œil l'a retenu. Un enfant ne devrait pas être admis dans un cnllè!!e. lycée etc., sans une 'écriilure convenable n! U!ne orthomnhe décente: au lycée comme au collèO'e, il devrait être formellement interdit sous peinP cle PIIJ'Iaion exemplaire de Jlr:ffonner p~ssive ment des notes ou de gro s ~oyer ·de~ récl•dions il. plume-ouE'-veux-tu: toute "PPréciation d'11ne copie Jitléraire ou scientifiaue devrait faire état' de I'orthoOT"phe et de l'écriture iusque dans les haut~ s classes. et. au besoin <:omporter une note éliminatoire mê· me dans les hauts examens. l~hlr " ' '· ,.mai·n~>s
= N~cessfté
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de l'Instruction
La civilisation est le fond!:l commun de d1instruction. Chacue homme y a droit. ou riu moins a droi-t d'être mi1s> â même d'en
prendre sa part. Ce n'est pas pour nos ri· ches seulement que nos villes sont assa:nies et qu'on re51Pi're un airr plUJS .p111r; ce n'eot po'ni non plus au seul fils du riche. ou de celui cui est dans l'aisance. que nos écoles doi·· vent ·s'ou!Vrk pour que ~"homme. en effet, dans notre 1société, atteigne ses fins naturelles. Vin>druciion lui est nécessaire; il vaudra P1r ~es bras. m~is surtout par son esprit. Il lui f~11t au moin~ cette première instruct:on oui d'~bord lui donnera les movenq de conduire lui-même ses affaires et, en outre, tou-
tes 1es autres connaissances à sa portée, en mettant dans sa main la clet qui ouvre les trésors 'lie l'intelligence. Le père doit donc au fil?, avec les aliments du corps, ceux de l'es. prit; il ne peut pas plus l'emprisonner da~s l'ignorance absolue qu'il ne lui est perm1s de le séquestrer dans une chambre, sans lu· mière et sans air. V. Duruy.
=ttoH= Réunion d'institutrices à:Fribourg Depuis trois ans, soit depuis 'le débUJt de son épiscopat, Mgr Besson, évêque de Lausanne-Genève, honore de sa présence et de sa parole la réunion générale des institutrices du œ.nton de FŒ1ilbourg. Le 9 novembre, elles éraient accourues près de. œnt à Fribourg, heureuses de commen•cer la nouvelle année scolaire . avec la bénéd·iction du Chef du Diocèse et à la lumière de ses paternelles directions. 'Dans son allocution. Monseigneur leur montra que l'institutrice !devait être un apôtre: ce qui exil!e d'elle troi,s choses : t) Avoir des idées saines. - Nous vivons à une épooue d'excès: les opinions extrêmes se propagent et pénètrent un peu partout. Avons des id·ées saines. modérées ce oui ne veut P'IR dire méd;ocres - en pécla!!OI!ie et en ;eli!rion. 2) Avoir deq sentiments désintéressés. f.'in~ fil11frice doit se dévouer · o1u sens vrai. r'Pcl-o-ri' ,·e ~e ~~rrifier. ·.Pour œla elle doit tr>voi11<>r nour D'~'ll . ch,.rrhPr l'e'fort non la récompense, >accepter les tâohes obscures, éviter la susceptibilité imiter le saint • inconnu» qtni· ne voulait pas, dit la légende, savo'r le bien qu'il faisait. 3) Avoir un zèle P'énéreux. Ce zèle se pui ~e dans la vie intérieure: c'est elle qui ~e renrira arf:lent et constant: c'est elle oui nous p~é~erveri! du découraO"ement, de l'inégalité d ~nq l'effort et Je travail. Mnrtseirrneur a terminé son •instruction si nnfinnr à la fois et si élevée. en exhortant lp" i11cfi+n!rirPs ~u jpvail et au frovail nour Dieu, leur laiss~mt le beau mot de S. Vincent de P~ul pour bouquet S'J'irituel : .• Nous aurons l'éternité pour nous reposer. » RED. - les li!!nes CIUÎ précèdent. que nous rerommandons à l'attention spéciale des iDJstitutrices valaisannes, sont extraites de
8 la c Semad.ne oatholiique •, J'excellent organe religi:eu;x dru. kLiocèse de .Lawsa.nne-Genève.
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Variétés • A L'ECOLE. - Et toi, Pierre, à quoi enw1oie-i-on Œa \Pllllme du catllard? - iM'si-eu 1~ régent, sais pas. ·M ais, je l'ai expliqué 1· 'er .. . voyons, c;u'avez-vous dans vos lits il, la maison? Des punaises, 1M'sieu le rérent. ~ $ Un professeua de physique, né à Mar· ·:eille, essaie de démontrer il. ses élèves la 1lilatation des corps par la chaleur. Un de mes gros amis, .raconte-t-il, monta l'été ·dernier sur la colonne de Vendôme. Arrivé au sommet. il resta c;uelque temps exnosé au midi. Le soleil ·Je dilata teTlement qu'il ne put pas revenir: l'escalier était trop ét.roit. - .Y est-il encore? demandellif les élèves avec frisson. - Non. il a pu descendre aux premières neiges, répond le professeur modestement.
=ttoH= Bibliographie • UE!NSBIGNlBMEJNT DANS LA FA·MILLE. " - Nous signalons .à nos lecteu.rs GUe cela peut intéresser une revue hebdomadaire paraissant à Paris, 2, rue de I'Universilé, intitulée: « L'Enseignement dans la Famille •. Elle constitue une méthode comp'ète, et qui peut être préC:e-use, d'éducation pat correspondance. Les cours et les corrections qu'elle donne permettent d'as·surer à la maison même l'instruction achevée de tous les enfants. Le système a•dopté de récompënse stimule ingénieusement l'émulation des élèves. Spécimen programme sur demande. ~
I:E CHANSONNIER DU PAYS •R OMAND. « La cause de la chanson populaire ne saurait nous laisser indifférent! • car la chanson peut être un instrument merveiJleux de culture morale et patriotique. n fallait en œinir une bonne fois avec « le!!>
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chansons ~ulloiiSCS • que ser.inait 11ro,p aoq. vent avec délices, notre jeunesse romande. On peut dire que c'est fait! Grâce aux efforts du Chœur des Vaudoj. ses de Lausanne, grâce à: .la scie?ce et a. talent de musiciens folkloristes élnJnents, 111 CHANSONINIER 'DU iPAYS ROMAND a vu récemment le jour. Les !EDITIONS SPES, à Lausanne, lu~ ont fait une seyante toilettt et voici' un total de 107 chansons arrang&s pour chœurs à 2, 3 ou 4 voix égales, à la disposition de tous :les chanteurs et chanteu. ses du pays romand. Ces chansons sont de tdeux sortes: le~ unes les plus nombreuses, sont anciennes: a sont' celles de nos grand'mères et l'on avan trop oublié leurs mélodies simples, d'une g1j. ce et d~une naïveté charmantes. :Les autra c;ui sont nouvelles et signées de bons CO& positeurs romands, contribueront pour Ull large part au succès du nouveau C~an nier dont le prix de 4 ir. 75 est certa1n abordable. Il ne reste plus maintenant qu'à s'en set· vir le plus souvent possible pour ég.ayer b vie de nos bmilles, la vie de nos soc1étés, e1 forger un nouveau chaînon lïant les générations romandes les unes aux autres. ~
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ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIITB V A.LAISAlflll D.BDUCA.TIOI SION, Février rg:a3
Pensée Védru.cateur est un ruisseau caohé dam;
l~erbe: le ruiSISeau, éoha,want aux regar.ds, humecte de :son onlie b ienfaisante les raciLA LITIERATURE FRANÇAISE du, br& D!IS des plantes et 1ewr fait pousser des bourvet élémentaire et de l'enseignement pri. geons et des fleurs. Vinsti~uteur, ca<:hé dans maire supérieur. par Marcel Sarth Ulle hluml))e saMe ld''é>cole, fait aus·s i pousser - Librairie F. Nathan, 16 Rue des F des bourgeollls et des lllleur·s ; i1 préprure une sés-St-Jacq,ues, Paris. - Prix fr. 9. doulble récOlte: pour le ciel et pour la so· (argent trançai•s). ci~. Cet ouvrage est un précis· remarquab1e oH= chaque siècle de la France -depuis les ori · nes jusqu'à nos jouas. Il offfre un table& Je suis Instituteur résumé de la société et des mœurs, des r Des bcJ,rd.<; 1de la librle 5~: seignements généraux sur tous les genres · téraires français des notes biographiq Je suis insti'tiurtreu.r. c'eSit..à-idlire: j'ai sur leurs auteur~, des analyses succinctes reçu. die 'Dieu, par l'intermédiaire de précises de leurs œuvres et de nombreux aes sufl)lérieurs. Œa mission d'éleMer les traits de celles-ci. L'auteur s'est étendu mfants d'ont l ~édruaation m'est •COn·fiée, vantage sur les deux derniers siècles, c de leur enseigner d'u·tiltes vérités, de blant ainsi une lacune que .l'on peut re cher 'à beaucoup ,d 'Histoires de la littéral 1t~s conduire dans la vo~e de •la sag-esfrança ise. L'il'ustration est soignée, a se et de ·ta crainte ·die DieU!. Ma misdante et originale. La méthode et la ·do sion eslt donc à la fo.i s nobff·e et imPormentati'on justiliient le su~cès obtenu par tante. livre dans les milieux les plus divers.
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Comme insrtituteur, ma resrponsabhlilé est très ~ande; je ldlo.is tenir )a _pila-
œ dies IJ)aren15 .qu'i- m'envoi-ent leurs entfan>ts à l'écoilie; je dois rêtfe l~e )J)ère $!)lÏritu-ed de torus mes élèves: venir en aide aux IJ)arents ,pour 1'13dwcation Ide ·leurs enfants; et. même. dans la mesure de rotes fo!fces, .sup/PIIJéer à ~e que l'édrurca·tion p,atemellle ,pourr.a.it avoir d'inrompùet. Bour arriver à mon h.wt~ de ·quel amour ,paiernel ne dois-je 1pas être aoimlé ? Comme insHtuteUJr. ie su.is il'e ~P'épi niéris;te ide Œa jeunesse d'un vHiag-e, /d'une comanUttle; ·aplf'ès avo·ir reçu par mes soins toute lia <:wlture nécessa-ire. ces feunes p[ants seront un joulf transP'iantés. Lle:s !Paifoots auront 1e droit d'attendre de moi die bons !P~ants, c'estâ-dire Ides enf.anfis 10·béis.sants et respeotueu'x. 'elles ouvriers laborieux et fitdlè!les, des JPères soudeux du bonheur tlle lewrs enfanlfls: l'Egl];ise attend' dies rcallhb1iques .p.r.atiqllalllts. die ICOrtllf'ageux défenseurs de la foi, de futurs élurs. 'Thf!Sque œs lfêsuiHais seront atteints, aJors seullement j'aurai ·le IJ)Ilraisir de me dire : « Tu as !bien soi-gné ta pépi-