doit êtr·e comtp1lètement et définitive- çdn de voir se !propage avec la plus ment abandonné. Cest le moy·en ·le gr ande facilité. Nous sommes frondeurs pius simjp'lislte, Cher aux maitres en mal par tempérament, et nous nous pla. de mauv.aise 'humeUir, p·our se déljar- çons tout naturellement du côté de ceux .r a'SiSer des êlèves g1ênanlls .à quel ti- qui critiquent. Si la 1PlU!Part d'entrt tre que oe soit. Envisagé ·de cette ma- nous ne sont rpas dUJPeS de cette atti. nière, d c'est ainsi qu'H l'est trop sou- tude, d'autres, moins expérimentés, !Vent, i·l devient exact-ement Je contre- moins attachés à leurs f9nction$, 'Peu. !Pied die toute v:raie bonne édUJCaJtion. vent la prendre au sérieux, ce qui est 1m ·est dès 1ors facile de comprendre fâcheux à tous égaros. Enfin, cho~~t au moins aussi regrettahle, nos propOs ORGANE DE LA rpotll'quoi l'on n'en doit plu5 voUJloir. tombent presque toujours dans l'oreil. Un inspecteur. le d'un !PUblic trop fadlement porté à SOCIETE VALA.ISA.lfB'E = ttott= nous dénigrer, et c'est en définitive la COllPOration entière, c'est l'é<:ole elleUn peu plus d'optimisme D':BDUCA. TIOlf m'ème qui en soœf.frent! Neuf fois sur dix, 1poUr ne pas dire 'ce~sons donc de nous croire phu davanta·g.e, plusieurs personnes arppar- mauvais ou plus malheureux que ten ant à la même profession ne peu- ne sommes. 'Prenons des verres SION, Juin 1923 vent s'aborder sans ~entretenir de sombres pour observer notre milieu el leurs lravaux communs et, tout natu- sans nous interdire toute critique, sans reHement, sans en médire. aq:>'l)lautlir à tout ce qui se fa~t! effor. Pensée des et 'd'ans ,l•equel il pourra donner •E<:héliPIPons-nous à ce travers? Je çons-nous de discerner, au m1heu des 1 son renldlement. !Plus l'en:fan' t sentim qu'il s'instrui.t et s'en· ne crois pas ·être démenti en affirmant difficuHés de toute nature .qui nous as. ndblit !"âme a• v ec son maître, plus il l'aime· saillent. le «rayon de solei~ ,. qui Je contraire. • H ·est .p·rowvé que 1sur cent .personra, l'institu.teur sena pour lui le génie d~ la nes exerçant un métier ou une prOifes'Etendue des programmes et diffi- dra faciliter notre tâche et raison et de la bonté. sion quekonque, .d'eux environ l'exerculté des examens, !Paresse des élèves, nos efforts. Ayons foi en notre SPUVIO P6LLICO. cent de façon remat1q:ualble, une vingin.différence des parents, insuffisance et soyons résolument optimistes. taine de :taçon moy·enne, mais que toudes tr.aitements sont autant de thèmes nous ·t·r.aitera peu't.!êltr·e Ide naïfs, faciles ausujet desquels s'exerce notre en y réfléchissant bien, on tes .J.es autres auraient mi·eux fiait de Avant de choisir son métier Clho·isir une .autre voie. Une orientation verve satirique dès que nous rencon- que nous avons raison. 1rons quelqu'un « du bâtiment». =ttott= Nous .cflétaJohooo d'un ouvrage ains'i ~ationnehle Ile poun.ait-elle donner de 'S'il fallait prendre à la lettre tout variétés intitulë, à l'intention ·des mem'bres de moms médi<Jcres résultats? ce qui se dit à ce sujet - et miême * Tu. ;.s eu ,Je ;prix d'ariilhméli<iue, l'ensei,g-n.ement, un certain nomlbre ·de * Etud1ez bien vos enfan~s. ~pre.. . tout ce ·qui s'écrit - notre condition _ Oui mon .oncle. - ·Bon. si je te d sages et utHes consei·liS .oho·isis rparmi nez~Ieu·r à se ·connaî·flr·e. serait loin d'être enviab1e et notre or- 12 IPorr~mes et que tu en n~anges 3. beaUJcotljJ)' ·d'autres q,ui sont non moins Elf.forœz-<vous de les aiguiller vers ganisation scolaire bien imparfaite! en aur:>.JS-tu? - 12. - 'Mats non, 9. bien in$ irés. On les méditera et on un métier bien en ra!P!Po.rt avec leurs · Ce n'est qu'une a·ttitulde, me direz- du tou.t : 3 en dedans, 9 en <kihors, ça fait les r~antdra .avec profit; on devra sur- fuculltés. un métier atllq:uel Lis .pourron\ vous, et tel, qui dame à tous les échos * Les lpetiis protits Ide 1'in1Stituteur tout s'eJfforœ r d'e Jles suiwe. consaJOrer toutes leurs ~orees, toute leur son mécontentement, est au fond un çais: intelH1genœ, toute leur âme. Vous teur L' institu,teur. Mea en~anls, la nrnrna""" • Pour relever un pays, il est très eX!cellent homme, dévoué à sa tâche, aur·ez ainsi !1élvélé le secret du bonheur. hs, •.;e vous ierai d'eJqpérienœ de 1'œul important die mettre en v. a leur ses cl:ilfconsciencieux, resrpectueux envers ses ColiOrtlb: ·dhaiOllill de vous férentes ridhesses ; mais cela ne sutflfit * L'expérience .a démontré que le chefs, et m.lême, en définitive, satisfa.it Chri.stQphe tera .un œuf. (Atprès rêmexion). Ceu'X qui oas. quart des en:fants demantdent des méde son sort. J'en suis conv.ain<:u, mais raient pas d!œu~ powrront aworter un !Ll faut su!ftout. et avant tout, tirer le tiers qui .paraiss.ent 'bien leur conje m'exq:>Hque d'autant moins cette at- de .Jivre de benre ,; A l 'écOle. _ .o. Qu'es>t-.oe c;ue .la meûJ.leur parti des quahtés. ode sa ta1ce, venir, ia m<>itié en dhoisissent qui ne titude! en orientant .dhatq.ue enfant vers Le mé- 1eu!f .cofllviennent point, Je tdlernier quart :Par contre. j'en vois fort bien ·les in- sance? _ ,C'est un m~n$onge qui n'e?t · tier ·q.ui <;oiWient le mieux à ses ,a!Ptitu- est fo.rmé p•a r les ind~ci~. convénients les plus sérieux. Cette fa- vrai, mad~mois~ne.
' ECOLE tl~
-·
PRIMAIRE
42 • Un progrès énorme sera réa•lisé /dans un tpays, lorsqu'on aura -co~pri_s que n'im!po-rte qui n'est pas a·pte a faire n'importe quoi • Rien ne plaît p.lus que de voir un lhomme padaitement à sa pla.c:e dans le métier .qu'il ex·e rœ. • Que .le monde serait agréable, si ,dharcun y o·coupait la place qui lui convient!
· • Les !parents et 1•es jeunes gens sacrilfient au moins .autant ·à la mo•de d!ans le ·Cihoix de leurs métiers que les lfemmes dans la coUJpe de leurs: vêtements. • Quels parents serai·ent assez fous ·de lai.sser paTHr pour un long voyage, dans u.n :pays inconnu. un entf.ant de 13 ans sous prétexte qu'il a du goû•t pour lee 'aJVentures! Et <:f!Pendiant que d'enfants s'aiguiHent, sans un ~COnseil, vers un métier qu'il~ ignorent totalement! • Le .devoir des rpa!'en ts est de re<:lhen:Jher pom leurs enfants la situation }a rp1us haute rCOID!patib}e avec leurs 'facu'ltés, en n'oulbHant jamais qu'il est beaucoup 1ptlus dangereux de viser troJP !haut que troip bas. N vaut mieux être un tP•eu trorp aapalble pour un métier ~aiCil·e que IP.as ass.ez pour u.n métier {i'i!f!fidk
• Thr.e qu'il . y a . amjourid'lhui de nombreuses brandles ·d'activité dans les~quelles un garçon sérieux, travail:l eur et intemgent, même ne di$osant IJ)as de capitaux, a neulf chances su·r !di·x die devenir patron entre .l 'âge de 30 et 40 ans. et que 1personne n'en veut! • Présentez-moi un ,garçon consciencieux et travailleur, même sans instruction, et je lui tro.uverai une ;plaœ où il IPOUnra se faire une situaüon. Mais je ne prendrai pas 1le même engagement s'il s'a•git d'un garçon instruit et intel-
hrent qui n'a 1pas les qualités morales ind'iSIPensalbles pour arriiVer.
• Maison sans femme, maison sans flamme, maison sans âme.
• «•Mon h!.s peut faire autre cho~ .qu'un sim1ple cuUivateuT "• entend-on '<:l'Ïi"e trcw soUIVent. Or, est-il u.n métier plus beau, ,plus sain, plus hhre, plus ln.otble, · demanldant [pllus d'intetl.J.iJg'ence que celui de cuMivateur? Songez donc qu'il utili·se les formildahles puissan. ces du soleil. de l'eau, de l'air, des in. finiment P.ehts.
• Ce n'e&t qu'à la longue que tu gagneras la confiance de ton patron, tu heureux de le prendre?
• Est-il une œ-rrière :plus en'Vi pour un fils de pa'Ysan de rester san comme SIOn fPère? Pa.ysan bien rvé, paysan instru~t. ayant ~o·yagé Jpossilble, ,paysan nche peut-etre, p.ays.an tout de m1êttne. Paysan, sois :de ta prro:Fession.
• 6i tu étais pahon et qu'on te précentât un aw.renti tel que toi, seraistu heuœux de le prendrr.e ? • Pour savoir ce qu·e tu vaux dans ta pro&ession, ne te comrpare pas aux rnëdiotcres. mais aux meilleurs.
=Ho tt=
La communicatlon de l'intime !l'enseignement est la communication de l'intime. (Ernest I.:avisse.)
Il m'.arvive encore, comme à tout • L'armée des ratés et des vain-cw inspecteur, d'assister à plusieurs leçons Ide la vie est surtout aHmentée ,par ceUI sur 1e même sujet, à queLques jours I(JUi au:raien1 cru délohoir. en . d'intePvalle. J'écoute, je jUJge, et, tque un métier soi-disant fac1le et qu1 je le veuiHe ou non, je compare. Quelle reeJ.lement déiohu en se révélant · pauJVre et froide leçon sur le menson· IJ)ables d'en aq)\prenidre un .diffld1e. f!e j'ai .entendue l'autre jour! Rien n'a particulièrement fra'P!J)é l'attention des • Notre élpoque manlq~~ be en~anrts; pj.en n'a pu les émou!Plus de cons!Cienœ que ~ mtel.l ,voir. Et, au1joui1d'lhui, au contraide .caractère que de sa.vo1r. 1re. il m'a été tdonné d'assister à * jamais, à aucune épo1gue, .il n'a une J.eçon pleine de vie et d'intéf.êt sur la même question. Le maîtr.e a su trouplus né!ce~aire qu'aAuio·;rrd'ihm . ver, pour flétrir le menso-n·ge, des ar· te:r les idlees ·d~honneteté et de )!uments à la fois si siiii/Ples et si con* Celui-~à a vraiment l'étOiffe V'a-inreants, des paroles si apJpro;priées ahef ,qui tra;yai1le quand les a et si heureusement eJGPressiJVes que, vi!dorment, qui veut quand les autres si]}lement. il ~aisait naître peu à peu sitent. "ans l'âme des élèves une «haine vi• L'éldiulcateur serai·t elftfr.ayé s'B j!'oureuse, contre un tel vice. rvait étalbHr le nontbre de mots Combien cette leçon était sUJPérieure emiJ).loie en s'a·dJreSISant à ses élèves, à celle que j'avais entenldue quelques que œux-<d ne ·COIIl\Pfennent pas jours aUJParavant! Oh! la 'sèdhe et incomiJ)fennent à rebours. signFfiante leçon! Je .revo~yais encore la • Dans ·la ,plupart des ménages maîtresse, debout à son bur·eau, exposant en termes d'une ,pitoy.a:lJile banalila f.ëmme travail~·e au dehors, on té. et sur un ton de voix uniforme, l'un corrupte 1cfe l' a[]gent qu''e11e ga.g!Ile, des sujets Ies plus émol.!ivants. Aucune on nél~li~R:e celui qui S•e 1P:erd par conshdération, aucune rparole ne fit vide son aibsenœ dtu foyer.
brer ou frémir l' auditoire. Et, en sortant de la classe, je songeai à cette .a:clnJ.ira.ble dêiiinition d'Ernest Lavisse: «·L'enseignement est la communi~Cation de l'intime», c'est-à-.ctire ce qu'il y a en nous de ,plus prO'fond. 1de plus personnel, s'était manifest-é dans deux des Leçons entendues et n'av:ait existé, à aucun deg·ré, dans les autres. 'Mais cette communi·cation de ce qu' il y .a de plus intime en nous-mêmes ne IJ)eut être réa.Jisé.e •que par des maître3 d'une grande conscience pNfessionnelle, souci-eux d'exerœr une forte action sur leur entourage. Puis-je ,parler du menson~e sans avoir bien ·compri-s, par une méditation antéri·eure, ce qu'il y a dans ce vice de bllâmable ou de vil? Aurai-je rellliPli ma tâche tout entière si je n'ai pas ex:primé avec .force le senment de mépris que m'inSIPire le menteur. et si je ne me suis pas efforcé de le !faire partager à mes élèves? C'-est un homme qui parle, un homme à la parole convaincue, et non un livre froid. j'ai éprouvé souvent une grande satisfadion à voir un maître s'eflforcer ·d:e :Vair.e senfir tout-e J,a beauté d'un pharpitre Ide lecture ou d'un morœau· de ·récifation. Ge qu'il trowv:ait beau, il' 'V'OU,lait ·que ses élèves le trouvassent beau égal.ement. Aussi, que .d'efâorts pour arriver à ce résultat! « Partageons ensemble le .-p laisir délicat de coilllpren'dre et lCi'.admirer cette belle péllge, semlbLait-il leur dire. Ne VO'Yez-vous pas combien ce 'Passage est s imp,Je, clair, harmonieux? » Sentiment généreux •Qui le .p oussait à vouloir faire éprouver à sa dasse la jouissance qu'il éprou;yait lu-i-même. Ne pense-t-on pas 1qu'H dût y mettre tout son oœur, toute son âme, et .qu~à ce moment même, ,l'enseiJ.gnement ~ut vraiment pou·r lui « la comJmunkation de l'intime»? JLes Ieçons qui paraiss·ent devoir
. t '-t.S 1cette conldition seulement qu:il ex.eree. être, par nature, nécessair~I!Len se~e ra sur s~s discilples, une achon fecon. et impersonne11es ( arlhmehque, SCien- de et qu'il arriver~, .à l'exemp11: des ces) <Y.flfrent elLes-mêmes un .!Rrand at- ~ands êducateu:rs, a les former a son ttarit loliS)qu'eiHes sont exr.ose~ par un image. X. ·;maître qui a le d?l! de. 1ens~~em~nt. = t tott= !Voyez-le, a:p~pliique a fair.~ satstr l_a st~ ' tt fon IPÜcité d'une démonstr~ho!l! ou a ~ea La mesure de l a en 1 hser une eX'périence sc1enüf1q~e qlll .v.a rsuueJ éclairer sa leçon et pro~curer ~ ses eteEtre sirnjplemern aulditeur, à t!tre dt IVes oette joie intelaectuelle qui a~com rélpétiteur, par eX1e1Il[lll<e, ou. d obser. \Pô.lgne l'acquisition de la connatssan- va·teur bénév.ole, est a:;sUJrement ce: croyez-vous qu~, par son .ar.d~u~, meitleure posture P~U: b1en ~oter par sa volonté d'a:g1r sur ~es es.pnt::., ~l titulde généraile des é!Ieves q~u ne donne !pas à son enseignement un à la leçon, soit que le ma1•tre caractère bien personnel? . soit qu'~l interr?~· ILes maîtres de l'enset•gnement pr;\Mais il conv1erllt: de ne pas marire .doivent s'ins!Pir.er de la pe?see au. hasar(dl 'Pour :pr.en::dr·e ces ~ot~s. ldu gran.d êdiu'Oateur que fut Lavtsse. fuiJ!: qu'Un élèv.e bava~e ou s,aglte L'instituteur n'est pas simplement un p.eut être l'ooiq~ rmson de ~·e un iJ)rdfes8eur de françai~, ete morale oo:mjl11e inartt:enbf, pa.s . pd.us que ou d'bist.oire: iJ est ausst u~ homme, mouvemen~s de l'auchto1re, tellS un homme .qui r.aisonne, qlll sent .et s'en produit au coUŒ"s d'une leçon .qui vilbre, qu~ ensei~ne avec son m- qu'e!l.lle soit viwmtle. mf.aut y meitre teHi·gence, mats .aussi a.vec son cœur 'ta méth"Ode. . et avec sa cons.oienœ. . . La meill[euce consiste à étabbr 'Lavisse place très h:a.ut son t~ea1 bortd ta lisœ des enfan~s qu'•on se de l'êdu.cateur. ,, iLe m~rlleur. maitre, pose d'observer; toute la .olasse ;dit-1'1 eSII: ce1ui ·qui, él!Pres a'VOlr enno- séa.IllQe est longue; une partte, · bli s;n âme. l'Ou!Vre et la communtque . dians le cas contr·~ilf~, ~auf a aux enfants dans tous les actes de ta ter aux •leçO!Il'S SI!fitl~~res vie scol•a·ire, aJVoc si11l!Plicité, sans pro- Cih\a·q'lle élèv.e est etudte pen?a~t cédés, sans formes convenues, sans al· mioote ou deux. L'attitude amsi titude de' métier, comme soulflfle ~e vent ais111'ée est quel•que chose d 1•c::•=·•ll'"'"'' ou coule la sourœ... » Ennobhr. son ~ent fugitif.; mais on . ne pr.end âme pom l'ouvrir et 1~ commun~qu~r se<lll1ernent ooe observ.ahon, on Y . ensuite: est-i'l conception plus eleve_e . dans les mêmes conditions au ~o~s de l'éducation, et ne trouve-t-on pas la la séance. ;m va de soi ~ue, st ~ oo le secret de la g·rarrde in~ue~·~e exer- . ~',oooasion de noter pl~u.sie~~ fots ·oée pa;r Lavisse sur ses eturoants et '<iistŒ-action ohez le mM1e ele~e, ce de la symp.atJhie respectueuse dont ces peut être le haJSard qui foUŒ"mt des derni·ers l'entouJiai.ent? .. sUiltats aœsi oonSitants. Une . Un maître a le devoir de tra~a11Ier at.tellitive est...el\lie régulièreme~t sans cesse à son ,propre perfectionne- Void égailement une bonne ment moral. 11 faut qu'i'l se préo~cllipe 'Des notes dissem~ables pour <COnstamment 1d~ « ennohlir so? .ame » me enf,ant éfab1lissent tout et que plein d'une ardeur 2'enereuse, ment urne grr-ada.tion des doué d'u don œ soi-m~e, il l'o~re e~ ()es o~rvations brèves, la communique en ensetgnant. C est a
des attitudes si fugitives, ne donnent toUre letJJr v-aŒ.euc que par leoc répétilion. EŒdes dem~nldent, ce~a v.a. sans ~iae, beaUJCOUip die tact, de discrétion, afin que les é1èvent ne s'aperçoivent pas qu'un œil -attenltif su ii leurs fa its H gestes. Pour leur maJSiau·er- ce !"ôll•e ~ surveimant étroit à qui rien n'échanoe et oui insJcrit tout, void ·te procéldé -à emJp11oyer. L'observate'llr doit oaraîtt'e oe<:upé à hre, se ménag-eant des re.,os comme p•ourr réflléchir et pour annoter le 'IIivre qu'ill a sous les yeux. Ce sont les moments de réflexion lél'P')'larente qu'~] utilise pour vo.ir, puis no-
ntais l'un de ses pr·odies voisins. Avec un peu d'lhialbitrude, on V'Oii assez nettement les deux camarades pour remarquer l'atbtitude qu'on oh.erche à détermin~er.
Indiquons un I!Il'Oyen de conif:rÔiler son imJpifession. Cest de poser une ·question à brûŒe-IO'OUT!POint à toute la dla'SSe. V inattentif, sunpris pa:r la soudiaine'té de l'inii:€II1l'IUJption, ne P'eui l"é'POnfue, ou, s'iŒ le fait, c'etsi touiours ruprès UJn moment d'-eUar·ement. E.coutant d'une oreille très distraite, il n'a été mis en éVJei~ qUJe paif le dblangement 'de ~on; l·a question lui arrive en retaro. c0!11JJI11e un écho, et il se la répèter. !Ua tâche est ·allt,tifernent ar;due si te d'abotd avant de for<m'llle1r une réc'est le J)T'ofesseu.J:- lui-même qui doït ponse. Un peu de prudlence eSii1 nécesobserver et noter ]"attention de ses au- saifie towtelfois; il y a des timides qui diteuns. 'foToémen:t, il devr.a limiter sttivent, mais qui sont décon:tenancés l'effectif à sulfVeiil!ler dans la séance. par une question inattendue. P'()UJr le La liste des 10 ou 15 élèv·es à étudier ma~ilre qui connaît ses auditeurs, c'est ser.a toute prête à r-eœvoir, en face du llà un écueil fa.dle à éviter. 'E'lliCœ-e un autre procédé pour dénom, le signe + qui marque l'attenlion ou le signe - qui indique un mo- oli'Siter les inla#·entifis •qui par.aissent ment d'inarbterution. EŒŒe sera placée être à l1a leçon.OHsser une p1aisanterie bien à la portée du oœyon du maître. dans soo •eXfPosé. Les é'lèves qui rient l'élève qui, allt cours de 'ta ieçon, en renard n~onil: ,pas en~endu; ·~1s r ient sem l'œH du maîtr·e s'appesantir sur lPa,r imitation. ki encore une prélui, tenld voŒontai11ement son atr.oo..Uon caution est nécessaire, cet1le de ne r ispom bien suivre l'eXJP.os'é. JI} y a là en- qllter que dies pl.aisantenies faciles à core une oause d'erreur qu'i:I fau.t écar- COIDJPifenldJr'e pûur toui le monde. 1L~habituJde plfise pa'f le maîlt.re d'obter. car c'est l'attiiude courante et norserver avec mêthodJe J'.arttention de ses maŒe qu'ri faUJt saisir. Po·ur ce faire, la liste est dressée de te·nle sor.te que élèiv.es, de classer les /Passiis les extéIfs noms voisins soient ceux d'élèves r.iosai.e'uirts, .les baY.alfds, .1~ ·occupés, éJloignês les uns des autœs dans la lui fait r.ema111quer dans cette a:trtenhon dlasse. Le m·aître, en suivant sa liste, des enfanfis bien des nuances qu'i'l ne est tenu de chang•er souvent la direc- voyait ~Pas awp.aravant. Ill app:r1écie tion de son rega.rd. Die ce~e ~açon, il mieux Pinrtérêt que pPennent les élèn'y a :pas, dans ~a sa.OOe, un secteur, où ves à son ensei•gttlement. Son observ·al'on écout·e et un awtre où l'on en prend tion est aiguisée, et c'est toui bénéfice, ~ s·on aise, œ qui arrive natur~l1ement da:r, dans l•e même teilljps qu'ii pénètre si le maîttre s'adresse toujoUJrs au mê- Pâime die ses élèves, il affime son art d~édUJCa teUŒ". me ·quantier. 1 La precaution n'est pas encore swf- .fournal. des Instituteurs et des institutrices. fusante. Oe n'est pas l'élèv;e qu'on veut noter qu'il faut fixer personnellement, -Hott=
!7
Aptitudes et orientation Dans le dlésir d'augmenter 1~ « rendement» du « matériel hum at? ". et d'éviter les déconvenues et les d~bom~s .qui suivent les erreurrS de v~catiOn, on s'·est prüjposé, ·dans ces dernters temp~, 'd'ai~guiJll~ les adol~ents vers ~es metiers qui leur eonvtennent le mieux en les r·ensei!g.nant sur les e~i:genœs de œs métiers et sur leurs a~ptltude.s .persannettes à y satiSfaire. Plusieurs « dhamlbres des métiers » ont oU'vert des « b~ r·eaux de v'O!Cations », d~s « ca!b,m~l.s de !Vocations », Ides "œlbtrnets td onen tation pwfessionneil:le ». . . Tout na<ture~lement, l'é(!ole pnma.re a été soHDcitée de prêter "on concour:_s rà <Oes nouveLles institution•s. Ses mattres ont l'h.albi<tuide de descendre_ par nécessité IPfO~essionneUe, des lots ~t des ol,assi'ftcati01ls de la !P~Y.ch(}log~e in'd!ivildueHe. Us pa11aissent bten pl~œs \POUr étalblir 1~ «.livret scolane d'?~te~ . tation J)I'ofess10nnelle » de leurs eleve:>. ~
~
.
1La question des a.ptitud_es se pose a u.ssi dams les alasses et _11 Y .a une «orientation scolair·e » à det.ermmer.. I~ est nécessaire ·d'étutd_ier la ,men~a·hte :des é1ètve6 pour y a]uster 1enset,g;nement. . .. . , d' !C'est ainsi qu'on a eté amene a efiniT .des « ~ypes intell-ectuels» .. ~- Rtlbo·t a tracé les portœits du « re~hst.e », d:e l' « albstr ait :», de l' « imaAg~nat.Jf » . M. ·Binet peint, de son c,?t~, avec ICOIIliP'l aisanJCe, trois types SJPeiCtaux_ de ta,ralOtères inte1lectu~ls: 1. le c~ns~un_t, OIPIPDsé à ·l'inc~nSI~Lent; 2. 1 , °bJ~~tlf, 'OqJJPOS.é au su~Jelchf; 3. le prat_wen, owosé au litltérair~. ~a « tY'pol~gJe ?> a ses adetPtes qui d1s1mg:uent. mmuheu: sement les visuels, les audthifis et _le_" moteu-rs. les -oib5ervateurs e~ les médJtati~s; l~s manuels et .les _ïnt·eUectue~s; l'es critiq_ues, les imagtnahf~ et le3' tntuitifs; les \UOSilills et les œlveurs; les
rapitdes et les lenbs, ek.. etc. ,M.ais .d'autre 1part, ces tendances fSoy.ons plus -sim,p-J.es. Rem~l1quons Hves ' oes 11essorts partkulier·s font tout d'abotid que le mot « aptitudes, ":raîtr~ entre nos élèves des ·di,fjféren(JUanld' il s'a:gi·t ld'enlrants, est ?eaucollll ~qui, pour être réeltœs, n'en sont ~as <troiP ambitieux. p,a!flons plutot de fa. moins etes nuances soUNent presque tmICi.htés, de disjpositions. Les « types •. 4J8IlooPtiibies. Tous les enfants se resles « ruptitude.s :» ne sont, _sans dou_t~ semlblent f<>r~, et la profu~ion ~~s valque des enhtés métapih.ys1.ques !act!~ riétés s'étalblit sm une untfO'fmt·te. fo~ tant l'analys-e et l•e }.ang,a,ge, ma1s dé. ~amentG~Jle, su:r une sorte de p_arite ortrpounv.ues d'existence réelle. L~ .vie SI ineHe !permettant un en~J,gnement rit 1de tout ét~quetaïg.e tr<_l'P ~ts. Les ~lleotif ,prolfitalble, •inon à tous, du e~prits ne sont pas emtPnsonnes moins au ~;>lus gran_d no~re: ment 'dans dies S!Pécialités Ced pose, ~voyons JUS/qu.'ou nous nous ldant à des a'ptituclles prédé,te:mi en~a,geons en souscri-vant à la formuL'oelflfort persévéran<t .peut reveler !e.connue: «l'&o·le doit être à la metenldances insou1pçor..nées, sure de l'en!fant ». de vagues .asp:iratio~ns. en Certes t.a IformuJe est juste en prinva-ces, engenJdrer meme, . cipe. L'h~mme qui observ_e . et qui réIde Méritaibl'es vocaüon~. Oeu:x qut Cédhit se «soumet au ~att » et, pour l'eXJPérience ·des âmes enfanimrecs•scno'Mel nous, le fait, c'est l'enfa~.t. Nous .ne riSiquent pas à dre2'Ser des Jëpéterons j.ama~s troiP qu JJ f.au~ b1en Gardons la mesur-e. D'une part, il connaître le &UJid, autrement dtt noa incontestablement, ,chez teLs ou tre élève, pour ajuster l'objet - la made nos élèves. des diS!Positions tpl~s tière de l'ensei~nement - à sa for~e moins ma·rquées poul' la mus ou plutôt ,à sa fa~ble&se. U ne faut pas oreil11e et voix justes; pour le ' suborldlonner le sujet à l'ot.~et, }eter r-epr·oduction elie la .foifme ou · brusqu~ment le suje<t en a1vant de ses tion de la c.ou.leur, ou, à la renco lumières, et. «tout ()IOCUJPés de ce q~'il les deux ensemble; pou'f l'orthogr imlporte au·x hommes de &avoir, oubher pour le callcul menta,l; pour le . ce IQUe les enfunts sont en éta.t d'ap-manuel· où réussissent que[quefots. prenldre ». Tro/1) souv'lênt, _nous tenons si bien que leurs camarades le~ tplus à nos élèves des discotllfs qu''ils n~ peutelJHg·ents, 1des ·af'riérés et mleme vent 1point entendr.e. Nous ne la1ssons ano11maux, etc., ett. pas «mûriT l'en!tiance dans les enChtaique entf.ant, vu de fant:s ». Une •graille .erreur, un cruel génie, sa ~~ysionomie abus. dest de devanoer ses f.a,oulté3 .de prCjpre qui n'éahal[lpe pas au com!Préhension, de lu i slllpposer des ayant le goût et l'ih.albitude 'de l' apti·tuldes qu'il n'a pas, et, au [ieu de .g.ation psy·oholo1gique. « A mesure nous accommoder à son a.Jilure, de le on a ,plus d'esrprit, r·emarque P traîner à notre 11emorque. Oui bien, on trouve 'qu'il y a plus di'h()lffirnes c'est l'enlfant qu'il faut prendre pour g-in.aux. ,. 'Le bon institu.teur mesure de toutes 1cih·oses à l'éJcole. avec sag~acité l'a,ttitude, les lEt, :aJVant tout, des progr.ammes. A les plaœs, Ies moyennes et surtottt dire vrai, les prolbJèmes de cet o·rdre com,l{>osiii-ons françaises. si révéla nous clëpassent et leur so:lution ap.parrdes pers·onnali.tés. Sa .classe n'est tient aux poUJVoirs publics, res:ponsaune fouLe anonyme: à ses yeux, bles de ·l 'édutoation ·des futurs citoryens. oun d'e ses élèves se distingue. Mais ces programmes ne sont jamais
arrêtés que dans leurs grandes lignes et, seuls, sont posés, de loin en loin, J.es j.a.Ions maoilquant l'orientation générak L'initi:ativ·e, l'ingéniosité, l'intelhg•en<:e peUJVent se donner carrière, et il est tou{ l<>'isilble aux instituteurs de mettre, dans .ces cadres très lar~es, ·leuT enseÎ!gnement à l'éoheHe de leur aulditoi!fe. iS'inspirant de sentiments analogues, tM'Ontaign·e b:l1âmait «~eux qui entre!Prennent, d'une même leçon et pareille mesure de conduite, régenter plusieurs esprits de si diverses mesu·res ·et formes» . Nous souhaitons d'avoir des olasses h omo~èJtes, cotlliPosées d'élèves dont les atptitudes inte1lectuelles sont 'à peu près ~quivalentes et débarrassées, .à tout le moins, des défidents et des anormaux. l'emploi devenu .C(}Urant de l' « édhelle métrj,que de l'·intelhgenœ :» de M!M'. B·inet et Simon a prouvé péreffilpt(}irement que « l'âge d''intelhgenœ :» est loin de coïncider toujours aiVec « l'ât:"e réel». Cest l'é·R:alité inteUectueHe, non l'ég'alité d~â ge qui devrait - comme dans le système de Manniheim - déterminer la repartition des élèves 01an.s les dùftf.érents Œurs. Cette a:da.ptation des 'PfOtgrammes d'en9eitg'nement aux éiiptitudes génémles de l'enfant ~e classement judicieux des élèves, v~Htà d'iheureuses conséquences de la primauté Teconnue au suj.et, l'uti'le aboutissement de « l'école sur mesure :».
~
*'
;§l
1N'a1lons pas ,plus loin et ne prétendons IPas « individualiser » l'instruction. L'ild.éal, en elflfet, serait de donner un exœUent maître à cha1que élève. Le respect un peu myst~que des « tytpes indivi·d uels, a donné nai-ssance au système, moins c'himéri,que, des « options», qu'on a pat1fois pmposé d'intro·duolre da.ns !'-enseignement élémen-
48
taire. A côté d'un programme minimum, obli~atoire, commun à tous les éièNes, f·ondionner.ai·ent des cours particu.liers suivis e}(Jclusivement :p ar les « .arptes et idoines» . Tout cela est fort 1bien déduit, mais nous ne ,pou'Vons pas, 1dans les conditions actue1les des choses, -donner un ensei·gnement adéquat aux élJptitudes indi'Viduelles, et le pourrions-nous qu'il faudrait nous demander si les besoins so-ciaux (car, enfin, à côté de l'indirvidu, La société importe .auss-i) ne doivent pas compter en fa-ce des wptituldes. iEn fait, il convient de ·diSrpenser un ense~gnement -qui, s'adre3sant à la moyenne de la classe au « twe normal », plfofite, néanmoins, comme nous I'.arvons déj\à dit, à preS\q•ue tous les élè·ves, ~I1âce surtout là des. dtévdoprpements tde sur-croît réservés aux plus .avancés et à des eX)JJli·cations .comlplémentaires s'ad·ressant aux ,pLus fa•ilbles. Ainsi, ma])gré l'uniformitt tm peu ·compressi!Ve de l'ensetgnement cû'blectilf, l'école primaire fait une _part légitime aux wptitukles particulières. Ne soyons dupes ni des mots, ni des •formu1es. La question des aptitudes n'a pas, dans nos petites classes, J'importance ca·pitale qu'on serait tenté, à tpremièr-e vue, ·de lui attribuer. Gomme le remarque Rousseau: « Il y a bien ·de la di'ilférenœ entre se !plair-e à un trarvail et y être propre. » .Encore que les deux vont assez souwent ensemble, 1~u.an'di H s'a.g-it de nos él•èves et de 1J.eurs rUldimentaires études, les désirs, les goûts et. pour tout dire d'un mot, les intérêts suppléent généralement a ux aptituJdes. CeNes-ci sont, bien entendu, les bienvenues, et, à l'o·coasion. elles orientent les afforts ldans un sens fructueux, mais ceux-là, générateur.; de l'attention, sont des forœs die rpropulsion dont on ne :peut ~e l)asser. P·a ul Bernar:d.
=ttott=
Pauvrel6 apoalollque
' ECOLE
On SlliP.POse voloniiers que pour répall\ln la vérité, il sumt de beaucoup d 'or; lill~ avec des millions, saurait-on produire Ctftt sublime vision en un seul hormne? Ce qui suscirte les apôtres, ce n'est Pli l'or. Le Sawveur n·a 'Pas dit à Pierre et i André, à Jean et à Jacques: • Vodâ un sar d'écus, suivez-moi! • M -leur a, au contraire, proposé d'abt~ donner leur filet, qu i é!lait toute leur lor ne, et 1~ vocations des apôtres de la pret catholique ont été généralement aussi s daines, parfoi-s auss i généreuses, je dira" volontiers presque au ssi miraculeuses. lieu de l'or, on leur prQPOS>ait la pauv et ils ont souvent vendu leurs biens pour vir. ·P. Bailly.
~PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIETE VALAISAII:IE
D"EDUCATIOB
= ttott=
SION, Septembre-Octobre 1923
Réveil d6aagrêable Oh31Cun des célèbres contes des • 'Mille une Nuits • cormnenœ ,par ces paroles sées par sa sœur à la prim:esse Sclhéh
Pensée pédagogique
zaŒ:
L'art de commander aux enfants
- e lMa dhère sœur, si vous ne do Avant toutes choses, les instituteurs pas, contez-nous donc un de ces contes doivent posséder la vraie connaissan«!Plus un art est difficile et moins vous contez si bien. • De sorte que cette phrase est répêtée ce du Christ, en sorte que, fondant nombretlix sont ceux qu i le possèdent». satiété d'ans l'ourvrage. leur vie sur le christiam·srne, ils ac- IPJaton J,e dlit, et s'il dit vrai, Jes éduQuelques 1jeunes gens ,des étudiants, à 'cat:eurs ·s.a.ohant leur méti,er 1pounraient cette -répétition <I!Viait déplu , qu'elie a complissent leur rnission devant Dieu 'se .compter sur les doigts. En effet, agacés, s'<<~~vi sèrent de se rendre, au mï en vue du salut, et qu'ainsi, par le /POUr .façonner la matière humaine. la d'une nuit d'•hi'Ver où il gelait à pierre dévouement et le bon exemple, ils r enpremière condition. n'-est-ce rpas, c'est dre, sous les fenêtres du trald'udeur de de la connaître. Or, qui peut se flatcontes, l'acaklémicien Oallrutd, et de crier dent heureux Zeu1·s élèves en cette tue-·tête en 1'lljppèlant par son nom. vie et les p1·éparent encore à la féli- ter d'en a!Voir iPénétré le mystère? Qui p-eut dire ce qu~est l'âme, 'le corps et [.e savant, réveillé en sursa)lt, et cr cité éternelle. leurs r-el1ations mutuelles? La psyohoqu'un péril ·le men•ace, cour•! à sa f Les païens eux-?nêrnes avaient sen- logie et la p<hysio1lo·gie en sont encore dans le .plus s0!11ill'Taire des costumes et demande en grelottant de quoi il s'agit. tt tout ce qu'il y a de grand, d' eleà 1eurs :premier·s lbal·butiements et ne le la-isse que1q,ue temps se modondire, ,}a ,pédago~ie que des ren9é, dans la charge d'éducateur. 4.Le donnent enfin: sei• g nements incomp[ets et souvent .con- N'est-ce pas vous. lui d.emande.J plus bel emploi de la sagesse des vieiltra didohr'es. qui avez traduit ces beaux contes a rabes1 lards, disait Cicéron, c'est l'éduca,Elever des eniants est donc un art - Oui, messieurs, c'est bien moi. tion de la jeunesse.• Et Platon : e~cessivement COdJllplexe; il n'en est - 1Eh bien, M. Oa-lliand, si vous ne n'y a rien de plus divin que de rpoint qui su,pJPose plus de connaissan.mez pas. conte.z-nous un de ces con~es vous contez si hien! fo?·mer les enfants à la vertu. • 1 ces et !PlUis de dliscemement. 'Poillr•tant
a
•n
-
+t.oH=
nous ne voyons ;pas qu'il soit réservé à une élite. ·Par g-oût, par devo ir, rpar