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Supplémentdu JV t de ,,I' &cote"(1911) 0
• nans cette demihe offensive, aijoutail Je lieutenant-co'i!onel P . . . , j'ai .commandé un nombre respect a ble de g:roupes, et voici que lle a été ma consommartion en munitions: du 24 juin au 22 jLLillet,j"ai tiré 639,063 obus de tous caJibres et 60,143 projectiles avec mon aiti llerie de tranchée . Dans la pér iode préparntoire, du 23 au 30 juin , j'ai envoyé aux Allemands 145,000 obus de 75, une ving. tai'ne de mille de lourds et enfin plus de trente mïlile bombes et obus <à ailettes. Et je ne pairle, bien entendu, que de ce qui s·est p:issé dans mon secteur! >
tique, graisses alimenfaires, bref de 1oute tière vendue en boîte, ont beaucoup de à se .procw·er ces emba llages. Et Fon a vu se déve loppe1· un comnterct nouveau: l'achat des vieilles boî .tes ,SUiSCepti. bles de .servir encore ou d'·ê tre démontfet pour fournir la matière à d'autres boites. Celles d\un demi-f.itre se rachètent au d·m1 sou en moyenne; celles d'U11 litre 11 deu~ se payent deux ou trois sous, les grandes à l'avenant; on peut revendre Il seaux -à confitures ou les g-ra:nds estagnOII. pius d'un franc.
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Sentenceset Maximes du B.Nicolasde Flue Ou a conservê soigneusem ent quel,quesuues des maximes et des sentences du ser,vi-
teur Je Dieu dont la Suisse vient de fêter le ~ centenaire. Il es.t vrai, dit M. Goerres, que !~ ,pieux ermite du Ranft 1ùt la issé aucun écrit; i'l vi,ait dans un iemps où .}es hommes étaient p1us occupés de graver dans ·leur cœUI Ies 0000000 00000000 doclrines de l'éterne1le sagesse , et de rendre par dà leur vie meilleure , que de composer làPENSBES LES BOITES DE FER -BLANC dessus de grns livres. Cependant, nous ,pos · :1: Il y a de par ,1e monde une catégorie \l Que de boîtes de fer-blanc on jette au lac 5«1ons encore de lui p1usieurs considérations geus très occupés à faire , p e.rdre le . ( em;ps 111 ou aux balayures! En temps ordinaires, la sa.Jutaire::; et de belles maximes Y.Lie purent reautres. perte est quasi nulle, et pourtant, la soudure de sa bouche ceux ,qui le ,visitaient, l Ou dit parfois de œrlaines pe·rsolllllfl cueifür et sui·tout l'étamage de ces boîtes étaient soiElles allaient au cœur parce que venan t du qu'elles ne par.lent pas, mais n'en pen~ gneusement récupérés par certaines usines. cœw ·, et el'les se sont conser vées d;;us le peu p:ts moins; OL1 peut dire l'iuverse .d'auti; AuJjotud'hui, le for-blanc est très rue ple par trad ition , soit en pass~nt de boud1e le prix de conteclion des boîtes a fo11tement ,pz,sonnv.s, qui ne pensent à rien, mais u'e enbouche. parJe.11!pas moins. athgmeuté. Les fabricants de cirage, encausEn voici quelque s-unes qui .seront 1)0w· plusieurs uu souven ir précieux et deviendron1 un trésor de consolation et de salut ,pour œuxqui les graveront en leur mémoire el y conformeront leur vie, comme Fa [ait le cher frère Nicolas. Il recommandait aux personnes mariées la JOVBNAL IL.l.iVS'.l.'BÉ POVR NOS ENFANTS patiente, la paix , 1a soumission -à la ·volonté de Die-u, leur disant , d·un cœur ému: " Soyez On ne s'abonne pas pour moins d'un an. hew·eux 'l'un par "l'autre , car un bien en proLe Jeane Catholiquese publie chaque mois en livraisons de 16 pages duit un autre . La paix se trouve en Dieu. Le plus bel habit c'est une conscience ;pure. Sup., cune et forme à la fin de l'année un joli volume d'environ 200 pages. por!ez avec patience les revers et pensez q-u'ils viennent de D ieu. > Un abonnement d'un an (Suisse) coûte Fr . 1.50 A une mère qui se plaignai l it lui d 'un 2 à 4 ~· ( chacun » 1.25 trop grand nombt-e d'enfants, il lui répondit: sous la même bande > , 1.20 5 et pus 1 , Béni,,sez Dieu, ma ,fille, oo ménage sans en• fants c'est un ciel sans étoiles. » Chaque10 abonnementsdonne droit à. un gratuit A celui -qui jetai t un œi t d'envie sw· le doux silence de Ja solitude: « Le chemin dLI Avec la 1re livraison (janvier) de 19l7, le Jeime Catholique a commencé désert n'est pas 1Jeseul qui conduit au ciel. » d'un ouvrage des plus captivants : Nicolas , qui s'était tou jours monfr é très respectueux envers les premiers rna,gisfrats de la Confédération et de son canton. étai! ou les suites d'un mensonge. sou.vent visi,té ;par eux pour ea obteufr des Antonio Giovanni offre un intérêt palpitant du commencement à la fin. Il avis et des conseils; il leur répondait, avec particulièremellt à. la jeunesse qu'il charmera. de la. première à. la dernière page. une uoble franchise et une sainte ind~pendan· ce: • Etudiez-vous rnrtout d·avoir une con• Pour s'abonner ou recevoir un numéro d'essai s'adresser simplement ainsi : duite vertueuse; ne cherchez ni 1-ucre, n i bien. O&se poslale, .Ma,upas, .Lia11•a11llf. @tre,ni honneurs, choses vaines, inu tiles et passagères. - ~ la probité, des exemples et
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HLE JEUNE CATHOLIQUB·
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de .Ja vertu des magistrats dépend le bonhe ur du pays, comme de la verlu du p rêtre la c'Onservation de la foi. fa ites régner [a justice en 1out, et soyez les _protecteurs des veuves et des ül'.phe!in,s., li ne se Ja.:;sail pas ùe leur répéter égale· lllent: ., 0 mes bien aimés confédérés! gar· dez-vous de Ja désunion; ban nissez tout esp rit de parti; c·est tla perle <Fun Etat . - C'est !"union qui a donné naissance à la Confédéra· rion et qui !'a a.ffernüe; par elle vous avez éloigué les enn,ètrù de fa patrie el attfré sur elle ~e secours de Dieu . la pai x est en D ieu; jaugez donc de toutes les ca.t.tsespar amour de ia pai x. Ne vous occupez pas de l'étrai1ger, et IJe concluez d'aHiance avec lui ·c;ue pour de~ motifs honorables . • .Oemaudail-011 au B. Nicolas . Je flue · co1111uent il fallait se conduire e11 matière de foi H répoudait: • Ecoutez votre pasteur; c'est la -voix de Dieu qui parle par sa bouche. Qu'imporl e -que sa parole soit en contrad iction avèc .sa ·conduite; la ;plante qui reço it l'eau du ro· cher s'enquiert-elle si l'eau coUJ!e par un tu· yau de plomb ou d'argent? De même vous recevrez des bons comme des mauva is p,rMres la même grâce de Dieu , pourvu que vous y soyez convenablement préparés. Demeuirez terme dans la foi de vos pères, car, apr~s ma mort il se fera un grand mouvement dans la chrétien té; gardez-vous alors d~s pièges que vous tendra le démon par la malice et les idées uouvertes. • Mais c'est aux Suisses qu 'il parlait un mâle et prophétique langage: « Mes amis , s'écr ia itil , conservez la viei11e foi de vos pères; c'~s·t elle que vous -invoquie,z à Sempach et qu.i vous donn a la victoire. Mes amis, de grandes tempêtes se prépa •rent. soyez fm·ts pour y résis-
ter.• Une de ses exhortations ordinaires sur •Je~ degrés pax 1es,quels ,!homme monte à la vie éterneale était celle-ci: • 0 homme, crois fer· mement en Dieu! Dans la foi rés ide !"espérance; dans l'espérance réside l'amour; dans l'amour, le sentiment-; dans l'e sentimen t, fa victoi re sur soi-même; dans cette victoiTe la récompen~; dans la récompense la couron· ne; dans cette comoune les choses éternelles que l'on prise si peu ici-bas. ~ Les sentenœs qui suivent sont revêtues d'une forme métir-ique ,qui aqoute à 1Ieur prix le charme de Ia poésie; leur simplicité ne
YI
pour toujours, vivre dans des clima.fs fu-
-tes
parmi des peup les barbares et crueLs·. ~ut [a leur faire conser•ver dans la traduc• 0 mortels! comment Dieu ,pourr~ n se ':présente à eux, ·seul et sans défense, tion. 1 vous être mieux connu, puisque ,son a.RIOqj n·ayan .t pour escorte que son ange gardien , • 0 homme! porte Dieu dans fon, cœ ur; est envoyé du del vers rvous? iquement armé de son courage et de l'Etiens-le pour Je meiL!eur de tous les biens et • O mo111Dieu! à queHe haùtew· tu résicte. 1111 le bien universel! dans fa majesté, et combien tu t'es· abai911 . 11Jle'ile. « Qui pourrait parler de sa .propre sagesprofondément vers le pécheur! A ces sauvages tremblants de terreur dese et reconnaître en même temps les miracles • Considère, ô homme! comment ·le soltil, fSl!tdes idoles grimaçantes , i l parle d'un de Dieu? rayonnant dans ,]a tente des cieux, éclaire te Dieud'amour , qui veut qu'on; •l'adore en es• As-tu fa force de su,pporter ,pour Dieu monde entier; aï,nsi 4on âme doit rayollller seul les doUJ!eurs et les aHlictions, de soufdes clartés divines . Quand Dieu veut b-. pritet en vérité. A ces êtres gouvernés par frir les r ailleries du monde? T:.t peux reconainsi se réfléchir dans :l'homme, le ciel fleuri teursseuils appétits, il prétend enseigner ~a dl0Iale chrétienne, qui doIIJ;pte les mauvais naître alors que 1u aimes Dieu. joyeusemen1 e,t s'épanouit. " Dieu n'a rien de p1us cher que la vie de • Ah mon Dieu! comment êtes-vous a:1811 ill&tincts,et inculquer des vertus nouve Lles, a'homme: c'est pour el1e que le Fils de Oieu bon po~r veni:r habiter a·vec plaisir dans \ dont il donne d'aHleurs l'e:,:emple. L'esprit s'est livré au surµpHce de la croix . cœur de l'homme! L'âme qui vous désire f4' deguerre et de haine est 'l'état normal de ces « Cette croix a porté des fleurs et des au comble de Ja joie; plus d'un .pécheur '!! inaift eureux; le missionnaire e>.ige qu'ills partruits; à celui qui les désire du fond du cœu1· r eçoi,t la g!"âce de '1a conversion. · il obtiendra des fl'.uits de sainteté. • Qu'on réunisse dans un s,uperbe éCl'll donnentà leurs ennemis et leur dit d'abord : « Maint homme passe fa mer et va au for, ,l'argent et Jes ;pierres précieuses iles plaa , La ,paix soit avec vous. • saint 'tombeau pour gagner la gloire _du ch-:!· bril lantes , tout cet éclat pâlit devant la dauœ Leur premier geste est ceiui du vo1 et de •vaUer; c'est un noble et généreux chevalier Lumière de .l'âme blanche comme le lis, quaa la rapine; le missionnaire Jeu,r ordonne _de celui qui sait porter Dieu dans son cœur , , la grâce de Djeu vient rayonner dans la n~ !aireJa charité et de mépriser les biens- du • Aurais-lu, ô homme! tous les biens • Quand le monde trompeur .fe hait , quand monde. ll's vivent sans règle et sa.i.1s,mœurs; iles honneurs que ila terre possède ou tous te trahissent, t'abrundonnent, pense à ton le missionnaire les invite aux chastes joies posséder, rien ne te sert à ton heure der.ni~ Dieu; i'I fut bafoué et couvent de crachais. deila îamifile. Ils réduisent .les vaincus en essi ce n'est œe ma· r tyre de la douloUireuse PD , Le Fils de Dieu a été suspendu à la sion de Dieu. claivageet trafiquent de Ja chair humaine; le croix; il a délivré tous cetlJX,qui étaient es« Veux~tu cueilfü les roses dans le cieU missionnaire leur déolare que ,tous les homclaves. O mon Dieu! je dois me :lamenter amèévite le péché sur la ierre . mes sont frères en Jésus,.Christ ei leur enjoint rement devant vous de n'avoir ;pas la force • Reste foujours soumis à la sagesse, el llf debriser leurs chaînes et leurs entraves. de porter volontiers la croix. donne jamais entrée dans ton cœur à la co> O homme, espère en Dieu avec confianQue de périls polll:r ce prêtre ,plein de dou·lère. ce et demande-.lui un repent ir persévérant. ce ur, ,qui ne rpeut op;poser que son cr.ucifix • Oh mon Dieu! vous ètes u11 hôte gént'> Songe à la couronne d'épines que le Sei'1'eUX·vous travai11ez sans retlâche dans l'hoa auxarmes hideuses, 'levées -à chaque pas sur gneur porta ·sur la cro ix, et qu'on enfonça sur me; 'vous donnez à l'âme ile pouvoir de cœ son iront!, 'Souvent, il tombe, fra,ppé dès la sa tête sacrée avec un r ire impie; il en soufformer sa vie à votre volonté; je vous en !out, première étaipe de son voyage apostolique , frait d'horribles douleurs, mais pria pour Seig,neur Jésus! qui êtes la source de la grârc avant même d'avoir pu faire une ,seule conceux qui Œuidonnaient la mort. et de la vertu. • .Pense bien, ô homme! aux tet1dres petites version. Mai,s depuis longtemps, i~ a fait Je Heurs qui s'épanouissent sur ;Ja terre: 1u, dois sacrificede sa vie, il est rés-igné aux supplices de même fleurir en méditant la passion de ei à la mort. Que dis-je? H la désire, .il l'esDieu. père, cette mort gllorieuse, et il l'accepte avec • Combien donc Dieu es't riche en grâces ivresse, convaincu ,que le sang du martyr féet en miséricorde d'avoir fait entrer 1'âme 1 dans la dirvinité! La gloire est-elle ,plus grande Même aux yeux de l'incrédule, - et quand conde encore plus une terre impie que l'eau dans mon cœur ou au sein de Ja bon té sumêmedu baptême et que de nom de ce Dieu, ie prononce ce mot, ce n'est pas, grâce k prême? dont il confesse la foi dans ,]es tortures, ne • L'âme doit garder •le tréso r de J'·innoceu- Dieu, de moi que je parle , . - même aux yeui ~a pas oublié .par Ies bourreaux que son de l'incréduile, d·is~je, le rnissionnake est adce, pour ,que Dieu vienne y habiter. h~roïsme épouvanie et qu'il bénit en expinnt. · • Dieu sait tirer la douceur d'un cœur mirable. François COPIPEE. (omme fa jeune abeille tire le miel d'une fleur En effet, non seulement iJ. acce;pte·, dans de mai. toute sa sévérité , la règle im, p osée aux prêtres ~ Que présentes- .tu à !:e -noble hôte qt1e tu as invité chez toi? Que l'amour soit ,Ja coLtpe et aux religieux, mais de plus il renonce, sans libre du festin ; que fa. volon,lé Œibre soit 'le espoir de les revoir jamai s, à son pays, l vin. ses parents, à tous ceux qu'il chérit. li!. s'ea
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Le Missionnaire
Eloge de l'agriculture (Suite et fin.J
Par un phénomène étrange , c'est précisément à Pheure où l'agricu lture se trouve en possession des méthodes les plus perfectionnées que nous ila voyons entrer dans une période de crise inquiéfante et estimée à tort sans issue par des es-priis pessimistes. La terre se meurt, dit-on; fa bonne terre natale ne trouve plus assez de bras pour 'la cultiver. Infidèle aux traditions de son passé, Ja jeunesse paysanne se précipite vers 1\es viHes,attirée par le mirage d'un pLus grand bien-être , séduite par l'ap.pât des p1aisirs, rpersuad~ enfin qu'elle gagnera .son pain au prix de moi~s d'efforts et ièrouvera dan s le travaH de l'usine un salaire plus élevé. Un tel mouvement pourra-t-il être enrayé? Quand iverrons-nous l'ouvrier revenir d~sabusé à la vie plus saine des champs? Nous l'ignorons. Mais le jour viendra certainemen t où l'industrie, ayant à son ser vice plus de b ras qu'ehle n'en peu~ occuper, un exode se dessinera·, en. sens inverse, des viUes vers les campagnes . Heureux joue que celui~!~. Appe· lons-le de nos vœux, car fagricultu.re a fott· jours été comme '1e thermomètre de la ,prospérité et de la décadence matér ii.!llesd'un ;pays, Voyez par ,queues rphases successiives elle a passé. Au Jendemain des invasions barbares les moines défrichent et ensemencent le sot'. Ce ,labeur est encore inachevé sous Charlemagne; et c'est seulement après les Croisades que l'abolition du servage et .]'affranchis sement des communes donnent à l'agricu lture une vigoureuse impulsion. Au XVIe siècle et au commencement du XVIIe, le clePgé et la haute société la favorisent de tout leur pouvoir, car, étant les principaux propr iétaires , ils y out intérêt. Nous voyons alors 'les effor ts des cultivateurs ;puissamment soutenu-s. Sous Louis XIV, les nobles qui affluent à Ja cour se désintéressent de fa vie des champs; des guerres incessantes affaiblisseni d'ailleurs 1e pays. Mais les troubles de la Révolution et les guerres de la République et du Premier Empire opposent bientôt de nouveaux obstacles à son dével0,ppement- Au XIXe siècle, e!Ae
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60 prend enfin un essor tel qu'elle n'en a jamais connu. Toutes les sciences se développent en même temps. Et c'est sous leur influence qu' elle réalise les progrès les plus divers. L'em:ploi des engrais chimiques, i'usage de machines perfectionnées, des méthodes nouvelJes, modifient profondément ses pratiques séoulaires. Elle a ses écoles, ses chaires cantonales, ses stations agronomiques; de nombreuses sociétés 'l'encouragent. L'agricu lture semble entrée pour longtemps dans une période incomparab le de prospérité. Mais voici que, grâce à la vapeur, les moyens de transport subissent eux aussi des changements considérables. Les distances les plus grandes sont rapidement ,franchies. tes marchandises sont véhicUJ!'éesà un prix refativement bas sur le rés eau de plus en plus serré des chemins de fer, tandis que les navires, dont la vitesse s'est pro4igieusement · accrue. ·les amènent dans tous 'les ports d11 monde. L'absence de morale et de religion vicie par la base les institutions socia,les en apparence les meilleures. C'est ainsi qu il existe des syndicats, même agricoles, qui n'on,t d'au. tre résUJltat que de jeter le trouble et la di scorde ,parmi les citoyens d'un même pays. fü peuvent, en certaines matières, plus spéciale. ment délicates , teHes que la propriété, ie irat'ail, -les rapports entre employeurs et employés, les contrats, les salaires, etc. aboutir à des théories antichrétienn es. Toutes les entreprises sociales ne sont pas bonnes bien qu' inspirées par des sentiments généreux. II en est qui , sous des dehors séduisants d'un extrême dévouement au peuple, sont essentiè.1lement condamnables. On peut appJiquer à Ja solution des prob lèmes sociaux cette parole de nos Saints ,Livres: « Si 'le Seigneur n'édi fie lui-même la maison, c'est en vain que bâtissent ceux qui la construisent •. Tout n·est pas à réformer dans la société. Elle ne demande pas à être reconstrui1e sur d'autres assises que cel!les que Dieu lui a données ·. Certains maux dont el.ie souffre: re1:Achementdu lien familial, émigration ctaus les vitles, etc., n'ont souvent d'autre cause riue
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frtYAi1 des mains pour prendre un r epos lé,l'alfaiblissement de la foi et des mœurs 1iennes. Plus on avance dans la vie, et PIiat gitime,et élever nos· âmes vers Je Créateur. on comprend que, ce qu'ià faut surtou t 11116, j.insi détournerons-nous de nos iêtes les châfiorer, c'est ,l'homme Jui-même. timents du ciel. QLte fa justice, cette vertu .si éminemment Qu'on lise les remarquables études de lt Play sur les ouvriers européens . La -colldét, chrétienne, inspire tous les actes de l'agricul· Que, suivant le précepte de Dieu, elle sion à laquelle ,l'ont conduit ses imltlell9ea l&Ltt trava ux est celle-ci: • Les sociétés soumi111 l'elllpêéhe d'empiéter sur '1a propriété d'autnii, car c~ propriété est Je fruit légitime ~e au Décalogue et aux coutumes qui en déri,. sontravail ou de celui de ses ancêtres, qu'e-lle vent ,possèdent seules Je bonheur fondé sur• !llliapprenne à donner avec joie à ses se.rvipaix et la stabilité. 1\'fais l'orgueil de l'homme, sur tout dePllit ieUfSel à ses employés Je .salaire qui leur est 40. Que l'amour de l'argent ne ferme point plus d'un siècle s'est ,prodigieusement exait( soncœrur à la compassion et ne lui soit point Ses découvertes scientifiques et les appliQi !ions nombreuses auxqueUes el,les ont d<>nai un obstacle à voir dans le ,pauvre un frère àieu, y ont pour beaucoup contribué. Vo!o,a. qu'il doit secourir. Qu 'i,Lévite les discordes tiers il se persuade qu'il a pris la place de et .les haine s dont fa jalousie et l'âpreté au Dieu dans le mon.de, et que ;pour 'le plus grand pin sont les sources ordinaires. Qu'il se bien de l'humanité il va renouve ler toutee souvienne enfin que J'homme n'est pas sur Jateue pour joui ,r, mais .pour travailler, qu 'à choses sur 1a sUl'îace de la terre. l'instar de la terre quïl cultive, il doit remuer « L'ébranilement imprimé à l'Europe par sans cesse Je chan~p de son âme, afin d'en les erreurs ou par les exagérations de l'esprit de nouveauté, dit encore Le Play, amène dans déraciner les vices et d'y faire ge.rmer l'es ver. tous les Tieux oit il se produit, les mêmes coà.. ius. -Les verlus, les vertu-s chrét iennes, voi1là séquences. Il tarit les sources du bonheur les fnlit s qu'avant tous les au1res nous dechez fouies les clallses de ,la société: aux riches, i,I enlève les satisfactions morades q111 vons désirer et 'Produire en 11.ous,parce que proc urent .Jes devoirs du patronage; aux p&l!- toujours agréés de Oie11 ils sont au s.si •les plus profitables à l'hu~nité . vres, ii faii perdre Je bien-être matériel attaché à la jouissance assurée du pain qùotidieni sur tous, il fait peser les calamités qu 'engen• drent la haine et fa discorde. ~ ,La .Jogi<iuenous demande de conclure que :.:a:::2JEJ ,Je retour au bien commencera dès que l'oa Ils étaient deux lieutemmts ... deux beaux reviendra au respect dtl à Dieu. C'est afora lieutenants, gais et !orts, également braves el seulement que les classes ~pulaires reviea,, adorés de leurs hommes . .. Le lieutenant Maxdront elles-mêmes au respect dfi aux autorit&. tt le lieu-tenant N .. . . humaines·. Mais en haut comme ên bas ce re, Ils avaient fait campagne ensemble, pariagé tour au bien ne, s·achèvera que par la réfo~ la même boîte de singe, ;pataugé dans la même de la vie privée . boue, iumé sou\'ent la même pipe sous le .fra, Revenons donc au Décalogue, au .respe(f ras des mêmes obus . La semaine dernière, après un copieux de l'autorit é de et des autorités sociales: autorité paternelle dans la fami~le, autori,; marmitage de quinze jours , four bataitlon ftt-t té du ,pouvoir religieux dans l'Egli se. U eal tn'Voyéau repos, un peu à l'arrière. Le lieutenant Max remit aus sitôt un téléle fondement ,providentiel de l'ordre et de la gramme à sa :petite famil'le; er!:Je lendemain paix. Cessons de viôler la loi divine qui noua matin, après l'~ppel, il revint tout joyeux en impose de su~pend,re tous les sept ~ours le brandissant la 1r"éponse:
Elle vient. ..
rneu
• Ai obtenu laisser-passer, arriverai demain avec deux enfants pour Ja journée. Tendresses. Blanche. » - Mon vieux; ça y est .. . . Elle vient!
•
>Ir*
Ei rien que ces deux mots: « elle vient •, me·ttent aussitôt de fa joie partout. Quand Mustapha, J'ordonnance, apprend • qu'elle vient • , sa bouche se- fend en croissant, et un vaste souri:re découv.re sa boîte de dominos. . . . • - Y a bon! ... - La grave inaison du vieux nota ire oit cantonnent 'les deux oHiciers commence. à ron, fier sous un astiquage inten.siî. " Elle vient! . . . » Reluisez, escaliers!.. . Ta.pis, secoue Ja poussière de guerre!. . . .Mort aux ara·ignêes ! « Elle vient!. . . » Flambez, ,chaudrons!. . . Tutilez, casseroles de ila cuisine!.. . couverole du bairo-marie! ... boutons des portes! . . . carreaux des fenê~res! . .. car Madame ira sûrement jeter ici le coup d'œil ,que Mustapha connaît bien. • PJl!e vieni! . . . » EtinceUez, éperons et bot-tes du lieutenant! . . . harnachement et gommette de J1.1;piter! ... Il n'y a pas jusqu'aux ,panonceaux du no· taire, tout bosselés de bal:les, tout noircis de poussière, que Mustapha ne regarde d'un œil , menaçant: - Si je les frottais aussi, ceux-là? .. . • Elle vien-1! ... • Max n'arrête pas de charrier, de iaire des projets .... I1l la conduira au gourbi des alpins . . . à 1a -pauvre église meurtrie avec ie plus huguenot des aé::hamements. En1re temps , il complète sa collection d.e fe.rraille bocne, dévalise .Je ~ardin du notaire pour un bouquet. Il a même découvert nn drâp, donf on fera une ,nappe sentant bon la lavande , .•. Uue na;ppe dans ce, patelin] ... • BHe vient! ... ~ Le fox Djinn ,Jui-mêrne doit le savoir. M.us, tapha Je lui a dit en le savonnant d'urgenœ •. . - Tu vas la voir, ta petite maîtressel, • .
62 Et, ô comble, .Ojinn remué la queue que Mustapha 'lui a ja,dis coupée!, .. Une heure avant J'a11rirvéedu train, le lieutenan t Max s'en va radieux, léger, la cigarette aux lèvres, la cravache sous le bras, Djinn sur 'les tafons. Mustapha re luisant comme un sou neu f à trente pas derrière lui. « Hle vient!. .. •
•••
Elile esi venue . ... 11l''a reçue à 'la descente du wagon . . , . E lle a un peu pleuré en se ,jetant dans ses bras .. .. D;ime! . .. il y a quatorze mois , . . , Et, en voyant fa scène, Mustapha, ~ui aussi, y est allé de sa larme . C'est que sa rpeti!e maî. tresse! .. . Enfin, sufüt!. .. Puis ce fut ile ,printemps des cœtus dans I'autonme des choses, le soleil sur 'la r @ute défoncée, les rires clairs de.s deux aînés, un solide petit gars et une fillette aux gra,nds yeux b1eus, . .. Ce fut l'arriivée au cantonnement en bataillon serré, dont l'arrière-garde étaii formée par Mustaph a, fier comme Artaban, sous une avafanche de paquets et de .questions. - Mustapha, va-t-on trouver des doui ·lles?, .. - Mustapha, as-tu des, éclats . d'obus? ... - Mustapha, as-tu tué des Boches? . . . ,Et à chaque question, Mustapha, énigmatique comme le grand sphinx de son :pays, répond : - Y a bon! . .. ~
* "'
Mus tapha avait rai son! . . . Y avaH bon .. .. ,En que lques minutes la- maison esi vivante et encombrée. Oh! la bonne p~tite ménagère que la femme du 1ieurtenan1 Max! . . . ·BJilesait dei; excel· lentes maisons de Parii;, et le pilaisir que font à un h~mme ces mi'lle petiis riens ,qui sont le tout d'un foyer .. . . Elle aipporte à son mari et a:Ux amis de son mari des choses délicieuses. Chaque paquet ~hante la préparation af!edueuse: on sent que cette femme ne fut ti,amais absente de celui que Dieu Œuidonna comme époux. . . . Qu'elle
a suivi cre bafaiHon avec le meiJlleUTde, Ida cœur de ·franç aise . .. . li y a même le paquet de Mustapha: une ,pi;pe de bruyère et \Ille bouteille d'orgeat , sa passion de toUJjours·!. ,,
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:.:-Que veux-tu! . . . Mai s, mon cher, je
trains équipés avec la télégraphie sans fil. En principe, les appareils qu'i ls portent ressem · œ décor de bataille, Ja ,sainteté d'un foyer , blent à ceux des postes fixes. Le moteur est actioimé pa r ,un courant contimt de 30 volts l'éJJlOUvante beauté d~t mariage , et l'erreur de Le repas fut gai. que fourn it la dynamo servant à Péclairage ceux qui ·vi1vent en marge , et ,queJlle marge! L'inséparab le lieu:tenant N . . . en ét,it le des wagons . Un transformateur ordinaire . . . Tiens, excuse-moi ... . seul invi!é; les autres oHiciers vinrent au caf6. élève la {ension à 250 volts, et 'l'intensi té du lt, tendant bmsquement la main à son . . . Mais quel café!. . . Et même. . . Mais débit atteint environ 35 ampères à l'ant enne. alll i, it ouvrit la porte et s'e,1 aUa dans ta chuM.. . On servit 'à chacun un petit verre dt 1PI•ER,RE L' ERMITE . Grâce à ces engins, le télésanfiliste d'un con· nuit,.·· chartreuse ... . voi peu,t envoyer, eu cours de route , un mesLe lieutenant présentait à sa femme sea sage à une disfance de 209 kilomètres et en braves ,camar ades; elle eut ooe bonne parole recevoir d'une station fixe, éloignée approxi · pour chacun d'eux. 1La famiHe nùfüaire se te, mativement de 321 kilomètres. formait ~. dans ce rvill'age dévasté, au soi Quant à l'insfa1lation, elle se présenle lointain du: canon, et l'on sentait que ces Mm': comme suit: 'l'antenne aérienne comprend un mes ira ient demain se battre avec plus dé.cou, fil de bronze phosphoreux, dessinant quatre rage encore parce que , dans les yeux d'une rectangles disposés suivant 1a longueur des femme, ils avaient re.vu toutes les r aisons qu' Le champ d 'action de Ja tê;égra,phie sans vo.itm:es. Des isolateurs en porcelaine se trou . ils avaient de défendre 'le sol sacré de la pa, li! s'accroî t tous les 1ours , en IJaix comme en venf aux coins et au centre de chaque véhitrie . . . Pour les autels et les foyers ! . . . guerre. Elle a pel'ntis no tamtm nt aux A:He- cule, que réunissent , en outre, des chaines de mands de ,réussir pJ.us d'un mauvais coup sur connexion . Le fil conducteur pénè tre par Ie * * les océans. Grâce aux ,puissantes stations de Le même soir , à 9 heures. toit du wagon et arrive dans une petite caNauen (grand-duché de Hano vre) et de SayMax est revenu au cantonnement a~ bine qui abrite les divers appareils radiotélé· ville (Long-Island, en face de New-Yo:11k),ainsi avoir reconduit sa femme 'à .la gare. graphiques et l'opérateur lui-même. Ils ont été très courageux tous 'les deux, et qu'à divers postes secondaires établis en EsDu r apport de la compagnie américaine pagne ou dans l'Amérique du Sud, les croic'est presque gaiement que i'oHicier rem sur la marche de ses .services en 1914 et dans seurs et ,les sous-marins de Gu illaume I l ont Jes ,premier,s mois de 1915, extrayons certains dans la salle à manger. é té prévenus en iemps utile, soi t des dangers Ma is quoi? Son camarade est encore l faits ,propres à attester 'les serv.ices que la télégraphie sans fü ,peut rendre aux chemins tab le, eb la tête dans les ma-ins? ... .Jl lui Ira.ppe quiles menaçaient , soit de fa situation des bateauxà to1,piller. Eu revanche, la radiotélé· de fer. Un certain jour , ,par exenw le, ,Ie mésur ,!'épaule: · gra.phie rend aussi d'iuapprécia.b les services canicien tomba subitement malade ·sur ,1alo- Qu'as,.tu, mon vieux? . . . aux armées, aux ma·rines el aux gouvernecomotive ; le télégraphiste prévint immédiateL'autre tressaiL!e.... mentsalhliés. ment le che•î cle 'la station suivante, et, à l'ar· - Moi? . .. Oh! ne m'interroge pas! .. . Mais 1quittons .un instan! !es cl!oses bellirivée du train dans cette gare, un machinü;te - Maii; si! . . . on diraH même que tu at queuses afin de voir ,une compagnie de chemin se tenait prê t ·à remptacer son colilègue indiS· pleuré? ... de fer améri-caine met-Ire à proiit ce mode de posé. Le trai11, par suite, n'épr ouva aucun re· - Tu rveux le sa•voir? .. . communication d'une façon origi nale et noutard. De leur côté, .Jes [>assagel's bénéficièrent - Evidemment! ... de la nouvd!e organisatiou , en main tes cir- Eh bien, mon cher ami, foute !l.:ajour- velle. Depuis 1909, la • ·Lackavana-Railroad· Company» chercha.il à correspondre avec Jes constance s. Une fois, un voyageur d'un tra in née, 4on .-tranquille bonheur m'a fait ma\ . ,, , trains en marche, ,sur quelques -unes de ses envoie un radiotélégramme à une ,personne Oh! si mal! .. . lignes, au moyen de la ·radio télégraphie . Tourésidant à Scranton. Quelqu.es instants plus - ~mment! . . . Maii; pourquoi? .. , tefois, les appa ,reHs .n'éta ient pas suffisamment fard, Ia dépêche fat délivrée au destinatair-e, - .Pourquoi! . . . ]'ai songé que, moi auSSJ, et, vingt minute s après, l'en voyeur recevait j'aurais pu avoir une femme dont je serais perfectionnés à cette époque .poui fouci!ionner la réponse . Citons encore un 1-ecord typique, lier , des enfants qui auraient le droit de ,por• d'une manière satisfaisante. Puis , a,u cours de ,puisque nous sommes au pays. de l'oncle Ier mon nom , tandis que .... Oh ! si tu sa• 1913,eHe érigea des stations télésanfilistes à Scranton, Hoboken, Binghamton, et Buffalo Sam. Le 1er avriil 1914, un train muni d'aa:ivais l . .. aifinde remplacer les télégraphes et télépho ~ pareils de télégraphie sans fil amena d'Ifhaca - Tu ne m'avais pas confié ça . .. . nesdu service ordinaire, en cas d'interriuption. à Hoboken 550 étudiants de l'Université Cor· Enfin, e!Je mi1.,récertL'!le!!il.eu mar che des nell, qui osPédièrrot 120 messages . en cours
n'ai ·j amaîs compris , comme aujourd'hui, dans
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La télégraphiesans fil avecnn train lancé à toute vitesse
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Variétés
Uneétrangeconversion
de rou te. Enfin, au mois de mars et au mois de décembre de il'année dernière deux orages Iufinilne..'l'tva,rjées soul les ·re::isources de ayant coupé les lignes télégraphiques ordi· sagesse divine pour éclairer et sauver les LA BONNE HUMEUR . uaires à New-York, à New-Jersey et en Pen· Nous s?'nu™:s à UJ1eépo_que Ie!·l~l~ en TRANCHEIES. DANS LES sylvanie, les instailations radiotélégra,p11iques ,nerv~i~lcsà la,ppu1• de œt!e thcse. ., PJu~-ieurs , . Du ,,Phare de fa Loire'': assw·èrent pendant plusieurs jours la cout· , ont été ,racontes pa~· œux-ia memes qw 5 Un poilu nous adresse la copie d'une 11,munica tion entre ,les diverses gares du Té· :,t cor.res:p,onduà :l'appel de Dieu. Divers hcbe manuscrite placée par w1 ,Joustic à l'flr seau de Lackawanua . ,éi:îls ornl ,paru, surtout tian s la ,,Revue des lrée des i·ranchées de X .. .. Pour ia (é.Jéphonie sans fil, ie:, instaUations · · un p l1euomene ' ' tou t a· fa1··t ex•. . e lNf ANTERIE . , . e COMiPAGNI! Jtlliles". ont été couslrui!es sur les plans de MM .. fo· [lllais vuL'C1 CITE DES <E'NTONNOIRS ley et Lee de Forest. Ces appareils fonction~pliormel. Com~,_ de plus, it nous. serribl.e LES BOOHES A QUATRE ME11R'ES!I authentique et ,smcere, l!lOus tenons a le sinent maintenant sur Je train qui ,quitte Hoboken pow· Bu!ialo, tous les jours, à 10 h. 15 gnaler. Redisons doue sommairement œ que .Etablissement de .premier ordre, visib le ~ du matin. Les fils d'an tennes des ·quatre voijour et de nuit. Travail à grand spectaclt: aous apprend tout w1 vo lume 1• Mme Mi,uk-Jullieu est née à Genève, de tures sont re"liés en eérie au moye11de conJeux d 'adresse, lancement de pétards, ducteurs flexibles, de façon que le circuit enparents a'lhéc~ au1paravant membres de 'la bombes, grenades. tier mes.ure 91 m. 44 de longueur. La station• eommune de Pa!·is. Dignes fon de l"autre, Assauts de 75, 77, 80, 90, 105 et 155. sonpère et s,a mère avaioo t eu horreur aa re· centrale génératrice, enfermée dans un réduit Ti'épanation gratwite de,s visiteur:,· dtt fow·gon aux bagages, se compose d'une Jigionet les curés; eu parlant et en écrivant, ayant ,plus. de 1 m. 54. turbine à vapeur de 5 HP coLLpléedirectement ils déblatéraieut contre d'Bg1ise, mais par une Les bombes-serpents dans; Ieur reptation sur un alternateur â haute fréquence d'un tjrincroya!Jlecouh'adiction, ils a"Vaientune SOII'ie de génie. pe ,~1:iécia I, ,qui produit les ondes destinées au de culte de la véri,té et de la justiœ. La petite La nuit, par toute la rroupe: transport des vibrations de la voix. La va· , très bien douée, était passiollllée pour Féerie, !eux d'artifice iHumination, p,rojectiOII, Mink ,peur arrive de la locomotive dans la iurb ifü\ l'étude: elle aborda presque toutes des bran Prix d'entrée: génératrice à fa pression normale de 56 k. 70 chessauf le catéchisme. Cependan t, elle éproll" 10 balles pour les Boches., et fa fait marcher â la ,vitesse de 2500 tours ,ait '.1e!besoin de Dieu et se demandait avec 1(J ceniimes pour les civi,ls assurés s,ur la ,_ par minute. Quoique plus grands, 1es microaugoi"Sse: Exiisle-i!-i 1l? Que peut-il être? file gratis pour les. militaires alliés. phones insta 1Jés dans le train ne diffèrent pa s n'aura que 1p: lus tard la solution de ces pro Eu plus; 25 centimes ,pour lancer soi-mê• essentiellement des appareHs d'une cabine -téun ,projedile de son choix, 1 franc :pour ea hlèmes. léphonique ordina ire. Le radiotransme tteur for.! jeu,nc, el'!e é.pousa " un militant très porter un éclat, b~jou-souvenir est situé ,près du :plafond de la voiture, et, actif du pa·rti sociali'Sle » . Fixée avec 1ui, près(très. eu vogue actuellement). plus bas, se trouve le récepteur que l'opérade Paris, e.lle se mit à coJ:laborer à 11',,Elclro Entrée interdite aux cardiaques, aux dan• teur accorde, sans aucune difficLdté, avec les socialiste" mais sans « rudoyer • la religion, et aux mineurs au-dessoos de dix-sept anL longueurs d:oude les :plus diverses. maigré ~ encore une inconséquence - sa On paie ,à l'entrée, crainte de ne p lus pouv°' haine croi·ssau~e contre ,le catholicisme et ses 1e faire à 1a sortie. Actuel-lemeut, .les voyageurs télépho.nrul de , lrw"Ses • à Ja .vue d'un prêt,re ou d''l.1!1le reiieurs compartiments avec que lques sfations Avis 11nporta11!.- En aucun cas, fa direcii~ ligieuse. Qu'on se représente, dè,s 'lors, sou ou reçoivent en cours de roule des radioté'é · ne répond des accidents. A ,partir du 20 exas,pération lorsque sou époux Jui révéla , un grammes de leurs amis; mais k service s·éfévl'ier, même spectacle, mais avec jour, que son frère cadet aillait ent.rer au Séteudra bientôt aux principales gares du réde nouveaux art1stes. Chanminaire de Lyon: gem.eut de direction ,pour lin de bail. seau. Puissent les com,pagnle$ françaises adQpter ce nouveau progrès télésaufilique, dès la présente afiiche est exempte du timbre de 1 , Les Voies de Uieu: His!oire d'une con.. la signature de la paix! dimension 1jus,q,u'aujour où le ii,so ~ersion. » (T. Téqui , édileuir; 1 fr. 50.) Jacques PRUNEROL. viendra faire le constat dei L'ouvrage porte t Imprimat ·ur du Vicaire gécette infraction aux lois nationales. (,,La Science et ,1a Vie"). néral de Tours et de celui de Paris. Il ne fau,t rien rnoin:s que de pareilles garanties pour dissiper toute méfiance. Les ,quelques citatious dont cet article est par semé Jaissen t i' Toute consO!lation humaine est vide et deviner tou.i J'fotérêt -d'l!..llte! volume . dur~ peu,.
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,, J e pleurai amèrement, dit -elle_,~e sa.ohant que déplorer Je plus <lans ma ~11sere, ou de sa voh· mon ma.ri si mal ,partage dans sa fralenülé , où d'avoir moi-même d~sho~~ré ma Iamilie par mie alliance ausst C'ler1cale.•
(P . 22.) A la nai~1,a11œde sa prem ière füJette, eJle ne songea po int au ba,ptême, n'étant pas bapüsée eHe-mème, mais - toujours Hlogique dle la « consacra â s0111Créateur im:ormu », et laissa une amie suspendre au cou de à.'enfaut un ,petit crucifix. Quand le pè,re le rema=ua id le fit enlever , mais en permettant à sa femme de le porter elle-meme. Quel,ques années s'érou1ent; d'au tres en· farrts uaissen~ · l'un meutrl, et bientôt touie la famiF:e ,part pour ,le Tookin. Dans l~ vi!ile d Hanoï le mari tollllhe malade. I,l sub it une opérati~n à ilhôpital millitaire, mais on a~ertit la jeune femme qu'it est perdu. ,~u mabn a~ soir du soir aJ\l matin elle ,Je ve1Heet ie s01' . 1e gne.' Une nui:t, el1e s'endort, rêve et cro11 voir à moitié enseveli, ,puis ,sortan,t du tom· beau et 1ui déclarant qu'rl ne mou·rra que dans deux ans, prédidion qui se réalisa . .Plus ta-rd, el:le eut une autre visioo: son tbeau-père, rrroritdepuis quelque temps , lui ai::· parut, lui exposa commelllt il se tro~vaii • dans l'aube de da vie éterndle » et ~u1 a~nonça qu'un sort encore meiHeul' attendait son mari prochainement. Quand celui-ci succomba, âgé de 34 ans, après douze ans de mariage, elle en fut bouleversée. El!le réclama pour 1e défunt un e?terremernt civH, mais el.le fwt dès [ors obsédee par la pensée de « il'auitre vie~. . . Elle était veuve d~uis peu de mois lorsqu'on linvita un jour à ,une sé~nce _despiritisme . Le s,piritisme! Etle Ie detesta1t ~ ·c~re plus que ~e cafüoli'cisme, mais, pa~ c~1os1«: ou poli1esse, e'Lle aoœpta. Or, ,l esprit qUL vin~ causer avec ehl.eafürlTia être celui de son cher Henri. On devine la su,rprise de ,Ja pauvre femme. Très iu1riguée, elle ·mu:,ltip1 ia les e11tretiens. Enfire autres dtoses, le trépassé dui recommanda de se remarieir! On n'est doue ,pa·s faloux dans ,!'autre monde . Mais un jour viut où Mme Mink dut s'em- , barquer pour !'Burope . .Peru:!a.nt'!a l"aversée , ..
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~e ewt a~'loisir de ll'éfMchir et de mntinuer r~vai,t.ranuit. Voici comment elle n ·5:s expér,1ences. Une fois, à toutes <Sesquesque les vivres de conserve qu 'ils ems111~1er songe qui fut ipour el.le un tions, elle n'obtint de son prétendu . q t avec eux:. Mais dans l'ensemble, les cet1 ...&n • • man ue. lwmè1·e: françaises sont convenablement et r~e ·~onse. • A Dieu, fout est pennis. <Dieu • Je ne. œs~ai s Ue me dire. dans l'e ,veut q,u on,.obéisse à Jui d'abord. Dieu peut ~ement ,nourries. On craignait, au début Je Verbe s·est mcarué en la Vierge ·Marie • ia guerre, qu 'il n'en soit tJas ainsi. La tout ce qu d veut. » D'autres fois, l'invisible Le Verbe.··· Quel peut étre ce verbe-• revenant fui un peu plus iloquaoe "t . . !· ,fritéest qu'j 'l y a toujour s eu des vivres en • " lllSIS, a Et coml'!;e 1a confusion du somnieit me~ Sll!r rla nécessité d'aimer Dieu et le pro..,_ianœ ,pour le soldat en campa,gne; quel· pe.rme-ltaJ1 .pas ,une réponse cJaiire je cham. ' 'Jati ons ou .,i<>is même ,i1by a eu exagération dans les 1 11 îll . Elle . ,reçut ainsi divers"s " reve eu ? 0 • espr il tous 1es verbe s et touteg i· un1J1natio_nsau point que, plus tard, elle ~ 1tions prises. Cela vaut p1utôt mieux. co111uga1sonsde fa grammaire. Adors ,( • ,pouir~a pret~nd·re que .Je démon a\'aii été son dans m°!1 rêve, la Reine du ciel a·PÎ)arut cest qu 'il fau1 d 'énormes quantités de tproPl:m,_er maitre de :reHgion. Enfin, très a11- van.t mo, ~vec une majesté :pleine de pou,r assurer l'alimentation d'une di· El~e po~·fa1t sur .Ja (èie w1 diadème éc go1ss~, ~lle n'eut plus q,u'oo dés,ir: roonnafüe tiaiond'infanterie. Ainsi , du 6 août 1914 au ~LU avait ria forme ct·u · ue étoile à cinq 1e vrai Dieu et Ja vnie dodrim. 610 ot 1915, chaique division a touché au ~orons. Sur cha:que fleuron ésfait disposée Quand e!ile débarqua, avec ses quatre enletf.re ~e. flamme dont l 'ensemb!e Io.rmait 1113,007,281 kg de viande fraîche, congelée fants, eHe se proposa ·it de coufier ses peines nom ~IV!n de, MARIE. Et pendant que ·e 00 demi-salée, ce qui représente un prix 1héobe et ses aspira ,tions à l'abbé Maurice riC11Je de 4,979,959 fra,ncs. Pour arriver à ce gar~a1s .la Mere du Créaleu.r avec iwe gJ · é! , son au. fr' ere. H lasJ el:le a,ppr.1tà ,Ma,rseHiequ'iJ. était adm1rat10n, ces mêmes Jettres se mi·fe11t1poids fanfa,siique, il a fal:lu abafüe 19,555 mort, tout en'fou,ré de vénération. '.'°archer doucement et se disposèrent de f iles de bétai1, tan-! bœufs que vaches, veaux, a former Je l!lo!: AIMBR Un g.rand ~ IIIOllions,chèvres, agneaux et porcs. :Et toutes ~n fa recommanda au P. Léon Jé&uile fi mon cœur était ebloui . . . et je me réveillli, ,s manipulations nécessai,res au iransport de s'~gissait d'~nsftr.uire et ,les en.fa~ts et l~ur (P . 116.) me~. CeHe-c, mcm.tra de bonnes dispositions la viande ont é!é effectuées par huit autobus Ce s impl~ ,incident, que ·bea,u.coup de lit 'l'(eC vingt-six honunes , sou s fa di,rection, :la ~:us e,JJefut ~11rêtéePllll' un terrible obstaclè =· die ne po11va1tadmettre rexisteuce d1w1enfer teu·~ se plavr?~t ~ ·regarder comme touchai 911(Vetlla,nce et avec le concours de deux offiplu1ot que Jluenl, Jette une douce lumière • ciers,quafre sous-officiers et cinquante-trois ~~mal. Encore une ruse de Satan pour perUl[e cet!! • dr o,·1e. E~même a fonguemen't les • Voies de Dieu" envers, œtte âme si éfai hommes. • e ame avoue ses Ms,ita!ious, ses perplexités et sa ~née du bon c11emin,mais si loya'le dans • On ne TeJXOchera pas à ce personnel d'a· ignorante ,et ses préjugés. Conduons de A ,oir perdu son temps ni même d'êt ,re trop ~ugnan:e à prier pour surmonter une te'lle CCISe. Enflai, après dix mois de ,lutte .r • uon . if.las seulement que J'his!oir e de sa ait nombreux!• d o· . ' oa grace e 1eu -tr10mpha, et toute fa famil!e fut enV\!rsion.~01i du commun, mais encore e[ 'SIi• Une oritique a été formulée contre l'alisem~le Tégénérée. Elle supplia 'le prêtre de _tou.t qu '1.L_ fa.u~ recommanner avec confiae mentation des combatiants. On fa juge trop baptiser ~es enfants par rang d'âge en coma la honte d1vme même les infortu.nés en • mençant par Je plus ieune , et elle 3!ioota: parence iles :plus égarés loin des se nHers 41 exclusivement carnée. U est bon de manger deJa viaruie. Il n'en faut pas 'lrop manger. un la vertu et de 'la véri1é. • j'ai. toujours espéré que ·les prière::; ùe régime se mblable ,peutt donner de l'entérite . mes ,~lits anges , a1ors dans l'éclat Je ,plus Teile est ]'obse rvation que l'on a ,répétée pien ...... ma~1fiqu e de leur pureté, ont obtenu près de s fois. Etle n 'est pas absotument !ondée. de Dieu, avapt q~e _Ja_mienne y mon tât ·à son DansJa nourriture du soldat, li 11'enke pa,s tou.r, des graces mim1es de miséricorde pour que àe 1a viande; H y a aussi des Œégiumès tous ceux que j 'ai à plew·er. • (P. 101.) farineux et des Jégu,nres .verts, et ceux-ci se Sa c~vttsion fot bien méritoire: elle lui trouven,t en abondance de telle sorte que Je va!ut d_etre abandonnée par ses p.trent-s et La noum·itur e es t sou,vem w 1 probllèlll! soldat put même se pas ser de .viande, s' il ne prrvée de ,!~ ?lace qu'efüe occupait dalll,Swt blllreau soc1alis(e. Mais <Dieu vema sur el!le po~r le soldat en campagne. Les camarades la supporte pa s, sans se condamner à ~eûner ,qu, la lui apporrtent jusque dans la tranch~ pou,r ce'ta. et SUT Jes orphelins et tous continuent à cor·le font s~uveut a,u péril • de leur vie. Ert JortLes troupes en campagne 1ouchent, pâ,r respondire aux attent ions de la 'Prnvidence. que ~ertams postes, certains ipoints d'appui. homme, 500 grammes de ,bœuf , de la graisse même convenie Mme M. k ·Pour.faut. • . ' • Ill se u ouv~t presque entou.rés ,par l'ennemi, excellente dl\ lard , des ,légumes; deux ou troi s eprou,va1t erucore une surprise: pourquoi le q~elquefo1s, i,} faut bien le dire, ;Jes vaiJlanta ioi,s par semaine, de fa morue, des boîtes de gr~d c~lfe de PEgli~ cathdhique erwers !a défenseur s de la position doivent re s-ter de sardines, des confitures et du fromage; une Samte Vierge? Elle y :f)MsaH de jour , el!e y longues heure s sa!:!s po uvofr !!langer au!~ lois pa,r semaine , du cliocola't; itous :]es ~our'!l,
.-ons
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La nourrituredu soldat français
un quart et même deux quarts de vin; deux fois pa:r jour , du café ou du thé; deux fois rpar semaine, de l'eau-de-vie, et a"vec cela, du bon pain à di scrétion. Aussi Je troupier ne se plaint~il pas; il sait ,que ']orsqu'i b 'lui arri.ve de se mettre la ceinture, comme H 1e di<t en son Janga,ge pittoresque, c'est paTce que VrJ"aiment il a été matériellement :mpos'!lible d'approche .r de lui. Les services de 'l'arrière. cela va de soi, son·I organi,sés avec toute 1la méthode vou~ue; on est en mesu:re, grâce l eux:, de faire face à tous les besoins de la guerre. Au sm::J)lus, à ceux qui· reprochent à la Jtourniture dui s oldat de manquer de variété , on pe11t répondre en leur mettant quelques • chiffres sous ·Jes yeux. Voici, par exemple, ce qu'un Tégiment reço it de provisions par jour: Pain, 2050 .rations; sucre 100 kg. (65-pour le café, 35 _pour,Je 1hé); café, 50 kg. ; thé, !lO kg.; sel, ,40 kg.; graisse, 60 kg.; pommes de ierre , 700 kg.; choux, 450 kg.; oignons, 250 kg.; carottes, 250 kg.; navets, 100 kg.; pâlies a1'imentaires, 50 kg.; chocolat, 100 kg. ; viande 1035 kg.; charbon de bois, 900 kg.; vin, 815 füres ; eau-de-vie, 135 litres; aJoutez à cela )'avoine des chevaux, 670 kg., et vous vous ferez une .idée de ce qui se consomme pa,r jour, en temps de guerre, dans un régiment. Un ouisfot harbile :peut .tirer parti de t<ant d'aliments ditféreruts pour présenter aux hommes des menus sufüsamment variés. El les cuistots adroit s ne ,sont pas irares sur \le front. Au surplus, !es chefs s' ingénient à tirer pa:rti des richesses du pays où ils vivent. On ci(e enire cent, ,l'exemple de ce g~ral qui , sou~ieux du bien-être de ses honunes, trouva•it moyen d'envoyer acheter des 'légumes aux bons endroits. Une petite enquête sur des lieux :lui avait ,permis de trouver Je ~filon» et l'on vit - cela iSe passait dans UeNord - le dîner des soldai!s s'agr émenter de betteraves cuites ,sous la cenidre, de sa:lades de pi,ssenlits, de pomme de terre préparées eit assais on~s avec goût. La guerre aura fait fa.i,reégalement un très grand progrès à la .fabrication des consel"Ves 1
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68 al.imentaires. Sur ce point, res Anglais étaient passés maîtres, et c·est ainsi que ,J'inten~a.nce françai se, sur tout au début de la guerre, a dû faire, pour 'l'armée, de grandes provisions de conserves préparées en Angleiene, et que 'les hommes ont trouvées ex;ceJŒenteis.Le « singe ~ a du bon, m:üs on peut ,présenter d'autres variétés de conserves, el non pas exdasivement le monotone hœllf assaisonné: c'est ainsi qu'on a vu ,a.pparafüe Ides hachis aux légumes, des ragoît'ts a,ux légumes, du cassoulet et des rilleiies, et quantité d'autres formules où entrent les ·hadcots, les pommes de terre, ,!es cairolies, ~es ,pois, ,les oignons, en un mot rlous les ~égumes que nous admons. Le système de ravilai'tlement des français est très simple. ,c'e;;t vers les s!ations-magasins qu'affluent les denrées de Ioule nature destinées aux d ivisions; ,Jà,elles sont centralisées et expédiét's vers les gares régulatrices, d'où · elles sont .réparties entre Jes d ifféreals centres de nvitaÜiement par les gares d 'origine d'étapes ou par les convois auitomobi!es. Quant au pain, il est m:mutentionné à l'arrière, dans fos boulangeries de guerre in,stalIées près des stations -magasins, ou des gares régulatr ices, ou bien 1 .J'a'Vmt dans les bou.langeries roulantes de campagne. Le tout est de posséder lie plus de .voies ferrées possible pour desservir Œefu:ont. C'est une des forcès des AJ.lemaruls, mais les Fra,nçais n'ont pas à se ,plaindre de leur.s chemins de fer. Georges ROCHER
••••
Lescautions Alors, comme ça, voi.là ces pauvres Pierr .e-au-cou dans le pétrin tout à fait? - Pour sûr: on a saisi leur bétai1l,l'au tre jour, et quand ça commence .... - Et tout ça pour ces cautionnements de malheur!, La mère Boncœur savait ce que c'élait ,pour y avoir passé ... et demeuré des années, reno uvelant les billets, traînant la chaîne, tout en élevant ses gosses, combien de temps après la mort de son mari.
ez votre carnet de caisse d'ép:ugoe, ,JI#:ay 'ale: c'est le pain des enfants, c'es4 liCIIen re.,
_ Qu'on y vienne: elle saura l'épandre . une mère qui déiend le pain de ses enfant~. - Totijt de même, mère Boncœu·r, c est brutal de refuser un service, quand on ·VO'!,S dit : • On a été au catéchisme, à 0a caserne ensemble!~ . __ Je veu:t bien, mais c'est pa s une r:1s~n pour alle.r ensemble et1 ~1~er, en tra ina.nt remme ei. enfants dans .Ja nusere. Si vous voulez rendre ser vice, prê tez, don· u.ez même, mais ne cautionnez pas .· · Tenez, je ferai.s c.eci, si j'étais riche : J~ prêterais sans intérêt , ou avec un to~t peM . térêt à de braves gens sobres , travailleurs , Ill ' b' au, honnête s : cette garantie en vaut ioo une • tre. Et ils rendraie11t par petits acomptes , tout à. la douce. Il devrai t y av-oi.rune œu,v:e de ce goore soutenue p.ar des chrétiens qui ont <\e ,quoi 'polll' permettre aux braves gens de se rem;lffe d'un coup imprévu: rrwadie, pertes de bétail ou des récoltes. Ou i, des prêts gr\ tuits sans pader des assurances; et en lai d'as~urances, il en faudrait une con~e les eau. tionnemenls en ali.endant de suppnmer ceux· ci dans ta-;t de cas où, conclus à. Ja légère dans l'ivresse d'un moment, ils pèsent Jour· dement sur .toute ,nne vie et pour tou te une
ALissi elle avait le cœur gros sur ce s - Jadis, H y avait ces mmdits racol qui venaient enrôler nos garçons, le verre ffJJf, ça! main et la flaHerie aidant: - Un fier J Etpuis autre chose.· · · . quel beau so'ldat ça feora,it!.,· Le gars un ra pour 111'01· , i·e respecte la foi; mais eLle doltt . r comme le bon vin' en vieillissan ·t· «monté •, vite fa plume, .J'encre, Je >pa-· stftéllore u,ne signa!ure, et voHà >Jemalheur conso111111l • El voici ce que ,je ,voudrais. Quand ~n fat Aujourd'h ui, même truc du diable aif ·re d'importance, H faut ·la faire de les hommes, trqp faibles ,pour dire non: Ille ~~n en règle. 1'1y a l'état-civil, les no· Une bouteille, deux bou!eilles pour ~~ les juges de paix . On ne l)CU± rien mer la mêche. El puis: ~ Allons, c'est ,--.- ... 11:1, ..re~~JJS les formalités. rendre service au camarade: Une s im,ple fa. Des formaŒi:tés,il en îa.~t pour . ~out B:u malilé, rien qu 'une signature. ~de, ·pour naître, se 1mner. monnr. P.lrEt puis après. l'épée toujours su ~pendilt. foi; il y en a ,trop . el Ja pierre au cou, car enfin, quand on a Eh bien! j'en vo1tdrais davamage pour les signé, si ça tourne mal pour ··e débiteur, Ill ..... 1 ti cautions. ? i onwc sLtr es eau ons. _ Comment donc, mère Boncœur. - D'accord , mais quty peut-011 faire? t b' · ple "'Our ~, .ntt'une . .eau·. Eh! c'es 1en s1m : ,., la Mè-re Boncœur 11e $e ré sirrnai! "'3 S si I q s1 "' ,. ·onsoit valable. il faudrait que ce m Ul . : facileme11t. Il 1 d û ete soiit de sang -froid, et pour pus e s ~ e - On peut beaucou.p quand on veut, et il : etlre qu'une sign~ture devatlli: nolaJ<r~ 111 faut vouloir, dans l'intérêt du loyer, où rer . ge de paix et témoins, comme pour un con .pamres petifs ê!res n'ont pas dema,ndé à ve,,1 :it bien en ordre. Un coin de table da ns un nir au monde. I' entre fa bou teille et les ,verres, dans da Celui qui cautionne est meilleur ,pour llff ~ du tabac c'e:1t ,pas assez sérieux pour camarade Que pou,r sa .propre iami!Je: il ex• unacle qui engage toute une vie, toute une .pose à la gêne et les vieux: parents, et la femiamille. me, et les enfants. Tout ça ne devrait pas êt,re. tamil:le. d I fon e·t Nous laissons à nos lecteurs •le soin de r:· Et ce n'est pas tout: ,quan " ca~ 1 , Hre et de méditer ce dfa.Jogue iprès da va1\· - Mais comment la ire? L'homme est li· chefde .famille, U faudrait exiger .·la signature Jant.e-mère Boncœm.,.., bre, il est .Je maîire? de la femme e.t des enfants ma11eurs: autre· - Pas po ur faire des bêtises . Une be'lle ·t ment,rien de ia.1• _ Comme vous y allez, mère Boncœur: et liberté, de signer ,un papier qua.n.d on a trop J'berlé individuel1e et les droits de fho~ bu, et qu'on n'ose pas refuser. ' d la 101 - Allez-donc, Mère Boncœur, ca1· je voi~ 1a 1 __ JI: t Jamais on ne meHra ça ans . ' que vous avez votre idée. me. t 1 1 s et ·sque c'est les hommes qui fon es o1 pw - Sûr, et l'expérience m'en a coûté assez Jean .Mihlion était ,un garçon boulanger, ·' f au t arranger Jes ch oses, en quilesJ votent! . de 45 ans environ, de bonne mi_ne à l'allure r her. .o·a·bor d, 1" . ? Une belle rave! Je vous d1s 1 ménage, pour réserver les d,roi-ts, ,les biens - ama1s. · · · , t franche au visage ma,rqué de ndes et enca. que · l es hommes seront 1out con-ten s de la femme et des enfan1s. C'est beau l'amour, moi, , t pas dré de ~heveux très grisonnants. . . et tout mettre en corrmmn, mais pas avec un d'être à Fabri d'eux-mêmes. Bs. 11.ose~ Une sorte de nuage de mélancolie. se. 11· 1 mari qui signe n'importe quoi après boire. dire « non> 'à un camarade, mais ls signent ~ait sur cette figure qui avait dQ être JO.Y 'lale Prudence n'est ,pas méfiance. à. rontre-cœur, échauiîés par le vin. .Je vous ~t qui resfai1 en tous cas .sympathique. . . réponds que ce serait .les souJ.a.ger ~ un rudue Chaqtte matin, iJ m'app~rlait du pam ,,.1~ Je dirai toujours aux je:unesses· ,quand elsouci · que de -nouvoir leur faire .dire: « T causais quelqueiois avec •lm; une sorte d in les se marient: •· f m sais mon vieux je veux bien, mais ma e, • timi!é s'était établie entre nous deux; cepen· - fai~es-vous -reconuaître ce qui est à , ' J f t 1 t d Et · me ne voudra pas. > dant, je sentais ,que Jean me cach~·it qu~q~e vous, pour es en an s .p us · ar . · SJ vous _ Et alors on tourmentera la femmepour chose; malgré son air bon enfant Je devma 1s gagnez, si 'VOUS économisez, ne mettez pas tout dans le même sac, poux être ba'layé pê lequ'elle consente?
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Le mauditbillet
70 quelque drame ·intime do111 il avait fié l'un des acteurs. · por· t · Qu'était-ce au juste?· L'intérêt que Je ~1s .a~ b~ave_garçon, plus encore que fa cu· nos1ie, _mexcita à provoquer des confidences .un Jour que, harassé ,par son itrarvai! d~ nmt et, de J:lus,. accablé de fatigue ipar ,Je portage du p~m,. Je ]ui ava-is offert un cordial verre t · de · vin, Je- me hasardai a, ie q ues t·1.0naer e vo1c1 ce qu'il, me raconta: Million n'est pas mon nom, dit-il , c'est un surnom ,. qu'~n , Je , mappeHe . . "' ·m'a d onne; Ber·n.~rd. J ~tais élabli boulanger à X . . . , et mariie depUJtspeu , ,lorsqu 'un événement subit vint rfir~·verserma vie et changer le ·cowrs de mon existence . ..Nos. affaires , certes , all·a·e . 1 n t b"1en, mais ce n etait pas Je Pérou; il fallait fravailler. du_r :pou.r gagner sa vie ; malgré cela on arnva1t encore à faire quelques écono . . somm e to ut e, i·1 y a"a .,-t plus à pla"indremies, que nous. iVrais est-on .jamais content de ·son sort? Comme . d' , tan! d d'autres • je . fus han,tê, un JOttr, un ;eve e fortune, ·les ,Journaux avaient annonce à grand fracas .une loterie don1 quelques lots un anna't ' ir. , . constituaient . ,.". pour a 1-n~: _,.1 d ire res1shble. Cinq cent mi'I'le francs le gros Jot! Deux_lots de cent cinquaillte mi11Jefrancs e.tc ~'était fa ,pre~iè~e fois qu'une Ioteri~ ~ussl importante était ·tirée, les bi!lets s'enlevèrent. Comme -tout Je monde, j'y allai de mes vingt sous r_owracheter mon billet et je gagnai deux cent cmquanie mille francs. Vous pouvez ,ju.ger quelle joie ce lut chez nous. J'ai cru que nous amans en devenir fo~s. Ma foi je ne fus pas égoïsie, ,je voulus fa'.re des. heureux et je n'hésitai pas à répan · die de~ lar~esses dont, je dois le dire, je ne fus gue.re recompens·é ;par la suite .
. Ce que nous avons reçw de lettres alors ce~t à ne pas .s'imagjner : c'étaient des gen; qu~ nous
of!raient des placements, d 'autres qui de?'anda 1ent à emprunter; il y en a qui exposaient ·leurs misères pour avoir des secours; ~es parents et des amis, qui ne nous regardaient .pas, s'empressaient de nous saluer, nous prodiguant leurs offres de services et .Jeurs poli·tes·ses; Je nombre de cousins et
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c?usines connu s ou inconnus qu.i se sont . les e_t:ont venus s'asseoir à rrotre tabJ c~n~tderable; nous ,traitions tout le e genereusement, heureu x de fai.re partag er tre chance. Je me ,:appelle a ~oir reçu deux .lettres santes d mven!eurs qui m'ofüaient dé pler mon ca.pita1 en exploitant leurs décou t;s; Fun voulait ~aire des bicyciel!tes à vo~ l autre des .souliers floitants ,permettant marcb./'.r sur l'eau aussi bien que par terre dt f:t puis il y avait Œacatégorie des ell'Vi. des Jaloux, qui vous glissaient de -perfides: chan~etés au m:,tieUide .Jeurs compliments hf pocntes ou qui chercha'ient 1:'occasion propi, ce de nous .jouer ,quetque mauvais to~ () se 1.erminaif généralement ,par une lâch~ et perfide lettre anonyme. Po~rtant, ma.Jgré mes écus, 'ie n'étais 1lll pl~s f~er qu'autrefois, je vous assure, et j'au, rais bt~n voulu garder ma boutique, con1imH!I' tranq~1llement mon métier de boutlanger, ~,aurai_s seulem_ent pris un compagnon au 1iei un simple nutron. Nous aurions augmenlfi dans quelques années, ,pour aller vivre à ta ~ampagne, dans mon pays natal . Ç'a,vait touJotrrs été mon ,rêve. Mais œs choses-là se disent avant de ga• gner Je gros lot, après ça n'est ,plus possi• ble. Outre tous les ennuis que je vous ai contés et _q~i dé:jà. diminuaient considérable111&1t n?tre 101e des .premiers jours; il faut vout dire que ma femme s'était laissée entraîner par des a_mies à. des dépenses de toilet>te; elle ne pre~a1t p~s les choses , aussi simplement qne mm et faisait .la dame. Ça ne me plaisait guère; elle •voulait également voyager, se don. ner du bon ,temps disait-elle; aller à Paris qu'~lle ne connaissait pas et qu'on lui vantail !OUJOU ,rs . ·Bref, je vend~s mon fonds et nous .parti· mes pour -la ca:pita'le. Je ne voLtSdécrirai pas par le menu toutes les péri;pétiès ,par lesquel· pms • les d · nous , sommes passés· , ,tout ce qu e 1ie Lre, c est que, sans trop faire beaucoup d~extra, nous avons vite dépensé plus oue nos reven.u1s.C'est alors que je cherchai ~e place· on m'en offoit •une très avantageuse avec d~
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mauque d·ouvriers el d'artisans imligènes ; on s ail( bien qu'il faut attribuer cette pénurie à inoncapital dàris ,L'affaire . J'accep tai; l'entreune répLLgnauce malheureuse pour les métier.s prisec1:oula en moins de ~eux ans et je du s manuels. Oil s'applique avec raison à met.Ire re<feve111r , comme devant, simple ouvrier bo11les pa,renls en garde contre la JJréiérence don1a11ger , mais avec bien des années des for· née aux carrière s administratives. On s 'efior cesel des Hlttsions· eu moins . ' œ de mettre en !101rneur Jes occupations ma· A ce moment je vis une Iarn1e perler dans tiueHes. On répète aux parents: • Faites faire )es yeux de Jean Million. un apprentissage à voire fils. li vous en cofi· Un silence de que.lques ,ius'l'aub .régna entera queilque chose . Mais vous ne pouvez pa s tre nous. foire pour lui de plus utile sacrifice .• Je vis que mou ami avait encore que.Jque Le garçon de 16 ans, qui n'entre pas en d1ose à me _dire, de plus pénible peut-être et apprentissage en .sortant des classes primai dontl'aveu le soulagerait Un mol a\fectueux res peut gagner de l'argent toLÜaussitôt comme gaTçou de course , liftier , etc. Ce gain im· le décida : - Si em:ore, reprit ,le compagnon , je n'amédia,[ séduit naturellernent le garçon ; H .sévais .pa.s perdu, avec :la fortune , 'le bonheur duit aussi certains parenis , qui ont une hâte !égilime tl'èlre soulagés de Jeurs charges. fatnilia'I!Mais ma femme avait 1\l·is des idées Mais ce gain immédiat a des inconvénient s deluxe, je vous l'ai dit ; le gros lot lui avait tourné ht - cerve.lle; quand elle vit que les afqui, daus 'la plupart des cas, mérUent d'être faires adlaient ma1, elle me fit de violents repris en considération. Un garçon de 16 a,us, proches; je lui en lis d'aufres; elle demanda de 18 ans même, qui vit avec ses parents, doit le divorce; .le peu qui nous res1ait d'arO"ent rester soumis à J'aulorité de ceux-ci. Son capass a dans les frais de j11stiœ. Nous avions ractère n·es,t presque jamais assez formé pour se passer impunément d'u:ie lliredion ferme. uue !iile, ,qui .suivit sa mère, et je restai seul. El dans une sorte de sanglot sauvage Jean Il es1[contraire au bon ordre et au bon esprit de la famille que chacun, sous le même toit, Million s 'écria: ' agi sse à S3. gui.se et ·tire de s0cncôté. Or, dès - Le maudit billet! ,.... ctue le jeune homme gagne sa vie, il se sen1 p!us ou moins indépendant et il ne subit plus qu ·~iilpa!iemme111l.la discipline de la famille , ,qui, dans des cas exceptionnels seulement , peuî nui,re au développement de ~on caractère . Quand nous disous l'établi) Je ~erme est Le jcm1e homme en apprentissage, qui ne un peu étroilt. C'est l'avantage des apprenHs gagne ,rien ou tout au plus 1m peu d'argent sages de métiers manuels , en général, que de poche, qui est en outr e :surveihlé .paT :son nous voulons affirmer uue fois de p1us. patron , mène une •vie plus o,rdonnée, respecte D'après une statistique 1·écente, le 40 pour mieux la famille et ses pare111s. ceut des garçons qui sortent de l'école priCe n'est qu·une raison secondaire de taire mai·re n 'entrent ni dans une école spéciale ni u11 ap.prèn!iss:age à tous ceux qui n'en sont eu apprentissage . Ils vont donc grossir la pas absoh1ment empêchés. Mais c'est une :railrop nombreuse confrérie des manœuvres. son qui se joint à beaucoup d'autres , que l'on des garçon s de courses, des hommes, de pei: ~ déjà exposées ici ou ailleurs. 1~c, des journaliers et employés sans prép• ra· (:Suisse libérn 1e" .) O. Khon .particulière et sau s spécialilt. Us ne seront jamais ou-vriers; ils ne deviendront jat. L'orgueil de Vignorant est gro.ssier et mai. contre-maîkes, patron s ou chefs de maiit!Sltlpportable, ,mais celui du savant est raf · son. Ené et ramifié è. !'iufün. Ü.[1 déplore toujom s plus eu Suisse !e-
,rosa~ointemeuts,
à ~onditiM ,que je mette
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Les avantagesde l'établi
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Mais voyez la 'bonté de Notre-Sel, par une g_neur!.,De même qu'a1111trefoi-s === smguhere condescendance, il s'·e&tmonPO .~:.M.ES DE. TERRE • A L'APPOR1 1BR • tré à Thomas pour bien coristat.er la (FIN DES ·PAQUES) C eta1t samedi dernier Q. 1. ri:alité de sa victoire sur la mort, ainsi arr iven t , ·ct· d · ua. ie campagnards La démonstra tion du grand miracle a m1 t aus un ·restaurant lausa11- lA DANSE AUX POMl!i'1JESDE ·r, 1müntenant, en dispersant ses prêtres nois pow· d , ta résurr ection, telle que nQus la sur toute la su,rface du globe ·et ·en fai. mer. La salle est boadée Un 1,1,aîtredraîneur occupé dllns ·le . pose l'Evangile, comprend deux ca- sa:nt retentir par touit le langaae de - Bonjour, .Madarne [ail J;' d; - , 0 de y~i:1erens, dans le d'islrict de Mor v patron ne de l'étaibr ' uu eux a la ories de preurves. ceUe3 du tombeau l'Eglise infaillible, il oiffreà homsollicite par la Jeunesse de mel:tr . g"es, vé vide, au matin de P âques, et celrait dîner? ,ssement. Est-ce qu'on pour ·vice t . e à son me de bonne volonté les moyens néces· 1 son a 1en 1 de ioueur d'·,·~or ·d' des appa:ritions du Christ 'ressusdté, f· · · · -" eon saires pour découvrir la vérité et con. - Certainernen! , Messie Lu-s si . . · ,ure d:wser ga.rçons et ,jeunes filles. ' b 100. a,ttendre q ,. . , vou~ vou.lez it en Judée, soit en Galilée, jusqu'au naître la v,oie du salut Oui, quiconque 1 ne sera , . ~ ar! de .la ,place. Olt! ce Notre .• Combicr .; qui était à ca urt r de l' Aiscension.Le 'jour de Pâques, désire sincèrement être éclairé des lu· tout d p~s! long .. (,'es messieur s, Jà-bas on! pommes de terre ' eLL I une i'd,ee gema '. . le lifur gie sacrée nous a conduits aumières de la foi sera exaiUcé: tôt ou ' e su i e termmé. . ·s du sétpulcre vide et nous a invités tard iij se trouvera en présence diu J'aJCcep te, dit -il, et demande .sün~> - Oh! c·est bieu merc· . . , pressé qu 'en d. • ' . .1, ou n esl pa s tant cuHuue salaire 2 krr à chanter'1.tn joyeux Alleluia! Aujour- Christ ressu,sdté, de Celui que les apô,,,. d e ;pommes de terre ' is-,u, Aud1uste? ·d anseur. d'hui, ene pro.poselà notre méditation le tre2 ont annon::é et que Jeurs succes· • -t AlooJ Donnez-uo us un dett ·1 {1an , Madame . • eu atteu'Le total arriva • 70 k T · it de deux apparitions, survenues seurs n'ont pas cessé de prê.::herà tra CJJ.'C han té . . a . rg. ou t le monde toutesdeux à Jérusalem, dans la mai- vers les ·siè:les. Ce dimanche de Quasir . et on, parlera lon1;.rtemps à V - Qtie désire1Nl œs . . dîner? me~s,eurs, puu.r leur n où les disciples s'étaient as&emblés, modo nous pr.ess·e donc d'affinner la ens du « bal de s pommes de ,terre ~ ! 000000 ma is à huit jours d'irnt'ervalle, ,et avec d1vini:té du Sauveur sorti glorieux de - Oil! bieu. . . . Que vol1d .. çois? . . . ' rats-tu, Fran· 'LA MUS1QUE DU FR un détail très ca~·actéristique :pour la son sepulcre et de prier ,pour la conver0 10 L . seconde,celle qm concerne surtout s sion de J:o,usceux qui le cherchent et . - .ll{oJ:1té .· · je ne ~ais . ,Jernent t · pas· · · · Dis seu.. ,, a mu_sique du froid, tel est le nom qui Thomas. · qui, une fois bien instrui:ts. rediront vo. ' OJ, • •• e,e donne aux sons, ique produis t t . . . lontiers avec s. ~homa:s: <: Mon Sei- Uue ,soupe heù:t') A en , cer Cons1dere dans •s on en&emble,l'Ev an soupe, Madame?' · · · · vez-vous de J.a objets quand da !erupérat · d gneur êt mon Dieu!» 5 grés au-dessous de zéro ·Luere escend a 0 gile de ce dimanche semble s'adresser · « concertdu fro' , t · l" t · t ., l .Mais oui de Ja sou"" . . est presque plus désagr. bl , !-O U, oar 1cu1eremen a no r,e s1ece. .Bt avec? ,-- aux .pu1:rea.ux ... . ... ' diffici le à supporter qu ea e fou. plut?t ? Quand donc. en effet, la parole de Tho· - Ma foi, avec .. . je ne s-a·· Un brnit perçan t indéfi; ..1e brmd ~ui-me mas fut-ellè plus ·souvent répétée qu,e Celui qui désiraitvoir Jésus pe.nses-tu DanieJ.? lb pas .. .. Que venir de la terre 'désol ' 1;sa te ,, semble , maintenant: Si je ne \IOÎS, je ne croirai ------- Oh! moi l:L;·;ais . . · me quand des plaque~· ~ul _I't!sonne, <: pas. A quelle épJque de cloute ou d'i · En ce temps -là, Jésus :passait par Jéricho ' moi . · · pourvu qu;y ait assez. . • • ' quen t. Un fer à ~heval ti ~e ~ hques se c ~norance les esprits orgueilleux furentqui était une gra·nde ville, et une ioule consi une pierre do111Jeun s qu~ viet bu ter co il5plu3 di'f.ficiles1à coiwaincre et ·plus dérab le le suivait. que~ Vous .pourriez nous donner des biftecpant contre un arbre on oche. ,En fr: tardifs à croire? Quand donc ifut plus Dans cette fou~e, il y avait un homme ap- Très vo lontiers! cier . Lorsque une ,iu'011 0 ient ~ 11 son d violent qu'aujourd'hui ce f..OUffle perni. pelée Zachée. C'était lui qui percevait l'impôt: - Avec des pomme s d t . sent sur la neige d!e. ou 1111 tr~~iieau g.lit- deux qui .pousse les intelligences à dis. il était fort riche , chef du parti démocraHq u~ pie. e en e, par ex<!m· que que:lque chose ~e d: 1~·. on a l un~ress1œ curer, à critiquer et à ,rejeter les insde la ville el chef des péagers . - Ah! alors si messie 18 · 1 se produisent des ; ec et parfms 1~111 trudions du Pape ,et l'enseignement de les passants s'étonnaient de le voir là . lent des pommes d t ~ es ,paysans veue e·r.re 11faut 1q ,. , 1 .1œnt d',un diamant n0 ns dan~ ~~es au gnnct l'Eglise? Plus incrédules encore que car , à Jér icho , comme ailleurs, :les riches et , · u 11s ,es appo,rtenf ! Nous n'en . Ces grands .fro'd ior a~ ~111 dLt verre. füomas, beaucoup réclament des témoi. ·les puissants n'aiment pas à être écras~s anoavons pas. 1 80 - Bravo! bravo, cri t . œiuciden.ts biza.r.res ~ so;vent '1a cause gnages vi-sibJes, tangibles, ,palpables, nymement dan s ,les remous d'une ioule surexIres cousommateu . en ' .unammes, les auen traî neau · rnsi, pen ant une course comme si de telles p,reuves n'eussent citée. comme 1 ' . rs, en éclatant de rire ' un voyageur fut frapJ , d "à 't' d ' di , e ,ambour de Sarago ~se . . ' Et d'autant plu s que Zachée étai! fort petit. hrui1 monotoue, mais rsi ~ pa.~ ua p~s e'J e e. onnees ~t . pr? guees L paguai( Je grincement ~S1~~nt, <jUt ~CC.:Olll" Jes la f?n~ah~n _ d u O~l'~ShantSme, et . e~ quatre ca1~pagnards rien[ • JlléUS Jaune. au~s,i. . . . faite, il découvrit q ,. , ~ehi~ule. Recherche comm e SI Dieu etai-lobllge de les renou. Mais Zachée voulait voir Jésus . .. non Û 'I . lait gelé qui dansa:~~ 1 8 agissait ~·.~u bloc de vel ·er pour chaque génération et même par une banale curiosité de badaud avide d~ aui'e c:/e.. . . Alors, il faudrait nous donner se heurtait contin~elle::-S un réqpie nt et qui pour chaque individu tenté de se distinose . ... contempler les traits d'tin homme célèbre. Za- Des m•c•~ . !l. la s auce !ont.ale?, €galeme!!l ge~é. ent contre u.n pouJel guer par . l_ es audaces de la négation et C'héen 'était pas uu badaud . ··= ....oms d11scephc1sme.
Variétés
Quasimodo
- Eh ! bien, c'esi çà ... {:.,ronis aux tomates: (Du ,,Contewo-o o o o o
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7! H avait une vie intérieure tourmentée. L'argent ne le !Satisfaisait .plus. . . . Il lui en était tant passé dans ,les mains! . . . nsaivait tant œ qu'il coûtait! .. . les larmes les hontes ' les esclavages dont iL était cause '... . Il avait auss i ,pesé les hommes; il eu cor1. .naissait fa triste argile . Vanité des va:niiés. . . . Il rêvait d 'autre d1ose . . . . 'Il rêvait d'un être su,périeuŒ"que ni l'argen.t, ni les honneur 3, ni 'les plaisirs n'effleureront. . . d'un être qu; serait celui de son idéal. . . que:lque cho.,e comme llllle vision même de Dieu. Il avait entendu pad er de Jésus; ou Ju_ : avait affirmé qu 'il était :a réafüation terrestre de cet idéal. Et c'est pour,quoi il voulait voir Jésus.
..Miience,pour vous r ecevoir chez moi, en Il dut crier ceci avec toute Pardeur t1éophyte, et le Christ réipondit : I"""""1ervente communion pasca le. » e,onrmeDieu a regardé Zachée ill te re- Cette maison a reçu •aujounH1ui Je- !IIIC Jut !... prdera. . . . Et, voyant Ja sincérité de ta cons. nce il répétera cette parole d'un retenti-si;eDepuis ce jour, Zachée , qui sans ce'lan cit ' d'une d ou:eur m . d"~cr "b',e: rait été qu'un bureaucrate ignoré , est 111t11! et , . . __ Le salut, au1ourd'hw, est entre 1c1!, ·. dans la gloire de l'Evangi le et dans la Pait de l'éternité . El • ici • sera ton âme ... . Pierre L'ERM 1ITE . "' ___ _• ___ __.,.. _....-.. Homme qui lis ces Jig.nes, Zachée est ~ éir e aujourd 'hui ton patron , car rl delllelll le ty;pe ~e _tous ceux qui .pressentent 'le . Cb1fi et sont rntimement tourmentés du besoin d'al ler vers lui. · Tous ceux qui observent et réiléchissen !, Ecoute bie11 au fond de toi-même!. connaissen;t J'erqpire de i'habitude. A mesure N'as-tu jamais désiré le voir lei qu'il fot ia4) quedes pen~ées ou des actes se répètent, il ~ * dans Ie pays de Galilée? : " Ah! si i'avâ devientde plu s en plus difücile de se som· Pou r y arri ve1·, il fit une chose tout à fait vécu au temps du Christ! . . . , traireà Jeur impérieu x commandement. Leur insoJ.ite. Or, 1e Christ est· de tous les temp s . . .. J tyrannie de·vient néfaste, s'il] s'agit d'acte~ da~Comme i-1était petit , et que Ia fou(e grou11était hier , il est a:tlljourd'hui , ;,! sua dc1111t,,ereux , immoraux; mais l'au:m,ité de l·hab1.Jai.t autour de foi, il couru t en <avant, lui, Veux-tu lie voir .. . comme l 'a vu Zachfd tude est grandement sallutaire, quand etle Phomme grave, et, dédaignant ce que penseDégage-toi de Ja ioule. . . 1,a en avant, commandedes actes ufi.les, d'un e irréprocha raient ses subordonné, , il monta sur u". monte, toi aussi .. . . ble moralité . grand sycomore et, lâ, attendit le Maître . Ceux qui croient sont au-dessus de cein Ol1aque jour nous entendon s fai,r e l'éloge Le Maître , en effet, passa et leva les yeax qui ne croient pas , de toute la distance qui dela ,liberté. Beaucoup en ,parlent s~ns com. . . Jes regards se rencontrèren t, les deux sépa1·e le Ciel de la ter re. prendre le sens [Profond de ce mot e.t :e& hommes se comprirent sans jamais ,pour tant Monte au-dessus de 1es pel-itesses . .. grands problèmes qui s'y rattachent. .Pour avoir conversé ensemble. .passe tes horizons habituels . jouir de fa véritable liberté , i:l faut être u n - Zachée, dit tJe Chris t, hâte-toi de de~Argent , places, convenances sociales, ~ homme fait, conscient , éclaii"é, possédant la cendre! ... tails humains exigent ton temJ)s ... ? Ecat; pleine notion de la responsabili té qui pèse ;;ur - Et ,pourquoi , Seigneur . . . 'I ces mouche,;! ... soi. C'est assez dire .que l'enfant ne peut êire - H faut que 4e toge aujourd'hui même Et, regarde le Christ qui va passer . .. . enliërement libre à peu près d'aucune façon. dans ta .tr.aison.... Mais, pour ,qu'il ne passe pas sans iransitioil Zachée descendit et, avel! une joie im$ .. d'un état de minorité e.t de suJétion à l'entière mense, guida Je Christ 'Vers sa demeure . Déjà il a les yeux sur toi. . . . Ecoule? . . émancipation, il doit, .petit à petit, être initié Et ce fut un grand scanda ,le de voi·r Dieu n te pad e , . . . 'à .l'exercice de üa !iiberté. Un apprentissage entrer chez ce manieur d'argen t. - Zachée , Ï'l faut que je loge aujourdl11 quotidien de ·l usage de fa ,liberté est donc né·Il • dans ta maison .. , . .. ,j; * cessaire. Mais déjà Zachée comprena it qu'il devait Aujourd'hui .... Tu entends ... ? U a di faire un geste pour que sa maison ffit moin s " au·jourd'hui » ! .. . Perndant 1Ja période des étude s de l'enfant indigne <lu Maître. . . . Alors, sur '1e seuil, et Quel malheur si tu hésites! si tu perds, en présence de tous les s,iens, i l dit au Christ à piétiner sur place, une ann~c encore de IJ el du je1me homme , il est ntcessaire d 'employe,r au besoin Ja contrainte pour qu'il se eette parole pleine d'amour , de repentir et de coll'.l.ie vie . . . . sacritfice: Ne laisse pas ·s' éloigner la grâce . . . . Es-t.i soumette à la di scipline des études . A c?t égard, le régime de la lliberté toiale aboutirait - Seignêur , je donne fa moitié de mes sûr qu 'elle reviendra jamais? biens aux pauvres, et si j'ai fait quelque tort Réponds au Maître comme a répondu Za· à des résu,hats désastreux. En matière de deà rquelqu'un, je veux 'lui en revdr e quat re chée; guide-!~ vers fa maison, et dis-lui, sur voirs ~t de ·leçons, si .Pon se bornait à faire foi;, autant! •.. '1eseuil : ~ Je suis ,prêt au sacrilice, pr ê[ à la appel à la bonne volonté, on obtiendrait peu
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faire-sa tâche chaquejour
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d.e chose. Peut-être avec des natures ridt" ment douées, _fileine-sde bon vouloir , la persuasion réussirait-elle: ma,is pour l'immense majorité, il faut Ja force avec :les sanction s qui déterminent ,l'orientation des actes . C'est s·u,rtout quand l'adolescent devenu jeune homme, es,t a'd.misà îréqnenter 1les cours urüversitaires que l'on .peut remarquer la force des bonnes habitudes <:oniractées dès l'enfance. Pourtan t elles .ne sufü-sent pas; ,'.e ieune homme est placé dans des conditions nouvelles; Jes parents ne Je suivent .plus dans ses études, parce que incompétents ou éloignés; seu ls les résultats des ex:miens annuels viennent fournir quelques renseignements. Les plaisir s qui détournent l'étudiiant apparaisse111 à chaque pas, MalheUJtà œux qui, la. bourse trop bien garnie ,par de bénévoles parents , n 'ont pas assez de force de caractère pour résister aux -tentations! Aussi que d'échecs, que de désastres ! Bon nombre d'étudiants sont forcés d'abandonner leurs études et de se créer une auf.re position dans des condition s désastreuses; d'au'ires doublent et triplent Ja période univer sitaire en, ébréchant ·leur futur patr.irnoine.
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On ne lew· a p as fait contracter des habiindes d'occupation régulière quotidienne, ou bien ils n'ont pas eu ,la force de caractère pour se soumettre à 11adiscipline du travail. Les intentions sont souvent bonnes : mais :ls n'exécutent pas leurs pmjets; ils 'remettent te travail régwlier à un lendemain toujours retardé! Dans ce cas-ci, ne crions pas: V.iive la liberté! mais vive la contrainte 'C]_ue,!'ou s'est imposée ou que l'autorité impose! Il ne s'agit pas de travailler de temps en temps, le ,plus tard possible, au petit bonheur. Les prétextes ne manqueront pas pour dittérer ce qui contrarie la paresse naturelle . l'étudiant qm aboutit est celui qui, bien ou pas ma,!, doué, s'impose • chaque jour ,, .sa tâche régulière , non pas à une heure variaîble, mais à heure fixe telle heure à teF:e autre. Lorsqu'on .s'est ' soumis ,quinze jours , Wl mois, à cette d1sc1· pline de la volonté, un petit effort suffira pour ,persévérer dans .Ja bonne voie. Il y a plus;
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77 ieile est :a force de l'habitude que celui qui l'a prise éprouverait une gêne, une sorte de soufüance à 1;a changer, qLLelqne pénible qu ' etle ait paru au premier abord . Tous les hommes de valeur qui, dans n'importe quel domaine, sont arrivés à la :é;é.brité, se sont condamnés à ttn iravail r~g,1lier quotidien: tous ,les jours, à peu près san!l exception, dans leu,r bureau, sur le chan lier, à J usine , de telle ·heure à te'lJe antre.
·1 ~e rappelle sa brève jeunesse. Erllea -'-s li as ~ · ' ·1 a re· .,. . voi•:!ibien lontemps , le JO~. ou i fitu,u la mooiocrité de la vie, ou il s est _aP:1"· conn seu,l Je désir est bon, qu.e toute ]OUllSçu que, t suivie d'a.merlume et de dégoût , que .. .. 11ce es ff 'l t ..,.cule sans cesse devan t l'e ort. El•e a lebu '~ i'l s'esf eve,Ué • · . and un tr·J,,, te ma t1'n, ·sans. fiJll,q. aftendre de sublirme et d'extraordi: plus nen (CONTE DE PAQUES) , ·te lm ·re quand, relisanl Ja page, ecn ,pa~ . · 111 Gloches de Pâques! Cloches de Ceux •qui ont besogné par à-coups, <Juarid ' !Ile i' l'a trouvée froide cJ par trop mfe11ve, , ' · t rdre Que vous sonnez mélancoliqu ement ~ la fantaisie leur en ,passait, rarr.ment, mt qui . neure à· son re·ve, quand ,J a v.u se o · ,.. ' ciel d'avril? Lilas étiolés des faubourgs, se sont ,laissé absorber par le plaisir, ont été 'e coin de tant de sourire: ,, .Je peht ,e1 d,ns , • ·1 f eDquoi répandre, sur le passant solitair e, .. des bo11èrr~s, n'ayant guère produit d'œuvr~3 d dont par ,le Henri Heine, ! ,aqu,e an r , ,ar h' .fortes. Rien de tel, pour accomr, lir 11ohleme11t de regrei et de nostalgie? 'Jede l'ironie et de la tra ison. sa mission · ici-ba s et se ranger 3 ravant-gar<ie Il comp te alors les années, les non1hrl. Il Cependant la vie Jui semb'.a1i_encor; des hommes de mérite ·que de sérier son temp, ses anné<>s , oft il vous entendit. clochtt • voureuse , mais comme un frun ,, ·echaufie xi paei et ses occupations, et de s'astrei1•dre rigouPâques par un jour sans pareil à ce lui-ci, Ill l ·1 de sep tembre . Eli~ e.iui pet ue , reu sement à- 1un hor aire îixe. et clair , par ce même azur éblouissan1, 11 le S0Cl . • hn d • ne (JUi re nd . Ur touri·ours cette fraie vur a, lequel ne gùsse pas encore une seule hirGt Po ' · . cneilJessensations iparei Iles à des ('enses delle. Il con~te les années, les 11ombre1111r s· sur la branche et mangées sous larbre , - Nous ne saurions trop vivemenl engager an nées, où il vous respira , maigre s Jilas• e embu~s ;:s le matin, quand eHes sont {'11C'Or les parents, non seu1ement à faire acquérir à Paris, en .passant devant les griiles des ju. ,;eurs enfants, pendant les anné!'a passées à de .l'haleine des nuits. . ., .. . . ue dins ou en longea.nt les mu,rs, dont vos ~ Parfois -i'l se révolta,t, Il :, mdig~a11 ~ l'école, de fortes !habitudes de travai l régulier i pzs fleucries dépassent tle faîte. . ce de l'espoir et de l'il.Juswn s al· i.ls auront encore à surveille r P.! à faire surla pu1ssan Ei cette lourde pensée Jui ton 1be du cœv: laiblil si vile; el, -comme pour le conso 1er \ 11 veiJ,!er de .près les éludes umversitaires de « Encore un printeriws de vécu! • !eqrs fils. Choisir une pension et un quartie r t à chaque printemps n0uveau un pe . · · · ttendus Il se souvie nt de sa jeunesse, quand VCIII ,nomen , dejeunesse lui revena it par ,\rces ma ' dans Wl milieu convenab le; connaître les lui versiez la 1joie, cloches et lila s, et quand, heures de cours; surprendre an besoin Jeurs . . ar soudaines bouti!ées. à \!Ous entendre et à vous respirer , il éld filjs ou bien se renseigner sur la rréguiarité p C!tait par des maiins .comme ce_lu1-~1, au; inondé soudai n d 'une vague, mais déJicieu de la fréquentation . ,Et pourrquoi le chef de . d Pârques alors qu'au 1ardm, e espérance. ., ' . .' + l tuli es environs e ,Ja famLHe qui pou'l'Voii à la dépense, n 'arrip ' même iemps que les gtroflees e: es Sa jeunesse! Que C"'estloin et que ce 1111 s'épanouissaient suavement les 11las, et que .. verait-il pas à ~'im.provisle a,u 'l~artier tle so ,1 court! Elle a duré, pour lui, taut qu'il s'esl fi.ls pour s'ass urer ,quïl • pioche» ses exa. semblables à des monstres captifs dans les ~am~ réveill,lé, chaqu e matin , en se disant: « Que mens? Et qu'on n'objecte pas les alifaires, les 'les ·à 1·our les ,Jourdes cloches se balan , l du va-1-il arriver d'heureux, aujourd 'hui? » Car pani mur.tii!Jles occupations qui ne Jaii;sent aucu!l çaient et jetaien!t ,Jeurs app tls au arge c'est bien cela, fa 1eu,nesse: l'attente du bonloisir. Il y a faut d'heures plus mal ernplo· ·1 se heur , - ·et du bonheur absolu , complet, ab- ciel. yées qu'à parachever l'éducation et l'instrucIl reprenait alors courag e à Ja vie; t surde. « Demain, écla fera la guerre, où je ~ tion de ce qu·on a de ..plus .précieux au monde! ·t à croire un .nPU à la gloire el f au• 1·• • . remett a1 viendrai le héros équestre et victorieux à qq Empêcher son enfant de mal tou.roer, d,' conse•.lla1ent 1es en bonh eur. • Al · ·lui · . · d' 't· des suppliants apporteront les clefs de la villt. devenir un fruit sec, un déclassé, de s'abrutir dres fleurs; et l'héroïque airain lm isa1 . . . . Demain , i'imaginerai le 1ùn et j'écrirai dans les plaisirs malsains, est-ce Gue cela 'le « Travail,le! • les premiers vers du drame ou du ,poème qui vaut pas une partie de whist ou de bi,llard , ou U 'les évoque, .parmi les .meilleur~ de s?~ me doit rendre immortel. ,, ·Jes longues flâneries à la maison? • ces v1·1s et frais ma'hns dt . fetes. N • ë't passe, Amour, gloire, génie! Celui qui ne vous a Pères et mères, nous qui avons charge 1 tant pas frileux alors, il ne Hu dép,a1s~1 pas rêvés, que dis-je? ardemment et foL!ement d·âmes, faison s tous nos efforts pottr que no s int que !e vent du nord-e st, le vent u espérés, peut-il prélendre qu'il a été jeune? fi.ls contractent de fortes habituacs de travail clair lui fouettâ t le v;sage et iourLe passant déjà vieux, que berce la voir joum.alier, ti'études suivies, sa!l<, jamais se mentât ses hrubits. d des doches et que caresse Ja fugitive odeur Céla it surtout sur le large boulevard, e-
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Clocheset lilas
Sa:1.1:5.
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vant 1'église, que ce ven r d~ !oie faisait cent malices paraissant d'abord s exercer de pré· , la messe féren.ce ' sur •les gens qui· a Ilait· · nt ~ ou qui en revenaient Quand arrivait la band: des peiites orphelines conduites par des. religieuses , il faisait iflotter les m:mtele!s nou~ et les r.ubans bleus des bonne ts e! s·amusa1t ~ transformer les cornettes des en grands papillons blancs. Sur la tête des elegantes paroissiennes il secouait rudement les p!~mes et ·les fleU:s. Puis il entort:ilait les _mai gres j:rn1bes d'un vieux prêtre dan;; 1es phs ide _sa soul1lne et forçait Je pattvre 11omme à mamteni r de la main son vieux chapeau; et ~! poussait même l'inconve nance ju~qu à _taq~: ner les jupes d'une dévoie C'ademi,. q_m,e b:nTllssée .par son parap!uie, son nd~ule et son encologe gonflé d'images, tournai~ s~ elle-même dans un affolement srandahsé e n~ parve~ail pas à cacher ses h istes mollets.
Mais voilâ tou1 'à coup qu-: c~ farceur de vent s'apercevait que , dans la rr~tson __en f.ace: une .persienne était ma l atfachee . Vite , il ; courait et la faisait claque r contre la . ·u 'E~suite ' c'étaient les czsques d un~ ia, e. d . l'ath .• paire de dragons en prome,1a .e qui raient et il se mettait a 6parp1ller les crinières' no ires et à ·les jeter dam. les yeux des vieux soldats. Enliin, remar<1uan1, dans. la fou!e, sur fa tête d'un bourgeois à bed~me. le premier chapeau de paii1e de ta sais?~· v;lan' il découvrait brusquement ·la_ calvitie du gros papa et l'obligeait à courir, souf'fi!antcomme un phoque et aveuglé _Par la siè-re, a.près sa coiHLU·equi ,f:t1'a1t devant 1 comme un cerceau . . . Et dans ces matins de Pâques de •Jadis, il n'; avai't pas que le vent qui fût de s1 resse. Le bonne humeur . Tout respirait l aU_ég ciel était pur et les femmes avaient comme du bonhe~r dans ·le regard; c·étail Je m!me bleu au firmament et dans les yl'ux des blonds . Et la verdure! . , . Oh' la fraîche, la tendre , b legere, Ja deIicieu~ verdure! Sur Je squ.eielt~ des arb_res 'tardifs elle ,commençait à par;11tre à peme, indécis~, !lottante, ainsi qu'une vague fumée. Sur d'autres, eHe .pointait déjà hors des botir.
mu-
pm~i
78 g.!011s, en pel ifes feui lfes claire8, -· si jeunes!
- avec que lque chose d'étonné et de ravi comme fa physionomie des. e11iants. Mais, surtout, il y avait dl';; lilas! ,Le lilas ·"a~i.., 1 ,,.,.is te qui,· <l · ans ce momenr de Fannée n'a ' iJ:<>Ur ainsi dire, pas de Œeu;lles, mais' qui eclafe en gert>e, en 'feu d'aniiice de fleurs . Des lilas, H Y èJJ avait par tout. Daus 'les vases , au bord des fenêtus; eu bottes à ·!:étalage de la fruitière, ou dan ~ la petite charrette de la marchande, Je ion,I du troHoir. Les femmes qui passaient en fenaienl 1m gros bouquet ave~ leurs deux mains; el quelques chevaux de_ fiacre en avaient aussi une pet ite ~ranche, . .p1·quée près de l'o!"tiJle. Quand 011 s enfonçait un peu dans la baalieue, des grap pes de fleurs débo.11daieu( et peudaie.nt SLII foutes ~.es clôtures. Oh! ce lilas, q:ui fleur.il f~ prem ier et dure Quinze jours à peine, voilà ~lien la fleur et l'emblème du .Parisien de l ha.bilant f~évr~ux de la grande viHe, s/ impatie nt et s1 avide, poussé pa, ,~ hâfe de µo 5• séder et de jouir. Le ,promeneur solitaire é~oque ses printemps passés. Combien tout cela l'enivrait ce vent taqu in, ce ,jeune azur, te:; fleurs précoces, _cette verdure nouvelle, el, là-haut, 1'harmomeux ~multe des doctes de Pâq ues sur la foule Joyeuse et ensoleillé~! Naguère en~ore, comrne fout cela lui donn~it un revi~ de Jeunesse!
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5ous '1a seule condition dd ronserve1 la so!ei,I qui tamise de grêle fe1t,llage: C'e t mé na~e d'·ouvriers, . s i,oite hermétiquement !e11mée, ia températu re parmi les plus pa,uv del'aliment en ébullition se maint ient consta11!c car, b ien que ce soif jour de grande fête el suffisante pour continuer et achever ;1 femme est eu cheveux et en failie _ et cuisso!t :iutomatiquement, c'e~l-à-d-i re sans robe! - et l'h_omme a gardé ro~ tricot 'i (eu et sans r.urveillance. c~tte de frava1l. Sur la petite voiture d'o~ Rien n'est plus facile que de 1..-ous{ru :N ou repose un nouveau-né, tout ,près d'elle Il sans Irais un auto-cuiseur , d'après , J e procédé Ie~me a . pl~cé une ge:ribede li las, et Je ~ pehf, qui vient de s'éveiller, ouvre des Yeti suivan.t, ::onsacré :par d'ex,périenœ üe plusieurs devant celte merveiile et porte instinctive111111,nnées, d eliicace au point qu ïl faut mani r .:es doigt, de chiifous ,pour éviter de se bruler v~rs le~ f_leurs, ses mains potelées. ,L'homai.. ~rsqu·on retire IJa mar mite de t'auto-c uiseUr. lm, mamt1e11tdebou 1t, sur une de ses cui~ Sont uécessaires pou.r !a e:oustructiou: son ainé, - deux ans tout au ,uJus - èf !• t t .é . ' • Une caisse, une marmite, diven, ol)je!s pou· ,a~ '. ,qm . coute sonner les clrch es de l'qrJia vaitt servir de bourre, une éloife chaude, que !. :01sme, est charmé par la bt>l! e musiq ue et mdi?~ J~ tête, en mesure, à rhaque vibraflllll ques clous . Prendre uue caisse en bois ( ou eu méta!, ~e 1 a1ram. Alors, les époux regardent tour a, tom· lenrs deux enfants, du .regard des carton rigide, papiers assemblé:,, etq, dans peres et des mères, puis tournent la tête l'ua laquelle une rr.iam1ite et son convercle devron t vers l'autre, et, sans rien d ire, 'ls se sourieat entrer aisément. Peu importe, la raisse ( caiss~ longuement. - oh! du pâ le sou rire tles mal- d'ernbatlage, carton à chapeau, coffre à boi s, h~ureux, - mais d·un sourire ot'1il y a quaad vieille ma~:e), mais elle doit être uie11 clos-2, rr.eme, eu ce moment, pour C'es deux hu111o munie d'un couvercle, et dé:passtr la marmj te à peu près d'un tiers dans toutes ses dimeP.· bles, un peu de ,joie et d'amour.
qU4t
Oh! com1?1eil a honte, à présent, Je pro, '™;neur pensif, de son cha:grir, égoïste et mau. v_a1sde tout à l'heure! Qu'impor{e qu'iL vieiJ. hsse et_que le renouveau lui \erse de moiàt e~ t~oms la force! Epanouissez-vo us, lilas d avril!_ Sonnez à toutes volées, cloches des, « al lc-Iu 1a » ! Fleur is, :printemps, richesse des pauvres! ,Et sois béni pa:- lous les misérables et par cet homme sur le déclin don! fu viens cfe réchauffer le cœur en "atte~drissaal devant fr• -bonheur t!'autrui! Fra nçois COPPEE.
. Hélas! Serait-ce définitivemi>nt Jini? AuJOu_rdhui, faible et ma.ladif, frissonnant au momdre soulfie un peu â,pre ciu o11ord-est les filas ne ,Je grisent plus , le conter! aérien l'importune. Est-ce bien lui ïamoureux et le ~o~te, - au .fond, c'est lot;! un, _ lui de qui, 1aq1s, ioule fleur avai{ !e bai ~l'r, lui chez qui tout rythme éveillait aussitôt mille chansons eske :bien J:ni qui peut resfer in.dilfférent un parfum? à lllle harmonie') Oh! Ja cruel!e pensée! Est-ce vraiment la fin et ne connaîtra-t-il plus ,jamais les encha~tements d,.. .fa . tL'a·uto-cuiseur, ou encore marmite 11orv~ na~ure et de la vie? gienne, mar1?1ite ~co?ornique, dont on parle En ce momenf, à quelques ,pas devatit Jui, beaucoup au,iourd hm, es.t une boîte dans ,]edans la fongue avenue où s'alfarde sa flâne· quelle on en~erme .Jes aliments dès que, préa· rie, il aper~oi t un ,jeune homf11'!et une jeu.ne ,Ja_blementmis sur '1efeu, ifs son t arri\·l~ l ~emme,assis sur 1m banc. dans la tiédeur du l'etaf d'ébullition.
à
···-····--La cuissonautomatique par l'auto-cniseur
siens. Dans ·le fond de la caisse , tasser fortement
sur une ha,uteu.r {l'au moins quatre tJ:aven de doigt un lit horizonta ·l de bourre formé de fiôre de. bois, ou encore de foin, vieu)( chi!· fous, vieux papiers , sciure de bois, e.tc. Comme marmite, prenons le pot-au-feu en terre de nos cuisines, pa,rce qu il ne nécessit ~ pas ct,achal spécia.J, qu'il e·st sans queue , très répandu , et que sa hauteur permet en outre de ·I.eremp'lacer par deux u cocottes >, mise;:; l'une sur l'autre, cuisan t ainsi eu même temps deux aliments différents. Jci, un temps d'arrêt; un tour de main; il faut habiller fa marmite. Pre nez une étoffe quekon,que, mais chau· de; vieille couverture, vieux jupon de flaneUe ou. de laine , assez grande pour garnir entiè· rc11'ren(l'intérie ur tle la boîte et en dépasser légèrement ~es bords. 'Etendez celte étoffe bien à plat. Tout au centre, placez la marmite sans son couvercle. Relevez alor s l'étoffe 1out au· tour et contre la marmite, et rabattez-en les bords et les coins à fintérieur. Placer lU!e marn1Jte ainsi habi!!ée da!!s 1a
l.lisse et bien au centre, sur le lit hor.jzoutal de bourre précédemment ins talf.é, puis pre, 1rn11tla bourre, la tassei· forlement tout autour de ·Ja marmite , ne laissant ni coin ni e3· pace librn enlre elle et les parois de la ca isse Ne vous étonnez pas de la quantité considérable de bourre que vous uliliserez , ata lS continuez de la sode; montez constamment vot,rc bourre jusqu'au moment où vous d!passerez de ùeux travers de do igts le bord supérieur de fa mannite. De ce bord de la marmite aux bords de la caisse, vous obtiendrez un plan incliné comme les surfaces ob !i· ques d 'uu !rès large entonnoir. Cette entrée évasée de l'auto-ouiseur pem1e( de placer et de retirer facilement ·les récipients divers sans rieu remerser ni saus se brûler. li tau! lllain!enant déshabiller \la marmi te et habiUer de cuiseU:r. Laissant to:.ijonrs la mannite eu place sans la bouger, vous retir~z de l'intérieur de celleci les bords el les coins de l'éto!fe. Vous le3 étendez et vous les aplatissez ·j n,squ 'aux re· bords des :parois· de \a caisse , eu 1les plissant adroite1neul poua· que J'é lo:!fe s·appli'que aisé· meut sur ces rebords et sans se déchirer , Puis vous clouez l'étoffe sur tout le pourtour plat des rebords avec de p,etits clous à ~te ~arge, solides et faci,les à manier , dénommls , sentences de 1apis.sier ~, ou tou te autre espèce de clous, si vous savez vous en servir sans faire èclaler le bois. Alors, mais se·u:lement alo r s, vous Jetirez la mann ite et vous consta tez tque Vinlérieur de la caisse a épousé exactement la forme de la ma.rm ite, do1mant l'impression d 'un tro u solidement établi, bien moulé el recouvert d 'étofie, pratiquement aussi bien qu'un ,professionnel eût pu le iaire à grands frais pour vous. L'étoffe chaude iest en fait un soutien pvur !a bourre. Depuis Je haut de ce creux, ainsi mouié, où se place la niarm ile, ,jusqu 'all couvercle du cuiscur , il reste un espace libre , uu vide. 11 11·est nulle,r~nt uécessaire de capitonner le couvercle du cuiseur. li sulfü de calfeutrer cc vid·e, à l'aide de plus ieurs coussins peu épa is et de tailles diverses, faits avec le restant de !"étoffe eitaude et de la bourre , ou mêmeavec
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Supplémentdu JV 6 de ,,f Ccole,, (1911) 0
de simples ciüffons de lame, ce qui pe,rme!, mieux que Je capitonnage d'U couvercle, de ùescendre les coussins ~usq u ',m contact des plus petits réc~pients que l'on s'avise de mett.·c dans Fauto-cuiseur. · · C'est Iini: huto- cuiseur es! prêt ·à fonc· lionner . Sïl malhiuatt des charnièr e s au rnuvcr u c, quelques clous , quelques mo r ceaux de cuir, de vieux gants , des bandes de toile suHiraieul ipour en fabr,iquer. Pour Jenn er ile couver cle, quelques boucle s ou une courroie pa ssée au, tottr de la caisse OH plu s si111pJeruent une chais e de cuisiue, pla cée dessus, assu.rerai cut s u.ffisa·rùment la fel'meture.
meiJ.leure digest10n, meilleure sa11té, grainde résistance nationale, et évide~ moin s de dyspepli<1Ueset de neurasthéaiq~ Quant 'à Ja déperdition de chaleur ,qui peut 11 produi re, il suffit de se rappe ler que l'eau « Notre Mère, la sainte Eglise», !Hsalée b o ut vers 105 °.et que les 'liquides Cil,, on !Jh1ai-res son t Je ,plus sou vent salés. N<>111 sur les billets mortuaires, touchante q,ui désigne l'Eglise catho_li; avous donc une gra11de 1n.1.rgede déperditioa exipression. que,au sem de laquelle nous avonis et_e de te1upéra ture, il u 'y a donc pas à i.rahtdt1 rlgénérés,selon le mot de Notre- Se1que les ali,men!s ue cuisent pas .
des vertus mor,ales qui existent Laparaboledn BonPasteur cice dans l'homme, mais qui sont ·surnatu-
USAGES. lis sont multiples et var iés: Auto i:ui~SQ11: Je luus les alimen ts cuits à la casserole, vi~ ùes, •lég1IJt11es, pâtes, riz, crêm es, artic hauts et bain-marie. P etites lessives, cols, mauchettea, MISE EN PHATIQUE mouchoirs de femme. Conservation chaude jour et nuit des tisanes, infusions, eau de la Suivant votr e mode ha'bituel, :préparez uu !oi:lette ùu 1mtin, premier déjetmer prép~ pot-au-feu ou tou t aut re mets . Quand il a la veille, fo1ge pour la sortie du ba in, bou.bou illi ,quelques instants, reti rez- le du fëu teilHes de lai t pour l'allait emen t ;;rtificieL sans enlever le couvercle, el· po rte z-le viveEtuve bon marché pour les médecins, ies ment dan s ra u!o-cuiseur, que vous calfeutrez chercheurs, les sa vanls, -les bactériologistes. avec les coussins et dont vous rabattez .1e Les reiuges, ouvroi rs, créches, as iles réacouvercle . Le temps de cuisso n es! environ liseroot un ünpo r tant bénéfice, comme aussi un tiers plus long que sur le feu. Resterait-il la ,;nu.Jtitude de gens occupés au dehors, qui Jcs heure s enfermé, l'aliment n'en serai t que frmtveront s ans surveillance et sans crainte meilleur, ~amais H ne brûle, ni ne s'allad1e, dïnceudic, un repas d1aud à l'heure de !eut iût-ce même du !riz. Après avoir attendu le temps nécessaire, sans avo ir ouvert votre ca11,. reu tréi. Ces t une scfutio11 agré able de la vie chère se, ou vrez, retire z la marmi{e, et le bouilfon. et de la cri se du ga z et du charbon. sera à poirnt, chaud , odora n t, viandes et ·légllmes seront cu,i!s. Un jou r vieudra où tous les fourneau!ll'.de cuisine seront munis d'un auto-cuiseur. En •résumé: Ebullitio n; (,,La Nature''.) Dr L. DE MONCHY. Mise dans l'auto-cui seur; Auio-cuiS'Sou ; Ouverture de d'a uto-c uiseur; PENSEES Repas. -J- Ou es [ émer vei,lllé du bien possible à Rappelon s-nous ,que ;les pêcheurs du Cro l'h~nm e pour ses sem:blab les, quand on toy enveloppent ,leur matmite d'une couvercompte ce qu' il peut, ,par ses paroles, ses acture, Ja pJacent au fond de Ueur barque et tes, ses habitude s, rayollller de piété ou de mangent en Jl!eine mer une excellent~ soupe, et qu-e nombre de ménagè res .parisiennes re- blasphème, d'ardeur ou d'iner1ie, de bonté ou de méchanceté, de pureté ou de cor!'Lipti on, couvrent d ·un édredon leur marmi te en ébu:l· füion. ~: Le ,pire vO"lque f l)t1 fasse à un homme <l'es.prit c'es t celui de son temps. L'économi e de !"auto-cu isson es l manifeste. On épargne de 150 à 300 heures de ga z ·par j:Dieu supportera en sa miséricorde œ' u i mois. Une cuisine .lente est ioujours rpréfér,l- qui· aura miséricord ·ieusement supporté ,les b!e là,ce'He faite à la va-vite. .M:ell!eure cuisson , défaut s d~ BO!! .procham . 0
ralisées dans le chrétien, constitue la vie s urnatur~ll e, la vie de la ~râce. La paroisse, qui nous a _fart puiser cette vie aux fonts haptismau.x, est ,char_ gée de l'entretemr. . . La mère selon la chmr nournt ses gneur Jésus -Christ à Nicodème, au sein enfantis après leur avoir donné le jour, delaquelle nous av~ns été eng~~dré~ à d'abord avec son lait , plus tard avec lavie s,urnaturelle, a une parhcipatton des aliments plus solides. La paroi85e dela vie di,vine. rem~lit les mêmes devoirs envers ses e,:iNotre ,paroisse est aussi notre Mère, fants spirituels. L'enseigne~ent di~tndans le même sens et pour le même mo- bué au catéchisme est le lait doctnnal dont l'âme du jeune chrétien est nou1rtif. C'est dans la paroisse qu,e la vie ,qe rie dans sa foi, comme les premiers exerla grâce nous a été donné~. qu,elle est cices de piété la nourrissent dans son entretenue, développée, menée à bonne espérance et sa ,charité. Viendront enJ fin.de manière à nous rendre capab_les suite les -ifl.stflUdions'Plus fortes .d?n· . de voir Dieu face à face dans le Ciel, nées du haut de la chaire, et la divme etde Jouir de sa béatitude. Eucharistie distribuée à la Sainte Ta~ Quand noius sortîmes de l'église ble. qui affirmeront et dévelo,pper:ont,c~s a!lrès y avoir reçu le saint bap tême, vertùs qui sont l'essence de la vie chrenousétions autres que lorsque nous y tienne. L'âge viril arrive , l'heure estt venue sommes entrés . Non seulement nous pour le jeune homme d'ét,ablir une f~étions purifiés du péché originel, mais encorenotre âme était 'Pénétrée tout e~- mille. Le mariage, qui en est le fondetièrede la grâce sancfüiante, q,ui faisait ment, est ,un autre sacrement. C'·est endenorusdes !hommes nouveaux. core au sein de l"Egfüte, dans la paNous étions entrés hommes. simple- roisse ' -.par le Curé, .qu'est, sanctionnée menthommes, enfants d, Adam et d,E- er bénie l'union des fiances ,qm. va prove ,participant à la nature humaine ; cÙr-er à 'l'Eglise de nouveaux enfants, n;us sortîmes chrétiens,enfants de Vieu aü Ciel d'autres élus. et de la sainte Eglise, jouissant d'une Au déclin de la vie, l·a Mère-Eglis~ participation ià la nature divine.. est toiujours là. Par le ministère du Cu~e Ces mots ne sont ;point de simples et de ses auxili.aires, elle vient cons-oler qualif.ications honorifiques .; ils mar- ies t r-istesses soutenir les défaillances quent des réalités, réalités mystérieuses, ef adminisfr~r le Viatique ·poor le ,pasinsaisissables ,aux sens, mais ·qruimani- s~ire du ,temps à !'Eternité. festent leur existenice; ici-bas. ,par les Et lorsque l'â me s'est séparée du vertus de foi, d'es'Pérance et de charité, corps, ni lui. nî elle n'échappent à ses infusées dans nos âmes par le Sacre- so!Iicitudes maternelles : au corips, elle ment, et dont les actes procèdent à la donne la sépulture dans son cimetière, fois de Dieu ,et de nous; au Ciel, .par la c'est-à-dire dans le dortoir où elle le dé. vision intûiHve et Pamour béatifique . pose en attendant le réveil de la rés.u-~rection · à l'âme, elle accorde le ,pnv1L'exeiicke de œs !Vertus théologales, plioations et de propres au chrétien, comme aussi l'exer- lège â~ ses pieuses SU!p 1