10! !es faubourgs de Pa.ris, un fait 01iginal et touchant matiqua la fin d'une dt' ses missions , Deux ou trois jour s avant la clôlure, une p3.tt· vre ouvrière était veuue se confesser el té· moignait une grande joie de se voir en paix avec Je bon Dieu. « Ah! disait-elle au missionnaire qui vt.nait dè / ;;bsouc!re, que je suis ùonc contenle! je n'ai jamais élé aussi heureu,se de ma vie. Si vous pouv,ez « pincer • mon mari? c'est un bon homme, mais il ne veut pas entendre parlt'r de la religion. Il vient cependant tous les jour s à la mission: il se tient .près d'un tel pilier; il est fait <le teHc et de teille manière , a un e grosse barbe, etc. Tâchez donc d'aller à lui; il n'est pas n~ chant au fond; peut-être se laissera -t-il prett · dre. Seulement, ne lui dites pas que 1e sui::; venu me confesser, il me tuerait!,. Le lendemain, un ouvrier, avec une grand e barbe , venait se confesser au milieu de beaucoup d'autres: c'était le mari. Quand H eut fini: • Monsieur, dit-i l au prèlre , je suis marié et ma femme u·est pas dévote, foin, de Jà, Si vous pouviez aussi la • .prendre! » Jetâcherais de l'amener demain sous prétexte rle « quelque c'hose •. Seulement, ne lui di tes pas que 1e su-is venu à confesse, elle se moquerait de moi!,. Les deux pénitents arrivèrent en effet au rendez-vous. Que l'on juge de leur surprise et de 1eur joie , quand ils apprirent qu 'ils étaient récondliés l'un et l'autr.e. • Vous êtes tous deux des nigauds d'avoir tant tardé t:t de vous être méfiés !1unde faulre, 1ew· dit en riant le bon ,preire. Embrassez-vous, et désormais, servez ensemble le hou Dieu. • Et quand ils se furent embrassés en pleurant, il leur donna, comme souven:!', un Olrist , une statue de .Ja Sainte Vierge et deux • Manuels du chrétien > . 1
GOOOOOO
CE QUE C'EST QU'UNE TONNE. A pro.pos des torpiUages, il esl continuel,Jement question de tonnage et de tonnes. Il y a tonnes et tonnes. U y a tonne volume et tonne-poids . L1 to!!!!.e-vol ume (to!ll!!eau de •jaugeage)équi.
Supplémentdu 3'
0
S
vaut à 2833 mètres cubes. li faut dis· quanJ on énonce le tonnage d'un navire, tre le tonnage bmt et Je iounage net. I.e nage bmt, c'est la capacité totale-du ba y compris la machinerie, les sou les à C'est le titre ·d'une intéres:sante el sugbon et les quartiers de l'équipage et des tive étude ,parue dan6 1es Lectures sagers. Le tonnage net, c'est le volume r tous, du 1er mai. Nous y voyons ponible .pour -la cargaison. Dan s le 'eux aussi, les enfants 'de· ·füan~e, aucouralll , c'est tou,jours ,Je tonnage brut nt travai:llé ~t la défense naihona le ! est iudiqué. est un épisode des plus touchants }'on voudrait ,pouvoir dire des plus Tel paiquebot a o\J.ll ton.nage brut de armants - de ,cette guerr~ que le retonnes; mais son tonnage net n'est que (l'll.temenldes enfants des e~oles ,PO\L~ 23,300 tonne s. JacuHure du sol. En souhaita nt qu a La lonne-,poids (tonneau de Iret) égale t ~wcoup de ,ces ,petits laboureurs reste kilos. plus tard ile goût des travaux des Il ne faut pas s'éton ner de lire qu'un champs, on ne lira 1pas chez fl:OU'Ssans !eau de 3000 tonnes porte, par exemple, plaisir et profit quelqu~ extraits de ces tonnes de marchandises. Selon que la ca paO"e s fécondes en enseignements et e~ son est de nature plus ou moius lourde, .-: comparaisons, surtou,t en ce moment ou peut ètre d'un nombre de tonnes inférieur t( tajeunesse écolière va.taisann~ .s~ trouve supérieur au tonnage du navire. Ainsi, ~ : ellea,ussi partiellement mobilisee pour les marchandi ses encombrantes mais lé~ augmenter la .production agricole du comme le coton, on admet un rapport de ~ pays . kg. de poids p.ar tomte de jaugeage. La prt, portion s'abaisse , quand Ja marchandise etl * très lourde. D~ns ce cas, IJJ1 navire peut .w(t Malgré l'angoisse des te~ps, ja~ais sa pleine charge sans que Ja cargaison œ la jeunesse des lycées, ,col.leges et. ecocupe fout le volu me dis,ponlble. les primaires n'aura passe de meilleuEnfin, il faut encore distinguer le tonuaat resvacances que les dernières vacances des navires de guerre. Il ne s'agit, ici, ni de dePâques. So:urez donc! _Le Il'l:inistre volume, ni de poids , du moins pas du poicla del'Insirnc ,tion publique lUI avait don-transportable par le navire. Le tonnage dea nécomplète liberté du 25 mMs. au 15 bateaux de guerre désigne -le volume d'ea avril et le ministre de l' Agnou:lture qu'ils déplac.'Wt. avait fait appel ·à sa bonne volonté pa-
LesEnfants laboureurs
de ,,/' Ccole"(1911) V ne lie inculte devient un jardifl potager
Vêtus du costume -p,o,pulairedes écla!reurs de fr,ance, 200 p,otaches :par}siens, appartenant atL~ classes supe rieures, traversent le bois 'CieBoulogne, formés en colonnes, comme une compa gnie d'infanterie,. _Mai~. ce n'est pas le fusil tan t convoite quïls po!tent sur leurs épaules, -ce sont des bêches,, ~es foufches à dents plates ou ,recourbees, des binettes des rateaux. Ils les ,portent fièrement ~mme une arme, et déîil:fit · en bon ordre, la mine ·f1 leurie, la t:t: .,oor haute le regard assuré· · · · Les voici au b~rd de la 'Seine et se ré,p~ndant dans l'île inculte, dont les peuphers se ,penchent mélan,coliquement sur . les eaux. Il y a là 25,000 mètres.eau~~ de terrain en friche mis à leur .?!spos1tion. C'est un grand champ. Déja des ~oldats du 230e de ·ligne ont comme~ce de le labourer de bout en -~out. 1Les. Jeunes g,ens rangés ·sillfdeux files, la bêche ou la four;che au por,t d'arme, attendent le "' si0O'nal de leurs chefs. Un coup de sifflet! Des esc?uades se forment. Un autre coup de siffl~. Les escouades se divisent. 'L'une se mele au:e ·soldats laboureurs; la cha~rue :est Misie ,par les bras robust~s d un el~ve. de rhétorique ; un autre dinge iles .tr01s che. vaux attelés en enfilade et le sillon pro fond se creuse. 'La sueur baigne . te~r triotique pou,r cultiver des champs eJ: front, leurs muscles se tendent, mars ils 0000000 despotagers. mettent à la besogne nouvelle tant de • Homme sans .péché, - . Un commis-VOJI' Depuis bientôt trois a!ls que dure la volonté et d'acharnement que, vers te geur disait à un curé: • Moi je ne me confetguerre, la jeunesse ,. qm ·co mpren1 la soir déià, ils .sont de p·aissables lab~use pas, .parce que je ne fais pas de péchés.• gravité de la '1uttequi ensan~lél:11te~ Eu- reurs. Derrière eux, une autre escouade « Monsieur, répondit Je curé, en fait de rope se désolait de se sentir muhle et brise les mottes de terre; une aUitre e~gens qui ne ;pèchent pas, je n 'En connais que inutilisable. E'lle comprenait, œtte jeucore arrache les racines et 1~ ~auv.ai: deux sortes, ceux qui n'ont pas encore leur nesse, qu'il y avait quelque chose à hrer se.s herbes; une autre enft.n enleve les raison et ceux qu.i l'ont perdue. ,. d'elle, immédiatement, qu_elque chos~ ,pierres et nivelle ce sol qui se transfo:· 0000000 {fi.liservit à la défense nationale et qui me à vue d'œil. Et tous tes dos cour~ t Il faut bien remarquer que lorsque not devînt sa part d'orgueil ·~a~riotiqu~.Que donnent l'impression exac~e d'une .actifaire? :La réponse, fa voici en action. vité champêtre prodigi~se. . amis passent à nos ennemis, c'est toujoun Le lendemain et les 1ours sUivants, sous prétexre de nous être utiles. 1
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