Supplémentdu _3' l de ,,t &cale"(1911) 0
120 ~rissent sur 1es champs de bataHl.e et, par suite, les chanœs chaque jour plus ll"aresqu' ont les ôeunes frlles de se marier, a voullu adoucir dans la mesure du possible la tristesse de ·leur s-Huation. A défaut du mari qu' elles risquent de ne point <trouver,e'.le servira à ses olientes une pension anmtdlle qui, sans remplacer fa tendresse absente, embellira d11 moins .Jeur solitude. Bn voyant les ieunes fH. ks s'assurer contre ae célibat, commele propriétaire s'assurer contre t'inœnd,ie et le cullti vateur contre la grêle, peut-être les hommes se sentiront flattés; au montan~ de la pr.ime.iis œugeront à combien on estime Ieur mérite et quel fléau c'est d'en être privé. Qu'ils ne etdent point à ce mouvement de vam orguei1, Les jeunes All.ltrichiennes qui s'assurent contre ,le c8libat ne songent ,point à se consoler d'un bonheur qui iles fuit, mais à se prémunir conire la nécessité de gagner eL!es-mêmes~eur vie alors que 1e mari l'aurait gagnée pour el· les. [,a Compagnie viennoise compte que son nouveau guichet va voir' affluer 1es clients. Bien entendu, eIDle iles avertit que 1a rente cesse en cas de mariage. On ne ,peut être au mouHn et à J.afoire. 0000000
L1ESANNBBS DE PAIN CH:BR Il y a cent ans, en 1816 et 1817, pour parer à la disette, différents ar.rêtés avaient été pris: Le 8 novembre 1816, le gouvernement interdit la fabrication et .Ja vente du pain blanc, sauf pour ·les malades. ile 28 décembre 1816, il ouvre une boultngerie d'Etat qui devait faire du pain de munitions au prix de 69 centimes -le kilo, et destiné à la classe ouvrière seulement. Enfin, le 9 mai 1817, il taxe le .pain au prix maximum de 84 centimes ;Je kilo. Depuis un demi-siècle. ·le prix du pain n'a guè,.re dépassé 40 centimes ,le kilo (sauf en 1870, 44 centimes; en 1873, 48 centimes; de 1879, 44 centimes; en 1873), iandis qu'anté· rie11rement, avant l'éta:blissement des chemins de .fer, on l'avait vu par.fois à 51, 55 et 58 centimes le kilo. Nous sommes rentrés dans la série noire,
pmsque voilà maintena~t, dans -!e34..'!!emoi&, de guerre , le pain à 64 centimes.
tu es jeune, beau , bra ve. inteliig,~•11, i.ulhsa :r.men! riche el tu ne regretterais rien? . • , - Pour regretter ces bien s, il faudrait _les OHARADE CHINOISE Au seuil de .Ja grange , Peyiol huma l'air perdre , répliqua tranqui'L!emcnt le jeune. hom,• était doux et leva les yeux vers ;Je ciel Les Chinois aiment ·les charades. Ils ea, me; or, je suis bien vi,vant, gr âce à ,Dieu, et re, un ciel sans lune où des mifüers d 'é· cellent dans ce jeu intéressant, qui fit 1<>111" j'espère ·l'être encore à la fin de fa guerre . jui]es ,ne parv enaient pas à éclairer ·la nuit. temps nos délices à nous autres, Europ&a, _ Heureux garç on! D'où vient cette xo• et qui semble tomber en désuétude. _ Nous aurons de '1a pluie demain, aubuste con!iance! Possèderai s-tu un laHsman En voici une, due à l'imagination d'llll FI.la ,oaça-t-il; les grand s froids so~! pa_ssés, précieux? une amulette magique ? une relique du Ciel, et des plus amusantes : est fini. Avez-vous remarque , au1ourd hw, miraculeuse ? « Jeun,, je suis vert; vieux, je suis 1auoe, Je viHage es! plein d'oiseaux? Ça voletait Aimer y devmt rêveur . 11 plongea sa tête bien battu, je deviens souple; si j'accompape pépiait de fous côtés. Le printemps vient. dan s ses mains : un ami longtemps, il est pressé de me quitttl'; _ Oui, fit-il, je possède quelque chose, Ses deux camarade s, des « b leuets , cornjeune, on m'honore, vieux, on me rejette. • mais vous ne comprendrie z pas · .. · • Jui, mais sur la paiHe, autour d'un bout Ne cherC'hez pas la solution, vous oe la bougie dort! fa ilamme dansa it dans le coUr - Dis tout de même! trouveriez pas. La voici: • Une pai·re de soq. _ Eh bien , ce que j'ai .. , flllt d'air, regardèrent '1e .pan de nuit étoilée liers en paille, • A un-voix, Aimery murmw·e - et ces seuls i s'encadrait dans l'ouyerlu.re du .portail. 411 00000000 mots emplissent soo âme d'une pure et déli• - Le printemps! fü le petit Genestier , H e viendra que irop iô! , cette aooée . :Pourciew,e suavité: • Belle pal'Ole. - Le grand astronome Le - J'ai. .. une petite sœur! quoisouhaiter son approche? Ce printemps • Verrier, se trouvant un jour dans une Elie a dix ans. 1:1ne ,peut pa si y a:voir sur nion distinguée , était accablé de complimenta a, ce sera 1e ,printemps de la ,grande ruée , Je terre une enfant plus tendre, ,plus candide et printemps rouge! bien mérités. A l'évêque de C<YU.tance qui le plus ,pieuse. C'est etle, j'en ai Ja conviction, .Peyrol rentra , s'assit sur sa botte de paille félicitait de • s'être élevé 1jusqu'aux étoiles•, qui me garde et me -garder a jusqu'au boUt, il répondit spirituellement et chrétiennement: rt remarqua tri stement: _ Demain, c'est ,Ja relève, fa fra11chle, quels que soient 'les dangers . A mes11re que • Monseigneur, j'espère- hien monter encoles grandes batailles approchent , m'écr it ma re ,plus haut, car je prétends arriver 1jiusqu'au bientôt peut-être l'assaut . ... mèr e, cette petite semble n'exister que pou r - Et la mor t. acheva Genestier. ciel. , prie r, se sacrifier, s'améliorer de toutes ma• · Voilà une bonne i·éplique à ci1er dans Ull _ Et la victoire! claironna 1a voix joyeuse nières , aîin que Dieu protège ,son « bleuet•· discours sur l'accord entre 1a science et 1a d'Aimery, Vous ue voyez que Je • .pastis• où El rua mère ajoute: Dans notre entourage, foi. nous couron s, mais ,je pense au bon • boulot • (),,()-(),,()-o que ·l'on va fair e. Allons, les copain s, pour il y a comme cela cinq ou six petits garçon s ou pefrtes fi.Liesdont 1A ferveur et ·l'arden te notre dernière nuit au cantonnemènt, pas de " Au sermon. - •Les prédicateurs angli• émulation ver s ·le bien sont pour nou s un ,no , cafard •. s'il vous plaît! cans ont parfois recours à des moyens bizar• fü de grande confiance, et aussi de sa'lutair~ On n'a pas le • cafard • , assu,ra Genesres pour attirer l'attention de ileurs auditeurs. conlusiou. Quand des ;petits comprennent si her . On est 1>rêlà ioul , on accepte tout; mais Voici un trait authentique dont le héros est le bien ,la g.ravi!é de l'heure et s'appr êtent ave1.. il est bien permis, à uotre âge, de regretter célèbre John Westey, le fondàteur de 1a secte un peu la vie. . . . }'allais entrer à Norma'1e, tant de généreux élau à faire violence au de l, Qui porte son nom. Un jour, prêchant dans que ue devrions-m-ous pas donner , nous , les j'admai s les ·!ettres, j'y r éussissai s, !j'avais une église, il remarqua que la plu.part de ses grands! devant moi la plus belle existence, cetle de auditeurs étaient :profondément endormis. Le N0Im a1 1ien demanda tout songeur : mes rê ves .. . . Alors , il se mit à crier de foutes ses forces: - faire violence au ciel? .. . Comments'y - Moi , dit doucement Peyrol, j 'ai déjà une • Au feu! Au feu! • Les dormeurs se réveillèpreud-elle donc, cette petite Hile? !tancée, lllle petite voisine que Je connais de· rent soudainement, et !'·un d'eux, en proie à - Veux-tu que je te ,Jise sa dernièr e lettre :/ puis !011jours . Nous aimions ,la terre , J'un et une terreur panique, demanda d'une voix prop osa Aimery. Elle-même 1e donnerait la l'a:utre. Nous aurions été si heureux en cul· étranglée: • Où, Monsieur? Où donc? - En réponse . tivant les cham,ps et les vignes· que mon père enfer, répliqua gravement Wesley, pour ceux - Lis-nous cette lettre ! me laissera! qui donnent quand on lleu.rprêche fa parole Le 1eU!!.ehomme sortit d 'U!l!ee!lVeloppe - Et toi, Aimery, interrogea-leNormalien , de Pieu. •
<~ lys>>et les « blenets»
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