Supplément No 02 1920

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16 taire, les IParo!es dou .ces et adroites qu'on fera foffort de trot11verpo ur console r ou distraire un aiîfligé, Je hon .conseil dooné av& un vérifatble ouibli de soi et oo désir sincère du bie n d'autrni, J>intervention discrète et habile qui ,f;i.cilitera une réconc ilia liou; et moins que cela, de pet its seJ1Vices )Presque insignifiants irendu s aiVec uue co~laiwnce faci'le, qui eu double le prix , telle une commis.sion ennuyeuse dont on srecharge, une reoherche fastiklieuse â laiquel 1e on se livre pour ê1re utile aux au· tre,s, pour sa tisfaire ,même les fantaisies de ceux à qui persoo ne ne passe de caprices. •Les !Petit es bonnes œuvres on t encore un awantage, c'est qu'elles ,peu~n.t gra udir . Elles viennen t du cœur, et vont au cœur par conséque nt: d 'où 'i'ÎJ11)ossilbilité d'en mesurer d'avance les réSlultt,ats. Qui peut iprévoir ,les mirades dont est ca;pable u,n cœur géné reux, ni Je3 il!Tl)ressions dont sera susœptible un cœur · blessé, ulcéré de ima'llheur ou de révolte? Si 011 le saivait, on ,ne /Passerait pas à côté de certaines misères mora,!es sans lew- faire la charité d'oo 'témoig nag e de s~mjpathie, ou d'une marque de [POiitesse, de cette mono .aie de billon que, sans s'e,qpos.er, on ,peut jete r, même au hasar/j, •au pauNre rencon tr é sur sa route. Q uelqu es âm,es ont, v is-à~vis des indifférent;;, des incomms , l'in1uitiou de cette aumône oppor tune , et ce 'léger secours a suffi parfois à emlJ)êcher des catas trophes, tel un morceau de pain cooservan 't la vie d·u11 a.ffam~. Très souven t, !es invilalio ns po ur raient !igurer UJanni les ,petites bouneSi œmvres. Pour co1111 1bien d ï so/és , de personnes sa.us fortune ou priNées de toute dis'tractioo, une inv itat ion n' est-0lle pas un r ayoo de soleil dans une semaine , un e saiso n ou une année mor~e .s? et coniment tro u,verait-011 ce~. cowvives-1.à enn uyeux, •lorsqu 'oo pense au irla is1r qu'on leur fai(?

iLe's visites, q ui son t pour 'beaucou~J de ge ns un e, coiivée, peu/Vent devenir des pl us intëre-ssantes, si 011 Jes uüJi.se pour les petites bo nnes œul\lres. Elles seront fertiles en occasious. Ce sera un nouveau venu à accueilli r, un délaissé à qui tenir compagnie dans son

coin, w1 vieillard de ,qui on éco utera patiemmeni les redites , une Jeooe füle à marier• qUe l'on me'ttra en ,valeur, un absent que l'on <if. fenfüa, une persorme méritante à qui l'on d6cernera un éloge Oiplpor!u. n. Quel'le récoLte à faire au cours d'u ne visite , à 1l'un de œa « (ÎOurs. où se colpor tent 1ous les propogde la vit!Je, et que,! 1riaige là opérer dans ce qu'on aura recueHli? D'un, roté w1 méohant poti11 à Jeter à l'ou:bli, de l·autre des indicatiou s utiles à garder, à ca!a'1oguer, à resservir au besoi n . On n'a pas idée des petites bonne, œ urvres qu'on ti,rerait rien que de œ fonds de sa anél!1loire et de sa présence d'esprit. ·lvt'tne x ... . vient âe racon ter qu 'elle cherche à .faire donner des 'leçons de piano à si lil·'e , l\fite oo pense à M lle L, . . ,, exœllent iproîesseur, _et qui a •si gr~,ndi besoin d'avoir quelques é!èv~s. Un au tre ,visi !eur JPade d'Ullf place devenue vacante , on s 'e<l11()1'esse de la si,gnaler 'à te'.ie amie qu i a tant de peine l cas.cr u.n fils digne d'intérêt. Et voilà u·n jeune homme po ur lequel s 'ourvre un awenir, voill une fra.vail•leuse gagnant i:a vie. N'a-!-onpu fait autant et :plus de bien dont on regrettait s i fort tout à l"heult'ede ne pou ,vo ir disposer? Que reste-t-il à envier aux r iches- dans le dom..'l.ine de la chariité , même matériellement ef. fective? On aura même sur les riches un avantage. Toutes les bourses on1 un fond, mais ,plus on lfon nera , plus Oil ,aura à do nner , quand Oil .p ui se dans son inie11igenœ et dans son cœur . Un ho ,rnme, qui a co.nsacré sa vie entière au.ic:œuivres de bienfaisance, disait: « Si chacun, lors'que son ivoisfo s'enfonce, lui tenda it seuleme nt !e lbout du doigt, nou s n'auriona pas à nous âele·r tous les •jou,r.s à ]'eau p0ur repêc her ian,t de g'e<ns , et ipour laisser , hélas, tant de noyés au fond de l'oc~an de mi~n:. • faire une petite 'bonne œu1Vre, c'es1 tendre re bout du doigt à fü d~tresse humaine. Il faut le faire aisément, et avec grâce, si possible· Une petite ,bonne œmwre lbien faite, en vaut deux , et beaucou,p de petites bonnes œuvret finissent par valo ir une grande.

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Le mois de la sainte Enfance On alJ)ip e!1le ainsi l:a période qui cornJ11enœ à ba fête de Noël et se prdlonge ;usqu'à l.a Purification; elle s'étend donc, si Fon compte la vig,iile de lia Nativité, du 24 déoombre au 2 février. ,Pendant ce te:mQJ 1s, c'est le diviŒlfin.font qui doit att.ir-erles regard3 de Bethiléem des fidèlleset recevoir les hommages de ta piété dli1reüenne.C'est ce qu'on nomme fa dévotion à la sainte Enfance de NotreJSeigneur. FonldéesuifrEiv,angil,e même,<:ette dévotion a foujoUtflSété, so,us une fonne quef'.conq .ue, pratiquée danis ll"Eg1Use. Les d?cteUI'Set. les Pèreis l'ont ananldee,1,es siamtisl'ont p,ropa,gee,les âgie'sde foi .l'ont estimée et en ont retiiréun 1PfOlf.itcon,s.idérfab!J.e . C'est afin de mieux comiprerudre1-es,1eçonsde 1,a eainte Orèdhe que 'S. Jlérôme et tant d'autres ont voullu s'étaMir danis le 'iOi6inagec:LeBietih[éem.Piluis tard, S. François et S. 'Bernarid, S. "Dhomaset Ste Thérèse ont pa!11.éde oe oullte avec enthousiasme et ['ont regiar1déCl)mme unesourœ diegrâlces. c.d!tiedévotion envers la sainte Entance colfl.vientà tous 1es chrétiens f'llÏSqu,e c'est pour tous 4u,e fut accomlfi le myistère<le la naissanice de JéD·Ûl.'11iist et ,qu'au,tour de son berceau on trou1V1e des aidomteur,s de tout âge, de tout sexe et de touirecon1diition.Mais elle doit être chère smiout aux pères et aux mères qui ont tout intérêt à plaœr leurs enfanljjssous la protection de 'Ladivine Enfanœ du Sauveur pour les garélŒltir des dangen; de l'.avernir, péri1s souvent pilrwsredouttaibilesque Ja oe~tion même d'Hêt1ode contre les samœ Innocents. Cette dévotion doit aussi tpllaireaux •enlfain t s. Ne sem'ble~t-

,iJ ~s q,ue ce soit pour les sandtifi.er et

les ins,truire qu,e le fils de Dieu a vou1iu passer par les fiaiblresises et les doui1e uns ldiu1prem.ier âge? ·Par •leur nature 'Tn.001 e lies enfa:ntis aiment les. enfants; oo.mment n'aimeraient-i'ls pas le plus 'aimable de tous, l''Enfant de BethUéem , icélui qui dira plus tafld: Laissez venir à moi Q. eispetits enfants? Ainsi, que parienitset enfanvs pira:Hquentcette dévovotion à ,la S1Uitede Mari,e et Joseph, Ides beflgers et des Mta~, et l.es meilUeur,esbénédiotion,sCJéù1eslbes descendront isur les fami1Mes chrétiennes êt coniniiilmeront au bonheur de tous œux qul ~es COtll/POSent. •• • •-

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i:erom -1Bethleem,la maisondn pain 'Dans ohta,cuinede nos .paroisses il y 1a l'égUise,et dans l'église le Ta'benn.a.. c!le <4 lla m.ai,s001 du pain » , •Beillhll.ëem. :Si rrot11savons que1:qu,es loisirs, le IJX.'lt S possible allons jusqu'à Bethléem. fi, s'ill S'e peut, n'y aillons pas seul; imitons le zèle deJSbenge1'1sde l'Evangile qui s'enwainèrent, ,cJéciidèrentquelque nonchlafa1mIPewtêtre, en se disiant les 'Uns aux au~rès: aMo.ns jws,qu'à Beth'léem. FEivangiile ne mentionne pas d'auitre visite. Peut-être Jésus ries.ta.Jt-ilseul 1en. tre Marie et JosepU1 1 abandonnë des •h omm~ , oublliiédès 1e premier jour qu' i'1pla'SSasur la terre. Rien n'a changé deyuis. L'ouhJi qui ien~oura la croohe s'étend w0;p souvent iauifour du Ta'bemadle: « I!1 est venu \patimi 1es siens et !,es siens ne l'ont pas reçu.» (S. Jean .) NoUJS,du moins, nou,s qui pr1étendons ·à 1'intimire de Jœus , nous que par Ja l5aint.e oomm:unioni'l a nourris peut-être te matiin seu!lement,peinsonis oo peu à Lui dlan:s~e reste du jour. ~u mfüeu 1

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18 ipe11ohanit,pour 11emaa, sa fai1!1lessepou,r le bien? Même d~giradaltioo de Œ"lhœmne, mêrne COll'f1UJPl lrio,n, rnlêllœaJVj l lÏ$semoo1,même Oirg!Uei •) mêmes [Plrêltentions ihauilainesde lia ph11osopbie' 1llllême albsenœ de véritallJl:e civili,sation et' chez pl]U$i'eUJl'S ,p,euJplleis, même vemis; voilà' 1 à deux imùttea111s Ide .dûstance, 1es st~ qui .mairque.n1Je paga!!Üs.me. DtL }lapon à n,•Afrique méiridiooaile, le paganisme étend son empiire. E1 qt.œfi , elll>ireJ Eco,uJ(,ezl'e p. Gaptier, Fun, des demie,r,s martyrs fr1ança i,s: « ,1Jà, d'iit,iU •, où l'em!pire de ,1 Ulomme a remip~aœ re~ire de Dieu, 1etez !pour h1i. Domez~moi de penser à faire beille, ll!ll dlrap mortuaire et éorivez: c'est iici !a là faire très aimante !la orèdhe de mon ruine . • tœuir où vouisvden&ez habiter. Si nollls jetons un r-al!)rÎdecoup d 'œir suc Aloco11dez-moi au1ssi,de ne point me 1l'histoi,re die 1J·ëvlangél'is•ation, nouis dis.tinrenidJr,eau tabem.aclle,à Biethlléem,à la g1uioos1rois gramœs périorcles. La premiè.re sainte T1aiblleleis mains vides. Et pour OOUNU"e 11espremieris ,sièdles et finit pair lit IQefiadlon111ez-moi de savoir me mortifier cooversion de 'l'empi,re romain; 'la deuxième \poulr v-0uis. Lla mo,mf,icaitionn'est-ce est, si ']'oo veurr, 1J'éV·angéllisa1.ioodu moyen ipoill!tlà d'aiil[eurs lia muette ipréJdica- âge et abo11tit à la eormversiontles bal!1bare,s; tioin de vio>tre crèche? Ia tro1sième e~ ,fü. pério:de actue'illeoù Pévangéli,sa;tion, de partiei:le, deivieot univei1"~'.1le . Les missionnaires du moyen âge eurent rellati<vemellltmoins de dififku)Ms à varÎttla"e, moins d'obs:taclles à sUinmooter. Les tribus :La 'fête de i'lqpiphanie vient de rappeler à smvages de •la Qe[IJnanie n'a:vaient à 01p1poser quù~olll<J:ue ciou,itdU !bienfait de ija VI'aie foi Je aux AJpôtres que des systèmes p:Jiillosqplhiques deivo;r de conltiribuer à la driif,fusionde l'Bvian- on rel'Jig,ieuxtrès rruidimen.taires.Ainsi encore, gille. Ceirte O'bil'.iigaiion es1 d 'awtan/t ,pl!Us,pres- chez Ies Dmides de na Bretagne et, plus tard, 5'aa11œ que les ooota&es à vajnore sont ,plus chez fes Gaullois. Peut 011 iudirquer une conaisément réal!.iséeque œillle de l'lrdonc à ohaque n- quête IJ)lliu:s cons,~albll.les. ·pi C0111vienit par sa,int PaJilrick,des Piets et des Scots dèlle de peniser .daims.ses prières et ses aumô- lal!lldle !'aîné? nes à /ila vie de 1~ et die privation.s du. ,par les moines d~Ione et Collomba111 pauwe missioomire. Toull:aurtrement d,illllicille est la lutte que leS On se représente pairfois les peuipil~ en- arôtres des preimieirs sièdles e1 ,les missioncore •actiuellllemeo:t païens comtne aspirant après naires d'aufooiriCl 'lhui ont eu ou on,t à sou1le et pirêitis·à une con,verrsion en masl"Svaing,i tenir. Sous certains J1l!A))Of!l1s , il]:y a des tll'aits se. 'IIl'n'en esit rien. A œril:ai'nspoints de vue, de ,ressemb'lhncefraipJParnteootre qe paganiisme la cooveraioo des païens de nos jouPs prémod1e111n,e, et œ'.u,i de l'an.tien monde ellifqpéen. senlte peult-ê.itire p.lus d'obstacles que Rome et Vu d'u111 œfllain côté, Je pa.ganisme moder· Athènes n'en iPfélsentaient jadis à s,aint pauù ne noo1s awairaît cou1111Tie un imunense cloa· e,t a,ux Apôlt!res . qu,e. Chez certains peu1p!les , fa d€1!)raivaiiooest Pourrf(juoi, d'a,~IJ:.eiuiris, en serait-H autre· te~le .que .ta pHLJttne se re!wse à la décrire. Le 1ment? Le ;païen moideme a-t-il <:'hangé? A-t-il trn.it de ressembl'.am:e le plluis m1r qué entre perdu sa coo.icupisœnce, ses passio111S,son les deux pagarüsmes esrt Jïmmoraaité. Rel,isez

Idefind~iflflérence, saidhons lui rendre un peu die [' amourr ,q,u'i1 nous iprrodigue: paiSISonsju:51q u' à BetihŒéeim. IBn wn mot, que Jésus-ûhrist !Petitenfant ,porurnous s'aiperçoivequ'une âme amie se trouve dans 1;a paroisse. IM.aisi1l,peut s~en.aip·ercevoiirde deux f\açoosbien didlféœntes:ip:airneis joies q.ue IIlOUIS donneroil!Sà SŒ1 cœur . . . hélas! laU!SISipar I,es tristesses q.ue notve légè'reté, nos indêliioateisses'lui causent si nous -01uhlionsce q.ue no'W& devons êilre 1

Propagationde la foi

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ia !fiait des~ éforuianis: le nombre des cooverttis d:élpa-sse aUJjoUJrd 'b.ui lie chiifre de de sailII/IPtauil, où 1'Al)l'ôrtire.filétrit, avec son 9,119,000. éf1,erigi.ehaihi,tueillle,iles vices de la sociêité de Donnez à J'Bg!l.i-seun siècle de liberté, et son temps, et vous aJVl;!Z Ullle~mage exacte de réœit moraJlide la .Corée, de la Ch,ine, de l'In- peui-êlire auira-t-ell[efuit d'u Ch,ùnois déjpra,vé, de it'l-Linidou,)uxUII'ieux,ce qu'eille a fait jadis de, cl.ersNes du Pacifique et de 1'Afrique. l)ans iadis eoco,re, l 'In1d\enrotaumnerut,cr1ittm:mrra l ité arJ"i.ve a son du Romain dléba.udhé. cœrume apogée: ei:lleatlei:m un IPOrÏnitte1 qµ'on a pu elill.erétaiblliiiraifu.fami WeSUU' ses basers en déeill jetant 'l'anal!!hèmeau ,:lliirequ 'eIDlre comsrti<tuai t aieœ.radère de l 'H in- iruu&airutJa !l)Oillygamie, dilvorice qu,iJ 'la rŒmtpi elt à Ntdullltère qui J.a dou. souilllle,en r~levail111: 111.femmea!baissiélepair un [.es pays maihométms, .tel's que Afghanis· tan, l' AmbLe, la Perse, la Tm-quie et l' Afr!'i- escfüwagequiarw.te fois ,séoull!aire,en recon· que, ne sont guèire irulériewr,s, sous le rapporrt na~ss.ant Ile (l)roit à fexi,stenœ à ll'enfu.nite1 en de la Mpra'.ëation des mœurs , à l'J.nde et à la lie proitégeani con,tre la brutaiti,té pa:terne!Je; con.mre ~iaJd..i 1s toizjou111S, clle in,sutfilera d.allllS que 1e K0tran, à Ohd1ne. Iinwti1le de · r3ITTJ)01er ~ s mœlllrs cet espr~t de cha:ri'lé, d'amour et côté des quellques paissa,ges qu'i'l a ~iés à !'fivangile, fa~ awel aux passions les rplus die soorifice saru; llequeilH n'est pas de société posisirblleet q1.11i ne pewtexister e111 <Whoirsdu ba9ses de n'homme, abourtiit à 1a dégradation dhiri,stianisune. de la femme, à la .de&truction de 'la farniJile. Si .nou.s abordons ~ domaine in.tenl '.ectuel Que Ja pen,sée de tant de diïlfü:Llllll'és à sur~ la Œurllte que Jîrvre aulj OiUICd !hu~ 'le christia • mooter et .dun .résulttaf&i gu,andiosieà ooteinir enoourage IJJescait!holiques 'à res.ter. fidè1es à nisme au paganisme asi,ati.que, la ressemblance s1aicœnit.ueencore. L·o!rgueiil harUi!ain du rœUJV1rede la Prnpa,g,atioo de rl'a Foi, combralhimanismecl le imé,pris du mahométisme mëatœeJJair 1e'SRois Mageis dès lleuir retouir &;itiilv.illent,polllr le mm111s,à la siw!li,i1SM>Ce de da11s leur patrie! Q® chacun d AC se fasse 11aphill.osophie girecque, aux yeux de ,1aqu.el!e d!ain,s .soo entoull"llgele z:Bliatet.W de cette grao.dre J1EJvangifü :n'éitait que fOllie. L'austérité ore1 dhairiltail)Jle inis!iltuition 1 . gueiHeU!Se des stoïciens a sa conrtre-partie dans l'a•&c:éitfosme ®s mai~ris . Une oomparaison a~en· live de,s six gtran1desécoO.esde ]a phitœophie hindoue aivec !les rsystèmes de la. Grèce et de \Rome, remplli;r,ait'l'espri·t de surrprise à l'a vue de lleiurrsi-nn011111birah".es anallogires. Noo, la situation de J'apô!lire des t~s Andrée RiB!Jac,étudiarnlte en m&l.ecine, moide,mesn'est guère mei.Illleureque ceilledes ayianit dîné d'un [~e et d'une tasse de thé sairuts Pierre et Pa11.11I. M;iis, comme j.adlis,mailgiré ces dilffiicuJLf.és humainement i111surnnornta- <hns un restaurant féminjn_ de la rue Saint, Jacquœ reuùra:it dtez ellle, se prœnettlant une tf.les,offir·anlt à Dieu leur11s·souMirances,les en. bonrnre ,soiree de 1mvai1, qwand la coocierge lui voy& du divin Samem air:rivent à faire la remLt un pnewmatique. Lumière cfu:ns'les ténèbres . Sa meiil:lewreamie, maŒ"iéedejpws six mois, L' Aisie corr'1J)te , à 1'hewe actuefüe, 6,600,000 Hél.êne Ferrand, de ,passage à ·Paœii'S,luJi ancaitlhollliiqueis poua- 8,400,000 protesfants et 111onçaii.t sa visite powr lie soiir même : 3,585,000 sooi,9ma\tiques; en Aifrique, le nom- . . . Je reipaira ll![)rès-0.emain.Moo probre des adora,teu:ris rfü vrai Dieu s "éllève à 6,000,000 de cathollliqtœ!SromallliS, 1,400,000 gramme es~ très oha,rgé. Je ne puis te cou.sa· prote&mnitJset 600,000 schismatiques; FArné- arer qiue œtlte soirée, Attendis-moi vers 8 h, Moo mairi viend~-a me dhercher à_ 10 •. . · rique compte 56,000,000 de catholl.iqtrespour - vers 8 heu1res ! Mats eJ.leva être 1~, dans m Océanie, la foi 57,000,000 d.e IP'ro,tesibants;

te p~mier chapi:tirede l'I:lpitre aiux Romains,

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Une Maitressede Maison d'aujourd'hui 1

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~1 _ Tu le vois : je ne s,uis· plus 1'apMe Héqùe1hquesminuies ! sorugea l'étudian.(e en oulène. L'air des mon,tagnes y est ;pour quelque vrant la iporte de son a[J,parlement minuscu'le: chose et 1l'ehonheu.r pour bien davauiage. Ma une toute pe,t i!e chambre tun tout petit studio 1 et UJ11e cuisine dams un placard . Bnr! . . . Jit- vie es.t tèillem.ent trall'sfoirunée,tellement plus intéresG,ante qwe cel~ e d hier! .. · Je suis si éïe avec un kis·son; comme c'est koid et heu[·eUJSe, Anid!rée ! comnnec'es,t noir! Pas de lumière, pas de feu, - Ass:ed~toi bien vite et causoos. J'ai pas mên~, sur le fourneau à gaz, le mu.rmure dion 1ci ére maiuvais prorphèi'e en essayan.t de le d'une boUJi1lU1oi.re qui va ohanter. 8 Eùlle tooma te commutaleu,r et s·enwre-ssn d~fo1umer de ce mariage? Ce que fappe!lai de a-anger fié~reu1semellit'les vêtements et \es tme follie a pu ,!e donner le bœ1.heur?... Je r.e cOi!llJJ)ffllljCs pas! \'ivres qui traî·ruaieni sur .!es meub(es. - Ceist toui1,si,mpile, A,ndirêe.Tu me con~ Bah l cood~ut~[e, Héllène sait hi.en ce que o'eM qu'un, a[J[)artement d_éiudiante . Je naissais ma'l. fétals faite jpour être éi?oust, mère et maîtresse de mai·son, voi'l'à t<>utt n'ai pa.s à con.teinileru,n mari , moi! Je n'ai - Epouse . . . mère . .. c·est pos,sil)let 1u pas ·commis ,la sotfüse de me donner un sein es jaa111ai·s .:rri:vée à « tuer ta se.nsfüiJi té•, gneurr-e:l maîtire q1uine voit en ,sa femme que soo ht11!11lbfue serv'ante. . . . Ceii'e Hél1ènel Qu'il •oi, ('U as touijour.s eu du cœu.r, beauc~ de cœur ei! wne Vil'aiesoiî de te dévouer. Mais me 1tanle de lia ivoir et de causer un pe,u, à qu:mt à dire que tu éfais iaite poUIŒ" ê!Jretœicœur oUJVert,car !es !etlre,s qu'eJilem'a écrites depuis son ma.ri'age n'é'taiem que des bil!eil's !res,se de maison, holà! pehtte M'al±ame,c'est aJ'l.er un ,peu loi111 ! insigui.ifiants. Ids ne me renseiig11iaientpas sur _ Je ma,inliens ce que j'a,vance, Aaulree. son état d'furne.... • Je ne ,reux pas croire Mon mari te d.Jirait,que Je suis n:ée avec c la qu'etne soit heureuse ... . Une femme de sa Et je la owntivecette bosva.!euirin1!:elll!ectuelllle, <Mjlàli'crociée ès-sciences, bos se . dü m1ooa,ge. se-Qà, d)u maifi,nau soir , a,vec la p!~11S sérieuse et qui rêvait de co~acrer sa vie à des trar, : pi11l i cati on . . . . ·VJa,uxde laiboraitoire, se décidant ainsi, tou.t - Ma .pmwe Hélène! Voi.lâ donc la chose à coup, au mar iage, et à quel mariage! . .. pour laquelhlelu as abandonné la scioo.œl Un mariage qu,i fobP.iige ,ait à briser son ave_ Je n'ai rien abandonné du [Ou,1. J'ai la nir, à œba·nidooner des études très ohères, à p.rétenitio11 de fu.ire autant et pil,us de seieoœ quitter Parj1s piotllr s'enseo/ellir dans un coin ,perdu des moo,tagines d 'Awe.rgne! Bllle épou- que toi .. . . -- Da,n.s ton ménage? siatitun ami d'enfan.œ, petit industriel, du Pu,y- Dans mon ,rœna,,,ae!Que lais-tu en méde~Dôme, ,sans grande for'!·Uitleet <J.UÎ , poux comllle, était veuif et père de tro:is enfants. doeciine,Ani:lrée? Tu en es enicore à suivre des . . . fa i towjowrs ai(Jlpellécela tune fol'ie, e~ courn, à te péruétrer de l'enseignement de tes c'es1 une foïJe qu,'Hélène ragreltera bientôt, s,i li'VJI'eset de tes professeurs. En llil1 mo', • lu aipp1rcerul!s ». ,Moi, j'eX"pé6men!e,j'innove, j'obei:tle ne le reg,ette dé;jâ. La lune de miel pas· serve, j~aiµpl,iqueà la teŒ11Ue de ma maison let sée, 1je :ne vois pas cette ,fine intelll'.igenœplonpr illliciipes de · l a ,plus minutieuse organisa.tiOll cow dans les sou,cis tnlttériels; gée jlllJSKj,u'au sciel!ltilique . c Je lais» de la science,··· le bas~bleu s'éirertuant à deivenir u111cordon- Que me racontes-tu fa? bleu! . .. - I~ fa.u~t' aivouer, ma chère Andrée,que ,1.e timbre réoonoo sous un doigt léger. Ç'é'ia.H Hél!ène Ferrand; une Hélène rajeurue , j'ai tra,versé, au début de mon mariage, de! heures d exltrême diécouragement. OI1P!telinede emlbell!1e,f.mî"Checœnnne une rose en mai. Surpri:se, Aindiree la considérait des pieds bonne hmre tout a<lorunéeà l'é!uire, rien, hETlas! ne m \!Jviait prê\pairee à d!iriiger un iut'à .la tête: rielUJI". Mon incœnpéten,œ était absOllue. - C'est !"air de la montaglne qui l'a donOr la maison où mon mari vilVait,avec nt si beblemine? 0

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ses trois enfants, son père et une vie.il[e tante in!irune, deipuis oiruq ans abandomée au.x dome,sti,ques,êtiait le royaume de l'iucurie, du désordlre el du- ga:sipiillage.Mon mari, dont kt petite ,u,s.ine est œJPen4an,t prospère, voyait l'arg-ent fondre en ses mains et ne parven'lit p:us à bou~ler son bul:lget.On se ru~nal! et l'cx1vwait ma:I,sans confort, saB11S agréments. Dès. mon anriv~e, je me p 1açai bravement en face du problèrœ; mais je n'arnivai pas à le résoudlfe. ]'étais suhmergée par les dé,'ails, je d!ésesl[)éraisd'aboutir, ro11"squ'U111 soir, '.e bo'll Dieu que j ·avais tant prié, .vint à mon a;de, en ,pe,rime!J',aTl(t qu'unie co,niver ·saiion de mon mari ave.c un ingénieur de ses amis fut pour moi un trait de lumière. Jil,spar1J;aieint de :'A,mériqiue , du système Tayllor et de ses résuUat,s suirpreuants d-a111Js la grande ind1us;trie. - Vodà ce que je cherche depuii.ssi longtemJPS ! m'écriai-je. Le Jendema.in, je me mettais à l'œuwre J &[l[liliquaisJe ,sysi!èmeTaylor ~ la tenue de ma maison. - Le système Taiy,1or,n·es.t-ce pais, est une méthoded'organisation scientifique qui d,imin,ueVe,ffon ·t, 1amoi~il11ri,t Oesilirai,s et produit fo maximum de rendement? 1,1est assez piquant, en effet, d'a[lp'dquer œtie mé~ode, chère. aux grands iilduistriels d'ourore~mer,à un simple ménage. - Un ménage, ,c·est une pe,tite usine, Andree. su:rfourt, 1101:1squ e, près de lia maison, on a u.n jardin, un vergN, une basse-cour, des é<aibITes,qooliq,ues chaimp,s et queltques prairies. Là, aiWssi,se a,osenJt, comme ..â !i'IUISine, la ques~ioin des maüères premières, de la ma,inà entretenir, a :répaJ'œ~re, de l'oUJtillLage rer, à aaœl'lioirer; la question des aicha,ts, des venœJs et des transports; la ques'lion de la la,brication et de fol,i.l1isationdes déche,(,s. . . , - Tu m'amlllSes!... PouI1rai·s-tu1me dire ce que tu fabdques danlS ton mé!IJage? - Mais, des tas de choses! Des beuir:res et ilies f:roimJag,eis, en quanti té; des con ser;es, des confitures, des sallaisons, et enfin la nour rituire quotidienne d·uine dizaine de person nes. . . . Pui,s, a!vec les détri~;s el déclhets de 1a 'CUJ ,s ine et de la laiterie, je faibrique d~s

porcs , que nous vendoil1s,cet hiver, au cher dienier ...• - Te voilà chef d'indu.strie! - Parîaitemeni! Et un ohef d'indus.trie ardemment intéressé à son entil"ej))rise, IP:ay,çeqtt' i I vew'. réussir. - Ce !l'e doi,! pas être une iPChte affaire que d ·a·s,s,UJrer te bon foncliOltllement de tous les rou1age,sde l~ machine? - Certes! J'ai beaucoll[) ,moins peiné, même infe::·ectuelilem1e,n.t, poUJr pas·ser ma licence ès-sciences!. . . Ç"es,t là que les tPrirnciipesdu s.y,;fome Tayilor m'ont tant servi. EXIJ)il1iqu~les-mo i! - Oh! ce serait lro,p long! I,Lsson,! d'ai,1'eu,rs, mintutieux, co-1111J)ilexe,s, pas (ou,jours a])' ~icables , de ce ,cô1.é-ci de l'eau. Après les avoir ~tuidiés et médités longte!llljJs,je les a,1 arrangés .pO!u,rmon uœge personne:!. - De mieux en mieux! ... El ceHe trans· fo.runation?. .. - . Voici: Je réjpa•rtis lj tr.aivail eu tro is pé,ri,odes: 11ION S0IGN5E , dans réhtde PRBP A>RA m:e~ioo.

et illa

PREPARATION IMME...DTATE. i'aalion, l"obseirviation , l'eJqpérience.

c:Lans

ORGANISATION DEFINITIVE. DLRECTION. Ces trois pha,ses sout celks que vi·vent le fi:115 d't1U1indUJS>triell aip,pellébrusquem,en,t à S1.IJ('..cide r à son ![:>èlre et qui 1na!l:pré\pa,ré à sa nouive:11etâidhe, et tirou1vaint,en outre, une tnsi·ne mrurc'hm11\ iol't maiJ, corrmwruceraiotpar étwcfüer , réi!llléc'hir,examiner le 1proilfê:rrœsO"Us tou1s sies rn1P1por~s;puàs, hra·vement, se metka it à fa.ire son alPpren'is,sa:ged'ouvrier dans ohaüun des a.tellierisde l'usine; ensuite, riche d'olbserivaüon,s direotes, de contrô11espersonrne(s , d'eiqpéiriem-e acquise, il rêform1erait, traBI51J11/{)mreraH, organiserait, puis prendrait 1e gOUJV'erMi l , sad1aI!lt 'd'où 'il vien;t, où i,l va, et pia,rqiuel1 1les manœwvres H peut ce qu 'füiven.ut atteindre son but. - Je t'admire! fJt tu a,s vécu ces trois périodes? - l!I le faJl!laitbien!


23 pa,ration, pooir se Jes [PI'oourer? Pourquoine -· La première es.t wre sorte de retrai 1e. pa,s éitaJl:fürà ['aivaa11oe, e.t 1heme ipa..r !heure, la . . . De .retrai,(e miénagère?... ce qui éviterait - Si tu veux .... On étudlie ses devoirs liste des tâdhes 'quotid/ienin.e'S, daoo des liv,res tecilniques, on prend des nO" d'énormes perites de teorps, .ceillle,par emem. p!e, qu,i consh,te à inte.rrœqpre u.n travail tet:l, on réii\.léclhit,on médite, On bit rexamen co11111100œ pour en faire un autre qu'<>11: avait .rj,goureux et milllUitieuxnon p.oillltdu désor· dre de sa conscience, mais de ce!ui de sa ouh:'ië estqui presse? ... PoUJ1quoàse iati,uer 1i\tê eJtreste.r delb~ iPOUJr é&>1'dier maruson;on oherdhe de meiŒleursprooodés, de 513.nsn~œS1S au. J,ieude ,!:i"ais.se<> irr et de s'inaw,. p'.uis sages orgw:iiioo.<bioos, et l'on prend cl.es des 'Légnl!rnes résoffiu~ionséneligiques de luer ,le viei'l ho«tl- ~er cOOlllm~nenrt? Pou,rquoi ne pas fa.ire9e1 aiclhatsen g,ros, et s'entendre dire par sa Cllime, c'esit~-dire ·le viei,l ordre de choses· · · . sinière, quianr.l'le dîner es,t SOlllllé,que le r6ti - Si pe,u ()(['donné?. · . est oui~.à iJ>Oi:nt et que !'on 'Veut assaisoaoer - H&as! ... - Puis, la rclra.ite ïinie, comme 0111 se une salade: • Je COUJl'\S chez 'l'twicier, Mada• me, i1II .n'y a iplu.s de :lhwille!~ jette à l'eau jpOlllI' ~ à na,ge:r, tu a: Tan'.ôt foutiJlllage m'apparaissait notoi~ mis lies deux mains à ta pâte, tu as commence me.utt iinsl\llfnisia111lt. Ce n'est !{)as une éConomie cowrageusement ton a,pprenTissage? que de renoncer à se procure.r les bcm6ou- Oui, j'ai besogné dur, car j'a.,i voulu ti hs qui fera,ienrtvite et bien da1llSqes ma.ins conMNre :par 'l.a pra,tique tous lies travaux: ceux de !la wisi.nière et de la femme de clham- d'ooe seu~ peirsonne, ce que deux Œ)el'1SOIHl.:I bre, de kt buanderie e.t de la lingerie, du feront l.enteanenltet malr ruvcun ou.ülllageusqê ja.rdiin et de la !Jlasse-cowr.Ce fu,ren1 quelques 0t.1 iirolPrudi,men(aire. Un fer êlectrique codle mois pénib:es, je ,raJVoue,.mais si in,sltrudifs, che:r: si la famiillle eSJI:oorrfureuse, si l 'oo resi riches d 'olbserwations utilles. Tu jpenses bien passe f.ourtes fos semaines, il ama vite gagoE de ,miêmedes culq1Ueje ne me conrtent,aispas d'un tra1V1ail de ce qu 'i; a ,coûl!é.H en eS111 seUU1S sans feu, des bouteililes et bras theno1manœurvre. L'esprit étai! auSIS'ioccupé que !es ma,ins. Je ,me disais sans ces.se: pouiI' faire quies, des h~oi ,rs ,mécaniques, des sédloirs des ~essi"leu.se~ 1couU~t 1e linge auteJi'.lechose el po,uir ta faire méldiooreITTltmlt, il de yajS'3efflle, tomatilquement, etc. faut trO!P de te~s, trop de peine. eomment - T<u!Vasfe ruiner da.ns rf:OUis œs adtatsl s'y ,prend:re p<l!Ulf 1.afai-ré très bien, en dimi· - f~i, en ie!ffet,dé!J)enséibeaucooippour rn.1:mt l'effort et en gaignant quelques minutes? Je cherohais, je tâ-'onnais, je recommen- être bien owti,J!lée.J1ai déjpenlsé... devine? Le çais, peri&u.adéeque [POU.r.chaque genre de prjx des gages diane doonestiqllle!,Mais, grlct de rn.on ou'.i t\age, j'ai pu. dimitrawrill, il n'y a qu·une seulle mé1Jhotlequi soH à •J'ex,cetllenice la mei,!•'.eure: c'e&t w1e méthode qu'i1 s'agit de nuer ~uon personnel, ·restreindire ma mli.11· d'œll/Vre, quand 1'heure kles :réformes est ardéC01U1vri.r. rivée. - Et tu arrivais à la s0i1/Ui1,ion? - rBt œ IPfll'SODnell, dis-moi, ,je 911iscu- Avec l'aide de Tay:1or.Tantôt par des rérieu,se, as-fa pu lie plier au système Taylor? il:e:xJiollJS ~ sim(pllebon sens: ,pou,rquoi se pen· --< PWldlanit m.a période d'apprentissage, j'acher ipour poser llJal vase à 1eiire quan:d 011 ,peltt11e su~pen:dreà ha,uiteurde 11amaw? Pou.r· v.ais Ôll6oêmeis domestiques. Habitués à ne tt1a1Vai'1'er ,quâ ileuir g!llise et à faire dantel' quoi faire dix 'Voyages de 1111sa'.lle,à manger l'anse ditt panier, deux d'enà 1'a cuisine pou;r e'IIJever le icOU1~, qllJla.lld oUJtir~nt on peu~ em)Porter :tout à ll.a lfois ia,Vec q'aide tre eux on,~ dû être ,remel'Ciés. I[ nou.s tt!Je unie exx:el:lenllefemme, ,très ~aohée à moa d um grand pllateau,? iPouriquoi ne pais ~unir ma.ri et à nos enfants, et ila ~i.illle de ~lie-ci. à 1·avance tous 'les Ï1JgrlérliMtsnécessaires à !Vous 11/0U.S enienkiez bien? . lia ,pr'éiparatiood'un p:art,au Lieu de se dêlran- ires bien! ]'ex,ige d'elles plus de sO'A au cours de celte préger à chaq,llll!insta.r11t, 1

et ~ de tr.a.va,i,l qu'oo!LreifoirS, mais je fes paye mieux, je reil!Je à leuT san+é, à leur biea. 1-ê'lxe,je :Jeur l!)!l'OCure, dans ,la journée, qud:lques im;ta111J's de ldëtenrte, q,u'elles apiprédhose de difcient lo.rt. Qutmd iJIy a qucliq!IU! ficile à faire ou oo gros ·suroroît de besogne, je les :s1 ti1111 ure \J)a:riJ'aJl)ât d'une petite grafü ication. Ces divers ,moyen1sm'ont bien réusei....

pour notre foyer, notre chez nous? Et il recoonaît si bien mon ardent désir de •le contenter! Un soiir où, tout ému, i,P me faisait ma joumée u111 peu rude d·appren tie• ra-c<X.t!e-r ménagère, .il a écrit, suw fa !Première [Page de mon livre des coo,ptes, deux vers de son pcèite favori, Vert!aine: La vie hu,mb1e, aiux 11raNauxennuyeux et faciles, [d'amour. Es! une œUJVrede choix qui veut beau,coup

- Et maiuten,ant, ton organisa~ion définilive est éfa'bliie,too programme est traeé, tu n'as qu là. d:i,riger? . Andrée, ma dhérie, de te 'le demmde, pou- Qumd vioodras-i!u voiT œ cabinet de la vait-i~ rne dire un merci plus don.Lx? direotlriœ? L'étudiante en médecine, d·oo ges.te ~on- Que m'y UIOO.tr'ea1as-;bu? t:anlé,tendait la mai111tPOur saisir el senrer - ,MieisOivres de cOOl)les, mon cahier de ceNe de son amie. recettes cu!,inaires, mes factures, m,a boîte - Ne cherclhe plus à me COlliVai ncre, Héde fidhes.... lène. mu'i'mura-t~~ - Tu es heureuse, je le - Des fai1es, dalllSun ménage! sens . . . . Et je sm.s .bien aussi 'que de nous - Rien de plus UJ!irlepolJ[' iretro,uver telde deux c'est toi qui as choisi la meiUew-e part. ou t-e::Jieirnfor.maitio,n. au moment opportun. Jean v ,EZERE. ('1a Croix.) Veux-tuun exenmJe? Les poin lures de mon mari, )(l'e mes en:llarnits.Faut-«\ COlllllmaruler po,'115, dhiauss,urres , dhaipeaux,j'a i plus contianœ en rma lfidre qu'en rra mémoire . ... Tu (Groqu,is moota,gmrd.) ftl"faisaus,si lllll carnet d'adrres,sesavec ~ertoire, un oamet de founiisseu:rs un carnet dwdhart,s. Je me suis virte aperçue' que la pré·Le jowr de l'inaLpe, à Torltin. - L'aub~ se YO}'ancevîgi!ante qui sait dq,emer à propos, lèive, rad;euse, dta-s,sarnt'les ombres de la nuit, •~roivisioainer .à ~ ·aivanceet à des prix avan- BienJ!ôt se dorent les 'Sommets qui nOuJSenti,eu1K, eist rph.1 ,s ufüe à Uilre 1lll'aîi!:resse de maitouirent Le Mon~-Gellé, ~e Bec des Btagnes, 11111qu'une grande haibiilefé a,u trarvaia. On et e11face, touit au fooid, 'JoeMonlt-Forrt,pointe pourraitciter teil cortlon-O'leuqui a ruiné son sa masse formi!d~e. étage en ll1efaisant que d'exccllente cuisine. La !unnière rui s,se1Ue,d.escoodiain~leis ,pe·ll- ·A'l..ltowrde toi, c'est donc un g:rnnd les esca;ipées des coteaux, metta.rutalbondam· de cairrons rvertts,de c/lasselJ['s,de casiers? ment de sa teinte d'or partout. : s,u.r 1es ro1Pa: s du tout.. Qtrelliquesüroirs me suffi- ah~,rs abrupts, écùaira~l'l de feu les pans de . Sua- ma table à écrire, tu n'apercevrais forê!s acrochés aru füatncdes monts, Iles cou· uneipetile iphotog:ra~tie et une gerbe de '.oirs d 'av1:a,1che, les oas is de verxlll!Cequi se . Le sy,SJl:èrr,e Tayllor veuf qu'une Iemme suocèlj!en,t au mi!ieu de ces désert,s pierreux. rester femme: de •l'Olidlre oui mars Quel.'e féerie et quelle i1]l umination au lever r~istres i de lia beawté, de ita ,grâce; s;.i,'e1utidede l'astre radieux! fen.u,s, mais les ohiifres caohés sous les C'est l'a fê'e des frollipeaux. Dans l'~isse !. .. forêt des • Eaux», avant drarrwer à J'A.JPage - Et fa petife photographie dans les fleurs? de Toritin, un cari-Hon sono,re réson ne et bien· - C'est ceillled'e moo IMl'i. J'aimeque son tôt se moirutrentle.s pilus matineux. Borproces· préside â mon traivaii. Awrais-je donné sions ininiterronwue~ les trouq,e,aux s 'arv'an(rand eiffort sl je 11~a;vais1Pas,agi pour J,ui, cent, sonna11Jtà l'envi leurs dloohes a.r,gent.ines

•• A Tortin

1

des

1


_!!'pplémenldu ~o 3 de ,,I' &cote"(tsao)

...

dont leis· écihos de 11a rvailnëer~èteint au loin les sipnt•nlid ides accords, coulP'és de meu,gJemen's profonds. ,La place de tlïna '.:J)eest envilüe et les retal1dalûres viennent d'arll'iver. Des grnupes sornt forums; les propriiéltaires su,r,vei'Llentde près ,J1es « ipièœs piréparées »; i'ls 011( des figures inquiètes, 1alll'xieu.ses,vivan1 de~ h~u,res pén-i'bl'es drurus l'ai:tente Ide la lu~e qu.i doit fixer le rang de lewr bête tant choyée. 1Le preimieT repas des troupeaux est fini. Les hommes, par g,roua:ies ou isolés, 1irent de l•eu,rs sa.ce des pr01Visio111set font :Jeu,r repas de midi. Bien haut da,ns l'az.ur es! monté Je 5 o:ei l e~ ses rayons ,se font ca.ressants, bien que dtaleu'f pres~1e acca-blanite. Cependant, ·1msfa.nt est solennel et ,Jongu,e pa.raît !'atiente de la ]u!tle. U en est pllus d'un qui serut au fonid de sotl un intime fr1isison, à peine traduit IP'a'r u1l1l1êJge-r tren1bl!em,erntdes pmta•lol!ls ... , au fo.nd. . . . Oh! .puis:s•ance de 'l'émotion! .. . D' aJUJf,res,ldla•ns une comi1q\Je arttitude d 'e,flfaremen •, dans wne surexcitation nerveuse, vive.nt dies heutres, vi veut doa11sle bleu, et, l'œiO en feu, soott inoroyiarblement rem1J)1isde rêves bel· et ,ne voien~ que combats de • remes • l'ii<JiUeux dont i'ls jouisseni par a1Vance et suivent en ima•gination les péripéties. Ba.r,thêlemy, le vieux garçon, calre·s.se sa • Mailzère »; et s·a va.ohe, docÏ'le et H,at'ée 1e s.111it 1pa·sà pa ,s. BlLe a cot1.science d'être sa ' faVOIJ1ite , son idole, et peut-être se dou.-le-1-eille que c'eSII à cauSJe de ses «reines» que Bar· théllemy ,a dédaigné les brnnes eJt'les biloodes. S0u1da.fa1 , e 11le bondit, en pom,sa111tmi meu· g1lemerut de rage : eile a reconnu sa rivale de l'an 1demie,r, à laqueil:le eille arvai,f dû laisser 1a 1Pallrri1e pour la fin de lété préœdet11i. L 'œiJ en feu, et !es niaseoaux fuman1us, eilne se préci,pite, ;t, le front haissé, a,vec.cJ:a.ns 'les 001111,es en a1V1a11 le regard un.e auid.iacioose rêso!lu1ion de vain · cre. Un choc ter1ri1b!11e ! La 1utte est âipre et lia ,yiotoiore dhaiUKiomentdi,s1PU-lée.Mais , ô bon'e heur! La • Matzère » à Barthêl!emy l'~or ~oc s•a farouche pairtenaire. L'es.poir qui, par ms~antis vaci,Jle au cœur du vie ux gai"Çon. y rev1e.nlt1Prusfort ,que j1amais. De son sac de

~mile

voyage, tirant oo g.ros morceau de pain noir pou1r le lui donner, il appeilllie1,a « Ma-tzère • et Ju,i dit presque à voix haute, en la cornbl]a.nl de fiatJ!eu,ses ca.resse,s: • Maintenant 81 tu veux être lia « ~in.e » du tro~au, il ~·en coûte qu'à toi puisque tu as v1airncu1a • Brune • au « Tza:te'..ain». Bt in demande à son g.ros bar,iJI:let, une l'a"Tge rasade d'Hu1magn~ vin de '1a joie. Grisé par 'tes idées roses qu; pas.sen~ e,11son œ1·veau, à fa peirs1pective eni:rante d 'aivofr einfin .Da «Reine» de Tort in, 1:lipe:rtl'des yeux sa. Maitzéra qui d'oo air de trion1fPhe, arpente le terrain, ~o"T.tant bien ha ut Ja tête e!t dêfianlt du ,regard œlld'es qui osent l'awroche.r. Un instant s'écouJle... Un cerdle de ourieu.x se .~enme auJ'.00ir de deux rivales en lice: l'a Miai!zéira et une nouve:füe venue, bien d1.gn.e de son adJV'ersa.ire. Dallls sa .precipifa'iion, qu•and il ,reco111naît sa bête, le vfoux gairçon, ;prend sous son bras le pirëoieux bari<ll!et, ,s•ans l'avoir bou,ohonné, et sein1Sdessus dessoµs·. Ra1pide wmme rédliair , la nouive]l!e fonce suir I adiversiairc, épu,isée a,ar da lutle de tout à l'heure. EXl!én1uée de f;a,iiigue, lia Matzéra ·aba111do~1111.e 1e ierrain a!P'l'ès Ullle résistance fu· rieuse. Alh! nom! Î!l ne s'~tem;dait pais à œt!e.Jà., Ba,rtihéiliemy. Une pairei:llle déce,ption, uoo, il se rd,u,se en,core d'y oroid·e, non e'llie 1uu tera hœmeuir, ,sa •Miatzère! D'u111geste invollonitrtire, il dherche son bariU'et iPOU!l' '1ulidemanider une consoaatioo. O connih~e ide mialllhwr! J.'HUJma:gnegénéreux eat ré,pandu. tou1t en.füe,r sur ses habil!!s, ce qm donne l'ieu à d es propos g,ri.vois qui provoquent ,uine hi l1arité .1-api1demen~communiquée. Plail.11Vi1.·e Ba·r'h@:emy! Une fois de plus, ses « Reii1es , l'ui forut êpr,ou,ve~ Uf)le ~ dé.cepfüon. C'est d 'd.il~u:rs une éiprewve des pus dwres , car ,le reste oon1ipte peu, pQlllJrvuQU'iJ aiit .sa « Reine», et poor qui oonrnaH Ja force de œ1'te aimibifioo profonde, cella se comprend, Hautte-Noodaz, dlélceimibre1919.

G M., inst.

les abus, d.e t}\aintenk sans d/éJfaillJlanice Ladévotion anSacré-Cœnr deJésusa:cceiptio111 de pers00Jt1es, les vérités àe '.1afOI sains

carl/hoLlqueet les ci,i,oits oo l'Egtl:ise que Nou .s diéfwdroos jusqu 'à Notrre dernier soupir. Voyan1 ll'et1'Pire romain s 'efilondrer saint le Sa GrandeurMonseigneur l'Evêque de Sion Augustin, évêque d1Hiwone, éorivai/ • Ba . pour le Carêmede l' Année1920 ce monde., de nos jou.r,ssurtout, i1 n'esrt pas 1 de chairge )Pl'.'Lœ,Jou.me, iJJl 1U.'3 µé.n;J)le, plus Nos clhers Diocésüns, diaugerewse que •la charge ~iscopaile. ~ (~p. I ad V,aller. Ep.). Ceil~e parole peut bien s 'a,pAwe':.éà ~'éjpi,scopad11:xu 1Je Vicaire de Jép]i.quer à notre éjpoque, si 111ouspoo.son.s aux !l!S·Uh:ri1s ll! sur la te!l're et devenu, par oo.e d,ange11s qui not~s menaoent, aiux révo::utîons eoosécraiion sollenneJllle,le ·Pas·teur du diocèqui vont bott1!eve11s:aint le monde, à cet esprit se de S,i_oo,ce n est pas ,sans awréhension, suJbve.nsiifqui suSicite partout Je mécon!entesans aramte, sans un légitime effroi que Nous ment et l'agita~ion. Que faiire, dès 'lors, sifll'OllS entendu 1'a[Ppel dlli Soll!verain Pontife; carNous awon,s p)einemein1 .conscience de No- 1100, d'runs Je senfünoot 'de nO<tre faiblesse « dheroheir Ull1 secoocs? » (Sir. 51, 10). ' tre indiignité, NotJ.lSsai.vorustouit ce qui Norus Ce secours, de g,rands Papes nous ]'ont 1111U1que [POl\l'rporter lie fa.rdieaiu de si hautes indiqué; cette irroiection assurée dia:ns nos re$ponsaibilités, et jamais la pensée ne Nous Bail venue que Nous serions un jour compté , néces,sités, ttOU/S la trouv-oos dans « le divin pairu11iŒes sucoesseurs de saint Théodulle . Cœu.r de Jésu~ •. Les q,ua.lre demi ers Pa[>es ont, sou,vent et aivec une insi&tance partio11!&üs, « iles ,pensées de Dieu ne sont point nos ljère, eXlhooté !Les fidèles à rendre au Sacrépensées, les voies de Dieu ne sont [POint nos ~utr de Jésus les .plus fervents h011Timages ; voiM • (Ps. 55, 8); et fiil,s ohéis.sant de l'Eon1t exiprimé la pensée que, bien sOUJVenit, i;Ls glise oaofholique, NoUJS voici devenu votre pouir l~iise et pour !e monde qui va s 'éga· premier Pasteur. :m111t de pllus en plil.lis,hl n'y a qu'un saJlut: le LI a. p1u au Seigneur d'ilT11JJOserà - No tire t par le Sa,<Jré.iCœur de JésUiS. C'est de Iront la mitre, de plaioer dJans Nos mains J·a sa!lu1 11ui, et de lui seul, que nous pouvons attendTe crosse qui esi 1Ja houllelttedu, Pas ,teur . I)ans ces 1insigi!1es, N01.!iSn'a vons vu que le·s sym, le secoutrs, à la. condilio,n non seulement d in. voguer et d'adore"T ce Cœur Saoré, mai,s en• bolesd'une mission 1Joorde de res.ponsabfü · co:re et swrtou:t dl.imiter ses exenJjples et ses lês, d 'U111e cih'a·r,getrop pesante pour nos faiverfo.s et de les tranS(JJl~anter,en quelque sorte lf.es ê,pauUes. Iniimement pénétré du sentidans la pratique de la chadii chrétienne ; lllellltdes obligations qui Nous sont impoi.\!ga:rd du proaha-ïn . lées, Nous aivons mis toute Notre confiance A1.11s,s i, pensoos-Nows que da,ns No,tre prefil ce Dieu qui NOUJsa aip~ë et Nous a,vons i.s powr devise Ja parole dnJ. Psa 11n11Îste: mière Lettre pais!oraffe, nous ne satt,rions mieux faire que :vous raiµ,peleT quel est • l'obDieu est nO<tre aide . • (Ps . 39, 18). Avic je,t » de la .dêivo{ion au Cœur de Jésill!set voos l'aidede Dieu, Nous nous efforcerons suiainsi à 1a « consécration sollennelle • pr,Sparer \lnt !es consei•l's du, Sou~erain Ponti!;, de -s au Cœurr de Jésll$. du dfocèse et des famiilLe liT füièllemoo.t Notre dha,rge de Paisteur, ve~ù lant sans cesse sur ile 1r~u qui 1, est coo1ié. De toutes Nos forces Nou.s •L'objet" de la dévotion au Cœur de Jéons soin )d'écaicler des âmes que 1~ dirvin sus es,t 'le « CœuT même • de Jésus, son cœur Sall!ve1ir a achetées si cher au prix de son Le mol « cœu.r » s'C1!11lJ)lloie dans pr&ieux • (I .. Cor . 6, 20) les d:angeors et très sai1111t.

Lettrepastorale

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