Supplément No 03 1920

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24 donl<lles éclhos de 1:a vaimléeréjpètent au Join voyage, Hr~ut Ulll gros morceau .de pain noie' les sipl:en1didesaccords, cou1pês de met~gJe- pouir le IU! donner, il aŒJIJ)rftllle ·sa • Ma.tzère • men's prolfondls. et 1\û dit presque à voix haute, en la corn, ,La plaœ de tlïnape est envahie el les re- bfonl de i:iatleuises oa.resse,s: « Maintemant bardatafres viennent d'ariri,ver. Des g,rouipes tru.veux :tre )a « ~eine » du trouipeau, il somt fomms; les prOIJ)rùétaîres suJl"Vei'Llte-nt de coute qu a 10 1 pu1,sque tu as vaincu 'la • Bruprès I1es • rpièœs :pré/parées» • i:Is on1 des fii>'l1- ne• au « Tzarte'Jain ». Bt i,l demande à 8 res in:quièles, raJ!l:xieu.ses, viv:11~de~ heJUJres ~grois bar,ül.Jet,u11e large rasade d'Hwmag:1 ni'bl'es da111S l'atten1e Ide la Ju~te qu,i doit îixer vin de rJa jorie. Grisé pair 1I.esidées roses le ra,ng de Jeu,r bête tant .ohoyêe. pa,is~~ ~1 son œrvean, à fa pell's1pectiveeni1Le pr:eimier repas des troupeaux es,t fini. ~ra,n(e da1Voir emJin La «Reine. de Torlifti les ho,ITT111es, par g,roupes ou iso,lés, lirent 1:lpertl 'des yetU,X sa Ma.1zéra qui, d'll[J air de die Jieuirssa.cedies prorvisiom et font .Jeu,r re- tno~he, arpente le terrain , ipor,tant biea pas de midi. ha wt Ja (éle et di8fian!tdfU,regard œllJlesqut Bien haut danis l'a:wir est mon1é Je 5 o:eil osent l'awroche ,r. et ses rayons ,se font caressants bien que Un trustant s'écou1l1e... Un cerdle de oo1 cI 'unte cha,eu,r presque accablainrte.' c:e,,.., 1dant rieux se .refonme aul'our de deux rj vales ea 1''ms ,,•ant est sd!ennel el .Jong.ue pairaît .--I'atienle' '!iœ: l•a Maüér1a et une nouvelle venue, biell de la J.utte. ·Ill' en es't pnus d'un qui semi au d rgne de son adlviel'sa ire. f'Olllld de so,j un intime fr1is,son , à a>eine i'raduit Dans sa .préc~pifation, qlll'and il reconnait pa,r UJlli 1êiger trembllemenrt des panita,Jom,s... , sa bête, le vfoux garrçoo. ;prend sous soo. bras au fOŒ!ld. . . . Oh! puissance de 1'1émo ,tion !. .. 'le préoieux baàll'.et, ,sans l'~oir bou,chorm6, D'aruit:res,ldlarnsune wmi1que atiitude d'eiflfareet sens dessus dessous·. men1, dlilis une sUJr.eX!citation nerveuse virveut ~de wmme 't 'é~ ir , la nou1Vell?e !once dies hewres, v~veut danis le bleu, e't, -Εœn en suir 1·a.clive r31airc, épuisée par fa 'lutte de tout f~u, sOll1J! inoroyia:blementremplis de rêves bel· lliq1Ueux et ,ne vo,ierutque combats de • rernes • à l heure. Emém1ée de Eaitiigue,la Ma.tzêra ,Je forrain aiprès wne rési,stanœ fu· dont ifa jouissent par a1Vanceet s.Uivent en a'ba1J1Jdoone r ieuse. ima,gination les péripéties. Alh! non! i,l ne s'a:ttemidaitpas à œU.e. ll, Bairthélemy, le vieux ga.rçon, cruresse sa Bairffle.my. Une parei'llle déc~ption, noo, il • !"1ailzèr:»; et sa vache, doci'le et N,afée, 1e se refüliseoowre d'y oroiire, non e'Ule11lii~ S11id pars a pas . E1'lea coorscienced 1êlre sa fa· var1ite, son idole, et peut-être se dou~e.,t-eille hoameurr, sa iMrafaère! D'un geste i.nvoiloŒ.faire , il! dherohe son ba· que c'e.s.t à ca,use de ses «reines» que Barune consoJaüoo. O th'élenllJ<1 dé:daignléles brunes et 1JesHlondes. ·ri'il'et iJJOUlfJ,u~deuni:N11der ide maGlheu1r ! Ji'-Huma·gne,généreux ts/. u,n me,u- cO!lnlb!le Soudain , e!'ie bondit, en pOI\.IISISant répandu tou!t entier sur se,s habiil!s, ce q111 g1leme111! de rage : elle a reconnu sa rivale de donne l'ieu à des propos g,ri.vois qui ,provo1'an 1demie.r, à laqueil:leellle arvaHdû laisser 'a que-ni rUllJehil arité ~-a;piidenlen1 C()ITlmlllliqule, palltri1epou,r la fin de l'été preaérlent. L'œiJ en Pa>1.11V:re Bar'M:erruy! Une fois de plus, • feu, et les na5~aux fumaruts, e1Dlese précipite, « Reiines» l'uii forn1 ~ouver une ,a.mètte• ,les co1,ne,s~1 afV/ant,le front ba·issé, avec dans le regairtl une auidacioose résollution de vain· .cf\l)füon.c·est d'a:i'llleurs une épreUNedes ~us cre .. U~ choc teririb!e! La 'lutte est âipre et durres, car ,le reste oornwte peu, poRllf·VU QU aM sa «Reine », et ;pou qui oonnait la la 'V1ot01,re charurlomentdi S[)uiêe. Mais , ô bonitioo profonde, cela Ge c·Clltl'IDl'l!lill, heur! La "Matzère » à Bairthêlemy l'emiPOT 'e de œtt:teaJllllb ~ur sa farouche pall'teinafre. L'es.pair qui, par Ha11.11te~Neindaz , dêceanlbre ms~nts viaci,Uea.u cœur du vieux ga,rçon. y revœnlt rrfus fOTt ;que j1a,mais.De son sac de

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Jes abus, d.e m,ainteoir sans dJéfaillilaoiœsans Ladévotion auSacrê-Cœur deJésusa;cœqJtioo de .pers00111es, 'les vérités de '1a fOI

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!'pplémentdu :Jv3 de ,,f &cote"(1!}20)

caifthotiqueet ,les cwoits de 1'1:giliseque Nous dié!endrons jusqu 'à No~e d~nier soupir. Voyant l'etrl{Pireromain s'e:ffoodrer siaint 11 Br.GrandeurMonseigneur l'Evêque de Sion Augustin, évêque d'Hippone, éoriiva/ « Bn . pourle Oadmede l'Année1920 ce mo:llde, de nos iour,s surtout, i1 n'est pas de cha1,ge pCws Jowµe , p',u,s poo;bùe, plus diaugereuse que 1a charge épiscopa!le.> (Ep. I Nos aher,s Diocésain.s, ad Vai!er. fp.). Ceilte ,parole peut bien s'a:!>' A,Rpé:é à rr'éjpi,scopartpa,r [e Vicaire de Jéà notre époque, si 111ouspensons aux pli,q,UJeJ· •-Otriislt s,u,r la ter.re et devenu, par me d!anger,s qui nows menaœn!, aux révo:lui!ions • ration sollenneJllle, le ·Pas1eur du diocèqui vontboiUl!evensant le monde, à cet es.prit • de Sion, œ ,n est pas .sans awréhension, sulbversiiJ rqui suscite :partout Ie mécor.i!eok11115crainte, sans un Iêgitime effroi que Nous ment et J'agita1ionr, Que faire, dès lors, sioo.s entendu l'aippeLdw SoUJverain Pontife; non , da,ns Je sentiment de no tre faiblesse ar Noos arvons [Pleinementconscience de No« ohercher li[) secourrs?,, (Sir. 51, 10). ' tre indignité, Nouis s,aivon;stowt ce qllli NOUis Ce ISf-COUX:S, de grands Pll[JeS no.us ]"ont 111111que powr porter Ue fardeaiu de si hauies nos ftlll)O(lsaibi li,tés, et jamais la pensée ne Nous 1in.diqu~;. -cette iProtection assurée dans 1 , necesis1tes, nows La trOUlVOlllS dans < e divin 't venue que NoUJSserions un iour c~é "· Les qua.Ire demiers papes paamiiles successeurs de saint Théodulle. 1Cœtlif de Jlés1.119 oot, sou,vent et avec Ullle insis,tanœ partiou~is, « les pensées de Dieu ne :sont point nos ijère, exJhorté iles .fidèles à rendre au Sacrépensées,les voies de Dieu ne soot point nos Cœurr de Jésus ries plus fervents hommages; ,oies. (Ps. 55, 8); et füs qbéis.sant de l'E.sourvent, i.[.s Oll1iteX1priméla pensée que, &liseoafudique, Nous voi,ci devenu votre lbie111 pouir J Egjlriiseet pour le monde qui Via s'éga· premierPasteU:r. :rani! de plus en plllllS,U n'y a qu'm sallut: le Il a plu au seig,neur d'imposer à ·· Notre froll'tla mitre, de [Plaicerdians Nos mains l'a s.al]u11par le Sa,oré'Cœur de JésUiS. C'est de pœsequi est 1la houleltte d'tl' Pas.leur. !)ans !Lui,et de lui seul, que nous ,pouvons attendre aa fosig,nes, Nous n'a'VOl!lsvu que les sym- le secoUJPs,à Ja condiiioo non seulement d in. llolesd'une mission 1Jourde de res.ponsabi~i- voquer et d'adorer ce cœur Saoré, mais en· eit ses d 'une ciharge trop jpesante pour nos fai- care et surtout d'imiter ses ex~les wrtu,s et de les transplanter, en queJCjue sorte, :fteaépaulies. Inlimement pénétré du sentila pra tique de la charùtê chrétienne à dans des Olbligations qui Nous sont impo· i'égaird du prodhaidl. , Nows arvolliSmis toute Notre confiance Aus,si, pansons-NolllS q,ue dans Notre pre· œ Dieu qui Nows a a,ppelê et Nous a,voins Lettre pa,s!orn[e, nous ne saUrions mière ' powr devise la parole d,u Psa,1nniste: mieux faire que :YOlllS raweler quelr est • l'ob'eu est naitre aide .• (Ps. 39, 18), Avçc • de Dieu, Nows noUJs eHorcerons, sui- iet • de 1'admotio,n au Cœur de Jésus et vous • les conrsei\lsdu, Sornverain Î>ontifo de prqJarer ainsi à la « coosécration so!lenneJJle du dnocèse et des famill!es au Cœur de Jésus. ir üdè[ement Notre ahairge de Pai;1ieur,

Lettrepastorale

ve.llilanit sans cesse sur ~e tr~u

qui 1, eSrtcoo:tié. De towtes Nos forces, Nous • L'objet• de la dévotion au Cœur de Jésoin Id'écarler des âmes que le ctiivi,n sus est 'le • Cœur même • de Jésu:s, son cœur nr a acheJtées si cher au prix de son précieux• (I. Cor. 6, 20) l,es d!a:ngerset très sain1t. Le mot • cœur . s'emploie dans


Au sens propre •, i1l signi« L'CJ1b\jet , » de la déivotion au Cœur de Jéfie le cœur « martériel•, l'organe qui, dans sus n·es1 donc pas 1seukment Je cœur n-i.a!éle conps humain, ser,t p\us .par,tirniièremen! à rieil, ,Je cœur de dhair du SaUNeur, mais 1~ ci:r0t~:ation du sang et devient dès lors , « tout SJPécia,lement,J·amour du Sauveur : pou·r la vie ,physique, l'organe le pÙtllSirnPor· pour les hommes. Le divin Maître l'a dit lui· lnnt et le rp:us nécessiaire. L'objet de notre même très cLairemmt, en montrant son Cœur cu',te est d~c le Cœur de Jésus , pris <laà la Bienheureuse Maraguerite-Marie: • Voibortl da11sle sens p.hyûque, non pas isolément .à ce Cœu.r q,ui a tant aimé les hom111es!. en lui-même el sépa,ré de la Personne du « Voi!à ce Cœur », ces mots dés.igtient Je Chris.i, mais vivant et en union ,wec les au- cœur pris au « sens physique». En ajou1an!: « qui a .tanit aimé les ho1lldTfüS », Jés,u,sdésigne ires parties de la sainte Hu,rnanité du Sau· veu.r et avec sa Di.vinité. C'est ce divin Cœur ]e cœur comme le « symbode» de son amour q,ui, dLurantt.rente-trois an,s, sur 010\re terre, a (Pour nous. Le cœur pihysique du Sauiveur batiu dans lia poitrine de No're Seigmem; c'est constitue siin~plemeintl'objet maMriel et sensibl'e de )a dmnoüon, tandis que l'objet prince même Cœu.r qui, maintenant, au cie.J, vit ci!])ailest l'immense amour du Sauveur pour dians 'e 00'1P5 gil.orieux de Jésus et qui , sur .tes hornJ!lJes. ,Liamour étant quei!.que chose notre terre, nous demeure présent clans nos d irnvisi1b:e, il lui laibltaitune image; u,n symtabennaClles , ,sous les awarences de l'hostie consa,crée De cc Cœur, le saug s'es.( échaip- bo,Je. E1 quelle image plus eiqpress.ive de ~·amour, quell symbole irJLusnaiwel que le cœur? ,pé da,ns l'agoL11 ·ie au jardin des Oliivieras;de ce Si nous ivo.U1!io111s honorer le Sacré-Cœu,r Cœur,Ue sa01gaija,i'l!isous ,les COLUps de la HaIlecoll!foonementd'~ines; de ce de Jésus , i[ nous fawt e11revenir sans cesse à gel.lationet.c!Ja,ns Cœu1r, le s,ang a cou:é par 'les .~aies des mains J'amour d<u divin Sali/Veur. Jamai.s amour et des pieds; ce Cœur, i·l a donné jusqu"à la semMaib'.e n'a consumé urn cœur humain. demière goumte de son sang par la blesslllrt Que11.lepureté, que11esainteté, quelrles anleu.rs du côté entr 'ouvert par le fer de la lance. Et dans cet amour de Jésus ipouir Ie.s hommes! li pour!ia111tune ootule go,utrte de ce sang pré- accueiJ.'. ,ait aivec tendresse les enfants et il les cieux aurait swifi pour racheter le moo:de en- bénissait; il secourait les pauvres, il guéristier! « Vous aivez été ache'és d 'un grand sait les mailades, i1 encourageait et souitena.it i}Jrix» (I. Cor. 6, 20) au prix du sang de Jé'.es justes d:allls'1a voie rl,u bien; Join de resus,J(Jh:ri,s,t« d1an1s foqueil nol!ls trouvons !'a lPOUl:lSJer les pécheurn, il aLLai I à leur reclterréderrJ1pti011.(EipŒJ.es. 1, 7); "car ce n'a point ch·e, ill Jes ,1rnitait ,aivec l'amour Je p'.us co~ été ,pa,r les choses corruiptib1es, comme l'or paüssiant: 11 était-il! ,pas ,venu ,pour chercher et n"ar~1t, que voUJSaivez été radheltés, mais les brebi·s égarées et sa·wver œ qui était perpar le précieux sang de Jés.us-Christ, counme d,u? Chacune de 1.,espar,oles, chacwn de ses miracles éi,aie111tdes témoig,nages de soo de 1'ag<neausans tache eit sans défaut. (I. Peir . 1, 18). amou,r. AN"eequelJle touchante éloquence il Pris au • ,sens sJPiritue!», le « cœur » si· notus prouiye son amour et sa tPatienœ dans gnifie tout p-articufüèrement « l'amour ». Chez les liens qui l'enchaînent, sous les fouets de to,ll/s 'les peupUes et dans toUJsles temps on a la• flagellatio111 , sous les épines qu,i ensaa. g:,an1!ent son front, S'U•rla oroix où les clous reconnu un r/liPJPOrlintime entre _l'amour et Je cœur. Aussi , ces deux mots, « cœu·r » et transpercent ses mairus et ,ses pieds, par tou• amoLLr» , oot-i.ls, dans totufes ITeslan.gues du tes •le s ·!Jlessu.res qui 'SÏTionnent son COI1)$ moltld,e, tune t~me reiiation quï ,!,s sont pom sacré ! De cet aunouir du Sauveu,r pour iles holD' ainsi dire synonymes et représentent une seu~ et même notiion. Bn maints pas,sages, les mes, le idi1.,~ipl!e bien-a,imê nous ki'it: • Comn11 Saintes Ecritures err11ploientces ex;pre,ssions i,l a/Ya ,i,t aimé Qes ,sierns,.qu,iétaient .dtan.sle noml'une pour l"au1 ire . de, il iles aima û11.~squ 'à fa f.in ,,. (Joh. 13, t). Jéun double se-ns.

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« L'amour que nous avons pour Dieu consis·te à g,arder ses co111111a,nde1nenls • . (I Joh . 5, 3). Le Sauveu;r .Iu·i-même nous l'afür~ne forme'!ernen!: « Celui qui ne m'aime po int, ne garde point mes paro' 0s. » (Joh . 14, 24). • Si vous m'aimez, ga,rdez mes commandements. • (Joh. 14, 15, 21). Notre amo,u,r ,pour Dieu dema111.de, aV'aolt tout, 'la résolution él1ergiq,ue de rnmiPre avec le ,péché morie1, de 1e banni; de n01tre cœu.r par un jus te eslJ)rit,de p,énilence. Au S1silongten1l))S .quïl n'y a point la volonté sérieuse de conîesser ses :péchés et de .les éviter s,incère11100! , il ne :peut être question d'un véritab'~ amour pour le Cœur Sa,cré de Jésus. Ce•1u1, Oesliens du pa,r con,séiquent,qui, encor-e dia111s pédhé moirte1, ,veut rendre ,ses hommaJge,s au divi·n Cœur , doi~ ,premièrement, ob!enir du Sacré,Cœur de Jés11s la v✠de ·sa conversion: a1ors seuJlemenf i1l foi sera possible de tra.dui,re sa dévotion à œ 0:eu.r adorable par l'imifotion de ses vertus, pair Ja pénite01ee,par les [Ptiaüques de Ilia piété. Les hommes airrœnt :Jeur • bonheur»; ils aiment leurs « bienfuiteurs; il a touit saorifié pour nou:s rendre heUJrellJC; et c'eS'I kJ:ansl'amouir [>OLLr 1JeCœu•r de Jésus que nous trouverons notre sl.liPrême bonheur, non seuùemmt da·ns Oe ·cieil, mais ici-has. Pourquoi donc 1es hommes ne se laissent-its point .attirer , ,comme par un ,aimant IJ)uissanit,par le Cœu,r Sacré de Jélsus, .seun oapable de s.atis!aioc·ele désir du booiheur et de la paix, inné au cœu,r ,humain? J.1y a, d;a,nsie cœu.r humain, le besoin <l'ai. mer : sciemment ou insciemmz.nt, O'\lJVertenmnt ou e01 secret, tout cœur donne oo objet ~ ce veur. Mais, 1pourquoi devons-nous l'aimer , ce di- besoin d 'amour . S'ü se soumet à J>impuŒsion de 'l'amou:r divin , il trou1ve sa saiis.faction en vin Sawveur? quells <Sontles motifs de noire Dieu, dans lle Iidèle accomp1issement des de· amour,pour Uui? Nous deivoos IPaimeir parce qu' « i,l nous a voiras religieux dains Ja prière el dans la méditatio11 de n:rimense amour du Sauveur: i} aimés :Je pr,emier» (]'oh. 4, 10). ,parce qu'il nou s nous a aimés ijwsl:ju~:la fin. En quroi consiste a, d~l sur la terre, un ia:van.t-,goûtdu ciel, enti-ent dans le ciel qui po,rla rélcipirodté d:'lamouir.que nous devons à no- car ceux.1àseL11Ls tre R'éde111fP !eur? • Sufüt•it » d)avoi,r d'attec.. te~t narobe nupHaŒede la char ité, Je vêtement empou-r)pr'é de ramoUJr... Si, par ma,lheur, ~ux sentimen~1s , de iprie,r avec feriveur? Ce quïJ ,faiut, « <tout dlaibord », c'est uine fidélité l'homme n'a ipoint, en soo cœur, l'amour de Dieu, alors il ohe.rdhe s,a saliSifaction dans les consciericieuse aux comma111dementsde Dieu.

116Hui-même uous ,pa.rle de :soJ1aniour [POU-r :ous et il Oeco11npareà Uarmour que son Père œ,!es.tea powr Uui. « Comme mon Pè·re ma aimé», dit-il, « je ,vous ai am,si aimés. Per sonne ne peul avoir u,n (Plluis girand amour que de donner sia ivie pOU!rses .amis >. (Joh. 16, 9, 13). [.es mo1tspeuivent nous ,aider à ~ll'fnrlre rim111e ·nsité de l 'amouir qui brû lait au Cœu,r de ,1Homn1e~Dieu. Volontiers nous co'fll(pa:rons1·amour à un feu. Les émQ1tio11s , fos tran,siports iqu·e ,1'amou,r fait éip!'oUJVer, accé'èrent les baltemettts du cœur 0t !Précipitent lla circulation dtt sa,ng dans ;es vei,nes. C'es-t une ohaneur pénétrante: :nous •brûlons , disonis-111ous, et nous par'ons de f:ammes. Le ~au ,veuir 'lui,mên,e a daii1oyer ce 1augage: « Je sui,s venu pour gné e1111]J jeter Ueleu su,r la terre et quie dêsiré-,je sinon q.1.i"il s'aJ:lume? » (Luc. 18, 49). Dans fordeur de son amouir ipour le5 hommes, ,le Saurveur a vou',uIVÎ •vre f))atimiuoois et mowrir pou,r nous. Ces~ donc • à ,bon dro it » qu'i!l nous demande de ilui rem:J.reooooUJrIJ)'OUramour. 1'Iveut kt réciprocité; il veu:t· que 1e feu de '1'am6ur s'a!Jlurme au,ssi dans notre cœur. Si nous nouis aipprodhons du leu, nous sentons la cha3ew·. Ohrétiiens fidèles, awrodlons-1.1ous,ipairda ,~itaition, de ce foyer qui est'l'amou,r de Jésus, et notre cœLLr s ·embrasera,a,uoc~Jammes de son Cœur . On racon,te de saint Phi'li~pe de Néri que si grandie était l'aiiijernrde soo amoo,r rprou:rDieu da,ns Jia nrière q.uïl ,lu.i fa\U,ai,tentr'owvrir ses vêle· ~nts ' poo~- ,penmefüe à son cœur de battre p'us à 1'aise. Et do11c,nous aus,si, demandons la cha'!eur au fou de J"amour du divin Sau· 1

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28 créatures, dans l'or et l'lugeot, dans les hon• new;s et les pi'aisirs. Cest dans ces cœurs sans amouŒ" pour Dieu que les ardeurs de la concupisœnce trouvent un facile aliment; et, un jour , le feu de i!'enfer s'aillurnera en eux, puisqu 'i11s vont dé) se coo.sumant sur -terre dans ies flammes de ramour sensuel; ,puisque, dans ~eur ingratitude, i!•s se refusent à répondre par ,l'.l.moul!" à ramour de •leur divin Rédelll!Pteur. Airusi, par contre, s'expiliquent la pureté, fa viI'ginité des âmes ,pieu,ses. Les hoonmes sensue'ls ce peuwent cOIITIJ)l'endre commen1 il est IPOStSib~e de -vivre dans la pureté, dans ia vi'l"ginité,dians ,la cha.s1eté.Jugeant 1es autres d'ljprès eux-rnêmes, i•ls ne voient, Ki.ansla pra· tique de ces vertus, que mensonge ou ostentation de sainteté. c.emysrere, pourtant, s'explique aisément. Cwx e.f œJiles qui , dans !e monr.ie OU,dans ile cloître, gardent la virginité, ont, comme des mallheureux qui se sont jetés eu proie au vice et se consu.ment d·ans le feu d'un amour impUII", un cœur qui éprouve le besoin d"ai,rmr. Au cœur des uns com· me au cœur des autres, i.J fau1 un même aliment, qe feu de a•aimour; mais !a nature de r.e ·feu n'e&t p!,lllSfa .même dhez Jes uns el ch~z les au1ll'es.Au cœuir des vierges brûle le feu de l'amour pour Dieu; au cœur de,s hommes i lllPllll"S brû'.e 1e feu d ' Ul!l amour coupable. Saint Augu,s,tin exprimait cette ,pensée quand il disait: • Si vous aimez •Jemoode, vous êtes de [a terre, si voUJSaimez 1e cie1, vous êtes ùu ciel; si vous aimez Dieu, j'ose dire que vous êreis1 divin. ») Dileu est •amoul!' et ce!ui qui aime Dieu :reçoit de ce nob1e amour une di~ité, W1e v'éritiabllenolb'le&Se:il en'rc dans !a famil1e de Dieu, il devient 'l'enfant adoptif du Tol.lit-Puis•saint, l'héri tier de l'éternelll!e fé!icité. Nous devons aimer ·Je Sauveur parce qu'il est notre « Seigmeu.r et Maître. • Dieu 'ui a dH: • Vous êles mon fils; je vous ai engendré auqoUJJ1d 'hui. Demandez-moi et je VO'.IS doonerai Jes nations en ,héritage et en dornainc les oonfi.ns de la ierre. • (Ps. 2, 7, 8). La domie-1ati0:11 dtu divin SaUJVeur,s·étend donc n011 seulemeni ,sur l'Bgtlise, mais sur le monde entier. IDa ~u,r nous non seu1lementun droi1 i~1-

né, 1mais enoore un droit llJC.(!uis, parce qu'il nOUIS a radhetés du tJ)éahéau prix de son sao, pré.cieux. Jésus-Ohrist esit notre Seigneur et notre Réd~m1jpeur;-à ce douib:e .titre, nous lu1 ~parite.noos, nous sommes sa prOlf)riélé,nou1 et tou.t oe que ,nous sommes. Et, cepoo<la4t Jésus ne se présente point à nous commeun maître usant de tous ses droits: il ne prétend p0int nous co41traiodre; il entend régner pli l'amour et par .la bonté; il veu.t bien sohlici~ de nou,s ce que nous •lui ,:levons en justice; l ceux qu'il a rachetés au prix de son sang, il dit: • Mou rns, donne-moi ton cœur. > Jés'lllSn ·est pas se-u!lementnotre Seigneur et notre Rédlel11ltipeurr, il se•ra auissi nofre « ~uge •. Ajprès fa mor.t, le 'ffugemect sera rigoureux: nous aurons à réipoodJre même d un~ IPardJe inwti1e.A la pensée de ce jugement, lea saints ont !remb:é; comment ne oraimill'iClllsnoUiS .pas? NotIB redoutons les méclhantes fangues et nous s011Ttmes .ma.:heureux lorsque notre prodha in nou.s juge défaivoraiblement. Le jugement des hom11111es peut garder que"r que ten,ps une certaine i1Iljportru.1ce, ~l peut !"ffidre .les mondains heureux ou malllheu.reux; mais, aiprès 1lamort, que rvalll) '-â? H ne saurait ni q1ous êt,re uti!e, ni nous e.1user u.n dommage. Un1 • seuil• jugemetnit importe, et ce iugement décide de notre éteroité entière: cest Le iugement du divin SaUJYeur.Notre véritaib'.e intérêt n'es1-m donc pas de ne point recherdher ici-bas la faveur des hommes, m.41is d'agir sei'.oo noire conscience, conion~nt aux préœptes de Dieu, d'aimer et d'honorer not.re divin Sauiveur, afin de troU,ver en Jui, à n1ewre de la mont, 111011pas un juge sévère, mais un a<mique nous aurons servi de toutes nos iorœs, aimé de tout notre cœu'l",et dont nous af'endO!ns lét ernelle récoJ~se? Si tous Jes hommes aimaient le sau1Yeur el s'anJIPILi.-quareru à observer ses commandtll'..en11S, .tout imi1 mieux iciA>as.:Mais, hélas! ;pourquoi ces gi.œ1,ressa1Dgila nles? _pourquoi chez les ,peu.ples,ces agitntions, ces boutever. semeints? Qu~,'e en es,! la caiuse? C'est que, chez le pO.ul!)'a'nt, o·>amourde Dieu est éteint dans les cœurs el que, dès lors, l'amoux vrai, ,J'amou,rdésintéressé du 1prodhain est de p'UI

en p'us méconnu. Le premier eomma~1dement, qui est en même temps le plll!Sgrand, noUiS ctemnule d'aimer notre « Seigneur et Oieu dt tou~ nomre cœur, de tourte no.fre âme, de tou'es nos for,ces et d'aimer notre prochain comme nous-mêmes • {M<e.12, 33). Une paix daignede ce nom, une !Paix dull"ab'eest irrqpossible .si efl, :e n'est fondée sur la religion, sur le véritab'e amour de Dieu et du proohain. Si donc nous vouions la paix dans la famille, 1a paix dans la 1parroisse et dans •Jediocèse; si 1;ous vou:'-onsque la ,paix règne dan,; le mou. de il faut .que les ipetlJPl!es écouten'I avec bonne' vofonté la v-oix de celui qui, du ciel, a a,worté'1a ,paix sur Ja terre; il faurt que Jes peup-·es se détournent des faux prophètes gui forut de la religion ooe affaire (Pri.vée, une chose acce&StOire;qui ou lragent Ia relig ion et ses servitell['S et voudnient :la bannir du monlde,(POUr1J1ousrnmener aux -ténèbres d'un paga:nisme moderne. Non, la re ligion n ~st p:is une affa.i•re pl"ivée, eilJlen'est pas une chose accessoire: '.a religion est l'affai-re princip:i1e, essenti~le; seui!e eilJ!epeuJt, déjà en ce monrle, mais surtolllt dlans l'éternité, rendlfe les hommes hewreux; seu!e, e11epeut susciter de oboos citoyoos, des oHoyens honnêtes; seule,-effile !Peut inSfPÏ<rel!' aux :E)';a,ts des institutions uti'les au bien ieamrnun. Voilà pourquoi, à 1101ire~que où l'on iœconmaît le vérifiable allllOUr,où l'on dédare pu~iqueme11t la guerre à la religion, où il n'est ,riu-s de séoUJ'ité ni pouir la vie ni pour la .prqpriété, où des Sl))êculateurssans conscienœprolfi:tent de 1a gêne et de la misère communes ,pou;r ,s'enridhir au.x dq>ens d'une 1oule qui manque du nécessatire, voilà pourquoi la dévo1ion au Cœuir de Jésus est le renlie par exœfüenœ aux principes du mal dont touffreJe mo~e: c'est e'lilequi salll'la allumer denoUJYeaiu dans Jes cœurs, '1'amour de Diçu el ramouir véiritai,lleet di&inté-ressé du pro· diain. L'amo'll!rdu Saoré-Cœu'f de Jésus, l'ar4entdésü de servir DieU, et d'obser,ver ses \.IOmm andements, voilà cette « peflle précieu9', d'une viaqettirinf,inie•, dont ie Sauveur ~s dit: « Vendez œ que vous possédez po111r aohetC't'cet;e ,pe:rlled'•un irantl JYfix•·

(!Matth. 13, 45, 46). Ne rooulloos, dès .lors, dC!Vantaucun saorJtiœ, pouir fui:r le pée!lt~, poux aimer le Sauiveur, pour suivre ses en· seiginements. Le royatJ:IDedes cieux est sem, blab!e à un tréwr œché dans un champ. • Si i:}va, ii vend tout œ qu'il un homme le troU1Ve, possède et il aahète ce chaimp.» (Ma.tth. 13, 44). Ce trésOII'précieux, c'est !"amour du sauveur pour no.lJ5, c'es:t notire amour pour lui. Si nous avons le SatJJVeu,r pour nous, si nous somme·s en é~artde girâce, nous :wons pour n.ous le Dieu tout-pUJissaut et, alors , nous sommes infiniment I'iahes. Puisque donc nous avons reconnu que !e « diivin SaUNeur nous a aimés et qu'i:\ s'es•t livré à la mort powr nous, (Ga,L 2,20); puisque nous aivons reconnu qu'il dési,re ardemment que nous f aiimions en retoull', H nous faUJIreconnaître aUic;si,dans l'amour du divin CœuT de Jésus, no~ trésor le plus précieux, notre bonheur et notre fé!icité pour le temps et pour l'éternité. Il nous faut all'er gé1I1érewseme111 au s,acr,ifice, afin d'acquérir et de coru;e!'Verce trésOT incomparable, de laçoo à ;pourvoirdire arvec saint Paul!: • Ce que je coosidémi:s comme un gain, m·a paru, en comme un désa<vantaregardlant Jésu.s~Oh"Tist, ge e• ooe perte. Toot me seauljle une per,te au prix de œ,tite haute connaissance de JésusChrist mon Seigneur, ,pour ramour duquel je me sui,s pr-iv-éde toutes choses, 1les regardant coo-mtedes ortlures, afin que je gagne JésusChris't. » (PhiliaY.J.3, 7, 8). Pour gagner un trésor d'une infinie va,leur, on fairt volontiers aisémenit au:icbades sa,orritiœsci l'on ren0111.ce gatelfos. Sur cette terre , tout est sans va'leur, en compa,mison de œ trésor qu'est l'amour du sacré-Cœuir de Jésus.

n. Ohers diocésains! Dans son eocyc:lique du 25 mai 1900, '1e Pajpe Léon )fül s'exprime ainsi: « Aux jours où l'Eglise gémissait sous le joug des empereurs ,païens, un jeune prince vit une croix qui annonçait une gflande et prochaine vJctoire, et le présage se réalisa. Alzjourd"hui, s'dffre à nos yeux u,n au~re siene,tlill signe tou* divin qui nous rempfü pes


30 pl!us be'liles espérances. C'est ·le trè·s saint Cœwr de JéSl\lls, que s.urmott1le la croix étinceJante, d ··tLll éclat incompair a:b!e au miUeu des ~la1mmes. C'e-st en ce cœur Sacré que nous devons metnre toutes nos esu,érances, c·est à 1'. 1tLÎ que nous devons dèma1t1der, de lui que nous devoos attendre le sa[u,t du genire humain.• Il y a di•verses manières d'honorer le très adoirabile .Cœur de Jés,us: dan,s le diocèse de Siot1, nou,s él/VOJ,sI' Aipostol'.at de ~a pir,ière; la Oairde d'honneur el la Confrérie du cœur de Jés!I.LS.L'• Apostoilat de la :prière » a 1pour ·but d'honor-er le gaore,Cœur pa:r l'offrande quoles tidienne de tou1ies les pr ,ières, de 1QIUJ5 travaux et de .tourtes :]es souffrances , ein union avec Jésitis-Ohrisit, notre Pontife et Médiateru:r, « toujou, rs vi,vant a.lin d'i11tercéder JPOU! TIOUIS •. (Hebr. 7, 25). Le but de la • Garde dhonneur • est d'honorer, chaque jour, à une heure dé!er,minée, le Cœm de Jésus, en se proposial!lt, pau: l'adoration , ·l'amour et l offrande, de dédommage,r 'le Sauveur de fingratiit,LLdeet des ~enses que, trop sou,v~nt, il reçoit pour ses bienfai 1s. Ces œtuvres, suirtout PAipostolat de J.i priè· re et l<t Garde d'honneur, devraien1 être établies et so1g,nel.lsemen! entreten ues dans ,outes les paroisses du .diocèse, car e"'1e3 sont dïnépu,isal\fes sources de grâces pour les ind1vidus, en même temp3 que d·uue ulilité très g,rande ,pour promouvoir le règme de JésusChrist sur .Ja terre. Mais, Nous recomm.andons tout sipéciallement 1~ « consécration so» au sacré-Cœu,r de Jésus . ':e1mé11\e « COl!lsacrer ~ une chose, que signifie ce.lie expression? consacrer une chose, c·est l'offrir à Dieu pour ~u'elle soit aippHquée à so11 service. Qu'une cloche soH consacrée , nous saivons aussitôt qu'elle est mise .iu service de Dieu et qu 'on ne pot11rra p!us 'l'emp 1oyer sin,on pour Je ou,lte divin, pou,r les fonc'ions 'litu rgiques, pour les fêtes et dM!s les cir· oomsfances qui .se rapportent à Dieu. Dè5 lors, faire servi ·r une cloche cœ1sacrée à un autre usage, couLre la volonté de l'autorité ecc'~siasüque , c'est po,de,r une grave attein'e .aux droits de l'Eg Jise et, par conséquent,

Bl se rendire coU[Xllb!ed'un péché . Si une ég:•ise est consacrée, nous sa,vons qu'eUle es,t · mise entièrement au service de Dieu et qu'on ne peut, désormais , remn)!oyer pour des réunion; ou as:se,mb'ées profanes . Voilà poUTquoi, dans 1·ég,lise, i'l• faut se ,comporter tout aLhlirement que dans sa demeure privée ou au 1hé.âire, car « sa,inteté sied à la ma ison de Dieu • (Ps. 92, 5) .et ne poiin! s'y c~o ,rler convemblemen t, c'es~ commettre une faute. Dans une rr..esure bien suipérieure à ce,le de la conséoration des cloches et des égi'.ises, ·!es « personnes consa.crées • sont mises au service de Dieu. Le but de leur vie n'est point l'or .ou les biens de ce monde, !'ho1meur ou la louange des ho·mrœs: le but de leu:r vie est de prier, de travaf :,1er et de soufilrir par amour pouir Dieu et par compassion pour \'11Umanilé souffrante. Mais, ceux- 1à mêrœs qui vivent dans le monde: pour œla, il faut quïls Je re.::onnaissent pouir leur souverain Seigne ur et Martre, quï's ne permettent pa·S aux affiia,ires (emparell.3es de les absorber enhèrement, .quï~s donnent Jeurs premiers soins aiu sa-lut de leuir âme, qu ils fu ient conscienci-eusenl'ia1l ·:e péohé par amoun· pou ,r I)Jeu, q,iù:,s accomplissent avec fi1dêfüé leurs de-' voirs r~igieux et leurs devoirs d'état. Et vo ilà ce que nous réai1isons pa·r 1a consécration solenne!il.e au Sac'ré-Cœur de Jésus. A notre cousécra'i!ion et à notre offrande, 'e sauveur réi])ond par " un don réciproque •: i·J noas promet son as sistauce et sa protecüon spéciales. pa;r ce'te consécratioo so!ennelle, nous corutradons, pour ainsi d'ire une • aJEiance » aivec Lui. En effet, la consécratiion au di:viu cœu,r co'"'1)rend deux choses: de la pa'ft de l 'homme, UJle offrande comp'èie au Cœm ,sacré de JéslliS; de 1la pairt du Sau· veur, la coimnnunication de ses g,râœs et le don d ·uue .protection sp,éciaRe, d'une assis· t&nce plrticu1ière. La consécration au Sacré-Cœur de JéSUS est donc, pour nous, d'une importance ca.pi· tale, car el 'e nous asswre ·la proteotio.n du Dieu !out,puissant. vo,i'Jà pourquoi, en 1899, en la fête du sa ·cré-Cœwr, le pape Léon XIII a consacré , à ce .divin cœur, le genre hu·

main tout entier. Et déjà avant Léon XHI,

p:.oy:é qui ava it reçu sa déclara .lion, tira d'UJ11 ti1roir le porteieui 1lQe en question, et le lui remit ell! di ,sant qu'iP 1J.uia,vait é1é ra.ppor!é vénéra,Jjles prétléœsseurs sur le siège épiiscopal de Sion, s'est consacré lui-mênre, avec par un dhiififonnier ,diu nom de Marion, dont /out son diocèse, au Cœur de Jésus, se met- i ! :ui donna J'a<lres.se. M. X ... se fit immédiatement conduire au tant, lui et ses diocésains, sous sa pui-ssante domicil:e indiqué, à Cliohy. fami•!Jc, se protection. c01riposanl du pèr.e, de La mère et d'une pe!Ue Que.lie recoonaissance oe devons-nous pas iiliilette de six a·rus, !prenait so.n repas, c·es!-àau camr de Jésus pour cette protection! Au di,re mangeai,! du pain sec; ùne crudhe d'eau mi:J,ieu de tan~ de mruux qui sêvissaient autour de nou,s, nous aivO!llsété préservés. Sans douéfait 1près d'eu~. te, œi'te SiaJ!!glJlainte guenre mondialle nous a En ,v<o,yant ent.rer 1t1,nétranger, ils s·éimposé cLe nombreuses restirictions · mais la taiernt ievé:!. n n'y a,vait ,qu'un siège, 1.lJl1e,,ragtiierre elle-même nous a été épaT~ée; nous beau, swr 1eq,uel s'as.sit M. X ... nlavons ,pas eu à dêplorer 1a mort .de ceux L intérieLLr de la calbane, con~truite en qui nous sont chers, la per'le de nos bims; [Pl'mclhes, o!\'frait le specta,dle le plus mirsérable: une couahette de chi~1ons ,pour \'enfant, nous sommes restés à l'ahr.i de la famine et de la peste. Et si, dans le diocèse, la foi ca- de la pailli'.k!pou,r ses parents; des ni~ s ,pendit1es aux pa.rois; fa. ho(te tratlitionneiile tho~ique s'est conservée; si même 1a pratique dans un coin . de !a vie chrétienne et l'a fréquentation des M . X ... leur ap;prit quï,L venai,t les reme,rsacremenf s s'y wnt déve1o!RPées; si, pendant cier de lell!I'aote ide prdbirté, d'aufant p ll.lJSm.ée1 après la guerre, les œwvres. de la charité pour Je ,prochaàin ont prdditût des fru.'its ma- ritoiTe qu'ius se troUJVaient dans Je dénûment; et, toot e,n parl:ant, ill' leur g+li,s·sau11 .biMet de gtt1iŒLques , séché bien des 1ail1lneS,a'douci de mii'le .franos dans les mains. nombreuse s souil1franœs, noUJs n'hésitons pas 1Ensuite il adressa IJ)llu.sieurs questions, l l'ai!Jtribuer à 1'rn.filuence et à la protectioei. auxiqueUes Je ohiffo,nnier hési ·!a à ré,poncke. du SaOJ"é..Cœuir. Nou,s voull0111.sdonc nous A la Hn, i·l ra .con/la qu 'en pa-ssa'ilt rue Mon111011fre r reconna,isisan ts JPOU!rcette protectaigne, ftJ~v.ai,t .ra:ma,ssé le ipontefeuiMe et qu'ation. Du mei!füeuirde noi're cœur, nous vouprès y aivoir vu de « bon pa1Pier •, i1 ['a,vait lons remeroier ce diiv:in Cœwr et nous efforcer, à J'a'Veni<r,d'e l'a•iilner daJVlalltage encore , je1ê dans la hotte; mais, au lieu de faire sa tournée halbituellle, il ,s·éta i,t .rendiu directe de le servir a1Vecplus de fidéil'ité. ( A · ~ufore.) ment au log is . ,Eu entrad1t, il dit à voix basse à s,a femme, pou,r ne pas être enitendu des voi,si,ns « femme, je t'a!J)lporte J.i fortune;• et foi montira des bil~ets de banque. Sa femme OUNrait de grands yeux. Comaue la lampe réjpanda iit peu de 1Jwmière,il l'envoya dhercher M. X ... , riche propri~taire à Parii, aJVait -une dhandei!!e. Pendant ce temjps, il bou1dha reçu de son .aigent pe change cent mi.JJe francs ~es fentes de ,la œ!bane . .Sa femme rentrée et en bil!lets de banq:ue. la ,dhancLell ~e fot anumée · tou.s [n por'.e fe.1111'..ée, Rentré dans so,n hôte l, rue MOl'\t.iigne, Les bi·]et.s fornnt d~liés el épaf1piill:iés-itir le lers 10 heu,res dru ,soir, i] consf·arta.it 1·absence piJ.andher. du por,tefeLLille contenanf œs vai1euTS. lh''s IJ)<tssèrent ainsi fa nui-t accroupis à le lenl:leimain, i'l se rendai1 à J.apoilice pou,,· regarder cetle for!l•une. De te~ en tem~ le Y faire sa dé.dJiaration, et cinq quarts d'iheure si:lenœ éta it rOIT1tPuip.ar que !ques réflexions. lprès, il reœvait un ,1é1égramme l'invitant à La femme disait. passerau bureau; H s'y rendit au.ssi1ôt. L'em- Nous ~clhèter011s une jdlie ma ison avec

en 1893, Je 'lU111di de !a Pentecôte, un de nos

u

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L'honneuret l'argent


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m jardin.

1

Que no\.$ seron,s donc heureu~! _ Tu auras de belliles robes, rq1liquait le

ma1'i. . _ Tu te ,proanèneras 'la canne à Ia main, disait 1a lemme; ça t'ira mieux qu ·un crochet. - Ou.i, nolllS mèneroœ une vie bourge01~ se dans une boUll"ga.deoü nou.s serons considéré&. _ Nous enverrons Ja petite à l'école; eille sera ridhe, notre filll!e. . 1Lor5/Cl1ue le jouir parut, 4a cltand~l[e était depui s Jongtemp s brfüëe. Epui~ par l'~otion et J iI11Somnie, ils regardaient ·fes bd.lets dans l'a même posture. _ ,Di'S doniC, ,femme, croi·s-tu que ça nous porte bonheur? . _ naune! je ne sais pas, répond ~Ile-ci. - N vaudrait-il! pas mieux souffrir dans e l'"d!' la IPaUNreté que de vivre heureux avec 1 :ee d ê're voleUJl's? _ Oh! oui; restons pau ,vres! Les billle,ts durent ramassés el re,plaœs dans le !()0-rle'feuiiile. On sait ne re!>te. ~ falllt nous pardonner, mon bon Mon· sieUJr, d'avoir eu une mau,vaise pensée. En enterud:ant ces dernières paroles, . ~X ... sentit son cœu.r ren-.Lé;des larmes Ja1l· lirent de ses yeux. rt aijouta quatre autres bil'· 1eis de m~l'.e et se chargea de arenfant. -le s pauivres gens, ne poUJVant, dans !eur joie, exprimer neur reconnaissatllCe , se ietè. rerut à ses pieds. L'honneu.r 1eur aivait fait repou.sser I argent d'autrui· mais Die.u leur donnait en retour une modeste aisance dont iŒspouvaient jouir sans amertume et sans remords .

On les f.(l!Sse à la beoZiÎne pOUll"les, nettoyer et s'i'ls sont dé!œmés, oo les met que!que t~~ au--Oessus de la vapeur d'eau bouillante. I)l sédh,ant, Hs reprendront leur forme. Petits pains aux p01Inmes de terre Propofllions: Beuaire 80 gr. farine 500 gr. Pommes d~ terre 750 gr. 2 œw!s. iflri.re cui.e les po 1mmes de terre sans les ~er, les éplucher vivement et 1es ~ser e~ ,puirée. Mettre ,la !a1rine dian5:.un sa1Jald1er,fat• re wne foota ine, y mettre les œuifs,le sel, un peu d'eau. faire une pâ(!e bien _lisse , un peu molllle, la pétrir SU[ la ta,l)le, y. tnCOŒ'\P?rerle beUJrll"er,arrnollJl i, et la pUJrée petit à peht. Travai'luer fa JPâte encore que l'ques minutes. ~ormer des ipe'tits ,pains fondu de 7 .à_8 cenh~ tres de Jong et u1n centi1mètre_d'~paJsseur. CU•· re à foW" dowc. Ces ,petits gâteaux s,e mangent froids ou chaud,s. ga:lade de Den.ts-de4liOll1à la Lorraine CoUjpez en ,petits dés du lard fllllt"tê ou n~, en :e choiS1S1s.ant entrelatd.é. Meltez à la poêle le 1arli sao ,s le laiisser rissoler. Versez lard ei' grai~e SIUll"Je-s dents de lion la.'Véeis,égout• tœ.,, e1 IJJ["épMées ipouir Ja sa~ade dal\S un saladier. Remuez bien en aijoutant un peu de poiwe et de vinaigre, car le lard foumi.t à. la fois le se1 et 1e conps g'ras remplaçant l ·hu1le.

0 LA GREFFE HUMAINE Les ch.imrgiens angllais s?'lt encore o~ipé,s , soigner des iblessés de fla gue,rre et ils on.t ;ait de ,très belil.es cwres. li existe ~ hO. p~'iall dépendant du minisitère des pensions, s'occupe exclusivement des bl!ess~ores où de '.a fu.ce. On a .failt là ôes igireffestrès intéreS1Santeset fort bien réussies. On cite 1e cas d'Ulll homme dont qe nez ,a,vait été a.,radlté par un éo1aitd'obus, ·on Oui en a :refait un arieC mo11Ceaude œ1rti'l,age priis dans ·les côtes. ~ vée 1·~ Un aul',re aivari1! eu il.a lèvre e1de ' on Ul • a refait une en gre!fant un morceau de chev~fu &, ma,inteoant, 1a }j\esoore est caoh pa,r une mous.'tadhe du iplus bel effti.

/on

Variétés RECETTES

ET CONSEILS UTILES

Ne,flll()ya,gedes dhaipeaux melons

Rs ne sonit gooé r,a:eme-nt pas en vrai leu· tre, ma,is en une matière s,péciaJe appelée le cari\ion angtlais.

cw;

faire preuive d'ass,ez d,ëgard~, pour ne point Ladévotion anSacrê-Cœnr deJésus<'> prendre la f-uite a,u moment où le prêtr~ corn· !11foru:eà .prêcher la parole de Dieu. L'assis· tanœ à Ja sainte messe et à la predi.cation eSt Le Cœuir Sa,cré de Jésus a donc, de son une profession de notre foi, dont l Egli ,se faij ~ôté, ren'1J!i les conditions de « l'll!lliance •· un devoir à tout fidè'le. ~ssister à la sainte J\,\.1isnou,s, avons•nous tenu 1es engagements , messe en se tena.nt dwant Ja porte de I"égllise par simlP''e collllume ou ,par respect humain , con'raoté.5 pa,r la consécration so1enneile? Si, et sortir de l"égilise au commenœment de la ,~n s u11graŒ1d n01nbre de pairo-isses, la vie religieuse est l'aotiivi,té d un véritabi!e renoup.rediœtion est un soan.d®e, un méipris des \eau; si, panni les diocésains de l'é,vêdlté de 1Préoejpltesde Dieu ei de l'E.gllise. c QuicooSion, le Se-igneur co~te un grand nombre que me cootessera dev.in t :es hommes•, noua de serviteu,rs tidëles, nous ' devons ajouter, ce- dit ie Sauveur, • je le confesserai moi-mêm~ pendan t, qu.ïl s'est glissé plus d un abus et deivant mon Père qui est dans les cieux. Quique le Sau1Veuirne pellll être entièrement sa· conque me reooru:e.ra devant les hommes, i• tisifaiit de nous. En main ' s endroits règne lia le renooœrai aussi moi"même devant mon pè,. frénésie du pllai5tr, el les danses, les J'éu,. re qui est dans les cieuix. » (Matth. 10, 32, 33) nioos, les ~présenfations diiverses qui se mu1. G,1ui qui, sans motif, assiste à la sainte mes· tiplieut, ne so.nt certainement poinl des mo• se seul!emen~ d6V'a!l1it la porte de l'église, ceyens de conserver Ja pureté du cœur et de 1Jui qui sor1 de 1'égllise quand 1a parole de luir le pédlté, le pluJSg,rand des maux. Dieu est Af)al.oocée,tllléŒ>riseson. Rédempteur. Bioo qu en génériaJJ 0111 a~lisse !idè- Que celui qiui vewt confessetr te div<i!l1 · Sau1Veur Iement le devoir pascal, cea,endant, en main. devant les honnnes, enfre daltl's féglis,e pour ies paro1ss,es, le nombre de ceux qui ne se assister à Ja s,ainte messe et qu 'il écoute atréconcilien t pas aivec le Seigneur une fois tentiivememt la pardle de Dieu ,; al ors , lé Sau· venr ne le re niera poin t, non pfo.s, à sa mort, par au, à Pâques , a pris des prolJ)Olrtions in· mais il le reconn.aî'ra devant son Père cél:esl!e quiéfanies. Bien p:us, le de.voir du dimanche et il J'in,troduira d,ans l'éteme11e jo ie. seme à certains si d'ulr que, sans raison Oh.ers diocésains! Si, dans le paS<Sé,noms suffisau~e, ils n'ass ·isi!ent }XIS à la meS1Seou se conieutenl de J"en1endre de·va.nt la porte avons ~ beso in de la protection d'Eu..\J.·auit, de l'église. Le divin Sauveu.r est un Maître nous en sentons encore daivaotage la néœS.sité dau1s le présent et pou,r fa1Vetür. Sans si gra,nd que personne n'a à rougir de Lui et, doute, la guerre mondi,aJle est finie; mais ses puisqUJe nous sommes tous coupables, nous coosêquenœs sont peuit-êfre plus dangereu· IOITTl11es tous d.ani.s.Ja néœs.sité de pr,ier, au se.s pour nous qu.e la guerre e'l,le-même. Du· moms 1e d'imandlte, et d i~orer à genoux ront la guerre , \,a dlass,e ou~ière a dû soUJf· \'assistance de ce sa,lJIVem.Et quami ie prê· Ire, comme • ministre de Jésus-Chri&t et d-is· frir die besoins ,pilUJspreS"sants. Des agitateurs ont profité di! cette détresse pour sou.· pensateu,r des mystères de Dieu» (1. Cor . 2, f) lever je peup'e conlhre la ala,s,se des propriéumonce, du hauit de la ohaii:re, la parole de taires el ils tentwt d'y associer un moU)Ve· Dieu, aucun véTitalf.e serviteur de Jésusment d'hœtifüé systéma.itique contre la reiliOtrist ne doit quitter l église; car tou t ca· liolique lidèl!e devirait ait,Jacher à sa re.ligion gioo. A quoi conduit cette nowveM!edoctrioe de révolliU/tion? La Russie, la assezde prix, tout h01nme bien élevé devrait dlagimt~on Hongrie et la Bavière peuvent n01.1'Sllap(') Une églli;se grmdiose en l'horuteur du iprerul!re. On n'y d~wvre pas la mo indre Sla'ê-Cœutr va se bâtir à Rome, doo,s un des d'éga l iié et de fraternité. L'égaflité con· traœ meillle urs quairtiers de la ,ville. Un séminaire sisi\tai.t à volœr al'g'mt et vivres, à détruire pou. les Missions étrangères s'élèvera à son maisons el tr~sor,s d'art et à abandonuer ~ I• eat>re. (Suite.)

-

el


34 misère et à 1a fumine le (PeUJJ)'!e qui était trOIJ) bon polUll"incendier et ma,s,saorer. La fraterni:té COlll.Sistait à ég~i,ger les ri,ohes et les pro1pr,iétaües, comme si, jusque là, c·efi.t été un orime de se ménag.er quelque ressource, corn· me si, irusiquelà, Ja perfection eût été de gas[PMeirtQillJtson bien. Ohe111S d1oœsains, ne vous lais,sez pas sédruire par des .IITTPa.renœs mensongères, car 'la prOjpriété est sainte et on ne peut, sans péo'hé, y porter atteinte. Pour ré'tabl1ir dans la soci.é!lél'élg.1JI ;ii'é perdue, i~ n'est pais besoin d 'un panlage des biens ni d·une révoJution; une seu[e cihose suffit: i,l f,au:t que les hommes rarnènoo1 leUII'spensées et 'Ieu1rsactes à la dootrine de JéSJUJs-Ohiri ,st, 1es owvriers doi•vent reœvOlir 'leur j,us~e S1111,üre, car il est d'Ït dans la Sainte E.cri~ure: « Sa:dhez qu1e le sa· [arire qtœ vous Fai:tesrperd!reaiux OUJVTiers, qui on.t traivaiil!lépour vous, crie contre vous, et quie J,euirsoris soot montés jusqu 'aux 0 rei!Jes du Dieu dies arim.ées.» (]ac. 5, 4). Maiis, si il.es ol.lN'riers reçoivent 'leiur juste saDaire, i11s doivent, de leu,r cÔ/tJé,tra1will:lerconsciencieusemoot ~ renw.IiirJeur devoir envers celui qui ~es eur~loie. Les riches doivent, cooformément à la volon,1Jéde Dieu, sie sou,venir des pauvres, ca,r • celui qui fenne l'orei'li!leaux cris · du paru1Vre,à son tour ne sera poiint éco~ qruarndi:l orier•a.> (Prov. 21, 13).• La prière du pawvre s'tS:èvera de sa bOUJ<Jhe jusqu 1awc orei'!Qesde Dieiu et 1a ju1stiœ se hâ1e· ra powr 1ui. • (Sir . 21, 6). Si 1es damrgterset les maiux qui, actueiHe ment, règnent dans le moo<le peUivent être guêrlis et écartés par la doctrine de JèsusChri&t,-tous ies hommes bien in,lentionnés doiivent s'elfd'orœr de vivre suivant ]es ensei,st, sans se borner à gnemelltitsde Jés'Uls-Ohri profes1se:rta roi cathoilique, maô.s en faisant passer dans le·wrs actes les doctrines de 1·EV'angiile. 11 y aura bientôt 2ï ans qiu'en un Î01UJr m.ém<Ja,aibl.e, le diocèse de Sion a été con513Jcréau très saint Cœur de Jésus. Phls de [a moitié des dfoœsain,s d'al!'ors oot, deipuis ce jour, trOU!Vé, nous !'espérons, un juge favorail>le dans le divin sawveur. Afüt que notre aMianct aivec le Sacré-Cœwr de Jésus ne

tombe pas en OUJblli,Nous avons jugé utiAe de [a renoUJVe:ler . Au cours de Notre voyage à Rome, Nous avons fait part de cette intention au So:tl!Vera.in Pooitite, et non seulement Sa Sainteté Nous a approUJVé,mais, pour Je jour où sera renoU!relée la consécration sotenneJlile du diocèse au Saoré-Cœur de Jésus, Bme a accordté à tOlllJsles dioœsaiins sa bénédiction paipale en même temps que la fa. veur de pouvoir gagner, ce jowr~à, aux con. ditioolSr ortlfoaires, une indu:lgence • toties qltlloties.» « Nous o:rdoonons don.c qu'en Ill. fête de 1' Ascension (13 mai), dians toutl!s 1es églises d,u diocèse, la consécr,atfon so 1ennelLe au Sacré-Cœur de Jésus soit renoUJVelée •. Et comme l'écrivait, i,] y a ving,t-sey,tans, votre vénéral:J'e évêque, Mgr Jardinier, d'heureuse mémoire, Nous e~pérons, Noos altlJS6 ·i, que • grâce à cette afüance avec Je. Cœur de Jésus , les plus riches bénédictions qui jau,Iiis,sent de la ltessure de ce CœUrr,se répmdiront sur tout le diocèse, sur chacune de nos paroisses et de nos commu,na,utésreligieuses, sur tou'es nos famiHes, su,r ohaOUltlde nous.•

,,Masœur,mieux vaut . ,, ne pas savoir... =

Quatre enfants, dans ce'l'tefamirJ!e.Mais œs quaJtre é!taient ma,interul!lltdes vieifüa,rds. Geneviève aJV'aitpa,ssé sa vie dhez les sœurs de Ohiairiité.Jea:n ~!,ait l'un des p!'tlls zélés cu4"éS du oanrton. Jeanne a'Vait élevé une nombreuse fami!llre.Juil.es a,vait presque autain1 de fils et de Hfüesque Jeanne. Oeneiv·i.ève, la Sœw· de Char:ité, fêta Se! Noces d'Or. Ce ftut le dernier revoir des qua· tre. TOUYJhantrevoi!I" auri:ouirde :l'aînée qui s'est vouée aux œuJVres die Dieu! Dans lt ra,rll'oi1:du cowven1 les quatre eurent un col· loq,ue 1otlit intime. 1. Jeanne, la plus jeune de ces vieux, Ja plus causeUJse,la pLus 01UJVerte , demanda sans dét0tur à ]ra sœur : - Geneviève (~]Jlelui donnait son petit

85 nom) si c'était à refaire, entrerais~ encore en religion.··, à ,s1JiWOserque tu eusses de nouveau tes vingt aus? - OUi, oui, réjpondit Ja Sœuir deux [ois

ce .sang die mon sang et cette chair de mà chair! Bille naiquit au p'.u,s fort de la douleuir dans œaiqueuie mes fi.:s et mes fitles n'ont dimi. nuée, quand je oovins 'leur mère. Erie grandi,t sœur. qll!andje me cOŒ1JSumais de orai:nte et d'angoi,s- Et si tu aivais SltlJ d ·a,va:nœtou.t ce que se voyant :es enfanits des autres courir à ctes t,u ais eu à sou1ffr.frpendant ta vie ircligielllse? io!ies et il11Viterles miens. Elle atteint son i.a Sœrnr devint très grave: zén1th maintenant qrue mes cheveux ont blain· - Toute vie est UJ!levoie, di,t-e1:le.Cette chi: - je me sens dowl:i,ementmère, rega:r,voie a des détou,rs et des contours: détours dant les enfants de mes enfants... Mais t,u i,n,soU(Pçonnés! contowrs pénib!es! B]l[e a des as raison, ma sœiuir: c :Mieux vaut ne pas montées aa1dues, des 1Sunpriisessang11•aintes! connaîltre cfarvanœ; oo n'.auraitpaslecoUll"agc; MieUJX V'<l! ut, n 'esd-œ pas? la croix p'.us fa.ciùe de mrurdier. » Dieu soi.t loué! j'ai fait !e sig\lle et ,tius gaie. Mieux vauit ne 1pas ]a con.naître de la croix a~ant de donner mon cœu!I"à cet d 'a~lllice en tous ses ,eontoo~s et détoors . et j'ai regardé looguemerut le Ciel. .. shol11Jl11e, BeaUJCOUUJ n'auroient pa,s Je courage de mac· ni. dier! La Proividence est pleine d'égards en noUJsvoiiant J,'avenir. Mais quiconque, après Les deux sœurs ayant paiz{é,i1Létait juste un siigne de Oroix et oo regard vers le ciel, qU1eles frères eussent leur tom . a mis la ma,in à la dhw-rue et regarde en ar~ Hommes, ils .furent concis et rudes . 1ière est oo dléseriem de la vie, un ,lâche... ]'uUesdemanda au prêtre: Non, Jeanne, je ne retournerais pas en airriè- Et toi, aibbé, si c'était à refaire? re ! Je serais trop ing,rate! Je referais! - Et si tu arvais su d'aivaru:e? II. , - Quand même! :Au~s, en gnüse de revanche, elle demanda: Mais VOrtl!S en voyez parlais de l'IUJdes, - Jeanne, si c'était à refaire, en!rera is4u ~OU/S autres curés. encore d!ms l 'é!brutdu, mariage, à sup.pos.er - Le sats.tu, Juil.es? Tu ne t'en fais pas que tu eusses de noUNeau tes vingt ans? llille idée. Ill fawt :Je cœUII" et ,Jesidées d'un prê- Oui, je le arois, réipondit-eHe. tre pour comprendre 1es joies et les dhagrins - Et si ,t.u ,a,w.is su tout ce que tu sais Ji[ faut sa foi, son idéail, ,secrets diun .prêtre. mainteruan,t? Les soulranœs dan.s ta chair, tions: towte une éduà la na-iss1anœde tes filliset de tes filles· 'les ses éludes, ses mél:ii.ta soumfu,a 1nœs dains ton cœur quand .l'orag; des cation! Nou:s nous entendons, nou:s deux, frè· tu ne me comprends pas pleipr~mières passions gronda dans leur a.me; res; po1.El1!ant je füi vu .plus d ·u,ne foi,s. Eh bien! neiœnt, les joUJrs de mue1ri:edoUileur quand les di·verautrefois) on{ su:rgi oui, nous en voyons de rudes! C'est p0 mquoi gen:ae.s(t,u me le C0111ifiais je &ui,s de i\lrvis de no~ boruie sœur aînée: entre le iJ)ère et la . mère sur la méthode à bon Dieu fai-t bien de ne pas nous dévoiler le des enfants; suivre au suj1et de l'édUrOaMOill les ,pewrs à fawmdhe des ,sédudions qllli faivenir! Le bon Dieu a bien fait de ne pas à ving1t aoo les contours et Ies giuetllentla jeunesse . .. : on dit que toutes les me mo111trer mères passent par ,ae dremi.n! Si tu aivais détours de moo. dhemin: Je n 'alUJl"aispas eu ...!: su... aumis-tu quand même dhoisi œ que tu HeCOIU)fage de mardher! Il y a eu J'iM'tlls(oo i.'iJLlusioo?.. . ;woine providentiellJJ.e, coup as dho1si? - Oh ma sœur, ~ondi,t-elle, je suis mè· d'q:>eron polllr lmcer ,le coursier! En avrui,tl re, mère aiv,ant tout! Une mère pou~mH-el·le La baiai 1lle de la vie se gagne! regreffer d'être mère? Que'Lles attadhes mys- Oui, mai·s l'i1hlusions'en va! 1&ie11,ses, ô ma sœwrl Queille a,ffection pou!!" - JJl~ste la foi en 1a Providence, la if'â·


37

36 œ de Dieu, et la ,phUoso1Phie pratique

vie.

.

de 'la

.

- Mais quand on ~·est foU111voyé? . . . Amsi, tu ne di,ras pas que ma fillle aînée a choisi la voie qu 'il J1ui faij,lairl.Pauivre enfant! fl.ie a fait Wl maa-i~~ ma'ladroit. Plris, à ce ~ue je ronS/talte,eUe aggra,ve la situation au heu .de U?am61iorer. B\lle irrire son ma.ri par des airs de [)iéœ illllPOrlune. Je sOlJ!l)çonne même qu ' et:e s'impose des sacri4ices qu 'elle n ·a pas droit de s'inwoser, élant é,po:Use. Elle devrait aivec sa tante . Avoue quelle être au COONen.t aurai,t évité cette mafo.dresse, si el1e avait su d 'a1vauœ ce que lui réseJ1VaU le dhemin!. · _ fJt es-tu sûr? I:illleeftt peut-être été plus nruadroite encore! Mais, il ne s 'agit pas de théorie: il faut qµ 'eilll~tire de sa situation un part i praiH,que. Elle le peu,1. EHe le doi!!

!e

nal, qui peu!, en Jésus-Ohris ,t, prendre u111si gralll.d sens, tourte la résignation et tout ·Je courage d'un cœur uni au sien y trowvent leur mot d 'ortltre : • Le vin est tiré , il fa1.IJ!le boire • . Je d is qu·aivec la foi et la vdlooté du bien, e11Jepeut a,11r ,ivet t 1&. bofre - . . joyeUiSement ... -

Ces pa'rd..es me font du bien, dit Jean;

il faut que tu lui par'Jes toi -même.

_ Oui! ces pa.ro1es soot belles, s 'écria lt Sœur de Oharité; el'les ont une vatloo.r imm6diate pour plusieUJrs .personnes que je COii• nais, et qui se désolent croyimt avoir manqué u111epa,rNe de JeuT vie et n 'a,voir plus qu'à se déserrer j u.squ 'a u bout du chemin: veu:ves de l·a giuePre, épouses que Dieu ne bénit pas, mari don,t la compagne de v,ie - quellùe femme et queJlle mère! -a été ra,vie par un tré[PaS in~Îlllé. . . je sa is bien d ·au<t:res~: uue IV. Sœur de ChaTité n 'est-el~e ;pas la confiden te Jules so,Ulî!Arait de pe.niser, au milieu de ce des soUJllfpmt,sdïd-bas? ce que tu viens de coo.1:ialljubilé, à la douJleur de son enf~.t. dü-e mo111frère, me senmla towjollifs vra i, - comment s'y .prendre? demanda-t-11. ' ...&.,., , ma is je n'en étais pas assez 1.,.. ...êfree. · · - Il faut qu'eltle se ral()ipeillele joli mot de _ Pan:e que tu n'avais pas assez médité Saint François de Salles: • Dieu nous veut la ~panse de ta Vie Pge à !'Ange de l'An.. s,l.Jjl" parnois dans une barque où i~ ne no~s a 1 point mis • . Dans 1.IIIl oas analogu~ un ~1ewc no11ciation tu n aJVa'Ïs .pas, ma Sœur, assez cru à la forae divine du «Fiat» chrétien: sa,viaau: ré/pondait en sulbstance: DLeu n orga« Qu'i,l me soi t fait selon voke paw le! • A la nise ,pas nos errewrs; ma,is i'l les .permet, et vie] à la mor t ! Pol.III' qui n!a pas e.u le bon~c noilre humlblle soumission, avec 1110scou· heur de d'ire œ « Fiat» au début du chemin, rages, il les utïLise. . . Du reSire, est-ce une [e pilus gn-and bonheur est de sa.voir le dire fauie? A-t-elle cru bien faire? Est-ce un conen coo,rs de rowœ; pour qui a marché to111e cours de circorusibmœs qui a fo.rgi ses ,Jiens? vie sans Je d,i,re, le SUŒJlrême bonheur, c'est Dans ce demier cas, qu'etllle reste donc dans de le prononcer , au bOUit, a;vant de se couda paix ei s'efforœ de se p.rier à l'inévitahl~; Ce « Fiat» vaut beaucoup mieux que de cher. qu'ellùe u~ilise ce qui est eau lieu de tout piéooruter :es p '.aos du Très~Hau't et de murtiner s.ur pliaœ » eA de rendre son mari rna.1nmrer deivnnt le voi,le qui nous cache l'avehewrewc par ses plaintes ou so n air de soufn ir. Fiat de Marie , «Fiat » sans condition! Fre-d~ur, au Lieu de tOUJtgâter pacr des impatiences c sa11,s foi! » Mais, afors même qu ' IQ renfenn.ait en l11i des d,oiuUeurs profondes co,!111ll11e l 'Ocréan , crue lles comme te poignaird el:e aurait pair sia faiwte emgagé un faux départ , qui s 'enfonce dan.s le cœUir! D'instinc 1, eYe ltlléoonnu sia vooru!ion et ,par là stérilisé toutes a comJl)'fis qu 'i~ vaJait mieux un généreux ties œwvres, je lui dira,is encore: < Conliez « Fiat . que de savoir d 'avance ... vou,s. votre vie saicrifiée par vos mains pew( 1

sa

se rellever ,par des mains plus fortes. Les mains de Dieu re lèvent et transforment c.equ ' on y iplla.œhrunJjlement . . . • Au lieu de se modondre, qu'ehle enno!blisse le proverbe ba-

v. ,La ReiJig'ieuse pcrit !a main du prètre, son

frère:

_ Peux,tu, ~mait1.da-t-el:le demain encore, · 1plan:!es;1les f;eurs éclosen,t de touies pa,rtts; les ~ébrer la ,messe à la Communauté? gazons reverilissent; ,la terre se pare d 'un _ Je le puis encore. mante-au de ,~rdmre qui réjouit les cœurs, re_ Bh bien, ,promets-moi de la dire po u r pose la vue . Les oi,sea.ux, œs frêles et gentillque soit C01I11Pris par nous et tous Jes nôlires les creatuTes du bon Dieu qui, perudant t'lhile sens du Fia'! de Miarie ... seira le pltLS ver , aivaient œssé lem· babil:Jage et se.m!Jlaieuit beau présent des ,Noces d "Or. ne plus dha.nter ·le Créateur, te matin à l'au ·· AiŒ-i finit le colhloqwe in ti,me des quatre be et le soir a11 cr~USC'U/le, ces charmants enfants qui étadent déûià de6 vieillauids. fi p,ré- petits oiseauoc rernmmenœn t leur ramage, en pa,ra pour les quia.ire Je Fiat de l'arrivée au un concert paJTfois assourdissant et disen t à port. (Extrait de ,,Beflhléem''). 11homme: • Ré/jouis-toi, voi,Jà 'le printe1111P5! » ,Le sdle.il!, enfin e$( plu;s clhaud, i'l paraît p!ws bri,~!1aint ; ses visites sont plus fréquentes, rpi1uslœgue•s , .ses rayons vivifiants acl.ivent ce ,revei'l de la nature; et, en même temps qu 'ils réah:au1flfent 1Ja terre, msran iment le courage NOU/S sommes encore en hiiver, mais bien die l'honnne. A œ moment tout nous invite à tôt le pr interrtfPs va renaître. Arrêtons-no t1:5 l'action: les tf'aivaux des champs re,prenn:e11.1t 1 un rrustant all) contraste que présoo!ent ces · eUJr activité et le JooouretJT crellSe son sildeu.x éjpoques de l'année, contraste évident, lo n, pol.Jjl"y déposer l'a semenœ féconde, es· qui pou!'l'a se'l'Vir à comparer les deux états .poi'r de sa nombreuse famiJl.i:e. eJGtrêrnes du dhrétien : fêtat de grâce, J'éta1 Le contra;s•e entre ces deux saisons me de ,pécihé, J.a vie et Ja moflt sumatuT.eJ'.lles. semble .bien !l'image du êhrétien qui, sous Qu 'es,t-ce donc que l'llliiver? Pouir la na• !es i111sipirafümsde Satan , a faiJJnià son devoir , tare, l'hiive.r c'est la saison morte de l'ana été tr,aître à ses engagernien1ts, à ses ser née. Il es t ~.nnonoé par 1a cltwte des feuill1'es ments, ma is q,ui, touché pa'r la grâce, rev ient et raivit à J'a1Uiomneson manieau aux couleums au delvoir et ren:aît à la vie di'vine . variées, pouir laisser Ia nature dans le pl:us l'âme du. pédheuir , comane dians la 1DaŒ1,s corqp1e1 dénuement. c'es t le f.roitl, ]'obscuna ture penda!ll.t 11.'lhiive.r, Oh! quïL es·! triste l'hiv ·er, surtout pour le rité, lia tempête, 1a sou!îlfranœ lia désokl,Hon. mal:theUJreux!Pour lui, c'est la saison de soU!η Son fume esit d~pouiil!lée cLu manteau de Tinfraaœ. Le froid, la neige , la pluie, Jes vents noce nce, comme les arbres de leurs feui1li:es; qui soufifllent avec rage a;j,outen1 à sa m isère, fa grâce ne ciroli le ,plus en elile, comme la l ses privations ordina ires. sève resite inacbi·ve · da111Sles pianies; Je vent ,La terre dêsd'ée n'offre aux regards qu ·un des pa ssions, le froid de l'égoïsme, les ténèsol nu , des aribres Sa!US feuiihl'age; rarement bres de l'incroya :nœ envalhissent tour à tour le ciel mool!re fUiitLveme'll.tses bea~; l'astre son fune toUJrmemt'ée; et, de même que dan$ du iouir semlJle cl.élai;sser notre globe: en un la na ture bien des éJLéimentspérissent lorsq ue mot·tout est tri •stesse aiban:dion et soudifnance le froid esi tro,p rigouireux, de même aussi ' beaux:ol.l!P. ' poor l'âme ennemie de Dieu agon iSe e.t meurt . Le Mais voici venir le printerTW5. Uh iver Soffiei ,J de jlusti,ce n'e,s;t plus fü. ,pollj' écl.aker agoni.se; et si, aJVBClui, ne d1'siparaH pas la ses ,pa,s et rédh,auft1ferson cœur. souffrance, du moins e'llte de vient plus s~ •.Mia.iis vieruœ le trionwhe de la grâce. alors portai]j]~,moins amère, cacr ta nature en lete toult se traus.'fonne . Le repent.ir sincère, rallous invite à la jo ie. moor ardent, la fo i ag<llllisa~te, Ja confian :ce I..e prin teIJl)s, en effet, c ès~ un grand .ra;p,- ahsdJue s'eniparen,t de cette âme et en cllas~ de vie qui s'qpère dans la nature . La sèsent J.es viœs et les instincts pervers: 1a luft monte abondante dans le,s aŒ'.bres,dans les mière repousse l' oibscwri,té, la challeur de l'a-

ce

•• L'Hiveret le Printemps

=

1


89

àS

ne: ba,sà joui,s, petits sOUJliersdécooverts, roQuanJd on a J'l}10nneurde manier de !'in· be aux genoux, corsage owvert, toquet en tUJr. flluenœ, elt cmn,sllll1 pa)"s comme la F.nanœ,ne baneruonœ sur Ues yeu:x. Tout cella ruisselle dievrait--011 pas senilir sur s,a conscienœ que[· dea.u,mais il recoonart son modèile tout de ques responsabHilés ... ? g1ên}e,.. soo • modèlle d'hiver•. On l'a pulCes bais à joUJrs,défi au bon sens. . . cette luléen série dans rJes gmn.ds magasi11,s, et p etite robe .. . cette lingerie aux !3J}andhiss,a -

n'ont ni iles resS1ourœs,ni !e temps, ni la ~ tloortépow réagir. Auss,i, touuolll"Sdans SOl!l cerveau fermen. tws rclllewissent dans cette terre naguère dé- te-~-i'l ,queJ!quechose. sol:ée et maintenant fécoudée par la DivinUé. - Que ce soit beau . .. qUJece soit afü:eu. Oilra vu /Pantourt,dans la neige, ie brouilfard, O nJa,lwre!,que tu es berne 1ornque tu le pa· sement laid cOl!l1Jlre celte année, qu'importe .. , la p:uie et U:a/OOUe. .. res des atours va,i,iés à 'l'infini qu~ le Créa· Dixi. . . J'ai dit . . . Et, à .tel ma,riage suprê. Il faut tWidemmeotune grande cha!eu,r d 1. tewr fa donnés en pa,r'age! je te saq,u,e, et, en me, j 'ai nus Ja damoiseilded1tonneur en cor. ,nagin~tion IPOUr oser ~qer cela u,n « mote contempllant,je ne !Puis m'en-.pêdher de jeter ,sagevio!et et elll jupon de dessous bila.ne,sans dè'e ~f,hiveT».. . Mai$ Mimi-Pinson est si vers Dieu. un cri de recOŒllllaisSla!nœ robe. 5,ciJe , sri mowtonnière, si enfo111t quand on lui O cœw pur d;u cha:'étien,je te sallue aussi : C'est moi, U'imrneruse M,adhin! montre du, ll'uJban,de Ja ,cowleur et du prinje v,oi,s, en toi, plus que toutes les bea:u,tésde teq,s! la terre réuoies, pu:i,sque tui es l'irnaige même A ce moment, [e trltmwa,y s'a.nrête ... de mon Dieu et que par sa grâce sainte i'l !Du bout de son g,ant, Je cOUimtrier frottela demeure en toi! ,Le couturier observe sa voisine. Res'er IPUI'IS, afin que nOUISsoyorus tou· g1laœ embuée. Comme elile esit pâ,le, œtte petite!.. . Com· jowrs les amis de Dieu, afin que notre vie On arrive PllaceOlidhy, la voiillll'e déjl meses yeux i5out œmés!. . . On sent qu·eble soit U111 continucl ,printemps précurseur de oon~rA:ètene prend l]Jll1lsque personne . a'a rien sw ùe corl]Jls... qu 'e!J:leest gedée ri'éfé éterneJliqui nOUJsest réser:véJà-'hauit,tel· · Towf.eune foul!e de petii':s trottins consierpique dans ses [JlliUJV 'res os. Et puis, par mole est dom: l'<!.conctlws,îonde ces countes ré- née reste fü 1SIUJI'Je refoge, pau<vrespehi,~ oi• mmt,lll.l1e,touilCsèohe secoue il'enfa11t. ~o-ar d'ERVILLE. seauilCfriss01llllrul/tset mouillés dans cette piu. flcx:ioos. le ,contraste afo11s est hUJrtllanten1re lui, vieuse ma!linée de fé,v,rier,perdu au milieu de .. .,. couturier,,san.,oflëdans son caUori!ère,et cette œtte plaœ, œl!"rei'ow liu moode, et où soul· peti te chose humaine, frêlle et soufüante, dans ffilen t brufallement tous ~es cou11ant,sd'air de œWttoirte d 'ainaignée à fa fois si caime!loteet Monlmarlre. si dlid1ement mesurée. ILe coult:urier .regarde. . . l1l J'iini1éresse,œ .U s'est rudement bioo servi lui-même, Je troupeau piullticollore et trempé, .. . Presque Haut ein coulle.w, sa«igjléjUJsqu'au menton . .. Mais, vira,iment,il aUll"aitpu être CX>Utwrier! toul'es, ,sans ,s'en douter, s,0nt habiilliléespar dans sa peliissiefolUJl1rée, ayant bien ohaiud à m peu pl!UJSprévoyan~ (POUr les autres . · , . ,Juj... Voici •'ta petite robe 55, des Galeries. ,. U,a gprge, b[fe!l dhaud aux ipoUJmons,bien chaud. C'est tout ce A,u'iil a troUJvépotm" cette faitJJtre petite 90. . . la cape, sa cape à [ui l ~ l'estomaic, bien dhiaud au venitre, bien chaud apid peU:t-être de foute u,ne famible q,ui aux genowc, bien dhia,UJdaux pieds moeilileuse- 1201. .. ~ swr son g,ain là~aut et là-bas dans Bviderrnnent, un joUJr de pluie!... Lui il men,t guêtrés, ;Jegrand coUÂ!uriera pris, ce maqailquêrmrr1sa.rde de ,J, a Bwtte,et dont un pa· a de,s,s,itnédams so111 :bureau, hien au diaud, tin, pour six sous, le pr,ollé'fairetramway· . · RIU, peurt-êtreaus:si, tfut tué à ila guerre. On ne peut jpa·s a>ense:rà touit!. . . , .persoone1 éfant griwé. son cfü.a!ll)fifeU1T Combien sont-cllles, œt hiver, q,ui, de ,par ,O'ailJlleuJns, Ilets 0aoUJtidhouçs111esont pas lai, sa 1narresitéJe ,coutuirier, gèleiro111 t ainsi, Ert pu1~s,cella IT'amwsede pllooge·r, oh! de faiis 1pour les dhiens! . .. tlltinet soir, dans nos rues, tferont des brontemlps en tOOJjps,dtan,s Je ,popu,!o. . . de se re· Et puis, quoi . . . ? ,I] 111e des oblJ.igepas, cet me.füe en plleine 1Pâte!... ~' .des tubercufoses, s'en iront fi.nir à petites~llà,,à prendre sa can1etotte! · . . Pour 1\4,itail. . . eJlles, esl])oir de dem~in. . . el[es Cella 'lui fécoold.eses méninges. . . ses mé· ta111t,si! ... pui,stqu'il n'y a pa,s autre diœe 4Uiont vingt ans ... el!es qu 'on devrait déninges CO\J)ieuses,touteSrU)uissantes d'où s·~ dans Œieu:ns maga:sin,s et qu 'on • !Lance• toUladre , comme des e,ri,fiants , COll!treel]Jes-mêU,atbore111lles lhaiUlfls dléorets de Ua Mode dev.ant jOU11su111emode e.t q,ue la femme est un liè1111 ... aNeC une lesquel!s .!es femmes s'age11:ouilntl11t ge swr Jraviague de cei'te mode. rer:veul!"d'eS!Cllaves, ldJwsserr t-elrresmême en moua-ir... Arve,Cœsar, moriiUJri rte s,a:iufant!. . . fi min.; sa grO/SISecervdlile d:e mairchand César, c'eSlt ~ui! .. . Le coutuirier est d,istrait de ses réftexiOIII dieviote , un !Peude hoo:te se g1liisse1out de Car c'est l:Uii,Je gmrud cowturier. . . le grand ex''~rieures. . . . :Voici ,une jeune fille qui a Chose . . . du quartier Saint-Honoré ... celui iréu~si à monter, etle se place en faœ de lui, ,qui habi~le et déshabi:L1etoutes les femmes qui C'esrt le type de Ja • petite main • parisdmour divin rent)l'.'iiœ le fu-oid de !"égoïsme. Dieu éclaire cette âme de ses rayons divins, ,raît respilendissan i et les ver· et le j ou:r aJP!Pa

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Modèled'Hiver

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ges coa.teu.x,. . ces copsages criimi111dlllement ou'Ve'ci,s, si oo ,les mettait sou1s le pressoir, !e sang des pa.,UJVirers en découJleziait! Et de ce ,Slang, lui, ae ~ziand coUiliurier,i'l e,n a s1.11r les 1111a i1111s. Et, pow Ull1efois, la première peut-Hre, il .s'en rend un peu C<JITT1)fe . tMlai,s,d~à, et vite, il résiste à œtte :pens.ée lointaine de ,remordis.. . ]es affaires sont Jes !. . . o.n gagne {a.nt d 'airgent a,vec des a,l1f.aires! bais qui dul!"enthuit joms! .. , S'il y a des petites jeunes dhirétierunesqui en meurent, i,l y a· uant de grns ijuiifs qui en Y:i".ent! . . . Et jpu:is,i1Jn 'est pa,s dh,Mlg'.é de louit ce petit mon. de-,lâ ! . . . Tant ,pis poUJf qui rudhète sa rnardhaindÏJse .

~ E't ,poll!l'lant, vrai!. . . i·I reslte gêné dans ce tramway. Ma/lgré sa grosse pelisse, icla frnildi à ces petits pieds d'enfant, et cella l'ill1jpressionne de voi:r ces pauvres dlaviouiles en allumettes se sowlever brusiqueme.nitsous une towc qui .sem.. bile déchirer la poitrine. · ·· La sensatioo est même tellement forte que pet!!e,le coutwrier descend want le ,1elilnim.11s de l'Etoi'le. Mrais alloTs, a!':t.umamt un bon dgaJre, Ïf} se secoue: - Qu'iai,;jedonc ce matin? . .. Et tir.anit ,u111e bouiifêe ])]eue, et regaroran.t sans le voir •Je f/a-et..ivientde la p1 ace où Ja p'iuie promène rageusement ses raifu!es: • To.ut de même, si j'étais son père et si « ellle» était ma fillle! .. . --

PIERRE L'ERMITE ,

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t L'une des ,causes ~es piu,s fréquentes et !es plu;s !Profondes de notre avers,ion vi&-àvis de œrla~nes perso111ne s, c'est que nous devino1111s rqu'e'llles co11111aÏ'ssent nos défauts et misères .


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Trois mauvais procédés d'éducation 1. \Les1FAJUSS5S PROMIESSES, celles que ,Jes pa!renfa font à un enfant et ,q,ui jamais ne ,sout ·suivies d'exécu,tion. Que de fois vous a,vez en,tendu une mère tenir à son enfant des rprqpos comme ceux- r i: klllions, ne p!ewre 1Jl,1s, je t 'achèteTai une belle robe ... Donne· œlla à ton pefit frère, tu auras tout à U'heure quellque chose de bien plrns beau ... Va •vifo faire cette ·counmission, quand 1u reivien'Cl1rns,1je >teforai faire Ulle beiHe promenade. fi m~Ille awtres !flll'Oil11esses parei'Hes! ff..'ooliant,ne voyant jamai.s rien venir, perd confü,nce et 1owt naturailerœnlt i~ se dit que lie anensonge, ftes tronrqperies, Ilia l:llwp]iciténe sont l!)alS des rfau,tes, pui,squ,e même sa mère en use ~ tou4 JPI'qpoSpar des IPl'OIOOSsesqru·

elte ne tient pas. AdOUJtez que œ procédé 1Peu ~icat,

,Join d'rumener O'enlfaintà ll'obé issance, sera bientôt fa source de r~pll:i.ques vives auxquellles on n'awra rliœ à rétpio.ndre. Ne 'f,erait-ii paJS mieux de consemer un pe· tit acte de mortification, :de fa façon suivarnte, ipar exe111fP!'e: Quand Jésus était petit, ·Lui., ,ii fais ait tous lies uou,r.s des sacrifices, fais ,compne llui; i l te rvoit, tu sai,s, et i.l sera conitent de voir qu,e tu veux il''imiter. 1

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2. îüIB HU1MJI~A110NS dont on abu,se aivec les pefüs coupables. Un enfan~ a.it-i:l oonnmis une faute? On ~a fuit remarquer 'à ses petits camaraJdes, à ses frères et ·sœurs: on attire htfention SU!rŒui. S'iî l(Jl'eure, ,ou aüoute: Vo,yez comrue i,J est heau. . . Ecoutez quellllebell".evoix H a . ... Tournez..vous d'e ce ·côté, a~in qu'on vous voie bien. . . Et quJa.111d d'enfant es,! bien en éviiklence: A)1Qions,maintenan~ , pleurez bien !or!, etc., etc. iEt 'l'on s'étonne pllus tard d',awoir des enfants ,viudÏicatifs, potriés à na ihaine! A qui la fau~e, sino111au!X iparenlts? D'aurtres fois, on dira à 1l'enfant qu•rn est

un so.t, un 1Digaud, un idiot: on .Je co~arera peut-êilre là lllll fou du 'V'oisiuage; à tout boUt

<lec'hamp, on &er,aremarquer sesi ma3adresses. Et pllu.smrti, 1quand ,!'enfant auJila grandi, on sera déso'lé de rvoir qu'iJli11t'a !(Jasde d(gnitft 3. 1JES RLA TI1E™iES·

Quli n'a entendu, lbiern souvent, une maman dire à ·ce iprqpos de ,son enfant, et en sa prêsenœ: Ill e·s4 bien precoce [)OUT ,soo âge. Jamais ,je n',ai vu d'enf.a.nlta'll!ssi inte11igent ... Je ne sais oil il :va chercher tout ce quïd dit ... ~ n'est ipas ,parce que c'est Ile mien, malis c'est une me,I"Yeille. .Et mi~le autres .choses du même genre! de ces douces rpairollesré,La con~ueru:e piétées à qui veut Oes·entendre? C'est que n·'e.nfant pl'us tard sera rvani,teui, plein 'cle 1lui-même, insuworta:lk aux au'tres.

Variétés UN CHIEN FIDELE Un terrier irlandais, doot les aiventures sont des tplus cu:rieus.es, termine a:ctuellement sa quarantaine avant d'être !l'en.du à son mai• tre: 'En se.ptemlbre 1914, JMues Brown partit rpou'l· J,a ifran.œ avec le régiment du North Sta,fforoshire. 11 laissait en· Irlande sa femme el son chien Prince. Puis Mme Brown se rendit à Londres et, un beau jou,r, Prince disrparut sans qu'i,1 fut ipossible de saivoir où il a:vait rpassé. -Mime Brown .fit 1part de cette ;pe·rle à son mari qui un mois a.p,rès lui éori· vit rpour lui dire que Prinice était avec 1ui. On ign01·e coomtent le. clhien fit le voyage d'Angleterre en France mais on sait qu'il ar· riva subitement à Armentières, reconnut sOII maître et lui fit fête. Le régiment ruwrit cette nouwelle et 1 le le:nl:lemain, ii fallut que Prince ,parût à la revue, car le co1onel ne ivoulait rpas croire à la chose. Dès ce moment, Prince, deNenu Je favori dUJ régiment, l()artagea sa vie et rprit pa!l't ei tou,s !les combats sans If sou:cier des obus et des hdles .

Supplémentdu 3-1°.f.de ,,f &cote"(1920) Ladévotion anSacré-Cœnr deJésusg,iés 1Fin tl,u Mandement de Carême/ Si nou,s vowlons que l1a cooséoratio11 du diocèse au Saioré-Cœll'rde JésUtS ne reste pas u.ne simple foi11IIJU1le , ma,is qru'cl'le produ 1ise des [ru,its aboodaints, il faut quà ce Cœu,r Sa· cré u11trône soit érigé da,ns les famfülles, car la tamilJle· a besoin, eLle aussi, de Ja protecHon du sauveur: elle est un sanclrulafre que les dangers menacent de tous côtés. On veut 1 ébranler I ind,i.ssoJ!'llibi Lité du mariage et, à sa place, établir l'amour libre; on cherdte, pa.r des mo}"eil1shon~eux, à tarir dans la famirne }a sourrce de la vie, afin de jouir des ag1l'é· ments du mariage, sans se proposer de réa· tiser son -but essentieJI; on cherche, pair des écrits pernicieux , à reilâdher les liens de la fidéli'é conju:g,ale; on dherdhe :à e11GelVer aux prurents 1'amour de leurs enfan~,s en leur prê· chant la rë.vollte co,ritre Jlau~oriié. iMajs 1es dangers les plus g,rands son t ceux qwi mem1oent l'innoœnce des jeunes gt:11s: dang'er pour œt!te innoC'ence, les Jectu,res et les images in.coo,venantes, Jes paroJes licencieu:ses qui fraippent 1eurs oirei·fües; dan. ger, \es füéâtres et ']es cinémas qui, sans soru. pu!e, 01füent à l'eapr;it un al,iment coupab[e, ou bien mettent à dessein sous les yeux des scènes qui sont un ,poison violent pour l'inooœnce de la jeunesse; d:an.ger encore, l'abus du SiJX)ll1t, les danses , lia liberté laissée aux enfants qui en pro~itent pour vaguer çà et là, hi nuit, s:ains être sU111Veillés pa,r Jetnrs parents. Da.nger aussi, et g.rand danger pour la ~nesse dJu côté du • rvêfement » . On ne re· marque point sans regret que d'e:x:œrnlentspannts eux-mêmes, enkaînés ,par le désir de auiY'l"e la m,o\:le,n 'habH!en,1 plus leurs enfants d'u,ne manièr-e décente, à ce [POin1que, peu à peu, on perd le sentiment de la modestie . Queles pairents ohenJhent à vê'tir leurs enfants avecgoO't, œfa se conçoit; mais 1e trésor le plus p~ieux de l'enfant est la pureté et il mttque les parrents, que Dieu a établis gar·

diens de cet 'e pu,reté, so,ient v:raiment aveupo:u.r exiposer eux~même.s au dange.r l'in· nocenœ de leu,rs e111fantsen les habitiant de façon incoovenan te. Iil n·es,t pas décent que des enfants portent des vêtements qwi ne leur courr,rent pas même le,s geno,u.x. Des femmes même et des jeunes fi11esont adolPlfédes modes qui ne sont pas com;patililes avec l.'honnê'.eté chrétienn ·e. En outre, dans cmtaines paro,îsses, des jeunes fille•s se présentent à l'égùise et ju1S)(Ju'àla sainte taWe, la tête décoUN'erte. Cette coutume ne .peut être tol&ée; !'Apôtre ne d,it-il pas: « Toute femme qui prie, n:'ayant poi nt la tête cm.1~rte, déshonore sa tête. J,ugez vou:s-mêmes s',i,l es4 bienséant à une fem· me de prier Dieu sans a1Yoir un voHe smr kt tê'e. Ce n'est poinrf là notre coufume, ni cellllede l'Eglise die Dieu.• (I. cor. 11, 5, 13, 16). Et d 1aqJ1·ès u111autre feXite de la Sainte f.criture, « les femmes doivent être vêtues comme l'honnêteté le dema.nde et se pairer de mo:d~s~ie et de chasteté.» (1. Tim . 2, 9). cet· te prescription n'a poitlt été abrogée par l'E· g1ise: bien plutôt , elile a été renou'V'fl!ée et inscr,ite da,n,s le nouveau diroit canonique. Ce code des lo•is ecdésioas'tiqilles ordoon• que, dans l'église, les hommes restent la tête décowver:te; 1es femmes, au contraiire, ne doivent paraître dam !'égü'ise et sur:toot à la ta· bJe ,sainte, que vêtues ho111nêtementet fa tête co111Yerlte . (Ca111on1262). En nofre qualité de gartliien des mœurs, Nous ,wons le devo ir de signaler ces abus et de travaiUer à les écai,ter. Nous nous adres· sons donc tout (\l'abord a.ux mères chrétiennes . Lëduca,tion des enfan~s est en tr~s grande par,tie•remise entre Jewrs maJins et, un joUT, elles a,u,ront à en répondre devant le tri bunal de Dieu qui leu:r demandera si elles ont ,aivec tou,te la so11icitwde possibŒe, vei'l,Jé su,r leu,r 1résor le pliU,s précieux, sur !'innocencê de leurs enfants. l,J serai! bon que, dlanJSles réunions des mères et des jeunes fil~ les clwétiennes on s'ocoujpâit de cette question: conmrent les femmes et les enfants doivent se vêtir ,pour ne point blesser la bien·


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