Supplément No 04 1920

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Supplémentdu ~ .f.de ,,f &cote"(1920) 0

T1·oismauvaisprocédés d'éducation 1. !Les! FAUSSES PIROMIESSES,cetles que iles paroofa fo111t à un enfant et iqui jQ.mais ne

sout suivies d'exécu'ion. Que de fois vous aIVezen1ei1druIUJilemère tenir à son errfant des iprqpos comme ceux-ri: A·lll,oos,11ep!eU!rep'l.ts, je t'aclib(erai une bel'le rofu.e... Donne· œ11aà ton pe,tit frère, tu au·re queffqruechose de bien plu,s, ras torut ~ u1:ieu beau ... Va viite faire ce'tte •cOIJIJllllissio111, qui,nct fo rnvjenidJra ·s, üe 1e krai faire une be1He1Promena:de. ,Et milllleauitres !IJ1l"Oi!l1esses pa·reiHes! [,'eufant, !Ilevo.ya:nt:jaana:i.srien venir, perd conUa.n~eet 1olbt natuireli.1:emenrt i>1se dit que 1re mensooge, fos trooweries, ij~ i:llu!plidté ne sont pa,s des faui!es, pu,isque l1tlêmesa mère en use à fouit JPl"qpOS par , des 1PI"omesises qu· eue ne tient pas. Agou1ezque œ IP:roœdé,peu délicat, foiJl d'aimener O'en,faaità ['obéissance, sera bientôt ,ta source de répliques vives auxquellles on u·awra rien à ré/pol1dre. Ne ,gerait-iilpa.'Smieux de con,seiller un pefü aote de mortification, de fa façoo suivailt1e, IPa,r exenw~e: Quiaud Jésus était petit, Lui, J~ bisait fous ~les ûou>rsdes sacrifices, fais ,cornn11e IJui; H 1e 1VOit,üt sais, et il sera confont rle voir qu.e tu veux i)"imiter. · 2- UES HlMUATION6 dont on aibu1se . aivec •les petits COU1Pa!b!es Un enfanlt a-t-il romrnis une fauie? On la œait remarquer à ses petits camarades, à ses frères et ,sœurs: on attire rat!ention

un so(, urnnigaud, ·un idiot: on ·le compa l!)e:Ut-êtrelà oo :fou du 'V'Oisinage;à tout bout de champ, ou Œeraremarquer ses maladreseee, Et plUJStard, quand 1l'enfallit aUJ"agraJJdi on sera désd.é de ,voir qu 'illi11i'a ipas de dignit6! 3. I JES FILA TPERIJES.

Quii n'a entendu, lbi&lisouvent, u•ne mallllll dire à ce piiqpos de son enfant, e.t en sa pr6senœ: I\l e~ biM précoce 1PCJ1UT s0111âge. Jamai, ,je n'•ai vu d'enfa.nita,ussi inte11igent... Je ne sa i·s OÙ il iva chercher toui œ quï1l di'!. . . Ce n 'est ipas parœ que c'est Oemien, lllTaJsc'ett 1.me mer,yeiUe. Et mfüle autres choses du même genre! •La cooséq uence de ces dou~s pairolles ~ ,pétées à q'llli veut qes entenm-e? C'esb que f enfmt p1'ursfard sera va1üte111, plein de 1Jui~Imll1f,ÏlllS'UjP,J)orta~aux autres.

Variétés

UN CHIEN FIDEL'E Un terrier irlandais, d0111tles aJVenturea s·ont des !Plus ,cu:rieus.es, termine a·ch1ellemmt sa quarantai,ne avant d'être irendu à son mai• tre: 'E11 seipterrn)bre 1914, James Brown partit ,pour da !Fran.ce avec ,Je régillnent du, Noril Stat!ords,hire. Il .laissait en lrlaode sa femme et soo chien. ,Prince. Puis Mme Brown se rendit à Londres et, un 1beau jou.r, Prince di.iparut sms qu'i•l fut possible de sa.voir où il avait passé. Mme Brow11 fit 1par,t de cette perle à son mari ·qui w1 mois ruprès lui écrivit ipour lui dire que Prince était a,yec JtH, SUJJ"[ui . On ig,nore comment le o'hien fit le VOYII' S'il IPl'ieure,oo •aijou{e: Voyez comme il d'Angleterre en France mais on sait qu'il aresit beau . . . Ecoutez lqueJlile lbell •:e voix H a .... Tourn.ez-f/ou,sde ce ,côité, afin qu'on vous voie riva sulbiteimentà Armentières, reconnut aoa bien . . . Et qu,aindil'edant est bien en év'il:len- maitre et lui fit fête. Le régiment rupg,ritcette nouvellle et le Jenaemain, iil fallut que Pritlœ: Aj!Œons , ma intenan~, JPqemrez'bien fort, ce iparil.t à 1Ja revue, car le co1ooel ne you:lait etc., etc. iB fou ,s'éton1t1eŒJ~IUS tam d'alVoir des e,n- ipas croire à la clhose.Dès ce moment, Prince. de,venu Je favori du régiment, !Partagea sa fo.rnts,vindilcatits, poinës à ~a "1aù1e!A qui la vie e1 ipJit ipairl l touiS':les ,combats sans Il fau~e, sinon ,auix pareinlts? sou·cier des obllJSet des 'ba!Lles, D'autres fois, on dira à •l'eufant qu\~ ~i

<liens de cet'e pureté, so~ent vraiment aveuLadérotion anSacré-Cœnr de Jésus glés poo.r cJOposereux-mêmes au danger l'in......

eo les haibi1•iant de façon inaoovenant.e. Il n·es.t pas décent que des enfm,ts por,tœt des vêtements qu,i ne !eut' cOUJV ,reo.t pas même les genou~. Des femmes IUie sin1)le fomJUlle, mais q11.1'e1Jle piroduiise même et des jeunes fiJ:lesont adofP!lédes modes qui ne sont pas cœ11,pa,tibles avec [.'honnê!et'é desfr,uiitsabooda!llts,il faut qu'à ce Cœur Sachrêf.ienn·e. En 01UJtre,dans ceirlai.nes paro,iscré uni trône soit é:r,igéda,ns les famiUlles,car k famille· a besoi,n, eme au15,s,i, de la pro:tec- ses, des jeunes filfe•s se ,présentool à l'ég,lise et j,u1s1qu'à la sainte tahle, la tête découwerte. 1:iond.u sauveur: elle est un sanc!Jula,jreque Cette cowtume ne peul être tolérée; !'Apôtre les dangers men,acent de to,u,scôtés. On veut ne d.it~n pas: ~ Toute femme qui pri·e, n'ayant B,ran1er lïndissol!iubi!.itéd\Urn.ariage et, à sa point la tête cOIUJVfetite, déshooore sa iête. Ju· ptace,éiablir 'l'anrou,r libre; on cherd1e, par s'il est bienséant à uoe fem· des moyoos honteux, à tarir dans 'la famille gez vol]s,,iTl!êmes la SOOit'CCde la vie, afin de jouir des agu-é- me de prier Dieu sans aivoir w1 voile sUJr la tê'e. Ce n'est point là notre conwme, ni 111Mts du mariage, sans se proposer de réacellJlede l'f.gll:isede Dieu. , (I. cor. 11, 5, 13, liser son · but essentiel; O!ll cllerche, par des 16). Et d 'aiprès un aiuitre texte de la Sainte faits pemicieux, à relâdher les liens de la fuitur.e, < les femmes doiivent être vêtues lidéli'é conjug~.le; oo dherohe :à ettle!Y'eraux panots l'amour de leurs enfun'ts en leur pirê· com:nefho.nnêteté le diemrundeet se prurer de 1nodestie et de chasteté.» (I. Tim. 2, 9)- (Jetchant Ja rmoQiteCOillJtte l'aUJIOiri,(é, te pre3orüptio11n'a point été abrogée par l'E· Mais le.s d:angeirs les p1us girands sont g1ise: bie111I)lutôt, e!Ue a été reoou~ée el œux qwi ~naœnt l'innoœn.ce des jeunes ,ms: danger pour cette imioc:ence, le,s Jec- insooite dans le nolliveau diroit canonique. Ce code des lois eodésiasri,ques ordoone que, tu,res et les images in.ooovienantes, les paro:les dans l'église, les hommes restent la tête déticendellisesqui firaippent1eu,rs o,rei'!Res;danles femnr~s. au conka.iire, ne (!oicoUJVerlte; p, tes l!héâllreset les cinémas qiu,i, sans soru. et suirtout à la ia· pule,oîfirent à 1·e,~it un alimett! coupab~e, vent ,paraîlire dans J"égll'i·se ble sain.te , que V'êil'ues ho111nêtemeni. et la tête ou bien metrent à dessein sous les yeux des cornvertt:e. (Qa.non 1262). ecàtesqui sont un poison violent pour J'inEn notre qoolité de gartJ..ieudes mœuI1S, noœncede la ieooesse; danger encore, l'abus Nous avons le devoir de signaler ces abus et du s.poa-'t, les danses, la liberté lMssée aux de travailler à les écaJiler. NolbS n0tts adres· fllWtfs qui en proifüent poUJrvagiuer çà et là, sons donc tout cl/abord aux mères cltirétiennuit, srun.sêtre 1,œrveilléspar Jeurs paren 1s. nes. L'éducation des oofants est en tr~ gran· Danger aus-si, et g.rand da,nger pour la de partie•renfüe entre leurs mains et, un jeunessedu côté du • ,vêtement». On ne re· jomr, ~lies aiuirontà en ~pOildre de-vantle iri•zque point sans regret que d'eX:œ'lllentsp,:ibunal de Dieu qui leur demmdera si elles ftnls eux-mêmes, entraînés ,par le désir de 111ivre la mo:ie, n'haibirlenl prus leurs el!lfauls ont ,aivectou.te la &01licitudepossfüie, vei11lé su,r leur (résor le ,pliu,sprécieux, sur l'innod'1me manière dëce11te,à œ point que, peu à ftU, on ,perd le sentime111(de Ja modestie. ceucë de leurs enfants. n serait bou que, fil~ Oielespairenfooheordhentà vê'tir leurs enfan(s dlaalJsles réunions des mères ei d'e; jeU111es les clh1·étieoueson s10CC1UipM de cdte ques• goût, ooJ.ase conçoit; mais 1e tréso!l' le les [emmes et les enfa1nt'S doi· llllB]ricieux de l'enfan,t est la pu.re[é et il lion: co1111ne.nt venlt se vêtir ,pour ne Poin,t blesser la bienque lies pa'l'entis,que Dieu a éilablis gar· 111oœnœ de leu.rs oofants

iFin tl,u ;.l1andement de Carlme/ Si nou,s vouJlonsque 1'a coosé.oratio11du diocèse au saaré-CœuT de Jésus ne reste pis


42 ~éa411Ce ohii'étienne.Nous nouis ada"essons eu outre au;x:maîltres-seis qud, ,pair lewrs pac.oles et 'lellll"se~s, peuvent elllseig,neraux enirants ce qui est bienséant et honnête, et ce qui Qlfferuse la modes:tiie.En:fcinNous NoUJsadressons aux Aaisieur,sdes âmes qui, comiaissant , mieux 1ell11sfidêl/e.ssoo,t, plus que d'aurtires à même de pooter un jiugemen1dans œs circonstaniœs. Ils S!lllverut prur ellipêrienœ qrue 1Jes iper,son:neshonnêtes gairdent aussi J.honnête. ·té dlms Lt manière de se vêtir. I,ls doivent à ce que, soit pair insuff.isancesoit par veilJll'er 1ruuique de déceinœ dlans les vêtemenitis,les femmes et 'res ein;iantsllJ'ollfensentpoint Je sen. tiltleŒlrt de la pudeur, à leur projpre dommage et au ~ri 1l du prodham, 111,s a!V'ea'iirontles coopalhles, d1albottl all'ec oh'll!r,itéet bon1l, maii:strès sérlieuise!l111ent. Et si l'avertissement ne produit ailliCunkuit, ils de:v.ron.trefuser la Saiœ CommUJ11fon aux femmes e,t aux enfants qui se presentent à la Sainte Tab!!esans gairldf!r,dan,s leuirs ~nrenlts, la bienséance chirértienne. Veilliaintà é<lal11fer de la famille tout œ qui ,pollll'rmitcatrnprQiJ1letltre La sainteté du mariagie e1 finnoceruœ des enfants, Nous devoos, pair aon~iuent, siginallersans pitié et chercher à sUJP1p1I1i,tt1er toutes 1es causes de danger. Mais les da.lllgenssont ga-ands et nOlJllbreux; les ma'l!Xqui pr;ovien:nen1t de la dé,christiani,s,atfon des famiUllessoirut iuépall"abiles. C'est cllonc Nollire • ~si!l" pressant» que l,a « consécration solennell.e• intronisation cLuSacré-Cœur de Jésu1sse fiaS'3edims towtes les faunil1les bien pensaŒ1IOOs du cLiocèse.Le d1ivinSauveur noUJs promet lui-même qu•aru~fami·l~es qui honore· raiem son Cœuil"siaoré, i,t dQlllnen,it ia paix et qru'i'1bénd,raiit les de1111eu.res où l'image de son Cœuir adorable seraiH:eicpo,s~ et honorée. ce,1lteCO!ll.Séora!Uon s~nelle des fami1les au Saioré-Cœur de Jésus ne doit pas êfre tKre sÏJrn/plle , foa1maR it~ •, non, il1faut que J'es. pnit du Saiaré-Cœtl!r,préinètlre dans lia famillle; i1 Fawtqu'en toote occaision.,joie o,u souiffranœ, le diwin Sa,wvooirsoH regarl:ié et iirai,té comme le centre de 'la Iamillile,comme le Maîltre et ~ ,prolfttteur de la fami'He. A~nsi donc, ®JM ·J~ bonhewr la fami.liles'aigenouiHe1

48 ra devant l'image du difVlinCœ1;llt'pollir le re, merieie,r de ses bi.eaifuits, et dans le chagirin et les soutüs, eble oherche.ra, devam1ce~ Jn@me i,mage elt prur Ullle pr,ière fe,r,ven.te,la COil· sollation et l'amègemw1;enfin, da,ns toutes les déoisiioo1s in-wort.anitesqui 1'a conce11nent,11 famille demandera au Cœuir de Jé:<UJs lumièft et coosei~•. · Afin qllle œbœ co,n;SIOO!'ation porte d'heur:eu.xf11uiits, to,u,sles rnembiresde la farnill]e_ -lesparents à leur tête - dloivent se bien pEnétrer de l'"eS!PflÎt de Jés,u:s•Ohl!'lis1; fils doivent, dès lors, rnJeilltretoUitleur zèJteà olbserwerles ~nde111eŒ1Jts de Dieu et à fuir le péch~. En eflfe.t, là où le SauveUJra évabH son règne, il n'y a [Plus de p!aœ powr le ,pédhé mortel. Maii,s, en part!ioulier, dans ooe famine qu,i s'e s{ oon,gac~ a,u Cœuir de Jés'Llls,oo prati· qrtrera 'l'eiooroiœ de la prnère, faite en commun, sulliout la réci taiti0111 du cthaipeiliet; et il va sans diire que 1es membres de oette famil· le se feront llill h0<11JJ1eur et 1.liJle joie de s'ap. .pirocher de la table sainte, en. sorte que le di,v:in Saui,reur 11Jitson trône non seulement dans la iaimi1 Je,mais encoire daonsle cœur de ohacun des membres de la famillile. So,u,s la protection du Saoré·Cœutl"de Jésu1s,les maux don:t soUi'Hfr,a,it la fa.miile seront guéris; 'les dangei,s qui Ja menadel1ten seront éca;rtés; Je boolteur et la paix y entrer 001. Bt aITors,de ces famifilespéniétr'éesdes sentiments du cœu.r de Jésuis,·ces mêmes senbinrents et le véritable eS[)1"ci1 de JéSJllls-Otrist se réparuLroll!Jt dam la vie ,pt11btique; ce oe semnt :ri[us sealemenit 1Jes famifües, mais les paroi'sses et Je diocèse einfier qui trowveront ra gœrÎ'son et des forces noUJVefü.es sous la bi~aisante iu,fJ!u.ence du Saore-Cœuir de JESU!s, foyer de tou~s les ga-âces. 1

Oher,s cLioC'ésains!L'EV'mg,iilenou,s racoo· te le traiit suivant de la vie de Jésu s: Un jou't, le divlÎlnSa,UJV'ernr se trouivalÎta:vec ses disoip,l.esdans une barque. • 'Et voici qu'il s'~eva st1tl"la mea-une si gu\mCl.e te,m,pê.teque la barque é~aHcou,v,er,!e de fü'ots, et Lui, cependant, do.rrnaM.Afo1rs ses ciisoiples s'aipprocnèrent de lui et l~illlèrenit en ~ui d.i.saŒ1it; seiîl'eu.r, 1

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sauivez:...noUJS, n0/1.LS ,Périissoos. JésUiSteur répe>lldit:pou:r quoi êtes-:voustimîdes, h~s de pelll de foi? Et, se levant en mêmete1111P5, Comment e'lll.ese trouwit là? polll:rquoi? il commanda awc ventis et à 'la mer, et il se Btile ne s.aiva .~t pais. L"ami qui l:a secowa.it en fit ·un grand ca1me.» (Ma,fitih. 8, 24, 27). Nows vi,voos à une époque où les passions sa détiresiseaivait dû la quii1fterbrus;quemeorli. !J,u.ma,ines sont dédhaÎl11.ées et 111erulcent de tout • Adieu, Maig!Cfu • .. j'ai fait œ que j"ai pu ... éa.ntiir, en sorte <IJUe, dans nos a;ng,oisses à vous de faire te reSlte» ••• 3111 .~ compirH qµ 'ellil.eétait aiu terme d,u, vo· et noh"e détmsse, TIOtJiS pouivorus bien nOIUi~ écrier: Seigneu;r, sauvez-nous, nous périsy'1g'e,à l lheure où plius rien n!'la.idehar:mis i-a SOJliS! Sawvez-nous,saillJSquoi c'en est fait de honne con,scienœ, seule à seuile deivant Dieu et sa mi,OOlîÎoorde. l'inllloaenœde 1~ ieunes,se, de la saiinteté du mariage; le Hen conijugia[sera brisé.· Sawvez· , 1Ua mort, pensa Mlagrlia.Tan·t mieux! }'ai oows, sans quoii les famiNes perdront l'usage tanit soufiferit.. • Pas une rnimllte de joie coll11" de la pir.ière en commllill; sans quoi les fau- pil.è~. Dieu ne pe1rme11tra pais l'ell!fe:raprès ma leU1I1s de troubles f'e1111Pooteront SiUŒ"les ciro· vie de puirgato.ire » ••• yens amis de Yordirel Sa vie! Comme un passage embI'luméqu'un A l'eiœlll!P]edes apôltl"es, nous avoUJ()ll1,ssoUeiiimprévu inonde de tumière, sa vie du pwtfü,quementet Joy,aUement notre insuffisance OOUJP se révêLait, édlataH, rowte dlaire 3JUX yeuocde son âme, sans outfureet sains repli. et, d!ans notre dlétres.se,no1JJSnows tournoos avec c0illll1ianœ ver,s lè Sa~,UJI".Et si le sau- Et Miagda fris1som1a. Sans ctollllte,sa vie a été dhrétierme. Son veu,rn',in:terivlientpa,s a,wssitôt, s'il nous livll'e aws,tère jeW1es,se n 'a eu que ioie de sacdices queLqueten1ps encol!'e à nos proipres efforls 1J.eremonite pour nous falÎcrebien COiIIllrMdreque nous Tooou.iveléssans trève. Si 'Loinqu'eiJ 1lent tous : nepooivoos nous sauiver pa-r nos seuJles for- daru, se.s sowvenir,s, ii!is s'alP!!Jell épreuive , s , oonmrn.rdétés, combats. Bien va-ai. ces; si le SauiveUJrsemblle somrn:ei'11ler, « so111 ment la sou!IIBrooce fut soo pain quotidien. Cœlli1" veoil1e. » (Camt. 5, 2). IJl est avec nou,s.; parlons: œll,wi-Ià,jamais. Et Il vœt tout et Il ne 1permeitbra[)Oint que noUiS IL'awhre nw.,ru:i,ua périssions dans les dange:risredorurtalblesqui <;'està cause de cela que Magdia se l\1!J)!Pe'l[e 'll!V'oirété heru-elll'se,très- heUJreUJse.Emeacnous me·nacenit. C'est doruca,vec une pleine a,ssur.anœ, a,vec cuei[l.it œ rpain du ciel, qUIÎ germe, dans Jes ~.nres fécondes, en fmirts de joie et d!'irnmQ:• une coofiance inébll"an1a;blle que nous voulons œlliité... E11e s'en lai,ssai<t eUWlir le cœur, oou:sconsacrer a,u Cœur de: Jésus et chercher 1POUJr cOllll!Pllaire à CelUIÎ qu'e!Œeaimait sans prorection.dans la [)laie de œ cœu, adoraJ)ie. jplMiage. Et lorisiqu 'il deivroait· d'une aitnertu· Deiui seul nouis i~lorons et nous at1oodon,s teJl'Je qu'elle ailJJ:a,i , t d~ai 1[1 ir, ei1lledisai,t simplesieco,urset siallwtdians tous les besoins du rrrenlt: « J'(ljacepte... tout es~ bien ..• je sais 0011J)Set de fâme. qJue Voru,sm'aimez :o••• Que « Dieu nortre Père et Jésus·Oufal noAin,si, tourt:esa jeuneSSe! Hélias! quelJJefuit tre Seigin:eur VOUIS doonent la grâce et la l'té(pire,wve où '1°âme s/'iliafasa? Trouble, fati· padx.» (Ahü. 1, 2), gue, oubli ou si.mplemootfaihles,se? Et Dieu Donné à Sion, en [a fête de la PuŒ"ifilca- le permH-i,l afü1 die nettoyer quelques res,tes tion, 2 fé.v,rier 1920. d'o~ueil, ou pour ~ dans la chute,fleurit f'lhiulman,jfi!? t VICTOR, Ev'êq11œ de Sion. A ce tenirilile milieu du ohemin, loin des !EraîclheUJ11S de fütfüe, SOUSles foiJ[es ainfeurs du soil.eill espagnol, Ma<gidia cha!llgeade route. Adiieu ~es joi'es d.e 11âane , les pa!tienb es-

Magda


,, pa.i.11s,les sereines coalf.iance,s,lou~s choses e·t ,d'aillkuresans hâle, tel Je conqœant sO.r ,qui se tr<a!Ils5ooma.iea1t au service des autre-s qui, SOOJs !iVlrer baita-ifle,va sa,isir la victoire. en fo.11Ces ,vives et ruisseaux dl'airs ... La sueuJ· de kl. mont pe!I'·le au frc-nJt\:le [Ma,grdaout dêsol!"maissa ,pa!I"tdie lia girande Magda. ,BM'es•a,it queille e~ ioi la proie du couipe dont Ja 1,iqruell/rsédiuit aNainit d'en1jp0·:coo1q1uéirant. . . et i1 moote touj,ours. . . fa. sonner. Sa vie, de sim[llle et diéV'o,uée,devint tiaJl . • • inexoraible comme une ,puissmce teŒ-toL11t exl'érieure et moodaine: des fêtes et puis r,ible à Ja,queHenu.Ille f.oll'œ connue ne Mudes fê.te1sencore. ~l resfait bien, le long de ~a t'ait s'"OIP[)Oser. semaine, que:tques pr.ières rapides, mais pl!us 1\1/agtdra s'est siginé,e à geno,u,x, d'-a,u1stérités,plus de nobles préoccupations, ~ m.monte q,uallldmême. . . plu1s de joU111s de silooce et de reoueiliernent. AJI.or.s, se traînatt1.fvers les morl·s: « Vous Et <lès 10ll's se fermèrent ses lèvres où llleu- ious qui rejpo,sez·ici, a,u nom de Dieu, priez ,r,issaient tes mots de Paradis; et les yenx qu' pour mo,i! » Le cimetiè,re se couf\l\red';un larerrwli&sa ·ien.t d'immai!érie1s riayoos, se gonllè- ge diriap de neige. Sous ]es croix de pierre rent de lanmes q,ue dhass,aieru!d'·aiutres lar- et de bois, iJs dorme~ toillltpaisibles, serirés mes. et f:rateroei,s, comme dans ll!ll g,rand liit.Au ·Elle au.rait pu ret-ou111ner à Celui qtLi l'a· miU,ieu,le C)h,r,istveiifile. Vlût tant a.imée. Il Jui tendai~ touj OU11S les Magda s'est retournée, Î!l mo..1.tetoujours, brais: elle le sav;a.i.tbien; - et en dehors de il esr!toJUJ! près ma,in11enairut: • Je _SIUJÎ.s toujours Lui, pas de bon'heu.r; e!JJ!ele sa;\'a<Îtaussi. à toi, Jésus-G1rist, s,a,uive-11110i 1> Mais le vertige 1a tenait; et puii1s, e!lilen'aivait Ill motnte encore. pas eXJpér.imeirulé encore f.ottte l'amer-twmedu Alors M:aigidlas'"aiba!lldonne: • Ohrist, saupl'.a,isill" , - ne faya,11,t,jus,que-llà,savornré qu'à ve4nl0i.. . pmr ton s•ainget ta croix ... je sais, moMié, c'est..Jà-di:repar son côtk; le pk1,s suj'a·i mié.ritëd/ê!,re à « :l'a'Ul!ire » ••• mais, sauveiperliciel. - • Plus tard! J'ai bien le iemps, mo!Î, ,pai['fceq,ue fo.1:es boill • ... !k"'DllSiait-elJe en son cœur ». H ma,intenant, il :Ulhor.11füle caivallier a:.11rirvedevant e,Jle. n·e·stp1wstemjps! Rien ne fléchit la mort ... Magx:!actérïaiilDanite fair! des signes de croix ... JI passe. . . il! est iP'a ,s,sé. . . Le· Omis! l'a tlit e111temirue. Tout autour, pa,s UJl1 êf!Cev,i,voot.Le vieux Bffie apeirçoit encore le gr:a:nd caiviaJiernoir ga:zion.d'ihiver cou1V1re mail Ja cdHine au somdescoodiant la cdln,i ,ne. I.:a mort a,u,!!IS,i s'6loi· va e~pirer - si seumet de laiquellle.M1agrd1a g,ne. le et si albandonnée. ~ A qoolJqJl.tes mètres s 'oru,v.rele cimetière. Et Maigldiase réN'eillUe ..• Son père y diotrt sous une immense croix. SeU/lementses cheveux, ses longs dhe<veux Bille vouJdlraÙts'y traîrne,r; mourir ioul prè.s oorés soil1tdevenus touf lJlruncs. de lui. Oh! sWl pou~aiit l'enienldre! (Oa,user,ies). !Pierre ANDRE, Miagda s'est rel'.eivêe . BlOe est debout sur la lisière que borde, au sud, un large préci1piœ do111ton oovine pluf.ô! ~u on n'aiperçoLt •l'e food. Et vofüà que - vi&ion d'é;poU1Vainte - là, da111,s l 'ex,t:rêmefonid, se dresse, sur sa mo111! •ure somb,re, un oa:viaJiersinlsure. On ne saurait leq,ueil , des deux eSt le ,plus Je sui,s un petit employé, 500 f:r. par mois, !101,r. . . d''llll n.oir dése,sl[)éré, t,eHemerut absolu qiuei]]ques1peibi(esrentes - bea,ucoup de rusique rien n'en dit l'IJtoorem. s,es, h:élln,s ! ... Et j;Ol!JISd'eux - comimene faisant qu'UillJe suis, en pms, U11 vieu,x gairçon, . . ja• girarvis.sent la coiLLine: g;ravement, posément mais osé memair.ier!... Mais, ayant hor.rcur

-···· Zénobieest triste... =

du restJa,u ·rant, je voud:rnis bien une bonne O)IJlllllepas mal: de rr~s amis en pos·sè\dent · , ,

e perle, <IJUIOÎ ! 1111 J'ai pa,S1Séims dernières vaœinces dans la, .. (au fait, j"aime mieux ne pais dire oü) et enfü111 ile suis revenu aJVec,11aperle! :l;a parle a 32 ains, aivec un soupçon de ()1.lls'lia,che, eillefai,t la oui.sinec001raŒ1te quJ va 111 deJ'œu5au ,pot-au..feu; de bon.ne vie et mœurs, aimeles maisoI11srég,UJlières,sa!lls chien ni enfant, et où !a ctLÏ 'sÎnière fuit son marché d]e-mêrœ. J'aioœ.ptaiioiuites ses conditions; et parce qq'elleme prurai,ssa.it UJl1 pett tris1e de quitter sa{'e11re na,taJle,je la ramenai aivecmoi en octobre et en 1re dl:a.s,se. Oi,laiparfois des peti,ts pemri,s! . . . ) 1

Donc, flalV'ai ·s une boone 1 Je voy,ais 'l'année aivec des yeux roses .. . Je me cooternipilai.s, moi qui ai Uillehorlo-F clans le ventre, trOU:V'Mlt sur ma tabl!e mon cûé aiu J,aMà 8 h. et un pieiit crOlissant bien dlwd.A midi, en entrant, jie humais déjà l'OdewrfumiOialled''oo pot-au...feu rel't'igoran.t et doré.Bt, Je soir. . . oh! le soi-r!. . . 1lil1 potage... deu1XœuJ!is mdlllefis, @s pommes au bewire,ooe camœni,file,mon jowrna/1,ma pipe.. . O voliul))téde viwe ! . .. Ouii, mai.s a,u, bo,u,1d'e huit joill1l'S, Zénobie - elfus'aweflaii,tZénobie - me parut mélanoolique... Le mail diu pay,s! .. . pensai-je, .. Il ne s'agi,ssait jparsde perdre ma boooe et, k di~dhe aiprès lia messe, je lui dis de ma fOixdooee- j\ai la voix très dou.œ: - Zénolbie, .,sornsa,yez diu chagxin ... ? - Oui, je nferlilluie. .. j'·ai vu des « :pa,yleS» à :Ja so!l'ltiede ~''éigllis 'e. . . elles vont au cinématous le,s d,ima,ndhes !... - Ce n'es,t que celal. . . mais, ma bon111e Zliloibie,je vQlt.tS payera,i 'le cinéma tou~ les ditnaJJ.dhe,s ! ... ZénOibiesomi t. . . J'étais sau.vé!

@

Pas fPOUJr1{)\llg!temps. Quinze joums après, Zén®ie fut retJ.iste.

- Qu/a1vez-V1ou:s ., Zénobie ... ? - J)'ai. . . que je recommence à m'enn UJJer! ... - Mais, le cinéma... • ? - J'en ai assez ... , ça me faL! ma[ a,ux yeux. Les ipa,1:ro,ns de mes « payse,s» son,t ,plus généreux que Monsieu,r. . . ils leur payent ']e t'héâlfre... - Eh bien! Zéoobie. . . mQli aussi, je vo!US pruyerai le théâtire! . . . mais die bonnes pièces, n'e91:--œ,pais? Vous êtes 'UJilehonnê.te ohirétieoine... jlai ipil'OIDÎS à VOS [Xlffl.lJtS- d'.e ve,~1Jer sur vous. . . Bnlfin, je VO'UJSpaye le théâ-

tre!". ZJénobie panlit ras sêirénée. Pendant deux seimaines, œ fuit très bien ... je 'L'entem:Jais pair'i!oisfredonner des ,petits ak,s en tournant soo mkoton. Mon cœiu,r s'alhandornn,aità !"es· pérauce ... je gairderai mia bonne! 1

~ Ma·~:s,oo lundi matin, elne awa.riu1de nou· veau arvecdes n uai,,.o:e,s . ·,sUT le tront. Zénohie, seriez-vous s-ouljJ\\rlaillJte. · ·? grilP!P'ée,,peruJt~lire ... ? - Non. . . ,je suis seulement humiliée. - BI pair qui? - Pail' vou1s,.. - Par moi!. .. - Oui, 'V'0'1lls me Jai,ssez aID!erait.t ilh~âtre, mais diaus que1 oost'UlrrJe! Je n'ai rien à me mefüe et fernJpoisoo.me['ealll de J,a.~L . . Ça, on l'a dit à côié de moi. . . Il n'y a pas à 'le nie,r, ,je rai en tel1/diu. - Zén01bie, ôe VOl\llS payeira.i de J'yfang)~lang et même du ,patohou,Li ... - ou ,i , mais ça ne reinplla:œ,pas fourrure ... - . Je vous ,pa,yemi rnne fotm"rure.. . Je vai,s rn.@rr~"/OlllS en donner /Utte !orurtde ,su~te! ]'iaJUai'lv.i dh'eroheudla.ns un ,timk de commode ae ~ .a,rrl d'rurne de mes ancêtres, un beau r.enarti, 1mafoi! . .. qn.i,ipour n'êitre pas bleu vallait [PILu,siewr:s brn,Jeits de 100. rJlre[e ,reg,a!I'l'.lia. dj',t1111. œi.Jf!Olll ,paciifié,, , - ,PoUJI'~e tMâltire,f'aimerais mieux quel· qrue chose de ,mo1ll!sOll"diinaii •re. - Zénobie, vou)S allll~z fort!. . . Pour· 1

1

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1919, IJ'.)Otlir23 mibli'a!l1ds de h"aIIIOs de produits, et e:,qportéseuJ.OOJent IPOil'r5 mi1L lianis et demi. Sur les 23 mi liliams d'importations, près p!illlleS,mais cette fois ma bonne était vi~, de 7 miJ1iardls irepresen.tent .Pachat d'objets 0 boufonnée à mon service. ù ·alionentatioo.. Le déficit de iJ.a,production o ~deuir de IU041 âme naïve! française est donc énoirme. ttui ,t ùornr,saprès , ~!etrootvai Zénobie se Il fau,t noter encore que jpa.nmi les marQueille eriroor! . . , Hwit jooxs -après, Zâl.oa,ou.d}lan t hnwy,ammentl$llCl' un fau,teuill. 'ohandises i,mportées se trou'Ven'l beaucou.p bie était mwra111te, e'lllene disait plus lllll. mot, _ Eh bien, quoi donc, Z,élll.obie,ma. petite d 'ob\jets de nuxe, dont ,i,J serait faJCile de se ellUepleurait 1jusqiueda.11 ,s Ja soll[)ière. Zéiiobie, encor-e ~es yeux rouges!. . . IL me ipa,sser. ûvtaiJS1on ce s'en ipa,ssepais-. Les be· _ ,Ma-is enlfiln, Zénobie . . . qitJl 'a~z~oua se~1e pou:rifimf qlll'il ne iv;o,u.s manique p!us 'soins fjictilfsar'éiés jpll!! T'élé'vaüon énorme des enicore! . . . i[ me senwilequ'411ne voo.s man. rien!... Vous avez d~s fou1rrores, des rent.es, 'salaires et des traitements on.t donné des Une roi·s encore, .jfa~ais sauvegardé ma que plus !I'ien?... un gentil petit awa ·rtement, uu gentil peti~ goût,s de « •supe11Hlu, à une foule de person· - ·Jl ,me :mam)lueitoutl., . boon.e! ma.ri , q~ voos ifaJUJt-i ~ encore? ... n~s qui , 1jadrs-, !l1 ignoraient et au1joW'd'hui ne Et comme 1e 'la regardais, voyant de nou• IL'eiifefd~ Jia!l)è!b'inefoJtgimnd, mais é[lh.62)énobie se det.a à mon COIU et me cria: (peiuivmtpl'Uis1Sen passer. A Par.is, ile& ma'le.au t'eilfon:direment d'oo lbooheur ·si soUJVellt mère. _ Sil . . . il! me manqµe quelque o11ooe ! g,a,sins de nou,veaiuté'sentas1Sen t ides ridtessesen tdiang'eir,ellle me cria, -les djeu.x bras œ Zénolbi.eretomba· dru1s une .trisres:se noi- Et quoi donc??? 1adii's inc0Il!l11.IJ6s . T~tes , éto:ife.siraxes, biherâtre. ·Je n"amüs ireo~é que pouir sautter. Cette t'air: - une bonne! ... 'lots précieux, trOUJVen t des acquéreu.rs. Il en _ A'hl vous ,cr-0yezqu<epairce qu'on n'eat fois oe'értQ<it le calfaridà lfiood,Ua cawt.mphe (,,La Qr-Oix".) Pierre ~'ER,MlTE résulllteque J~s maga,sill!S&èvent sans œsse qu'une domeistiqu.e, on !Dl'apas de cœu.rl, · , faitaÎe.. . Je provoqua i une explica!ioo. fours IJ)rix.A la plaœ des gain'S raisonnables Eh bien! moi, i'en ai un, de cœurt ... - ()wi, ~e suis trüiste, s'écria Zénobie, cro. tl'atrlrefois, ilis exigent des bénéfices extrava_ iMaâs, .Zooobie,1e iyous ferai remarquer yez..you,stque c'est wre ,vie d'être bonne! · · · gants. - Taisez-lV'oUJS, •VOjl.tS êtes !l)iht 1s heureuse -quenemolt:• domesitiqµe•, loin d'être un mol Le mi.nislre socialiste de la grande RéŒ)utl b.timi%a,tionest ~enom 11 e pliws ~ouclia1111, lt que mo.i! 'biliique voisine qUJi,pour se irendre ipopuîaire, plus caressant qu.i existe. C'est un nom na• - ... de se dire que si oo aœiden.t vous donn a, pendant la g:u.erre,des tmiteme,nts de tt:nnel, un nom dl1adopt.ioo, il signifie qu'on arniivai.t,c'est !'!hôpii!lai1tourt de S1Uitel Ajprès ruvoir été ravagé :pa,r la î1Jerre, le généraux ·à des 01111Vriers qui ne Œes solfü:iost «de la maison, de la faimihle.· · • Ensuite, - Mi:üs non, je VOIUISferai ·soigner ici· · · monde oociidenfa:1 est ,menacé 'de ~'être paT la 'taient pas et s'estim aient sul!fisamanentpri'Yij'ai loUJÎOIUlfS cru ·que vol\.llS a:V ,iez du cœu;r... - ·J''a,i JPl!!Scon:fiance... Ah! •si .j'aivais dts diset!e. 1LocruJ:~sée d'abord! à que:liques con- légiés en 6vi1ant Ja vie terrib le ~'u, front, ne A1or,s, Zénolbie .tna!llgeaJe mo.rœan.i: renites.!. .• trées,eille s lêten.dipeu à peu. à toute l'EurolJ.Je. se do.ufa-i.t pa.s des ,call-amiteu,ses .réiperoussions _ Oui, jj'~4 du r.œiUJr,et je veux me ma• - Voll!Sires.teriez à mon ,sei.rMice? Ses caiuses sont rnulti[)les, et ilt serait très ·qui en résulteraient pour 'la f'ranœ. rier 1. . . 1.M.'es'deu,x • !Pll~es » 011ttrouvé, tt - Oui, Monsie.wr! Et alors, œ sera.i·t un long de les examiner. Mais en étudier les ' Sa funeste mesure eut 1pour oo.ilque eftet e!llesse imairien .t ce moi.s-ci. Tandis que vous, n()i})le ,seiwice, un 1Se11Viœ de 1iiiber;té .,. consélquenceset 1es remèdes sen intéressant, une ~el\lation formidable ,'des lbeso·inis et des comme un foup, voos ne reœrrez ~ Mais ,remairquez,Zénolbie que, moi aruis- ,yous ,VlllV'ez 6:ritIM. Guista.veLe Bou dans tles ,,Annales'' . couvoitisies e't, de plus, un ca.olentissemen t rela· si, tie IStUiS aU ,se,nvice~·une ~OUJœ de ,pe,rson- pe,risoone!.. . Je ne peux faiire -auou111e Les e111quêteseffectuées dan& ~es divers considérable de produictio11. Chacun voulut nes. J:eSIU!iscOll)lJla!Jlch5 pair œlui-oi, attria.QJé tioo ici! ,ays eurqpéJens.onlt icooduit ipa.rtowtà la roome joui'f' de sou aisan'ce en tra,vai,Hantie moins Qette fois, ije ll1le se:trlis tl)&dlll!,. , pat11 ,Ce!'llli.flà,« e:t avec jbeauc~ moins de l:Olldlusion:rpour ~i ,ter fa disette et Ja Yie pos'SVÎ> hi. H fa·filurt réduire 11adoumée de tra. , . Je fermai Desyeux q;irelquesseooodes, fom1es que •je n'en mel!Spour vous ,parler. • dière qui en résllllte nêcessairemenl, il faut vaH i 8 helllres, et on a consta~ que, dll!rant le telllJPSld'eiPrend:refa seuil.le, ~'héroïque résoVous ne ronna-i515e21 IJ.1alS mon du~t de buproduiredavantage et restreindre la con,som- ces 8 'heures, le tra<vai •l est 'beau.coup moins rea1u!. . . 1D'laiiLleurs,plillisoo 1111on.1e, plus on lu,tioo qui fixeraM à tout ,jamais h hoonel mation. actif que jadis. sert. J.<e\Pape fflll'i-mêrnes ' 3[).(Je1·1e • le sel"IVitwr la maison. L'accord sur œs deux ipoints est UJ11anime. - Zénobie, vous 'Voo.&zivou,smairieir? Malllieureusemeuti1 se ,t.rOUNequ'au lieu de des serv iteurs die .Dieu>. - Oui lje 'V'ewcme marier! ,_ Je tIJe c!ema,ndepas à être ,Plaipe,maiis produiredi:waniaige,nesipays, pr is en généQuel sera l'avenir que ,les mœuirs notwel· - Ave~_,vo .ws quelqu'un en 'Vue?,• . . seullement'à 'll!Voi ,r des rentes. AI,,produi1sent heaucoU\Pmoins, eil qu'au lieu 1es nous prépar-ent? - Non, héJ.aJs,!Pf1'1Sonne! ... de se ireistreimdlre,les ipeua,,lesconsomment - Eih bien! 2Jénobie, JVOLIISa-wrezdes :renDans u-n discours récent, 0. il'a Oh.ambre - fJh bien ... je ti:s, un s\.llPf'ême effortdaivantage.Ceci es'1:iproUivéIPar des sbatisti- des dé1putésde France, ·Je mini·stre des finantes? ... eh bven, ,nfiaoœpi'eriez-lV'OlliS? quesd'une autorité indi,scutalie , Cel,les de la ces - après avoir démontré que lia dette de - combien? fllll'eme :regi.anlla,me soupesa à œ noiweau - l)o11.1Ze œnt ... je n 1ai que ça... France sonit 11W1W:tall:Ales. Ce pays-a a-c:1Jelé à te :paiys s~ Iève à 209 mifüards, c'e&1~..,c{lre à point die vue, et dit! oih! ,sainscoUfPde foukllre: lttranger durant .les dix premiers mois de plus des deu,x tiers de la fortune du pays - EJtimes giaigesen ;pl!U •s? - Mon iOiew,. . oui!. . . - Oui.

ail!wdez. .. necrois l>ien avoir un skunks de la tante Henriette. Je ravins aivec ooe pèlerine soigneusement e.n'Veloippée, .. ZJénobiela ,regairda,fa pa'lpa et sa ,Jia.r,gefaœ se fondiotl:l'un sotliI'iresatisfait: Ça, on ne pou111.mpas mire 1q,ue c'est du laipin... 1 , - Oh! lllOlll ••• -iil y a .cent ans qœ c'es·t diaJn,sla ~amillUe.

tant ... ? oo,i...

- Fdin. . . ,soit!, IL'lall'erl~ -ruvaitété dtaude, j'y laissais '-

j'étais sa.u1~!-_-·.~me coO.'tai~ oher, m~s au moins, e't déf.imtivementet eofm, mes 1in· bulations de bonne é,faien,tfin.ies.

1

0

Plus de travail et moins de luxe


4.9

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'a insisté s,wr la nécessdé des restriction1s, et dit: • Perisonne ne se pri'Ve de ;rien.» Il a apijuré [es irustituteur,s, [e cleXJgé,la !Presse, de !Prêc11er1a 111éœssitéde ces .restdotions. '• Les conséqueruces de l'é'1êvation des besoins et de la diminution de la tProdn.octionse manifestent de l)Jllusen jpbu1s dan ·s toutes 1es bran,. ches· de la .vire nationalle, a d~c!Jaré le 1rùnis1re. Les mines de oha.rhoo .rédui,sent .leur renldement au point de forcer de -g.ra111de:s usines à ohômer. L' insuffif1sancedes JPro;dUJits agricoUes oblige ·le gowverneme11tà Œns,acrer trois mi.Uiar.d ls ,p1r an à ['adtat de blé à ré.franger . Les moyens de tran.Sfi)ort se dêsorgainisent chaique dour et ;Jes compagnies en sont 'l'écLll'Ïtes à e11Iretenir ooe ipd1'iiceSjpéciaîepour em{Pêdhe ,r les yo,~s innombralbles de iœurs agents. · Le de<voi.rprese111t,écrit M . Le Bon à la ~in de son im1portanie étude dont notts n'lllvons donné ;qiu'U!l1eiliaib1ei1dée,est contenu tout entier dans une fonnule qui devrait devenir l'i•ra liî catégorique de .Pâge moderne: « Se ,restreindre et rp,roduire! • -

------HIHlll

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L'uniqueAmi Un rami, c'est maper!l,e iaiu fon1d dies êtes-vous? J'en conn:ais urn, m10 ,i, jie pour111a :is ,d[rie ·elt j,e dis : il. me sutf il. 0 Ohr,ist bren .a,tmë,tu ,ne iln.iah\iis,p,a,s, t01i! Tu es ,sévèr'e et iJu 1es idJoux; tu es tblon à fin.fini , tu corrigiesiet rllu.r,e\l'èv,es; lttu1ne 1M~ses.p1as to,i, tu n'as ,pas die r ainouine; tu es p11us

,m!eI1s. Mais, amli:s iivantis, oit

g:Iiainid 1 q1ue no,u1s,ipa,uv·res pefüs êllres

dyun j:o,1i,r-q'l.lliu1ê1Vlon 1s id'ét:emité et qui 111e ,saVionspais aiimerr.

..

Que 1 'esfüux :amis me trahi,sisent, que tes iamis m'al:)andion111ent, te Oh,rlis ,t, iu,i, ne se ,r1efüre11aipa,s ldJe m'oi ! in 'Sait bi'en, 1tui ,qui .sonldle ~eiscœur,s ,et :Iles reins, ique fou~ ,en moi, j,u:sqtu'~ ict1er,nï:er atôrne, 1

1

vouidlrtüt Ofliier , ·&o n Nom.

\·,agnœs îauJVessous Ja ca')."es ·se du soleil e-1 ,le souifüe du vent, le.s :vieux patr.iarc'hes se dlécOU1Vraient. L"wn d'eux, vouJlant eiqprimer magnifiquement !CYU\ela .joie de son âime, di·sait à son li Is : • Ton pa:rfom esit le pa11Ïwnd(un ohal11lJ) plei11 . . . < odor a.gri plleui... > diir'a ·I'in-exip1rlill1ia1 Me ,effet? Ceux q·Uioot Laz,aire. Le blé, cette petite gOUJtite d 'or que l'horr•· bu ,à ()ettie,coU1pie, unie ifloi:sen ITieur âge frère Nofa,ei&odétté mo1d!eme,semeurt d' im- me dé1P0<se dains .\a terre au seuil de -l'hiver, · , d'hJomm:e , .sia,vent 1qiue j•e 1diisv-.rai t't que pié&\:_dï'Il'.di ,flfiéire1I11œ, Ide 'Sel.:S ·Uia:Hsmeet , L e blllé qui rési, s te à toot. . . à l'immense c~est u111 ,enùvrem 1en~,dont on ne :revient dehiame. Ill ~a,ut 11:1. , 11essu sc1teir.Perison chaleiur el à }a dlésol ation du froid ... pa,s. P. Didon. ne n~en e'SitcaipalbŒle ,qu,e ~e 1Maître q,ui ,Le baé, ql'i monte . .. monte .. . et s'inclfoe (Vie de Jésus-Christ) . a ,re;s1SUsdfé Uaziaire.Or, ce MJaî,tre dle- wmme wne prière et sous le poids de sa ine,ureidians nios fü!bemaidles,ipour ê~e ,pr01pre riohes,se ... '3 réswrrectiionides âirrms . ArrUorus ,dionic Le blé, qu·on bri ,se Œmme un être de douâ Lui. 1let~r sous le poids et J'éireinte des meujes de Nows restons e111 aidimiration de.vaut la scè· ipier.re, . . ae toudhante dans !aqueillles. Jean repose laLe .l)llé,{!illi dev.iell!tla l:Jl:a.111:ohe farine, · ca· LIE BIJESSE DU TURCO ll!ilièrenrentsa tête sUll-la poitrine de Jésus . res,se des ,yeux, douœur des mains . .. Un twrco, suir le champ de bafadle, aper· poiint eOJV .ie au disciple bien Ne po11t0>11Js Le blé, qui après aivo,irété brisé et broyé, çoi,t oo AGUe1mand étendu à tenre. ce,luii-ci,qui auné , ToUJte·stes fois que nous a1v.oos le bon- est mis au fe.u intense et se trans'!orme en sa,i,t qweilques moills de ~rançais, .s•a<.tresse à heurde communier, nous devenons d'autres pain sucrnlerit et do,ré. . . en !Pain qui vient lui en S1U1P1Pliant; il l 'wi exiplliquiequ'un ob111 S.Jeaill. Le cœur de Jésus repose réellement à ~10us ohaq,ue matin, a:J,üTJe(lltessentiel];· semvien1 die Lui co:t.l[)ell" Ia jam1beet lui demande 111rnotre cœrnr. A nou,s d'en ·retirer les dib1a111:t réswmer tous les autres: • Donnez-noos de ·Ie ipoflter à famhu~aince. iiniiluences par no!tre aimou,r g:l!néreux, notre pain de oha,qwe,jour. > Le ütirco hésite u,n peu; mais 0!11 lui a re- notre rurden,i désir, nos saintes réso1Lutions . commaindê d 'être c:har.itaJ!:J!le ... L'union maiœrieHe que conwor,ie la com• Booo! » munmure-t-il, d il c'harge Jed munioo du,re que!l.ques iusitants se'llllemen1, Aivant la gll!erre, l'homme avait oublié la cL a.t amjpu1ésuu· ses rob<ws,+es éiPJl 1ufos. . . Les maisJ'union moir,a/le dememe. Le cœur con: w leur du pain. oibw3 co1nfa 11113.i ·ent de ptleu,voir -autour de Jui; Ire Iequeil s'est repo,sé le nôtre y la,is-s.e Ullle Le pain .. . ? La nature, paraît-il, le • de· 1e du à te:! po:int que J'u111d'eux empO!I'tala t_ê b'le eill/P'reinte, un1 sua,ve parium d"l1 1mour , vait •, et ill poussait tout seul. b!es.sé, sans que Je tu'l'ICOs'en. a1pe,rçoive. dt doU,œull",d'humilité, qui embaUilne notre Que de fois j'ai vu à la caan[Xlgnede quelPal.3l se Ulll mau•or . lme,un Ia:}'On lumineux dou.t le reflet doi,t co111quesgens se proo~ner dans les bilés - Qu'est-ce que tu fois là, BamboUJ]a?de· aresse,r , éclaire-r, 1·échauffer tous ceuoi: qui ,mûrs; cela 1es amusa:it de s'y rou'ler, de Jes mrun,d!e-1-ilà ,l' Ailgérieu. Ce .n'eM pas le ni>" aous a.pp.rochent. piél:iner, de les gâoher ... mellJt de s·amt"ser à enlever les cadl!!Vil"es ,·· Sans JésU1S-Christ,il faut que l'homme soit Et ,quand je les inieI'Jl)CUai,s, généralement - Mais 1110111 m11âor,diit le Turco, ce dansJe vice et dians la misère; aivec Jésus- ris me réponda.ienit par u111erail1erie. n 'esl: :Pa,s u~ caidaiV'l'e . . . C'est un blessé qui Otri&tl'homme es~ exenlJPtde ces deux mauoc. Le l:Jlé. . . ? est•ce que • ça » comptait pour a eu ,J1a ,j1amlbe t;nwor,tiée. Enlui est tourte no4,re verfo., toute t11Qlfre fé.- eux!. .. - La ô•ainfue? aHoos donc! l C'est la tête ticité; hors de aui il n·y a que vice, misère, Sou~ent j'ai vu des morceaux de pain jeités qu'vl a pierdJUe,regla,nle? tr.reur , témèlbres, mo,r,t, diéses{Poir . dans le,s squares et les ruisse,aux par des 'Le tunco dlédhairgeson fardeau, considère enlfallrl:s,auxqucls les par-ents n'aJVa.ientpa~ aiv~c sfulPeur ce .qui lui reste de son blessé, aippris le resipect du pain. et arvec ume réeffile'5irnrpr ,i,se: ~ - Oh! ça, pair exem,p,le,c'est ~tanJ .. ·. Et 1puis, la g,uer,re est venue. . . Le pa.iin S'il est une ohose simple et profonde, et Il n'y a pais d'erreur, c'est' bien Ja tête qui lu& et le vin ont repris 'leur /Paaœhwmaine, la bl!lie,c'est le pain. man1~- I,l ~ avait pouirtl1anibien dil que c'f. A la 1VU.e d'un ahan~ de hlê onduàant en première . tait Ia jai!libie ,..

Aiprès:tou,t1q u<em'imiPOI1~enit rr,e1s hio111. Antonrde la Table sainte mlelS1eJt [a faÇOIIl ldlol!lit tl\s me jugient! Oh ! ,quï v.ousld\iro,l' aI111o'll.r ide Jés.us. f( Ue1M1aîifir,e elSt,llà, ill vous ;appe1ile.» Ohir,i ,st, si V1ousne l' a~ez pais oonn11? Te'LLe é!tai1 ,l'invitiation 1quradres1Siait rn ,s•i, une ~euJ]e fioj,s,ldiainrs ,UJn 1s,eu1_ fa-.. MJa:Iiflh le là sa sœur M!airie, Uio,rts de l'artant, 1WJ1u 1s ['aViez gioûllé,qui ViOU'S en re. rivée elleJésus, ta1P,rèsaamo.rt :de ~eur

------·----Variétés

mes

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Le Pain de Vie


50 51 ,La joie qui parcourait Jes tranohées quand, releive,r, tous ceux.;Jà < doiven,t • le mang,r, vont se pr.écipiier vet s ce pain , c'est-.à-dire au loin, ~aa-aiss,aiielllt les bowles de pain, C'est le pain qui fait les forts. faire Jeur,s ;pâlques. les • miches • dï,saierit nos i!)ères, et comme To.uit œ qui, dans ·lie monde, fut ooe füeur Ile soldat moroait à bettes dents la croûte do- de sain.te:té,a éllê nou,r.ri par ce pa,illl-là. 111y all!I"ades larmes dans cer,tains yeux, des éJIDO''ions au fond des cœL11rs .. . hl y aura C'eist foi ,que, ,à .d.e<ssièdes de distauce rée, pa.I1fumée,,poudrée, d1U1ve'."ée encore de cliez tou:s le sootûment du devoir accompli . .. farine! mangèrent saint Pierre, sainte Qeneviève . ' le devorr du pain . .. Un prêtre, priisonlllier de,JJUiSde longs mois saint Vincerut de PaUJl en Alllemagne, me racontait le fri,,so111qui les J.ea1rnned'Arc, abaindoooée de tous, le ré, ~ ciamaiit avec des 1arm1esdans .sa prison." aivait secoués tous quand, llJPrès une année ,Mais Dieu t'~füe , toi aussi, à la même de fatmine, on leur annonça 1'13Jrrivéect'un Gest lw que, aux deux eJ<ll,rémitésdes !aible , toi qui J.is ces lignes ... wagon de 1pains de Fr.a.nce. temtps, 011 iPOr1,üt aux ma,ntyrs de l'anwhiFI te tend le 1pain ... le pain de la famiille, füéâ:ke, rla,ns 1es c.H:ihOltsde la C011ciergene Tout le camp s'élança vers le ha,ngar où le ,pain de ton père et de fa mère, le pain de et au paUJvrepo·icludans 'l'a tranchée. devait se faitre la dis'lrihuiion. ta race, Je pain donit a été faite la chair s[)iC'e,,t lui que reçurent ton père et ta mè· Mais quand <les pris01111!1'iers aipe,rçur:ent, emri~uelhle de tous les tiens, le pain qui nou.rrH i-e . . . ton gva111d-jpère et 1a g.ra111d-mère ... tous 1pi'lêes suir ,les pl:w:dhes grasses et u,,rugées,·]es les restes de mo:f!alle da,ns les pauvres débris miohes de pain olanc, afor,s ils s ·a-r.retèrent ,tes aïeux! de laiquelle tu ~llfectesencore de ie draper . . · Bt qu:and iQs fu.ffnt zu seu.i1 du ter-rible sai'sis d'une ineiqprimaJble émo1ion. . . ']es V,a:ss'!ucontinuer à re contenter de cette ipaissage, à œ montent où .ce,sse la comédie mains se tend.laient, des larmes jai1lis,saient: ombre, f.oliqui es fai,t .powr la LUJmière . ..? du monde, c'es~ lui encore, lui touüours, qui « Du pain de dhez nous! . .. • Villls"tute teniŒ"delbout comme un îi,ls r~ cha,n,tala vie ju,,que dam la noire é1l)OU'Van,te voltédevant tou/tes ces mains qlLi füwitent ... ? ~ du tombeau: « Je s:uis le pain de vie! · .. • Vas,tu, toi , !ïhomme sérieux, l'homme Or, il e,,i un autre pain . d'aifafa-es,traiter sérieusemel!1tJa seùle granToi-même ... ? RalJ~pedde-toi . . . tu l'as reçu J:l est UJJ1pain supérieur, émouvant et prédeaiNaire? en oo jour sdlemel, s.ur tes lèvres tremblancieux. \lias-ïu enfin te mettre à genou~: t.es... tu l'as reçu, peut-être de la main d·un Jtl est un pain du cie,J fait a'Vecle .pain de - Sei,g11eurr,que voU!lez..Yousque Je fasvieux prêl!re, dans une pauvre égli,se de cam. ,la terre. . . un ipa.in de vie fait a,ve·c le pain se.. . ? pagne, H y a bien tougterrws de cela .. . Mais qui n 'emipêche pas la mort . - Ce que ie veux ... ? tu le sais bien! iu vivrais cent ans, teuf ans, tu te sou<Viendira1s Celrn qui imnge le ,pain de la ter. e aura fais tes Pâques .. . 4e ce jour .. . oocore faim . . . Cefoi ,qui mange 1e pain de PIERRE L'E1™f11E. RaippeiHe-toi ... » vie ne voi,t plUJsce q,u'i'I pourrait désirer davautage. Hélas! œ pa.illt, ql\le'liques-unsle haïs,sent, Un soir célèlbre entre tous les soirs . . . un semlJlaJblles à œs fous .qui piétinaien,t les soir d'adieu tragique, l' Aute'Ur du monde ,prit Olodhes de Pâques! Oloohes de Pâques! œ pain de froment que, ja.d:i ,s, il[ a'Vait créé, grandis l:Ms. D'a:utres a/ffeol:edtde ne jamtais .penser à Q4,e vous so11111ez mékm·co!liquement dans i~ le béni,t, l'offrit à son Père et, le distribuant ce détaid... lt ciel d'aivirH! Li~as étidlés des faubouirgs, à ses aipôtres: « Ceci, c'est mon Corps .. . · D'allltres voudraient bien le reœvoi ,r , n11is pourquoi riwan.dre, sur le passant sol-itaire, • Celul qui ne mange pas mon Corps et qui ii,s n · osent pas. tant de regret et de nosta1gie? • ne boit pas mon Sang, celui-là n'a pas la 11s ont peUil' ! . . . De qui ... ? de CJ!Uoi .. · ? Il co~e aJ1 ·or.s 1es aooées, iles nombreu> vie en ~ui. . . . Ri.ites ceci en rniêmoiTe de ,Mais le pain aippel~ touijouirs jusque dans ses années, où it vous entendit , cloches de • moi .. . les ,profondeurs de l'âme. Niques, par un Gour paireil à celiwi ·<i , aigre Il aiPl]Jlellle tout homme qui ne veut pas e•dlai.r, par ce même azUlf élJloUJi ,ssant, slllf {Je .pain 11ouivea,u,ce ,pain divin , le .Martire mierutirà son bajptême. lequel ne gfrisse pa,s encore une s:eute hirooi'oliiire à toute génération qui pa,sse ici~bas. tous les prisonnier:s viJV•aint dans LI a1p,pelile del:le . Il compte les années, le;s nombreuses C'esJt 1e pain du vorageur. Œ'exil d'ici bais: « ·Le pai111« de dhez nous• , en 8lll!ées,où il vous respira, maigires liŒas Tous ceux qui ne ,veu,leint pais faib1ir sur ll·a est ar,riVlé!. . . u, temjpSiIJ'il isoai est ou,ve:ri!! • passant dmrant qes gri 1lles des jia.r<tins ou en dure route ou qui, du moints, enimdeoit se Des mi<mions de ces prJsonnieI\S ter,re&1teS lœgeant les mulf's, donit vos g,raipipes fleuries diipa,ssen~ le ,faîte. 1

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Clocheset Lilas

BI cet~ lo'Urde pensée lu:i t01111be s ur le cœur : " Encore Ull1 .prin~eirqpsde vécu! > fü se souvient de sa jelllnesse, quand VOU$ Jui v:e11 siez la joie, doches et lila,s, et quand, à vou.s entendre et à vou,s respirer, il él,üt inood:é soudain d'une vague, m.üs déli·cieuse esipé!Pance . & jeunesise! que c'eslt loin et que ce fut .court! Bllle a dure, pour lui, ta:nt qu·~l s'esl révei]ié, dhaique maitiu, en se disant: « Que va-t-it[ m1aITTfiverd'<heu,reux, awjoun:1. 'lhui? • • Gar, c·est bien cella, la jeunesse : l'aittente du bonheur , - et du bouheu,r albsolu, Coat'I/P'let, oos'Ltrde. « Demain, je rencootrer3'i la femme donit le sourire m·ooviri,ra un éternel pairadi s . . . . Demain, é'dl11Jtera i1a guerre, où je deéquestre et ,vidto!I'ieux à viendrn Je ~os qui des $U[lffüants aworter0111t les clefs de 1-a-vid ·le. . . . ,De,main, f imaig,ineiraiJe p1'an et j écrirai !:es premie.11s ver.s dll dira.me ou du poème qui me doiJf rendre immorfet > Aimouir, gtloire, glénie! ()!lui qui ne vou·s a pais .rê.Vlés,,q,we dis-,je? arderrnnent et iollement eS!Pérés, pe:ult-i~prétmdlre qu'ill a été jeune? 1Le paiS1sa&11! déljlàvieuoc, que berœ la voix des clocihes et que caresse la ~ugiitive odeur des ,Li'l'as,se ll"alPIJ)e1'!e sa brèJv'e jeooesse. Bile a fini, voi!Jè.bien long;te,mips,le jollif où · il a reconnll la médiocriiœ de fa vie, où i,L s'es,t aperçu que, sell'I, Ue dlésûlI'eSlt bon, que touite jouissance es<t:sui-vie d'lanœI1 LUillle et de dégoût, ·que le but recuile sans œsse devaint reffoirtt. BJile a fini, q,umnd ill s 'est éveimê, un triiste ma.tin, sans pllu,s rien attendre de s,ubllime et d 'extl"aortli111aire, quand, re!lisaut la ,page, écri'te pair lui 1a veHle, il l'a trouvée iroide et pair ia"O[) inJ\léDiewreà son rêve, q:uand i'l a vu se tordre dan s le coin de tant de sourires le petit lézard, dont parle Henri Heine, J',in-q,u,iétant re;pt,rnede llï.ronie et de la lralhisoo. Pa.n!ois il se revoll'iai~, iI s',ittt.d!ign ,ait q:ue la .puii&sainœde l'e.sipoi-r et de l'illus,ioo s àffui,Wit si vi~e; et cotlU1111e pour le coosoier un mom.e.rut, à oha,que ,pDintel11tl)s nouveau, un peu 1


52 de feunesse lu,i reivenaH pair a,ccès inattendus, par sou.diaânesbouififées . C'était par des mafa1s comme celui-ci, aux ernviro.11.s de Pâq,ues, a,lons qu·au jardin, en même terr~ que les giirol'lêes et ·les twliipes, s'~nouissaient suawemerut les li1as, et q,ue, semlblalbllesà des mons.tres carptids dans ]es carrqpaniles à jour, les Jou~des cloches se balançaient et je'f!âien ,t leurs a!AIJE!ls graves au large du ciel. Ill reprenaH alors COUJrogeà la vie; i11 se rw1e1!tai,tà crnire un ,peu à la gloire et au bon!heUJr .• Aime!> lui coosernaient Jes tendres He·U11s; et l'héroilque ai.raio lui disait: • Travai'llle! , Il les évoque, parm ( Jes meiilleurs de son pa!>sé,œs vi,!s .et frais 1m1atinsde fête. N'étant pair frileux aJlons,il ne lui ~aisait point que le vent du noro-es.t, le vent du terrws dtai.r, lui loue~fait le ,visage e{ tounnentât ses ha:bits. C'éd:ait 9u;r,toultsur 1e large bou!levard , dev~rut l'égildse, que ce vent die joie faisait cent mallice·s,parais1S1anltid'abocd s·exericer de préférence sur les gens qui a·IUaierità la messe ou qu·i en revenaient. Qua,nd arriva;it 1'a bande des pefües oirplhelio.es, conldui,tes par des re1igieuses, il fa,isait filo11terles rnantelefa noiir-s et les mba,n,s ljleus des bonnets et s'amusait à t,ransformer les comettes des Sœu!l"ISen girands papillons ]jJancs. sur la tê'le des élégwites paoroissiennes, il secoU'ai,t rudement les plumes et les fileurs.... Et, ruws ces imtins de Pâ,q.ues de jadis, il n'y 3!V'aitpa:s que le vent qui fût de si bono.e humeur. Tout respirait l'allégiresse. Le ciel était !PUT et ,Jes iemmes av,aient comme du bonheur dans Je regard; c'était le même bleu au fü111nan100it et d~ns les yeux des blondes! Et la verdure! Oh! 1a ~raîdhe, la iet1.dire ~ '<Mlicieusevenfore! sur Je squelelte des ar· bres 1tairrulis , eHe commençait à paraître à peine, indiéci,se, f101Ma11re, ainsi qu'une vague funreie . Sur d'autres, ellllepoin(ait déjà hors des bowrgco11s, en peillitesfeui!Llesclaires, si jeunes! - arvec quelJiquedhose d'étonné et

de rarvi comme la physionomie des enfanta. Mais , surtout , il y avait des lilas! Le Iiiat, l a·r:bu,s,te qu i, dans ce moment de l'année, u·a, ipour ainsi düe , pas de feutillage, mais q1U édlate en gerbe , en ieu d"ariifice, de flelll\ Des lilas , il y en a.viaitpartout Dans des 'fi. ses., alll bo,11ddes fenMres; en bottes, à l'là, J11ge de la iiru.i1-ièr e ou, dans 'la petite cha,. reiJle de la 1 11arc'hanck,le l'Ong du frottoir Les femmes qui pas saien.l en tenaient un gros -bouq,uel aivec lellll"sdeux ma:ins; et quelques cheva,ux de fiacre e,n avaient aussi une petile branche, ,p iquée près de l'oreille. QWllld Cl s 'enfonçait un ,peu dlans la banlieue, :les gra,p, pes de fileuns dêbordaient et pendaient Sllr tOLbtesles clôtures . ()lh ! ce lilas qui fleurit 1t premier et du,re quinze jours à peine, voill ,bien la fileu1ret l'emiblème de 'Phab'i'tiaotfi6v;reux de la grande v~lde, si impatient et s, a'V'iJde, pou,s,sé par ln hâte de posséde,r et dt jouir. Le !Promeneur solitaire éivoque ses printemff)S ,passés. Combien louJI cela renivrait ce vent taquin, ce jeune azur , ces f.leurs prico.oes, cette verdure nouvelile, et, Là-hau~ •l1bairmonieux tumu1,1e des doches de Pâq111, sur lia Ioule Joyeuse et ensoileiUJée ! Naguèn encore, comme tout cell:a.lui donnait un nvii de jeunesse! Hélk1 1s! se·rait-œ décidément fini? Aujour· d'llmi, Faib!le et mailadH , irissonnant au moin· dre soul'fœ un peu â:pie du nord~s !, l~s I.las ce Je grisent plus, le concert a~rien iïmpor· t1une. Bn ce moment, à quelques p.as devant Jui, dans la longue avenue où s nt!arde sa llinerie, il aperçoit uc1 jeune 11011\•ne et une jeune femme, assis sur 11'11 banc, i:ins la U· <leur du sole,i:t que tamise le grè :e !eill'agt C'est un ménage :foUNri~~s, parmi les p:us paUIV'res;car, bien que ce soit jour de grande iête, iia fenm1eesil en cheveux et en taille, et quelle robe! - et J'·homrœ a gardé ;011 11'icot et sa coiite de traivia,il.Sur la petite voi1UR d'os,ier, où repose uu nou,veau-né, tout près d'eJUle , •Ja femme a pliaœ Lmegerbe de lilas, et le tou.t petit, qui vLent de s·évei1Ller, oiwre des

yeux de!Wlnicelte meriveihleel p0111teiustino{,j- à la neuiraisiliéttie,qui es( une forme aggravemw·t ve.ris les ffleu1rsses mains pote-lées. vée de 11 inquiéil,ude de fa peuT de vivre. l..'homme, lui, main,tient deboLtt, sur une de Gest pourquoi le bon sens l!)Olpuilai!I'e , sases cuiss,es, soo aîné, - . deux ans tou.t au plus , cha.n,t que lïnsouciaaiœ est Ile seu:l moyen de _ eit l'enfant, qu,i écou'e sonner les cloches combattre Ja psyohonév.rose, s'est umé d "ude !"église voisine, est aha:rmé par la bemle ne a:nmefade, don,t il"eliet suggestif est beaurnusique et incli,ne la tête, en mesU're, à cha- co'Lti?.plus pui,ssant ,qu'on ne Je pense: c'est que vibration de l'aiirain. Allor.s, ~es deux la fonmulle fa[Pidaire • Faurt pas s'en fa.ir-e!• époux regaroent tour à tour leUIT6deux e;nQuand vous confiez 'VOS !Peines et vos larfants, du regaird des pères et des mères, puis mes à un ami et .qu'i,J vou,s répond: c Af,Ions, toun1ent J.a.tête l'un vel"is1'aiutre, et, sam rien all101,1s! à quoi bon le i!>DUIJ."iITil:'tilter, iiauf. pa.s dire, Hs se souûent longuemernt, - oh! du i'en fai re ! » 'VOl.liS ~outvez , je ne sai,s ,qruoi pâle sourire des malheureux, - ma~s d'un de récolllÎonfum t, qui ,vous fait en.visage-r-vos sourire où il y a quand même en ce mo11ne1I1 ,t, tounme,11 ,t.s a•vec moins d'iangois,se, pihliS de pou.r ces deux humbles, un peu de jo,ie et p:hifoso!Jlrue.Curieux phé.1101ruène 1PSl)" Chique, d'amouir. d'une indéniahle évikl.enœ. Oh! comme in a honte, à présent, le pro. fai Ciherdhéil"origfr1e de oe11te1perle des lo,nieneur .pen.sii5, de son chagrin égoïste et curtio1n 1s • modern..stiyile» e.t je ne crois pa,s mau,vais de tou,t à J'heuire! Qu'importe qu'il me iromper en l'attribuant .àil.a grande gue1ire ,vieil.liiS1Se et que le renoUNeau lui verse de qui a vu surgir fa111t d'idées et de dhoses noumoins en mo1ins J,a force! Eif.laJiwuiss.ez-voUJs ,, fort inégai1e. velfos, de viateull." liilas d'aNrill! Sonnez à 1oute volée, doobes En qu,ittant soo • pa,1fll.in•, ,Je braive poiJu des • a~Jeluia ! » fl]eu,ris, .prinlemJPS , richesse disait à ,sa .bonne mère qu~ pileurait en l'emdes pauvr"s! Et s,ois béni par 1ou.s les miséibras.s.a~1t:• Alllon.s! Aillions! mère, on revienrables et par œt homme 9Ull"le déclin, doot tu dira, faut pa15 ,s'en fai•re! ». viens de rochauffer Je cœur en l'attendrissant Dans 1 1homeuir des tranqh.ées, aLt « b leu • le boo,hell'r d'aUJtrui. de1va111t ·qui se lamentait, iles 1pied!sà ,demi-ge1'ésdans (,,La Bom1e Sowfüance''.) lia boue gfi'acêe,,le vieux maJ1Souindi9a,if en FRANÇOIS COPPEE. maohanrt: s,a dhique: • Mloos! le giars, 1faul pais s·en faiire, J1 y •a enco~ du !Pinard! • ..... il .. Dains Ja boUJOhed'oo enfant du peuple ou dans œlile d.l" ua1 poillu, aa llocution s'adajp'.e aisément au l,a,n,gaigecoUll"ant , affra,ndii de tourte -t1hlé!roroi ,qLœ; mais OLtelile irevê-t une saPia. ,11miQes 1locuitionis IPOiJ>u \liüres qu,i couveu,r déLicieu,seirrœm~gta1vroohe, ,c'est st.tr les rent 1es rtres et même :les boudoirs , il en est '.èvires d 'uoe àeune fi'lqe du ,mei,J,Jeur moncœ, ui1e qui a l_ll1fid 'eml)lféeet a rapiderrfènt ipris chez ,qui 1:e .rnié;pri ,s mome,1,1tané '<le J'étiquette droit die cilë: Faut ,pa,s ,~J'enfaire! s 'ailili e à ,la piIUiSqnrfai te di stim:füon. ni pllus iJli moins qu'un Gest en so~ Ces.t ce qui me fut donné de constater il axiome de iphilosolf)hie.sin~liste, <Jui respire Y a qu.e/Jique temps, dans U111e circo.nstrunœ un 1Sell, fi11ren.tde borune !humeu,r 'i-oint à .un que je ,y,ais ,voUJs.ra•co111rer. s{oki,sm.e très hewreux, pa,r le temps qui ]'~tais à Paris , chez Madame la comtes.se c:ol!II1!. de C. .. , WU!Ved 'ulll olflfi oier d 'artiiL! erie tué farnt pa,s s:en faire . . . sous entet1<lude la s1.11r le front. Ua no!blle V'eUJVe po.rniit coura, se tourbi,le. Cest-Q-diœ ne pas s'i111quiéte.r geu,sement son deuil, pa111'age,antsou exismenœr . V in.quoiéiudeest 'la malla.die mora!le t!'enœ oof,re sa mère et sa fitae Marcellle radu siècle; elile a donné ·à son tour naissance vissante ,je.uJ11e•fi'lle k:lcqualtorze ans, qui, 1 par

Faut pas s'en faire 1


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consltilution menuett.e ~( ,sa grâce aristocra;tique, incar>iiait la fnmçaise de haut J,i-

La be1Uleadolescente me toisa 'd 'llln regard ;profond, et fa lèvre soul\elv'éejuste assez IPOu.r

me Iaissle(['voir des denis d"une àdimira~e blandheur, elle me dit: - Je ,pens.e que les Boclles ont éco!Apê,et La ,g:r,and!hnère se désOllait en raiAP!!Lantles - 1q,uïl ne leur ,sert de rien die ·se ,rehillfer; on ite.rri,l)Ies arngo,i ,s,se,sdu <Mburt,la violation cri· [es a, c'est le principad, !J)OUrJe reste, il ne mine1lllede •la Belgique, !J'inJVasionde la franœ faut, pais s'en faire, à qruoi ban l :fa ~via.Sll.l ,tion des ridhes iprovinœs du No.rd, 1Les deux dames se récrièrent simu!ltainé. la td.es,t,rLrotion des ,vi•llles et des .plus anciens roont: monu1menii!S de q''a,rl reLig.ieux. - Oh! oh! Maricei!Qe!Qtfest-ce que c'est - Les OOlfOOJres nous out ruinés, di·t à que cet a:rgdt! soo tour la jeune vewve; aJPrès m'wvoir pr,is 1IJajewne fiililecoumt aJlor,sse jeter da.us les mon mar.i, tué au oha,mp d1honneu.r, ils ont bras de sa gir~md'rnère,l'ernibrassa tendrement inorulë nos mines d' Ainzjn. et lui dit: Leur gl'osse " Ber:tha • eSl1:venue jL~squ'à - Voyez"vollls, bonne maman, •q,wallid • je Aar;i,s, éven:trer nos églises et tuer de pauivres ,parle de œs bourireaux qui oot muüŒéma gens ):ilams\leua: so,mmeirl, des femmes et des c!hère franœ, je trowve nortre français trQp enlfa!l11sin dUensifa; oih! ,les lâches! reprit ,ser ! ibeau IPO'UTles S1tigunaJti na fi-ière en s'essUl)'la111t Iles yeuoc . Je rus tout~à~faitde son a1vis, e-t je ne sau- Et à Verdun, dloinrc! oonfin,ua lia ve111ve, rais dire ~ou1 ce que cette t100llJtion:falllt pas ils nous oort tulé pre•s:que cinq icent tmillile _horn• s'en Fai.e, ,Jl'..e ,parn,t belle daJ11sla 'boUidhede mes, la filreulfde la 1jeunes,seffirooçaise y a œtrte jeruue patricienne, à qui les malliheur ,s de ipa:ssté!et majntenarn1 q.u',ii~s ,sont ba.Hus, ils s a patrie •aivaientinfusé un peu de œ sang rou· voo1d.\raientse regümber ! ge des céŒèlbrnscocan!ières de 89, ile,s Cor- Les gaz aisiphyxiantsseront Ja honte éterday, les R01l'\.and, les de Boochanl[) et 1es Des· inellllkl chls ipt'OillllO!reUJI1s de œtœ guer:re inique, moiu!l -i,ns. Solandien. ,remainqillla ,sentoocie111sement :l'•aïeulle; Je génie allilema,mis'est mis a•u seLtw.iœ des instincts les !J)lluisba:s die l'homme sauvage, llhi:s1oire iles létrira à jamais. Pend!an1 que les deux dla,n-~s exrlwaient Je !,Urisun pa,wvre poiilu, bien fatigué de ainsi leur indignation et 'leur iuste méipris, la petite Hile étairt:re·s,iée ,s,arn,smot dire, gira- rra gue,rre, et qui vmudlraiifenifin a;voi1r la paix, ile :front droit foult:e la paix ... cieuseiment assise su,r ll!I1 ,s,CJiPl!ra, fœi 1l fixe eii les J.èv;re,sfigées, ,comme une sfaJ'Jhiabite à Vill.!eneuJVe--St-Geor:~ a.vec la 1ue du, .sillwœ. f,arlimirnis, -à 'la diérobée 1 e l)ou1rgeoi,se et cinq mioches ... 'lia demière a ga,~be marmorréen de s:oo vi·sage ar,is,(ocrati• dieux mois, et d]Je s'.iiru,elllle« Vjofoire •. Je traivail!leà pairi,s, c!hez un bon type de que, :ta fJ>aîidheurde son feint de lys, la pupaitron q1Uia fait la gurerire Lui aUJssi. . . qu,i ·reiê de son reg.a.ni: ibleui, Ja bllondeUJrde ses cheiveux, l'a noiJ:j]es,sede •so111front d'albât;re, n'est prus très riohe, mais qui me dOinne!IOut et 1)eme di·saô·s: « Ou-i, c'est bien là rl'inœmade même 18 llrantcs pair jour. t-ion1de la beiall!fiéf.r;ançaise, ~ssue des ooudres Ce maltin, je me suis levé, et comme j'~is Jes plus élevées de ce~te race i'IIustre eniiire iparrtttlir,la petite s'est mi.se à pleurer et ma fornme m'a dU: toutes. " - Bltlea fa~m... .je ne ;peux pa.s lui don~er - Vollls ne dites rien, MwdemoiseilleMrurdru la,U... œilll~,à quoi pen·S1eZ-<Vou1s,? gnage. la cooiversiatiorn,roUllait sur la guer.re, l'armi,stice, la vimoire, la paix .

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Ordrede Moscou

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_ poruIKJ:uoiq'Ue tu ne peux pas lrui don- A,insi, ce n'eSltni powr des swl'aires , n-i ner du lait .• · :po.ur des heures de traJVail, ni fPOU. rien de _ pa,rœ quie c'esl! la girèive... IJlhomme 1pr!Oiressiom1eil que volllJsallez faire souHrir des ça que 'le wago11 de d 'équripe m'a dit ron11111e mil]Jio111s de pau,vres giens, a,UJgmenter la vie la.il n 'airri'Veraritpas a1UJ'Oulfd/hui. chère, et jeteir le diésordre paivtou,t. . . C'es;t à Je sutls soriti suir '1a rouite. . . . n pleucau,se d'un bonhomme qrUJe,personne ne oonvaiif. . . }'ai oouru à 11a galf.e . . . Le vois.in ,naissai ,t hier, el qu-'on a mis deu,x journ à dit wai. , . . C'ê'ai t la grève!. . . Encoce 81 [Pied... Quel crime i1111Pilrrdl:lll!nable! ... Mais la grèive!. .. rqiuand c'émüt la g.uwre, oo en a mis à pied Afois K:a:iinforpe!lllêurn homme de la voie: des g<alS ! . . . et pllls seullemeni dès troufüon,s - C'es1 Jnailiheureux tout de même! . . . de deuxième ola,sse, mais des trois g-;['0'113, j'ai uJI pa,uvlfe gosse à la mai,so11qui crie Ja mais des ci,ruqgallons, mais des généraux!. .. faim. . . On n'a pra,s de J.a·i,t à 1ui door11er .. . Bsll-ce que nous aUJtres,poilrus on s 'es,t mis en Et il va faJloir qu'â oau1sede vou,s tous, je g.rèvïeà cause de ça.. . Et pourtant on était. w.sse à pied la .roule jusqu'â Pa-ris, ce masous les ma,rmi,te.s, 011 a·V'ai1 le ventre creux ... tin, et pru,i ,s ce soir ... on soutllirai,t de pa:rtout [4'homme me regarro'a d'un air nanquois et c'est plus la - Oui, mais 1110.Ïl!llleuant, il me dit: guenre ... - Qu 'est-<ceqrue 1u veux que ça me f ... à moi! . .... Je m'en suis aJIJé,parce que mon sang ne FI croy,ait a,voilf donné la réjpons·e des réfuisait qu'un tour, et quand oo me tien1 des [POO ·ses, mais je lui ai répondu: ,raisom1ements comme celkl à mo.i, je suis - Al)-i! rtu,orois ça, que œ1ùst plus la guertenté d'en sartti,r dcautt.lfes ... re? Et bien, mœ, je te dis que c·es,t peut-être Yt'ai embrais,së ma l)Ja!U!Vre [:>efüequi pi1eu- pis que la giuenre! - . . Bt prrédsénren,t parce ,rait towjooris, et je suis parili avec le trai11 qrue c'es1:pillUls sollJlfnois, c'est a1.11s,s,[ pl!.usd!a111• ooze » puisqu'il n'y en a'V'rutpas d'au1re, su,r gereux. Co,mmeni! . . . jusite au momenrt oit la la gz,amderoutte de pairi,s. F:ria,nœ se déba1 c0t11fretoutes les diffü:u%s,

vwt

l' A:l[ema_gnequi ne veu,t rien savoir , C0111tre OOLll r!ire le dhainge, contre l' A~rique qui nous A la sorhe de ViHel!l •euive, j'ai oroi•sé u11 1â-0he,contre tout, quoi!. . . on vous force S1Uméoauicie11qui esit mon voisin. IJ n·aivait pas lbi,œme11t à dédlanoher 'la p1U1sredoufaH!e de t'i1:iTtrès fier ... to,uiès ]es girèves. . . Et à oaruse de. . . com- Alo11S,'VOUSvoila enwre en girève! .. . meu1 s'lllfllPeŒJeA-il ce fly]pe-là. .. ? - Oui. . . et ,puis tourte la .füalll!ce, elle va - Carnpanon, camranoux, Companaud . .. s'y mettre en. girèive! j,e ne s,ais plus au jruste... - .Nh! . . . et IJJ'Ollrl"(!IUOi ça ... ? - Quele ,p1'aisa,n,terie.,. }Il y a certaine- .Pou11qr11oi ... ? Pairœ que le directeur a , m en.t autre dhos,e fa-dessours,! .. . On 'VOUS ma· mis à pied (Jalrqpanarud IJ)Ourr deux jou))'s... . nœwvre comrn:edes moulbonsque vous êtes , · . - Qui c'esit ça, OalmpalllillUd? ..• La R111ssie voo<dlraitfa.ire raiter l'eir!I)nm.t,a~fa- Je ne sais JlllS au ju!>fe... c'est un hom. mer tout 1e moode de manière à faire du vime des aitelier:s.. . Ill ',Ioulait se renrlire l un à que!I,ques fasCM"sde pê· congrrès.On n 'a pais !Vloutu ... Enfin towte la fain, et peirrne!tfure clier en earu kmthle, que œ1a ne nfêtonnerait France va se mettre en g,rève... pars dru tout ... Bst~œ que tu la voulais, ioi, 11agirëve. . . ? Je me suis arretê, et j''.ai reg<all'déle méca- Je n'y pem,tüs même l])a&! nicien bien en faœ: - Et tes oamnirn!des?

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S1_1pplémenf du 3' s de ,,f

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igés d 'être en co1 et~ - Oh! . .. noDJ,plus ... Seu1lemeut, ou obéit , k - . . des e~1oyés 011:il . . . Il y en aivait jpewl-êi:requi attra. jaquette a,ux chefs. . . 1 paie111 ,t la mort! . . . E1 touf œla, pas seuJe- A queJ.s ohefs. . . ? ment sur cette roo{eJlà, mais sUJr tou,tes Jes - Aux « aiutres » , naturellemeot de Firance. , m u 'es - Et !,u Tes c0llll1!aisbioo, ces • auitres •· Et pow1quoi? là? vail1ent-iJ1s mieux qllle les légitimes? D'ail· ,Pairce que OaffilP'atlO!Ll . . . Qa,1111pa111on, oi1 a •Jeurs, pe-11soo111e ne vous ÎQ['Ceà y entrer à la osé le 1111e ·ti1:redieux jOtUr ,s à pied! ... Com,rag,nie.. . J'en sais même, et pas qu'rnn, PIERRE L'ERMITE. qtui oint remué ciel et terll"eet qui se soul fa,it 1e diaible et par tous Jes Œ'.'ecornmanderi)11fl'r sain1s » ,powr y ob'en,i:r, 11e serait-œ qu,.'lllll LE 0INBMA1DGRAIPHE ET Lf.S YEUX slraUJO'fU!-ain. Ailoi·.s,si va.us œnez tat11tque ce· Au cou,rs ,tune i111JS[)eCti0t11 mêdicale dans ila à y être, res~ez-y!. . . e.t faites votre deune école d'Al]gl~te'!1re, \e Dr Poilock fu1 fraip, voi,r. . . Olll aLtez-vous-e.n ! Qu 'es:t-ce que iootes aJé de , k ou • ver dans les d!•a,sises des petits de ces- man i,gan.ces--là,et tous ces. gai !Jiar:dsqui ,trois à s•ix ans nombre d 'enlf,ants qui louse dliseot des h'01111mes, mais se la-i-ssent mene,r chare,ni; Jes tn-oulbllesoc,u,laires ,se réduisaient 01bs01ll\lJroonit oomme un tro~au: • Fai les 'la d 'a"iDleu ,rs au stralbisme convergent, il n'y a'Vait ig.rèive ! . . . Ne la faites :pais!. . . Faites-la à pa.s <l!enfa,ntts nll)nqp,$ ou hyiper,1néitro,pes·.A .tdlle heure! . . . Grève des br:JJs croisés! . . . », J'écd.e même, ces enfants u'ét,aienit pas ,sou.mis 1qiue&aJis-~ie moi . .. Aih! si j"étais œ gouverà U111e CJIJUse die fa,tigue visue!lBequi pût expfi111ement! .. . quie-r ces œ.s .nombreux de s,tiro.bisme.Mais le H y eu~ un silettce. docteur a)Aprit qu'i•1s all'laient au cinéma deux - Qu'est~ce que tu ferai·s, toi, s.i (u étais ou ,trois fois pa[' semaine. k gotuvememeni? Il rn bieutôt .des rema111questout ana~o- Je dinis ceci: « Tolllt le pay,s veut la gues dan,s d'a-utœs écCJlles ·enfantines. Chez les ŒJ!lliX »; il ra im1poséeà l'AHemagn1e ... il la élèves iplus gu ,antdls , halbi l t ués aussi à fréquen'veut aU1Ssià lïn'lérieur. Eit si que,lques blackter ·Je cinématogl1il!phe,il nota de nombreux à 1:asoMe de la bou'llés d 'bier, plu.s ou 1110i-t1s Clli~ de congestion d,u nerf Ojpltique;•les enfian*s Brus.se, VeLùleu t se vein,ge,r en, mettant le feu se pl·ai,g 111:aieolde fatigue ocwlai,re; souvent, aiux qt~a,ke coins du ,pays, eh bien, moi, Je 31près Œes re,présenta,iions cinématogra,phile les cOiflDrer•a ,is. . . et ça ne ferait pas un quies, ils éiprourvaienitdes maux de ~te et [)li! . . . é!ai·ent inc31Pal1Jl.es d\a.tten.\ion. -Et ailors les o,u,v,riers redeviend.raie11tvraiIl n 'est pa;s douteux que IT e cinéma soit ta ment Jihres, et tous ceux qui vouidtraient t,ramu.se des troub!les o-rnlai:res signa,\és. Les re· •vailile.r le pourraient! . . . présen~a,tions cinématog,r31Phiques , du simple Qa,r enifi,n, qui esit heul'eux auJ,o,u.r:d'hui? JJOint ck vue de ]'!hygiène ocullai•re, ne doiQui gagine de J'ange,n,t?Qui tient le haut du ven,i êl re accordées qiue ra:remein,t aiux enfants paMé?.. : l;'ornvrier! . . . A!lor.s?. .. ~s écoles, e'. i'l fauit s'qµposer à ce qu'elles Et j'ai semé l'à mo111ll'iécainicien. . . deviernnent un mode cour-a,nt d'Mseigne.ment Et, sous la proie, et sur la gll1ande route ~ dUJr dhemin. bo,ueuse, j'ai continué 1110111 A mesure q,u<!J1a1P1Proohais dé Paris , je :t Ne faj,s {JXI.Sde fon ami chau.ssuire à tOll voyais des troupes de pauVTe-s gens, ou,vrier-s , usage: ,si hll1t1ŒJle , cl.16vrnre, i.ndul1gentte soit-il, ouwièires, tnûnaalt des paquets. . . Il y a-vai,t i·l s'en aperœrvra et t'en niéprisera. des femmes qui pOII'laientdes _pa·lllVTesgosses t L'œll'vre peut ê-tre bonne et l'ourvrier à la c0111 •&UJlfatio11 die !'11ôpita,I.. . de petites f-i1lles aux souliers !Pas fai11s pour cette rQIU· mauvais·. 1

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-- Au bord·du Salut

Cco~e" (1920)

Peu.~~e intérieu['errœnt n'a-t-iil pas la foi . .. ? Si, i.l a lia foi. BaJ!]ltisé,cooîi:rrné, 1nane a l'ég1lise, i:l recevra œ'l"'tainernent les ,acre· mentis ,si le prêtre arrive à :terr~s. Alors, pourquoi res:te-t-il en route . .. ? iPoUirquoi•lui, si .respe,ct111eux de toutes les 'lois, îenme-t-ill les yeux, les oreilles, devant la suprême ·loi de ,Dieu.. . ? Pou['quoi ue ,l'ai~-il pa.s ses pâques?

Lui, c'es.{u.11vand et beau. viei·hlard, p.resqu·uc1aincêtre, au milieu de sa femme, de ses enfants et die ,ses ;petits-'ellfaCJ.ts. ll a ,du:riè-re sa 70me a,nnée tout uu pa-ssé d'honneur et de ,se.r,vices rendus aux siens e't à ,son pa·yis, et, quand i-l se ,promène dims l'avenue, il eslt sanué a.Nec.respeot paa ceux qui le croisent. Il est ins,1mit, a•vetrti,intelligent; il. a inEt même, on sen1 irrès bien qu'il ne faru.t ... . diqué ia rou,te à une Ioule de ,pers.Qitmes ,p.as lui en pair<ler.. . pas lui faire d 'a!llusion, QLtandon Jui :demande oo coo-sein,il sait vous même en plllaiS!allba11t. éco~ a,vec bo1J1.té,et ,sa ·r'tWOnseest j,UJS •'e. On sent que tourie intenvention, et s.aos I:l a pa.nfaitemen,t~leivéses enfalllts; i'l s'asaucune pression, serait une ca>!astrO!I)he qui s ï 'l's saviaient bien leur catésurait lui-<ITilême -le froisserait , ie fermernit, le rejetterait aussichisme; ifr a cor,rig'é souN~nit1eur réd'a-ction, tôit d',wn seuil! :bond oo ,anière, et .peut-ê'iire et il a IP'l.euréle j.ottr die 'la première Corn· J)O'll!I' n1e jaimais p1'U ,s reveni.r. nrunioo de sa dern ière pefüe-fH[e. Powrquoi 1ui, qui est si caJme, si poodéré li! a,c;corrnpa.g,ne régullièrement sa remme à c!Jans l'ex.amen des quesitions luum ,ines les fa meis,se. ai,me ibien se metltre à l'éca:rit, p1Us irr_ifantes . . .· pourquoi Jui, le vieiDJru-tl dams urn bas~côté, 11001 par respect! humain , froid , eS1t-i ~ J01U1t à coup d'une hypersensibimais piance ,qu'i,1 est ,plus tranq,uiill le püUŒ" lité ,fémdnine sur ceJt unique point ]à • . . ? prier. Soll)vent je l'ai regru-dë pour chercher à 13t, non seullemen,l il assiste à 1'a ,messe, COil1UJll"endre . 1nai·s, oha.q.uejam, rn,fait, a'V'&sa femme, une J'ai .cru un moment que Jes ancienne'3 c:1bpetite ;prière d'U soir. jections alV'aientlia.issé,mailg.ré leur an:tirquité, 'Et poUŒ1tan-t, cet homme si digne ne l'ait qudque clhose de :leUir i~régna,tioo · primipa,s ses Pâques . 111y a bien 40 arrs qu'i•l n'a ... ? ti1Ve ps,s communié. A'1o1r,s , j~ai oherdhê et ,je orois aivoir tirouivé. POU!I'ICJUOi? ... Ce vieilll•artl ne fait pias ses pâ:ques, parce ~ que, DBPlJllS QUA!RANTE ANS, il ne les a pllus faites. C'eslt précisément la question ango iss·ante Ces :! la première raison. que se pose<nittoUJSœu x qui ·le connaissent La fooctioo fait I'01rig1a111e. Si vous res,(ez et -qui l'aiment 40 a111s salll's ma:rdher, vous ne marcherez Pout1quoi?... pl':us, même ayiant vos deux j•a111Jh!es. n se sera Liai-son caohée.. . ? Noo. produit une solli:e d'runkyilose,don t la vollonté Vieux pêldhés d= à aivoueir. . . ? Non. Je ne di,s pas q,u'i,1n'en a :Pa<~ oommis; mais je , ne pomma 1'riomplherque par un effort tenace le connais a,sisez !I}OU!f être sûr que cet a'Veu et continu. Ce1 eififorl, si vous le cooseuitez, sera le ne 'l'ar.rêtem,it pas. cClill1mOOceme11 t de wdtre récfum1Pti0111. Respe'OtiJiumain.. . ? Non . . . . Je vous rê.Mais ii y a wte seconde l'aison; et il faut pèlequ'il vien,t à la messe très simp.lement, 1lq111' aaner 'la clheroher dans les (Pro'tontleurs inti· sans se ca;o1 1ier .ni s'affièhe-r, comme q111e mes d'un cœu'l" d"hœmne. un fu tranqui!Jlle .

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