Supplément No 05 1920

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~~p_plémenf d_u3' s de ,,f C:cole''(1920)

56 - Oh! ... 1100 ,plu s ... sewlement, oo obéit . aux chefs .. . - A quels ohefs ... ? - Aux • aiulres • , natuireUemeot. - Bt lu les C01l111ais bien, ces • attires,Ili? varrent-i,1,s mieux qlte les légitimes? D 'ail.Jeurs, perisollme ne vous force à y entrer à la Com!()agmie. .. J'en sais même, et pas qu·ull1, qui oint remué ciel et tenre et qui se soot fa.il Œ"e<:ommmder pa,r le di,able et par tous les saints» po1u,r y ~b 'eniiir, noe ser-ait-oe qu'uo1 sirll[Jontain. Nloa·s, s,i vo,us tenez tant qtre ce· lia à y être, res~ez-y ! . . . el faites v-otre devoi,r ... o:u aLJ.ez-vous-en! Qu 'es:t-ce que toutes ces ma:nigaaioes~là, et tous ces gaillards qu i ,se -dis.eut des hommes, mais se la-isseo11tmener e1bsol,ume111t comme un trollU)€au: • Fai-tes la ;grève!. . . Ne la faites pas!. . . Faites-la à .telJlleheure!. . . Grève des bra:s croisés! ... • , 1que sa,is-'je moi... A1h ! si {étais I.e gouver111errrent!... Il y eut un silence . - Qu ·esf·ce que tu ferais, toi, si tu étais le gouivernenreint? - Je dirais ceci: " Tou1 le pay,s veut la rp,aix»; il ra imposée à l'Allemagne .. . il la ,eu~ aUJSsià lïntùieur . Et si quel,ques blackibou!lés d hier, p!us ou moins à la solde de la Pmsse, veu1le1atse ven,ger en mettant le feu aiux qu.itre coins du ,pay,s, eh bien, 11101, Je le les coiBJ.rerais.. . et ça ne forait pas un

pli! . . . Et a,Jors les ou-vrier-s redeviendraient vraiment libres, et rous œux qui voudraient t,ravai.!Uer le pourraient! .. . Cair en.fin, qui eSJt heureux au,jourd'hui? Qui ga,gine de J"ar,gel1/t?Qui tient le haut du pa!V'é?... L'ornv,rier! ... Aforis? ... Et ïai semé là mou mécanicien . .. fi, sous la pluie , et sur la grande rou~ boueuse , j',ai continué mon dur ohemi,n. A mesure que J1awroohais dë Paris, je voyais des koupes de pauVTes gens, owvriers, ourvrrières, traînant des paqiœts . .. Il y avai~ des femmes qui poritaient des palllVTesgos·ses ù la co11,s1ulfationde l 1hôpita,I. . . de petites firJllesaux soullier.s pas fai1s pour cette rou-

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1e... des el11)1oyés otJligés d'être en col et en ,jaquette . .. Il y en a,vait peut-ê1:re qui afüa1paie111,tla mort!.. . E1: tout oela, pas seulement srur cette roule.Jlà, mais sl.l!l"toUJtes Jes rou'es de pranœ . Et pou;;1quo·i? Pairœ que Oall1![lauou... ca,wipanon, on a osé Le metitre deux joor;s à pied! . ..

PIERRE L'ERMITE.

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LE OLN.ElMATOGRAIPHIE ET LES YEUX Att cours dune in51P€ctioo médicale dans une éwle d'Angl~te:rire, Je Or Poilock fut fraip. :pé detrouver dans les d:1a.sses des petits de trois a s·ix ans nombre d'en[ants qui Jou. chaient; les trou/biles ooulaires .se réduisaient d'a ,iifeurs au strabis1ne convergent, il n'y avait 1pa.s d!·emmts myqpes ou hy1pen111é4iroipes.A J'éco'e même, ces enfants n 'ét,aienit ,pas ,soumis à UJ11e <JaJtis:e de fa~igue visœllle qui !Pût e:xpfi. qu~r ces ca,g nombreux de st1rabisme. Mais le docteur a1pprit qu' ils aJ!ilaienl au cfa1éma deux ou 1Jrois fois ,pair semaine. Il fü bientôt des remariq,wes tottt anaŒogues da,ns d'au,lres écoiles enfantines. Chez les é!èves !Plus waatdis, habillués aussi à fréquen· Ier 'le ciuéma,tog,raiphe, il! nota de nombreux ca.a de cooges,tion dJUnerf optique; ,)es enfan1s se ·plaigmaie.il de fatigue o,cuJaire; souvent, cinéma,tographi· aiprès 1es représentations ques, ils éprowvaien{ des ,maux de t!!e et é1-aient inc34Jail:Jlesd 'attention. Il u ·est pas douteux que le cinéma soit \a cau,se de s -tiroubfüs ornk1iires signalés. Les re· .présentations cinéma ,tog'J'la[lhiques, du simple dJoinl de v.ue de l'lhygiène ocullai-re, ne doivent être accordées que rmrement aux enfants des éco}es, e'. il fau~ s'Qµposer à ce qu 'elles d:eviena1ent un 1mode coura111t cfen,seignement.

~ :j: Ne fai,s ipa& de ion ami ohaussul!'e à ion usage: si humble , cllév01.œ,indulgent te soit- il, il s·en apercevra et t'en m€prisera.

t L 'œu1Vre peut ê.tre bonne et l'ouvrier ma,uvais-.

Au borddn Salut Lui, c·esit un g.rand et beau . viei-hlard, presqu·un a111cêtre,au milieu de sa femme, de ses enfauts et de ,ses peüts-enfanfa. Il a ,demrière sa 70me année tout w1 passé d1hOIU1eUrel de senvice-s ·roodus aux siens e1 à -son pays, et , quand il se promène da11s l'a· venue, il est sallué avec .respeot pair ceux qui · le croisent. Il eS:t ins,lruit , a,vea.;ti , intelfrgent ; i{ a indiqué fa route à une foule de ,per.som1es .. .. Q11and on ~-ui :demande un conseil , il sait vous é'Col.llre ·r avec bonté, et ,sa ~onse es,t j.u,s'e. III a pa.rlfaiiement élevé ses enfa11ts · i:[ s 'assumit Jui-<IT!lême s'ils savaient bien 1:ur caté chisme; iil a corri,gi souvent leu•r rédaction, 1leuré et i·l a 1JJ le jou -r de 1Ja ;première Comnrunion de sa demière pe·li{e-fil!e. li[ accompagllle réguOièrement s.a femme à la messe. ain1e lbien se .meure à l 'écarit, da111sun bas~côté, noo par respect humain , mais parce ,qu'il est plus trnnq,ui,lile pouir prier. Et, noo seu!leanent il assiste à la me-sse, 111ai's , chaque j011,r, ill· fait , a,vec sa femme, une petite fP[ière du soir. fi poU111tant , cet homme si digne ne fait pas ses Pâques •. Il y a bie,n 40 ans quïl n'a pes communié. Poorriquoi? .. .

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~ C'es1 précisément Ja que s*ioo angoissante que se posent tous ceux qui ·le connaissent el .qui l'aiment. PoU11qruoi?.. . Liaison cachée .. . ? Non. Vieux péohés du:rs à aivouer .. . ? Non. Je ne dis pas qu'il n'en a [)as commis; mais je le connais assez powr être sûr que cet aveu ne L'arrêtemir pa:s. Respect tiumain . . . ? Non. . . . Je vous répè'e qu 'il vient à la messe très s implement, sans se caidher ni •s'alffioher, comme quelqu ' un très tranqu:i1e. il

Peuit~tre intérieurement n'a-t-il pas la foi, .. ? Si, i.l a la foi. Baptisé, confirmé , 1uane a l'é.,<J1l.ise, i:l rece-VTa certainement les $acte· mlents ,si le prêtre airrive à temps. Alors, pou['q_uoi re .s,te-t-il en route .. . ? :Powrquoi 'lui, si Tespeolueux de toures Jes foi s, fenme-t-ill les yeux , les oremles, devant la S'uprêrne -Joi de Dieu . .. ? Pouirquoi ne lait-il pas ses pâques?

~ 5t même , on sen1 .tirès bien qu'il ne faiut ,Pll.S lui en pwler . . . pas lui fai·re d alilusion, mime en plai,~!Jant. On sent que Iourte intenventio11, et sans aucune pression, serait UJI1eca1as1irophe qui 11! froisserait , 'le !erme-ra,it, le rejetterait aussitôt d'tun seuil' :bond en arrièTe, et peut-ê •:ire pouir n1e jamais pl'U·s revenir. PouŒ"quoi lui, .qui est si caJme, si poodé!ré dians l'examen des ques1ions humaine -s les P1'US i•Ni!anteis . . ." pou,rquoi 1ui le vieilUard froid , eS1t-ir tou,t à coup d'une hypersensibi lité féminine sur cet unique point là . .. ? je l'ai reg.a-rd~ pour chercher à So~nt 0

COl11[)1"elldre.

J'ai .cru un moment que les ancienne~ objections alV'aient laissé, mailgré leuT anti'quité, que!Jque dhose de ,Jewr illl)regnait ·ioo primiti,ve ... ? . A!locs, j 'ai cheflClh.éet ,je crois a"l'Oir ttt"ouivé Ce vieilfard ne fa.it pas ses pâques, pan:e qU'e, DBPlJIIS QU kRANTE ANS , H ne les a pllus faites. C"es·t la première ra ,ison. La fooctioo fait l'orrigwe . Si vous res -tez 40 ans sans maircllter, vous ne marchere z Jf:us, même ay,anit vos deux j,amties. Il se sera rproduit une sOll'!e d"a11kytlose,dont la volonté triompher qµe par un effort tenace , ne polJ!l'11a et coo tinu. Cet ell!foirt,si vows le coosentez , sera le COlllJltllffiœmen i de IVdfre rederoiptioo. Mais iU-y a une secoode raison; et il faut a[ier la oherd1er dilm·s les ipro'!ondell't"s inti· mes d'un cœur d1homme.


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58 Quand, pen<ftw,t1.ouit'eune vie, ou a été hœoraWe et honore, regaro.é c~ le con· seilller sO.r, l'oracle écoull"é,i'l est inconl'cslablement dur dlarvouer, même par un acte, qu'on s'eslt ~il:lt c'est la secoode rai,son pou:r laque1ile Œ'lltommel 'ami au.quelli~ ipense, ne fait pas

Ne convient-iil p,a.s, dès 'lot~, que

uir, rill faut quitter 1Jefo!Yer,cou:riu"au oluib,

5"aiiner tou,joUll'S,réunis bras du même Diet1,.· · ·

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authéâtre, où si mremmt ,les 1joiessont hoo-

PIERRE L'ERMITE.

n61e5,où ell:lesne ,sont poi,nt ,parlagées par tc:,u.s,où l'on prend ,le goo.t du luxe, des dëpenses;où J'eS(p rit et ·le cœur se faussent éga11e,nen t, où s'exailte l'amour d 'une indépenda.nœ ,naCse:ineet faitalle,parce qu'eJlleman.que de cœtrêf.e et de correciions autorisées et dé-

,(e!

en-

fanlts ren[dent aimour ipoUII'amour, et fassent part de 1eurs ,joies à œux qui door ont tout

donné? Une fête crela 1jeunesse, c'est la seUJle fête des vieux pairent,s. Cœnrnenitse fait-il que des enfa:n.t,sne coiqprennent pas quïls doi• vent être la doie de œux qui n e~rea.t pllllS d' a'llllres joies? ses pâ.q~es, mallgtré le désir que, œrlainemen1, On entend parlois des enfants nous dire, rtotœeS· Il faut dans la vie des délassements pour i,l e'll ressent au fond de son cœu.r. EJt1orsqu'on abamlonne ainsi le foyer do- quand on •l'eur ~ cette :vérité: • .Mlais en ini1!errOIJ1'.I"! les monotonies, ~ adoucir 0 mest-ique,pour ·se .rendre à des réunions m:ê- n~tre maison est itel[eitlfllitennuyeuse! • - Bh Oespe'ine,s. s. Jean ava,it sa perdn~ chez lea RE honnêles, .Jinconvéoient resre toujours , I.Jcs f'em-t-'iir ce!Meannée ... ? bien! reSl!ez-ydonc, et elQene sera plus enchrétiens, et .Apdlfon ria it awc pa1ens: . quandi1 y a el(la.gérl!Jtion, que Jes liens dé 1a nuyeuse. C'esit à vous diel'égayer par vos .MaiC'Ohera-t-H courageusement sur son orLes d.êl.a,ssemenlsmaintiennent ou reta:bhsiafnille se dis'endent, et qu'au lieu de rester bons somiiires, par rvos cOOl.icates attentionssent ha bonne humeur, l'un des plus grandi îlreiL .. ? dans soo œn.1tre naw r , e l, on cou·rt lllll peu à C'est il'irnterirogaitionque éhacun se pose biooifai>\lsque Dieu pu~1 C est à vous, âeunes füQes ,surtout, d'y rayonsse accordiett'pour .~ lacirconl'éreuœ. ner 1a ,joie. J..\rlfedtion, la J"ecOŒl.llaissance qw: monde, à œuocqui le reçoi.vent, pairce qu ila en siilroœ. Les jeunes filliles peuvent beauro~ poUII' vous de,vez à vos parents vous dictent ce deM'ais ce silence est péniblle. en Q\b1ieruient,d.it r'Ecritu!I'C,• la santé œa On voudrai,t teJl~ementne ŒXlSvoir une os», e't que, à leur towr, fils en font part au ffll(lreagrea,bles et faire ,pré!l'érer1a vie et 1es voir. Aoc'eJ.p!ez œ devoir, et vous verrez compes de 11a.maisoo. ,tache dans ceux que l'on vénère... ne pas bien ,il vous ,sera bientôt agréaible, quand proahain. Qu'elaes y viivent ehles·mêmes le plus pos- vous senHrez que vous donnez ce dont vous a,voi:r d'inqui~tude pOlur le sa<lut éternel de iLa :vertu elle-mime Y trnu.ve soo con..,te 1eulI'chère âme!. . . ceist une tellle pitié, une e111 .11.e,qu'eliles y awo'l1!ent leur charme et leur aUII'ez besoin vous-mêmes oo Jour, sans dev:euant pilUJS facilte. . telile humiliation quandJ arriveni, et sou~t coon,pterque Dieu et les hommes vous béniBiles sooi indiii51PCnsaJ\j[es dans les f311I11\· bonté:~es raA!)eliteront touJt le .monde au t,yer que Dieu a fuit. si préciipi'tés,1es <funn i eœ moments,. de courir ront. J.-J. B. ies où etles amèment 1'affalbili-té,la c~ en œmpêlt:echercher n'-imporite qu1, et sous Aux œlflexions qui p:réœdent, une autre (Oa1.1series.J tm'tion d~ âmes, néceslSairesau foyC!I'.~~ aedoit a}joutetr.Les enfants ne sauraient oun'L~te queil. prétexte, pour a4mi~is\rer? ~s "Ue dlans nulllle aùilre soC1 eté ICI• que 1-..,.1111 '1 . .. . , . d . oorrme on peult,des s,a<Ql"et11C(ltsà. un et!I'e s1 ,,1 Mierquï!ls sont 1a joie de ieu.r.s parent"S: ils bas Îl ,raison même de a'1ntim1ilequ1 01t fi mt leur œwvre, !'ohljet de ileUII'amour et de sérieux rpow-towt,e,ocq,téiPOUrLA GRANDE lla bruse.,a on rencontre 1"U111ité du saag, leurl.aibeurdians la vie; ils ,sont leur récomA!FFAIRE!.. · . , l'un~ié dru.bon , l'WJ!ii.'é de labelllr et de préocfJt: je me figwre que mon am1 n esit pas cupation, Il'u.nitéde a1aa11ais . .La mère mis Oradq,ues disait que ses on et_de la 1 étaient s,a pairure; ff'Eariiture·tient le seul.... 1L'aanour de la u.adure esl le lien commun [,à aussii doit exister à tiltre 1111Cl 'neur : umté *1e 'langage et •a!lfiirnte qlU! les enfants sont Je me figure qu'ii y a un ce.r:ain n~~ de towbes [e,s poésoies. Il n ·y a pas de troudies .joies, ,qui émotliSIS&lt1es aispéntes des crebraves gens que le démon tient ams1 a • couronne des parrots . C'est ,la Proividence badour qui ne œilèbre de son mieux Je àoli 00t1l'ac1B. fa gorge, et qu 'un geslle cb31ivrerait. , mois de mai, le retour des fle1WS , les doux N\llmeipa'I"ten reallité rvou.s ne trou.~erez ~ J'a ordonné ainsi, afin que les parents AJh! qu 'li.Œste tassent donc, ce geste de iguen,t ,POlllrleUl'Senfunts Oa sueur et Je concerts lfts oiseaux et Je murmure des ruis· ta111t "tre Oià'les gaitës fira.ncheset cord1~es, au --.. . f , vosean.ixdans Oes bois. Maois à vofr ,ievoo.ir li.es ~i~épianowieset ·si!lllPles.Les ,s1too ions ~u1 Qu'iils OefaSISCllt pour eux, mais aussi pour Ils ,se .cootpl,aisen<t 1PM"sui te dlans ce qui mêmes images l:lnns Je même or:dre et les mêques et fausises, les cOOJVersiations. vides el ta.nt d "êtres ohers qui l'aH'endent, l'espèrent, niaises en soot aibsentes; Ues alfect1?'1ssoo~ le but ~ de leUII'PTOIPI"e existence. mes termes, on recoonaît trop soUJVeatqu'il pn.enJt~ s',itnm'()ilentparfois avec ferveu:r Sélll$ J)lérits, souJSnesyeux de ,n1/I.III"a Voyez u, n e mère regardiant ses enfa.n~ qui s ·agit moins d'exprimer un sentiment que de 11les QUI pour qu'ciilse produise. ' foot honneur. Ses paroles , .son a.ttitude, s,a,tisfaiire une cœwenanœ ,Jilléraire. C'est qu' ~ S'-ill.ssa1Vaien~sou,vent ce qu'Hs coûifflt, voien,t tout. manièrede les interipemear,vous, diront il .n'est ipas si commun, si taciJe qu'on pense Les amis qui viennent le saivent et ~ tles • cœwe-rtis •, i'fs se presseraient peut- ceiit.ent Jes con.séquenœs, aux1queillesil'S sa ,si vous ê1es altitenti5. C~enez tout ce d'a imer 1a natu.re, c'est-à-dire de sor tir de 'il y a de t,risdesse (Pfoifonde et aima,nte soi, de CO!ll,Sidérer ~ un peu ipllus. . Ile monde eiotérieur avec coofol'ment ,WOOtanémen t Les pa,reut,s ~nt Qu'ills ,Je fasserut à n<Ylre~que qm ail>' heu,reux lies enta.nitssoot heureux, les témom; ce wot que i'oo entend parfois: c Mes désiuit&essemend:et ~ !, d)' chercher, non pe\oleI)ieu par lia voix de tamt d'épreuves et m'aibandoonent! ILs ne sont heureux des plaisil's mais des leçons. Aussi Je ohris•. ' -..ou""'nt une .; 0 ie qui 1eur fa eux-1mnes en =· "~ ·, endeihOII'sdu ~ogi,s. , EJtceci esrr w-ai sur- tia.nisme, si sOUJVe'lllt de tant d'espoi'TS, '3J(l0Uséde fouler aux du lbieinà œ•âme. Qu'-filsle fassent. . . . Et que le telll\PS.de jeune tin ne, , t endre, pure, déla pieds la nat~, a4!.~ l ,seui aR)J\is à l'homme AufOUJrd'hui , héllas! œ spectacle dlU bOOPâques gro,u.peautowr de !3-. ktble d.e famille à Da reSjple.Clter ~talbffement, en faisant paheuir doues,üque -est plus ra:re. Pour se rftolœ oeux qui, s'a~mant ie14'as, reovent de

Les Joies domestiques

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L'amourde la nature

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60 raître ~e pl1an dii·vin qui la soutient, l'éclaire et 'la sancuifie. C'était à œtte clarté que S. Frainçoi s d'Assise coosii!érait fu création; il en paroourmit tous les degres pour y cheroher •les ves,figes de ,son Dieu; il retrou1Vait Cellui qui es,t vériitab1ement beau dans le; créafores beHes; i,1 ne dédaignait pas 'les 1Plllls l]JC'tites, les plus ~rJsées et, se soovenant de leur commune origine, il les nommai·! ses frères et sœu.ns. En ,paix a'lec toutes choses, et revenu en quetque sorte à la primitive innoœnce, son cœur débordait d amouŒ·, non seuJemffit pour les 'hommes, mais pou,r tous les an,imaux qui broutent, qiui .vo'ent et qui ·rarnpell!t; ,i~ aimait les rochers et les forêts, les moissons et 'les vignes, la beauté des champs, l·a fraîdteu.r des fontaines, la verdure des ja:rdins, et Datenre et le fou, et l'air et 'les vents, et i1l,sles e~hortait à rester purs, à. honorer Dieu, à le seI1V'ir. Là où d'autres yeux n·aff)ercevaient que des beatttés périssalies, dl d&ouv.rait comme d'·une seconde ,vue les raw>rlts ê,'lemens qui Iien.t l'ortlire phys.ique avec 1J'ordre moriail, et les mys.tères de tla naJliure •aivec ceux de la foi. C'est ainsi quï L ne se ·lassait pas d'admi,rer la grâce des ~leuns et d~ :respirer Jeur,s pâr.fu,ms, en 5oogeant à 11a îleur .m)'1Sltiquequi sor 'it de la tige de Jessé; et quand il en trou.vait beaucoup ensemble .iJ Jes prêcha.it comme si eilles eus,seut été douées de nüson. Ses heU1res se ipais,saient quelquefois à Oouer l'industrie des abei',13es; et lui, · qui manlJuait de tout , leur faisait donner en ihLver du mi~ et du vin afin qu'elles ne périssent pas de froid. 11 proposait pour modèle à ses disciples la diligence des a~ouecttes, l 'innoœn ee des tour:terelles. Mais r,ien n '~fa~, t sia tendiresse ipou,r les -agneaux, qui lui ra11~J:aient 'i''humiilité du Samreurr et sa ma11Sillêltuide.,J1 est npporlé que , voyageant en compagnie d 'un Frère dans Ja ,Mu-che d'Ancône , iil rencontra un homme une qui ,portait sur soo épau~e, ,Slll~ndus cOlltle, deux petits a,gneaux. BI comme le bien'hewreux F11wçois ente<IJ.ditleu11sbêlements, se,s entrai 1mes furent élTllles; et, s'a,p,proc'hant, il dit à l' homme: « Pourq1Uoi tourmentes-tu mes frè.res les agneaux en Œes :rortant ainsi liés et

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suspendus?. L·autre réipondit qu'ay,anl be. soin d'argent il ~es portait au marché voisin [>OUJr les venda·e aux bouchers qui les. tueraient .• A Dieu ne plaise! s'écr.ia le saint; mais prends 1plutôt le manteau que je [>Orleet ,fais-mai présent de œs agneaux. • L'autre, ne demandant pas mieux, les donna et pri.t en retour 1e manteau , qui était d 'un prix bien p'.us g ,rand, et qu 'un chrétien fidèle ·aivai,t lais. sé au saint ,te matin même à cause du froid. Or , François tenait les agneaux dans ses bras 11e sia.C'hiantqu 'en faire; et après en avoir d!libéré avec ·soo COifl1/Pag111on, ,il les rendi t à leur premier maître, lui faisant uue obOigation de ne jama •is les vendre et de ne leur causer aU1CUnma:l, mais de les cooserver, de iles nolllfrir et dlen rprend,re soi n . Tout est charmalll.t d11ns ce récit, et l 'on ne sait qu·y admirer le plus, ou de la tendre faible.sse du saint pour les ipefüs agneaux ou de sa candide confia1J1ceen leur maître.

L'Attendn Comme on se f01101aiten coli'onne, Je r~· iJ)Î,taine Dufaur me fi,t ~er. l'l étaiit sur Ull petit tallus qui d'omioait la rou 1e, ses cyclisCes autourr de lui, nollls reg,arrl,an·,t a.vec sas yeux priofonds et pensilis die ,dhet - Huot, me dill~il, n 'ê tes-vous pas du pays? - Qui, mon cawitai.ne. - Vous ,aivez .pri•s' du service en France? - Qui, mon oaipifai:!e; mes parents sOld

resiés en Lorraine. - AJl'ors, VOUJS aBilezd)OUJVOÎr

mereDllfÎ-

gner. Un coup de téJ!éphone du général! me do1me pour o!bfieotif Jjroocourt. Connaissezrvo'Uls l'endroii? - Mon oaipitai,ne, c'est mon v·ilJlage. féfais tout ému; fos.ai interroger: par 1à? - Est-ce q~'on w. aJ!lttaiq11.1er - ()utt. Et ma ·viemfte maman qui était encore dans !la.maison de fa giran.derue, sous s,es érables! Mon cœur f,ut comme de la glla.œdana d poiltrine , et des gros.se s gouttes de sueur via, rent à mes ite~ . Le capitaine continua:

- Es.t-ce dur, comme an,rodte? - Guère, mou capitaine; Lironcourt est a111 bout d'une ,loogue plaine coupée de bou · quets d'3Jl'bres. Seu!ement, sur la ga ,udte, 1l y a une grande fernne, très sollidement bâtie, qui pourra,it nous donner du ,eoton si l'ennemi s'y retraru:ihe. - Ranvwl, cette ferme? - Qui, mon capitllaine. - Restez avec moi; vous pauirrez m 'être ~ile pendant J'affaiae . }'a1Mais prévenir mon serigent, l'officier me

r~a: - Il Y a !ongten1ps que vous n 'êfes venu à LironcoUJI'lt? - Pas depuis Je jowr où j'ai quitté •le pays po1u m'engager à Na,ncy. . - Eh bien! vous ai'L!ezrevoir votre patebl'll; ça vous fera plaisir. Plaisir! Quand je pensai!! yue ma mai.son 6ta,i t une des premières expÔsées à notre feu et que ma mè.rc m'awit éc rit - - sa lettre était encotre ~' dans ma poc!he - qu 'eJJe était résollue à ne pais s'éloigner: c Je sttis trop viei~ie, d isait-elle à la fin, .pour mourir at\tre part ,que dhez moi! • ·Enfin, on verrait bien!

pa.œ où l'eonemi se cadhait, d'où ,potwa,,t venir la mor t.

soudain

Je seo,tais bien conitre ma joue, la crosse de mon fusi,I ; mon regaxii coula.i.t sur Je canon· · . , i,J me .stmlbi'.aillque ce regard m'unissait comme tun fi1I à œs pierres connues à ces fomnes aimées, à ce ciel spéciail et ~ui '.1"ain,temmt que je le re t rOLWa .is, n 'ét;i t pare1 {

a aruOOill. autre.

Tout d 'un coup, }a tettre craah.a autour moi, secouan1 de la boue et des feuiJJes · obus, sans ~a 'er, venait de la laboure; de derrière le mur du cimetière, un peu vaipem s'éleva it, moiran t J'ai:r d1JJmatin. rnor,t.s de Lironooud tiraient sur nous? '

de un e t, de les

A mon .tour, je tüais, ,puisque l'ordre e11 éta it venu; je dh,rurrgeaisef je déchargeais moo anme d'un mou,vl!ment ma,chi na l, comme un c u.vrier qui alimente un ,mécano dans J'usine ie ne songe.1is plus! Le bruit de nos dëtooa: fions, œl-ui pllus fort des pièces de l'ad:vtr· sa.ire qui relllUJaient des souffles sur nos têtes, le roolllement des prqjecti ,les éclatan t devalll.t ou denrière nous , parfois le juron d'un b'.essé et le pié ti,nement d'une hüte vers !'am. buillaniœ, tout cela formait comme une confuse ha·nrr1ouie où s'endo:rtmaii ma pensée et se fi· geai ! moo attenfü)ft .. ..

A mesUJreque nous aiW1.111cions, je rec01t1naissais Clha,quearore de la route, chatque a~ct de ,la. ca~e autO!M' de moi; à gauche , Un COUiJ>de silflet stridla, perçant l"air de dans 'lin dhawne, j'aNais tué ma \Première person acuité tremb!êe; c'était !e signa l du drix, etl c'ém.it SOUJSces chênes, dont nous • bond • en aivant; i.t fallil:S..it ja i'llir de ['abri vmi011JSde d'.q>atsser ·1'ornbrnge, que nou.s et co1.11rÎir vern que!lque autre pour nous ra.pnous promenions Je soir avec Oharriot!e, Qhar. proaher, pour win.cre la distance. Mon .rêve loMeque i'aviais tant admée. Powrquoi ne m'en s'ébait dissÏjpé, ma pensêe redevimt subitement 1 pa11La~t-on jamais dlans 'les letfres qui ~naieitt t~ide et rnisonnan te; tout en courant , je vode diez noos? yais h'è3 bien, à dJroite et à gauche , mes deu:,c Enfin, à un tOIUrnMt, je vis, dans .Je del camarn\des, Joseph et Bastien , giaroer leur pâle, se denteler, en traits inégaux, Je,s maidistance en enjambant les dtauunes; au milieu lOILS de Lironcourt. Nous ét.ioo,s loin encore, , le capi.tiaine troffler, le sabre de 1a . chai1ts.sée mais awecma JI\Jimell le, je dJs,tinguais, je reen rttam, siur son pet ,i,t oheva;J,;le clai'ron , derconnaissais ,padai temoot tous les détaÎ'ls· du rière lui, au pa·s de gyrnna,sitique, et, devant vi\lage ... A ce momenlt, Je capitaine , d 1un noU1S , Lironcourt , d'où so.r 'aiit maintenant la ,este,:nOIUiS fü sigme de ·nous ~oyer en tifusilll!iade et don t 1es canons faisaient r1corail!eurs dans 1es ohallllJ'S et de chaque côté ~er ·~es.bou~ts auJtoU1r~ nous . .Maman,qui de la ohaussée, et noUIS>voillà couchés surr le n 'a/V1a1t 1aam1s peur de r.1en, devait s~être mise 90I,abrités tant bien que mat par· des mottes à la fenêtre polir voir. POUXTVU qu'ooe de nos de guoo ou de terre , à guetler des yeux ['eSr balles ne L'atte~ oît pars!


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62 Un aul!:re COUJP de si~:at nous abattit sur ie soll; ~I éfait tetn[)S ; Ui11e rafale d'acier paSSllii sur noo !:êtes... Bta~ke bien ;pour obéir à Fon:lire que Baistien, à nm gaiuche, venait de se cOllldh'er, bu11ant des deux pieds au milieu de sa cou111se? . Et mai111tenant, de nOUIVeau,je n 'étais plus qu'Ulll des r01.ll/lges et ·l'un des ressOirls de la grande madline à tuer, visant, tirant, rechar· geant. · Un rou\lement se fit derrière nous, un bruit de roues, de clhevaux, de voitlllfes $Ult'a,n! sur ~es pierres· nous entendîmes Le son ferré des a;tlaQhes q~·on ~ ·re, puis un murmlfil"e d'ordres brefs et précis. Je tomnai un peu la têde s'êwibil,iren q,ueilques te : une ba1iterie ~ait minurtes, et dtiil les canoos alllongeaient au· dessu:s de nos lignes ,leurs fû 1,s minces. Aus-sitôt Hs toonèrent; mais, aJVant rr~me d'enten. dre Je coup, parvais vu, !â•'ha ut , u,n toit s'ef· fonf;iirer brusquement daillS Uroncoort. Enieore le S1iilet, le bondissement, et, sur la clhruJJssée,le son du dlairoo ietant les notes de Ja dhar,ge; je cowra.is vers Lironcourt, me hâltrunt, a,vec je ne saLs quel! esipoir fou d'arriiVer aivant nos bouijeils, de sauver 'la maman, 'la mai,son, 1~ vill!lage, sains rn·apercevoirr que ilJali:usi1Bl:adese préciŒ)itait et que, &i.,ns le chau. me, plusieurs des nôtres faisaient ~s petits tas .rouges , et !JletUSpar terre. .Mlamtenattt, l'entrée dUI • patelin » s'olll'llfai!t devant moi, sa g.rande rue proi:églée par 1'é1J),aiS1seurd'une réunion d'orimes, êclJiairée de l'autre côté par !.a qlanicheur .de la ma~son diu notaiire, M. ttomce, œlui-ilà même qui avai,t ~é à mon père. ces animauoc~à aJVaient cO!llSillru·itune barrri.cade à cet enldiroi1 a,vec nos dharrertes, nos acibres coulfJês, ,Jes meuibles de nos. maisons. Je regiaroai du côté du capitaine ou· faur; i,L me cria: _ Eh bren diêcidémenlt, il y a du coton! MJai,s ii riait dans sa mous.11a.ohe,parce que, juistement, Ulll d'e nos obus.venait de mettre toute cette défense en capllotade, et, sur un ge,s.te de J'llli_ enfin! - no.us. noos élancioos. . . LÎlroncourl se raipprooha1t, nO\lJs voyions 5es ma,ison grandir et ses rues s'étager;

de fuis~ls se faisaient moinsfré. quents, semtAllaienitse di~ser quand, tout d "t1111COUJP,nous aperçfrmes de toutes parts, e11ja,111Jb a:rut les haies, escanw.:liant les IllUJrs,enfrlairut 1es veineHes, abandonnam les bairri.cades, l'ennemi en foite, coUJl'3.nt,mai1gu;éla. dis. ciipl:ine et 'l'es oci,s des chefs, se bousCU!Wlt pris de panique. . . Mal. corrune u,n .trOU!PfJ3Ju gre moi je levai la tête vers 1e ciel, qu'un ronlllement rempl~ssait. les coups

,Dans Ullle ·auréoil.e ~urnineu;se et trépidante, thll aérojplkme paooai't en grondant au-'Clessu, jPOlllf dœniner l'enga. de nos têiles; assez haillJi: gemen:t,assez près pouir q4e nous pu,i.S6iOOS voir ceux qui le montaient, l'un, un seI!gent, au vcilllJ!lJt,aibsoI1bé paJr sia di:nectioo; llaiuitre, tn omficier, tenant en main 1.1IIl fatsœau ue baguettes brrlaames. Les ailes du g,ra.nrl oiseau fœmi,ssa.ient insensiblement, a[Qongeant lewr ombre stllf l:a te!'re . Les awiateUJrs dépas· saient notre cou111se,s'âlevant et s'aibai~t aûsmten,t dans les jeux du gouve.r.niaill,et, bien. tôt, nows le vîmes p]a:llam1.au-des9Us de l'eD· n~i. Allo!is nous cQJqprfunes la terreur dt celui-ci. 1L 'Oilif.icierleva .sa ,main d 'un geste d'Olym, pien brandi:s1sant 1a foupre , et l'un des ~its pati!it, d lun tr.a1jetvii e't direct, pour atteindre une des b".oupes en re'tlraite; ce fu~ C()llmte un édlaltemen~ d'éclairs , comme un brisement cooVlllillsiides hommes et des choses, et des clameun; s•'élevèrent. Noos comions à la victoire à l'o!Tfure des ai1les de l'archange extermiuaJteur. Quood, ,j'en'trai , le cœw .tremltilant, dans n~ tre vieillle demeure, je vis maman, tou te dr<>l· te , tow!'e [PâJleencore, ma~s bra:ve, qui se tenai 1t ~oot: devaint'La, porte. E'l!e me reco~· m11t d'uin COU!P et m'OlllVtrit ses bras. Mus qtl'a[ld, ,après bien des baisers et bien larmes, eme me prirl:1a main et me coo~sil d!ans la sa'1le à maniger, je fUls bien surpris de 1rowver 'lia ialble mise et coquette, ave<: del fl!elllts, de l'M,geUterie, une bouiteWle promet· teuse et dewc cOUJvel1fis.

~«:6

-

comment, lui dis~je, vou-s m 'attendiez

clo!OC?

- pa,s toi pli!$ qu·un au:f.re, me réo>ood~ ,te:ile,mais un de vous. f"11t1nçoi-s de NION.

Variétés OYIMlNAS1lIQUiEHYOIJBNIQUE

Aux Etats-Unis, Jes minis1:res ,s'astreignent l faire cha:que matin lllle séne de mouivementsgymn.asifrques destinés à les assouplir.

C'est llltle 'hahitu,de eJ<ïce/1lemte. D'abord, peinclantqu'il fait des flexi{)[lJSet des . extensions dela jambe oo du bra ·s, Ull1 homme politique

nefait pas des bêti'ses dOiltlmageablles à s.es tœcitoyens . Puis, et surtout, ~'a.ssoup~tssementdu corps assoU:Pfü •l"e~prit. A condition lie la pratiquer aJVec modération, de l'a con· tidérercoanme Ull1 moy.en et non comme une in, le sport est , à tous '1esi.âges et surtout peuit~tre à cet âge ~nce11fainet mélancolique qu'onaweil!leun certain âge, le robinet de ta~e fontaine de ~owvenœ. '1.e 51POrtdevrait êke ,pratiqu~ obl igatoi'rement,au moins une demi.lJteure par jour , par bis J~s hommes dhargés 'd'un se1ivice ,public. r.ela~agera,it leuirs arti'Culations brûlerait • toxÏilles qiuiiŒsa:OOLl!l1Jul1ent derrière 1eun llichels ou, sur '1eurs ministériels ronds de mr.Leurs humeUTSet leuir humeur s'en

ventres solennels, panni• Jes ,s.il!houettes, tou.7ours fines de leurs colllêgues anglais. D'albon:I cela ofüe un objectif inurtï.ie:ment agramli au 1ir ennemi . ,Et pu,is, illi n'est pas nécessaire d:avoi,r du, venfu-e pOUll"a:voir de r'estomac. ElL'LE IGNORA LA GUERRE Dernièrement est décédée à Houslow, Ang{!eterre, m1e dame âgée de 100 ans et 8 mois; elle a quitté ce ba,s monde sans se douter de la guerre~ Pour n.e pas ,l'épouvanter, son entourage Ja maintint dans une ignoraoce complète des événements. Quaml: Hounsfow fat attaqué par des zep,pe.Jins et ides Taube, ce qui arriva plusieurs fois, 011 mettait à la centenaire un eu deux :bonnets de ,nuit su:Pp!émentaires en lui faisaint croire ique la nuit étai,t très fraîche . Il lui arriva deux fois d 'être réveillée par le bruit et on lui dit que c'étaient simplement des eiqj,osions dans des fabriques. 1

1Les restrictiorus alimentaires, dont on ne lui expliquait pas ,la cause , lui faisaient dire que « de son tenws » 'le monde était mieux goull/erné qu'là présent.

~ ABUS DE6 INITIMJBS

A la caserne de X, le colonel reçoit l'or-

dre suivant : « ,Ministère de la guerre, le. . . . Envoyer immédiatement tous les J. P. P. de votre ré1;iment au délpôt de Y . • troo.veraimtaJlllêgies. Le colonel ignore la signifi,catiou de ces ,Et puis , l'exeiqpte ,venant d'en haut, toute trois initiales , mais H ne veut ;pas 1'avo uer lapop.u1ation prendrait un gotlt plius grand aux officiers illliférieur,s. 1 œs habitudes 9Portiives dont 1e moindre Il transmet l'ordre au commandan~: lftntage est d'éloigmer ~e pet!jple de l'aJ:coo,I « Envoyez ... , etc. faites .Je néœssa~e. • â qui sont œrtaineiment ,pou.r beaucoup dans Le comnna,ndant ignore égallement rre sens lamagnfüque a:lIDu!re physique, dans la longé · de ces trois lettres. I:l tra,nsmet l'ordre au ca-. dans la faible motibidii.té du [Pel.ljplebripifaine , lequel le transmet au lieutenant, leilnnique. quel le !ransmet au sergent, Ueique1le trans· Mais sur.fourt et wani tou:t j,J faut iID1Pose1 met au capora-1. de l'aoooupJissement journalier du ~ation 1 Le capora l fait ranger les hommes sutr deux aux fooctioonaires mi~:i1:aires.Il ne faut rangs et lit l'ord.re du, ministère de la guerre: qu'on voie sua.- tant de plhotographies • En1Voyez.. . , etc. » . et à côfé de t'eX1Cea)iionneillle sve1tesse d •un - Donc, tous les J. P. ,p., avancez. - des générauoc ou des amkaux aux Personne ne ibouge. 1


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I.iesecret du bonheur

pier et non J~iaugm:en ,ta.ti:ondielia ricblesse. L'Etat, 1qui füit .des énüssions fi!du-=- Aivez-vous en'tendu? Tous les J. P. P., ciiai~es_, ressemiblle iau ip,artiouJier qui n est ,temps de fiaire cesser la crise, croirait ;s'em1idhiren ajoutant, ~ur son avancez! IM.'êlneresufü t. dese :fro:trerles Jeux, de s'ébrouer, de carnet, un zéro à dlroitedu cltiffu\ede - ·Est-œ qu ',i1ln'y a 'Pas de J. ·P. p. q)armi erouverqu''on a assez dla!Ilisé, et de se s,o,n,aivoi.r. vous? ,H doit y en 2.voi-r, puisque ·le ministre de convaincreque, tout réfllécl:i.i,IS·i Ja girèfi n'y a. qu'ooe ifuçon honnête de la g,uerre les réclame :pour les envoyer au dé· veet lia fête p,eu:v-ent prncuT'er que!1'ques s'enriclür, c'est ide 'créer. pôt; ~u 'on se dévoue. ~siI1S, oe n'est en'Oornqwe1dla1n1Sle traE~ vi~a.iment,on ,roll]jprerud,que ceJ.a l.fü bouge , puis deux, :Puis une vingtaine. vafilqu'on trouMe:Je bonheur. :s,a•blle.Penidiant dinq ams, On leur fait faire 'Paiqueta•ge et on les expé'Et_si nouis n~ n~s mettions pas au est 1nld1SJPen sur l! a te.I'IJ1e, vingt miililiion-s d'h1omm'esse die au dépôt d'Y. trawul p·ar gt0ut, 1Q faudtt-ait nous y 1s ld~trui sont aidh,amés 'à détruire. 11t . A Y ils sont accueillis par le caporal. ndt>11e pa.r néooSlsliité. saien.f Qe dhla1rbon, ite fier, f acier d<int - Alorsss, qui êtes-vous? f.3,jregirèvene manque 1pa5 de char- Les J. iP. p . envoyés par le colonel de me,i.J f.au't le !f1econnafüe.Embêter le étaient faits1 lleuirs insl!rlumentsd'e desX sur rêq,uisition du ministère de la guerre . pat!ron ,est u~e joi,e,j,e nieQenie rpas. O~- truction; i[ s con~ommaient 'Sains ,pro- Bien. nerne:pub~1,cen est une autre, mais duire, ,eltldétfüisiaientiaiinisiles ép~gines ,nous. amtêrieurement. fü1s ont ,Le ca:J)Oral aivise ·le sergent , lequel avise moins durn~e, et moins sûre, pa,r;ce a•ccumulées Qua01d ils eurent vidê lem·s verres, nœ 1diétt1uit au, s si ides !hommes. 1 le lieutenant, lequel avise le capitaine, lequel qu'au·bout diepeu de ,temps oo redécou. deux aimis sa\luèremtet sortirent a,vise le c01111na-ndant,•lequel avise le colonel Cela ne se répaTe ,ni en fai,soot girèyre ,cettievérité que ·~aicher ,en O'air est - • Ça ne fait pia,sd:e mal d'être à l'air!• ve, c1e,sit-là-kliire en se croisant les bras , que les J. p. P. sont arrivés . un sport qui' ·Comporte des 'cMsa,gré s'écria Duboi,s en s 'éventan,t arvec sa tu~ - Aih! bien! et où les avez-vous mis? en 'bo,udlant le tr,av:aiil, ni en exi1geant men~s. _ « 111s'agit maintenant d'a~ler voter•, in· - Au réfectoire, mon colonel. ipour Ilefabeur aiccornpli, On ob'Hent , -par IJ,a ,g,rève, dir,ez.~vous, pJu1s:ct'a11g,eint sinua l'aull!re. - comment!:, au. Téfectoire, êtes-vous !ou? ile taingo. one.augmen11a!l:ion ide sa!liaires. C'est ni en ~aJ:llsiaint _ « Oh! pouir ma part, je n 'y vais pu; J'yivai,s. wai, 1lieipll1us1souivenlt . Mals de cette mest bien ceritiainque jamais i1 n'y à quoi serv'irai ,t mon bunlletin b'lanc?, , . f'J Et il se trouve e.n face de vingt hommes ~enta :uon 'dluprix Ide Pobj,et qu'on a ·eu ,a,utan,t dieid,eslfimdion,p,ar consétoi , que veuxJtu fa.ire? qui se sont déivoués pour être des J. P. P· fabnque, ,e!t1Le1camar.a!de,qui a besoin quent ,qu'i~ n'y ,a jiamams1eu -autant à - Moi. . . moi, dit Oran/dina.rd, en I! Le colonel : « C'est vous ·1es J. P. P.? > dec~t ob,j,etest amené 1àidemiander, lui réêdifi1er . On ,a dboî-si ce moment~l1à g.naltitant l'a têltte d'un aiir ennuyé , moi· ·, it - Oui, mon colonel. . .aussi, unr auig,menta~ionde sa.laireis pour réduire [k3.!duréeIdelia journée 'de ne puis pas y aru.œr. - En 'êtes~vo11sbien sûrs? alinde rpouv:oir,l'aohrefor , ,ce qui a po,u; traMa,i1l.C'est une cornooption'dont fa - pou,r1quoi? - Oui, mon collonel. 1d\m ·gmeirnterilieiprix :de l'olbj~t Œ1int vi~fie;i.tT peut êitriediscutée. Mlaris ce qui < C'est que voi'1ià, je n'ai pas le t~ A'h ! c'est vous les « JumeJ11ts présu 'i~iprniduît!lui-même,eit,de 1pousserà iesth,o, rs cfedisioussi1on, c'est qu'il faut rede m·occuiper d'é:lections ; d'habitude c'est • mées ;poulinières»? Mes >iélicHations! nou;veJl,ledemande. . . I1nu:tiqe de troUisJs,er•ses man1dhes,,et se mietfreà :ta d:il de voter pour celui-ci ou femme qui 111,e ;(Onfü11Uer; c'eSîtfa 1siuiien.cihère , c'es,t ffa bf'S01g1Il;e. ~ ipour œlu1i-llà,e't, ma foi, auôouirdlbui, j'ai ouNous a1V·onsbesoin, non d',arg.ent, fOllt'S,e a~x 1~r!x.forlts, c\~st un mur qu' 1:füé de lui demander son avis . . . • LA FEMME ELECTEUR êlei.~e m1dêfm ,1mentet ·q!llitot ou ~ard mais d'objets, de ~ê , ide vin, de ch.ausLe gros Ernest G11aindinatd entre dans un ~ ho,ui,er1a. s:uires,de vêterrneinfu , Id~tout. caifé ,aocorrqpa,gnéde son aimi int.ime, 'Je minusL'augmientai:i'ond:es 'Stafair,esn'est _Comment nous les 1procrnrer? t iLes désordres ,s'in.troduisent dans la SOcuile OLivier I)uibois. A peine ins,taJaés: « Gar'une ,i,lllusion.1Si je 1ga,gne cent sous Ein ]es ,aiohetantdhez nevoi'Sin? Mau. cié~, 11011 ipoint par •le mail'heur de_s temp&, çon! 3 décis de bi\!anc!» Puis ils aillument ,que qwatre flranJcs dinquante me sufvai, se affaire. oa.riau p11ixoù .e,stŒechan .. CCXITTlllle 011 1e :dit iouoour,s, ,sans savoir œ que 'leurs cigaires eit se- mettent à cau:ser. t rour vivre, jie 1suisrklhe. Si je ga- g,e,.1'ors?ue 1no11s avons biesoind'un pro1l'on d1it,•puisque ce sont ,le,s hommes q~i folll vmgit ~rnnos d que vingit et un duit qui via.utœnt ,souis,i1t nous faut 1'e - Bh bien! Olivier , c'est aujourd 'hui \es les ·\elITTpsn,auiva·is, mais bien par !a faibl• s me soient in1diisip,ensablles , je suis pavt>r .neuf firen.cs. élections. et fa 1n1'1ice humaines. UVlre. Elst-iluin aulflremoyien de nous La ,P1a[i1sse [~eût dit: 1quand on a be- On ,le dit. :t Le premier indi<;e du bonheur domestid' af\flawe?Ge n'est pia.s,en tous s,oin d'un ohj,eit-et ,qu'on ne ipeut oas - Ça rr~ fait rire , reprit Orandina,rd , d'en, en i,mprim!antide nou:11eauxbiUe~s 1'a,oquér,ir d'autrui, il n'y à qu'un moyen que· esit fomour du foyer. tendre parler de ça, ca,r je pense à ces fembanque. IŒen -résunite['augmenfation de •se [e proou1 rer , c'est !de ,J,e i!abriiquer mes qui voudraient .voter! t L'âme n'a pas de secret que la _c~dui - h,ec ca, renchérit Dulbois, qu ''eltles conctrlain genre ide morœàux de pasoi-même, , e t si on Le peut, 'â'en labrine ·révèle . CPr01Verbecluoois.) veux-'tU- que .des mères de louil.e,soes ~!aires! 0,.1 serait encore dbl:igé de leur dirt IJ)OUrqui il faut ·qu 'eil~s ivdtent! Sur ce bon mot, 1es deux ·amis parlent d'un gral!lid.écllaf de rire; te gros Brnes1, le visage congesüon11é, ae coT)PSplié en deux, rit dans son venre; le m.inuisouQeOlivier se trémousse comme une dansewse d'O!Péra; lea hommes de,s llalies voi s ines se retournent, et Q!ilrte·~îié ~es giagnrunt , i'ls se melte,11, eux aussi, à rire à goirge déployée; bientôt, depuis le ~rçou de cali'éjusqu'à la ·demoi,sel&e du coonvtoir, tout ~e monde .riait . . . l'ls ne ,poU1V1aient :pilus se ra1Voir, cotmne Olll dit chez

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na,iesm ·t qudlque ohose au vote;

commen!


68 linirmt par embrasser les affaiquer id'aiuA!res ,qu'on ipou'l'lt'a \donner en 1.ttributions 1"es ressortis,sant Ue SIX minis,tères de notre éch1aa11ge, :mais naiturelllementd'.eri.f,a. Ies finanœs, t'agriculture, l'indua, briquer pt'IJIS,qu'on n'eri ,a besom, Ju6· époqu.e: tric et le coomierce, fa marine et les ~oniea, qu'au momeritoù on en aura -li reven- la âustice Jes nettres et iles iams. dre. ...i.: , .5t ~ndant, œt ,admirable ~hriti~ s'oc,. AJloI1S,dêoidément, ~e isoo1 pia,1,u• a cupait aUJSsi,<:flaqueiour, de 1?._1eu; 1\ n~.. ~ prendre, ic'estde tir.ava.iOOer. cou!entait IPllS d'une courte pr1ere, le :nat11 Et ,tr,availJ1er ide bon cœu,r,de 1:><>n11.e Je soir, il disait, Iui, laïque, père de ~ humeuc, en aimlant ce qu on fia.Jt,en et miile, la prière offioiefücde l'f~Joise, celle qui étant fier de ce qu'on fait, et en le faiest !Prescrite comme un ~~~1r gr~. ~ur santt de son mieux. seuils eœ'l~siastiques, iJ récitait le Bréviaire, FM de son nueuxJ qui exige \'en'!'Loi de plu,s d'.une heure chaque 1

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Si dtarun, 1dq,ui:s [e plus hu~'M~ jour. . traviaiŒleurjusqu'au ipl~s haiull:,f~1sa1_t il'a. mort de ce grand: du'étien fot digne de

de son mieux, ·se ldonœ.Dttout ~t1er ~ sa blesogtneet metmit .son orgu~1l ~ faire aulS'Sibien que nulliai1;1tre : s1'.~cun comprenait que ~a v~n~hle ,md~· danœ, et !l'rntang,ilbUe d1,gruté,c est d ~1mer ison ~r quoHicliien, .quel qu il soit et de sa,vioir que, quel qu'iŒsoit, i1l a ~ •no'blesse,puisqu'vl oontribu,eà la vie de route ,t'biumaniité!..• Si dllacuinsenibaûtœl.a, oe se,ra~:·s~,rJa terre, t,a V'éritablie paix et lt réel bonhewr.

sa vie. Ainsi, c'e,st à genoux, les mains joi• tes dans O'aitti tude de aa prière, que CoJbed es/ .représen'é dans un ntonu.mentde marbre, dJa115 1ïncomparnl,Je égliSe à ci~q nefs cil Saint..\Bu.&tad1e ~ .Paris. C'est qà que fut en. seive!i Je gra~d ministre. Un des mei~ra exen~.es qu'i,l dOOlta au cours de sa vie œ fut \'amour de sa ,paroisse.

Lalutte contrela tuberculose

La destruotion d,u, craohat et du pus t. berculeux ainsi que l'a.ssainissement des habilatioons cons!iituentla base, la condition foo. d..uœntiale de Oa lufe cootre ce grand ft&u, c la twbercu!lose. Mai.s cetite lutie présente encore de n~ breuses faœs. La curabilité de la tu'berculOIII On a beaucoup ~ de Colbert lors de la :récœte célé:braiion du 3me ~tenaire de au ~u.t consti,tiœ un des dogmes de la m6, decine modeme. Pour Lutter cootre cette ma• sa nai,SIS,Ul,Qe. Ce fut un cardinal qui ~ouvrit cet hom· 1adie i1 faut drone oheir,c/herà la guérir, et il i'lfl)O'I'tede le faire dès les premières IIJIDi. me dt ~nie. Mla.1Arinavait connu Colbert iestations. Au deuxième d~gré, la tu~ simple employé <i11ez,son banquier. Gran~ vite ses mUÎrtl· tose est iplus raremen1 sws,œp!ibllede guiriminiSriJtt1ui-mêlne, il CCJlnl)ri1 lres sensible ·amélioration, l'illusion peut~ ples et bau.tes quai~ reit il ·Je rec~~da son· un ,lraitemeoi rationnel peut amener U11e au roi comme un homme d'une apphcahoo trè; sensi1bleairnéilioratioo,'l'ifiilU1Sioo peu.t infatigable au traiVaH,d'une fidéHlé à toute d'1Uoecicatrisaitioo complète, en tout cas UII ~ewve, d ·œe capacité supérieure dans les loogue survie. I~ est d.ooc de toute n~ · affaires. Pour à~ ~ nacapacité de travail de de « d~ster la tubercullose• dès soo d6bm. MaŒheureusemeintce ~isiage est SOU Col;ben ~ des allfaiiresqu~il a,vait à lraiter et trop chaq~ jour, il suflira de rema'l'lqutr que ses di.licile, voire même int><>S&i1'le,

Ceuxqui n'ontpas le tempsdeprier»

ftll·i au\SSÎJes rooiladesarJ'liven~au 111tdecin eu une rure d'air et en une bonne alinœnt«dllll&un état qui ne permet aucun espoir de tion. Les méd..icamen1$ proprement dits ne soot que des aKljjlUlVanlis et ne doi,vent eu auprisoo. Le dépistage de la f.ubercullose incombe cun œs fonner Il .ha.sedu trùtemeint.Mal· entout premier lieu au médecinde famille. heureusement œtlte rfill&apewtiquedoit ftre IPQUJ'!Suivie !l)en.ckmt de longues sema.inea.aouSi œlui<i COfll)rendbien son rô1e, il sera ,vent pendant de iloo.g,smois. llOl1seulement 1e cooseilL!erdans les maladies, Tous œux qui prétendent - et ils eoot •is il sera l'ami, l'intime du foyer et, tenant coo1)te des airconsta.nœs, de l'hélrédité, iL nombreuoc- qu'i l;s guérissent la tubercu.l<* _. bien placé pour ISOIJIPÇonner et pour dé· !Par d'autres moyens, par des, remèdea 5epister wn ®uro de tuberculose. Dès le mo- oreis, !PU des herbes des onguents, soot .-,t où. il aura posé le diaginostic ou sus- de prétœdius spéciallisœsqu.i poritent beagl· pecléJa tubercu.l.ose, sa situation toute ® coup plu.s d'intérêt à leur porte;noonaie qu'l ClOOfiance I' obl,igera à parler a:vec toote la la santé de leUTISmabdes. Pu des promeslllmJetévou:lue, et ses cooseiits, comme ses ses fallacieuses i/ls Jeur feroot IJ)efdreun te01>a CIIÜ()l]Oallœs, selront d"auitant mieux suivis qu' 1Précieux,pendant .Lequelileur maladie ne fait Il prooéderoot d·une pel1SOO.ll1e possédant touqu e"1)irer. te Ja confiance de la famillle. ile plus gra.n,d nombre de ces mawles ne .Maiïsnooi>rew,es soot Jes familles, nom- pel.lVfflt pa.s fai-re œ itrai~t au, sein die lleux sont resparnculiers qui ne possè<l.ent leur famiiJle: il"s n y trowvent /Presque ja• .. r leur médecin a,tütré, et dont 1es ressour- mais Je repos du coips et de l'espd t india• ne '1C'llll"permetrect pa,s d'avoi!I' recours, l()efl sable à ,Ira't'éussite. .-i souvent qu'iqs le dêSilttn.t,aux conseils Ill est don.c né'œSrS1aire, il est donc du dcda médecin. C'est .pou,r ceux~ surtout qu'ril ,voir du médecin d'exerœr une !Pression aou· Jq,orrted'organiser des policliniques ou des v.ent très rpéo.ibJesur eux et sur Jeur entouc(Oll6U'lœilioos grahl.it-es•, où ils poUl'll'ont tiage pour rreur •faire C0111)1'endre que l'uni• rendre sans entamer Je lllOldeste bu)dget de que dhaince de guérJson réside dans un cl.6eemaine. IParrif imrnédia.t et une cure pluis ou moins pro110~ d'ans ,une station spécia!le. l'a curarbilire de aa tuberculose au. début, la nécessih!ide se soumettre à un examen l'espace manque pour albonder ici la qu.es~ioo de SialVOir si œs ma:l'adesdoi:vent être diicaJJdans dhaique oa.s douteux, sont des 'ons qui doi·,ent être c~ises dans le rigés d'aŒtsle Midi, au bord de la mer, ou IIOlimuTIDe de nnstruction élémentaire de mi·eux à l'a montagne, da.ns nos santoria de iène daos les écoles primaires et secon- MOOJtana,Ley.sin, l)aJvos, Arosa, etc. . Si ces données fondamentailes sont iniLesdeux écOt!esont leurs partisans et leur~ s daos le pellJPle dès la jeunesse, Je arl)vemsarureos, et les deux syis,tèmesont dooné ·c ,prendra pl'U,sfa.cilement l'habitude d'a- de bons résiuDitats. recours au médecin, et le dépiSl!age de lMaJliheu ,reuselllfflt ce trail!ement, cette ab· tuben:u1bseen sera facilifé. suroe, c.ettecure d air et de repos, e9t touUte fois cfépisiée et diagn064iquée, • la joUrrsde longue ~t ·d-e et entraîne non sewleose»,pour arriver à la guérison, ment pour la plupar ,t 1'1l11)0SISÎ b iili-téde gaêtre soignée», sinon elle s'aggrawe ra· ll!lfll" soo pain, ,mais aUIS&i des d~a oont, et le retour à la sa.n.~devient alors sidém!bBes, inCOl11)atiblesaivec le modeste ible ou très prolb'!&nartiique. bu.diget d'un ou,vrier, d'wi petit artisan ou 1 n'y a pa.15 pllliSieuirsmanières de soigner d'un sœatt>lefonoti01111ar ire. Si l'on a:joute ). oœ au début. Le tra:itemeot con· œs dé~ Je vide, donc la perte ca~ en un repos ,physique et mora:Jc0ill1plet, d1ms U11efamifflepar tle d~art du. père ou

ou


IL n 'est pas inutile de dire ici deux mots de l'intervention de la chax ité privée dans la traitemw,t de Ja tuibercuilose ,au œbu:t, ~ouc hti.,1. e cootre la tubericu[ose. Sans doute, il est que la guérison de la i,uiberCU'lose~t presen tout \Premier lieu du devoir des auforiliéa que une impossi ·bilii,té ipour les fam1llec, non cons.\ituées, autorités iiédérates, cantonales et a,isées. comrnunaJ'es de preodire toutes les mesures C'e6>t ici que rési.de une des g,randes dii· nécessafres ' d 'édicier les lois propres au ficuàJté.sdu probllèm! de la lutte contre, 1~ tu- maintien d~ la sallubrité publique. La s-antt berotlose. Si ,J'on veut arriver à la guenson des citoyens .constitue un gros capital: l'Etat des cas de tuberculose du premier ou deua donc l"olbligatio11 de travai •ller à ,sa conser. xième degré, il faut fournir à tous_ ces malavat ion et à 5 on dê<velOIPpement. Il doit veildes la possibiliié de su:iJV.reun traitement_ ra· ler à son ii114l'rité eu s'elfo rçant de le sou,a. tioo.nel. Les santoria, les cliniques SlpéCia>les traire à toute dépréciation. C'est dam ce but son,t en n011nbre sufüsmt pour les personne:; qu'il rendira ~outes iles ordon~~nces favor~ foJ1tu,nées. ~ qui fait le pilus dléfaut, ce so~t bles à 1•hygiène )Pwblique, hyg1ene des habiles < Slllllatorûa !l)OPl.llaires• qui pe~vent he1'ttio11s,des ateliers et hygiène des ru~s; c'est berge,r gra.tuitelnœnrt, ou à rpe~ _defra.is, ou a~ dans ce but qu 'iJ créera des sanatona popucorrpte de 1'as.si!'llao.1œ puJ:füque, tous le~ lai res e't toutes 1e,s œuivres d'assislauce Pll~sihérités de la forlu,ne et tOUiS ce:ux 1,lique destinées au maintien et au rétabliseeque ila maladie a ,pri~és de le~r ga~ne-,pa,1n. menl de kt santé pu,lfüque. Tout œJ.a redlame des installations enormes, ,Malheureusement, :les ressources mises l e-ro,ssesde conséquences financières .. Il n'est la di ,sg:>0sition des autorités coostituées ne pas de trop de tou!le ta hien.veillance et de sont so11;vent pas iproportionnées au.x ttéœetou.te la générosité des autorités et des . par· sités du rublic, surtouit dans le temps actue., ticulier.s pour aboutir à m1 résu.Jtat pratique. où la crise .due à Ja guerre européenne leur < La question de la lutl'e contre la tubercu impose de no1.11Velles el de pius pres.sanles d6, lose ne sera pa,s résoltue a,vant que c~~e du penses. _. . Ira itemeut g1r,a,tuit des irtdigen ts aura eté réali awartient alors au p~lic,. ~ux parlicu,. lisée.> liers non seulement ,aux pnv11ég1es de la for• Les hospices de district, les ~~taux can· tune' mais à toutes les bonnes volontés, de tonau.x ne se prêtent ,pais au tnute~t de la c~léter l'œuiVre de l'Etat, et d'entrep~ tubercullose pulmooaire. ~tte ma'lad1e dure ou à ,son compte, ou. de concert avec IUI, la trO![) 1ong,temps, et ces inaJ·a,des enc~lhre· lutte .contre la tuberculose. lrll!ien,t les sailles cr,iqpi\iaux au d~tr1111lM1 iLa con!ribution iodividueHe joue ou '~ d'a u.ilres clients.. jouer u.n très gros. !Côle dans ~:organisation Toort en 1.ra!V'ai!Uant à l'JnstaJlation de ces de ce!lte Lutte. Miais dl\we anamere ~é~~· t ·a =uil:aires il eaina.on ,l"'-... , faut compter ·avec dles 1'on peut affümer que tous Jes effor_ts in~,1'ltlOyetJ.S actuels et iles utiliser au 1n1eux es ducls tous les se.cours de la ohanté pmë intérê~ des tuberculeux . . n'ab;ufüoot là un résuHat appréciable et t~nDans toutes les Jooallatés de q,u.el~ue mr gible que pour au <ant qu 'i~s ,seront assoo&. por.tance 'l'on créerait des < dispensaires tuC'est pouir ce iw!if ,qu'un peu partout, on a bercu.qwx•, où ces ma!lades, pri.vés ..de la cudherché à liguer towtes ces bonnes ~olon*, re d'air , pourront se renœre iréguJ~ere~t à et ,que l'on a créé des • ligues anittuberCII' !Laconstli,tation gntuite, pom s'Y faire v1S1ter, . Qeuses • · pour y recevoi,r des conseiills, p~ur Y touche: ,Les ipefüs ruisseaux font ,les grandes.ndes médioamenJt:s, des cmcbo1rs de padi , vières; de même, œs nombre~ con voire mêmedfiS,afünen.ts ou des « bons • p<>Ur iions individuéles, ,si petites soient-elles, euJC et pour Jeurs famiifos.

de la mère, l'oo coot:)rettdra facilement que le

C(ldditioo d'être bien .présidées et guidées vers un but unique et bien déterminé, peuve nt rendre à notre caus ·e des services bien p lus awréciés que si elles demeuraient isolées . Il ressort donc de .ceLaque .fous ceux et ils sont nombreux - qui désirent contribuer, en pa,yant de leu.r personne et de leur bow·se, à combalt't~ en notre pa,ys Je fléau kle la tuberculose, devront s'affi lier aux ligues et aux œUNres antituberculeuses; ils dev,ront encour,ager et soutenir toutes les insti l&ftionset toutes les publicatioos qui teudent l ce même but. L'activité et tes serivices rendus par ces lifueset ces œ11Jvresantituberculeuses seront proportionnés à leurs res·soùrœs financières et a111res. Le premier de:voir de ces ligues sera de ,ecr,uter heaucollll) d'adhérents d 'ot1 beaucoup de ressources . Eh1esy par:viendront en faisant uneipuissaote Téolame et en ;plaçant à Jeur tête des personnes dévouées et énergiques . Une fois en po51Sess-ion de moyens puissantselles pourroot ou inslalJ!er des sanatoria p~ulaires, des ld1i~nsa ires, ou organi •ser desvisites et Id.essecours awc ituberculeux, faYOll'iserleur traiile!nent dlans des s.anatoria , tout en venant au secou,11sde leurs faanilles. BJes pourroot io!tru ire Qe public sur la na· ture et lies dangers de la tuberculose en or· f111isan! des conlférenœs, en publiant de3 bromures; elles ,pourroot aUJSsi s' intéresser ou londcr des institu.lims directement ou indi· nctement uti lles à Ja lutte , te!Jlesque .les coloaies de vaœnces ou l'écdle en .plein air. La œ&og,nene fait point défaurt; ce sont plutôt 1esressourœs financières et souivent les bonaesvolontés qui manquent.

L'initiati>ve privée se trou ,ve donc en pré· llllœ d 'wt inxnense prograntme et eHe peut ici des sel'!Viœs inco111Paralbles. S'il est un âge qwi ~a.ni toUJtautre doit bé. ier de la lu.+te contre la tuiberculose , c'est 'en l'enfance. Otr elle y est le plus exposée aussi le plus sensil,le. C'est dans Je jeune _que des baciifiles de Kodh Œ)éoètroot de rence et se ,fixent dans 1t·o~nisme pour

·s'y dé.velOff>er tôt ou tard. Les œu.Vres antitubercu.leuses en faveur de .l'enfant sont non1rbreuses, saui en notre pays, œuvres de préservation et œuivres de re~a,blissement. Citons en ,pas,sant les colonies .de rvaca11œs, les jardins d'enfants, J'écol!e en plein air, les crè· ohes spéciades, les gouttes de lait, etc., etc. Une s,im1!)1leénumération , même inconwlète , indiq ue de travail énonne à accomp lir, si l 'on veut s'engager résolument dans ta voie .de Ja l,ulle 'COUtre ce fléau sociai. Les autori1és peu:vent exer~r une iniluence bienfaisante dans ce domaine par leur ac!ion directe sur la jeunesse des écoles, en obli· geant par exemple ,les ardhitectes à .!'observation des mesures d 'hygiène dans fa construc tion ou la >transformation des bâtiments d'écol'e. Cette action sera plus S('nsible et plus efrlica.ce, si eUe est transmise, si eJle est exécutée par les soins du médecin scdlaire . En eHet, son rôle ne devrait JP3.s seulement consisler dans Ja surr1Veillancedes él~~ eit des bâtimentis; son action devrait aussi s·éte-nd.re à un examen médical sérieux de tout le personnel enseignant. JI .arr ive encore souvent que àes classes sont confiées à des maître s et des maî'tres,ses ma1üfesteme11t atteints de tubercullose. ceux-ci, SOU,'Ventpar igno. rance , parfois par négligence , so uillent le pl.,anclher de leu,rs expectoratioo·s , ou infec· teot les locaux en projetant par ta parole, sans le sa.voir, des. parœlles de crachats chargés de ·bacilles de Koch. Les exemples ne manquent tpas, où il a été iJ)rOLtVéque parmi les élèves d''un maître twber.cu1eux soni sur· venus rapiden100t plusieurs cas de maladie, vo ire même de .méningi.te lwbercu,ileuse.

Ces mailiheu.r,sse produiraient moins faciUemen1 si le pe11sonnel enseignant était régu· lièrement soumis à reica~ d'un médeci!J s.collaire. fu v1afais il y doit !Procéder et faire rapport. De nos jours on hésite à ren ,voyer un maître q:,our cause de santé; on lient compte des services renduiS et des dt>argesde ifamille. Ces fai'!$, assez rares, se produisen,t aussi bien dans les éeoles ,publiques que dans les écoles


71

70 _ Noo, mon ami; tu ne dois pas mourir c,ore. Je t'aipporte ta grâce; je J'ai arr achée ,raind'peine au co1nirussaire du gouverne-

à Il.a liuitrtecootre la tuJbercUJlose,qu~lon sou. provient du fait que les supérieurs responsalevœ au Grand Conseil 'V' afaisan d:a.nssa dtllo de bl~s ignorent et Ta .nature .de la 111113!1adrie nière ses sion . Or C. 8.eurs ,subortlonnés et 1e danger de la contagioo . Un contrôle nllédica1 est donc de toute nécessii~.

prwées, et fo IP~'ll!S souivent ,cet ét,a,t de choses

Dans l'élude fâe la 1utte cootre la tuber<luiose, nous aivoo:s eu ,surtout en vue la tu.lbercuilosede.s poumons . A côté d'e'1le se tr0Uive111t les tubercuioses chirUJll'icatles, c'est-à-0.ire œllles des 1éguments , <k,s gllandes, des os 1 des a.micu1aüoo,s, l!Ulberculose.scontagieuses si elles sont suwurrees , mais tubercuqose s plus facmement curables, même si eilles sont aivanoées, dlepuis que , g1 1â,œ surtout à l'un de nos compatriotes, le Dr Rolfür, on est ·arrivé à les guérir dans un teml()S relati.vement court , &a.Il$ opération, par le seul erqploi de Ja lumière solaire, par cn'héliotMrapie » . Le rôle du solem guéri,sseur pourra encore être examiné. Con1entons-nous pour aujourd hui d 'exiprimerae rvœu que nos autorités ain s i que nos rares œu'V'res ,an'litulberculeuses multiplient leurs efforts en fa,yeur de l'ins.tallfaHon de nombreuses galeries de ('ure, non seu!'e· ment à la llllOiJ1tagne , mais aussi en pleine campagne, c partout où luit qe soleil» . Ces raŒeriœdoil\'ffl t être pla.oées sous la surveillance im&!iïoane,et leur instafii ation entraîne refati~n;t ,peu de frais . Ac!uel'lement aucun hospiœ de dis.trict ne devrait être dépourvu des ü~berculoses d 'un • solarium . en f~ur dites chiruPgi.ca!les. ,Dans les lignes qui 1précèdent , nous n'a1\'ons pas la prétenition d 'a!Voir épuisé le vaste suaet de la lutte con,tre la tubercuUose; nous ne d'aivon~ qu '\;bau.dhé. No '.re bud était de renseigner le pub1i c suir la nature, sur les dangel'1Sde œtlle mail·adie , et die 1lui mootrer 1' immetl6ité Jdu ,traivail à réalliser ohez nous, si nous voullons imiter nos voisins et 'lutter aivec quelque su.ocès contre ce ~éau social qui chaqueannée fait de trop nombreuses victimes !funs nos mngs. Si nou.s aivons réussi à intéresser seuJemenl quellques personnes à ndtre cause, nous serons s11tisfaits ei nous aurons ainsi coofribué

1Jte remet ta :peine et te rend 1rlême ton

, maJs à une condition .

Le généralCambronne

,Le œlèlbre Qambronne, w1 des plus bnftl généraux de l'.:Brnpire, commença sa curiàt miftitaire par les grades fos plus humbles.a était Cll!Pora[en 1795, et en garnison à Nantœ . M;algré sa jeU11e~, il avait déjl ~ 1é la dléplorable halbiitud'e qui pe!l'd.tant de wlda,t,s (et tant d'au.tires, héla:s)! de boire, et même de s'enivrer sourvw.t. Et contne le~ ne homme arvait du sang dans les veines,Il ,a. ne faisait pa.s bon ie contrarier quand peurs du VlÎlll excitaie(l,t son a,rdeur d~l np grande. Un jour , étaJ!lt iwe , il s'ou~ia jusqa\ lfra1wer un officier qui Lui donnait u11ordR. II pa ssa de\'Qnt le conseil de guerre _ et fit condamné à mort , comme il était de règie • 1P3.reilcas. n était puni par où il avaiit pEdl6. Le co!Io.nel du. régiment aiva.it su a.JlPl*ill l'énePgie , la br~ollil'e et l'inte'l'ligenœ â ,jeune c011!c1Jamné. H va frou,ver un re du gol.liVememen.t , alors à Nantes, et dema.n.dle la grâce de ()am'bronne. « l!UIPOSsible», rqpond le commi&saire. fau.t un exemple; sans cela la d.iscipline perdue dans I 'amtée . Le caporal Cambr mourra . • NéanmoiJ!ls, le oollooe!l insiste , et fait bien qu 'il c;.btient la grâce ~ son soldat, à L~necondition expresse, c'est que celui-â s'eniivrera j~is plus de sa vie. Le digne Œ one1 se rend à l'a prison mifüaire . Il fait nir ca ,mbroone. - Tu as commis une grande fa11te, rail, lm di t-il. C'esrt vrai, mon colonel; aussi royez où je Slll!Îs?Je vais la pa.yerde 1111 - Peut~, cliit Je colooel. - comment? .peu,t.Jêitre? Vous sa#t1 I1igueu1rde la [oi miHifaire. Je n'ai poilll girâ œ à attend're , je n 'ai piLu'Squ'à

Une coodi tionl ,pa.r'lez , moo co lonel , ezl je ferai tout pour sauver ma ~ ... surtou1 pour siaUJVermon honneur. - C'est à condition que tu ne te griseras is plus à l'aiveoir. -

- Oh! mon

colonel, ça, c 'es.t i~ss ible. - Comment im,poss.ible! pour écharu,er à mort! tu vas être fusidlé demain; pense s-y -

Voyez...vous, mon coffonel, il faudrait

je ne rn'enivl"asse plus , que je ne busse is plus de vin; ca>rCambronne ci Ja bou·

a

, ça s'aime tant qu 'une fois qu 'on a com' il faut que cela finisse , irr.possiMe de · Je ne peux dbnc pas promettre de

ffus me griser. - Mais, malliheureux, ne peux-tu pa:s prode ne plus boire de Vliat? - Pllus du tout? - Sans doute.

commi• -

Hum! c'est une affaire que vous me z là, mon codonel. Ne pllus boire de ... ne plus jaimais, jamais boire! Et rn la tête.

- Mais, mon cdlooeJI, si je vous prometde ne p!u,s bo ire de ma vie, qui est-ee YOU~ gamntlira~t œtte prome ,sse? ~ parol!e d'honneur . Je n'ai pas bedautre chose. Je te connais , el je sai s quandtu ·1a donnes , tu n'y manques pas . comme le condamné baissait encore la rien drire: « Eh bien! Cambrolltle

llfls

dioi6is-tu? •

'

mes lèvres . . . E les-vou s content , mon colo nel? - Oui , mon ami, lui cl:it œl111i-ciému et _heur~ux de ce qu 'iJ venait d'entendre. Oui , Je suis content de toi. Demaiin tu seras Ji. b'.e. Sois Wil brave soldat et ei~l 'oie au ser.v1ce de. la pairie la VIÎe q,u'e!Je te rend auJourd 'hui. •

Le lendema!.in, Je calJ)Ol"alcambronne tra au COl'l()S et reprit son sewiœ ... .

~ i~gt-cinq a·ns après, 'le caiporiaJI • Ombronne efi111,tdervenu le gé-nél'allCaimbroone · il a,vait Water. rommandê la vieille garde inwériale loo, ef avait dép!oyé un merveilleux courage dan s cette retraire héroique . Assaini ,par les ma~ses ennemies et SOtnmé de se rendre, il a'V' afit ~du: • la g,airldre meurt, mai,s ne se rend p111s .•

à

dan s ses foyers , a.près la dlmt~ de il viivait paisiblement à Paris , aimé de tous. Son ancien colon~ 1 brisé ' s 'êt a,·t , 1u1· aus s.i, retiré dans sa fa1JT11Iae . I'l sut que le générnJ CalTllbronne ''-' .t , Pa . e"lll a ris et il VOUl1ut un Jour l'inviter à dîner . 11 cocwoqua plusieu,rs vieux frères d 'amies .et ~ur prêipa.,ra le meiilieur repa s qu 'i,! ,ptît 1magrner . La p!lace d'honneur était pour Oambronne , à droite du maître de la mais on. Rentré Napd'éou , et honoré ,.,.r . l'âge , 'r•

Etant à ralble, œlui-ci o,ffre à son hôte un verre de vieux vin, d' un prix très èevê et co~ser'Vê 1PrécieUJSementpour les grande s occasuons. cambronne regarde le colooel aivec S< LU]prise et hti dlit v,ivement : c Que me préseri,lez~vous là?

mon

- Mais ~u vi,n du Rhin , ginérall; et du fameux ; il a pllus de CEOtans; vous n 'en trouvea-ez guère de serrd)l,able à Pari ,s .. . . Ef comme Cambronne sentiait s':irriter de œ~ IP3,'.°les: Mais , mon géoérun, 1e vous assurre qu i,I est exice1lent. GoO,lez plufôt e'f vous jugerez ....•

V~us êtes trop bon pour rrK>i , moo coOlmbronne , dun ton gra.Ne - Et ,ma paroi!e d'honneur coŒonel ma · ~rc1 de votre coofiance . je l 'aiPpar-Ol le d'honneur! s'écria Cambr~nne en plus encore que la gr✠que vous pant sur la table. Et Nanres! et la ,prÎ$0nl et fez.. Dieu nous enten<f. Et le:vant la la grâce! et mon serment! Avez-vou~ donc •.Moi,Cambr011ne, je jure que jamai s ou~ l~é tout cella, mon exceLient ami? Pour vie,une goutte de vin ne !01.lcllem,plus qui prmez-vous Cambronne? De,puJs ce jouT,

lu, ~d.

ren-

frap-


72 pas une goutite de vin n·a toul'.ihémes, lèvres. Je vous l'avais juré, et j'ai tenu parrole. » .Le cdlonel, admirant cette énergiq ue fidéliité, se garda bien d'insister, et s'awla,u.d.it une fois d.e 1plus d 'avoir .conser,yé un tel homme à la France. On se corrige de ses vices quand on le 1 e " n'est pas frianveut. Le mot « il111Possib. ça;is, a~t-on djt. Il est encore moi,ns c:hré1ien. Tout est p0S1Sible,à qui veut fortement. Mgr DE SEGUR.

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Variétés U

PAILLE DANS LŒLL DU VOISIN Je visitais dern ièrement un malade. Il avait eu une brondi ite, et après t.rois semain1es d hôpiia1l pendant lesquelfos i,l a,va•it été sevré de s;: chère goutt e, il avait fêté son retour au grand air pa,r une noce die quinze jours. Un soir les voisins le virent cha11cele r sur sa porte, ,puis il se releva pénihlemerit et en se 1raînant, regagna son lit. On cru t quïJ était ivre comme d 'haibitu.de. Mais t1e le voyant pas sorfü le Jœdemain; i'ls entrèrent dans la pauvre caibane q1.i''i'l haibi!ait seutl depuis la mort ,de sa ,vieiL1e mère; i,ls Je trouvèren t inClluJalblle de rnouv,eme•nt , J.e côté gauche e1üièremen,t pa•ria1ysé. Pend•ant que j'éta is près du maillteureux, un de .ses copains .vien-t lui faire visite; il rentre de la forè t oü en c~ 1wagn ie de queilques autres bû'd!1erons il déguste oha1que jour i])llU1Sieu11s verres d'akool; il est ivre et titube en s'aivaDçaintve11sJe lit du maUade; sa voix est pâ!eu,se et uue ,larme perle ~ sa rau,p '.ère. « .M.oopawvre vieux, lui dit-i1 l, dans que.1 éta.t ,te vojlà. T'as encore bien fait de pa s te marier; hein, quand on se dérange et qu'on De peuit pas se cooduire, il' vau·t mieux rester garçon . 'J1a,ndlisque moi, qui en ai é'levé six, y fallait bien que je rega~de .. . > Le mafade ne re,pondt riet1 à ce sermon. \Moi 1100 plus, je n'anoutiai rien; Î'i n'aurait pas COifll)Pi•s , . . Mais la devise coo,nue me re-

73 viut à la pensée : Mé!Jecin, giuéris-t·oi toi-1nëme. Et je mr. ralPlpeJlela parabole de I Eivangi. Je, où œ'.ui qui voulait enlever la pai'He de J œil de son voisin, ne se dollll'ait pas de la poUtre qui était dans le sien. Voi1là UtJ des eMetsde ta boisson; eJ].ile abru:tit l'homme au ,point de le rendre inaiipa1Y'ede raisonnement; eMe l'aveu.gf:eau point qu ï it ne se doute même pas de l'e,cistence de sa J)'assiot1. Vous lui feriez une g,ra:ve injure en Il'aweilant buveur ou aOroo,[jque. '11ant i•I est vra i que J'dlabit ude devient une seconde J11a.ture. H ne faut donc p:1,s s'exposer à une 1elle dég.rada1ion et fuir tout ce qui pourrai t faire naître de .semblab'.es vices. Prés.enver vaut mieux que .guérir . 'Le pau.vre ivrogne est mor! bieu vite; deux ami•s ont tenu de sonner son et1terrement; ils so,u.t montés au. dooher dans ce but· mais ils en avaient tant, que les cordes leur '~·issaient de-s db,igts... Eux au1Ssi ,se seron t ilit que '1eur ancien camarade aurait mieux fait de ne ipas iant boire et qu 'il ~1e serait pa:s mort ainsi dan s la force de l'âge; et ce1,te leçon n'a pas même pu les empêcher de se saouler Je ,jou. de son enterrement. Que c'est 1riste ;,et il ,n'y a pa,s ern tout ceci un mot qui ne soit l'a simp1e vérité. X.

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Le Budgetcatholique

n 'intéressent pas moins J1Egt!ise catlhoJ.ique: teilles, par exemipi!e,les iMi.ssions irntérieures ipour soutenir. les iparoisses catholiques de la Que les caithoiiques ,Je corr4Pret1nent. fü Diaspora; da Propa,ga,tion de :Ja foi, ipour aidoi.Yet1l ass-mer à l!elllrs jptè!res, à leurs insii· der les missionnaires dans 'l"éivangélisation 1wtio,nset œuvres ùe nécessaire, tout le nédes païe11s; l'œu1Vre.des vocations ecclésiastioes,sairc. ,Le nécessa ire n'es! ,pas ,le luxe, mais ques, et une qwanlité d 'autres . la vie, la vie a1V e'c ce minimum de bien-êire Com11~11tles fidèles par,viendron t-i'ls à souqui est la condition de la J,ibeir-té d'esprit et 1e11 ir tant d'œuvres , alors que la vie est acde la liberté .des mou1veme11ts .i11dispensab!Jes tue,!lle, meni si ohère? Que ohacun doone dans à l'alJ)Ôtre . fa ,mesure du 1POS1silbl1e. Ma is aussi qu 'o111ai·t Sans doule, dans nos parois·se,s ca.!ho1 lisoin de rest,reindre 11e budget de 1Ja boisson, ques, :Je:s ipasteu,s kles âmes sont gén.éra~edu 1!,ux,e elt des amusements frivoles. Si l'armwt entretcnu,s par des 1bênélf iœs, soit fongent qu'0t1 d~nse anuuetlement -pour La.boisd91io11secd'.ésias tique's dues IPOUrla pluipar l son, c·es!-à-dire pour empoisooner ,Je peuple, à la gé.nérosité ~es ~ilfüles, sUll'!ou ! à des legs éiai1 ,a 1'lribué au budget d e,s bon nes œuV!res, pieu.X . I 1s po u~aient être ·suiffisanls autrefois; i se au11ait à sa di~,queŒe somme énom1e 1"Eg1 mais aujourtlJ'hui i•l JÙl'il est plues de même, iJ)OSÏlion IJ)O ur cr~a nrl-re ·la foi et la charité pui,!>quedepuis quelique.s,années seule.ment kt daJ1Sle monde! Que .d'âmes eLle !Pourrait s·auvie est devenue quai:re ou cinq fois plus chère ver /j 'a,wu1tage! Faisons donc œt te pe.fite pri· que ùaKl 'is. Et œipenda.ut ,la [Jl'us grande partie V1at ion de la boisso n, qu i aura un double rédes bénéfices .des curés n 'ont IPOintaugn,en '.é , suJlf.atsJPiri1ue!J, et offrons ...la au d~vin cœur sawfquelques rare,s exceptions et encore dans de Jlésus. uoe mesure assez restn·einle. Ne .voyons-nou•s pas cependant que dans tous les aLtlres ét1ats, le renohéri,ssement de la ·vie a amené l'augmentation des salaires , des ,journées et des !rai 'ement-s? Po ur un lrès grand no1nbre d 'hom1nes du m01ndec?tte augmentation est de;yenue 1p.resque (Prodigieuse, Dans le imois de ,tnai, ains i que œla avait œ ,qui aug11ne 1Liera cons i'dêralblement le budget des Eta~s et par ije fait ,même les impôts. é!é annoucé, foule une ,série de canooisatioos e-tde béafüications se ,sont déro u,lées à Rome, Mai's 1pour 1:e prêke ,altadhé -à une paroi9se , ,ique 'laticane, au mi,lieu d 'un dont la pas toration exige des ressourœs plus da•ns '1a Basi1J immense concours de fidèles. Parmi les caou moins considérnb1es ,suivant l'illl[Jortance nonisations les ip1usremarq uables, citons ce,!. de fa ~Yalt'oiisse , aucune aug,mentation n·e$t ve1 les !de Jeanne d' A.c e! de la Biemheureuse nue élargir son lbudiget. '1~ prê tre dans le ·Ma1~uet.ite-,Mar ie qui do nnèrent lieu à de minisfüre a cependant des œu\'res mLt'l tiples grandioses manifost•ations. à sou.tenir: i'I doiit rvenir en a ide au,x paUiv,res, snr1out aux malades dénués ide re-ssoutces · Puisque l'occacS ion s'en présente , nous croi1doit entreienir son ég,lise d'ans un état dé~ yoos être aglr'éal)le à nos iteoteurs en leur eX· cent, et lbie.n soœvent Iles l[)arni sses Jte -reu - po•sant, aussi br ièvement que :possible, la proVEO ! guère lui ivenir en aide; i,I do it aider toucélclur.equ 'on ,suit à Rome en 1pareille circoostesles au-tires œu!V'rescharHables de sa pa- tanoe. roisse. Quand une :pe11sonn e meurt en odeur de ~ iplus, Je iprêtre doit faire appel conssainteté, que des gr âces !J)lus ou moins ex1ra1ammentà ,1,aohar,ité des .fidèlles ipom· des œu.orolinaires ont été accordées l[)a·r son interœsvresqui, bien quléi,rangères à sa paroisse, sioo, l'évêque d,u lieu faiit instruire ce que ]'on

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TROP uEGBRBM ENT VETUES M. Je curé de Vil,leneuive-Sai nt-George, du diocèse de Vel"Saililes, a iu,séré 1e peti,t avis que voici dams son ,,Buill1etinpa,roissicaP: « M. !le cuœ-éconnaU, touî comme un autre. les difücultês de 1J,a vie dhère et l'augmenta· lion du prix des étoiffe.s.Il compatit bien vi· verùentt à 1a pe.ine des jeunes i.iU les qui ne pe1went se ,procurer , pour leur mariage , qu' une demi..robe, J,aissaut la poitrine cl les bras 1

déoolll\Ter-:t.s. » Au,ssi vient-i'l d'ache-ter um irès beau fi· c:rn de laioe l:füllldhe, q,uj restera â la ea• orislfie et qu 'i'1 s'emlPre.ssera d 'offrir et . ... dï ,mposer pour !,a œrémonie aux jeunes ma· riées trOjp légère1nen.tvêtues qui rî,squeraienl de prendre froid di.ms noire ég!Lise . " Ces sentiments bien pa,ieroels seront ap: 1préciés de toutes l'es iniéressées. » 1

Lesrécentescanonisations et béatifications

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74 aippelle un ,procès sur la vie ùe celte personne, le -(rioUJialinterroge tes témoirns qui ool conJIii le se1witeur de Dieu et relève \es faits qui lui son! signallés. Si 1J'ensemble des dépositioos données penne1. a·e5ü:>érerune issue tavora,bile,'l'évêque réunit iles éléments du procès, le sigue, l ell'voie en Cour de Rome et Ide.. m,ande ce qu·o11 aipl!)e,llel'inlrodudiolll de Ja muse. 'la cong,rég,ation des Ri ·es es,l sa,isie de l"a'ffaire et nomme un ,pos1ulateur et u,n avo· cat. Le posiu1lateur est chargé de représwter ·! évêlq:ueel, à son tour, i•I dlmisil un avocat. Ce def'n,ier joue ue1 rôile très i1111Por~aint dans le !Procès de ·canoni.sation. L'avocat fait un rnmmaire des vertus du servi teur d.e Dieu, écrit une vie abrégée du pieux ,person~rnge, réunit les te'l-res de tous ceux qui demandent la béatification et termine ea examin ant les écriis du fufor saint pour 'Voir sï.Js ne contiennent aucune erreur cottlre la loi. Quand l·'avocat a terminé soo t1°avail , le ., iprrnno'eu:r de la foi », qui re1111plit les !o1.1c 1ions du ministère public , commence son œuvre de œn,sure el se fait, comme on dit cmn111unêmenl,ravocait du ùiabl'ie. Il éipluche la vie du se;t·iv-iteurde Dieu, sou,Jève tou~c sorte d'Olbjec1ious auxqLte11\e.sl'avocat do-it répondre. C'es1: uoe sér ie de déba 1s corntradictoires qui s'ouvrent et dmer.it queiLquefoisfort longtemps. Les débats terminés, et $i i'avocat a suil1fisa:mm.ent écarté les (llbjeotions et les di[[icuHés, Je pootulafeur dmnande formellement \ ïn.trndu.cliOlll de la cause. La congrégalioo des Rites se réUIJl.litet ren\d sia décision. St <'elie déôsion est îavora~ et a été approuvée par le PaQJe, n,a cause de béatification esl officieUemen.t inlrodui1e el , à part ir de ce mo•meut, le senviteuir de Dieu a droit au titre de VéJ11éra:b!C. L'·inlroduction de Ja cause ouvre la série des procès dits apo stoliques. Vin premieT iµrocès s·e11gage sur kS ver'us du futur Bienheureux el ses miradks; il est suivi d'un second divisé en deux ,parties. On s'o ccupe, en ,pre,m:ier lieu, des ventu-s du serviteur de Dieu et de leur degré d·•héroïcilé (c'est l'exipressioo teclmiqtte). Lli coc,grégation des Rites

75 l·ienl, dans ce bul, trois réuoioos successives, fa,n,t~pré!Para!oire, la préparatoire et la généra'e (le palJ.)eassiste à cette dernière). -\p.rè$ ;<èsve·rilLs, on eicamine les miracles el cet eX11. men dorme lieu à •la même prncédure, au meme nomlbre de séances. mfaut que le seriv-iteur de Dieu ail opéii a.u moi11s deux miracles pendant sa vie pour que l'on puisse procéder à sa béatification. La Congrégation awor:te dM1s cet'e question :wssi irni])oritante que dé 1i·c,ale, u;ne rigueu; dont oo a peine à se faire une idée. Les m:rad'.es opêréis sot11tpresque toujours des guérisoos instantanées de miail'adies.Il ia11td'a· bo11d constater la maJadie, le !ail de la gu~ 'I'ison sulbite, col11])lèleel· sauis rechute. us paraiysies si111Jples , qui d~pendeft1tuniquement du s,y,s1èmenerveux , ne so,nl pas admises, pas r~lus que tes autres mahdies où il n'y a !Pas de l'ésions onganique s, car, dans ce cas, il'erreur seriait trop facile. Les deux miracles que nécessite une béa· liiica1:cu sonl examinés dan1s 11ne trip!e r+.unioo ùe la CongrégaH0tn des Rites. Si l'exa· men est îa•vorable, Je pape rend un décret soleinne-1.cons'a!,a11t que les deux faveurs en· mi11éesont été obtenues par I in (erceEslon du servi teur de Dieu . Enllin, dans une der111è rt et s01'enneJ11e réunioo de la Congrégatioo des Rites, ,Je pap e recueille encore u,ne fois tous le-sa•,is cl demande quelques ,jou:rs pour prier et procéder à un nouive-1 examen. Finalement, il siga,e un décret qu i ai1moocel,a béaifrlication du sel.'Vileur de Dieu et indique le joor de la cérémonie. Ce jourJJà, deivanl la Congréga tion des Ri· les rasse,mb:lée, on céllèbre uue messe solœnel!le à Sain1,Pierre , et, à t'·Bvaingicle,at l lien de l'homéJVie,oo lit le décret prnn1ifical proo1amant le noLtveau Bienheureux. A œ mo· ment, le por!rnit de ce:1,ui-ciest dépoui-\lé du cvoile qui le recouV'rait et apparaît r,ottr la première fois aux regai-ds des fidèles. Le pa·pe 1 assis1e pas à la péati[icatiou , mais il ùesce11d 11 d~11s la soirée da ns la Bas,iiique de SaintPierre pour véinérer 01fficieHeme n! le nouveau Bien:lteureux. Si, après l:a bfatifica Hon, deux eiou:veaux

,uiracles du,s à J'in\erœssion du Bie11heureux se produi ~t, on oornmence u,n nouveau procès a:pos,too tque, avec la même procédure et de ntm,e oomb-re de réunions que pour Ja béatilicalio-n. Et, ,si l'issue en est fa.vora,bi!e, Je,pape, dans une bulle, adressée à tout Je 01onde catholique, proclame l'a saiote 'é dU Bienhfurreux, annonce la -canonisatioo e,t en {i).-eles fêtes. fnd:épe11dam111ernt du nounbre des miracles (deux pour la béaiiifi caiion, qua.ln: pour ta ca1tOf iisalion), it y a une différence entre ces deux manifesta1i0111S.La bufl!e lie canonisa tion es' un acie infaill,tible de l'autorité pondirale, ce qui n'est point le cas pour une !)éa. tilica·tion. En secornd lieu, la béatification ne s'adresse q,u"à uue portion de J'Eglïse, tan.dis que b can.0111isationes,t signifiée · au monde cal• ho1:ique tout enrtier. ,Les fêles de J;i ca11onisatioo sont attSsi p'11sso·lennelles. Le ,pape y assis 'e. C'est Jm qui cha,nle sollennel!!'emerntla mes,Se à Saint. Pierre, devant les car'dinaux el la Cour po,1lilica'ie, et qui do,nne lui-même lecture à ]'E. vang;Je, de Ja bullle de canooisation. La bas.iique de Saint-Pierre est ma·gnifiquement iJ1uminéeel o,ffre un speol,adle grandiose et illott~iab!e.

!eur façon de coocevoir et de définir les cho•scs.

Demandez-leur, ,par exemp!e: Qu'est-ce · que la chanté? ou: qu ·es!-ce qu'une femme riche? ou: qu 'est-ce que !Etat? Ils vous répondront: La chari 1é, cela consiste à !aire 1·au111ô11e. Une fomme ridhe, c'est cel,le qui por1e un chapeau. l'Etat, c"est u11e mécanique chargée de redresser les torts el de d,istribuer des billets de baoque à lous ceux qui en rédiameili. Pas plJiUJs mafü1. Tout cela est un peu s()!Jnmaire, mais une fois incrusté dan!'. les cerveHe,s,ça n'en sort ,plus. De mêrne, demandez ce que c·est qu'un tra.vaiHeur. Un traJV'a·i,Jileur , parbleu, c'est celui qui fait u11ebesogne avec ses ,bras. S"iil ne coutrade pas ses· musoles, ce n est pa s un travailleur.

Pari!ez-'l'eurdes ouwiers de J'es.pTit des ouvrie rs de Ua,plume, des patrons qui ;.éfléchissenl, calrnlent, combinent, traitent des a!fai· res du nuutin au ,soir. Peuh! tou1 cela n 'esl pas du travail. Il n'y a ,que les bra,s qui COllllptent. La tête 1ù 1pas d 'i 011POrta111ce. • 'L'eiifoTTtcérêbra,f- n ·est pas compris, peutCertaines canonisations sont res~s 111.émo· etre par.ce que, pour le COIITI1J)rendre, il faurables da111sl his 1oire de l'Eglise. Ains i, cèlile drait préci,sément un peti t effort cérébral. du12 maJ·s 1622, oü Je palJ)C Grégoire XV Les ge.1s qui ,pe,n,senl,les gens qui écriBcv.1. simultanément aux honneurs des au- vent, Jes gens qtti créent ou transfom1ent de-s telsquafre ·des ,prrusgrands Sain~,s et Saintes allfairesJ balayez-moi 1out cela: ce .son! des du ca.ln101icisme,S. Ignace, S. Fra~1çoi8 -Xa- «,feignants , . ,ier, S. PMli,ppe de Néri et Sait1fe Thérèse. Quelquefois , le ,prétendu ,feignant lr:iva,iHe Les récenles canooisatioos ne furent dm, à 11 h . du so i.r, pendant que les • tra~ mo:n s mémoratlles et marqueront une vaiJileurs • sont au umsk-hall; i,I trav aille Jes desdates les plus heureuses de !"histoire de jours oü les « traiva,iJleurs» sont en grève· i-1 l'Eglise. !raivaiUe à fooder de.s entrepr ises, c·est-à~ire .à in,venter quelque nouveau tmva il qui fournira de nou,veaux salaires à ces « travailletl!rs•. Les cheminots se disent-ils qu'ils doivent :leur sit u.atioo à certains de ces «feignants , c·es\ bien d'être s-imple, mais il ne faut in(eUlectue!s, qui ont .jadis médité sur la puis1115 être simplisie. sance de la vapeur el résollu des ras de proOr, beattCO'lllJ) de gens sont simplistes daus , blèmes sur le meilleur moyen de J'ufi:liser?

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Qu'est-ce qu'untravailleur?


zouil:Iaient à 1·envi. Si ce n'était déjà le prin. ternlP's,1c 'en était du moins le ;prélude. _Je me ipromenais seuil , dans la campagne, 1·â11Tle envahie par cet1e nlléllanco,lie douce qut tout être sensitif éprou1Ve , au retou.r de 1t ibel'ie 1saisoo, après de loogs jours, gris el mo. nolones, ,passés dans le si,lence du logis. Ce réveil joyeux .de la nature évoque tou. ,jours ~estri stesses du ,passé, les peines et !ta soUJfürancesde la vie, les deuils, les lanœa, tout l'•attirai.l en.fin des misères humaines qut 1\hiver ,vient :ci"enseve ':iir sous son froid lia. ceut Et L'on ,jette un rega,rd hu ,mide &ur tout œ qui vou1sentoure , U:l1.regard :ému, étonné, doulou,reux comme sur un vasie •tombeau, qui, ch'alque 1jour, englloutit une 1part de nos maux et ense1velit nos plus douces ooies. Il ne nous reste IP"us ,que deux choses qui ne meurent pas: le soLwenir qui émeut et l'e-s,ipérancequi 1 console. J'en étais Œà de mes iristes réflexions, quand, au milieu d'un sentier, bordé de builsons dlautbé[)ines, je rencontrai un viei!tlard au moins septuagénaire porlani su-r son dos vage. ,voûté un gros fagot de bois mort. . Esdaive d'un indivirlu .ou esda,ye d'une U :mardhait ipéni'bilement , de cet air réai· collledi'Vité qu'i~rle, si l'on vous îorœ à exécuter une besogne épuisante que vou-s n'a- gné du irall\vre h_ère que le sort a contl'amllé à ,traîne,r 1jusqu à la fin. lle lourd furdeau de vez pas choisie librement? Aiinsi fiont les boft·dheyiks. Ainsi veuJlent fa misère. Je \\·'interpehlai: • Hé! bmiour 1gnaœ, faire nos organisateurs d'émeutes. lis veulent vous ,voilà bien chargé; posez un instant VO' répartir Je.; ,libres cito.yens en équipes de forIre faix, et fumez ce bo1.1cigare. ça vous reçats. posera un peu. • - Le vieilfard posa son fago t, me remer· cia et, ,après a.voir al'lurné s-on cigare i} eut un ,long sOUIJ)ir:« Vous a\Uez rire de moi. monsieu,r me dit-i!l n1ais ,c·est pourtant la ,éri ,té ije' ne oois 1~s ~Jour,quoi, awjourdhui Hier , le lemJPs s·étai,t remis au beau: Je j'ai t~ut ~e temps envie de pleurer .• Ce d~ ciel étai! !bleu, l'air tiède, le soleil rutilant sanlt ,ses yeux se y,oi,lèrenl, de gr-osses larmes sur les :cfanes lblanclhes, d'une beauté virgicoulèrent sur sa ba!1l:>e ,grise, qu''i,l essuya du oale. reve,rs de la main. 1La crumipagneIJ)lélraissaitse réveill!lerld' une - Je ne sais ras ce que j'ai, mais c'$ 1ongue \'éfüargie: l lherbe des vergers commen. comme ,si ,ce beau temlJ)s rrie rendait toal çait ·à reverdir, Jes coqs chantaient gaîment triste , c'est cmieux, mais ,c·est ipourtant cOdl' d'ans les fermes, et, sur les arbres où fa sèive me ça; et ne croyez pas, ,ceipendant,que c'ell recommence à monter, de geufrls oiseaux ga-

Sï'i n·y avait jan1ais eu que des 1ravait\eurs manueLs, l"humani-té en serait encore à vwre de fmi11ssauvages ou de gibier attrapé à la cour,se; .car J'agricuHure elle•mêane n'a pu naî·tre que gr✠à un tr,aiva,ii\.de réHexion, leque~ ne vint qu·a'Près de longs siècles. . Des afüches socia1lhstesportent parfois, en· !re autres insanités, ce bel arüc\e de progr~mme: < Tra1vai\ obligatoire :pou:r tous . » Qu est. ce que œl\a peut vouloir dire? Voi'ià bien lo11gtemps que les curés. prê· chent, eux aussi, le tra.vai-l obligatoire , com· rœ une loi ùivine sïnwœant à l'homme. Mais quelle es-tila pensée des dha.mibardeurs_? Entendent-ils re5ipe-cterle trawail inlelllectud? Ou bien prétendent-ils me!!re par force une pioohe ou une scie dans ,les ,mains d'un banquier dont on aura prnlé .la banque, ou d'un professeur dont on aura fermé l'écone? Nous cm)'Ol1S que c'est cetite dernière intet1J)rétalion qui serait la leur. Mai,s ,cela n'est pas neu&du tout. cela a élé ,pratiqué 1pendant ,longtemps à coups de bâ:tons et de fouets. Cela s··a~1ait .l''esdla·

Premiers chants d'oiseaux

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p<>urme ,plaindre de moo sori , 1que je vou!. di5 ça; j"ai ,tou~ours beaucoulP travaitll'.é et j'ai tolJ/iours é'é pautV're, je me sui,s habitué à ce'te •vie~lâ,1je croi,s bien ,qu'i'I me serait difficile k\'e vi,yre ·autrement. Non, la misère me connaît, nous faiso11-sbon •ménage. Ce n·est pas ça qui me peine. - A'1o,.rs,,mon bra.ve ,homme, v-ous êtoes probrulliemeotcomme moi, vous swbissez ['influence du tem[}S, des premiers booux jours, et je vous -a,voue que moi aussi, j"ai Je cœur gros, el que •si je ne pleure ipa,s, ,je me sens pris, aujou:rd hui, d'une profonde trisiesse. Jepense aux amertumes de cette vie, aux doulems de taot de malheureux, à ceux que 11ousa'lons le plUJsaimés ,au monde et qui r.ous or.t quittés .J)()lurtol.lijours! A ces moi"s, Ue visage ra:vagé du vieil1tard se contracta, d'e nouvelles la,rme,s jaiUli;e1.1tde sesyeux, tandis que ses mains gtl1ahrestrernb'iaieot: « Pour fou~ou,r:s! s'écria-t-il · noo ! c'est impossibUe! j'ai \Perdu ma .fe,mm~ mon , les seul,s êtres qui m'altacl1aient fils, ma fili1e à la vie, et ,je ne les reverrai tplus jamais! Non! Dieu n'es ! pa:s ,si crue!!. r11me les rendra un jour, je le sens; ce n'est ipas seulement pour nous faire souffrir qu'I,l nous a fail iou de il!a morl n'est qu'une aimer, la séipaJ'lat Epreu'le, .rerriilJle, sans doute, mais Il no,us a donné fa foi pour nous cousol'er; sans cette divine e~ranœ , ,kt vie ne serait plus -qu'un bagne a~freuJCet il y a loogtemps rque je ne serais 1pilus! » Après ce-lie tinde eJCha.!oée comme un cri d'angoisse de l'âme dJUiPau~re !homme, je lui serrai!ia main e,n lui disant: • Vous avez mfl1Je fois·raison, lgua.ce, ceiie vie n'est qu."un mausa,ge, ,mais au deilà, il y a Jéterni!ê , vais jpa1S qui nou:s dtéldommagera.> Alt mêrr1ein~itant,,sur les branches des arbres et deis lbui,ssons qu-i bordaient le sentier,des oi~aux •voletèrent et se mirent à ~anler .à tue-1·ê~e, comme 1aux 1plrns beaux iours ldu p,rinte1111Ps. . Le vieir:fard rele,ya ,ia tête; ses yeux brilla1entd'un éira11ge édat: « Entendez-vous ces oiseaux, me dii-t-H, voyez comme Hs sont gais 1

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et heuireux, et cependianl ils ont dft soufb-11' ileur l])a•r t aussi, durant lhiver qui s'achève; eux aus si ·oublient leur misère , et .,qui sai4 si ce diant ,si ;pur, si üoyeux, n'est pas un chan! ct·espérau_ce; outbilier ses sou,ttrances, es;pérer en J·a!Vemr, en l'au .delà, je ne voi.s pas d 'aL1!re moyen de SlllPfl)Ortercourageusement la vie; c'est, pour mon compte, Ja seule chose ·qui m'a soutenu.» te brruve homme redharge,a .soo fagot, me .salua 1?'ra:vement,et relPf'it son chemin, l'air trnnqu1Ue et résigné d'un ohiré!ien qui ,porte sa croix. En rmtrant dhez mo-i, SOJlgeur et médilafü, je me SOUNenaî,s d 'une ,s!roiphe qu ·w1 nouveau Béranger écri,yit :un jour sur mon album: ,les /Premiers dhants d'oiseaux Sont des chants d 'esipéranœ ; Oe·s gais pr-inteflllJ)snouveaux Ils chanleJlJIfa na~s:sance· Hs ca,Lm,entla sou,~fra111ce' Les premiers chants d'oiseaux. 8olandi eu,

La crise du français On i!)arCebea,ucoU1pde la crise du français. H paraît que la plupart de,s lii{éraieurs écri-

vent en oharalbia, que ,les jou,ma-Jistes ignorwt générailernen,t les règles élémentaü.res de la

syntaxe et qu.e les ora,teurs par<:ementaires trailoot la ,langue de nos pères comme les hussards d'autrefois lirailaienl les jolies filles. Ne voutl,ant faire de peine à pefison,ne et pensant aiu suri.Plus.qtte fa. crifrque est un art 1acile je n·entmdJS ,pas éplucher telle œu-vre ou 1ei' di'scours pour eu déduire à mon tour que le français est mail en point. J'a-i mieux que cela. Oui, cer!es, in'finiment mieux que des exempt!es cités aux délpen,s de quelques-uns c'est klal!ls la masse même dtt IJJUblicque je' veux puiser les miens. En dehors de ceux qui J'écorohmt sans le vouloir , noire boone viei;IJe langue a trois


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'IS ne ». on ne s'en1 va plus, Oil « se tire», Oil red01tutalblesennemis , le snobisme, rargot et « se tro,!le », on ne \ra~ille [PaS, oo < tu.rbi,. les idiomes ,qui .se disent un iven,els ou qut ne »· quand on est sans a.r,gent, c'e.s,t • la :préten,de11 t du moim à le de1Yen ir. rrurée ». Le p1lron esl devenu « le singe•, !e ,La guerre a, ct·autre part, appor té dans cootre-.maître, le « contre--00u1p», et t'~nles mœu:rs, sous préte~te de s.irn:Plifüation, li • l'a1wète». l'affo.Jante compllication du vocabula ire aI,plnOn ne meur.t pilu•s, on « claque», on c libét ique. Jadis, Je chemin de fer de Par is à che Ia ramp! •, on « déivisse son bi Llard»; on Lyon e•t à la M.édi' e.rTanée était à peu près seuil à ê1iredésigné par ses in itiaLes P--L-.M. -, ne porte (Plus un panta lon, mais L!Jl • grillt' mais 11111jo,u["l idée est venue à queOquesn1a- pa:nt • ou un • f.allu r • ; on ne tombe jll1a, on « ramas.se une pene » ou • une bfiche•; ilihs de remplacer tous les noms par des leton ne reço it plus un rense i,guement, maïa tres ou des abréviations et c'est ainsi qu·au· « un tu,yau >. jourd "hui un dictionnaàe sipécial est devenu On oolq)ll:Oiedians les miliieux Jes pllus di. ind·is!Pensah1c aux 1profaues pour lire la moi· ver-s des forntioos originales doot i•I faut lié de leur journal. bien con11:aî ire le sens ca,ahé pour ]eltr ecipif. Sans entrer dan s l'e doma.iue miilitaire oü ter un , car à p remière vue el.les 11e signifient nOL LS irions vra iment trO!P loin, indiquons qtte 1,·union vélocilpédiiquede France s·aweUe I U. pa·s g:rallld·chose. Se douterait-011, en etfel, que lor1squ·on s'exciJ,ame: • Ah! chouette, V. f.; !,a té.lég:raphie sans !il, la T. S. F-; la alors!» œ!a veut dire qu 'on est cooteot el r~1xése11lation prOfPor,l-io 1me!:le, la R p .; les que si l'on vous oœire .indi,îféremment • la Ier· associa tions ~..mica!es les plus di-verses, les. A. me » ou « la ja.m:be•, c·est une façon comme le ma,gasin ide la Belle Fermière si vous vouune at.-tre de vous in,yiter au si,lence. De iœlez, 1].aB. F. ; i.1 y a comme ala des mi Iliers 111e si l'olll ne s:a'l'ait à quoi s·en tenir, sup, et des milliers d:exemples. Et puîs nos snobs ont jugé qu'i l ne suî.ii· po~era i!-m '.jUe la îo,r-nmle approba,tive par eXJœJlllencees\ : Tu pariles • ! e-t que la sursait p!u s pou r pa.raîitre de parlaits • gen!lepri se peut au, besoiu ,s'exprimer pa r la phra· 11100 » de se [a ire coilifer e,t blanohir à Louse cé!è<b>re:« Ten a.s un œi l ! • dres , mais qu'il était i·ndlis:peusaole at1ssi de Ne vous récriez [Pa'S,ne -dites p,as: • C'esl mê!lcr à noire lang•ue, si dlaire, si complète ce\e vLl'lgaire qui pa,11leainsi »; écoutez la pet,i le pend~mt, te plus grand nombre possible de ,Mme Z., qui es.t Lu1efemme dlt meilleur monde, mots arng,lais. Enfin, J'argo1 - ce·l-ui des sa·l011s,ce!,ttt " Lrès dans le tra in», pour employer encore des trandhées el cei!ui des apaches , qui se coo- mie lootdiou modeme et, je le r~ète, écoutez. vous vous-mêmes. La voilà la crise dn Iran· fo11dent assez sornvent - l'a 1,gol a achevé la çais , la voilà bien! déio11matioa déjà si co,n~p'èle du frança is. EEl pu,i•s Ie réio111nisrne,le voh11puk,l'e,spécou•tez aufour de vous, ,je n'ose ,pas dire: écoule1-'VOL1S paruer vous-mèn~s , vous serez slU· rnn.to, la Iang.ue l::lleuesont anivés à la resoous.se pour parfa ire œ que la la11g,ueverte pé![ai~sdu laa1g,a,geeX'lrramd inaire qui fait le·s a,vail si bien commenœ. Le-s rêformateu-rs 4e clinrmes de la conversa lion courante. ces écoŒes ont comu11ëncé par chambarder Un hon.uu:~ Lllll peu toqué ou qui s'e:inuie " a le cafard », un dOi!l.iestique ne s·a,pp;iMe 1 orfüo,grorplhequ.i Ues e111lbarriassaitsans douie, n}ar ,, écrire cOl111iUe 011pa11ile• et par sUf)' !uJe • pépi,n " plus q1ùm • fanbin •, un parai!)l primer ·les ITe t1res inUJti:les;c'est ai11si q,u' on ou • riiiJ.ard» , un concierge • p ipelet•, un iplus qui, po un 1pol,6 111rarCi ha1td de vin « mas 1roquet », une c'ltaus- <loi! écrire ki et 110111 sure « ribouis », • godas,se » 01.1 « croquetnot • . et 11m1 eiau et je t'êm et 11011 plus je t'aime. D::ms sa cor<respondance avec soll1 • pays• un , hab it », un charea u haut de ionnc • llt· m1 cuisinière a,vait devsancé cette • ino\face • b:1•, une ch.un1bre « tôle », une ml ison • tu r1

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ou n•Ue « i'lll10v•ai tiou •, si le 1110,tnouveau ,yooscMa1·ou;dhe. Pou-r les uns, oignou est devmu « ognon • ; 6ohe:k • échèle •, ,W.umina,tion,« lunnination.; pour d 'autres CJJUt i trou1Yent les mot-s actuels ~urs el vides de ,sens, .Je dictionnaire toUJ t entier est tran,s,lornlé et ainsi une bala1nces·a,p. pefe une «pèse», w, baromètre un • dit· ten~ps», etc., e',c. fufi11, fü resle les eSIJ)éranti;tes q,ui SUIJ)primentcarrément tou{ pour le remplacer pa•r ume • fang;ue universel'e . laite de mots tl)r,is dans tous les idiomes et déforntésde façon à être compriis pa,r tou.s les peu~ p.es . ts le ,pré 'endu 1I du moins et je n,e gardrrais de les .contredire en présel!lce d'un objectifaussi rlouable. AjoHtez à tous ces éléments ~ déionrutûon diu français la 1prononciation1si couramment cléfeclucuse. Pensez à fa fou:1e de gens qui disen' « quekdhose » et quékum » au \eu dt dire queilque chose el que'qu'un et qui estropient de la même manière une foule de tœts; pensez aux liceuices poipufaires qui lram·f/}1111e11 t si fac i1 lemen t squelette en • esque'elie» et armoire ~1 « onnoi re » et vous etrez bien forcés de co1rnve~1iT que noire !anauena·tionru!ees! évidemmetrLtma1la,de ou tout Ill moins· . . qu·e1! ,le évolue, pour cmp'oyer l'eupM1ni sme farvori de œux q.ui l,a ma.ssafflt •leip,lus. Sornhaifuns tout de même qu'e!Uene se trou. pas lrop ma'I de celte évoiluliOll1. 1

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Georges ROCHER.

-·· Variétés

tE DANGER DtES MAUVAISES LECTURES Un L-é !èbre romancier, dont les œtiv,re;; im:es el iriré:igieuses avaient sca,rndalisé des l!eoteun;, visibil un bagne el en exait c1~ r iememer1.t ks délaills, p,oL11r y puiser matière d' un llOLLVel ouJYra,ge.H [ut recon dan~une sa•ile par deL1x dlients que ses !iavaien[ perd.lis. Bn le voyant, les deux

conch1mé3 se le,vèrent, I.esa'luèirernt,et 1e prenaint par la mai.u, lui indiquère u! unt.ep.laceau 1 lieu d'eux. 111i - Merci , Messieurn, :je 11·ai pas ·le temps de 111'a;5seoir. - Ah! vou,s ne venez ùou c pas dea~urer ave<: noUJS? - Comment cela? - Vous ue -venez paJSpa1r fager nos fors? - Non, certainement; qLfai1je foi! pou r .J1'!'!1rile r d'ê tre vofr'e ccmwagnon? -- Vous le mérilez plus que nous. Oa-r ,11ous ne sommes ici iCjUepou:r avoir mis vos 1 hvires en p•ratique et poor ,l'es aivoir fait ~aftquier à deux o'Llirois p ersonnes; mais vous, B1·a1VeZ-'VO US J)1S 'C'OllrQ1RlfPU des milllier,s de g-ws? Et la cont,agion que VOl~Savez répan1les du,e ne fai!~·lle pas dha,que ,joUJr dé 111ouvel victimes? - Je n'ai ,pas voulu faire de mal à person ne, •réipo11:ditl'éorivaiu. - Bt ceipe,rndlaB1it vous a~ez fait commeHre ph rs de crimes q·u·ou n'en pe,u,t rep·rocher à lous ceux qui soa,t dans ce :oag111e. - Les honnêtes ,gen,s ne pensent ,pas comme ,vou,s, jeune iuso1ent, pu isquï •îs 'VOU,sont 111isles fers a11xpieds. la.ndis qu'ils me comb'ent c1·hou,n e 11rs. . - Les hommes sorut so~n t ii~justes, ,s'é· cri~ l" 11111l1lieureux galér ien; 111aisau t,ribunal de Dieu, vou:s serez trai1é plu,s durement qu~ 1mws. A!lol's commencera vo,tre sup;pl•ice. Nou.s y serons pour en jouir. A vous revoir ...

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LES DEL~X PAUVRES T:~ priuce, ,e de Gailli1z.i.nraconte dan1s ses w:é.,1,0ires :e fait suivant: • Je renconfrai sur i,de boiteu x le .por.it de WezeH Lill vieil i111Va1l qui me dem:mda l'aumône et auquel je donnai uu demi,füori111.Je m'aiperçus qu'il a:i'lail f''.'i n de joie, cloipin1 -ol01pia·n t, ver-s un pauvre 1veug'c avec kquef· i! pa,r,wgea sclin aumône. _T e !e ra1.~pebis et lui dis: , Mon brave ho,m• n '! es 1-ce votie ir1:r c, 0 11 quel,qu'uni de votre fo·mHle? ,, Il me réi]J-Ondit : « No.n. Ma•is c·esl mo,n fu-t'1 -e en Jésus-Ohris ,I; il a élé moo


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80 .M.ais le piéton ,vient, à son tour, de mon. co111ragi10n d'arme, il est ,nainteuanl mon ter da11s un véhicule, automobii!e ou voiture' COl11JPa·gt10n dans l'infortune. Eta11t aveugle, at'elée. Du cou!P, le voici pris contre ,les au.il ne peut 111ei'1diier fa.ci1lemen t comme moi ; i1 tres !Piétons, ses frères de tout à '·l'heure, d''llll est dooc jus-'e que je partage mes aumô11es mléJI}ris suq)érieur et il ne 1comprend pa.s pour. a.vec lui! • A,vec quel ,pla·isi r je remis uoe quoi tous :les piétions ne se rangent ,pas pour pièce d'or à ce bon chrétien! lui foire ,place en devinant fa direction qu'il v,a suil\'Te.

LA PSYOHOlDOIE DU PIETON DU TRA V AIL ET nu SALAIRE Qu,and le piéton est pressé, il èxige que Dans le mani[este de la Coot~ération ~ tous les autires piétons le soien t autant que lui , e 1 ,i,t bo uscule ceux qui sie promènent ,pai- néraile du tnwai l, pouir procfamer fa grève, 1 LI est d,ii: e. .siblement aivec leur frumi:l! « Les augmen,tations de ,salaire sont imPar contre, quaud le ;piéton se promène , puissantes à résoudre les rproblèmes de la il u'ad 1111etpas ,qu'uin ,autre piéton puisse être vie c:hère . • p!us pre ssé que lui. Il n' hésHe alors jamais Afors pourquoi ceux qui ,s·3/PIPu, ient auà Olbstr,uer toute ila largeur du trottoir avec jourd ïm i sur cet argumentt oot-Ns dénooti sa .femme quï·l tient par le bms et son petit detpUiS des ann~es comme les elllnemi . s des ou• dernier qu'il tient par la ma,in, pe!}dant que , •vrier s ceux qui 1.1'onl cessé d'eiqposer cette sur la nlêane 1ligne, sa fille aînée saute à ,la corde et que son ohieu tire sur 1!a laisse pouir vérité de bon sens? Unie ouivrière en gilets \joot de sala ire augmente fait monter d'au1111t se ra1wroc'her de,s <le1Vantures. Quand piéton e5t sm un lrottoir, ~l 1Je !Prix du gilet acheté par r~icier, qui, lui, at11g1111en te d 'au,1ant ie pr,ix du riz aoheté par sent qu'il est sur •son domaioe : iŒ·considère afors aiVèccolère Aes très rares voilures qui l'otwrière. none 'le problème de 1Javie cltère ne consiste pas à augimet1ler les ,sommes disse penrnettenl de irta1verser ,ce trottoir pour trib uées, mais bien à faire que chacun puisse ~néher daos une iporte ,cooh~re. oohe1er de tou t à bon mardhé a,vec celte qu' Mais , quand le 1piélo111, à son tour, descend on lui dis,!iribue.S'il, 01')' a pllu s qu'une paire su,r la clhau,ssée, ill,ne coosidère pas un ins-· de bas dans un ;pays, ipa,rtce qu'on u'a pas tant q ue les voitures y sont chez elfies. Il faut vou,Ju tra1Va·i~lerpour en iabri,quer d'au1res, pa11Iois nes arwels réitérés des trompês, les tous les ,sallaires du monde n'enl/(Jêoheron t pas o1a:que,mentsde fouet ou res cris tl'es conctiucile prix de ices oos de tn01.1terà un miifüon et teu rs [POUr!'e t,irer de sa rêtverie. Il repre nd de n'hab illler que deux jamlbes falVŒ"is&s. afors bnusquement cooscience de t,a réalité et, sans h~ite r , il s'écrie: « Oha.meau!• * Une dame habitant 1a campagne a.vait Quand , [>OU!"éviter d'écraser un J!)ié'on, écrit à une de ,ses amies de L- de lui procu• un c.hau~ieur a fait u111eünmcnGe embardée , rer un ,prêce,pteiurpour ses enfants, qui edt le ,piétoo ne songe 1pas un i·nsfant à retn!rtou-tes 'les qua'lit-ésdont l'énumération ne f.iniscier le ·chauffeur ,q:ui ,vient de Oui sauver la vie. •Il se coo.tente de ,le regar:der en se tors1ai~pa,s. Va.mie, troU1Vantces exige11ces ex~r&s da,nt de r.ire. iblles à sa1ti.sfaire, lui répondit : Ne lui expliquez ,pas que ce b ru'ta1 cou[P et. irniposis Qhère malda,me, j'ai ,c<herdhéun .préce9' 1 de :frein a usé qualre p neumatiques. p u.s qu~ tenr !e1 ,que vous d11e Je demandez, ie ne l'ai 5Ô km. de route , vous n'aboutirez qu'à sug(Pas encore trouvé; cependant je c~ercherai gére'r au piéton un immense orguei l. Ce n'eSII pas que Je [Pi'é ton soit ingrat 111 encore, et dès que je Pau.rai trouvé je ltf. pouserrai. mf-0hant. Si1"1)1femen,t1, N est pi6ton.

le

SaintGabrieldell'Addolorata et

SainteMarguerite-Marie Nos 'ledeurs .savent d'élj~que, en ma.i der~ nier,â part la canonisa Hon:de Jeanne d'Arc, a également eu [ieu celi!e de deux au tres bienr heureux, dont l 'un aAtlllrlenait à 'l'IWie et rautre est reivend:iqué par ,1.a France•. En lt'houneur du mois du Sacré-Cœur, nous en ferous ici mention:

da·l1lSles cœurs . C'est bien dans cet amour du Cœur de Jésus que se puise ce sain,t enthousiasrne et cette .fervente ad'miratioo ,:iui entourent auijourd1hui le nom de sainte Mar ,guerite-Marie . C'élaH aus'Si un fervent dévot du Sa,cré Cœur que saint Gabrie l deWAddo,lorata , et c·est par un juste tetour ,que les noms de ce jeune homme qui s'était ooseveli dans 1lll couvent de Pass ioruistes et rde l"hum· bl,e •visitandine de Para .y-le-Monial soni réunis dans ile même trionwbe.

de 18 ans , inte!En 1856, un jeune hon11111e ligel1t, d'is,tilllgiuê,très moodain, pour lequel, en retour, 'le montle n 'a'Vait que des· promessies et ,des sou•rires , s'airracha lout à coup Dem ièremen(, un fameux collier volé a aux vaoi1és pu siècle, entra dan•s l'austère passionné l'e puib!i<: .. .. congregation des P ères ,Passionistes et com, ou i ou non? ·l e ret,rouverait-011 meun autre .saint ,Louis de Ooœa~ue ' mouEn&in, un ,beau matin, 1e jouma~ aonolla rut à 24 an,s et 1 odeur de s•ainteié. La' d,ivu.l- ç.ai1: :• 111 est retroL11vé! » gation de .ses vertu·s excita une admir-a!,ion Par quelle a.ssociation d'idée,s, ces perles 4110,iverse !'re . Les mindles fleurirent suir sa de ,vanité :m'ont-etlei s fait penser à :d'autres toni/b'e. Pri,vilège exceptiolll1e1et .très touchant: 1per'lesdont '011!ne ,parle .pas, pe1ites .choses 't d'une tr ibuson frère aîné asisistait , du 1.\1.au très pâles .aus,s.i, très !belles e! ilrès :vi,vantes, ne, à la glror,i.fication de ce frère cal:lel quï'1 a oublJiées daf!s ilefracas de .la vie et le cabotendrement aimé. t inage universel: de l'iheu.re présente. Les saiuis ~p,artiennent à toute 1l''BgJi,se . Vou:lez-vous en co111 n,aître une de ces pertqle ndant, leu·r patrie ,les reven/d.iquetomme i~s .. . ? I:!llle est airrivée dans ma main sans s!eos. à ~n titre parliœlier. L'Italie se glo;ri- que ij'y poose. Lisez sinw lemeot œci . fie d aiv01r donné Je jottr au bienheureux GaEt vous pre,,senti•rez quel mwvei-lleux c0>l briel, la Fr ance a la gloire et 1e bonhieur de isre. . •. 1ier do,it posséder l~Bgll: posséder Je bericeau et 1a tombe de l,a bienC étai:( dimandhe demier. heureuse M.arguerite-!Marie. Plu·s que fou.te [e chaipeau ·sur l'a tête et un paquet de 'letaulre, cel'le q ui fut, après S. Franço i·s ,d As- t res à 'l'a main, je me préparais à sortÏŒ" quand . aise, l'a messagère de œ « Cœur qui a tant de rauke côté die la [>Orle,un coup de son~ aimé1es hommes • est une sain1e iuniverse±le. nette retenfü . .. 11n coup 1imi(le... · D'une put, d'est par ,les vert us Jes plus ausTous œ ux qu,i ont affa.i-re au. ;pubilic la ir~s ,qu''elITe ,a répondu à la mission ,qui lui coooaissent cette impressio 1t-là . . . • &1t confiée; qui n'a ipas Ju sa vie ne peu t . On est pressé , mangé, dévoré de choses à se représenter les sou:ffrances et Jes humi- faire.·. on va pouvoir y courir! . . . la voie liations •que lui a coûtées cet a,µpel: adressé est enfin Œi'hre. .. . l tous ,Jleshommes de ,rendre à Dieu amour Subitement arr ,ive, h umble mais tenace un pour,amour. Mais aujourd'hu i sa missiûu pauv,re d ia:b1e,qui ·servira Ide trait d 'uni~n, à tsl ·remplie. le Sacré Cœur règne. Non seu- tme foule d 'a uires pa ulV'r'esdiaibleg. ... lementl'image sa·crée est ,honorée sur 1es auVous êtes prisoonier . .. . !La iournée ~ t llts,mais elle ~rône en lieu ,cH1onneur dans finie .. . perdue!. .. · :lesanduaire des .iami'illes, et surtout elle vit

L'antre perle .. .


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_ Si! . . . ~i,s.;je évasivement J'éprowvais tous œs .senti,men 1ts-là pour _ Et c'est du.r ! . . . Tenez. . . vous l'être incotl'llu qui, de l'autre côlé de la ,pode, 1voirr! sur ,Je pa.!ieT de rescaillier, me ibalirai:t .la route. Et , reùi.ràn"tun gairt ·rapiécé , en e me mon. Qui es-tu . . . ? ,Ecrivain qtti veut m 'écouler . tre ses doigts tout pique1és de points noirs. en d,buœur sou petit manuscrit ... ? Dame ~ Je vaiis ,quelquclois qus.qu'là 9 h.! .... frès mécontuite parce que, h~as! deipu.Ï•s wi Mais 1moi je me dJi·s,ais: 11101<s ie ne puis matériel'leime,nt plus répon_ Que me ,veuJ"eil.\le,cette pe!ite ... ? Sû<l1·e aux Jettres ... ? rement, el.le 11·a ipa·s ,monté trois étages pour En es- lu [l)Our ciniq minu~s ou pour une me coufier qu'e11e est che:z Louise .. ,. sombre heure . . . ? Alor s, ,je la ,;is prendire un porlemonnaie !li ije ne ,sortais pas ... ? u•sagé, 1'01,1vrir, et eu tirer iquelque chose soi· Uu no1.1iveaucoup ... plus timide encore . gneuseoneut envelbppé daus du pa,p_ïer blanc. Et j' ou:vri.s.... Ce quellque c'hose, eUe me l'e lendit huni>'fe. Je fus aussitôt rassuré. mwt: ]'aivais ldevat1t moi une fü~He q,uelconque, - Voi~! - .. ,comn~ on .en renicoll'tre 300 da111s les rue~ de - Voilà quoi ... ? Pairi•s. . . 13 ans. . . uue· tête de pefü 1Tot1i11 Et je mi•s mes deu x mains derrière mon pâllot, fat,igué. . - i;>aroon, s.i.,je -vous dérange . . . M. l' A:b- dos . - Oh! vous allez { accepter! . .. lit-elle en bé .. . mais Je pour r ais vous dire .un mot .· ·? rougissant .jusq11e derrière 'les oreilles . - C'est que, ma pauvre enfant , je suLs - MaLs quoi . . . ? très 1presslé!. . . Voyez . .. ! ji'aMais à la pos· - Prene z toajours l te . .. . _ Non'! . . . ~e veux saivoir! , . . - Un ,not seulemenl. .. tout petit .· · · Je la lai,ssai en1rer. · .. Alors , eJlle 'me rega,rda de cô té, avec un E !J'e devint très gra <V e: petit œi1 ma!l'in. . .. .E11eétait dans la iplace! · · · _ Rappelez.,yous , M. l•'A<bbé,... Maman - Voos vous souvene z de 1110-i .. .? élai-t à J'ihqpi~ia~ . .. on n'avait pitus ide sous.. · ... ? ? ? Et ,il me senfuîait qu.e faire fa première Com.. . D ' A,llbe.rline? m~ioo pa·s en blanc, c'était presque ,pasla ... ? ? ? faire. Alors vous avez été très bon . .. voua D' Alibertine de Va.ugi,rard . . . ? m'avez donné 20 fr .. . . •je ivoi,s enJcore votre - ,••• ? ? ? <Yeste.. . ie voi,s même '1a pièce . . · · C~taitun Tout d'un coup , fy fus! "'roi des ,B. elges . . .. n y a deux atlis .de c6 · Al,bertin e . .. ? Oui, .. . fent.revoi s ! ... Uue ... ,Et, je me suis touijours dit : Ces .211 pauvre etllîant que ,la Sœur ni'a ,vait amené un fr. q.e 1es ,rendTai · à M, l1'A:bbé1pour en faire matin, ,pour <ta.première communion. ~:étfi'cier une au~re petite, qui sera dans le - En effet! . . . ,je me ra!P'J)<elle .. .. . . - Vous m'ave:z fait Je cat~hisme à par l.... même ~s que moi .. , _ Mais, ma dhère enfant , je vous les 11 -Qui . . .. donm~s!. . . tout à fait doonés! . .. _..:..SeuTeiment les questio rrs martquées d'une - ,Eclin . . 11'esl-œ pas? chacUll son idftl croix . .. ? Ce1ie semaine -ci, j'ai gagné ,~ première ~ - ,C'est ça! .. . Et mai •n'iena11t. .. ? ice de 20 fr.. . . Et, âe vous ~'apporte! ... Et ~ tMa<in:tenan1 , .je sui:s chez Louise. cela me fait tant iptaisiir!, . . . . - .. . ? ? ? ,EJfileme la tendait Ide p 1us en p lus inSII" - Robes et manteaux! .. . une des premiè~ante... ·les yeux btliHants avec,. au toa4 res .coul11Iières de Pa:ris.. . . Vous ne cond"eux J:a !:erreur que je n''e,n veu.,Ue paa,· nai8Sez: pas . . . ?

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que 1je lui fas se

œ!

arffroo,t. . . . On .acceptait les sowve11in du pa·ssé et mon corps par la b~ rargent des ntciltes. .. rpounJuo1 pas ce- fa~ue. , Mais oul,re qw'il, n'est pas natwrel lui des ,pauvres! . . , {J_u"unhomme, lors,qu•ï JI peut il peine ouvri.r Et moi, ie /la regardia,is aussi . . la boLOCJhe, en fasse 80rtir une phrase de œtte favai,s vu si souvent l'exipression ieonirai<l.imeinstoo, ,je 'le demande, n'est-j;f pas misére sur des ,visages hu 1 11ainsL ralbile qu ·un ocrupuJe grammaüca:I jette .l'ailTIJ Et je me figure qu e <Dieu rega rdait iaus.si. de la tangue dans .u-ueparei ,Jàe circoniocution . . . Lui qui aime tant les prémi.ces ! lor,squ 'il peut ,Peindre avec quatre pefrts mols Tout œ qu'elle re,présenta,it, la petite p ièce !ou t ce qtt ii <éprouve? Le chemin·11e meiilleur d'or!. .. Il en faut oofiler lies ai:gui!JC'-l,pou r poU:r cette âme harassée n 'es:1-i1 , pas le plus agner 20 fr. , quand on a 13 ans , et qu 'oo 1court? Qu'elile traduit hien sa si,tuation en 1 est u11e toute • petit e maifll • dans une très disant : « Ah! quelle molle j 'ai!» 1 ,ninrle .mai'Sorv!.. . • La mo:Cle!• comme chacwi sent tl 'abord Bref, je l'ai iprise ~,a ,bel'le pièce , ma petite ·Ja portée e-t ,1a si:glllihcation de ce terme p lus Albertine . eJGPfessilfque délicat et Jde bon fon! C;mme Je 11'ai pas vou'lu te faire de la peine ... . cha1cu11est à mêmed'en a~ier fa justesse, li même te fai·re croire que tu débuta i s dans le !boniheu:r, la rig-oureuse acceptiioo ,! Ce m<>l la 'Viepar un acte héroïque. est si énergi1que qu ·en le Téipétant deux fois IM'ais je la mettrai à part et, m1 ,jouir, celui de su:ite Ja perusée s 'engou,niit, les membres de toll! mar iage par exemplle, .je te revaud r ai s'affaissent, et Fon tombe peu à _peu dans l'éœlt!.. . tat qu'i'I re111dsi bien. ·« •La mo11e!. Qu ,i de Albertine est [Partie très contente . nous n'a :pas subi ce mafaise Où nous jettent Je l'ai écouree descendre . . . . une atmosphère étouffan te et lourde, une di,EIJle dlégringola it mon cscaaier, .légère gestion laborieuse, et mieux que tout cela le œmmeun oiseau,. . lendemain .d~une ttoumée de 1plaisiira? Alors, le 'chia.peau sur 1a tête, le paquet de ,Et troUNez-vous, miessieurs de l"Académie, llttttsencore à •côté~ moi, je me mis à mon dans ce gros Uiv,red1u,q,ue1 vous ,vous occupez tureau; et, devant 0a ,pièce d'or qui seniblait depuis si longtemps,·ime tocution qui peigne , j'écrivis ce • sourire aiJt>re deux .feui•mets mieux 'la 1l~teur fasti~ieuse avec Ja,quelle 'Vous 1111' je viens de r aconte r. y travaiUez? N'est-ce point la craill1te de baptLser :vous--mêmes l'indo lence de votre corps PllBRRE L'ERMil'J1E. qui voUtS a fait rqpousser cette onomatopée dont vous auri,ez été allllu!ilés sitôt après l'avoir naturalisée? Un aicadémi<Ciendans son fauteu,il, ,an~ ·sur une lettre du dkti<>n,IUtire, n1·await-i •l point été la représentation fidèle Voici eru:me w1 de ces mots que re;pOLtsse ~ cette • mo·l1œ,» que {e voudTais voir didionnaire, bien à tort selon moi. Quoi • .frnD1Ciser »? Car Temarq,uez .qUe ce mot n 'a meilitleu·r que cette locutio111,iallors qi\iun 'P<>int d'équ ivailent ju:sle; en eEfet 'la c mo/Ulesi ma-tin, l 'ouvrier mal en train, bâirLan.t se » est un état habituel et non transitoire; la délices, é'tendw:t ,ses bras, s'écrie d'un "'iparesse • de même. La .fainéantise s'applipénétré : « Ah! queDle molle j"ai ! » Cela que à œlui rqui ne fa.il rien, mais non à i:e1ui ,ieiut-iJI,pas dl'un trait sa situation morale qu i, mounenlianément, ne saurait et ne ipeut ptysique? rien faire. li aurai1 :pu dire .sans doute en faisant une La • ndle » est un accès de ·langueur phy. se académi,que bien a,eignée : « Les plai- s~que et de torpeur mora'le qui nous interdit de la ve itlle m'oten,t tout penichant an tra· l'occupation, ou qui ne nous permet de no-us d'aujomd ',hui ; mon âme est abattue par y 'livrer qu"aive;cemwi , '.la ssil'tr4e, dëgoO!. Elle 1

-··· La Molle


8l uou.s péi1étre jusqu·à la moelle des os: c'é tai t !''épidémie régnante à Caipoue el à Sybaris; eHe distend et lai t craquer les membres, elle qJOu~se aux hâil'leme.nts, au sommeil; elle nous rend amou reux de ila po sWon horizon1a1e , noltS ,j ette dans un fauteud, nous eulraîne s.ur un canapé , nous étend sur un 'lit; en w1 mot • elûe nous dfésosse •. La « mO'l·le• pourtant n'a rien de hon'eux powr œ lui qui en est atteint, car il faut avoir queJ,que •:!/C {i,v,ité pour la suibfr, et de.s travaux seu:ls sont des titres pour pouvoir s'en dire atta,qué. La coulrunte de • faire le lundi •, en honneu ·r .chez certains ouvriers, a été ét&blie 1p:ur eux sall!S doute dans ,Je but &esquiver les • mollles , assez fréquemment con&écutives au d~manche : ils on-t sageruent p.réf'éré s ·arnuser tout à fait q ue de tra1vailler à demi sous l'emipire \de 'la • mollile• . Que de fois il rrfest arrivé de vouloi.r vaincre œl'te ,infLuence soporaüve et débilitante sans ,pouvoir en venir à bout! Je prenais ma plume, mais elle n 'a urait su devenir, entre ,mes doigts, l'-in.lerprè'te d 1 une seuce idée; 'l"encre séchait au bout, ou si je m'e« servais, c·était pour eSlquisser des aigures vagues, in,:léterminées, pour faiire des pointilL '!ages insignifiants, des •prolfils fantastiques; en général, Ja couiverture des 1Ji, vres et des .• ,so.us@ains, sont 1e tihêâtre que parcou ·rl la plwrne eu pare,il cas; c·eist 11-àqu ..on, voit 1es iprcduits 1biza-rres d 'une imagination assoupie q ui rêvasse en traçant des croquris iaiormes; c'est comme qe-calme plat du nav-ire doot ,la voile retombe •lourde et ridée le 1ong des ag,rès, iqui va à 'la dérive pouss\1 par quelque courant insensible, et qui fait sillage dont iles marins eux--inêmes ne sauraient s 'a-perce,,voir. « Le div in Homère somme i'He quelquelîois •, cela s,ignifie que le père et le q>remier des JPOètes, Homère, avait aussi ,qucl'quefois •l.t mol/le•. Dfllconsél:j,uencelde tout œ qui précède, j'ai Iormé 1e projet d'"adresser à r Académie (s 1 je vis quand elle sera à l'm de soo didionna ire), une péti,tion ,aux fins de recevoir, comme françailse , ce1te eX'pression de « mol1

8'5 niaîlres de ra,pla~e sans COL\ip férir. Cépar contrecoup l écl'osion, de vertus admî:ra· . Ufle fo11leento rse au droit des gens que bles , en pa r ticulier dan s 'le domaine de la ne toilérenons plus aujourd'hui , mais bienfa isaruce et ~ la ohiarité. ,L'occasion nous AS1emand que nous citerons tout à I heure seimb!e [Propice ,pou r par ler des diverses œu·t )à-0essus ceite r.éillexiou: vres de miséritcorde , telllk que l'a conçue S. • li est bien superflu de se mettre en frais Thomas , interprétant la pensée e t les fradiiiadignalion. Les Français avaieut besoin, de tion,s ,de l'Evangi ·le e t de fBg'lis e. I,l en ,par le 911rtiers d'hiver; ils se les procuraient comme sous ~ nom génér iique d'aumône. Le gran d L 'oc:cUIPMion de Fra ,11.clorl par les troupes 19pouJVaient, pa~ des moyens bons ou mau· do cl·eu.r ra,p,peI'le d ·abord ,que l'aumône est f.rançaises ramène la pensée sur les • pr~ wis-. . . Qui ,pewt douter qu'en pare i1l cas Je 'l'un des trois actes extér ieurs die la char ité, dents •· Gt1s.t l'occ~sioo de rau:i:pe ler les let, prenan t p'lace eotre lla ibienfai.sance et la cor roide Pnisse en eat faJt autrement? , 1.iresfamiilières où la mère de Oœbhe, • Ma. ,L'opération a:vait été très habile-ment d irirec tion :fralernelle. oorneAria•, parle à son fils des évéllemena 1* p.,r un capitaine à qui elle valut le titre Uawmôn e, ajoute--t-i.l, est inspirée par .Ja de 1792 et 1794 el im;ti,iiue Lllle co1111paraisoa d la fooolioo de lieu tenant de ro i, c·est-à- charité, pu i,squ'e lle procède de la m i·séricorde, tou{ à l'avantage des Fronçais entre leur confièe de la dtarité. Par lao t de ce principe que la mission de gou,ivemer Francfort et duite el ceNe des Hessois ou Prussieoa . de rte'le-r les rapports entre lia. gamiso'1 e l la m iséricorcl'e i.nspire llaumône, il conclut • L'occ upati on française éilait un moiœ lourd que pu is,qu,e la « misère• provo que la « mila .iq>uŒation civile. IJ logeait dans la maifardea,u. . . . Les officiers français seraimt séri t onde ,, it y aura autant d'espèce s d 'au11111 de Oœthe; œ1ui-ci, qui a tra~ de Jui un p1Jutot mo11ls de faim que de rien exiger . Avec ,c,rtra it inouibliaible et m i11u!ieusen1e0t exac !, môo,es 1qu'i1 y a d 'eSl])èces de misère 1s ohez Je ceUlJCd'-à présent (les Hessois) , autre cnu, prodhain. Or, les misères du ,procha in sont ~lie • Graf llhorane, (maUJVaise leçon so n! PoLur se dJé,fendrede k!urs exigences, il peur 'J1hortanc), mais c'était Fran çois de tan,tôt corpore l'les, tan tôt spiritue'l lles, e t j,J: y :fall.l/tparfois enwoyer dhe.rcher la garde.... aura ainsi deux e'spèœs d'aumônes: ·'es une s ')Mas, comte de 'fhorenc , près de Grasse, fen suis lasse (des Pru -ssiens); ma maisOII COl"()Orei1es,les auf.res sp iritu ellles . En serrant eù sa ma i1son e.x:iste encore, décorée des pe-ines·t sa,le à faire pitié. • Eu 1794, après un Fana 'lyse, on lrouve:m ,que chaque es«*ce con.. wres qu' ill fil exécuirer irendant sOlll séjour à porte sep t sortes d'aumôoe s différentes. bombardemen t de trois jowrs, les Fra~il séjoiur dura qua1Te ans et lui Francfort. Commençons par iles aumônes corporelfos . ootreut à Francfort le 15 jui1let. « J'étais bien mu ! la reconnaissaooe des hahifants, car il ,pe11S.Uadë qu'i1s ne pilleraient pas, écrit Mme On conçoàt qu,.il est possible de secou r ir le sWaitmontré le modèle des admin"Sirta.teurrs, Gœllihe; allors, à quoi bon embal ,ler?. . . la etla viille n'a pa'S encore owblié tout ce q.u·ePe prochain 1,:1,ans &es misères ph!Y'siques e l dufrançai s OOlllS app,arai:,siaien t comme les saulai doit. Mtais il était ;iussi désintêresSé que rant sa ivie, et après , sa mort. Durant sa vie, l"honm,e es t sujet e( aux veturs de ce que nous pOS!Slé(dions,comme les • .pour le bien ,public, que les Francforto is m isères commu nes là tous :Jes ,hommes, e t aux 1Protecteur.s de nos maisoœ1s. Gar , sïls avaient • puren t jamais lui fai,~ acœpler le moin· ,vottf1J, il n' y aurait ,p'Lus à Franofort, à l'heu- .. e téllloiguage de leur grati~e , pas même mi,sbres pmvenant de q uel/que accidetnt parti re aduelfüe, une seu,!t maisoo debout. Pour • pièce de vin du Rhin. Il cons.ent it à grand ' cu.lit-r. Les .misè res communes à .touis les hommes, aider à éteinidre l'inoendie , ils attelaient Jeurs peineà recevoir le litre de comte du saint · atteignen i ceux-ci ian iot dans leur êire intécheva,ux aux p<>nt>es.... • l:q>ire , que ses adminiSltrés aiv:aient soll,licit é 1 r ieur, el ce sool la tfaim e l 'la ,soif, q ue }a clla,La famil:le Gœtlhe aivait déjà connu IOlll" pourlui à Vienne au moment de son ra,1)!J)e l, r l.enl)S auparaJVant l'OOCUJP3.t ion française, alors tantà cause des seiivices rendus à la vi lUe ité soulfagera en • dollJlant Ille pain aux affa·que le ,pelit Wo1fg-ang n'aivait que dix ans, el '1'en rai sou de ses ncm'Ies sentiments •. més , et la boisson aux assoifiés •; tan lôt dans ce'ie occupatioo .wai1 1aissé dans l'e54>ritdu lts gefls de Francfort ·allèrent même jusqu 'à leur être, extérieur , et ·c ·es l '1a p,rivatiioo d\1 fl.ll!ur giiand poète une i~ession ineffaça- ftrireau roi de France pour le remeroier de vête.ment et de •'abr i que la charité secourra en « don11ant le V'êternerit et le to,it , . ble qui s'eiqprime dans Ue célèbre troi•silme leu-r arvoir dooné un parei~ go1.werneur . ·livre de • Poésie et Vér ité•. A la fin de 1758, Quant aux misères qui peuvent frapper Soubise voolUJt se rendre maître de Frandorl, l' homme par suite de quelque acdiden t par !l· vin~e neutre que les trollff)es avaient seu.lemeat culier, eJXes 'l'attei11drool intr insèlquerneot par 1e droit de traiverser. Le ter iaruvier 1759, u• la ma1ad1e, ou extrin1Sèqueme11 ,t !Par la capd'après Saint 111omas d ' Aquin . détia.chement français défi'la par les rues, fort li'Vi•lé : de là les deux autres œu .vres die char ité l'effmyalble aval'.1: rnohe de mi sères que 'l'a qui cons istent à « visiter les in.firmes et à Oentement; ,c·étai t une reconnaissa.nce, et te lllerre a déversée su.r ,Ire monde , a ,provoqu é lendemain eut lieu la sunprise qui nous rtr racheter 'les ,capti~s , . le » , /:lon1 je viens de définir les efiels, ntoills bien sans dlou·le que Je ne -les ai souvent l'&, sentis . PETIT-SENN.

··Les Français Francfort à

ce

···Autour de l'aumône


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b6 · ues, dïnouJb1iab1es exemples de gram'res, une foute consitiéraihle de vers grecs, •i.is et (ra nçaiis, dont ~e sens profond ou time beau ié uous oohaippait un pieu, mais maintenant _~·ue nous savorns 1juger, ctha nlllil encore déhc1eusement daG1S110s nlémoi-

elle ne dure p'as beaucoup p11usdans sa f~u .r que 'la périOide de croissance du corps. A quarante an s, Ja voi:1~ déjà moins préd se. Tous ceux qui , comme ifTl()i,touchent à 1quantaine , cornnnen.cent à se dire: j'ai la cin1 l'âge du jugemen t, de 1'inte11igenœ, du sen s critique ; je n'ai plu s râge heureux de la mémoire. Nos eutants , ceux qui sont aciuellement sur Un de mes contemporai n s, rle qui ia prele&bancs du collège ou qui vie1111eutde les mière édu(lati on fut un peu. nonchalarrte , a ptter, oot é'té dressés autremoot. Leur s rnaîréso1°)t voici deux ans , e11 vue de ,s.e fonnc r 11'5sont, ipl'us encore .peut-être que ne le [Ur ,eat(es nôtres, admir-ables par Je sa voir, le une pu'1ilo .sophie, de .reprendre :par le ru~i·rnent sa culture ocienfüi,que . Il t1l fait venir .e,ouemen:l , l'a patience , l'ingéniosité. Seu'!e pour l'instruire un mafhématitien , urt chimé1dlod e a chaugé: on n ·apprenti presque , les a miste , un biologi,s1e, un '.j)lhysicien. 11: s rien ipar cœu,r. Le résultat? . . . écoulés , ,it ires a ljjien compris : iH n 'a p as reJ'en aippe,J,Je à tous ceux qui font passer des te11u gra nk1 .'cho se après un long effort. Qha· ns de ibaccafauréa.t: 1e niveau moyen des cun de nous a fai! sur lui d ·ana1ogues con sta:a::=:,,è:I ,i111111issan:ces semble décl·iner peu à pieu. Nos tations. « Ce qu'il faut idéve'oppe.r chez nos &:o, es gens , qui ont r.,•espri .t ouvert , compren_ Peut-êlre n'est-il donc pas si déraisonnaliers , c'est moins encore Ta mémoh'e que lafa. à mervei·Jle, suivent les cours avec plaicuJité de comprendre et le ,jugement. Ne lai, s·y intéressent, et leur esprit , sans ~1Ul b'e de donner à la mémoire une part domi Tel es1 1:1ecanevas véritablement diivi~~où sollls pas de nos enfarn-ts rle petits perroqueta, te, s'y forme. MaJs , devant un exarruina- nante .clans l'éduca tion def, 1rès .jeunes espr'its. Celte méfhode a formé des générations qui cha:que forme concrète . de ,la chari •é pourra ap'e1s uniquement ~ rélci.te r, ina,ptes à sïdea, ' JeurSI réponses manquent de précision. trouiver sa ,plaœ, comme dans un c,adre des.pourraient servir de modèles à ce!nes de detiiiie.r au sens rée~ de œ qu''oo leur apprend.• n'ont .pas d'aaqttÏ'si;tions fermes· ce qui main . üné à 11a recevoir. Tetle est fitiée qui préside, n'est-il paa les llèrvre:s 'du professeur , l'eur .'paraissait Dison~-nous · bi,en que sans précisions , et ,L'a111géLiqueDocteur établit enstli1e une vrai, à J,a dü>rectioo généra1e, des, éludes ~ 'le, iCs 1re 'le pessèldent pas. 1La connai-scomparaison entre qes deux catégories de s demes \dans beaucou,p de pays? se n'a fait qu'efül'eurer ,Jeur esprit: elle bien soU1veutsans ,mot-à.mot, ii,Jn'y a pas de mai,ssances durables; que 'lia mémoire in· œuv:res de charité, et se d.eunanidequeHe es t E11e est assurément très ljus:te. Entre la est :pas demeurée. ,F.n généralisant , j'exa- ~OQ dis,pensaible au ougement dont e1le est toujours la p11us nob'l'e des deux . 11 répon,d 1p:ar une façon dont un très bop.élève (le :]ycée répoad et je pousse au noir; mais tous m'accordis:tinK:hon. Absolument IJ)arl'atlt, ,les œurvres à un examen et cellle dont se comporte, tlevut l qu'il y a , dans ce que ij'a1fiiirme , que ,J- un des iermes , est 'la facultés fondamentale; ,la b'ase de l''entendement ; que f un de·s meii1eurs de ciha.rité spiritu e\ile 1'emportoot, et pour trois les ,mêmes ,j,uges, run très boo él'ève d'une de chose de ,vrai. moyens ,de cou:trai'ndre à htilen,tion - nos mobifa: d'abord parce ,que 1es choses 5!Pi·r ices éco1es où l':l'on pr,atique uniquement 111 Or,fa phJysioll'ogie - que, Dieu merci, il fii!,s ont tous, ou ipresque tou:s, des maJadies 1 ,lueJiles ,s.ont plus nobles ·que Jes ('hases maté « dhaul!fage par la métmoiire>, la différaitl de moJie de ,consu'Jter avec ~ards , en ma- de !'attention , - c·est de col11traJnô.reà ap · r ie\rles· en second 1ieu parce qu 'i'l' vaut mieux est granlde a:u profü du bot11l;ycéen. pédagogiique - '.il. physiologie élém,enprenthe des •extes bien choisis , des ,formuiles seicou;ir le p,rodhain dans son âme ,que dans Pourtant, rje ne croi'S pas qu 'il faiil!lepoutnous enseigne ceci : préci'Ses. ,QUl'Hs apprennent d'abord l'a 1dtre : son corps; en troi,sièlme lieu parce que les ser troip '.loiin:le déldain de cette faculté fomda· Dy a m1 âge pour Ja mémoire el un âge l'esprit vie111draensuite ,par surcroît. ·actes SIJ)irituels eux-mêmes ten ,portent sur les mentale , génémtriice de tou les les autres, qu' lïnteU iget1'ce. Un âge pour ,la mémoire D'ai,llleurs, te ,corps eŒ1seigna11t , dont oo on nomme r. ia 1nêmoire. Autrefois, du temps actes corp01rel.s. f'tntends pour la mémoire dite dïmprégnane peut as sez faire 'l'éloge , saura 1ouJours déoù .!!es!Pères Jésuites ,s' app1liqualient à orner Cepent.lant, ir1 se peut [air-e, rela.tï,vement car fo. mémoire d 'évocation dure Joug- vel:oJ.J!perla faculté d'inteilLigeuce. l' inleJ1ligeU1Ce de Volitaire, comme au templ parlant qu·eu regard à certa:irnes circonstances , , et les viei'l]lard1s, c'hacuu (e sait , se r apGardons-nous d 'opposer, comme des conmoins 1o1;nta:in où ' l es unliversita:ires d11, dix· i'l soit ' µ]us db}igat-0ire et p'.us mériioire de t avec une aisall'œ sin,gu.Jière tes avenlraires , la ,mémoire à ll'esiprit de péné1raiion : neuvième s ièo1e @levaient Jes génératioos de !aice une aUJmône matérirelie Jqu' une aumône de leur eufance , alors qu'il s ne voient L<t ménnoi-re n'est ipas le contraire du jugeno s graoos-pères, de nos pères, et cel~~d~I s1pilritueHe: par .exemple il vaut mieux ':our.ri.r les lfai1s qllli datent que 1rès c00ifusément ment. J:)le est 'ia bas-e i1tdispensa,blle :tle toute nous sonwes ,l' éducation ,nmêmonriique 1ou11I un ailifaméqui meu,rt de fa ~m que de lm faire is moi,s. ~ Cet âge de lfa mémoire dJ:n-.. coonaissan 1ce 1ferme, de toute aoqui'Sition. un, rôle capita · J . Nous! awrenions par cd des discours instructifs. 1ion, c'est l"enfanœ. Mer,veil1~u,seme11t Que si nos fi1Jls ne pénètrent pas d'emblée liJ ajoute d''ail'leurs que l'aumône matérielle , beaucouip de choses , 1a tahle de multiplicaet fu. i c i:le chez 1es garnio s de 8 ' à 12 sens inti·me e t 1a valeur réel1le de ce qu 'ïls le tim1, des énoncés, de théorèmes , des pal" bien que de .sa natu,re et diirectement el'le ~e tXce-llenleencore 9usque ver s la tre111tai11e , apprectd r-ont par cœur , soyons tr.anqumes! , d'hi stoire avec ' l e'S d:ates, des notioos géofCII' produi se qu 'un eîfel matériel , prot!uit i11d1-

A ces six œuvres de charité corporelle, ill faut en ajouter une sepliè.me qu ·on péul accompl'ir m faveur dlu prodiain après sa mort , et iqui consiste à « e11seveilirave:c res,pecl sott cad'a;vre. En tou:t se,pt œuivres :de charité cor,pore'lle. Les œuvres de ,clharitlé spi,rituetle sont en 110m. lbre éga.\. On peut d '~bord. venir en aide au prodhain en « demandana secours à Dieu pour ~ui ». On ipeut Dui venir en aide en l'Ui prêtant son 't)rapre concours humain , et ce'\a de trois manières: d'abord en ~!airant son inteHigen,ce «parla doctd1e •, en 1a dirigœnt dao,s la pratique par • les bons consei 1Ps • ; em,uite eru soutenant ,son voul'Joir, par « la ·conso'laHou • qu 'oo htJi aipiporte dans ses .tris!esses; enfin en rectifornt les actes eux-mêmes !P'ar « la correction » qu,i améliore , ipa·r « 'le ,pardon » qu,i eu d\ss.umuOeffes suites, par « 'la ipaHeUK:e » quj SHJJIPOrteet ex:cuse, au lieu d 'exa·s!J)érer. 1

rectement un efilet sp iJdluel et de mérite, dtiea celui qui la reçoit. Co11111tl1enrt {!onc 'J'tnüvers entier n'est-i,1Pla en extas.e devant un tel programme? Toutclcis , oone troUJVerapas dans lhistoirt llllle seu1e ,pérliode ·OÙ les hommes Vaient rena, plie avec autant <le générosité et d'une 1111nière si uttiverseUe qu'à l'heure présente, chez ,les peu ples qui se ,r,éclan-ient du nom de Jésus"Oir ,is t, et même, sans 1e sa'Voir, Oli surbi cette in:iluence des doctriines el des aea!i1rnenls ohrétiens J.-J.B5RTHŒR. 1

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La mémoireet l'intelligence des écoliers

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88 clhoi!>ira jeune, de (Préférence brune, sans être oibèse. - Nous recommandoaa Limouzines .• D'un autre cô!é, iles personnes qui s:uJlvaient fo,pusCL~le t roUJVa1en1au ba\ de page 3: • Nous le répétons , Ol1 ne saurait a irqp d importance à la nutr ,ition des n nés Il ne sw1fit pas, comme on le croit ralement, de s'inqui éter de 'l'abondance et la quailité du lait. IŒ faut encore a&trei UN JOYEUX PROCES les nourrices ià certai11es 1Prescriptioa1 ile d~recteur d'un bureau de placement !Point de ,vue de ,'•hygiène. Par exemple, pour nourrices intente un procès à son i.m- une nourrice entre à vot,re serviœ, vous iprimeur pour les ,ra.isons suivantes: vez c011111ne11œr par lui ... • C,e direc 'eur vou ilant faire de fa réclame à . . . app11i,quer à la surface e~érieure son étal:ilissement , aivait coniié à un irrl)ribonne couche de vernis noir que vous ,meur, l)J'OUrle faire éditer, un Off)ttscwleaya.nt dez aivec soin. Ensuite vous frotrez v· IPOur titre: • Hy.giène de la fa,mil\lle; cooseils reusement les ,pa,,ties enduites avec une aux ,jeunes mères. • . se e n nins. H faut frotter sans in! A ·liamême ~Joque, uu fabricant de cirages jtisqu'ià ce qu'elles reluisent Eviter 1 et ,vernis noirs command!aH au même impri1.l'ilé; Ofl)érer, autant que IPOSsible, en meu,r des cata1Jogues de ses produits, précéa,ir.• dé s d 'une notice sur ,Je rriode d'enwloi. L'qpuscw!e et Je ca~logue furent i,mlP'rintés en même temps, ,puis envOl}'és au brochage. Mais comme ils étaiect d 'un égal format et Au moment où reco1mnencent les ronuposés avec les mêmes caractères, .il ad)viu~ nous croyons utiles de rappeler aux sioonistes !es reco1111manidationssuivanta· que les oUJVrières brouillèrent les femHets q~ t. Ne jamais casser de ,bouteilles sur ettes ,a'V'aientà coudre. De telle sorte ique tro is ,pâtura.!l'es el dans 1es forêts. pages du cata logue forent intercalées dan~ 2. Ne Jl3S 1aisser .s ur le sol des boita l'opuscule, et trois pages de l'qpusc1rle 1pricon serve, /jes pa'Piers, etc . rent pi1ace dans te caMogue. . 3. ,Ne pas lancer d''objets lourds le Ni le directeur du bureau , ni ·le faibncant des pentes et des parois de rochers . de veruis ue ,s'aperçure nt de la substitution, 4. Ne pas dé 1ériore r tes clôtures des ma,is il en résulta , <pour leur s die nts resa,ecturages. tifs, un cop-à...1'âne des plus amusants. 5. Ne .jamais causer de dégâts Sur te catalogue, on ,lisait à .]a page 3 priétés ·que l'on parcouli .. au ba:s de 1l'anotice: 6. Ménager 1es 1eunes arbres « Nos vemis sont ;préparés ruvec de l'es7. Ne pas cueil'lh 1 tes, fleurs à tort sence de térébenthine dans Jaquetae on a fait travers; ne pas arr ,a·cher les ,pla~tes.avec d,i,verses ,substances résineuses. dissoudre racin es; ne pas :foüler l"he~ inuhletnell H faut de toute néœssi té ... • 8. Ne pas faire de ~eu. dans les f On arrivait alors en haut de la pa,ge 4 et dans tes· pâturages boisés. oc1 continuai,!: 9. Ne pas détruhe les nids et 1's • Paire rvenir chez soi une !bonne nourrice 10. ,Ne ,pas crier , l'a nuit , en traver et s"assurer qu'elle répond aux con.tlfüons lieux habit~. nécessaires l!)OUJr une bonne ,lactation; on la

Du moins ils le possèdcroul en eux, et p'us 1ard quand sera ven ue ['!heure de savourer, ils ioui~on't. avec ravissement d 'av oir des sou.ve'nirs de ces sonvenirs ,inaliénables , comme seul' un cerveau très ,jeune ,peut e11acquérir. Dr ,Maurice de FLEURY.

-·· Variétés

consécutifs s'est réparudu en au Sacré-Cœur dredis beaucoup <le contrées, plusieurs Associat,ions, telJ.es1que 1La Gar de d'Ho,nCette dévotion n'est rpas une n~u- neur, s,e pr~posent surtout de mieux uté ,dans l' Egliise: elle a ipris na1:r ~,edévouer au sierviieedu divin Cœur, e au sommet •du Calvaire, quand s,on ,image se retrouve dans toutes les iaocetransperça ·le côté de l'auguste maisons sincèf.ementchrétiennes, enifin. idneet en fü jaillir du sang et de le Vicaire même de Jésus-Christ a voulu placer le monde ·entier sous la prou. Depuis lors, soit à travers les tes ce Gœur aidonahl,e a ,reçu iles tecüon rde.ce ,oceur adorable. C'est assez dir,e qu'une telle dévotion ~,ges ,des meille~rs dis,ciples d.e, -Sei,gn eur: les vierges on! envie comÎ'ent à nûs temps troublés. Plus privilège,de S. Jean ,qui avait repo- nous en 3erons pénétrés ,et miieuxnous sa rete su,r la poitrine du Christ, les l'introdu,irons ,comme guide ,et gardienurs se sont raip,prochés . dieœ Cœuir ne de notre vje . mieux posséder la sdenoe .de l'a••• r dirvin, les. mar byrs l'ont sailué e ,la source 1d,etoute force et le 1 Autour de Paray-le-Monial e de toute vidoine. 1 rès s'être ,déveloip,péele long des La petile ville de J>aŒ"ay,privilégi:ée de tan t , après avair soutenu les fidèles leurs ,luttes 1et ins,piré les écri- d'apparitions de Notre-Seigneur, e.t .pouJ ce·a • Jes peintres et les siculpteurs, cet- 1 si justement aµpe1ée 1a viMe du Sacré-Cœ 11r, dévotionest anrivée à un plus corn- est située pres'qu,e au cenfre de la France , épanouissement à la fin du 17e dans une vallée charmante , si riche qu'on, :lapautrefois, le Val d'Or, et sur les bords . grâ,ce aux apparioons dont fut ~lait gracieux d'une ipeti1e riivière. Para y-le-Moisée Sainte Miar,guerite- Mar:ie, nial compte à :peine 4000 habitants. Sou no!lî le Visiitanldine de Paray -,Mo- de ·Monia 1i lui vieu.t de fancien .prieuré de C'es,t en lui mo,ntrnnt son Cœur Bénédidins, fondé au Xe siècle, par Lamber t. Jésus-C hrist lui a dit ces_paroles ,petit..f~ls de Charlemag11ie. DéJjâ dans sa fonl'on ne saurait trnp rnp;peJ,er: dation de commune libre, Para y semblait ici ce Cœur iqui a tiant aimé aes prédesliué à sa mission ·future, et ce qui con,qu'il n'a ,ri,en épa,rgné, jus.. tribua , dans la su,ite, à iustilier son nom ue s'épuiser et se consumer pour leur Moclial c2 fureot les nombr eux ét,ablissements · ner s,on amour; et 1pou,r recon- re!igie~x· qui- vi,nrent s·y établir. A l'heure nce je ne reçois ,de .la ,plupart ,que actuel,le en dehors de la Visifation, ,les Ghaingratitudes~» pe'lains'. les Jésu ites, les Frères, les Ca,rméis l'ép()lquede ces mémorables lites, les Clarisses, les Dames de '1a retrai te, et révélations, la dévotion en~ les Religieuses des Samis Anges, œlles du le 'Sacré-Cœur a p·11ogresisé cons- Trè s Saint Sacremei11 d'Autun, 1es Oblates ent jusiqu'à devenilf vraiment ,PO· du Sacré-Cœur, forment dans la petde ville recueillie une cou.ronne de piété et de vertu, e. La fête du ,Sacré-Cœur est étaet céiébréepartout: le 1premie:rven- et ce n'est pas un des cô tés les moins attade cha,que moi,s est cher· à des cha,nis de œ ·co,ûn de 1erre. fêtes rell~gieuses ne comme ,ncèrent les des d'âmes ferventes; l'(lsaige œmmunier newf .p•remiers ven- guère à Para y qu,'à foccasioo de '1a béatifü:a1

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