112 nruleuses et atones, les u\,cères iorlolents et rnJ~meij)Ottr Ce premier versement des pliaies par a111ues•à 'feu, de peu d'étendue. Après a,voir lavé cel'Jes-ci avec de J"eau stéri rii,sée ou dti sa·von (ou simplemeut de la ben.zioe), oo les !badi,geonne avec de la teinture d/iof1e frnîdhe, ce qui prévient iou'e i,niedion en attendam.t l"arrirvée du médeiciu. ' Toutes les cou~)ures ou écorchures, quel· ·que iusiginifiantes rqu'e\les so,ient, devraient être ainsi 1rai(ées et aussitôt que ,possibl'e. On répétera tous les jours un léger badigeonnage, si e·esl oécess,aiire: un pansement appliqué par <lessus , suivant la 111aturede la plaie, en accroîtra re ,füet. Les mi-crabes ne ipeuve-nt pas vivre dans ra k ool, et l'iode esl un antiseptique · des ,rfus énerg;i:ques. ;f__atei11ture dïo.de étant un mé1aoge <les deux iu1grédients, a par conséquen\ U,n g-r,a·nd pouvoi-r microlbicide; de plus, e 1'.e a une gr anide diMusiihilité el la proipriété de déterminer un violernt appel de fleu:cocy!es au point dl"applùcatioo. Blle nïest pas seulement stérili ,sante, m,a·is elle a un pouvoir an!i (axiq ue général '. Die a t'n.con,vén,ient d èlre eausüque el de provoquer parfoi,s des .acciden11·s <le vésication; mai s 0111peut é-vi,ler œs ettels dés·a-gréaibles en [aisaut les apJ)lication s moins fréquentes ott ètl diluant la teinture avec pJrtk é.gale cl'a'..cool. Si la couche appliquée est trop forte , on ,peut eu enlever e11 ~pongeant avec de F'alcoo+. 1I.:"ammoniaque enlève les !aches d'iode.
~
CONTRE LE RHUME DES F0I!N6 Faire ,bouil,Jir 1me po ,ignœ de marjo'aine dan1Jsun demi-lil.re d"ea11 jus:qu'à réduction Je moitié; passer el conserver en bouteite. Quand oo se se11l altei o1,t de cet i,nsupporfa ble rhume ,de cerveau s.i opiniâtre que ron idésig111esous le nom de « r.hu,me des [oins » parce qu'i l sévi1 à \~époque des foins, 0111vers e plus,ieurs !fois par iour une cui'lllerée die cetle ipréparaiio1:1.dans Je ,creux de la mai'lli et l'on as.pire fortement, ipar I 'tlllle et J'auitre narine: l'effifetest irès r,a:pitle.
FRlCT 1ION ORIGl'NALE 1Le ,,Briger A11zeiger'• a ,raconté l'attecdote suivau lte: ouvrier .de ·l'enMe:prise du Si,1011 , u11 S1c11en, sou!Hran1rtd\111 mal quelco,n,q.ue, cOlJsu 'ta un, dncteur qui écrivit u,ne recette en 1111 presori :va[J:i:des ,îridions . Quand le ,médeci11J revit son homme, ce lkmie-r a1î~irma q,ue, -le re,mè:de n 'avait ,pas pro. duit de soulagement Etounemeot de l'homme k:J-el'a.rt, qui ordonne Ll<lt remède ,plus énergi,que et délivre à .J1'.alien uue niouvere recette en lui réjpéta•nt que cela devait servir ~ des frictiorns. Peu a,près, ,l'ouvrier s 'éta,111!plaint que cc seconli remède aùvail pro.duit p lus d'e[fet que .le gJlremier, le doc1eiu,r 'llli demm1da de lui ITIOtl· trer commen1 il avait pro.cédé. Et le Sicilien de se triclion,ner la ,partie ma·lade . . . avec la fe,u,i,Ue de papier su,r laque'le le doctem avait écrit sa recette-
.'!~l
~ V:I:N DE RAISINS DE MARS On, prenld des raisins de man, t,rès mûrs, on les écrase et oo :les pressure pour sorfü le jus. A un demi~litre de ju,s orn a:oute 1/4 de l,itre d'eau ,. Rert11pJ.irdai1,s des bonbonnes à gros goulot. On aijou.le à 1.125 lilres de jus 375 gramn:ies de su,cre !l)i'f~. Les deux premiers jours secouer la bonbot1111 1e, après 011 les !laisse sans loucher pendan,t rn1, cer'airil temps d3Jns un• endroit frais,. Il faut avoi,r soin de rem1plir !'les botllbon~s jus· qu·~u , bord et on 'laisse ifermenter. Pen1ldan,t.la fermen ,ta.tio,n \"écu:nte et les ,ittllJ)uretés débor· dein.t.ILa lfermen il1 ation d!uire 6 à 8 semai~s, ;f1ors 0!1 enlève iles, restes de m·&:llme-avec une cui\,'ère en argent, on couvre .les bo11bonnts avea du pa,rie11 et Id.ès que 'le vin est complèlem.oo,t dair. on le met en: iboutei'Jile, on les bouC'ht'1 et! ,on le$ met ~ Cla,cave. Ce viu se gal'Cile irès bien el !devient loujou-rs meilleur.
t
Ayez a-&sez de cœur, rvous a,urez fOU· j"Oiursa1ssiez d'e51Prit. M.
-S1:J'.p_lé1!':ent ~'! JvJ_rdel_,,!' &c~_I~" (tsao) La Pdère en Commun Plus ou moins populaire à travers 1 "" es ,1eh . ·t· clcs . 1"c ie iens, cette coutume couviendra't - i partJcu1ere111eutà notre épo ·•ue de plai·s· , ff · " trs et da aires. Plus que jamais se relâcheut 1 liens de la fa'.nille:_ père et mère, fils et ont des devoirs d ivers à remplir et se trouv~t trop souvent séparés durant la journ, entière. C'es~ au détriment de Ja vie du foyer, . ma_1saussi de la vie religieuse , l{arement et enfanls para,· ssent . . . reums, parents . , avon des buts differents à JJOursuirei , firesque ..un autre Dieu à servir et une autr e 1·111 • . denu~re a atte111dre.
les ~,.aîtres, qui sont rappelés aiusi à l'égaliié chrehetme avec leur5 inférieurs s·eton 1~ mon· de; et cela accoutume les enfants à ...enser à , ce vrai Père qu'ils ne voient pas à ,•u1 l~ur. père et leur mère d'ici-ha; s'adress;~t a111s1avec respect et confiance devant eux.• Louis Veuillot rapporte que, -le 15 mus 1838, étant à Rome où il éta it arrivé en ce même jour, il fut reçu le soir dans une [amille d'amis où l'on avait l'habitude de faire la pr_ièrc en c~mmun. A cette époque, il était 10111 de pratiquer sa religion. La o: oposition de s'unir à cet acte religieux, faite très innocemment par ht maîtresse de ia rnai,rnn, ne fut pas sans l'e1~1barrasser: « L'aventure ne 111~- plai.sait .guè_re, rac01_1te~t -il lui-même; je m_1mpatienta1s, Je me d1sa1s que c'était me faire une contrainte morale. . . Cependant, tout_ e~ murmurant beaucoup, je 111'agenoU1Ua1. • Mais Jé;us a promis d'être avec ceux qui se réuniraient pour prier. Il vint au mi lieu de ses amis, et, sans doute touché de compassion, il ne se retira point parce que j'étais là; il voulut bien que sa présence ne fût pas perdue pour moi. Lorsque mon anu eut commencé à haute voix la prière: Mettons-nous en la présence de Dieu et adoronsle · · ·, ma vie passa comme un éclair dans ma mémoire; il me sembla que personne jamais ne m'avait rien dit d'aussi honorable ni convié à rien d'aussi doux, et je fus , par la mi~ séricorde divine, moins loin de la disposition où il faut pour prier ... « Puis ces accents de tendresse élevés vers le ciel; ces protestations de foi , d'espérance et de charité , cet examen de conscience sur le mal commis envers Dieu, envers le prochain et envers nous-mêmes; ce pardon de· mandé pour toutes les fautes de la journée, cette nuit qui commence placée sous ta pro· tection de l'ange gardien; ces vœux de la fraternité catholique, pour les parents, pour les amis, pour les pauvres , le~ prisonniers , les malades, les agonisants, pour les ennemis, pour tout ce que , l'on doit chérir et pour tout cc qui souffre dans le monde; ce pieux
fi!J::
inti::
laPo~r réagir contre de tels inconvéments pnere en commun est très efiicace. En~ groupe e~1se111ble,le soir, ceux que les Ira, vaux du Jour avaient dispersés . Elle les lace. sous le. regard et la bénédiction du inp eme . Dieu qui veille sur la société è,)mestique comme . sur , chaque individu. Elle apprend aux petits et aux jeunes qu'ils doivent im·t . l~ œux qm sont plus grands et plus âgés . o· . l • , car ru 1eu m a reEgion ne chau.Y·nt à mesure que s ecoulent les générations. Elle rappelle à tous, po~r- les c?nsoler et les en~1x1,·,ger, lt.mot du d1vm Maitre: • Là où deux ou 1i-ois seront rassemblés en mon 110111 je sna · 1 au ' milieu d'eux.» , -
•
0
""'
On pourrait
développer ces pensées • · • ' :,( exposees par l'éloquence des curés du haut de la chaire chrétienne mais uo, 1' , us ~reerons reproduire simplement deµx c,ta, hons non moins émouvantes que caractérisf Sou\' en t
~u .
i
l.a. mère de Lamartine a écrit: • Nous venons d'établir chez nous la pr· _ reen commun. C'esl un usag _e bien toucha\ etbien utile, ,,i l'on veut q:1e S.'l maiso; ·1 s<:~ su,rant l'exp1c~sioa de l'Ecri1L1re, une mai'. son de frères. Rien !le relève autant l'esp · t d . n ~s serviteurs que cette comm,u1iun (Jllotid1~~nedes cœurs par la_ p1 ière et par l'humthahon. de~ant Dieu qui ne r:~mnaît Hi iJ"andslll petits. Cela e~t bien bon :i.is~, pour
m;i~