112 nruleuses et atones, les u\,cères iorlolents et rnJ~meij)Ottr Ce premier versement des pliaies par a111ues•à 'feu, de peu d'étendue. Après a,voir lavé cel'Jes-ci avec de J"eau stéri rii,sée ou dti sa·von (ou simplemeut de la ben.zioe), oo les !badi,geonne avec de la teinture d/iof1e frnîdhe, ce qui prévient iou'e i,niedion en attendam.t l"arrirvée du médeiciu. ' Toutes les cou~)ures ou écorchures, quel· ·que iusiginifiantes rqu'e\les so,ient, devraient être ainsi 1rai(ées et aussitôt que ,possibl'e. On répétera tous les jours un léger badigeonnage, si e·esl oécess,aiire: un pansement appliqué par <lessus , suivant la 111aturede la plaie, en accroîtra re ,füet. Les mi-crabes ne ipeuve-nt pas vivre dans ra k ool, et l'iode esl un antiseptique · des ,rfus énerg;i:ques. ;f__atei11ture dïo.de étant un mé1aoge <les deux iu1grédients, a par conséquen\ U,n g-r,a·nd pouvoi-r microlbicide; de plus, e 1'.e a une gr anide diMusiihilité el la proipriété de déterminer un violernt appel de fleu:cocy!es au point dl"applùcatioo. Blle nïest pas seulement stérili ,sante, m,a·is elle a un pouvoir an!i (axiq ue général '. Die a t'n.con,vén,ient d èlre eausüque el de provoquer parfoi,s des .acciden11·s <le vésication; mai s 0111peut é-vi,ler œs ettels dés·a-gréaibles en [aisaut les apJ)lication s moins fréquentes ott ètl diluant la teinture avec pJrtk é.gale cl'a'..cool. Si la couche appliquée est trop forte , on ,peut eu enlever e11 ~pongeant avec de F'alcoo+. 1I.:"ammoniaque enlève les !aches d'iode.
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CONTRE LE RHUME DES F0I!N6 Faire ,bouil,Jir 1me po ,ignœ de marjo'aine dan1Jsun demi-lil.re d"ea11 jus:qu'à réduction Je moitié; passer el conserver en bouteite. Quand oo se se11l altei o1,t de cet i,nsupporfa ble rhume ,de cerveau s.i opiniâtre que ron idésig111esous le nom de « r.hu,me des [oins » parce qu'i l sévi1 à \~époque des foins, 0111vers e plus,ieurs !fois par iour une cui'lllerée die cetle ipréparaiio1:1.dans Je ,creux de la mai'lli et l'on as.pire fortement, ipar I 'tlllle et J'auitre narine: l'effifetest irès r,a:pitle.
FRlCT 1ION ORIGl'NALE 1Le ,,Briger A11zeiger'• a ,raconté l'attecdote suivau lte: ouvrier .de ·l'enMe:prise du Si,1011 , u11 S1c11en, sou!Hran1rtd\111 mal quelco,n,q.ue, cOlJsu 'ta un, dncteur qui écrivit u,ne recette en 1111 presori :va[J:i:des ,îridions . Quand le ,médeci11J revit son homme, ce lkmie-r a1î~irma q,ue, -le re,mè:de n 'avait ,pas pro. duit de soulagement Etounemeot de l'homme k:J-el'a.rt, qui ordonne Ll<lt remède ,plus énergi,que et délivre à .J1'.alien uue niouvere recette en lui réjpéta•nt que cela devait servir ~ des frictiorns. Peu a,près, ,l'ouvrier s 'éta,111!plaint que cc seconli remède aùvail pro.duit p lus d'e[fet que .le gJlremier, le doc1eiu,r 'llli demm1da de lui ITIOtl· trer commen1 il avait pro.cédé. Et le Sicilien de se triclion,ner la ,partie ma·lade . . . avec la fe,u,i,Ue de papier su,r laque'le le doctem avait écrit sa recette-
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~ V:I:N DE RAISINS DE MARS On, prenld des raisins de man, t,rès mûrs, on les écrase et oo :les pressure pour sorfü le jus. A un demi~litre de ju,s orn a:oute 1/4 de l,itre d'eau ,. Rert11pJ.irdai1,s des bonbonnes à gros goulot. On aijou.le à 1.125 lilres de jus 375 gramn:ies de su,cre !l)i'f~. Les deux premiers jours secouer la bonbot1111 1e, après 011 les !laisse sans loucher pendan,t rn1, cer'airil temps d3Jns un• endroit frais,. Il faut avoi,r soin de rem1plir !'les botllbon~s jus· qu·~u , bord et on 'laisse ifermenter. Pen1ldan,t.la fermen ,ta.tio,n \"écu:nte et les ,ittllJ)uretés débor· dein.t.ILa lfermen il1 ation d!uire 6 à 8 semai~s, ;f1ors 0!1 enlève iles, restes de m·&:llme-avec une cui\,'ère en argent, on couvre .les bo11bonnts avea du pa,rie11 et Id.ès que 'le vin est complèlem.oo,t dair. on le met en: iboutei'Jile, on les bouC'ht'1 et! ,on le$ met ~ Cla,cave. Ce viu se gal'Cile irès bien el !devient loujou-rs meilleur.
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Ayez a-&sez de cœur, rvous a,urez fOU· j"Oiursa1ssiez d'e51Prit. M.
-S1:J'.p_lé1!':ent ~'! JvJ_rdel_,,!' &c~_I~" (tsao) La Pdère en Commun Plus ou moins populaire à travers 1 "" es ,1eh . ·t· clcs . 1"c ie iens, cette coutume couviendra't - i partJcu1ere111eutà notre épo ·•ue de plai·s· , ff · " trs et da aires. Plus que jamais se relâcheut 1 liens de la fa'.nille:_ père et mère, fils et ont des devoirs d ivers à remplir et se trouv~t trop souvent séparés durant la journ, entière. C'es~ au détriment de Ja vie du foyer, . ma_1saussi de la vie religieuse , l{arement et enfanls para,· ssent . . . reums, parents . , avon des buts differents à JJOursuirei , firesque ..un autre Dieu à servir et une autr e 1·111 • . denu~re a atte111dre.
les ~,.aîtres, qui sont rappelés aiusi à l'égaliié chrehetme avec leur5 inférieurs s·eton 1~ mon· de; et cela accoutume les enfants à ...enser à , ce vrai Père qu'ils ne voient pas à ,•u1 l~ur. père et leur mère d'ici-ha; s'adress;~t a111s1avec respect et confiance devant eux.• Louis Veuillot rapporte que, -le 15 mus 1838, étant à Rome où il éta it arrivé en ce même jour, il fut reçu le soir dans une [amille d'amis où l'on avait l'habitude de faire la pr_ièrc en c~mmun. A cette époque, il était 10111 de pratiquer sa religion. La o: oposition de s'unir à cet acte religieux, faite très innocemment par ht maîtresse de ia rnai,rnn, ne fut pas sans l'e1~1barrasser: « L'aventure ne 111~- plai.sait .guè_re, rac01_1te~t -il lui-même; je m_1mpatienta1s, Je me d1sa1s que c'était me faire une contrainte morale. . . Cependant, tout_ e~ murmurant beaucoup, je 111'agenoU1Ua1. • Mais Jé;us a promis d'être avec ceux qui se réuniraient pour prier. Il vint au mi lieu de ses amis, et, sans doute touché de compassion, il ne se retira point parce que j'étais là; il voulut bien que sa présence ne fût pas perdue pour moi. Lorsque mon anu eut commencé à haute voix la prière: Mettons-nous en la présence de Dieu et adoronsle · · ·, ma vie passa comme un éclair dans ma mémoire; il me sembla que personne jamais ne m'avait rien dit d'aussi honorable ni convié à rien d'aussi doux, et je fus , par la mi~ séricorde divine, moins loin de la disposition où il faut pour prier ... « Puis ces accents de tendresse élevés vers le ciel; ces protestations de foi , d'espérance et de charité , cet examen de conscience sur le mal commis envers Dieu, envers le prochain et envers nous-mêmes; ce pardon de· mandé pour toutes les fautes de la journée, cette nuit qui commence placée sous ta pro· tection de l'ange gardien; ces vœux de la fraternité catholique, pour les parents, pour les amis, pour les pauvres , le~ prisonniers , les malades, les agonisants, pour les ennemis, pour tout ce que , l'on doit chérir et pour tout cc qui souffre dans le monde; ce pieux
fi!J::
inti::
laPo~r réagir contre de tels inconvéments pnere en commun est très efiicace. En~ groupe e~1se111ble,le soir, ceux que les Ira, vaux du Jour avaient dispersés . Elle les lace. sous le. regard et la bénédiction du inp eme . Dieu qui veille sur la société è,)mestique comme . sur , chaque individu. Elle apprend aux petits et aux jeunes qu'ils doivent im·t . l~ œux qm sont plus grands et plus âgés . o· . l • , car ru 1eu m a reEgion ne chau.Y·nt à mesure que s ecoulent les générations. Elle rappelle à tous, po~r- les c?nsoler et les en~1x1,·,ger, lt.mot du d1vm Maitre: • Là où deux ou 1i-ois seront rassemblés en mon 110111 je sna · 1 au ' milieu d'eux.» , -
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On pourrait
développer ces pensées • · • ' :,( exposees par l'éloquence des curés du haut de la chaire chrétienne mais uo, 1' , us ~reerons reproduire simplement deµx c,ta, hons non moins émouvantes que caractérisf Sou\' en t
~u .
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l.a. mère de Lamartine a écrit: • Nous venons d'établir chez nous la pr· _ reen commun. C'esl un usag _e bien toucha\ etbien utile, ,,i l'on veut q:1e S.'l maiso; ·1 s<:~ su,rant l'exp1c~sioa de l'Ecri1L1re, une mai'. son de frères. Rien !le relève autant l'esp · t d . n ~s serviteurs que cette comm,u1iun (Jllotid1~~nedes cœurs par la_ p1 ière et par l'humthahon. de~ant Dieu qui ne r:~mnaît Hi iJ"andslll petits. Cela e~t bien bon :i.is~, pour
m;i~
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114 . Rien n'altère comme la poussière souvenir donné aux morts; ces vieilles prières de l'Eglise, enchâssées comme des pierres précieuses _dans l'or pur de taul de supplirn lions aimantes : le « Pater•, si plein d'abandon et de filiale confiance; · Je . Credo », si vaillant et si robuste de !oi; « l' Ave Maria •, qui mouille les yeux de pleurs: c'était cela que souhaitait mon âme; c'est la pleine lumière que j'attendais; et toute la douce paix du chrêtiC'n, cette paix tant cherchée, celte paix ~ue je niais parce que je ne la pouva1.s comprendre , me tut expliquée par un iet éblouBsant de ioi et d'amour. »
A partir de ce moment, et à travers bien des luttes, Veuillot fut chrétien. La prière c!u soir .en c::ommun avait fait ce mirac:e.
loyer , l'arbre, le puits , le chien nous enlevés quand JI plaît 'à nos maitres . . rentes sans parenté, familiers sans 1~· filles sans mère, mères sans eniants qui se donnent sans être reçus: voilà1 le des servantes devant vo11s. Accordez. 111 connaitre les devoirs, les peines et les so1ations de mon état et, après avoir I!~ bas une bonne servante des hommes, d là-haut une heureuse servante du maitre fait! Ainsi soit-il !1
1.adifficulté du traiic
a été Llll pré texte de pour augmenter les vivres . Les pom~1~s terreelles-mêmes sont devenues un arüc,e
Juxe.
Ça,c'est le petit côté . )tais voilà qui est plus grave: J'ai dû abandonner ma machine en dedu dépôt . C'est certainement not~ su. dossier qui était superbe, et cela me ·vra toute ma vie. Dans une Compagnie. n'efface jamais. Dans cinq. . . diit . . . • e ans. . . à l'époque des gratifications, promotions , on consultera mon dossier on lira : < Grève 1920 . .. a abandonué sa
____..________ _ Qu'ai-jegagné..1
de la revue! . . .
A Monsieu.11 Théodore Ducormier, Cultivatevr ,
LA PRIERE DE LA SERVANTE par Lamartine Mon Dieu, faites-moi la gr~ce de trouver la servitude douce et de l':tccepter sans mnr · mure, comme la condition que vous avez irn · posée à tous en nous envoyant dans ce nnnde . Si nous ne nous servons pas les irns les autres, nous ne servons pas Dieu, car la \·ie humaine n'es! qu'un service réciproque Les plus heureux sont ceux qui servent leur 1irO· chain sans gages, pour l'amour de vous. Mais nous autres , pauvres servantes , il faut gagner le pain que vous ne nous avez pas donné en naissant. Nous sommes peut-être plu~ agréables à vos yeux pour cela , si nou s savons comprendre notre état ; car, outre la peine , nous avons l'humiliation du s:J.laire que nous sommes forcés de recevoir pour servir souvent ceux que nous aimons . Nous sommes de toutes les maisons, el 'es raisons peuvent nous fem1er leurs por!es \ nous sommes de toutes les familles, el toutes les familles peuvent nous rejeter; nous élevons les enfants comme s'ils étaient à nous , et, quand nous les avons élevés, ils ne nous connaissent plus pour leurs mhes; nous épargnons le bie11 du maître, et le bien que nous lui avons épar'gn~ s'en va à d'autres qu 'à nous. Nous nous attachons au foye r, à l'arbre , an puits, au chien de la cour , et le
de5
·ons publiques.
Mon cher Théodore, Tu es bien gentil , la cousine et toi, de demander des nouvelles par rapport 1 grève. La préseute est pou r te dire '.jtte je rentré depuis trois jours... . Enfin! .. . La vérité vr aie, c'est que j'aurais , de embrassé ma locomotive! On a tellement l'habitude de trava que huit jours che.l soi , sans rien faire, savoi 1· oi:t bourlinguer son grand corps, long . . . long . . . pour moi . . . pour la geoise, et pour la bourse aussi. -Breî, j 'ai retrouvé ma bonne ma mais dans quel état! ... br ûlée, rouillée, seuse! ... Mainte nant , qu'ai -je gagné à Rien!. . . Les cheminots voulaient leur pièce cent sous .. .. C'est tellement juste , qu'ils l'auraient sans cela. Chauffeurs et mécaniciens ont ché par solidarité . Donc, profit: zéro. Ce que j'ai perdu . . . ? ,Beaucoup de choses: d'abord une semaine de salaire , et pas mal de blanches laissées Lm peu sur tous les
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Plus grave encore! Au dépôt et à la gare, nous étion s fous unis. Aujourd 'hui, il y :i cles cloisons les. les uns ont fait violemment la grève . les autres l'ont subie. Certains ne l'ont pas faite du tout, et de chel,ont reçu une prime en argent de la .;gnie. Aussi mon vieux Théodore, tu pressens ranc~urs , les pointes, les épithètes - à voix , le feu qui couve sous la cendre· · · · y a deux chauffeurs que se sont piochés . , à coups de r ingards dans lrs bnque!· Si le cheî avait parlé, ils étai ent ré "ntous les deux . Un mécanicien s' est pen .. . . . Presque tous les soirs , 'luel:ju es-uns dent au dehors pour se battre . f_es es guet!ent pour les séparer ... . C'est ·eux! Donc, tu vois, le résultat n'est pas bril-
Et pourquo i- .. ? Parce que cette grève était i_nutile , et, '.lU' plus,elle est partie du mauvais pied· · · que la sale politique ':l'en est mê-
Pl!rce qu'au lieu de rester sur le terr~lrl strictement professionnel . . . au lieu d.e taire causer , sans intermédiaires, les représen t~nts des ouvriers et des patrons , nous sonm1f'~ allés bêtement bâtir une réclame mondiale à la futaille vide d'un journal révolntionn'.1 ire! Oui, nous avons eu cette naïveté-là! Quelle ironie! . .. Nous, . ouvriers intelligents et posés, connaissant notre affaire, rnpables de nous conduire tout seuls, nous 5Cll!l mes en désaccord sur une question professionnelle avec nos ingénieurs , et nous allw:.s nous ranger comme des moutons derrière les plumitifs d'une rédaction énergumène, étran gère à toutes questions de voie !errée! . .. Cela me deboussole . Aussi, comme ces intrus se rengorgeai ent en présidant nos réunions publiques . . .. ,L'importance que nous leur avon,; niai sement donnée! .. . Le ministre, malin, s'est prêté à la comé die. Il a fait savoir à ces messieurs de la rédaction le jour et l'heure de leur solennelle arrestation , et, suprême réclame, cette arres· tat'ion eut lieu avec de gentils mots d'esprit , au local même du journal, • abonnement 1S francs par an, remise sur les quantit611 ···· Prime: un kilo de sucre à tout nouvel abonné. • Non. . . on n' est pas bête comme nous!, ..
•
Ah! mon pauvre Théodore, ce que tu es plus heureu x au milieu de tes champs , entre ta lemme , tes eniants , ton chien, tes poule s et tes lapins! ... La liberté que tu as!. . . Tu ne connais pa s ces veillées îiév reuses et ces agitations factices. Tu n'entends jamais circuler autour de toi des rumeurs vagues et sinistres: • On va So! mettre en grève .. . . - Encore . ·.? - Oui , il le faut! .. . » Ott ... ? Quand ... ? Pour combien · · · ? De la part de qui . .. ? ,Mystère!. : , . . .. Et puis, un beau matin , l ordre 1mperatil arrive. La vie de tout un pays s'arrête, .:,, mobilise de pauvres diables amoureux de
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116 leurs foyers. Petites ouvrières, humbles employés piéf_inent Je soir, dans la boue froide , devant les gares fermées. Et un monsieur , que tu n'as jamais vu, s'offre une gigantesque réclame électorale avec les salaires des 1ra-
vailleurs. ... Oui . . . comme tu es plus heureux! . . .
•
Merci de ton envoi de la semaine dernière. Mais je n'ai pu t'utiliser. ·11 a moisi, toujours à cause de la grhe, dans une gare inconnue. les œufs étaient cassés, le lapin pourri e, le fromage en décomposition. Je l'ai do1mé à mon mécanicien qui pt..che à la ligne. li aura là des asticots de première vigueur. Excuse cette lettre au crayon .. . Je l'écris :-ur le fond de la gamelle que ma. bourg oise m'a apporté tout à l'heure. J'espère que tout le monde va bien. Em· brasse la cousine de ma part, j'ai la figure noire, mais le cœur y est. Une caresse aux enfants et crois-moi Ton cousin pour la vie,
PŒRRE L'ERMITE.
d'une vache que par des procétl .\· 11,•. sant à la st,rcellerie. Souvent j'ai te;i,é l'f. preuve et toujours en vain. J'ai eu alfair "bles qui. usaie?1t IIIOn C1 . d es vac h es u11pass1 adresse et 111apatience par l~ur force d'in . er t .1e. J'ai · eu a if a ·1re a· des vac hes nerveus qui, .d'1m coup de pied, envoyaient diugU:: le récipient, ou me gi!laient à coups de queue jus ~1u'à. ce . que j'abandonna~~e la partie, J'ai eu affaire a des vaches !aceheuses qui, alor qne je sollicitais du lait, laissaient tomber sur n1oi quelque chose que je ne leur d~111:,t1d,u p:.ts. Je n'ai jamais rien . obtenu àt- buvàblt. Et ce n'est pas pour me vanter d'une maladresse particulière. Je connais Jl'.'s daa1e11 possédant un doigté étonnant et aptes à IÎllT de n'importe quel piano les plus suavesaccords, qui ne sont pas tichu:!s d'obtenir d'u· ne vache laitière la dixième partie de ce ,1u' obtient une peMe vachère de IH1l an• •·Il un petit veau de trois jours. Remarquez que la petite vach~rc, en tnvaiUant , arrivera,t à jouer du pia·M COIIIIJII! la dame de la vil!r. Jamais la ct,11w.: de la v1ilt n'arrivera à ~rair e la vache conunc !ait LI petite vachère. La garde des bestiaux me semble un .i.111r~ tour de force prodigieux. . . . Essayez, O citadin, de maintenir dans les limite; d'un champ un troupeau L'.ll' . t\e p,·11,,equ'à dltr sur la route; essayez rie 111a in tenir sur ie bord de la route ces hètt:s -.:apric1ec1ses4u ne pensent qu'à pén~lr "r Lla,1,,le champ tk Ieud:.i. Courez, crie'!:, simez le Ll1irn com· plice, qui vous coutemr,:e d': 1:1 œil ironiqUL c'est comme si vous flûtiez sur le chalumeau de Tityre . . . . Et vou, prétendez ·i dirige, des hommes! Essayez de porter ia • bernée , a·.t cochons. Vous pénétrez daus l'étable, avu vo tre seau plein d'uu savoureux mélange de son et de betteraves .. . . Je parie que vous seru culbuté, vous et votre seau, et que vous sertz arrosé. Mais le petit berger, le petit vacher ~ ùix ans sait le maître-mot qui impose la drs· cipline anx moutons , aux vad-1es, aux canards et nux cochons. Il sait appe ler son chien,et.
··A la ferme et aux champs -L'agricu lture est un art qui ne s'apprend point dans les c Géorgiques » et pour kquel il ia11tdes displlsitions naturelleg ou plutôt un génie atavique. C'est une erreur :1ue de vouloir l'apprendre comme u11e science ou le pratiquer comme un sport Avant d'admettre l'écoiier à la r~n11e, ainsi qu'on le demande, il faudrait le !,·1t11nettreà cieux épreuves préliminaires et éliminatoires. · Oh! rien de ces travaux savanb et co111p1' qués qui s'appetlent la fenaison et le hibou rage; aucune participation ;;u prodige sou t,:.rrain de la multiplication des pommes de
terre.
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Simplement ceci: 1• tr'.tire une vach,?, 2" garder un troupeau. J'ai longtemps cru qu'au n'obtenait du lait
avan( même que le chien ait dressé l'oreille, tout est rentré dans l'ordre. C'est pourquoi il est bon que les dames de Jl:iville aillent de temps en temps à la campagne pour rendre hommage aux bergères. C'est pourquoi il n'est pas mauva is qu.i: Ics écoliers citadins, au risque de gâcher un pea les foins, aillent à la ferme pour prendre auprès des petiis gardeurs de troupeau:\ une leçon d'humilité.
Un bon exemple Un pas lourd monte l'escalier: Dunanù, !e maçon, rentre de son travail; ,c'esl samedi , jour de paye, eit •!,es écus .bla.n:cs fou i un jo!i c_lique(is dans ta p~he de sou 1pan(alon. Mais 1ouvrier res(e soucieux; ill n ·a pas gagné gros cette seniaine ,par,ce qu il n·a pas eu .dê l'ouvrage .tous les JoUf'S; avec cela, Pierrot, le -plus Ueun~:des enfants, est a ir,eine guéri d une mauJVaise fièvre; ·]e méde.cin est ;venu ius.qu à deux fois e1 i•l a falllu a,cheler des remèdes· leg Jid:es du pharmacien sont tou!es peti.les, ~.ais e':les coûlen~ cher iou1 de .même. , Les Dull1a111t doi:ve,n,t une ,bonne somme au boliiC'her,,et l'ép icier ne veut pl.us s.e co.nten(er pe proimesses d'être payé plus !am ; pour quïl donne 1sa maroha:ndise, i,I faut qu on a il l'arge11! da,ns ,la ma.in. Iles de1~·s wne fois ipayées, ,combien restera-l-il des pièces de cent .sou,s? Dunan.{ a beau (ra vail1er, mettre iniques sur briques, c·est dl.lT -de .nowrrir tarut de mon.de: lui-mêsne, qui a bon .appétit, sa ~e.mme ,trois pelits gars qui vont eu:core .à l'écc>'e, et deux iil1ei(es, dont l'aînée ne gagnera que dans deux ans! Et lDLLS tes dllio·ches-là oo,t, les deots bieu .~igu isés. Oui, ,la ,vie est diifil.idle. Une roix;-joyeuse a orié : .« Voici tpeli.t père! Je reco1111ais son 1pas dans ' l'escallier. » o·o!'ldiuaire, ,ta mère courait olllvr-ir ·li par· 1e; ce 1SO·i ·r, eHe ,res!ie da11JSr.e coin près du fourneatt ,où ila sOLùpemi1ote. - ,Bonûou,r, papa! - Bonsoir, JQCS gosses l Les petites mains se •lèvent vers ,lui, !es
fronts se teudcut ,pour ,recevoir le ,baiser paternel , souore et qu:i ;pi.que Llll ,peu. . Mais voici que le père éca-rquii'!e ,tes yeux: pou.I'quoi •:es enfants se ipoussen!-i ls eu ,rialil sous cape? Et quel est ce ,pe l ~t mioche dé trois lins à peine qui vient comme les nuire,; se jeter da11s ,ses ia,mbes? - I-Ié, Mariet1e! Il y eu , un qui n'es! pas de chez nous? A qui douic est ceh1i-l1à? Je ne le connais ;pa·S,pour ,être aux •voiSiJlS. La mère s ·est décitiée à sor.tii: ~e 1·ombre : el'le s'a,varuce, irre11id le petit élrau,ger par J~ ma-in el, se baissant , met son visage ,au Hη veau du sien . - Pa,uvre petit orphelin! di1~ :·1e, et elie t embrasse. Puis , debout, 'Près de sou mari: - Je vais te di.ce comment c·est anivé; 1e ipelit s 'awelle Emilio; tes i]Jare.nts habitaient là·bas, tout au boui ,de la rue, ia mère e3t mor ,le 7', l hôpital, i'l ,_i·y a pas 'P:us de qui.nie jours . Le père, ·l1Jll Ita,lieo, s'en est illlé, on ne sait pas où; dans le quarlier, ça se <lit quï : a pté embauohé .pour ,du bon travai ,! à rau •re bout de ta France. J'[ fa.ut croire q,ue le petit '.'encombrait, alors j,l ra ahwdom1é. Je l'ni vu \Commettre sa mauvai ·se ;tdion, je l'tli vu comme je ,le vois, i,l a regardé de tous côlés, et, u ·aperceva ,rut perso[Jrte, i•i•a assis le petit su,r [e pas d·une ,porte , .Jui a douné u111bonbon pour Je faire tœir Lranqu,i'l'le, ei puis , avec uue valise àJ .Ja m1aiu, il a cour ,u droit vers ,~a ~are sans même se retourner. Moi , je n'ai ,fait ni une ni deux; ,je suis descendue che-rcher cet fouoœni et 1je l'ai amené chez nous . Tiens, regarde ,le papier qu'il a,va•il a,llaché .à son tablier: .,. Que la :perso1me chari. ta<b'iequ,i trouvera BmiHo prenoe 'bien soin de lui; il u 'a plus l1Î père ,ni mère. » - Voi•là! si fa pen..es comme moi, nous le garderon s pour en ,fafre u111bon t,ravrai".deur. Duna,nt îrou.çai,t terriblement •!es sourcil · ; sou :poing s·abattit sur la .(,able, si fort , qLte les verres e,t les .assiettes s'enlrechoquèreul. - .femme,dit-iU, 1as"iu ,perdu l'e51Prit? Est· ce ·q•ue je ne peine pas assez d11 matin au so :r pour nourr,i,r ma maismmée? Es l-œ que k1 n'as pas ,assez de culottes à rapiécer, de ch:tiussures à acheler, de bas à tricoter? En1
118 - Tu Sll'.is1biet1,q,ue maman a liéiiel1dude lèveJ,noi cel eolfantJ'â ! 1Va ·le re,porler oü lu 101.11cher, a répondu Lisa; •les hirondelles porl'as prrs. O'uue main rude, il avait repotr:.5é teut bonheuor, Oil ce doit pas ·les oefüayer. Emilio. ,Mariette .couroa Ja tête. Mais ,Pau,! a déjà g,rirr~ sur •:·egcabeau. - Si tu ne veux pas d-e lui, c·est i1:>on: n·en - O n'es,! ipas vour les louèher, Lisa p:11.us. tMa,i.s,voioi ra nuit qui ton1bl!, je 1par~-011s c'est pouir mieux Je:s voir. ' n'irai pas •le ,mettre à 'l'a rue , mai<n,[ooanl;deIl se hausse sur la tPOinte des ,pieds et rema,i,n ma,li'll·, j,[ sera assez tôt. garde. Saills rien ré:pondire, le ipère s'assit pour - Oh! quïls ,sont ,joli·s,! .q,uïls son!, ... manger et les e,ufant.s ;prirmt leur p!ace auPatatras! ,L'escabeau 11,'étaitpas <i'lli!>loim tour kle :j.a table; mais l\e.s llè!vres ne ri·aie,nl i,l bascu·le et Pa:ul manque de tomber, brus-' plus el ,restaierul .silencieuses. Miarielte servit à chaœn ,sa bolée p'.eiHe q,ueiment, sa main s'esi agriiplpêe an pid qui s eôlf.r,itesous ·'.e choc, ·s'ébra:nJe ,et eofin 'S'éde soupe; \Puis elle· eofeva 1\e couvert d'Em:croule. Les quatre peitits oi.sea,ux son1 venus lio; à quoi bon ini~er le 1~re davantage. s·abattre su.r ;Je rebord de la ilenêtre. ,Le ipa,u,v,re petiit co,n~rit bien qu i11 était rebuté · i·I se cachait dans •le.; jwpes de WN· • Petit mala.dr,oit! g.ronde ·le Père Duinant, rietle, ',de ~osses :la!'mes iroulaia~t s~Lr ses tu avais bien be-so~n de monter là-des-sus!. joues el parfois, de 1sa gorge serree, s échapEt Pau~ a les oreilles vigoureusement lir&~. pai( uon sa,n,glot avec un cri d a;we'.: • MaHeureusement, ,Mariette, ,qui est LUnehome 11lénagère, ava~i ,étalé u.ne coU1Ver '.ure sur le •mm! » En w1 clin d'œil , ,Mariette le dévêtit et ,seu~i de la funêlre, :pour l'aérer, bien -au sole cou.cha dans le li,t de 1paul , raîné ,des gar' leil; suor le coton pioell.eux, ,!es oiselel3 rnt çorus· en se serrant un peu, il y aurait place roUJ:lés-ans se 1Iaire ia~un ma.J. ,pour' deux; ,aiprès i:iuoi, el'le •re1111)!itu,n. bo '. - Qu'ils 0tn1 de .f>ea ,ux yeux et que c·est de soupe, et, assise près de l'eurlant aba·ndrnn- doux à ca.resser, dit Lisa. , nré, pa11tagea son dîner a ve.c 'l'lti. - Don.ne-nùu ,i.m, crje Pierrot. Le ~:>èrefit semblant de ne rien vo,i,r; quaud , !Mais il.a ,mère: /[itervient. vers () oheu,res, iil éfoigm.H''a la.nwe, ,so11,visage - Bas '.es pattes, vous aulres, ces bestloélail tncore dm el ·sévère. les--!âsOl(11! fraigiiles; œ n·est 1pas des jouuoux ~ pour les e11!fa11 1!'6; _vous ,ne sauriez rie111 , leur taire ,que du mal. C'est cLi.martche ! Les enfants, oublieux .des - ,Où va-t-011 les p1ettre, maman, in:er· événemeruts ,de ta veïUe, ,j·aser1t en J·evêlant roge J:'un. leurs ha'bits ·die fête. - JI ,hül beau, oin ira dé\ieuner au bois, - Il faulira acheter 'Llil.leca~. dit l'autre. dit 1e père; mais il y •a cet Emili o don! je - Je teu•r .~ttra,peraides mouches, ,:innonce !e pauv.re pa,u\ qui se fridionoe ,les oreiïe veux me dtêbarra,s;ser; nous aJ.IOITS d'abo rd au 1e, ainsi i:l faut commt-ssarial de po'ice, ,M_arie-t atJCore tou.'.es rougts Ide la correction pater· nelle. punand hoche la .tête. se dépêcher. Avec utU so~ir, :Ma,rie!ie a sorti le gros - Ils ne ,poLLrront:Pas .vi,vre; mieux v:aul leur tordre ·Je cou tou~ de s,uite que de 1es - r,IJ!üe:rnoir ·pou,r y !bounrer les provisioois. les deux aîné!s, Pau:J et Lisa, sont prêts; la.i,gser mourir de Saim. ai!in de passer Je tètn,ps, il.s re,gardlejntà /a fe- ~l y a mieux que œla, dit ~a mèrt, on nêtre les deux nids d 'hironddles bâ,lis aux va •les metlire tous dia~1;s 'le nid à coté; lieni, e.rocoi ,gn.u,res; dans cel,ui ide gauche, jl a 5 Lisa, essaye, tu as la main bien adroite et ,petits; H est laoei'e de les corr~pter puisqu ·o11 fluel!e, ,je le les [)llSserai iun à un. voit 1pa s,ser leur,s . cil11qibecs 'Jla.unes; d1a n.s le - C'est de la bêtise, expliqua Durand, les nid ~ui est à droite, il 'Y en a ,quaPre. parenls de hutre .nichée en oot déjà cinq i Je voulirais les .voir de tout ,près, tlii élever, i'-s vorut •jeter les autres en bas. Paul.
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11 IJ ~ Laisse faiire, nou,s verrons bieu, ..é:p0t1>d ,Mmette.. Ou ne risque i,ie11d"essayer. Demere ·lels auitres, 'le peti t Emilio vo11dr~it bien _1Savoi 1r :pourquoi Ioule celte agitation, 11 s a•ccro:che à la main de Dunant. - PaU'Vre petit gas, s'apitoye Marielle· 1oi a u5:si, lu es it0tll1béd1Un1d ! ' Dufladlt,•machit1a·lement, a pris Emi\",io dan1S sesbras. - Tienis, ·regarde! E( il ,le met â oalifourcho.tt sU:J·ses é,pau'les. Ceipenidim t, :Usa a gr,imi[)é sur \ 'escabeau,
- Ça y est, munmu.re Dunant, ils sont en trai11 de -les (uer el ils von4 les ,jeter <lehor:.
Les enfants Dunanl n 'osent JXI.Sre-sp;.rcr. E11fü1,ce secou,d travail qui s'est tait là-,1a1il es! actievé, le COiU/Ple s envole. - Viie, Lise gr1mpe, regarde. On tient fem11e·l'esca·bea,u. Li&.:,i1l0tl'(C, alloug-e le cou. - Oh! maman, si tu 'VOya,iis comme c·es( .jo~ ,i i'à-ded·a·ns; le ipère et 'la mère les onl arr~ngés bien en ordre , fous 11es n1.euJf alig:nés et lous dtt bon côhé; onne dis tingue 1plu,s les bifn so.Jide ce,He fois; dans le nid qui reste rio,u'VeauxIdes anciens el .i'.s ou vroo•t t'Ott-' -es eile inkoduit LIAl :petit, pll!is deux; il ,n'a plus 11 ~u1îs le beocpour mauge.r. illère de place . .. . C~mment mettre •Je tro i- Si c"est possible! s'exdama Marielle; sième? ·Enh.n, ,J'y ·voin, et le quatrième enadQPter ,qu,alire en!fa,nts d'u111coup! il fatrdra core! Perohés .tous qua'lre &u.r le dos des et1 gober 'C:lesmoudhes pour ,nou.rrir tout ç~! cinq propriétaires ,légitimes, ils son t daoo u[te . . . Desœnds, Lisa , descend~ 'Vi:le, .tes pa· pos:ition diilfü:ile et dangereuse; et '!mis, ils renls n 'auraient qu'à te voi.r! On a rclermé la lie son! pa,s tour.nés comme i-1!au"!· Lisa leur [enêtre. Les enfants gambaden t de joie. a mis la. 1êle au Tond du uid et' 1"011 voit - Ges t ça qui est jol'Î, ré.pèle ,Lisa , 1ou'c dépasserau bord ~es quatre ir,,elites 'queues. ra vi.c de ce .qu·eue a 'VU, S1înem~n,t, JCIUandles !f)arents ·hirooidelole,sver011tPeu~dire ,quïl y a bon cceur el bon rait toul œ désorda:e, et neu[ •pelits au lieu cour age parmi ,les bêtes, conc'.iut Marie ·[lc, deciliq, i•!,sjetterou t les étrall!'gers dehors. Auselles donnent o!.aleçon à bien des gens. si, avec /quelle arncié!>éle,s p1e1its Dunant o·b· El, après un silence: servellJltle niid! Ils sont caohés sans bou,o-er - Va, DUJl'1a11J , va tou.t seul porte.r le mioderrière les .rideaux. ' " che po11 ,r l'assis ':a.roce :publi,qu.e; non, c~la. mr - Dis do,nc, 1Marie(ie , œ u ·es l pas lout [e,rnd '.e cœu,r et ,je me sentir.ais pire quw ,1e ça, o'bse,rve 'Du,nant, on a tpro,11üs a,ux cnbêle. fanls l;le déljeune,r sm l'herbe et le temps .se )Durtand a posé le petit ,Emilio à terre, ttssis passeà des ba,live,rnes . Il iau·t em:o,re porter près de la ta'ble i~ •attiire l'en1~ a1.1tprès de lui le mioche au commiS'S0.rial: ce 1ne sera .p;1..s el joue avec. les boucles b1on/jes et tièdes. lioi ·lou1 tle sui le cette affaire-Là! Ils de111an- Ecoute, fe11mK, voillà ,qu, e j" a,i 'cha,,1gé deront peut-être d'e-s ,témoins, ,des signa ~ureis, tout le diable et son train! Vien,s.y dooc avc.: mon idée; il. y en a qua tre de p lus dans Ile r.üd ·1à-haut, j; en tieodra bien .un 'de plus moi; c·es-t !01 qui l'as ramaissê. - Attoods au moins de voir ce que le- citez nous . Mou le 11111peu aux ,provisious e1: fi·lon droit vers le !bois. A:llons. la ma.nnRilront iles hiroodeJ:les, dit Mariette · tiens, !es le! qui pof<tera de palll.Ïer? 'fOi!à, chu1, donc, ~es e.nfanis. ' NOEL fRANCES . Toot près de leu.r nid, les hiroudef 'es pè~c et mère, soot suSJpendusaLL nlltr. Que ~'est-il passéen leu,r a•bse11,ce?Leu,rs yeux s·effarenl. lturs ailes frém issent; i•ls échan1gent lje,s tuis~is inquiets: ils ivont, jt['s vienne,nt s'u)Péfaits, rtdécis. Enitiu, après ,bien des 'hésit-atiom iM1MlN11ENI ,R LA CONPlANCF'. voici: que leur part i est iPrÏS; .tous deux s·.:11:Le ma,réoha,T JoMre esl u11 .grand c0«.1Jnai sa-ochent aux parois d,u 11.tirl,et parmi les 0iscu,r d hommes. Son premier • s ouici, aux mau1elef ·s, i11s fo.u.r,ragent à qrni mieux mieux ri~ l:i vais jours diu, débu1 de ,\;a guerre ,kil de lé'e et du bec. 1
------·-- ----Variétés
upplémenfdu 3' 0 I de ,,I' &cote,,(19~0)
uo maintenir la conf.ianœ par tous les moyens. Et, co11m1eil savait bien que c'était de so11 entourage que par !aimt les impressious les p:us vives, c'étai~ sur son en{ourage quï -1 s'occu1Pait tou.t d abord \ie iproouire scx1 cfül. Un ôour, à midii, .i•l se mit à tab'e ,pa.rmi ses o1ificiers. Tout le monde éta-ii lugubre. C'êlait le dé:btut de la bal,ail,\e de 1a Mani e, les nouveJlles étaienl 1!oit1 d'être bonoes. Üi1. savait peu de chose et œ qu·on savait L1'é\ail pas encomageant. Les oiiî~ciersu·"osaient lever les yeux sur leLu·ch(Jf, de peur de lui laisser voir leur,s doLUleset 'Ieu,rs inqLUiléludes. Tout à coup, ills en.let1dirent des éo\als de voix. C'était IJe généra,! qui faisait ut1e scène au ou~sinier IPa'l'C('quïl avai,t servi des p~dreaux troip frai's et ma·! cuits. Les officiers n'osèrent rien Uire. M~is, après Je ,repas ils oe ;parlèrent -pas d'a11tre chose. Plus tard dî11a.nt ohez w1 de ses a1n:s, Jo:llire s·wt~klit demander s'ïl avait t_?u-jours é'é bien secondé autOU1"de lui. _ Oui, mais to.ut de mêm~, panfois, ·mes confiance. Je les oiji~iers doutaien1t, 1:ie11daien1 seritais éb1,anrés, je com,prenais 1eur doute , et ic oe sruvai,s comment les re,preudre, les gaJ~aniser, da,ns ,Je désarroi où nous êtion,s lo-us Un ,joLur,:peu.1danlt ,1,a hatai!ile de IJa Mar,1~ ·è Je res vis si mo.roes, si déses,pérés, q,ue Je ,ie trouvai rien de mieux que de foire u11escèm: au ou~-sinier pour uoe af!faire ,de perdrea 11x Les uns forent dégoûtés de ma goiu~rer,ie, :es au Ires forent ras.su.rés par mon ca•lme. 1\1: Ji· tous ouiblièrelllttill1 morœ,n;t qeurs crai,nles el je [es euisde nouveau da,ns ,la main.
je me félici·le pour la patrie , car Ce soleil mûrir les ép~s de la i[)lus belle des rerolta . . . can.kule? Que le ciel soit booi... JJal. daot ce temps on ne ga.s,pil!epas le charb . . . Le pain ci"est JPaS très b1anc? Mai· es<t iruli,nime.111 préiférah!e à n'en 'f)as nun du 1ou·t! .. . Ma .femme ,se plaint de nt ,po-rler de bas de soie. - « Tant mieux, chè,re. 011 vou.s remarquera beauicoll!Pp'u. .. . 1EJl,\egron 1de ... Orage . . . , ie:mpêle?. je su1Ap orte ,lout: :j_e prefère ça ,que pcl)'tr l' impôt des célibataires . .. . .Pas de dome11 ques? . . . Réljouissons-nou1s : on n ·,st ja111.1 mieux servi que par soi-même.. , . Des into pôls formidables?. . . E111chaint é!. . . Con.,, seraienl-il!s 'P'1u.s écra,sa:n!,ssi nous avions l vaincus! - Je voudrnis vous voir, lu•i dis.je. avec un bon rhL~meIde cerveau., .. - Tou,jours salisfait , mon cher: ,je serais à ceux qui ·011rl rn1e1Nuxion de poilnne
Actionsde grâces
b1·eptiœment, le propaga'tewr. Le ,siocia.Iisme ne dérv'OilepaS1 toujouxs ·son vni cairaotère; s o1J1Veinit! même, 1Powrattirer les âmes droi4es, ;ton âme, élève-toi, icbamte le Sei- il se ,prétend fils légi:time d'UIchristianJsme, uiria,uipllus,hiaut diesdeux . alors ,que, ;palToon- priD!ai:pefondl3iltlenfalcoml'1donne ·aiu;x'Ventsl1iai,1e légère, qui me 1P3.rses doatu:ines, d en est J\iiiréductible fa sève,diam1s itoute s,a orélahon. Il emremi. me ,Fh,iveret œmma'11ldeau p.rinQue le socialisme et le chri,süani ,s,me soient de 1 1animer[:a J11ature et de m~ dia,métralemenrtopposés, !Léou Xllf:Il'a dit, il · aesis1oufloes,de 'Vie. · 1e a1J:Ls, y a, pais.séquiairan1 aw moment où les soa1aaii1sise 8e& 1 rieg1air,d:s, et 1'a n1atu1re cialistes commença.iern à fa1ire ipa:rler d'eux. nNie; d!V -s1ownit,et 1a:tenre Œ"evêt sa • Il.es e-r:reuirs,du: socialisme, abservaH~il, n'ont pair:Uife;ïil ou'Vresa maJ.n,et tout a,vec les, eruseignements çlu Ohrist rien de qui riesipireiest ras ·saisiié . ,pas ;plus les con,, commun. Nous ne 1POtLVO!lllS> ne powvons allier Il dM,au 1bon tu,a,via-i'Ueltif: Retourne la cili.er @serr.fule que RllOUJs que je i'!a:i,donnée, jette •le grria,in la i:ustilœ a,vec l'ioJustiœ, la lumière avec Q,esillù.ion . C'est bien; ialtorsje vieilli- l'obsruriié. » ·, ·je fero,i ,geim1ie:r Œegu,ai,n :etmûrir A la base même d'LIIsocialisme, il y a la 111éga lion, de noo ldiogmesesse.ntiels. Plusieurs nte. 1Et ,qua'll!dil sera temps je t'a· de vont ,se n!crier en noU1Sentenda,11lt!p311"ler ai et j,e te mr.a.i:R•ooueill.le. œir le ,socialisme sa1 ii Tevêtir dïnla sorte; 1 :p Seigneur! r-egia,r,dezaJU,Sis,ilie 'Ohiam nobreiâme: faiœs iplluspour e]Leque oombraibles nuaDices et des hommes de bonLE PLUS PUISSANT TBLESCOPE 1ed1iamip ideW . 1Soyez vous:-même ne foi croieot poll!Voi:rdocmer leur 'llom aux C'est celui qui vient d'être achevé el q11f · ,qui fail:l'OUJre et .qiui sème; quie je groupemem.t.s.sociati,s•!'essans cesser de prati!ondiocme maiuteoa!lt au g.ra-t11d obsenatoi en mo1i rviotme mavn béniie,g,UJemon quer le'Lllrire1igiom ,Mais ,si nous: jugeo11s le de Mou-11:t-Wiusonaux Etats-Un•is. Ce ttle •s'é~a1noe ,aiw-,deviant du, s,oc, 1qu'a- sooi'alisme d \a,près .ses chefo les, iplu·sinfl~ts, cope a u~1miroi; com:ave pa.rfaitement la joie i1} LPeç ,oiv.e Le graiin' ,de la gi11âce d'aprè•s ,ses manuels les, plus a,u:!ori,sés,,dia· et do,nt te diamètre ou, comme disent les ' rélpairudiuJs, nous , ,qu'N 1 n e 'l.1ésii1ste piaisà :vio ·s -divi- près ses jomlllaux les pIUJs \ro110t11CS, ,l'ouverture , est de 2 m. 54. C mifh.1ier1:ceis, et quierph.t ,s ~a•fldil chain- coos ta tons •q,u'il n 'adrrnet ni J:'orig,ioe div ilne la phis grosse .pièce d'optique de ce g!llft lhymn!e,q:ua,I1Jdvous vie11 .drez J,e de !·Eglise chrétienne, ni l'œuvre du Oh,rist qui ail été travai>llée. Quani _à ,)~ tonguut Réd'e1rwteu,r,ni le jugemenit au ,seuil de l'·aumême du télescope, el•lc est d e11v1 ,roo 40 minnier. tre vie, l1lÎ même lïmmor.talité de l'âme· il ne (Paroissien du Cultivaieur ). tres. ni OieuJ ru·sa IP.rovidenœ et fai-t taible raveu,f! C.e gigantesque instrument est desliM se de .tou1 le chr,i,sfü1.nismetralditionnel. Sans 1110111-rer d-ans 'le ciel mai.nt déta,il qu'onnadoute, les .socialistes nous iréponlkoot que la vailt ipu observer jus.qu'ici. .Gest ainsi que ~ vie re!ig,îeu:se e&t: affaire ,pers()(l.Delle. C'est grâce à ~ui, on pourra voir à la .swtace de e qui descend• de la moncomme si l'aavaJa.n.ch la lune tout objet ayant ,LIIIlece11tai~ede nêUN PHlLOSOPHE tagne, etTIJPOrlandles hommes, les maisoos, Mon ami Du,r-Ou!Zelest u11 sage, uu 1yue tres de dimension. Si donc i4 y avait dansla ait de ~·Exlwrtaüon de NN. SS. Juine u,rt cou,rs d'eau ou des bourgadee. les culbu.reg , ,prétendait, :pou:r s'exou,ser, que lrè ,rare à reJLcontrer. Evtques de la Suisse aux fidèles de ses victimes n' ollli qu'à cootin11.1e.r de vwre - ,La vie, d'i-t-H , il u ·y a qu':à savoir 1~ qu,i paraît -bien i111proba'ble,d 'a:prè-stou4 diocèses, à l'occasion de la -Fête chac-uaiepou.r son rpropre compte . . . Du resprerndre.... En 1917, une ~ornbe cre~a 'le !o'.t q,l·oo sait déjà , ce grand télescope le mett 'éraled'actions de grâces 1920.) de ma maison. ,C'est :Parlfa1t,;pensa1-ije , cai il en ,évidence. 11 -ne reste .plus qu'à a.tt te, qual!ld ou, co1rnnai1 les doctrines foodamencroyoo,s iren~plir ,un girave d.evoilr de au,rail pu la <démol:irtout eintière. . .. Mes tales d1u ,.sodalisme, on doi4 avouer que ses 111ainlenant les résuHals que •!es a~tr011(181d charge eu ·vou,::i\~ooçant le ,pr,i.ncipal !I'eprésen1ants ,sont ,s,iinwl habits sont LU1!Peu éméchés, e:t ,j'ai ulll beso1-t1 américai,ms tireront de ce géant optique. ement logiques, non · de la pa:fücdms notre pay.s: l'espr:ifl se·uleme11 t 11=einl de -chaus•suires ,n,euJVes.Eh biee1, je rie 1t eu res1'anlf:é[,rangers au: chrlstfan.i.s• • .,, . i 1 f,nu'Ctio11J rév0Iu,tiOOt11aire tlon,t le sociagrogme pas: j'at 1em'<ls.la 'barsse.. . . S"1'l· ip.e_u, me .ré\vê'1é , mais en le combattant de :loures :j: Cherchez les vertus chez je me I'éijouis pou-~ les ~a111ards~~·ns ?,ublicr COll1illJ\lnwst~ s~ fait, o"'ver!ement cm su- leu.r,s fo1'C'e5•, ,Jeurs a mis \es ~:>elttsn)oi1s .. , . S t·I fa 1l benu, vices ci1ez foi.
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····Le Péril social
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