Supplément No 08 1920

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3pplémenfdu 3' 8 de ,,f &cote"(1920) 0

120 je me félici:te pour la patrie, car (e soleil m,a,iolenir la confümiœ par tous les moyen s . mûrir les épi·s de la plus beHe des récoltea. e i l savait bien que c'était de son Et, c0-1001 . .. Canicule? Que ,Je cieL soit béiai... pee. mlourage que par !aient les in11pressioos !es clant ce (en.p s on ne gas,piJle pas le charboa p'.us vives , c'é lait s ur son enfou 1rage qu'il s·oc ... Le pain n·est jpas très b1anc? Mai5 œ cu1pait tout dalbord \ie IJ)rodu.ire son efüt. es,t irn\1nin1ein,tpréilérab'e ,à iùn 'j)as m111ger Un jourr, à midii, i,t se mit à tab'e ,pa.nni du tou ,t!. . . Ma .femme ,se plain! de ne ses oilfic ie,rs. Tout le monde était lurgubre. poïler de oos de soie. - • Tant mieux C'éliait le début de la batail,Je de Ja Mam~ , les nouvel'les étaient 1!oit1, d'être bonues. 0 ,1 chèire, on vous remarquera 'beau,colllP . . . f;l,le gron 1de... Ora .ge . . . . tempête?. savai t peu de chose et ce ,qu·on savait u'é la it je swµporte ,lout: :je pr'éière ça que 'l)ay pas e11courageant Les oMi.cie.rs l!l·osaient ·lever i' impôt des célibataires .... Pas de domesc les yeux su r leur che!i, de peur de lui laisser -ques?. . . Réljouissons~nours: on n ·est ja1111 voir leurs dou~es et leurs inquiiéludes. mieux servi que par soi-même. . . . Des ÏlllTou t à coUqJ, ils ent~udirent des éa\a.ls clc pôts formidables?. . . Et11Cha11,té ! . . . Co:1j,• voix . C'était :Je généra'\ qui faisait uue scène seraient-i i!s p 1u,s écra,sa111\,ssi nous avions N au oui sinie,r parce ,qu'il avait servi des .p~vaincus! dreaux trop frai 's et ma·l ,ouits. _ Je voL~:ilrais vous voir , lu•i dis..je. Les olf,ficiers n'osèrent rien füre. M3is , avec un bon rhtmie Ide cerveau .... ap rès le repas ils ae ,parlèrent pas d 'a1dre - Toujours saVisfaii, mon cher: je P"" chose. serais à ceux qui · ont u,ne ifil.uxion de poilntlf Plus tard dîoant chez un de se-s ain:s, JOillfre s·mt·et;~fü demander ·s 'il avait ~oujours é'é bien secondé auitom de Tui. LE PLUS PUISSANT TBLESOOPE - Ou,i, mais to.ut de même, panloi s, mes C'est celui qui vient d'être achevé et qll oificiers doutaient, ;pe11ci'aien~ con i iance. Je !es !ondionne mainteoa ,nl au gra11d observatoire sentais ébranf é:s, .je com;prenais 1eu,r doute , et de Mou,nt-Wi!1son, aux Etals-Un 1is. Ce téle. je rie sa,vais wmment les r~prenr.Ire , les galrope a u111miroir cOt1JCaveparfaitement laill va.nise,r, 1< fans le désarroi où nous étion -s to-us et dont 1e diamètre ou, comme disent les a Un ,jowr , :J)efldaaiit.Ja ,bataille de 1la Mar-1!è. ie tronomes, ;]'ouverture, est de 2 m. 54. Cesl e l'es vis si mornes, si <lése,s,pérés, q,ue Je 11 trotw.ti rien de mieux que de faire u~1e s.<:èc1e 'a jYlus gros-se .pièce d'optique de ce g!lllt qui ait été travaiHée. Quan:t _à iJ.a ~onguear au ou•i,sinier pour mie aMaire de perdrea11x même du télescope , eMe est d en:v1roo 40 n1'o •Les uns forent diéigoûté<sde 1111 ,goir.1fre r1ie, ·es autres foren'I ra &surés pa,r mon ca-h11e.MJ i, tres. Ce gigantesque instrumeut est destiM k (ous ouiblièreort: un mom~n ,t :Jeurs crainte s et montrer dans 1e ciel maiut déta,i1 qu'on n • je tes ew, de oouveau da.ns la mai11. va iit ,pu obser-ver jusqu 'ici. ,C'est ainsi que ~ grâce à > lui, on pourra vofr à la .s-.illiace de la 1une tout objet ayant ume œota,1~e de 1M" UN PHILOSOPHE tres de dimension. Si dooc il y avait dans la .M.on ami Durrouzet es( un sa-ge., uo 1yipe lun•~ ut' cou,rs d'eau ou des bourgade&, ce tr ès .rare à reucont ,rer. qui paraît bien improbable , d'a,près tout - La vie dit-i'l , i1 n'y a ,qu'à savoir la qiù>n sait déjà, œ gra nd re!escope le mettrt prei1dre. . . . Èn 1917, ur.ie bo,mbe creva ·le toi i en ,évidence . 11 ne reste plus qu'à a.ttmdrl de ma maisOill. ,C'est :parfait, peu,sai-lje, car il maintenant les résultats que '!.es a~tr au,rai'( pu la idémoi:ir !out e,ntière .. ·. Mes américai -n s tireront de ce géant optique. h abits sont tw1!Pelléméchés , et j'ai ulil beso in urgen! de chall6•Sll!res ueu wes. E h biet1, je (le grogme pa s: j 'a t 1einds la 'ba,rs,se. . . . t p.e _u , t Cherc he z les vertus chez je me 1'éiou•is pour les canards &a·ns oublier vices chez toi. •leuirs amis Jes ax ti!s poi ,s .. . . S'i l fait benu ,

(fu!l.

.

s··l , '

Actionsde grâces

brepticement,

le propagatewr.

:Le ,sooialLsme

ne dévoile ![)a'S/ foujou ,rs ,son vrai ,ca,ra,otère; même, IJ)OLUra-fürer les âmes droi1es soU1VeniJ< il se prétend fils légitime d1u chri.stiaoisme'

)'\on âme, élèrv,e-to.i, chante ,l,e Seiur 1a,upllus h'aut des ,oi,euiX . alors que, par ,Sion prinlOÎ[)e foodamenital corn~ f1donne aiux ,vents 1'1aiile légèr,e, ,qui me pa·r ses doctJ·im~s, iil en est l'-iirréd1U:ctihle fa sève ,dain1sfoute sa •orélation. Il ell111e11T.Ù . me il'h,iver et ,comml:l!nide au p.rinQue le ·so.cialisme et le chri ,sfranisme soieot . de ,11émimeir [:a IJJaturieet de roud.iamé~ralemerut opposés, !Léon XIH l'a dit, il 1Jes ,s:ou11ces de Œa1\1:i ,e. y a pa,ssé q1Uairanreans, aw momen,t où tes so· a'ba1bS1&e ses Teg1alfds,,et lia nlature ciahstes commen,çaieirut à faire :parler d 'eux. ,·n~;1iJ],sou111it, et lia tewe ,revêt sa • !l..e·serreurs ôu soci,alisme, observait-il, n'ont e paimre; i-1ouvre sa ma,in, et rout a,vec les enseignements çlu Christ rien de 'lui resph,e ,est 1rns,saisiê. commun. Nous ne poUJVorus, pas plus les contmV!ailleur-:Retourne la cilier eo,semble que i!lJOUJsne poulVOns allier dit ,au 1bo111 la lumière avec que j,e t'ai -donIJJée, jette ,le g,r,a,in la ,j.u,stik:e a,vec l'in1j11.i,s~iiœ, ile1si~l,on.C',est Men; ia~orsje vien- l'oboourité. » ·, je femi 'gieiimerUegirain :et mûrk A la base même dui ,socialisme, il y a la nte. 1Et ,quand i111se11a temps je t'a- négation de nos !dogmes essentiels. Plusiews ai ,et j,e te dirni : R;eooeiUe. vont ,se 1-écrier oo llOUIS eoteodant pai!"ler de la sorte; ca.r le ,socialisme s·a,it :revêtir dïniigneur! iregiélJ!idez ,aussi 1e ch1amp no~De âme: faites iplluisro-urr,e1fü,e qÙe [!Jombrables ll!Ua[!JceSet des hommes de boo1edl'amp de W . ,S,oyezVIOUs~même ne foi croient poU1Vofrdonner leur nom aux · ,qui 1a:b:oUJre et qu,i sème; que je. groupemem,ts .socia!,i,sfos sans œsser de pratile en moi 'V'otr€l maiiinbéJll~e. gru1emon quer leur ,religion,. IMai,s si nous j~ons . ,s'éhainœia1U :.ideviant du, soc, 1qu'a-

joie ~l1reçoilvele g.raiinde la girrâce , ,qu'N ne ,res,i,ste pias à vos div1infhwnces, et q·uierpl:uisfiait1dil chanthymrue ·q:UJarud vous vier;drez lie 1mer. (iP.aroissien du Cultivateur). 1

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Le Péril social rait de ~'Exhortation de NN. SS. Evêques de la Suisse aux fidèles de diocèses, à l'occasion de la -Fête êrale d'actions de grâces 1920.) croyoo,s rernpliir wn g,rave devoi :r de cha.rge e1t ·vou.s ldilitollliçan1:le .princ lpal · de la paitx dans uofre pays: l'e,sprî-t trudion révo~uM0011,ai.redoot le sociatomJlJ\lni~te .s~ fait, ou;ver!ement ou su-

socialisme d "après ses chef.s, les, plu's inf!utn .ts , d'après ses manuels les plus a·u:torisés -, d'après ses .joumau x les plus, r~a,nrdluis, nous constatons q,u'il n 'admet ni for:ig,ine diiviine de l'Eg lise chrétioo.ne , ni l'œUJv,e du Oh,rist Rédenw teuir, ni. le jugemerut au seuii.l de l'autre vie, ui même tïmmonta1ité de l'âme, il ne veut ni :Diel.l)11Ji•sa tProvi 'denœ et' fait ffllble rase de .tout le chr ,istianisnte tralditionneI. Sans doute, les sociaHstes nOUJS · réiporu:Lroo~que la vie religlÎeuse est affaire personnelle. C'est comme •si l'avalanthe qui descend de la mootagine, etlljp'O,rtant les homme ,s, les maisolills, les culttures•, ,prétendait, :pour s'exouser, que ses victilmes o·onf qu'à continuer de vifVre chaou 1ne pour son :propre compte . .. Du: reste, qua1t1d OltlJC011111laî1les doctrines foodamentales <lilll,socialisme , on doit ,avouer que ses représentan!,s ,sont ,si,nwlemeot logtques , non seulement en resfanlt é('l"aogers ~l'U chrisUanisme révélé, mais en le combattant de toutes leurs forces ·,


122 •Le socialiisme détruit la prO[)Piélé privée, sous ,préte,xte de sruwrime,r la misère et de rendre les hommes ég,aUJX , Or , .qru,eveut le christilanisme? Sarns doute, il condam111eet il a fou.joors corularrmé ceuoc qrui redhe!"Chent les bénéfices excessrifa, ceux qui possètieu1 in· .jurStement, ceux ,qui. ga~illent leurr fortUJne sans tenia' ·compte des loics de la cha.ri,té. Mais déià dans l'Anrciern Testament. Dieu dis •ait: « Tu ne voleras ,point. Tru ne convoitera,s :poin~ la ma'Ï•son d~ fooi prochain, n1ri soo bœut , ni son! •âne, ,ü •r,ien de ce ,qu'il ,possède». Jés'IJJSa for,mellemenJt cOOJfinné ces interdictions . [ /!Eglise catholique, gardienne de la pa•role diivine, ,a .tou~ours, elle aurssi, mis en hotmeu.r les mêmes en•seig,nements. Léon XIII rn1Ppelle que « le premier fondement à poser ;par <too:sœuoc lqjui veulent sincèrerniem.tle bien du peurple, c..est l'i1:uviolabiMé de la :propriété privée». Pie X répète à son tour que « 1homme a reçü cle la ,nature le droir!Inoo •seulemen·t d'flJJSerIde :ses biens, mais de les posséder réellemoot, :peu importe, du resr!e, quïl les 2.it acquis par :u,ne donation, par oo hérifage, ou pa,r •S'Olli travail» . Le socialisme mine la famille jusque dans ses couches les :plus !Profondes . 1l dég,.rade le mar,i,age, non .seulement ,parce qu'il lui enlève son cruuctèflre ,sacrament!el, ma,is parce .q,u'.il l!l:e le considère :plllls .comme,indissoluble et quïl ,préconiilse l'union libre . Or iout autre est l'attitude de l,a sainte IEcrüuire. S. Paul, aux yeux de\ qrui le maria ,ge est un g:rand mystère , à rC3.IUise d~ ,ses rappoo-l!s a:vec l'turnioo du Christ tui -même, ,in,terrdit à l'homme de sêpa:rer .ce que Dieu a uni'. ILe ,sodalisrne sulPJ)r•irne les droits et les devoirs resipecMs des paren (.s et des arfa_rLt .s, des su;pénieuTs et des inférieurs, au nom de l'égalité. Nous croyons , nous chré"tiien,s, que les hommes sont éga,ux, parce qu'ils on! la même nafuire humaine, J.a même dign ,ité d'enfants de IDieu, les mêmes droits à la Jus:lice en ce monde et les mêmes des·tinées éternelles. Mais n-o,u,ssa,vons aussi q.u,iil y ,a, dans la famille en, pa:rliculier , tun ordire voulu par Oieu « de qu,L toute paternité tiire son nom sur la terre et da111sJe ciel ». L' Apôtre nous

*arrés, ;plu1s ou moins ,in<COOsden,ts,se lais dit!: « ,fnfaruts, obéissez ~ vos pareuts dansle Seignem. Honorez votre rpère et votr e mèrt ,ini prendre dan1s ses pièges et favorisent ses afin d'êfre heureux et ® vivre loog,uemenl progrès. Ou:vronrs les yeux. ,Les bases de noQu ·anft à ,vous, patre111is , ne .soyez rpa,s d11r1 ie socilété sont minées, et ·si ceux qui, prépo· awers vos enfants; mais faite.s-les obéi.r daoa aésà sa garde, oot le devotlrr de veiller sm elle, s 'endormefl.lt dan s ,llllle sécurité tromrpeule Seigoeuir. » Eniiin le socialisme proclame .sans réserve ,e, 1ouit l'éc:Lifü.eun jour, s'éoroulera. le droit à la révolution, laissant le ,peupleJi. II. bre de remerser les ,pouvoirs légifünement établis. Il veu~ la lutle des classes et marche, ,L'heu,re es•! pairtie:u,lièrement grave. Nous en fuiûsaut au· besoin régner la terreur, à la ((Jll,jn.i,ronsles ;pouvoirs publics de ne rien pire de toutes les ,giuer.res ,q,ui est la glUerre taireq.ui pwisse favoriser le socialisme comcivi:te. Bcou'tez aru conüaire ce qu'enseigne la 1IJl!lÎS!e. 0111le ifavo.Piserait 1oll!t d'abord en Sainte Eol"ituire « Que ;tou( homme soit sou- ~lanrt les Fondi1-ions de l'Btiat et de la famis au0<:auforilés supérieures; cair il n·y a mille, en org,ani&1tt1t1inSrtriociüonet l'édu;œ ti on poiurt d 'autorité quii ne vienne de Dieu. C'tsl uns t1enir c~!e des exigenrces de la relipourr,quoi celui quii résiste à l'autooi,té résiste 'on olirêtieame. Il 11e sufüt rpas de répri ,mer à fordre voulu :par le Seigneur et il s'attire item:pselll te~rtl/psune émeUJ!eà coups de 1sa, un châümernt. 1Do111nez à chacun œ qui lui .re, , de même qu'il est tro.p ta.rd, quand on vient; payez l'impôt à celui qui· a le droit de 1'\lt dompfor un fo!"rei11tdéchaîné, <le wnrsle pré lever, ho11[()1fezcelui qui mèl'ite l'hoo- *1Jireà la hâ.te quelques digues dans la piainem. . . rRendez ·au sou"/erain œ qui est au lle, C'es<t sur la montagne, à l'endroit même souvera,in et à Dieu ce qui est à Dieu: • . L'E- où le torrenlt se forme, qu'il faut fair-è les premiers tr.avaux ~e dléfense. glise, d'accord aivec la Bible, interdit la ri·volte a.ribitraire .cootre les pouvoirs constiNo:tr-e pell[)le a sa logique naturelle. Comtués. iElle n:1ouiblie pas, :pour cela, ,q,ue les l)ellit 1vou,lez-,vous qt0il ~béisse à l'autori~é, Saints Livres donnent aux goruvemauts de 91ïl resiPOCtel'ordre, si , dhaque Iour , du haut sages d•i·rectlons: « Sachez que fautorité vous des .chaires OUI dran.s la :presse , on dénigre a été d.bl1ll1ée ll?a·r Dieu qui :pèsera vos acks aystémaJliquemelllt les priinci,pe5 tra.clitionrrels et vos pœ,sées. ,Minis~.s de ,sa rpui.6Sallœ, il christianisrme ffii seuls sauveg,aroent l'orvoUJS devez gOUJVerner équitablement, voua dreet l'au1:orilé? Totllti pourvoir issu d 'un devez observe,r pour ,vou,s-mêmes la justiœ, uveme111trévolutionnaire ou carpable <le .se soos peine de voir le. châtiment fon,jre sur compromeltre avec la révolutioo tremble sur vous, ierrible et soud'ain. Les petits obtien- JeS assise &. Allons rplus loin. Le pe'l\ple 11e dront une fa-0ile miséricorde; ma,irsles grands msentira .jamais à modêrer ses a.ppétiils, s'il seront r,i,goureuisemen~ punris. » toit ceux quïl appelle les ,riches, au lieu de Avec cet oosei!l1nement, q,uJ sait mettre ell *inner le bon exerqple, afficher uu luxe proéviden,cP. les devoirs rres.pectiis des uns et des nt ou d~ser sans mesure . Le peL~ple au1tres, le ,socialiisme est en ·corntradiction llll· 'aurafiarnais le goût ~u t,ravail .s'il .peut souper à bon diroit ,que ceux qui le ,pre111nen.t nifeste. Il reie'te les éléments ,primordiaux dl1 christiaa1i.sm;: or'<:lrresumalurel , propriété pri· leurrservice ahel"chent à l'ex:ploi1er. Le peu vée famille hiérairchie sociale . Même lorsqu' ne rpOUJl11'll/ Iarmais •aimer ceux qrui lui corn, den:t si,, ne ,aisant aucun effort pour com, il ~réco111 i.s~ certaines réiormes légitimes, il . e ses beso,ins , ils pnt l'air de se serveut forœr la marche nonnale des éVP' de LuJ comme d'un piédestal pour leur meu1is. Il se rflatitedie réaliser son rêve de de>ïsme. Toutes les classes ont· .Jeu.rs obligaminaiioo da,nrs 11mavenrir irès proche et ~ s pa'l:tiou.Jières. Voulons-nous co.rriger , j:ugiue les mas,ses. d)a,r la v10le1nce.Comme iorer les conditions de la vie publique? tr:a,vaille sans relâche , beaucoruip de patWRI

Rell!d{)11JS di'-arbordmeilleurrs les !hommes. Pour iqu'une génération nouvelle ·se lève, rplus génfueuse, ;plus dévouée à la rpatrie, ,plus conscieOJtede ses devoi,rs, il .fau<ten premier lieu qu'un esprit nou,veaiu ,pénètre la société l'école, la famille. Nous s~mmes menaœs , d; pa,raly,sie et de mine . Voulons-nous •rester in.actilfs? La orainrte du remède .serait-elle .pllllSfor~e que le désir de la giuérison? . . . L'on fa~oriserarit ee.1core le so.cialisme en restfreignant la liberté d 'acti~ de rEglise, en l'err~hmt de r;éipa,ndreles docl:rines de l'Eva111gile,hor ,s desquelles nul salutt .nest pos sible . ,La liberté, certes, e.s:tun bieo trop précieux , ,elle a été payée tr~p cher pour qu ·on la ,sacri~ie au œrp.rice du premier venu . Mais la lilberité 111 ·'est (Pas 'la liœ11œ ni le dévergornd«ge. 1Dès que, sous couleur ide libe·rté, l'on veut tlé!Ployer l 'étendard de la ·révolte, répandre p.es théories il!Jcendiaires, at(enter follemen1 à l'Orrtirre'P'IJ!b1ic,~ès ,qu·oo veut, en ·un mot , la liher'tê de détruire, on (perd s•es dlroits. Ne semble-t -il pas, trqp souvent, que la rporte s'ou v:re toute farge aux fauteurs de troulbles, alors qu 'elle se forme aux gardiens de l'ordrrej? :Ceuxsfü seuls d:oiven/t être eru:ouragés q,u,i, dévoués aux intérêts du christia,n.isme et de la rpatrie, .travaillenrt au maintien du caime et de la paix. 1Puissent les Confédérés le comprendre touiolllrs 1mieUrX! L'état l])rtSsen,tdu socialisme nou :s ·remet en mémoire l'histoire d'Holopheme. ~ v,i.Jles sans nombre sejSOUllllirenta,UJtrefois à ce tyran; plusieu.rs d 'entrre elles allè'rent jusqu'à !accueilli r joyeusement , jusqu'à le fêter .par des ie]lan1s et dres danses . .. . Seule, une ,pe· Me ville, Béthulie , résisia si bien ,que, sous ses murs , ,Holorpheme ,perdit non seulement la puis,sa,nce mais la vie. Peuple chretien 1 ag,is comme ,Béthulie. Tietl>S~êtè au socialisme . Ne te laisse pas !Prendre aux paroles mielleuses de ses <lhcl,s ; voi,s, S006 les .flernrs dont ils te cou1vrent, les efforts qu'ils accomplis· sent pour te ra:vir les biens les !plus précieux : la religion, la famille, la prqpr,ilété, la paix pu!blique. Te jpromettraient -ils le mon.de en1ier, ,1,une ~vrai ,s :pa,s les suivre. Si les tenlq)s sont! troublés , trava.ille avec plurs d'énergie à


125 l'édiifice de la vra 1ie civilisa!ioo, comme jadis les ,Is,raélites, au milieu, même des horreurs de J.a ~ .œrre, relevaient leur temple. La base sur laquelle ·J:liOl.liS !bâtissons, c'est la croix du Ohiri,st. Elle est, suiirvaontJe mot de S. Jérôme, le seul !fondement solide pour le ,genre humain. Il y a rplUiSde quime siècles, quand les Bairba·res envahissaient l'a ,ncien monde, un Père de Eglise disait: « C'est à cause de ·nos péch~s que les Barbares varais,sent forts; ce .sont nos fautes qwi.iont 1Vai,rwunos armées. L'empi~ s'écroule et nious hésitons encore à suJWrimer la cawse de ~ou,s uos malheuTs. • Ne tombons !Pas pans les· mêmes er,rements. Ne reculoos devan,t aucun sacrifice pour sau v~r notre prie. Que .ceux qu,i' sont restés à l'abri du: socialisme se pénètrent de .plu,s en plus des v,ra.i,sprincipes chrétiens. Que ceux qui se sentent pris dans ses füe'ts, soit qu'ils aien~ ~ê g,agnés .par ses promesses fallacieuses, soit qu'ils y soient entrés par contrain~e ou par ;pewr,se hâtènt <t'en sorlir. Contre la révolutioo menaça ,nte, fol'1!tlezune année for te et comlJ)acle. N'entrez (Pas dans une organisation ,que l'Eglise réjpr~e. Ne restez ,pa>sdians les ·rangs de ceux dont les doctrilles s'O!p!P(r senl au oh.ris1ianii.me. Ql, ne peut pas être socialiste eJt catholique en même terJ1),s. Ceci posé, suivant l'exemple de nos Frère~ les aultres E'V'eque,sde la chrétienté, nous nous croyons olblig'ésde vous donner les di1"ections suoivantes: 1. Quico~ue recoonaît le socialisme comme système, admet les iprincipes fondamootaux du socialisme, ou favorise intenitioonellemeflJtle socialisme, ne se trouve pas dans les coolditions voulwes rpoœr Œ'ttevoir dignement les sacrements; 2. Qui~ue, salllSprofesser iniérieurement Je sociali.sme, sans avoir l'intention de le favoriser, fait partie de grou1peme,nts socialiMes, pou,r év.tter à lui.JJllê,meet aux siens de graves dommages, est dlans une situatioo: an~rmale. Il ne .peut y rester qu'après avoir discuité minuhleuseiment avec le curé de s11 pa·roisse les iraisons qu'il a d'agir de la sorte et les condiltions aiul(iquelles il peut le faire.

J

Telles sOOJtles règles que notre conacieaic. ,nou.s ordonne de vo us .prescrire. En les 911(. vant, vous éviterez la mi ,ne matérielle et spi rituelle que le socidi,sme porte fatale~ daru; son seÏiJl,. Mais ce n'es,t pas tout Nous avons un au1re devoir à !femiplir. Au nom de la charitl du Chri.st et par amour pour notre Pllrie, nous vous s~plions de prier aux inteolioaa de ceux qui, séduits par l'ap,pât des avantages tempoirels, suivent les mauvais prophètta et s'ex:posent à ,perdre la foi. Priez, afin,que ceux que le socialisme a déjà pris c~ sur la Pr.ov ilcl.en œ d~,vine et soient assez coumgeux ipou•r rompre leturs lienis. .Priez polllf notre citer (Pays, répétatrtJa prière diu .B. Pierre Canisius: • Seigue ur, éloignez de nous les ·mauxque nos fautes ont inEri ,lés; con.jurez les dangers de l'heure pr-ésente e1 œux d·e l'avenir; délivrez-nous dt& ·révolutions, des g,uer,res, de la famine et malheurs pu.lblios.• P.r,iez pou,r noo gouvernants, afin que, dirigés par l'Esprit-Saint, ils n ·entreprennent rien qui ue soit utile au biert suipérieur de la :patrie et à la gloire de Dieu. Aux ,prières 'joignez les ,actes. Nous vous recommandons particulièrement les œ11.,_ catholiques sui1sses qui soot le moyen pos1til le ,plUis pra.iiilqure(POUr arrêter la poUJSiSierf. voluüoo111aiTe.1En les .soutenant, vous travaillerez non seulement au maintien de la foi, mais au développement du bien-élire. Que le Dieu fouf~puissant, maître du sort des iPeU!Ples,glllllie notre patrie au milieudel boulever,senrents a.duels, comme il a protfef nos :pères au couJrs des ,six siècles de notre histoire glor ieuse. « A lui seul, par JésuaCh.,i,st Notre-Seigneur, gloiire, majesté, lorœ, puissance, dès avant fous les temips el main· teoanit eitdans les siècles, A~n. •

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Elisabeth Leseur Bien ,peui de femmes on<!eu, su.r lellŒ'~ li.nHue:nœ que prend auijou,rd'hui El~ Leseuff,ei, pou!f en, trouver une seni>Jabk,il

fa,u.dra,i1f remon .!er au,X!grandes abbesses du moJffi"'âge, aux nobles saiiinies qui créaient autoll'! d'elles touit U'llJ mouvement d'opinion et uncourant ver~ lf>ielJi.Je ne sache ipas qu'auC'Ufle Laïque, qu'auouJ11efomme du monde ait été pour ses contemiporaines, et même pour sescoJ11'enWoraiialis, ·œ qu'Eli1sabetti est devenuepou,r les âmes !deooke temps. Les ou,vrages qllJÏ nous la révèlent parais&ftl\ aw moment où nous avons le plus besoin de foi, de force, de lrnmière, et ils répon,dent à un si •réel e t pressant besoit11Jque les &litioos qui se 9Ucœdeut sonit toll(jou.rsiépuisée s. D nly a pais six -ans qu'elle est mode, et soo noma Te1en1N1 daiI1stou,s les pays et daus tous les milieux. Rien de plu.s girand et de iplu,s touchan t que l 11L11111ifüé avec laquelle soo mairi la iP:réseuteau lecteu,r, el, après avoir dH tout ce qu'il faut ipou•r la bien mettre en lumière , il s'efface, et la lai,s se parler pàa- ·ses nomb1·eux

lorits. Quand •Elisabeth se ma.ria eru 1889, à 23

ms, sa vie catholique était œlle de I.a plupart de~jeunes ,filles d'alosrs, eil soo mari lLhipromi1la lihe<rté l!)OUJ11la i!)II'aHquede sa religio11. athée même, il croy,a.nce a.uprès de sa nlégatiou, et il s 'ingéo.1ia à lui enltver la .foi. Huit ans plUJStard eo, 1897 Eliubeth est a,rri ,vée au :protest~1isme libéral qui,, t11ot11sd'i,t IM. 1Leseu,r lui-mêm,e, n 'était pour elle, pensait-il, qu'une étape vers Ulil agnos.Hciisme rald.ical. Il pensa alors en finir 111e boone fois, et pLus raipi,demen,t avec ce quipou,,.ait lui rester de CPoyances en lui faitaot lire • Les OrigÎllles du Ohrisiianisme • , de Renan. Mais, ,comme ,Elisabeth av,ai.!· une lotelligenœ rema rquable , qu'elle ét,ait m1e lmeloyale et sincère, ce qu'elle trouva dïnlin~érités et de coo.fr.adicticms da11s œt oul'l'agequi a ébra11lé et déimi,t les, croyanœs del·ant d 'âmes, la sauva. Elle était de boame bi, de bOll!lle·volonté, et, se.niant devant ses ,as l'abîme de lïmorédulilé s'approfon.dir, elle fouluit a van:t d'y glisser voir ,si elle était dan,s vrai, et, coosoiencieusemoo ,t, elle se co.nsal à l"élulde d~ la religion, Mais, ac:utidérical, incroyant,

ee ipwt longtemps su,pporter

1

uine

Elle lut les :penseu~s du ca.fü0Iici-S1J11e, les saill!ts, les mysüques, et y iretrou,va une toi pl u.s vJvaœ, plus raisoonêe, iplu,s grande que celle de sa jeooesse. Elle fü seule ce travail, et ce n ·est qu 'en 1903 qu 'elle Tencoo'l>ra le ·religieux quj devait deven.i1r ,soo di·recteur , et l'aider dans soo asceal!sioo ve,rs la sa,irn/eté . A peine iiut-elle en possesision de la vérité ·qu "elle s e sentit rune âme d'apô tre, et que commooça pour elle une douleur que nietn d'iciba ,s ne pouvait calmer . Ne formant avec son mari _qu lU111cœur, i11ese quittan t jamais , vi·van.t Jusqu 'alors dans une parfaiie io.füni!é ide penisées, la voiici obligée de ,renfermer en ellemên,ie ce qu 'elle a de meilleur ca;r son mari hi s~ntaint :!out au,tre, et perdu; .pour la libre : pensée, la prend ,poUJr cible de ses railleries et de ses orirtiques, de soo. s·c~plicisme, eofin. Ce fut le dur et loUird calice dont l 'amer.turne lui ,restera tou1jou,~s aux lèvres; ce furt sa souffrance de tous les instaflllls que rien ne pouvait dds traire . Elle la irelliferme au p1us profond d'elle-même, et ce n 'est qu'à son « jour irial • qu 'elle co.olfie sa peine dont nous sont· mes 1en.tés de nous réjouir, i!)Ulisq,u 'elle uous a procwré tant de page s admirable s, dont la lecture devait, un ,jou,r, conveir,tir son, marci. Con.nail,re et aimer iDieu comme elle Je cornltlaissai t et l'aimait , et le voir méconnu et blas.phémé auiprès d'elle, fuit sa plus lourde croix, et c·e&t en la porta,nt qu'elle devÎln~ Lbn e rédemptriœ. S"étant oiferte pour le salut de soo maTi à touie sou:ffrattœ, et à la mort même, elle fllit une douloureu,se, mai,!l aus,si une âme de p :lix, de dou.ceuT et de séréni té, paorce <jue, au, lieu die regarder la souf.frain.œ comme lli11eennemie, elle l'envisageait comme une messagère du ciel. II faut remercier Dieu de ses _épreLLVes, car ce sonrt elles quiÏi lui ont pe11mû~de si bien sOClJderles âmes ., et üe leUT ,prurler le langage qui relève et fortiiie . Tout ce qu'elle a écrit est admirable, car, c0i11naissa111t les âmes de 500 époque, ElisabeilJ1 est pou,r lllOUis. un guide et u:ne lumière. Il y a pour des années de médiitation s dain:s S03.1 " jo,i.rJ1al• dont je


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126 blime de tous est qu' ,il deviemie wi · chrétu.t rie vewc d1er que ce couirt passage qui monet ~ saiirut.~lie_ le l~t ,a dit en se jouant, tll t,re son amour de Dieu, du de-voir et du proso,una111t,maLs i.ama1s elle n'a discuté l'l!t chain, maiis c'est fout ,qu'il faut lire: lui; ,jama,is elle n'a faiit de ·controverse, sachtnt « M'efforcer de rempli,r largemen.1: ml•n decombien le ,silence ro ,Oieu esit puissant. voiir, _diedomer à chacUJllimes e~[.ort3, mon quaind elle mourut, elle distinguait enlai !el11fJ)s, m<lil a~edioo, '1.llll a,coueil toojours égal et aiffable, fût..ce atu prix de sacrifices et d~ quelq,ues lueurs de foi et, coniliillflJ!een Diai, elle 1ui donna ,reojdez-vous aui ciel. Jamaïa, renonicement. 1Buis, olftrir à Dieu mon incaiei-'bas,, elle n'eut ls, coosolabioo de prier ·pacité , et accepter ,joyeUJsementId,être un .peu méco11nue, ou ipiwtôt d être vraiment « coin.· lu•i, de lui. commuo,iquer, avec le résulitat de ·ses méditatioos, ce fou d'amour de Dieu qui niue » avec mes failblesses, ma lâcheté, mes la dévorait. ,Elle n'eut ipas le bonheur s~ nombreuses ,imperiecliiorns. Sans cette goutte me de s'a .geu1ouiller au,prè.s de luii au ban,. d'amerhlllne, la douceur des tendresses enviquet e1.1JCha,risrtique , mais, d'I.IJhaut du ciel où roona .11 te.s ipou1rraiit me faire gfü,ser vers la noUJS aim()(lls n'Ou.s la re.prése111er,quel 11edoit mclles,se et la sati>S\liadiood,u «mo i». ipa,s être le ohant eti la ·,j,Uibilatioo de la recœ« !Mon ,Dieu, j 'accepte ma vie dispersiée, n~i,s,sance d 'ELi,salbe.thLeseur, car s'il n'a pas soU1VettLt contrai,re à_ mes dési,rs; œ mélange corrillTllUl1iié ici-bas auprès d'elle , elle le voit se rpax:iois fa~igant êrocc1.1ipatims, de relations préparer à immoler 1u.i..nlême, un jour, 911r sa•ns attrait, de .soins. A.idrz-.rrKJià •rem1plir l'autel la Victime dru Calvaire. Ellè demandait tous mes ldevoi,rs d'état, et à sa,uvegard'er ceà 'Dieu œ chrétien et un !.aint. li lui dOlllle pmdant ma v,ie s,pi,ri!uelle. faites · que sa11s un apôtre et un [Prê~re, un ,prêtre ipour 1#J+er. ces,se la oouœwr/demon accueil, la sérénité oité. de mon aitfüude, lia ooruté soll!fiante de mes ,Et en fermant ce beau liv:re, chante 6 l1IOII paroles, cachenit à ,te>us les misères de mon âme, .Ja pa!role que tUsaM, l\liil ,joUl1", le grand pau.vre corips, les clforts et les sacri~ice& de évêque Mg,r Turinaz: « Aimer, c'est se dco, moo âme. Apprenez-moi .à me faire toute à neŒ";se diooner, ,c'est souffrir; ,sou~frfr, c'est tous, et à devenir plus ·auistère au-deda111Js, eimlô{ ou .lard friompher. » vers moi ,seule. Pra:tiquer davamitage la mortiComte3se DE LOPPIINOT. fi0ation, &Urtout en esprit de répara,lfon. » Après de longues.et [l)OOli:bles maladies, les dernières années de sa vie se 1passèrent .presque enrtièremenit dans l'immobilité. Cest alors que commem:e &Olll action sur les âmes. Ayan1 peaueouip de rela tiot11s, ayant :beaûcoup é'ë A léipoque loinltaine où ,je portais !"uni· dalliS le l110llde,,qui, depuis 1900, Lui éta.it detonne, feus à tra,i•ter une question déliœlt venru à oharge, ellei œ peut plus .s'Ortir, mais a~ \.IJl1Jolfihoier,s,uipérieu:r. Comme ,iil avait WI .to111sceux qui OOitbesoin de secours, de Lu- caractère peu commode, je demanldai cooeeil mière, de force, viennent à elle, et elle lèu:r à un de ses amis!, quii me répondit: • Allez doone à tous le parin qui leur ooo:Vient. Delui .parler à l'heure du ca1é; c·est le momad ipui,s lon,gte1111Ps, elle .s'él:ai,i. fai.t en elle une le iplus favorable. • solirtuide où elle n'avait plus que le crucifüx et Ce cooseil était soosé, car l'état de l'estoses lmes . .Elle &ait viwe au milieu de ses remac i11Hiuesm les varia,tions du, caractère, la!ti,oos, comme dans une cellule, et sans qu' tCYUI a.u moins chez les imli,yjdus don~ la di· on s"e:111 d01.1Jte, elle pratique les plus sublimes ges:fio111es,t habituellement la:borieu•se. vertus religieuises . . . . !out so n amour et toute De même éoriva·~t Voltaire: « Si ,you.s avez sa vie étaiient powr son maJI"i;elle ne vi·vailt à présenter 'Une ,requête à tlltl nunis~re d'Etat, que :pour luiii et 111esouillirait que rpour son informez-vous adroitement ,auiprès kie soo vaâme. ·SQill,seul ··sou'hait pou,r lui, le iplus Slll·

Estomacet cerveau

Jet de chambre, si sa· . . cLigest,ion du matin roororutre même des sujets qui au cour.s de a été rég,ulière .• la dligestion, ép,rouvell't de la dii~ioulté à trouI. La·~ ioo, de l'eSltomac ~ fait sentir sur ver les mots. le caraciere sm la sem.silbi!Hé.,La plupart . D'aillewrs, U111evuJgaiore in/dâges1ion peu,t deis d~s,peiptiques ,so11,~triste s, ne sont QJuile- s accomp~goe:, de .symptômes nerveux pa ssan,enrt1mpression111és,pa·r les événernen''s heugers;, - mqu11elallJlls ilan:!•qu'on n'a ,pas. trouvé reux, s~~t dêsorien.res et navres !Par les moilll!- lewr cause: perte de ·~aissa11,ce, 1Pa1raly.sie d:res rruseres de la vie journalière. de 1~ parnle, délire, haJlucina1ioois, elc. l[,'évaIPemlan:1 leur digestion, H1ncident le plu,s cua.f.100.·~ iui:be diges 1ii'f .par Wll. ipurgat,iE ou léger ou1v•re les écluses de leur bile, la c~lè'fe un vom1M amène rapidem en t la fin cLudrame. écla,le;. .ou. encore les ~dées noires les OiJ)lpresEumre aujowrdllmi, cm di,souie sur le méscnt, il~ ,Jugeut leur vie infolérable. Pa rfois ~a·1l!Ï'smede ces sy,mp·ômes nerveux, conséwune cuallerée à calfé de ibkarUJona1e de soude 1tifs au tro uble des fooctiolîls chlgestives. Sa11s rétablit féquililbre, et un quaf'I d'hewre plus ~ouloi•r approlûindir la question, oil' peut a'1tard, l'orage est calmé. h11~rf tq:ueœs accidenits dépe.ndeot du « plexus . Si .la malal~ie ,se prolci.nge, les momeHl.s de s~la111re » ; Oin liésigine ain ,si t1111Jama,s. de ganb100.-etre. dev1ennerut plus riares; r-i•rascibili~é g!1oos «nerveux », si-tués au voisi11,age imméest conünruielle; l 1hy,pocotadrie s'exagère le diat de l'estomac, - grunglionis qui règlent les dégo,ûtde l'existence :s'i111:stalleen idée 'iixe ÎOllc'.iorns des organes voisins e'I omit,pa,r conel :peut aboufrr au suiteide. s~queui, l\lil1e ill1lfluencecarpitale sur la digesII. Souvent aussi l'intelligeuce est a.tteinte ·~100. Et les aipaches corunaissein~ bien le plepa,~les t.w~le s digesfü,s; la somnolence, la xu,s •solaire: pou!f arunihiler !a résisfanice diane ~gue d espr,u~, - vou,s le rema!l"quez chaque vid!•me, ils savewt ,parfaitement Erap,per à l'ena (OUI!"auto~tr d~ voiws, - sont constanttes pe111~ ~roll ,sensrble . .. , u111. COll/Pde rpoin.g otl de dant la dtgest1on du dysiMptique. tete dans le <:re'llx de l 'esfomac. Le choc du SoH di~ en .pas,sallJII,observez avec atteu plexus amètne au.ssi.fôt u11e impuissa1tlCe comti.~JLc~rtaitts écolier·s a,c<:iusésde pares•se ou plète. dm1!elbgenœ bomée, eit vous découvri ,rez que De ces effeis digestifo su:r le sySll'èrrtenerlem· estoma~ est_ le sool coupable. Trop fré- veux, le \traitement va·rie su1i,vaut la lés ion des quemment 1écoli er se met à son ,vravail en organes; le '111eilleur,préservati~ e·st sam COllllpleine digestion•; eu oufre, d doit demeu:rer tred i,t la sobriété; ce11tain1,s médecins, voorti plus longte111ips penché S'lllrla talble, J"esfomac gêné loin·. pa,r ce,tie .posùfüiü1n;01!1 11e kloit .pa•s l'accuser L 'ullli d'eux vante fort son système: lorsde pa·r.es,se, ca,r à œ moment son <:or,ps est qu 'il a en ,perspective u,n 1'ra:vail i1I1,telleciuel alou:d1, sa volon,!é est moiin:s !J)Uissante, soo deux ma,tins de difiicile, in{ense, il se [JIUJI"ge es.pnt a perdu sa filles•se. VoUtS111enierez pas suite, et demeure « trois jours » a.n ieûQle que, après un fostii11J.fa-op prolongé, vouscomplet: Ide l'eau , puTe ! Alors il se ,semt 11etiœ·~ avez éte ', / ,q111elquefoi,s peu d·i·S1posésà ~yé, ale~!e, rajeuni ,; son inielligenœ jouit traiter <l'esaffaires; que vous avez préféré ,re,n. d une, luc1d11é extrême. Vous ipouvez essayer; ~y er, au lendemain les occupalion,s de la la mdhode esit ,sans danger. Joumee: voore volon1é avai1 une défaillance. Dr BLANCHARD. . Nul n'igoo!l"e qu'un repas · indigeste est suivi .sommeil angois•sé, ~roUJ:blépar des caud u111. enfa11,tspar des diema:rs, - et chez lesi ijeU111es lerreu,r.s 110<ll!umes. ,r.:ESIPRULTS Chez_ quelques-uns la mémoin~ faibli~ peu On s'abS:tiem~sou,veCll!de manger des fruit.s . peu; il semble ,qu'ils ,prêternt fort :peu attention à tout œ quii n'est pas leur santé;. On sou:s prétexte qu'i,ls emgoodrent des ferme11ita-

d

Variétés-

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128 tioos et par sufrte '1a dySipepsie, 'la diarrhée, la cholérine, etc. '.Mais la plupart du temps ce n'est pas aux fruits eux-mêmes , qu 'ill1faut atiribuer œs désordres; c'est plu:tôt à leuJCmaumais état de matu.ratioo (fruits verts ou trop ,rnûrs) , au, fait qu 'on a mal ~hoisi le mome111t de les prendre ou encore qu 'on •les a ma~ aS· sociés.

Les fruits frais soot prétérables aux fmits secs et l!JU.X fouits cuits: ils srnmt plus facile s ·à digérer et fermenren t moins facilement. 'Mangez le f.ru-it p!urtôt seul , au commenœmm,t ou à la fül! dUJrepas. 1Leis fruits, très acides (groseilles , œrtaines es.pèces de prUllles et de pomm es, les orrunges in9ufüsamment mûres , etc.) ne devxaient pas être maugés avec ,les farineux, la sali,ve n~ IPOWVantexerœr toute son action saccha ,rifiaa1fo !?.lllI' ·les féoulents que dans ~n mi'lieu alcalin . Iles [ruifa doux ou légèrement acides comme !es bananes, ,les iraisins, des dattes , ies cer·ises, '1es poires, les pêches peuveri~ ê're man• gés avec dieS(déréa~es même pair les persoo11es dont l'estomac est délicat. Si VOlliS digérez 1entemen,t, rejetez 1a rpeau des fruits et leurs ,~ins, et ne prenez de préférence qu'U111esor .le de fruit à un repas , vou s contet11tant de changer d'un repa s à l'aulre . Si vou,s man:gez du fruit et du lait au même repas , que ce soit tout au moins des folllits doux ou subacides , le frnit et 'e lait ne forma111,tpa,s l1l!1e co1111bi1I1aiso111 cooveo,a,nrb à tous •les estomacs . !Ne mangez pas des fruits - pas iplus que d'autres ra.fünenits - à toute heure , entre les repas, su.ritouJtsi votre estomac n 'est pas vide. Des .fr.uits (pommes , oranges. ra ·isin·s) mangés le matin a,u lever , u11.1e demi heure au moins avant le ldéjewner, ·jouen.! le rôle de laxatifs et de désiruectants ipou.r le canal ali -

mentaire. Ül1l a l'haibitude de manger quelques fruits après U111repas, a!Jors que l'estomac est suf· fisammenit chargé. ~enez-les à ~eun, ou diminru.ez ile reste du repas puUil' que ile fruit y entre en plu6 gralllde ,quanlité. •Le fruit est ratraîchissanit, et , pris à jeun, il prédispose ad· mir,ablement à la digestion.

'le fruit est ,une conserve du 1plus pur sirop; c 'est un mets préparé dans 1Ja grlJldt 01üsine de ,J.anature, ooa.igé d'arome et de 81• veur. ,li est ie meillleur, frais cueilli, lllilr l ,point Sl?IJJSJ'êi.re trQp et mangé te! quel. Il couvienit à tous les âges.

~ FRMRI-ES .O'ANIIMAUX Nous mangeons trop paraît-il . Ce sont les médeci11, s qui prétendent cela. Bt ipourtant,au p1,[x où J'o,11·vend le ,beuinre el le filet de bœuf, il ne serrible [Pas que nous fassi00s d excès. Les anima,ux sauvag es, qui ·se portent à 111.erveille , manigent, en proportion, dix ou vingt fois IJ)lus que nous . Il est vrai que leu,,g périodes de bombance sont suivies .par des péri.odes d'abstinence forcée . !Mais sans rap. peler la mrairie que ,s'ofilre une ba,nide de !~ q:uam:I.elle a 1-uiéllllll bu1fle rie disons plus doréinJavm,t à quelqu ·un: • Vous a•vez ttlà~ appétit d'oiseau. » Autant lui dire que c·est le dernier des goinfres , ,qu'il engloufü [P-lu.sque son poids de noll'rrituire. - · Encore les oiseaux .ne ba i;tent-ils point le record! en cette maJ.ière. La lau1pe. , la simple, J'aveugle taupe, est douée , .paraît-il, de la fa. cuité d'abs01111tioo la plus maginifi,que qui eûs.te. UJL OUJrieux vou1u1 s 'a,s&UJrerpu luimême des possibilités de cet appétit fabuleux. Il ,se prornra une fauipe, u111 e jolie matrOllf' bien velou,tée. Elle pes,ait a,u ,j,uste 107 grammes. On offrit à déjeun er à cette fouisselllSe, comm e le voulaii J'ho"piilalité. Traîtreuserœn t, tes mets étaient pesés . De 9 heu~es du lnl· tin à midi, la !alll))e!dévora sucœs,sivemeot uoe grenouille, 3 limaces , 24 vers de te11re, llll morce:1J1(de mourton oru ef un ipeu de fromage. Ein tout: 121 g.ramme s ! Elle s'arreta alors: les provi sion s é!aiecit épu,i.sées. Mais dès que les victuailles :repamrent , Nyctalette les atfa. qua d'.mt appétit ,n,oo d1i 1mi.nJUJé. Vers 3 heutts, elle avai1 englouvi encore 90 g:rammes de vers de te:nre. ,En, six he\llres elle avai.t ainsi l1l!logé plus de deux foi·s son poidis de u·0111ni!ure,el l'expérimentat eur, dëcouragé, ne ,pesa pas plus avant.

La Prière Quand vous aivez IJ)rié, ne S'eflilez-vous pas re cœu.r plus léger et votre âme ,plus con? La ,prière rend l'alf.fliction moins douiptus pure; elle mêle à l'ume ~eu1Se . et la'.joie . ne sais quoi de fortilf:ian't et de doux, et à J',ufre 'llmJ ipa'liliU/111céleste.

sue failles-vous

SitJiJ' la

1erre, et n'avez-

,ous neo à deiman~er ià Celui qui vous y a .? 1 . .YoUJS êtes 1U1J1 voy~geu,r ,qui, oherche la pa. Ne man:hez po1111Jt la rete baissée; il faut r le.s yeux 1poua·lfCC0111ltaî1 ,re sa route. Votre IJ)atirie, c'est le del; et ,quaind vou:s arliez le ciel est-ce qu'oo vous il ne se rerieu? es·t-ce ,que 111uJ déS1i1r ne vous presse? œ dési!r eslt-il muet? ••JIen es'. '~llllt diserut: A quoi !ban prier? u ~.e sa:~-1' pas mieux qu.e nous œ dont a voo.s lbes'OiD1? Dieu, s_aiit · t111ÏW!Xque vous ce qoot vous z besom,, et c·esit pouir cela q,u,'il,yeUJtque s le lui demandiez; cair Dieu e~ lui-même e ,premier besoin, et prier Dieu c'est comceŒ" à le posséder. · 'L~ père co.n11aît les :besoins de soo. fils; -JJ à muse de cela ,que le fils n'ait Jamais parnle de ~mande cl d'aatioos de grâce S011 père? ~a,nd les a,n:ima'UJXsouffren ,t, quaQ'lld!ils gnenlf ou qw'i.ls ont faim, ;ils poussent des · ,plainrtifs . Ces crÎIS .somt la prière qu 'ils sst'tlJ!à Oieu, et !Dieu, l'écoute. L ~omme ·ot-ildans la oréa.tion le seul ê!Te dont la · ne dût jamais moDJter à l'oreille du Créa-

?

Il passe qJUelquclois sur les campag:nes , un . q,uli dessèche les !J)lain~es , e.t alors 0(1 . ·les tiges flétries .pencher vers fa ter.re; , humectées par la rosée, elles reipre.o! leur ~raîcheu,r et relèven,t, leu:r tête Jan-

. a~.

Il Y a fotrjo.uirs des venits brûlants quû pasSllll' Hâorne de l'homme et la dessèchent. prière est la. rosée qui la ;rafraîchit.

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Le sens liturgique Nous ignorons la liturgie; pour la plupart nous avons perdu le « sens liturgiique •. Sauf les membres du clergé , tenus par vocation à l'entretenir , à la cultiver,_ à l'exercer , qu 'ils sont rares aujourd 'hui les fidèles vivant véri. fablement de la liturgie, se nourrissant de ses substantiels enseignements, élevant Jeurs âmes au spectacle grandiose de ses cérémonies si variées, et parcourant, eux aussi , pour rendre leur culte mo.ins monotone et plus complet, • leur année liturgique • ! Cependant n'est-ce pas la liturgie qui ré· vèle le fond même de la « vraie • dévotion? N'est-ce pas la liturgie qui compose et explique le catéchisme grand'ouvert où tout chrétien devrait, chaque jour, relire ce qu'il doit croire et faire; qui , au cours de l'année ap· paraît comme la représentation solennelle de la vie de JésU'SsChri,st, le Rédempteuir des hommes et le Roi immortel des siècles? N'estce pa S! la liturgie qui, toute pleine de nos saints !Livres, pleine de l'enseignement des Pè. res de llEglise, pleine de ces formules consacrées par lesquelles on prie si bien distribue aux â)nes le pain fortifiant, et diff~rent chaque jour, de la doctrine à méditer? N'est -ce pas elle. en définitive, qui empêche les âmes de s'arrêter aux surfaces de 1a· dévotion· qui par son insistance , les force à eu asseoir' pro : fondément les bases, à les faire solides iné branlables, ennemies du caprice et de 1a' routine? [.oin d'elle par conséquent, loin de fa liturgie, ces petites dévotions du jour dont on se délivre à grand'peine tant elles f;isonnent· loin d'elle ces fades formulaires à la doctrin~ parfois douteuse! Entendons-nous; nous ne prétendons pas condamner ici les dévotions nouvelles, « modernes • comme d'aucuns les appellent , que !'Esprit-Saint lui-même a inspirées à !~Eglise de Dieu et qui sanctifient beaucoup d'âmes. Encore une fois non; mais oes dévotions tout en satisfaisant à des besoins nouveau~ ne

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131 leurs méthodes pour se préparer à la aainte communion, et qui s'en trouvent très bien; mais elles répondront sûrement aux btsoina de certaines.

vous le savez, appa-rtient à M. le marquis d'Ausselle. Vous dire ce qu'il y a du gibier dans cette forêt, c'est comme si je vous di· sais qu'il y a de l'eau dans la mer. L,a gent __.........~·- ·- -·poilue y foisonne à tel point 1que mes récoltes en sont à demi ravagées. Les cerfs, les che· vreuils, les daims, ça brou !e pa,r·ci, par-là , sans trop faire de dégâ:ts, rapport à un grand ~NOUVBIJLE) taillis qui borde mon champ; car vous le savez aussi bien que moi, mon président, ces _ Vous vous appelez Célestin-Benjamin t,éteis-là rembûchen1 plu1ôt dans un faillis êtes âgé de cinquante-qua. essis. Vous que dans une futaie .... Mais, ce sont les t b G ou e . . d lièvres qui m'enragent le plus. On dirait quatre ans . Vous avez déJ"àsubi tr01s con amna. simple police pour braconnage. Le siment que mon jardin est à eux. Tenez, ce tions en . d' . d t . printemps-ci, j'avais un carré de plants de fait qu\ vous amène au1our hm evan -1e 1r1orrectionnel est plus grave: vous êtes chowqfrisés qui allaient être bons à repiquer. b una 1 C , à l'".,. . cul , d inenaces de mort pro 1· erees Un matin, j'ai trouvé le carré tondu comme . inpee si l'on y avait passé la faux. gar d d e Jean- Bap tiste Cédule, prenuer veneur marquis d' Ausselle, et de la capture - Le tribunal n'a pas à apprécier œfa. de M d . A ' . 1e ~ No n, mais c'est pour vous dire que je d'un cer f 0.U de.triment de ce ermer.. Vez.vous des explications à présenter au tribunal? ae paie pas en plomb ce que ces mâtins de lièvres me content en dommages. Moi, je suis _ J'en ai, mon président. IIJlebonne nature, il faut 1que la colère m'em- Vous avez la parole. . poigne bien fort pour que je décroche mon _ La par Ole, c'est un bon moulin pour . ·t s'en servir mais pour un pataugeux Bingot et fasse claquer le feu à leur derrière. qui sai ' d f.nf" · · c'est point commo e. m, 1e - Vous avez cependant un chien courant? comme mm, ··1 ce qu i en re. de mon mieux - Courant est de trop. J'ai un chien cornd vas vous ire 'abord ·1e dois vous avouer e tout le monde, un chien qui a des oreild t T tourne. ou '. - · h ., . éte' très sensible au reproc e que sées. . t s et un bout de queue. Po ur le bétail, il n'a q ue 1 a1' . · ""' Elle sera mieux reçue de ceux qui_ ~on 1 d' av01r fai.•4 en plein tnbuna """ s son pareil". vous m0.vez · assid us déjà à fréquenter la messe_ quotidien, déJ " à pour braconnage. Je ne oie - Pour la chasse aussi. d con ainne · d paix voua ne et à participer aux saints mysteres par la - Ça, mon président, c'est une affaire qui pas la chose, loin ,de là! ,Le iure a eé effective• communion fréquente. . de l'aura racontée, c est sur. J a p y . concerne. Du moment qu'il a un nez, c'est Elle sera lue et méditée avec _plus de fruit t trois amendes et fait quatre 1ours . ur s'en servir. Je ne peux pourtant pas M.ais ce n'est pas une rll· encore • dans les collèges, pensio~nats, m~~- men l'attacher à un piquet. JI a pris goût au girison en tout· · · · . , t cest her a presen · · · · sons d'éducation, patronages,» ou des p1~- P son pour me le reproc de la vieille fiente aer, c'est certain. 'Il n'y a rien à faire. Entre tres doctes et zélés, où des maî!r~s , et m,a1. t la peine de remuer Du potée de soupe et un civet, vous n'hésitepom • me on dit chez nous. tresses dignes d'un si grand m1111steres e[avec un ha.ton, corn , , parle . z pas, mon président? Eh bien, Pataud iorcent de donner à l'enseign~ment de la remoment que la dette est payee , on n en comme vous. ligion une base bien solide , bien durable, en Je vous prie d'être respectueux. ' et à la praplus. d .. ·ta·it de rappeler vos anlf. ·ti· t, leurs élèves aux beau tes lMon evo1r e . 1 1m an , ·t eux - Oh! mon bon juge, je n'ai pas dit ça de la gendarmerie vou tique de la liturgie . Elle est ecn e pour cédents. 1Le rapport braconnier in· ns une mauvais~ intention .... Tout de mêprésente, d'ailleurs, comme un sur tout. t je ne voudrais point passer pour un bra!Ces p,ages enfin ne prétendent auc un~men nier, car, sans me vanter, si je braconnais, corrigible. , t taux. Je ne suis troubler la dévotion de tant d'âmes, qm qnt - Ça, par exemp1e, ces Le malheur n'aurais pas besoin de cultiver mes terre s. · de mon état. . toute seule, • point braconnier qu'avec Pataud , je tuerais plus de gibier ~La Sainte ,Messe entend ue P?ur con1est que j'habite une maison . corntnr . souvent et même tous les 1ours par les veneurs et les piqueurs de IM. le marmumer . . l'or ée de la forêt de Oravanche qm, . , avec leur fourniment d'armes, de cors, D. E. Vanden, moine bénédictin.

doivent pas non plus supplanter. cette. grande dévotion de llEglise qu'est la litu_rg1e.et la mettre au second plan. Au contraire, il _iaut que la liturgie_ soit là, à côté des dévofio~s secondaires, pour les corriger' les embellir t les préserver de l'inconstante et i~tale ~sentimentalité ». On vit trop aujo~rd'~m de •s entimentalité•, même dans la devohon, et . voilà ce qui l,a tue. La sainte communion , étant une action l'.. or d re, n~ peut. être tra1-_ turgique de premier tée comme une simple dévotion; il .faut _sur tout lui conserver son caractère hturg1que, ï faut s'y préparer, la recevoir, en remercier 1 1·tu · Alors ' on la ., D.1eu d'une mamere i rg1que. b" 1 ou Ja goûtera comprendra 1en, a ors . , et en la goûta.nt on viendra à elle • frequemment • . et même • chaque jour ... • 0 • la liturgie de la sainte commw11on n'est r~as autre que celle de la sainte m~sse. • ,Rappe\er à tous quelques idées, tres anciennes mais assez oubliées, sur les rapports • existants entre l'assistance à la messe et _la . . • , c'est le but d'une petite commumou sainte brochure t) de propagande qui ne s'adress~ as à la • généralité » des fidèles, e~core qu ~ile puisse suggérer à tous de salutaires pen-

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La biche

de cavalerie, tout leur tra-!0.-la de meute .. .. Et ne leur en déplaise, je leur rendrais des points à la trace d'un dix-cors, voire d'un daquet. Un simple coup d'œil sur une • fumée • m'indique l'âge de la bête, et dix pas plus loin, je reconnais sa • portée » ou sa « foulée•. Mais pour ce que ça m'intéresse! Si ce n'était que de moi, je vous jure bien que les biches, les chevrett es et les daines vivra ient en p,aix, et les mâles aussi. C'est dans mon tempérament d 'aimer ces bêtes . Puis, songez donc qu'on vit presque en communauté. Tout l'hiver , je ramasse du bois mort; je les vois aller aux gagnages à la tombée de la nuit; je les surprends quelquefois à se rembucher au matin. Sûrement, qu'elles doivent penser: « Voilà un père Tourne-autour ,qui n'est pas dangereux . > - Vous tournez, en effet, autour du délit qui vous est imputé. - J'y arrive. . . . Donc, le 24 septembre , . .. oui, c'était bien le 24... je mangeais ma soupe sur le pas de ma porte. . . et je ne la mangeais point d'un bon appétit, rapport à tout le vacarme qu'il y avait dans la forêt de Gravanche. J'avais vu à l'aube le valet de linùer partir avec son chien, et depuis deux heures, on n'entendait que les trompettes, les cris , les aboiements, tous les toruîerres du diable. Moi, mon président, ça me retourne les sangs, ces choses-là. Qu'on suive une bête à la trace, sur les feuilles, la mousse, ou l'herbe , même dans un guéret, et qu'on la tue net à l'affût, passe encore ... ·\ IM'ais ça me révolte de vo~r jusqu'à des dix veneurs à la queue des hardes , des piqueurs à cheval, des sonneurs de trompe, des valets de chiens, des chasseurs en veux-tu en voilà, un monde fou qui fait un bruit d'enfer. . . tout ça pour affoler une pauv ' bête et l'égorger ensuite. . . . Car le prédéq$seur de M'sieu Cédule l'égorgeait bel et bien avec un long coutea~ qu'il retirait tout rouge du cou du cerf. . . . tM'sieu Cédule , lui , l'achève avec une carabine. C'est plus propre, mais ça n'en vaut guère mieux. - ·Le tribunal n'a pas à connaître votre opinion sur les chasses à courre . Passez.


133 dans l'i grenier, j'ai passé la tête par la .,_ carne et j'ai dit: - Essayez donc de l'enionœr, ma porlt, • • . 1Le premier qui fait un pas recevra dia plomb dont il me dira des nouvelles. IM''sieu Cédule se démenait, furieux. r rD'abord, quoi que vous voulez? que j'y ai dit . - Tu caches le cerl chez toi. Vous pensez bien que je n'avais pas à lui dire si c'était un cerf ou une biche, D'abord il ne l'aurait pas cru; ensuite, j'étais ~ moi et ces messieurs n'étaient pas chez eux. pleuraient tout comme . C'est 'clair, hei!ll? ... Puis, à vrai dire, je ne Moi, comme vous le pensez, je l'avais resongeais qu'à cette pauv' bête toute tremblllll1e connue tout de suite. C'est bien la plus belle sous la\ table. Je voyiais ses bons gros yt9x biche du bois . ,Elle a dans les huit ans. On me dire: • Sauvez-moi ... • Pour rien au était de vieilles connaissances. monde je n'aurais cédé .... Moi, j'ai pour Au printemps, il ne se passait pas de seles bêtes plus de_ pitié que pour beaucoup de maine que je ne l'aperçoive aux alentours de gens . . .. la clairière des Ormes . Car, il faut vous dire, - ,Vous auriez dû dire à M. Céduleque mon président, que ·)a biche se sépare du c'était une bicM qui s'était réfugiée chez vous. ceri en mars . Celle-là avait faonné à la Hn - Je n'avais rien à y dire. Une supposide m~.i, voire qu'elle en a eu deux, et d'une tion, mon président, qu'un chemineau vienne fière livrée, avec des taches blanches comme me dire: « Les gendannes me poursuivent du lait. . . . de la prairie je l'entendais parparce que je n'ai pas de papiers. Cache-moi. • fois appeler ses faons. . . . De petits cris Je le cacherais d'abord , ensuite je laisserais plaintifs de jeune mère en malaise . .. · Vous les gendarmes se débrouiller. C'est net, hein? n'avez jamais entendu une biche appeler ses - M. 1Cédule se plaint que vous l'avez pertaons, mon président? sonnellement menacé de mort, et que 'l'OUII t- Mrivez au fait. Le tribunal n'a déjà avez tué la bête pour aller la vendre en ville. montré que trop d'indulgence à vous écouter . •,-. C'est faux, mon président. j'ai dit à M. - Brei, au bout d'une minute , je vols des Cédule, lequel parlait de prendre ma maisoo gens précédés d'une meute qui se dirigeaie~t d'assaut, qu'il y aurait du sang de versé, à vers moi. \J'ai su plus tard que le cerf avait 1 commencer par le sien .. .. dépisté tes chiens, lesquels s'étaient rabattus Quant à la biche, aussi vrai que je m'apsur la trace de la biche qui était censément pelle· !Benjamin , j'ai attendu que tout le moaie venue mei demander asile .. . . ,Mais, sur l'inssoit rentré au ·châlteau, puis je lui ai de>* tant, je n 'e!JI , ai pas pensé si long . J'ai fermé une petite tape sur l'épaule, comme qui dirait ma porte à clé et j'ai caress~ la biche, qui se une poignée dei mains, et j'ai ouvert la porte. laissait faire comme une brebis, tant elle avait • • . Elle a bondi dans le bois sans seulement eu peur. . . . Puis, tout à coup, j'ente~ds auprendre le temps de me dire merci· · · ·. Et tour de la maison des cris, des aboiements , voilà ; les faits ... . C'est jamais ceux-là qui Ille un vacarme à vous rendre enragé . · · . La padéco~sidéreront. t lissade avait cédé. Mon jardin était à sac. - Pouvez-vous nous iournir la pre11ve

~ Possible. . . . Donc je mangeais ma soupe sur le pa~ de la porte, lorsque la biche en ,question débouche du bois, et en une enj',ami>ée,lai v'là pll'i h1a111chit la polissade , :passe comme un éclair à côté de moi et s'affale tout de son long sous la table. Je vous le demande, mon président, fallait-H 1 que cette pauv' bête soit affolée, hein? Ah! si vous l'aviez vue: toute sa robe êtait secouée de tremblements comme qui dirait une personne qui a tes fièvres ... . 1Et ses yeux, ça en suait la pitié , .. des yeulil qui demandaient grâce et qui

M'sieu Cédule m'interpellait: - Ouvrez la porte, Benjamin, ou je l'en· fonce . Alors, j'a~ pris mon flingot, je suis monté •

qu ' ils sont exacts? . 1- .,La preuve de quoi? Que la biche est Vt· vante? Tét c'est bien facile: le garde champe-

tre l'ia.encore aperçue il y a d . , clairière des Ormes. eux Jours a la - •Le témoin précité est 111v1té . . à se présenter à la barre. • Le tribunal,

après en avoir dél'bé , 1 J re. · · · • Attend . u que e fait, par le prévenu d'a· !• v~1r proféré des menaces contre le 'sieur • 1Cédu~e est. grandement atténué par le bris • de cloture commis par celui-ci et les invi• tés du marquis d' Ausselle. • Att~du que les dégâts occasionnés et les • sommat1011s brutales du sieur Céd u1e cons·t • t' uent.. une violation formelle d u prmc1pe . . de , • p:oÀnete, co~ise at.1ipréjudice du prévenu. . _ttendu, d autre part, qu'il est très ad• m1ss.1ble ique celui-ci ait agi sous une im, • pulsion humanitaire créée par la d'une bê ' presence • , te aux abois, et qu'on ne peut imputer a sa charge un délit qui honore son • caractère. • !Pour tes motifs • .Le tribu~al acq~iite purement et simple• ment le prevenu, et condamne le sieur Cé• dulei aux frais et dépens. > Jean ROCHON.

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· rdi,s ' a• des gens très . Elle avai·t '"""""ri '"it'1t"" . en.u 1131 r~ches; elle aivait été la ireine du plus joli sad lon de son temps· et que r11.. bel! · t , , ' """ es armes aVJaien: éte cha-rnnélesde l'e11it"..,di ""' re., Aiwssi ma i~-e.Uein1uisifjÀr <"l Tuirc. ,,""e ..,,ue le Grand·Elle se croyait wttJiér,· et :pour elle le IO\r•-, ., ~e~;rleà iou,t le mon.de, ' • ""JIU ,cair~11on du be11'J1r · t gros Jb0r1.11rtkn Jiui. , , . ' 01 e le Sari1111t-Jean. ,~me IJ/~a 1 ent que de la

o-all'd Qtu_; je suis :beI_le! cLis,ai~-eUe en se re" "' ian ruans le nuro1r Pe n'a 1Plus d'él. . nsonne au mOOlde .. ' . egia-mce , (P1us de di,SJtitliction ue m~1. Je sms sûre ·que si le sihah de p q nad/ là J!)asise, . . . erse ve. ' " par 1c1, il se proS1! emern ·t , piedls. 1 a mes

. urn.e col.lecSur le ,rayon ,vo;i · 1 lioo d .. ,sin, i y a1Va,1t. . e petibs ·ttlla<rquisen jpO!rœlain~ de S.ue qui la !reg>a.r~ileoità 1,ra·vers lrurs lor,g111 OO!S et qui ~lui . faisa ,iernt .Jia.cour ·du· .,.,.,,,,t· .... 111 au soflr. Et il . falliait rvoiir 1· . . ·11 d.ule . comment · a '\01e1 , e pen:,se rœgoir:gea1:t aw mHietL die lrous amoureux . ses Parlf~is elle leur parlait des elle ,aval!r irég,nf des beH da boLtdoir,s où dies :robes die ' . , _es mes :ro.u~lrrées,, so1.e , 1e,u,nes ,rnrmi le q 11 elle a1V1ait~ 1 ,Eli . ,-- · s ue es nel. . e aroya,it ,soo charme élter-

La Pendule

- A'h! disait-elle de sa petite 'loix d .• "· . e cru,,; ml alh, . ' . oomv1en, !Je m·e[JJn,uiedanis certltehouIl y ia'viait.Ulllelfioi,s,dru11sla bouii1que d'uGJ h,qll!e! Chaque fois que cet aiWI'eux~o11'1. ·1 rnanila:nd de ounos1,...,s, · ·....,, .ooe anciene pf(]dètle lard JV ·ien t me re . ,pv•l v œ1 ,· !1100.for, 11 me semble que du temps de ,madafll!e p"'~'"""' , , u,wll-"'MOUlr. c eslt le diaible rq.ui, mè ca.resse Oh' ,c . . C~ba1t ll!lle 'lieille pendule en bronze fia déte~te ce pettit vie . · . · omme Je d ux qui1 ,:ie .plami tcmj-oull's c1selee des rniedis , I , .- l , , "' 'à a rbêile,a,veic des doirures e• ses douleurs! Qu 1aa~i ·e donic f a,u .1 .pou,r etre , , · tl ~es amauoc de irOll/9 !ers côtés; son cad,ran 1 au mi.lieu de ces chan.deliers am s1 _r_e.eguee ~~t -fo~t en a,rg~t et les chi4lf.resde ses heu :pouJS?1ereux et rde .ses gra 1vuirets de mod . d es éiialm1t en pie11res precieuoos. pr em1e~ '~mjpire? C!'Oyez-vous qul'elks eso;t . ~ sOllille1rieireisseimblaii au chevrotemoo Jt assez rid1œ.le&? G,u,n,SOJli l1T'V' 1 • . de hr• -~~qui• ·s•'ece.10!!; elle sonnait . - Et noms, réipootdaient les ipe!Hs m:irq11ic; 11111' 1,~.o, ,.,.,,, '-""•••ac """"'"""' 1e oan ·non, des an' plu.s1et1J11s ' moyez-,vous que n.ous soyo11.1~ne's . , t 1 ·1· " po.1r un o,ennes hor'""' _,,, et lorrsquïl était . . ,avges ~1·-· " ""'_...es e m1 1eu, ma chère? . . . m1d1,~Hes0041iaiJt Ulll/üag,menit de menue!. elle - JamaJ'S il n'en,tre uu rayoo do • 1 .1 1 '(t ,_ ,,o e1 dianta1t tout dOUK:~rr,ent son pert . ' . < a,n,s ce ' e bacr-.!)(lt1e . . .. b, u "elle . . . .· , , ,1 air , ma1s ~ · :aivall~hm! il n'y ~fü pLus moyen . - O~! c·eslt à mowr:i:r,ma ohère , el Sii1no,·1s 100 LU11 deid: ture dire jusqu'au lendemain l entendions "l'.O,treriifoult'nel!e, il y a beau 1. temps :q,ue-nous ine serions jphus de ce mon:ie .

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~s et distraire 'sa d'ou1eU_lr11 . se · au 1cimeitière de . même. , et c'est le maître d'école jouer un cent de · , , •ml't à ..... . d !(Jtlq;uet a1vec le chef de ipo· te Arinsi ca·u.saient chaque ·j1mrr la pendu,le et d a rpaw1sse qm .remplit œllte ~onction Un ooi1c1er e Sla. coonaissance ,, ~- , e œs oratewrs inrm11 · . dernière· · ses adprakwrs. ,,,_, :i--w- larres a .faŒ\ re!ou,rdu coovoi; mais le ' en a!,~nda111tle n=o,, aux ÜrntlOflJt d' , . Or, il ad'Vin1:qu 'un ,jou[ le vieux brocan Un eni.e est la place d 'a.rmes 0 u• 1a .,; bien la " · t s cartes oha:rmèrell11 mléri,ted'être c s,_ Ie iscouirs sm,vant qui , ·rirement , ~· ,,ns esse du go 'tt teur tomba mrul~e . iLa g:oultte le 1prit, eb le paren t~ se re,•roUlveda.1ts les moments critichë . I f oo.s~rvepar ·son lacooisme. Pencrui! rejoind:re son pos~ u~u~ , ,que_lorsqu'il sur a œse, 11a. dit: cloua dans son lfaiulteuil,et il y resta des mois ques; là se ra!W)rochen.!!des cousilllS SOUIV é(ourdimemrttians les rane d~ebre, tl se jeta • Mes r, frères' et des mois à. ~ir au foo.d de ,son a11rière- f~t .peu accouitrn.1i!ês à se trouver ensemb~~ qui ren,tira,it d.onlt gs Ul!l auke c00ivoi • d 'enseiv 1 . de ce1_u.1· que nous veno11.1s e ir, es IU!nsd1sen~ du mal le là se orencoollrent des per.som1.es qui n'avaien boultiiiq ue. oa.iss·a~ t et ' u· ·1 ipa,s un membre ne le COil· » i,res du bien . ., la1s . soo:s-le , s là. aJU· Le 31 !OOcembreanr,wa; la ,peodu.le ne lu\ II· · · 0· Œ 111,e conlllillÎssa · 1·1 persot1.1.ne. son A . , . · cro,yez-mo1 » pas v,isité le défont longtemjps ava111~ . s unagma. u,n moment qlll l ·pa,s remontée, et elle s 'air·rê'ta. ,pas, si 1rr~ ils l'avaient jamais m. L'arbre du , c imetière et towt ~;s,sttôt il_ se tornme, ,s.ort ava1•tdécomjposé la fig, d e e chagirm e C011.'V01 le sui~ à la mai"""" d ,,,..' En •va,i,n elle essaya de remuer ses aigiuil"""'en/t . . ure e ses nouveauoc géné'alog1iquecommande seul en ;paireillecir• 1 1 -· u~u~ r. s, mais œux-ci, choquiés d . .. . ou, se on a coutume, le 'rf!P.:IS des fu.i , ·u les et de faiJre 'Vibrer ses iimbres, ce fo1 peine co,n~rl.ance,et fat'f battre à la famille un rappel trus qui l_eur tombai,t des nJUe e voir cet n~les atlooda,it. 1era1 e$ o.bhgé . ,SeS'braruches ind!i1SOrèltes et gourmanperdue. . . elle demeum mue~e. onP'l'Cevoirsoo . . s, lut ayant fa.1t "I"' e,i,eutr 11 l'PCM<r , - Hê! hé! ,qu~a:vez~vous dom:, ma chèrè? de~, qu!, ~ans la ml'.l!isondu mor t, n'oo·t iariant de sa mtépn. ' -:,...,.na son logis laire. ,se, malgre sa tenue tumufüen,t les petits ma.1:iqlllÎJS, ,vous ne dûtes plus m~us .fa1.tl ornement d'un repas ou l'agré~ rim . . . . Seriez..ovoussol.llffraimte? d'ooe soirée , vienne.rut ,1,"ootrela.cera1U:\'our de Voilà la .tbande noire ltr . . \MaÎls la :pendule ne réipondirt[)aBla lbiè:e; ca·r on a enivoyé à ces parents qw'on elleest i()l1!11 fie; le ,nlus i ~ dée a-u ~e~ d 'où ~ - Peste ·s.oiltde cellte vieille sorcière! dit est f ·t · I · .,, n"',e e la ceremoo ·e ne vo1~qu'ài lai ,r~, et d,ol1lton ne se sou.vient i a1, ' es f.1gures, sans êJt . .1 l'un. d'eux, il y ia aJSsez loogtellljps ,qu'elle qufawrès U[lj décès, .pouir prerniè,re ca,rre d'inmoins bairbou,illée d _re ria?tes , sm1,t t' {:-· Berthelot, plus fort en chimie qu'en cas e melancolte t· , . nous etlll(ll!ieaivec ses radotages; laissez-la ·vitati.on, un paipier entou.ré de ibandes noires ec isme, a horreur des dogmes et de ce . P:,lnlS •SUil' le deu.il elt l' ' : ' treln, dom: tmu1Kl1uille, où on les rprie de • marpher à l',hooneu,r, d~ elle a fait son temp3. les professent. [..e dogme d'apre·s 1 . ux qui latable des come~tibl on -se ~w11~ a,uiou1r de 1 · · , u1 est un \la pooilllle·, hon~euse, ess-a.,ya de $Olllin.er , Ml. .tel ou tel, hoonoor quii n'est ipasiaussi iréfl d'exercice faict ... es sucres, dout un peu e e1gnoir et les croyants sont arn . 'é res. ,' sen,.1,r iout le prix. ,pour les héritier,s driirectsque le lugUIOl'eimmia; i,; elle ne [)Uri ll"ieu:r;r,tiiouler. « ne sont 1 d Ce » il! . . pa~ es ogmes religieux, écrittes . . verres al ors se ll'emphsse111.l . t - Alll()(IJ$ , aHonis, ,ne :réveillez pas la pyjiiméle [POO'le . ae,vident \PIUS _., mieux e : ~~1 o~t Jamais apporté aux hommes une ti . . SOUIVOUJ , , les pyramides du ,}âdouiiürière, I'e\Priitle ma[1q_u;i,s oo riant; ce seCes ibraives ,gens, fout fiers « d'ho ,1.o rer, • !vente,util~,. ni contr ibué en rien à améliorer ssier reçowent un éch . , rait saarû[ège de mall"iiv,H1Jderaivec ce vieuoc u111 . ec ,pr,ofond, la con- • eur cond1t10n!...• ,ersaHon s· · ,tréjpassê q,ui, viva,n;t,,les méiprisa ;peut-être, . ' amme. ,Oaris pareille circoosta squelette, lo.11sq1Ue nou:s aivolliSici Ùn parterre aPreiventl'œil morne, la ,figllll'emontée au diaiu ,,lfirance Libre" fait à ce sectair 1' eta sernlblablemomerut il' . nce, de j ,olies forr.lIIlles .... pason de oÎJl"Coostanœ . Il eSitrplaisant de voir cellente ,réponse que voici: e exsistant ,de la manièr~, ~1 7~endu_1pairler u,:i C,e disant, .i1l :bra:quia,soo lo[gno~t m r les ill:Jod,e d' •h _ip us lucide suor la ces faces contrites qui ,mangent des biscuits « Ce chimiste a tort d . . de ·,h· t . e voulo1.r faire empec er les vms de • graisser • gtru\MUTes de ,m,ode d11.11 premier EmJpiJre,et les de la manière la iPluisdolente, et avalent des l ' 1s 01re· t . , a passer par ses récipients les . su:r le « collage , . aiuitres en !tirent a,u'ta-nlt;les pauvres dames à verres de ,vin d'un air sentimental. Bn cons· 1us ' oires qu'il nous raconte ne peuvent ,êtr 6nfü1 la faimlille se , taille comte, 1q,ui 1t'aivaienrt:jpOin.tété cou[tianches neg ' Li , '.le/pare; les cou&il!Ls~ -s oience, peut-on exiger que le'\llfsiregrets d'al~ts de le ~ire, que légèrement bisco;~ gees ,saluent leurs sêes depuis ,si lon.g,temjps , se mi'feit~ tott1es, à voir :perd1uill!lle personne qu'ils ne connais · 111xquels, ~en~s , çais ,' Il e::cor~, sil ~ous les contait en fran· aiu lieu · de d'ire « au ,revoir » 1iis soUJrù\reen: fai,sant la réivéreince, et la vieme seut presque ,pas 1pui,ssent re!aür leur aWê- p>urnuallt presque dire ·. '\ vrai que s1 ce ne sont pas des do, 'ttort ' « au rprelUler · b.wairde folt ou:bliée. tit et leur soiï funéraiires? ce sont des moines qui ont f .,, 1 , vin qiui s'est ibu b lan ' .. " · gm~s, Le ma1:re f . ai. a graml[)elvmue [)a.ralytiq.ue, la pauvre peruduk, . a te , et au-delà les ,Le cortège se met en marche, les premiers krmes . . rança1se, et \M. Berthelot d' I din' t t , es ors qui se moqu~·i1t<l'u ibrocan\eu,r et de ses dol\.l- rangs sont siloocieu·x, mornes; la co111Ve:"SI·lait qhUJse 5-00 t versées; et, comme es pas enu de la connaître . ' uin · omme de heauc d' e$pri1: « C'esi 0 ·111P d"'1.,~t · · leurs, ~ut aicheitiéepair un joa illie r qui la d'élion naî t et s'éveille au troisième ou au.q111· 1 ·~s n'o?t pas découvert que cela, du reste Clh.un qm à iCoU!P • 1 . re de ~ , l . suir, ait La iplu,s itris~e mon,i-aIPouir 'Vemllreson oir d ses pierreries , hième; « l'lwnneUiI'» , 'soi•t les amis ou parellk es ogmatisants en horreur à M, Ber the1ot.' , ou,s es conviés à la ce're'morne. .· et, 1ou/.e déma·ru\elée,elle \.uit a'barudoooée, de ,rlus éloign~s sUJi'Voot , et pam1i eux, les toods ~ P. PETIT-SENN. l'•aiwtre cô,~éde la ·me, au milieu des vieiille s ~)ublics, la [)Oliti,que, les intérêts particuliers, « C,e sont deux moines, •M. •Berthelot hardes , d'.W6 l''étala.ge d'un ai\111lre brocaJl]l'eur. domio,ent un erutretien dans lequel 1a mém<>ire Odon et Airduin - qm · · ont mventé . l'alpha Il ne lui restait plus quie ,quelques heu,res ~t les qwah!és diui déiUJIJlt ,ne ,jouent qu'un !rôle A,près ces Jiii gnes, raneedole sui,va111,te qu.i b et · Et commp · " c'es t un autre moine Ge b t• à 'VÏ.VJre,mai.s du: coin de sa :plan:ahepou.S"sié etll/Pl'lllll~ · t·eur ,suis.se'' du devenu Pape, pour cornbl d'h , r ~r , se.coma.ire, et ~ui'on appelleriait au théâtre les en Bride!: •au ,,c-va,,serva ~ orreur, qm a introduit chez reuise, eHe eut le temps d 'aperoeivoir les pe• g1Ca.oides utili'i.'ês,. , lt nous les chiffres arabes . il eu tits ma•r:qU',iS de IPorcelai,nequi l'avaieQ.\ ~ant Il ,arr iva ,quià certa in eruterreTilftltun pl· ,~ans ,UJtie1P3.r.tie de nos AI,pes l'.usag d resu e, !M. ,Berthelot que . vou , ISOO'S œ1.1i11.èb , , · e es a·imée: Us •avo.ioottous la mam sur le cœ,UJr rerut, souiî\!ranot vos formules q'ue ar'â s ne pouvez de la gourtie aux pie.ts, s'arrêta . res s est conseJ1Vée : qu:all1dil écrire ·t d' ,., ce aux découveret, le ,ja1,ret itendiu ,, ils eo)V'oyaientdes baÎ!se.rs au COl'JPS de gairde de la ,porte Neuve, ne pau· 1 un holtlllle d ru, peupie, ., elle se ,pronon<:e tes cléricales. ~u,x peMes dames coloriées du premile!r '611vant aller 1PlUJSloin . I.a, ipour abréger te pire. Georges AURIOL.

Enterrementde jadis

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Les moineset la science

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1'36

137

- ·Pouvez-vous découvrir l'Amérique? « C'est un :religieuK, Albert le SaKon, qui - Oui, dit Colomb, si vous me donnezun inventa les aérostats avant Montgolfier. C'e~t bateau. un Dominicain, Albert le Grand, qui a inreçut son bateau et vogua dans la direc. venté la boussole, et c'est un autre moine, tion où i>Icroyait que l'Amérique devait être Albert de Vitry, qui l'applique à la conduite découverte. Les matelots se mutinèrent et dédes bateaux. C'est un moine, Despia, qui inclarèrent que cet endroit n'existait pas. Mais vente les lunettes: c'est rudement utile , monbien des jours après, le pilote vin t à lui sieur, quand on est myope! C'est le pape Syllui dit: vestre Il qui invente l'horloge à roues. ~ Colomb, ia ter·reest en vue! '« C'est saint Bonaventure qui posa en prin- Alors, c'est l'Amérique, dit-il. cipe et quÏ' révéla, il y a six siècles, monQuand le navire accosta, ils vfreo.t une sieur, l'unité des forces physiques. C'es t un religieux, Béda, qui expliqua les marées. Ce troupe de nègres sur le rivage. Colomb demanda: sont deux moines, Lana et Bessari;i., qui in- Alors, c'est l'Amérique? ventèrent les lois de l'é lectricité. C'est un moi- Oui, répondirent-ils. ne, Bar.ranti, qui inven ta le frein des locomoEnsui te il Jeu11dit: tives . Ce sont deux Jésuites - courage mon- Je suppose que vous êtes les nègres? sieur! - qui inventèrent le gaz. C'est l'un Le chef répond it, en toute simplic ité: d'eux qui fonda, en 1815, à Preston, en An- Oui, nous le sommes . gleterre, la première usine pour l'éclairage au Et il ajouta, d'un ton interrogateur: gaz. Et c'est un moine, !Magnan, qui inventa - Et vous, êtes-vous Christophe Colomb? le microscope - lequel n'est pas sans quel·- 1En personne , dit-il. _ que ut ilité pour la chimie .. . . Alors le chef nègre se tourne vers ses hom• Que de moines, monsieur, que de moines\ « Encore un, cependant, celui-ci me four mes, et dit: - Il n'y a rien à faire, nous sommes ennira ma conclusion, qui vous plaira d'autan 1 fin découverts! ... plus, cher maître, qu'elle viendra d'un chimiste. Il y a une chose que vous n'inventere , pas, c'est ... la poudre! car elle -fut inventée ·DES OHEN'IEIUXOE U' ANNUNZIO par un moine qui s'appelait Roger Bacon. « ·Maintenant, je m'empresse de vous ac1Le ,,Secolo' ' ,racornie ,que, œs jou:rs dercorder, que ce sont les dogmes religieux qui niers, Gabriel d' Annunz io recevait à Fiume l'on t empêché d'en faire les applications sa~ la miSIS'i'Ve d'une fervente adimirat-riice. E1 cette vantes qu'en font les anarchistes, - ces chiadmi,ra!,rice termnnait oo deJl1ll(ldan'1au poète mistes sans dogmes. • ,tJi11e« ,tou1e petite • mèche de ses chevaux. D' Armoozio deme1.11raperplexe Lill insfanl. s·a,gi,ssait-il d'uAJe p1ai•santerie? Mais l'adires-se lui attesfa.it que la lettre était sérieuse. Alors il il'ra.ça,avani! de le renvoyer, ces quelques mols en travers -du l:>i11etparf\Mœ : LA DEOOUV 1ER'f,E DE IL'A'M1f1 IHQUE « Impossible, madame, je suis 'P'.3rti pour Dans une école à [,ondres, le professeur Fiume aV'ec iiroi's cheveux ·seulement! • donna aux garçons une composition à faire sur Christophe Colomb. L'un d'eux écrivit ce qui suit: t 611 œ!Jie vie d'épreuives, les enfan ts et Colom6 était W1 homme qui pouvai:t faire les ~le·wrs·so!ll't des soul1i!I'esde Dieu. tenir un œuf sur la pointe sans le casser. Le -i- \La science diUméltwlgeest la :plua impor· roi d'Espagne appela Colomb près de lui et tan; ;pou!!' la ,lemme. lui dit:

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Variétés

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La vie fléchissante

·Ceuoc,qui lu,Heru[confre la décrép i1fude avec et ,ils en a·ccentuent 1rop de zèle l'a-oce,11:tuemt, surfourt l"Îilnpre:ssioo., quti 1peut de,veinir d'un ,La ·v,ieillesse, que chacun veu,t atteindre et comique lu;gUJbre.Que de pauvres femmes madon1r tou:t le moooe se plaint, paraît bieo être ef emplumées ont l'a~r de corbillards quillées vme :diêchéauce et l1ll1 évanouilssement de !ou,t à IJ)aitm .dhes! Quel service qu.dqu 'un leur reu- · ce rqui fait l'intérêt de vi:vre. Le conps se tasse dirait en leur disamt, si elles ,pouvaient l'enet se dé!Jêriore , les facullés faibliisseint en· mêm~ [em:l!re: Pawvre femme, sachez donc mourir! temps 1que b ohair, les sens s·émoussent la Vu de_ 'Ce côté; la vieillesse ne se défend niêmoire cède, les so u1Velllirsrétrorrratleut l'espa1-,;la v,ieil!esse sein[ le cadav,re; .c'est la fau prit [Yërd soui mom ainit et sa ,pr;;npfüud e la cheu,se qwi é>cair[esoo suaire et nous laisse vie se rétréci't, l'a,rdeur tombe, nos pos~esvoir, COIITljme da,ns les « Danses des Morts » sioL'IIS v~:taless·amoin:d.rissent eit l'on dirrait qu ' du XVe siècle, u1.1ela;rnenrtahle cha,ir qu,i s'efelles œi.enows JmJ.iére&se,ni rplus, la soci~té des lfriie. Mais u1.1eau:tre vision se iPr,ésen,te a,u hommes se 11édui't 1p-0u.r couis à quelques intionrê !iein. La ,yieillesse, envrsaigée à la lwmière mités qui [:>eu!à peu s'êclairci1ssoot el la fréde .foi, n'est plus oo reoul de ce q,u'appelle et quentaitioo1des ahoses ne noll!S Oiff;e .p1us, au. :retien,t désespérément notre soi! de vivre· lie,ttdes larges utilisations de jadis que l'at· S!PfC- c'est au contraire u,n accroissement et UJne' trnit fréq,uemmeo,l accru, iil esf 'Vrai, ~l'ul!I con/fürnna!ion d "espéran1JCe;c'est le 'Voisinage tacle., Autour de nous coule toqjouirs l',inlade ce qui n'était que fig,uré If.Jarl'ardente vfo; rissahle flot de la vie uiniverselle; mais la <;'es;t J.a fe~re ,qui apparaît ,après une naivigacruiahees,[ frêll:!eel• rno,us ne :pu1ùsol!ls ,plus notre h,on lo,1111.taii,ne ; c'est le voi1e d.'illusion qui se part. déchi!I'e, dëg1ageant aui ,regard les réalirtés suToutes les liHératnres ont enri<lhi sur ce prême.s. 1I.: a •vicil!~sse c'est !',rupproche de Dieu. casde re:giressiou et de détêrforation lamenDait11Sla ~admce des imembre1S 011 ne doit table; la Bible elle-même s·y empfoie dams 'Voir alors, au lieu, ~'.une chu.te ,p'ièce à pièce, l'Ecdésias te, •ave'Cune âjpre et g randio ~e irosans compensation, qµe la livraison rprogres,aiequi entend retomiber sur 'la deslilllée et sive el con5fante d·ulll être COll!Sacré atteudu tmdamJner ceux qui oo dissocie ni les deiu,x ei quii, trowvera, :ckms le sein de la uni~ ;iases , temporelle et éternelle. une 111ouvellenahsance. 'Verselle, la dwû111t,té, Pour le matéroiali·sme et lïnorérlulité en ef' la vie,ille sse est affrettse. Il faut to~te l'éLe vieillard ,qui rev ient ,vers la source .première paisseur de nos mu1sions pour 01ous cacher ,f.nt,re aux jouir1S éternels e[ sor~ des jours If qu'elle signifie , disons ce ,qu'elle montre à [ cha,ngeants . ~ne et 1rrstement déguisé. Cadavérisatiora ·Les jours dhaugea,nfs QI]/ nécessairement mte,11101,[ à petit feu, décès infligié sous mille leur fin : c'est la vieillesse, a:vec la perspective 1es maoalbres, solitude de tombe qui peu l peu s'organilSe !Par les dêiparts et les défec- de la mort; ma,i1sles ~ouirs éternels nous rasde la l!l:atUirene se 1·eiSmen~ . Si les sa,i,so11JS " de s uns , les res,peds ainnoncia,teurs des 1prnn;iient ,pas, 1'ih'iver, en dêipitt de sa beallité, .tres ,qui, sans le vouloi1r et plus ou moio,s n'apporterait à la terre qu.e regret,s; sa .pa:rure, usement, vo,u,s eruse!Veli&senrt: c'est le bilan. au lieU/d·u lall!ge disoret, 11eserait plus que le vou:s sowhaiite de \sÎvre lorugtemps « e111,draip fuuléraire . Mais le ,printemps est toue "; ou ,vous dit « touüours jeune » aitii,n de ,joUJrs aux po,rfes; l'orien t ne s·'endol't pas; rq.uer de.pu,is combien de te1111psvo:u1s ne c'es'i pourlq1u,oi, comme témoins d'wne 'Vie ,q,wi p1us. On ,vous signiifiiepar utie sorle d'étoujours et fou·jows se renouvelle, toutes les ement quotidien que votre présence id sa,i,soms sont belles; nulle n 'est ~héritée • COlJl/111.eUl!li rrniiraJcle,certainJs regard ,s aimemoiiins que fou1tes â ,cerfafün1séga-rds la der: t di,e ; ,µne inco11JVen:alliCe. 11iëre. Ainsi N1iver <l'es hommes acheminé

Mère

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138 vers le prÎlll~s éternel en !Prend la coureur; la cime de neige au couchanI s ·empourpre cœrwne elle se dorera quand , sur le matin bleu, elle aUumera sa lampe et éteindra les étoiles. · 11..a!Plus tbelle des saisons est celle ,qui porte le plu,s d"espérauce, et I'eS!))é.raru:edïmmoriali4é es.! le lo~ ,S!))'êaialde cet hirver: la vieillesse-. La desicente vers la fosse, à force d être une \férité ,parlielle, est une illusion; nous .montons, e!t 1e ,vieillard, dût-il précipiter sa chute (Par sa fuute, est à un sommet; il foud1e a,llJ,plein del; s'il n 'e111a pas le seo t'iment; c·est qu ·ri8 est iimfidèle là son âme. ·

m 'amusant à écouter au passage les observa. ti.oos. plus ou moins sa,ugre?ues de tous (ts c11tadms,,qua1d le tetTJG)S, qui ·menaçait depuj le matin , se gâfa !oui à fait. Le vent, très vif, cootre lequel les femmes dêiendaierit IeuriS 1ju.pes et les hommes leur s ohap,eauxdt pa ille, soufla décidémen,t en ·1empête. Toute la mer blanohit SOI.IJS une houle sin i·str e. l.ea fames se gonlilèreut , devinren,t énormes, er en se brisaot cootre le musoir, jetèrent 1~ panaches d'écume sur les ,promeneurs. lis rœ. taien,t là, œpendaut, avec des rires et des cris chaAue fois que les inondait l'averse sa!&'. refonm; par la grandiose beauté du spectacle. •JI ,ne tard•a pas à ~eveni,r elifrayant.

déj:

189 car som foc déchi r é se torda 1-~

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a,w ve-ut comane

uoe oq,ue, et les ,quatre hommes de I',

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<Yedebout t equi .pa,. ' . e pesan t de toutes leu.rs forces sur les aviron s ramooai,,~t , 'bl · ' ..., pen,~ eme nt leur cargaison , de Pa ,r,ijS iens en dé tresse . Cependant'. le bateau retarda1aire restai! en bonoe voie, grâce auJC e"'orts d 1'J e ses rameurs, e i 1 a llai t là son fou;r 'fraooh. 1 se quand l ir a pa ,s' · ' une ame ,mons1rueuse I ·t le travers l 'enJ e pn par ' eva avec une force ir.résislib!e . el courut se briser · ' avec 1Ut sains dotlte et en 1enveloppant d'une eXJplosion d 'écume la muraille de la tietée. ' contre Tous les '"""o""" , -~ ,...,,eur,s :rousserent un cri d'é -

che <t pl~is,te , ûe demandai â la bootnefem;~ ~ quelle voulai 't dire. Ma is ma ques tion .u1 deplu,t ,sans dQufe, ca,r, après m·a,voir un rns fa~,t regardé d 'tm air réflé clhi, elle me répoodit assez brutalement: - ~ah! sii je V01.1JSle d is,ions vous vous gJJL~ssenez de _mé .... Vous ne c:oyez à rln vous, _les mess ieUJrsde Paris. ' iPu,1s elle pressa le pas en tra.. t !l)ago.e. , , · man sa com-

Ceperufant, ma ouiriosi1é deivad être promple111e n1 Soaitisfa i,fe. , E n ' C On fi11ou ant ma :nromenad t Au fond, notre âme, bien qu·enfra~ daos t it 1 ,.. e e en moo. ;:n a ran~pe qUti COlllldiu:it à l'église délicieuse powvan!e, puis, aussitôt a;près qua nd l'éc • son fonctionnement par les irn.firmités de la 1La variation du terrnps avait été très brusme re lomba iun 1 . ' u e,lllr ~e l'art gothique ,poussée à ~i- 'côte de ,v,ieillesse, contin1..1Jeses acquisi,tions aiussi que - comme il arrive trop souvent sur nos U h ' Ofl,g soup1.r de soulagement. la fala ise, üe. fis la reoieouotre "uu·· seco n.d IV'1caire . . long.remps que son bon vouloir se mai,ntien1 et côles - et aucun s.ignal du sémaphore ne ~ t\Uireu,x COU!p de bane du timoonier la . presence d' "t , ~u1 rev~a, 1t des vt;pres, et je dema,ndai à c; que son ridéal swpéx,iew- l"adionoe: elle peut l'avait anuoncée en te~s utile. Aussi, plu-1 _esrp n des hommes de ·tribord Jeune preke , de qui j"a vais goû té l . ..ont les a1V1ronsbriJSés """" . t d ' sieuir5, lbaJX!a.iesétaien t-elles sorties, 11011 pas sans cesse grandir; SOlll œuivre n.·est jamais to· d ,.,, _ P us1euors h . " ..,.aien e parer le . is . eua 1a con versation ple ine de charme c oc, avaient e/llpêohé la catastro phe achevée; il n!;y a IPou,r elle ni expérience dëc1pour traîoer le filet ou le chal_ut - les pêLe bateau ·1 · . · · 1CX!phcatio.n des rparoles de la vieille .femnre' cheurs obser•vent g,énéraleinent le re1>os ~u s:iive,ui b01111equ'oo ne dépasse point; unie , . - i s ap,pe1art la " Jeanne-Ma. rie > ela1t sauvi! . _, Le bon Dieu à >bord, me répondd,1-il. à l-Bsprit ,quiirenouvelle incessammen,t foules dimanche., - mais pour promeuer, pendant c est une an~ieon~ et pieuse coutume de c; choses, eS!J?rit elle-mên'IC, elle peut recevoir 'l.llneheure ou deux, les Par-~siens du. train de Comme !"accident n'aoYait pas Nt, en som pays . A la Fe te-D1ew, le ,s ort désigne celui des l'ÏrnlPression de Dieu en ,une successioo , d'é· pla ·i'sir , qui a'Vaient voulu se donner, en celte me, un, d~ouement tragique, l'émotio n de la batea~x sur lequel ou dressera lt! reposoir et Ioule, aipre~ ~ueLques bavardages , s"apai,sa vitats qui ne !Prête à aucune déiPerdition m à journée de vacances , fou'es les sensalious 0111 y mslalle, au pied ' du mât ·oo ~"'te.! r ct·' le. Ces ,pans1ens sont si légers! aucune dédtéaince; • flhomme de ,yétu,s'é se mariilimes M bravant celle du mal de mer. , ~.., a 1eu.x d J ·• e u:~eres et de fleurs. C"est un beau s ccorrompt ,• dit S. Pa,u'1, « l'homme du dehors; Le ~tacle Par cette !brise cara!bioée et dans le tumulte avait ipris fin , ct·aille,u.rs. Le fad~, Je ~ous..assure , MOOS4.ewr,quand la mais !nomme in~érieur de jouir en jolllf !,e de.s vagues soudai•n iiutr,ieuses, la renfrtt au bateaw ela1t en ttré dlarns le poli, et le môle, cess1~ .s arr:te le long d1..1J ,quai et quand M . renouivelle •. Jamais donc ,il n'y aura nulle .port de ces barques !fut 1rès dure et même ~:ammeot hala.ré ,par les paquets de mer le Cure, en tre dans la 'b:irmue 1-~ ·t ra:ison de perdre espoir ni de s "abandonner nét.a1t rplllJSfona'ble !J}OUrles flâneurs. Tou; dangereuse. Rudement secouées et ballottées, 1 · -· -i , =111 avec l'osensou· de ·mer reum , .s à .un sentimeclt de défaiie. La jeunesse n'est tantôt dressan1 Jaur 1ba,u,pré vers le· ciel som. re~~t, donc <vers la 'Ville, en suivant l'él toiUtsœs lbra•ves ..'""'"'s -. SUJr es dalles du: port, les hommes tête nue 1Pas UOOfle[POUraUJtre oh ose que cette sécurité. lro11e.1etee et, dans les ~ragments de conbre , tantôt plongean t de la ;proue, comme si les femmes là · , ü nn . · · On/est 1eu!lleen raii:son, d'un espace devant soi, elles allaient s'engloutir, elles revenaieol, l'uue Yersa Qi, genoux et disant leur chapele t 1 --., .sa1s1s au ipassage, il n 'était d'éjà entooue le • Ta.ntum ergo > No h . t . du. dan.,.er I''equ,1. pad 'un) lendemain iqu'on sen~ gros de promesses : a,près l'autre , ayant amené la ,grande voile e1 pus t q1.1.esilion l ...., couru par · 1'.âœ, • · s o anres , g · a .~n coofrere, le premier vicaire, qui ,puirsque telle est la vie 1juSK)u'au bout et que le huoier et n'ofi.rant plus qu'un bou.t de foc ree es passa~rs de la • Jeanne-Marie . • 1 ~s mus:1c1.en:,n~ son.4, ,pas mauvais , et il y a l'e!'jpoi1rs.uprême est aui' coofact des suprêmes à la violence du ven1 <l'Ouest Comme elles de=~dant, ~eux Tr~rtaises , deux femmes e fort Jolies 'V01x: parmi, nos ieunes filles les a-nnées, la ieunesse est pour per,pituelle et étaient !Pleines de ;passagers, fous mouillts ms, qui marchaient ,près de moi en . . ~fan~s de Marie. Oh! tollS ~es fronts i~clisans cesse croissanle. le vieillard est l'em;fan1 jlllJSqu·auxos et la, ,plurpart malades, la manœu- (11santclaquer leUTs fin'S sahols de •b . J • OIS !101r ne ~ sous la béniéd.iction. du, prêtre, cet hymne du oie!. . . A.-D. SERTILLANOES. vre étaiofdifücile, et les ourieu,x massés sur le para,1en•t oocore de l'é'Vénement et 1··ent .,,. ' la 1 · 'li . , enuts qw m?'1fe sua~ement ver s le ciel, cette a tp u.s v~e1 e due à la plus jeµne: môle admiuient , au passage de chacunede mos,phere_de f~t naïve .... Il y a là vraiment œs barques , l'adresse du barreur pour gou· Vo1s:tw, ma fille, ,j'avons pas eu peur. u?e exquise mmu:le dëmotion chrétienne C an, n ~, il ne :pou;vait pas arriver malheu verner droit . swr cette mer bouleversée e' ne Ben t d .. . · t en.eri u, fous nos ma,rins considèrent CauNm et ,à la « Jeaoare-.Marie • .. . Tu l'ra.ppas manquer l'etlllrée du chenal. o· un t.rès g,rand honneu.,r de recevoir la Tou4es les barques accomplirent heureuse- ,elles ben,... Ce bateau-Là a eu I b 'bord:. e on 1eu VJS1· e du Saint-Sacr""'""""' De l'a, sans do u Un dimanche de septembre, où le train de mei.1,Iœ touJ· de force, sauf une, la dernière . .. ~........ n , . . plaisir avait répaodu dans le vieux Tréport de la :petite ,flottille . 1Elle devait avoir été plus Le bon, Dieu â ibord! Il Y a•vait dans œ t<fe te, vient ! idée de cette pauvre femme que le ba,!eaiu·lqul a eu le Bon Dieu à son !>~rd es r sa foule périod<ique, j~ flânnis su,r la Jetée, éprouvée que les autr es ,par le coup de mer, ;s~, °:n en COOM iendra , de quoi eX'Citer ! an.née au moins , exempt àiu péril de I; gmat1on , et, soulevan·t ma casquet1e blan-

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Le bon Dieu à bord

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140 - Cet usaig~ ,répondis...je, es,t, en effet, d 'une poésie cha·rmaoie . Que Ohateauhriaod ne l'ait rpas c01mu, c'est dommage. Il eût écrit une belle page de iplus, dian5 soo « Génie du • Chr-istiaruisme » . . . Si, tout à l'heure, la • Jeanne -M'axie » ne s·est pa,s brisée conhse la jetée, cela tienrt presque du , miracle, {en coo· vioos. Pourta,nt, ajoutai~je ea souriant, faucLra~l-Hse iher à la croyance tr~portaise, les j.ours où Je sémaiphore hi ,sse son plus inquiétau,t signal? .. . - Oh! ,je vous en prie, interromipit 1~ jeune .prêtre, n·en di,tes ipas davantage .. Je saJ.s b1e1n que vous n ''ê(es pas, comme a dit ~etle b_rave nemme, de œs mes,siruir.s de Pans qui 111e croient à • ri.Ul.» . Si la croyance de ces pau · vres gens vous étonne un peu, avouez, au moins, quelle es( tout à [ait innocente et q~ ' elle ne ipeut otienser le IDieu dont les myslerieux desseins déchaînent et calment les iem· .pètes. . . . Ne ,seraient-il,, pas rplus heureu,x , fit-il avec un accent rnélancolique e1. en, me montrant la foule des ,Par,isien.s, que , de ce lieu élevé, OOlllS ,pouvions voix ci;rculer sur le quai du Tréipor·t, ne seraient-ils pi.~ plus ~1eureu•x tous ces cifadi,ns incrédules, s'ils avaient, con~e mes s~mples paroissiens, conservé la divi~ espérance? Je prie de tout mon cœu,r IJ)O,u, r .que, du moins, cemc-ci ne la perdw.t 'Ja· ma•is, leur pi,tié dût-elle demewr~r un. :pe~ en· fantine. CaT Jésus-Christ, doin,1Je suis 1hwnr ble mini,stre, est ,vraimoot le Uieui des,. g:n,s de mer, lu.i qu,i, marchait sur le lac de T~bér1ade, apaisait ·d·,un geste les Uots en cour~o,u,x, s~s: ci,tait les pêches miraculeuses, et qm ~ cho1s1 d'abord de rpauivres mariniers pou, re~and,re à lra ver:s le monde sa loi de con.sola,tion et

prières . Oui, je crois, _.je veu~ ~roire,_ et. je ne serai satisfait que le 1our ou Je crorra1 avec la coniiance et la simplicité de cœuir de v0g marins.... Et j'y parviendrai, ·soyez Iran.. iquille .... Car, vous savez, a1jo ulai-je, en me frap,pant le cœur avec la main, le Bon Dieu es1 à bord! François COPPEE.

depU[\Slongtemps.

Cependant, soudain inümi-

dé, je ne lui ,réipondi,s pas immédiatement - Bh bien, rpehli! irepri,(-il, eh bie01, vo-

prtix qui m 'a1Vaiitiva1u la place d'honneu ,r entre le ma-i;re el le médecin. Ce beau livre enluminé et doré sur 1ra111c,he étai:t-destiné à un autre el, si je l'a'Vais en ma possession , ce n 'éla·i~ ique par sui te dune fatale erreUJr. Bien fata le en enfel! Mo11 père q,LLine vouhit pas ad1mettre tmùilJ ignorance, répé ta à nos co1wJves .sa [Jlhrase aw maî1re d'école: « Mon ga ,rç011 ne remetira IJJas, les pied,s chez lui; il reodra le prix , etc. , etc. • M. Jarousse et ma Jante Tooton essayèrent vainement de Je calmer. Cet!e petite scém~jeta un froid parmi les hôtes qui se .retirèrff!,l de bo11101e heure et, à ma iprofonàe conlfusion, la fêle se IOUNaa i·nsi terminée.

yons! C'est. . . voyons! c 'es,t. ... - . Je n'en suis pa'S oocore là, balbulia ·i -je sans oser le regarder. - Ah! bon, bon, fü-il en riant. Au moins sa,i,s-luoù e11 est le secomi !Prix? ---• ...IHIIIB-11~•---,...---1Puis, se ~ou,manrt vens mon père : - Maître Aulberso1, ajouta-t-il , volre André relou:mera-t-il à l'école? - Mais certainement, monsieur le doc!euir, reponddt moo père sans .se déconcerter, car J'aivais rerrnpor~ deu,x ;premiers [P'rix: œ. ~ ,veux 1 qn\il ,so,iltfout 'à fait • insfruit. lui d'histoire d\e France et celui d écriiure. - Vou'S avez raison, repliqua M. Jarousse. Le lenidemai111même - geme le rappelle Il lui reste certainemeint encorè quelques peCOillITTlli! ,si cela datait d 1hlier- il y eut un beau tites dhoses à apprendre, mê.me ein histoire ... repas chez oom; e,n l'ihonneu.r de mes sucl'ès. A !Peine achevait-il qu e ma t.alllle Tonton se leva lbrUJsquement rpou.r aller a,UJdevattl d 'u~1 Mon ipère, rio'he ,proiPriél.a-ire aux fütisses, Bien des années ont passé . Mon1 [Père est oouive~u, venu que nou·s n·a,vions pas remairà elll'vi,ron,deux kilomètres, de 11.allières oü se morl. J'alÎ iait 'Vendre le,, Buisses et foutes trowvai.t l'école, avait in;viié M. le mai re, t~ qué. leurs dépendaruces et, sor1i ,premier de Stmié:~citt1 M. Jerou"se , Je jph:ar.macien de la - .l\fousJeur Jolibet! s'écria~1-elle en lui Cyr j'ai promptement gagné mon grade de ,ca(a,i,s ant une réNéren,ce, Aubersot ! voici M. JoPlace Mal~ri,, aivec « sa dame», deux v,ieux ,pilaine sur le champ de bataiJle ·IPeu de iemps libet. a·va111tlarmislice. Je l étais deipws quelques JJT1..essif'll•rs qUie ''ie ine conna~ss.ais ,pas el, ce iqu:i a'llait de so~, ma bonne tante Jean11e que semaines seulemenit lor ,s,q,ue,je reçus une lettre C'élail le maître d 'école. don[ l'écriture m'é tonna de .prime-aibord. Mou toUil le monde a,ppelai1t Tonton. ToLLl le monde se dréra,ngea un peu p ou1 ,premier regard: .fut donc en l'ouvran(, pour Juillet t.ou!Chait à sa ha, el il faisait très luifaire une iJJla~ à ,côfiéde mon père qui lui présenta une chaise etl lui ifit a•Plporîer u01 la sûgniature de . . . V,incent Jolibet! Et 'IOici c'hau;d. La servante - ma ,paltNre mère étai\ ce qu'il m'écrivait: verre. Il ibUJ1à la .sanlté des conrvives, mais mor:le dejpuis longtrerrups - aivai1 dre ssé la table dehors dans la grande cour gazooneuse avecun air coa1Jtrairut,pu~·s il soltHla quelques • Monsie ur le capitaine. mots à l' orefüe de moo ,père qUJi se leva el k ,prèf> des trembles dont les l!euilles rarelllènl » Je n'ose plus dire, mon- cner Aindré. suivit !ju:s~u'au ipefü~ chemin ai.~ bo ui de la secouées par le velll~, faisaient au d~ssus de » J ai< bien hésité avant de vou·s écrire, nos têles wrnrne Wll ibruiitde soie froissée. cour. » niais a'lLJjourdl h_ui 1je suis forcé de Je faire et » j'espère que rvows me pardoonerez d 'a'loir à lis n 'y rootèrenl 1 q>as longtemps. Le niaÎ!fl:! et copieusemmt servi, Le so uiPer fllit 10111g » vous ra,ppeler wne ;pe1iie det te très ancienne tant e.l s,ilhiet'l/ al"fOISé par le 1vin clair du pay~, parlait ibas et lliOUJS 1nien,teindîmes que ces » qui fut c011~rac'.lée enivers moi ,par votre père que mo~1'Père, ordiirtairemen.t ,peu commum· mots: » à_ l'éipoque où vous étiez mon éfove. Peu1lcati'! étai! devenu d'une 'loqu:aciiê étornnanle. ,- C'est une fataJe erreur! » être vous· sou1veoez-vous encore de la cir,Mais mon ,père aivait le verbe haut , l'air ~ .Mons.ieur Je docteur, dit-il tout à coup » cons tance dans laquelle maître Auiber,sol relrès en colère, et cette ,phrase entière 01ous di'amour! ... ~-u médecin IJJfèsde qui :j'étais :placé, interro· Il s"e11iflammait,il alla~t ipoursu'.ivre sa ,ha» îu·sa de me payer la modique somme de 15 « ,Mon ga,rçon ne remeHra plu,s les parivint•: ,gez doin,c u•1i briru l·e ,peltH;vous ver~ez ~ornme rangue improvi ,sée, ma·is , attell:l~n. par. 1en.· » fra01cs qui m'était d1ue ,pour 'VOÜ"edernier il est savant. Ah! les hraives garis! 1e n en· re- pied'Schez vous.! Il vous rend.ra « sou ,, prix ihousiasme 'religieux du jeune v·1caire, 1e me » !rimesitre scolaire . . .. • le rvou:lez, n"Ja is, ~e vous en pré· puii.sque vou,s, 1 viens ;pas qu,'i.l ,soit déijà si a vaocé. . reprochais d8j\à ma médh:ante bou'ade. Vincen ·t Joliibet me décrivait alors , pou r la M. J;S.['usse ;posa amicalement sa main sur Yiens, ,je ne vous pa-iern:i ,pas vos quin.ze remet ire en mémo ire , la scène d 'a,n.tan, son ar. Je Lui tou ,chai dp-uœme~t l_e~ms. ,, , lratües ,. Je luii/achèlterai 1l1Jl1a,u,tre livre avec cet .mou éipaule. - Pardonnez-moi, lui dis-je , M. l abbé. ri1vée ,imprévue ·chez nou1s pem:lan:t le repas _ And.ré, .me demauda-t-il, sais- tu quel fut argeot. ll es1 difiicile d'ouiblier tout à fait une. lon .. e111 plein air, et la -colère de mon [Père lorsqu 'il A son retour , mo,n père, inrdigné, raconta le premier roi de f'ranœ? gu,e v.ie de sœpticils,me, ... Vous avez raison, fallut rendre Je prix. Depuis œ .momeni 11,éava,it l'air très boo, ses yeux gris. so~- '!UeM. Jolibe~ s'était dérangé exprès pour il n•y a que la foi qui sauve. ~e la demande fas1e, Je pawvre ûnsfüulteuir n 'avai t pa·s été payé riaient malicieusement, el je le conna1ssa1s llllir reprendre le prix d'lüstoire, le fameu x ardemmen1 et ,sans cesse à Dieu dans mes

Prix d'histoire

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142 jl1Ï6SiOOs ,que fai ,passées cltez ma tante Toncœur .se me~aiit à \battre COJTilltle il ne l'tv . {OP·,Eli~ e~t :bonne , intelligenr!e a.utarut .que jorde ses 15 Wraoos. ll s'était bien hasardé à les •pa,s fart de'[)'lllS longtemps. C'est que i·e , att lie, et :Je 1aime comme un fou. Nous ferons ré'Claun.erà l'éipoque rde mon, em,trée au collège, . . bl •t· "re,rou. rva1s aus&1 .1 o .. 1,s w,111S•ses prnmelles cla~s . une,belle noce à. 'Lallières, mon cher village mais mon père, .raru:sunier en diable, lu1i' await 1es souvemrs 10,yeux, la foi caodide 1 1 • 113tal.Noms ,restiverons à !',auberge d,e « la répond\ul de s'adresser à moi lon;,q,ue ·je serais beaux rêves. de I'enfa,n,ce. ' e es t,elle fra11JCe• et •si vours dési,rez vrnir lecen âge d'acquitter cette dette . ~e rr.a!(re,. ~lade et dans un e pénible sifeUJI" ami, ·vous la reco 1maî:trez facile:nent. Cela me ~t rire malgré le iton ai\trisié de tuaüon. pièCU1ll.la1re, lhutiplus ému de ma v1s1te ·. c·es,t u11eauJberge ides temps anciens· elle esi , cette letire dont l'é.:r iture n 'était ipas celle du ados,sée à la montagne, detix chên~s efffleumai.ire d'école. Quelle main déliicate et légèr e , ,que Je my at!ten_dais; je l[)U(ageai, d'aill cette émotion. t!Qn, Jtlll son to i,c dé Iernr·s pu.issan 1es ramures , un en avait :tracé les ·carac,tères menlliS? Je le Avec l'expansion itnhéroo,te à sa na.ture 1.1 bouq:uet de roses égaie sa façade de ·Jarges s·au1rais bieTlitôt, car Hidêe .me vi111tsouldaÎll1 me racoofa ses ,aiifa,i,res et me conha ses 1 ' fleurs roses, et un ruisselet passe dans le d'aworter moi-même les qainze francs à Jomeoits. our. pré,vo,is,in. VOl~s verrez, c'est f•rès fa.cile à libet eo allant, à ma prochaine ipermi&sioo, me ·J?:Puis lïn,stalla1ion d'une école gratuite à 1rower. faire dorloter iquelques jours à Lallières par iLalheres la sienne allait de ,mal en pis. Mon commandant el ,plu•si,e,urs de mes cama bonne faille Tonion. lui av.ait rei'ré la plu.part de ~es élèves ~,.: cr.arades a,t,sistctont -à la noœ, vciu'3 ,serez - Ah! la tolie iretii!e école! Pa'r ce mati111 c'hagrun aidant l'àge, ' il é(ai( tombé maLtde lts >bien:acoueïlhils e't je vo.us présenterai ma de mai radieux et ensoleillé, elle apparai s sait et, a1J[IIl Il'? ?ouvait ,p111s':i.;;_, ta classe. chère femme, la plll!s ~olie, la plus a.raciem;e comme un [11id. ,sous son revêtement de foui!1es Presque dérwé de ressource-s, il atten. e! la :plus aimée de to.wtes les femme~.. el· de clématites. d:ait avec r!J1!Patienœ que sa fille, sortie deJean BARANCY . Une 1,eune fille coUJSait, assise s ur le seuil puis peu de l'école normale du département de la porte, et le ra.y{)(] d'or filtrant entre les fût. ~omunée j,ustilutriœ dms quelque vil)~ branches d'un alisier con 're la ta,çadie, desvo1,sm et, ,seule, la [>au:vre enfaa,t subviendrait cendai,t à,u,squ11. son front qu il semblait ll'imà leur vie iquo!JilcHenoe. ber d'une auréole. - Sans no·tre misère, conclul-il, vous pen.Elle était jolie, bloode et rose comme ce sez bien., APdré, que jamais je lt'a·urais osé LE « FAISEUR DE VENT». matin prin!aujer. vouis réclamer . .. On lit dans le .siuipplément li Lléraire du - IMlademoiselle, lui dis-je en m'arrêtant - Bas 1.e! interrompis je en riant pour Je ,Vaferlami"', de Lucerne: devant elle avant •qu'elle m'eût .remarqué , je décider, rie vou.s suis red~aible de bien au\re Peter Rosegger, le conteur tyro iien bien désire parler à M. Jolibel; :POurra1i,s-je le voir? chose! cooau, raco:ltait œt'.e ipe!i!e ave:;ture qui lui Un peu apeurée, elle releiva br.usq~ment - Vous? s'écria-l-il éton111é; el de quoi rvai!'voulu, au temps oü il était deu[le ber,ger la ,tête, me rega,rda, et me demanda .qu'l elle donc? ... le su·rn.om de « i!aii;sewrde vent » : ' de,va.iit aller lu.i aooû1111Cer. - De mon grade de ca,pitaine par exem• Je ?OUJV:aisfaire du ,vent, du vrai vent, - Altldré Auibersot, mademoiselle , lui rée que co;-~~ne. ple. Mais oui! car, salils le ;prix d,'U,i,stoir 11 en ,sou!Hleà la m~ltagne. Un jour rpondis-je, et le maî'.re d'école me connaît bien . vous m 'avez repris - .un peu maladroitement àëlie, Jlf me trou:vaois, arve,c [l'lusieurs auires Elle rougit, se leva et, avec un trouble masoit d;t elllire nous - sans ,votre • fatale er- peti,tscama rades, bergers comme mai sur la nifosle, .me ,pria de raccompagner au.près . de reU!!'• vous votus rappelez? moo père n'eOr Hochrnia.tt,où nos vache,s, ;paissa,ient. soleil ·SOii, père aduellem:ent t.rès souihant. jamaLs song~ àJ me rrlè-Hre au collège et je &it ahau<l, ,!ellemenit même que nous aviolllS Son père? Eh quoi! ceHe délicieuse jeune sera is resté 'l1[l pay,san . déposénos bl<YlliSes;le vent souififlait de temps fille était celle de Vince111 J oli'bet! C'était la - C'est vrai, murmura le bonhomme. Tout ffl temlJ)S . cet~~ peti!e Mar,ie que j 'aimais fan~ quand s'enohaîne rdlafllsla vie, et les ,pefüs f!!'léne·. - Eh! .là-bas, criai-je à mes compagnons, nous av,ipns elle 5 an,s, et moi 11 ans et à mooits P.11.engoodrent, ,parfois, de biens grands. ie peu!Xfaire du ve11it,si vous •voulez! qui allaique matin, en allant à l'école, j'a,pli avail raison, le ·vieux maître, et, la preu- - Oh! 1llLsa1i~, ça ne prend pas! :podai,s œ 1q,u.e je ,sa,vais de'Vûir lui faire plai1ve, ,c'est que je vais é[)ouser dans 8 joars Ma· - ,Je !VOUS 1jme ,que 1je peux faire du vent. sir: uJ11efleur, ,1U1 iprupillon ou ooe image? .A:h! rie Jolibet, la chère petHe amie de mon en· dois? Regardez seulement! Est-ce que, de certes oui, ~e l'aima ,i,s bien alors, ma,is l'en· Je le,vai le do~g;t: fauœ. fa11iceest oublieuse et, depuis mes aooées de rJe ne fais ;pas ce mariage à la légère, je - ,point d'a,ir ,mainitenaut. Ma i,s attende z, collège, ne l'ayan~ pas revue, ·je ,n'avai,s plus n 'obéis .pas altl caprice d'un jour. J'ai été 1 dans rune mi1mte le vent v:a venir. que bien ra,rement peo,sê à elle, el voici que je même d 'aw1"écier ma fiancée pendant les perla retrou'Vais aiPrès quinze ans et que mon

----------· ---Variétés

Le

- Allons, lai,sse-nous rire , au moin,s, qu ' est-ce -que 1t.u: i111venies?di'saient mes compagnon1S en souJevan'I les épau,les. J'enlevai moo bom1e i, je le plaçais comme u,n sac ~'llif ma bouche, et les yeux levés au ciel, du côté oü u,n nuage cac'hait le soleil, je cria, dan s ntOll'li botmet: - Vea,t, rvent, aœours , rviens de suite! Hapip a:p i ! Ischapilorum! Je rélpêtais trois fois ·ces mois caba)i .s,tiques et lança·i, e11rsui1emoo bonne! dans ]es airs.

Alors le ciel s 'assombrit et un vent viole,nf souma aussitôt. :Mes counpa.gttons ou,vraien! la bouche et le:s yeux, œaf·s d 'aJdmiration et de re51Pecl, croyant a1.1;prodige. Qua111dla vague ira.ide fu.( :J)assée, le soleil bri'lla de nouveau:; les e111/!atüsvoulafont à iou( prix ,que je ~no11.1JVelasseJe mirade ipouir v·o.irr, probablemen.t, de quelle manière je m·y é'ais pris. Je .jetais un 1~gard vers le ctel , où pas un seul petit nuage 111ese mon(ra·it - ,M'a,i111teuant,je ne ipeux ,pas, c'est im!Possible , !VOUSpou:r,riez ;prei.'l'dre froid , dis-j e . pour calmer leur impartie11,ce les pefüs bergers insistèrent fan.! et si bien j,u1squ'au, moment où, voyanl un 111uage accou.r.ir au-devani( du soleil, je me hs boo ipri'l.1ceet rrenouvehli l'expérience a,vec au1lant de su,cœs que la première fois. Bientôt iou.t le 'Village fot au courant du récit merveillelM: le beT,gèr Peterl peut faire le vent! Ma surpér,iorité dura 'jusqu'au pro· chain orage q,ui, dans sa viûlet11ce , Œraca•ssa un st.::perlbepin. Riege lber,ger, le pro,priéi!aire de l'arbre , vint chez nous, accompagné d''un conseiller communal; il demanda après moi. Je dévoilai alors, devant lui, devwt mon père el le conseiller, tou,te ma science mé1éornlo· gi,q,ue. Si un nuage se place de!Vanrtle soleil, cela produit chaique fois ,un ve01itfroid .. . je n 'y .peux rien! - A~! tu t'es moqué de uous , gamin ,· cria Rie,gelberger, .fu.rieu.x. - Alors, zjoutait le conseiller, pour les 1mbéiciles qui ne sa,venrt rioo du soleH, des.


144 nuage s el diu vent, pour ceux-là on dit : Hapipapi ! Ischap.ilorwm!

~ UNE FORET SAINTE Il exisle près de ,V,iemne, à Salma1l!tlesdor[, unre rmêt dont U!lll coi n présente w111aspe{:t des pl,us oàginaux: on y voit, sua les arbres, des ima.gelSdes sfatwe·s, des fot&eriptio,ns, des tablea,ux à l'huile, des plais de cuivre, foutes sorles de choses ooti111 , dont quelqm~s-uoe& ont une grande valeur · soit pa,r elles-mêmes , so it par Iewr ancienneté, et donit la iplaœ serait tou.t ~us!re pa-r,( qu,e dan ,s ,wne forêt en plein,

vent.. Cet endrni t est cornsidéré comme w11 lieu sait11tpour beaucoup de geins, et les swperstitieux y a1tachoort maintes légendes, expli,q,uaini so11 exis .tence. IPadois , des rpèlerins s'en vooit par handes ils passoort la nui f dans cette par11oombre'Ulses; tie de 'la forêt , IJ)Oury faiiTede !beaux rêves, ou po,u.r, y cherohea- du bonhem·. Ce qu '•il y a )de tplllS ex:kaordin:aire , c'est q ue ces, reliques qwi forn'oot 1 .unevéritable galerie d'o~ets d'aTt, irès , appréciés IJ).3.rles co,n~ de VO11,'ÜSsems, aient résisté à la Cl!IJ)Îd~ilé ieurs peu scmpuJeux. irès ,Et les habil<luts de Salmaimsdor,t s-011,tfiers de leur fo1·êt, qui •atirre en pèlerinage ur.1 gra111duombre de gens •venaŒ1 1t :l![J>poderleur offrande.

*

1L'HUMANITE PERD SES OBNTS LLespo rt a une tendance heureuse à deve. nir s6eufilique. Lïidéa l de J"afülète ~mplet, à 111ir,cheminde celui du citoyen complet, es1

déjà J,'iindication d'une nJêl.!hode sûre. 11 telld à ,!'équilibre humain .

,Mais comment se Œait-1l , qu 'alors que tous les mouvements sont étudiés, classés, ap,pns , nu~ n·a,i~ songé à enseigner le sl})or,t de la mâcho ire? La nature obéit à la Ioi: le bewin crée ·l'organe; I'a:bsence de besoin Je suwrime. Or , au ffiUJI' et a mesure que racivilisa 1ion avance, elle va vers fa.Ji11100Jt mou . Les :progrès de la cuisson sou t dirigés cout,re ,la uourriture dure. Actuel:lemOOtt, Fen,vahiissante con-

!upplément du ~ 10 de ,,!'&cote"(1920) 0

serve fait même, dis!l)a.raître ~es os, sur lea,. quel~ l'homme se f~isairt e~core [es dein,ts. F.t au heu d 'exercer tennant â mordre dans tl~ Mort, où est ton :aiguillon? 0 Mort où solide pour ·assure,r sa deufüion, on ne rê,e e~t ·ta victoi1re? » 1Poœ11quoiriedouite~le pour ,iui ,que [Pâtes el bou,i!Jties. Le résu 11a , sepulore comme u:n écueil, au lieu· de En no1viembrie,l"Eglisie :fllo.u,smon1 est que l'humanité pe:rd .ses dents . Des IJelœa vo1 r: ,en lui le berceau de l'ïmmor,valité tre. à f!rta~er:sles ombres: ,dJu ,sépuJcre a,nciennes mâchoires huma ·ines ?i.36 dents, UQlla et de lui sourire •comme sowrit ·à 1,~ les ,.r,ayonsidie l'éternelle au,ror:e· ell~ sommes torrJbéS!là 32 Nous dégringolons.,_ por,t•etrinmpil1a.l.1 e le guerrier haletai111t de ' " ?us par.le bien moins de mort q~e de 28. Quantité de gens n'ont déjià ipius Jeun fatig:u, e après un tr,ude combat? resurreohon et de vie. Et si, rpoutrse condents de sagesse, ce qui n'étoonera ,persolllle. \lious ipleu,rera,He comme enseV1elis former ~ notre infirme langaige, elle et surrtout les :femmes, ce qui étonnera encore dans .la n~o,rt!êtres bien~aimés q,u,ej'ai con3ent a 1aiweler du nom ,de morts ceux moins . vu,s ,s1 fatigues du traiviatl de viwe idq. u i s1~n,t ·enicb:;1:11_ïs ·dans le Seigineulf, .Pou,r miUe raisons, i l serait bon de veiller 1 ba'S, qui sembliez <'!.1voir ifait un, ;paicte cest a la oo_n1d1t10n de les 1p:mcla:mer à sauver, par un sport spécia l, 1110sdeattj. 1qui ,avez tPessafüi à avec la: doufou1r et avant tout , b ienheureux: Beati mortui! ,tion,s eirn dlécadeincefaJUte d''exerciœ. li tau. idu fom:beau,comme à la vue d 'un ETu·vérité, nous Œl!oiuis servons ,d'êtrian- la v111e dra it créer le spor.t Sjpécia1 de ~a mâchoir e et tréso,r long;J:empsidésiré? 1Et vous que po,u1r :aprpriécierla 111éalité ,des fo1rl:ier l' A. O. S. ·.M., Association gmérale de gesmors 1 j':ai eIJltenidlws à .'V'Otre dernière heure bédi~ses. En dehors ,de la mort éte.rinelle, 61J)Orls masliœtoires. Cette IProposiiiOl!l plainir Dieu de vous ,épia,r ,gner la vu,e des sante n 'est peut-être pas ,une :plaisanierie. Le qu1 est la mort ,des mauiditrs où ,donc 1en,t la teirire maux gui mena, ç a,i ! Et vous food est vrai. Une des ~cessi-tés d1.1uecivi- es t la mort, -sinon d,,i,n:sl'ohs~u1rievallée invisible 1.isation ,qui veut virvre est d'assurer le sque- demisèries ,q,u, e nous haibifons ,da_ ns la 1 ·qiui êt(S allés finiu diains U1I1Je lette national. Sinon nos enfants n 'auron t plus terredu, rpéohé,ida1111s l'étroite ~égion du 1 region le ,cantiq1uie vtrghmJ ,q,ue le triépas a ~,u,npri,51 1siurvos lèvres! 1Et vous que de vagues gencirves. H faut donc essayer temps et idlesténèbres? encore, belles âmesi matinales, qui, comde sauver lewrs dents, d'albord parce que les Oui, ici-lba,s,so.us le pâle 1s0I,ei1qui me emp' o rtiées ,pair une .avi,de curiosité dents sont ,wf.i,les,et ens'Uite [Parce que, s'ils 1 ~nsole notre nuit, foute ,créatu11e gtémit, vers les ,choses· éte11IJ1elles, êtes ,parties n 'oo avaient ipas, ils üwem.teraient des cro- sefforce de naî'iire à la vie véritable et .avrain,t l'heure de nangoiS'se et ,de l'élpreuchets de fer pour arriver tout de même à se 1 de·ra siser 'de la ·région des a1Pptarrences ve, ~vant ·q1iau•mne ipo~ssièr,e n' appemordte. · des f.a1nrtômesià ,cell,ede la réalité.

Bienheureuxles Morts

santit v,os hl1an~h,es .aiJ,es! Etes~vou,s. mme l'insecte ailé dans so,n fom'l:l ·eau dans la mort, âmes dhéus as,pirnns à so11tirde œtte tenrestr~ donc tombées UNE NOUVELLE POMME DE TERRE Ne vou,s, êtes~vous ipas iplutôif:enrie'S!? ison pour ,pren:dre nov.re es,sor vers volées vers les haiuiteuirs du séjou,r étier'La .,Nature " signale la découverte, ou plus . deU!X. nel? exade rn,e111t la p r od,uction] d 'uue nouvelle (()00)Ceux-là vir.aiment&ont loin ,de La vie Ah ! ,cessonsdie 1 1eg,air.der ioommesorme de 1er,re. C'est une tonne ayant fait son ~i n'?nt ,pa,s,encore rejeté leur ter.restre tis de l<1vie celliX,q1ui,;aiprèsiiavoir vogué apparition au cours d''ex;périences horticoles: . 0;11He,. et non 1~ra,sle chrêtien q,u,i,11é- plus ou moins ,sr11 1r J,e fleuve 1na.(Pi,de et elle est née par mutation d'tlll1e des espèces . · ie 1au J·oyieux, sen est allé viers la pa- orag,eux ,du temps, ,sontentrés :dla,nrs l'imculli'l'ées u~uelles. Son caractère est de se e. Ge q.ue ·~ous appelonis ,si imp,roip,rc- mobile o,oéandies:éternelles joies. Aipipemal !enir. Elle estime comme l' Ara•be qu·on nt la vie, in •est~cepas une longue suite lonis-lesipluiôt les « toopassiés», car ils es t mieux couché que debout. iEt elle se coumarcs? Ne mowrorns-TIJOUJS pais sans ont rtmversé ce pon:t bmn1a,n,t et court che. Au Jiew de d,resseT sa tige verti,calemenl, e en •nous, aufo,ur ·de nrou·s? Ne mou- de l~exiisfoocerenres:tr,e ,jeté entre ·deux elle la fait ran1per sur la terre. is~n'.ouis pa,s dans nos ·espérances ' éternités,. Aippelons-les les ,, ,dléfiwrnbs ;> : 1La pomme de ter ·re couc'hée est adaip1ée mpees.et.f!?luseI11core dans rroises1pé- ils ont 11empli~eur laiboriieuse tâche. aux régions demi-arides, car sot11feuillage, en esi reahsiees? CeUe « vie mour,ante » P'Oiu:reux, le ioiuv,de la mort .fut LeV1.mi s'élalml à !erre au lieu de s~a.Ura1J1ch ir dans esc-dle ipa:s,comme l'ont nommée les jour ,de la naiss'a1nice.L'Eglise les 1pori/i.a les air s, formera une so11!ede ta;pis, d'écran, es, une « mOIPIJ vivante » ? !Pou,Iïqu:oi idam1s son seï,n: eUe les enfante peut-être conservant l'humid'iié du sol, empêchan t l'éc_aippeler m'O'r~sceux •qui sonri:enfin diain:sde grandes douleurs, mais ,elle se vaporation habiturelle. La variété nou,velle s dains la, vie? ·Pou,rquoi voir la rej®iit ideles aivoi,renfin idcmnés à l'épou.rra être oullivée sous des climats secs, , •au delà de la tombe, où elle nlest œmelle lumière. où la pomme dressée souffre el pér+cili!e. , dains la ·région où l'on 1chiainrbe: « O

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