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en vain, soit parce que, avant leur dépar'!:, ,on n'a pas mis ces ieunes perso,n· nes a u courant des dangers qui les attendent, soit parce que leur arrivée n'es! pa s notJiée au bureau de p lacement. Voilà pour la lig ue des femmes un chamJ) d'activité bien beau et très méritoire. « L'œuvre de préservation ainsi que celle de relèvement des femmes, des ieunes filles et des enfants tombés ou exposés à tomber dans le mal, constituent également une très belle tâche pour la ligue féminine. Dans le domaine de la charité, son acti'on peut c-oncourir avec celle de l'association populaire ; enfin, elle est -appelée à contribuer puissamment à l'amélioration de la s ituation matérielle des 'familles. Dans les centres où il n'existe pas d'écoles ménagères, la ligue ou a ssociation des femmes peut en i onder ; elle faci1itera en tous cas la 'frequentation de ces <'OUrs 'OU du moin s fera donner des leçons d'enseignement ménager. -Si l'on veut que les hommes s oient heureux et contents ohez eux, il est nécessa ire que la femme ait de l'ordre dans le ménage. qu'elle soit capable d'éduquer ses enfants et qu'elle remplisse f idèlewent ses devoirs d'état. 'La plupart des jeunes filles ne recevant guère d'instruction à la maison après qu'eUes ·ont été éma ncipées de l'école wimaire, il appartient à la ,lig-ue d'intervenir pour en faire de honnes ménagèr:es. Elle concourt a ins i à la solution de la question sociale, -car l'expérience est là ·p our démontrer •qu'une ménagère experte réalise des éoonomies et fait le bonheur de to us Jes mernbres de l'a 'f amille. « Le cha mp d'action de la ligue fé· minine dans le domaine de 1a charité et de la religion s'étend à to ute l,a pa~ roisse. Q u'il Nous suffise de rappeler la grande p,a rt qu'elle peut prendr e dans les s oins à donner aux mala des, dans les secours à procurer !aux pau1
vres a insi que clans l'ornementation d~· la ma i·s on de D ieu. << j e nourris donc le très ferme espoi1 que la plupart des paroisses, emprè séE's de répondre à notre dés ir, créer'On! une li~?;ue féminine aussitôt qu'aur0nt pa ru les statuts qui la con cernent. » -·--·- ·· ·- -- -----~- .-:.- ·----- --
Sanctification de la Journée Courtes pratiques de piété
AU REVEIL. - Mon Dieu, je vous donn~ mon cœur; daignez me préserver de tout pé r il. AVANT LE TRAVAIL - Mon Dieu, Jt vous o!fre mon travail et j'implore votre :u de pour nl'en bien acquitter. 0 Marie, don· nez-moi votre bénédiction matemelle! QUAND L'H EURE SONNE. - •M'011 Dieu, üe vous adore, je vous aime, je me donne tout à vous. D ANS ,L ES 'H ::N TATIONS. - 0 Jésus, venez à mon aide, déicndez-moi, sau vez-111oi. 0 ·M arie, conçue sans péché, priez pour T\Ol!S qui a vons recour s à vous. A V A NT L ES REPA S. - Hénis3ez-nou:;, Seigneur, et la uourriture que nous al!onprendre. AP,RES LES REPAS. - Nou3 vous rendon s grâce pout tous vos bienfaits, ô Die11 !oui puissant, qui vivez et régnez dans tous les siècles des s iècles. Ainsi soit-il. AV ANT LES PRINCIPA'L ES ACTION~;. _ Mon saint ange .g ardi.en, éclairez-moi, di ri gez-moi. LE MATIN, A MIDI ET LE SOm Réciler l'Angelus :au son -de la cloche. EN SE COUCHANT. - Mon Dieu. JC remets mon âme entre vos mains ; daignet mt· préserver du malheur de vous oHenser (Toutes ces prières, tirées d u • Paroissieu du culti•vateur •, sont .facultatives.)
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du 3-/o .f. de ,l' &cole" (1SRR)
Groupements catholiques En signalant l'apparition du man~ d ement ,d e Oarème ·de 1922, ,publié délll1s l'Ecole \du mois d ernier, nous oV'Ons eu l'occasion de dire ,que le do~ r.ument épiscopal se terminait par des recommandations ·s péciales du vénéré chef du diocèse a dressées à ses dioc-é.:ains. Déjà on 9 même pu lke ici même l a partie de •la lettre .pastorale pré· conisant la formaHon d'associations callholiques féminines. Il importe de reJJrod uire ,a près .cel1a les ,passages insis~ tant sur le g·m upement 'des ieunes gens ct des hommes .par ~eu·r ,affiliation à PAssociati-on catholique pCYJ)ulaire : Nos très chers Frères, Dans ces derniers temps, diverses classes du peuple se sont groupées pour défendre leurs intérêts malériels et c'est ainsi que d'assez nambreux corps de métiers ont réuni en syndicats les ouvriers qui en font partie. Ces associations se justifient et Léon XIII les a lui-même préronisées. n y a lieu, toutefois, d'observer que la lendance exagérée vers le bien-être matériel comporte de grands dangers pour l'âme. Voilà pourquoi les Papes ont voulu que les groupements dont il s'agit soient basés snr des principes CA"J1HOLIQUES. Ce n'est que dans des cas exceptionnels que l'Eglise tolère les groupements qui se disent simplement • chrétiens •. En effef, elle ne les tolère qu'à l'unique condition que leurs adhérents fassent en même temps partie d'une au-tre association exclusivement catholique. Des syndicats soi-disant • neutres • · qui. en réalité, sont areligieux, n'on-t jamais été approuvés Par elle: les ouvriers. en conséquence, qui s'affilient uniquement à ces groupements interconfessionnels, méconnaissent les prescriptions de PER"lise. soit parce qu'ils font partie d'une association sans religion, soit parce qu'ils n'appartiennent pas à un groupement catholique. Ces sages règles ont été établies pour que les hommes ne perdent pas de vne le salut de leur âme danst leur redterche des biens
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terrestres. Celui qui, au milieu des préoccu· pations de la vie matérielle, envisage la gran· de question de l'éternel bonheUT, ressemble ~ l'homme qui bâtit sa maison sur le roc~ tl.a religion catholique, avec ses principes et ses enseignements est le roc sur lequel toute vie humaine et Toute vie sociale doivent être édifiées; si elles ne reposent pas sur ce fondement, elles ne sauraient .résister ~ la tempête et, tôt on lard, elles en seront nécessairement la victime. Les hommes qui, en recherchant les biens terrestres, négligent leurs devoirs religieux. sont semblables aux Israélites qui dansèrent autour du veau d'or et perdirent de vue la terre promise; ils sont là l'image d~san qui vendit son précieux droit d'aînesse pour un misérable plat de lentilles. Qu'on ne nous dise pas que dans les as· sociations neutres on ne s'attaque ni à l'E· glise ni là la religion. . . c Qui n'est pas pour moi, déclare le Sei,gneur, est contre moi' el celni-là dissipe qui n'amasse pas avec moi. • Ce que sont en réalité les chefs de œs groupements et ce que vawt leur presse nous indiquent suffisamment l'esprit qui les anime; les attaques, ouvertes ou sournoises, continuellement menées contre l'Eglise ef le ~ tre. montrent clairement que le ·bu! poursuivi est la lutte contre la religion catholique. Un ouvrier qui prétendrait entrer dans un de ces syndicats neu!res, sans aller jusqu\ attaquer •l a religion et qui aftinnerait n'y rechercher que ses avantages matériels, qui même s'imaginerait que sa présence est un gain pour 'la bonne cause parce qu'elle serait de nature ~ empêcher OUI l limiter les excès possibles des autres membres du symiicat, cet ouvrier serait dans la plus dangereuse des illusions. tE n réalité il ferait partie d'une as· sociation interdite par l'Eglise; outre qu'~ soutiendrait les ennemis de la religion, il pécherait par omission en ne s'affiliant pas à un groupemenf catholique; il priverait d'une force vive les associations de ses coreligion· naiTes et nuirait par son exemple. Comment peut-on <:oncilier une telle conduite avec l.t fidélité que l'on doit à •l'EgliSe? >L'effort des adversaires ne tend rien moins qu'à arracher la foi du cœur de nos ouvriers, mais !dès que ceux-<:i auront été alieints par l'i11aroyance, les paysans ne tarderont pas l être eux-mêmes contaminés en raison des rap.