Supplément extraordinaire 1917

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Supplément extraordinaire del'ECOLE PRIMAIRE 216

accompagne touj01.11rs l' aiocompHissement - Je l'ai ,juré et je garderai mon serment. - Retoumez à la caserne, je vous inflige du devoir, qu'il soit ,contribué à lettJrdévelop1pement mO'fa:let partant à l'amé- qu,afre jours de cachot. lioration de la société dans ,laquelle ils - Ca.'j)itaine, je retournerai à J1acaserne; vivent. En présenc.e de sa faibfosse et mais veuiMez auparavant rn·écoute.r: Mon père de sa petitesse, l'homme se S!])écialise est mor t victime de ,!"ivrognerie; ma mère fut .11 utres hommes. Le métier e&t donc la une martyre; elle a succombé à la ,peine, m:Ïis ,résultante d'u p,artage des fonctions de avant d'expirer, eiLiemit ma main sur S<)'ll la sodété. Pou:r le méaieirla ,prod'Uiction cm c1hx et me fit ju_rer de 111ejamais porter nationa,le utilise tous les efforts, occuiî)e un verre de Iiqueur à mes lèv.res. - Ai-je raitous les bras, tous les rcerveaiux. _ son, mon crupitaine? Maîtres. en vous ,co~fiant des élèves, Le capitaine :iui ouvrit les bras et d'emla société compte sur vous pour en faire br assa en disant: « Vous êtes u_n brave gar· cl.es ouwiers Œtpa:bles. Chargez-vous çon, j 'ai voultu vous é.prouver . Si nous avions donc joyeœsement de cette respons.a,b1- beaucouip de soldats comme vows, l'aversion lité qu 'avec vos fonctions, vous avez ta- pour lla caserne di.sparaîtrai1t, » et, saisissant cifoment acœptée. la boutei•l~ede cognac, le capitaine 1a bris1. « Rendiez aux apprentis ce que vous « Dès ce jour , aâo,uta~t-H, v·ous ferez ad,metitre avez reçu de •conseils et de boniues di- votre capitaine iparmi les membres actifs de recUons. Fa ites d'eux d'es ouivxier.sv,rai- ia société de tempéramœ , et a~ourd"hui mêment corr~p.lebsdans ·l'exerciœ de leu,r me, je pr.ierai le cofone~ d'ins<:l'ire vortre nom :piro.fe ssion, met~ez-ybeaucoUJpde ·cœuir, sur Je ,livre d 'or du régirr~nt. poursuivez un but, ne vous arrêtez ,pas 000-00000 avant de l'avoir atteint! 1

(Extrait du ,,Bw)letin de l'ensei·gnement .professionnel.' )

··Variétés

EXEMPLE A SUIVRE Un vénérable prêtre de Belgique racon!ait, il y a queftUqes années, un trait édifiant arrivé à ,t un de ses paroissiens . A 20 arns, œlui-ci était devenu sok!at. Sa bonne conduite ,Je fit désigner comme ordonnance de son capiiaine, le tpl'll s brave :,omme du régi!l1e'llt. Un jour qu'il avait rapidement et fort adro itement terminé une corvée exfra• ordinaiire. son maître vouiliut ·le réconforter d\m verre de cogruic. - Pardon , mon capitaine, dit le so!dat, je ne bois jamais de 1liqueu,r, - Mais prenez quand-même ce verre. - Mon capiiaine, je n'en ferai rien; 1e J'ai promis . - Je l'exige, reprit durement ,Je capitaine; je veux être obéi.

CE OONT IL FAUT SE SOUVENIR 1. Qu'me forte eau de savon dans faquerle on frotte le linge sale ile nettoie mieux que deux fois. a:utant de ,savon non dissous, en morœau, et conserve .Je linge. 2. Que ce qui n'est pas par.fr dans la première eau de savon sale, s'en ira plus ïaciJement dans me seconde eau chaude et propre, que par la cuisson ou en frottant plus longtemps dans l'eau sa'le. 3. Que pour obtenir 'lits meiJJeurs 1 ésultats, d'eau dans laquelle on lave doit êfre ,pro. pre e.t douce. 4. Que feau chaude fait gonfler les fibres de coton, ~a saleté s'en détaohaJ!lt a,Iors facilement. 00000000

POUR AT11ENIDRIRLA VIANDE CORIACE Moyen simple et aieu coûteux d'attendrtir ·

ila viande fa plus coriace : Ajouter sirrwi!ement à '1eau dans laqu~Jile olllit la viande, après avoi:r écumé, 2 cuillerées d'eau-de-vie pour 3 livres de viande.

Cette annexe traite des deux objets importants ci-après :

a) Traitements duPersonnel enseignant. fi) Programme deseourscomplémentair L'Ecole iprimaire étant l'oriane attitré des intérêts moraux et matériels d,u personnel enseignant valaisan, nous publions ci-après la requête adressée au Département de l' Instruction pub(i-

que par les deux Sociétés d'éducation du Canton, pour le prier d'intervenir auprès du Conseil d'Etat en vue d'obtenir une notable amélioration de la situation matérielle du dit personnel.

A Monsieur le Chef du Département

de l'instruction publique, Sion. A. Quelle mission sauirait être Monsieur le Président 1pl.us helle et rplus noble que celle qUii Ensuite de l'entretien que nous avons , c onsiste à labOUJfer le cœtrr et l'âme de eu Phonneur d'avoir avec vous et les membres de la Commissioncantonale de l'enfant, IPOUJf.y ,oultiver et y faire flewl"Enseignement ,primaire, nous nous rir la vertu; à semer d'ans son intellia,ermettons, au nom de la Société va- gence les germes des connaissances inpoll'r quf laisanne d'E,d:u,cationet de la Société tellectuelles,à les y dévelolPiPeT elles puissent rayonner ensuite sur toute des instituteurs du Haut-Valais, de une existence? vous prier dPintervenir awprès du Haut POUT savoir, d'autre ipart, combien Conseil d'Etat pO'UŒ' qu'il demande au pénible est la besogne de l'institutewr, Grand Conseil et obtienne de lui une qiu,'on s'enferme 1pendant 6 h. dans une notable amélioration ,de la situation matérielle tdu ipersonnel enseignant pri - salle de classe pleine d'une atmosphère viciée, fatiguée, cor,rolIIIPlle,au milieui maire. de nombreux élèves se regardant là Considérations générales comme dans ,une prison, trop souivent ·Il suffit d'un icowpd'œil jeté sur le IJ)e1l' prOf])fesdans leUJr0011pset dans tableau, des traitements actuels .pou•rse leurs habits, ;presqruetoojooirs enclins ,c,onvainoreabsolume!]t ,que ceux-d ne ,à la dissipation ou à la paresse, reiprésentent :plus le ,prix iuste, n'étant ,prompts .à jp!fendreen défaut le maître ni le correspectif de la besogne qu'ils ou la maîtresse qui devront se donner sont censés ,payer et qui a si considéra- à la fois à l'ensemble de leurs 30, 40, blement augmenté de])'llisquelques an- 50 enfants, en même temps qu'à chanées, ni l'équivalent de ceux servis ail- ,cun d'eux, obligés ,qu,'ils seront de répéleurs ,pom le même labeur. Nous ajou,. ter 3, 4, 5 fois la même leçon à des élètons que l'intérêt bien compris du ,.pays ves fréq.uemmentdistraits, d'intelligenexige que leur amélioration se fasse ce variée ,ou:peu ,ouverte... Et la besogne scolaire il faut la continuer ohez dans le pl'USbref délai. Le iuste ïprix est sUJrtoutfixé, soit par soi, où l'on do.rrige les devoirs du j-0u.r le travail à faire, soiit ipar les circons- et où l'on doit 1préiparer ceœc du, lendetances de teliljps-0ù il s'aocOIIljplit,soit main. Nous ne JJ)arlonsque jp()IU!l' mémoire par la norme généralement a:d!miseailleurs 1pou,rle rétribuer. des ennuis qui se récoltent à profusion 1


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2 1par le fait de l}J>avents twp crédules, mal ins:pirés ,ou mal intentionnés, impatientés d'avoir à se il)river de s services que le jeune garçon ou la jeune ifillt pourraient rendre à la maison, eIIlJJ)ressésde ,réipondre ipar des iplaintes et d es ,critiquies, 1par l'ingratitude en un mot, aux efforts d'éducation dê)pensés en faveur <l'es leLi;rs.... 'Et pour iee travail si nohle, si ard'u et si ingrat, l'instituteur .reçoit le salaire accordé aujoull'.c:Phuià une jeune fille de 16- 17 ans ,qui oowrgeonne nos vignes, c'est-à~dire 3 à 4 fr. par jour , exactement 3 fr. 40 si - en 1ablant surr une activité moyenne de 7 mois - on divise les 465,690 fr. ,que l'Etat et les communes ont d/~pensé en 1915/1916 fPOUJf Fenseignement .par les 651 insti· twteUJrset institu trices ayant fonctionné durant .cemême exe11cice. . . . Quel est, nous le demandions, l'homme instruit qiui, à notre époque, iconsentirait à ac:comJpliripour ,ce 1prix la tâche que nous venons d'évoquer? ·B. - Si un ipatron 1présentait à l'oU·· v;rier des champs le même salaire qu'il lui ,payait il y a 8 011 ;10 ans, oo si, pour le même travail , il lui offrait 2 011 3 'f.r. de moins !par j,ouir qiue tous les 1p:r:o;priétairesvoisins, ne serait-on pas en droit de l'accuser, sinon d'ex.plo1tation, du moins de marohan dage peu digne et 1peu <:onsciencieux . . . ? Comment ne ;pas soruiifrir d'ans notre amour,prnpre valaisan en <:anstatant roinbien meilleurre, ,combien tout autre ~st ~'enseigne à laquelle sont logés les mstttwteœrs dans les autres ,cantons? .. . Souhaitons avec ardeu:r, que sonne sans autre retard l'heUJre où on ne iPOUI' ra :plus lire dans les joUJrnaux étrangers que le if'égent valaisan est moins 1payé que le dernier des manœu.vires.. . .· Oui, que ce vœui se réalise. car il y va, au ,premier ,chef; des intérêts du ipays et il y a urgence! C. ,_ Que les intérêts de l'Etat soient en jeu, •cela :paraît évjdent pour qu.icon· que admet que l'éd11cation et l 'instmc-

1 tion

de la jeunesse d-0ivent être la prP~ mière et :princiipale préoccwpaüon du pays et qu.e, en conséquence, celui-ci serait bien iCOUtpables' il en bomp,romettait ,ou a!irêtait la Téalisation l)M le refius <l'aiaco11derune rétribu.tion raisonnable à œux ,qui s'y ,consacrent. En voyant, d'un côté, la cherté de la vie et, d'autre part, les multiples ,occasions qu:'ils ont de se 1p,roourer d'autres fonctions aut.remeni 1plus lucratives, nous ne 1poru,vonsqu'admirer l'es,prit de désintéressement •dont nos instituteu 1rs ont donné la 1prnuve en ~e taisant et en restant d'ans le rang. Ce fait nous dit assez qu'ils sont nombreux iparmi euiX,,ceux ,qui regardent la carrière embrassée ,c-ommeune vo,cation, .un apostolat. Nous le Tépétons: si disposé qu'il soit à se ,consacrer aw sefiVicede la jeu~ nesse, le régent - tout autant que n;imiporte qui - a besoin de vivre et il a l'obligation ,de ipréparer l'avenir des siens. Comment .peut-on se flatter qu ' il consentira. à demelllfer dans l'enseiO'nement où - nous l'avons vu et le savons - il riécolte chaque jour une pièce de 3 à 4 fr alors que iparitout ailleurs, dans les bureaux des usines, des fabriques, des hôtels, des ipostes, des chemins de fer, des magasins, où l'oœu)pation est assurée ,pou,r toute l'année, on lui offire, po'll.l' un travail incom1parablement moins ,pénible, une rétribution journ alière de 5, 6, 7 fu. et souvent bien plus? Il nous serait tr,~p faicile d'e dter de nombreux cas où d'anciens maîtres .d?école, actuellement employés dans des entrep,rises ou ·chez des industriels, reçoivent un 1traitement deux, trois fois swpérieüif à œlu,i qui leur était serv i comme édu1cateurs .... Un cas entre 50: il y a quel,ques semaines, .dans un village de la montagne ( Isérables), un insfüUJteu;rnous aip1prenait qu'on venait de lui ofüir un salaire initial de 200 fr. :par mois ,comme secrétaire d'une petite exiploitation d 'anthradte. · N'oublions pas que nos maîtres d'é·cole, dont la ,réputaition de travail et 1

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d'honnêteté est justement établie, sont des gérants modèles, d 'e:iocellents,comp~ tables, de bons secrétaires et que ces places ahondent, à œtte heure sur tout.

Bases et fixation des Traitements D'une manière ,générale, nous estimons que les Communes et !''Etat ont à .payer aux maîtres d'école un traitement qui leur 1permette de se livrer à leu,r mission d'édiu-cateurs sans qu'ils ,pa,r d'autres aient à se ip!l'OCU:rer, yens, le nécessaire 1pou,rsuffire à leurr swbsistance quotid ienne et pour garantir - prnportionnellement à la durée ide l'exercice scolaire - leUŒ" avenir et celui de leuŒifamille. Nous ajoutons ,que les institnteurs doivent être ,riémunérés ,comme le sont en Valais des :hommes instruits, de parfaite honorabilité, de toute confiance et rem/])'fissant les obligations <l'.une profession libérale très noble, mais très 1pénible; il y a lieu ipar .conséquent de les ipayer pcmr le moins autant que le sont dans nrntre Canton les employés de bu,uivés, auxquels reau très caipables, ~p110 les patrons peuvent 1confier leurs seierets et ;remettre l'administration de leurs intérêts les plus chers. Qu'il nous soit iJJermis de noter en troisième lieu que notre amour~prnpire national nous ,commande impérieusement de traiter nos régents comme le sont œux des ,cantons assimilables au Valais.

mo -

du certificat temporaire, aur-aît à donner la plfeuive de ses d'ispositions ,pour l'enseignement 1pratiq•ue et de son esiprit d.e 1persévérance. Nous croyons que 150 fr. :par mois seraient ,une équitable r•étribution pou1r 1cihaoune des dnq ,pre mières années de 1pro,fession.

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b) Maîtresses d'école.

Bien que le travail à accomplir soit peut-être 1p1usconsidérable, à {'ause de l'ouvrage manuel, 1P,Ollifl'institutrice que 1pour l'institutoor, il faut reconnaltr6 ,que, d'éjpensant un :peu moins ,pour sa 1Pension, une légèœ différence pour:rait être établie en sa défaveur, nous disons une légère diff élfence - soit 10 ou, tout au plus 20 .fr. ipa,r mois - 1car, nous le ,répétons, la maîtresse d'école a le oooit, to1ut autant que ses ,collègues du sexe fort, d'être :payée iPOUif la besogne à faire .

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c) Cours complémentaires.

Il est sU1perflu:de .dire que les traitements vraiment dérisoires des cou.rs .postscolaires ou: ,complémentaires, si imlJJOrtants mais_:;i ,pénibles - prolongés du tiers 1pari une décision du Orand Conseil - doivent être considérablement augmentés .

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d) Indemnité de déplacement.

Enfin, nous estimons le moment arrivé de mettre fin à une d~plornble anomalie, nous allions écrire à une véritaa) Maîtres d'école. ble injustice dont sont v:iictimesles ins· Cela étant établi, ,personne ne taxera titwteurs qui, .po,uir enseigner, doivent d'exagération l'instituteUJr qui, après quitter la localité où habitent leurs padix ans de bons et loyaux services, ré- rents, et qui sont néanmoins rétribués dame une rémunération mensuelle de de la même manière que ceU){qui pro200 fr., 1car il va sans dire que les itral- fessent dans le village où se trouve le tements sont à g,raduer selon le genre domkile ordinaire de la famille. Alors de brevet et les années d'enseignement. qu'ils doivent, eux, se contenter de l'uOn ne sau,rait, en efifet, p,lacer sur le niq,ue ressou:rce 1provenant du travail même rpicd le maître Tiche d 'eX1périence s~ülaire, rpour se 1pro,Crt1Jfer une dispenet ipossesseUtr du diplôme de Célipadté, dieus e :pension ou se la faire eux-mêet le jeune homme qui , muni uniquemes en achetant tout, ipouir se procurer ment de l'autorisation d'enseigner ou 1 des habits, qui se11ontplus ,ooûteux, etc.,

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1eu:rsc-011èguesmangent et vivent rela- 1 vol-Ontiersil le rend responsable des retivement à bon comp~e,parœ ,qu'avec l~s fus :de ,congé et plus sou>ventencore il de partialité, leurs, d,éipensentmoms ,po,ur leurs ve- l'accusera à tout II)P01pos tements n'étant pas regardés ,commedes d'injustice, etc.. . . . Demander aux assemblées ,primaires étrangers, !Peuvent.chaque jour utiliser 2 oo 3 helllfes1pour leur service ,person- du 1canton d'acco.rder aux instituteurs nel et, assez souvent, oooupent des :places un traitement mensuel de 180 et 200 honorables ou, des fonctions accessoires fr. serait aller au devant · d'wn échec ,plus ou moins rémunératrkes. La diffé- presque certain. Il faut cllercher et obrence réelle .de traitement entre les :pre- tenir ce résultat ,par la voie légitime miers et les seconds est d'au moins 50 des ,primes. Ces primes, du .reste, qu,ivafr.; nous ne demand'ons pas qu'elle soit rieraient selon les années d'enseignecomblée, mais ,personne ne nous taxera ment et se présenteraient comme une d'exagération si nous réclamons pour récomipensede la conduite et du zèle, moyen de stimruleir cette catégorie de maîtres ,une indem- seraient un eX1cellent nité ipéouniaire mensuelle de 25 îr. l'esiprit de 1persévérance et d'él!Aplication Il est évid~nt qrue,ce swpipléme11t sera du maître d'école. Afin d'e les rendre excliu,sivementà la charge de la Com- accessibles à chacun et <l'éviter tout armune, qui s'en exemptera facilement el bitraire p-ossible,,on se ,contenterait de volontiers en aidant désonmais ses res- notes satisfaisantes (1, 2, 3) et on ne sortissants à suivre les 1cours de )'feule ,p,rend,rait en aucune manière en œnsidération la force moyenne de l'école, die normale. sorte que seuls les fainéants et les abPayement des traitements solument indignes seraient exiclus.L'exOhacun 1comprendra,que l'institutear périence démontre qu'il faudrait r-en'ayant guère d'argent en ,réserve d de- monter à 15 ou 20 ans en amère .pour vant, néanmoins, habituellement règler tr.ouver un instituteuu-qui se serait vu sa note de pension à la fin de chaque attribuer la note 4 ;pour l'aipiplication-Ou mois, il y a lieu de faire en sorte que les la conduite. traitements soient J>ayésïe iplus tôt ,pos~ ~ ~ sihle; cela ne souffrira sans doute au:cune difficùlté de la iPari de la ComRemboursement pour abandon d'enmune, dont le bouirsier a'll!ra certaineseignement ment à sa di~osition la somme nécesIl n'est pas 1permis d'ignorer. que l'ésaire. cole normale a été instituée afin d'y Organisation ou économie former, non pas des bu[alistes, 1postiers, des traitements cihefsde gare, secrétaires, etc., mais d~s Uaugmentation des traitements ne :professionnels de l'enseignement priIJ)Ourraévidemment être réalisée que maiœ, et ,que l'instriuction n'y est dion;par une loi s~ laquelle les dtoyens au:- née gratuitement qu'en vue de la direcront à se ,prononcer. Or - à quoi bon tion .des écoles. La Commission cantole nier! - le 1peuJple,malheureusement nale d'e l'Enseignement verrait donc pe1.11ami de l'instmction et ,qui se mo~- sans déplaisir, en ·retotllr de l'augmentre toujours enclin à écarter toute im- tation des traitements, l' Btat astreindre tiative rpouvant aboutir à des impôts, les régents qui quitteraient avant d1an'a :pas une très grande sympathie pour voi.r professé au moins .pendant 8 ans l'instituteur, . auquel il fait porter le dans une école du canton, à 1payer 150 !J)Oids,de la mauvaise humewr éprouvée fr. de -dédommagement ipour ,chacune diu fait qu'on enlève les enfants aux oc- .des années ipassées à l'école normale, et travaux de la famille pour œla sans ;préj,udke d'es remboulf'sements C1J1Pations les enfermer dans une salle de dasse; à efifeatuer 'PO.Urles suibsides de pen-

sion ; elle estime q,ue les 160 fr., pouir 1 êt,re ,complétés ,respectivement ,pour 2 et les 8 ans, prévus à l'art. 125 du Rèp:fe- 4 ans ipar un enseignement donné exment des écoles primaires sont un chif- dusivement dans les cours ,complémenfre dlérisoire. Ce rembotllrsement serait l taires, mais non iPar le seul enseignecalculé 1prnportionnellement au nombre ment d'une :branche ~ciale ( dessin, d~années ,qui feraient défaut. chant, gymnastique, etc.) -0u par les seu,Jes leçons données dans les cours ~ ~ ~ ,prépar atoires au rec.mtement. Conclusions et propositions fermes Art. la 1p,ri me prévue Comme ,conclusion des considéra- aux art.6.3- et Reçoivent 4 les institu,leurs et institions générales qui :précèdent, les sous- tutrices porteras idlwbrevet valaisan de signés, parlant au nom du, C-011psen- rnpaicité 0111 d'un autre brevet reconnu maire du Canton, pŒ'ientM. équivalent, et ,qui ont obtenu dans le seignant 1ptTi le Chef du Dé;partement de l' Instrnc- :rapipomt.de l'Etat des notes satisfaisantion ,publique et le Haut Conseil d'E( 1, 2, 3) :pour la condiuite et l'ait>tat, d'.obitenirdu Grand Conseil que la 1tes plkation. loi du i 9 Mai 1909 soit modifiée ainsi Art. ï . - · Les insfüuteu.rs et instituqu'il suit: .triœs qui, iPOu,renseiiner d'ans une Art. 1er. - Le !personnel enseigna~t école ,p.rimaiire,doivent 1prendre leur loprimaire .reçoit.de la Commune qui uti- gement et leur 1pension en dehors de ta lise ses services un tr aitement mensuel localité ,où ils ont leur domicile ordidont le minimum est fixé à ·100 fr. 1pouir naire, reçoivent de la Commune utilil'instituteur et à 90 fr. 1pour l'institu- sant leurs services un logement convetirice. nabJ.ementmeUJblé,quatre stères de bois Art. 2 . - L'Etat aUoue au ,personnel èê une indemnité ipécuniaire mensuelle enseignant, en sus du traitement 1payé de 25 fr. par la Commune, une subvention menArt. 8. - L'instit>uieurqui dirige le suelle dont le montant est de 50 fr. 1 oou,rs ,complémentaire reçC1itde la Com1pouir l'instituteuir et 45 fr. ,pour l'insti- mune un minimum de 220 ftf. si le oouirs tutrice. :comprend ,plus de l O élèves et de 180 .Art. 3. - Les instituteurs et institu- fr . s'il en c.om,ptemoins de 1O. trices enseignant dans les écoles ipriL'instituiteur qui, n'ayant que la dimaires officielles du Canton et ayant rection de couirs c,o,mplémentai.rescenau moins 5 ans <le service dans les di- tralisés doit, poulf y enseigner, quitter tes écoles reçoivent de l'.Etat une iprime le domicile 011dinairede la famille, est mensuelle d'âge et de récompense de mis aw bénéfice de l'art. 7. 15 ir. 'L'instituteur cllargé .du cours :prépaLa Commune ipaye à ses instituteuirs ratoire au ,recmiement ireçoitde la Comet institutrices ayant 5 ans de sef!Vice mune .une t'étrfüution de 120 fr. au mi· accomplis dans les écoles officielles du nimum. Canton, une ;prime égale à ,celleallouée Art. 9. - Les traitements prévus à 1par l'Etat en vertu, du dit art . 3, 1er al. l' a11t.1er se 1payent à la fin de .chaque Art. 4. - La iprime mensuelle dJâge mois. Les allocations st~pulées à l'art. 2 et de réco'lll!pense1prévue à l'article 1pré- se J)ayent, la moitié à la fin Mars et œdent et :payable, soit i])'arl'Etat, soit l'autre moitié à la clôtu,re d'e l'école. par la Commune, est de 2'5 :ftr.pou[ Les 1p,rimes iprévues aux art. 3 et 4 se l'instituteur et l'institutrke qui ont JO payent arprès la dôtwre des cours, soit ans et iplius.de service accompli dans les i)}arl'Etat soit ,par la Commune, celleécoles ,primaires ·officielles du Canton . ci sur notification faite ,pairle dicastère Art. 5. - Les 5 ou 10 ans prévus de l' Jnstrwction a:imlique. aux deux arlicles précédents ,peuvent .S'il est apporté plus d'un mois de re-

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tard au ipayement de leurs traitements et indemnités, les instituteurs et institutrices ont droit à l'intérêt au 5 :%,de la somme due. Art . 9. - Les traitements, subventions et indemntbésdu ipersonnel enseignant des écoles rr.fimaires à tous tes degrés sont exemptés tant <le l'impôt. communal. cantonal que de J>i111ipôt Art. 10. - Les difüoultés auxquelles ipeUiventdonner lieu l'exérution et l'interprétation de la ;présente loi sont tranchées 1par le D~partement de l'Ins truction p,ublique,sauf recours au Conseil d'Etat.

tivement étudiées; les Comités centraux des .deux ~odétés d'Ed1Uicationles ont faites leurs et, touJt·récemment, le 13 s~ptembre, les hurreauxdes •conférences de district, réunis à '5ion en assemblée iplénière, les ont approuvées à l'unanimité, les 1oonsidétant,comme le minimum de ce que réclament les collègues dont ils sont les délégués. Nous ne doutons ,pas dès ]()Ifs,M. le ·Plfésident,que non seulement vous leur r,éserverez le iplus bienveillant accueil, mais que vous les a.p1puyerez de to,ut le ,poids de vûtre autorité, soit aU1prèsdU: Haut Conseil d'Etat, soit all!p,rèsdill!Grand' Conseil, amc;q,uelsnous vous demand10nshumTelles sont, M. le Président, 1présen- blement de bien ~ouloir les présenter. tées sous forme de pr,ojet de loi, les 11."eNous saisissons avec empressement vendications de MM. les instituteuirs et cette occasion, M. le Président, ipo,ur de Mm"s les institutr1cesd'u:Valais. El- vous ,prier :d'agréer, avec l'assurance de les ont ,reçu l'assentiment sans réserve notre resipectueuse,considéŒ"'ation, celle de la Commission cantonale de l'En- de notre entier dévouement. seignement IJ)rimaire,qui les a atten1Massongex, le 20 seiptembre 1917.

Sion, le 24 Septembre 191 7. Le Président de la Société des Instituteurs du Haut-Valais, Jules EGOS, chan.

Le Président de la Société valaisanne d' Education,

Ohan. O . DE·LALOYE. (L S.)

Cours complémentaires (Projet de programme)

Bien que la loi SUT l'enseignement agirûoo,le, qui doit modifier la du,rée et le programme des ,coms complémentaires, ne soit pas encore vortée:par le Grand Conseil, le Département de l'Instrnction ,publique soumet au personnel enseignant un :projet de 1pirogramme pou,rle guider dans le ,ahoix des mat_iè•rs. Ce prores à traiter dans iees co•1 gramme trnce à grandes lignes les sujets qu'on ,peut y aborder, afin d'exciter j .'intérêt des élèves et d'empêcher ces

co,u,rsde dégénérer en fastidieux cours de répétition. JI va de soi que les centres industriels, commerciauocet agiricoleséprouvent des hesoius divers dont il faut tenir comptedans le choix des sujets traL tés. Ce qui, par ex., convient fort bien pour Monthey ou ·Martigny, peut-être n'ira 'J}as1poulf Saxon ou Mdon, et réd proquement. A chaque maître d'onc d'intenpr,éter ce ,programme et de l'adapter de son mieux aux besoins de ia

commune où il exerce, après en Qvoir lféf.éfé toutefois à M. l'Inspecteu,r du district. Dans les ,centresIJ}opu,leux, où il existe plusieu'fs cours, il est assez facile d'établir un ,programme gradué d'arrrès l'âge et le dévelo;p,pementintellectuel des ,élèves; dans les ,communes.à un seu,l1cours, on ,pour.rait:partager les élèves en deux divisions qui, :pour certaines branches, ipar ex. l'ari.flhmétiqueet la comptabilité, .recewaient l'enseignement alternativement. 'Pour la piréparation, le maître 1peut consulter les ouvrages suivants, dont le d_éipôtscolaire sera invité à s' a.ppmvis10nner ,p()tU!fles besoins du ,personnel enseignant et des élèves, à leulf compte ou, à celui .des <:ommtines. 1Bonjowr, Manuel de comptabilité ' 3.40., et Manuel d'arithmétique commerciale 3.- . Lam· D.r,Comptabilité ai ,rico/e 2.-. Sauser-Hall, Manuel d 'instruction cfrique 2.25. (Ces quatre ou.vrages sont édités par la librairie Burkardt, Place du Miolard Genève.) ' Bussa.ridet ÜUJVal, Arboriculture fruitière. Libir. Baillière & Fils rue Hau·tefeuille 19 Paris, 5 fr. ' Chan. Du.c (Ecône), Manuel d'arboriculture. Ce que tout Suisse doit savoir du Code civil. Isler Otto, Connaissances commerciales. (Ces deux derniers chez Orell fussli Zuridh.) '

Il. EDUCATION NABONALE ' ( Instrudion civique, Histoire et Géograpihie.) Dans l'enseignement .civique avoir 1pour but la formation sodale du jeune homme, qui <loit connaître non seulement ses diroits, mais aussi ses devoirs: devoirs sociauoc,rpolitiques,militaires. Voici les ip,rincipaux,chapitres à traiter: Jer Cours ( 1e et 2° an.) . Administra. tion communale. Le District. Constitu~ tion .cantonale. qpargne; caisses d'épargne; caisses Raiffeisen. Impôts. 2me Cours (3 8 et 4° an.). Constitution -fédérale. Mutualités. Assurances. Banque hyü)'othécaire. Cadastre, Suiecessions et héritages. Faillite. b) En Histoire ipas de sèches nomeniclanurres<l'efaits, <le dates, mais leçons vivantes die patriotisme, :de devoir, d'honneur, d'amowr ipoor les institu· tions et les traditions du, :pays. 'Programme: Histoire de la Suisse, surlout dans son d'évelop1pement ,politique, 1. Coure: Grands faits de l'histoir-e du Valais et ,d'ela Suisse. 2. Cours: Relier ·ces faits entre eux; montrer lell!rsrraipiporlsavec l'histoire des ip,aysvoisins. Insister SU'l" les traits caractéristiques des grandes ~poques. c) En Géographie mettre en évidence les ressources 'économiques du canton; ne 1pas se renfermer dans les limites étroites de la 1p,atrie, mais étUJdier, d,u moins en général, les ,contrées de • l'Ewroipe,,plus partioulièrement nos voi* * sins, du moins sous le ,rai-;Jiport du commer ce, iffitpoirtationset e,qportations. Programme d'étude A.perçui général sur les parties .dn.i l. INSTRUCTION REIJIOIEUS:E monde. . Dieu. L'Eglise. Le 9e article du symProgramme: bole. Les fins dernières. Commande1. Cours: Oéog,rnplhie,physique, ipoments de Dieu et de l'Eglise. litique et économiquede la Suisse. Le péché. Les •Sacrements de Péni2. Cours: Oéogrnphie générale. La tence, d'Eucharistie, de Mariao-e,d'Ex~ Suisse dans ses raP)porlsavec l'Euvo1pe 1 et les autres parties du monde. trême-Onction. La Prière. .. 0

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nels . Calculer la surface d'un chamip, III. LA:NOUE MATERNELLE a) Lecture: Mo!lceaux ,choisis (1pirose d'un ,p,ré, d'une salle, le volume d'un et 1p,oésie) tirés des bons auteurs. Ré- mœr, d 'une •chambre, dl'un tas de foin, cits intéressants de voya(J'es, de décou- d 'un tas de ,pierres. Tenue d'un carnet de ménage . Comptabilité ag,ricole, ip,rix vertes scientifiques, d'histoire suisse, de revient d'un iprodiuit, rapport net d 'un d'histoire générale, d'histoire ecclésiasComp ,tabilité en ,partie sim,ple, tique. Lecture de ,certains clhapitres sur . chaII1t,'O. IiV1.re,journa l, livre de ;caisse, cûipie-let~ le savoir-vivre, l'hygiène, l'agriculture, tres; rédaction d'une traite ,ou d'un bill'industrie, l'alco·olisme et ses funestes let à or~re , d'un ohèque . effets. Compte-rendu d'un mo,rceau lu ou entendu lire. Etude au point de vue V. HYGIENE du style. Les règles 1prntiques ·d'hygiène sont b) Rédaction: Le mafüe s' efforcera rattachées aux notions de sciences nade traiter surtout d'es sujets pratiques, turelles. sans exclure toutefois systématiquement Jcr Cours: Or:ganes <l'e la ,respiraceux qui s'adressent au cœUJret à l' ition . Air. Aération. Organes de la d'imagination . gesition. Alimentation rationnelle. Aiocia) Actes 'U$Uels: 1, Remplir des mandents et maladies imputables aux alidats postaux, icfüèques,lettres de voiture, déclarations de dclllane, 1recouvrements. ments. Boissons . Alcoolisme. 2me Cours: Hygiène de la 1peau: vê2. Rédiger une quittance, un contrat, tements. soins die :pr,o,preté, bains, ipaoo engagement, un aote <l'evente, etc. b) Lettres de to,ut genre: LeUres de rasites de la 1peau. Hygiène de l'habitation, ,chauffage, éclairage; 1p1mpreté de famille, d'affaires, d,e demande, d'ex,cu.la maison, évacuation des immondiœs, ses, de ieondoléances, de renseignements, infeiction et désinfecti on . Tuberculose, de commande de maa-d1andises, de réprem iers soins à donner aux blessu:res damation, etc. e) Na11rations et descrilp,tions, même en cas d 'accidents . sous foi,me de lettires, de ,choses vues où VI. AGRICULTURE vécues. 1 J<'r Cours: !Soins à donner aux vins. Laiterie et fromagerie. Hy,giène du béIV. ARITHMETIQUE tail; élevage, assiurance swr le bétail. a) Calcul oral: 10 minutes à chaque 2me Cours: Lè sol, les engrais, les leçon. Ne ipas oublier -de faire toujo,uirs améliorations du sol, assolements, Inles silDlplifications qui se ;présentent convénients du moricellement. Forêts, dans le calcuJ écrit. 1 b) Calcul écrit: Notes, factures, mé- d~oisement et reboisement. Alpages . Ammaux et iplantes utiles de la région. moires, ,coIIl!ptes<le sodétés, problèmes VII. DESSIN, CHNNT ET su,r le système métrique, les intérêts, la OY MNAJSTIQUE ,règle de trois, les ,partages ŒJ-ropo-rtion-

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1

Vu pour approbation. Sion, 10 Novembre 191 7.

Le Chef da Département,

J.

BIUIROENER

(

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