Supplément extraordinaire 1917

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Supplément extraordinaire del'ECOLE PRIMAIRE 216

accompagne touj01.11rs l' aiocompHissement - Je l'ai ,juré et je garderai mon serment. - Retoumez à la caserne, je vous inflige du devoir, qu'il soit ,contribué à lettJrdévelop1pement mO'fa:let partant à l'amé- qu,afre jours de cachot. lioration de la société dans ,laquelle ils - Ca.'j)itaine, je retournerai à J1acaserne; vivent. En présenc.e de sa faibfosse et mais veuiMez auparavant rn·écoute.r: Mon père de sa petitesse, l'homme se S!])écialise est mor t victime de ,!"ivrognerie; ma mère fut .11 utres hommes. Le métier e&t donc la une martyre; elle a succombé à la ,peine, m:Ïis ,résultante d'u p,artage des fonctions de avant d'expirer, eiLiemit ma main sur S<)'ll la sodété. Pou:r le méaieirla ,prod'Uiction cm c1hx et me fit ju_rer de 111ejamais porter nationa,le utilise tous les efforts, occuiî)e un verre de Iiqueur à mes lèv.res. - Ai-je raitous les bras, tous les rcerveaiux. _ son, mon crupitaine? Maîtres. en vous ,co~fiant des élèves, Le capitaine :iui ouvrit les bras et d'emla société compte sur vous pour en faire br assa en disant: « Vous êtes u_n brave gar· cl.es ouwiers Œtpa:bles. Chargez-vous çon, j 'ai voultu vous é.prouver . Si nous avions donc joyeœsement de cette respons.a,b1- beaucouip de soldats comme vows, l'aversion lité qu 'avec vos fonctions, vous avez ta- pour lla caserne di.sparaîtrai1t, » et, saisissant cifoment acœptée. la boutei•l~ede cognac, le capitaine 1a bris1. « Rendiez aux apprentis ce que vous « Dès ce jour , aâo,uta~t-H, v·ous ferez ad,metitre avez reçu de •conseils et de boniues di- votre capitaine iparmi les membres actifs de recUons. Fa ites d'eux d'es ouivxier.sv,rai- ia société de tempéramœ , et a~ourd"hui mêment corr~p.lebsdans ·l'exerciœ de leu,r me, je pr.ierai le cofone~ d'ins<:l'ire vortre nom :piro.fe ssion, met~ez-ybeaucoUJpde ·cœuir, sur Je ,livre d 'or du régirr~nt. poursuivez un but, ne vous arrêtez ,pas 000-00000 avant de l'avoir atteint! 1

(Extrait du ,,Bw)letin de l'ensei·gnement .professionnel.' )

··Variétés

EXEMPLE A SUIVRE Un vénérable prêtre de Belgique racon!ait, il y a queftUqes années, un trait édifiant arrivé à ,t un de ses paroissiens . A 20 arns, œlui-ci était devenu sok!at. Sa bonne conduite ,Je fit désigner comme ordonnance de son capiiaine, le tpl'll s brave :,omme du régi!l1e'llt. Un jour qu'il avait rapidement et fort adro itement terminé une corvée exfra• ordinaiire. son maître vouiliut ·le réconforter d\m verre de cogruic. - Pardon , mon capitaine, dit le so!dat, je ne bois jamais de 1liqueu,r, - Mais prenez quand-même ce verre. - Mon capiiaine, je n'en ferai rien; 1e J'ai promis . - Je l'exige, reprit durement ,Je capitaine; je veux être obéi.

CE OONT IL FAUT SE SOUVENIR 1. Qu'me forte eau de savon dans faquerle on frotte le linge sale ile nettoie mieux que deux fois. a:utant de ,savon non dissous, en morœau, et conserve .Je linge. 2. Que ce qui n'est pas par.fr dans la première eau de savon sale, s'en ira plus ïaciJement dans me seconde eau chaude et propre, que par la cuisson ou en frottant plus longtemps dans l'eau sa'le. 3. Que pour obtenir 'lits meiJJeurs 1 ésultats, d'eau dans laquelle on lave doit êfre ,pro. pre e.t douce. 4. Que feau chaude fait gonfler les fibres de coton, ~a saleté s'en détaohaJ!lt a,Iors facilement. 00000000

POUR AT11ENIDRIRLA VIANDE CORIACE Moyen simple et aieu coûteux d'attendrtir ·

ila viande fa plus coriace : Ajouter sirrwi!ement à '1eau dans laqu~Jile olllit la viande, après avoi:r écumé, 2 cuillerées d'eau-de-vie pour 3 livres de viande.

Cette annexe traite des deux objets importants ci-après :

a) Traitements duPersonnel enseignant. fi) Programme deseourscomplémentair L'Ecole iprimaire étant l'oriane attitré des intérêts moraux et matériels d,u personnel enseignant valaisan, nous publions ci-après la requête adressée au Département de l' Instruction pub(i-

que par les deux Sociétés d'éducation du Canton, pour le prier d'intervenir auprès du Conseil d'Etat en vue d'obtenir une notable amélioration de la situation matérielle du dit personnel.

A Monsieur le Chef du Département

de l'instruction publique, Sion. A. Quelle mission sauirait être Monsieur le Président 1pl.us helle et rplus noble que celle qUii Ensuite de l'entretien que nous avons , c onsiste à labOUJfer le cœtrr et l'âme de eu Phonneur d'avoir avec vous et les membres de la Commissioncantonale de l'enfant, IPOUJf.y ,oultiver et y faire flewl"Enseignement ,primaire, nous nous rir la vertu; à semer d'ans son intellia,ermettons, au nom de la Société va- gence les germes des connaissances inpoll'r quf laisanne d'E,d:u,cationet de la Société tellectuelles,à les y dévelolPiPeT elles puissent rayonner ensuite sur toute des instituteurs du Haut-Valais, de une existence? vous prier dPintervenir awprès du Haut POUT savoir, d'autre ipart, combien Conseil d'Etat pO'UŒ' qu'il demande au pénible est la besogne de l'institutewr, Grand Conseil et obtienne de lui une qiu,'on s'enferme 1pendant 6 h. dans une notable amélioration ,de la situation matérielle tdu ipersonnel enseignant pri - salle de classe pleine d'une atmosphère viciée, fatiguée, cor,rolIIIPlle,au milieui maire. de nombreux élèves se regardant là Considérations générales comme dans ,une prison, trop souivent ·Il suffit d'un icowpd'œil jeté sur le IJ)e1l' prOf])fesdans leUJr0011pset dans tableau, des traitements actuels .pou•rse leurs habits, ;presqruetoojooirs enclins ,c,onvainoreabsolume!]t ,que ceux-d ne ,à la dissipation ou à la paresse, reiprésentent :plus le ,prix iuste, n'étant ,prompts .à jp!fendreen défaut le maître ni le correspectif de la besogne qu'ils ou la maîtresse qui devront se donner sont censés ,payer et qui a si considéra- à la fois à l'ensemble de leurs 30, 40, blement augmenté de])'llisquelques an- 50 enfants, en même temps qu'à chanées, ni l'équivalent de ceux servis ail- ,cun d'eux, obligés ,qu,'ils seront de répéleurs ,pom le même labeur. Nous ajou,. ter 3, 4, 5 fois la même leçon à des élètons que l'intérêt bien compris du ,.pays ves fréq.uemmentdistraits, d'intelligenexige que leur amélioration se fasse ce variée ,ou:peu ,ouverte... Et la besogne scolaire il faut la continuer ohez dans le pl'USbref délai. Le iuste ïprix est sUJrtoutfixé, soit par soi, où l'on do.rrige les devoirs du j-0u.r le travail à faire, soiit ipar les circons- et où l'on doit 1préiparer ceœc du, lendetances de teliljps-0ù il s'aocOIIljplit,soit main. Nous ne JJ)arlonsque jp()IU!l' mémoire par la norme généralement a:d!miseailleurs 1pou,rle rétribuer. des ennuis qui se récoltent à profusion 1


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