Supplément No 05 1922

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Supplément du ~os de ,f &cole''- (19~~) ---- - - ------ - - - - -

80 un acte de politesse. Continuons doue à sa. luer 1es éternueurs. Souhaitons~leur surtout digènes et ne fut pas surpris d'entendre œlui que Ja bruyante musique dont 1ls sont Ilia!. qui semblait être leur chef prononcer. ces aré eux les instruments, ne ser.ve pas de PrE. mots: Que ~e Bon Génie .veille sur tOI!.·· , -Ïude au détestable concert des grippes et dea coryzas!. . . Henri NICOLLE. Dans 1es îles Bank, on se sert d'une expres~ sion spécia~e 1orsqu'éternue '\111 homme qut veuve: Qu'hl V?US sorte ~e a épousé ver!. . . lu~ dit-on. Car on crOit que le premier mari, gardant rancune à. son. su:ccess_eur, a le mystérieux pouvoir d'~tretemr ~ lw un ver qui le ronge et qu'un heureux eternueLA RESISTAJNCE DU HANNETON ment seul est capable d'el1Pillser. Les ag.ricuJltew:s prétendent sowvent qut 1En 'Europe, ce sont :presque t0uijours a~s­ si des vœux de santé ou de bonh:eUJr que 1 O!l les retours de froid prinfaniers ou une lorlt aldresse aux personnes qui éternuent. Cerlat- gelée tuent un grand no~bre de hanneton~ nes variantes, routefois, ne manquent pas ~e Pour tirer au clair ce pomt, M. ie Dr Henn pi'<}uant. En •Italie, par exem.ple, avec ~es c Vt- faes et M. Staehlin ont procédé du 11 au 21 va!. . . ,. les « Salute! . . . ,. les c Felictta! .. · ,. mai 1921 dans la chambre frigorifique de la on ajoute souvent dans les miJieux popunouvelle 'station fédéra1e d'essais agricoles, 1 laires· Cent ans d~ vie et un" fils mâle!.·· Lausanne à des expériences d'où 1] résullt: En Macédoine après le traditionnel: Santé que le h;nneton adulle supporte aisément la et joie! ... le; ~s facétieux. :i~que~t l'expression de cet mavoualbde désrr. Putsse ill. températures les plus basses des r~tours de belle-mère éclater!. . . . . froid printaniers, d.ans nos contrees;. que. tP our la France seule, on ne sauratt ~ma­ pour que tous fussent tués, ~·air dev.rat~ ~ gluer la quantité et la variété des locuti~ns cendre à -8 degrés, ce <}Ul ne se present! créées en l'honneur de l'éternuement: Dteu pas chez nous, au printemps; enfin, q~ Ir t'assiste! ... dit l'Msacien. Dieu te '!esse!.·; hanneton adulte évite, en s'enfonçant rapide(te fu·sse croître) dit le Berr'Jchon. Dteu te dement dans la terre, le froid qui pourrait lui niche!... dit le Morvan(iiau. En Argonne, ja(iis, ['éfemuewr auquel on avait a.d~es~ l'un nuire. des s.a[uts ruocOUitumés: A \Vos souhat ts. · · · . A Si ae hanneton aduHe presente UJle rema~· vos -amours!. . . répondit, dans le premter quable résistance au. froid, est plus senll· cas: ble à la :chalewr; à la temperature de 45 de·Mes souhaits sont de petites conséquences, grés, tout hanneton adulte sUICcombe..'Pour •Personne n'y pense! . · • se soustraire à une tempéraiu,re trop élerie. Et dans ~e second: les hannetons s'enfoncent dans Je sol. ' Mes amours sont à la chasse; !r Qui les ·veut les pourchasse!· · · • Traits gascons. . En Bourgogne. on dit encore aujour~'hu~: Une emgération extravagant~ ne clott Dieu vous bénisse, avec sa grande ~tSSOI· être réfutée sérieusement i la meilleure . _.re.1 . . . Dans ie Berry: IOieu .vous 1 béntsse . 1· · · ,se qu'on y puisse faire, c'est de rencbûir et vous fuse le nez gros romme a cutsse .... dess~ . Qu'importe, après tout, i~r?Iule adopUn Gascon se trouvait à Parts, rue . tée. L'essenüel est qu~oo reste. bdele au p~o­ Darne, à côté ~:l'un bourgeois auquel tl tocole. Aristote n'a-t-li pas dlt qu~ «la tete !ait la finesse de sa vue. . . . ~ait l'origine des œrfs, 'des espr.tts, de la - Sandis! 'lui dit-il, ~e vms d'tet une sensation et le siège même de Pante, . nou!> ris qui coUil't au. haut de cette. tourlb.œJlllllll devions respecter mut œ q_ui en so~tatt, eu - Je ne la; vois pas, répondtt Je étendant nos hommages Jll.9<}U'à 1éternuemais 'je l'entends trotter. v~e eut mis le pied sur le sol de Taïti,. il

se mit à

~temuer

en parlementan! avec les m-

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Variétés

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ment»?

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.Exprimer un vœll ne codte r.ten, et

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est

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Comment entrer à l'église Le pieux et aimable Mgr de Ségur raconte quelque part l'anecdote suivan. te: Un dimanche, à l'heure de l'entrée des fidèles à 1'ég,lise pour 'l a gnand' messe un bon curé alla se cacher derrière ~m ,pilier voisin du bénitier et y demeura jusqu'à ce que ses oua1lles fus· sent entrées. 1Mais quelqu'un l'y surprit et parut grandement étonné: «.Je compte combien j'ai de vrais parolS· ~iens 1ui dit le vieux prêtre à voix bas~· c~ sont ceux qui, ayant pris dévo1em~t de l'eau bénite, font dévotement la <rénuflexion devant le Tabernacle.» ,.. Hélas! ce n'est pas le fait de tous les catholiques. Combien, surtout parmi les jeunes étourdis, parmi les poupées p~­ rées et volages, qui entrent dans la matson du ·Seigneur •en achevant la conve:sation du dehors, ne touchent pas meme l'eau bénite, font une grimac~ de signe de croix et ~n semblant _de ~ennflexion, sans avot! une p~nsee 111 ~n sentiment pour jesus-.Chnst au sat~t autel! Malheureusement, pour ceux-la, l'assistance au très saînt sacrifice de la messe sera généralement à l'unisson rie l'entrée dans le sanctuaire. Eh bien l''Emlise :nous ·enseigne aulrement. 'P'rencke d'abord l'eau bénite avec foi et piété. C'est une purification et une arme que l'Eglise nous présente, quand nous entrons dans la maison de Dieu. L'eau bénite peut, avec le r~p~ntir du cœur effacer nos fautes vemelles et nous lendre plus dignes de recevoir ·les rrrâ<:es de Dieu; de plus, elie éloigne 1~ démon toujours à l'~ffût de nos âmes et qui déteste souvera~_nement cette ·eau sanctifiée par les pneres de PEgtis~ . Ensuite, que votre signe ~e. croix s.ott un véritable acte de f·oi, exteneur et mltrieur tout ensemble, aux gra~ds mystères de 1a !Sainte Trinité, de l'mcarna-

ti on du Fils de Dieu et de niQtre rédemption par la mort de Jésus-Ohrist sur ta croix. C'est encore un des sacramentaux de la ·sainte lEglise, un épouvantail contre le démon terrassé par la croix du !Sauveur. Enfin bien faire la g-énuflexion, non pas un mouv;ement quelconque, parfois fort disrrracieux et même ridicule, mais une vr;ie flexion du genou droit touchant terre signe extérieur d'adoration d evant Jés~s-Christ réellement présent ; et y joindre l'adoration intérieure, même en nous servant d'une courte formule 1par exemple: « Mon Sauveur et mon 'Dieu, je vous adore.... » ou bien: « Loué et adoré soit à jamais », etc., ou une autre que notre dévotion nous a ura inSIJ)irée. La ;première parole du !!rand IS. Thomas d'Aquin, en entrant dans le lieu saint, était: « Oh Christ, vous ·ê tes le Roi de gloire. » 1 L'Esprit-1Saint nous avertit dans la 1 Sainte-Ecriture de «préparer notre 1 avant la prière et de ne pas tenter j âme Dieu ». Oui il faut diSIJ)oser notre âme, ! la pénétrer ' de respect, éloigner d'elle \ les rentations de l'ennemi, si l'on veut, n.on seulement assister au saint Sacri· fice, mais y prendre lf.)art par ses pr.o1 oroes actes de reliP'ion. Or, quelle meilleure préparation'""que celle indiquée et , qui est consacrée par l'E21lise? j Allons chers lecteurs, donnez l'exem. ple ! Faites bien votre si,gne. de cr?ix f avec l'eau bénite; que votre genuflexion soit onve et religieuse, les négligents et 1~ indifférents seront édifiés et fi· niront par vous imiter.

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Les œufs de Pâques Quelle est J'origine exacte des œuf~ , de Pâques? Les érudits continuent à conlrover·ser J.à-dessus. 'l.es uns alllirment qu'elle remonte aux Plhéllli.ciens, qui adoraient la Di·


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