Supplément No 07 1922

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Supplément du JVo 1 de ,f &cole" (19~~)

120 Mortema,rt et de Laval, .qui étaient t~us· gran~s rdons de l'ordre de SaintJLouis, consll~~aiwt une petite société de gourmets fort célèbre ~ un temps où l'on savait enc~re manger à •Paris. lE n parlant de leurs f~sbns et en songeant à 'la ~ois â ce qu'ils ~N~Ient de_ rechel'C'Hé et à la qualité lie' œs ~ms gosters, on s'accoutuma à dilre: « C'es.t .u~ repas de cordon lbleu ' ou « c'est une cuisimere de cor. pus · !......-ment' c c'est un 1 stmp don bleu,., puis, cordon lbleu •. Et !VoHl. :h 't U ne nous reste plus .qullà vous sou at er l:ie mettre la main S'llf 'llD vrai cordon bleu.

ILIES MBPAIITS lOU OORIBIEAU

•La ,Terre Vaudoi-se-'' a déljl_ ~wblié plu. rtidles cooœrnant le:s méfaits du corSieurs a basse' aux . ,. . beau, 1m re·rn rochant tle s'attaquer · t • au cours aux couvées de :poussi~s e memel' giibie; à l'occasion. [.e !{ait smvant est à appui de l'opinion quii_classe le corbeau au rang des oiseaux de prme. . 'l d 'YU y a quelques jours, dit le ,Journa t verdon", un !brave vigneron de ~mpven ' st rendu .comme d"haibitude à la vigne, pour ~;ectuer Ies travaux que Ia saison reclame; . , lll "-•s de celle•ci il déposa, enveloppé arnve a lU" ' • · h dans un oournal, ·sa collation ~e d iX- eures préparée par sa femme et consist~t en un de sauosson. tnorceau de pain et un bout . . - 'ibl ment le . Comme le .yigneron fai-sait pem .e du lbas en haut de la vigne pour vil~er voyage beau vmt sa !hotte, cha11gée de terre, un •c or ~ .. nroxirmif!ê d'ul paquet,. et, attiré, seposer .. r , t par l'odeur du saucisson, sapsans d ou e · puis rocha et prestement déchira 1e papier, .. ~'en'Vola aJVec le contenu sur un arore voism, où était son nid. • _ ft Après avoi.r distribué la patée a sa ~ 1 e famille maître coroeau aUa se poser sur l'une des to:U.s du château, et se mit à ha~anguer • -',.,. • n"~ le vigneron funeux de de sa VOIX ""'"1 = '. . comme garde-dlampetre, dresser ne pouvorr, . , e·-"-al contre son audacieux IVO1eur. proces-<V liU

PENSEES :r..a. dévotion au SacréJCœur de Jésus a pour but d'hono~er l'amour immense_ qu~ le Fils de- Dieu fait homme nous a témOigné d aM. sa vie, dans sa mort, ldans l'institution • de la Sainte EuchariMie, et de reparer par l'amour 1'ingratitude d'un gran'd nombre de ch-rétiens.

La dévotion des 3 «Ave Maria»

Un des pLus grands moyens de salut, un lies signes de .prédestination les plus certains est, sans contredit, la dévotion à ia T. S. Vierge. Tous 'les saints sont unanimes à le proclamer. Le principaJ est de persévérer fidèlement jusqu'à la mort dans cette dévotion. ~ Or, est-il une pratique p1us facile, plus à On doit adorer le Oœur de Jésus-Christ, ia portée de tous, que de réciter chruque jour parce que ctest le cœur d'un Dieu. T~uijoun TROIS AVE MARIA en l'hooneur des prion l'a fait. Depuis que ce Cœur sacre a été 'l'ilèges conférés par l'adorable Trinité à [a vert sur la Croix par 'la lance du soldat, Vierge Inttnacu.iée: P.UlSSANCE, SAGESSE, ~~glise l'a constaniment regardé comme Wl MISERICORDE. vaste foyer d'amour, d'où s'échappent les Cette salutaire pratique a été révélée et flammes divine-s ·q ui viennent embraser ~ enseignée à Ste Mech~ilde rpar ·la Reine du âmes· mais on lui Tend un culte pllllS parti· Cie1 elle-même, comme un moyen d 'o btenir lie; depu·i s qu'il s'est rmaniiesté, au XVIk sûrement la g.r✠de la pe11sévérance finale ~ .. une humble religieuse ,de ..la..._ Visita-. ou de [a bonne mort. stec· le', .. tion de IParay-IeJMonial, nommee mld'flleCI· Un des premiers à s'en senvir et à la rete-Mar~e, aujoull"'d'lhui ca!IlOOisée. commander fut l'illustre S. Antoine de Pa· doue. Son•lbut spécial, par cette pratique, était d1honorer la virginité sans -tache de Marie ·r La soufuance est le lot de la vie, et ~ et de conserver une parfaite pureté d 'espr it, vie"' en a-t-elle 'l.lD meilleur? !L'horn~ qut de cœur et de corps, au miHeu. des danger~ souffre et qui ne se refuse pas obstinéaall ckt monde. Beaucoup, à sou exemple, en ont ressenti Œes plus Sll'lutaires effets. à l'action de Dieu dans son ~~· savoure les cla-r tés de ce mystère de misericorde. La ·Plus tard, s. !Léonard de .Port~Maurite, ce douleur, c'est l'expiation, c'est 1~ ~; le aélèbre missionnaire, faisait réciter les trots pardon, c'est la force et la lurruere. ~~ Ave Maria, matin et soir, en Phonneur de que a vraii[Jifll~ prié sur .un torrlbeau, la 8l!ll Marie Immaculée, pour obtenir la grâ.ce plein d'espérance, et s 'est rempli de couaae d'éviter tout pêdhé mol'l'ei, et pendant le jour poU!l' le restant de sa tâche en ce mouded pendant la nuit. De p!U's, il promettait de talut, d'une manière certaine, à ceux qui y 'lttaient constamment fidèJies. ' Il arrive souvent .qu'au milieu d'une tortl A la suite de ces deux grands saints de la oS~ le voyageu.r égruré qui dterùle • • lllmi!tle de s. François, S. A!IPhonse de Ligori ~ute est guidé par le son de t'end~ ~ cette pieuse pratique et rlui donna l'ap:· frappe .un forgeron sur la lisière du boil-No de sa haute autorité. Il h conseillait beau· et l'imposait mlême comme pénitence à mesemble que l'âme qui a été élev6e l cil cole du malheur, et frappée des coups qui n'en awaient pas 1~abitude. Ce saint marteau que Ja Providence donne ~ de l'Pgli•s e exhorte en pwrticulier les et les confeSISeurs ~ veiller soigneuqu'elle aime, rend aussi un son, et ce tait pour guider dans la ~ie les _ln~ à ce que ITes eclants soient fidèles à , chaque jour, leurs trois c Je vous san'ont pas encore souffert: tl leur andiqlle Marie, » le matin et ~e soir. Ou plutôt, chemin qu'il faut suivre.

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à l'exemple de S. Léonard de Port-Maurice, il les recornmanl:le instamment à -tous, « aux hommes et aux ~emmes, aux jeunes gens et aux jeunes filles». Aus.si, dans certains pays, cette IPieU'se pratique est-elle dé!;k\ adoptée par la moitié des fidèles, car de nombreux exemples montrent combien cette dévotion ~t agréable à notre Mère du Ciel et quelles grâœs particu1ières elle attire, pendant la vie et à l'heure de la mort, à ceux qui ne l'omettent jamais un seul jour. Par un Breif du 8 février 1900, Je grand pape que fut L'éon Xliii a sanctionné cette dé:votion en accordant à perpétuité une indulgence de 200 jours, applicable aux âmes du Purgatoire, en faveur- de tous ceux qui réd· teraient les trois « Alve .l'Vfaria », le matin et le soir, avec l'invocation recomrnanl:i~ par S. A~p'honse: • Marie, ma bonne Mt!re, préservez-moi au-jourd'hui du péché morte1. • UNE FOIS, le rna~in et UNE FOIS le soir, après les trois .Arve !Maria, - de préférence à la fin de 3a prière habi1ue1:1e ___, on oonsei[le de dire: le matin c Marie, ma bonne Mère, préservez-moi klu péohé morte:l pendant ce jour» - et, le soir, • pendant cette nuit •· S. S. Pie X a accoroé la grande faveur de La BENEDICTION AlPOSTOLIQUE à tous ceux qui dbser.veront cette pieuse pratique. De plus, par un Bref du 5 d~re 1904, ill a aœordé une indulgence de 300 jours à ohaque réCitation des trois Alve !Maria du matin et du soir, à ta condition d'arjouter à cba.oun !deux tme autre itwocation, égdeitJe'llt ern· pruntée à S. A~honse de Ligorl el pius sp6cia~e pour personnes pieuses et religieuses.

Le Blanc dans la liturgie Le blanc, c!est l'éclat resplendissant de la lumière, l'image de la f.oi et .de },a pureté du cœur, .de la félkité, :de La ioie sans mélange. C'est le symb()le 'de la vie SJPirituelle et éternelle.


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