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EDITO
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ReWue - 68, rue Pergolèse - 75116 Paris
ORIAL 2
Comme promis, voici le numéro 2 de la reWue. Pour ce second opus, nous avons mis l’accent sur la photographie et le design avec une apologie de la couleur et des matériaux. Du rouge, du fluo, du multicolore, pour la photographie et de la
laine, du coton, de la fibre de carbonne pour le design. Avec des paysages improbables, des figurines venues d’ailleurs, des jeux de lumières et des fleurs abîmées, les photographes nous font entrer dans des univers magiques jubilatoires ou dérangeants. Puis nous découvrons un designer coréen à la pointe des nouveaux matériaux qui se rend à Aubusson et plonge, durant son séjour, dans une ambiance surannée et ancestrale. Cette immersion devrait l’amener à créer des oeuvres en Aubusson pour la Manufacture Royale Saint Jean, qui fidèle à sa ligne de conduite, collabore avec des artistes de son époque. A bientôt pour le numéro 3 ....
Bénédicte Wattel Rédacteur en chef
SOMMAIRE
#Photography
Red Zone
#Photography
The great Mazinger
#Design
Il Hoon Roh à Aubusson
#Photography
Night light
#Photography
Fleurs passées
EDITORIAL STAFF Bénédicte WATTEL
Redacteur en chef rewue@free.fr
Aurore PEPINSTER
Directeur artistique
aurorepepinster@free.fr Artémis WATTEL
Rubrique Design
artemiswattel@free.fr Justine JEERS
Rubrique Photographes justinejeers@free.fr Solange GARNIER Publicité
#PHOTOGRAPHY #DESIGN #CERAMIC #HOME #DECORATION #INTERIOR #ARCHITECTURE #LIFE
solangegarnier@free.fr
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RED ZONE
Aurore PEPINSTER
LOUVRE VICTOIRE AGENCE
CREUSE - CHATEAU DE BOUSSAC - 23600 BOUSSAC
Le château de la ‘’Dame à la Licorne’’ Visites tous les jours, toute l’année
MAZINGER Z
Waldec TIE-BENETT
AWAD
Aubusson Weaving Art & Design
IL HOON ROH
Il Hoon Roh est le fer de lance d’une nouvelle
dres. Puis, en 2013, il installe son studio au
génération de designers. Architecte, diplômé
coeur
à Londres, il a intégré toutes les visées fonda-
d’échoppes manufacturières promptes à réagir
trices des Arts & Crafts. De sa génération, il
à ses demandes. L’imagination guidée par les
connaît tout de l’architecture et du design or-
lois de la Nature Pour s’exprimer, Il Hoon a
ganique et expérimental. Son imagination, en
choisi des fils conducteurs issus de la
quête de formes épurées et aériennes, s’ap-
nature, et plus particulièrement liés à la ma-
puie sur les lois naturelles de la physique, ten-
tière, à la structure de la matière. Ainsi, ses
sion et gravité, pour inventer des formes
compositions architecturales ne sont pas des
harmonieuses d’une remarquable justesse.
efflorescences revisitées mais des recherches
La nouveauté éclatante de sa démarche
sur les lois ou les contraintes qui ont présidé
consiste essentiellement à composer ou à re-
aux compositions vivantes ancestrales dans
composer la matière en s’appuyant sur les
leurs approches les plus harmonieuses ou les
matériaux les plus innovants, en explorant
plus audacieuses. Il Hoon utilise plutôt les lois
scientifiquement leurs limites techniques et
de la nature comme la gravité, les tensions et
esthétiques, et en requérant les technologies
autres jeux de forces physiques, afin de guider
les plus avancées, développées sur mesure
son dessin et ses réalisations vers des courbes
pour ses créations. La finalisation du propos
naturelles telles que les végétaux les ont ap-
consiste en un artisanat haut de gamme extrê-
préhendées au cours de leur évolution. Ainsi,
mement précis qui imbrique les traditions ar-
son oeuvre se déploie comme le monde
tisanales aux produits industriels les plus
végétal en une exploration spatiale guidée à
parfaits, en établissant idéalement une créa-
la fois par un désir de conquête optimale au
tion humaniste qui intègre toutes les données
sein de la troisième dimension, par
du savoir. Né en 1978 en Corée du Sud, Il
une sorte d’expansion réfléchie guidée par la
Hoon Roh s’établit à Londres en 1991. Il y ef-
structure même de l’objet qui fonctionne
fectue des études d’architecte et d’artiste et ob-
comme un être désireux de s’exprimer
tient un diplôme de l’Architectural Association
dans une vision unitaire intégrant les re-
School of Architecture et un Master in Design
cherches d’équilibre et d’harmonie. Si les re-
Products au Royal College of Art. Il rejoint
cherches plastiques d’Il Hoon s’appuient sur
comme architecte le cabinet Foster and Part-
des croquis préliminaires, ses premiers pas
ners, puis devient membre du Royal Institute
sont conduits par l’exécution de maquettes qui
of British Architects. En 2010, il décide de s’ex-
permettent une rapide mise en évidence de
primer en créant des sculptures fonctionnelles.
ses recherches spatiales. Le plus souvent, Il
Pour développer pleinement sa démarche de
Hoon crée des cages ou des structures trans-
chercheur, il crée alors son propre studio à Lon-
parentes voire ouvertes, bientôt perforées de
de
Séoul,
dans
une
zone
mille trous qui deviendront autant de points de traction subtilement appliqués aux éléments qui constituent la structure interne, des fils, des cordelettes ou des jerseys maintenus entre eux par des articulations diverses, toujours de l’ordre du point, c’est-à-dire légères, infinitésimales. Ainsi, sa création peut, comme un être multicellulaire, se développer comme une incubation en laboratoire, avec des touches et impulsions progressives qui contribuent à un développement équilibré et léger dans l’espace. Son approche est une recherche permanente, un jeu de force et de légèreté qui se déroule au fil d’expérimentations ininterrompues.
Le suprême aboutissement d’un artisanat qui met l’industrie à son service Les 23 ans passés à Londres, où il a refusé les opportunités que lui offraient de nombreux studios d’architectes, acceptant pour un temps seulement de collaborer avec Norman Foster, l’ont largement affranchi sur les techniques de construction et de dessin contemporains. Mais son âme et sa culture asiatique le prédisposaient à d’autres visées. Il se souvenait de ces oeuvres d’art ancestrales et délicates, de la beauté des courbes des toits et des murs en pierre ou du travail de la céramique, des « Korean paper vases », ces vases faits en papier noué, à l’époque où la Corée était exportatrice de papier. C’est cet artisanat sophistiqué, ce jeu de construction improbable qu’il explore, en se dotant des matériaux et techniques les plus innovants. Ainsi, tout en conduisant des investigations empiriques sur la base de lois naturelles, on rentre progressivement dans l’ordre du surnaturel et de l’inattendu. Pour passer de la maquette à l’oeuvre finale, rien n’est trop compliqué, trop subtil, trop hypothétique, trop cher, trop long ou devrait-on dire trop infini. Pour réaliser telle suspension, qu’il veut délicate, fluide, impalpable, il choisit d’utiliser la fibre optique d’un 1/2 mm d’épaisseur. Mais le principe de la fibre optique est de garder la lumière à l’intérieur. Comme les conseils d’utilisation interdisent de courber la fibre pour que la lumière ne s’échappe, il choisit de forcer la matière pour générer cet effet d’échappement, comme toujours légèrement. Il a donc conçu de tresser ensemble plusieurs fibres optiques en les nouant de proche en proche afin de créer des ruptures qui génèrent d’infimes sorties lumineuses sans rompre l’harmonie de la cordelette ainsi façonnée entièrement à la
main. Pour que les échappements de lumière soient amplifiés, il choisit de combiner deux procédés. Le premier est d’avoir demandé à Samsung de mettre à sa disposition des composants extrêmement puissants, et d’une économie
très
maîtrisée,
qui
servent
habituellement pour illuminer des ponts ou des immeubles, et qui vont ici doper considérablement l’intensité lumineuse des fibres. Le second est d’amplifier les sorties lumineuses par des perles de verre, mais, puisque le verre est trop lourd et donne aux filaments des courbes trop marquées, trop concaves, Il Hoon a sélectionné des perles en PMA, qu’il fait polir jusqu’à obtention de l’éclat du verre. Il a également contacté Altair, une compagnie d’ingénieurs,
pour
l’aider
à
calculer
la
thermodynamique et réaliser l’analyse structurelle nécessaire au Design, une technologie utilisée normalement dans l’aviation. Pour la structure en acier poli, il a dessiné un à un tous les éléments dont il a besoin, puis les a fait fabriquer par de petites entreprises industrielles, enfin, avant d’assurer lui-même les ultimes polissages et ajustages. L’intérieur de ces structures abrite une multitude de composés Samsung les plus récents, d’éléments de serrage, de distribution et de répartition de lumière qu’il a fait fabriquer en aluminium. La structure est surmontée d’un grand bouclier harmonieusement structuré et alvéolé, réalisé dans une résine ultra légère et résistante destinée à l’aéronautique, qui joue le rôle efficient d’un réflecteur et constitue un velum de théâtre, centré d’une dague en acier poli, conjuguant ainsi efficacité et poésie. La fibre de carbone, enduite de résine, est un matériau léger et résistant qui doit être conservé dans des réfrigérateurs, être utilisé et manipulé à
une température optimum de 23°C avant
point, Il Hoon Roh travaille jour et nuit, expri-
d’être cuit dans un four afin d’acquérir ses ca-
mant fièrement que toutes ces heures infinies
ractéristiques ultimes de solidité et résistance
lui apprennent mille choses et que cette spi-
doublées d’une incroyable légèreté. La fibre
rale de connaissances vient doper sa créativité.
de carbone se présente sous forme de grandes
Il Hoon Roh crée un nouveau langage d’avant-
feuilles apparentées à des rouleaux de tissu
garde à l’efficacité remarquable. Sa création
qu’Il Hoon découpe en longues bandelettes,
s’exprime à travers des propositions fonction-
qu’il plie en deux intimement, puis torsade
nelles et sculpturales simples qui masquent
afin d’obtenir de longs filaments qu’il va sa-
une mise en oeuvre considérable.
vamment tresser et structurer selon le schéma des alvéoles d’abeilles. Le tressage s’effectue, pour une tension parfaite, au sein de structures, sortes de cages-habitacles, qu’il a conçues comme des matrices en acier d’une précision industrielle et au sein desquelles il va nouer les filaments avec une virtuosité toute artisanale. Après avoir réalisé ainsi le tabouret, le banc ou la table Rami, le défi devient plus audacieux. Il Hoon entreprend alors de créer le claustra Nodus, dans lequel il intègre le double challenge de nouer de concert la fibre de carbone et la fibre optique, telles qu’il les interprète, c’est-à-dire à partir de filaments dont il a créé et assuré artisanalement toutes les caractéristiques. Pour son mobilier en bronze ou en fonte d’aluminium, il tend différents textiles dans de grandes cages, les découpe et les articule. Lorsque, à l’issue de nombreuses expérimentations, il crée enfin une forme qui lui convient et dont les tensions sont naturellement parfaites, il tient son modèle. Débute alors le long processus de la réalisation. Un autre trait de sa personnalité est un questionnement poussé à l’extrême : « si ce n’est pas moi qui concrétise et réalise, pas à pas, le dessin que j’ai développé au gré de mille expérimentations, si je laisse ce soin à un tiers, qui de nous deux devra-t-on considérer comme artiste ? ». Pour ne laisser aucun doute sur ce
Jean-Jacques Wattel
AUBUSSON
IL HOON ROH Artiste en résidence 2017
Durant l’été 2017, Il Hoon est venu pour un séjour d’une quinzaine de jours à Aubusson. L’idée était qu’il puisse s’imprégner de la technique ancestrale de la Tapisserie d’Aubusson et qu’ensuite il réalise un projet adapté à la technique mais novateur au niveau du design. Finalement, c’est trois projets qui sont en cours de mise au point et qui seront réalisés à Aubusson en 2018.
La Manufacture royale Saint-Jean, dont l'histoire débute en 1762, renoue avec la création. Après des années consacrées à la restauration de Tapisseries, Tapis et Textiles anciens, elle souhaite relancer la production et surtout la création contemporaine. Ces dernières semaines Il Hoon Roh, un artiste coréen, accompagné de sa sœur, Yoona, qui est sa collaboratrice depuis plusieurs années, sont venus en résidence à Aubusson. Le créateur coréen s'est montré surpris qu'à Aubusson le lissier travaille pendant des mois sans voir ce qu'il fait. Lors de son séjour creusois, il a gardé en mémoire la tradition des vases qui nécessitent une année de travail dans son pays. ‘’Nous avons décidé de réaliser trois œuvres, explique Jean-Jacques Wattel. La première verra le jour d'ici un an. Il Hoon Roh est désireux d'apporter sa pierre au renouveau de la tapisserie. Il est fasciné par le métier à tisser et par le jeu des chaînes. Il veut être fidèle au métier mais en tirant partie des matériaux d'aujourd'hui. Je suis certain qu'il va nous apporter quelque chose de formidable. Rien ne l'effraie‘’.
MANUFACTURE ROYALE SAINT-JEAN D’AUBUSSON
FABRICATION RESTAURATION TAPIS TAPISSERIES
Manufacture 3, rue Saint-Jean 23200 Aubusson 00 33 (0)5 55 66 10 08
www.manufacture-saint-jean.fr manufacturesaintjean@orange.fr
Créée en 2016 à l’initiative de la Région de Bruxelles-Capitale, la Fondation CIVA rassemble en une structure unique les ressources, connaissances et savoir-faire de plusieurs associations culturelles bruxelloises actives dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme, du paysage et de l’étude des écosystèmes : les Archives d’Architecture Moderne, la Bibliothèque René Pechère, le Fonds pour l’architecture, le Centre Paul Duvigneaud et l’asbl CIVA, à présent dissoute.
Au travers de son projet culturel la Fondation CIVA contribue au développement d’une culture architecturale, paysagère et urbaine en prise avec ses enjeux contemporains, avec un accent porté plus particulièrement sur Bruxelles. Afin de mener à bien ses missions et s’adresser à tous les publics (adultes et enfants, étudiants, chercheurs, architectes, paysagistes, amateurs de jardins et de nature, acteurs politiques, etc.), la Fondation CIVA développera un grand nombre d’activités et de services, sur place ou à distance: des expositions temporaires et permanentes, des conférences, des espaces propices au débat et à la diversité des opinions, des activités et animations pédagogiques. Elle met également à disposition du public un exceptionnel fonds d’archives (documents d’architectes et de paysagistes: plans, croquis, maquettes, meubles, etc.) et des bibliothèques riches de près de 40.000 ouvrages et revues dédiés à l’architecture, l’urbanisme, l’histoire des villes, le paysage, les jardins et les écosystèmes urbains. Autant de projets et d’outils propres à éveiller la curiosité et l’intérêt de tous pour notre cadre de vie, qu’il soit bâti ou vivant.
É. R. / V. U. : PIETER VAN DAMME, CIVA, RUE DE L’ERMITAGE 55 KLUISSTRAAT, BRUXELLES 1050 BRUSSEL.
EXPO 23.06 > 24.09.2017 UNBUILT BRUSSELS #01
KLUISSTRAAT 55 RUE DE L’ERMITAGE BRUXELLES 1050 BRUSSEL
WWW.CIVA.BRUSSELS
Dans le cadre du concours photo de l’exposition, le premier prix du jury a été donné à la photographie ‘’Joyeuse’’ de Waldec TIE-BENETT
Waldec TIE-BENETT Photography waldectiebenett@free.fr
NIGHT LIGHT
Jimmy MOKKE
brusselsartdecosociety@hotmail.com + 32 (0)478 229 228
https://www.facebook.com/Brussels-Art-Deco-Society
FOCUS IPHONE PHOTO
PHOTO BY CHEYENNES SANGOUARD
FLEURS PASSEES
Achille et Moi photography
PLAYLIST 01.
Eddy de Pretto - Fête de trop
02.
Disiz la Peste - L’apaisement
03.
Charles like the Prince - Vérone
04.
Calypso - Round table knights
05.
Philippe Katerine et Alka Balbir - Mon mec
06.
Anaïs - J’ai retrouvé mon mojo
07.
Florent Peyre - Travelo
08.
Lully - Marche des turcs
09.
Maître Gims - Tu vas me manquer
10.
Casseurs Flotteurs - Xavier
11.
Disiz la Peste - Splash
SWEET Ingrédients : 200 g de farine, ½ cuillère à café de levure, une pincée de sel, 3 œufs, 200 g de sucre en poudre, 100 g de beurre, 200 g de mascarpone, zeste râpé et jus d’un citron, extrait de vanille. Instructions : Préchauffer le four. Dans un grand bol, tamiser ensemble la farine, la levure et le sel. Mettre de côté. Dans un bol, battre les œufs et le sucre, jusqu'à ce qu'ils soient pâles et crémeux. Ajouter lentement le beurre mou suivi du mascarpone, du zeste et du jus de citron, et ajouter quelques gouttes d’extrait de vanille. Ajouter le mélange de farine et mélanger lentement jusqu'à ce qu'ils soient combinés. Verser la préparation dans un moule à cake. Cuire pendant 40 à 50 minutes. Servir quand le gâteau est froid. Peut se conserver dans un récipient hermétique au réfrigérateur pendant 4 à 5 jours.
LEMON CAKE
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Les Petites Licornes
LUNCH BAR
Les Amis de la Manufacture d’Aubusson Association Loi 1901 - Numéro RNA W231001291 3, rue Saint Jean - 23200 Aubusson 00 33 (0)5 55 66 10 08 - amismanufactureaubusson@orange.fr
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EDITORIAL STAFF
CONTRIBUTORS N° 2
Bénédicte WATTEL
Bénédicte WATTEL
rewue@free.fr
Artémis WATTEL
Redacteur en chef
Erwan d’Otric
Directeur artistique rewue@free.fr
Artémis WATTEL
Waldec TIE-BENETT Aurore PEPINSTER Justine JEERS
Solange GARNIER Jimmy MOKKE Achille et Moi
Rubrique Design
artemiswattel@free.fr Justine JEERS
Rubrique Photographes justinejeers@free.fr Solange GARNIER Publicité
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#PHOTOGRAPHY #DESIGN #CERAMIC #HOME #DECORATION #INTERIOR #ARCHITECTURE #LIFE
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