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EDITO

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rewue@free.fr

ReWue - 68, rue Pergolèse - 75116 Paris


ORIAL 6

Après une longue pose estivale, voici le sixième numéro de la reWue. Pour cette nouvelle session, le magazine présente

une partie dédiée à la photographie ancrée dans le monde réel avec le Berlin de Massimo Minneci, nouveau venu du

magazine ou les autoportraits partiels d’Alain Bardin. Une partie historique avec les photographies anciennes de Cornelia Hendrika Jonker et une partie imaginaire avec les photographies de Waldec Tie-Benett et de Justine Jeers. Que ce soit la réinterprétation à l’infini de la même image, sa transformation ou bien le détail pris dans un tout et porté aux nues, les deux photographes ont en commun de sortir une scène normale de sa banalité et de la rendre étrange et attachante. L’appareil photo a ce côté à la fois tentant, facile et obsédant qui rive le doigt du photographe au déclencheur : fixer la scène ou même la créer, se l’approprier et pouvoir la reproduire autant de fois que souhaité, l’agrandir, la découper, la recadrer, quelle aubaine ! Ce sixième opus, avec des artistes déjà présentés et de nouveaux arrivants, aborde les représentations du paysage et de la nature, la perception du quotidien, le sentiment identitaire que l’utilisation de la photographie contribue

à délimiter, à démontrer et à fouiller. Enfin, le magazine présente une exposition d’art contemporain d’un collectif de jeunes artistes dont les photographies de Jimmy Mokke, tant poétiques que renseignantes, nous font particulièrement aimer les histoires racontées par ce collectif. La reWue 6 est donc lancée et nous espérons qu’elle vous apporte du rêve, de la poésie et de l’oxygène.

Bénédicte Wattel Rédacteur en chef


RE W UE #Art #Photography #Voyage #Architecture #Photography #Origines #Photography #Architecture #Photography #Artist#Photo Montage


SOMMAIRE

Autoportraits partiels/Alain Bardin

Interbau Berlin 1957/Massimo Minneci

Douceur de vivre hollandaise/Cornelia Hendrika Jonker

Archi Mini/Waldec Tie Benett

Chloris la Verte /Justine Geers


EDITORIAL STAFF Bénédicte WATTEL Redacteur en chef rewue@free.fr Aurore PEPINSTER Directeur artistique aurorepepinster@free.fr Artémis WATTEL Rubrique Design artemiswattel@free.fr Justine JEERS

#PHOTOGRAPHY #DESIGN #CERAMIC #HOME #DECORATION #INTERIOR #ARCHITECTURE #LIFE #ART

Rubrique Photographes justinejeers@free.fr Solange GARNIER Publicité solangegarnier@free.fr


CONTRIBUTORS REWUE 6 Alain BARDIN rafalin@numericable.com Photographe Massimo MINNECI massimominneci@yahoo.com Photographe Jimmy MOKKE jimmymokke@free.fr Photographe Waldec TIE-BENETT waldectiebenett@free.fr Photographe Darius & Solange dariusetsolange@orange.fr Artistes Plasticiens Justine JEERS justinejeers@free.fr Photographe



Autoportraits partiels

Alain BARDIN



Il joue à faire le puzzle impossible. Celui où il manque toujours un morceau de ciel bleu. Il le fait avec lui-même. Un bras de ci, un cou de là. Il lui manque encore un indice pour trouver l'inconnu de son train de nuit. Il le cherche dans le selfie de son ombre. Apres il guette dans le vase le reflet qui reconstituerait enfin la silhouette habitée qu'il promène consciencieusement,de gares en pistes de danse, et en sous-bois. Jusqu'à ce qu'enfin lui devienne moi.












Pourquoi ne ferais-tu pas ton autoportrait ? - Moi ? Cela ne serait pas très ressemblant. Le portrait risquerait de dévoiler toutes les laideurs de mon âme et je finirais probablement par le prendre en horreur. Ou bien, si je me peins de façon réaliste, les gens trouveront certainement que j'ai une trop haute opinion de moi-même. Yasunari Kawabata





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Parution Mai 2020


ERNEST CHAPLET La Révolution du Rouge de Cuivre Marc DUCRET



Douceur de Vivre Hollandaise

Cornelia Hendrika Jonker 1880 - 1940



La série de photographies de Cornelia Hendrika Jonker d'une beauté saisissante que nous présentons ici fait partie de la collection du Rijksmuseum d'Amsterdam. En 1890, le baron Caspar van Breugel Douglas et son fils Jan de Rovere van Breugel vendirent le domaine Rustenhoven à Gijsbertus Hendrikus Vermeulen. Le propriétaire suivant fut Hendrik van Meerlant, notaire à Utrecht de 1875 à 1898. On ne sait rien des propriétaires pour les années 1890-1919. Sur la base des photographies présentées ici, la famille de Cornelia Hendrika Jonker doit avoir vécu ou séjourné dans la maison dans la dernière décennie du XIXe siècle. Cornelia Hendrika était apparemment encore une jeune femme lorsqu'elle a pris ces photos. Nous ne savons rien d'autre sur elle, mais il est certain qu'elle était une photographe enthousiaste. Avec son appareil photo, elle a immortalisé l'extérieur de Rustenhoven, à l'intérieur comme à l'extérieur, ainsi que le domaine qui l'accompagnait, la nature avoisinnante, le village de Maartensdijk et plusieurs personnes du village.

















‘’Ce qui me fascine, c’est l’image comme un morceau de réalité’’. Roberto Badin




©waldectiebenett

www.manufactureroyalesaintjean.com

MANUFACTURE ROYALE SAINT JEAN D’AUBUSSON




INTERBAU BERLIN 1957 Massimo Minneci




L’Exposition internationale d’Architecture de Berlin (1957) – Interbau ou en abrégé IBA’57 - est une Exposition dite ‘’spécialisée’’ reconnue par le Bureau international des Expositions (BIE) qui s’est déroulée du 6 juillet au 29 septembre 1957 à Berlin, en Allemagne, sur le thème de la ‘’Reconstruction du Quartier Hansa’’, dit Hansaviertel, situé dans une partie du district de Tiergarten. Ce quartier de Berlin avait été presque détruit en une nuit durant le Seconde Guerre Mondiale. Utilisant les fonds publics recueillis pour répondre à la pénurie de logements, l’administration Berlinoise opta à l’époque pour une reconstruction dans le cadre d’une Exposition internationale, servant à la fois de concours d’urbanisme d’architectes de renom et de vitrine modèle de la reconstruction de Berlin Ouest. La création du quartier ‘’Hansa’’ réunit des constructions et propositions concrètes d’habitation notamment de Walter Gropius, Alvar Aalto, Arne Jacobsen, Oscar Niemeyer et Le Corbusier. L’Expo 1957 est alors conçue comme un symbole de modernité et une réponse de l’Ouest aux structures monumentales construites à Berlin-Est. Interbau, fruit des tensions de l’époque entre l’Est et l’Ouest, reflète les valeurs modernes et démocratiques de la République Fédérale d’Allemagne au sein de l’habitat collectif. Trois architectes, Jobst, Kreuer et Schliesser, sont choisis pour développer le schéma de l’ensemble du projet d’urbanisme. Des architectes internationaux sont alors invités à participer et à concevoir un bâtiment ou une unité d’habitation sociale. Les structures d’IBA 57 incarnaient les courants architecturaux de l’époque, notamment le Bauhaus, le fonctionnalisme et la modernité. Ces structures s’intégraient dans une ‘’cité de demain’’ - die Stadt von Morgen - autour du parc Tiergarten, bordé par des gratte-ciels, des blocs d’appartements, des églises, des magasins, un cinéma, une bibliothèque et un métro. L’Interbau eut un succès immédiat et attira 1 million de visiteurs, parmi lesquels, 350 000 provenaient de l’est de la ville.






OSCAR NIEMEYER

Altonaer Straße 4–14 Oscar Niemeyer Immeuble de 7 étages sur 7 supports doubles, longueur 70 m, largeur 15 m, hauteur 27 m Rez-de-chaussée 2,20 m au-dessus du niveau du sol, 78 appartements entre 38 et 91 m2. Ce bloc d'habitations est réalisé par les architectes brésiliens Oscar Niemeyer et Soares Filho. Le bâtiment de huit étages repose sur des piliers en béton en forme de V, avec une façade définie par des balcons jaunes et bleus. Sous le bâtiment, on accède à six escaliers par des blocs de couleur primaire, revêtus de petites mosaïques et portant des numéros graphiques au pochoir. Une tour à pois se dresse à côté du bloc avec un ascenseur de service et de passagers.


La façade se compose de loggias rectangulaires dont l'uniformité est brisée par une bande de fenêtres au 5ème étage, qui devait servir de salle commune de l'édifice. Cet étage partagé visait à créer un sentiment de communauté en offrant un espace pour des événements, une idée appelée ‘’conjunto’’ au Brésil. L'élément le plus important est la tour à côté du bâtiment, qui abrite un ascenseur de service et un ascenseur de passagers. La tour n'est reliée au bâtiment principal que par des passages aux 5e et 7e étages. En raison de cette solution, désagréable pour les habitants, la plupart des gens utilisent l'un des six escaliers du centre. Comme l'un des habitants du bâtiment l'a commenté, lorsqu'il a appris que Niemeyer avait aussi construit la capitale du Brésil, Brasilia : "Mais il ne peut même pas construire un vrai ascenseur, comment peut-il construire une ville ?’’ Contrairement à certains immeubles de la même époque, le béton a été bien traité, même dans l'espace d'entrée du rezde-chaussée, qui aurait pu être un espace sombre et peu accueillant, le béton apparaît chaud et lumineux avec des marquages texturés.




WALTER GROPIUS Händelallee 3-9 Walter Gropius

Walter Gropius a conçu un bloc de logements semblable un projet réalisé en 1930 à l’exception de quelques variantes. Le bâtiment a un squelette en béton armé, à l'extérieur en béton apparent, parois transversales massives, il est composé de onze étages et huit appartements de 70 mètres carrés chacue. Il est conçu avec une structure régulière de piliers de 0.30 x 0.60 m environ tous les 5 mètres de large, laissant la circulation à l’extérieur. 67 appartements (3 1/2 pièces d'environ 77 m², trois types d'appartements) dans huit étages Rez-de-chaussée : buanderies, chauffage et autres installations techniques Quatre tours d'ascenseurs sur le côté nord du bâtiment


Les appartements sont orientés au nord (chambres, salles de bains) et au sud (salons, cuisines). Les huit unités résidentielles situées aux angles est et ouest de l'immeuble sont tournées de 90 degrés sur leur axe et leurs balcons s'étendent à l'extérieur de l'immeuble. Avec leurs côtés sans fenêtres, ils encadrent le bâtiment et brisent la façade. Les "voiles" des balustrades des balcons, qui semblent être remplies par le vent, contribuent à la vivacité de la façade, avec leurs panneaux en acier émaillé blanc et leurs éléments de balustrade rouge. Un bâtiment plat de 80 mètres carrés, destiné à servir d'espace de vente au détail du côté ouest, ferme le bâtiment du point de vue architectural.



VAN DEN BROEK - BAKEMA Bartningallee 7 Van den Broek et Bakema 20 x 24 m, hauteur 52 m 73 appartements sur 16 étages 48 de 3 pièces (92 m2) 24 studios (36 m²) Construction Deux panneaux de béton armé placés l'un derrière l'autre, soutenant murs et piliers en béton armé. Partie centrale entre l'est et l'ouest avec cage d'escalier et ascenseurs bas pour l'éclairage et la ventilation transversale. Murs extérieurs en panneaux de béton préfabriqués, dimensions uniformes des fenêtres Les façades nord et sud sont divisées verticalement en trois parties, façade avec des panneaux de béton apparent, design de façade dans les couleurs primaires rouge, bleu et jaune.



La conception peut-être la plus rationaliste du Hansaviertel est celle des architectes néerlandais van den Broek et Bakema, une tour de grande hauteur utilisant une technique complexe à deux niveaux. Seuls six étages de l'immeuble de 16 étages ont une voie d'accès dans la direction nord-sud qui divise l'immeuble en deux parties, l'est et l'ouest. Les couloirs d'accès desservent chacun 12 appartements, huit de trois pièces et quatre d'une pièce. Les plus grands appartements s'étendent des couloirs sur deux niveaux, tandis que les plus petits appartements sont situés à l'étage intermédiaire du milieu, l'étage du couloir. Les plus grands appartements ont donc des chambres à l'est et à l'ouest, tandis que les appartements d'une pièce sans loggia alternent à l'est et à l'ouest. L'extrémité sud de chaque corridor d'accès s'élargit en une loggia qui sert d'espace commun et fournit de la lumière pour le couloir.



WILLY KREUER St. Ansgar-l'Église Willy Kreur La première pierre de la nouvelle église Saint Ansgar fut posée le 21 octobre 1956 et la consécration eut lieu le 1er novembre 1957 par Julius Döpfner.

La presse contemporaine a fait l'éloge de l’église en tant que solution modèle pour le bâtiment sacré moderne, dont l'architecture a obtenu un effet spatial unique grâce à des plans d'étage innovants et des matériaux modernes. Le projet de Willy Kreuer comprenait un "Pfarrgehöft" une église de 250 places, un presbytère de deux étages et une salle paroissiale. La sacristie forme le lien entre le presbytère et l'église. En direction de la rue, le complexe est bordé par un mur autoportant.





Le plan de la nef se compose d'une parabole avec le mur de l'autel à son sommet. L'arc de parabole nord se compose d'un mur de briques gris-jaune fermé pour protéger l'église du bruit de la ligne de chemin de fer de la ville voisine de Berlin. L'arc méridional a des colonnes en béton armé sur un plan en dents de scie face à l'entrée, avec des bandes de fenêtres verticales séparées par des cadres trapézoïdaux en béton entre elles. Il se fond dans la façade d'entrée à trois marches, qui se compose également d'une série de bandes de fenêtres entre les poteaux en béton armé. La structure portante du squelette en béton armé est constituée de béton apparent. Le plafond à caissons de l'intérieur, qui s'incline légèrement vers le sanctuaire et s'y termine, est constitué d'un cadre porteur de poutres dans le sens longitudinal et transversal. Le chœur, surélevé de quatre marches, est éclairé indirectement par des fenêtres situées dans le mur entre son plafond plat et le plafond bas du reste de la nef. Le Campanile latéral se compose de trois colonnes en béton, qui sont reliées horizontalement dans la partie supérieure. Une colonne continue comme une croix. Trois cloches en acier moulé, coulées par le Bochumer Verein en 1957, sont suspendues dans la cage à cloche ouverte. Les cloches sont accordées aux cloches de la Kaiser-Friedrich-Gedächtniskirche voisine.





PAUL G BAUMGARTEN Altonaer Straße 1, Eternit-Haus Paul G. Baumgarten L'Eternithaus fait partie d'un complexe résidentiel classé dans la Altonaer Straße, 1 du quartier Hansaviertel à Berlin. Construite en 1957 par Paul Baumgarten à l'occasion de l'Interbau, elle doit son nom à l'utilisation prédominante du matériau de construction Eternit, une marque d'Eternit-Werke pour fibre-ciment. D'une longueur de 54,75 mètres, d'une largeur de 9,25 mètres et d'une hauteur de 9,10 mètres, le bâtiment a été construit sous la forme d'une structure en béton armé en cloison. Les pièces du rez-de-chaussée sont aujourd'hui utilisées comme lieux de réunion, les étages supérieurs servant encore d'espace de vie.



Le logo "Eternithaus" dans l'écriture typique avec des lettres lumineuses rouges au-dessus du premier étage est clairement visible. La variété des produits Eternit utilisés par Paul Baumgarten pour l'Eternithaus allait du revêtement de façade en blanc et gris clair, à tous les tuyaux de pluie et d'égout, escaliers, cadres de portes, revêtements de radiateurs et appuis de fenêtres. Le rez-de-chaussée servait à l'origine d'espace d'exposition, tandis que les deux étages supérieurs étaient utilisés à des fins résidentielles. Le design accrocheur est créé par une série de duplex avec des terrasses sur le toit reliées par une arcade. Les scientifiques de la culture admirent l'apparence "en raison de ses lignes et de la subtile juxtaposition d'espaces privés et publics".



GÜNTHER GOTTWALD Klopstockstraße 13-17 Günther Gottwald Bâtiment Immeuble linéaire de quatre étages orienté est-ouest avec 32 appartements (une à trois pièces), sous-sol Longueur 56 m, largeur 13 m, hauteur 13 m L'accès aux appartements se fait par trois cages d'escalier intérieures Chaque appartement dispose d'une loggia orientée plein sud Construction Paroi transversale avec cloisons de séparation de 26 cm d'épaisseur, parois latérales de 31 cm d'épaisseur Appartements à l'extrémité est avec aménagement flexible des pièces et cloisons mobiles (6 cm d'épaisseur) Balustrades en loggia des panneaux Eternit



Günther Gottwald a conçu pour le deuxième bâtiment linéaire le long de la Klopstockstraße un bâtiment à parois transversales. Du côté nord de l'immeuble, des cages d'escalier mènent aux appartements. Les escaliers droits sont parallèles au mur extérieur, ce qui permet des paliers généreux. Ils mènent à des appartements de deux pièces (au centre de l'immeuble) ou à des appartements de trois pièces et un appartement d'une pièce (aux extrémités est et ouest de l'immeuble). Dans la partie est, Gottwald a expérimenté des segments flexibles de murs et d'armoires insérés entre le sol et le plafond qui pouvaient être adaptés individuellement par les résidents. Seules les cuisines et les salles de bains étaient inaltérables. La façade vers le sud présente des loggias de même taille. Les balustrades sont composées de panneaux Eternit et les loggias sont également équipées de lattes à hauteur d'étage pour offrir une meilleure intimité. Les deux éléments sont disposés dans un rapport de cinq à trois et sont décalés étage par étage, ce qui donne à la façade un motif d'échiquier. Pour la finition du bâtiment, l'architecte s'est largement inspiré des techniques architecturales suédoises pour la construction en bois.



LUCKHARDT - HOFFMANN Klopstockstraße 19–23 W. Luckhardt – H. Hoffmann Bâtiment Immeuble linéaire de quatre étages orienté est-ouest avec 28 appartements. Longueur 68 m, largeur 10 m, hauteur 13 m L'accès aux appartements se fait par trois cages d'escalier qui structurent le bâtiment en quatre volumes Avec loggia orientée plein sud, pièces fonctionnelles vers le nord Façade nord et côtés étroits avec des panneaux de verre gris clair (aujourd'hui blanc) Construction Construction de mur en croix, avec cave Murs porteurs : 18-31 cm d'épaisseur




La vue sud du bâtiment conçue par les architectes Luckhardt/Hoffmann pour Interbau montre quatre blocs à cadre blanc, deux plus grands au milieu, deux plus petits se reflétant l'un l'autre à l'extérieur, encré par trois escaliers entièrement vitrés. Les cages d'escalier transparentes encastrées et la base encastrée donnent au bâtiment une impression de légèreté et soulignent sa construction à murs en croix. En même temps, ils font partie d'un ensemble équilibré d'éléments verticaux (structure dans les surfaces vitrées des cages d'escaliers, fenêtres, murs en croix) et d'éléments horizontaux (loggias, socle, toit). Le plan partiellement diagonal des loggias et leurs puissants éléments de balustrade rouges donnent à la façade sud profondeur et contraste. Les plans d'appartements de l'immeuble sont variés et vont du studio au 4 pièces et demi (27 à 95 m², presque tous avec fenêtres à l'avant et à l'arrière), dont deux comme duplex. Certains sont planifiés de manière à pouvoir être facilement combinés pour créer de plus grands appartements.


FRITZ WINTER


Décor Mural en mosaïque de verre, 1958, Fritz Winter Mur extérieur de la gare U-Bahn Hansaplatz, sortie sud Fritz Winter, l'un des artistes les plus en vue de l'après-guerre, a conçu le mur dans sa taille originale sur carton. L'exécution a été faite par August Wagner de la Vereinigte Werkstätten, Berlin-Neukölln. La mosaïque abstraite avec ses zones de couleurs fortes et ses lignes noires contrastées signale l'esprit d'optimisme de l'époque. En 1958, Fritz Winter a reçu le prix d'art de Berlin.






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ARCHI MINI Waldec Tie-Benett



Dans les projets d’architecture, la maquette joue un rôle incontournable dans ce dispositif urbanistique ainsi que la représentation photographique. Cette méthode renvoie à la tradition picturale des portraits représentant des professions avec leur outil de travail caractéristique, comme le faisait Nicolas de Larmessin et Martin Engelbrecht, le peintre avec un pinceau et une palette, etc... Or on pourra constater que dans ces tableaux, les architectes ont été représentés le plus souvent avec un compas et des plans, plutôt qu’avec des maquettes. A partir du début du XXème siècle, le motif de l’architecte posant avec les maquettes de ses projets occupe une large place dans l’iconographie architecturale. En 2011, l’exposition “Modernisme en miniature, points de vue” au Centre Canadien d’Architecture (CCA) était consacrée à cette “rencontre entre la photographie et la maquette de 1920 à 1960”. La maquette d’architecture gagna une visibilité nouvelle lorsqu’elle devint un outil populaire de l’enseignement et de la pratique du design au début du XXe siècle. Ce renouveau est habituellement associé à la recherche de moyens d’expression destinés à traduire les idées en trois dimensions. La photographie de maquette devient donc une discipline à part entière et montre qu’un tel renouveau est intimement lié à l’explosion des médias modernes de masse qui ainsi vont comprendre facilement les projets. Une première référence est issue de l’imagerie de la bataille: la réduction cartographique de la maquette comme terrain de préparation pour les stratèges militaires sert la mise en scène de la puissance et de la grandeur. Cette référence semble cependant s’appliquer mieux au cas des maquettes d’urbanisme, qui renvoient plus à la notion de territoire que les maquettes d’architecture, où l’emporte la qualité d’objet. La maquette d’architecture ou d’urbanisme est un objet apparemment explicatif ayant vocation à informer objectivement sur les caractéristiques d’un projet. Or, au moment du passage du projet dans l’espace public, au cours duquel il acquiert le statut de produit culturel, cet objet est rendu “spectaculaire” par sa mise en scène visuelle et médiatique.











PORCELAINE VIREBENT depuis 1924


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CHLORIS LA VERTE Justine Jeers



Selon Italo Calvino ‘’La photographie n’a de sens que si elle épuise toutes les images possibles.’’ Ici Justine Jeers a voulu à travers une image et une couleur a essayé de faire ‘’toutes les images possibles’’ en gardant à l’esprit un univers poétique particulier. Selon les montages, la photographie nous raconte une histoire différente plus ou moins tragique, plus ou moins dangereuse. Voulant jouer tous les rôles, voulant héberger en son sein sa propre altérité, sa propre multiplicité, Justine Jeers a eu recours au montage pour se projeter en victime ou en héroïne dans un paysage plus ou moins interférant. Selon que le décor prend le pas sur la femme ou vice versa, l’histoire change....



‘’Ce que la photographie reproduit à l’infini n’a lieu qu’une fois.’’ Roland Barthes






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LOUVRE VICTOIRE AGENCE



PLAYLIST 01.

Le temps est bon - Bon entendeur vs Isabelle Pierre

02.

Aiwa - Mc Solaar

03.

L'Éclaircie - Marc Seberg

04.

We draw A - Private Ghost (Niemoc remix)

05.

Eliasz - Wojtek Urbansky

06.

Cancer and Drugs - Marquis de Sade

07.

The End has no end - The Stokes

08.

Requiem - Gilles

09.

Burns Inside - Daniel Muscas

10.

Tuesday - Burak Yeter feat Danielle Sandoval

11.

Later Bitches - The Prince Karma


Une pensée pour Marie Laforêt qui nous a quitté le 2 novembre 2019, A réécouter quelques uns de ses titres incontournables : La Tendresse Les Vendanges de l’amour Viens Manchester et Liverpool Aux marches du palais Marie douceur, Marie colère Mon amour, mon ami Ivan, Boris et moi Qué calor la vida L’Amour en fleurs Ay tu me plais Choux, cailloux, genoux, époux La Cavale Viens, viens Il a neigé sur Yesterday



SWEET Ingrédients pour une trentaine de gâteaux (environ 8 cm de long) : 60 g de farine - 60 g de fécule de pomme de terre - 5 oeufs - 125 g de sucre en poudre - 30 g de sucre glace Préchauffez votre four à 170°. Séparez les blancs des jaunes et réservez les blancs. Mélangez la farine et la fécule. Mélangez la moitié du sucre en poudre et les œufs jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Montez les œufs en neige, lorsqu'ils sont mousseux ajoutez le reste du sucre et continuez de fouetter jusqu'à ce qu'ils soient bien fermes. Incorporez délicatement le mélange sucre/œufs aux blancs montés puis incorporez le mélange farine/fécule en aérant bien jusqu'à ce que le mélange soit lisse. À l'aide d'une poche à douille (10 mm), faites des biscuits d'environ 8 cm de long (ou en forme de nuage !) sur une feuille de papier sulfurisé posée sur une plaque de cuisson. Pensez à bien les espacer. Mettez au four pendant 1/4 d'heure puis laissez refroidir. Saupoudrez de sucre glace.

BISCUITS NUAGE


Les Amis de la Manufacture d’Aubusson Association Loi 1901 - Numéro RNA W231001291 3, rue Saint Jean - 23200 Aubusson 00 33 (0)5 55 66 10 08 - amismanufactureaubusson@orange.fr


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Jimmy MOKKE Justine JEERS

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