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EDITO

RE W UE

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rewue@free.fr

ReWue - 68, rue Pergolèse - 75116 Paris


ORIAL 5

Voici enfin le cinquième numéro de la reWue. Pour ce nouvel opus, il est question d’architecture, de voyage, d’art et de fleurs. Nous y présentons des photographies qui ne se construisent pas uniquement sur la notion de spectacle mais sur

celle produite par des émotions, des recherches, des ambiances. Le numéro 5 permet déjà de dresser un bilan de nos choix éditoriaux. Ainsi, par exemple, la proposition de techniques et d’images anciennes ayant eu beaucoup de succès nous gardons la rubrique. En revanche, le portrait et le nu n’ayant pas du tout été abordés dans le magazine, nous attendons vos portfolios. Sinon, nous aimons l’idée d’un magazine composé d’assemblages, de propositions diamétralement opposées, qui créent des transversalités et font appel à l’intérêt plastique. Nous aimons aussi faire des trouvailles visuelles, initier des découvertes, défendre des artistes aux images peu connues ou faites par des artistes qui ne sont pas forcément des photographes installés. Nous essayons de construire un magazine rassemblant des collections d’images qui, nous l’espérons, nous ferons le même effet quand, dans quelques années, nous parcourerons les anciens numéros. Et enfin, une dernière nouvelle, nous allons lancer un concours sur instagram, pour nous suivre @rewue_officiel.

Bénédicte Wattel Rédacteur en chef


RE W UE #Architecture #Photography #Art #Photography #Origines #Photography #Architecture #Photography #Artist#Photo Montage #Architecture #Photography


SOMMAIRE

’’Le Colisée carré version acidulée’’/Aurore Pepinster

‘’Lilas Vorhang’’/Waldec Tie-Benett

’’Bloemen’’/Adolphe Burdet

’’Budapest’’/Alain Bardin

‘’Statues’’/Justine Jeers

‘’Ronchamp’’/Jimmy Mokke


EDITORIAL STAFF Bénédicte WATTEL Redacteur en chef rewue@free.fr Aurore PEPINSTER Directeur artistique aurorepepinster@free.fr Artémis WATTEL Rubrique Design artemiswattel@free.fr Justine JEERS Rubrique Photographes justinejeers@free.fr Solange GARNIER ©waldectiebenett

Publicité solangegarnier@free.fr


CONTRIBUTORS REWUE 5 Alain BARDIN rafalin@numericable.com Photographe Aurore PEPINSTER aurorepepinster@free.fr @aurorepepinster Photographe Jimmy MOKKE jimmymokke@free.fr Photographe Waldec TIE-BENETT waldectiebenett@free.fr Photographe Justine JEERS justinejeers@free.fr Photographe

#PHOTOGRAPHY #DESIGN #CERAMIC #HOME #DECORATION #INTERIOR #ARCHITECTURE #LIFE



Aurore Pepinster

Palazzo della CiviltA Italiana Le Colisée carré version acidulée


Le Palais de la civilisation italienne (Palazzo della Civiltà Italiana) est un monument emblématique de l'architecture fasciste de style néoclassique épuré du XXe siècle, situé dans le quartier d'affaires EUR (Esposizione Universale di Roma) de Rome en Italie. Resté longtemps vide et inoccupé, depuis 2015, il abrite le siège de la marque de luxe Fendi. Référencé sous l'abréviation ‘’EUR 42’’, il est surnommé par les Romains ‘’le Colisée carré‘’. Ce bâtiment en forme de cube blanc colossal est composé de très peu de matières, du béton armé pour la structure et du tuf de calcaire pour le recouvrir ce qui lui donne sa couleur blanche et bien lisse. Il est composé de six niveaux, chacun de ses niveaux est composé de neuf arches ; il a souvent été remarqué que six est le nombre de lettres dans le prénom ‘’Benito’’ et neuf le nombre de lettres dans le nom ‘’Mussolini’’. Au rez-de-chaussée sont disposées sous les arches 28 statues réalisées en 1942, chacune faisant 3,40 mètres de haut. Elles sont en marbre des provinces de Lucques et de Massa-Carrara et représentent chacune une vertu ou un domaine des arts et des sciences. Au fronton figure un texte tiré d'un discours de Benito Mussolini du 2 octobre 1935 : ‘’Un popolo di poeti, di artisti, di eroi, di santi, di pensatori, di scienziati, di navigatori, di trasmigratori‘’, c'est-à-dire ‘’un peuple de poètes, d'artistes, de héros, de saints, de penseurs, de scientifiques, de navigateurs, de migrants ‘’. Ce monument est construit entre 1938 et 1940 par les architectes Guerrini, La Padula et Romano qui s’inspirent de l’art métaphysique, dans le


quartier d'avant-garde urbaniste architectural en vue de l’Exposition universelle de Rome prévue en 1942, qui aurait dû se tenir dans la capitale pour célébrer le vingtième anniversaire de la Marche sur Rome des fascistes de Benito Mussolini en 1922. L'exposition est annulée à cause de la Seconde Guerre mondiale et le monument, un des plus importants du quartier, n'a depuis jamais été ouvert au public, jusqu'au rachat par Fendi. À partir de septembre 1943, le quartier est utilisé par les Allemands pour l'occupation de Rome ; ils utilisent le rez-de-chaussée comme atelier de réparation de véhicules. Pendant les combats qui suivent, l'édifice est touché à plusieurs reprises. En 1956, le bâtiment est concédé à la Federazione nazionale dei cavalieri del lavoro ; il sera sous-utilisé comme immeuble de bureaux pendant des années. En 2004, il est classé comme bien d'importance culturelle. Entre 2006 et 2008, il subit une restauration menée par le ministère des biens culturels et EUR S.p.A. En 2015, la célèbre maison de couture Fendi (née à Rome il y a 90 ans) a décidé d'y installer ses bureaux, son siège social et ses ateliers de fourrure. Le lieu était abandonné depuis plus de quarante ans. Un projet de musée aurait dû voir le jour, sans succès. La restauration de l’édifice a duré trois ans et demi et a coûté 30 millions d'euros. À cause de son aspect particulier et ses références à l'architecture antique, le Palais a souvent servi de décor pour le cinéma, la télévision, mais aussi pour des spots publicitaires. Il figure sur des pochettes de disques et autres illustrations.





Comme la plupart des travaux sériels, Le Colisée carré version acidulée d’Aurore Pépinster est animé par un principe de variation dans la répétition. Les photographies sélectionnées, qui rendent bien compte de la série, constituent des petites échappées architecturales rafraichissantes et ludiques. Elles comprennent toutes l’ensemble ou une partie choisie du Palais de la Civilisation Italienne, aujourd’hui siège de la Maison Fendi, à Rome. L’effet lumineux néon ne perturbe pas la perception du bâtiment et ne dramatise pas l’image. Au contraire, les couleurs sont posées comme une sorte de masque pastellisé, et la même palette, inlassablement appliquée unifie le tout. Une double narration existe alors entre le choix du même bâtiment et le choix de la même palette. Très joyeuse, cette palette est aussi très subtile. Cette richesse chromatique adoucit et nous permet de voir le bâtiment ou les satues comme derrière un halo nuageux et tendre. L’artiste ne procède pas à un recensement systématique de toutes les parties ou de tous les angles possibles, elle n’applique aucun dispositif ou protocole. La seule contrainte qu’elle s’impose est de travailler sur un périmètre réduit. Passée cette contrainte, Aurore Pépinster multiplie les variations. Le ton est tantôt rêveur, tantôt contemplatif. Une vue montre le monument s’élançant vers le ciel. Une autre devient, au contraire, un élément d’une composition abstraite qui révèle la géométrie et la matière. Tandis qu’une troisième segmente une statue. Le point de vue est plus ou moins distancié. Aurore Pépinster n’hésite pas à proposer une vue rapprochée et fragmentaire de son sujet ou, au contraire, à se placer plus loin du bâtiment qui est alors au centre de l’image. Aurore Pépinster explore ici le regard sur l’architecture. Plus précisément, elle interroge notre capacité à assimiler, en l’intégrant ou en l’excluant, un espace aussi peu anodin qu’un monument emblématique du faschisme. L’artiste envisage bien sûr cette question sous l’angle mémoriel de l’architecture et non de la politique. Plus largement, l’artiste s’intéresse à la manière dont ce monument qu’est le colisée carré s’intègre à son environnement et peut le modifier.

@aurorepepinster








‘’Nous sommes fiers de rendre aujourd’hui à Rome, et au monde entier, le Palazzo della Civiltà italiana, symbole de nos racines romaines et d’un dialogue continu entre tradition et modernité, des valeurs chères à Fendi depuis toujours’’, Pietro Beccari, Président – directeur général de Fendi




@dariusetsolange


DISPONIBLE



Waldec Tie-Benett, photographe plasticien, collabore depuis ses débuts à la reWue. Il montre ici une série de cinq photographies de grand format (2 m x 3 m) destinées à souligner un parcours s’achevant sur la découverte de ce que cache Lilas Vorhang. Cette séquence est résolument engagée dans une approche photographique tournée vers le merveilleux, dont le point focal est le saisissement, l’émanation et le surgissement. Qu’y a t il à la fin du trajet ? Encore une photographie ou une peinture, un objet, une personne ? Nous montrons ici les cinq photos du parcours


Lilas Vorhang Waldec Ti-Benett

mais pas l’utime étape, celle qui dévoile, celle qui résout, celle qui donne un sens. Ces photographies invitent à la contemplation et au cheminement, regarder sans bouger puis avancer pour découvrir plus et savoir. S'engager dans la recherche de sens si vraiment il y en a un. De la confrontation symbolique entre évocation floutée et révélation promise, il y a une véritable étape entre deux univers poétiques. L’idéal étant pour le spectateur d’être aussi sensible au parcours que lors de la révélation finale.











PORCELAINE VIREBENT depuis 1924


parution mai 2019




Adolphe BURDET BLOEMEN

1860-1940



Adolphe Burdet (Croy, Suisse, 19 septembre 1860 - Bloemendaal, 1er août 1940) de nationalité suisse était un photographe et cinéaste néerlandais, pionnier dans les photographies et films consacrés aux oiseaux. D’abord enseignant en langues vivantes, il épouse Olga van der Vliet en 1894 et, après un séjour à l’étranger, s’installe dans la propriété de son épouse, le domaine Lindenheuvel, à Bloemendaal vers 1902. Amoureux de la nature et disposant de beaucoup de temps, Adolphe Burdet décide de photographier et de filmer les oiseaux qui l’entourent. Son premier travail a été imprimé en 1907 et les photos stéréoscopiques Burdet d'oiseaux néerlandais qui ont été introduites sur le marché se sont avérées être très populaires auprès des organisations de protection de la nature telles que la Société pour la conservation de la nature et la Société néerlandaise pour la protection des oiseaux.




Les photos stéréoscopiques Burdet d'oiseaux hollandais qui sont commercialisées en série ont une grande popularité. Ils sont utilisés dans les écoles, mais aussi lors d'innombrables réunions de la Société pour la conservation des monuments naturels et de la Société néerlandaise pour la protection des oiseaux. Jacobus Pieter Thijsse, célèbre botaniste et conservateur, se révèle très enthousiaste et intervient souvent pour expliciter les images. Les photos de Burdet sont aussi reproduites à titre d’illustrations dans des articles et des livres. On aime aussi beaucoup les "calendriers d'oiseaux" annuels avec des photos de Burdet et des légendes de Thijsse. Puis, Burdet s'aventure à filmer la vie des oiseaux. Le travail de la caméra étant loin d'être silencieux, il a dû laisser les oiseaux s'habituer au son. Pour cela, il utilise d'abord un moulin à café puis un cliquet spécialement conçu. Le premier film hollandais consacré aux oiseaux a été achevé en 1920 c’est "la vie trépidante de nos oiseaux de prairie, de plage et de forêt". Au fil des années, de plus en plus d'enregistrements ont suivi, parfois intégrés à des films existants ou présentés sous forme de nouveaux films.


Thijsse compare même les films de Burdet avec des marques de vin célèbres: "je peux recommander Ruff 1927, Cuckoo 1925, Courlw 1921, Blueberry Singer 1924, etc." Il n’existe pas de réunion annuelle de Natuurmonumenten sans le "dernier film de Burdet". Des controverses scientifiques sont également élucidées avec l'aide des films de Burdet. Comme le problème du jeune coucou se retrouvant dans un autre nid. Est-ce le jeune ou son parent qui place l'œuf dans le "nid invité" ? Le film sur la vie du coucou de 1923 montre clairement comment un jeune coucou dans le nid d'un rouge-queue influence le comportement des plus jeunes rouge-queue. Il existe une collaboration étroite entre Adolphe Burdet et J.C. Mol de l'usine de cinéma Multifilm de Haarlem qui met au point tous ses films avec cette Société. Lorsque Multifilm est transformé en société à responsabilité limitée en 1928, il investit également dans la société en achetant des actions. En 1937, sort une compilation de ses films avec un commentaire parlé de Thijsse. Sur les quelques 170 espèces d’oiseaux nicheurs reproductrices alors connues, il en a enregistré plus de 125 dans ses archives.












En 1930, Burdet est nommé membre honoraire de la Dutch Ornithological Association. En 1939, des amis des Burdets ont acheté une zone de reproduction de 11 hectares à Texel, nommée en leur nom: Burdets Hop. Il borde la zone qui a été achetée en 1935 en l'honneur du 70e anniversaire de Thijsse et qui a été baptisée Fienweid de Thijsse. Les deux propriétaires ont transféré les deux sites vers Vereniging Natuurmonumenten, qui constituent le cœur de la réserve naturelle de Dijkmanshuizen. Après la mort de Burdet, la Fondation Adolphe Burdet a été créée pour préserver sa vaste collection de photographies dans l’intérêt de la protection des oiseaux. Les collections du Nederlands Fotomuseum et du Rijksmuseum contiennent des photographies de Burdet. Celles reproduites ici, appartenant aux collections du Rijksmuseum montrent un aspect moins connu d’Adolphe Burdet, en noir et blanc des photos de lui montrant des oiseaux mais en couleurs des photos de nature et de fleurs réalisées sans doute par son entourage proche ou sa famille et conservées au Musée. On peut y découvrir notamment des vues de sa résidence, le domaine Lindenheuvel, à Bloemendaal.













Antoine de JACQUELOT, un bestiaire enchanteur

E

éditions

LOUVRE

VICTOIRE

ANTOINE DE JACQUELOT un bestiaire enchanteur

Jean Jacques et Bénédicte WATTEL

A paraître JUIN 2019

Genre : Livre d’Art

Catégorie : Arts Décoratifs, Tapisserie

Titre : ‘’Antoine de Jacquelot, bestiaire enchanté’’

Auteurs : Jean Jacques et Bénédicte WATTEL

ISBN : 979-10-94795-09-5

Dimensions : 230 mm x 305 mm

contact@editionslouvrevictoire.com ou editionslv@free.fr

128 pages

Prix public 30 €



©waldectiebenett

www.manufactureroyalesaintjean.com

MANUFACTURE ROYALE SAINT JEAN D’AUBUSSON




Alain BARDIN

BUDAPEST Arrêt sur images



BUDAPEST

Budapest ou anciennement Ofen-Pesthest la plus grande ville et la capitale de la Hongrie. Elle se situe en aval du coude du Danube entre le massif de Transdanubie et l'Alföld. Ses habitants sont les Budapestois. La ville actuelle est créée en 1873 par la fusion de Buda — alors capitale de la Hongrie — de Pest et d'Óbuda. Elle a pour origine le site d'Aquincum, un point de peuplement celte devenu capitale de la Pannonie inférieure pendant l'époque romaine. Les Magyars arrivent dans la région au IXème siècle. Leur premier point d'implantation est pillé par les Mongols en 1241-1242. La ville est reconstruite et devient l'un des centres de la culture humaniste de la Renaissance. Après près de 150 ans de domination ottomane, elle poursuit son développement et connaît son apogée avec l'épanouissement de l'ère industrielle au XIXème siècle. Après la fusion de 1873 et l'accession de la ville au rang de seconde capitale de l'Autriche-Hongrie, Budapest atteint les proportions et les caractéristiques d'une ville mondiale. Marquée par les différentes traces léguées par l'histoire, Budapest a notamment été l'épicentre de la révolution hongroise de 1848, de la République des conseils de Hongrie de 1919, de l'opération Panzerfaust en 1944, de la bataille de Budapest de 1945 et de l'insurrection de 1956. Considérée comme l'une des plus belles villes d'Europe et comme la ‘’perle’’ du Danube, son panorama, le quartier du château de Buda, l'avenue Andrássy et le métropolitain du Millénaire figurent au patrimoine mondial de l'UNESCO. Destination touristique importante, la ville attire plus de 4,3 millions de visiteurs par an. Plus grande ville du pays, elle en est le principal centre politique, culturel, commercial et industriel. Elle abrite le Parlement hongrois, les bâtiments ministériels et les ambassades du pays ainsi que les sièges sociaux des entreprises installées en Hongrie. Son ancien statut de cocapitale de l'Autriche-Hongrie lui confère un rayonnement important dans la Mitteleuropa. La partition du royaume de Hongrie à la suite du traité de Trianon en 1920 en fait une ville démesurée pour la Hongrie dans ses frontières actuelles. La macrocéphalie dont est atteinte la ville se concrétise par la convergence de la plupart des réseaux routiers et ferroviaires du pays en son centre et des écarts démographiques et économiques disproportionnés entre la capitale et la province (près de 20 % de la population hongroise est budapestoise). Avec ses 1 702 297 habitants (l'aire urbaine en compte 2 524 697), Budapest est également la ville la plus peuplée d'Europe centrale, si l'on exclut Berlin de l'Europe centrale. Elle en est également considérée du point de vue des échanges économiques comme une importante plaque tournante. Budapest abrite le siège de l'Institut européen d'innovation et de technologie (IET).




BUDAPEST, Poni Hoax


Like a walking dog shifting by the flow Easy slider wants to blow in Budapest This endless feeling follows ghostly And vicious as a plague you know where we are now? In Budapest A chest with no breath creeping through a darkness An iced game of chess melting in Budapest Building a gambling house in my head Near the castle a cold hunter lays In Budapest Now, watch out It's coming on Tokaj running in my veins What was soaking is now croaking in Budapest Sniper holes across partitions of my soul Street cars tearing up the skies of Budapest Travestied gods, Transylvanian guns I do hear and see surely I should run far from Budapest Cave-accordions, they taste my flesh And in fast motion, men are mean, mean, mean, mean and mesh In Budapest I may have a few contacts but no peace I could find And the burning synagogues are lighting up all Of Budapest Paranoid express through excess and excess Here I am just a guest who doesn't need to be blessed In Budapest Now, watch out It's coming on Paranoid express, take a, take a, take a deep breath I don't wanna be blessed I don't wanna be blessed Suicide lust and no one is really to trust I am the hider, the midnight rider Hider, the midnight rider














BUDAPEST, George Ezra

My house in Budapest My hidden treasure chest, Golden grand piano My beautiful Castillo For you You I’d leave it all My acres of a land I have achieved It may be hard for you to, Stop and believe But for you You I’d Leave it all Give me one good reason Why I should never make a change And baby if you hold me Then all of this will go away My many artifacts The list goes on If you just say the words I’ll up and run Oh, to you You I’d leave it all

Give me one good reason Why I should never make a change And baby if you hold me Then all of this will go away My friends and family They, don’t understand They fear they’d lose so much If, you took my hand But, for you You, I’d lose it all Give me one good reason Why I should never make a change And baby if you hold me Then all of this will go away My house in Budapest My hidden treasure chest, Golden grand piano My beautiful Castillo You You I’d leave it all Oh for you You I’d leave it all









REWUE 5

@pinkk.purp

@workparty


INSTA

#thinkpink

@purpleleuleu

@pic_ck





Justine Geers

TECHNICOLOR



Pour cette série, Justine Jeers a articulé sa démarche avec l’idée de réaliser un travail ludique et documentaire à travers le prisme de l’histoire de l’art. En revisitant des images anciennes connues et référencées, l’artiste les colorise en gradient jaune et rouge, comme un technicolor sans le bleu. Ainsi les images vivent une sorte de revival qui leur permet de ressortir de l’ombre. Si on a défendu récemment l’idée que les statues gréco-romaines n’étaient pas blanches mais polychromes. Après quelques essais réalistes, l’idée de repésentation multicolore a été abandonnée car trop criarde et mal assortie. Les nouvelles images de Justine Jeers sont bien des restitutions des images anciennes mais l’écart entre le modèle issu de l’art classique ou ancien raconte une nouvelle histoire entre enthousiasme et désenchantement. Le procédé colorimétrique retenu se caractérise par un chatoiement des couleurs, un camaïeu de tons chaud du jaune au rouge, une saturation volontaire.









GALERIE CHENEL Tête d’Aphrodite



THE MERRIN GALLERY Bronze Roman, IIème siècle AD








BRUSSELS ART DECO SOCIETY


brusselsartdecosociety@hotmail.com + 32 (0)478 229 228

https://www.facebook.com/Brussels-Art-Deco-Society


DARIUS et

15 juin - 15 octobre 2019 - Exposition d’é


t SOLANGE

été à la Manufacture Royale Saint Jean d’Aubusson



Jimmy Mokke

RONCHAMP





Chapelle Notre Dame du Haut, Ronchamp, France, 1950 - 1955 La Chapelle Notre-Dame du Haut de Ronchamp est l’icône de l’architecture sacrée chrétienne qui révolutionne l’architecture religieuse au XXème siècle. Bâtiment figurant dans la série inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, 2016. L'essentiel de la construction consiste en une coque de béton de deux membranes séparées par un vide de 2,26 m constituant la toiture de l'édifice. Cette toiture imperméable et isotherme repose sur le sommet de potelets faisant partie d'un pan vertical de béton revêtu de "gunnite" ou armant les murs de vieille pierre des Vosges provenant de l'ancienne chapelle détruite par les bombardements. Ces murs sans contreforts épousent, en plan, des formes curvilignes destinées à donner de la stabilité à cette maçonnerie grossière. Un intervalle de quelques centimètres entre la coque de la toiture et cette enveloppe verticale des murs fournit une arrivée de lumière significative. Le sol de la Chapelle descend avec le sol même de la colline dans la direction de l'autel. Ce sol est fait d'un dallage de ciment coulé sur place entre voliges et dont le dessin est dicté par le Modulor. Certaines parties, en particulier celles sur lesquelles reposent les autels intérieur et extérieur, sont de belles pierres blanches de Bourgogne ainsi d'ailleurs que les autels eux-mêmes. Les tours sont construites de maçonnerie de pierre et coiffées de calottes de ciment. Les parties verticales de la Chapelle sont revêtues de mortier au canon à ciment blanchi à la chaux intérieur et extérieur. La coque de béton de la toiture est laissée brute de décoffrage. L'étanchéité est assurée par une application multicouche avec parement extérieur d'aluminium. A l'intérieur, les murs sont blancs; le plafond gris de béton décoffré; le sol de ciment et de pierre; les bancs en bois d'Afrique réalisés par Savina; le banc de communion en fonte de fer coulé par les Fonderies de Lure. L'éclairage diurne est fourni par une distribution caractérisée des ouvertures fermées de glaces claires et parfois de verres de couleur. II ne s'agit pas de vitraux; Le Corbusier estime que cette formule d'éclairage est rattachée trop définitivement à des notions anciennes d'architecture et très particulièrement à l'art roman et gothique. II n'y a donc pas ici de vitraux, mais des vitrages au travers desquels on peut voir passer les nuages ou remuer les feuillages des arbres et même circuler les passants. L'intérieur de l'une des trois chapelles est peint de rouge intense tandis qu'un peu plus loin le mur conduisant à la sacristie est peint de violet. La porte principale des processions (9 m²), pivotant en son milieu, est couverte sur chaque face de huit feuilles de tôle d'acier émaillé à 760 degrés de chaleur, de couleurs vives. C'est la première fois qu'on applique cette technique à l'architecture. La porte ouvrant sur la plate-forme des cérémonies de plein air est en béton coulé, la poignée étant en bronze. La Chapelle (comme d'ailleurs toutes les constructions de Le Corbusier) est tracée au Modulor. On a pu ainsi réduire les dimensions à des chiffres parfois extravagants sans pour cela que le spectateur ressente la petitesse des dimensions de l'ouvrage. Le Corbusier admet que se manifeste ici l'événement plastique qu'il a qualifié "d'espace indicible". L'appréciation des dimensions s'efface devant l'insaisissable. Extrait de Le Corbusier, œuvre complète, volume 5, 1946-1952





Jimmy MOKKE a choisi de photographier des monuments, des villes, des friches industriels, des détails urbains. Ici, c’est la magnifique architecture de Le Corbusier qu’il a capté à sa façon. La lumière joue un rôle essentiel dans le projet de la chapelle. Le Corbusier lui-même dit : ‘’La lumière est pour moi l’assiette fondamentale de l’architecture. Je compose avec la lumiere’’ (Le Corbusier, Précisions sur un état présent de l’architecture et de l’urbanisme) où la lumière joue avec les formes et le matériau, anime l’espace en créant une ambiance différente selon les jours de l’année. Il fait entrer la lumière dans le jeu architectural où il lui donne le rôle primordial. C’est la lumière qui qualifie l’espace et lui donne sa dimension spirituelle. Pour découvrir et ressentir la chapelle de Ronchamp, il faut s’y promener, une déambulation est indispensable. Le Corbuser lui-même incite à la découverte active et il invite au mouvement : ‘’Des formes sous la lumiere. Dedans et dehors ; dessous et dessus (...) Dehors : on approche, on voit, on s’interesse, on s’arrete, on apprecie, on tourne autour, on decouvre. On ne cesse de recevoir des commotions diverses, successives. Et le jeu joue apparait. On marche, on circule, on ne cesse de bouger, de se tourner. Observez avec quel outillage l’homme ressent l’architecture (...) Ce sont des centaines de perceptions successives qui font sa sensation architecturale. C’est sa promenade, sa circulation qui vaut, qui est motrice d’evenements architecturaux’’.








‘’Chacun a pu faire l’observation selon laquelle une représentation, en particulier une sculpture, ou mieux encore un édifice, se laissent mieux appréhender en photo qu’en réalité ‘’ Walter Benjamin, ‘’Petite histoire de la photographie‘’





AGENCE DE GRAPHISME ET DE COMMUNICATION IDENTITE VISUELLE-LOGOTYPE-DESIGN-BRANDING PHOTOGRAPHIE AGENCE LOUVRE VICTOIRE - PARIS-BRUXELLES louvrevictoireagence@free.fr


©alainbardin

LOUVRE VICTOIRE AGENCE


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B O U S S A C

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© Chris Brookes

ISTORIQUE GUIDEES TAPISSERIES boussac.com



PLAYLIST 01.

The paper Bride - Poni Hoax

02.

Agar Agar - I Am That Guy

03.

So Low - Waiting for the Royalties

04.

Mu - OolfloO

05.

Vendredi sur Mer - Les filles désir

06.

High - Lyfo

07.

Mass Hysteria - L'Enfer Des Dieux

08.

Cà s’est arrangé - Jean Paul Keller

09.

Pretty Future - Strange Daddy

10.

Jalousie - Angèle

11.

Neutron Dance - Krystal Klear


SWEET Pour les meringues à préparer la veille au soir pour être tranquille : 3 blancs d’œufs, 150 g de sucre Monter les blancs en neige, lorsqu'ils sont bien mousseux incorporer le sucre cuillère après cuillère puis continuer à fouetter 5 à 8 minutes. La meringue doit être bien brillante et bien ferme. A l'aide d'une poche à douille lisse, former juste des ronds plats de 4 à 5 cm de diamètre. Si il y a la petite pointe comme moi, on enlèvera celle-ci au moment de garnir. Dans mon four je les ai cuites 1 heure à 100°C puis je les ai laissé dans le four avec la chaleur résiduelle pour la nuit, ce matin la texture était parfaite ! Pour la garniture : 20 cl de crème fleurette bien froide, 100 g de chocolat noir Faire fondre le chocolat haché 1 minute au micro-onde, mélanger et répéter l'opération si nécessaire par session de 10 secondes. Fouetter la crème,puis lorsqu'elle est bien mousseuse en incorporer le tiers au chocolat fondu (avec le fouet). Incorporer le reste toujours au fouet, mélanger bien. Pour monter les Merveilleux, on placera les meringues pointes contre pointes (coupées), les 2 côtés plats formeront donc le socle et le dessus. J'ai commencé à garnir le centre et le tour de toutes les meringues puis j'ai terminé avec le dessus. Il n'y a rien sur le fond.

Minis Merveilleux Maison


Les Amis de la Manufacture d’Aubusson Association Loi 1901 - Numéro RNA W231001291 3, rue Saint Jean - 23200 Aubusson 00 33 (0)5 55 66 10 08 - amismanufactureaubusson@orange.fr


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EDITORIAL STAFF

CONTRIBUTORS N 5

Bénédicte WATTEL

Alain BARDIN

Redacteur en chef rewue@free.fr Erwan d’Otric

Directeur artistique

Justine JEERS

Aurore PEPINSTER

Jimmy MOKKE

Waldec TIE-BENETT

rewue@free.fr

Artémis WATTEL

Rubrique Design

artemiswattel@free.fr Justine JEERS

Rubrique Photographes justinejeers@free.fr Solange GARNIER Publicité

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#PHOTOGRAPHY #DESIGN #CERAMIC #HOME #DECORATION #INTERIOR #ARCHITECTURE #LIFE


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Série ‘’Quotidien Urbain’’ Jørgen Jellum



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