Nouvelle-Aquitaine Nord Vendée
Charente Charente-Maritime Corrèze Creuse Gironde Deux-Sèvres Vendée Vienne Haute-Vienne
OCTOBRE/ NOVEMBRE 2016
DÉVELOPPEMENT DURABLE
LE PARI DE L’ÉCONOMIE VERTE
G R AT U I T
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Focus Région Numérique - Croissance verte - Economie sociale et solidaire - Réseaux et clubs d’entreprises en région
Territoire
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Des initiatives interdépartementales
Dossier Manager
12 L’innovation en entreprise
Les entreprises qui bougent exceptionnelle 22 Croissance pour Léa Nature
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sommaire Focus Région
Croissance verte .................................3 Économie sociale et solidaire, RSE .....4 Numérique ..........................................4 Réseaux et clubs d’entreprises............6
Master dossier : Le pari
de l’économie verte Les mesures 2016-2017 ........................7 Le concept d’économie circulaire .......7 Les 3 prochaines pénuries mondiales .9
Comment intégrer le développement durable à son activité .......................10 Les acteurs en région........................11
Territoire
Nouvelle-Aquitaine...........................12 Poitou-Charentes ..............................13 Limousin ...........................................15 Charente ...........................................15 Charente-Maritime ...........................15 Creuse ..............................................16 Gironde.............................................16 Deux-Sèvres .....................................16 Vienne ..............................................16 Haute-Vienne ....................................17 Vendée .............................................17
Dossier Manager
L’innovation en entreprise .................19
Entreprises qui bougent
Charente ...........................................22 Charente-Maritime ...........................22 Creuse ..............................................22 Gironde.............................................23 Deux-Sèvres .....................................24 Vienne ..............................................24 Haute-Vienne ....................................25 Vendée .............................................27
Solutions Entrepreneuriat-Carrière Création d’entreprise, gestion de carrière : Les nouvelles idées ..........................28
Entrepreneurs à l’honneur
Gwen Tendron et Joachim Bosc ........30
Focus région CROISSANCE VERTE PACTE – 10 % DE DÉCHETS DANS LES ENTREPRISES CHARENTAISES Observant les résultats positifs obtenus dans les départements de la Vienne et des Deux-Sèvres sur le même type d’opération, la chambre de commerce et d’industrie d’Angoulême a décidé, à son tour, d’engager un « Pacte - 10 % de déchets » avec les entreprises du territoire. « Notre objectif, explique Jean-Marc Jugain, en charge de cette opération à la CCI, est de rassembler entre 15 et 20 établissements de toutes tailles et de tous secteurs ». En juillet, 17 structures avaient déjà décidé de s’engager. « Environ 60 % sont des industries issues des secteurs du BTP, du textile ou encore de l’agroalimentaire. C’est là que les enjeux financiers sont les plus importants », souligne Jean-Marc Jugain. Portée par la CCI, en partenariat avec Calitom, syndicat chargé de la gestion des déchets en Charente, et l’Ademe, cette opération débutera réellement courant septembre avec un diagnostic déchets complet et individuel pour chaque entreprise. « La seconde étape se déroulera jusqu’à janvier. Elle consistera en quatre ateliers collectifs animés par le Pôle des Éco-industries. Les participants pourront analyser la provenance de leurs déchets (fournisseurs, clients, process…) afin de démarrer l’élaboration d’un plan d’actions et de communication ». Et, dès février prochain, chaque établissement mettra en action son programme qui durera un an. Les résultats obtenus seront présentés fin 2017, début 2018. Parallèlement, la CCI envisage déjà de conduire une autre opération de ce type mais sur la réduction des énergies cette fois.
Croissance verte - Numérique - Réseaux et clubs d’entreprises en région - Économie sociale et solidaire
CRÉDIT AGRICOLE : LA BANQUE VERTE PORTE BIEN SON NOM C’est un bâtiment qui se veut exemplaire en matière de consommation énergétique que la caisse régionale du Crédit Agricole Charente-Maritime Deux-Sèvres a achavé à Lagord. Pour pouvoir s’installer sur le parc bas-carbone Atlantech, la banque n’a pas lésiné sur les moyens pour afficher des performances énergétiques remarquables. « Nous avons fait le pari de la RT 2012, + 30 % », se félicite Louis du Hamel, directeur de la Transformation, des moyens et des projets immobiliers au sein de la caisse. Ainsi, sur son nouveau siège social, la banque a déployé 2 600 m² de panneaux photovoltaïques en toiture. La production estimée à 625 kW crêtes sera auto consommée permettant d’assurer les besoins en électricité du bâtiment qui s’étend sur 19 000 m². Le photovoltaïque ne sera que la partie émergée de l’iceberg. Car la maîtrise énergétique se jouera aussi en sous-sol avec la mise en œuvre d’un système de géothermie qui soufflera le chaud et le froid dans le bâtiment. En effet, trente-cinq sondes ont été déployées à 250 mètres de profondeur. Des pompes à chaleur se chargeront ensuite de restituer les calories, assurant ainsi le chauffage et le rafraîchissement du bâtiment. « À terme, nous visons la certification NF-HQE Bâtiments Tertiaires qui distingue les bâtiments dont les performances environnementales et énergétiques correspondent aux meilleures pratiques actuelles en France », synthétise Louis du Hamel. La construction de ce nouveau siège social a demandé un investissement de 50 millions d’euros. Quelque 500 personnes devraient y travailler.
GRASSIN S’ENGAGE DANS LA RÉDUCTION DES DÉCHETS DE PEINTURE Après avoir instauré une politique de réduction des déchets au sein même de ses locaux, Grassin Décors, spécialisé dans la vente de produits de décoration auprès des particuliers et des professionnels du bâtiment, a décidé de poursuivre dans cette direction. Depuis son siège social de Dissay (Vienne), l’entreprise a créé le label « peintres éco-responsables ». « Il s’agit d’un service de récupération de déchets de peinture pour les artisans, précise Jérôme Hervé, directeur général de Grassin Décors. Nous mettons à leur disposition des bacs. Une fois qu’ils sont pleins, les professionnels nous envoient un ordre de récupération. L’entreprise Chimirec se charge alors du ramassage ». En adhérant à ce programme, les artisans obtiennent le label
« Peintre éco-responsable », ainsi que des outils de communication comme des stickers, des logos… « Ils ne paient que la collecte des déchets », insiste Jérôme Hervé. Depuis sa mise en service, cette initiative a déjà fédéré plus de 200 professionnels du bâtiment. « Nous répondons ainsi à une attente de la Société ainsi qu’à celle des entreprises qui ont une obligation de recyclage mais qui ne savent pas toujours comment faire », se réjouit le directeur. Ce programme mis en place par Grassin s’inspire directement de celui initié par son « cousin » Solmur. Installée en Bretagne et en Normandie, cette dernière s’est rapprochée de l’entreprise de Dissay pour former la holding Décor Alliance. Présent sur l’Ouest de la France à travers 18 agences, situées de Laval à Royan, Grassin Décors emploie 140 personnes et compte plus de 4 000 clients professionnels.
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4 QUAND LES DÉCHETS FONT POUSSER LES TOMATES C’est une première en France. En partenariat avec l’entreprise Véolia, l’écoserre maraîchère des Paysans de Rougeline vient de récolter ses premières tomates. Particularité, elles ont poussé grâce à l’énergie des déchets. Les quatre agriculteurs de Lapouyade (Gironde) ont en effet utilisé une serre chauffée à partir des déchets ménagers provenant de l’unité de
stockage de déchets non dangereux de Veolia, située à proximité. Cette dernière produit une énergie renouvelable à partir du biogaz issu de la fermentation naturelle des déchets. Le biogaz est ensuite capté au niveau de chaque casier à déchets et alimente huit moteurs qui produisent 55 000 MWh d’électricité par an, soit l’équivalent de la consommation en électricité de 45 000
habitants. Si cette énergie alimente le réseau ERDF national, la chaleur fatale des moteurs est, elle, récupérée pour chauffer intégralement les serres. Ainsi 16 000 MWh d’énergie sont produits annuellement pour cette écoserre de quatre hectares. Pour cette première année, environ 2 500 tonnes de tomates ont été produites. Un chiffre que
les agriculteurs ambitionnent de doubler dès l’année prochaine. En effet, quatre hectares supplémentaires seront mis en culture. Au total, 56 emplois locaux seront créés sur les huit hectares. Et afin de poursuivre dans cette logique environnementale, les Paysans de Rougeline commercialiseront leurs tomates dans un rayon de 150 km autour de leur site d’exploitation.
éCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE LA COVAP S’IMPLANTE EN CHARENTE Le 5 septembre dernier, la Covap, coopérative vendéenne d’achat de matériel auprès des professionnels du bâtiment (plombier, électricien, chauffagiste), a ouvert un comptoir au Gond-Pontouvre, aux portes d’Angoulême (Charente). « Nous travaillons à développer ce territoire depuis maintenant un peu plus d’un an », explique Jean-Luc Feyfant, directeur général de l’entreprise. Un travail qui porte ses fruits, puisque la Covap a déjà fédéré une trentaine d’artisans. Elle ne compte d’ailleurs pas s’arrêter en si bon chemin et souhaite doubler ce chiffre. Sur les 800 m2 du magasin, les professionnels disposent d’environ 4 500 références et peuvent notamment s’approvisionner en pièces du quotidien. « Les délais de livraison depuis notre plateforme de La Chaize-le-Vicomte (Vendée) sont de 24 à 48 heures, poursuit le DG. Il nous fallait un magasin de proximité pour les pièces d’urgence ». Doté d’un effectif de départ de trois personnes, le comptoir devrait réaliser rapidement un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros. Aujourd’hui, la Covap compte 320 adhérents et emploie 120 personnes. Elle réalise environ 80% de son chiffre d’affaires (41 millions d’euros) sur trois départements : Vendée, Deux-Sèvres et Charente-Maritime. Outre l’unité de vente d’Angoulême, la coopérative possède deux autres magasins situés à Lagord (Charente-Maritime) et à La Chaize. « Ces deux derniers disposent d’une salle d’exposition. À terme, nous en installerons également une au Gond-Pontouvre », conclut Jean-Luc Feyfant.
EKITRADE : LA SCOP ÉQUITABLE SE DÉVELOPPE Les sociétés coopératives ouvrières ne sont pas l’apanage de l’industrie. La preuve, Ekitrade ne compte que deux actionnaires, Abla Bedi et Marie Zekpa. Et en matière d’économie sociale, la petite structure de Poitiers va plus loin que son statut de Scop puisqu’elle est spécialisée dans la vente de produits alimentaires labellisés commerce équitable et bio. « Nous nous adressons aux particuliers et aux professionnels, comme les bars et les collectivités », explique Abla Bedi qui poursuit : « Nous proposons les basiques du commerce équitable avec le thé ou le café, mais également des sodas dont certains sont bio, du rhum cubain et brésilien, de la bière et du vin équitables, ainsi qu’une importante gamme de produits en épicerie sèche ». Et comme charité bien ordonnée commence par soi-même, les produits locaux sont évidemment bien présents avec notamment du miel, des boissons… Afin de donner une meilleure visibilité à leur commerce créé en 2003, les deux gérantes ont récemment quitté la rue Saint-Cyprien pour une nouvelle boutique boulevard Jeanne-d’Arc. « Les anciens locaux étaient difficiles d’accès sans aucune possibilité de stationnement. Par ailleurs, nous disposons désormais de plus de 80 m2 contre une cinquantaine auparavant. Nous avons pu y développer un rayon produits exotiques car il y a une importante communauté africaine aux alentours ». Avec ce changement et le développement des achats en ligne, les deux gérantes s’attendent à une forte croissance de l’activité. De fait, elles ont programmé l’embauche d’un troisième salarié en septembre.
numérique LE TERRITOIRE REJOINT LA FRENCH TECH, SUR DES PROJETS NATIONAUX Contrairement à ce que nous annoncions dans notre numéro 130, alors que le Ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, avait livré les nouveaux lauréats du label French Tech, le territoire de la Nouvelle-Aquitaine Nord reçoit la précieuse marque de l’écosystème numérique français. Particularité : cette fois, le Ministère ne parle plus de labellisation mais crée neuf réseaux thématiques par regroupements au niveau national. Depuis le 25 juillet, 21 territoires en dehors des métropoles French Tech existantes deviennent ainsi pour 2 ans membres de réseaux théma-
AUDACIE : DÉJÀ 20 ANS ET UN DÉVELOPPEMENT QUI SE POURSUIT Deux ans après l’incendie qui a détruit son magasin de vente de vêtements d’occasion, Audacie a relevé la tête. Outre la reconstruction de la boutique, l’association d’insertion a achevé la modernisation de son atelier de traitement de textile de Châtellerault. Ainsi, l’ensemble du process (entrée des matières, tri, production de chiffons… jusqu’à l’évacuation des chutes) a été repensé et rationalisé. « Auparavant, explique Gwenaëlle Manon, la directrice, les éléments de production étaient dispersés dans tout l’atelier. Désormais, nous avons une zone de travail bien délimitée et mieux sécurisée ». Chaque année, la structure traite 169 t. de textile et vise les 200 t. rapidement. Un commercial a d’ailleurs été recruté afin de trouver de nouveaux clients. « Nous sommes dépendants des cours mondiaux et le marché est actuellement en surproduction », poursuit la directrice. Et ce problème est surtout valable pour les chutes de mauvaise qualité ; une production pour laquelle l’entreprise n’a plus de client à l’heure actuelle. « Face à cette conjoncture, nous avons dû mettre en sommeil certains de nos projets », déplore Gwenaëlle Manon. Mais, à l’heure des 20 ans, fêtés en septembre, Audacie tourne à plein régime. Outre le textile, elle possède un second chantier d’insertion qui s’occupe des espaces verts pour les collectivités. Elle a aussi créé Relais, une entreprise d’insertion, spécialisé dans les travaux de peinture et de revêtements de sol. Chaque année, environ 90 personnes en réinsertion professionnelle passent par la structure.
Niort capitale de l’économie sociale et solidaire. Le message affiché sur le haut de la page Internet de la communauté d’agglomération de Niort (CAN) est sans équivoque. En rééditant son appel à projets annuel en faveur de l’ESS, la collectivité souhaite « soutenir l’innovation, renforcer ce réseau et l’ouvrir aux entreprises dites de l’économie classique en favorisant les partenariats ». Pour ce second programme, la CAN a identifié trois thématiques : solidarité intergénérationnelle, réemploi, réutilisation, recyclage et valorisation du patrimoine local. « Les candidats peuvent également proposer des projets sur d’autres thématiques », précise la collectivité. Les projets retenus pourront bénéficier d’un aide équivalent à 30 % du coût global de leur réalisation et plafonnée à 60 000 euros. Les candidats avaient jusqu’à début septembre pour postuler. Les projets doivent se dérouler sur le territoire communautaire, être portés par des structures de l’ESS et réunir au moins deux partenaires, dont un relevant de l’économie classique. Les lauréats seront connus dans les prochaines semaines. Lors de la première édition, sept dossiers avaient été retenus. Parmi eux, on trouve un dossier de création d’un restaurant solidaire en circuit court, un projet de groupement d’employeurs à destination des centres d’appels ou encore la diffusion, valorisation et l’accès à tous au patrimoine culturel via l’Alternateur de Niort, une société coopérative ouvrière de production.
tiques, selon la formulation officielle. Une deuxième chance, qui impose cependant de ne plus raisonner à l’échelle d’un seul territoire.
Bordeaux est également membre du réseau « Retail » (commerce-distribution).
Les 4 agglomérations de La Rochelle, Poitiers, Angoulême, Niort rejoignent un réseau « EdTech Entertainment » tourné vers l’éducation. Education formation, industries créatives et culturelles, culture, média, édition, transmédia, jeux vidéo, divertissement et loisirs font partie des domaines couverts. Un résultat qui fait suite à un important travail d’identification de complémentarités mené par le réseau SPN, autour de « l’Edutainment, qui bouleverse le marché de l’apprentissage en proposant de nouvelles formes de contenus ». Limoges intègre le réseau « Health Tech », dédié à la santé (bio tech, med tech, e-santé), où figure également la métropole de Bordeaux. Vincent Percevault, gérant et fondateur de G4F Group (ex Game Audio Factory) à Angoulême, nouveau Président du SPN, qui a oeuvré à l’intégration d’un réseau French Tech
NIORT : UN APPEL À PROJETS POUR LES ENTREPRISES DE L’ESS
La Vendée fait partie du réseau « Clean Tech Mobility », qui concerne le développement durable, les transports et l’énergie, et comprend Bordeaux.
Selon le Ministère, les réseaux thématiques sont d’abord des réseaux d’entrepreneurs. « Ils s’incarnent également territorialement en mettant en réseau les écosystèmes locaux des start-ups de cette thématique ». L’objectif affiché est clairement d’accélérer la croissance de celles-ci, afin de faire émerger des leaders de taille internationale. Ils profitent d’une panoplie de dispositifs French Tech : bourses, fonds, accélérateurs, accompagnement… Enfin, ces réseaux thématiques permettent d’entraîner les villes moyennes dans la dynamique. Le SPN, désormais dirigé par Vincent Percevault, se réjouit de pouvoir ainsi construire de nouveaux dispositifs d’actions pour identifier et accompagner les start-up à fort potentiel des agglomérations de Poitiers, Angoulême, Niort et La Rochelle.
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* Signature provisoire : le nom de la Région sera fixé par décret en Conseil d’État avant le 1er octobre 2016 suite à l’avis du Conseil régional.
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6 SYSTEL SOUTENUE POUR SES PROJETS SUR LA GESTION DES CRISES MAJEURES La société Systel d’Aytré développe et commercialise principalement des logiciels destinés à faciliter l’intervention des services de secours, pompiers et SAMU, à travers traitement de l’alerte et la gestion des transmissions. Ils équipent déjà 46 départements français. Dans un contexte marqué par l’irruption d’attentats de grande ampleur, elle conçoit actuellement
RéSEAUX & CLUBS D’ENTREPRISEs NOUVELLES TÊTES DANS LE BÂTIMENT RÉGIONAL Trois changements ont récemment eu lieu au sein des deux principaux syndicats du bâtiment. Le plus récent concerne l’arrivée de Michel Chéron à la tête de la Capeb de la Vienne. En juillet, cet artisan maçon, décorateur, isolateur de Buxerolles, a succédé à Pierre Vinet. Président depuis avril 2013, ce dernier a cédé son entreprise et cessé ses activités d’artisan. Le syndicat compte plus de 600 adhérents dans le département.
un nouveau logiciel pour les crises majeures, climatiques, industrielles ou terroristes. Il doit être capable de traiter et synthétiser des masses d’informations. L’objectif est de mieux connaître la situation réelle sur le terrain, en termes de zones menacées et de répartition des forces de sécurité et des moyens, afin de mieux coordonner les secours et de définir des axes d’intervention.
collabore avec le laboratoire L3i (Informatique, Image, Interaction) de l’Université de La Rochelle. Elle bénéficie du soutien de l’Union Européenne via les fonds FEDER, pour un montant de 400 000 E, sur un coût total de 788 800 E.
et aussi…
Acrelec, leader français des bornes interactives, entre au capital de la société angoumoisine Dreamtonic, spécialiste des vitrines interactives
Systel emploie 120 personnes et dispose d’une filiale en Grande-Bretagne.
Bordeaux : eDevice, spécialiste de la santé connectée, rachetée 94 ME par l’américain iHealth
Ce projet GeDyCRisM (Gestion de Crises et Risques Majeurs), qui nécessite 18 mois d’études, doit conduire à lever un certain nombre de verrous scientifiques et technologiques. Pour cela, Systel
du conseil général, cette structure octroie aux entrepreneurs du département des prêts d’honneur pour des sommes comprises entre 5 000 et 40 000 euros. « L’agrément d’un projet par notre plateforme constitue un « label » de qualité, une reconnaissance qui facilite l’accès à d’autres financements, notamment bancaires. En effet, pour un euro de prêt d’honneur accordé en 2015, huit euros de prêt bancaire ont été générés », poursuit la responsable qui insiste également sur l’accompagnement effectué auprès des emprunteurs : « Lors d’un prêt pour création d’entreprise, la plateforme coordonne le suivi de la structure afin de favoriser sa pérennité. Nous réalisons ainsi
Olivier Salleron, nouveau Président de la FFB Nouvelle-Aquitaine
X’PÉDITION FAVORISE LES RELATIONS INTER-ENTREPRISES Rencontrer, le temps d’un après-midi, ses relations de travail, clients, collègues ou encore concurrents, en dehors des murs de l’entreprise, c’est le pari que les communautés de communes du Montmorillonnais et du Lussacois ont fait avec la première édition d’X’Pédition. Organisé en partenariat avec le Club des entreprises du Sud Vienne, ce challenge interentreprises s’est déroulé le 24 juin dernier. Les organisateurs avaient choisi le site remarquable du viaduc, sur les communes de l’Isle Jourdain et du Vigeant, sur les bords de Vienne. Les 27 équipes engagées étaient composées de salariés d’entreprises, d’associations et de collectivités locales principalement du sud du département. Si le défi sportif était censé
jalonner l’après-midi, ce challenge devait avant tout servir à « favoriser les relations humaines et rapprocher les acteurs économiques », précise Céline Rivière, chef de projet aménagement touristique au sein de la communauté de communes de Montmorillon. En effet, autour des sept kilomètres du parcours pédestre, des énigmes et différentes épreuves étaient proposées. Mais, les concurrents devaient également rivaliser d’imagination et de bonne humeur pour tenter de décrocher le prix du plus beau déguisement ou encore celui décerné à l’équipe mettant le plus d’ambiance… Au final, l’épreuve sportive a été remportée par l’équipe du CPA de Lathus. Et, devant le succès rencontré par cette première édition, les organisateurs pourraient reconduire ce challenge dès l’année prochaine.
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LE RENDEZ-VOUS DES ENTREPRENEURS
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Nouvel exécutif également dans les DeuxSèvres puisque Sylvain Mulard, plombier-chauffagiste, gérant de la SARL Néo-Energie à Moncoutant, a été élu début juin à la tête du syndicat des artisans du bâtiment. Il remplace Pascale Marteau qui n’avait pas souhaité se représenter. Une tâche difficile attend le nouveau président. En effet, depuis le début de l’année, plus de 130 entreprises du bâtiment ont déjà cessé leur activité dans le département. Enfin, la fédération du bâtiment et des travaux publics s’est dotée d’un nouveau président régional. Courant juin, Olivier Salleron, président de la FFB de Dordogne, s’est vu confier les rênes de la FFB Nouvelle-Aquitaine. Un secteur qui pèse lourd : 52 000 entreprises employant quelque 120 000 personnes. Interrogé par nos confrères de Sud-Ouest, Olivier Salleron, tout en souhaitant proposer à la Région « un vrai plan de relance du bâtiment », constate avec satisfaction que les « grues reviennent dans les communes », signe que « les élus commencent à réaliser leur programme des municipales ».
SAINTES : UNE CONVENTION POUR FAVORISER LE PRÊT D’HONNEUR Il y a quelques semaines, Initiative Charente-Maritime (ICM) et le club Pays Santon Entreprises (PSE) ont ratifié une convention de partenariat. « Pour nous, c’est une première avec une structure de ce type », se félicite Céline Mitard, responsable d’ICM. Créée en 1997 sous l’impulsion
un suivi post-création et mettons en place un parrainage avec des dirigeants, cadres, experts… bénévoles ».
7 ME DE PRÊTS ACCORDÉS
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La convention signée avec le club d’entreprises doit notamment permettre de détecter, d’accompagner et de promouvoir de nouveaux projets sur le territoire. Parallèlement, des actions et des événements pourront être organisés sur la thématique du financement de l’accompagnement professionnel et du parrainage. « Ce partenariat favorisera également la promotion des activités des deux structures », ajoute Céline Mitard. Aujourd’hui le PSE compte une cinquantaine d’entreprises adhérentes représentant quelque 750 salariés. De son côté, Initiative Charente-Maritime a déjà soutenu 31 projets lors du premier semestre de cette année, soit 476 000 euros de prêts d’honneur engagés. Depuis sa création, la structure a accompagné 247 projets pour un montant de 7 millions d’euros.
FRANCHISE
FORMATION EMPLOI
RÉSEAU FINANCEMENT
VENTE DIRECTE
REPRISE
Un nouveau président pour ICM Le 24 juin dernier, Initiative Charente-Maritime a procédé à l’élection d’un nouveau président. Martin Lepoutre, gérant du chantier Fora Marine, constructeur de voiliers de course et de croisière à La Rochelle, a succédé à Michel Szwankowski. Le nouveau président entame un mandat de six ans.
Programme complet et liste des exposants sur
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Master DOSSIER 7
Les mesures 2016-2017 en faveur de la transition énergétique et pour la croissance verte
Le concept d’économie circulaire Comment intégrer le développement durable
LE PARI DE L’ÉCONOMIE VERTE
dans son activité ?
Les trois prochaines pénuries mondiales à craindre Les acteurs de l’économie verte en région
Selon les ministères concernés, cette mobilisation devrait stimuler la croissance avec la création escomptée de 100.000 emplois par an dans le bâtiment, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, les transports propres et autres activités classiques. Cette loi et les plans d’action qui l’accompagnent constituent une boîte à outils comportant :
Un éco-prêt à taux zéro pour rénover son logement Il permet aux propriétaires de bénéficier d’un prêt pouvant atteindre 30.000 E pour réaliser des travaux de rénovation énergétique. Des aides pour les ménages aux revenus modestes La création d’un fonds de garantie pour la rénovation énergétique permet d’aider au financement des travaux dans les logements. Une meilleure information sur la rénovation énergétique des bâtiments Le N° Azur Eco-Rénov : 0810 140 240 donne des conseils et des informations sur les financements, les artisans certifiés, la façon de procéder à des audits énergétiques et sur les travaux à faire.
croissance verte 22 nov
La prime à la conversion pour l’achat d’un véhicule électrique Le bonus total pour l’achat d’un véhicule électrique est pérennisé et peut atteindre 10.000E lorsqu’il s’accompagne de la mise au rebut d’un véhicule polluant (diesel de plus de 10 ans). Son champ d’action est même élargi à la « location longue durée » d’un véhicule électrique.
Décrypter rencontrer accélérer
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Cette aide a déjà contribué au doublement du marché français, devenant ainsi le 1er en Europe avec plus de 12.000 immatriculations de véhicules électriques enregistrées depuis le début de l’année 2016. L’aide à l’installation d’une borne de recharge L’installation de bornes pour les voitures électriques par les particuliers bénéficie d’un crédit d’impôt à hauteur de 30%. Fin des sacs plastiques à usage unique Proscription des sacs plastiques de caisse depuis le 1er juillet 2016 et des sacs « fruits et légumes » à partir du 1er janvier 2017. Après cette date, il faudra les remplacer par des sacs en papier ou des sacs qui sont à la fois biosourcés et compostables de manière domestique. Un sac biosourcé est composé en partie de matières organiques (amidon de maïs ou de pomme de terre) et contient aussi du plastique qui, compte tenu de sa faible quotepart, pourra se dégrader totalement. En effet, un matériau compostable a la faculté, même s’il contient du plastique, de se dégrader tout seul et de se transformer en eau et en CO2.
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La loi du 17 août 2015 est une loi «d’action et de mobilisation» qui se donne pour objectifs de réduire les émissions de gaz à effet de serre (-40% entre 1990 et 2030), d’augmenter la part des énergies renouvelables (+30% d’ici 2030), de baisser la part du nucléaire dans la production d’électricité (à hauteur de 50% en 2025) et de se rapprocher du «zéro gaspillage».
18 MESURES POUR MOBILISER LES CITOYENS DONT :
La participation aux frais de déplacement en vélo L’employeur peut aujourd’hui participer aux frais de déplacement de ses salariés en vélo ou vélo électrique, entre le domicile et le lieu de travail. Cette participation à l’indemnité vélo est fixée à 0,25E par kilomètre et se trouve exonérée de cotisations sociales, dans la limite de 200E par an et par salarié. Par ailleurs, les entreprises peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt relative aux frais générés par la mise à disposition gratuite d’une flotte de vélos au profit de leurs salariés, pour leurs déplacements entre le domicile et le lieu de travail. Ce, dans la limite de 25% de l’investissement.
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*Signature provisoire : le nom de la Région sera fixé par décret en Conseil d’État avant le 1er octobre 2016 suite à l’avis du Conseil régional.
LES MESURES 2016-2017 EN FAVEUR DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ET POUR LA CROISSANCE VERTE
L’économie verte regroupe deux types d’activités : les activités économiques classiques réalisées avec des procédés moins polluants ou moins consommateurs d’énergie, et les éco-activités dont la finalité est la protection de l’environnement et la gestion des ressources naturelles.
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16 MESURES POUR MOBILISER LES ENTREPRISES DONT : La rénovation énergétique dans le secteur du bâtiment… avec des objectifs ambitieux 2025 : diminution de la consommation énergétique du parc immobilier de 38% par rapport à 2010 avec la rénovation lourde de 500.000 logements par an à partir de 2017, en priorité ceux des ménages à revenus modestes. Soit, selon la Fédération du Bâtiment, un marché potentiel de 14 milliards d’euros de travaux par an et plus de 20 millions de logements à rénover d’ici à 2050. 2050 : poursuite du programme de rénovations lourdes pour que l’ensemble du parc immobilier soit au niveau « Bâtiments Basses Consommation ». Le déploiement des bâtiments à énergie positive La loi prévoit un développement de ce type de bâtiments qui produisent davantage d’énergie qu’ils n’en consomment et de bâtiments à haute performance environnementale.
L’amélioration de la performance énergétique obligatoire lors de rénovations lourdes
20 MESURES POUR MOBILISER LES TERRITOIRES DONT :
Lors de la réalisation de travaux importants (réfection de toiture, ravalement de façade, extension de surface), l’amélioration de la performance énergétique de tout le bâtiment devient obligatoire.
Les nouvelles constructions publiques seront aux normes les plus exigeantes Ces nouveaux bâtiments doivent dorénavant être exemplaires sur le plan énergétique et environnemental, et autant que possible à énergie positive ou à haute performance environnementale.
L’acquisition de 10% de véhicules à faibles émissions pour les taxis et les loueurs de voitures A l’horizon 2020, lors du renouvellement de leur parc, les loueurs de voitures, les exploitants de taxis et de véhicules de transport avec chauffeur (VTC) devront acquérir 10% de véhicules à faibles émissions. La création d’un réseau de déchetteries pour les professionnels du BTP Le texte prévoit de créer un réseau de déchetteries professionnelles spécialement dédiées au BTP d’ici le 1er janvier 2017.
L'économie verte recrute 250.000 personnes par an
Selon les enquêtes de Pôle emploi menées depuis 2013, près de 250.000 emplois sont proposés chaque année pour travailler dans le secteur de l’économie verte, dont beaucoup concernent des spécialistes issus d’écoles de commerce, d’ingénieurs ou des universités.
LES 3 GRANDES FAMILLES D’EMPLOIS VERTS • La prévention des risques : chargé d’études environnementales, technicien hygiènesécurité-environnement, juriste environnement, météorologue… • La protection de l’environnement : chargé de mission dans un parc naturel, conseiller en maîtrise de l’énergie, technicien de rivière… • Le traitement des pollutions et ingénierie : responsable de la gestion des déchets, acousticien, technico-commercial environnement… Les 47 familles de métiers verdissants, c’est à dire de métiers dont la finalité n’est pas directement environnementale, mais « qui doivent prendre en compte de façon significative la dimension environnementale dans leur pratique » : isolation des bâtiments, gestion des flux de marchandises, entretien raisonné des espaces verts, contrôle de la dépense énergétique de lignes de production…
Les flottes de véhicules seront plus « propres » L’État et ses établissements publics doivent respecter une part minimale de 50% de véhicules à faibles émissions de CO² et de polluants de l’air, tels que des véhicules électriques. Les collectivités locales s’engagent de leur côté à hauteur de 20%. Tous les nouveaux bus et autocars qui seront acquis à partir de 2025 pour les services publics de transport, devront être à faibles émissions. Rappelons qu’en France, le secteur des transports est le premier émetteur de gaz à effet de serre avec près de 30% des émissions totales et représente 32,6% de la consommation énergétique française. Installation de points de recharge pour les véhicules électriques Les nouveaux espaces de stationnement public devront tous être équipés de points de recharge. Idem dans les zones commerciales. Les travaux dans les parkings des bâtiments existants devront être mis à profit pour installer des bornes. L’objectif est d’installer 7 millions de points de charge d’ici à 2030 afin de permettre l’accès à tous types de véhicules électriques et hybrides rechargeables. Instauration du tri à la source des déchets alimentaires D’ici 2025, les collectivités devront généraliser le tri à la source des déchets alimentaires des particuliers… afin de les utiliser comme nouvelles ressources, par exemple du compost pour les particuliers.
Lutte contre le gaspillage alimentaire Depuis septembre 2016, un plan de lutte contre le gaspillage alimentaire est mis en place dans les services de restauration collective gérés par l’État et les collectivités territoriales, dont les cantines scolaires. Priorité au papier recyclé A partir du 1er janvier 2017, l’État devra s’approvisionner à hauteur de 25% en papier recyclé et à hauteur de 40% minimum à partir de janvier 2020. En outre, les entreprises et les administrations ont obligation de trier séparément leurs déchets, dont les papiers de bureaux. Prise en compte de la performance environnementale dans la commande publique Lors des appels d’offre, la loi oblige la commande publique à tenir compte de la performance environnementale des produits, en particulier de leur caractère biosourcé. Utilisation interdite des produits phytosanitaires Les espaces verts des collectivités locales et territoriales ne pourront plus utiliser de produits phytosanitaires à partir du 1er janvier 2017. L’interdiction de la vente en libre-service aux particuliers sera également totale à compter de cette même date. Quant à l’épandage aérien des produits phytosanitaires, il est déjà prohibé.
LE CONCEPT D’ÉCONOMIE CIRCULAIRE Le système linéaire actuel de notre économie « extraire, fabriquer, consommer, jeter » a clairement atteint ses limites. Aujourd’hui, il s’agit de procéder à un découplage progressif entre croissance économique et consommation de matières premières en luttant notamment contre les gaspillages. D’où la notion d’ « économie circulaire » qui recouvre un processus global, de la conception des produits à leur recyclage.
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9 L ES OBJECTIFS AFFICHÉS PAR LA LOI DU 17 AOÛT 2015 • Réduction de 10% des déchets ménagers produits d’ici 2020 ; • Recyclage de 55% des déchets non dangereux en 2020 et 65% en 2025 ; • Valorisation de 70% des déchets du bâtiment et des travaux publics à l’horizon 2020 ; • Réduction de 50% des quantités de déchets mis en décharge d’ici 2025.
LES DÉCISIONS MAJEURES ANTI-GASPILLAGES POUR 2016 ET 2017 Lutte contre l’obsolescence programmée L’obsolescence programmée, c’est-à dire le fait de concevoir délibérément un produit pour que sa durée de vie soit réduite, devient un délit entraînant des sanctions. L’affichage de la durée de vie des produits Des expérimentations sont lancées afin de développer l’affichage de la durée de vie des produits pour informer le consommateur et lui permettre de choisir en toute connaissance de cause. Soutien à l’économie de la fonctionnalité Les systèmes d’aides publiques, gérées notamment par l’Ademe, peuvent aider les pratiques de l’économie de la fonctionnalité qui privilégie l’usage à la possession. Utilisation de pièces de rechange recyclées Ce dispositif prévoit que les professionnels de l’entretien et de la réparation de voitures proposent au consommateur d’opter pour l’utilisation de pièces de rechange recyclées à la place de pièces neuves. L’entrée en vigueur de la mesure est fixée au 1er janvier 2017.
Gestion des déchets électriques et électroniques Les producteurs d’équipements électriques et électroniques ont l’obligation d’assurer la gestion des déchets qui en sont issus « dans les meilleures conditions de recyclage au sein de filières légales et contrôlées ». Reprise des déchets du BTP chez les distributeurs À partir de janvier 2017, tout distributeur de matériaux BTP à destination des professionnels doit s’organiser pour reprendre, sur ses sites de distribution, les déchets issus des produits qu’il commercialise. A cet effet, un réseau de déchetteries spécialisées sera créé en lien avec les collectivités locales. Obligation de recyclage des navires Un propriétaire qui souhaite mettre son navire au rebut doit effectuer une notification officielle de recyclage précisant le site de récupération et les conditions dans lesquelles il va être démantelé. Modalité de mise en œuvre du tri en « 5 flux » La loi prévoit des mesures pour le tri et la collecte séparée par les producteurs ou détenteurs de déchets de papier, de métaux, de plastique, de verre et de bois. Tri mécano-biologique des déchets ménagers Une nouvelle installation ne pourra plus recevoir d’aides financières publiques si la collectivité concernée n’a pas mis en place des solutions de tri à la source des biodéchets. Utilisation des « combustibles solides de récupération » (CSR) Les CSR sont constitués de déchets industriels banals et utilisés pour leur haut pouvoir calo-
rifique à des fins de valorisation énergétique, en substitution des combustibles fossiles classiques. Composé de déchets neutres en CO² (bois, plastiques sans chlore, papiers, cartons), le CSR est trié, broyé et affiné dans des installations dédiées. La mise en place d’un encadrement technique et réglementaire précis, de leur préparation comme de leur combustion, va permettre le développement de leur utilisation dans des conditions satisfaisantes pour la protection de l’environnement et de la santé.
Renforcement des pouvoirs des maires contre l’abandon des véhicules hors d’usage Les maires des communes dans lesquelles sont abandonnés des véhicules hors d’usage peuvent faire cesser les nuisances occasionnées par ces abandons. La loi permet d’agir même en cas d’abandon sur des terrains privés.
LES TROIS PROCHAINES PÉNURIES MONDIALES A CRAINDRE 1) LA PÉNURIE ALIMENTAIRE Selon de nombreux scientifiques réunis lors de la dernière conférence de l’ « American Society for the Advancement of Science », le climat est tellement instable : volatilité des précipitations, accroissement de la sécheresse, montée des températures, dégradation des sols… qu’il n’est pas certain que l’agriculture parvienne à produire suffisamment de nourriture pour nourrir la planète dans les années et décennies à venir. D’autant plus qu’il faudra doubler la production alimentaire dans les 35 prochaines années pour nourrir les 9 milliards de personnes à l’horizon 2050 (7 milliards aujourd’hui). Déjà, aujourd’hui, près de 800 millions de personnes n’ont pas un accès régulier à de la nourriture.
LA COMMUNICATION ENVIRONNEMENTALE :
pour une meilleure valorisation de son offre et de son entreprise Valoriser ses actions environnementales est devenu un véritable atout stratégique pour une entreprise qui souhaite développer ses ventes tout en assurant sa crédibilité écologique.
Contact : Damien DELETRAZ Chargé de mission éco-conception d.deletraz@eco-industries. poitou-charentes.fr 05 49 44 76 69
« De plus en plus d’entreprises ont conscience qu’une part grandissante de leurs clients (entreprises, particuliers ou collectivités) achètent des produits ou des services présentant des performances environnementales avérées » indique Damien DELETRAZ, en charge de l’éco-conception au Pôle Eco-Industries. Sur la base de différents critères (attentes clients, marchés visés…) le Pôle accompagne les entreprises dans la construction de leur stratégie de communication pour valoriser leurs pratiques. Il s’agit d’un moyen permettant d’assurer leur crédibilité environnementale et ainsi se différentier de leurs concurrents. Quelles sont les différentes solutions de communication environnementale pour les entreprises ? Tout d’abord, dans le cadre de démarche d’entreprise, il existe plusieurs référentiels tels que la norme ISO 14001 qui, depuis 2015, intègre maintenant des critères d’éco-conception. Il existe plusieurs familles de communication « produit » : les éco-labels officiels (Européen, NF Environnement), l’affichage de performances environnementales (l’étiquette énergie des produits électroménagers), les auto-déclarations (qui sont sous la propre responsabilité du propriétaire) et les éco-profils qui sont réalisés selon les méthodes d’Analyse du Cycle de Vie (ACV). Cette dernière approche peut notamment permettre de comparer des offres selon leurs performances environnementales. Pour illustration, les évolutions réglementaires à venir dans le secteur du bâtiment impliqueront la réalisation d’évaluations environnementales comme les FDES (Fiches de Déclaration Environnementales et Sanitaires) pour l’ensemble des produits de ce secteur d’activité. Cependant, avant de communiquer sur des offres de produits ou services, il est nécessaire de mettre en œuvre des actions pertinentes et crédibles qui répondent à de véritables enjeux d’éco-conception. En fonction des activités, des produits et des services concernés mais également des attentes clients, le Pôle accompagne les entreprises dans l’identification du dispositif le plus adapté et la construction de leur argumentaire environnementale. Selon vous, quel est la meilleure communication environnementale à favoriser ?
avec le concours financier de :
Toutes les solutions que je vous ai présentées peuvent constituer des solutions intéressantes pour les clients. Le véritable enjeu réside dans la capacité à faire passer le message souhaité tout en s’assurant qu’il est compréhensible et en adéquation avec les attentes du client final. De nombreuses entreprises (VIM, Biosynthis, Laboratoire Cérès, ASF…) ont été accompagnées par le Pôle dans l’élaboration de leur argumentaire environnemental. Conscient des déviances que l’on observe parfois, le Pôle attache une attention particulière à ne pas engager ses clients dans des démarches de greenwashing en assurant une pleine transparence sur les actions mises en avant et en incitant les entreprises accompagnées à travailler en parallèle sur la mise en œuvre d’actions d’éco-conception de leurs produits ou services.
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10 Comment intégrer le développement durable dans son activité ? L’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) accompagne les entreprises qui veulent développer leurs activités tout en prenant en compte les enjeux environnementaux. A cet effet, elle a réalisé divers outils d’analyse qui viennent en soutien de ses préconisations.
L ES 4 RECOMMANDATIONS POUR ORGANISER UNE DÉMARCHE ENVIRONNEMENTALE COHÉRENTE, EFFICIENTE ET DE SENS
« Valeur éthique » en intégrant les notions de responsabilité sociétale de l’entreprise, indispensables pour répondre à la majorité des appels d’offre ; • « Salariés » en facilitant le recrutement des jeunes générations, sensibles au développement durable ; • « Financements » via des aides financières préférentielles (BPI France) ou des allègements de charges ; • « Patrimoine » en augmentant la valeur de la société (résultats, images…).
Utilisez la boîte à outils « Achats responsables » Dédiée au service Achat des entreprises, la boîte à outils « Achats responsables » de l’ADEME facilite l’appropriation et la mise en application des consignes essentielles.
Les étapes clés de la démarche d’écoconception
une politique globale de développement durable et de responsabilité sociétale (RSE) au sein de l’entreprise.
Faites un Bilan Produit®
Il s’agit donc de repenser l’acte d’achat. Ce qui nécessite de revisiter ses besoins, de raisonner en cycle de vie des produits et en coût global.
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3) DÉVELOPPEZ VOS ACHATS
RESPONSABLES La mise en œuvre des achats responsables, identifiée par la norme ISO 26000, est aujourd’hui devenue un levier indispensable pour décliner
Toutes ces mesures permettent de réduire les consommations énergétiques (gain de coût), les émissions de CO² et le gaspillage. Une priorité pour la RSE des grandes entreprises. Dans les grands groupes, une partie très importante de la production est externalisée et confiée à des fournisseurs, des sous-traitants ou à des filiales. E-RSE.net donne l’exemple de Kering (ex PPR/Pinault), l’un des plus grands groupes mondiaux de l’industrie du luxe où 93% des impacts
1) IMPLIQUEZ LES SALARIÉS La réussite des initiatives et pratiques environnementales est nécessairement liée à la qualité du dialogue dans l’entreprise. Que ces actions soient ponctuelles ou globales, les salariés devront être le plus possible au cœur des démarches de diagnostic, d’élaboration et de mise en œuvre des solutions. C’est encore plus vrai pour le personnel d’encadrement dont l’implication se concrétisera par un soutien affiché et constant. Rapprochez-vous du terrain Analyser et améliorer un processus nécessite de questionner ceux qui le font fonctionner et ont l’expérience de sa marche réelle sur une longue période. L’apport aboutit souvent à des actions d’optimisation réduites, mais nombreuses. L’implication des équipes dans l’analyse des problèmes et des conclusions favorise à coup sûr la pertinence des décisions retenues et encourage l’adhésion des équipes. Dialoguez de façon transversale Analyser l’ensemble d’un processus implique souvent de mobiliser plusieurs fonctions dans l’entreprise pour collecter toutes les informations techniques et économiques nécessaires. Cette transversalité permet d’anticiper des solutions en amont des problèmes. Elle anticipe aussi les impacts des solutions envisagées sur le fonctionnement de l’entreprise : conformité, sécurité, coût, qualité, productivité…. Soignez vos outils de communication Plusieurs supports, adaptés aux messages et aux cibles, sont à combiner : • Affichage des consignes (énergie, déchets…) à l’endroit où elles doivent être appliquées ; • Powerpoints soignés et attractifs pour les réunions d’information ; • Supports écrits complémentaires pour préciser les consignes et procédures à respecter ; • Suivis périodiques des résultats par rapport aux objectifs fixés, pour le pilotage de l’action et l’implication du personnel.
2) ÉCO-CONCEVEZ VOS PRODUITS ET SERVICES Pourquoi éco-concevoir ses produits ? L’éco-conception ne doit pas être perçue comme une obligation de respecter des lois ou des normes mais comme une opportunité permettant d’identifier de nouveaux axes de création de valeur. Des produits ou services éco-conçus offrent au moins cinq bénéfices à l’entreprise : • « Client » en répondant davantage à ses attentes, en lui proposant des produits innovants assortis de labels ;
Réduire les impacts environnementaux d’un service ou d’un produit nécessite d’abord de les évaluer avec notamment la nouvelle version du « Bilan Produit® », mise à disposition gratuitement par l’ADEME. Identifiez les pistes d’amélioration avec « Ecodesign Pilot » Il s’agit d’une check-list informatisée qui permet de se poser les bonnes questions et d’identifier des mesures d’éco-conception pour améliorer un produit. Déployez avec « Écofaire » Le guide « Écofaire » est un guide pratique pour initier une démarche d’éco-conception. On peut l’obtenir en adressant un e-mail à ecofaire@ ademe.fr Bénéficiez d’une aide à la décision avec « Diagademe » Le portail d’aide à la décision Energie-Environnement de l’ADEME, Diagademe, s’articule autour de trois niveaux : le prédiagnostic : étude pour aider l’entreprise à identifier l’opportunité d’initier un projet d’éco-conception, à le cadrer ; •
• le diagnostic : première expérimentation de l’amélioration de la performance environnementale d’un ou plusieurs produits ;
l’étude de projet : accompagnement dans la stratégie globale d’éco-innovation de l’entreprise. •
4) OPTIMISEZ VOTRE « SUPPLY CHAIN » Le secteur des transports et de la logistique regroupe des métiers à fort impact sur l’environnement. L’optimisation des flux de marchandises s’avère donc particulièrement justifiée. Rappelons que la « Supply chain » ou « Chaîne d’approvisionnement » regroupe l’ensemble des intervenants dans la chaîne logistique d’un produit, allant des producteurs de matières premières jusqu’au consommateur final en passant par les transformateurs, les grossistes, les transporteurs, les distributeurs… Pour une supply chain plus verte Selon E-RSE, la plateforme de « l’engagement RSE et développement durable », des dizaines de nouvelles solutions émergent actuellement pour rendre la supply chain des entreprises plus efficiente et plus durable. Ainsi, des solutions de calcul basées sur le Big Data et la géolocalisation, ou sur des algorithmes, permettent de mieux gérer les évolutions de stocks, d’optimiser les tournées, les trajets de livraisons, les coefficients de remplissage, de maximaliser les espaces d’entreposage… Par ailleurs, des solutions comme les véhicules autonomes ou les motorisations électriques permettent de transformer radicalement la logistique des entreprises.
environnementaux de ses activités proviennent de sa supply chain, donc de ses fournisseurs et distributeurs. Pour diminuer son propre impact environnemental, Kering doit donc impliquer étroitement ses partenaires.
L A LÉGISLATION FRANÇAISE EN MATIÈRE DE REPORTING EXTRA-FINANCIER En France, la loi Grenelle I et surtout la loi Grenelle II, respectivement adoptée en 2009 et 2010, ont fortement renforcé les devoirs des grandes entreprises et les exigences de publication en matière de RSE. Concrètement, les entreprises cotées en bourse ou employant plus de 500 salariés ont l’obligation d’indiquer dans leur rapport annuel une série d’informations relatives aux conséquences sociales et environnementales de leurs activités. Ce reporting extra-financier peut comprendre jusqu’à 42 sujets répartis sur trois thèmes : le social (emploi, relations de travail, santé & sécurité…), l’environnement (pollution et gestion des déchets, consommation d’énergie…) et l’engagement en faveur du développement durable (impacts sociaux, relations avec les parties prenantes, respect des droits de l’Homme…). Le rapport, qui porte sur la société et ses filiales, doit faire l’objet d’une vérification par un tiers indépendant accrédité par le Cofrac (Comité français d’accréditation).
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11 Une piste : réduire le gaspi alimentaire Pour faire face à ce risque de pénurie alimentaire, une des solutions concerne la réduction drastique du gaspillage alimentaire, ainsi qu’une baisse de la consommation de viande rouge. La France s’est par exemple donnée comme objectif de diminuer de 50% le gaspillage alimentaire d’ici à 2025. À l’échelle mondiale, des études menées par la FAO (Food and Agriculture Organization) ou l’Institut de l’eau de Stockholm ont démontré que jusqu’à 50% de la production alimentaire est gaspillée, perdue ou jetée entre le champ et l’assiette.
l’augmentation des apports d’azote, de phosphore et de pesticides d’origine agricole et les rejets d’eaux usées devraient amplifier la pollution des eaux. 80% de l’eau est utilisée pour produire de la nourriture Au niveau mondial, plus de 70% de l’eau consommée, voire plus de 80% dans les pays en développement, est utilisée pour la production de denrées alimentaires. Il faut 454 litres d’eau pour élaborer un kilo de maïs, entre 1.600 et 5.000 litres pour un kilo de riz, 13.000 litres pour produire un kilo de bœuf… et 120.000 litres pour fabriquer une voiture. Les Etats-Unis détiennent le record de consommation avec 600 litres d’eau utilisés par personne et par jour, loin devant la France (160 litres), tandis qu’en Afrique subsaharienne, un habitant consomme 10 litres d’eau par jour.
harente-Maritime
Charente-Maritime 2 ) PRÈS DE 4 MILLIARDS DE PERSONNES SERONT CONFRONTÉES À UN IMPORTANT « STRESS HYDRIQUE » D’ICI 2050
hâtelaillon-Plage • Fouras • Île d’Aix Selon l’OCDE, neuf pays se partagent 60% des réserves mondiales d’eau alors que 80 pays DES MATIÈRES PREMIÈRES souffrent de pénuries ponctuelles et 28 de pénuort • Marennes • Royan • 3)Saintes ries régulières. Parmi ces derniers : les territoires palestiniens, la Syrie, l’Inde, le Sri Lanka, l’Afghanistan, l’Indonésie, la Somalie, le Sud-Soudan et l’Ethiopie.
1,3 milliard de personnes sans eau potable Aujourd’hui, un cinquième de la population mondiale, soit 1,3 milliard de personnes dans le monde, n’a pas accès à l’eau potable, dont plus d’un tiers sur le continent africain. 500 millions pourraient subir le même sort dans un avenir proche.
2 Guides s e d i u l b 22 G i e C s
PLUS COMPLEXES À EXPLOITER
Dans un article publié par Les Echos, Muryel Jacque rappelle que, selon la Banque mondiale, en 1990, le monde extrayait 43 millions de tonnes de métaux pour répondre à ses besoins ; en 2012, il lui en fallait 91 millions. Or, beaucoup d’experts estiment que la fin de l’exploitation bon marché des gisements pétroliers et de nombreux métaux se rapproche. Car, hormis l’aluminium et le fer qui sont des minerais abondants dans la croûte terrestre, les grands métaux industriels comme le cuivre, le zinc et le nickel, les métaux spéciaux comme le tantale ou le tungstène, ou encore les métaux précieux sont de moins en moins faciles à extraire. « Pour récupérer 1 tonne de cuivre aujourd’hui, il faut fouiller 125 tonnes de roche, alors qu’il y a un siècle il suffisait de remuer 50 tonnes »,
Vos guides pour découvrir le littoral, 7 morts par minute à cause de l’eau ses plages, Les eaux insalubres restent la première cause de mortalité dans le monde, avec 3,6 millions de vicson patrimoine, times par an dont une majorité d’enfants. Un fléau qui risque de durer puisque, selon les experts,sa gastronomie et ses sites de visite.
2 C i b l es
précise Muryel Jacque. En Afrique du Sud, il faut descendre à près de 4 kilomètres de profondeur pour exploiter les mines d’or. L’importance du recyclage Le problème, c’est que les énergies renouvelables sont elles aussi « métalivores », tout comme les objets connectés ou les voitures électriques dans lesquelles on trouve trois fois plus de cuivre que dans les voitures diesels. D’où l’importance du recyclage des métaux dont la marge de progression reste encore très grande. En effet, à part quelques métaux tels que le cuivre et le plomb, les taux actuels de recyclage sont encore très bas. Pour exemple, les « terres rares », utilisées dans la métallurgie ou l’électronique, sont recyclées à moins de 1%.
LES ACTEURS EN RÉGION Le site de l’Observatoire régionale de l’Environnement (ORE) propose un répertoire très complet des acteurs et ressources pour « l’environnement et le développement durable en Poitou-Charentes ». Parmi les principaux acteurs: • Pôle des Eco-Industries • Centre Régional des Energies Renouvelables (CRER) • Cluster Eco-Habitat • Futurobois Poitou-charentes • Groupe Régional d’Animation & d’Initiation à la Nature et à l’Environnement Poitou-Charentes (GRAINE) • Initiatives Pour une Agriculture Citoyenne & Territoriale Poitou-Charentes (InPACT) • Institut de formation & de recherche en éducation à l’environnement (Ifrée) • Institut des Risques Industriels, Assuranciels et Financiers (IRIAF)
• Veille Environnement Entreprises (VEE) • ATMO Poitou-Charentes, l’observatoire de l’air.
L’ADEME SE REORGANISE Depuis le 1er janvier 2016, dans le cadre de la réforme territoriale, les directions régionales Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes de l’ADEME ont fusionné pour devenir la Direction régionale Nouvelle-Aquitaine. L’équipe est répartie sur trois sites : le directeur régional, Lionel Poitevin, est basé à Poitiers ; il est accompagné de deux directeurs régionaux délégués : Laurent Thibaud à Bordeaux et Michèle Debayle à Limoges.
L ES DIRECTIONS RÉGIONALES DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’AMÉNAGEMENT & DU LOGEMENT SE REGROUPENT Depuis le 1er janvier 2016, la DREAL Nouvelle-Aquitaine regroupe les trois anciennes directions régionales, rassemblant ainsi 1.000 agents. La nouvelle structure a son siège à Poitiers, dispose d’une agence à Limoges et Bordeaux, et possède neuf unités départementales de proximité. Rappelons que la DREAL met en œuvre, sous l’autorité des préfets, les politiques du Ministère de l’Environnement, de l’Énergie & de la Mer (MEEM) ainsi que du Ministère du Logement & de l’Habitat Durable (MLHD). Ses domaines d’intervention couvrent l’aménagement du territoire, les déplacements, l’habitat, la maîtrise des risques naturels & technologiques ainsi que la préservation des ressources naturelles.
Sources : Ademe, developpement-durable.gouv. fr, Le Monde, Ore, E-RSE
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Territoire Nouvelle-Aquitaine L’apprentissage soutenu : Objectif +50 % La formation professionnelle figure au cœur des priorités de la Région Nouvelle-Aquitaine. Le budget qui y est consacré progresse de 30,8 ME pour atteindre 231,8 ME, soit 9 % du budget régional. L’investissement représente 42,8 ME contre 31,7 ME en 2015. La Région se dote désormais d’une feuille de route qui fixe comme objectif d’augmenter le nombre d’apprentis de 50 % durant la mandature. Elle comptait 35 494 apprentis au 1er janvier 2016 contre 35 277 un an auparavant. Le nombre de nouveaux entrants progresse également à 17 636 jeunes. Cette mobilisation se déclinera en plusieurs actions, dont le renforcement de la promotion de l’apprentissage et l’implication des acteurs et des partenaires. Un réseau de « développeurs » sera mis en place. Un nouveau cadre contractuel entre les CFA et la Région est en préparation. Pour les apprentis, un nouveau dispositif régional, d’une enveloppe globale de 14 ME, offre aide aux transports, aide à l’hébergement et à la restauration et fourniture d’un premier équipement professionnel. Les aides aux entreprises seront ciblées sur celles de moins de 11 salariés et celles de moins de 250 salariés recrutant un apprenti supplémentaire. Un fonds social est institué.
De manière générale, les professionnels ont jugé la saison 2016 imprévisible, en raison du contexte social et européen, des difficultés économiques et d’une nouvelle progression des réservations de dernières minutes ou via de nouveaux circuits. Un tiers considère que l’attentat de Nice a eu un impact sur la fréquentation. Selon Charente-Maritime Tourisme, la saison estivale est jugée satisfaisante par les professionnels du département, et même 70 % des hôteliers. Les secteurs de Royan, Marennes-Oléron et certaines zones de l’intérieur sont toutefois moins optimistes. La Nouvelle-Aquitaine a accueilli près de 27 millions de touristes en 2015, pour 170 millions de nuitées. Elle est 1re pour l’offre d’hôtellerie de plein air et 2e pour les nuitées des résidents français. Le tourisme occupe 103 000 emplois.
Une région dynamique à l’international en 2015, malgré une faible ouverture
60 % des exportations régionales sont à destination de l’Europe. La zone Amérique est la 2e région cliente, en progression de 22% sous l’effet de la baisse du dollar. Les expéditions vers l’Asie progressent de 10 %. Etats-Unis (15 % des exportations régionales), Espagne, Allemagne et Royaume-Uni sont les premiers pays destinataires. Les importations reculent sur un an (-0,6 %) et davantage sur 3 ans (-3,1 %). Elles sont dominées par les produits pétroliers (2,7 Mds E, -27 % en valeur en raison de la baisse des cours). Les produits chimiques de base sont à la 2e place, en légère hausse en valeur. Viennent ensuite les produits de la construction automobile et de la construction aéronautique et spatiale. L’Europe fournit 59 % des importations régionales. En baisse conjoncturelle (-16 %), le continent américain représente une spécificité régionale. Les importations asiatiques sont dynamiques (+16 %), mais moins développées qu’au plan national. Espagne, Allemagne, Etats-Unis et Chine sont les premiers pays fournisseurs.
Une saison contrastée L’avant saison a été jugée décevante : ponts peu nombreux, météo maussade, contexte social agité, Brexit… La saison a été réellement lancée au 14 juillet. La fréquentation de mai à mi-août est globalement jugée « mitigée ». Elle s’affiche en retrait par rapport à 2015 pour 34 % des professionnels, contre 29 % signalant une hausse. La satisfaction plafonne à 26 % sur le littoral. Début juillet a été considéré comme bon à 54 %, notamment sur le littoral charentais. Cependant, s’agissant des chiffres de mi-juillet, le Poitou-Charentes (sauf Vienne) affichait un recul par rapport à 2015.
Des chèques pour la transformation numérique des entreprises Le chèque régional « Transformation numérique » vise à accompagner les entreprises pour entamer ou accélérer des actions d’amélioration des performances par les outils numériques (logiciel, site, matériel…). Il s’agit de répondre à leur utilisation insuffisante par les TPE et PME. L’aide cible les entreprises des secteurs traditionnels afin qu’elles utilisent ces outils pour modifier leur manière de produire ou pour mieux répondre aux besoins des clients et partenaires. La Région mobilise ainsi 400 000 E, à ajouter aux près de 5 ME de crédits FEDER pour l’accompagnement numérique des entreprises.
Capital-risque : Poitou-Charentes Expansion rejoint Aquiti Gestion
Tourisme : avant-saison morose ; haute saison réussie Une enquête du comité régional de Tourisme d’Aquitaine auprès de professionnels du tourisme de Nouvelle-Aquitaine permet de prendre le pouls de la saison 2016. 72 % d’entre eux tirent un bon bilan de la haute saison dans la grande région. Ce taux monte à 81 % sur le littoral. Le tourisme urbain est plus contrasté. Les campings affichent 78 % de satisfaction. De manière générale, la satisfaction est tirée par la clientèle française. Par rapport à 2015, 30 % des professionnels signalent une hausse et 45 % une saison équivalente. On note davantage de satisfaction dans l’intérieur des terres. Hôtels et agences de location de meublés n’atteignent pas leur fréquentation de 2015. On remarque aussi un recul en Poitou-Charentes, malgré une tendance à la hausse sur les Deux-Sèvres, le marais poitevin et l’est de la Charente. La Rochelle et l’île de Ré sont stables, tandis que la situation est plutôt mitigée en Limousin. La fréquentation internationale est jugée bonne sur cette haute saison (55 % de satisfaits, plus 32 % d’opinions « moyennes »), hormis dans les grandes villes (37%) et sur le littoral charentais (hors La Rochelle - île de Ré). Les britanniques demeurent la 1re clientèle étrangère, mais sont moins nombreux en raison de la baisse de la livre sterling.
Pour le Président, c’est « un outil adapté pour développer auprès des entreprises les principes de l’économie circulaire dans leur stratégie globale ». Il rappelle que les entreprises, et notamment les PME, en constituent le cœur de cible et sont pleinement intégrées à la gouvernance. Les entreprises accompagnées sur l’efficacité énergétique en 2015 ont économisé 120 000 E, 2 GWh d’énergie et 350 t. de CO². Celles accompagnées sur la prévention des déchets ont économisé 200 000 E et 220 t. de déchets.
L’observatoire régional des échanges internationaux, co-piloté par la Région et la CCI Aquitaine, a publié ses chiffres 2015 sur le commerce international de marchandises en Nouvelle-Aquitaine, à partir de données des Douanes. La région compte 9 476 entreprises exportatrices (+4,4 % par rapport à 2012). Les exportations régionales (22,195 Mds E) progressent de 5,5 %, davantage qu’au niveau national. Elles ont cependant reculé de 4,6 % sur 3 ans. La balance commerciale régionale est excédentaire, d’1,844 ME, contrairement à celle de la France. Ce chiffre qui demeure fragile s’explique par la hausse des exportations vers les Etats-Unis liée à la dépréciation de l’euro. La région est faiblement présente à l’international : elle pèse 5 % des exportations nationales et 4,1 % des importations, ce qui la place aux 8e et 9e rangs. Elle est même au 11e rang pour le taux d’ouverture, qui consiste à ajouter les exportations et les importations et à le diviser par le PIB. Cela s’explique par une structure industrielle diversifiée et une économie tournée vers les services.
Des produits leaders A l’exportation, la région est 1 pour les boissons (4,2 Mds E en progression de 9 %, soit 29 % du total national), les produits de la culture et de l’élevage (2,4 Mds E), le bois et les articles en bois. Elle est 2e pour les produits à base de légumes et fruits, ainsi que pour la pâte à papier, le papier et le carton. Elle est 3e pour les produits de la construction aéronautique et spatiale. En progression de 9 %, ils sont le 3e poste d’exportation régional en valeur. Produits chimiques de base, équipements pour automobiles (à +14 %), matériel électrique, machines et équipements d’usage général, ainsi que la viande figurent également parmi les produits les plus exportés. re
Le Pôle des Eco-Industries se développe sur l’économie circulaire et la performance environnementale Depuis le 30 juin, M. Jacques Deschamps est le nouveau président du Pôle des Eco-Industries et Valentin Magord prend les fonctions de directeur. La structure déploie désormais son activité à l’échelle de la Région Nouvelle-Aquitaine mais sur des thématiques plus étroites, une partie des activités ayant été transférées à la nouvelle Agence de Développement et d’Innovation. L’axe stratégique du Pôle est désormais la performance environnementale, en rapport avec l’économie circulaire et les économies de ressources. Gestion des déchets, éco-conception, efficacité énergétique, écologie industrielle et territoriale, font partie des expertises qui seront développées. Jacques Deschamps fixe aussi comme nouvelles priorités « l’économie de la fonctionnalité et la politique d’achats responsables, qui constituent de nouveaux vecteurs de développement et répondent à de véritables attentes «clients» ». Le Pôle prévoit aussi de nouvelles méthodologies d’accompagnement.
Dans le cadre de l’évènement Innovaday qui s’est tenu le 9 juin à Talence a été annoncé le rapprochements d’opérateurs du capital-risque. Poitou-Charentes Expansion (PCE) intègre ainsi le GIE Aquiti Gestion. Il y rejoint ACI (Aquitaine Création Investissement) et Aquitaine Amorçage, plus particulièrement dédié aux sociétés en phase de démarrage. L’intégration est effective depuis le 1er juillet sous la marque Aquiti Gestion. Les 2 sites de Pessac et Poitiers sont conservés. Le nouvel ensemble représente 50 ME de capitaux sous gestion, à travers un portefeuille de 150 participations. Depuis 20 ans, Poitou-Charentes Expansion a investi 35 ME dans 200 entreprises. Sur le dernier exercice, le montant atteint 3 ME. Côté Aquiti Gestion, il est de 6,5 ME. Nommé Directeur Général de l’Agence de Développement et d’Innovation (ADI) Nouvelle-Aquitaine, Jean-Georges Micol se fixe pour objectif de « bâtir une agence agile offrant les meilleurs services aux entreprises de l’ensemble du territoire »
Aménagement : Alain Rousset veut créer une Datar régionale pilotée par Daniel Lafon et renforcer l’attractivité de chacun des territoires Selon le syndicat étudiant Unef, Limoges (655 E par mois) et Poitiers (658 E) sont les villes les moins chères pour étudier Région : Un appel à projets « Actions collectives à l’international » jusqu’au 28 octobre 25 ME de crédits supplémentaires de l’Etat et de la Région pour le doublement de la RN 141 Angoulême-Limoges
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13 Poitou-Charentes Une voix commune pour un territoire interrégional de 500 000 habitants
Aquitaine, cet effet taille « change la donne », affirme le Président de la CdA de La Rochelle, Jean-François Fountaine. Pour commencer, il faut construire une connaissance partagée du territoire. L’objectif est d’exister, peser et parler d’une seule voix sur un grand nombre de sujets, aux 2 régions, à l’Etat et à l’Europe. Il ne s’agit pas de constituer une nouvelle institution, une couche supplémentaire. Hervé
Les 9 présidents d’intercommunalités engagées dans la charte métropolitaine, aux côtés de Gérard Vandenbroucke, 1er Vice-Président de la Nouvelle-Aquitaine (5e, pochette verte) Après la déclaration de partenariat de novembre 2015 (JDP n° 127), la signature d’une charte métropolitaine le 13 septembre à La Rochelle marquait le passage en phase concrète d’un nouvel objet territorial sur le bassin de vie de La Rochelle-Niort. Il comprend 9 collectivités avec l’arrivée de la CdC Vendée-Sèvre-Autize, qui a rejoint les CdA de La Rochelle, du Niortais, de Rochefort-Océan et les CdC Gâtine-Autize, Aunis Atlantique, Aunis Sud, Haut Val de Sèvre et Pays de Fontenay-le-Comte. Le caractère interrégional de ce territoire ne manque pas de surprendre. Le bassin représente 490 980 habitants, plus de 500 000 avec les prochaines modifications des périmètres des intercommunalités. 2e territoire de la Nouvelle-
Blanché, Président de la CdA Rochefort-Océan, évoque un « pacs ». Les moyens sont ceux des différentes intercommunalités et la gouvernance est souple. Cette « métropole » entend élaborer en commun la contractualisation et les schémas régionaux de
Signature de la charte
développement (SRDEII…), être force de proposition, coordonner les SCOT et PLUI en matière d’habitat et d’emploi. Déclinée en 9 priorités, la stratégie commune concerne : filières d’excellence, innovation, R&D et transfert de technologie, enseignement supérieur, préservation du patrimoine naturel. La construction d’un modèle de développement économe en énergie est également évoquée, de même que le transport intermodal et la promotion touristique. Une présence commune sur les salons fait partie des actions envisagées mais, pour Jean-François Fountaine, la question d’un nom ou d’une marque n’est pas urgente. C’est l’action commune qui compte. Le monde économique sera associé et les filières pourront s’inspirer des meilleures pratiques, comme les outils d’animation dans l’aéronautique. Déjà, la lutte commune pour les fréquences LGV a permis de rassembler les territoires et d’obtenir de réelles avancées. L’espace de coopération affirme en effet sa « vocation à être revendicatif » en matière de dessertes. Les dossiers du port et de Niort Terminal ont également permis de montrer l’intérêt de la démarche. Gérard Vandenbroucke, 1er Vice-Président de la Région Nouvelle-Aquitaine, a salué « une démarche intéressante », qui « tisse du lien entre le milieu urbain et le milieu rural » et prend en compte la réalité. « Il faut des territoires d’équilibre organisés », affirme-t-il. Consultez la charte métropolitaine sur www.journaldesprofessionnels.fr
La marque Poitou lancée pour promouvoir une identité et des valeurs communes
Gilbert Favreau et Bruno Belin, Présidents des Conseils départementaux des Deux-Sèvres et de la Vienne A l’heure de la grande région, les identités locales s’affirment… Gilbert Favreau et Bruno Belin, Présidents respectifs des Départements des Deux-Sèvres et de la Vienne ont présenté la marque de territoire « Poitou » le 23 juin au musée des tumulus de Bougon. A travers cette marque, ancrée dans l’histoire, les deux départements affirment une culture commune et la volonté de promouvoir le territoire, ses produits et son offre touristique. En effet, selon Bruno Belin, « Nous partagerons probablement le même futur, dans un destin commun, car nous sommes avant tout poitevins, et fiers de l’être ». Vienne et Deux-Sèvres entendent ainsi bâtir une stratégie d’attractivité et de rayonnement, renforcer l’attachement des habitants à l’identité du Poitou et mettre en valeur les acteurs locaux, les entreprises et l’authenticité des sites touristiques. La marque se veut un outil marketing ouvert aux acteurs du Poitou, simple à utiliser, permettant de valoriser commercialement l’origine locale.
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Quand la Chine s’éveille au durable Elle identifie les produits, services, événements et sites « qui font l’identité, la notoriété et la diversité du Poitou » et les acteurs du territoire. Elle s’appuie sur des « ambassadeurs du Poitou ». Mi-septembre, les présidents des 2 conseils départementaux ont présenté 5 principes fondateurs de la marque, dont « La construction collective d’un cahier des charges établissant les critères qualitatifs précis à respecter pour tout candidat à l’utilisation de la marque ». Un GIP (Groupement d’Intérêt Public) est en cours de constitution. Cette solution juridique confie le pilotage aux départements. Les 10 autres membres fondateurs sont les 6 Chambres Consulaires (CCI, Chambres d’Agriculture, Chambres de Métiers), l’Agence de Créativité et d’Attractivité du Poitou, l’Agence de Développement Touristique des Deux-Sèvres, les Associations des Maires des 2 départements. Les utilisateurs de la marque seront des entreprises, acteurs touristiques, associations et collectivités volontaires. La marque « Poitou » a débuté ses premières apparitions. La campagne de communication autour d’elle et la commercialisation des premiers produits labellisés s’effectuera en janvier.
Comment adhérer ? Remplir un dossier de demande d’adhésion (prochainement en ligne), qui sera examinée par un comité d’agrément. Signer une charte d’adhésion et d’utilisation de la marque et un contrat de licence de marque.
Accueil commun Urssaf-RSI, sur rendez-vous préalable L’Urssaf et le RSI présentent de nouvelles modalités d’accueil du public en Poitou-Charentes. Désormais, l’accueil commun sera ouvert uniquement sur rendez-vous. Il faut pour cela formuler une demande par internet, courriel ou téléphone. Un spécialiste rappelle sous 48h pour répondre aux questions ou proposer un rendez-vous d’entretien personnalisé avec un conseiller. Selon les organismes, cette solution « permet de bénéficier d’une approche experte et personnalisée du dossier » et d’éviter l’attente. Chacun des départements de l’ex Poitou-Charentes dispose désormais d’un accueil commun Urssaf-RSI dans les locaux de l’Urssaf, à Aytré, Poitiers, Niort et L’Isle d’Espagnac. URSSAF : www.contact.urssaf.fr RSI : www.rsi.fr/RDV-poitoucharentes ; 36 98 (RSI cotisations) / 36 48 (RSI retraite, santé et autres services) ; contact@poitoucharentes.rsi.fr
Le 23 septembre, le Conseil Départemental de Charente-Maritime accueillait un colloque « Horizon Chine », du nom d’un programme de développement international lancé en 2011. Organisé en partenariat avec la Fondation Prospective Innovation présidée par Jean-Pierre Raffarin, son thème « Nouveau modèle, économie verte et bien-être » interpellait. C’est sans doute un signal pour nos entreprises : la Chine a changé et il faut en tenir compte.
Jean-Pierre Raffarin, Président de la Fondation Prospective & Innovation, Dominique Bussereau, Président du Conseil Départemental de Charente-Maritime et Yuanyuan Gao, Ministre-conseillère économique et commerciale auprès de l'ambassade de Chine en France
Une réorientation politique Pour l’ancien Premier ministre, elle souhaite un monde multipolaire avec des équilibres. Les destins de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique sont liés. Pour appréhender l’Empire du Milieu, il faut mêler l’économique et le culturel. C’est le message de la nouvelle Route de la Soie.
la métrologie, la santé, le vin, l’élevage… Plusieurs intervenants soulignent le très bon niveau de compétence des Chinois sur les technologies propres. Ils disposent d’énormes capacités de production de véhicules électriques. Pourtant, ils apprécient le savoir-faire européen.
Jean-Pierre Raffarin ajoute que « des choses très importantes sont en train de se passer », à commencer par une forte montée en gamme. Mme Yuanyuan Gao, Ministre-conseillère économique et commerciale auprès de l’ambassade de Chine explique que « la Chine est entrée dans une nouvelle normalité ». Avec le XIIIe Plan quinquennal adopté en mars 2016, elle cherche un modèle de croissance plus solide, équilibré et inclusif, une croissance qualitative tirée par l’innovation. Laurent Malvezin, fondateur du réseau « Osons la Chine », démontre que le Plan transforme le « business model » par l’innovation et met l’accent sur les infrastructures et réseaux. Sa forte coloration sociale « réinvente une notion bien française, l’intérêt général ».
Certains secteurs ont clairement besoin des compétences françaises. Par exemple, les dirigeants des centres de bien-être des hôtels, très grands et luxueux, ont compris que leur produit a atteint une certaine limite. Il leur faut désormais penser en termes de prise en charge du client pour ses problèmes de santé et médicaliser l’approche. Pour cela, le secteur du thermalisme apporte une aide utile.
Phan Nay, directeur de Bank of China
Phan Nay, directeur de Bank of China explique que les autorités chinoises agissent avec précision et détermination. Le pays se tourne vers la consommation intérieure et non l’exportation. Il veut réduire ce qui n’est pas bon, les surcapacités, les stocks, et stimuler tout ce qui peut tirer la nouvelle croissance et les nouveaux secteurs. Il s’agit de faire en sorte que de plus en plus de gens entrent dans la classe moyenne et de réduire les inégalités territoriales et économiques.
Yves Charpentier, directeur-adjoint Asie-Océanie au Ministère des Affaires Etrangères salue « une incontestable volonté de réforme », avec de nouvelles priorités : la protection de l’environnement, le bien-être, la sécurité alimentaire, mais aussi le numérique. Côté environnemental, le pays, un des premiers à ratifier l’accord sur la lutte contre le changement climatique, veut réduire de 18 % ses émissions par point de PIB et augmenter la part des énergies non fossiles, dont le nucléaire. Il remarque que cela s’avère cependant contradictoire avec l’objectif de croissance quantitative (autour de 6,5 % par an) et qu’une série d’indices laissent penser que le ralentissement est sans doute plus marqué qu’annoncé.
La Mutualité Française de Charente-Maritime a fusionné avec celle des Deux-Sèvres pour former la Mutualité Française Centre-Atlantique, basée à Niort. La nouvelle entité emploie 300 salariés pour 25 ME CA.
D es opportunités pour les entreprises sur des secteurs en devenir
Création de la SA d’HLM Immobilière Atlantic Aménagement (siège à Niort groupe I3F) issue de la fusion des SA d’HLM des Deux-Sèvres, de Poitiers et Atlantic Aménagement
Laurent Malvezin explique que « la logique du Plan doit être au cœur de la réflexion des entreprises françaises ». A travers lui, « les Chinois disent ce qu’ils font et font ce qu’ils disent. Il faut les prendre au pied de la lettre ». Les partenaires chinois ont des comptes à rendre. Ils veulent comprendre que leur interlocuteur est à même de s’adapter à leurs objectifs. L’interconnexion, la coopération, par exemple sous forme de structures hybrides franco-chinoises, en font partie. Or, pour créer du commun, il faut être capable de le gérer dans la durée. Philippe Marrec, Directeur du département Intelligence Marché de Business France, confirme qu’il faut de « vrais partenariats » avec les entreprises chinoises. Il existe d’énormes marchés sur l’éolien, le véhicule propre, le traitement des eaux et des sols,
Pour Yves Charpentier, cette économie en redéploiement offre des débouchés aux entreprises françaises, y compris aux PME, notamment dans les secteurs de l’agroalimentaire, de la santé, de la « silver économie » et du numérique. De manière générale, il faut apporter une vraie valeur ajoutée.
Pedro Novo, Directeur de BPIfrance Financement considère que le marché chinois permet de transformer les modèles économiques des entreprises. Elles doivent vendre non seulement un produit mais le financement qui va avec, ce qui permet de vendre davantage.
Des obstacles bureaucratiques La route vers le marché chinois peut parfois être hérissée d’obstacles. Les réglementations changeantes dans le secteur des importations représentent une forme de protectionnisme. Les procédures d’homologations sont complexes, surtout en matière de santé et les clients très regardants. Pour le bio, il faut certifier chaque ingrédient. Jeanne Christensen, directrice développement international de Léa Nature explique qu’il a fallu 3 ans pour enregistrer les produits cosmétiques de la société. Eric Blanchard, directeur général de Lisa Nutrition et de la Laiterie de Montaigu, ajoute que l’entreprise vendéenne a profité des scandales du lait frelaté mais que le gouvernement veut aujourd’hui limiter le nombre de marques, de gammes et de formules. Il a dû arrêter les installations pour suivre la réglementation. Les autorités peuvent cependant se montrer ouvertes au dialogue, en présence d’arguments solides.
Une préparation nécessaire La journée d’échanges a été l’occasion de proposer des conseils aux entreprises intéressées par le marché chinois. Bien sûr, il faut se faire accompagner par des consultants qui connaissent très bien la Chine, se méfier de l’espionnage et se protéger en matière de propriété intellectuelle, également au niveau local. Il est primordial de se déplacer souvent et de faire l’effort de s’intéresser à la culture locale. Il faut surtout persévérer. En effet, les partenaires mettent du temps à délivrer leur véritable objectif. L’intuition compte beaucoup. Il faut savoir prendre des risques. Certains indices permettent de savoir qu’un accord approche : être sollicité par son partenaire, des équipes en face qui se stabilisent… Ensuite les choses peuvent aller très vite et il faut les moyens de délivrer en quantité. Il est conseillé de se mettre d’accord et de faire la partie juridique ensuite. En cas de difficultés, il faut recourir à l’arbitrage. Par ailleurs, il est essentiel de soigner la promotion de son entreprise, de se présenter en chinois et de se connecter aux consommateurs avec les réseaux sociaux locaux. Il faut aussi investir dans les ressources humaines. Les relais locaux sont fidèles mais ils doivent être bien rémunérés. Ils sont utiles pour savoir à quelle porte frapper dans une entreprise. Il faut aussi répartir les distributeurs et agents car les grandes villes sont nombreuses. Très apprécié des Chinois, le programme Horizon Chine devrait s’élargir à d’autres départements de la Région. Celle-ci dispose notamment des Maisons Sud Ouest France, d’un bureau à Wuhan et d’un incubateur. Des formations Prep Asia de l’Université de La Rochelle donnent des clés pour les aspects relationnels.
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15 limousin Quelques indicateurs économiques La CCI du Limousin a publié son bilan économique et conjoncturel 2015-2016. Le territoire est caractérisé par une prédominance tertiaire. Administration, santé, enseignement et action sociale emploient 92 042 salariés, suivis par le commerce, les transports et services divers (82 753) et enfin l’industrie (34 957). 96 % des entreprises emploient moins de 10 salariés. Tiré par la Corrèze, le solde commercial est positif de plus de 300 ME. Avec 3 383 créations d’entreprises contre 1 853 radiations, le solde 2015 est largement positif, dans les 3 départements. Cependant 51 % des immatriculations sont enregistrées en Haute-Vienne. Les chefs d’entreprises interrogés se déclarent satisfaits de leur CA en 2015 à 44 %, contre 20 % d’insatisfaits. Dans l’industrie, les opinions sont favorables quant à 2015 et aux perspectives 2016. Commerce de gros et services aux entreprises affichent leur satisfaction, alors que le bâtiment et les travaux publics sont en crise. Des données chiffrées ont également été publiées par la CCI de Limoges Haute-Vienne.
Arrivée de 3 nouveaux studios d’animation Le pôle image Magelis peut se réjouir. En effet, 3 nouveaux studios d’animation débarquent à Angoulême. Xilam, studio français n° 1 est un poids lourd qui emploie 350 salariés. La société de Marc du Pontavice, engagée dans une démarche de relocalisation, travaille notamment sur la 5e saison d’Oggy et les cafards. La préfecture charentaise accueille déjà 35 salariés et ce nombre pourrait atteindre rapidement une soixantaine. Voire davantage car l’aide de la Région de 150 000 E lui permet de se doter d’un plateau de production pouvant accueillir plus de 80 techniciens. Le studio Samka, en cours d’installation, a notamment travaillé sur Le Marsupilami. L’effectif pourrait compter une quarantaine de personnes. Le producteur d’animations girondin Chouette Compagnie est également installé. Il crée entre autres une série autour de Kev Adams.
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charente
Nouveau record des expéditions de cognac Le BNIC (Bureau National Interprofessionnel du Cognac) a publié les chiffres de la campagne viticole 2015-2016. Les expéditions ont atteint 172,7 million de bouteilles, ce qui signe un record, tant en volume qu’en valeur. Le spiritueux charentais affiche ainsi une belle progression de 4,9 % en volume et 10,4 % en valeur. Rappelons que l’année 2014-2015 affichait déjà respectivement +5,9 % et +9,4 %. La valeur des expéditions au départ de Cognac représente 2,6 Mds E. La croissance est tirée par la zone Amérique du Nord (75,1 millions de bouteilles, +14,9 % en volume et +24,3 % en valeur), notamment les Etats-Unis. Elle est aussi soutenue par de nouvelles zones (Afrique du Sud, Nigéria, Caraïbes…), qui représentent désormais 6 % des expéditions. L’Extrême-Orient (Asie) est stable (respectivement -1 % et +1 %). Le BNIC constate une « normalisation » du marché chinois, après une politique gouvernementale hostile aux cadeaux d’affaires luxueux. L’Europe, qui recule de 4,7 % en volume, est à la traîne. La qualité VS représente la moitié des expéditions de cognac et continue sa progression (9 % en volume et 19,3 % en valeur). Plutôt stables en termes de quantités produites, les VSOP et qualités vieilles, parviennent à se vendre significativement plus cher que l’année précédente.
Dans ce partenariat autour de 4ev lab, l’Université de La Rochelle apporte des équipements expérimentaux et prototypes permettant de tester matériaux de construction et d’habillage, bouches d’aération ou technologies nouvelles. Patrick Salagnac, professeur à l’Université de La Rochelle spécialiste de l’énergie dans les bâtiments, explique ainsi qu’il s’agit d’« inventer des systèmes matériels exploitant au mieux les ressources de l’environnement ».
Forum de la Croissance Verte le 22 novembre à Angoulême Cognac : La maison de spiritueux Martell va installer une fondation d’entreprise dédiée à la culture sur 6 000 m²
En 2017, des TER rapides LimogesBordeaux en 2 h 20 En 2015, BPIfrance a soutenu 1 226 entreprises en Limousin et étudié 1490 projets
Les partenaires célèbrent la création du laboratoire commun
charente 17 maritime 4ev lab : EDF s’engage avec l’Université de La Rochelle pour l’efficacité énergétique des villes Un laboratoire commun entre la recherche et développement d’EDF, le CNRS et l’Université de La Rochelle a été officiellement inauguré le 21 juin. Il se nomme 4ev lab : laboratoire pour l’efficacité énergétique et environnementale de l’enveloppe et des villes. Il travaille sur la performance environnementale des bâtiments, en priorité en termes de thermique et d’aéraulique. La collaboration entre le département EnerBat (Energie dans les bâtiments et les territoires) de la R&D d’EDF et l’Université remonte à la création de celle-ci au début des années 1990. L’électricien, dont c’est le 15e laboratoire commun, travaille sur la thématique de l’efficacité énergétique depuis 1964. L’Université dispose des ressources du LaSIE (Laboratoire des sciences de l’ingénieur pour l’environnement), très identifié sur ces questions. Avec cette convention conclue pour 4 ans renouvelables, les deux organismes tireront profit des complémentarités de leurs équipements. Travaillant avec le CSTB et des industriels locaux tels qu’Atlantic, le laboratoire commun est destiné à construire de nouveaux partenariats sur ses 4 thématiques de recherche : qualité de l’air intérieur ; humidité dans les bâtiments ; grands équipements de test de façade en climat naturel, tels que la plate-forme Tipee de Lagord et ceux d’EDF ; modélisation des bâtiments dans leur environnement urbain, à différentes échelles, afin d’étudier notamment l’énergétique urbaine et les microclimats locaux. L’objectif est de parvenir à proposer de nouveaux services énergétiques, y compris pour les villes et territoires.
Visitant le 30 juin la plate-forme Tipee de Lagord, consacrée à l’expérimentation des techniques du bâtiment durable « en mode système », Alain Rousset a déclaré que les modèles les plus vertueux sont ceux qui impliquent l’université.
Sortie de la COMUE Léonard de Vinci Après un vote de principe le 27 juin, le conseil d’administration de l’Université de la Rochelle a approuvé le 26 septembre la décision de quitter la COMUE (Communauté d’Universités et Établissements) Léonard de Vinci, regroupant les Universités de Poitiers, Limoges, Tours, Orléans et la Rochelle, avec effet dans un an. Ce retrait avait été proposé par le nouveau Président Jean-Marc Ogier avant son élection au printemps. L’objectif est une mise en cohérence avec les politiques régionales. Cela permet aussi à l’établissement de récupérer le diplôme de doctorat alors qu’une mutualisation était prévue. L’Université de La Rochelle compte intégrer la COMUE Aquitaine qui comprend les Universités de Bordeaux, de Bordeaux Montaigne et de Pau et les écoles bordelaises Sciences Agro, INP et Sciences Po.
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16 Tendances des marchés agricoles au port de La Rochelle La 3e Bourse Maritime Agricole s’est tenue le 17 juin au port de La Rochelle - La Pallice. L’évènement permet à l’ensemble des acteurs du marché portuaire de se retrouver dans une ambiance conviviale et de faire des affaires. Il a aussi été l’occasion de dresser des bilans et perspectives. En baisse de 9,1 %, la campagne 2015-2016 s’est pourtant achevée sur le 2e meilleur score du port en ce qui concerne les exportations de céréales, avec 4,401 Mt, après une campagne 2014-2015 exceptionnelle, qui atteignait 4,841 Mt. Le blé recule de 3,1 % à près de 3 Mt, le maïs accuse une baisse sensible de 41,5 % à 540 000 t. et l’orge progresse de 5,42 % à 854 000 t. Les vracs agricoles sont en augmentation de 9,6 % sur les 5 premiers mois 2015. Dans le détail, l’alimentation animale est en augmentation de 44 % et les engrais, qui avaient progressé de 4,5 % en 2015, sont stables.
Charente-Maritime tourisme est la première agence départementale à signer une convention avec le logiciel de réservation Xotelia, qui permet aux hôteliers de synchroniser leurs réservations sur les platesformes de voyages en ligne Salon de l’entreprise et salon du numérique les 11 et 12 octobre à La Rochelle Saintes : L’ex-siège du Crédit Agricole accueillera une cité entrepreneuriale et la CCI 60 ME d’investissements d’ici 2021 pour la reconfiguration du port de pêche de La Cotinière (St-Pierre-d’Oléron), qui sera confié à un syndicat mixte CCI La Rochelle : Candidature pour les Trophées Emergence jusqu’au 25 novembre La nouvelle aérogare de l’aéroport de La Rochelle inaugurée
nuel Gérard, Directeur du Syndicat mixte de la Cité, « Il s’agit d’instaurer une logique économique durable avec une filière complète », qui représente plus d’une centaine d’emplois, mais aussi de développer les arts textiles et tissés et de maintenir et valoriser les savoir-faire. La muséographie immersive sur 1 600 m² retrace plus de 5 siècles d’histoire de la tapisserie d’Aubusson et fait découvrir un atelier de restauration du Mobilier National. Le savoir-faire et son apprentissage sont au cœur de la visite, de même que le travail d’interprétation effectué par le lissier. La Cité se veut aussi un lieu de résidence pour les artisans et artistes, visant à stimuler la création contemporaine. Depuis 2010, elle organise régulièrement des appels à projets innovants en direction des artistes et artisans. Deux ateliers de 31 m² chacun accueillent des porteurs de projets. Portée par un syndicat mixte rassemblant le Conseil départemental de la Creuse, la Région Nouvelle-Aquitaine et la Communauté de communes Creuse Grand Sud, avec le soutien de l’État et de l’UE, la Cité de la Tapisserie accueille aussi un centre de documentation à dimension européenne et un centre de formation, qui a déjà permis l’ouverture de nouveaux ateliers. Elle attend 40 000 visiteurs par an et représente un budget de 8,5 ME HT, dont 6,5 pour le bâtiment et la muséographie. Un pôle professionnel est prévu par la suite, pour faire rayonner encore davantage le savoir-faire des lissiers.
La Bourse Maritime Agricole de La Rochelle-Pallice, le 17 juin
Simon Aimar, directeur de l’activité céréales de Sica Atlantique, observe un léger recul du tonnage de céréales et oléo-protagineux à fin mai. L’activité est portée essentiellement par le blé, suivi par l’orge et le maïs. Les engrais liquides sont en croissance faible mais constante, à environ 200 000 t. par an. Jean-François Lepy, DG de Soufflet Négoce, affirme que la société a également réalisé sa 2e meilleure campagne, à environ 1,7 Mt. Le flux a été porté en début de campagne par l’orge fourragère à destination de la Chine. Socomac (groupe Soufflet) annonce des exportations de blé tendre proches du million de tonnes, tandis que le maïs est à 350 000 t. La réorganisation des flux en interne permet des capacités de réception nettement augmentées.
U ne activité fluctuante et des inquiétudes Sica Atlantique et Soufflet constatent chacune une activité « en yo-yo » sur l’année, en raison des aléas du marché et du contexte international : 3e année de très bonnes récoltes au niveau mondial, prix bas et marchés parfois nerveux. Les agriculteurs français ont stocké et attendu. Le port constate ainsi une « reprise significative en fin de campagne ». Francis Grimaud, directeur d’EVA, constate que sur l’alimentation animale, « La Rochelle commence à prendre une place conséquente ». Avec 100 000 tonnes, le volume de tourteaux (soja, tournesol) à fin mai est quasiment le double de l’année précédente à la même période. Pour Jean-Michel Escarment, directeur commercial de Fertilore, la campagne engrais 2015-2016 se termine au même niveau que 2014. Les perspectives sont stables. Directeur général du Port Atlantique La Rochelle, Michel Puyrazat, estime début septembre que la très mauvaise récolte céréalière à l’été 2016, « aura sans nul doute des effets très significatifs sur les trafics 2016 et 2017 ».
23 CREUSE Une Cité internationale pour la tapisserie, trait d’union entre hier et demain A Aubusson, la Creuse se dote d’un équipement touristique et culturel de premier plan, avec le nouveau site de la Cité internationale de la tapisserie, lancé le 10 juillet, qui représente une profonde réhabilitation de l’ancienne École Nationale d’Art Décoratif (ENAD). Inscrite au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco, la tapisserie d’Aubusson entre ainsi de plain-pied dans le XXIe siècle. Pour Emma-
33 GIRONDE La métropole prépare l’effet LGV Le 16 septembre, un débat et des ateliers autour de Viginie Calmels, Vice-Présidente de la Métropole de Bordeaux en charge de l’Economie, concernait l’arrivée de la ligne ferroviaire à grande vitesse « L’Océane » prévue pour juillet 2017 dans la cité girondine, en présence du Président de la SNCF Guillaume Pépy. L’exemple de Lyon dans les années 1980 a été évoqué. 100 000 emplois pourraient être créés d’ici 2030. En 2015, la métropole aurait profité de 4 500 emplois apportés par l’effet LGV. La gare Saint-Jean connaît une profonde modernisation. Autour d’elle, le vaste quartier d’affaires Euratlantique proposera à terme 2,2 millions de m², hors espaces résidentiels. 25 % des emplois déjà créés ne sont pas issus de la métropole bordelaise et l’objectif est de parvenir à 50 %. Des implantations de grandes entreprises sont attendues, mais pour l’heure, la discrétion est de mise.
Un « World Trade Center » accueillera des activités liées à l’international. Les emplacements de la Cité Numérique de Bègles sont vendus à 80 %. La métropole de Bordeaux s’est profondément transformée depuis 20 ans et dispose d’une image dynamique. Cependant, son économie dépend actuellement à 70 % de centres de décision extérieurs et le réseau routier est insuffisant. Des groupes de travail et outils se mettent en place afin que l’arrivée de la LGV assure réellement un décollage économique.
Les Arts et Métiers et l’Institut de Recherche Technologique Saint-Exupéry (Investissements d’Avenir) se dotent d’un bâtiment de 8 400 m² à Talence pour l’étude des matériaux composites à matrice céramique dans l’aéronautique Saint-Aubin-de-Blaye : Lancement du cluster E-Clide consacré à la maintenance nucléaire Partenariat entre les Universités de Bordeaux et Cincinatti en vue d’une formation commune en maintenance aéronautique CEA Tech (Commissariat à l’Energie Atomique) installe à Pessac un laboratoire commun avec la société I2S consacré à l’imagerie Terahertz, ainsi que 3 plates-formes d’applications technologiques
79 deux-sèvres Apesa, une aide psychologique pour les patrons Les patrons de TPE et PME peuvent présenter d’importants problèmes psychologiques, notamment lorsqu’ils sont confrontés à des difficultés financières ou au sentiment d’échec. Les conséquences peuvent être : difficultés familiales, dépression, voire suicide. Face à cette souffrance, le dispositif Apesa (aide psychologique aux entrepreneurs en souffrance aiguë), créé à Saintes, se déploie en Deux-Sèvres et dans d’autres départements. Il est ainsi présent à La Roche-sur-Yon et Angoulême. Le personnel des tribunaux de commerce, chargé d’effectuer le travail de détection, est préalablement formé. En présence d’un cas inquiétant, les professionnels alertent une plateforme et demandent au chef d’entreprise s’il accepte d’être aidé. Dans les 12 heures aura lieu un entretien avec une psychologue. Puis, 5 séances gratuites auprès de praticiens volontaires seront proposées.
Salon national de l’économie sociale et solidaire les 13 et 14 octobre à Niort Le site Mathé au Vanneau-Irleau laissera place à des activités et hébergements touristiques en lien avec la nature Marketing touristique : Lancement de la Gâtine Box de l’association Gâtin’émois, qui propose des activités variées échangeables contre une monnaie virtuelle
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17 86 vienne Une première promotion d’ingénieurs mécatronique à l’Ecole d’ingénieurs du Cnam
ture au printemps 2019. Il comprendra un auditorium de 100 places, un hall d’expositions temporaires et 6 espaces « chrono-thématiques et scénographiques » correspondant aux diverses périodes. L’Historial se veut vivant, numérique et interactif, loin des collections figées. Il constituera un nouveau pôle d’attractivité touristique pour la Vienne. Il mettra l’accent sur les animations culturelles et la pédagogie autour de la riche
de la richesse totale, un taux élevé. L’industrie manufacturière apparaît « légèrement sous-représentée », notamment l’agro-alimentaire, la chimie ou la métallurgie. De même, le transport et le commerce de gros sont peu présents. Le secteur productif génère 43 % de la richesse dégagée, soit 7 points de moins que la moyenne des départements comparables. En 2012, le revenu médian de la Vienne était de 19 206 E, soit un peu plus que dans les départements comparables.
Le Grand Poitiers vise le label Technopole Le Crédit Agricole Touraine-Poitou lance les Cafés de la Création le 1er jeudi de chaque Mois à La Tomate Blanche (Poitiers) Le Département lance des actions en faveur des circuits courts
87 haute-vienne La 1re promo d’ingénieurs Cnam mécatronique, entourés de leurs maîtres d’apprentissage, d’enseignants, du jury de mémoire et de Françoise Le Vézu, directrice du Cnam Poitou-Charentes.
L’EICnam, école d’ingénieurs du Cnam a fêté le 22 septembre la fin d’études de la première promotion d’apprentis ingénieurs, spécialité mécatronique, aux côtés de l’entreprise partenaire Fenwick-Linde, présente à Cenon-SurVienne. Cette formation, dispensée à Poitiers et Angoulême est organisée en convention avec l’Université de Poitiers et en partenariat avec le CFA Enseignement Supérieur et Recherche Poitou-Charentes. Elle dure 3 ans en apprentissage. La mécatronique combine mécanique, électronique, automatisme et informatique en temps réel. Elle optimise le fonctionnement des machines et leur permet d’interagir avec leur environnement. Elle s’inscrit dans le cadre du Plan Robotique élaboré par le Gouvernement dans le cadre de la Nouvelle France Industrielle. De nombreuses compétences en mécatronique sont recherchées dans l’axe Châtellerault-Angoulême, important bassin industriel. Le développement du e-commerce nécessite des systèmes mécatroniques complexes, capables de manutentionner à la demande des colis petits et nombreux.
L’Historial du Poitou sera géré par le Futuroscope Le Président du Conseil départemental de la Vienne Bruno Belin a révélé le 9 juillet les principales caractéristiques du projet d’Historial du Poitou qu’il porte. Cette vitrine prendra place aux abords du château de Monts-sur-Guesnes au nord du département. On sait notamment qu’elle sera exploitée par le Futuroscope, qui reversera un loyer de 160 000 E par an à la société d’investissement. Le projet nécessite 10,89 ME de financement, dont 2,7 ME sont apportés par le Département, 3,7 ME par diverses aides publiques, 4 ME par des investisseurs dont la SEM patrimoniale de la Vienne et la Caisse des Dépôts et Consignations et 0,5 ME par l’association des Amis de l’Historial. L’équilibre financier suppose 70 000 visiteurs par an. Le bâtiment de 3 105 m² sur 2 niveaux, dont un enterré, sera construit en 2018 pour une ouver-
histoire du Poitou : site paléolithique du Roc aux Sorciers, batailles médiévales, figure d’Aliénor d’Aquitaine…
La Vienne, portée par l’économie publique et la consommation des ménages locaux Une récente publication de l’INSEE en partenariat avec le département de la Vienne dresse un portrait économique du territoire. Le département compte 431 000 habitants et connaît une croissance démographique modérée (+0,4 % par an depuis 2008), un peu plus faible qu’au niveau national. Celle-ci profite surtout à l’aire urbaine de Poitiers, en particulier aux communes éloignées de la ville-centre. En raison du dynamisme de l’Université, la population est plutôt jeune. L’économie de la Vienne est portée par les activités présentielles, c’est-à-dire celles tournées vers les ménages locaux et les touristes, à la différence des activités productives, tournées vers les entreprises et vers les ménages situés principalement hors de la zone. Ces activités présentielles sont « soutenues par un domaine public historiquement très présent ». Ainsi, en 2012, elles concentrent 70 % de l’emploi du département et 57 % de la richesse dégagée, davantage que dans des départements similaires. Le domaine public représente plus d’un tiers de la richesse dégagée par la sphère présentielle, au lieu d’un quart dans les départements comparables. Cela tient au poids historique de Poitiers, ancienne capitale régionale. Dans son bassin de vie, 3 emplois sur 4 sont présentiels. Les arts, spectacles et activités récréatives, tirés par le Futuroscope, apparaissent comme des activités plus développées dans la Vienne qu’ailleurs, de même que la santé, l’hébergement médico-social et social et l’action sociale sans hébergement. Il en va également de l’administration publique, de l’enseignement, des services, ainsi que des activités spécialisées scientifiques et techniques. Le tourisme génère 2,6 %
La Région accompagne la recherche appliquée La commission permanente de la Région Nouvelle-Aquitaine réunie le 11 juillet a voté l’accompagnement de 2 projets collaboratifs impliquant l’Université de Limoges. Univeer est réalisé avec l’entreprise Ecogelec de Saint-Rémy (Corrèze) et vise à développer des réseaux électriques intelligents et un onduleur multi-éner-
85 vendée Vents favorables pour le parc éolien Yeu-Noirmoutier Le projet de parc éolien marin en Vendée attribué en mai 2014 à la société Eoliennes en Mer Iles d’Yeu et de Noirmoutier (Emyn), un consortium regroupant Engie, l’électricien portugais EDP Renewables et Neoen marine. Depuis juin, le maître d’ouvrage a choisi de poursuivre le projet et est désormais engagé. Ces deux années ont été consacrées à des études environnementales et techniques : géophysique, géotechnique, vents, courants et houle… Les choix technologiques effectués dans le cadre de l’appel d’offres et la configuration du parc ont ainsi pu être confirmés. Le projet a cependant été modifié pour préserver les activités préexistantes, notamment la pêche professionnelle. Et Emyn promet de « poursuivre et intensifier la concertation locale ». Le dépôt des demandes d’autorisation, avec étude d’impact environnemental, est prévu d’ici juin 2017. Il sera suivi d’une enquête publique. La construction est toujours prévue à partir de 2019 pour une entrée en service échelonnée
gies communicant. 2 démonstrateurs seront réalisés, l’un pour les véhicules électriques et la production d’électricité renouvelable, l’autre orienté sur le bâtiment intelligent et communicant. L’aide régionale atteinte 116 340 E. Le projet HolloGyr obtient quant à lui 186 844 E. Labellisé par le pôle de compétitivité Route des lasers - Elopsys, il est porté par l’entreprise limougeaude Glaphotonics, avec Thales Avionics, présente à Châtellerault et le centre de transfert Alphanov de Talence, dédié à l’optique et au laser. Il s’agit de développer une version intégrée d’un gyroscope à partir d’une architecture de fibre optique creuse.
Alain Célérier, nouveau Président de l’Université de Limoges, veut renforcer la visibilité de l’établissement A Limoges, le CNISAM (Centre National de l’Innovation, Santé, Autonomie et Métiers) porté par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat régionale, voit renouvelée sa labellisation Pôle d’Innovation pour l’artisanat. Il est le seul en Nouvelle-Aquitaine. Ester Technopole signe une convention de partenariat avec l’Association des Clusters et Technopoles de Russie pour favoriser les échanges en matière d’innovation et de développement industriel
Sources : Communiqués de presse, Actuflux, Charente Libre, Sud Ouest, Nouvelle République, Courrier de l’Ouest, Centre-Presse, Le Populaire, Ouest-France, France 3, Le Figaro
entre 2012 et 2023. Le projet de parc éolien en mer Yeu-Noirmoutier comptera 62 éoliennes de 8 MW, sur 83 km2 pour une puissance de 496 MW et 1 900 GWh prévus par an, soit la consommation annuelle de 790 000 personnes. L’exploitation et la maintenance doit créer 125 emplois et Emyn assure travailler « pour que le projet génère le plus possible de retombées locales pour les territoires » et accompagner les entreprises locales dans la réponse à ses appels d’offres. L’incertitude concerne le futur repreneur des activités offshore d’Areva, logées dans une coentreprise Adwen. Cependant, le développement de l’éolienne 8 MW semble s’être poursuivi sans retard. Selon Vendée Expansion, la saison estivale est jugée stable ou supérieure à 2015 par 67 % des professionnels, malgré un démarrage tardif et une clientèle principalement de proximité. Le Puy du Fou signe un record avec 2,2 M visiteurs (+ 6,5%) Bouygues Energies & Services installe à La Roche-sur-Yon un lampadaire expérimental faisant office de borne de recharge pour véhicules électriques Les cabinets d’expertise-comptable Accior et Steco (Fontenay-le-Comte et les Herbiers) organisent « Les jeudis je lance ma boîte », des séances de coaching gratuites pour les entrepreneurs vendéens
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DOSSIER Manager L’innovation en entreprise
État des lieux et tendances Les brevets comme outil de compétitivité
L’innovation « nouvelle génération » : ouverte, agile, centrée-usager
Les aides à l’innovation Les incubateurs en région
Dans une économie mondialisée, hyperconcurrentielle et algorithmée, l’innovation est plus que jamais indispensable à la croissance, voire à la survie, des entreprises. Face à ce défi, de nouveaux acteurs apparaissent, des écosystèmes s’organisent, de nouvelles idées et de nouveaux paradigmes surgissent… sans compter les nombreuses aides qui sont proposées pour accompagner les entrepreneurs. Pour entreprenons.fr, un site d’information et d’échanges pour les créateurs et les jeunes entreprises : « aujourd’hui, le champ du possible n’a jamais été aussi ouvert pour tous les créateurs de start-up et dirigeants de TPE/PME ». Quant à Paul-François Fournier, directeur de l’innovation de BPIfrance, il rappelle que : « les entreprises ayant innové sur les 3 dernières années ont connu une croissance de 10% en moyenne de leur chiffre d’affaires contre une baisse de 3% pour celles qui n’ont pas innové. »
LES BREVETS COMME OUTIL DE COMPÉTITIVITÉ
ÉTAT DES LIEUX ET TENDANCES
Aujourd’hui, l’innovation et sa concrétisation en propriété intellectuelle et industrielle constituent une arme majeure dans la compétition économique. D’où la multiplication des dispositifs fiscaux favorables à la recherche comme le Crédit d’Impôt Recherche en France (6 milliards d’E en 2014) ou l’exonération des revenus des brevets aux Pays-Bas.
La propriété intellectuelle et industrielle, le brevet en particulier, possède deux vertus : défensive pour se différencier des concurrents et les dissuader de copier une technologie protégée, offensive pour contraindre les contrefacteurs à bloquer leurs activités ou à payer des licences d’utilisation.
LES 5 CATÉGORIES D’INNOVATIONS • L’innovation ex nihilo apporte une nouveauté absolue. Selon le besoin plus ou moins latent auquel elle répond, la réaction du marché pourra être rapide ou modeste. • L’innovation radicale, technique ou commerciale, crée une rupture par rapport à l’existant en s’affranchissant des stéréotypes habituels. Objectif : créer un nouveau marché.
UNE MAJORITÉ DE FINANCEMENTS PRIVÉS En France, depuis le début des années 2000, les investissements en R&D n’ont progressé que de 0,2 point de PIB pour atteindre 2,3% actuellement, dont les deux tiers grâce aux financements privés qui ont pallié la baisse de participation de l’Etat (0,79% du PIB en 2013 contre 0,81% en 2000).
• L’innovation incrémentale consiste à améliorer de manière sensible un produit ou un service existant. La réussite se fera dans le différentiel performance/qualité/prix entre l’existant et la novation. Objectif : rester dans la course. • L’innovation disruptive vise à rendre un produit existant plus performant et surtout plus facilement accessible par le plus grand nombre. Elle émane souvent de nouveaux entrants. Objectif : s’adapter à l’environnement. • L’innovation adjacente conduit à une utilisation nouvelle d’un produit existant sur un nouveau marché. Objectif : prolonger le marché actuel.
LES 6 DOMAINES DE L’INNOVATION On distingue habituellement six grands domaines d’innovation dont certains se combinent entre eux 1) L’innovation de produit, de service ou d’usage concerne l’amélioration d’un concept existant ou l’introduction d’une innovation plus radicale. 2) L’innovation de procédé ou d’organisation change la manière dont l’entreprise organise son travail et sa chaine logistique. 3) L’innovation Marketing & Commerciale modifie la présentation, la distribution, la tarification, la promotion de l’offre. 4) L’innovation sociale apporte de nouvelles réponses à des besoins sociaux peu ou mal satisfaits dans les conditions actuelles des politiques sociales. 5) L’innovation technologique, scientifique & industrielle, la plus connue, fait l’objet de forts investissements en R&D en combinant plusieurs technologies nouvelles. 6) L’innovation de modèle d’affaires réorganise la structure des revenus et des coûts.
Paradoxalement, selon l’OCDE, dans le même temps, le nombre de chercheurs progressait de plus de 50% en France : 366.299 en 2014 contre 211.365 en 2000.
Ces 6 domaines ont un point commun : ils sont tous étroitement liés à la transformation digitale. Aujourd’hui, « Le numérique est un facteur de disruption dans tous les domaines », rappelle P.F. Fournier de BPIfrance. « Pour autant l’innovation ne se limite pas non plus au seul digital ». Aujourd’hui, pour la
Banque Publique d’Investissements, créer sa flotte de food-triporteurs ou lancer un nouveau modèle de maison d’édition entre dans le champ de l’innovation, au même titre qu’évoluer dans la création de logiciels, la robotique ou les biotechnologies.
FOCUS SUR L’INNOVATION SOCIALE ENTREPRENEURIALE Aujourd’hui, de nombreux projets se créent dans le domaine de l’économie sociale & solidaire (ESS) à partir d’innovations qui concernent aussi bien les produits et les services que les modes d’organisation ou de distribution dans des domaines du 4e âge, de la petite enfance, du logement, de la santé, de la lutte contre la pauvreté… Les 3 catégories d’acteurs L’Avise, « Agence d’ingénierie et de services pour entreprendre autrement », distingue 3 types d’acteurs qui interviennent dans l’ESS :
Les entrepreneurs Le secteur associatif est historiquement le premier laboratoire d’innovations sociales
par sa connaissance des populations et des territoires. Mais depuis quelques années, une nouvelle génération d’entrepreneurs sociaux apporte aussi des solutions aux grands défis sociétaux. Les citoyens On parle d’innovations citoyennes portées par un ou plusieurs citoyens bénévoles s’engageant pour répondre, à leur échelle, aux défis sociaux de proximité. Les pouvoirs publics Il s’agit notamment des Conseils départementaux et régionaux qui réinterrogent la façon dont sont conçues et mises en œuvre leurs politiques publiques, en lançant des expérimentations avec un regard pluridisciplinaire : citoyens, urbanistes….
TOP 10 des entreprises françaises ayant déposé des demandes de brevets auprès de l’INPI ou des principaux Offices*, en 2014 Demandes dont publiées déposées à l’INPI PSA Peugeot Citroën 1.186 89,3% Alcatel-Lucent 1.043 0,10% Airbus Group 915 39,6% Safran 764 92,8% CEA 687 93,2% Valeo 679 69,5% CNRS 597 67,5% Renault 575 92% L’Oréal 526 78,9% Technicolor 509 4,5% * OMPI, OEB, DPMA (Allemagne), JPO (Japon), KIPO (Corée du Sud), SIPO (chine), USPTO (USA). Source : Les Echos
En 2015, le nombre de demandes de brevet auprès de l’Office européen des brevets (OEB) a atteint un nouveau record 160.000 demandes de brevet européen ont été enregistrées en 2015 auprès de l’OEB, soit +4,8% sur l’année. Un chiffre record qui prouve que « l’Europe continue d’être un pôle majeur et un marché technologique attractif pour les innovateurs du monde entier » selon Benoît Battistelli, le président de l’OEB. Cette progression est en grande partie imputable aux demandes de brevet provenant d’entreprises américaines (+16,4%) et chinoises (+22,2%).
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20 Les 8 pays ayant déposé le plus de demandes de brevet européen en 2015 : Etats-Unis : 42.692 Pays-Bas : 7.100 Allemagne : 24.820 Suisse : 7.088 Japon : 21.426 Corée : 6.411 France : 10.781 Chine : 5.721 Un autre indicateur comptabilise le nombre de dépôts de brevet par million d’habitants. Avec un ratio de 162, la France se situe au dixième rang derrière les Pays-Bas, la Suède, la Finlande ou le Danemark qui ont chacun un ratio entre 300 et 400 par million d’habitants. Les 5 principaux secteurs concernés par les innovations en 2015 Technologie médicale : 12.474 (+11%) Communication numérique : 10.762 (+3,2%) Technologie informatique : 10.549 (+7,8%) Energie, appareillage électrique : 10.198 (-1,8%) Transport : 7.802 (-1,6%) Techniques de mesure : 7.727 (+8%) L’Europe domine 8 des 10 secteurs technologiques les plus actifs Les entreprises européennes restent les premiers demandeurs de brevet dans 8 des 10 principaux secteurs technologiques. Pour exemple, en 2015, l’allemand Bayer a été N° 1 dans la chimie organique et le groupe néerlandais DSM a remporté la palme dans les biotechnologies. Le groupe Philips a été l’entreprise qui a déposé le plus de demandes de brevet européen dans trois domaines différents (machinerie électrique, appareils & énergie, techniques de mesures, technologies médicales) devançant les coréens Samsung et LG, le chinois Huawei et l’allemand Siemens. A l’inverse, les secteurs des technologies médicales et de l’informatique restent dominés par les sociétés américaines. Rappelons enfin que l’Europe exporte davantage de brevets qu’elle n’en importe.
OUVEAU : « LE BREVET N UNITAIRE EUROPÉEN » La hausse continue des demandes de brevet intervient au moment où l’Europe se prépare à une réforme majeure avec l’arrivée prévue au 1er semestre 2017 du Brevet unitaire européen. Souvent repoussé, celui-ci reste encore suspendu à la ratification allemande tandis que la victoire du Brexit risque de sortir la Grande-Bretagne du périmètre prévu à l’origine. Qu’est-ce que le brevet unitaire ? Alors que le traditionnel «brevet européen» est un faisceau de brevets nationaux (38 pays concernés) qui doivent être validés séparément par les offices nationaux avant de pouvoir produire leurs effets dans les États désignés, le « brevet unitaire européen » confèrera une protection uniforme dans les 26 Etats Membres de l’UE participants… et coûtera six fois moins cher pour le déposant. Concrètement, le titulaire du brevet pourra choisir parmi plusieurs combinaisons regroupant brevets européens classiques et brevet unitaire.
L’innovation “ Nouvelle Génération ” : ouverte, agile, centrée usager Beaucoup d’innovations contemporaines rompent, par leur cheminement, avec la vision classique de la R&D. Aujourd’hui, selon BPI France, le nouveau crédo serait plutôt :
Pour innover, fais preuve d’ouverture ! De fait, pour Henry Chesbrough, professeur et directeur du Center for Open Innovation à Berkeley, l’image traditionnelle de l’approche « en entonnoir qui fait le tri des idées venues de la R&D des entreprises pour n’en laisser que quelques-unes aller jusqu’au marché » est en perte de vitesse. Il faut aujourd’hui « trouer » l’entonnoir pour chercher ailleurs les idées et connaissances (technologies tierces) dont l’entreprise a besoin pour innover, tout en permettant à d’autres acteurs de créer de la valeur économique à partir de ses propres innovations. Soit un process d’innovation fondé sur la collaboration entre les parties prenantes via les brevets & licences, la filialisation, le co-investissement, l’essaimage : tout un écosystème compatible avec une économie de marché.
Pour innover, sois agile ! Aujourd’hui, l’objectif est de réduire les cycles de développement pour aboutir à des résultats tangibles sans apport massif de capital, ni business plan élaboré, ni recherche de la perfection. Bref, l’entreprise doit minimiser les risques. Cette méthode privilégie le déploiement continu de versions successives du produit ou service, accompagné d’une prise en compte continue des retours du marché. Celle-ci peut d’ailleurs conduire l’entreprise à tester de nouvelles hypothèses fondamentales sur ses produits, son marché, sa stratégie et ses moteurs de croissance. La BPI donne l’exemple de Critéo qui, en 2005 « était un service de recommandation de films, en 2006 un service de recommandation de produits en e-commerce et depuis 2008, une entreprise de ciblage publicitaire sur internet » qui a dépassé le milliard d’E de CA en 2015. Une telle démarche n’est pas compatible avec l’élaboration traditionnelle d’un cahier des charges ou d’un plan de développement sur plusieurs années.
Pour innover, pense « avec » et « pour » les usagers ! Eric von Hippel, chercheur au MIT (Massachusetts Institute of Technology) a démontré que, sur beaucoup de marchés comme les équipements sportifs, les appareils médicaux..., les innovations les plus importantes provenaient au départ d’utilisateurs « avancés » qui, ensuite, ont été reprises et industrialisées par des entreprises nouvelles ou installées. Ce processus s’amplifie aujourd’hui avec le numérique, l’internet et les Fab Labs qui brouillent la frontière qui séparait amateurs et professionnels. Avec cette théorie, le processus habituel de « descente » de l’innovation depuis la R&D jusqu’au marché est inversé au profit d’une « remontée » et co-conception initiée par les utilisateurs leaders. C’est un changement complet de paradigme.
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21 LES AIDES A L’INNOVATION
LES INCUBATEURS EN RÉGION
Biopôle de Poitiers ou le CEI (Centre d’entreprise et d’innovation) du Futuroscope.
Trouver un financement pour un projet innovant, c’est d’abord faire preuve de patience et de persévérance pour identifier et formaliser les aides disponibles. Beaucoup d’acteurs proposent des subventions, des prêts d’honneur, des avances remboursables qui présentent toutes des spécificités, des critères d’accessibilité et des modalités différentes.
Innover, c’est aussi inventer une nouvelle manière de travailler. Aujourd’hui, en France, se développe un véritable écosystème qui accompagne les entrepreneurs et qui favorise le collectif et l’émulation : espaces de coworking, couveuses d’entreprises, incubateurs, pépinières, essaimage… C’est notamment grâce à ce partage d’informations et d’expériences que les projets s’affinent et parviennent à lever des fonds auprès d’investisseurs.
Dans le cadre du dispositif d’incubation proposé par Etincel, le porteur de projet s’engage à créer son entreprise dans la région Poitou-Charentes.
L ES PRINCIPALES AIDES NATIONALES À L’INNOVATION • Le statut de « Jeune Entreprise innovante » permet des exonérations sociales & fiscales auprès de l’Urssaf. Seulement accessible aux PME de moins de 8 ans d’existence. • L’aide pour le développement de l’innovation délivrée par BPI France : avance récupérable ou prêt à taux zéro accessible aux entreprises de moins de 2.000 salariés. • La Bourse French Tech proposée par la BPI : subvention jusqu’à 31.500E destinée aux entrepreneurs individuels ou jeunes entreprises de moins d’1 an.
FOCUS SUR LES INCUBATEURS Structure d’appui et d’hébergement à la création d’entreprises innovantes, les incubateurs ont pour objectif de transformer un concept novateur en entreprise performante via un accompagnement multi fonctions : juridique, technique, financier, méthodologique, relationnel, commercial...
… EN POITOU-CHARENTES
• Le Crédit d’Impôt Recherche attribué par la Direction Générale de la Recherche & de l’Innovation (DGRI) : 30% des dépenses de R&D, ouvert à tout type d’entreprise.
• Etincel : Créé en 2000 à l’initiative des Universités de Poitiers et de La Rochelle, de l’école d’ingénieurs ENSMA et du CNRS, l’Incubateur régional Poitou-Charentes Etincel soutient les porteurs de projet ou les chefs d’entreprise dans leurs démarches d’innovation, de l’idée au lancement de l’activité. Et ce, quel que soit le secteur d’activité : technologie, industrie, commercial, services…
• Le Crédit d’Impôt Innovation : 20% des dépenses liées au projet innovant avec un plafond de dépenses de 40.000E pour les PME de moins de 250 salariés.
En outre, Etincel a développé avec différents partenaires des solutions d’accueil dans des dispositifs déjà existants comme les pépinières d’entreprises des collectivités territoriales, le
• Le prêt d’amorçage de BPI France : jusqu’à 500.000E pour les entreprise sde moins de 50 salariés de moins de 5 ans.
Chef d’entreprise ?
• Alter’Incub Poitou-Charentes : Créé en 2013 à Niort, à l’initiative de l’URSCOP, l’incubateur régional dédié à l’innovation sociale & solidaire accompagne les porteurs de projets dans la formalisation et la consolidation de leur projet d’entreprise socialement innovante. Alter’Incub s’intéresse aux projets qui conjuguent problématiques transversales, dimension coopérative et principe de cohésion sociale, dans des secteurs comme le tourisme, l’éco-industrie, l’environnement, l’économie numérique... • L’Incubateur de Charente-Maritime est un dispositif départemental qui permet à de jeunes diplômés de mûrir leur projet et de s’assurer de leur viabilité avant d’entreprendre la démarche de création. En coordination avec les autres dispositifs nationaux ou régionaux, il prépare l’itinéraire administratif, technique, logistique, relationnel, financier ou commercial du porteur de projet… jusqu’à ce que l’entreprise soit créée en Charente-Maritime. Initié par le Conseil Général, il est hébergé dans les locaux de l’école d’ingénieurs EIGSI.
… A BORDEAUX • Technowest • IRA,Incubateur Aquitaine • 33 Entrepreneur • L’Auberge numérique • Bordeaux Productic • La Banquiz
… EN LIMOUSIN • Ester Technopole : parc d’activités dédié aux entreprises innovantes et de haute technologie. • Aile : Incubateur Limousin Entreprises • Avrul : Agence de Valorisation de la Recherche
ES RÉSAUX THÉMATIQUES D « FRENCH TECH » Depuis le 25 juillet 2016, les agglomérations d’Angoulême, Poitiers, Niort et La Rochelle, ainsi que Limoges et la Vendée intègrent la « French Tech » (incubateur de start-ups en France), à travers trois des neuf réseaux thématiques (voir p. 4). Attribué par l’État, ce label permet d’identifier en régions les écosystèmes dynamiques en matière de startups numériques et donne accès à des financements de la BPI.
… EN VENDÉE • L’incubateur Machinarium : Créé début 2016 à La Roche-sur-Yon, Machinarium est un nouvel incubateur privé, dédié aux entreprises numériques.
Sources : Agence France Entrepreneur, BPI France, Trendemic.net
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Les Entreprises Qui bougent 16 charente Leroy Somer, un fleuron charentais, vendu au Japonais Nidec Présent notamment à Angoulême et au Gond-Pontouvre, Leroy Somer est le poids-lourd de l’industrie charentaise, fondé en 1919 à Angoulême par Marcellin Leroy. Le groupe produit des moteurs électriques et alternateurs industriels pour l’énergie, l’automobile, etc. Il équipe notamment les centrales nucléaires, la marine nationale ou encore Total. Après plus d’un an de rumeurs et intentions, la nouvelle de sa cession par le fonds de pension américain Emerson est tombée le 2 août. L’acquéreur est le groupe industriel japonais Nidec Corporation. La transaction se monte à 1,2 milliard de dollars, soit 1,07 milliard d’euros. Leroy Somer emploie environ 9 500 salariés, dont 3 000 en France et plus de 2 100 en Charente sur 5 sites. Il a réalisé 1,7 Md $ CA en 2015, en incluant le britannique Control Techniques, également cédé. Les réactions s’avèrent plutôt favorables. Nidec, qui possède des activités complémentaires, dans les moteurs et alternateurs, produit notamment des moteurs de disques durs. Il emploie plus de 100 000 salariés dans le monde et pèse plus de 10 Mds $ CA. Le groupe a déclaré que Leroy Somer représente « une marque forte, une fondation solide d’activité et une excellente base de clients, particulièrement en Europe et Amérique du Nord ». Nidec maintiendrait les sites et emplois et augmenterait l’effort de R&D pour atteindre 8 à 10 % du CA. La finalisation de la cession est envisagée au 3e trimestre. Leroy Somer avait investi 3 ME pour assembler les moteurs des voitures électriques Bolloré.
L’hoverboard de Newshoot a séduit Renault L’hoverboard, qu’est-ce que c’est ? On comprend mieux lorsque l’on traduit par skate électrique. Le modèle de la société Newshoot, baptisé Spinbaord, se compose d’un plateau pour poser les 2 pieds côte-à-côte face à la marche, de 2 roues… et de beaucoup de technologie. En effet, l’engin est commandé par la pression du corps, comme un gyropode, mais sans guidon. Et la société prévoit une version 3, plus légère et dotée d’une autonomie atteignant 40 km. L’hoverboard est construit à Champniers en recourant à des fournisseurs principalement locaux, tels que 5 MC et Arts Energy. L’objectif est désormais de passer à une production de masse, ce qui impliquer développer fortement l’outil industriel. Dans cette perspective, l’effectif de Newshoot pourrait atteindre 50 salariés fin 2017, contre une dizaine actuellement. Signe favorable, la jeune société a reçu du groupe Renault une première commande de 1 000 pièces, pour ses marques Alpine et Renault Sport.
Le café charentais à succès devient Litha Expresso Le café en dosettes préparé et commercialisé par la société Innovative d’Angoulême ne s’appellera plus So Good mais désormais Litha Expresso. Un choix en référence au solstice d’été, qui doit éviter les risques de confusion dans le monde et faciliter l’export pour le fabricant déjà présent aux Etats-Unis et au Liban. Le succès du produit lancé il y a un an tient à l’obligation de compatibilité imposée aux machines Nespresso, mais surtout à un réseau de distribution original : bureaux de tabac et dépositaires de presse, boulangeries, magasins Pulsat. Enfin, le positionnement adopté a été délibérément le créneau haut de gamme. Litha Expres-
so ne s’arrête pas là et fait évoluer sa gamme de 5 arômes. Par ailleurs, les liquides pour cigarette électronique So Good commercialisés depuis 2013, sont également devenus des références, sur un marché toutefois plus difficile. La société dirigée par Cédric Lacouture a réalisé environ 3ME CA en 2015.
BioMar nourrit les larves de poisson Biomar France à Nersac fait partie d’un groupe mondial spécialiste de l’alimentation pour l’aquaculture, possédé par une société danoise. Le site charentais (45 salariés), qui livre 40 000 t. d’aliments pour poissons par an est capable de produire 100 recettes différente. Il exporte 60 % de sa production. Il s’est lancé depuis ces dernières années dans la production d’aliments destinés aux larves de poissons. Une formule élaborée en partenariat avec la ferme marine de Douhet à La Brée-les-Bains (17). Cette production a nécessité 300 000 E d’investissements industriels et de nouveaux investissements sont prévus. Cette activité en croissance très rapide, génère aussi des marges importantes. La société, en crise au début des années 2000, affiche ainsi un bel appétit et de prometteuses perspectives. La directrice Cécile Soulé a d’ailleurs reçu un trophée « Les femmes de l’économie ».
charente 17 maritime Compositeworks, n°2 mondial du refit de mégayachts, s’installe à La Rochelle Le 1er septembre a été annoncée l’implantation à La Rochelle de Compositeworks, numéro 2 mondial du refit (entretien, transformation) de mégayachts, bateaux de plaisance de plus de 80 mètres. La société noue ainsi un partenariat avec Atlantic Refit Center, entreprise locale créée en 2006, dont la vocation est de développer le refit de grands yachts à La Rochelle. Celle-ci a d’ailleurs remporté en juin 2014 l’appel à projets du Port Atlantique pour le développement de cette activité et exploite deux formes de radoub de 107 et 176 mètres, qui permettent la mise en cale sèche de ces très grands navires, et qui font actuellement l’objet d’importants travaux de modernisation. Il est d’ailleurs envisagé de couvrir la grande forme. Compositeworks et Atlantic Refit Center annoncent « la mise en commun immédiate de moyens matériels, humains et de savoir-faire reconnus pour répondre avec la plus grande exigence aux attentes des armateurs ». Compositeworks (45 ME CA et 100 salariés en 2015), présente en Méditerranée, s’offre ainsi une présence de choix sur la façade Atlantique. Subissant l’attribution récente de la grande forme de radoub de La Ciotat (où se situe son siège) à un autre opérateur, elle entend assurer à La Rochelle les travaux sur les grands navires et les refits de plus de 10 ME. Ce partenariat doit aussi conduire à faire émerger une filière complète à La Rochelle. Mené en étroite collaboration avec le Port Atlantique et la Communauté d’Agglomération, le programme de développement du refit de mégayachts « permet d’envisager la création de plusieurs dizaines d’emplois dans les cinq prochaines années ». A La Ciotat, les 250 sous-traitants de Compositeworks ont ainsi profité de plus de 22 ME, à travers 250 emplois directs et 65 emplois induits. Par ailleurs, le refit nécessite la sédentarisation des équipages à terre plusieurs mois. Pour La Ciotat, cela représenterait 40 000 nuitées en 2014.
CEM-DIP rejoint le groupe G2C Développement La société CEM-DIP, dont le siège se situe à Aigrefeuille-d’Aunis produit des éléments bois, charpentes industrialisées, charpentes traditionnelles et panneaux ossature bois. Elle intègre le groupe G2C Développement un leader français sur ces marchés, dont la clientèle est principalement professionnelle. Ce dernier comprend déjà les sociétés Champeau (basée à Feytiat, 87), TMB (Ussel, 19) et Gau. L’acquisition de CEM-DIP, également présente à Lons (64) et Saint-Gor (40), permet à G2C de s’étendre dans le Sud-Ouest du pays. « Désormais, le groupe compte 13 usines en France, et couvre la quasi-totalité du territoire national », déclare le Directeur Général Bruno Faye, ajoutant qu’il conforte sa place d’acteur majeur de la charpente industrialisée bois et de la construction bois. Avec la cinquantaine de salariés de CEM-DIP, il approche 40 ME CA, avec 270 collaborateurs.
La Rochelle : Le constructeur d’aquariums Coutant cédé L’Usine Coutant, fabricant d’aquariums et viviers à La Rochelle est n° 1 européen de la construction de grands aquariums (JDP n° 123). On apprend fin septembre qu’elle est cédée par le groupe éponyme. Les industriels Marc Geiger et Bertrand Cointy, qui ont dirigé l’équipementier aéronautique Simair de Rochefort, acquièrent 80 % des parts et se consacreront au développement international. La famille Coutant conserve 20 % du capital et privilégiera l’exploitation d’établissements, tels que l’Aquarium de La Rochelle.
23 creuse Picoty ne manque pas d’énergies Relativement discret, le groupe Picoty n’en est pas moins un fleuron économique, et encore plus à l’échelle du département de la Creuse, où il conserve son siège à La Souterraine depuis sa création en 1932. Avec 1 000 salariés et 28 filiales, il pèse 1,7 Md E CA en 2015. Importateur et stockeur de produits pétroliers, distributeur pour Avia, il exploite 355 stations-service dans l’Ouest de la France. Négociant et distributeur de diverses énergies, il est présent sur le bois, le fioul et les lubrifiants moteurs. Après avoir obtenu un agrément en 2014, il a lancé une activité de fourniture de gaz sur le marché des professionnels, puis de gaz naturel liquéfié. Le président du directoire Michel Picoty se montre satisfait des premiers résultats. Le groupe a engagé d’importants investissements depuis 3 ans et cet effort sera amené à ralentir. Son réseau de stations autoroutières est passé de 10 à 23 et une soixantaine de bornes de recharges pour véhicules électriques ont été installées récemment. Le site de La Souterraine pourrait être restructuré dans l’avenir, notamment en créant de nouveaux bureaux. Picoty, se présente désormais comme un vendeur d’énergies, ayant vocation à proposer une offre globale. Pour cela, il envisage à haute voix de pénétrer le marché de l’électricité.
Pourquoi devrais-je déposer une marque ? Idées reçues et bonnes pratiques
La question de l’intérêt de déposer une marque revient souvent parmi les préoccupations des chefs d’entreprises. Le nom est souvent déjà la dénomination sociale de l’entreprise, éventuellement son nom de domaine, voire le patronyme du gérant et il semble donc déjà bien suffisamment protégé, d’autant qu’il est utilisé depuis des lustres par la société. Pourquoi donc, dans ces conditions, prendre la peine de le déposer ? Un petite mise au point s’impose tout d’abord sur la question des marques d’usage : elles n’existent pas en France ! Par conséquent, le fait d’utiliser un mot ou un ensemble de mots pour désigner les produits et les services d’une entreprise et ce, même pendant des années, ne permet nullement d’acquérir des droits sur le terme en question. Seul le dépôt d’une marque confère à son titulaire un monopole opposable et un droit sur le nom. Et qu’en est-il, nous objecte-t-on souvent, si le nom est aussi le nom de l’entreprise ? Il est certes défendable par le biais d’une action en concurrence déloyale. Mais, cette défense arrive souvent trop tard car elle suppose qu’un préjudice commercial ou d’image ait été causé. Rien de tel avec la marque qui permet d’intervenir très en amont du dossier, sans que la démonstration d’un préjudice ne soit nécessaire. Autre idée répandue : la marque mondiale ! Elle non plus n’existe pas et n’aurait en définitive que peu d’intérêt alors que l’entreprise n’est présente que sur des marchés ciblés. Il convient de dresser la carte des pays dans lesquels l’entreprise est présente, dans lesquels elle le sera prochainement ou encore dans lesquels ses concurrents sont actifs pour déterminer une stratégie territoriale réfléchie. Des dispositifs permettant de mutualiser les dépôts existent et sont financièrement intéressants alors qu’il coûtera toujours trop cher de chercher à vous protéger dans des pays où vous n’irez jamais ! Le recours à un professionnel permet d’éviter les erreurs et d’optimiser les investissements réalisés. Que le pays visé soit la France ou l’international, une constante demeure : la marque est-elle disponible ? Des recherches d’antériorités menées pour confirmer ou non le possible dépôt sont alors conseillées mais, qui dit recherche d’antériorités ne dit pas recherche Google, Yahoo et autres moteurs de recherche. Bien trop souvent, les futurs déposants se contentent de recherches menées sur ces sites grand public, par ailleurs très utiles, pour sauter le pas du dépôt. Rappelons ici qu’un droit opposable n’apparaît pas nécessairement sur ces moteurs de recherches et qu’une marque déposée mais inexploitée depuis deux ou trois ans sera parfaitement opposable et pourtant indétectable sur ces sites. Une recherche effectuée par un professionnel qui saura où et quoi chercher est donc toujours préférable. La marque déposée présente donc de nombreux avantages pour qui veut s’assurer d’un monopole fiable sur le signe qui le distingue de ses concurrents mais encore faut-il qu’elle soit maniée avec prudence et rigueur. Les dépôts en ligne facilitent certes les démarches mais l’on ne dépose pas une marque comme l’on achète une paire de chaussures et il convient de bien vérifier avant ce que l’on veut déposer après. Depuis quinze ans, nous conseillons des PME, ETI et start-up locales pour créer ensemble un stratégie adaptée à leurs budgets et à leurs développements. Le Conseil en propriété industrielle appartient à une profession réglementée, gage de son sérieux et de son implication. Etre ancré dans un territoire permet d’avoir une meilleure vision de ce qui se passe ici et de mieux appréhender ce qui se passe ailleurs. Au fil des numéros du JDP, nous aborderons des thèmes récurrents dans les demandes de nos interlocuteurs afin de vous sensibiliser, et peut être aussi de vous intéresser, aux bonnes pratiques à retenir. Suite au prochain numéro !
Cabinet SMISSAERT contact@smissaert.fr
22 Quai Louis Durand 17000 La Rochelle Tél : 05 46 34 55 85 Fax : 05 46 07 38 54
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17 ˆ de marque pour Des hotes Léa Nature, qui offre un avenir au site Delphi L’entreprise de produits biologiques d’alimentation et cosmétiques Léa Nature de Périgny, a reçu successivement les visites d’Alain Rousset, Président de la Région Nouvelle-Aquitaine, et d’Emmanuel Macron, alors Ministre de l’Economie. La société s’est portée acquéreur du site de l’équipementier Delphi à Périgny, qui a cessé son activité fin juin. Cela lui permettra de gérer une croissance exceptionnelle de l’ordre de 28 % au 1er semestre, avec 210 ME de CA consolidé prévu en 2016, hors filiale Ekibio, contre 171 ME en 2015, ce qui se traduit par un manque de personnel, de surfaces et de machines. Le groupe Léa Nature représente 1 180 salariés sur 9 sites en France, dont 950 pour la société rochelaise. Pour les années à venir, 60 à 80 créations d’emplois sont envisagées par an à l’échelle du groupe. Le protocole d’achat du site Delphi (20 000 m² de bâti) a été signé en vue d’une entrée potentielle fin octobre et d’un début d’activité en fin d’année. Léa Nature prévoit 3 activités : construction d’une unité de production cosmétique (5 à 6 ME d’investissement), 2 lignes de fabrication-conditionnement de produits alimentaires secs sans gluten ni lactose, une activité logistique et conditionnement de box promotionnelles et de compositions multi-produits. Les locaux pourraient aussi accueillir l’ADAPEI avec des travailleurs handicapés
arketing
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Passage à la boutique pour le Président de Région, guidé par le président-fondateur de Léa Nature, Charles Kloboukoff
33 gironde Emmanuel Macron, entouré du maire de La Rochelle Jean-François Fountaine (à gauche) et du directeur financier de Léa Nature Raphaël Allouch (à droite), aux côtés du député Olivier Falorni (à gauche, au 2nd rang) sous-traitants du groupe. Léa Nature a l’ambition de créer 100 emplois en 3 ans sur ce nouveau site. Pour ces projets, Léa Nature demande une aide fiscale temporaire des collectivités territoriales. Le groupe affiche de multiples projets d’investissements : 28,8 ME en 2016, 27,8 ME en 2017, 30 ME en 2018 et des montants prévus un peu moins élevés en 2019-2020. Par exemple, une nouvelle unité de production sans gluten sans lactose est prévue à Damazan, en Lot-et-Garonne. Léa Nature participe aussi à hauteur de 24 % à un projet de création d’une biscuiterie bio à Saint-Jean d’Angély. En forte croissance, le groupe familial Léa Nature reste soucieux de son indépendance et d’une gestion prudente. Ses fonds propres ont toujours été supérieurs à la dette globale, ce qui évite de recourir à d’importantes ouvertures du capital. Il se tourne désormais vers le secteur des produits traiteur bio, qui affiche de fortes perspectives. Venu le 30 juin, Alain Rousset s’est dit « bluffé » par « une entreprise qui se développe, qui a une éthique de la consommation et un potentiel d’innovation ». Selon lui, elle a compris que « l’agriculture bio ne doit pas rester dans le simple artisanat, elle doit s’industrialiser ». Le 18 août, Emmanuel Macron, alors Ministre de l’Economie, a également visité l’entreprise pour le 1er déplacement de sa rentrée politique, peu avant de quitter le Gouvernement pour se consacrer à son propre mouvement. Il a salué une entreprise « qui montre qu’il n’y a aucune fatalité », qui « vise la montée en gamme » et adopte une attitude exemplaire. M. Macron considère qu’il faut valoriser l’implication environnementale et dans la responsabilité sociale d’entreprise dans la notation financière.
Valorem, un leader des énergies renouvelables, boucle 74 ME de financement Valorem est un des principaux groupes producteurs d’énergies vertes indépendants, disposant d’un vaste portefeuille de parcs éoliens et solaires. La société basée à Bègles a installé plus de 1 000 MW en France en 20 ans et est présente en Europe, en Amérique latine et en Afrique. Elle maîtrise tout le processus d’implantation (conception, construction, maîtrise d’ouvrage, exploitation). Elle vient de boucler un financement stratégique de 74 ME, principalement grâce à l’arrivée du fonds britannique 3i Infrastructure, qui apporte 69 ME en prenant 28,5 % du capital et en consentant un prêt obligataire. Il remplace le fonds Capenergie 1 (Omnes). FCPI France Investissement Région 1 (BPIfrance), Grand Sud-Ouest Capital et Crédit Agricole Aquitaine Expansion accroissent leur présence et sont rejoints par l’investisseur toulousain IRDI. L’objectif de l’opération est d’atteindre une taille critique. Jean-Yves Grandidier et Pierre Girard, Président-Fondateur et Directeur Général, affichent en effet de grandes ambitions pour le groupe : « poursuivre son développement en France et à l’international en croissance interne comme en croissance externe, et (…) nous préparer à la vente d’énergie directement sur le marché avec un portefeuille d’actifs suffisamment large et diversifié». Valorem emploie180 personnes et réalise 40 ME CA.
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17 3 questions à Alexandre Roman
ment à travers des espaces digitaux, comme la récente application Maaf et moi.
Directeur commercial et marketing de Ridoret Distribution à La Rochelle (groupe Ridoret)
u’est-ce-que la plate-forme Q Menuiserie-Online que vous avez mis en place pour les professionnels de la menuiserie ?
tion. La RATP recevra un premier exemplaire en juillet, alors que la mise sur le marché est prévue début 2017.
La Maaf emploie près de 7 700 salariés, dont 2 700 à Chauray. Elle fait partie du groupe Covea (MAA, MMA, GMF) dont le CA augmente de 5,2 % en 2016 à 17,2 Mds E.
Heuliez Bus a réalisé 167,7 ME CA en 2015. Avec plus de 550 ventes, la société est numéro 1 des autobus hybrides en France. La société a construit au total 519 bus en 2015, dont 56 % sont des GX Hybride. Equipés de la technologie « Arrive & Go », ils autorisent des arrivées et des départs des arrêts en mode 100 % électrique. Chacun d’eux permet ainsi d’économiser 25 tonnes de CO² par an.
Body Nature, la cosmétique toujours plus verte
J’ai souhaité répondre à la problématique de l’assurance-crédit et du manque de trésorerie des artisans. C’est un outil de gestion pour les professionnels, accessible de n’importe quel support connecté, qui fonctionne selon le principe des intermédiaires de l’économie collaborative. Il peut être utilisé par toutes les entreprises qui commercent avec le particulier, un peintre, par exemple. La plate-forme encaisse le paiement et rétrocède à l’artisan ce qui correspond à ses travaux et à sa marge. Concrètement, l’artisan crée un compte pour son particulier et importe un scan du devis réalisé. Il choisit entre le paiement à la commande ou un acompte, qui doit couvrir le prix des menuiseries et la commission de fonctionnement de 3,5 %. Il peut aussi choisir des relances automatiques régulières par mail par rapport à son devis. Or, beaucoup d’artisans ne relancent jamais par manque de temps et perdent des chantiers. Ensuite, le client reçoit un e-mail à la charte graphique du professionnel, avec un lien pour le paiement via le site Menuiserie-Online. Il voit le devis, valide et arrive sur le système bancaire. Il peut payer directement, ou en trois fois sans frais, ce qui permet de se passer d’acompte. Par chèque, virement ou Paypal, il faut verser 100 %. Le professionnel est informé des paiements. Il peut alors commander la fabrication. Par la suite, il est prévu de gérer les commandes de menuiseries avec l’outil. Nous sommes aussi en train de négocier une solution de crédit en ligne.
En quoi cela répond-il au besoin de trésorerie du professionnel ? L’assurance-crédit est quasi indispensable dans le secteur du bâtiment, sinon le professionnel doit payer 100 % de ses fournitures à la commande. Avec ce système, il n’a pas besoin d’assurance. Il ne débourse pas d’argent. Avec la limitation de validité des chèques, il n’a pas à investir dans un terminal de paiement mobile. On offre aux petites entreprises des outils que certaines grosses structures n’ont pas.
Comment se porte le groupe Ridoret ? Le groupe a 80 ans d’existence. Il est fabricant de menuiseries PVC, alu, bois et mixtes bois-alu, ainsi que distributeur. Nous avons 5 usines de fabrication plus un atelier. Le groupe emploie 600 personnes et réalise 65 ME CA. Nous commercialisons aussi une menuiserie EnR révolutionnaire, qui récupère l’énergie solaire pour réchauffer l’air avant qu’il entre dans la maison. Cela permet une économie d’énergie de 15 %. Nous avons déjà réalisé 1ME CA avec ce produit, qui a nécessité 3 brevets.
La société Laboratoire Science & Nature (LSN) de Nueil-les-Aubiers conçoit et vend des produits de cosmétique et de bien-être, notamment sous la marque Body Nature, ainsi que des produits pour la maison, comme le nettoyant Le Propre. Un nom qui rappelle que la société a misé fortement sur une démarche écoresponsable. En effet, une partie de la production de matière première est réalisée en interne selon les principes de l’agriculture biologique et biodynamique. 80 % de l’énergie utilisée par le site est d’origine renouvelable. La société a porté à 35 ha la surface plantée en miscanthus ou herbe à éléphants, utilisé pour alimenter la chaudière biomasse. Le nouveau bâtiment de production éco-conçu dispose d’une toiture végétalisée et de panneaux solaires. L’entreprise vient de construire une station de phytoépuration de l’eau, pour 1,2 ME. Au total, elle économise 689 t. de CO² chaque année. Son prochain défi : l’autonomie énergétique.
Cigarette électronique : Les liquides Bioconcept labellisés Origine France Garantie Installée à Niort depuis 2010, la société Bioconcept conçoit et fabrique des liquides pour cigarettes électroniques. Hormis la nicotine, tous ses ingrédients sont produits et assemblés en France. Elle privilégie les composants d’origine végétale et sa glycérine est issue de l’agriculture biologique. Le 9 juin, dans le cadre des premières Rencontres régionales du Produire en France qui se tenaient au Futuroscope, Yves Jégo, président fondateur de l’association Pro-France a remis le label « Origine France Garantie » à l’entreprise BioConcept, en présence de Philippe Chartier, Président de la CCI de la Vienne. Le certificat attestant du label a également été remis aux entreprises Matfa (literie Duvivier) de la Vienne et Chiminove de Charente, pour ses détergents Vinckel professionnel. Certifié par audit, le label « Origine France garantie » certifie au consommateur que 50 % à 100% du prix de revient unitaire d’un produit est acquis en France et que ce dernier y prend ses caractéristiques essentielles, c’est-à-dire que toutes les étapes de transformation y sont effectuées.
Body Nature, qui emploie 160 salariés, commercialise principalement en vente à domicile, en s’appuyant sur 1 160 conseillères. La société a reçu en avril le « Coup de cœur de la Fédération de la Vente Directe ». Et elle s’équipe d’un mélangeur crème qui lui permettra d’obtenir de nouvelles textures.
Après l’hybride, Heuliez Bus mise sur l’autobus électrique
Bioconcept emploie 10 salariés. Elle propose 6 gammes de recharges, déclinées en plus de 120 saveurs. Avec « DIY », elle permet au client de composer lui-même son e-liquide, à partir de d’arômes et de bases mixtes ou neutres.
79 deux-sèvres Le créateur d’emballages Mauco acquiert le charentais Cartex et entend se diversifier Mauco est une société familiale située à Peujard, qui réalise des emballages pour le vin de toutes formes, étuis, coffrets, cartons, caisses en bois. Elle annonce le rachat de la société Cartex, basée à Fléac, en Charente, spécialiste de la transformation du carton ondulé et disposant d’outillages de pointe. Celle-ci emploie 17 salariés et réalise 2,5 ME CA. Mauco peut ainsi maîtriser la chaine de valeur amont, imprimer sur plaque et ainsi renforcer l’offre à ses clients. L’entreprise, qui comprend 6 agences, adopte la marque Mauco-Cartex. Elle entend aussi se développer sur de nouveaux marchés, tels que les spiritueux, l’artisanat et l’industrie. La société a par ailleurs investi 5 ME en 2016 dans une nouvelle machine d’impression et dans des solutions pour pouvoir fabriquer elle-même ses cartons et gagner en personnalisation. Mauco annonce 4 500 clients et 17 ME CA en 2015. Elle emploie 110 salariés. Sa dirigeante Sarah Escat-Lespoune a récemment remporté un Talent du Vin 2016 de La Tribune.
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Multiples chantiers pour la Maaf La mutuelle d’assurances Maaf a été récemment classée 2e marque préférée des Français dans le domaine des assurances et de la banque, selon Opinion Way. Elle a engagé pas moins de 65 ME d’investissements sur son siège de Chauray, aux portes de Niort, sur la période 2015-2020. Le nouvel bâtiment « Zéphyr » accueille 345 salariés sur 4 000 m². La rénovation-extension de l’immeuble emblématique « Dauphin » qui s’engage, offrira plus de confort et lui fera quitter les années 1970 pour le IIIe millénaire. La compagnie affiche à nouveau des indicateurs en progression en 2015 : +0,6 % de sociétaires et clients France (3,8 millions), +1,6 % de véhicules assurés, à 4,1 millions, + 2,2 % d’habitations assurées, +2,3 % de contrats en assurance-prévoyance, et surtout augmentation des contrats professionnels de 4,8 %. Le chiffre d’affaire global affiche une progression légère, pénalisé de manière conjoncturelle par la décision de fermer Nexx Assurances. Si Maaf SA est en croissance de 1,6 % à 2,450 Mds E, on note cependant un recul de Maaf Vie (-1,6 % à 960 ME) et Maaf Santé (-1,0 % à 489 ME). Le résultat net progresse de 3,4 % à 390 ME. En 2015 ont été lancés la nouvelle multirisque professionnels et le bonus à vie Pro, ainsi que l’offre santé collective. Pour l’avenir, la compagnie entend améliorer encore la relation clients, notam-
GX Elec, un autobus au service de la mobilité verte. A Rorthais (Mauléon), Heuliez Bus est un gros employeur des Deux-Sèvres, avec 455 salariés, hors intérimaires. Il appartient au groupe britannique CNH Industrial, propriétaire notamment d’Iveco. Le 17 juin, la Ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer Ségolène Royal a inauguré la nouvelle ligne d’assemblage de bus électriques et hybrides. Celle-ci profite d’un nouvel outillage spécifique au travail en toiture, qui permet d’assembler sur un seul poste tous les modèles, du standard 12 m à l’articulé 18 m, tout en améliorant les conditions de travail et de sécurité. La capacité de production est ainsi portée à 3 véhicules par équipe et par jour. Cette installation sera utilisée pour le nouvel autobus électrique GX Elec. Il repose sur une architecture connue des clients et une structure éprouvée en acier inoxydable. Le moteur électrique de 175 kW est adapté aux usages urbains et arrêts fréquents. Les batteries lithium-ion prennent place sous le pavillon et dans le compartiment arrière. Heuliez Bus annonce un partenariat avec la société française Fosee Power pour élaborer un système de stockage d’énergie qui doit permettre d’atteindre 200 km d’autonomie complète à pleine capacité. La charge s’effectue en 3 à 5 heures, avec possibilité d’appoint accéléré en cours d’exploita-
86 vienne La lingerie Indiscrète complète sa distribution avec le web L’entreprise CD&B et Cie de Chauvigny, qui exploite la marque Indiscrète, est un des rares fabricants de lingerie féminine haut de gamme 100 % française. Elle a été créée par d’anciens cadres d’Aubade en 2010, après une délocalisation. Pour la commercialisation, elle a choisi la vente à domicile, avec un réseau de plus de 100 conseillères, les « Demoiselles ». Les articles sont réalisés à la commande. Depuis quelques mois, Indiscrète s’est tournée vers la vente en ligne. Elle se situe en phase avec son objectif de 2 % du CA réalisé à travers ce canal. Cependant, les conseillères conservent un service plus personnalisé et l’exclusivité des nouvelles collections, très régulières. Et désormais, la société travaille sur une déclinaison du site en anglais. Cette entreprise du patrimoine vivant a eu les honneurs du magazine « Reportages » de TF1. Sa gamme s’adapte à toutes les tailles et surtout toutes les morphologies. Elle a même lancé une ligne adaptée pour les femmes ayant subi un cancer du sein, qui peuvent profiter d’un choix large et retrouver leur féminité. Elle réalise aussi des masques ventilés anti-UV pour la maladie des enfants de la lune.
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25 Indiscrète a réalisé un CA de 1,2 ME en 2014, en progression de 33 %. Alors que la main d’œuvre représente 50 % de son prix de vente, elle doit se construire un modèle économique pérenne, dans un marché souvent difficile. En appoint, elle a développé le travail à façon pour des petites séries, notamment pour Yves-Saint-Laurent et une marque de maillots de bains. Indiscrète emploie 24 salariés, dont une vingtaine de couturières.
grands donneurs d’ordres y reviennent et soustraitent de plus en plus. Outre les recrutements, la société a décidé de s’équiper de nouvelles machines particulièrement perfectionnées, telles que des plates-formes analytiques. Pour le directeur général Alain Renoux, l’objectif est de « renforcer notre expertise dans les domaines analytiques de pointe ».
Le Groupement des industries de l’environnement s’installe à Antran
Le laboratoire biopharmaceutique SGS Cephac recrute des techniciens et experts
Après Dalkia, la zone René-Monory d’Antran accueille le Groupement des industries de l’environnement (en abrégé, GIE), qui quitte Ingrandes et se dote d’un bâtiment de 2 100 m² sur 8 600 m² de terrain. Le groupement se compose de 2 sociétés. G2C développe une activité de chaudronnerie alu-inox, spécialisée notamment dans le ceintrage. SPF, Société Poitevine de Filtration, est concepteur-fabricant de machines spéciales pour la filtration des fluides, notamment des eaux résiduelles. Elle équipe l’industrie sucrière, des distilleries, des stations d’épuration ou encore des mines et carrières. Elle a réalisé 2,386 ME CA en 2015. Avec cet investissement d’1,66 ME, le Groupement compte faire progresser son activité et trouver de nouveaux marchés.
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Située à Saint-Benoît, l’entreprise SGS Cephac intervient dans la recherche en pharmacie et est un leader dans le domaine de la bionalyse. Elle a été rachetée par le groupe suisse SGS via sa filiale Life Science France il y a une dizaine d’années. Celui-ci compte 85 000 collaborateurs et 1 800 implantations et laboratoires. Il propose des prestations d’inspection, analyse, certification et vérification dans des secteurs variés, ainsi que des solutions pour les laboratoires pharmaceutiques et biopharmaceutiques, des études cliniques… SGS-Cephac est spécialisé dans la mise au point de méthodes analytiques et la quantification de médicaments issus de synthèse chimique ou de biotransformation. Depuis 5 ans, le laboratoire poursuit une stratégie de croissance destinée à s’adapter aux évolutions de la recherche pharmaceutique. Elle s’accompagne actuellement du recrutement de 30 techniciens et experts en CDI, dans les domaines de la chimie analytique (immunoanalyse, spectrométrie de masse) et de la biologie cellulaire. SGS Cephac (8,07 ME CA en 2014) connaît une activité en forte progression. Il avait en effet choisi de continuer à miser sur la petite molécule et le marché semble lui donner raison puisque les
Eurofins-Cerep renoue avec les bénéfices La société Eurofins-Cerep réalise des tests et analyses biologiques pour les grandes entreprises pharmaceutiques dans le monde entier, 80 % du CA étant réalisés à l’export. Elle est issue de la Cerep, fondée en 1989 par Thierry Jean et rachetée en 2013 par Eurofins, groupe de bioanalyse basé à Nantes, qui emploie 23 000 personnes dans le monde.
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Eurofins-Cerep, qui compte un effectif de 148 salariés, affiche en 2015 un CA de 22,51 ME, en augmentation de 21,7 %. Le résultat net s’affiche aussi positif à hauteur de 1,81 ME, à comparer à une perte de 490 000 E en 2014. Le cours du dollar a pu compter dans ce redressement. Le laboratoire de Celle-l’Evescault, collabore avec l’Université de Poitiers pour sa recherche.
87 haute-vienne 3D Ceram, fournisseur de solutions d’impression 3D céramique Créée en 2001, la société 3D Ceram fait presque figure de dinosaure dans le monde des start-up. Après s’être tournée vers l’impression 3D céramique depuis 2009, elle est parvenue à construire et commercialiser à partir de 2014 sa propre gamme d’imprimantes 3D industrielles (Ceramaker), qui peuvent être équipée de divers modules spécifiques. Cette activité s’ajoute à la réalisation de pièces sur mesure pour les clients. Ses solutions techniques et procédés permettent la réalisation rapide d’un objet céramique complexe. Elle dispose en effet d’une technologie unique, la stéréolithographie laser, qui permet de fabriquer des composants céramiques directement à partir d’un fichier CAO, sans rupture de la chaîne numérique. Son expertise s’étend aussi à la conception de consommables. Certaines de ces résines chargées en céramique sont compatibles avec la plupart des matériels du marché. L’entreprise de 17 salariés devrait réaliser 1,6 ME CA cette année. 3D Ceram travaille pour des grands noms du luxe ou de l’aéronautique : Dior, Channel, Dassault, Safran… Elle intervient
également dans le spatial, l’automobile, l’électronique… Dans le domaine médical, ses technologies sont utilisées pour des implants osseux. La société souhaite désormais renforcer sa présence à l’export. Elle a annoncé un partenariat avec la société francilienne OSE (Optimized System Engineering), également spécialisée dans la fabrication additive, qui lui permet de compléter son offre, de s’ouvrir de nouveaux marchés et de conforter sa position d’expert.
« Silver économie » : Un « coup de cœur » pour Life Design Sonore La Bourse Charles Foix est une distinction prestigieuse dans le domaine de la « silver économie ». Chaque année, un appel à projet national est lancé en faveur d’innovations favorisant la qualité de vie et l’autonomie des séniors. Implantée sur la technopole Ester de Limoges, la société Life Design Sonore est lauréate du « coup de cœur du jury » pour son bandeau sonore New’ee. Ce prix a été remis le 30 juin en présence de Pascale Boistard, Secrétaire d’Etat chargée des Personnes Âgées et de l’Autonomie. Le bandeau permet de diffuser le son d’une télévision ou d’une autre source audio à travers une tête de lit, sans fil ni enceinte. Doté d’une technologie innovante, il se met en vibration au moyen de mini-moteurs et diffuse le son de manière homogène et immersive. Il limite les nuisances sonores pour l’entourage tout en étant adapté aux personnes malentendantes. Très simple d’intégration, la technologie pourrait être utilisée dans des établissements tels que des EHPAD, voire des hôtels, y compris sur des fauteuils. L’activité de Life Design Sonore se déploie tout à la fois dans la création sonore et les techniques de diffusion du son. Elle travaille aussi sur la future gare Pont de Sèvres du Grand Paris Express.
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26 ET AUSSI... 16 EKK Eagle ABC Technology (ensembles électromécaniques bobinés à Gensac-la-P.) va créer un nouveau site à Segonzac (14 500 m²) et prévoit 100 recrutements d’ici 2020 et 28 ME d’investissements CITF (automatismes, robotique à Saint-Cybardeaux, JDP n° 123) s’agrandit et rachète l’entreprise Iris Systèmes (automatismes, armoires électriques) d’Angoulême. Elle affiche une croissance très rapide et atteint 2,3 ME CA avec 43 salariés. Les transports Stic (à Roullet) ont repris leur concurrent Gilbert & Fils et ouvert un dépôt à Nîmes
17 Loulay : Après ST Bois Concept (JDP n° 126), le groupe de panneaux décoratifs et contreplaqués Malvaux Industries reprend la menuiserie Barbeau (St Macaire, 49) et Amoris (Vertou, 44) spécialisé dans l’agencement d’hôtels L’entreprise rochelaise de recherche biotechnologique Valbiotis, spécialisée dans les compléments alimentaires destinés à prévenir le diabète de type 2, a bouclé une levée de fonds de 2,2 ME, débuté ses essais cliniques et ouvert un bureau à Clermont-Ferrand
Partenariat Alstom-SNCF pour la prochaine génération de TGV. Le site d’Aytré travaillera sur la conception des voitures L’opérateur portuaire Sica Atlantique réalise des travaux d’augmentation des capacités
19 Silent Space, dispositif de masquage sonore connecté et nomade du bureau d’études briviste Orfea Acoustique, lauréat du concours Frech IoT (internet des objets) du groupe La Poste. Il permet notamment de réduire le niveau sonore dans les open-spaces La société Axioma de Brive stimule les défenses naturelles des plantes et animaux au moyen d’autres plantes et champignons, utilisés comme biostimulants, ce qui permet de réduire l’utilisation de pesticides. Axioma lève 1ME et va implanter ses activités stratégiques à Bordeaux.
Stockage de l’énergie : Erma Électronique (La Teste-de-B., 18,9 ME CA 2014), a dévoilé en présence d’Alain Rousset ses générateurs d’électricité hybrides autonomes permettent de produire du courant d’origine renouvelable. AIA Ingénierie (bureau à Mérignac) lauréate d’un appel à projet Engie - Région - ADI Nvelle-Aquitaine pour une solution de stockage par air comprimé intégré aux bâtiments. Sous-traitance aéronautique : Lubat et Precitech (à Cestas) passent dans le giron d’ADB (siège à Louey, 65). JV Group (à Artigues, 20 ME CA), lève 4 ME de fonds privés par LBO L’e-commerçant bordelais Cdiscount recrute 250 personnes en 2016. Il mise sur le service et vise désormais les femmes et les jeunes.
Lejeune, fabricant de cuves inox à SaintMagne-de-Castillon, passe dans le giron du groupe tonnelier bourguignon François Frères
Hôtel Development (Hôtel du Parc et JulesVerne au Futuroscope, 80 salariés et 7ME CA) cédé à Hugues Baalouch Nouveau site à Payré pour le loueur de palettes LPR La Palette Rouge, en partenariat avec le prestataire breton Lahaye-Packaging (groupe Montmur). Une extension est en projet. La société Pickwheel va commercialiser un micro-utilitaire électrique pour des transports de charges sur courtes distances, qui se conduit avec les pieds Reprise de la manufacture de porcelaine Deshoulières-Apilco, présente à Chauvigny et au Dorat (87), par le groupe Janus Cession K&K, avec 127 des 176 salariés
79 4 ME d’investissements sur 2 ans et un nouveau bâtiment pour GR Industries (ex Groupe Roger), spécialiste de la presse et l’emboutissage pour l’automobile La MAIF a mis au point Nestor, agrégateur de comptes bancaires et d’outils de gestion du patrimoine
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Nouveau siège à Sauzé-Vaussais pour le distributeur de matériel agricole Gonnin-Duris (groupe Dubreuil) Eno (appareils émaillés) fête ses 100 ans
87 La société Pearl de Limoges a mis au point Biosorb, un procédé naturel pour dépolluer les eaux polluées de métaux lourds ou chargées en isotopes radioactifs 100 ME de nouveaux contrats pour Texelis, fabricants de ponts de transmission pour engins lourds à Limoges : futur métro parisien, métro de Mexico, armée canadienne Saint-Junien : Le commissionnaire de transport Primafirst construit 2 000 m² de nouveaux entrepôts
Sources : Communiqués de presse, Actuflux, Sud Ouest, Charente Libre, Nouvelle République, Courrier de l’Ouest, Le Populaire, Ouest-France, Journal des Entreprises, Les Echos,
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27 85 vendée Cougnaud renouvelle son identité et mise sur l’habitat et le service Leader français de la construction modulaire industrialisée, le groupe Cougnaud a présenté son « plan ambition 2022 » qui prévoit d’atteindre 300 ME CA dans six ans, contre 250 ME en 2015-2016, en progression de 3 %. Ce programme comprend pas moins de 40 ME d’investissements. En effet, l’entreprise vendéenne 100 % familiale a placé de longue date l’innovation au cœur de sa stratégie. Le client ou locataire des solutions modulaires se verra ainsi proposer encore davantage de performance énergétique et environnementale, d’équipements de confort, de services et d’optimisation des coûts. Ce plan s’accompagne dès à présent d’une nouvelle identité : Yves Cougnaud S.A devient simplement Cougnaud, décliné autour de 3 marques-métiers : Cougnaud Construction (138 ME CA), Cougnaud Services pour l’activité locative (106 ME CA), et Citeden Cougnaud pour l’habitat. La seconde se dotera de nouvelles agences territoriales dans le Nord et l’Est. Elle fournira bien plus que de la simple location, avec de nouveaux services complémentaires personnalisés. L’effort portera aussi sur le développement de la branche habitat collectif Citeden Cougnaud, créée en 2014. Citeden et Vendée Logement ESH ont présenté récemment le 1er bâtiment industrialisé labellisé BEPOS (énergie positive). Enfin, une diversification des activités répond à l’objectif de faire du groupe « un acteur global
de la construction, en agissant en amont avec des solutions de promotion, et en aval avec des services de gestion, pour toutes les entreprises et collectivités ». Une manière d’être présent sur toute la chaîne de valeur. L’extension du siège de La Roche-sur-Yon, avec 4 500 m² de nouveaux bureaux, est également en cours. Alors que 70 % de l’activité est désormais dédiée à la construction de bâtiments pérennes, l’entreprise a choisi de mêler dans ses constructions différents matériaux, notamment acier, béton, bois. Dans le domaine du bois, elle a d’ailleurs acquis le vendéen Guillet Production en 2015. Le groupe Cougnaud emploie 1 300 salariés dont 950 en Vendée. Il occupe 80 000 m² d’ateliers et livre 220 000 m² de bâtiments par an.
Unification du siège France de Schenker à Montaigu DB Schenker, filiale de la Deutsche Bahn, est n° 2 mondial et leader européen du transport et de la logistique, avec 1,3 Mds E CA, en croissance régulière de 4 à 5 % annuels. Elle compte 6 000 salariés et une centaine d’agences en propre en France. Sous cette marque commerciale se cache dans notre pays la société Schenker France, créée en 2015 par fusion de Schenker SA et de la branche transport routier Schenker-Joyau. Ainsi, la première quitte son siège parisien pour rejoindre celui de la seconde. Cela entraine le déplacement des services comptables, juridiques et informatiques et une centaine de recrutements. 320 salariés travaillent dans ce nouveau siège, sans compter ceux qui y sont rattachés.
A cette occasion, le site du siège historique de Joyau a été rénové et étendu, passant de 3 700 m² à 7 250 m² de bureaux, notamment par réaffectation. L’opération se monte à 8 ME. Si le fait que l’activité transport routier est la plus importante a pesé dans la décision, cette délocalisation administrative dans le sens Paris-province mérite d’être saluée et illustre l’attractivité de la Vendée.
Rabaud investit 2,5 ME L’entreprise familiale Rabaud de Sainte-Cécile produit des machines pour l’agriculture, le BTP (balayeuses, enfonce-pieux…) et surtout la filière forestière : outils de sciage, fendeuses de bûches... Sur ce dernier marché, elle est n° 1 européen et propose des matériels développant jusqu’à 80 tonnes de force. La société construit actuellement un nouveau bâtiment de 2 100 m² sur son site de production qui compte déjà 20 000 m² de constructions. Il servira à absorber la croissance attendue sur le segment porteur des gros matériels. 2 machines de découpe laser complètent cet investissement, qui atteint 2,5 ME. Rabaud compte aussi poursuivre ses efforts d’innovation et renforcer la part de l’export, actuellement de 16 %. La société emploie 200 salariés et réalise 30 ME CA. Elle livre environ 12 000 outils par an.
Le groupe mosellan FM Logistic installera en 2017 à L’Herbergement une plateforme logistique de 12 000 m² pour stocker des produits agroalimentaires secs, qui pourra être portée rapidement à 20 000 m² Le constructeur de voiturettes Bellier (Groupe Neuvessel) rachète le fabricant isérois de quadricycles électriques tout-terrain pour handicapés Mobile Dreams et rapatrie la production Venansault : France Poutres (5 ME CA) fête ses 40 ans et a développé une gamme de kits structurels bois Le groupe Dubreuil, basé à Belleville-sur-V. rachète le groupe Samson Service, leader dans la distribution de matériels agricoles et de BTP dans les Hautsde-France. Il devient le concessionnaire n° 1 des marques Case IH et JCB Agri en France. Orvia (siège à Montrevert), spécialiste de la sélection génétique de palmipèdes reprend Bréheret (Beaupréau-en-M., 49), qui emploie 145 salariés VMI, fournisseur pour la boulangerie à Montaigu (48 ME de CA), déménagera sur un site de 13 000 m² à Saint-Hilairede-L. fin 2017
En 2014, la machine Xylog 550 a signé le record du monde de production de bois bûche propre en 24 heures, avec 384 stères.
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L’Etoile des Gourmets est un service en ligne de repas gastronomiques livrés à domicile. • Snack and Co est le 1er concept de restauration en distribution automatique sur le marché français. Il propose des repas complets avec plats chauds 24h/7j., avec une carte de plus de 600 références. •
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2) LA PLATEFORME SMART FOOD Soutenue par de grands groupes comme Danone, Carrefour ou Elior, la nouvelle plateforme d’innovation Smart Food accompagne des startups spécialisées en « restauration & food tech ». En juin 2016, le mensuel LSA dévoilait la liste des premiers lauréats qui bénéficieront du programme d’incubation. Sélection : • Agripolis installe et exploite des fermes urbaines de production, avec une technique de colonnes de culture sans terre, sans aménagement, et de qualité bio. • Algama propose une alimentation utilisant le potentiel nutritif des microalgues. • Bloomizon aide à évaluer et à optimiser les apports quotidiens en vitamines. La start-up mesure le nutrinome de la personne et lui fabrique des vitamines sur-mesure pour combler 100% de ses besoins. • BookingNDining est un système de réservation en temps réel de tables de restaurants de qualité. Le consommateur visualise et réserve instantanément les places qui lui conviennent. • ClearKarma est une plateforme d’information alimentaire qui donne confiance aux consommateurs en traçant les contenus et les origines de ce qu’ils mangent, même au restaurant. • Digifood est une appli qui permet à ses utilisateurs de se restaurer dans des lieux comme les stades, les sites de concerts ou les parcs d’expositions sans avoir à se déplacer et à faire la queue. Chaque Smartphone devient un centre de commande de restauration rapide avec livraison in situ.
INFORMATIONS JdP JDP Sarl 19 avenue Philippsburg - 17410 St-Martin-de-Ré N°ISSN 1156-8801 - N° Dépôt légal : 367 RCS La Rochelle 397 764 358 Tél. 05 46 00 09 19 Fax. 05 46 00 09 55 e-mail : redaction@journaldesprofessionnels.fr
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position des produits alimentaires selon les critères du consommateur : végétarien, allergique, femme enceinte, puriste bio… • Food Market est le premier marché-cantine qui réunit tous les mois une vingtaine de restaurateurs pour offrir aux parisiens un rendez-vous de Street-Food populaire, à prix accessibles. • Les Cuistots Migrateurs proposent des plats
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AQUITAINE - POITOU-CHARENTES LIMOUSIN - VENDÉE : ÉDITION MASTER Directrice de Publication : Nathalie Vauchez Rédaction : Laurent Kaczmarek - Yves Guérin Jean-Sébastien Thomas Webmaster : Laurent Kaczmarek
3 ) LE TOUR DU MONDE DE L’INNOVATION AVEC « LA TRIBUNE »
Chaque semaine, le site de La Tribune propose de partir à la découverte des petites et grandes innovations qui annoncent l’avenir. Exemples : des panneaux solaires fonctionnant la nuit, le vélo autonome, des salons professionnels virtuels… letourdumondedelinnovation.latribune.fr
4 ) LES IDÉES ET TENDANCES REPÉRÉES SUR AFE Le site de l’Agence France Entrepreneur (ex APCE) cite régulièrement des entreprises qui se créent sur la base de nouveaux concepts, de nouvelles tendances via une revue de presse nationale.
Régie publicitaire : 19 av. Philippsburg - BP 43 - 17410 St-Martin-de-Ré Tél. 05 46 00 09 19 - 06 71 42 87 88 Fax 05 46 00 09 55 Mail : commercial@journaldesprofessionnels.fr Sortie JdP N°131 octobre 2016 Cet exemplaire ne peut être vendu que par abonnement.
Site : www.journaldesprofessionnels.fr
5 ) « BONJOUR IDEE » : LE MAGAZINE COLLABORATIF DES START-UPS Lancé en 2011, le site Bonjouridee.com est devenu le 1er magazine collaboratif dédié à la mise en avant des start-ups, avec plus de 100.000 visiteurs/mois. Chaque mois, une centaine de jeunes entreprises y présentent leur concept et des porteurs de projets y publient leurs idées. Bonjour idée donne ainsi à ces start-ups une visibilité auprès des acteurs de l’écosystème de l’innovation, des journalistes, des investisseurs ou encore des grands groupes susceptibles de les attirer via des appels à projets, des concours ou des partenariats.
TECHNIQUE
Charte graphique : 1, 2, 3 Simone Mise en page : RCE Aytré 05 46 44 74 41 Imprimerie : Roto Champagne - Tirage : 30.000 ex. Crédit photos : Fotolia - DR JdP et Journal des Professionnels sont des marques déposées. Les reproductions d’articles sont autorisées en partie ou en totalité, avec la mention JdP et l’indication éventuelle des sources.
Prochaine parution JdP : 5 décembre 2016 - Réservation de vos espaces publicitaires avant le 24 novembre 2016 - Tél. 05 46 00 09 19 - 06 71 42 87 88
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6 ) L’ONISEP PRESENTE LES SECTEURS QUI RECRUTENT Le recrutement des jeunes reste porté par deux phénomènes structurels : les départs à la retraite et la digitalisation des entreprises. Cette année, l’Onisep propose un focus sur 5 secteurs d’activité qui affichent de bonnes perspectives d’emplois : la fonction publique, l’industrie, le commerce, l’informatique & le numérique, la santé & les services à la personne. Onisep.fr
7 ) L’APEC ET SON « OBSERVATOIRE DE L’EMPLOI » Le site apec.fr permet d’accéder aux données de l’emploi des cadres et aux prévisions de recrutement selon des critères variés : secteurs, métiers…. L’édition 2016 de l’enquête annuelle sur le « sourcing cadres » précise comment les entreprises recrutent leurs cadres : le sourcing, la sélection des candidats, la comparaison des procédures de recrutement selon l’âge du cadre recruté…
8 ) L’ENQUETE BMO DE POLE EMPLOI L’enquête annuelle «Besoins en Main-d’Œuvre» constitue un élément essentiel de connaissance du marché du travail. Chaque année, Pôle emploi adresse un questionnaire à plus de 1,6 million d’établissements afin de connaître leurs besoins en recrutement par secteur d’activité et par bassin d’emploi. Ce qui permet d’apporter un éclairage précis sur les tendances du marché du travail et sur les métiers porteurs.
15 METIERS « TENDANCES » Fin 2015, le magazine Les Echos a publié une liste des « 20 métiers qui montent ». Sélection : 1. Scrum master : chef de projet en méthode agile qui veille à ce que son équipe soit autonome et productive. Ce n’est pas un chef mais plutôt un animateur et un facilitateur qui décompose la gestion d’un projet complexe en «sprints» ou en briques. 2. Trafic manager : Ses missions consistent à optimiser le trafic d’un site web via différents leviers : référencement payant ou naturel, e-mailing, affiliation, display… pour améliorer le référencement du site et, au final, accroître la visibilité de la marque… et de ses offres. 3. Roboticien : Les spécialistes prédisent que l’intelligence artificielle représentera 20 à 25% du marché de l’emploi en 2050. 4. Data scientist : Il navigue entre informatique et statistique dans l’univers du Big Data. C’est un expert capable de capter et d’analyser l’ensemble des données internes et externes à l’entreprise avec, en plus, une forte compétence métier.
5. Analyste KYC (know your customer) : Un nouveau métier dans les institutions financières pour lutter contre la fraude et autre blanchiment d’argent.
baisse des coûts via l’optimisation continue des process, la production en flux tendus, le zéro défaut… Son profil est également recherché dans le secteur de la logistique et de la supply chain.
6. Business relationship manager : Sa mission est d’améliorer le lien entre l’entreprise et ses clients. C’est un manager de l’amélioration continue chargé d’optimiser les procédures et d’apporter de nouveaux services pour répondre aux besoins émergents des clients.
14. Responsable QHSE : Il aide les entreprises, notamment industrielles, à respecter les normes d’hygiène, de sécurité, de qualité et d’environnement afin d’obtenir les utiles certifications ISO9001, ISO14001… et labels.
7. Développeur de logiciels & d’applications : «Il manque 100.000 développeurs en France», regrette Alexandre Collinet, DGA de Leboncoin. 8. Digital officer : Spécialiste de la transformation numérique, il adapte les process de l’entreprise aux nouvelles exigences du digital.
15. Responsable de la sécurité des systèmes informatiques : Sa mission consiste à protéger l’entreprise contre l’espionnage et les cyber-attaques. Au-delà de ses compétences techniques, une spécialité « secteur » est bienvenue : automobile, aéronautique, banque, santé.
Sources : Les Echos, Magazine LSA, Agence France Entrepreneurs
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9. Conducteur de travaux en rénovation énergétique : Il manage des offres globales qui exigent des compétences techniques élargies dans le domaine de l’énergie, de l’isolation ainsi que des compétences de coordination des différents corps de métier. 10. Fundraiser : Ses missions consistent à obtenir des dons, à nouer des partenariats, à trouver des nouveaux financements, à entretenir un réseau professionnel… pour compenser la baisse des dotations institutionnelles. 11. Ingénieur smart grid : Il veille à minimiser la consommation d’énergie des entreprises. Mi-informaticien, mi-énergéticien, il optimise la production, la distribution, le stockage et la consommation d’énergie via des solutions hybrides, des logiciels, des algorithmes… 12. Ingénieur en électronique embarquée et solutions connectées : Spécialiste en mécatronique, en systèmes & logiciels, en modélisation et en simulation numérique… il est chargé de concevoir les véhicules autonomes et hyperconnectés de demain ou les avions d’après-demain. 13. Lean manager : Il a pour mission la recherche permanente de la productivité et de la
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ENtrepreneurs à l’honneur Gwen Tendron et Joachim Bosc Dirigeants de KanopY à Magné (79) KANOPY MET L’ÉCOLOGIE AU CŒUR DE L’HABITATION Gwen Tendron (à gauche) et Joachim Bosc
Basée près de Niort, l’entreprise KanopY a récemment remporté le second prix du concours Futurobois dans la catégorie maison individuelle, avec sa maison en bois sur pilotis. Entretien avec les deux fondateurs de cette petite entreprise, Gwen Tendron et Joachim Bosc.
QUELQUES CHIFFRES Actuellement, l’entreprise emploie 8 personnes pour un chiffre d’affaires de 550 000 euros en 2015. Cette année, le CA devrait être en progression malgré la chute de l’activité isolation. En effet, en septembre, le chiffre d’affaires s’établissait déjà à 540 000 euros. Depuis sa création, l’entreprise a déjà réalisé une dizaine de maisons en bois. Son champ d’intervention se concentre sur une centaine de kilomètres autour de Niort.
que la laine de bois. Dans cette logique, nous n’importons pas non plus de bois exotiques. Nos chantiers sont réalisés uniquement à partir d’essences locales. Au final, notre politique est d’arriver à des maisons saines, peu gourmandes en énergie et facile à chauffer.
Comment avez-vous surmonté la crise que traverse aujourd’hui le secteur du bâtiment ?
KanopY, c’est un nom qui rappelle éco-construction. Pour ma part, à l’époque, la canopée de la forêt, non ? je travaillais dans un chantier de fabrication Oui, c’est le fondement même de notre entreprise puisque nous sommes constructeurs de maisons en bois, écologiques et bioclimatiques. Nous sommes également spécialisés dans les extensions, surélévations, charpentes, terrasses et rénovations, toujours en bois.
de voiliers à Niort. Je suis charpentier de formation et je m’intéressais beaucoup aux maisons en bois. Un jour, nous nous sommes retrouvés sur la construction d’une maison en ossature bois en Bourgogne. Le chantier s’est très bien passé et nous avons eu l’idée de développer notre propre structure.
« L’écologie est une conviction pour nous ».
L’entreprise affiche sept années Il y a un effet de mode pour ce type d’existence, comment a-t-elle vu le de construction. Mais ce n’est pas ce qui vous motive ? jour ? Malgré sa formation scientifique, Gwen a toujours été très sensible au mode de construction alternatif et fréquentait, avant que l’on se rencontre, les chantiers participatifs en
Non pas du tout. L’écologie est une conviction. D’ailleurs, nous ne travaillons qu’avec des matériaux écologiques et avec une préférence pour la ouate de cellulose ainsi
En réalité, KanopY a vu le jour pendant la crise. Nous ne connaissons donc pas les années fastes du bâtiment… Par contre, on a subi de plein fouet l’arrêt des subventions régionales concernant l’isolation. On est passés du jour au lendemain d’une dizaine de chantiers par mois à… zéro. Ça a été un coup dur, il a fallu réorganiser les équipes. Désormais, on va tenter de relancer ce secteur d’activité.
Les maisons bois sont-elles plus chères à la construction que les habitations traditionnelles ? Oui et non… Plus on monte en gamme plus la différence se réduit. Pour une maison aux normes RT 2012, une construction bois affiche un prix supérieur de 5 à 10 %. Sur une habitation passive, nous sommes à prix équivalent. Et pour une maison positive, nos tarifs sont moins élevés qu’une maison classique. L’explication est simple. Ça coûte cher de rendre une maison en béton performante notamment d’un point de vue de l’isolation. Nous, nous utilisons des matériaux qui sont isolants à la base.
Vous travaillez uniquement avec les particuliers. Comment se passe la commande, vous possédez votre bureau d’architectes ? Il y a plusieurs cas de figure. Soit le particulier vient nous voir avec les dessins déjà réalisés, soit il n’a rien si ce n’est l’envie de vivre dans une maison bois. Là, nous l’orientons vers des architectes avec lesquels nous avons l’habitude de travailler. Nous, nous sommes uniquement constructeurs, nous ne réalisons pas de dessins en interne.
La distinction que vous avez reçue est importante pour vous ? Oui, ce prix récompense notre travail et celui de notre équipe. D’ailleurs, nous comptons bien postuler à nouveau lorsque nous aurons une nouvelle construction remarquable.
Outre l’écologie qui occupe une place importante dans leur vie, Gwen Tendron et Joachim Bosc ont des passions assez éloignées dans leur vie extraprofessionnelle. Ainsi, le premier est attiré par le surf et le badminton. Le second, lui, se tourne volontiers vers les sports « nature » puisqu’il pratique l’escalade, la randonnée ou encore la course à pied. Il adore également la danse et plus particulièrement le lindy hop.
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