_RALH n°296

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de Ré est le seul territoire de France qui impose, pour avoir le droit d’y pénétrer quand on n’y habite pas à l’année, de s’acquitter d’une écotaxe. Ainsi tout usager de l’île contribue-t-il à sa protection environnementale, lors du passage du pont.

Elle a été déplafonnée en septembre 2009, par un amendement voté à l’assemblée nationale, afin de pouvoir maintenir le tarif du péage au même niveau, après la fin de l’amortissement financier de sa construction, fin décembre 2011.

Cette écotaxe est une manne pour l’île de Ré (55 %) et pour le Département (45 %). Une manne qui fut en son temps validée par le Conseil Constitutionnel.

Elle est affectée au financement des transports propres, de la préservation et de la gestion des espaces naturels protégés et, depuis peu, à celui de pistes cyclables « écologiques » En ces temps de disette pour les collectivités, l’écotaxe de l’île de Ré fait bien des envieux !

Nathalie Vauchez

Le site du Belvédère à nouveau accessible

La première phase des travaux de réaménagement et d’embellissement du site du Belvédère, menée par le Département, a débuté en décembre dernier. Les délais ayant été tenus, la réouverture de la voie d’accès (RD 21) à la sortie du Pont de l’île de Ré a été possible depuis vendredi 4 avril.

La bretelle d’accès au site du Belvédère, à la sortie de l’île de Ré, en bas à droite du pont, a été réouverte le 4 avril, elle est directe et ne passe plus sous le restaurant.

Le nouveau pôle d’échanges, encore en cours de finalisation pour la première phase des travaux, accueille depuis le 5 avril, les réseaux de transports collectifs, ainsi que les navettes RespiRé. Des cheminements piétons seront mis en place pour sécuriser le passage des usagers, jusqu’à la fin du chantier. La première phase s’achèvera en juin 2025. Ce projet ambitieux réparti sur plus de trois hectares, a pour objectif principal de créer un véritable pôle d’échanges (parking, aire de covoiturage, réseaux de transports collectifs, navettes Respi’Ré, etc.) central et ombragé, mettant également en valeur le paysage de bord

de mer tout proche. Les travaux, d’un montant total de 6 M € TTC entièrement financés grâce aux recettes du pont de Ré (redevance pour service rendu et non écotaxe - NDLR), s’achèveront en 2027 (trois phases). Un total de 645 places, permettant un meilleur confort des usagers et une plus grande qualité des installations, sera alors disponible. Soit environ cent places de moins qu’auparavant, mais des places qui n’étaient pas organisées et rarement toutes occupées, hormis lors de quelques jours de pointe estivale. Le site étant coincé entre le Grand port maritime, les falaises et le péage, il ne pouvait être agrandi.

Aménagement du parking principal et autour du restaurant

Cette requalification passe d’abord par la reprise de l’ensemble des espaces de stationnement, et notamment l’aménagement du parking de délestage situé en prolongement de celui du Belvédère.

Dans un premier temps, deux cents places enherbées seront disponibles, avant d’ouvrir l’ensemble du parking principal pour l’été, qui sera provisoire jusqu’à la fin août 2025.

Le projet comprend également la création d’un véritable pôle d’échanges pour les trois réseaux de transport collectif desservant le site (les bus Yelo, les cars régionaux et les navettes Respi’Ré), l’installation d’équipements dédiés (quais, abris-voyageurs...).

D’autres équipements seront également installés : sanitaire, local vélo sécurisé, ainsi que quatorze bornes pour véhicules électriques. Une zone de covoiturage est également prévue.

Afin de mettre en valeur le paysage de bord de mer, le tracé de la RD21 en sortie de l’île de Ré, passant initialement

sous le restaurant a été déplacé côté parking du Belvédère pour laisser place à une promenade dédiée aux piétons et cyclistes le long du littoral. Des bandes rugueuses permettent de faire descendre la vitesse (80 km/h sur le Pont).

L’accent sera également mis sur la qualité environnementale des matériaux utilisés (béton bas carbone), des zones de désimperméabilisation étendues (1000 m2 en plus), un traitement pluvial et des bassins de décantation assurant une filtration naturelle ainsi que sur la végétalisation du site et de la bande littorale, avec plus de trois cent cinquante arbres qui seront plantés, des essences labellisées France et adaptées à notre climat. Un éclairage solaire est prévu.

La connexion avec les deux pistes cyclables, au nord et au sud, sera assurée.

Deux autres phases de travaux

De septembre 2025 à juin 2026 seront réalisés le parking de la zone de délestage actuelle et la requalification de toute la bande littorale. De septembre 2026 à juin 2027, ce sera au tour du réaménagement du parking de la gare de péage, sur la droite en amont de l’entrée du Pont.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

Chapellerie Comme au Marché 6 rue du Docteur Kemmerer (ouvertd’avrilànovembre)

Chapellerie de Sully 4 rue de Citeaux (ouvertàl’année)

« Ramène ta Fraise » à Loix et La Flotte !

L’association « Collectif Fermes Urbaines », avec le soutien du Projet Alimentaire de territoire continue son programme « Ramène ta fraise : des chantiers pour apprendre et aider dans les fermes ».

Ce programme de demi-journées d’échange et d’entraide a déjà permis de mener 54 chantiers depuis 2021 dans 38 fermes du territoire La Rochelle, Aunis, Ré et de sensibiliser par l’action plus de 1 200 habitants.

Sur l’île de Ré « Ramène ta Fraise » a déjà pu découvrir et prêter mains fortes à l’asinerie de Régis Léau, Algorythme, Violette et Capucine, Les Rondes de Ré, les jardins de Mouillebarbe et le saunier « Kokomo ».

Deux nouveaux chantiers « Ramène ta fraise » se déroulera samedi 12 avril, de 9h30 à 13h, dans la ferme de plantes aromatiques à

Loix : Les aromatiques de Ré. Ce sera l’occasion d’installer des piquets, de désherber une parcelle d’hélichryses ou encore de récolter des plantes aromatiques ! Venez rencontrer Pascal et découvrir son métier passionnant ! Ça vous tente ? Le Collectif a besoin d’une dizaine de motivés avec quelques outils. Ce chantier n’est pas adapté aux enfants.

Puis samedi 19 avril de 9h à 13h, venez découvrir sur le site d’Aoré à La Flotte le monde fabuleux des algues ! Ce chantier « Ramène ta fraise » est organisé en partenariat avec l’association Blutopia. Il sera l’occasion de peindre des bassins, de construire des bacs potagers, de laver les algues, d’ensacher les algues ou encore de nettoyer le terrain ! Une quarantaine de paires de bras est espérée pour ce chantier.

Informations recueillies par NV

Inscription obligatoire : animation@collectiffermesurbaines.fr

Les samedis 12 et 19 avril, deux chantiers Ramène ta Fraise se dérouleront sur les sites Les aromatiques de Ré à Loix et Aoré à La Flotte.

Une pièce de théâtre pour mettre en valeur l’ATE

Mardi 1 er avril, les élèves de CM1 et CM2 de l’école élémentaire de Sainte-Marie présentaient leur pièce de théâtre intitulée « La véritable histoire des aventuriers de la côte sauvage ». Ce premier évènement du mois de l’environnement avait pour but de mettre en valeur leur ATE.

Qu’est-ce qu’une ATE ?

L’acronyme « ATE » signifie « Aire terrestre éducative ». Ce petit bout de terre mis à disposition de l’école par la mairie de Sainte-Marie depuis juin 2023, permet aux élèves de ces deux classes de partir à la découverte de leur environnement naturel dans le cadre de leur vie scolaire. Ils sont pour cela accompagnés par les écogardes de la Communauté de Communes. Au rythme d’un planning déroulé au fil des saisons, les élèves y ont réalisé un inventaire complet de la faune et de la flore présents sur l’aire, et ont également profité de rencontres et d’échanges avec

É VÈNEMEN T - L E B OIS- P LAGE EN R É

plusieurs acteurs de la nature, comme l’Office National des Forêts (ONF) ou la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO). Ce projet d’ATE est prévu pour trois ans.

Une pièce de théâtre conçue par les élèves Pour mettre en valeur leur ATE et surtout expliquer pourquoi elle est devenue importante pour eux, les élèves des deux classes et leurs institutrices Sylvie Florentin (également directrice de l’école élémentaire) et Sandrine Conan ont écrit et mis en scène une pièce de théâtre. Ce travail artistique, débuté au mois de novembre, a été réalisé avec l’aide de la comédienne Nadine Berland, de la Compagnie des Tardigrades.

En trois actes et plus de quarante minutes sur cette scène improvisée en plein nature, les élèves sont revenus sur l’émergence du projet d’ATE, avec un parallèle entre la douceur de vivre rétaise et la vie coupée de la nature des enfants résidant en banlieue parisienne.

Ils ont ensuite mis en scène la manière dont ils ont convaincu Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie, de participer à ce projet, puis ont présenté les différentes découvertes réalisées sur l’ATE au fil des mois. Les saynètes étaient ponctuées de chants interprétés par les élèves accompagnés par le groupe P & P, mais aussi d’intermèdes musicaux conçus par un spécialiste des structures sonores Baschet. Les élèves ont notamment interprété l’emblématique « Hymne de nos campagnes », du groupe Tryo, et une version revisitée du titre « La Quête », du rappeur Orelsan. Ils se sont également amusés à reproduire le bruit du vent ou le cri des oiseaux grâce à des matériaux de la vie quotidienne (carton, aluminium, …).

Une prestation ovationnée par les parents et élus présents, pour le plus grand plaisir de ces enfants très attachés à leur petit bout de territoire naturel !

Belle reconnaissance pour le Forum des Séniors

Alors ce Forum des Séniors dédié au bonheur ? « Une journée qui fait du bien ! » répond spontanément la 1 ère adjointe boitaise, Dominique Perlade.

Et du bien, cette journée en a probablement fait autant aux élus et agents communaux impliqués dans son organisation qu’à tous ceux ayant franchi la porte de la grande salle du Bois-Plage le jeudi 27 mars dernier. Pensée positive, joie de vivre et plaisir du partage dans un monde aux angles acérés, oui c’est vrai, ça fait un bien fou !

Tout commence par… La convivialité autour d’un café d’accueil et de viennoiseries avec le sourire des élus municipaux en prime. Un mot du maire Gérard Juin mais aussi du Président de la CdC Lionel Quillet, venu saluer l’initiative à l’égard d’une (large) partie de la population

insulaire. Vêtus de tenues confortables voire sportives, voilà nos séniors prêts à la découverte et nous croisons une Martinaise ayant fait le déplacement car trouvant la démarche et le thème fort sympathiques. Sous le signe de la simplicité et de la bonne humeur, la journée s’annonce bien…

Deux cents personnes sur la journée

« Beaucoup de monde aux différents ateliers », se réjouit Dominique Perlade, sincèrement touchée par les messages reçus a posteriori. Des participants ravis, saluant « une très bonne idée », ou un moment « salvateur et joyeux » mais aussi un « merci de penser à notre bonheur ». Objectif atteint.

« Nous avons eu un peu moins de monde qu’escompté à la pièce de théâtre l’aprèsmidi mais il faisait beau… », reconnaît la 1ère adjointe, évoquant également la conclusion avec le yoga du rire par un « c’est particulier mais ça fait du bien ».

Faire du bien… décidément l’expression reine de ce second Forum des Séniors boitais. Objectif atteint puisqu’il s’agissait avant tout de cela, de

a ouvert aux Hauts de Cocraud

Depuis plusieurs années, Céline Durand gère des logements (seize aujourd’hui) dans la résidence de vacances Les Hauts de Cocraud de La Flotte, qui en compte une centaine. Elle ne cesse d’entendre demander par les vacanciers pourquoi il n’y a pas de supérette.

C’est chose faite depuis ce 1er avril 2025, puisqu’elle a ouvert une petite épicerie de 20 m 2 dans la résidence, donnant sur le parking de la Base Nautique de La Flotte,

au coin de la portion de la route de Saint-Martin la longeant et menant au centre du village.

« Chez Céline » les produits locaux sont privilégiés via des partenariats, complétés par des marques grande distribution. Céline propose aussi un dépôt de pain et viennoiserie. On y trouve également des articles de plage et petits souvenirs de l’île de Ré.

Céline entend travailler autant avec les habitants du quartier (ou de passage) qu’avec les vacanciers. Jusqu’à la fin des vacances de Pâques, « Chez Céline » ouvrira tous les jours, du lundi au dimanche, de 7h à 10h et de 16h à 21h. Ce seront ses horaires lors de toutes les vacances scolaires (toutes les zones). Hors vacances scolaires, elle sera ouverte du vendredi soir au dimanche 11h. Ceci jusqu’au 11 novembre 2025.

Nathalie Vauchez

bien-être et d’être bien…
Pauline Leriche Rouard
Le soleil était de la partie en ce 1er avril, mettant encore plus en valeur cette aire naturelle.
Atelier danse : bon pour le corps et l’esprit.
© Mairie du Bois-Plage
Chez Céline, une petite épicerie de quartier.

30 mn pour découvrir un trésor du patrimoine rétais

Ces « visites flash » sont organisées par la Communauté de Communes, deux fois par semaine tout le long du mois d’avril, dans le cadre du Mois de l’architecture et du cadre de vie

A la découverte de notre patrimoine

Nous le savons, l’île de Ré dispose d’un patrimoine riche : naturel bien sûr, mais également d’un point de vue plus matériel ! Depuis dix ans maintenant, chaque mois d’avril, la Collectivité rétaise propose des visites courtes, dédiées à un sujet précis, pour permettre à tous de découvrir certains trésors. Celles-ci s’inscrivent dans le cadre du Mois de l’architecture et du cadre de vie, initié par le CAUE (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement) de Charente-Maritime, en lien avec le label « Pays d’art et d’histoire » obtenu par notre territoire de l’île de Ré en 2012 et renouvelé en 2024.

Nous avons participé jeudi 3 avril à la visite flash portant sur l’alambic de Sainte-Marie, présentée par Hélène Gaudin, guide conférencière de la Communauté de Communes. L’occasion pour nous de découvrir cet alambic du 18ème siècle, unique en son genre du fait de son double circuit de chauffe et parfaitement conservé dans son chai d’origine, rarement ouvert au public. La visite présentait également un pressoir viticole et plusieurs outils dédiés à la culture des vignes, offerts par des particuliers à la CdC au fil du temps dans un souci de mémoire. Entre faits historiques et anecdotes sur la vie des

marchands de vin au cours des siècles, cette visite conviviale et très complète nous a offert un bel aperçu de l’histoire de notre île traditionnellement dédiée à la culture de la vigne depuis le XXIIe siècle. De quoi nous donner envie d’en apprendre plus !

5 lieux à découvrir

Restent cinq visites flash à découvrir sur le mois d’avril. Mardi 15 avril, rendezvous devant l’office de tourisme de Saint-Martin pour en apprendre plus

sur la gravure de Callot, avec une visite dédiée au siège de Saint-Martin. Cette visite sera complétée le mardi 22 avril par un épisode dédié à la fuite des anglais. Le 17 avril, la visite flash du jour mettra à l’honneur l’histoire de la digue du Boutillon, route d’Ars à la Couarde. L’hôpital de Saint-Martin et son apothicairerie seront, eux, mis à l’honneur le jeudi 24 avril, puis ce sera au tour du port de Saint-Martin, le 29 avril, pour clore cette 10e édition des visites flash.

Lucile Dron

© Nathalie

Vauchez Prochains rendez-vous :

- Mardi 15 avril - La gravure de Callot, Épisode 3 : Le siège de Saint-Martin

Rdv : Office de tourisme, Saint-Martin-de-Ré

- Jeudi 17 avril - La digue du Boutillon

Rdv : Parking de la digue, route d’Ars, La Couarde-sur-Mer

- Mardi 22 avril - La gravure de Callot, Épisode 4 : La fuite des Anglais

Rdv : Pont du Feneau, sur la piste cyclable, Loix

- Jeudi 24 avril - L’hôpital et son apothicairerie

Rdv : Place de la République, Saint-Martin-de-Ré

- Mardi 29 avril - Le port de Saint-Martin

Rdv : Office de tourisme, Saint-Martin-de-Ré

Ces visites sont proposées au tarif de 1 € et sont sans réservation.

Plus de renseignements sur cdciledere.fr (rubrique Agenda)

ouvert toute l’année

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Tous les jours de 9h à 12h30 et de 14h30 à 19h00. Dimanche de 10h à 13h.

Cet alambic et son chai, parfaitement conservés, ont été rachetés par la CdC à un particulier.

La Java des Baleines : Le retour !

Il est des moments forts qui rythment la vie rétaise. Après les premières belles journées ensoleillées de printemps qui signent le début de la saison touristique, l’ouverture de La Java des Baleines annonce des soirées animées. Enfin !

La préfecture a donné son feu vert pour les trois mois habituels d’implantation du chapiteau de la guinguette sur le site du Moulin Rouge, à Saint-Clément des Baleines, pour le plus grand bonheur de Madame le maire, Lina Besnier, fervente supportrice.

Tous les voyants au vert

La Communauté de Communes de l’île de Ré a octroyé pour 2025 une subvention de 20 K € à Label Oyat (en augmentation de 5 K € par rapport à 2024), le Département de 5 K € et La Java des Baleines a pour la première fois de son existence réalisé en 2024 un exercice à l’équilibre, la billetterie étant aussi en progression, même si le plus gros des recettes de La Java provient évidemment de ses bars et petite restauration. Une subvention est aussi espérée du FDVA*, fonds d’Etat et Label Oyat/La Java a répondu à l’appel à projets de la DILCRAH* pour son festival « Queer Codes ».

Bref, tous les voyants sont au vert pour aborder avec optimisme cette 8ème saison, alors qu’il y a un an La Java envisageait de cesser son activité, si l’année 2024 n’était pas plus encourageante au plan des résultats et soutiens.

« Nous sommes touchés, nous nous sentons soutenus et reconnus particulièrement par la CdC, après sept années où nous avons fait nos preuves, cela nous va droit au cœur », soulignent Jonathan Odet et Emmanuel Journel (dit « Mouche »), co-fondateurs avec François Pécheux de La Java des Baleines, il y a huit ans.

Programmation concertée et nouveautés

Ainsi, les grandes tentures du chapiteau s’ouvriront lors du week-end de l’Ascension, jeudi 29 mai et jusqu’à la fin de la haute saison, le 29 août.

Imaginée de façon (très) concertée par les adhérents et sympathisants de Label Oyat, la programmation de La Java ira crescendo, avec certes un peu moins de jours d’ouverture en juin, mais de nombreux festivals et des têtes d’affiche tout autant hétéroclites qu’attractives. Quelques évènements disparaissent, laissant place à plusieurs nouveautés !

Exit le festival autour du Portugal, bien que le concert de Fado ait bien fonctionné, l’évènement ne mobilise pas suffisamment la communauté portugaise de l’île de Ré et La Rochelle. Abandonné aussi le festival de musique classique itinérant dans plusieurs villages, l’île de Ré étant déjà riche du très réputé festival Musique en Ré, des Quatre saisons musicales et de nombreux autres concerts de musique classique.

Parmi les nouveautés 2025, un festival itinérant entre Ars-en-Ré, Saint-Clément des Baleines et Les Portes-en-Ré, tissé avec de nombreux partenariats, prévu les 27 & 28 juin. L’idée ? Deux soirées en trois temps chacune : un Apérobar dans un village à partir de 18h, suivi d’un spectacle (cirque, théâtre, musique, lecture...) dans les marais pour la valorisation du patrimoine, puis un autre à La Java, et enfin d’un After-bar (expo, concert, DJ...) dans un autre village pour finir la soirée. Les sites seront à relier de préférence à vélo. Pour cette première édition, le festival se déroulera sur deux jours et est ouvert aux partenaires (bars, sites...) volontaires.

Belle nouveauté, des cours de cirque pour enfants et adultes seront dispensés par Mathou, en petits groupes, en matinée, tout au long de la saison, sous le chapiteau.

Le chapiteau de La Java accueillera aussi le 8 juin la RÊV’party, soirée de clôture du festival RÊVolutionner l’enfance organisé par l’association Le Bocal, soirée animée par la cie « A guichets

ouverts », pour tous les âges (lire notre article en page 29).

Festivals et têtes d’affiche

Parmi les évènements renouvelés et même consolidés cette année, figure le festival « Au tour des mots », les 21 & 22 juillet, centré sur l’oeuvre de Jacques Brel, avec pour tête d’affiche Christian Olivier, chanteur, guitariste, accordéoniste, parolier, compositeur, membre fondateur de « Têtes Raides » et du collectif d’artistes « Chats pelés ».

Les mots seront mis à l’honneur avec de nombreux ateliers pour enfants et adultes dès 18h, suivis de concerts privilégiant des chansons à texte.

On ne change pas des évènements qui rencontrent chaque été leur public, ainsi les festivals Gipsy Island avec Balkanik Project et la chanteuse tzigane Marcela (6 & 7 juin), latino (13 & 14 juin), de danse en partenariat avec Contempo’Ré danse (4 & 5 juillet), Flower Power (28 & 29 juillet), One two circus (4 & 5 août), La Java des dauphins en partenariat avec Ré Nature Environnement (11 & 12 août) et Queer codes (queer et drag queen, les 21, 22 & 23 août) sontils d’ores et déjà programmés (dates indicatives à ce stade).

Plusieurs têtes d’affiche et soirées spéciales rythmeront la saison à La Java des Baleines. Le grand week-end d’ouverture devrait attirer les foules, proposant le jeudi de l’Ascension (29 mai) un Apéro « chants marins » avec les Gaillards des Pertuis, suivi d’un « bal marin chic et détail choc » avec DJ Maison ! Place vendredi 30 au concert « Passion Coco » de musique tropicale, où les rythmes traditionnels colombiens fusionnent avec des ambiances rock psychédélique, le tout accompagné de douces voix parfumées... Samedi 31 mai, place à un spectacle de cirque. Autres têtes d’affiche pressenties durant la saison 2025 le groupe Zebda et le musicien Thomas Enhco, mais

aussi Lizzy Bourbon et son univers Rythm & blues autour de compositions originales (25 juillet), Koco & the Sweet Pops, avec la charismatique chanteuse jamaïcaine Koco (1 er août) et Inouï Océan, avec l’auteur-compositeurinterprète Alexandra Hernandez.

Comme d’habitude !

Un Grand bal est prévu le 13 juillet autour de musiques actuelles, tandis que le bal Lurette du 14 juillet sera animé par des musiques traditionnelles de différentes régions, pour un tour du monde de la danse. Sans oublier le traditionnel feu d’artifice !

Pour le bal du 15 août, place aux « Scouts » à 21h, concert suivi à 23h du Set DJ.

Comme chaque année, la soirée d’ouverture du festival Jazz au Phare aura lieu le 3 août sur le site de La Java, à 20h30 avec le concert du trompettiste et chanteur originaire de Chicago, Boney Fields.

Ophidie Circus proposera six cabarets de cirque le samedi, dès 20h30, La Mer écrite un stage de théâtre d’une semaine et l’artiste Ahncé des ateliers d’arts visuels.

Le parc Les Petites Baleines réunira une vingtaine de jeux géants en bois (plébiscité par les enfants... et les parents !) et chaque soir, différents food-trucks s’installeront sur le site. Comme l’an passé, l’accès au site de La Java des Baleines sera payant les jours de programmation (3 à 5 € selon les soirs), gratuit les autres jours.

Nathalie Vauchez

*FDVA : Fonds pour le développement de la vie associative, qui est un dispositif d’Etat / DILCRAH : Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT.

L e Whipe Out Festival

Après une édition 2024 déficitaire pour cause de météo pluvieuse, il se déroulera sur une seule journée, samedi 10 mai 2025, pour cette année de transition, toujours porté par Label Oyat. En 2026, il sera géré par une nouvelle association et redeviendra un évènement beaucoup plus important, ancré sur le territoire, en partenariat avec la FIFAV et La Maline.

+ d’infos

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La Java des Baleines, lieu d’art et de culture, mais aussi de vie sociale.

Au Bois-Plage, dissensions sur les budgets

Avec pour sujet principal les finances (vote du CFU* 202 4 et des budgets 202 5 ), la séance municipale boitaise s’annonçait longue et fastidieuse…

Et autant dire tout de suite qu’elle a tenu ses promesses. Riche en discussions houleuses et pimentée d’un évènement imprévu, elle s’est prolongée tard dans la soirée du mardi 25 mars.

Interrogations sur 2024… Commencée en retard pour cause de problème technique sur sa retransmission via les réseaux sociaux, le Conseil municipal débute par la validation des comptes 2024, présentés en détail par la 1ère adjointe chargée des Finances Dominique Perlade. Et certaines dépenses de fonctionnement amènent moult questions de la part du conseiller municipal François Morin. « Va-t-on réellement reprendre toutes les lignes ? », demande le 3ème adjoint Kévin Vautey, Jean-Pierre Gaillard plaidant alors pour un énoncé global afin de pouvoir débattre sur « la construction d’ensemble du budget ». Mais à la section investissement, c’est à lui que revient l’initiative : notant un différentiel important entre prévisions et réalisations, il juge la situation « inquiétante ». « Vous nous avez fait voter 4M € d’emprunts pour 2M € seulement de réalisations

alors comment voter un CFU aussi disparate ? », estime l’élu de la minorité. Kévin Vautey explique ce différentiel par les retards sur le pôle Santé mais le ton est donné et se maintiendra sur le budget Écotaxe et l’affectation des résultats, malgré un excédent de clôture d’1,5 M €

Validée, l’année 2024 se conclut sans surprise avec cinq votes contre (quatre de la minorité et un du conseiller Vincent Chauvet, absent mais ayant donné pouvoir à la conseillère Claudie Buat).

Budget « ambitieux mais raisonné pour 2025 »

Selon Gérard Juin tenant à défendre ses orientations, non sans avoir rappelé que celles-ci ont été largement évoquées en réunion budgétaire préalable. « Un budget est vivant, ce n’est pas si facile », souligne l’élu, affirmant une volonté d’anticipation réduisant au minimum le nombre de décisions modificatives en cours d’année.

Au budget principal, 7,5 M€ prévus sur l’investissement en dépenses et recettes et 7,6 M € en fonctionnement, le maire évoquant une maîtrise des charges de

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personnel, gros poste du budget. « Maîtrisées vraiment alors qu’elles sont en hausse depuis 2021 ? », interroge la conseillère Claudie Buat. Rappelant l’augmentation du point d’indice de la fonction publique, Gérard Juin y ajoute les 80 K€ annuels payés par la commune pour le salaire d’une personne en congé spécial et « que je n’ai jamais vue depuis le 27 mai 2020 ». « Je pense qu’il est important que la population le sache », ajoute-t-il. Jean-Pierre Gaillard répond par des taux d’intérêts d’emprunt en augmentation (135 K € en 2025 contre 107 K € en 2024).

« Oui on a emprunté mais l’évolution de la dette est contenue », répond le maire assumant « un choix politique ».

« Quid de la salle polyvalente et de l’école ? », intervient François Morin, estimant l’enveloppe dédiée à celle-ci trop basse. Sur la première et évaluant à 2M€ « des problèmes existants depuis longtemps, il y a peut-être d’autres options à étudier », estime Gérard Juin. Quant à l’école et aux 6 M€ nécessaires, l’élu rappelle la situation de gel de la carte scolaire depuis deux ans « sans certitude de maintien ».

« Oui le budget est ambitieux mais on va assurer la réalisation des projets », conclut Gérard Juin. « Onéreux », rétorque Jean-Pierre Gaillard. Rien d’étonnant à la conclusion : ce sera cinq voix contre les budgets primitifs 2025. Pendant ces échanges vifs, peu de réactions de la part de la majorité mais « on ne dit rien parce que nous avons largement échangé. Je vote donc

positivement en toute connaissance de cause », affirme la conseillère Catherine Béguin, Kévin Vautey assurant quant à lui « être fier de ce qu’on fait ».

Consensus sur taxes locales et subventions associatives

Un peu d’harmonie ne faisant pas de mal, la globalité du Conseil municipal se retrouve sur le vote de la fiscalité locale, dont les taux ne seront pas augmentés en 2025 car réévalués en 2024 avec les reproches que l’on sait. De même, l’attribution des subventions aux associations présentée par la conseillère Amandine Bouhier, ne suscite pas de discussions, l’assemblée délibérante choisissant même de fixer à 500 € chacun les montants accordés au Secours Catholique et au Restos du Cœur, initialement prévus à 200 € Mais entre budgets et subventions est intervenu un fait d’ampleur. A une heure déjà tardive, un membre du public sur le départ trouve un courrier anonyme déposé sur le pas de la porte pendant le déroulement de la séance municipale. Ce tract, pour le moins accusateur, sera distribué également sur les voitures de certains administrés, entraînant réaction de la municipalité (voir encadré). Décidément la vie au Bois-Plage n’a rien d’un long fleuve tranquille…

Pauline Leriche Rouard *CFU : Compte Financier Unique.

Dépôt de plainte et protection fonctionnelle

Qui se cache courageusement derrière ‘Les Boitais solidaires’, auteur(s ?) du tract « Mais que se passe-t-il dans la commune du Bois-Plage ? » ? Envoyé préalablement à la direction du journal se refusant évidemment à tout relais de propos anonymes, voilà l’objet de la convocation du Conseil municipal « en urgence » le vendredi 28 mars, Gérard Juin estimant qu’il contient « des allégations inadmissibles, diffamatoires et calomnieuses à mon encontre mais également de manière implicite ou explicite envers des élus et agents municipaux en exercice ou ayant quitté leurs fonctions » et que par sa diffusion publique, il constitue « une atteinte manifeste à l’image de la commune qui entend se porter partie civile ». Et ça commence mal.

Renâclant sur le « caractère d’urgence », la minorité s’abstient lorsqu’il s’agit de le voter, clause réglementaire. Pire, elle quitte la séance, après que Gérard Juin ait évoqué une tenue du débat en huis clos, processus « le plus raisonnable et respectueux » envers le personnel communal car « vous ne savez pas ce qui va être dit et vous pourriez être surpris », précise-t-il. La minorité s’insurge : « Vous avez des choses à cacher ? », interroge la conseillère Claudie Buat, doutant du fondement à déposer plainte : « Je ne vois dans ce courrier ni menaces ni insultes, y-a-t-il infraction à la loi ? », interroge-t-elle, tandis que Jean-Pierre Gaillard évoque « une alerte », même s’il reconnaît ne pas « être en accord avec le procédé et l’anonymat ». Néanmoins validé, le huis clos se tiendra donc sans eux ni presse et public bien sûr.

A son issue, la majorité entérinera à l’unanimité des présents un dépôt de plainte auprès du Procureur de la République mais également l’octroi de la protection fonctionnelle au maire, celle-ci relevant du Code général des Collectivités territoriales. Par communiqué de presse quelques jours plus tard, la commune boitaise réaffirmera également « un soutien sans faille à ses agents » et le renouvellement de sa confiance à leur égard.

Assez tristement, Le Bois-Plage rejoint le cortège des municipalités soumises en France à des méthodes peu orthodoxes d’opposition.

Pauline Leriche Rouard

Un tract anonyme déposé pendant le déroulement même du Conseil municipal : c’en est trop pour la municipalité qui a déposé plainte.

Vers un logement des saisonniers au GCU de La Flotte

Si en entrée de Conseil les informations du maire sont toujours riches, le point très attendu de l’ordre du jour concernait la mise en œuvre d’une DUP de principe pour le camping GCU de la Flotte.

Le site Equipassion préempté Le maire, Jean Paul Héraudeau a confirmé en début de séance que le Département a bien préempté le site classé mis en vente par le centre Equipassion, propriété jusqu’ici d’Alexia Patin (à ne pas confondre avec le Poney Club Equipassion d’Emmanuelle Chaussat). « Site particulièrement dégradé, sur lequel de nombreux désordres ont été constatés avec des aménagements non autorisés, des installations illégales, un stationnement non conforme, c’est pourquoi le Département a sollicité la Commune de La Flotte pour surveiller le site et nous en a confié les clés. Département et Commune travaillent de concert. », a-t-il précisé.

Par ailleurs, « l’action de nos gardeschampêtres depuis deux ans a permis de faire diminuer de - 30 % chaque année les dépôts sauvages sur la commune. »

Les élus de La Flotte attendent avec impatience la révision du PLUi (Plan local d’Urbanisme intercommunal) délibérée par les élus de la CdC le 27 juin 2024, certaines OAP (Opérations d’aménagement programmées) ayant été parfois trop rapidement définies sur la base des plans masse. Cette révision se fera dans le cadre d’une Charte de gouvernance, donc de façon plus transparente.

Parmi les trois passages souterrains (PIGR) prévus conjointement par le Département

et la CdC (La Couarde, St Martin et La Flotte), celui de la Grainetière semble poser problème à la Direction des infrastructures départementales (DID) : « Ils sont là pour résoudre ce type de problèmes, ce passage est stratégique en termes de danger et de densité de fréquentation. », a estimé le maire.

Parmi les points de l’ordre du jour, sur lesquels nous aurons l’occasion de revenir, un logement rue Sibille Lavertu où la commune a fait valoir son droit de préférence et qu’elle remettra sur le marché, le marché des créateurs et producteurs prévu le 14 juin 2025 et qui remplace la marché paysan, le vote des taux d’impôts locaux directs 2025 inchangés et le don à la Commune par un domaine privé d’une sculpture en bronze de l’artiste en partie flottais, Richard Texier, l’Ancre à Nuages, de 5,5 m de hauteur, don accepté à l’unanimité après un long débat.

Vauchez

© Nathalie

DUP du camping GCU actée par le Conseil* Mais le point principal de l’ordre du jour concernait une délibération pour la mise en œuvre d’une procédure de DUP

(Déclaration d’utilité publique) de principe sur le camping GCU. Objectif : l’acquérir - si possible à l’amiable - pour y loger les travailleurs saisonniers.

Le Conseil municipal de Rivedoux-Plage du 20 mars a décidé à l’unanimité d’accompagner celui de La Flotte sur ce projet.

Le Conseil municipal de La Flotte a délibéré à son tour sur cette DUP de principe, le jeudi 27 mars, en présence du maire de Rivedoux, Patrice Raffarin. Il a voté favorablement la délibération, avec un vote contre, celui de Patrick Salez, bien qu’Il apprécie la coopération entre les deux communes. L’élu minoritaire de

PUBLI-RÉDACTIONNEL

La Flotte s’est dit opposé par principe à l’expropriation et estime que ce camping une étoile, à vocation sociale, devrait rester dans le paysage rétais, le tourisme social étant important à ses yeux. Il pense que ce dossier risque fort d’aller jusqu’à l’expropriation, la présidente du groupe des GCU n’étant guère encline à vendre son camping de La Flotte. Le maire JeanPaul Héraudeau a avancé à nouveau ses arguments*, insistant sur l’importance de favoriser la vie économique et la vocation sociale du projet visant à loger des actifs saisonniers, expliquant aussi que ce camping n’est actuellement que très peu entretenu. Il souhaite résoudre les problèmes, estimant que l’intérêt général doit primer sur le dogme, et avoir une approche de développement harmonieux, intégrant tous les volets économique, social, etc.

Le vote favorable des deux communes étant acté, La Flotte va monter le dossier et l’étayer de différentes études, pour déposer en préfecture une demande de DUP après la saison estivale. La démarche pourrait aboutir en dix-huit mois, d’après Patrice Raffarin et Jean Paul Héraudeau, si évidemment le préfet donne son feu vert.

Nathalie Vauchez

*Lire notre article complet paru le 25 mars 2025 : www.realahune.fr/vers-une-dup-pourla-camping-gcu-de-la-flotte/

La pomme de terre AOP de l’île de Ré à l’honneur !

Les 1 ères pommes de terre primeur devraient être présentes sur les étals dès cette mi-avril.

Pour fêter dignement la pomme de terre AOP, la coopérative des maraîchers et la cave Uniré se réinventent en déclinant les Régalades sous forme de quatre Apéros Régalades les vendredis 18 & 25 avril et 2 & 9 mai, de 17h à 20h, dans une ambiance musicale chaque soir différente. DJ Nina Ly - Remix (18/04), Julien Sordetto - Mélodique et Solaire (25/04), Bellevue Street - Folk anglosaxon (2/05) et Haesse Music -Funk, Soul & Jazz (9/05) se succéderont au fil de ces Apéros.

de Ré seront aussi présents, ainsi que les vins et spiritueux de la cave Uniré, pour des fins de journée 100 % terroir rétais, dans la bonne humeur, sur la terrasse et l’espace vert de la coopérative, située au Bois-Plage (entrée libre).

Côté cellier, la boutique a pris son rythme de saison, elle est désormais ouverte de 9h à 19h du lundi au samedi.

Les activités œnotouristiques proposent des visites de découverte du Cognac et du Pineau des Charentes, suivies de dégustations (www.vigneronsiledere.fr). Venez fêter le début

Le foodtruck de la Maison Marthe sera présent avec son barbecue-smooker géant pour préparer les pommes de terre de l’île de Ré avec ribs ou encornets au chorizo.

Les huîtres et le sel de l’île

Les Maraîchers de l’île de Ré - SCA U ni R é

Route de Sainte-Marie 17580 Le Bois-Plage-en-Ré 05 46 09 71 61 www.ilederepommedeterre.com

Patrice Raffarin et Jean Paul Héraudeau avancent de concert sur le sujet du logement des saisonniers.

Des élus rétais engagés sur un sujet vital

Après les 1 ères Assises du Logement d’octobre 2022, qui avaient permis de solliciter les habitants et d’étayer le constat, cette 2 ème édition qui s’est déroulée le 20 mars 202 5 , en présence de 1 7 0 personnes, avait pour objectif de présenter les actions concrètes déployées pour le logement à l’année, sur l’île de Ré.

Feuille de route du logement et de l’habitat votée en décembre 2022, prescription d’un PLH (Programme Local de l’Habitat) votée à l’unanimité le 30 mars 2023, puis élaboration du diagnostic en octobre 2023, des orientations en juillet 2024 et des actions concrètes en septembre 2024, Peggy Luton, vice-présidente au logement à la CdC et les services de la direction de l’Aménagement durable n’ont pas chômé.

Les mesures engagées se déclinent autour de trois axes structurants : le règlement de la régulation des meublés de tourisme adopté en 2024, le PLH 2025-2030 dont les arrêts ont été votés en octobre et décembre 2024, et le Pacte territorial France Rénov’ délibéré également le 12 décembre dernier et dont la mise en place est confiée à deux organismes spécialisés : Soliha et le CRER.

Le préfet de Charente-Maritime a émis un avis favorable sur le PLH de l’île de Ré le 23 janvier dernier, soulignant le volontarisme des élus rétais sur le sujet du logement et précisant qu’il suivra de près sa mise en œuvre.

L’objectif de tout cela ? Développer le logement à l’année, un logement de qualité et adapté aux différents publics. Avant la conférence-débat, les participants ont pu découvrir dans le hall de La Maline les domaines de compétences des partenaires de la CdC sur le sujet : Outre le CRER et Soliha, Alizés 17, l’ADIL, le CAUE 17, Horizons Habitat Jeunes et l’association rétaise Les Volets Ouverts, sur laquelle la CdC s’appuie pour relayer l’information et pour sensibiliser le grand public.

Une compétence communale devenue aussi intercommunale

D’abord communale, historiquement et réglementairement, la compétence logement s’est au fil des années adaptée au territoire de l’île de Ré, comme l’a expliqué le président de la CdC, Lionel Quillet, en introduction des Assises.

Depuis 1964 et la livraison des premiers logements sociaux de l’île à SaintMartin de Ré, près de mille logements sociaux ont été construits sur l’île, dont cent soixante-dix à l’initiative de la CdC à Saint-Martin, Ars, Loix et le Bois-Plage. En effet, celle-ci a pris la compétence logement pour les projets d’au moins vingt logements, dès 2008 et l’arrivée de Lionel Quillet à sa tête et a déjà mis sur la table 25 M € en achat de terrains. L’objectif à 2027 est de porter à mille trois cents le parc de logements sociaux.

Ainsi sont sur les rails environ soixantedix logements au Bois-Plage (40 à 50 à

La Poizière) et à Sainte-Marie (20 aux Hirondelles), les 20 logements prévus aux Ouches à Saint-Clément étant plus incertains. Et des projets sont en cours (foncier maîtrisé) à Ars-en-Ré (20 logements aux Noues), La Couarde-surMer (25 au Petit Noue) et à RivedouxPlage (36 au quartier du Château).

Fonds de concours

« Logement à l’année »

Outre les programmes portés et aidés par la CdC, les communes développent des programmes d’accession à la propriété, via le Bail réel solidaire (BRS) notamment, et des programmes locatifs de moins de vingt logements. Désormais, elles pourront êtres aidées par un Fonds de concours « Logement à l’année » délibéré à la CdC en 2024 et finançant 30 % de l’acquisition d’un terrain nu ou bâti (critères précis) pour réaliser des logements abordables en locatif social via un bailleur ou en accession à la propriété via le Bail réel solidaire (BRS).

Le président a évoqué les 734 foyers actuellement en attente d’un logement social, dont 513 émanant de personnes résidant actuellement sur l’île de Ré. Parmi les motifs, figurent en tête : logement trop petit, trop cher ou repris par le propriétaire pour être vendu. Les T2 sur le sud de l’île sont le type de logement le plus recherché, en moyenne depuis plus de deux ans pour les demandeurs. Qui sont-ils ? Certes des familles jeunes, mais aussi des célibataires de plus de 45 ans, locataires d’un logement privé.

La CdC investira 18 M € sur les 6 ans du PLH Vice-présidente de la CdC déléguée au logement et à l’habitat durable, Peggy Luton a présenté la politique

de l’habitat sur notre territoire. Le PLH comprend vingt-et-une actions déclinées autour de quatre axes : produire du logement permanent à l’année ; améliorer le parc de logement existant ; répondre aux besoins en hébergements spécifiques (saisonniers, seniors, personnes handicapées...) ; assurer la gouvernance et l’animation de la politique de l’habitat.

Ainsi la CdC investira 18 M € sur six ans, dont 72 % consacrés à la production de logements permanents à l’année et 19 % à l’amélioration du parc existant.

Outre le fonds de concours destiné à aider les communes (lire supra), la CdC apporte des « aides à la pierre » pour la réalisation de logements sociaux, mobilisables par les bailleurs sociaux.

Régulation des meublés de tourisme

Afin de mieux équilibrer la location de courte durée et le logement permanent, un règlement sur le changement d’usage des meublés de tourisme a été adopté par les élus communautaires en mars 2024, appliqué depuis janvier 2025 pour ce qui concerne le numéro d’enregistrement, obligatoire pour tous les meublés de tourisme et qui le sera à partir de juin 2025 pour l’autorisation de changement d’usage obligatoire pour les résidences secondaires et les investissements locatifs.

Un règlement intercommunal fixe le nombre maximal d’autorisations de changement d’usage pour l’ensemble de l’île de Ré (3 475), ce quota étant décliné par commune. Il fixe aussi à un maximum de deux les autorisations accordées par personne physique et morale, avec droit de priorité pour les meublés déjà existants déclarés.

Pacte territorial Peggy Luton a également présenté le Pacte territorial France Rénov’ de l’île de Ré. Celui-ci vise à améliorer le parc privé pour favoriser le logement à l’année via des aides financières de l’ANAH mieux mobilisées, des aides spécifiques « sur mesure » pour le territoire et un accompagnement personnalisé des habitants. Ces aides concernent les propriétaires bailleurs s’engageant à louer à l’année, ainsi que les propriétaires occupants aux ressources modestes ou très modestes. Les besoins spécifiques des publics sont et seront pris en compte : CCAS et associations de solidarité pour l’hébergement d’urgence, conventions des Communes et de la CdC avec l’Etat pour l’hébergement des travailleurs saisonniers, appels à projets pour les hébergements spécifiques pour les séniors, les jeunes actifs ou les personnes en situation de handicap, un groupe d’actions sur les situations de mal logement et un partage de culture pour le bien vieillir chez soi (maintien à domicile).

Partenaires et Maison de l’Habitat

La Maison de l’Habitat de l’île de Ré est désormais au centre de la mise en œuvre de cette politique, pour accompagner les habitants dans leurs projets ou démarches liées au logement, via un conseil neutre et gratuit, assuré par le personnel de la CdC et son réseau de partenaires (voir encadré).

Les missions de Soliha en matière d’accompagnement gratuit pour les particuliers dans la rénovation de leur logement ont été largement présentées par Cyril Le Gallo (responsable) et Lionel Marchasson (technicien bâtiment). Le pacte territorial prévoit des aides aux propriétaires pendant cinq ans via des dispositifs nationaux ainsi qu’un dispositif spécifique à l’île de Ré.

Le dispositif Loc’Avantages permet de conventionner son logement avec l’ANAH pendant six ans : un propriétaire louant son logement en tant que résidence principale à un loyer plafonné, à des locataires de son choix, qui respectent certains plafonds de ressources, peut bénéficier d’une aide allant jusqu’à 74 800 € avec les primes et d’une défiscalisation jusqu’à 65 %.

Le dispositif MaPrimeRénov’ concerne les logements loués à l’année à titre de résidence principale pendant une durée de six ans : le propriétaire peut toucher jusqu’à 68 000 € avec les primes.

Olivier Falorni, Lionel Quillet et Peggy Luton ont répondu aux nombreuses questions posées à l’issue de la présentation.

Un dispositif spécifique à l’île de Ré

Outre les dispositifs nationaux, un dispositif spécifique à l’île de Ré prévoit un abondement des aides nationales, des primes spécifiques et un accompagnement technique gratuit des bénéficiaires. Avec notamment des primes de sortie de la vacance de plus de deux ans, au changement de destination, à l’intermédiation locative (garantie de loyer), ainsi qu’un conventionnement sans travaux. De nombreux exemples pratiques et concrets ont été présentés

Intermédiation immobilière sociale

La directrice de service d’Alizés 17 a présenté cette Agence Immobilière à Vocation Sociale (AIVS) de la CharenteMaritime, associative (adossée notamment à Altéa Cabestan), assurant une mission d’intermédiaire entre le locataire et le propriétaire, garantissant ainsi un accompagnement individuel de chacun à toutes les étapes. Agréée par l’Etat au titre de sa mission sociale, répondant à l’ensemble des obligations légales du métier d’agent immobilier, Alizés 17 assure notamment via l’intermédiation locative les loyers impayés et dégradations immobilières ou garantie VISALE ; L’objectif d’une telle agence est de prévenir les difficultés des ménages et sécuriser la relation bailleur/locataire.

Des questions

De nombreuses questions ont émané du public à l’issue de ces présentations. Parmi elles : Quelle politique d’achat pour les logements inoccupé suite à un décès ou une succession infructueuse ? ; Il serait urgent de « dégeler » les terrains à bâtir afin que ces espaces puissent servir aux communes pour construire des logements sociaux ou d’urgence ; Quels logements pour les Séniors sur l’île ? ; Les quotas de meublés ont-ils été déjà atteints sur l’île et y-a-t-il eu beaucoup de demandes refusées ? ; Ainsi que des remarques sur les logements dégradés, les pratiques douteuses (louer à l’année 9 mois et demander aux locataires de partir durant les 3 mois d’été...), structurer le portage foncier et faire un travail de dentelle dans nos villages...

Alexandre Druet, président de la FNAIM Charente-Maritime, dirigeant d’Artémis à La Flotte et faisant partie du collectif regroupant des professionnels de l’immobilier, des commerçants et des propriétaires ayant déposé un recours devant le Tribunal Administratif de Poitiers à l’encontre de certaines des mesures de régulation des meublés de tourisme est intervenu sur plusieurs sujets : il s’est étonné de la qualité actuelle des logements sociaux sur l’île, proche de celle du parc privé, expliquant la très forte demande (70 % des habitants sont éligibles dans l’absolu). S’il reconnaît que la Loi portée par Anaïg Le Meur

et Inaki Echanizniz (régulation des meublés de tourisme, lire aplat) va dans le bon sens, il s’inquiète comme ses confrères des pertes qu’elle engendre et va engendrer pour les professionnels du fait de la non cessibilité des droits d’enregistrement et de la difficulté à stabiliser leur portefeuille de biens.

Intervenants, partenaires de la CdC et participants ont continué à débattre, sur ce sujet complexe et essentiel du développement du logement à l’année, sur l’île de Ré.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

Maison de l’Habitat de l’île de Ré 05 46 29 93 80 (le matin sauf le mercredi) maison.habitat@cc-iledere.fr 8 place de la République - 17410 Saint-Martin de Ré

Les évolutions législatives et pistes de réflexion

Le député La Rochelle-Île de Ré, Olivier Falorni, a rappelé le contexte national de crise du logement et présenté les mesures prises par le Législateur, celles qui pourraient arriver et les pistes de réflexion.

La crise est telle que le législateur a pris plusieurs mesures, que ce soit de l’initiative parlementaire ou gouvernementale. La loi transpartisane du 19 novembre 2024 dont je suis cosignataire est venue donner la possibilité aux communes et aux intercommunalités de prendre des mesures pour lutter contre l’extension non maitrisée de ces meublés de tourisme. Celle loi visant à renforcer les outils de régulation des meublés de tourisme à l’échelle locale permet aussi de conforter les territoires comme le nôtre dans ses initiatives locales et proposer des mesures sous la forme d’une boîte à outils tout en systématisant l’enregistrement des meublés ainsi qu’en instituant une obligation de Diagnostic de Performance Energétique. »

« La dimension territoriale est essentielle »

« Mais n’oublions pas que le législateur local en la matière est l’intercommunalité et que cette dimension territoriale est essentielle car les particularités locales doivent être prises en compte. Ici les communes et l’intercommunalité n’ont pas attendu cette loi mais elle permettra de mieux les protéger devant les éventuels recours. »

La Loi de Finances a confirmé l’évolution récente de la fiscalité du logement et à partir de 2025 le régime fiscal des micro-BIC applicables aux revenus issus des meublés de tourisme, régime également appelé « niche fiscale AirBnb » a été à nouveau modifié.

Ces mesures seraient également reconduites en 2026.

Ces nouvelles règles s’appliqueront aux revenus locatifs perçus à partir de 2025. Pour les revenus tirés de la location des meublés classés et chambres d’hôtes, le régime de micro-BIC s’applique dans la limite de 77 700 euros de revenus locatifs annuels (contre 188 700 euros jusqu’en 2024) et l’abattement s’élève à 50 % (contre 71 %).

Pour les meublés non classés, le régime de micro-BIC s’applique dans la limite de 15 000 euros de

revenus locatifs annuels (contre 77 700 euros), l’abattement s’élève à 30 % (contre aujourd’hui 50 %).

« Je fais partie de ceux qui ont souhaité conserver une différence entre les meublés classés et ceux qui ne le sont pas pour garantir une offre de qualité dans notre mission d’accueil des touristes tout en préservant l’économie du tourisme en lien avec ce travail qualitatif de classement. »

« Pour les logements vides c’est le régime micro foncier qui s’applique si la somme des loyers perçus est inférieure à 15 000 €, il y a un abattement de 30% ; si vous percevez plus de 15 000 € c’est une déclaration au régime réel avec la possibilité de déduction à hauteur de 10 700 € maxi. Au regard des finances publiques, on pouvait se douter que le nivellement de l’impôt se ferait par le bas. »

Futures mesures applicables

« La Ministre du Logement, Valérie Létard, a très récemment donné sa feuille de route pour un plan de soutien et de relance pour le logement. Au-delà des mesures budgétaires dont je vous ai parlé, la loi de finances pour 2025 permet l’extension du Prêt à Taux Zéro à l’ensemble du territoire et à tout type de logement neuf dès le 1 er avril. Ce nouveau PTZ élargi devrait permettre de produire 15 000 logements supplémentaires en 2025, d’après les estimations ministérielles ».

Valérie Létard a également annoncé que le Prêt à Taux Zéro s’appliquera aussi aux « solutions innovantes de démembrement du foncier et du bâti, notamment du démembrement temporaire ». Et l’exonération des droits de succession pour les donations en vue de l’achat d’un logement neuf, prévue par le budget 2025, est entrée en vigueur début février.

« La Ministre a également annoncé une aide, aux maires bâtisseurs, de 100 millions d’euros. Prioritairement ciblés sur le logement social, les programmes qui pourront en bénéficier sont ceux dont le permis de construire sera déposé entre le 1er avril 2025 et le 31 mars 2026. Par

ailleurs, cette aide doit « financer les dépenses supplémentaires en investissement des communes entraînées par la construction de logements, telles que des écoles ou des CCAS. Ce soutien, qui pourra atteindre quelques milliers d’euros par logement autorisé, devra encourager les communes à délivrer des permis de construire pour des opérations vertueuses avant le 31 mars 2026. ». »

Des pistes de réflexions « Afin de favoriser le passage de la location en meublé de tourisme en location à l’année (en vide ou en meublé), il serait sans doute intéressant de prévoir un régime fiscal transitoire sur trois ans qui pourrait prendre la forme d’un crédit d’impôt et permettre d’encourager la remise de biens dans le droit commun.

Une seconde réflexion est issue de deux constats : tout d’abord, l’Etat doit prendre ses responsabilités et ne pas laisser les situations se dégrader en cas de non-paiement du loyer, d’autant plus quand le locataire est de mauvaise foi. Par ailleurs, la garantie des loyers Impayés ne garantit que ceux qui n’ont pas besoin de l’être (CDI, salaire d’au moins trois fois le montant du loyer).

Or les bailleurs ont besoin de retrouver de la confiance pour remettre leurs biens dans la location de droit commun. Il serait sans doute intéressant de mettre en place une Garantie Universelle des Loyers avec un système assurantiel pour garantir le paiement au bailleur et l’entretien de son logement au même titre qu’on peut assurer une voiture. La charge de cette assurance pourrait être partagée entre le bailleur et le locataire avec un système de bonus/ malus pour les cotisations suivant l’historique du bailleur et du locataire avec une agence nationale pour les personnes identifiées comme étant en difficulté dans le respect de leurs obligations, soit moins de 2 % de la population ciblée. », a conclu le député.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

La Couarde : prudence budgétaire est mère de sûreté

Chi f fres à l’appui, la tendance déjà annoncée par Patrick Rayton s’a f firme lors de la réunion municipale du 1 7 mars, dédiée aux budgets de la commune.

La situation financière a été plus compliquée en 2024 », résume le maire, évoquant notamment la baisse des droits de mutation due à un marché de l’immobilier atone. « Le portefeuille de biens à vendre sur La Couarde est passé d’une cinquantaine à une centaine et on peut s’attendre à une année encore calme », estime l’élu. Résultat direct : plus de 200 K€ en moins de recettes en 2024.

Revalorisation de la fiscalité locale directe

« Inchangée depuis douze ans », rappelle Patrick Rayton, soulignant un impact sur la capacité d’investissement et une assise financière rendue plus fragile par divers points à considérer : « Hausse de 3% du taux de la CNRACL*, stagnation des dotations, diminution des aides extérieures pour cofinancer les projets, non reconduction de l’amortisseur électricité en 2025 », mais aussi « nouveau mode de financement des travaux SDEER* et mise en place du dispositif DILICO* ». Bref… affirmant ne pas vouloir faire porter l’effort uniquement sur les résidents secondaires, Patrick Rayton propose une hausse de 5% sur tous les taux, mesure validée à l’unanimité du conseil. La municipalité couardaise s’est adaptée au CFU (Compte financier unique) à la place des deux comptes (administratif et de gestion), « compte commun à l’ordonnateur et au comptable », bientôt obligatoire. Au budget principal de la commune, le CFU 2024 présente un résultat excédentaire de 985 K €

en fonctionnement et de 1,42 M€ en investissement.

Budgets principal et annexes ont été approuvés à l’unanimité, les résultats 2024 ne suscitent « rien de spectaculaire à signaler » pour la comptable du Trésor Public, évoquant « une légère érosion de la capacité d’autofinancement » et par ailleurs « un très bon ratio sur la capacité de désendettement ». « Il faut affecter l’excédent en premier lieu aux emprunts et aux dépenses obligatoires », précise Mme Dezalay.

Quels budgets primitifs pour 2025 ?

« Ils sont très prudents », affirme Patrick Rayton. Et de fait des efforts sont faits sur un certain nombre de lignes, le budget principal s’élevant à 4,76 M€ en recettes et dépenses de fonctionnement et 2,57 M€ sur la section investissement.

Sur les budgets annexes, notons ceux de l’Ecotaxe de 80 K€ en fonctionnement et 45 K € en investissement, et de la zone de mouillage 36 K € et 16 K €

Voté en fin d’année car rouvert depuis le 15 mars (avec 10% d’occupation), le budget primitif du camping Le Rémondeau bénéficie d’une rallonge supplémentaire à hauteur de 383 K € répartis entre sections fonctionnement et investissement.

Subventions aux associations

Elles ont été étudiées lors de la réunion de la Commission Vie quotidienne du 5 février dernier.

C ONSEIL MUNICIPAL DU 27 MARS 2025

Sur les 16 K € inscrit au budget principal, 14 K € sont attribuées aux structures associatives, Peggy Luton rappelant que leurs activités doivent « présenter un intérêt direct pour la commune et/ ou ses habitants » et insistant sur la nécessité « de bien avoir les comptes des associations ».

Au chapitre questions diverses

Patrick Rayton a abordé trois points importants. Sur le projet d’aménagement du site du Goisil, sa rencontre avec la DREAL* a reçu « un accueil plutôt encourageant » sur un projet mixant les usages et qui pourrait « être de référence sur l’Ile de Ré ».

Retour également positif pour l’école, avec une position « assez favorable du DASEN *» concernant le projet de rapprochement avec Saint-Martin, qui laisserait « deux/trois ans de répit avec au moins un projet bâti », souligne Patrick Rayton tenant à « remercier publiquement » les directeurs respectifs des deux établissements pour leur « investissement ».

Enfin, « on avance » sur le tunnel sécurisant la traversée de la route départementale, affirme l’élu rappelant le problème de responsabilité sur sa

création. « Qui fait quoi et donc qui est responsable de quoi ? », résumet-il avant de préciser que propositions et nouveaux échanges sont à venir et que La Couarde est prioritaire sur les deux autres projets (La Flotte et SaintMartin), pour une réalisation à l’horizon 2026/2027.

Conclusion positive pour un conseil municipal dense. La Couarde est en ordre de marche et le prochain conseil prévu pour le 14 avril.

Pauline Leriche Rouard

CNRACL : Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivités Territoriales – SDEER : Syndicat Départemental d’Electrification et d’Equipement Rural – DILICO : Dispositif de Lissage conjoncturel des recettes fiscales des Collectivités locales – DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, l’Aménagement et le Logement - DASEN : Directeur Académique des Services de l’Education Nationale.

Sainte-Marie : l’unanimité pour le budget 2025

Des travaux imprévus à l’intérieur de l’église ont fait prendre du retard sur la phase 3 de la rénovation, qui reste à financer entièrement sur 2025.

En très grande majorité dédié au vote du budget 202 5 , le conseil municipal de Sainte-Marie de Ré du 2 7 mars dernier s’est déroulé dans une ambiance studieuse, et devant une salle comble.

Budget voté à l’unanimité

« C’est non sans émotion que je vous présente ce budget, puisque c’est le 18 ème et le dernier pour moi ! » s’amuse Gisèle Vergnon, maire de la commune, qui se ne représentera pas en 2026, tout comme Isabelle Ronté, adjointe aux finances, qui mène cette présentation budgétaire.

« Je remercie d’ailleurs du fond du cœur Isabelle pour ces années passées, et toute l’équipe municipale pour son implication au niveau budgétaire. », en profite Gisèle Vergnon.

Le résultat de l’exercice 2024 montre un excédent de 2,14 millions d’euros, après reste

à réaliser en 2025, notamment dû aux travaux de rénovation de l’église (phase 1 et 2 votées en 2024), qui ont été retardés en partie. Le budget de la commune s’élève pour 2025 à 12,07 millions d’euros, dont 7,22 M € en fonctionnement et 4,85 M € d’investissement.

Ce budget est marqué par la volonté de la municipalité de ne pas augmenter les taux communaux de la fiscalité (hormis la majoration de 60 % de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires votée en octobre dernier), de maintenir les dépenses de fonctionnement au service de la population et de finaliser les grands projets structurants pour la commune.

Au programme de ce côté-là : la finalisation de la rénovation de l’église

pour 1,33 M € dont 623 K € de reste à réaliser, des rénovations de voirie (740 K € ), dont la rue des Alouettes et la rue du Lièvre, les travaux sur la place d’Antioche (finalisés dans les prochaines semaines), l’extension du gymnase et la revégétalisation de la cour du groupe scolaire (95 K € pour la cour). Un budget sain pour la commune, qui offre à Gisèle Vergnon l’occasion de féliciter son équipe pour son implication : « Cette bonne situation budgétaire permettra à la prochaine équipe de s’installer sereinement ».

Les subventions aux associations sont maintenues, tout comme les projets des écoles et le voyage scolaire, ainsi que celui du centre de loisirs, les animations de la commune et de la médiathèque perdurent toute l’année.

(Lire la suite page 15)

A La Couarde, prudence budgétaire en accord avec une conjoncture contraignante.

L’ensemble du budget est voté à l’unanimité, mis à part un petit accrochage avec l’opposition : MarieHélène Scotto La Masses et Didier Guyon (absent, pouvoir donné) choisissent de s’abstenir sur la question de la majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. L’élue minoritaire explique avoir pris du recul sur cette majoration, qui pourrait selon elle inciter les propriétaires à avoir recours à la location meublée pour absorber cette hausse d’impôt. Isabelle Ronté vient alors rappeler que l’argent récupéré par ce biais va permettre de financer des logements sociaux, dans

un contexte où les bailleurs ont de plus en plus besoin des communes. « Vous aviez pourtant voté pour ! », précise Gisèle Vergnon en reprenant une délibération d’octobre dernier, « C’est étonnant d’avoir changé d’avis ! ».

Zone artisanale et abattage des arbres

Le reste du conseil municipal est dédié à plusieurs sujets divers, dont l’approbation d’un deuxième avenant concernant la future zone artisanale des Gruasses, dont l’engagement financier s’élève à ce jour à 1,5 million d’euros. « Comment pouvez-vous

expliquer que ce budget ait presque doublé en huit ans ? » interroge François Léonard. Cette hausse est alors justifiée par Gisèle Vergnon par une estimation de départ trop basse, complétée par une indemnisation plus élevée que prévue pour les propriétaires des vignes concernés. Une justification qui ne convainc pas Didier Guyon, qui vote contre, et Marie-Hélène Scotto La Masses, qui décide de s’abstenir. Est présenté également le plan de financement des travaux sur les sites des Grenettes et du moulin des Senses. Ces travaux, réalisés par l’Office National des Forêts, sont financés à 80% par la

Communauté de Communes de l’Ile de Ré. Ils porteront sur la mise en place d’une signalétique de sécurisation des blockhaus sur ces deux sites et sur la création d’aménagements d’accueil du parking des Grenettes, avec notamment l’installation d’un WC écologique. Enfin, Mme le Maire signe officiellement l’arrêté municipal instituant une demande préalable à tout abattage ou arrachage d’arbres d’une circonférence supérieure à 20 cm de diamètre, par les particuliers.

Prochain conseil municipal le 24 avril !

D. Bussereau présidera Ambition France Transports

Al’occasion de son déplacement sur le site industriel d’Alstom, à Aytré, le 14 mars dernier, le Premier ministre François Bayrou a annoncé que Dominique Bussereau, ancien ministre, président de département et député, présidera « Ambition France Transports ».

Cette conférence de financement des mobilités qui se tiendra à compter du mois de mai prochain, doit permettre de bâtir un nouveau système de financement des infrastructures de transport dans un contexte où les besoins en investissement sont importants et les marges de manœuvre budgétaires contraintes. Cet événement mobilisera l’ensemble des grands acteurs publics et privés du secteur.

La première partie de la conférence se concentrera sur le financement des autorités organisatrices de la mobilité (AOM) et les enjeux associés au déploiement des projets de services express régionaux métropolitains (SERM). La deuxième portera sur la refonte du système de financement des infrastructures de transport en intégrant les réflexions liées à l’avenir des concessions autoroutières historiques. Dominique Bussereau présidera le comité de pilotage de la conférence qui supervisera l’ensemble des travaux en lien avec toutes les parties prenantes.

« J’ai toute confiance en la riche expérience et en l’expertise ancienne et reconnue de Dominique Bussereau en

matière de transports pour mener à bien cet important chantier que constitue Ambition France Transports. Il pourra compter sur la pleine mobilisation du Gouvernement sur ce sujet, et notamment celle du ministre chargé des Transports Philippe Tabarot. Imaginer le train, la voiture, et les transports de demain est un enjeu immense, car le transport est la condition de l’égalité des droits sur le territoire. Ambition France Transports permettra de définir les moyens concrets pour financer nos infrastructures sur le long terme, afin que tous les Français aient accès à la mobilité », a déclaré François Bayrou.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

L’ancien président

qui fut ministre

Fort La Prée : toujours plus haut !

Des nouveautés étonnantes interviennent au Fort La Prée cette année, qui transformeront la saison et raviront enfants et adultes.

Tous les ans, les nouveautés que Sonja Lesaigle, directrice de l’établissement, intègre avec succès à la programmation, séduisent. Cette année, de plus, elles étonneront. Outre les animations traditionnelles revisitées, le Fort propose un parcours acrobatique en hauteur unique dans l’île et des chambres d’hôtes dont une suite nuptiale.

L’accro-fort, nouveauté sportive de la saison Les 22, 23 et 24 avril, de 10h à 18h30, les visiteurs pourront partir à l’assaut du fort via un parcours acrobatique en hauteur : tyrolienne au-dessus du petit port du fort, filets pour grimper le long des remparts, pont de singe, descente en rappel…Une animation exceptionnelle que Sonja Lesaigle voulait proposer au public depuis longtemps, mais la mise en place d’un tel projet dans un bâtiment classé historique est toujours compliquée et onéreuse. Pour l’encadrement et la sécurité, la directrice a fait appel à l’agence rochelaise Ekilibre. C’est un événement unique dans l’île dont il serait dommage de ne pas profiter, d’autant que les tarifs sont très raisonnables : 20 € de 12 à 15 ans et 25 € pour les plus de 16 ans, le montant comprenant également la visite du fort. Le parcours n’est pas accessible aux plus jeunes dans l’immédiat pour des raisons de sécurité. Cet événement est aussi un test grandeur nature pour l’administration du Fort La Prée. Si la prestation est appréciée à sa juste mesure, elle pourrait, une fois rentabilisée, avoir lieu à un autre moment clé de la saison comme Pâques, la Toussaint ou les grandes vacances d’été. L’équipe tout entière du fort croise les doigts pour bénéficier d’une météo propice fin avril !

sont très appréciés pour les mariages. Pouvoir proposer un hébergement dans ce cadre est un gros plus. Le nombre de couchage est au total de dix, les chambres d’officiers disposant de canapés gigognes. En dehors des weekend consacrés aux noces (pour lesquels le fort enregistre déjà une vingtaine de réservations), il sera possible de louer ces chambres d’hôtes. Le tarif d’ouverture varie selon la saison, de 110 € à 130 € pour la suite nuptiale et de 130€ à 150€ pour les autres. L’année prochaine ces chambres seront intégrées aux packages mariages du fort.

Evénements 2025

Des animations revues au goût du jour d’autres bissées, l’une d’entre elles, le bivouac Napoléonien, supprimée, la programmation a été totalement repensée sans pour autant supprimer les coups de cœur du public que sont La chasse au Trésor, l’Escape Room ou Entrez dans la peau d’un mousquetaire

Vous y découvrirez une présentation de motos Harley Davidson et de voitures anciennes. Des exposants proposeront des produits 100% Rock. Et il sera possible de s’initier à la guitare et à la batterie. Les concerts débuteront à 18h le 29 juillet et 19h30 le 30 juillet avec des horizons musicaux différents. Une seule séquence historique prévue cette année : du 4 au 6 août des soldats américains de la Seconde Guerre mondiale parcourront le fort avec leurs jeeps et procèderont à des reconstitutions d’événements. Le 6 août, soirée dîner au campement avec les soldats. Il y règne généralement une ambiance conviviale sur fond musical des années 40-45, pendant que les cochons de lait sont grillés à la broche. La participation est volontairement limitée à 130 personnes afin de conserver cette atmosphère chaleureuse. Une soirée à ne pas manquer et à laquelle il est prudent de s’inscrire dès que possible.

Des chambres d’hôtes dont une suite nuptiale Pouvoir dormir au fort, s’y réveiller et prendre son petit-déjeuner dans un tel décor chargé de réminiscences historiques était le rêve de nombreux visiteurs. C’est désormais possible. Deux suites d’officiers, celle du commandant et de son second, une suite nuptiale et un salon pour les petits déjeuners ont été créés dans les bâtiments donnant sur la place d’Armes, après avoir réalisé des travaux importants dont la réfection de la toiture. Spacieuses, disposant de tout le confort moderne, les suites d’officiers sont décorées avec une élégante sobriété qui convient parfaitement à l’architecture du bâtiment, alors que la suite nuptiale est plus romantique. Le fort a développé un certain nombre d’activités parmi lesquelles la privatisation des lieux qui

Après l’accro-fort de la fin du mois d’avril, une brocante s’installera dans les lieux le 4 mai. Nouveauté : une deuxième brocante, à l’automne. Elle interviendra le dimanche lors du week-end Portes ouvertes des 11 et 12 octobre. La Fête de la Musique sera désormais célébrée au fort le vendredi. Ce sera donc le vendredi 20 juin, de 18h à minuit, laissant la possibilité à ceux qui aiment la musique d’aller écouter d’autres orchestres dans l’île le 21. La soirée consacrée à la musique des années 80, La Prée 80, très appréciée aura lieu à deux reprises cette année. Une première fois, le 16 juillet, soirée karaoké débutant à 19h pour se terminer à minuit. Puis, le 13 août sous forme d’une soirée DJ aux mêmes horaires.

La Prée Rock Festival, dont c’est la deuxième édition, évolue et se déroulera sur deux jours au lieu d’un seul : les 29 et 30 juillet. Le village du festival sera accessible dès 14h.

Sonja Lesaigle et son équipe, qui ont su réveiller ces dernières années la belle endormie qu’était le Fort La Prée, ont pris des risques, calculés bien sûr, pour proposer à leur public une saison hors du commun et qui devrait marquer une étape positive dans l’exploitation de ce monument historique.

Catherine Bréjat

Infos + Horaires d’ouverture du Fort : en continu de 10h à 18h30 en juin et de 10h à 19h en juillet et août.

V isites guidées (durée 1h15), tous les jours à 10h30 et 16h.

V isites nocturnes : le mercredi soir en juillet et août, de 20h30 à 22h30. (Maximum 22 personnes, réservation conseillée).

Chasse au Trésor : mardi et jeudi en juillet et août à 14h30. Sur réservation uniquement.

Escape R oom : tous les jours sur réservation (âge minimum requis 13 ans)

L ocation des suites ou privatisation du lieu pour une réception privée, un anniversaire ou un mariage de la mi-mai à fin septembre, s’adresser au 06 87 21 90 29 - 05 46 09 73 33 - fortlapree@orange.fr www.fort-la-pree.com

Dans le cadre des prestations Accro-fort, le grimper de filet depuis les douves est l’une des premières activités à pratiquer pour les novices.
Le pont de singe, l’une des activités de ce parcours acrobatique inédit qui est très appréciée.
Une autre vue du grimper de filet avant de s’arnaquer à la tyrolienne ou la descente en rappel.

LOISIRS À LA HUNE

A Ars : un manège « en chanteur » !

Rencontre avec l’artiste rétais Donin, qui nous en dit un peu plus sur son manège, devenu au fil des années, une institution populaire locale, au cœur du marché d’Ars-en-Ré.

Les panneaux de bois jonchent le sol du manège dont le socle a déjà été monté. Il reste encore du boulot pour Donin et son équipe, avant que son carrousel, acquis en 1983 à une famille de forains, n’accueille comme il le fait chaque année depuis cette date, des milliers d’enfants au cours de la saison. Un travail de l’ombre, un « puzzle » comme l’artiste aime à l’appeler, qui mélange dessins et couleurs et qui laisse transpirer la passion, comme le temps qui passe, garantissant au pied des marais une âme sans pareille à cette attraction singulière.

Le montage avant la fête ! Stocké en Deux-Sèvres, le manège est sur pied au cœur de la place du marché d’Ars-en-Ré, d’avril à la fin de saison (NDLR : qui se terminera fin septembre cette année pour cause de travaux dans les halles locales). Un stockage qui fait suite à un démontage prudent, où chaque pièce est notée, inspectée, entretenue, afin de permettre à l’attraction née dans les années 1960, de poursuivre plus de soixante ans après sa vie festive. « Je suis né en 1957 » lance Donin, « ce manège et moi, on a presque le même âge, il faut en prendre soin ! » Ce sont des centaines

de pièces, qui sont marquées au crayon blanc, et assemblées avec minutie.

L’assemblage, prend quasiment la semaine, et doit respecter une certaine logique. Socle, toit, plancher, scène ouverte puis élément pour accueillir les plus petits, cette savante mise en place précède la future mise en scène. Au fil des années, certains ajustements sont nécessaires pour conserver la bonne marche du manège, pour faire face à un contrôle de normes tous les trois ans.

Donin, ou le « faux-rain » ! C’est comme cela que l’artiste aime à s’appeler. Ce qui l’anime, « c’est le détournement » nous confie-t-il. « Le manège possède un vieux moteur, fabriqué dans les anciennes usines Leroy Sommer, et il a un cycle de trois minutes. Trois minutes, c’est le format d’une chanson ! » sourit l’artiste, avec des yeux aussi rieurs que passionnés. C’est de là que son inspiration prend sa source. Comment faire d’un manège, activité foraine s’il en est, une scène ouverte où des chansons viendraient agrémenter les tours des chérubins ? L’idée naît alors de venir greffer une scène à la structure même du manège, afin de proposer du « live » pendant chaque tour, un détournement de l’activité de forain, une façon de casser certains codes, tout en apportant une touche farfelue et inédite. « J’ai toujours été sensible au bien-être des enfants, mon manège, c’est un lieu de légèreté, de tendresse et de douceur. Certains parents qui venaient dans les années 80, sont aujourd’hui grandsparents et les enfants sont devenus parents. Il y a une continuité, de l’intergénérationnel, et c’est aussi ce qui m’anime » explique Donin. Un lieu où l’on attrape des cœurs et des étoiles pour gagner les sésames gratuits, un lieu où l’enfant se laisse porter, dans des véhicules en tôle des années 60, tout en écoutant les œuvres de l’artiste.

Mais le travail du Rétais ne se limite pas à amuser les enfants. « On dispose des chaises, qui dorment l’hiver chez mon voisin, et j’invite aussi les badauds à venir voir et écouter ce qu’il se passe », précise-t-il. A 68 ans, il livre chaque jour de marché une véritable performance, avec un show de trois heures entre 10h et 13h. Une énergie débordante qui en ferait rougir plus d’un.

Le grand déménagement, spectacle rétais en quête de date ! Avec le soutien de la CdC et de La Maline qu’ils remercient de bon cœur, Donin et trois autres artistes rétais ont créé un spectacle qu’ils peinent à jouer... chez eux. « Nous avons beaucoup travaillé pour achever ce théâtre chanté et dansé, que nous ne jouons quasiment pas chez nous » regrette-t-il. Une création loufoque, autour d’un manège de bagnoles des années 60. Un théâtre mêlant comédie et boucan, pour les petits et grands. A ce jour, seulement une date est prévue le 20 août du côté de La Flotte, ils espèrent tous pouvoir le jouer à d’autres reprises au cours de la saison, avis aux amateurs (voir encadré).

Infos : www.la7ou9.fr/artiste/le-grand-demanegement/

Découvrir les marais autrement grâce au paddle

Sup Evasion, école de stand up paddle, vous emmène à la découverte des marais sur les planches. Une activité ludique dans un cadre aussi exceptionnel que mystérieux.

Que vous soyez novice ou averti, l’école propose deux parcours de balade dans les marais, un au départ des Portes-en-Ré, et l’autre au départ de La Couarde-sur-Mer, avec toujours pour objectif de faire découvrir les marais par un biais inédit : le paddle. La randonnée, d’environ 1h30, sert surtout de prétexte à prendre un temps dans un cadre bucolique, où se mêle découverte de la faune, de la flore, dans un état d’esprit calme et serein.

Les randonneurs passagers des lieux

Jordane, brevet d’état, l’affirme : « Je veux faire de cette balade un temps où

les gens sont à l’aise ». Si les groupes sont composés au maximum de douze unités, il faut garantir à chacun la sécurité dans un climat de confiance. Avec une activité qui s’étale d’avril à fin octobre, les participants font aussi face à un écosystème en mouvement. Faune, flore, le randonneur découvre à mesure du parcours un ballet de bruits et de mouvements, qui alterne entre cris des oiseaux et clapotis de l’eau. L’enjeu pour Jordane, c’est aussi de sensibiliser à ce qui compose ces marais. Au détour de la balade, assis sur sa planche, on déguste le maceron, une plante sauvage au goût de poivre

Tous les panneaux marqués au crayon pour un montage sans erreur.
Promis, à partir des vacances, Donin ne se cachera plus derrière la scène !
Au pied des marais, le manège attend toujours ses véhicules avant l’arrivée des petits.

Des récifs d’huîtres plates pour lutter contre l’érosion ?

Présente sur nos côtes depuis la Préhistoire, et donc bien avant l’introduction d’espèces exotiques, l’huître plate avait presque o f ficiellement disparu. La découverte récente de huit gisements d’intérêt, dont un au large de Ré, pourrait o f frir des refuges pour la biodiversité et un moyen de lutte naturel contre les e f fets de la houle.

Cynthia Carpentier, chargée de mission au CAPENA (Chateau d’Oléron), nous présente des coquilles d’huîtres plates récupérées sur nos côtes.

On la croyait presque définitivement éteinte. La « Marennes », également appelée huître plate ou « Belon » en Bretagne avait disparu de nos mémoires en même temps que de nos pertuis. « C’est l’huître patrimoniale, présente sur nos côtes depuis la Préhistoire. On en a retrouvé des traces de consommation humaine sur plusieurs sites archéologiques », confie Cynthia Carpentier, chargée de mission au Centre pour l’aquaculture, la pêche et l’environnement de NouvelleAquitaine (CAPENA). Jusqu’au 18 ème siècle, ces huitrières étaient tellement vastes que les scientifiques les jugent comparables aux récifs coralliens des pays tropicaux. Au large d’Arcachon, ces récifs formaient même des sortes d’îles ! Tels des filons d’or, les autochtones exploitent ces gisements d’huîtres et finissent par les fragiliser. « On les pensait tellement inépuisables qu’elles ont été exploitées de façon non raisonnée », commente Cynthia Carpentier. Parallèlement, des changements environnementaux, comme l’envasement progressif des pertuis charentais, réduisent peu à peu leur espace vital. Mais ce sont surtout deux épizooties qui conduisent progressivement à leur extinction, sous forme de deux virus (Marteilia Refringens et Bonamia Ostreae) présents naturellement dans le milieu naturel. De leur côté, les pêcheurs

locaux, voyant ce « garde-manger » naturel se raréfier, ont l’idée d’en faire l’élevage…dans des claires ! « C’est le début de l’ostréiculture moderne. Plus l’huître plate disparaissait, plus on s’est mis à l’élever pour la sauver », commente Cynthia Carpentier.

Huîtres portugaises Malgré ces tentatives, l’huître plate finira par péricliter, et les ostréiculteurs se tourneront vers des huîtres exotiques. Les ostréiculteurs du bassin d’Arcachon apprennent qu’il existe, dans la baie de Lisbonne, des huîtres en grande quantité. En 1857, ils reçoivent l’autorisation d’importer l’huître creuse portugaise. Destinées initialement uniquement à la culture, ces huîtres vont bientôt former de grands gisements sur tout le littoral français, supplantant définitivement les huîtres plates. A son tour, l’huître portugaise est victime à l’été 1967 d’un mal étrange. La maladie des branchies, une infection virale, entraîne la mort de l’huître. On dénombre même jusqu’à 90% de mortalité dans les parcs dès novembre 1970, suite à une nouvelle épizootie, la maladie hémocytaire. En quatre ans Crassostrea Angulata (son nom scientifique) fut quasiment éradiquée des côtes françaises. Au printemps 1971, l’opération RESUR 1 permet

U n site pilote retenu sur l’île de R é Lancé par le Ministère de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, l’île de Ré fait partie des 12 lauréats nationaux de l’appel à projets « Des solutions fondées sur la nature pour adapter les territoires côtiers à l’érosion ». Porté par la Communauté de Communes et le cabinet d’étude Egis/Seaboost, ce projet original mise sur les récifs d’huîtres plates pour protéger les côtes rétaises tout en favorisant la biodiversité. C’est le site des Portes, au niveau de Gros Jonc, qui a été retenu. « Dans un premier temps, il s’agit de voir si le projet est faisable ou non en fonction des résultats de l’étude », explique Patrick Rayton. Une enveloppe de 376 K € est prévue avec un financement de 52% par l’Etat, 5% par Egis et 43% par la CdC. Le projet devrait s’étendre sur plusieurs années, avec des étapes clés allant de la restauration des récifs à leur suivi écologique, en collaboration avec des experts et partenaires locaux.

l’importation par avion-cargo de 115 tonnes de génitrices « japonaises » de la région de Vancouver, qui sera un succès. L’huître « Marennes-Oléron» que nous consommons aujourd’hui, c’est donc l’huître japonaise.

Espèce menacée

Depuis 2008, l’huître plate est répertoriée dans la liste noire des espèces et habitats menacés de la convention OSPAR (convention pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est) lui conférant un statut de protection international. Certes, il arrivait que certains pêcheurs remontent, ici ou là, quelques individus « vivants », montrant que Ostrea edulis avait pu subsister sur nos côtes. D’où l’idée de lancer une étude pour répertorier d’éventuelles huîtrières, sachant qu’on avait connaissance de plusieurs « gisements historiques » autour de l’île d’Aix et dans les pertuis. Le projet REFONA (Restauration et conservation de l’huître plate en Nouvelle-Aquitaine), de 2021 à 2023, a permis de dresser un premier état des lieux et de savoir si l’huître plate était encore présente, en s’appuyant sur des documents historiques et sur des enquêtes de terrain auprès des professionnels, de la mer (pêcheurs, ostréiculteurs, etc). « On savait qu’il en restait un peu dans les pertuis charentais, mais on ne savait pas où et combien », explique Cynthia Carpentier. Après un gros travail de prospection (à pied et même en plongée sous-marine), les scientifiques du Capena ont sorti en mai 2024 un premier « Inventaire et caractérisation des populations d’huîtres plates en Nouvelle-Aquitaine ». Globalement, les récifs sont peu

nombreux et la plupart des sites font état d’individus résiduels. Parmi les dix-neuf sites, huit secteurs d’intérêt se détachent avec des densités de 0,5 à 4 individus/m 2, bien souvent fixés et plus ou moins agrégés. L’île de Ré compte un de ces huit sites d’intérêt, avec un gisement découvert dans le pertuis Breton, au large des Portesen-Ré et de Loix.

Fort intérêt écologique

Si l’huître plate revient au premier plan, c’est qu’elle est au cœur de différentes problématiques environnementales. En tant qu’espèce patrimoniale, sa sauvegarde revêt un fort intérêt local et permet de mobiliser des fonds européens au titre de la loi de restauration de la Nature2 de 2024. Par ailleurs la renaissance de ces récifs d’huîtres pourrait permettre de lutter contre l’érosion marine, un sujet de préoccupation majeure pour l’île de Ré. « C’est une solution fondée sur la Nature qui pourrait permettre de casser la houle et donc limiter

Les scientifiques du CAPENA ont réalisé un gros travail de prospection, y compris en plongée sous-marine, pour mettre à jour ce gisement d’huîtres plates dans le pertuis Breton.

l’érosion de nos côtes », se réjouit Patrick Rayton, premier vice-président de la CdC en charge du littoral. La CdC vient d’ailleurs de lancer une étude, dans le cadre d’un appel à projets national, pour étudier la faisabilité de la restauration des huîtrières (voir encadré). L’autre intérêt réside dans la capacité des huîtres à filtrer l’eau de mer et donc à améliorer la qualité de l’eau de mer. Enfin, l’huître plate et sa formation récifale sont à l’origine de différents services écosystémiques, en créant notamment des habitats favorables pour d’autres organismes de la faune (gastéropodes, bivalves, petits crustacés, éponges…) et de la flore. Ces bancs servent également de nurseries pour des espèces pélagiques telles que les seiches qui y déposent leurs œufs3 « C’est donc une espèce à fort intérêt écologique », confirme Cynthia Carpentier.

(Lire la suite page 21)

les gisements historiques d’Ostrea edulis.

La seconde phase du projet REFONA (2024-26) va consister à analyser les populations résiduelles d’huîtres plates, comprendre leur reproduction,

leur mortalité (maladies, pression de certains prédateurs) et les cartographier très précisément afin de déterminer si la restauration de certaines huîtrières serait viable. En fonction des résultats, la phase suivante consistera à mettre en place des stratégies de réimplantation de l’huître plate. Le CAPENA va pouvoir s’appuyer sur l’exemple de la Bretagne, qui a déjà entamé depuis plusieurs années une stratégie de restauration et sur l’Alliance européenne, qui regroupe l’ensemble des acteurs de la recherche autour de l’huître plate. « Grâce à ces retours d’expérience, cela sera un gain de temps pour nous », confirme Cynthia Carpentier. Plusieurs stratégies sont envisagées, du simple « coup de pouce » à une restauration plus active. « L’idéal, c’est la restauration passive, qui consiste par exemple à augmenter les surfaces au sol, à travers des substrats ou des roches, permettant aux huîtres de se fixer », explique la spécialiste. Cela peut consister également à protéger l’huître de ces

principaux prédateurs, comm e les bigorneaux perceurs, à travers la pose de structures en forme « d’arbres », permettant à l’huître de se fixer au sommet sans être en contact des prédateurs. Une stratégie encore plus active consisterait à réensemencer des individus dans le milieu naturel, après un élevage en milieu semi-fermé comme des claires. Cela pourrait permettre de faire d’une pierre deux coups : créer une filière ostréicole autour de l’huître plate, en impliquant les professionnels de l’élevage, et redonner vie à ces récifs naturels historiques.

Mathieu Delagarde

1 - RESUR vient du mot « résurrection » car l’importation des huîtres japonaises a eu lieu pendant la Pentecôte.

2 - La loi européenne sur la restauration de la nature constitue l’un des piliers du pacte vert pour l’Europe. Le texte prévoit la restauration de 20% au moins des terres et des mers de l’Union européenne (UE) d’ici à 2030 et de tous les écosystèmes dégradés d’ici à 2050.

3 - Rapport REFONA, mai 2024.

L E MO IS DE L’ E NVIR O NN EME N T

Les Évières au cœur d’une visite théâtralisée

Le site des Évières, méconnu du grand public malgré son intérêt écologique, va être mis en valeur, lors du Mois de l’Environnement, par des visites théâtralisées qui préfigureront des sentiers d’interprétation amenés à être installés sur le long terme.

Situé entre Le Bois-Plage, SaintMartin et Sainte-Marie, le site naturel des Évières se compose d’une grande clairière entourée d’un massif forestier parsemé de plus petites clairières. « Les Évières accueillent tout un cortège d’espèces qu’il est important de protéger et de mettre en valeur », explique Adrien Prenveille, écogarde de la Communauté de Communes en charge du plan de gestion de ce site naturel. « On y trouve de l’immortelle des dunes, ou encore de l’orpin brûlant pour ce qui est des plantes. Côté faune, on recense de nombreuses espèces d’oiseaux protégées, tels que le Pipit rousseline ou encore l’Autour des palombes. »

Dune grise

C’est bien l’objet de ces visites théâtralisées proposées dans le cadre du Mois de l’environnement : sensibiliser le public, via l’art, à l’importance écologique de ce site. Sur 712 hectares, les Évières rassemblent en effet deux habitats d’importance : des dunes boisées littorales thermo-atlantiques sur 112 hectares, et des dunes grises des côtes atlantiques sur 17 hectares. « C’est un site assez unique dans son genre », détaille Adrien. « Il est constitué à la fois d’espaces fermés et d’espaces ouverts et on y trouve une très grande clairière de dune grise. Cette dernière est normalement située sur le littoral, entre la dune blanche et la dune boisée. C’est un habitat assez spécifique qui est intéressant pour la biodiversité et il y en a de moins en

moins sur le littoral atlantique. »

Ce site bénéficie d’un plan de gestion de dix ans, lancé en 2020 et mené par le Service Environnement de la Communauté de Communes*. Son objectif est de le restaurer et de l’entretenir, mais aussi de le valoriser auprès du grand public. « Dans le cadre du plan de gestion, nous avions prévu de réaliser des sentiers d’interprétation du site », complète l’écogarde. « Nous sommes aujourd’hui à mi-parcours de ce plan de dix ans. On s’est dit que le cadre du Mois de l’environnement pouvait être le bon moment de les mettre en place. »

Des visites sensibles Pour cela, la CdC a fait appel à la coopérative d’urbanisme culturel Cuesta, spécialisée dans l’accompagnement de projets de transformation ou de valorisation de territoires à travers des démarches artistiques. En collaboration avec l’auteur-metteur en scène Alexis Fichet, Cuesta a mis sur pied une visite sensorielle du site des Évières qui sera dévoilée les 11 et 12 avril, sous la forme de marches théâtralisées. « Alexis Fichet a mené une enquête lors de deux résidences cet hiver sur l’île de Ré », explique Alice Queva de l’agence Cuesta, « pendant lesquelles il a récolté tous

les savoirs naturalistes des écogardes. Il a aussi rencontré des habitants, des gens qui ont gravité ou gravitent encore aujourd’hui autour de ce site, afin de comprendre l’attachement des Rétais au lieu. »

C’est de ce travail de recherche qu’est née la proposition artistique « La traversée des Évières ». « Il s’agit d’une aventure sensible où théâtre, interventions et installations ponctuent la découverte de nouveaux sentiers. On y assistera au spectacle de la nature, nourri par des récits, des légendes et des savoirs anciens récoltés pendant l’hiver dernier auprès des Rétaises et Rétais. » Les sentiers d’interprétation qui en découleront sont encore en construction, et ces deux visites dans le cadre du Mois de l’environnement permettront d’en affiner les contours. Une chose est sûre : ils seront pérennes et permettront au public de découvrir les secrets naturalistes des Évières, tout en permettant sa protection.

Aurélie Bérard

*Lire notre article paru dans Ré à la Hune en mars 2020 : www.realahune.fr/un-plan-degestion-ambitieux-pour-restaurer-et-valoriserles-evieres/

« La traversée des Évières », le vendredi 11 avril à 16h30 et le samedi 12 avril à 10h et 14h30. Réservation obligatoire sur iledere.com ou au 05 46 09 23 26 Tout public - sans difficulté. Durée : 2h.

Le CAPENA, qui a sorti un rapport en mai 2024 sur l’huître plate, a identifié
Adrien Prenveille et Alice Queva installent sur le parcours de la visite des balises sensibles qui serviront plus tard au sentier d’interprétation.
© Aurélie Bérard

Quand le land art rencontre les marais

A l’occasion du Mois de l’Environnement proposé par la Communauté de Communes du 1 er avril au 1er mai, découvrez, entre autres, des œuvres éphémères au travers les pistes cyclables de l’Île de Ré.

Si vous aimez le vélo, vous connaissez forcément la balade magnifique des marais allant d’Ars-en-Ré aux Porte-en-Ré. Au cours du Mois de l’Environnement, laissez vous surprendre par des créations de land art, un art qui consiste à marier des œuvres artistiques, au cœur même de la nature.

Balade au nord de l’îleDépart d’Ars-en-Ré

Au départ du quai de la Criée, vous irez d’abord faire un tour au bassin des Optimist, en direction de la base nautique, vous y trouverez la première œuvre du parcours, intitulée Quand rougeoient les œillets, par Prisca Cosnier, artiste plasticienne. Posée à même sur l’eau, vous aurez l’impression de voir flotter une douzaine de créations à mi-chemin entre un animal marin et terrestre, une forme fantasmagorique de la faune et la flore de nos marais, non sans une certaine poésie, grâce à ce mariage de couleurs.

Suivez les petits poulpes, pour trouver le gros !

Une fois les photos prises, en route pour Les Portes-en-Ré, suivez les petits octopus roses qui jonchent le sol, pour aller vous empaler dans la gueule de l’Octopus, un poulpe en bois aux tentacules gigantesques, qui donnent pour impression de croquer toute crue la passerelle qui l’accueille en son sein. Une création originale de Matthew Burton, un ingénieur en art dont l’idée est surtout de travailler, avec un sens du détail affuté, dans le matériau brut.

Sensibiliser à ceux qui nous entourent

Pour les plus courageux, vous pourrez continuer la boucle en passant par Saint-Clément des Baleines et découvrir jusqu’au 13 avril une exposition avec de nombreuses photos d’insectes. A l’heure où des familles d’insectes meurent, il est important de prendre conscience de leur multiplicité et de leur importance pour l’environnement. Ces magnifiques photos, à la base scientifiques, nous aident à mieux comprendre aussi, le sens de la place de chacun.

En plus de ce circuit, intitulé Entre forêt et marais, deux autres circuits à vélo sont proposés par la CdC de

l’île de Ré : La balade des vignes, au départ de la plage de La Cible à SaintMartin de Ré où vous pourrez découvrir l’œuvre de land art “les plumes d’Icare” d’Edel Truda et qui vous emmènera vers La Couarde puis vers Le Bois-Plage où vous pourrez découvrir « Les escales des Evières » de Benjamin Louveau (lire notre article en page 21), avant de rejoindre Saint-Martin ; Sur la piste de l’Azuré, au départ du pied du pont et menant vers La Flotte, puis SainteMarie et retour sur Rivedoux. Au départ de Rivedoux, vous verrez la Manta de Matthew Burton, puis entre Rivedoux et La Flotte les méduses du même artiste de land art.

Info : https://cdciledere.fr/actualites/mois-de-lenvironnement-100animations-aux-frontieres-de-limaginaire/

Abeille de Ré 15 chemin du Cortps de Garde 17111 Loix 05 46 31 06 63

L’oeuvre de Prisca Cosnier « Quand rougeoient les oeillets » visible à Ars en Ré.
L’octopus sensationnel de Matthew Burton, en plein cœur des marais.
Suivez les octopus qui jonchent le parcours pour vous repérer.
et crêpes bretonnes
et moules
Où en est-on sur l’éolien ofshore d’Oléron et autres projets au large de nos côtes ?

Chères et chers élus, adhérents, sympathisants, citoyennes et citoyens de Charente Maritime, dix ans déjà ! Le Collectif NEMO vous accompagne depuis 2016 sur l’éolien offshore au large de nos côtes, par ses alertes, ses conférences, ses 11 lettres ouvertes, ses interventions dans la presse, ses participations aux Débats Publics de la CNDP, aux enquêtes publiques du Comité de façade atlantique.…

Avec des succès : avoir fait reculer trois fois l’État et contrecarrer les projets des lobbies des énergies renouvelables et autres Syndicats qui, peu concernés par nos territoires, ne pensent qu’à servir leurs actionnaires avant de partir défigurer d’autres contrées… après force promesses non tenues et destructions des écosystèmes naturels et humains ! Partis de la feuille blanche sur les sujets complexes de l’éolien industriel marin, nous avons rigoureusement documenté les dossiers écologique, industriel, technologique, économique, financier et social, au plus près des sources et des

Planification éolien offshore - Commission spécialisée éolien en mer 17/12/2024.

conseils les plus avisés pour constituer aujourd’hui un réseau respecté. Le Comité de Pilotage de NEMO réunit aujourd’hui vingt-huit personnes, scientifiques, juristes, naturalistes, ingénieurs de l’énergie, représentants professionnels…, toutes mobilisées au service de l’intérêt général. En ce début 2025, deux années après le Débat Public sur l’éolien industriel marin d’Oléron, nous souhaitons vous informer de la situation actuelle, documentée, avec rigueur et exactitude, à la NEMO et en s’appuyant sur la lecture attentive des réalisations, expériences, actualités de dix ans d’Eolien Industriel offshore en Europe et dans le monde.

1) Où en sont les projets éoliens offshores prévus par l’État au large de nos côtes ? Ce qui est décidé, ce qui se profile

Les projets Oléron 1 et 2, en orange sur la carte, programmés pour 2032 –2034, à 50 km d’Oléron et de Ré, n’ont pas encore fait l’objet de décisions

administrative et juridique. Mais situés en zone Natura 2000, nous poursuivons les contentieux.

Les projets en rose, Golfe Gascogne Nord et Golfe Gascogne Sud, pour 2035, à 100 km d’Oléron et Ré, ne sont pas en Natura 2000.

Les projets en vert, Golfe Gascogne Ouest, pour 2050, à 135 km d’Oléron et Ré, ne sont pas en Natura 2000.

L’Etat nous a donc partiellement écoutés...

2) De lourds contentieux à venir pour les projets éoliens «Oléron 1 et 2» (AO7-AO9) au large de nos côtes charentaises : une inconnue supplémentaire

Recours de Nature

Environnement 17 devant le Conseil d’Etat

NE 17 a déjà déposé un recours au Conseil d’Etat pour contester la décision officialisant la localisation de deux parcs en Natura 2000 Zone de Protection Spéciale. Le Conseil d’Etat a répondu

que cette contestation n’était pas recevable à ce stade, avant l’étude d’impact environnemental et avant l’Autorisation Environnementale de faire le parc en 2030. Par ailleurs, un dépôt de plainte auprès de la Commission Environnement de l’Union Européenne a été déposé par NEMO, NE17 et nombre d’associations. La Commission s’est référée au débat public « la mer en débat » dans sa réponse alors que Oléron 1 et 2 relèvent du débat public spécifique de 2022 ce qui lui a été signifié pour reconsidérer sa réponse. La LPO et d’autres acteurs, préparent pour Oléron 1 et 2, Dunkerque et autres parcs en Natura 2000, les lourds contentieux correspondants, à la fois auprès du Conseil d’État et de la Commission Européenne, cela dès que les Autorisations Environnementales de réaliser ces parcs seront données.

3) Des projets à technologies et contraintes inconnues, donc à coûts inconnus pour les industriels Une première inconnue est due aux profondeurs du Golfe de Gascogne et à ses turbulences hivernales pour l’éolien posé et flottant. Jamais encore, des éoliennes aussi gigantesques n’ont été mises en exploitation dans le monde, avec de telles contraintes. Ce seront donc de véritables prototypes qui posent question à défaut d’expériences industrielles acquises in situ.

Autre inconnue, la durée de vie de ces parcs frappés de gigantisme (dimensions, poids, manipulation, ancrage, pose, maintenance …). Car le modèle économique est évidemment très différent selon que la durée de vie des éoliennes est de 15 ans ou 25 ans, au bout desquels... il faudra faire de nouvelles fondations, constructions, mises en services suivies de leurs démantèlements ! Trois fois au moins pour un parc éolien d’une durée de concession de 40 à 60 ans !

Quant aux coûts de raccordements à la Très Haute Tension pour Oléron 1 confirmés par Réseau Transport Electricité (RTE), d’1 milliard d’euros en 2023, ils sont passés à 2,5 milliards d’euros en 2024. Combien demain ?

Qui paiera ? Les subventions du « riche » Etat français ? Ou les citoyens sur leurs factures d’électricité et de carburants au travers des taxes, CTA et autres CSPE ? Avec les annonces confirmées d’abandons de nombreux parcs offshores, à l’initiative des industriels tels SiemensGamesa, Vestas, General Electric, (Belle Ile, Mer du Nord, USA …) et les licenciements en France dans l’embryon de filière offshore, les inquiétudes sont réelles !

4) L’éolien industriel offshore : quels bénéfices pour les populations ? Le triste exemple de l’Allemagne et l’escroquerie

« On va sauver le climat » ! Que voulons-nous ?

Une électricité toujours de plus en plus chère ? (déjà + 78 % en 10 ans)

Une fragilisation des entreprises du fait des coûts de l’énergie (+ 110 % entre 2022 et 2024) ?

Une sécurité d’approvisionnement incertaine (rapport énergies intermittentes / énergies pilotables – dépendance aux ressources étrangères) ?

Un accroissement des émissions de gaz à effet de serre par doublement des moyens de production (avec l’éolien + le photovoltaïque) alors que la France dispose aujourd’hui d’une électricité décarbonée à 93 % grâce, en grande partie, au nucléaire et à l’hydraulique ?

Des dépenses colossales pour adapter nos réseaux aux nouvelles énergies (plus de 30 Milliards € par an et des modifications structurelles inédites) ?1

Nous ne voulons pas suivre le chemin de l’Allemagne, dont les échecs sont aujourd’hui attestés. Ils sont l’illustration éclatante d’errements idéologiques2 (75 Milliards d’ € par an depuis 10 ans pour l’Energiewende), qui, pour se passer de l’énergie nucléaire décarbonée, a tout misé sur des énergies supposées vertueuses pour le climat en augmentant sans cesse les coûts de son électricité et ses productions d’énergies thermiques issues du gaz et charbon...

Or, le gaz (418g de CO2/kWh), et encore plus le charbon (1060 g de CO2 /kWh), émettent quantité de gaz à effet de serre, nocifs pour le climat. L’Allemagne a réussi à augmenter ses émissions de GES (l’industrie allemande pollue 7 fois plus que l’industrie française) après avoir couvert son territoire et ses espaces marins d’éoliennes, tout en dépendant du gaz russe (jusqu’à l’invasion de l’Ukraine) et de mines de charbon (le terrible lignite en particulier), mortelles pour l’avenir de la planète.

Cherchez l’erreur !

Les énergies éoliennes et photovoltaïques ont un vice majeur : variables et intermittentes, elles ne fonctionnent pas tout le temps. Certains jours, certaines saisons, certains horaires, le vent souffle moins, le soleil brille moins, parfois plusieurs jours d’affilée. Il est alors nécessaire de recourir à d’autres sources d’énergie, dites pilotables, comme le gaz, le charbon … surtout quand on a abandonné le nucléaire (4g de CO2/kWh). voyons ci-dessous la période du 23/12 au 29/12/2024 pour la France. 1er exemple :

5) Les preuves indiscutables d’une nouvelle problématique écologique née de l’augmentation du nombre de parcs offshores et de leur destructions écologiques

Une nouvelle problématique écologique et non dérisquée : L’énergie cinétique du vent est le moteur principal des grands mouvements atmosphériques. Les flux énergétiques en jeu dans ces phénomènes sont colossaux. Leurs ordres de grandeur ne sont plus éloignés des puissances des grandes installations éoliennes existantes et programmées. En captant une partie

https://www.rte-france.com/eco2mix/synthese-des-donnees?type=production#

2ème exemple :

Les énergies éoliennes et photovoltaïques ont un vice majeur.

Pourquoi s’entêter dans cette voie sans issue ? On se perd en conjectures … Idéologie toujours présente au sein de l’État français ? Incompétence grave ? Poids des lobbies ? Refus de reconnaître ses erreurs ?…. A un moment où les finances du pays sont au plus mal, ce sont des centaines de milliards d’euros qui vont être engagés sur les vingt prochaines années, au détriment des entreprises et des ménages, sans régler la question climatique, en émettant toujours plus de carbone !

haute pression statique productrices de sécheresses comptées en semaines ou même en mois.

Aux Etats-Unis, une tendance significative du réchauffement (supérieure aux tendances terrestres moyennes globales !) est constatée sur les régions disposant d’installations éoliennes très importantes. Cette modification profonde des flux atmosphériques par les parcs éoliens a aussi des conséquences en mer (interactions océan-atmosphère : intensité et direction des courants marins de surface, échanges physiques air eau, transit des sédiments et biologie marine sur des surfaces bien plus considérables que la surface des parcs).

Ces modifications ne sont pas anticipées par les études environnementales de dérisquage censées accompagner la création de ces parcs.

Les destructions écologiques documentées et non dérisquées : Voir Lettre de NEMO N°11 sur le site internet de notre collectif4 Au-delà des destructions inhérentes à chaque parc industriel éolien dont on attend toujours la prise en compte, les effets cumulés de leurs grand nombre (effets barrières, multiplications des travaux pendant une durée de concession de 40 à 60 ans, non prises en compte des bouleversements écosystémiques), constitueront un désastre écologique majeur.

importante de cette énergie cinétique du vent pour la transformer en électricité, de telles installations pourraient avoir des conséquences sur le climat à l’échelle du continent. Ces conséquences commencent aujourd’hui à être constatées et mesurées en Europe3, aux Etats-Unis et même en Chine.

En Allemagne, la diminution significative des vents est observée et quantifiée. Le Max Planck Institut (CNRS allemand) confirme cette évolution ainsi que le lien avec la multiplicité des grandes installations éoliennes qui réduisent les vitesses du vent et la ressource énergétique éolienne. L’affaiblissement du vent, à son tour, exacerbe le changement climatique en libérant de l’espace pour les zones de

Malgré tout cela, le gouvernement (idéologie ? errements ? lobbies ?) officialise actuellement la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE3), dans un exercice très discutable de planification des installations et de la transition énergétique, pour la période 2025-2035. Il acte la poursuite de cette course aux énergies intermittentes avec son gigantisme, ses destructions écologiques, ses gabegies économiques et financières dans un contexte international, économique, financier pour le moins incertain ! Et pour le profit exclusif des industriels danois, allemands, américains et chinois…. Le Collectif NEMO, et tous les membres et organisations qui le composent, empêcheront avec détermination l’installation destructrice et dispendieuse d’Oléron 1 et 2 en zone Natura 2000 ! VOUS POUVEZ COMPTER SUR NOUS !

1 - http://www.eolien-oleron.fr/wp-content/ uploads/2025/03/lettre-aux-elus-au-sujet-deleolien-et-du-solaire-PV-20-03-2025-1.pdf

2 - https://atlantico.fr/article/decryptage/cettecatastrophe-energetique-et-environnementaledans-laquelle-senfonce-lallemagne-et-lesecologistes-ny-sont-pas-pour-rien-fabien-bougle; https://www.lesechos.fr/idees-debats/editosanalyses/lallemagne-le-climat-et-lenergieanatomie-dune-chute-2045602;

3 - https://www.nature.com/articles/s41598021-97055-3

4 - http://www.eolien-oleron.fr/#flipbookdf_3245/3/

Collectif N EMO : N on à l’Eolien Marin à Oléron et à son extension

S I G NA T AIR E S

Philippe F AVR E AU

Ex Dirigeant d’entreprise - Responsable associatif - Membre de NEMO

Pierrick M ARI O N

Ex Directeur par intérim de la DIREN Poitou-Charentes - Ex Chef du service patrimoine de la DREAL PC - Responsable associatif - Membre de NEMO

A lain D AU B I G N É

Ex Cadre secteur bancaire - Collectif Oléronais - Membre de NEMO

Dominique CHE VILL O N

Dirigeant d’entreprise - Ex Président du CESER Nouvelle Aquitaine - Responsable associatif - Membre de NEMO

Bernard D URAN D

Ingénieur - Ex Directeur de l’Ecole nationale supérieure de géologie - Ex Président du Comité scientifique de l’European Association of Geoscientists and EngineersMembre de NEMO

Monique HY V E RNAU D

Ex Cadre d’entreprise - Responsable associatif Membre de NEMO

Aux beaux jours, profitez de votre jardin !

Nous vous présentons dans ces « Essentielles - Vivre au Jardin » des professionnels connus et reconnus sur l’île de Ré, qui constituent une référence dans leur secteur. Pour aménager, décorer, entretenir votre jardin et y vivre tout l’été, faites-leur confiance !

Bénéficier

Vert Marine : l’Excellence au Service de vos piscines, SPA et espaces verts

Vert Marine, une entreprise dynamique reprise il y a trois ans par Arnaud et Sébastien, située à La Flotte à La Croix Michaud, se distingue par son expertise dans la gestion des piscines et des espaces verts. Elle intervient principalement sur l’île de Ré et ponctuellement sur La Rochelle. L’entreprise emploie 15 salariés, dont 13 spécialisés dans l’entretien et la gestion des piscines, et 2 dédiés aux espaces verts. Ces derniers, issus de formations paysagistes et agréés Phyto

sanitaires, assurent un entretien respectueux de l’environnement. Les salariés bénéficient chaque année de cycles de formation spécifiques, couvrant des domaines tels que la chimie de l’eau, la régulation automatique et l’habilitation électrique, garantissant ainsi une expertise toujours à la pointe.

Vert Marine incarne la fiabilité et le professionnalisme, offrant à ses clients des services adaptés à leurs besoins et respectueux des normes environnementales.

Un lieu de souvenir familial et communal

Lieu de recueillement, mais aussi de patrimoine et d’histoire, le cimetière d’Ars-en-Ré raconte les grands événements qui forgèrent la commune autant que les sagas familiales. État des lieux avant son futur agrandissement.

sarcophages qualifiés de tombes des pirates en raison de la gravure sur le dessus d’un crâne avec des tibias croisés.

Déplacé à trois reprises pour laisser place à l’église, le cimetière se trouve à quelques pas du cœur historique d’Ars-en-Ré et s’étend sur 7 500m2, au milieu desquels un carré central rassemble les concessions perpétuelles. Au premier coup d’œil les symboles qui ornent les tombes donnent des indications sur la situation des morts : colonne brisée signifiant que le défunt a été emporté jeune ou dans la force de l’âge, urnes voilées rappelant que nous retournons à l’état de poussière, mains enlacées exprimant l’attachement à la famille ou l’accueil au paradis, nombreuses couronnes d’immortelles symbolisant l’éternité. Certaines tombes très anciennes, datant des XIIe et XIIIe, siècle ont été retrouvées à l’occasion de travaux. D’autres plus récentes occupent le carré des sépultures perpétuelles avec quelques exemples spectaculaires comme celle de l’abbé François-Xavier Rolland, curé d’Ars décédé le 30 mars 1895, surplombée d’une réplique miniature du clocher de l’église Saint-Etienne. Travail réalisé par Prosper Baniée-Bertin tailleur de pierre de la commune. Autre

La tombe de l’abbé François-Xavier Rolland, curé d’Ars, surmontée d’un clocher miniature de l’église et dans le fond le véritable clocher de l’église Saint-Etienne.

tombe intéressante, celle de Jules Perrier, anarchiste décédé à Genève, mais souhaitant être enterré dans son village natal. Il lèguera à la commune sa maison, et tout ce qu’elle contient de bibelots, meubles et tableaux afin de constituer un musée qu’il baptise lui-même : Musée Communal d’Ars en Ré. La municipalité, qui n’avait jamais particulièrement apprécié les idées libertaires de Jules Perrier, accepte le legs à condition de ne supporter aucun frais relatif à ce don ni maintenant, ni à l’avenir (1). La commune aura du mal à entretenir le musée. Les tableaux restants seront vendus en 1952, le bâtiment en 1955 et le cinéraire en clef de porte contenant les cendres de Jules Perrier transféré dans des conditions rocambolesques au cimetière. Peu après l’entrée, on découvre une stèle dédiée au Président Sadi-Carnot, mais sans le buste. En 1890, à la suite de la visite de celui-ci à Ars, le maire avait eu l’idée de lui consacrer un buste en bronze qui figurait sur la place également baptisée Carnot. En 1943, le buste avait été fondu par les Allemands au titre de l’effort de guerre. Le buste n’ayant

jamais été reproduit, malgré le moule dont on dispose encore, la stèle a été reléguée étêtée au cimetière. Quelques tombes maçonniques restent très discrètes à l’inverse de certains autres cimetières de l’île.

Les « cimetières familiaux » des protestants

N’ayant pu être enterré pendant de longues années dans un cimetière catholique, les protestants durent s’organiser. Au XVIIIe siècle, ils étaient inhumés là ou ils le pouvaient, parfois dans leurs propriétés donnant naissance aux « cimetières familiaux ». Ce n’est qu’au milieu du XIX e que la mairie octroiera un carré aux protestants. Un minuscule cimetière protestant exista quelque temps rue du cimetière mais totalement inadéquat et utilisé comme dépôts d’ordures, il fut repris par le Conseil municipal pour en faire un abri à l’usage des voyageurs attendant le car.

lancée, la rumeur a perduré plus d’une vingtaine d’années avant de s’éteindre, bien que démentie par la municipalité et l’historien Jacques Boucard.

Des tombes militaires aux origines diverses

Les temps modernes et en particulier les Première et Deuxième Guerres mondiales ont apporté leurs lots de morts, Rétais, et étrangers. Un monument aux « Morts pour la France » listant les victimes arsaises se dresse dans le carré militaire en compagnie de tombes musulmanes provenant du naufrage du Séquana, torpillé le 8 juin 1917 au milieu de la nuit alors qu’il se trouve non loin de l’île d’Yeu. C’est un carnage parmi les 400 Tirailleurs Sénégalais embarqués. Sur les 207 disparus, 198 appartiennent aux Tirailleurs Sénégalais. Les corps vont dériver vers la côte atlantique ; certains

portant les attributs que l’on rencontre fréquemment dans le cimetière : les couronnes d’immortelles, urnes voilées et mains entrelacées

Des tombes de pirates firent la renommée du cimetière !

D’anciennes tombes indument qualifiées de « tombes des pirates » ont attiré en leur temps beaucoup de touristes, flairant déjà l’odeur des trésors que pourraient contenir ces sarcophages. Dans les années 60, un guide touristique suggérait à ses lecteurs : « Si vous passez par Ars-en-Ré pour visiter son clocher, faites un détour par le cimetière, des tombes de pirates y sont conservées. »

atteindront l’île de Ré. Les cinq sépultures musulmanes alignées dans le cimetière sont celles de ces naufragés, des Burkinabé et des Maliens.

Le 17 juin 1940, c’est un autre naufrage qui est à l’origine du carré des tombes du Commonwealth, celui du Lancastria. Bombardé par l’aviation allemande dans les environs de SaintNazaire, il coule en 24 minutes. On ne connaît pas le chiffre exact des victimes, mais la catastrophe est telle que Churchill bloqua la publication de toute information à ce sujet jusqu’en 2040.

Catherine Bréjat

1) Les anarchistes de l’île de Ré – Didier Jung – Le Croît Vif.

Remerciements à Etienne Caillaud et Eric Le Gars pour leurs informations et leur disponibilité. Sépultures musulmanes des naufragés du paquebot Séquana dans le carré militaire.

Le phénomène avait pris une telle importance que notre confrère Sud Ouest s’en était fait l’écho à plusieurs reprises ! En réalité, sur les tombes en question étaient gravés des têtes de mort et tibias croisés. L’existence de cet emblème remonte très loin dans le passé et sa seule signification rappelait que l’homme doit mourir un jour avant de devenir le signe distinctif des pilleurs de navire. Cependant, une fois

Les
Tombes
© Catherine Bréjat
© Catherine Bréjat
© Catherine Bréjat
© Catherine Bréjat

RÊVolutionner l’enfance avec l’association Le Bocal

L’association Le Bocal organise un cycle de réflexion et de mobilisation collective autour de la place de l’enfant dans notre société, intitulé « RÊVolutionner l’enfance ». Ce festival se déroule à partir du 12 avril et jusqu’à début juin. Plusieurs évènements sont organisés sur l’ensemble de l’île, pour nous questionner ensemble sur ce sujet essentiel.

L’osmose entre mère et fille du duo Mamati ne vous laissera pas indifférent, c’est certain !

Un festival pour ouvrir à la réflexion collective

Après le succès de la journée de conférence « Faire famille autrement », à la fin de l’hiver dernier, l’association Le Bocal souhaite cette année proposer un format plus développé, sur plusieurs semaines. En partenariat avec les communes de l’île de Ré, et notamment les mairies de Rivedoux et de la Couarde, l’association propose un cycle complet de conférences et d’ateliers pour ouvrir la discussion collective sur la place de l’enfant, non pas dans une famille, mais dans la société en elle-même. « Dans notre café associatif, les gens discutent beaucoup avec nous sur ces sujets. Ce festival est une façon de répondre aux interrogations que les parents nous confient », précise Jeanne, co-créatrice du Bocal. Cet évènement à la programmation pointue et ambitieuse est financé notamment par la région Nouvelle-Aquitaine et la CAF.

Documentaire et conférences sur la place de l’enfant

Le 18 avril, il est prévu à la Maline la projection du documentaire d’Eve

Simonet « Réinventer l’enfance », sorti au début de l’année. Ce documentaire montre comment certains faits vécus lorsque l’on est enfant peuvent avoir de lourdes conséquences sur notre santé mentale d’adulte. Il aborde notamment les violences sexuelles, mais ouvre surtout à la réflexion sur la logique de prévention et questionne notre système judiciaire actuel. La projection sera suivie d’un débat mené par des professionnels de cette thématique.

Le 25 avril, à la salle des fêtes de Rivedoux, une conférence sera donnée par Marion Cuerq, spécialiste des droits de l’enfant, formée en Suède. Cette professionnelle des sciences de l’éducation, auteure notamment du livre « Une enfance en Nord », abordera le sujet de la domination exercée par les adultes sur les enfants dans notre société, et les manières de voir notre système autrement. Pas question pour autant de faire culpabiliser les parents individuellement, mais bien de porter collectivement notre regard sur la société dans son ensemble. Pour plus de confort pour les parents, un service professionnel de garde d’enfant sera proposé aux participants le temps de cette conférence, sur inscription.

Le 6 juin, à la bibliothèque de La Couarde, un chercheur en philosophie sociale présentera la thèse de Tal Piterbraut-Merx, intitulée « La domination oubliée », qui politise les rapports adultes-enfants de notre société.

Depuis 2001, une information et une éducation à la sexualité doivent être dispensées, de manière progressive, à tous les enfants à partir de 5 ans, dans le

cadre scolaire. Ce sont ce qu’on appelle les « ateliers EVARS », pour « Education à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité ». Bien souvent, cette formation n’est que peu, voire pas, dispensée.

L’association Le Bocal propose dans le cadre de ce festival trois ateliers EVARS, par tranche d’âges (enfants de 5 à 10 ans), pour aborder de manière adaptée les thèmes de l’intimité, du consentement ou encore des droits de l’enfant. Ces ateliers sont réalisés par Audrey Pereira, formatrice EVARS. Leur contenu est normé, et s’inscrit dans le cadre de la loi EVARS. Ils se tiendront les 12 et 19 avril, ainsi que le 10 mai, dans les locaux de l’association, à la Couarde.

Moments festifs « Notre idée, c’est de questionner la société, mais de façon joyeuse est optimiste ! Nous, ce que nous souhaitons, c’est offrir un monde plus gai à nos enfants ! » s’enthousiasme Maroussia, co-créatrice de l’association. Ainsi, pour accompagner les conférences et ateliers, plusieurs évènements festifs s’ajoutent

au programme. Le 12 avril, un apéroconcert lancera les festivités. Il sera animé par le duo musical mère-fille Mamati. Le 11 mai, l’association propose également une séance d’AccroYoga parents-enfants, pour un vrai moment de connexion en famille. Le 24 mai, un atelier d’improvisation théâtrale pour les enfants sera dispensé par la compagnie « A guichets ouverts », pour tous les âges. Cette compagnie animera également la RÊV’party, soirée de clôture du festival, le 8 juin à la Java des Baleines, avec une pièce de théâtre adaptée du livre « Et si on changeait d’angle ? », de Fanny Vella. Vous pourrez également y suivre un cours de batucada intergénérationnel, parmi de nombreuses autres surprises.

Infos & réservations sur www.assolebocal.com

Le festival est ouvert à tous.

L’ensemble de la programmation est gratuit pour les adhérents de l’association.

B RASSERIE AR T ISANALE DE RÉ

Haut des Peux Bertaud RD201 à Sainte-Marie-de-Ré

ASSOCIATIONS À L A HU N E

Créer du lien social… en se faisant plaisir !

C’est la recommandation de Marie-Françoise Bernard aux membres de l’association dont elle est la présidente, Riv ‘Sourires, lors de l’ouverture de l’Assemble Générale du 10 mars dernier à Rivedoux.

L’activité de l’association dont les membres tricotent toutes sortes d’accessoires avec des matériaux achetés ou récupérés pour les seniors et de la layette pour les bébés prématurés et même de véritables trousseaux pour les jeunes mamans, n’a pas changé et les rapports, moral et financier, sont assez proches de ceux de l’année précédente. Rappelons que l’association bénéficie d’une subvention de la commune de 250€, que le Rotary Club de l’île, admiratif du travail de ses membres, lui a remis un chèque de 300€, et qu’elle reçoit des dons en nature (laine pour tricoter), ce qui donne une toute autre allure à son budget. Le bilan financier 2024 est donc positif avec un solde de 850€. Au plan des activités, « les tricoteuses » ont rendu visite aux EHPAD et maisons de retraite de l’île et de la région allant de plus en plus loin, maintenant qu’elles sont connues, au-delà de La Rochelle jusqu’à Dompierre, Charron, Marans et Esnandes.

Au total, elles ont parcouru 969 km et étaient présentes à la fête des Associations, au Marché de Noël de Rivedoux et à l’Abbaye des Châteliers lors de la Marche Rose. Certaines demandes émanent de plus loin, mais ne peuvent être honorées en raison du coût des déplacements. Les objets tricotés évoluent avec les demandes des seniors visités et du personnel des maisons de retraite. C’est ainsi qu’un tapis d’éveil, représentant quatre fois la taille habituelle, a été réalisé pour l’EHPAD de Charron.

Pour 2025, une demande d’aide de 300 € a été faite auprès de la mairie et la cotisation est maintenue à 12€ Une nouvelle candidate, Laurence Gaudin, a intégré le Conseil d’administration après avoir été acceptée par l’assemblée. Pratiquement toute l’association assistait à l’assemblée générale puisque 26 membres sur 28 étaient présents parmi lesquels Joséphine

Baranger, centenaire dont c’était l’anniversaire et qui a pu souffler la bougie sur le gâteau préparé pour elle.

Le maire, qui assista à toute l’AG, clôtura la séance en soulignant que les salles municipales étaient mises gratuitement à la disposition des associations et que

Grand succès pour la soirée des 20 ans !

c’était une manière de les soutenir. Il exprima son plaisir à partager ce moment convivial et insista sur l’importance de l’activité de Riv’Sourires dans la mesure où elle créait du lien social.

Le 1 5 mars dernier, l’association Un bateau pour Ré, créée par Tonia de Turckheim, fêtait ses vingt ans. 1 55 convives ont pu profiter d’un dîner-conférence, avec plusieurs prises de paroles autour de thèmes chers à l’association : l’esprit d’équipe et la ténacité face aux défis de la vie.

Fil conducteur : le dépassement de soi

Personnalités et anonymes se sont succédé sur scène pour échanger avec le public sur les thématiques de la solidarité et de la force du collectif en mer, mais également du dépassement de soi, que l’on soit porteur d’un handicap ou non.

Antoine Albeau, multiple champion de windsurf et Antoine Cornic, navigateur qui vient de boucler son premier Vendée Globe ont tous les deux pris la parole, suivis par Tanguy et Sophie, deux « anonymes » bien décidés à casser les codes sur le handicap. Avec notamment ce message fort délivré par Tanguy :

L OGEMEN T DES MUSICIENS

Remerciements de Musique en Ré

Suite à la publication de notre appel à l’aide au mois de février, nous avons pu assister à une chaîne de solidarité exceptionnelle, au-delà de nos espérances.

Ainsi, nous avons réussi grâce à la générosité des intervenant.es, qu’eil. les en soient remercié.es, à trouver une solution de logement pour nos musicien.nes.

« Je suis handicapé. (…) Je ne l’ai pas toujours su. Ce sont les autres qui me l’ont appris. (…) Le handicap, ce n’est pas une histoire de revanche sur la vie. Ce n’est pas une quête héroïque pour prouver qu’on est comme les autres. Ces constantes sont seulement un fait établi que d’autres n’ont pas encore compris ou accepté. »

Philippe Croizon en tête d’affiche

La soirée était également organisée autour de la conférence de Philippe Croizon, invité d’honneur de la soirée. Quadri-amputé à la suite d’un accident en 1994, cet athlète de haut niveau et aventurier est venu raconter son parcours de vie, sa résilience, ses exploits sportifs et de ses projets entrepreneuriaux, à travers sa conférence aux allures de one-man show intitulée « Tout est possible ! ». Son enthousiasme pour la vie et son humour décapant ont séduit tous les convives.

Un évènement fédérateur

Pour organiser ce dîner, l’association n’a souhaité travailler qu’avec des partenaires rétais. Ainsi, le repas était

concocté avec l’aide de Ré’Alizés, l’Ecaille d’argent, la crèmerie Marianne et la boulangerie Do Ré Mie. « Ces partenaires nous ont proposé de beaux tarifs et se sont vraiment impliqués dans notre projet » abonde Sophie de Turckheim, chargée de l’organisation de la soirée avec son époux Thierry Conroy, président de l’association. Partenaire également de l’évènement, le Centre départemental d’accueil de l’Ile de Ré (CDAIR) et ses résidents ont confectionné l’ensemble de la décoration de la salle et des tables, sur le thème de la mer bien évidemment. De nombreux élus de l’Ile de Ré avaient répondu présent à l’invitation, et une cagnotte était également mise à disposition lors du dîner, à destination du club de plongée Le Nautilus, victime du vol de la majorité de son matériel il y a quelques semaines. « Je voulais quelque chose de très convivial et fédérateur autour de notre association », nous confie Sophie de Turckheim. Pari réussi ! D’autant plus que l’association a enregistré une dizaine de nouvelles adhésions à la fin de la soirée.

Ce dévouement spontané nous oblige à une plus grande rigueur encore, puisque désormais nous sommes aussi subventionné.es par notre public…

Au plaisir de vous retrouver du 28 juillet au 8 août prochain. Musique en Ré

Catherine Bréjat
Visite à la maison de retraite Les Brises Marines à Esnandes.
Franc succès pour le charisme et l’humour de Philippe Croizon.

« Cheville ouvrière de l’Île de Ré » (selon les propos de Lionel Quillet), Ré-Clé-Ré a tenu son Assemblée Générale le 28 mars.

Trente ans cette année ! », annonce d’emblée le Président Christian Bourgne. Et bien sûr, l’évènement sera fêté comme il se doit en mai prochain. Mais pour l’heure, il s’agit de présentation des rapports d’usage. Succès, inquiétudes, objectifs… la famille Ré-Clé-Ré fait le point devant une assistance attentive.

Développement prometteur Il était annoncé pour 2024, objectif affiché autant pour compenser les difficultés financières rencontrées au sortir de la crise sanitaire que s’émanciper, autant que faire se peut, de la dépendance régionale. Aussi l’équipe Ré-Clé-Ré a-t-elle pris son bâton de pèlerin pour aller à la rencontre des acteurs du territoire, collectivités et entreprises. Reçu dans sept conseils municipaux avec Aude Juin-Le Reun, Christian Bourgne a constaté que « beaucoup d’élus ont découvert la structure et surtout la diversité des formations », soulignet-il, se réjouissant de la signature de nouvelles conventions. Côté entreprises, « le retour est plus lent mais nous avons de très bons contacts », précise-t-il avant d’évoquer une « communication plus performante », favorisant sans aucun doute les bons retours sur le territoire.

Recherche permanente de l’excellence

En conclusion de son rapport moral, c’est ainsi que le Président de Ré-Clé-Ré qualifie l’esprit animant l’équipe de l’association qu’il ne manque pas de remercier, évoquant une véritable « osmose entre salariés et bénévoles ». Reconnaissance également pour le « soutien de fidèles partenaires », Lion’s Club, communes, CdC, Département et Région, cette dernière « pesant lourd », un peu trop d’ailleurs, comme nous le constaterons bientôt.

Sur tous les fronts

Place à un rapport d’activités 2024 toujours très dense. « Les personnes ne pensent pas forcément que nous pratiquons tout », souligne Aude JuinLe-Reun, rappelant les quatre axes de l’association. Formation tout d’abord autour du numérique, de la remise à niveau, de l’anglais et du FLE*, avec des sessions « individualisées au maximum » même lorsque tenues en petits groupes,

mais aussi du « sur-mesure », poursuit la directrice de l’association, évoquant Ré Dynamique Femmes avec France

Travail, pour les femmes en recherche d’emploi depuis plus de six mois, le Parcours Jeunes avec la Mission Locale « et des problématiques de plus en plus visibles depuis le Covid », l’espagnol comme opportunité d’ouverture sur les langues ou encore le code de la route à l’attention des détenus participant au chantier Icycle, un travail mené avec la SPIP*.

Second axe, la Vie Locale avec l’activité Ecrivain public numérique, l’atelier hebdomadaire Bien-Etre et Mouvement (rencontrant un beau succès), Autour des Mots avec les résidents du CDAIR*, le Pôle Ressources à destination des associations, la commission Handicap, d’autres actions locales menées en partenariat comme le Café itinérant des Familles, les Mousquetaires du Numérique, la Commission Mobilité avec Les Restos du Cœur et le Secours Catholique, et bien sûr le collectif Ré-Unissons.

Au chapitre Accompagnement, action collective d’insertion sociale avec un atelier tous les quinze jours, ateliers d’écriture mais aussi validation des acquis par l’expérience.

Enfin, n’oublions pas la Jeunesse, mobilisant « beaucoup d’intervenant bénévoles », souligne Aude évoquant aide aux leçons, accompagnement scolaire des collégiens ou encore préparation au Brevet.

Résultat financier positif mais… La stratégie de développement initiée en 2024 prend tout son sens au chapitre finances. En effet, même si Ré-Clé-Ré poursuit son redressement financier en clôturant l’année avec un résultat positif après deux années dans le rouge, la vigilance est de mise. « Les indicateurs restent corrects, les ratios satisfaisants mais la trésorerie est en déclin », souligne la trésorière Annick Gimat. Ajoutons-y une grande incertitude venant de la Région, et ce à double titre.

D’une part, un désengagement se fait sentir. En effet, après 125 K€ en 2023, la production vendue s’élève à 100 K€ en 2024, et s’annonce encore à la baisse sur 2025 avec seulement 89 K €. Ajoutons à

cela des retards de paiement et surtout une curieuse politique de contrôle de l’action menée, la Région étant là aussi en retard… de quelques années. En effet, Ré-Clé-Ré a seulement reçu le résultat du contrôle de l’année 2021, qui plus est négatif. « Il y a un prorata à respecter entre heures administratives et de formation », explique Christian Bourgne, ajoutant aussitôt que « c’est impossible pour notre petite structure ». « Une lettre argumentée a été envoyée mais nous n’avons aucun contact, la communication se faisant uniquement par mail », regrette le président de Ré-Clé-Ré Bref, l’association doit de l’argent à la Région, sans compter que le résultat des années suivantes reste à venir.

Le développement de la formation continue auprès des acteurs du territoire se révèle donc non seulement utile mais aussi essentielle, même si Ré-Clé-Ré peut compter sur le soutien indéfectible des pouvoirs publics, ne tarissant pas d’éloges par la voix de leurs élus.

« Toute une équipe au service du territoire depuis trente ans, c’est incroyable !», s’enthousiasme Patrice Raffarin se réjouissant que le Département soit aussi en soutien tout comme la conseillère départementale Véronique Richez-Lerouge, soulignant les atouts d’une « communauté à 360° ». Saluant une « présentation très professionnelle », Lionel Quillet reconnaît une « situation un peu compliquée avec la Région » mais rappelle aussi l’objectif du déménagement de la structure (un projet gardé) et les 48K € de subvention accordée à Ré-Clé-Ré lors du dernier Conseil communautaire, « à l’unanimité », précise-t-il. On n’en doutait pas… et ajoutons-y le chèque de deux mille euros remis in situ par le Lion’s Club !

Pauline Leriche Rouard

*FLE : Français-Langues Etrangères / SPIP : Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation- / CDAIR : Centre Départemental d’Accueil de l’Ile de Ré.

contact@olivier-tradition.fr / www.olivier-tradition.fr

Gros morceau de l’Assemblée Générale, la présentation du rapport d’activités par la directrice Aude Juin-Le-Reun.

nom évoque les prénoms de son fils, sa femme et lui-même (JErémy, MArtine, PAtrick). Son objectif : la pêche à la journée conciliable avec ses problèmes de santé 2 et respectueuse des

ressources, dans les pertuis charentais, où il remonte bars, soles, merlus ou homards. Pour valoriser ce poisson frais, il décide de le vendre directement à la descente du bateau, sur le quai de

La Flotte, puis à Saint-Martin. Suite à son départ à la retraite, c’est son fils Jérémy qui reprend le « Jemapa » en 2009, avant de le céder en 2022. La fin d’une époque, puisqu’il était le dernier marin-pêcheur de la famille Chevrier sur l’île de Ré. Ironie tragique du destin, le « Jemapa », rebaptisé « Rumalo II » suite à son rachat, a coulé le 27 janvier 2023 au large de Saint-Clément-desBaleines, causant la mort du patron de pêche…

Après un mandat de trois ans comme vice-président du Comité régional des pêches, Patrick Chevrier est devenu en 2016 président de l’Amicale des anciens

cols bleus de l’île de Ré (voir encadré), association qui a fêté l’an dernier ses 75 ans. Lui qui a échappé à tant de dangers au large, c’est lors d’une sortie en vélo en 2021, du côté de Périgny, que tout a failli s’arrêter. Deux de ses cinq copains, fauchés par une remorque de voiture, y ont laissé la vie. Patrick s’en est sorti miraculeusement. Pour la quatrième fois, comme il dit.

Mathieu Delagarde

1 - L’équipage du Jean-Nicole II a pu être sauvé. 2 - Le médecin l’a déclaré inapte à la pêche hauturière sur plusieurs jours, mais il a la possibilité de naviguer à la journée.

Conférence : Patrick Chevrier organise le 2 juin prochain à 16h, salle Vauban à S aint-Martin , une conférence gratuite sur l’histoire de la pêche rétaise, intitulée « Il était une fois la famille Chevrier ». Il reviendra sur l’histoire de sa famille qui compte huit générations de marins*.

* Lire notre article paru dans Île de Ré Mag’ 2024 et Ré à la Hune : www.realahune.fr/la-flotte-figure-de-proue-de-la-peche-retaise/

Bastien Guillot, confiturier gourmand

On en avait entendu parler avant de les goûter… Avec Bastien Guillot, di f ficile de ne pas se faire prendre la main… dans le pot de confiture !

Avec un cousin producteur de fraises, un oncle maraîcher et un père paysagiste, Bastien Guillot ne pouvait guère échapper à l’atavisme familial : il baigne dans l’univers végétal depuis l’enfance, plantes et fruits réunis. « Je suis aussi très gourmand ! », ajoute-t-il dans un sourire. Péché avoué et très vite pardonné…

Une aventure très… fruitée

Après des études de commerce et l’obtention d’un BTS MUC* (aujourd’hui MCO*), voilà Bastien prêt pour la vie professionnelle. Une idée germe, pousse et mûrit avant d’éclore comme un fruit bien mûr : Bastien veut faire dans la confiture. Trop facile me direz-vous… c’est sûr que l’existence d’un verger familial de plus de deux cents arbres fruitiers est une belle base de départ. Avec une joyeuse farandole de pêches, prunes, abricots, cerises, pommes… sans oublier les fraises du cousin, Bastien part déjà avec quelques atouts dans son panier.

Une formation dédiée

Dans les petits pots de Bastien, toute la saveur des fruits travaillés avec doigté.

les normes de sécurité, les exigences sanitaires, la gestion des achats, le matériel... bref, après un programme court mais intensif, le voilà prêt, et dans une pièce laboratoire dûment aménagée, sa première production voit le jour en juin 2024.

Mais quand même, pas si simple la confiture quand on entend la produire en quantité, dans les règles de l’art et sans oublier de faire rimer qualité avec créativité. Alors avant toute chose, direction la Bretagne pour une formation spécifique en compagnie… de son père Stéphane.

Du côté de Quimper, Bastien apprend la confiture dans tous ses états mais aussi

Les fruits à l’honneur

Derrière les pots sagement alignés, un savoir-faire et l’envie de laisser le fruit exhaler toutes ses saveurs. « Surtout pas trop de sucre », souligne Bastien qui préfère « travailler le fruit ». Sans surprise, le jeune confiturier privilégie la production locale même si bien sûr, certains fruits comme la mangue exigent de plus lointaines provenances.

Des Classiques aux Ephémères

Bastien s’est lancé avec neuf parfums, cinq de confiture et quatre de gelée, dont deux créations. La première, une confiture, est une alliance aussi subtile qu’inattendue entre l’acidulé kiwi et la douce vanille et l’autre, toute aussi singulière, une gelée de thé marocain.

A la menthe donc, celle-ci sortant tout droit du jardin de Bastien.

Voilà vous aurez compris l’idée : aux côtés des classiques confitures de fraise ou d’abricot et de la non moins traditionnelle gelée de coing, Bastien entend innover avec des recettes personnelles. Il prévoit également pour cette année des confitures éphémères, « aux fruits directement issus du verger en fonction de la saisonnalité », explique-t-il, citant pour exemple la pêche de vigne.

Touche de pure gourmandise, évoquons

aussi une pâte à tartiner caramel, chocolat noir et beurre salé…

En saison, Bastien est en direct au marché du centre de village de La Couarde, mais il a aussi des relais avec Les Paniers Gourmands sur les marchés du Bois-Plage, de la Flotte et d’Ars-en-Ré et encore à La Flotte dans la boutique Couleurs des Thés. Ajoutons qu’il livre aussi sur l’île de Ré et songe à développer des destinations plus lointaines pour satisfaire a demande de clients tombés sous le charme de ces délices fruités. Petit privilège, nous avons goûté la fameuse kiwi-vanille et une gelée aux fruits de la passion et avouons-le, qu’il est bon de succomber au péché de gourmandise !

Pauline Leriche Rouard

*MUC : Management des Unités Commerciales –MCO : Management Commercial Opérationnel

Ouverte tous les Jours : 10h - 12h30 / 14h - 18h30

Librairie Quillet ENTREPRISE DU PATRIMOINE VIVANT Village Artisanal - 7 Chemin du Corps de Garde - 17111 LOIX Tel 05 46 29 04 25 - librairie@quillet fr - www quillet fr

Livres anciens et d’occasion, Bandes Dessinées Affiches, Gravures, Cartes Marines, Tableaux Atelier d’encadrement Café littéraire

Après avoir quitté la régie des passages d’eau suite à la construction du pont de l’île de Ré, Patrick Chevrier fait construire son propre bateau de pêche, le « Jemapa ».

Viet Vo Dao : une magnifique cérémonie d’anniversaire

Le 2 9 mars dernier, le club de Viet Vo Dao de l’île de Ré célébrait ses 3 0 ans, par un grand stage regroupant petits et grands, suivi d’une cérémonie dans la plus pure tradition vietnamienne.

De très beaux moments orchestrés par le président Jean-François Douay avec une centaine d’enfants et adultes du club rétais, mais aussi de plusieurs clubs venus de toute la France : Rennes, Clermont-Ferrand, Le Puy-en-Velay, Saint-Etienne, Limoges, Château-Bernard... Le maître fondateur du style Thanh Long Truong Son, Maître Nguyen Gérard Dan Viet 9eme dang, Docteur en Médecine dans le civil, était présent tout au long de l’après-midi.

Le Club de Viet Vo Dao est affilié au Comité départemental de Karaté et disciplines associées, la fédération accueillant cet art martial traditionnel

vietnamien que peu de personnes connaissent, dont le premier club a été fondé dans les années 1960 à Clermont-Ferrand.

Une discipline ayant patiemment tissé sa toile sur l’île

Le fondateur et actuel président du club rétais, Jean-François Douay, en a profité pour retracer son histoire. Il ne fut pas facile de trouver une première salle sur l’île de Ré, le tout jeune club regroupant alors pas plus de dix personnes se trouvant « coincé dans une petite salle du nord de l’île »... avant d’installer quelques années plus tard son siège et activité principale à la salle

dojo du complexe Bel Air de La Flotte, où il cohabite avec les clubs de judo et de karaté.

Création du premier club en 1995, début des cours en 1996, à Ars-en-Ré, puis création en 1999 du club de SainteMarie, suivie de celle du club de SaintMartin en 2000, puis ce fut le tour du club des Portes en 2001, de Rivedoux en 2002, avant de créer le club de La Flotte au moment de l’ouverture du dojo en 2007.

Durant ces trente ans, plus de mille élèves ont porté l’ADN du club et de la compétition, avec régulièrement de très beaux titres. Mais au-delà des performances en compétition, tous les intervenants, y compris les élus - Jean Paul Héraudeau pour La Flotte, Patrice Raffarin pour Rivedoux, Jean-Louis Ruault pour Saint-Martin - ont salué l’état d’esprit qui sous-tend le Viet Vo Dao et les valeurs essentielles du « bien vivre ensemble » qu’il porte, faites d’humilité, de respect, de sérénité et de diversité. « Un art de vivre dont nous pourrions tous nous inspirer », ont dit, non sans humour, les élus présents.

La trésorière générale du Comité départemental de Karaté et disciplines associées, Rachel Orski, ainsi que Maître Nguyen Gérard ont salué le dynamisme de Jean-François Douay. Maître Nguyen a longuement exposé sa vision de la vie, la façon dont, petit à petit, les élus

La Lucarne, une buvette pour le FCR !

ésireux d’apporter une touche de chaleur à ses supporters, le Football Club Réthais vient de se doter d’un tout nouvel équipement !

La Lucarne permettra à tous les supporters de se restaurer et de boire

quelques verres au bord du terrain de Saint-Martin de Ré lors des matchs. Cet équipement pourra aussi servir pour les divers événements organisés par le club !

Jordan Riché

en France lui ont fait confiance, sans doute aussi parce que sa fonction de Docteur en médecine les a quelque peu rassurés face à une discipline sportive aux codes très spécifiques, qui peuvent surprendre les non-initiés... ainsi que les très rationnels hommes politiques. Mais point besoin de connaître tous les codes de décryptage pour apprécier à sa juste valeur cette magnifique cérémonie orchestrée par le président et les cadres, faite d’une succession de « tableaux » d’enfants et d’adultes, ainsi que de bien curieux animaux asiatiques...

Nathalie Vauchez
Une cérémonie faite de tableaux issus de la plus pure tradition vietnamienne.
Photo de famille de tous les pratiquants de Viet Vo Dao participant à la cérémonie des 30 ans.
Beau partage et joli moment d’émotion entre le Maître Gérard Nguyen et le président du Club de Viet Vo Dao de l’île de Ré, Jean-François Douay.
La Lucarne, buvette du Football Club Réthais, a été inaugurée samedi 5 avril 2025.

Le petit monde de Thomas Bossard

Découvert l’an passé au sein de la Galerie Glineur à Saint-Martin, Thomas Bossard réinvestit les lieux du 18 au 2 7 avril avec de nouvelles toiles.

Après avoir étudié les arts graphiques dans le but de s’orienter vers la publicité, Thomas Bossard découvre le milieu du théâtre et change complètement de voie. Au Capitole, à Toulouse, il aura l’occasion d’exercer ses différents talents en tant que peintre-décorateur dans les domaines de la décoration, de la scénographie, de la fresque et de la peinture. Il a également réalisé des films publicitaires, créé des affiches pour toutes sortes de spectacles et films, et même travaillé sur la porcelaine. Une formation très complète qui est à l’origine d’une grande technicité dans ses réalisations.

Depuis quinze ans, il se concentre avec bonheur sur sa peinture. Le lot de nouvelles toiles, en majorité des grands formats, que présentera la galerie fait découvrir certains des thèmes de prédilection de l’artiste, en l’occurrence les musées et le monde de la gastronomie. Elles seront accompagnées d’une série de dessins ayant Ré pour décor et effectués lors d’un séjour du peintre

dans notre île. Thomas Bossard peint à l’huile, ce qui lui permet des subtilités et des nuances impossibles à obtenir avec l’acrylique et ses fusains, en noir et blanc, sont simplement relevés d’un trait de pastel de couleur. Sa palette dans les bleus correspond à l’apparente douceur des univers qu’il invente. Apparente, parce que les mondes nés de son imagination sont d’une grande douceur, mais toujours sous-tendus d’un humour rieur éventuellement moqueur. Ses univers parfaitement finis dans lesquels il exerce son sens de la mise en scène, on retrouve là son souci du détail, sont curieusement sécurisants

et possèdent une saveur d’enfance. La qualité de l’exécution montre sa tendance à privilégier l’ambiance plutôt que la situation. C’est sans doute la raison pour laquelle les grands formats lui réussissent si bien : le décor s’empare de tout l’espace disponible pour respirer.

DRThomas Bossard

On ne se lasse pas de découvrir cette vision du monde née d’une sensibilité exacerbée et généreuse. L’exposition dure du 18 au 27 avril, ne la ratez pas. L’artiste sera présent lors du vernissage qui aura lieu samedi 19 avril à partir de 18h.

Les dernières créations de Véronique Gerbaud-Lambert, une fidèle de la galerie, seront également présentes. Il s’agit d’une série nommée « Beauté Indomptable », une ode à la nature à travers les portraits d’animaux sauvages au milieu des paysages vaporeux de l’artiste. L’introduction de ces animaux transforme l’ambiance à laquelle Véronique Gerbaud-Lambert nous avait habitués. On sort des brumes magiques de ses toiles pour entrer dans une réalité tout aussi magique : la nature.

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Quand magie et musique se renvoient la balle

Dans le cadre de la programmation hors-les-murs de La Maline, La Flotte accueillera les 2 5 et 26 avril « Jazz Magic », un spectacle de magie nouvelle dont le centre du propos est l’improvisation.

«

C’est un spectacle atypique, qui se jouera dans un lieu atypique. Le centre nautique de La Flotte sera, à trois reprises les 25 et 26 avril, le théâtre

d’un spectacle de magie. Une création de la compagnie toulousaine « Blizzard Concept », spécialisée dans la magie nouvelle. « La magie nouvelle, c’est un art dont le langage est le détournement du réel dans le réel », nous explique Antoine Terrieux, magicien de Blizzard Concept.

« Elle se définit un peu par opposition à la magie moderne où on a un magicien démonstrateur de tours. La magie nouvelle induit souvent la présence d’autres disciplines, du théâtre, du cirque, de la danse, et on pourrait presque considérer qu’il y a de

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la magie sans présence de magicien sur scène. La magie n’est plus forcément centrale. Mais c’est un sujet complexe dont on pourrait débattre pendant des heures ! D’ailleurs « Jazz Magic » n’est pas complètement un spectacle de magie nouvelle ! Certes il fait intervenir une autre discipline, la musique, mais je suis là en tant que magicien sur scène. Et en plus je parle de magie ! »

« Jazz Magic », en trois ans d’existence, atteint déjà les cent cinquante représentations. Ce spectacle rassemble donc la magie et la musique, deux

disciplines avec plus de points communs que l’on pourrait imaginer. « On s’est aperçu qu’il y a beaucoup de similarité en magie et en musique sur l’approche de l’improvisation », détaille Antoine Terrieux. « C’est cela qu’on raconte. Je dirais que c’est un peu une pièce de théâtre sur l’improvisation, illustrée par un magicien avec des cartes, et un pianiste avec son piano. Il y a également beaucoup d’improvisation et c’est un duo comique. Les cartes sont au centre des tours de magie mais il y aura d’autres surprises ! » Aurélie Bérard

« Jazz Magic » Vendredi 25 avril à 11h et 17h ; samedi 26 avril à 17h. Base nautique, La Flotte. Durée : 1 heure - Dès 10 ans. Tarif : 5 € . Atelier de magie animé par la compagnie (dès 12 ans) le samedi 26 avril à 11h. Gratuit. Réservation obligatoire. www.lamaline.net

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Jazz Magic », un magicien et un pianiste se renvoient la balle avec humour, offrant au public une joute verbale tant visuelle que sonore.

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