éjà me direz-vous ? Oui assurément, en filigrane des cérémonies de vœux de ce mois de janvier, on a senti clairement se profiler les prochaines élections municipales (mars 2026).
Si deux maires ont officiellement annoncé qu’ils ne se réprésenteraient pas - Gisèle
Vergnon à Sainte-Marie et Patrick Rayton à La Couarde - d’autres élus/candidats non encore déclarés œuvrent activement en coulisses depuis des mois, constituent leur liste et échafaudent leur campagne.
Echelon de proximité, la Commune reste fortement mobilisatrice auprès des électeurs. Le succès des cérémonies des vœux en atteste, qui du nord au sud de l’île de Ré font le plein.
Média lui aussi de proximité, Ré à la Hune tiendra comme toujours fermement la barre de sa ligne éditoriale, pour que chaque électeur de l’île de Ré puisse être informé au plus près et au plus juste, pour ensuite voter en toute conscience, selon son libre arbitre.
Excellente année à tous !
Nathalie Vauchez
Sauvetage d’un jeune phoque gris à Ars-en-Ré
Dimanche 2 9 décembre un jeune phoque gris (Halichoerus grypus) est découvert sur la plage de la Combe à l’eau à Ars-en-Ré.
L’équipe mammifères marins de Ré Nature Environnement se rend sur place et constate que l’animal est en détresse.
Après un examen rapide, elle se rend compte que le petit pinnipède est
Tradi T ion
amaigri et déshydraté. Ce très jeune individu pèse environ une douzaine de kilogrammes et ne doit être âgé que de quelques semaines.
La décision est prise de le capturer et de le transférer à Pélagis où les
premiers soins lui seront prodigués. Il sera transporté le lendemain à Brest au centre de soins de l’ACMON (Association pour la conservation des mammifères et des oiseaux) avec un autre phoque récupéré le même jour à l’île d’Oléron.
L’hiver, pendant la saison des tempêtes, des jeunes phoques sont régulièrement isolés de leur groupe. Ils sont sans doute issus de colonies bretonnes ou plus vraisemblablement de GrandeBretagne. Certains arrivent en forme et se nourrissent sans problème, dans le cas contraire, ils s’affaiblissent et errent le long du littoral français jusqu’en Espagne. Dès lors, ils sont capturés pour être soignés.
C’est le second phoque observé sur l’île de Ré cet hiver. Le précédent avait été furtivement aperçu courant décembre, vers le Canot de Sauvetage à Saint-Clément des Baleines.
Grâce à l’action du Rotary Club île de Ré, l’équipe de Ré Nature Environnement a pu utiliser pour la première fois un fourgon dédié aux sauvetages des mammifères marins. La rapidité d’intervention a permis de prendre en charge dans des conditions optimales le petit pinnipède.
Dernier bain vivifiant à La Couarde
La Couarde, dimanche 29 décembre 14h. Si le ciel n’était pas plombé et le fonds de l’air bien froid, on pourrait se croire en plein été, et le parking de la plage
Un phoque vit dans l’océan, mais vient à terre pour se reposer, et surtout se réchauffer. Il n’est pas anormal de le voir rester de longues heures au sec, reconstituant lentement sa chaleur interne.
Si vous découvrez un phoque, restez à bonne distance, c’est un animal sauvage, et prévenez Pélagis à La Rochelle au 05.46.44.99.10.
Jean-Roch Meslin Réseau National Échouages Ré Nature Environnement
Pour certains, le défi est devenu le plaisir d’un vrai bon moment.
du Peu Ragot affiche complet. Objet de cette promenade dominicale couardaise ? Le dernier bain de l’année orchestré par l’association Ré-actifs 17.
C’est parti pour ce dernier bain 2024, avec quelques vagues en bonus ! Plus de deux cents
A l’entrée de la plage, sa présidente Christine Cadoret a fort à faire pour distribuer de petits jetons aux candidats à la baignade qui se pressent à ses côtés. Jeunes, moins jeunes, voilà une entreprise vraiment intergénérationnelle.
Sur la plage beaucoup de monde, famille, amis ou curieux, venus en soutien, prêts pour les photos et assurer la sortie de l’eau avec des serviettes. Top départ ! Sous le regard attentif d’équipiers bénévoles de la SNSM-Ile de Ré, les nageurs s’élancent joyeusement (mais si !), la grande majorité en maillot de bain et c’est à noter.
Certes, il y a plus de monde sur le sable que dans l’eau, mais quand même…
Ils sont une centaine à s’ébrouer (plus ou moins bruyamment) et certains prennent plaisir à jouer avec les vagues, dans cette eau salée de décembre... à quelle température déjà ? « On ne sait pas bien, elle était à 14° hier de l’autre côté à Saint-Martin », sourit Jean-Luc Dupeux de la SNSM. « Elle est à 11° », nous interrompt une dame derrière nous. Bref, elle est froide pour tout ceux qui peinent à faire trempette en dessous des 20°.
Morale de ce sympathique moment ? La tradition du dernier bain a été respectée et à voir le sourire des courageux baigneurs (à la peau rose au sortir de l’océan), l’expérience est bonne pour le moral et la santé ! Pauline Leriche Rouard
Mettre le PAT dans le plat !
Le mois de janvier, c’est le mois des bonnes résolutions, le mois des défis de toutes sortes... mais celui que vont tenir dix foyers rétais est un challenge de six mois.
Le PAT, cet acronyme qui signifie Projet Alimentaire de Territoire, va entraîner quarante foyers charentais-maritime à manger de façon durable tout en maîtrisant leur budget et en se faisant plaisir avec un accompagnement rapproché et gratuit pendant six mois.
Vendredi 10 janvier dernier, était lancé la toute première édition du Défi foyers à alimentation positive porté par La Rochelle-Aunis-Ré : la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, les Communautés des Communes Aunis Atlantique, Aunis Sud et de l’Île de Ré. Un défi dont l’objectif est de démontrer de manière conviviale que l’on peut avoir une alimentation savoureuse, bio et locale sans augmenter son budget alimentaire.
modifier son comportement « Une toute première édition sur notre territoire » se réjouissait Marion Gomes, chargée de mission PAT à la CdC Aunis Atlantique, qui assurait l’accueil et la présentation de ce défi foyers à alimentation positive.
Les participants sont accompagnés par des professionnels dans diverses activités imposées une fois par mois au minimum, ciné-débats, ateliers cuisine, jardinage, rencontres d’acteurs et de producteurs locaux. Françoise Grammont, diététicienne, les aidera à progresser vers une alimentation plus responsable pour atteindre leurs objectifs. Car il s’agit là, de changer certaines habitudes.
Pour le lancement de ce premier défi, tous les volontaires étaient conviés à un apéritif à La Fabuleuse Cantine. Face à l’entrée du Musée Maritime rochelais, ce lieu donnait déjà le ton. Un restaurant inscrit dans une démarche raisonnée, qui propose des repas de qualité basés sur 80% de fruits et légumes issus de cultures biologiques et qui lutte entre autres contre le gaspillage alimentaire. Tous leurs invendus sont reconditionnés dans des bocaux consignés et proposés à la vente.
40 foyers regroupés par équipes Quatre équipes, Aunis Atlantique, Aunis Sud, La Rochelle et l’île de Ré avec tout un panel d’âges et
de profils socio professionnels. Elles sont suivies chacune par un animateur bénévole. Pour l’équipe rétaise, c’est à Cécile Giraudeau-Vetter de La Couarde que revient ce rôle. Ingénieur agroalimentaire pendant trente ans, elle s’est lancée comme designer alimentaire LINALICO par passion, pour trouver des solutions innovantes et créatives dans la transition alimentaire des producteurs aux consommateurs.
dix foyers rétais motivés
De La Flotte, c’est Rosie qui a motivé son compagnon Fred et leur fille Ambre 11 ans. « On avait le choix sur plusieurs critères mais notre motivation première c’est la réduction de nos déchets, d’acheter avec le moins d’emballages possibles et de manger local. On achète de plus en plus en vrac mais on aimerait supprimer tous les emballages de nos achats. Le défi c’est de s’engager à faire tout cela et de s’y tenir tous les trois pendant six mois. »
Michel expert-comptable à la retraite à Rivedoux, motivé par son épouse Brigitte, déclarait : « À peine retraité, je m’enquiquinais, comme j’aime cuisiner je me suis inscrit à un CAP cuisto et puis, en ligne, à l’Académie du goût et à la Cuisine du chef… J’ai pris le pouvoir dans la cuisine, j’aimerais surtout découvrir la cuisine alternative, apprendre à cuisiner les déchets.» Leurs amis, Anne-Catherine et Gilles de SainteMarie-de-Ré ont mis les pieds dans le PAT eux aussi. Anne-Catherine à l’inverse de son mari, aime cuisiner. Avec ce défi elle souhaite « manger plus sain sans dépenser plus. » Et d’ajouter en souriant : « Mon mari a tout à apprendre ! » L’ambiance est détendue, Gilles assure : « Michel et Anne-Catherine sont les étoilés, avec Brigitte, nous seront les goûteurs. »
De La Couarde, Hélène Massé et son compagnon Vincent Carrière sont motivés pour manger de façon plus locale, de ne plus consommer des choses toutes faites. « On a du temps, avec Hélène, on adore cuisiner et manger local. » Lisa, sa fille de 13 ans, regrette déjà le chocolat mais assure être motivée car finalement tous les quinze jours elle sera chez sa maman. Claire Foucheres, diététicienne à La Couarde-sur-Mer,
s’est inscrite par curiosité professionnelle : « Ce défi bien sûr me parle beaucoup, j’ai envie qu’avec mes fils Jonas et Martin et mon mari Laurent on s’améliore quotidiennement dans le manger local sans dépenser plus. » Céline de Saint-Martin-de-Ré, se lance avec son compagnon JC et leur fille Maïwenn, 5 ans « Et demi » souligne la fillette. C’est dans le cadre de son éducation à elle, pour qu’elle mange mieux, qu’elle apprenne à aimer cuisiner et manger les légumes et pour qu’ils soient dans une consommation responsable qu’ils se sont inscrits. Agnès et Philippe de La Couarde
veulent trouver des solutions pour consommer mieux, plus local et moins cher et découvrir d’autres producteurs locaux du « bien manger » tout comme Sandrine et Gérald de Rivedoux. Quant à Isabelle de La Flotte, c’est avec son fils Mathis 14 ans qui a déjà participé au Festival AlimenTerre qu’ils entraînent mamie Marie de Saint-Martin-de-Ré pour s’engager tous les trois dans ce défi.
Avant de quitter la Fabuleuse Cantine, ils devaient choisir un nom pour leur équipe, les Rétais ont choisi : « Savou-Ré ! », comme un cri de guerre, a mentionné Anne-Catherine.
un défi étoilé
Un défi sous forme de compétition sans lot à gagner, rien d’autre que des points à accumuler chaque fin de mois. Des points sous formes d’étoiles. Cinq pour avoir réalisé des relevés d’achats responsables. Quatre pour avoir participé aux ateliers et trois pour la réussite de mini-défis. Marion Gomes assure que de toutes façons, à la fin de ce défi, tout le monde sera gagnant.
Manger durable tout en maîtrisant son budget et en se faisant plaisir, on en reparle en juin prochain.
Valérie Lambert
Les participants rétais, autour d’une bonne table, répartis en deux pour l’apéritif.
Le
Fougerou :
des maisons... et bien plus
Vendredi 20 décembre était un jour heureux pour Madame le maire de Sainte-Marie de Ré, qui inaugurait auprès de propriétaires et locataires les vingt-deux logements de la première tranche du programme immobilier Le Fougerou, en plein centre du village.
Des maisons de plain-pied ou à étage, à l’architecture rétaise, entre 71 m2 et 116 m2 habitables, toutes agrémentées d’un petit jardin.
Gisèle Vergnon avait à ses côtés pour cette occasion les présidents et les dirigeants de la Compagnie du Logement, de Terra Noé, d’Habitat 17, de Maisons Prim’Access (marque de la Compagnie du Logement), ainsi que le député, le premier vice-président de la CdC et la conseillère départementale.
Les seize premiers logements en primoaccession sociale, sous forme de Bail Réel Solidaire (BRS) et les six logements locatifs sociaux ont été livrés à leurs occupants en octobre dernier, comme prévu. La livraison de la seconde tranche de onze logements en BRS est prévue pour le troisième trimestre 2025, celle de la troisième tranche de vingt-et-un logements étant programmée au premier trimestre 2026.
Gisèle Vergnon, qui achèvera alors son troisième et dernier mandat, pourra quitter sa fonction avec le sentiment du devoir accompli. Car elle s’est battue pour le logement et pour ce projet, depuis sa première élection en 2008 : « La vie du village et de ses écoles dépend avant tout du logement, c’est une évidence. Et cette opportunité de BRS représente un bon
compromis, entre logement social et accession, cela permet de donner aux habitants un horizon et une stabilité... Pourtant, certains élus municipaux ont décrié ce projet, particulièrement lors de la campagne électorale de 2020, on a tenu bon et on permettra ainsi à cent soixante-cinq personnes d’élargir leur parcours résidentiel, le BRS est un dispositif très prégnant. », a-t-elle notamment expliqué.
Si Gisèle Vergnon a rencontré quelque opposition parmi les élus (de la minorité), elle a pu compter sur un partenariat fructueux et en confiance avec des acteurs engagés autour de ce projet : Maisons Prim’Access, Terra Noé, La Compagnie du Logement et Habitat 17. Avec ce programme, Maisons Prim’Access signe sa troisième opération sur l’île de Ré. En 2022, le constructeur livrait dix-neuf maisons en location-accession (PSLA), puis cinq maisons, au « Village de La Maladrerie » à La Flotte.
Conçu pour favoriser la mixité sociale, ce projet du Fougerou se compose de sept maisons T3, trente-deux maisons T4, huit maisons T5 et une maison T6. Les six logements locatifs sociaux livrés
« Se loger ne doit pas être un luxe, mais devrait être un droit »
Le député Olivier Falorni, présent à cette inauguration, a souligné le volontarisme de Gisèle Vergnon et plus largement des élus rétais en matière de logement : « Vous démontrez que la volonté politique, combinée à l’efficacité des acteurs compétents, permet de lutter contre ce qui paraît inéluctable : la loi du marché. » Il a salué la mise en place par la Communauté de Communes de mesures de régulation, devançant la loi nationale : « En plus de la programmation et de la construction de logements, vous n’avez pas attendu la loi pour agir et mettre en place une réglementation adaptée et efficace pour remobiliser le parc privé et éviter la submersion du marché par les meublés de tourisme. La loi que nous venons très récemment de voter ne fait que confirmer que vous avez pris les bonnes décisions et vous permettra d’être mieux protégés contre les recours. » Outre l’enregistrement automatique des meublés, le changement d’usage soumis à autorisation préalable et la limitation de leur nombre par commune mis en place sur l’île de Ré et désormais institués par la loi, celle-ci introduit également la notion de performance énergétique pour ces meublés et accentue la sévérité des sanctions. Elle permet aussi aux maires de déterminer des parties des communes dédiées exclusivement à l’habitat principal.
avec cette première tranche (trois T3 et trois T4) proposent des loyers attractifs entre 409 € et 691 €
foncier et bâti dissociés
Les quarante-huit logements en accession abordable du Fougerou le sont sous conditions de ressources. Le dispositif du BRS permet de les proposer à des prix plafonnés et nettement inférieurs à ceux du marché, permettant l’accès à la propriété à des foyers locaux ou des personnes travaillant sur l’île de Ré. Cela est rendu possible par la dissociation du foncier et du bâti, principe constitutif du BRS. Appartenant initialement à différents propriétaires, le foncier est désormais détenu par l’Organisme de Foncier Solidaire (OFS)
Terra Noé, créé à l’initiative d’Habitat 17, du Département de Charente-Maritime et de la Compagnie du Logement, groupe coopératif auquel est rattaché
Prim’Access. Terra Noé loue les terrains
Chiffres clés
18 311 m 2 est la surface du site, qui appartenait à 12 propriétaires
100 % des ménages travaillent ou vivent déjà sur l’île de Ré
80 % des foyers n’auraient pas obtenu leur prêt sans le PTZ (prêt à taux zéro) -30 % : les prix de vente sont en moyenne 30 % en dessous du prix du marché
tout phénomène de spéculation et garantissant le caractère social du logement sur le très long terme.
Locataires de logements sociaux, salariés d’entreprises locales, familles monoparentales, jeunes couples, célibataires... peuvent ainsi élargir leur parcours résidentiel* en devenant propriétaires sur l’île de Ré, ce qui renforce leur stabilité résidentielle.
aux propriétaires des maisons via le bail réel solidaire, avec une redevance mensuelle moyenne de 111 €
Ainsi, ces logements ont été proposés en moyenne à 217 K € pour les T3 et 249 K€ pour les T4, bien en-deçà des prix de marché. Les près de deux cents candidatures reçues et examinées pour les seize premiers logements témoignent du besoin urgent de logements abordables sur l’île de Ré.
La commercialisation des deux autres tranches est aujourd’hui terminée, les heureux futurs propriétaires emménageront en 2025 et 2026. Outre les plafonds de ressources, les acquéreurs doivent occuper ces logements à titre de résidence principale.
En cas de difficulté de la vie, les accédants pourront s’appuyer sur la Garantie Rachat-Relogement (dans un logement locatif social) proposée par Maisons Prim’Access. En cas de revente, le prix sera encadré et le futur acquéreur devra répondre aux mêmes critères d’éligibilité, ceci afin d’éviter
L’accession abordable s’adresse aux primo-accédants (personnes qui n’ont pas été propriétaires de leur logement au cours des deux dernières années) et également à celles dans l’obligation de revendre leur bien suite à un évènement de la vie.
Le Bail Réel Solidaire est une alternative innovante, permettant aux foyers aux revenus intermédiaires de devenir propriétaire de leur habitation dans des zones tendues, comme l’île de Ré. Dissocier le foncier du bâti permet de réduire le coût total du logement, les propriétaires louant le terrain pour un faible montant mensuel. De nombreux avantages sont inclus dans ce dispositif : TVA à 5,5 % (au lieu de 20 %), frais de notaire réduits), prix d’acquisition plafonné, abattement de 30 % à 100 % de la taxe foncière sur la propriété bâtie, si la commune le décide, garantie de rachat-revente et de relogement. Les acquéreurs peuvent aussi compléter leur achat par un Prêt à Taux Zéro.
Cédric et Nathalie, deux habitants du Fougerou, au côté de Gisèle Vergnon, heureuse et émue.
trophée opération remarquable En outre, Le programme de logement social de Sainte-Marie de Ré s’est vu décerner, le 28 mai dernier, le prix « Opération Remarquable » par la coopérative des HLM, au titre du club sociétaire mis en place. Celui-ci vise à se faire rencontrer entre eux les différents propriétaires et leur faire faire connaissance avec les équipes de l’opérateur social et différents acteurs du projet. Si Maisons Prim’Access est à l’initiative de cette création de lien et anime les temps de rencontres, le but est que les accédants prennent le relais et créent leur propre communauté coopérative.
Ainsi, Cédric Valadon, qui fait partie des heureux élus de la première tranche du Fougerou, a-t-il témoigné de la vie
sociale et des nombreux enfants qui animent déjà le quartier, du premier apéro de voisins, ou encore du groupe WhatsApp mis en place entre eux, pour communiquer et s’entraider.
Lors de cette inauguration, un arbre fruitier a été offert par la municipalité à chacun des occupants, symbole d’un avenir durable au sein de leur nouveau quartier. En marge de l’évènement, Terra Noé et La Banque des Territoires ont officialisé la signature du contrat de prêt destiné au financement de la deuxième tranche du projet du Fougerou.
Nathalie Vauchez
*Le taux de rotation des logements sociaux en location est actuellement très faible, autour de 6 à 7 % contre 12 % il y a quelques années. Ces parcours résidentiels permettent aussi de libérer des logements en location...
i n F orma T ion e T communica T ion
Un site Santé pour les Rétais
Lors de sa constitution officielle* en septembre dernier, la CPTS** de l’île de Ré avait, parmi ses premières actions, annoncé le lancement du site internet : www.ilederesante.fr. Ce sera chose faite à partir du mercredi 22 janvier 202 5
Ce site internet développé à l’initiative des professionnels de santé du territoire regroupés au sein de la Communauté Professionnelle de Santé (CPTS) a pour vocation de devenir un véritable « portail Santé « pour la population rétaise.
Volontairement le plus ergonomique et accessible possible, afin de convenir aussi aux personnes moins à l’aise en informatique, il comportera plusieurs rubriques. Tout d’abord, un annuaire des professionnels de santé du territoire, comportant trois entrées : Qui ? Où ? Pourquoi ? et ayant pour vocation de mettre en valeur les
professionnels du territoire et leurs compétences. Il sera désormais facile de trouver un professionnel de santé de l’île, soit par spécialité, soit par village, soit par des situations particulières.
Une seconde rubrique vise à mieux faire connaître et comprendre la permanence des soins proposée par les professionnels de santé : médecins, pharmaciens, dentistes et kinésithérapie respiratoire. Elle distingue la permanence des soins proposée en juillet/août, de celle proposée toute l’année. Les professionnels de santé, notamment les médecins généralistes, sont très mobilisés pour assurer
Antoine Albeau, officier !
toute l’année des consultations les samedis, dimanches et jours fériés mais également en semaine via le SAS (Service d’Accès aux Soins), dispositif national développé pour éviter le recours aux urgences du CH de La Rochelle. Cette permanence des soins est sous-utilisée car méconnue.
Enfin, la rubrique actualité santé relaiera notamment auprès du grand public, tout au long de l’année, des campagnes de prévention créées spécifiquement pour l’île de Ré, par les professionnels du territoire. Plus largement, le site aura vocation
d’informer les résidents et vacanciers de toute l’actualité en santé en général. Ce site web, en ligne dès ce mercredi 22 janvier 2025, sera amené à évoluer en fonction des besoins et des remarques. CP et NV
*Lire nos articles publiés en 2023 et 2024 : www.realahune.fr/un-nouveau-dispositifpour-prendre-soin-des-retais/ www.realahune.fr/la-cpts-de-lile-de-rebientot-officialisee/ www.realahune.fr/une-cpts-pour-optimiserles-parcours-de-soins/
** CPTS : Communauté professionnelle territoriale de santé
Nouvel officier de l’ordre national du mérite maritime, le véliplanchiste accumule les distinctions.
Mercredi 11 décembre dernier, au nom du Président de la République, Antoine Albeau recevait la récompense honorifique de l’ordre national du mérite maritime pour saluer l’ensemble de sa carrière (décret du 07 juin 2024). C’est à la Préfecture de Charente-Maritime que le sportif français le plus titré a reçu des mains de Pierre Niollet, président de l’association départementale de l’ordre national du mérite, l’insigne d’officier. Après avoir été promu chevalier en 2015 et 2022, Antoine Albeau se dit très honoré par cette nouvelle distinction : « Une belle surprise d’être ainsi promu officier, on
ne sait pas qui l’a proposé mais c’est un vrai honneur d’être ainsi décoré. » Une cérémonie qui s’est déroulée à la préfecture de Charente-Maritime et qui s’est poursuivie au Musée Maritime de La Rochelle où Patrice Bernier* récipiendaire des insignes de l’Ordre National du Mérite et de la médaille de la sécurité intérieure avait convié officiels, famille, amis et Antoine Albeau autour d’un cocktail. Deux médailles remises à Patrice Bernier par Brice Blondel préfet de la Charente-Maritime qui en a profité pour saluer, entre autres, le tout nouveau record de vitesse en planche à voile d’Antoine réalisé le
1er décembre dernier en Namibie. Il a battu son propre record du monde avec une vitesse moyenne de 53,49 nœuds sur 500 mètres, soit 99,06 km/h. Il promet d’afficher les 100km/h l’année prochaine et rappelle qu’en 2025, du 29 au 31 août, plage du Peu Ragot à La Couarde-sur-Mer, ce sera la troisième édition des Antoine Albeau Séries. Une carrière toujours prête à accumuler d’autres exploits, Antoine, rien ne l’arrête !
Valérie Lambert
*Patrice Bernier, maître de port principal du Port de plaisance de La Rochelle.
Antoine Albeau, Patrice Bernier et Brice Blondel.
Le chantier du Fougerou continue, pour une livraison de la 2ème tranche au 3ème trimestre 2025 et de la 3ème tranche au 1er trimestre 2026.
Le Bois : 1ère pierre posée au 9 av. du Pas des Bœufs
Il a fait du logement l’une des priorités de sa mandature. Le 6 décembre, Gérard Juin a posé la première pierre du programme locatif social du Pas des Bœufs.
Si ses talents de maçon restent à prouver, « Gérard Juin a fait le boulot », selon les termes du président de la CdC Lionel Quillet, félicitant l’élu boitais pour la pose de cette première pierre symbolique du programme de logements locatifs de l’avenue du Pas des Bœufs. Entouré de membres de son équipe municipale et d’autres élus, ainsi que de Frédéric Milhiet représentant le député Olivier Falorni, et du directeur général d’Habitat 17, MiKaël Jungers, le maire du Bois-Plage n’a pas boudé son plaisir.
dix logements idéalement situés
Au bout de l’avenue du Pas des Bœufs, se situe la plage du même nom et à quelques minutes à pied, marché et commerces. Rappelant la « volonté de ne pas s’étendre en périphérie pour maintenir la vie en centre-village », Gérard Juin présente les dix logements à venir. Dotées chacune d’une place de stationnement, d’un jardin et toutes de plain-pied, ces petites maisons accueilleront leurs habitants en septembre prochain. « Un beau projet très qualitatif et très intégré à son environnement », souligne l’assistant parlementaire Frédéric Milhiet, approuvant par ailleurs la mise en place d’une
réglementation sur les meublés de tourisme sur l’Ile de Ré.
« Je dis seulement : aujourd’hui plus dix ! », se réjouit Lionel Quillet, évoquant son « appel incessant à ce que toutes les communes fassent du logement car la CdC ne pourra pas tout faire ». « Tout élu qui ne l’aurait pas fait ou tenté durant son mandat ne devrait, à mon avis, pas se représenter », estime-t-il.
un dossier sans contentieux
Assez rare ici pour être noté, voilà « l’un des premiers projets qui n’a pas de contentieux », souligne Lionel Quillet, évoquant quarante-six procès sur quarantehuit projets du côté de la CdC.
Même satisfaction du côté du bailleur social Habitat 17, présent sur l’Île de Ré depuis 1981, rappelle son directeur général. Chaque maison du programme coûtera environ 168 K € , coquet budget inhérent aux contraintes de l’urbanisme rétais mais également à une « hausse d’environ 20% du coût de la construction en cinq ans », précise Mikaël Jungers, ajoutant que « sur l’Ile de Ré, nous savons que les projets se
Vendée g lobe 2024-2025
font avec des soutiens financiers au rendez-vous ».
Rappelons que le financement de l’opération est assuré par le recours au prêt (Banque des Territoires) et par des subventions de l’Etat, du Département et de la Commune, celle-ci ayant abondé le projet d’environ 300 K €
Avant de manier la truelle, Gérard Juin évoquera encore rapidement l’autre projet en cours un peu plus haut sur l’avenue, cette accession à la propriété à laquelle il tient et pour laquelle il est aujourd’hui possible de candidater. Mais ça, c’est une autre histoire… Pauline Leriche Rouard
En direct de Human Immobilier : le cap Horn, l’Éverest des océans
Le mythique cap Horn franchi, c’est désormais la remontée de l’Atlantique Sud, direction l’Équateur, pour le skipper rétais Antoine Cornic. Il sera alors temps de se concentrer sur la dernière ligne droite et l’arrivée aux Sables…
« J’embrasse la mer pour vous ! » Les selfies à bord, rien de tel pour garder le moral !
Alors que les premiers concurrents du Vendée Globe ont franchi la ligne d’arrivée depuis le 14 janvier, accueillis en héros par la foule des grands jours dans le chenal des Sables
d’Olonne, Antoine Cornic, lui, continue avec assurance et détermination son combat contre les éléments, les vents parfois trop faibles, le gros temps parfois trop fort, la solitude, l’absence des siens, plus deux ou trois autres petites choses encore, que seuls les skippers en solitaire tourdumondistes éprouvent dans ces défis au long cours et que les « terriens » ne peuvent comprendre. Le formidable défi qu’il s’est lancé il y a quatre ans, avec toute l’équipe de Human Immobilier, n’en est peut-être pas encore à son épilogue, mais il s’en rapproche à grand voile : si Antoine ne rencontre ni avarie ni pépins, ce que personne ne lui souhaite, encore une bonne quinzaine de jours et le marin de Rivedoux devrait apercevoir les côtes françaises.
Le cap Horn, l’Éverest des navigateurs autour du monde, était à peine franchi que déjà, Antoine avait un nouvel
objectif en tête : atteindre l’Équateur en poussant un peu la machine, lui qui a barré avec prudence lorsque les vents dépassaient les 60 nœuds dans l’Antarctique. « Le bateau tient les chocs, je suis content, et les réparations de fortune que j’ai dû effectuer il y a quinze jours aussi, ça c’est bon pour le moral… » Le moral justement, comment va-t-il ? « Aujourd’hui (mardi 6 janvier, Ndlr), j’ai un petit coup de mou. J’ai empanné, j’ai dû sortir les voiles… J’ai froid, je suis trempé de sueur, je suis gelé. Mais ça va passer, je vais essayer de me réchauffer en avalant un grand thé bien chaud. Et puis je connais un super anti dépresseur qui s’appelle le chocolat ! »
match à trois
La traversée du Pacifique Sud est désormais derrière lui, et avec elle la menace de croiser un iceberg, cauchemar de tous les skippers du Vendée depuis ceux aperçus par Sébastien Marsset, Éric Bellion ou encore Conrad Colman. Invité dans le live du Vendée Globe du
9 janvier sur la chaîne YouTube, Antoine se voulait rassurant sur la question : « On a un boulot remarquable qui est fait par la Direction de Course, qui nous envoie des relevés de positions des icebergs. Il y a aussi Oliver Heer, juste devant moi, qui en a croisé un et qui m’a donné sa position. Et puis j’ai mon radar en permanence sur ma table à carte, avec les alarmes activées. Après, la nuit, c’est la nuit, il faut faire confiance au matériel pour repérer ces énormes morceaux de glace… »
Au dernier pointage de ce dimanche 12 janvier, à 19 heures, le Rivedousais était solidement installé à sa 30e place, à quelque 272 milles nautiques du Suisse Oliver Heer sur Tut Gut. Mais attention à la remontada juste derrière du navigateur Chinois Jingkun Zu, sur Singchain Team Haikou, qui pointait à 54 milles à peine du Rétais. Ce match à trois pour faire partie du Top 30 promet un joli suspense jusqu’à l’arrivée aux Sables.
Fabrice Argelas
Bonne humeur autour du maire du Bois-Plage posant la première pierre.
Patrick Rayton clôture l’année « un peu fâché »
Projets retoqués, études à rallonge, délais sans fin… derrière des propos mesurés, le quotidien d’un élu aux prises avec une réglementation parfois incompréhensible.
Ambiance comme à l’ordinaire studieuse pour cette dernière séance municipale couardaise du 16 décembre, riche en points de gestion financière. Et Patrick Rayton attendra les questions diverses pour s’exprimer sur trois dossiers importants pour sa commune. Alors commençons donc par la fin…
Quid du PPrn couardais ?
Ce n’est pas la première fois qu’il évoque le sujet : en lien avec la dernière phase d’endiguement du village dans le cadre du PAPI 1 et dont les travaux ont débuté en octobre dernier sur les chemins des Prises et Grifforine, Patrick Rayton a demandé par écrit au Préfet le 16 octobre la révision du PPRN couardais, avec pour objectif « plus de souplesse ». Démarche restée tout d’abord sans réponse mais le maire de La Couarde n’a pas manqué de rappeler au Secrétaire Général de la Préfecture, l’engagement pris « en public » par la Préfète de l’époque Béatrice Abollivier, d’en reparler le moment venu. L’élu espère en une reprise du dialogue courant janvier.
Le moulin brûlé en danger Objet du courroux à peine voilé du maire, la situation au Moulin brûlé, dont la dune ne cesse de reculer en raison « d’une surverse de vase »,
explique-t-il, rappelant aussitôt un projet de protection datant de 2021. Dans le cadre d’un marché public d’étude, celle concernant le site a été confiée à Créocéan. Oui mais voilà, « entre le début de l’étude et ses conclusions », un changement d’équipe au sein du cabinet d’ingénierie rochelais remet les compteurs à zéro avec une seconde étude à la clé. « Fâcheux concours de circonstances » qui ne s’arrête pas là puisque lorsque Patrick Rayton demandera au Département où en est cette fameuse étude, il apprendra qu’une troisième équipe a été nommée, augurant donc d’une troisième étude ! C’en est trop pour l’élu couardais, s’interrogeant à la fois sur la pertinence et sur les coûts engendrés. « Si ça continue, il ne sera plus utile de se poser la question car le sentier littoral sera la route départementale », fustige-t-il.
Le projet du Goisil remis en cause…
Par la DREAL*, qui a plutôt sévèrement retoqué l’étude préalable réalisée dans le cadre de réaménagement de la globalité de ce site emblématique, pour lequel la municipalité souhaite une valorisation et une mixité des usages.
« Le pré projet présenté convenait mais la DREAL a finalement mis un trait de crayon dessus », souligne Patrick
c onseil m unicipal d’ a rs-en- r é du 18 décembre 2024
Marché couvert : une rénovation fin 2025
Lors du dernier Conseil municipal de l’année, les élus arsais ont adopté les tarifs municipaux pour 2025 : le prix de location des différentes salles, l’occupation du domaine public, les tarifs du marché et du cimetière. Le marché de commande publique des travaux courants d’aménagement des voiries et des réseaux divers pour l’année 2025 a été accordé à la société Colas pour les trois années à venir. La location du logement venelle du Natureau au brigadier-chef principal a été prolongée jusqu’à la fin du mois de septembre. La convention de mise à disposition du terrain pour l’antenne située sur la parcelle qui abrite les services techniques a été renouvelée sur une durée de douze années contre une redevance
Rayton résumant les commentaires :
« Réduction des activités sportives, des emplacements de stationnement voitures et vélos et suppression de la haie de tamaris pour plus de visibilité ».
« La copie devra être amendée gentiment avec la CAUE* 17 », poursuit le maire, prévoyant un décalage de six mois à un an sur un projet de 5 à 6 M€
« Une perte de temps, si on aboutit à un projet ! », s’indigne-t-il évoquant un « jusqu’au boutisme environnemental ».
Ne peut-on s’interroger en effet sur
l’intérêt de supprimer une haie de tamaris (espèce régionale), à la fois esthétique et brise vent, à l’heure où arbres et biodiversité sont l’objet de toutes les attentions ? Ou encore sur les coûts exorbitants d’études à rallonge quand la perspective d’une crise budgétaire est devenue réalité ?
Pauline Leriche Rouard
*DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement / CAUE : Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement.
vers un budget 2025 au plus près Patrick Rayton l’avait déjà laissé entendre mais la tendance se confirme avec le vote du budget primitif du camping municipal (nécessaire pour le maintien de son activité). Avec 800 K € de dépenses de fonctionnement inscrites (982 K € en 2024), le conseiller municipal en charge Jean-Yves Dutertre s’aligne sur le réalisé 2024. Un « budget de crise » prenant en compte des considérations commerciales mais aussi un réaménagement futur incontournable augurant d’un « gros investissement en 2026 », souligne Patrick Rayton. « Nous restons ambitieux, optimistes mais modestes », conclut Jean-Yves Dutertre, précisant que ce budget pourra bénéficier d’une rallonge lors du vote définitif en mars prochain, après validation des résultats 2024.
Même tonalité concernant les effectifs saisonniers avec « une réduction des postes pour cause de restrictions budgétaires ». Soit quatre agents de moins, précision faite que les effectifs avaient été « un peu chargés l’année dernière pour cause de Jeux Olympiques ».
Enfin, à noter que les tarifs communaux seront eux, réévalués à +2% (contre 5% l’année dernière), à l’exception de la maison des saisonniers (inchangés car encore en phase de lancement) et de la bibliothèque (inchangés également), l’occupation du domaine public ayant fait l’objet de conventions personnalisées avec ses occupants. +7% en revanche pour la zone de mouillage du Goisil, « une réévaluation progressive en accord avec l’association AMIGO pour pouvoir assurer l’entretien du site (curage) », précise la conseillère déléguée Virginie Besson.
Formations gratuites pour les associations de l’île de Ré
Le pôle Ressources de Ré-Clé-Ré propose des formations gratuites pour les associations. En voici le planning 2025, ainsi que les modalités et le contact pour s’inscrire.
annuelle de 4501 €. Le nouveau régime indemnitaire de la police municipale a été adopté, conformément au décret du 26 juin 2024, permettant d’instituer une indemnité spéciale de fonction et d’engagement au profit des agents relevant des cadres d’emploi de la police municipale.
En fin de séance, la maire Danièle Petiniaud-Gros a présenté à son conseil les plans des travaux de rénovation du marché couvert dont la charpente est à refaire en urgence. Les plans ont d’ores et déjà été présentés en commission paritaire, la prochaine étape sera la validation par l’Architecte des Bâtiments de France pour un début de travaux espéré en septembre 2025.
A.B.
Pour le projet du site de Goisil, rien n’est gagné et Patrick Rayton s’impatiente.
Un dernier Conseil municipal de 2024 au bilan positif
Le 1 9 décembre, pour son dernier Conseil municipal de l’année, Alain Pochon a fait le bilan de ses quatre années à la tête de la municipalité et a récolté les applaudissements de son Conseil.
La liste regroupant tous les objectifs que s’était fixés la municipalité à son arrivée en 2020 était longue. Soixante-deux points avaient été listés par Alain Pochon lui-même, des travaux de la salle des Marais de la Prée à la réfection du parking de la Redoute, en passant par le nettoyage des chenaux ou encore l’installation de la fibre dans l’école et la mairie. Toutes ces actions n’ont pas encore été réalisées ou sont en cours d’accomplissement, mais la très grande majorité d’entre elles ont bien d’ores et déjà été achevées. Un bilan qui lui a valu les applaudissements et félicitations de son Conseil.
Auparavant, différentes propositions avaient été adoptées à l’unanimité. À commencer par les tarifs municipaux 2025, sans grands changements par rapport à 2024, sauf pour la location de la salle des Marais de la Prée, dont les différents tarifs vont pour la plupart augmenter. La gratuité demeure néanmoins pour les associations de la
c onseil municipal
commune organisant une manifestation à but non lucratif. Le maire a annoncé qu’après différents retards sur les travaux, la salle devrait finalement être livrée au 31 janvier.
agence postale et nouveau terrain
Une demande d’aide au financement auprès de la Commission de Présence Postale Territoriale a ensuite été décidée lors de ce Conseil municipal. La transformation du bureau de poste en agence postale communale intégrée aux locaux de la mairie, actée en avril 2023 par le Conseil, nécessite en effet des travaux d’aménagement. L’ouverture étant prévue pour le 5 mai, la création d’un poste d’adjoint administratif à temps non complet a été actée à compter du 1er mai.
En clôture de ce dernier conseil de l’année, un don de 2000 € au profit de Mayotte a été voté à l’unanimité.
Aurélie Bérard
L’acquisition d’un nouveau terrain, cédé pour 1 € symbolique, a également été votée à l’unanimité. Situé au lieu-dit La Prise des Trois frères , il comporte un engin hydraulique dont il faudra entretenir la vanne dans le cadre de la protection contre la submersion marine. Le nouveau régime indemnitaire de la police municipale a été adopté, conformément au décret du 26 juin 2024 permettant d’instituer une indemnité spéciale de fonction et d’engagement au profit des agents relevant des cadres d’emploi de la police municipale.
Au Bois-Plage, bis repetita sur le cimetière…
Reporté le 2 5 septembre dernier, le vote de la reprise des concessions abandonnées a donné le tempo au conseil municipal du 1 7 décembre 202 4 .
Parce qu’à un moment il faut bien prendre des décisions, aussi sensibles soient-elles, Gérard Juin est revenu sur le devenir de soixante-sept concessions « officiellement en état d’abandon » sur les sept cent soixantedeux que contient le cimetière municipal. Non sans mal…
une procédure contraignante
L’édile aborde le sujet sous l’angle réglementaire, rappelant que d’une part, l’octroi d’une concession n’est qu’un droit d’usage cédé à un tiers, ayant par ailleurs obligation de l’entretenir,
et que d’autre part, une commune a interdiction de laisser des concessions en état d’abandon, leur reprise effective étant strictement encadrée par le Code Général des Collectivités Territoriales. Ainsi, la procédure ad hoc ne peut-elle être engagée que sur des concessions « de plus de trente ans d’existence et dans lesquelles aucune inhumation n’a été effectuée depuis dix ans au début de la procédure ». Ajoutons que cette dernière se déroule sur plus de deux ans et au fil de différentes étapes, séparées entre elles par des délais plus ou moins longs (convocation des ayant-droit présumés, constats et affichages). Après
saisie du Conseil municipal, le Maire peut ensuite, et par arrêté individuel, se prononcer sur la reprise des terrains concernés.
Soixante-deux + cinq
Sur les soixante-sept concessions concernées, il est proposé que soixantedeux d’entre elles soient « remises en service » après reprise matérielle, soit exhumation des restes et dépôt dans l’ossuaire, suivis d’un enlèvement des monuments (si existants), ceux-ci ne présentant « aucune valeur patrimoniale particulière ». Les cinq autres feront l’objet d’une reprise ultérieure « accompagnée d’un projet de restauration ».
désaccord persistant
« Chaque concession sera traitée de manière individuelle, les arrêtés fixant tout », précise Gérard Juin, se voulant rassurant face à un Conseil municipal divisé. Car de fait, les avis n’ont pas changé depuis le 25 septembre, le maire regrettant que son invitation à « venir voir » n’ait guère été suivie, avant de rappeler que Le Bois n’est pas seule contrainte à une telle démarche.
« Une commune doit aussi veiller à un nombre suffisant de concessions disponibles (au minimum dix) », justifiet-il. Aujourd’hui, seules huit sont dans
ce cas. Du côté de l’opposition, JeanPierre Gaillard estime le nombre de concessions à reprendre trop important et la conseillère Claudie Buat conteste l’existence de cavurnes « où on aurait pu mettre trois armoires à columbarium », tandis que l’élue de la majorité Karine Dupeux réaffirme la valeur historique de sépultures centenaires. Sans surprise, celle-ci s’abstiendra lors du vote et l’opposition se prononcera contre.
Sous-jacente au débat, c’est en fait la question de la taille du cimetière qui se pose, Gérard Juin souhaitant qu’il reste « là où il est dans son entier », avant d’évoquer un agrandissement possible du côté du grand parking et de la rue des Iris, le tout composant une seule parcelle. Un autre chapitre qui, pour l’heure, reste ouvert.
Arrivé aux questions diverses, le maire évoquera encore une réflexion en cours sur la préemption éventuelle de commerces du centre village, afin d’en « garder la maîtrise », mais également un projet de fusion des écoles maternelle et élémentaire sur lequel le conseil municipal devra se positionner. A priori unanimement approuvé par les conseils d’école, il conduirait à la naissance de « l’École primaire du Bois-Plage ».
Pauline Leriche Rouard
Le cimetière, un sujet sensible se heurtant à des réalités.
La salle des Marais de la Prée sera livrée à la fin de ce mois de janvier.
c onseil municipal du 11 décembre 2024
Saint-Martin : un budget primitif 202 5 prudent
Le Conseil municipal a voté le budget primitif de Saint-Martin de Ré présenté par le 1 er adjoint, Alain Bednarek, le 11 décembre dernier, avant d’intégrer en mars prochain les résultats de gestion 202 4 , pour le vote d’un budget supplémentaire.
Une nouvelle convention pour la gestion du port de Saint-Martin de Ré a été signée entre le Département et la Commune pour 2025-2027.
Au budget primitif de fonctionnement s’élevant à 4,61 M € , il convient de rajouter celui de l’investissement équilibré à 1,86 M€ , grâce à un emprunt de 1,49 M€, qui sera révisé voire annulé lors du vote du budget supplémentaire intégrant les résultats 2024.
des investissements pour 1,34 m€
Les opérations d’investissement propres à 2025 - le budget intègre un déficit d’investissement reporté de 520 K€ - s’élèvent à 1,34 M€. Voies et réseaux représentent le plus gros de celles-ci, avec près de 472 K€ , suivies des travaux sur patrimoine historique avec 287 K , les matériels (143 K€) et le stationnement/circulation (133 K€). Les subventions d’investissements concernent essentiellement les travaux sur patrimoine historique avec plus de 197 K € inscrits au BP 2025. L’endettement global au 1er janvier 2025 s’élevait à 4,2 M€
Le budget annexe du marché et des commerces est élaboré au plus juste dans l’attente des résultats 2024. Les charges générales subissent l’augmentation de coût de l’énergie et les dotations aux amortissements restent à un niveau élevé. La section investissement de ce budget annexe intègre 62 K€ pour l’agrandissement de la supérette.
Le budget annexe de l’écotaxe de 51 625 € correspond à la part communale de l’écotaxe du pont, les résultats 2024 seront intégrés lors du vote du budget supplémentaire.
la carte grise et de la carte d’identité du salarié n’habitant pas Saint-Martin. Les tarifs du camping municipal n’augmentent pas du fait des travaux débutant en ce mois de janvier et qui vont créer quelques désagréments.
Le projet de piste cyclable avenue de Philippsburg, entre le Collège et le chemin des Maraises, nécessitait d’élargir l’emprise de l’avenue en empiétant sur la propriété de Slow Village. Ainsi un échange sans soulte de parcelles a été voté entre la commune et le village de vacances.
extinction pérenne de l’éclairage en intra-muros Jean-Paul Goussard, après avoir rappelé l’engagement de la mairie en faveur de la maîtrise des consommations d’énergie, a expliqué que le test en intra-muros d’extinction de l’éclairage public, décidé en novembre 2022, n’a pas démontré d’incivilités supplémentaires, ni de mécontentement des habitants. Réduction de
la facture et préservation de l’environnement en sont les enjeux. Aussi le conseiller municipal a-t-il proposé d’éteindre l’éclairage public dès début 2025 (dès achèvement des travaux de rénovation) dans les rues intra-muros, exceptés las quais du port. Le Conseil municipal a voté favorablement, avec un vote contre et deux abstentions. Luc de la Tranchade a voté contre, estimant que « les Martinais ne sont pas d’accord avec cette plongée de Saint-Martin intra-muros dans le noir complet. » Enfin, la nouvelle convention de prestations concernant la gestion du port entre le Département et la Commune a été validée pour la période 2025-2027. Pour ne pas créer de rupture de gestion du port, la Commune apporte un appui technique au Département pour des interventions dans le périmètre administratif du port : propreté, entretien des espaces verts et réparations ponctuelles ; police municipale pour la circulation et le stationnement ; régisseur du parking de La Courtine. Cette convention prévoit aussi les espaces mis à la disposition de la Commune pour ses festivités tels, par exemple, le marché de Noël ou la fête du coquillage.
Nathalie Vauchez
FO-EN-105 MAJ le 26/05/2023 par A. Rivière
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Côté zone de mouillage, le budget annexe primitif en fonctionnement s’élève à 10 K€, les recettes des anneaux loués pour la saison étant estimés à cette somme. Idem, les résultats seront intégrés ultérieurement. La section investissement prévoit les travaux pour les vingt prochains (et derniers) mouillages, de 12 K€
Sur quel document puis-je apposer le logo ?
travaux au bâtiment d’accueil du camping
Le budget primitif annexe du camping pour 2025, d’un montant de 860 K€, a été élaboré sur la base de recettes prudentes et une maîtrise des dépenses de fonctionnement. Le résultat attendu pour l’exercice 2024 est stable, grâce à une bonne saison. S’élevant à 1,25 M€, le budget investissement du camping prévoit le réaménagement du bâtiment d’accueil, qui date des années 1970. Il intègre un emprunt d’équilibre d’un million d’euros, en attendant l’intégration des résultats en mars 2025, lors du vote du budget supplémentaire.
« Pas d’inflation à Saint-martin »
Le logo ne doit être apposé que sur un document certifié PEFC comme l'indique notre devis et notre accusé réception de commande. La version du logo mise à disposition ne peut être utilisée pour des documents contenant du papier recyclé ou du papier FSC. Si rien n'est indiqué sur le devis et l'AR de commande, le logo ne doit pas être utilisé. Les différentes variantes du logo PEFC sont à télécharger à l'adresse indiquée sur l'accusé réception de commande, elles sont exclusivement destinées à cette commande.
Les tarifs 2025 des infrastructures et services de la Commune demeurent inchangés, hormis ceux du Musée, dont le tarif plein pour une visite libre passe à 5 € (+ 1€), les pleins tarifs des visites guidées et couplées augmentant aussi. « Globalement nos tarifs restent stables, car nous sommes anti-inflation à Saint-Martin », a précisé le maire.
Comment utiliser le logo et le numéro de licence ?
Le logo peut être utilisé en blanc sur fond coloré, en noir ou en vert, selon la situation.
Les tarifs du stationnement sont tout aussi stables, hormis ceux de la partie du parking Vauban réservée aux : la carte de salarié passe de à l’année, elle est délivrée sur présentation du contrat de travail (ou autre justificatif d’emploi), de
r é à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux - 17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.
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Un Conseil communautaire riche, sous tension
Patrimoine, sport, protection du littoral, planification d’urbanisme, logement et habitat durable, mobilité et relations avec La Rochelle : les sujets furent nombreux et des tensions ont éclaté.
Après l’installation de Daniel Pinaud en qualité de Conseiller communautaire titulaire représentant la Commune de La Flotte, en remplacement de Roger Zélie, divers points d’ordre administratif et financier ont été traités avant de passer au vif des sujets.
Une motion de soutien à la demande de classement de sauvetage en mer au patrimoine immatériel de l’humanitéUnesco, a été approuvée. La CdC de l’île de Ré se joint ainsi à l’initiative promue par l’Association Nationale des Elus des Littoraux (ANEL) pour ce classement. Toujours au chapitre patrimoine, les élus ont également validé le bilan décennal 2012-2023 du Pays d’art et d’histoire de l’île de Ré, ainsi que la demande de renouvellement, via le projet de candidature 2024-2034, dont la qualité a été soulignée.
Convention territoriale avec la Caf
Au plan social, la Convention territoriale globale avec la Caisse d’Allocations Familiales de Charente-Maritime 20242028 a été approuvée. Elle repose sur trois axes prioritaires : l’inclusion sociale et numérique, la jeunesse et l’insertion sociale et professionnelle, la petite enfance, l’enfance et la parentalité. Elle vise à favoriser la participation citoyenne, lutter contre l’isolement des personnes isolées et/ou vulnérables, faciliter l’accès à des services de proximité pour tous les habitants, favoriser l’autonomie et l’épanouissement des jeunes, structurer les réseaux des acteurs éducatifs, sociaux et médico-sociaux, créer le Service Public de la Petite Enfance (SPPE), sécuriser les parcours de tous, notamment les enfants à besoins spécifiques, ou encore développer des moyens de communication adaptés à destination des familles.
Pour répondre à ces objectifs, un plan d’actions a été défini avec les conseillers municipaux et communautaires, les associations, ainsi que l’ensemble des professionnels. La Caisse d’Allocations Familiales de Charente-Maritime, en approuvant cette convention, s’engage à financer ces actions.
fonds de concours sportifs Deux fonds de concours sportifs ont été attribués. L’un pour la création d’un terrain de padel-tennis à La Couarde (23 370 € pour un coût total de 77 900 € HT) sur l’espace tennistique communal. Ce projet vise par ailleurs à accueillir un tournoi de handi-padel en marge du tournoi international de tennis handisport qui se déroule chaque année sur le site de La Couarde. Patrick Rayton en a profité pour rappeler que le club de tennis de La Couarde organise des stages et formations pour l’ensemble des Rétais, même en hiver, afin de tester le padel. Le second concerne la réalisation
d’un city-stade à Rivedoux (12 793,20 € pour un coût total de 42 644 € HT), sur la côte sud, à proximité immédiate des aires de jeux déjà présentes.
Polémique autour du financement du PaPi 2
La délibération sur l’avenant n°1 à la convention cadre de partenariat avec le Département relative à la maîtrise d’ouvrage des études et travaux de protection contre la submersion et les inondations a fait l’objet d’un échange musclé entre le président Lionel Quillet et le conseiller départemental Patrice Raffarin. Alors que ce dernier avait affirmé devant les médias, lors d’un récent point presse (23 octobre 2024), que le Département assumerait sa part de financement de l’importante plusvalue de 18 M€ du PAPI 2, acculé par Lionel Quillet qui a entre-temps vérifié auprès de la présidente du Département si elle acceptait de financer 50 % de la plus-value comme le fera la CdC, il a clairement tenu un autre discours lors du Conseil communautaire, affirmant que le Département s’en tenait à 20 % du montant initial, allant même jusqu’à mettre en cause les médias qui « disent ce qu’ils veulent ». Sauf qu’autant il peut être facile de faire croire qu’un seul média - Ré à la Hune en l’occurrenceait « sorti ses propos du contexte » au sujet du regroupement des écoles de l’île qu’il appelait de ses vœux, autant il devient plus compliqué de faire passer l’ensemble des médias présents (trois à ce point presse, qui ont tous relaté les propos des Conseillers départementaux dans les mêmes termes) pour des charlots.
Ce revirement de position public était du pain béni (politique) pour le président de la CdC qui n’a cessé d’émettre depuis plus d’un an des doutes sur la prise en charge par le Département de sa part de la plus-value. « Le moins qu’on puisse dire est que les déclarations sont contradictoires entre la présidente et les conseillers départementaux. J’ai écrit à la présidente du Département mi-novembre, sa réponse a cinglé, ce dernier ne prendra pas en charge 50 % de la plus-value, contrairement à la CdC. Alors, comment peux-tu affirmer
le contraire et faire des annonces sur le début des travaux de protection du Fier d’Ars, alors qu’on doit trouver ce financement ? Pour réaliser une digue il faut les accords réglementaires, la faisabilité technique mais aussi le financement ! »
« tu sais qu’il y a des gens qui te croient encore ? »
« Si la CdC souhaite que le Département aille au-delà, elle n’a qu’à en faire la demande et on verra si l’assemblée départementale l’approuve. » a répliqué Patrice Raffarin. « Alors, pourquoi as-tu fait une telle affirmation de prise en charge de 50 % de la plus-value par le Département en conférence de presse. Tu sais qu’il y a des gens qui te croient encore ? Tes prédécesseurs tenaient leurs engagements. Tu es responsable d’un projet, alors bats toi pour aller chercher le financement, pour négocier avec la présidente, pour faire approuver par l’assemblée ! Désormais je ne croirai plus que la présidente », a rétorqué Lionel Quillet.
Enfonçant le clou, le 1er vice-président de la CdC, Patrick Rayton, a confirmé que « seule la CdC ne pourra pas financer 18 M€ de plus. » « Il nous faudra sinon trouver seuls une solution, revoir notre plan pluriannuel d’investissement 20272030, la CdC a encore une gestion saine et quelques leviers, sans avoir touché à ses impôts depuis 2008. » a précisé Lionel Quillet.
« Pour ma part j’ai toujours préféré travailler plutôt que lancer de la poudre aux yeux, ce qui compte est la réalité. » a de son côté lâché une Gisèle Vergnon excédée à l’encontre de Patrice Raffarin. « Soit ta parole devant les médias t’engage, soit tu les prends pour des journalistes totalement abrutis ! ».
Ambiance...
des enjeux forts pour le prochain PLui
Petite pause dans les échanges politiques tendus, avec le vote de l’attribution du marché d’assistance pour l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme intercommunal de l’île de Ré à l’entreprise Citadia, pour près de
399 K € et des tranches optionnelles.
« La qualité du PLUi dépendra de la qualité du PADD, il y a des enjeux forts notamment en termes d’OAP (Opération d’aménagement programmé), comme par exemple à La Flotte où les zones OAP ne sont pas cohérentes et qu’il va falloir revoir et rejustifier. Il y a un gros travail à faire, pour ce PLUi, outil qui dessine l’avenir du territoire pour au moins sept ou huit ans », a précisé Patrick Rayton. Par la même délibération, a été actée la sollicitation des subventions afférentes à l’élaboration du PLUi dont la Dotation Générale de Décentralisation (DGD), participant au financement des documents d’urbanisme.
Le Règlement local de publicité intercommunal (RLPi), issu de quatre années de travail, a aussi été approuvé : « J’espère qu’il sera mis en œuvre par les Communes à partir du 10 janvier 2025, pour être bien appliqué et respecté il doit être contrôlé par les polices municipales, sinon n’importe quelle association pourra le faire appliquer. », a précisé le président.
Quand la 3ème voie du Pont revient sur le devant de la scène Nouveau sujet de polémique avec ce qui devait être un simple avis des conseillers communautaires sur le projet arrêté du Schéma de Cohérence Territoriale La Rochelle-Aunis.
« Le SCoT La Rochelle est tourné intra-muros, des discussions sur la mobilité doivent se faire. C’est un sujet d’inquiétude pour nous, l’île de Ré est liée à une agglomération de 180 000 habitants, un comité de pilotage sur la mobilité avec le Département et l’Etat va se mettre en place, la grande difficulté de La Rochelle est sa rocade, régulièrement sujette à des bouchons, aussi est à l’étude la création d’une troisième voie de rocade entre Angoulins et l’entrée du Pont de Ré. La CdC de Ré a accepté d’intervenir financièrement en appui d’une grande étude mobilité à condition que le sujet de la troisième voie du Pont soit rouvert. Ainsi, avec Jean-François Fountaine nous avons conjointement réinscrit le dossier troisième voie du Pont réservée au transport public et de sécurité. Celle-ci existe, elle nécessite juste des encorbellements, si le président de la CdA de La Rochelle arrive à fluidifier la rocade on ne peut déboucher ensuite sur une seule voie sur le pont. », a expliqué Lionel Quillet.
« La première partie du plan Cap Mobilité pour l’île de Ré que nous avions lancé avec Dominique Bussereau est faite avec la création de la passerelle, aujourd’hui la seconde partie est en cours avec le réaménagement du site du belvédère, la troisième partie concernant la voie sécurisée du pont, puis la quatrième partie concernant la
(Lire la suite page 11)
Le dossier de l’ouverture de la 3ème voie du Pont de l’île de Ré, pour les transports collectifs et les services de sécurité, est rouvert.
voie sud de Rivedoux, voire la cinquième partie pour la voie entre Rivedoux et Sainte-Marie doivent aussi être réalisées, sinon cela n’aurait aucun sens. Il faut que le conseiller départemental et maire de Rivedoux ne bloque pas ces projets. »
Le conseiller départemental Patrice Raffarin a confirmé l’accord du Département pour que soit étudiée la faisabilité technique de cette troisième voie sur le pont (pour mémoire, lors de la campagne des dernières élections départementales, notre média avait été mis en cause, les candidats Patrice Raffarin et Véronique Richez-Lerouge affirmant notamment que ce projet n’existait pas et que cette 3ème voie n’était techniquement pas possible - NDLR).
Autre polémique entre Lionel Quillet et Patrice Raffarin, ce dernier affirme que la voie sud de Rivedoux n’a toujours été imaginée que dans le sens sortant, sans lien donc avec la 3ème voie du pont. Ce
qu’a toujours réfuté Lionel Quillet : « Il s’est toujours agi d’une voie alternée montante et descendante, dans le prolongement de la 3ème voie du pont. » Fin de la discussion, pour le moment.
Le Conseil communautaire a donc donné un avis favorable au SCoT La Rochelle-Aunis, avec une remarque sur la mobilité. Un peu plus loin dans le déroulé du Conseil, a été votée la délibération concernant une convention de cofinancement pour la réalisation d’un diagnostic des mobilités et d’un schéma multimodal à horizon 2030 et 2040 avec la CdA de La Rochelle et les CdC d’Aunis Sud et d’Aunis Atlantique. La Communauté de Communes de l’île de Ré participe pour un montant de 3 450 € TTC.
Autre délibération d’importance, celle afférente à l’attribution d’une subvention d’équilibre de 600 K € à l’opération de 25 logements locatifs sociaux sur le site de l’ancienne gendarmerie à Saint-Martin de Ré, permettant à ce
l ancemen T d’en T reprise
projet de démarrer en ce début d’année 2025.
Projet de piste cyclable entre Saint- m artin et La f lotte Ont aussi été approuvés la signature des promesses de vente et le dépôt du permis d’aménager pour la création d’une piste cyclable entre Saint-Martin et La Flotte. Rappelons que le Schéma directeur cyclable, dans l’objectif de développer le vélo du quotidien, a prévu la création d’itinéraires directs permettant de se déplacer rapidement en contournant les bourgs. Dans ce cadre, a été identifiée la nécessité de créer un contournement du bourg de La Flotte le long de la RD 735. Ce contournement est constitué de deux tronçons d’environ 2 km chacun. Une première tranche de travaux concerne le tronçon Est, situé entre le rond-point des Brossards à Saint-Martin-de-Ré et le rond-point de Bel Air à La Flotte. A ce stade, 19 propriétaires parmi les
21 concernés ont donné leur accord pour une acquisition amiable, qu’il convient de formaliser. Par ailleurs, le projet de piste cyclable étant situé en espace remarquable au titre de la loi littoral, il est nécessaire de déposer une demande de permis d’aménager. Le projet étant également situé en site classé, la demande de permis d’aménager sera soumise à l’avis de la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites.
Parmi les autres sujets à l’ordre du jour de ce dernier Conseil communautaire de 2024, sur lesquels nous aurons l’occasion de revenir, figuraient aussi le deuxième arrêt du Plan Local de l’Habitat, l’approbation du Pacte Territorial France Rénov’, la mise en place d’un dispositif d’aides à l’amélioration de l’habitat sur l’île de Ré. Les tarifs 2025 des déchets ont aussi été votés.
Nathalie
Un Cœur vagabond, pour de belles découvertes
Ayant grandi sur l’île de Ré, aux Portes, Emmy Morin (28 ans) et Sven Bourgne* ( 34 ans) sont devenus inséparables depuis plus de quinze ans. Aujourd’hui, ils se lancent ensemble dans une nouvelle aventure.
Un temps élue aux Portes, dans l’équipe municipale de...
Christian Bourgne, Sandrine Morin gérait le restaurant La Calanque, bien connu dans le nord de l’île. On ne présente plus Christian, qui fut enseignant en sport, puis directeur de l’UNSS Charente-Maritime et maire des Portes en Ré de 2008 à 2014. Il préside aujourd’hui Ré-Clé-Ré, la plus importante association sociale de l’île de Ré.
Leurs enfants Emmy et Sven se sont connus à l’adolescence, un temps amoureux, avant de devenir d’inséparables « meilleurs amis », comme
disent les jeunes ! Aujourd’hui tous deux installés à Bordeaux, passionnés par la découverte du monde, ils ont voyagé un peu partout autour du globe (NouvelleZélande, USA, Afrique du Sud, Jordanie, Mexique, la Réunion, Maroc, Espagne, Italie, Angleterre...). Animés par l’ambition d’accomplir de beaux projets, chacun a lancé son auto-entreprise en 2020. Ce sera Puppy Wonka, une biscuiterie pour chien en ligne, pour Emmy, devenue une vraie référence dans le secteur canin. Sven lui lancera son entreprise de graphisme, avec désormais un beau portefeuille de clients et produits.
Leur amour pour les voyages et la découverte de nouvelles cultures les a poussés à créer ensemble Un Cœur Vagabond.
marier amour et voyage
Il s’agit de la toute première agence hybride de rencontres et de voyages, qui ambitionne de révolutionner l’art de faire des rencontres. Son principe ? Réunir des âmes vagabondes à l’aéroport ou à la gare, pour un départ immédiat vers une destination tout inclus. Un concept innovant qui marie l’émotion des rencontres avec l’évasion du voyage.
Le lancement officiel aura lieu le 14 février 2025, pour célébrer la fête des amoureux avec un souffle d’aventure. Les préinscriptions, quant à elles, ont débuté le 8 janvier 2025, sur les chapeaux de roue, grâce à une communication habile, notamment sur les réseaux sociaux.
« Nous avons testé notre idée il y a plus d’un an, via un questionnaire sur Tik Tok, nous avons reçu plus de cinq mille réponses. Il en ressort que les jeunes se détournent de plus en plus des Applis de rencontres, qui ne mènent le plus souvent à rien, davantage basées sur la consommation que sur le partage de valeurs. Les 18-35 ans voyagent de plus en plus. Les mentalités changent et notamment depuis la crise du Covid, cette tranche d’âge est plus encline à découvrir le monde et profiter de son temps libre pour partir en voyage. Cette même tranche d’âge rencontre de sérieuses difficultés à rencontrer l’amour, ou du moins, à faire des rencontres bienveillantes et correspondant à ses attentes. » « Notre but est de revenir aux fondamentaux, reconnecter sincèrement les gens en leur offrant la possibilité de s’intéresser réellement à l’autre, dans un cadre les poussant à compter l’un sur l’autre. »
« revenir aux fondamentaux »
Prenant le contrepied de ces outils de rencontres dépassés, en alliant des compétences de matchmaking professionnel et d’organisation de séjours, Le Cœur Vagabond propose des expériences uniques où chaque étape est pensée pour créer des liens authentiques et durables.
« En nous inspirant aussi d’émissions comme « Mariés au 1er regard », nous
avons imaginé notre concept inédit, qui correspond à ce que nous sommes et ce que nous avions précisément en tête », précise Sven. L’émission Grands Reportages de TF1 a d’ailleurs repéré ce projet sur les réseaux sociaux, il y a un an, et devrait être du premier voyage pour suivre l’un des participants durant tout le séjour !
« L’amour et le voyage sont deux aventures qui se complètent à merveille, et nous avons imaginé une formule où ces deux univers se croisent pour créer des souvenirs inoubliables. », disent de concert les deux fondateurs de ce concept original. Au-delà des rencontres amoureuses, Emmy et Sven souhaitent aussi proposer de belles rencontres amicales. Le voyage se fait en petit groupe de douze à dix-huit personnes (six à neuf binômes). Une fois sur place, les duos seront libres de partager ou non leur voyage avec les autres couples.
Voyages lointains d’une dizaine de jours ou grands week-ends de quatre jours, différentes formules seront proposées. La première destination sera très probablement le Mexique au mois de mars 2025.
Célibataires, à vos inscriptions ! Nathalie Vauchez
*Sven Bourgne est aussi connu sous son second prénom de Florent !
+ d’infos
un Cœur vagabond
Site Web : uncoeurvagabond.com
Un cœur vagabond Mail : hello@uncoeurvagabond.com
Vauchez
Emmy et Sven, lors d’une escapade en Provence, à Sillans-la-Cascade.
éco à la hune
Ça bouge à la Coopérative des sauniers !
Depuis l’arrivée de son nouveau directeur et l’obtention de plusieurs labels en 202 4 , la Coopérative des sauniers de l’île de Ré est en pleine mutation. En ce début 202 5 , la structure qui réunit soixantedix sauniers va faire peau neuve et concrétiser de nombreux projets.
L’année 2025 restera gravée dans l’histoire de la Coop des sauniers de l’île de Ré. Car désormais, et plus précisément à compter du 16 janvier, tous ses produits porteront non seulement le logo du label IGP, mais aussi celui de la toute nouvelle identité visuelle de la structure, censée mieux les incarner.
« Le bon, le brut et la finesse » Côté couleur : du vert, du bleu et du blanc. Côté graphisme, des lignes épurées suggérant les rayons du soleil en haut, les vagues de la mer en bas. Au centre, un saunier encadré par un tas de sel et un vélo. Le logo est entouré des deux phrases : « Un savoir-faire ancestral » et « Paysans de la mer ». Le message est clair : le sel de la Coop de l’île de Ré est à la fois naturel et respectueux de son environnement et des personnes qui le produisent. Des idées que la punch line « Le bon, le brut et la finesse » incarne habilement, en modifiant le titre du western de Sergio Leone. Avec pour objectif de rendre l’identité de la Coop plus compréhensible pour les consommateurs, en pointant du doigt l’héritage, mais aussi la responsabilité que porte la filière.
Cette nouvelle identité visuelle est le fruit d’un long travail de réflexion entamée avec l’arrivée de Boris Zukanovich à la direction de la structure il y a un an. « Il y avait en interne un réel besoin de réfléchir à l’identité de la Coop. Le besoin de redire qui on est, de redonner de la fierté à l’ensemble. Alors on s’est tous réunis pendant l’hiver 2024 afin de mettre des mots sur les valeurs qui nous unissent. Les principales qui sont ressorties, et qu’on a appelées « fiertés », sont : le collectif humain et la solidarité, le terroir de l’île de Ré, la qualité du produit brut, mais aussi le côté poétique et sensible du métier
de saunier. En résumé, nous sommes des paysans de la mer, nous voulons faire rayonner le terroir de l’île de Ré, le partager et le transmettre dans le respect de la nature et de l’humain. C’est ce que nous sommes, et c’est ce qui doit guider chacun de nos choix. »
iGP « Sel de l’île de ré »
A compter du 16 janvier également, le logo du label IGP sera lui aussi présent sur tous les produits de la Coop, un an après l’obtention du label par la filière saline rétaise. On s’en souvient, les dénominations « Sel de l’île de Ré » et « Fleur de sel de l’île de Ré » avaient été officiellement reconnues en Indication Géographique Protégée (IGP) par la Commission européenne en novembre 2023, après treize longues années de travail pour l’APSIR, l’Association des producteurs de sel de l’île de Ré, dont Louis Merlin est le président. Mais avant que chaque opérateur du sel, saunier indépendant ou structure telle que la Coopérative, puisse afficher le logo du label sur ses produits, il a d’abord fallu réaliser un long travail administratif.
« On a passé six mois à se préparer aux audits » explique Louis Merlin, qui est également saunier adhérent de la Coopérative. « Puis les premières habilitations sur l’île ont eu lieu à la mi 2024, et il y a eu des audits de suivi jusqu’à fin 2024. Ça a été une année très intense, qui compte un petit peu double », s’amuse-t-il. Pour cela, les sauniers de l’île ont pu bénéficier d’une aide de la Communauté de Communes. « La première année d’un label est toujours complexe car ces coûts d’audit sont des frais que la filière n’a pas l’habitude de supporter. Heureusement la CdC a répondu présente en proposant à chaque opérateur de payer 80% de ses coûts d’audit », complète Louis Merlin. La possibilité de se faire labelliser
Agriculture Biologique (AB) est également possible depuis l’année dernière. Quelques sauniers de la Coop ayant passé les certifications très rapidement, certains produits de la gamme devraient arborer en 2025 le fameux label vert. Pour autant, la question de le généraliser sur tous est encore en réflexion. « Les certifications seront assez faciles à obtenir », explique Boris Zukanovich, « dans le sens où la question est uniquement administrative, le sel de l’île de Ré étant naturellement bio, mais aussi parce que le plus gros du travail de certification a été fait pour l’IGP. Néanmoins, pour ma part, je ne suis pas sûr qu’il sera judicieux de le faire apparaître sur tous nos produits pour une question de perception consommateurs car aujourd’hui encore le bio est assimilé à un coût plus élevé. Ce qui est totalement faux chez nous, le bio n’entraînera pas de surcoût. »
des sauniers mieux rémunérés
Si le label AB devra attendre encore un peu pour être généralisé sur les packagings de la Coop, le label commerce équitable Fair for life quant à lui, apparaîtra bien sur les cinquante produits de la marque dès janvier 2025, à côté du label IGP. Obtenu en 2024 par la Coopérative, ce label n’était jusqu’ici physiquement présent que sur un seul produit. Finalement, décision a été prise de le généraliser sur tous. « Avec ce label de commerce équitable, le consommateur sait que les sauniers sont mieux rémunérés », explique le directeur.
Pour rappel, un des objets de la Coopérative des Sauniers de l’Île de Ré est effectivement de permettre aux sauniers de mieux vivre de leur travail en garantissant une juste rémunération des adhérents. Et, de fait, leur rémunération va augmenter cette année. « Fin 2024 la décision a été prise par le conseil d’administration et la direction d’augmenter la rémunération au kilo des sauniers. Et comme nous
tablons sur une augmentation des ventes en 2025 : la rémunération va donc considérablement augmenter. De plus, le label Fair for life nous oblige à une prime collective de 5%. Tout cela cumulé, nous tablons sur une augmentation de leur rémunération qui sera supérieure à 15%, » estime Boris Zukanovich. Pour absorber cette hausse de rémunération, la Coop compte donc sur une augmentation des ventes. Sera-t-elle suffisante ?
« La seule solution, c’est une meilleure gestion globale », sourit-il. Et sur ce point, le directeur a déjà fait ses preuves. « En 2024 les ventes et le chiffre d’affaires ont progressé de 20%. Pour permettre la hausse de rémunération au kilo des sauniers en 2025, les ventes vont devoir continuer à progresser. Mais les projections sont très bonnes, tous les indicateurs sont au vert, et l’arrivée des labels sur nos produits ne va que conforter cette tendance à la hausse. Ça va être difficile de mesurer l’impact que l’IGP aura sur nos ventes, mais ce sera forcément positif, car ça crédibilise la qualité de la filière. »
un local Quai de la Criée
La Coop surfe sur la vague du changement et d’autres projets seront concrétisés rapidement, comme la participation au Salon de l’Agriculture au mois de mars aux côtés des filières ostréicole et viticole rétaises. L’ouverture d’un local de vente au sein de l’ancien bâtiment de la DDE, situé quai de la Criée à Ars-en-Ré, pour lequel la Communauté de Communes avait lancé un appel d’offres fin 2024, devrait être possible à l’automne 2025. Ce qui permettra à terme de libérer l’espace de vente situé sur le parking de la Coop, que les sauniers projettent de transformer en lieu d’accueil du public afin de proposer en 2026 des visites de leur lieu de travail.
Aurélie Bérard
Les produits de la Coop arborent depuis le 16 janvier les nouvelles couleurs de la Coopérative, ainsi que le logo de l’IGP « Sel de l’île de Ré ».
Chaque année, les sauniers participent tous au charroi du sel vers les locaux de la Coopérative, comme ici en septembre 2024.
fait courir Shoodrik ?
Enfin, c’est une image quoi que… vu le rythme de ses journées, ses envies et ses idées… Rencontre avec un artiste surprenant.
Voilà un poisson de métal qui a demandé au persévérant Shoodrik au moins cent cinquante heures de travail (dont une bonne partie de nettoyage des pièces).
Il est des personnes à qui l’on sait déjà peu ou prou quelles questions on va poser ou ce qu’elles vont nous raconter. Rien de tel avec Shoodrik (alias Cédric Surmin). Alors on comprend vite qu’il faut laisser aller, que c’est au fil d’une conversation à bâtons rompus, nous menant par moments sur des sentiers inattendus, que l’on saisira (peut-être) de quel métal il est fait.
autodidacte à 1000% Commençons par une question, facile il est vrai, sur son parcours d’artiste. « Je n’ai jamais la même histoire à raconter sur les débuts », nous assènet-il du tac au tac. Bon, ça c’est dit mais quand même…
Il semble faire un effort de mémoire, c’est clair, pour lui le passé est dépassé et donc sans grande importance. Comme repères, l’achat de son premier poste à souder fin 2016 et la décision de quitter son job dans la location et réparation de vélos. Début 2017, il s’installe dans son premier local, à
Loix, avec une ouverture prévue en avril. « J’ai acheté les outils et c’est parti ! », précise-t-il comme si tout cela n’était pas grand-chose. Une période test durant laquelle « j’apprenais en même temps ». Inutile de lui demander quelle a été sa première création, il ne s’en rappelle pas. « Au début je faisais beaucoup de luminaires » précise-t-il quand même, ajoutant faire comme ça venait et que ça fonctionnait bien. « Ce n’est pas une passion c’est un job », lance-t-il. Effondrement du mythe de l’artiste en proie aux affres de la création solitaire dans son atelier.
au travail résolument
Du coup, sans rien laisser paraître, on s’interroge : fausse modestie ?
Plutôt absence totale de prise de tête. Shoodrik a envie, Shoodrik se lance, Shoodrik travaille et puis voilà. Dans le milieu artistique, on dit souvent qu’il faut 20% de talent et 80 % de travail. Alors, loin de nous l’idée de juger son
Des sorties LPO tout l’hiver
Pour passer un bon moment, au cœur de la Nature du nord de l’île de Ré et découvrir sa faune et sa flore, voici les dates des prochaines sorties Nature proposées par la LPO à la Réserve Naturelle de Lilleau des Niges. dimanche 26 janvier : les Portes en Ré / Point d’observation des oiseaux. RV le long de la réserve naturelle. Des bénévoles vous accueillent. Sans Inscription. Gratuit. Plus d’informations au 05.46.29.50.74
mercredi 29 janvier : Sortie nature « La réserve naturelle en famille ». Rdv à la Maison du Fier (les Portes-en-Ré). Tarifs : 7 € 50/4 € 50. Inscription obligatoire au 05.46.29.50.74 ou par mail lpo. iledere@lpo.fr
talent, mais pour le travail c’est sûr, Shoodrik est un bel exemple. Pas le temps de se poser des questions. « On trouve toujours une excuse pour ne pas faire alors qu’on a tout à portée de main », estime-t-il. Alors il travaille et travaille encore, sans relâche. Pour maîtriser toutes les techniques et un matériau exigeant. « Je fais aussi beaucoup de ménage », sourira-t-il un peu plus tard devant l’une de ses œuvres, particulièrement fournie en moult petites pièces de métal savamment assemblées.
et indépendant farouchement
Après un second local (à Loix toujours), Shoodrik déménage. « A Loix, il y a eu une belle énergie dans les deux » se souvient-il. Les dates ? C’est son alter ego Coralie, passée en coup de vent, qui restitue l’aventure boitaise : 2020, 2021, on ne sait plus trop… Période compliquée d’autant que Shoodrik a des problèmes de santé l’obligeant à faire une pause. « Avec son père, nous lui avions reconstitué l’atelier de Loix à l’identique », raconte-t-elle. Disons que tout repart en 2022. Beau parcours quand même, mené en toute autonomie financière. « Pas de banque, nous nous sommes toujours autofinancés », assure Shoodrik évoquant seulement une caution parentale qui les a inquiétés (ses parents). « Alors je n’ai pas une grande maison, ni une grosse voiture. Avec Coralie, nous réinvestissons tout ». Comme quoi on peut être artiste et bon gestionnaire… car rien de tel que la liberté.
et maintenant ?
A chaque création d’un univers de prédilection marin, Shoodrik invente une histoire à des sculptures ayant un nom, et « ça plaît beaucoup ». Alors, il souhaite aujourd’hui les mettre en images. En plus bien sûr de ses autres travaux : de nouvelles
créations (il a plein d’idées) et un projet sur le championnat de France de la soudure avec une proposition pour les trophées correspondant à son univers et aux différents procédés de la soudure.
Mais revenons à cet « art dans l’art », pour lequel Shoodrik est de nouveau en apprentissage… du métier de réalisateur. Il apprend, jusque tard dans la nuit, avec en perspective le lancement d’une nouvelle chaîne youtube. La première ? Elle est arrêtée. « Les tutos ont permis de voir tout le travail derrière une création mais franchement, ça ne marchait pas », confie-t-il. Pas grave, il regarde déjà ailleurs. Vers cette nouvelle aventure qui a déjà pris corps dans un court-métrage de 4 mn, réalisé en collaboration avec Paria Production. On y voit Shoodrik (Gepetto) saisissant des pièces de métal en apesanteur pour créer un Pinocchio au cœur battant. De belles images sur une histoire prenant valeur de symbole, son fils Max ayant subi quasi simultanément une opération du cœur. Et voilà que se dessine en filigrane une ambition : « Un film familial, une histoire qui se déroulera sur l’île de Ré ». Nous n’y sommes pas encore mais l’artiste va tellement vite…
Alors quel carburant anime donc Shoodrik ? « Ce que je respecte c’est le dépassement », nous confie-t-il. Et cela vaut avant tout pour lui-même. Pauline Leriche Rouard
https://www.youtube.com/ watch?v=pn-lBzp65H0
Max joue le fils décédé de Gepetto sur vidéo dans le film https://www.youtube.com/c/ shoodrikatelier
Shoodrik2 Exploration artistique et alchimie métallique
Samedi 1er février : Sortie « Journée Mondiale des Zones Humides ». Gratuit. Inscription obligatoire au 05.46.29.50.74 ou par mail lpo. iledere@lpo.fr. rdv à la Maison du Fier (les Portes en Ré)
dimanche 9 février : les Portes en Ré / Point d’observation des oiseaux. Rdv le long de la réserve naturelle. Des bénévoles vous accueillent. Sans Inscription. Gratuit. Plus d’informations au 05.46.29.50.74
Samedi 15 février : Sortie « Journée Mondiale des Zones Humides ». Gratuit. Inscription obligatoire au 05.46.29.50.74 ou par mail lpo. iledere@lpo.fr. rdv à la Maison du Fier (les Portes en Ré)
mercredi 19 février : Sortie nature LPO « la réserve naturelle en famille ». rdv à la Maison du Fier (les Portes en Ré). Durée : 1h30. Tarifs : 7 € 50/
4 € 50. Inscription obligatoire au 05.46.29.50.74 ou par mail lpo. iledere@lpo.fr CP
Un groupe de sarcelles d’hiver, des canards facilement observables pendant les sorties LPO en hiver.
Le Bocal loin de tourner en rond !
L’association Le Bocal qui fêtera ses deux ans en ce mois de janvier 202 5 , vient d’intégrer ses nouveaux locaux à La Couarde. Une situation temporaire pour l’association, qui nous a dévoilé ses perspectives, lors de l’inauguration de ce nouveau lieu convivial.
L’inauguration du nouveau Bocal a eu lieu le vendredi 6 décembre, en présence de sympathisants et du président de la CdC de l’île de Ré, Lionel Quillet.
Adestination des familles de l’Île de Ré, Le Bocal se définit comme un lieu commun, où chacun peut trouver une place pour créer du lien avec les autres. D’abord tourné vers les jeunes parents, en quête de repères ou de réponses sur leur nouveau rôle, l’association devient au fil des mois un lieu fédérateur et multiculturel, dont les limites ne se résument pas aux questions de parentalité.
trouver un lieu pour se sédentariser… pour un temps Depuis près d’un an, l’association cherchait une solution pour se doter d’un lieu fixe et identifiable pour ses sympathisants et adhérents. Grâce aux efforts de la Communauté de Communes et de la Mairie de La Couarde, c’est désormais chose faite, non sans une profonde satisfaction pour Maroussia Michaut,
c réa T ion
salariée, « après deux étés passés à la cabane de Montamer à Sainte-Marie, c’est le bon moment. On remercie sincèrement la Commune, qui nous a permis de développer nos actions, mais on ne peut pas sans cesse rester hors les murs, il nous faut pour continuer à les mener, un lieu repère ». Si la mairie de La Couarde a répondu à l’appel à projet, mettant à disposition gracieusement l’espace qui était réservé auparavant au centre de loisirs, il faudra pourtant plier bagage dès juin, car le local sera ensuite réquisitionné pour faire un nouveau logement et accueillir une famille sur la commune couardaise. Pas abattues pour autant, les salariées voient dans cette première opportunité une réponse politique et un intérêt pour leur travail. Jeanne Nicod, l’autre salariée, confie que « si nous voulons rester une association vivante et économiquement viable, il faut aussi une volonté politique, on
attend vraiment qu’il y ait une suite à ce projet. » Une suite, il y a en aura une dès l’horizon 2027, puisque le Président de la CdC, Lionel Quillet, leur a promis un local sur la commune du Bois-Plage, d’ici là il faudra patienter et trouver un autre espace.
Le Bocal, dans la tendance de l’action sociale et parentale La Communauté de Communes, partie prenante de l’action de l’association, y trouve un intérêt certain, tant sur le plan de la stratégie associative, que dans l’intérêt économique. « A ce jour, l’Île de Ré possède un tissu associatif exceptionnel. Il est important d’aider les associations pour qu’elles puissent exercer leurs activités, là où nous ne pouvons pas toujours être », déclare Lionel Quillet. En effet, mettre gracieusement à disposition des locaux « publics », c’est offrir une bouffée d’air à des associations qui n’ont pas des ressources économiques inépuisables. Pour appuyer cela, « nous devons poursuivre notre action en maintenant les écoles dans les communes, mais aussi en travaillant sur de nouveaux projets de logements » déclare le président de la Communauté de Communes. Une ambition indissociable avec la bonne santé des écoles primaires du territoire, pour y intégrer de nouveaux enfants, mais aussi de la vie associative qui, de fait, surfe sur le recrutement de nouveaux habitants.
maintenir la dynamique
Avec une ouverture du mercredi aprèsmidi au samedi après-midi, Le Bocal propose une belle diversité d’activités. Recyclerie pour les enfants, ateliers intergénérationnels, ludiques, café associatif, réflexion collective etc., l’association revendique une ouverture presque sans limite. Barbara, l’une des bénévoles également co-présidente, confirme l’idée qu’on ne tourne pas en rond au Bocal : « On essaie de faire quelques grandes fêtes dans l’année, qui rassemblent plus de deux cents personnes, on a vraiment pour objectif de faire famille autrement, avec de la bienveillance et du bien-être pour tous ». L’association qui propose des plannings mensuels sur ses réseaux (Facebook, Instagram, Site Internet), offre aussi des rendez-vous récurrents, à l’image des « remue-méninges », ateliers destinés un jeudi par mois aux adultes uniquement, où des thématiques autour de la parentalité sont souvent déclinées.
Avec une adhésion annuelle de 15€ par an par famille, et un café associatif à 1 € la cotisation boisson, ces agitateurs du lien social, comme ils aiment à s’appeler, restent dans une démarche d’accessibilité à tous. Si les futurs locaux promis par la Communauté de Communes ne seront pas livrés avant 2027, l’association a déjà repris contact avec Sainte-Marie, pour se retrouver à Montamer, dès l’été 2025.
Jordan Riché
Infos : https://assolebocal.com/
Les Horizons Artistiques de Rivedoux-Plage
Les membres du collectif des Artistes de Rivedoux ont décidé de se constituer en association portant désormais le nom de HARP (Horizons artistiques de Rivedoux-Plage).
Le but de l’association HARP en se formant en association est de permettre à ses adhérents de s’impliquer de façon plus importante dans la vie de la commune. Les expositions seront bien sûr maintenues et leur nombre augmentera autant que faire se peut, présentant des artistes de Rivedoux Plage ainsi que d’autres venus d’ailleurs. Des projets d’animations verront également le jour comme ceux prévus pour focaliser l’attention d’éventuels mécènes sur la restauration de La Redoute ou bien pour l’anniversaire des quatre-vingts ans du droit de vote accordé aux femmes, événement auquel Isabelle Ferré est, comme la présidente Stéphanie Aubin, particulièrement attachée et qui devrait avoir lieu
les 12 et 13 avril prochains. Par ailleurs, le fait d’avoir juridiquement le statut d’association permettra à HARP de recevoir des subventions, gérer un budget, créer des événements et par conséquent de disposer de rentrées financières et de mieux s’occuper ainsi du sort des artistes qui la composent. Ils devraient être onze d’ici peu : Ozlem Ergin, Dominique Petit, Evy Dermaline, Stéphanie Aubin, Chritine Berchardsky, Véronique Ivanovic, Didier Ferré, Claire Poyer.
Jocelyne Dangely et Gaëlle Bonneau se sont éloignées, en revanche François Quibilato, photographe, a rejoint l’association et deux sculpteurs devraient en faire autant prochainement. Le groupe
ne souhaite pas s’agrandir outre mesure et voudrait pas dépasser une quinzaine de personnes au total afin de pouvoir véritablement s’occuper de la communication et des expositions de chacun de ses membres.
Les travaux prévus dans la salle Robert Vergnaud rendront au cours de l’année à venir le choix des lieux d’exposition un peu compliqué, mais la présidente est confiante qu’il sera toujours possible de trouver des salles disponibles.
Catherine Bréjat
Exposition de Stéphanie Aubin et Didier Ferré.
S’engager pour protéger
Depuis 2 4 ans, l’association Echo-Mer s’engage activement dans la lutte contre la pollution marine. Implantée en plusieurs points de la côte charentaise, elle offre un cadre souple à celles et ceux qui souhaitent agir pour la protection des océans.
Nathalie Daniel a rejoint l’aventure à ses débuts. David Beaulieu, ancien marin, venait d’achever une traversée de l’Atlantique au cours de laquelle l’état dégradé de l’océan l’avait alerté. Il crée l’association pour répondre à cet « appel », lui faire écho. Echo-mer agit à deux niveaux : en sensibilisant le grand public et en contribuant à une économie circulaire qui transforme ce que nous rejetons en matière première. Nathalie Daniel est responsable du projet Liège. « Nous avons collecté 10.5 tonnes de bouchons de liège en 2024. » Broyés et mélangés à de la chaux, ils forment un béton de liège qui sert à isoler le sol de maisons en rénovation. L’association récupère également les voiles et les poches ostréicoles qu’elle décline en sac et corbeille, en vente en ligne.
récupérer, le nerf de la guerre
Les bénévoles d’Echo-mer sont les acteurs principaux de la récupération. L’opération-phare de l’association, « Epuise ta mer », réunit les volontaires pour récolter (à l’épuisette) les déchets
échange
Trois fois par semaine, une opération « Epuise ta mer ! » a lieu dans le port de La Rochelle. Lors des opérations de ramassage, les bénévoles portent les couleurs d’Echo-mer, une manière d’agir et de sensibiliser à la fois.
flottants dans les ports de la côte.
« Nous avons des actions de ramassage toute l’année », se félicite Nathalie.
Elle souhaite aujourd’hui développer le réseau sur l’île de Ré. Deux bénévoles y sont déjà actives dans la collecte de bouchons. « Aujourd’hui tout le monde est écolo, mais souvent on ne sait pas comment agir. C’est là que nous intervenons. » Chacun peut venir avec son idée, l’association aide ensuite à sa réalisation, que ce soit un ramassage collectif, la tenue d’un stand dans
une manifestation, une intervention dans une école. « Chez nous », précise Nathalie, « on s’engage à la hauteur de ses possibilités et de son temps ». Cette souplesse et l’ambiance, chaleureuse, en font le succès.
Alors ? « 05 46 41 04 81 », conclut Nathalie avec un grand sourire.
un mégot par jour, de l’eau propre toujours Pour un mégot jeté, ce sont 500 litres d’eau pollués. Si chacun ramasse un mégot par jour, combien de litres d’eau seront préservés ?... Je vous laisse faire le calcul. On peut ensuite les envoyer à la société MéGO !, en Bretagne, qui les transforme en mobilier urbain. www.me-go.fr.
Eugénie Rambaud
a ssociation e cho-mer
8 quai Georges Simenon 17000 La Rochelle 05 46 41 04 81- www.echo-mer.com contact@echomer.fr
Une ouverture sur l’Australie pour les collégiens rétais
L’association IledeRé-Espérance a tenu son Assemblée générale, porteuse de nouveautés, le 2 9 novembre dernier, à Saint-Martin.
L’AG a montré une gestion saine, des subventions de la CdC et de la mairie de Saint-Martin sans lesquelles rien ne pourrait se faire et un important travail en étroite collaboration avec le Twin Towns Committee (Comité de jumelage rattaché au Comté d’Esperance) pour l’organisation du voyage et des séjours des collégiens qui se rendent en Australie. Les membres du Conseil ont été renouvelés en totalité et l’association ayant fait part de son besoin d’aide, Nathalie Le Chalony et Laetitia Viennet se sont proposées et ont rejoint le CA aux postes de secrétaire adjointe et trésorière adjointe.
échange 2025 : 17 candidats, 3 départs
L’intérêt des jeunes Rétais pour ce séjour de quatre semaines dans le cadre de cet échange, existait déjà, mais cette année ce sont dix-sept candidats qui souhaitent partir, or il n’y a que trois places. Le choix de ces trois élèves est fait par l’ensemble des professeurs d’anglais selon plusieurs critères : adaptabilité de l’élève, sociabilité et un niveau d’anglais suffisant pour pouvoir échanger avec les Australiens. Le Principal donne ensuite son avis ainsi que l’association pour une validation définitive. Le nom des trois collégiens
qui s’envoleront l’été prochain est déjà connu. Il s’agit d’Elisa Picaud-Viennet du Bois-Plage, Naïs Wallerand de SaintClément et un garçon, Malo Enet, de Saint-Martin.
Trois, c’est déjà un de plus que lors du dernier échange, mais c’est peu face à la demande ! Le nombre est fixé par le Twin Towns Committee, qui n’envisage pas d’en financer plus de son côté. Le français n’est pas une langue majeure pour l’avenir de ces jeunes Australiens dont la vie concernera beaucoup plus l’Océanie et l’Asie, que l’Europe. Alors
que les Rétais vont améliorer leur connaissance d’une langue comprise mondialement, découvrir un continent jeune et enfin savoir qui est Nicolas Baudin, navigateur rétais célèbre en Australie et pratiquement inconnu ici.
Une soirée australienne organisée par l’association à l’automne permet de constater que le résultat est très positif pour tous et que, au-delà des acquis pratiques, les adolescents ont gagné en maturité.
Le Conseil d’Administration de l’association a décidé, lors de son conseil
du 17 octobre 2024, d’augmenter l’aide financière octroyée aux familles : de 500 € précédemment, elle passe à 1 000 €. Le coût des billets d’avion ayant très sérieusement augmenté ces dernières années, le billet aller-retour 2025 pour Perth évolue entre 2 000 € et 2 500 €
RéVasion, qui se charge de l’organisation totale du voyage depuis plusieurs années, s’est remarquablement bien débrouillée et a trouvé des billets à 1 880 € par personne !
Catherine Bréjat
Victor Harbour en Australie du Sud. Plage sur laquelle se rencontrèrent Nicolas Baudin et Matthew Flinders, explorateur britannique, le premier à cartographier le contour côtier de l’Australie.
Moment important de la vie démocratique de proximité, les cérémonies des vœux des maires rencontrent toujours autant de succès, du nord au sud de l’île de Ré. Entre exercice contraint avec lecture d’un discours à la lettre et improvisation sans notes (non moins préparée) chaque maire navigue en fonction de sa personnalité. Rencontres conviviales, découverte des projets de l’année à venir... ou encore galette des rois, chaque habitant a ses bonnes raisons de venir ! Chacune de ces cérémonies est couverte par un journaliste de Ré à la Hune, témoignant de notre attachement fort à la vie rétaise de proximité.
Particularité de cette année, les prochaines élections municipales (mars 2026) approchent à grand pas et ici ou là les équipes se constituent et les campagnes s’échafaudent. Nouveauté aussi, avec pour la première fois une cérémonie des vœux des conseillers départementaux de l’île de Ré. Découvrez nos articles (synthétiques) dans ce dossier « Vœux à la Hune », hormis la cérémonie des Portes-en-Ré qui se tiendra seulement le 31 janvier, dans une salle des marais de la Prée flambant neuve (à retrouver dans Ré à la Hune 293).
Le député Olivier Falorni ou sa suppléante Sabine Gervais et le président de la Communauté de Communes Lionel Quillet ont participé à une grande majorité de ces cérémonies, apportant ainsi leur soutien aux élus de cet ultime échelon de proximité, celui qui mobilise le plus les habitants, citoyens... et électeurs. Nous nous ferons l’écho de leurs discours, dans notre édition Ré à la Hune N°293 de début février, en même temps que la cérémonie des vœux du président de la CdC du 16 janvier.
Loix, un village plein de vie
Lionel Quillet, maire de Loix depuis bientôt trente ans, ne se lasse pas de le dire : si l’île de Ré est un paradis, que dire de Loix ?
Au moment de présenter ses vœux, dans un contexte mondial pour le moins incertain, il rappelle, une fois encore, « la chance que nous avons ». « Peu de territoires peuvent revendiquer une telle qualité de vie », se félicite le maire.
A Loix comme dans les autres communes, cette chance repose sur un engagement quotidien des équipes municipales, auxquelles le maire rend hommage, saluant l’arrivée du nouveau directeur des services techniques dont l’expertise vient soutenir le travail des agents. Les travaux de voirie vont se poursuivre en 2025, qui verra également s’ouvrir le chantier de restructuration de la halle de marché, à l’automne.
associations et commerçants, main dans la main Mais si Loix est un village où, pour ses 753 habitants, « il fait bon vivre », cela tient avant tout à l’ambiance conviviale
entretenue par les commerçants et les nombreuses associations. Lionel Quillet souligne la vitalité du centre-bourg, grâce aux commerces qui jouent le jeu de l’ouverture à l’année. Parmi les associations, citons le Cochonnet loidais, les Copains rétais, le Club et le Radeau de la Méduse qui à elles seules ont organisé la majorité des animations de la saison. Plusieurs associations ont vu le jour en 2024, dont le Chœur de L’Oye, qui s’est produit pour la première fois le 28 décembre, lors du concours de soupe. Loix compte également un nouvel atelier d’écriture.
une question d’état d’esprit
A ce dynamisme associatif, il faut ajouter la vitalité économique : reprise en 2022 par Brice Kuhnle, la Cabane du Grouin se développe « d’une manière satisfaisante et raisonnée » précise le maire. 2023/2024 a également vu l’implantation et le développement du domaine Arica dans la commune. Le rapprochement des écoles de Loix et d’Ars est un succès, concourant à maintenir une population jeune dans le village. Sans oublier le tennis, qui accueillera soixante enfants en tournoi fin février. « L’état d’esprit de la commune est extraordinaire », conclut Lionel Quillet. « Si on garde l’état d’esprit, quels que soient les problèmes que nous rencontrerons en 2025, nous avancerons. »
Une année de chantiers à Ars-en-Ré
Eugénie Rambaud
La salle des fêtes d’Ars-en-Ré était comble le 11 janvier au soir pour assister à la cérémonie des vœux de la municipalité. La maire Danièle Pétiniaud-Gros a annoncé le lancement d’importants chantiers.
En ouverture de son discours, Danièle Petiniaud-Gros a placé cette cérémonie au cœur des tumultes du monde. « L’année passée a connu des événements tant sur le plan national qu’international qui ont laissé un sentiment d’incertitude. Heureusement l’échelle communale est une valeur sûre qui permet à son niveau d’engager des actions pour son futur ». Et les projets de la maire d’Ars sont nombreux.
2025 sera avant tout « l’année des bâtiments de la DDE », a-t-elle expliqué, « puisqu’ils seront livrés au mois de septembre ». Après de longs mois de travaux, ce bâtiment financé par la Communauté de Communes va donc proposer quatre nouveaux locaux commerciaux qui accueilleront des activités à l’année, et dont les nouveaux commerçants seront connus à la fin du mois. « Ce nouveau bâtiment va permettre un développement de cette zone à l’année », s’est réjouie la maire d’Ars.
Chantier et logement 2025 verra également le lancement de plusieurs chantiers conçus courant 2024. À commencer par celui des Halles du marché couvert qui « pourrait commencer au mois de septembre », s’est avancée Danièle Pétiniaud-Gros. « Surélévation de toiture, ouverture de nouveaux axes, réfection du sol, sanitaires, ventilation et local du
placier… » a-t-elle énuméré. « Cela permettra à ce magnifique marché d’accueillir les commerçants dans de meilleures conditions et d’assurer auprès des clients un environnement de grande qualité. »
Autre chantier d’envergure pour 2025 : la réparation du toit de la salle des sports pour un montant de 400 K€. L’édile a également annoncé
l’agrandissement du cimetière grâce à l’achat d’un terrain, et le remplacement de tous les panneaux de stationnement interdits par des marquages au sol. Des nouveautés ont également été annoncées en termes de logement. Une fois que les kinésithérapeutes et infirmières seront revenus sur le port, « nous pourrons nous occuper du terrain du Natureau », a décrit la maire.
« Je vous annonce la construction de quatre logements en accession à la propriété sur ce terrain. De plus, au 53 rue Thiers, deux à trois duplex et deux commerces sont prévus. »
« Toutes ces réalisations se font en maintenant l’équilibre financier de la Commune et en étant attentif aux dépenses de fonctionnement. », a-t-elle conclu. « Ensemble continuons à bâtir une commune où il fait bon vivre dans un espace remarquable, où chacun a sa place et où nos valeurs de respect et de tolérance sont au cœur de nos actions ».
Aurélie Bérard
Le Choeur de Loye a donné son premier concert le 28 décembre, à l’issue du traditionnel concours de soupe.
Le nouveau bâtiment quai de la Criée fera la jonction entre le marché et le port d’Ars.
La Couarde, sûre de ses valeurs
« N’est-on pas bien à La Couarde, qu’est-ce qu’il manque ?! », se réjouit Patrick Rayton en introduction à la cérémonie des vœux du 10 janvier
Le bien vivre couardais s’exprime dans le film d’une année 2024 très active. De l’environnement au sport, de l’aménagement à l’entretien des voiries, de réalisations en animations (plus de cent-cinquante en 2024), la commune se mobilise pour une qualité de vie toujours plus agréable et durable. En des temps pourtant contraints, affirme son maire saluant « les efforts collectifs et l’implication de tous, élus, agents communaux mais aussi habitants ». Dans un monde inquiétant et un contexte national instable, « il ne faut pas céder au découragement mais agir ensemble avec lucidité et courage », estime-t-il. Ajoutons-y une constructive ambition pour 2025, mais rimant avec raison.
relever les défis
Celui du maintien de l’école en est un. « Fermer les yeux reviendrait à tourner le dos aux générations futures », assure Patrick Rayton rappelant brièvement les conditions du moratoire signé en 2023 pour un projet éducatif de territoire et se matérialisant au travers d’un RPI* entre La Couarde et SaintMartin afin de garantir le maintien d’écoles de proximité, développer des apprentissages enrichis et assurer aux
enfants un ancrage local. « C’est un vrai projet, ambitieux, nécessaire et exigeant une collaboration étroite entre les deux communes, l’engagement actif des parents et un partenariat avec l’Education nationale », explique-t-il. Après plusieurs rencontres, un avis sur le pré-projet est aujourd’hui attendu mais le maire l’assure : « Ensemble, nous bâtirons un projet fidèle à nos valeurs ».
Poursuivre les projets en cours Et ils sont nombreux. Gratifiant, celui déposé en vue d’obtenir le « Pavillon bleu ». Au long cours, celui des logements sociaux du Petit Noue (vingtcinq environ) « un projet essentiel et une étape importante ». Au stade des études, certains sont déjà compliqués comme le réaménagement du camping pour lequel « il faudra convaincre les services de l’Etat pour parvenir à l’équilibre financier face à des contraintes réglementaires et environnementales incompatibles », mais aussi faire avec l’ONF*, propriétaire pour partie du terrain, ou encore le projet global envisagé pour le site de Goisil, lui aussi soumis à des contraintes fortes en matière environnementale.
Rivedoux-Plage,
en initier de nouveaux Investir, avec l’acquisition d’un terrain de plus de six mille mètres carrés dans le secteur des Follies : une étude sur ses possibles usages est en cours et les commissions Sport-Jeunesse et Vie citoyenne travaillent sur un projet dont « une synthèse sera présentée courant de l’année ». Réhabiliter, l’ancien centre de loisirs pour en faire un logement communal mais aussi améliorer, par des travaux de voirie toujours nécessaires, la gestion des ressources en eau pluviales. Reprendre, le projet reporté de vidéoprotection à divers points de la commune, mais aussi, espérons-le, celui de la ZMEL* des plages sud, dont l’étude a été repoussée par prudence budgétaire. S’attaquer enfin, à la protection de la bande côtière, puisqu’à l’heure où le PAPI 1 s’achève sur la commune, l’érosion menace. Ajoutons à tout cela d’autres projets, celui de la piste cyclable La Passe-Les Prises ou encore le fameux souterrain de la départementale pour lequel Patrick Rayton souhaite que cessent « les polémiques pour se mettre autour de la table ».
Budget sous vigilance
Déjà dessinée, la prudence s’affirme. Nul ne sachant ce qu’il en sera cette année, oui il s’agit de « redoubler de vigilance dans la gestion du budget ». « En fonctionnement, partout où des économies sont possibles et en investissement, il y aura des arbitrages à faire et des reports éventuels. Des choix difficiles mais nécessaires », explique Patrick Rayton, annonçant néanmoins une année 2025 sous le signe de « l’engagement et de l’ambition », avant de remercier son équipe municipale « moteur de l’action », les agents communaux « artisans discrets mais essentiels au bon fonctionnement de la commune » et en particulier le
“aller plus loin”
« Rivedoux est un village vivant et solidaire, il le sera toujours et davantage. Rivedoux est moderne, il le sera encore plus demain...», tel fut le fil conducteur du discours du maire de Rivedoux-Plage, Patrice Raffarin, lors de la cérémonie des vœux.
Après une rétrospective 2024 en images et en mots, le maire a évoqué les projets de l’année à venir. Les efforts en matière d’éclairage LED vont être poursuivis, en début d’année 71 luminaires entre Le Platin et La Chaloupe seront concernés, générant des économies d’énergie de l’ordre de 66 %. Il faudra ensuite gérer les modes d’allumage et d’extinction.
Des travaux de voirie vont continuer, l’accès au cimetière sera bientôt automatique, la bibliothèque réaménagée.
La Redoute est dotée d’une subvention de 170 K€ par la Mission Patrimoine, sa restauration va continuer afin de la rouvrir au public et une étude de programmation est en cours. Rivedoux est aussi un village maritime, le muret anti-submersion de La Corniche en cours sera terminé dans quelques semaines,
une étude est prévue cet automne pour la requalification de la promenade Porsain. Le projet d’aménagement du port est bien engagé*. Le maire a salué l’engagement d’Antoine Cornic sur le Vendée Globe, 31ème du classement le jour de cette cérémonie.
« il fait bon vivre à rivedoux »
Labellisée « Villes et Villages fleuris », Rivedoux garde ses trois fleurs, dans le cadre de « critères de plus en plus exigeants », elle est aussi commune et station de tourisme. La qualité des eaux de baignade y est excellente.
Un nouveau support de communication de quatre pages sera régulièrement diffusé en boîtes à lettres. Rivedoux reste toutefois prudente, car la DGF (dotation de l’Etat) est en baisse régulière,
Directeur des Services Thomas Toinel « ne comptant ni son temps ni son énergie », et toutes les forces vives de la commune.
Hommage à la jeunesse
La commission Jeunesse a initié une bourse sportive dédiée aux moins de 22 ans, alors les voilà appelés un à un pour la recevoir des mains d’Antoine Albeau. Wing-foil, planche à voile, Ultimate, Beach-volley mais aussi Viet Do Dao… tous se sont distingués lors de compétitions de haut niveau, ils sont champions de France ou sur le podium européen. Qui mieux que ces jeunes animés par le goût du challenge et de l’excellence pour illustrer l’espoir et la résilience évoquée précédemment par Patrick Rayton ? Inutile de préciser qu’ils sont chaleureusement applaudis…
Enfin pour conclure, une annonce : sa décision est prise, Patrick Rayton ne se représentera pas en 2026. « Merci pour votre soutien et votre confiance mais il était temps de passer le flambeau », assure avec une émotion croissante l’élu engagé depuis bientôt dix-huit ans. Et ce flambeau, c’est à sa 3ème adjointe Peggy Luton qu’il le passe « si vous le voulez bien sûr », précise-t-il à l’assistance. Un départ annoncé et un parcours salué par Lionel Quillet évoquant la « relation de confiance réciproque » qu’il entretient avec son 1er vice-président. « Nous ne sommes pas toujours d’accord et parfois ça y va fort ! », sourit-il. « Mais toujours dans le profond respect de nos engagements respectifs », précise le président de la CdC avant d’annoncer des vœux 2026… à La Maline !
Pauline Leriche Rouard
*RPI : Regroupement Pédagogique Intercommunal / ONF : Office National des Forêts.
mais la politique d’investissement au service de la population rivedousaise sera poursuivie. Le maire a salué l’engagement des agents de la mairie et des élus, qui grâce à leur présence sur le terrain assurent un service public de proximité avec les habitants. Il souhaite que les énergies se rassemblent, pour plus de liens, de projet, de solidarité et de rencontres, avec toujours l’espoir de vie chevillé au cœur. Le maire a redit sa détermination intacte au service de ses valeurs, et la fierté qui est la sienne d’être maire. Les quelque quatre cents convives ont ensuite profité du généreux buffet.
Sainte-Marie de Ré : une année riche en belles promesses
Logements sociaux, nouvelle Maison de l’Habitat, amélioration de la voirie et nouveaux commerces… Les vœux en forme de premier bilan de Gisèle Vergnon étaient très attendus. Ses derniers avant 2026 et la bataille des municipales, à laquelle la maire de Sainte-Marie ne participera pas.
Dans une salle des Paradis pleine à craquer, plus de trois cents Maritaises et Maritais s’étaient rassemblés ce dimanche 5 janvier pour célébrer ensemble la nouvelle année, trinquer à 2025 autour d’une galette… mais aussi et sans doute même surtout, prendre le pouls d’un village en pleine mutation. Bien entourée par un aréopage d’élus locaux - Lina Besnier, maire de Saint-Clément, Patrick Rayton, maire de La Couarde, Lionel Quillet, président de la CdC, Olivier Falorni, député de la 1ère circonscription de Charente-Maritime et Emmanuel Cayron, secrétaire général et sous-préfet de Charente-Maritime, en tête -, Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie, a d’abord tenu à remercier son équipe
de la majorité au conseil municipal, les commerçants et les associations « qui contribuent à concourir à la vitalité, au dynamisme et au bien-être des Maritais. »
L’accent fut cette année encore mis sur le logement social, sans doute l’un des engagements les plus constants de la mairie depuis l’élection de la nouvelle municipalité en 2008. Gisèle Vergnon s’est d’abord félicitée d’avoir fait surgir de terre quatrevingt-dix-sept maisons locatives et en accession sociale à la propriété en seize ans, dont ceux du quartier du Fougerou, en complète réhabilitation depuis deux ans. Avant de rappeler que le terrain des Hirondelles, cédé en 2024 à la Communauté de Com-
On vit bien à La Flotte !
munes, verra la construction dès cette année de vingt nouvelles maisons sociales. « Le logement permanent est l’objectif vital pour le maintien des familles et par conséquent des écoles », rappelle opportunément Gisèle Vergnon.
Annonce fut également faite de l’inauguration prochaine de la Maison de l’Habitat Intercommunale, au 2 bis, rue de la République, un lieu d’information pour la rénovation, l’amélioration et les économies d’énergie des logements qui en ont besoin. Côté voirie, « un sujet qui n’aura jamais de fin », trois projets majeurs sont inscrits au calendrier : le passage à double sens de la partie sud de la rue des Alouettes, pour prendre en compte les nouveaux flux de voitures avec l’arrivée des habitants du Fougerou, l’aménagement de la rue du Clos et la réfection des réseaux d’eau en amont de la rue du Lièvre.
Au chapitre des espaces publics, après le cours des Écoles et la place d’Antioche, qui devrait être inaugurée au printemps après les aménagements des espaces verts, 2025 verra la transformation qualitative de la place Eudes d’Aquitaine. Quant aux travaux de réaménagement de l’église, ils ont débuté en octobre 2023 avec le clocher, la flèche et les façades, et se poursuivront dès le mois de février avec la restauration intérieure des murs et des sols, pour une fin des travaux annoncée à la fin de l’hiver. Les commerces ne sont pas en reste, puisqu’un bistrot, bar et petite épicerie verra le jour en avril sur la place. Gisèle Vergnon terminait en citant Jacques Brel, « en vous souhaitant des rêves à n’en plus finir et la furieuse envie de les réaliser. » Après les vœux de Lionel Quillet, très en verve, Olivier Falorni et Emmanuel Cayron, les participants se sont dirigés comme un seul homme vers le buffet pour partager une galette roborative et bienvenue.
Fabrice Argelas
Cinq Maritais à l’honneur Comme chaque année, plusieurs habitants de Sainte-Marie ont été récompensés par Gisèle Vergnon pour leur implication dans la vie du village. Pour l’exercice 2025, ils sont cinq à avoir été célébrés par un trophée : Gilles Léonard, ancien élu municipal et ancien président du Comité des Fêtes, Marlène Paronnaud-Le Gratiet, propriétaire du salon de coiffure Art’ys, place d’Antioche, Damien Martineau, président de Terra Noé, qui développe l’accession sociale à la propriété, Thomas Corbineau, entraîneur du club de basket et Sandrine Peras, cheffe au Bar à Quai.
Le clou de la cérémonie des vœux du maire, Jean-Paul Héraudeau, a été la projection d’un nouveau film vidéo. Point d’annonce de projets à La Flotte, mais la mise en avant des nouveaux arrivants et un hommage au Docteur Annick Métais-Dehen, qui a récemment pris sa retraite.
Le maire a salué l’action des associations du village, qui tissent un lien culturel, sportif, social, mettant l’accent sur la petite dernière Des Flots et des Notes, qui a porté avec l’AR4S la seconde édition des Musicales de La Flotte les 27 & 28 décembre, ayant rassemblé mille quatre cents spectateurs (en plein hiver), valorisant l’image de La Flotte.
Jean-Paul Héraudeau a rappelé la présence de trois médecins généralistes sur la commune, d’un pôle médical à taille humaine pour les Flottais et les Rétais et de quarante professionnels médicaux et paramédicaux. « La santé est un sujet majeur sur une commune où plus de huit cents personnes ont plus de 70 ans », a-t-il argumenté.
Jacqueline Dervieux* et Blanche Gadiou, toutes deux centenaires, ont été saluées et un hommage appuyé a été rendu à l’un des médecins du village, qui a récemment pris sa retraite, Annick Métais-Dehen, après de très nombreuses années au service des Flottais et touristes.
« un village pas trop apprêté »
« Avec 3131 habitants identifiés lors du dernier recensement, 240 élèves et 69 nouveaux arrivants en 2024 (17 secondaires et 52 permanents)
La Flotte est une commune très attractive », s’est-il enorgueilli. Cette attractivité s’explique à ses yeux d’une part par le charme du village, de son port et de son marché, de ses ruelles et habitations, et « plus qu’ailleurs » par le fort attachement des Flottais à leur village, « une tradition refuge ».
Un film « Regards croisés » réalisé par 84 Productions et le talentueux vidéaste rivedousais Baptiste Turbé, a permis à quatre « Flottais » de témoigner justement de leur attachement au village. Jean-François, astronaute à l’Agence spatiale européenne, Olivier, créateur et dirigeant d’entreprises dans le secteur médical, Aurélie, travaillant à l’Agence française du développement à Pékin, Bruno, professeur en Neurologie à La Pitié Salpêtrière et Richard artiste mondialement connu, viennent régulièrement se ressourcer à La Flotte,
Le maire, Jean-Paul Héraudeau, très bien entouré, par la sénatrice, Corinne Imbert, et la présidente du Département, Sylvie Marcilly.
havre de sérénité et de douceur de vivre avec son patrimoine, sa nature, ses animations et commerces... « Un village pas trop apprêté, charmant, qui prend autant soin des Flottais que des touristes, reconnaissable facilement depuis l’espace par la typicité de son trait côtier, un village où on se sent chez nous », ont-ils raconté, sur fond d’images tantôt de La Flotte, tantôt de leur lieu de travail, à Paris,
La Rochelle, Pékin... ou dans l’espace ! « La grande aventure de l’existence, c’est de se trouver là où on est bien », cette citation de Sylvain Tesson a clôt la cérémonie sous les applaudissements de près de cinq cents Flottais, fiers de leur village !
Le 11 janvier après-midi, les Villageois se sont pressés salle du Godinand pour écouter les vœux de la maire Lina Besnier qui continuera, en 202 5 , à œuvrer pour le logement à l’année et la vie permanente.
Avec 74% de résidences secondaires, le logement à l’année à Saint-Clément-des-Baleines n’est plus une priorité, mais une urgence absolue » a affirmé l’édile dans son discours. La question sera donc au centre de son action pour cette nouvelle année à venir. « C’est l’avenir de notre commune qui se joue, si l’on veut espérer conserver notre école, nos commerces à l’année et notre tissu associatif. »
investissements et surtaxe
Les investissements immobiliers vont donc continuer. « D’ici la fin janvier nous aurons acquis une troisième maison destinée à la location à l’année » a-t-elle annoncé, « et l’achat d’une quatrième est à l’étude. Nous continuerons nos investissements pour le logement avec un projet qui se dessine autour de la construction de neuf logements. Quant au projet de vingt logements aux Ouches, il dépend de la Communauté de Communes et suit son cours » a-t-elle dit. « Si nous pouvons investir dans le logement, c’est grâce à la majoration de la taxe sur les logements non affectés à la résidence
principale, qui nous a rapporté plus de 200 K € en 2024. Cette surtaxe nous permet de nous projeter sur des emprunts à moyen et long terme. » La maire a également appelé les Villageois qui le peuvent à mettre des logements en location à l’année et a rappelé que des aides à la rénovation et à la garantie des loyers allaient être mises en place par la Communauté de Communes. Lionel Quillet, qui a pris la parole à sa suite, l’a félicitée pour son bilan en termes de logement. « Maison par maison, couple par couple, c’est toujours une population qui revient. Le résultat est là. C’est de l’engagement et de la volonté. »
Côté commerces, deux locaux commerciaux attendent de trouver des locataires qui proposeront une activité à l’année, et la salon de coiffure devrait ouvrir au mois de mai après quelques travaux de rénovation.
travaux et protection du littoral Dans les projets 2025, Lina Besnier a évoqué la poursuite des travaux de modernisation de l’éclairage public au Chabot, ainsi que des travaux d’enfouissement des réseaux prévus
rue des Roussières, rue du Peu, rue du Moulin et rue des Landes. Une étude est en cours pour la mise à jour du schéma directeur des eaux pluviales pour des travaux qui auront lieu en 2025 et 2026. Côté littoral, auront lieu des travaux sur le chemin côtier entre la Pyramide et l’écluse Moufette, ainsi que sur la descente du canot de sauvetage sur décision de l’État. L’avenir des blockhaus devrait également se décider, une étude de l’ONF étant en cours quant à la meilleure solution à adopter,
Au Bois-Plage, le temps des
réalisations
les travaux devant être pris en charge par la Communauté de Communes dans le cadre du plan érosion.
Lors de cette cérémonie des vœux, la maire a reçu la “Marie-Anne du civisme” pour le taux de participation de la commune aux législatives de 2024 (79,43% en moyenne sur les deux tours), des mains de la vice-présidente de l’Association des anciens maires de Charente-Maritime.
Aurélie Bérard
« Un village en mouvement pour un futur agréable », résume Gérard Juin en fin de cérémonie le 9 janvier. Quelques mots qui ont tout d’une signature…
Mais avant de faire le point sur les projets (réalisés, lancés ou à venir), le maire formule ses vœux de santé et de bonheur mais aussi d’apaisement, espérant en une intelligence collective qui permette à chacun d’exprimer son opinion en respectant celle de l’autre. Le ton est donné.
La commune, un maillon essentiel
« Plus que jamais elle crée du lien et rassemble les bonnes volontés », assure le maire en réponse à un contexte politique national erratique. Un « pôle de stabilité » porté par un personnel communal « pleinement investi au quotidien », et par des élus soucieux de l’intérêt général. Mais entrons dans la vie d’un village faisant lien lui aussi « entre le nord et le sud du territoire ».
Plus de trente projets aboutis ou très avancés
Ils concernent aménagement du territoire, vie quotidienne, patrimoine, environnement et littoral… et Gérard Juin « ne va pas les citer tous » (quoique presque), en invitant l’assistance à les retrouver sur des panneaux dans la salle. Réfection de voiries et de salles associatives, animations, activités sportives, végétalisation, biodiversité, école, jeunes, anciens… même les pipistrelles ne sont pas oubliées. Le Bois-Plage est en mode projets depuis le début de la mandature.
2025 ? « Pas une fin mais un prolongement » Certains parmi les plus structurants vont sortir de terre. C’est le cas du pôle Santé. « Arrêtons de dire qu’il est
vide », souligne Gérard Juin précisant que « tout va bien » du côté du permis de construire et que les « dix-sept salles de consultation sont remplies ». Le logement sera également à l’honneur, avec les dix logements locatifs sociaux du 9 avenue du Pas des Bœufs, tandis que le projet d’accession à la propriété (un peu plus loin sur la même avenue) suit son cours. D’autres sujets sont au menu : poursuite des travaux de voiries, sécurisation des rues, salle d’exposition, accompagnement d’un programme de logements en zone OAP,* réflexion sur le maintien des commerces et du bureau de poste, restauration scolaire, plan de végétalisation, poursuite des économies d’énergie ou encore valorisation de la place Raymond Dupeux (« un plan existe déjà »).
« je tiens à rassurer sur les finances » En réponse à certaines inquiétudes, Gérard Juin revient sur l’augmentation de la taxe foncière, « un rattrapage partiel par rapport aux autres communes mais nous restons dans la moyenne basse », explique-t-il, assurant qu’il n’y en aura pas de nouvelle cette année. « Les budgets sont ceux d’une collectivité qui avance », conclut-il, assumant une stratégie d’investissement.
Le temps des hommages Tradition que cette mise à l’honneur de Boitais, et cette année, Gérard Juin remet six trophées… A Eliott Salin, médaillé Or du concours des MAF* dans la catégorie poissonnier-écailler,
au binôme Saofé Duval et Marilu Pally, championnes de France de beachvolley, à Nicole et Michel Truel pour leur implication pour le don du sang, au duo Ludovic Glaziou et Alain Bandrier du Ré Handball club pour le voyage aux Jeux Paralympiques, à l’association Le Foyer et à tous ses dirigeants, et enfin aux quarante-trois ans de service du chef du centre d’incendie Denis Carré. Clap de fin, c’est le temps de la galette. Pauline Leriche Rouard
*OAP : Opération d’Aménagement Programmé dans le Plan Local d’Urbanisme intercommunal / MAF : Meilleurs Apprentis de France.
u ne interruption malvenue
Alors que Lionel Quillet s’exprimait sur le logement, un nuage est passé. Une jeune femme distribue des tracts dénonçant un projet d’accession à la propriété qui serait « fictif ». Un peu agressive et coupant la parole au président de la CdC, elle est courtoisement invitée par ce dernier à attendre la fin de la cérémonie pour s’exprimer. Notre journal étant cité, voilà votre servante très attentive au texte de ce document à l’information incomplète voire inexacte… due à une information partielle ou sélective ?
A nos lecteurs qui le souhaiteraient, ils peuvent retrouver le dernier article dédié dans le N°291 du 9 décembre dernier (www.realahune.fr/au-boisplage-reunion-municipale-eclair).
La municipalité de Saint-Clément-des-Baleines va proposer deux nouvelles maisons en location à l’année.
Un projet de valorisation existe déjà pour la place Raymond Dupeux mais beaucoup de choses restent à concilier.
« La Belle Vie » à Saint-Martin de Ré
Tout comme le talentueux trio musial EnerJizz qui a entamé l’air et les paroles de «La Belle Vie» de Sacha Distel, un autre trio - politique - a fait entendre sa petite musique, sur une partition différente, quoique !
Le maire a salué le très bon climat régnant au sein des services de la Commune et le travail accompli par Pascale Schwartz, DGS.
« On a la belle vie à Saint-Martin ! », avec son patrimoine exceptionnel, ses infrastructures, commerces et services. Remerciant les pompiers - 9 professionnels et 19 volontairesPatrice Déchelette n’a pas manqué de rappeler la vétusté de la caserne datant de 1973 et de redire son impatience quant à la construction d’une nouvelle caserne, alors même qu’un terrain d’une valeur de 400 K € a été cédé par la commune au Département dès 2019 (en face de la piscine et de la station essence). « On l’annonce pour 2028-2030, Sœur Anne, je ne vois rien venir », alors que les pompiers de Saint-Martin ont réalisé 1160 sorties en 2024, depuis l’actuelle caserne encastrée dans la ZA de Saint-Martin. Il a formulé sa « très grande inquiétude » quant au niveau d’activité de l’EHPAD public, le seul de l’île, avec 80 lits ouverts actuellement sur une capacité de 164 lits, alors qu’une énorme demande existe. Les associations ont été
remerciées tout comme l’ensemble des forces de gendarmerie, police municipale, SNSM... des affaires juridiques coûteuses Concernant les affaires juridiques en cours, l’une concerne des arbres coupés et pavés qui « auraient été emmenés », « on nous prend pour qui ? » avec des frais d’avocats, tandis que la seconde concernant les malfaçons du Musée a donné lieu à un jugement très favorable à la Commune. Enfin, un contentieux (à hauteur de 522 000 € !) concerne un terrain utilisé pour une voirie du lotissement de logements sociaux des Pertuis, voie qui desservait déjà l’ancienne maison de retraite.
Dans un contexte financier serré, et bien que les impôts martinais n’aient pas augmenté depuis 2008, la mairie continue d’aller de l’avant. Ainsi, un terrain de plus de 700 m2 a-t-il été acquis en ZA financé par un emprunt de 500 K€. L’atelier existant va permettre aux ateliers municipaux de s’agrandir. La maison sera détruite et des box créés pour répondre à la demande d’artisans et commerçants, ce qui permettra d’autofinancer le projet.
25 logements sociaux grâce à la subvention de la CdC Autre très bonne nouvelle, la subvention de 600 K€ ayant été votée (à l’unanimité) en Conseil communautaire de décembre 2024, le chantier des 25 logements sociaux sur le site de l’ancienne gendarmerie, dont Habitat 17 était déjà propriétaire, va pouvoir bientôt démarrer. Pompiers, soignants, mais aussi jeunes foyers pourront y être prioritairement logés.
Le diagnostic complet des remparts réalisé par l’architecte Philippe Villeneuve a été remis à la mairie, il se chiffre à... 73 M€ de travaux nécessaires.
La Poudrière, dont la toiture a été restaurée, va voir son sol refait au printemps. L’Hôtel des Cadets Gentilhommes, qui héberge la mairie, pose de gros soucis de structure et d’infiltration d’eau, les travaux s’élèveront à 2 M€
Dotée d’un nouvel éclairage, l’église accueille dans son clocher 35 à 40 000 personnes par an. L’escalier menant au clocher doit être refait.
Côté de La Cible, une seconde phase de réalisation de mouillages va être menée - permettant de naviguer du 1er avril au 30 septembre, période trop courte – permettant au final d’atteindre les trente mouillages.
L’Accueil du camping municipal va faire peau neuve pour 1,2 M€ autofinancés et le studio des saisonniers sera réhabilité. « Saint-Martin accueille quatre cents saisonniers en été ».
Un tronçon de piste cyclable entre le Slow Village et le camping des Salières, reliant la piste cyclable de la CdC, est en cours de réalisation, pour 300 K€, qui permettra de sécuriser les abords du collège.
Côté environnement, le maire a mis en avant l’éco-pâturage au Vert Clos et la création de deux nouveaux refuges LPO à La Barbette et au Vert Clos (qui seront inaugurés le 25 avril prochain en présence d’Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO), celui existant des jardins du Musée devant être conforté. Un beau projet de jardins familiaux est aussi en cours d’élaboration, en concertation avec les habitants. Une exposition sur le thème « Algues et estran » sera proposée entre l’Ascension et la Pentecôte.
Le maire très réservé sur le passage souterrain Patrice Déchelette a questionné l’assistance au sujet du projet départemental de passage souterrain pour faciliter le franchissement de la RD, au droit du cimetière de SaintMartin : « Doit-on adapter le site aux touristes, pour un mois et demi dans l’année, avec tous les problèmes que cela va engendrer pour la Commune (inondation, entretien, etc.), ou est-ce aux touristes de s’adapter au site ? Ne faut-il pas se poser les bonnes questions ? Des feux tricolores ne seraient-ils pas suffisants ?», reconnaissant par ailleurs l’utilité d’un tel passage souterrain à La Couarde, notamment en termes de sécurité. « On n’est pas mûrs là-dessus et le Réseau Vauban doit être averti... », a conclu le maire. En outre, la CdC ne souhaite pas endosser la maîtrise d’ouvrage, une fois le souterrain réalisé. Le projet se chiffrerait à 1 M€, financé à 70 % par la CdC et 30 % par le Département. Il est en stand-by à ce stade.
Lionel Quillet et Olivier Falorni ont chacun salué le dynamisme de SaintMartin, avant de laisser place aux discussions autour du buffet.
Nathalie Vauchez
Des projets départementaux largement financés par le péage du pont
Le Département a adapté les saisons tarifaires du péage à la réalité du trafic, notamment en créant une troisième saison tarifaire du 15 novembre au 1er mars, période pendant laquelle le trafic est le plus faible. Des ajustements ont également été apportés sur les deux autres saisons*. Ces évolutions se font « à recettes globales constantes ».
saison du 02/03 au 14/06 (hors weekends Pentecôte et Ascension y compris veilles) et du 16/09 au 14/11 : 8€ ; Tarif haute saison du 15/06 au 15/09 et week-ends prolongés de la Pentecôte et de l’Ascension (y compris veilles) : 16€
2,5€, soit prix de revient d’un passage à 0,50 € . Les salariés bénéficiant déjà d’un abonnement délivré par le Département pourront encore l’utiliser jusqu’à la date de fin de validité.
requalification du site du Belvédère
nouvelle tarification du pont Ainsi, depuis le 1 er janvier 2025, la nouvelle tarification pour les véhicules de classes 1 et 2 (véhicules légers) est la suivante : Tarif basse saison du 15/11 au 01/03 : 4 € ; Tarif moyenne
Le Département a également souhaité faciliter les conditions d’accès pour certaines catégories d’usagers, soutiens familiaux et salariés notamment, dont le rôle est essentiel à la vie locale. Ainsi, un nouvel abonnement sera proposé aux salariés habitant le continent et travaillant dans l’île permettant de répondre aux mieux à leurs besoins réels : sur la base d’un achat ou d’une recharge par tranche de 5 passages à
Le site du Belvédère est en cours de requalification, avec la création d’un pôle d’échanges. Après la 1ère phase (décembre 2024 à juin 2025) actuelle, la deuxième phase (septembre 2025 à juin 2026) concernera la réalisation du parking et la requalification de toute la bande littorale. Puis, en 3ème phase
(septembre 2026 à février 2027), ce sera au tour du parking de la gare de péage d’être réaménagé.
La bande littorale sera re-végétalisée pour créer une promenade de bord de mer et la piste cyclable améliorée. Un pôle d’échanges sera créé avec six quais-bus, une zone de covoiturage, une station de vélos sécurisée, des bornes de recharges pour véhicules électriques. La RD 21 sera dévoyée afin de ne plus passer sous le restaurant, mais de le contourner. 650 places de stationnement perméabilisées seront aménagées et 350 arbres plantés**.
Lors de cette première cérémonie de vœux de leur mandat, les conseillers départementaux, Véronique Richez-Lerouge et Patrice Raffarin, ont rappelé les principales compétences de la collectivité, avant de présenter les projets en cours sur l’île de Ré. (Lire
Vauchez
Le maire de Saint-Martin, bien entouré, a parlé des projets mais aussi de ce qui fâche.
Protection contre les submersions
Les Plans d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI 1 et 2), lancés sous le précédent mandat, sont poursuivis. Les travaux de rehausse du chemin des Prises (la Couarde nord) et de La Corniche (Rivedoux) ont démarré fin 2024. Ainsi, l’ensemble du PAPI 1 sera achevé courant 2025.
Pour le PAPI 2, les études techniques et réglementaires sont en cours sur les projets de l’ouest du Fier d’Ars, des Portes à Ars, ainsi que sur le secteur de Zanuck à La Conche des Baleines. La phase d’études de projet et d’élaboration des dossiers réglementaires est en cours pour la section Les Portes et Saint-Clément, tandis que la phase avant-projet va démarrer sur Ars-en-Ré. « Les travaux sont visés en 2026 sur le secteur des Portes », a expliqué Patrice Raffarin, sans aborder le problème du financement de l’importante survaleur (lire en page 10 notre article sur le dernier Conseil communautaire).
des passages souterrains en stand-by
Le sujet des projets de passages inférieurs (souterrains sous la RD) de La Couarde, Saint-Martin et La Flotte, notamment celui de Saint-Martin, a été abordé par Véronique Richez-Lerouge, une sorte de réponse de la bergère au berger, puisque le maire de SaintMartin avait le matin même, lors de sa
cérémonie des vœux, émis de sérieuses réserves (lire notre article en page 20). D’autant plus que le président et la vice-présidente à la mobilité de la CdC ont également fait savoir qu’ils ne souhaitaient pas en récupérer la maîtrise d’ouvrage à l’issue de leur réalisation. « Nous avons la chance d’avoir l’écotaxe pour les financer, celui de Saint-Martin est le moins compliqué techniquement à faire, nous pourrions démarrer les travaux à l’automne 2025, à condition que la CdC délègue la maîtrise d’ouvrage au Département » a estimé Véronique Richez-Lerouge. « Je formule le vœu qu’enfin les élus puissent travailler ensemble dans l’intérêt général. » Il est à noter que le financement de ces projets de passages souterrains serait assumé à 70 % par la CdC et 30 % par le Département.
Le projet de création d’un cheminement cyclable aux abords du rond-point de La Passe et d’un cheminement piéton avance, tout comme celui de la création d’une piste cyclable visant à éviter la RD 202 : les études sont en cours, une réunion publique aura lieu courant 2025.
un projet de La favorite plus modeste
Le projet d’espace de médiation environnementale à La Favorite (ancien Point P derrière le cimetière de SaintMartin) est abandonné, car trop onéreux (6 M€), le nouveau projet plus modeste, qui représente tout de même
Après une brève allocution du député Olivier Falorni, appelé aux vœux du nord de l’île, les conseillers départementaux ont présenté les projets en cours sur l’île de Ré, dont la plupart seront financés par les recettes de péage du pont (RSR et écotaxe).
un budget d’1,8 M € et sera financé par l’écotaxe, serait livré début 2027, espère Véronique Richez-Lerouge.
Parking paysager de 220 places, espace dédié à la recharge des véhicules électriques Respi’Ré, zone de détente pour les cyclistes, le tout avec des « perspectives paysagères restaurées avec vue sur les vignes et la Citadelle de Saint-Martin » caractérisent ce projet.
Les projets de casernes d’Ars et de Saint-Martin n’ont pas été abordés par les conseillers départementaux, malgré la présence du chef du centre de secours d’Ars et l’agacement exprimé à
ses voeux par le maire de Saint-Martin, le matin même. Par contre, Véronique Richez-Lerouge a tenu à confirmer la tenue de la 3 ème édition du Festival Fleur de Sel, toujours aux Portes-en-Ré. Un « banquet républicain » attendait ensuite les quelque 120 Rétais venus assister à ces vœux départementaux, à la cave coopérative Uniré.
Nathalie Vauchez
*Ré à la Hune a diffusé cette information dès le 11 décembre sur tous ses supports d’information numériques et page Facebook. **Lire notre article : www.realahune.fr/ metamorphose-du-site-du-belvedere/
Les Filles de Simone fustigent le patriarcat avec humour
Dans Derrière le hublot se cache parfois du linge, la compagnie de théâtre Les Filles de Simone explore le terrain du couple hétérosexuel, « miné par le patriarcat ». Une œuvre féministe où le théâtre devient un outil de libération et d’égalité. À découvrir à La Maline le 3 1 janvier.
Leur première pièce, C’est (un peu) compliqué d’être l’origine du monde, était consacrée à la maternité. Dans Les Secrets d’un Gainage Efficace, Les Filles de Simone avaient ensuite questionné la relation complexe que les femmes entretiennent avec leur corps. La reproduction des fougères, petite forme d’éducation à la sexualité, fut quant à elle écrite à l’intention des collégien.ne.s. Créée en 2020 dans la lignée de ces sujets intimes et féministes, Derrière le hublot se cache parfois du linge s’attaque quant à elle au patriarcat qui cantonne chacun, au sein du couple hétérosexuel, dans un rôle assigné et subi.
égalité des sexes
« Notre ADN, c’est le féminisme », affirme Tiphaine Gentilleau, co-directrice des Filles de Simone avec Claire Fretel. « Depuis la création de la compagnie, on travaille sur des problématiques qui nous agitent. Ça a commencé avec la maternité, car devenir mère est une véritable révolution qui soulève beaucoup de questions sur le rôle et la place des femmes. Puis en a découlé le rapport conflictuel qu’entretiennent les femmes avec leurs corps. Car en 2024, elles éprouvent encore une haine de soi et de leurs corps qui est
très forte. Qu’est ce qui peut bien entretenir cela ? Même questionnement au sujet du couple hétérosexuel, qui est la plus petite cellule sociale où, malgré l‘amour, se rejouent les inégalités homme-femme. Pourquoi cela perdure ? À quoi cela tient-il ? Et quelles sont les attitudes que la société dans son ensemble, via la littérature, les imaginaires ou encore le cinéma, entretient ? »
Vécu intime
Derrière le hublot se cache parfois du linge va donc vous plonger dans le quotidien d’un couple dépassé par les mécanismes inconscients du patriarcat, de la tasse qui traîne à la libido en berne, des émotions mal partagées à la mauvaise foi bien distribuée. Pour prouver et montrer les effets du patriarcat, Les Filles de Simone se sont appuyées sur un corpus littéraire solide, comme Réinventer l’amour de Mona Chollet ou On ne naît pas soumise on le devient de Manon Garcia, mais aussi sur leur vécu intime. Comme pour toutes leurs créations, elles ont travaillé de manière collective en intégrant le ou les comédien.ne.s au processus de création. Ainsi, André Antébi, au plateau aux côtés de Tiphaine Gentilleau et Capucine Lespinas, a lui aussi apporté sa propre expérience
s pec T acle jeune public
d’homme à l’écriture de cette pièce questionnant l’égalité des sexes.
« Mais attention ! Ce spectacle n’est pas à charge contre les hommes. On ne le répètera jamais assez : les féministes ne sont pas contre les hommes », complète Tiphaine Gentilleau. « On utilise toujours l’humour pour traverser ces questions-là. Pourquoi ? Car on a aucune leçon à donner ! Homme ou femme, on est tous dans la même galère. Alors on décale tout, on se
Je suis tous les dieux à La Maline
moque de nous-même. L’humour est une bouée de sauvetage pour tout le monde et il nous sert, ici, à revendiquer l’égalité. »
Aurélie Bérard
« Derrière le hublot se cache parfois du linge » Cie Les Filles de Simone. La Maline le 31 janvier à 20h30. Dès 15 ans. De 8 à 16 € www.lamaline.net
Le samedi 8 février ce spectacle de Marion Carriau invitera petits et grands dans un monde fantasmagorique où se mêlent mots, gestes et musique.
Programmé à La Maline dans le cadre d’un partenariat avec POUCE !, le festival de danse pour les jeunes initié par La Manufacture CDCN en Nouvelle-Aquitaine, Je suis tous les dieux de la Compagnie Mirage est une plongée dans la culture hindoue. Marion Carriau, auteure et danseuse interprète de ce spectacle, a appris la danse traditionnelle indienne, le bahratanatyam, dans la plus pure tradition. « Le bahratanatyam étant lié à la religion hindoue, je me posais plein de questions par rapport à cette
relation au sacré auquel je n’appartiens pas. J’ai eu besoin de créer mon propre lien entre cette danse et ma pratique contemporaine. »
Durant ces trente-cinq minutes de spectacle, Marion Carriau rentre dans la peau de différents dieux et déesses hindous. Et au fil de ses métamorphoses et de ses récits, elle laisse apparaître des personnages magiques et des figures sacrées. « Il y a 22 millions de déesses et de dieux en Inde. Le bahratanatyam raconte leurs histoires, mais toujours avec un
seul corps au plateau. C’est toute cette forme de schizophrénie des visages et des corps qui va être à l’œuvre dans ce spectacle. Les Dieux sont nombreux et il faut les faire vivre avec un seul corps. »
Un atelier de danse parents/enfants précédera le matin ce spectacle.
Aurélie Bérard
je suis tous les dieux Cie Mirage, le samedi 8 février à 16h30 à La Maline. 5 € Spectacle précédé d’un atelier danse parents/enfants à 10h30, dès 6 ans, gratuit et sur réservation. www.lamaline.net
Ouverte du lundi au samedi : 10h - 12h30 / 14h - 18h30
Fantaisie et humour permettent aux Filles de Simone d’aborder le sujet du patriarcat avec subtilité.
Le bahratanatyam est au cœur du spectacle Je suis tous les dieux.
@ Christophe Raynaud de Lage
Une moisson de médailles pour l’ARSSA
Les jeunes Rétais ont engrangé de nombreuses médailles, pour le plus grand plaisir de leur entraîneur, Pascal.
Les jeunes compétiteurs de l’Association Réthaise de Secourisme et de Sauvetage Aquatique se sont levés tôt pour aller chercher de nombreuses médailles à Royan pour le « Kids de Noël », le dimanche 15 décembre.
Les jeunes se sont illustrés sur les cinq épreuves proposées. A savoir : 50 m mannequin, 100 m bouée tube, 100 m mannequin palmes, 100 m combiné et le 200 m SLS (super sauveteur).
Dans la catégorie benjamine fille, Émilie est montée sur la plus haute marche sur les quatre épreuves. Salomé, Eugénie et Roxane se sont partagées les deuxièmes et troisièmes places. Dans la catégorie minime garçon, Lucas a remporté
cinq médailles en se partageant les deuxièmes et troisièmes places. Le club salue le courage et l’engagement de Lisa qui est arrivée quatrième à l’épreuve du super sauveteur minime. A noter que tous les jeunes du club ont participé à toutes les épreuves.
Au total, nos jeunes ont ramené dixsept médailles sur l’île de Ré et classent le club à la quatrième place. Le club les félicite pour avoir effectué toutes les épreuves. On n’oublie pas les parents venus encourager, mais aussi Pascal, entraîneur et Isabelle, arbitre pour leur accompagnement au quotidien. Rendez-vous début février pour le Meeting de Poitiers.
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Grande première pour les féminines du FCR !
Le lundi 9 décembre a eu lieu à Saint-Martin de Ré le premier match des féminines du Football Club Réthais, face à la section loisir d’Andilly. Un rendez-vous d’histoire, aussi signe de bonne santé pour le ballon rond rétais.
C’est avec beaucoup de courage que les filles de la section football féminin du FCR se sont retrouvées le 9 décembre dernier, pour affronter leurs homologues d’Andilly, dans une nuit noire et un froid glacial. Les coachs, Philippe Laulanet et Laura Chatelet, n’ont pas boudé leur plaisir d’une première fois historique. Avec onze participantes, c’est une rencontre de foot à huit (ndlr : sur demi-terrain), qui a vu s’affronter les sections, d’ordinaire « loisir » des deux clubs.
Premiers pas face à l’adversité Si ces adeptes du ballon rond se retrouvent chaque lundi soir du côté de Sainte-Marie, c’est uniquement par plaisir de passer du temps ensemble, pour jouer dans un cadre bien loin de la compétition. Mais le coach, Philippe Laulanet, l’assure « rencontrer une autre section, c’est aussi découvrir autre chose, mettre en
pratique en match et pas seulement faire de simples exercices ». Avec cette rencontre, c’est la première fois que nos filles rétaises s’opposent donc à une adversité inconnue. Avec un but de chaque côté, la partie s’est soldée sur un score de parité.
une fierté pour le club
L’apprentie du FCR Laura Chatelet, qui accompagne ces joueuses à chaque séance, se dit « très fière de ce que l’équipe a fait, c’était complètement nouveau pour elles, et elles ont assuré », confie la coache, elle-même joueuse en compétition du côté de l’AS La Baie. Cette section féminine, qui vit intensément depuis la fusion, c’est aussi une façon pour le FCR que c’est le club de tous les footballs, avec pour ambition de proposer du contenu pour qui voudrait pratiquer cette discipline. Pour Laura, posséder une équipe féminine, « c’est aussi un
Les filles du FCR et d’Andilly avant la rencontre.
DR
www.fcrethais.fr f C r éthais
Jordan Riché
gage de bonne santé pour un club », permettant aussi de toucher un public aussi divers que varié. A ce jour, il n’est pas établi que les féminines participeront un jour à des compétitions officielles, mais cette première leur aura peut-être ouvert un appétit, qu’elles ne s’imaginaient pas encore.