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ÉDITION DU 28 MARS 2025

Ré, la Verte !

partir du 1 er avril, l’île va vibrer au rythme du Mois de l’Environnement, dont la programmation 2025 s’annonce particulièrement riche et attractive, pour toute la famille. De quoi avoir une nouvelle vision de notre territoire et l’aimer plus encore.

Au printemps, la nature renaît, les fleurs éclosent et l’air paraît plus léger.

A l’image de cette édition de Ré à la Hune, résolument positive, hormis un (tout) petit « Coup de Gueule »... Beau début de printemps à tous !

PROCHAINEMENT

Ouverture : du lundi au samedi de 9h à 20h et le dimanche de 9h à 12h30

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Nathalie Vauchez

Les hostilités sont lancées Pour le Professeur Piot

Les élections municipales n’auront lieu qu’en mars... 2026, mais déjà les campagnes de dénigrement et autres attaques anonymes sont lancées, contre certains maires sortants.

Que les choses soient bien claires, les colonnes de Ré à la Hune sont comme d’habitude ouvertes à tou(te)s les candidat(es), groupes de réflexion, acteurs du territoire qui souhaitent prendre part d’une manière ou d’une autre à la prochaine campagne des municipales, dans tel ou tel village.

Mais jamais nous ne relaierons ni ne donnerons le moindre écho aux attaques véhémentes anonymes qui déjà commencent à parvenir à notre rédaction. Ni aux rumeurs de toutes sortes.

La campagne des élections départementales de 2021 - particulièrement agressive - a laissé les traces que l’on connaît, créant de profondes et irréductibles hostilités entre

les uns et les autres. Ré à la Hune se fait porte-parole des Rétais qui n’ont en aucun cas envie de revivre ces tensions et sont - nous semblet-il - assez intelligents et matures pour se forger leur propre opinion, en toute indépendance, sur la base d’arguments construits... Pour une approche de fond, Ré à la Hune sera toujours là. Pour des invectives et diffamations de toutes sortes, ce sera sans nous.

Président du Comité Départemental de Charente-Maritime de la Ligue contre le cancer depuis 2012, il se bat sans relâche et en toute humilité pour faire avancer la recherche, mais aussi la prévention et le traitement de cette maladie.

Sous son égide, une étude exploratoire a été demandée et financée par le Comité 17, concernant l’occurrence inquiétante des cancers pédiatriques dans certaines communes de Charente-Maritime. Étude menée par le Registre des Cancers Poitou-Charentes et dont les résultats ont été très récemment présentés.

Le Professeur Jean-Marie Piot appelle de ses vœux plus de transparence et n’hésite pas à dire ce qu’il pense de certaines méthodologies ou présentations biaisées des résultats d’études.

Le cynisme de certaines politiques publiques n’a pas de limite, alors que s’agissant de la santé des populations et plus encore des enfants et adolescents, un principe

Le Professeur Piot vient chaque année au printemps à La Flotte pour le lancement par le Lions Club de la récolte des Tulipes contre le cancer, puis pour la remise du chèque.

de précaution devrait prévaloir. Malgré cela, le Professeur Piot continue d’agir et de sensibiliser jour après jour, année après année, pour que le cancer enfin recule. Un engagement sans faille qui mérite un sacré coup de chapeau...

Le Fort la Prée rouvre avec des nouveautés

Grande nouveauté, dès le mois d’avril, avec une activité exceptionnelle : A l’assaut du Fort, un parcours d’accro Fort. Sur trois jours, les 22, 23 et 24 avril, le public pourra descendre en rappel le long des bastions et dans les cheminées de la poudrière, grimper un filet, traverser un pont de singe ou encore, traverser au-dessus du port en tyrolienne !

Puis sont prévues une brocante le 4 mai, la fête de la musique de 18h à minuit le vendredi 20 juin, deux soirées Années 80, de 19h à 1h du matin les 16 juillet (soirée karaoké et DJ) et 13 août (soirée DJ), la deuxième édition du Festival La Prée Rock (nouvelle formule) les 29 & 30 juillet de 14h à minuit, la reconstitution historique Seconde Guerre Mondiale du 4 au 8 août avec

« dîner au campement » le 6 août, les Portes Ouvertes et brocante des 11 & 12 octobre et enfin, le Marché de Noël des 21 & 22 décembre.

A suivre dans Ré à la Hune ! Informations recueillies par NV

http://www.fort-la-pree.com

Après un hiver actif, qui a vu trois naissances de chevreaux et le chantier des chambres d’hôtes qui touche à sa fin, l’équipe du Fort la Prée a concocté une belle programmation pour cette année 202 5 . Il ouvre ses portes le 6 avril. Réserver dès maintenant

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Le Jugement Dernier sous la pluie

Grands et petits, tous ont trouvé leur distraction dans le programme

Une petite semaine de festivités consacrées à Mardi gras a débuté le 4 mars par un atelier de danses auquel parents et enfants ont participé nombreux sur la musique de la Phil’Ars. Le lendemain en fin d’après-midi, ainsi que le vendredi 7 mars à 20h, Marine de Missolz, metteur en scène de la compagnie La Mer écrite, donnait à redécouvrir « Le Père Noël est une ordure ». Les sept comédiens qui ont porté ces deux représentations ont beaucoup travaillé leurs voix et leurs personnages depuis le mois de novembre ainsi que le rythme qui enlève cette comédie dont Marine explique qu’elle est plus fidèle à la pièce

qu’au film. Quatre cents spectateurs sont venus les applaudir au cours des deux soirées et dire à quel point ils avaient apprécié ce spectacle. L’exigence est l’une des caractéristiques de Marine dans son travail et elle a pour résultat de donner des pièces que l’on imagine montées par des professionnels.

Samedi soir avait lieu la « Carnaval Night » avec dîner, à un tarif très raisonnable, et bal masqué. Tout le monde n’était pas costumé, comme l’explique Yvonne Couturier, présidente de l’association Ars en Fêtes, « mais pratiquement la moitié des cent cinquante personnes présentes l’étaient, c’est-à-dire un peu plus que l’année dernière ». La soirée s’est prolongée jusqu’à minuit et demi.

Biscuits, sablés à la fleur de sel ou aux algues, brioches pur beurre, galettes, cakes, madeleines, congolais, ¼ d’H. pineau…

Paniers garnis, idées Cadeaux

Création d’autres spécialités selon les saisons et fêtes

Magasin de P roduits lo C aux

Dimanche aprèsmidi, les participants ont défilé dans les rues d’Ars, - des parents dont certains déguisés, des grandsparents et des élus ! -, puis se sont

Savourez la tradition Rétaise !

rassemblés, sous un ciel gris et quelques gouttes d’eau, place Carnot. Ils ont quitté les lieux à 16 heures pour y revenir un peu plus d’une heure plus tard afin de procéder au jugement de Monsieur Carnaval. Un premier char, emmenant les musiciens de la Phil’Ars, était suivi d’un grand serpent, thème de cette année pour la décoration, que les enfants avaient concocté avec l’aide des adultes.

Monsieur Carnaval ayant été installé sur un bucher pratiquement au pied de l’église, un tribunal constitué de

jeunes élèves procéda à la lecture du jugement rédigé par Marine de Missolz en collaboration avec les enfants du village. Opération qui provoqua l’hilarité d’un public composé de nombreux enfants mais aussi d’adultes.

Si les distractions proposées semblent convenir aux adultes, il est évident que les enfants sont absolument ravis de cette ambiance de fête et de pouvoir se déguiser : il suffit de regarder leurs yeux pour en être convaincu.

Jugement de M onsieur Carnaval (Parmi les faits qui sont reprochés à Monsieur Carnaval et dont la liste est longue, en voici quelques uns pour donner un aperçu. La liste complète peut être demandée à l’auteur Marine de Missolz qui se fera un plaisir de vous les adresser !)

- Le 24 mars, après un apéro bien arrosé, il a fait pipi dans le port et le port à débordé !

- Le 13 mai, il a gribouillé tous les cahiers de l’école et les maîtresses ont dû aller faire la classe sur la plage. Malheureusement la mer est remontée et a effacé toutes les leçons.

- Le 8 juin, il a noué ensemble tous les lacets des chaussures de tous les habitants pendant qu’ils dormaient et le lendemain les Casserons se déplaçaient en sautant comme des kangourous.

- Le 30 juillet, il a déboité tous les panneaux indiquant la direction dans le village et les a échangés avec ceux de Saint-Clément. On a retrouvé des centaines de touristes égarés.

- Le 19 octobre, il a mis du poil à gratter dans le lit de tous les habitants et le village a dansé la gigue toute la nuit.

- Le 15 novembre, il a pété tellement fort qu’un orage s’est abattu sur le village !

Installation de Monsieur Mardi Gras sur le bûcher.
Char à bord duquel les musiciens de la Phil’Ars ont pris place.
Le char/serpent réalisé par les enfants.
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Un batardeau qui pourrait être bien utile

Certes il fait beaucoup parler de lui et il est arrivé un peu par surprise en cette fin d’hiver. Mais ce batardeau amovible et modulable en hauteur à + 20 cm ou + 4 0 cm par rapport au niveau du quai du port est indispensable pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur le port d’Ars-en-Ré.

La protection dans le cadre du PAPI

2 (Plan d’Actions de prévention des inondations) se fait attendre, un nouveau tracé vient d’être dévoilé et le Département va lancer de nouvelles études ce qui veut dire que les ouvrages de protection du Fier d’Ars, côté Ars, ne verront pas le jour avant 2028-2030 dans le meilleur des cas. Et si le financement - le coût du projet a explosé - est trouvé, la CdC de l’île de Ré ne pouvant prendre seule à sa charge 100 % du surcoût par rapport au projet initial, qui est la base de financement de l’État (qui n’ira pas au-delà) et du Département (qui sera sollicité mais dont la réponse est incertaine au vu de l’état de ses finances).

Le projet de muret retoqué

« En attendant on fait quoi ? Il en va de ma responsabilité pénale » explique la maire d’Ars, Danièle Pétiniaud-Gros qui était avec son premier adjoint Etienne Caillaud sur le port lors des trois débordements d’eau entre octobre 2023 et février 2024, avec comme seule défense... des sacs de sable. « En novembre 2023, après les premier s

débordements - on n’avait jamais vu cela de mémoire de Casseronla préfecture a accepté de passer le projet de batardeau en urgence. »

La municipalité souhaitait ériger un muret maçonné autour du bassin, celui-ci a été retoqué car de nature à modifier de façon importante l’aspect du port, classé Monument historique. Etienne Caillaud a suivi de très près la conception depuis plus d’un an et la

mise en place en ce début mars du batardeau de 300 mètres de longueur, un travail de très haute précision, l’ouvrage étant calé dans une tranchée grâce à des longrines et les angles de positionnement des piliers devant être au degré près. Il sera en place jusqu’à la grande marée de fin avril (coef 106), puis sera enlevé et ne devrait pas être réinstallé avant les grandes marées de fin août.

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Il a vocation à être déployé à chaque fois que la conjonction hauteur d’eau + sens du vent + pression atmosphérique laissera présager de possibles débordements.

Coût de l’ouvrage : un peu plus de 167 K € , pris en charge à 50 % par la CdC et à 50 % par la Commune d’Ars, qui a aussi payé les 127 K € de travaux de tranchée et installation.

Uniré : Apéros Régalades et visites rythment le printemps

Début avril, visites de la distillerie et dégustation de spiritueux reprennent à la cave coopérative, tandis que la pomme de terre primeur puis AOP fera prochainement son apparition sur les étals. Venez la fêter !

Cette année, la coopérative des maraîchers a décidé de célébrer régulièrement sa pomme de terre AOP lors d’Apéros-Régalades.

Apéros-Régalades pour fêter le terroir ! Ceux-ci auront lieu les vendredis 18 et 25 avril, 2 et 9 mai de 17h à 20h devant le cellier de la cave (dans la distillerie en cas de pluie), dans une ambiance musicale. Chaque soir, un musicien différent interviendra, tandis que côté apéro seront proposées des pommes de terre de l’île de Ré cuites au barbecue et des verres ou bouteilles de vin. Sauniers et Ostréiculteurs seront

aussi présents avec la Fleur de Sel et les huîtres de l’île de Ré. Une belle synergie entre produits du terroir de l’île de Ré, à l’instar du stand commun au Salon de l’Agriculture en février.

Pour continuer, un food-truck proposera sur un fumoir de sept mètres ribs de porc et encornets farcis toujours accompagnés bien sûr de la fameuse et succulente pomme de terre de l’île de Ré.

Spiritueux : visites et dégustations

Dès le 1 er avril, les activités d’œnotourisme reprennent. La cave vous ouvre ses portes pour une visite spécifique autour de la découverte du Cognac

et du Pineau des Charentes, suivie d’une dégustation de deux Pineaux, le mardi et le vendredi à 15h (sans réservation, 5 € /personne).

Les visites individuelles privatives se font sur réservation (sur place ou sur www.vigne ronsiledere.com), les lundi, mardi, mercredi et vendredi à 16h30. Partez en visite guidée dans le cellier et terminez par une dégustation de vins et spiritueux accompagnée de charcuterie, fromage et chocolats locaux (12 €/personne).

A noter les nouveaux horaires du cellier, désormais ouvert du lundi au samedi, en continu, de 9h à 19h. Renseignements sur place au cellier ou sur www.vigneronsiledere.com

Les M araîchers de l’île de R é - S C A U ni R é Route de Sainte-Marie 17580 Le Bois-Plage-en-Ré 05 46 09 71 61 www.ilederepommedeterre.com

Le batardeau sera en place autour du port d’Ars-en-Ré jusqu’aux grandes marées de fin avril 2025, puis réinstallé lors des alertes de débordements.
© Malulo

Vers une DUP pour le camping GCU de La Flotte

Le Conseil municipal de Rivedoux-Plage du 20 mars a décidé à l’unanimité d’accompagner celui de La Flotte pour une déclaration d’utilité publique (DUP) de principe sur le camping GCU. Objectif : l’acquérir - si possible à l’amiable - pour y loger les travailleurs saisonniers.

GCU

Le maire de La Flotte, Jean Paul Héraudeau, a évoqué l’idée plusieurs fois déjà en Conseil municipal depuis deux ans et a souhaité associer le maire de Rivedoux-Plage, Patrice Raffarin, à la réflexion.

Une DUP pour réserve foncière, pour aller vite

Les deux maires ont ainsi l’intention de solliciter du Préfet une DUP pour réserve foncière, qui permet d’aller très vite et beaucoup plus vite qu’une DUP pour travaux. Evidemment, on imagine bien qu’avant de se lancer dans cette démarche, ils se sont assurés de la position favorable des services de l’Etat à l’égard de cette opération.

L’idée ? Acquérir à l’amiable de préférence, sinon par expropriation, le camping GCU situé face au Fort La Prée afin d’y loger des employés saisonniers de La Flotte, Rivedoux, mais aussi, pourquoi pas, de Sainte-Marie, SaintMartin ou encore Le Bois. « Il n’y a pas plus intercommunal comme projet. », estime le maire de La Flotte.

Par convention avec l’Etat chaque commune classée Station de Tourisme touche notamment la taxe additionnelle sur les droits de mutation - à titre d’exemple cela représente selon les années entre 600 K € et 1 M € de recettes pour La Flotte - mais elle a des obligations, parmi lesquelles celle de proposer des logements pour travailleurs saisonniers.

« Un camping au nord et un au sud, pour loger les saisonniers »

« Cela fait vingt ans que je dis que pour résoudre une partie du problème du logement des saisonniers il faudrait acquérir un camping au sud et un au nord de l’île de Ré », a rappelé le maire de La Flotte devant le Conseil municipal de Rivedoux-Plage, le 20 mars dernier. « Situé totalement sur la commune de La Flotte, en face du Fort La Prée, le camping GCU se situe à égale distance entre les centres de La

accueillir des

Flotte et Rivedoux. » « On a très peu de reliquat parcellaire, qu’il faut consacrer à des projets importants et d’intérêt général. Et ce site est bien placé, nous ne travaillons pas que pour nous. »

Le groupe GCU ne souhaite pas vendre son camping de La Flotte ? « Certes, toutefois nous avons rencontré ses dirigeants à Paris et fait valoir le faible taux d’occupation du camping de La Flotte - autour de 30 % de remplissage estival - alors que celui du Bois-Plage est deux fois plus fréquenté, puisqu’au bord de l’océan. Et GCU vend de temps en temps un camping en France. Il en possède quatre-vingt-cinq au total, en gestion associative. », avance Jean Paul Héraudeau.

« Coup double »

« Avec une telle acquisition nous ferions coup double. En effet, à l’occasion de la révision du PLUi (Plan local d’urbanisme intercommunal) nous allons certainement recevoir, comme pour le Schéma directeur, le SCoT et le PLUi actuel, une lettre de cadrage du préfet qui nous rappellera que l’île de Ré est saturée de tourisme - parfois au détriment de la vie permanente - et nous demandera probablement de réduire la capacité d’accueil touristique. Ainsi, en faisant l’acquisition du GCU nous répondrions à un tel objectif, tout comme à celui du logement des saisonniers. », a argumenté le maire de La Flotte.

« C’est toujours compliqué de réserver des logements aux saisonniers, au détriment du logement à l’année, les maires collègues achètent parfois des maisons très chères, autour de 700 K€ pour faire une Maison des Saisonniers où ils en logent cinq ou six, cette solution serait nettement moins onéreuse. »

« Faire front commun, autour d’un projet intercommunal »

Le GCU de La Flotte comporte cent trente-six emplacements, ce qui permettrait potentiellement d’accueillir deux cent soixante-douze personnes.

Ainsi, après avoir beaucoup échangé, les maires de La Flotte et Rivedoux ont trouvé pertinent de « faire front commun », « mutualiser » et « afficher notre volontarisme ». D’autant qu’un tel site permettrait d’héberger des saisonniers en été mais aussi en périodes de pointe ostréicole (automne/hiver) ou encore de récolte de la pomme de terre AOP (printemps), durant lesquelles les professionnels font appel à une importante main d’œuvre saisonnière. De même, autre atout important, ce site pourrait accueillir des personnes en situation d’urgence. Il comporte dix mobil home.

A son tour, Patrice Raffarin a argumenté en faveur de ce projet, auprès de son Conseil municipal, rappelant qu’être en Station de Tourisme est entre autres conditionné à la capacité d’accueil des travailleurs saisonniers. « Au-delà de l’aspect économique, il y a aussi l’aspect humain et ce serait une véritable opportunité ». « Dans la Convention signée avec l’Etat sur le logement saisonnier à l’été 2023, nous avons déjà inscrit cette possibilité d’acquérir avec La Flotte ce site GCU, marquant ainsi notre volonté d’agir. »

« Une Déclaration d’Utilité Publiquecomme on l’a fait pour le quartier du Château et pour le site du Défendaffirme une volonté politique, le propriétaire comprend que la Commune a une vision d’acquisition de ses parcelles, cela n’empêche pas de continuer à essayer d’acquérir à l’amiable, mais si ce n’est pas suffisant alors on peut aller à l’expropriation. Mais

cela facilite une acquisition à l’amiable. Je vous propose d’accompagner la Commune de La Flotte qui est aux manettes sur cette DUP, qui ne peut se faire qu’avec l’aval du préfet. »

A la question du coût d’acquisition que cela représenterait, les deux maires ont expliqué qu’ils en avaient une estimation faite par Les Domaines mais qu’ils ne pouvaient l’évoquer à ce stade, et que dans tous les cas c’était moins cher qu’une maison des saisonniers.

Une gestion qui serait déléguée

Autre question d’un conseiller municipal de Rivedoux, celle de la gestion d’un tel site et son exploitation qui pourrait être complexe, coûteuse, avec des travaux à faire et pourrait peser sur le budget de fonctionnement de la commune. « Il s’étend sur six ou sept hectares, pour moitié en zone naturelle remarquable et pour moitié en zone naturelle terrain de camping. On est en secteur PPRN risque feu donc on ne peut rajouter de mobil home, ce qui aggraverait le risque, mais on peut mettre des grandes caravanes. Il n’y a pas de grand risque. Il existe un beau bâtiment, du terrain. Nous ne le gérerions pas en régie mais via une association, un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU) ou une délégation de service public. »

Le Conseil municipal de Rivedoux-Plage a donc décidé de soutenir ce projet et a voté favorablement à l’unanimité la délibération posant une DUP de principe, « le Conseil se positionnera le moment venu sur l’étude de faisabilité, l’acquisition foncière et son montant financier et sur l’ouverture de la DUP », a précisé Patrice Raffarin. L’idée est que les deux communes deviennent copropriétaires du site. Sollicitée par elles pour le financement, la Banque des Territoires sera à leurs côtés et pourrait même être partenaire s’il le faut.

« Sondés » par le maire, des acteurs économiques de La Flotte ont aussi fait savoir qu’ils seraient prêts à acheter un mobil home ou une caravane, « il y a une demande forte ».

Le Conseil municipal de La Flotte de ce jeudi 27 mars délibérera à son tour sur cette DUP de principe, le sujet ayant déjà été évoqué plusieurs fois par le maire, on imagine bien que le vote devrait aussi être favorable « à ce projet d’importance à moindre coût »

Nathalie Vauchez

Sainte Marie de Ré www.patrick-petit.fr

Diagnostics immobilier professionnels et particuliers

Le
de La Flotte, situé en face du Fort La Prée, pourrait
saisonniers de toutes les communes du sud de l’île de Ré, c’est le souhait de Jean Paul Héraudeau.
© Nathalie
Vauchez

Les tulipes de l’espoir

Comme chaque année à pareille époque, repoussée ce 21 mars pour cause de météo incertaine, la campagne de récolte et commercialisation des tulipes contre le cancer a été lancée par le Lions Club de l’île de Ré, sur le site de l’Abbaye des Châteliers.

Depuis la première campagne 1999/2000 plus de 338 K € ont été versés au Comité départemental de Charente-Maritime de la Ligue contre le cancer, présidé par le Professeur Jean-Marie Piot, présent chaque année à La Flotte pour le lancement de la campagne en mars, puis pour la remise du chèque - fruit de la vente des tulipes - en juin.

Cette cérémonie, à laquelle se pressent chaque année nombre d’élus, marquait le lancement de la 25ème campagne des Tulipes. La présidente du Lions Club, Sylvie Lagache, et le maire de La Flotte, Jean Paul Héraudeau, qui met aussi à disposition du Lions Club à titre personnel un champ familial, étaient entourés du président de La CdC, du député,

des conseillers départementaux et de plusieurs maires. Surprise, Léon Gendre était également présent cette année, comme il le fut durant toutes ses années de mandat de maire.

Les bénévoles du Lions au centre de l’opération

Fin novembre 2024, à proximité de l’Abbaye des Châteliers, le Lions Club Ile de Ré a planté 72 500 bulbes, d’une quinzaine de variétés de tulipes différentes.

Entre ce 21 mars et mi-avril 2025, près de 60 000 tulipes seront cueillies et proposées à la vente pour moitié près de l’Abbaye, le reste dans les grandes surfaces, sur les marchés et les commerces de l’Ile de Ré. Sous l’égide de Jean Paul Héraudeau, la mairie accompagne depuis quelques années cette commercialisation par la réalisation d’un beau visuel (photo de Yann Werdefroy faite durant la crise sanitaire, où les tulipes n’avaient pu être récoltées) et une campagne de communication dans les médias locaux.

Pour la 25 ème année, cette action va mobiliser une soixantaine de personnes, les membres du Club, leurs conjoints, des amis bénévoles ainsi que des membres d’une dizaine

d’associations rétaises, auxquelles est venu s’ajouter cette année le club des méharis et 2 CV. Les fleurs sont mises en bouquet, vendu 10 euros, avec ou sans les bulbes.

Un hommage appuyé a été rendu à JeanClaude Artusdisparu en janvier 2024, président du Lions Club Île de Ré en 19992000 et initiateur de cette opération devenue l’action phare de l’antenne rétaise de l’ONG mondialement connue. Jean-Louis Neveu, surnommé Fanfan la Tulipe par le député Olivier Falorni - le surnom lui est resté - cheville ouvrière depuis des années de cette opération, était aussi dans toutes les pensées, n’ayant pas pu être présent le 21 mars à la suite d’un problème de santé.

Recherche et études épidémiologiques

Le professeur Piot a expliqué qu’il assurait le lien entre les gens du terrain et les chercheurs, à qui il remet chaque année le chèque reçu des mains du Lions Club. L’argent sert évidemment à la recherche fondamentale, mais aussi à la réalisation d’études épidémiologiques en matière de cancers pédiatriques, comme celle dont les résultats viennent d’être présentés (lire en page 2).

Si le nombre de cas de cancers continue de progresser - on fait aussi plus de dépistage et donc de détection - le taux de mortalité par cancer diminue, grâce à la prévention, au dépistage et aux traitements médicamenteux issus de la R&D, comme l’a souligné le député.

L’an passé, pour la 24 e campagne, un chèque de 18 K € a pu être remis au Professeur Piot. Gageons que, joignant l’utile à l’agréable, les Rétais se presseront en nombre tout au long de ce mois d’avril 2025, tant par solidarité que par amour de ces superbes tulipes qui égaient nos jardins... et nos vies.

Nathalie Vauchez

TAÏ CHI

THÉRAPEUTIQUE

Selon le cheminement de Martine Stréliski

ReTRouVeR son RyTHMe InTéRIeuR

pAR le MouVeMenT

Concerne tous les âges de la vie. Un mouvement qui favorise la concentration, la coordination et l’équilibre.

COURS

/ STAGES / SÉJOURS

Rien ne serait possible sans les bénévoles qui s’impliquent fortement, à l’image de Michèle et Florence, femmes de membres du Lions Club, qui préparent ici les bouquets qui seront vendus.
Gérard Marieau, membre du Lions Club, a pris un peu d’avance !
La présidente Sylvie Lagache et le Professeur Piot, entourés des élus, gougent les premières tulipes.

Ecoles : trouver un consensus autour de pôles durables

Le DASEN, Mahdi Tamene, et ses équipes ont présenté les nouveaux équilibres de la rentrée scolaire 202 5 /2026 en Charente-Maritime. Et confirmé qu’ils préparent avec les élus rétais, les directions d’écoles et le corps enseignant, une carte scolaire qui tienne durablement la route.

Le DASEN, Mahdi Tamene (à droite), et son équipe sont dans une logique de concertation et de prise en compte des spécificités de l’île de Ré.

Face à une baisse continue de la démographie scolaire (entre huit cents et mille élèves en moins chaque année) en Charente-Maritime - une perte de 1104 écoliers est attendue à la prochaine rentrée - le DASEN a présenté le 17 mars dernier une carte scolaire, qui a été validée par le Conseil départemental de l’Education nationale (CDEN) ce lundi 24 mars*.

Un taux d’encadrement qui s’améliore « Cette carte scolaire, construite en concertation avec les élus et les acteurs de terrain, vise à garantir un service public d’éducation de qualité, équitable et attentif à la diversité des territoires. », explique le DASEN. « Elle repose sur une logique d’accompagnement global des politiques éducatives de territoire », à l’instar de la convention d’insularité en cours sur l’île de Ré et des conventions

Fusions d’écoles

Après la fusion des écoles maternelle et élémentaire du Bois-Plage à la rentrée 2025, en une « école primaire Paul Laidet » avec une direction unique (lire notre article paru dans Ré à la Hune 294), ce devrait être au tour des deux écoles du groupe Louis Gaucher de Sainte-Marie de Ré de fusionner à la rentrée 2026, si le Conseil municipal délibère favorablement.

de ruralité sur d’autres territoires de Charente-Maritime.

Ainsi, malgré la baisse de 2,1 % des effectifs à l’échelle du département, le taux d’encadrement moyen** s’améliore, il est ainsi passé de 22,6 en 2020 à 21,6 en prévision à la rentrée 2025. Avec 2806 emplois d’enseignement (en équivalent temps plein) à la rentrée, soit seulement 4 de moins par rapport à 2024, la CharenteMaritime s’en sort plutôt bien. « Le département est un peu protégé au regard de sa démographie, on devrait rattraper le taux d’encadrement moyen des autres départements. »

Prise en compte des spécificités insulaires

Mahdi Tamene a fortement insisté sur l’instauration d’un dialogue renforcé avec les maires, afin de partager un diagnostic et d’échanger sur les évolutions d’effectifs, la structure scolaire et les dynamiques de territoire. Il est parfaitement conscient du rôle important du maintien de l’école d’un village pour son attractivité, ainsi que du volontarisme des élus pour dynamiser - au plan de l’emploi, du logement, des commerces et services - leur territoire.

« La Convention de l’île de Ré se termine en 2026 (celle d’Oléron a démarré un an plus tard), elle témoigne de la volonté de l’Etat de tenir compte des territoires spéciaux et de les soutenir plus

fortement, en leur laissant du temps pour s’organiser. Nous travaillons avec les équipes des écoles pour la mise en place et le suivi du projet pédagogique de l’île de Ré et avec les élus sur une approche de pôle structurant regroupant en un même lieu l’école, la culture, le sport, le développement durable, les centres de loisirs, etc. La plupart des élus rétais ont bien compris la finalité de ce processus, non pas par obligation, mais pour combattre la baisse des effectifs. Depuis que nous avons lancé la réflexion sur l’île de Ré il y a deux ans, l’effectif scolaire rétais a baissé de 10 %. Il est indispensable de sécuriser la future carte scolaire et nous trouvons un accord sur la plupart des solutions. »

Répondant à une question de Ré à la Hune, le DASEN a toutefois confirmé qu’ « il y a effectivement encore des discussions sur l’extrême nord de l’île. Mais j’ai bon espoir de

remporter l’adhésion des deux maires concernés. Je suis convaincu que l’intérêt général primera. »

Vers des pôles éducatifs

Le questionnant sur la probable création de pôles éducatifs regroupant les écoles, centres de loisirs, etc de plusieurs communes, le DASEN nous a confirmé que cette approche prévaut, précisant : « Le travail dans la cadre de la convention d’insularité est fécond, pour trouver des solutions durables et raisonnables pour l’avenir. » Sans précipiter les choses. Ainsi, le RPI (regroupement pédagogique intercommunal) en cours de création entre La Couarde et Saint-Martin apporte des « solutions différentes et innovantes, on a la volonté de leur laisser leurs classes, ils ont beaucoup travaillé et par ailleurs, sur toutes les communes de l’île de Ré, les efforts des élus sont de plus en plus importants pour créer des logements, on se doit de laisser un peu d’espoir à la Communauté de Communes et aux Communes qui font ces efforts sur le logement. »

« La carte scolaire n’est pas une fatalité, elle est liée à la démographie et à l’aménagement des territoires porté par les élus, qui peuvent rebâtir. On travaille avec le corps préfectoral pour prendre en compte toutes les dimensions du bassin de vie et d’emploi. », a conclu Mahdi Tamene

Nathalie Vauchez

*Présentée au Comité social d’administration départemental (CSAD) du 17 mars, qui avait voté unanimement contre.

**Nombre moyen d’élèves par classe.

U ne possible fermeture de classe au collège des S alières

Bien que ce point presse concernait l’élémentaire et non pas le secondaire, après plusieurs questions de Ré à la Hune, la direction académique a évoqué la fermeture possible d’une « division » (ie : une classe) au collège des Salières, à la rentrée 2025. Avec toutes les précautions d’usage, puisque les effectifs sont susceptibles d’évoluer d’ici au mois de juin.

Toutefois, le collège des Salières tout comme les collèges de CharenteMaritime « tiennent plutôt bien le choc démographique » et aucun ne serait menacé à court et moyen terme, même si naturellement la perte démographique amorcée il y a plusieurs années sur les écoles commence à se répercuter sur les effectifs des collèges.

R é à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer Rédaction, photos : Aurélie Bérard, Catherine Bréjat, Lucile Dron, Eugénie Rambaud, Pauline Leriche Rouard, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 - Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 - rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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l’actualité de l’île de Ré sur

Ecoles Louis Gaucher : des PO en vue de la rentrée

Le 1 4 mars dernier, le groupe scolaire Louis Gaucher proposait aux futurs écoliers 202 5 de venir découvrir les classes et leurs enseignants, autour d’un goûter concocté par le chef cuisinier de l’établissement. Ceci dans un contexte de réduction globale des e f fectifs scolaires sur l’Île de Ré.

Premières portes ouvertes pour l’école C’est Jessica Lathus, directrice de l’école maternelle, et Catherine Sarrion, adjointe au maire déléguée à la culture et à l’ALSH (centre de loisirs) qui accueillaient les enfants et leurs familles, accompagnées des deux autres enseignantes et des ATSEM de l’école. Avec un prévisionnel de vingt enfants en

petite section pour la rentrée en 2025, les effectifs sont comparables à l’année dernière pour ce niveau. Pourtant, la menace d’une fermeture de classe reste dans toutes les têtes. « L’école est le socle de la vie d’un village, c’est primordial de la maintenir. » affirme Catherine Sarrion. D’où l’organisation de ces portes ouvertes, une première pour l’équipe enseignante. « L’idée

n’est pas de « piquer » des élèves aux autres communes, mais de fédérer les familles déjà présentes dans le groupe scolaire. », précise-t-elle.

Pour renforcer ses effectifs, l’établissement a également décidé d’ouvrir une classe de « très petite section », soit d’accueillir les enfants à l’école dès 2 ans. Avec le travail supplémentaire que cela demande pour les enseignants, puisque ce niveau scolaire très particulier suppose la création d’un programme à part entière et d’une prise en charge spécifique de ces tout-petits. « Pour ouvrir cette classe, nous avons besoin d’un groupe de trois enfants minimum, pour un maximum de six. » nous explique Jessica Lathus. L’effectif idéal pour accueillir ces enfants dans de bonnes conditions, selon elle.

Côté élémentaire : place au Fougerou

Côté primaire, ce sont notamment les nouveaux et futurs habitants du Fougerou qui ont pu découvrir les classes, le matériel et les projets scolaires dont ils pourront bénéficier dès la rentrée prochaine. Nous avons

pu y croiser également quelques élèves de grande section, qui ont timidement osé franchir la séparation symbolique entre maternelle et élémentaire pour découvrir un aperçu de leur future classe de CP, avant la visite officielle réalisée par la directrice Sylvie Florentin à la fin du printemps.

Un équilibre fragile sur l’île Si le groupe scolaire Louis Gaucher semble pouvoir éviter pour l’instant un regroupement pédagogique intercommunal (RPI), ce ne fut pas le cas pour les communes des Portes et de Saint-Clément, qui ont déjà dû fusionner leurs écoles, comme les communes d’Ars et de Loix. De même, un RPI a déjà été annoncé pour les communes de la Couarde et de SaintMartin. La menace de la création de pôles regroupant plusieurs écoles et induisant la fermeture de certaines plane à l’horizon de la rentrée 2026/ 2027, à l’issue de la Convention d’Insularité qui a provisoirement institué un gel des fermetures. L’équilibre reste donc bel et bien fragile pour les écoles de l’Île de Ré.

Couture, écologie et liberté

Le 8 mars dernier, pour la Journée internationale du droit des femmes, j’ai participé à un atelier de couture…

La couture n’est pas a priori un symbole de l’émancipation féminine, je vous l’accorde. Sauf si la thématique en est… la serviette menstruelle. Peut-être suis-je d’une génération où la pudeur l’emporte encore sur le pragmatisme, mais j’avais rougi intérieurement en envoyant mon inscription, un peu gênée d’exposer ainsi une intimité dont, dans les années 90, lorsque j’avais 15 ans, on ne parlait pas volontiers. Mais les temps ont changé. A tel point que ce samedi matin, à la salle des Oyats du Bois-plage, nous étions treize femmes - et un homme.

Au-revoir les clichés, bonjour les déchets !

Nous sommes accueillis par Murielle, l’animatrice prévention des déchets à la CdC. Depuis 2022, elle propose des ateliers gratuits qui sensibilisent de façon dérivée à la limitation des déchets ménagers. Citant une étude récente, elle m’explique un peu plus tard que 70 % des déchets de la poubelle verte pourraient être recyclés ou compostés. Elle a orienté les thématiques des ateliers vers la fabrication d’objets qui remplacent le jetable. Or, une femme jette en moyenne cinq kilos de protections menstruelles par an. Avec la démocratisation de la culotte lavable dans les supermarchés, la thématique du jour est dans l’air du temps. Je regarde notre assemblée : des femmes, de tous les âges, dont deux jeunes sœurs qui n’ont pas 15 ans, et un jeune homme qui se tient un peu à l’écart. Murielle passe la main à Capucine, coordinatrice et animatrice des Héritiers de la récup’, pour nous expliquer le déroulé de la matinée.

Festival

Les « héritières » de la récup’

Créés par Maëlle Errard il y a quatre ans, les Héritiers de la récup’ sont une association intergénérationnelle qui se donne pour objectif de transmettre des savoirs techniques autour de l’écologie, à partir de matériaux récupérés. Nous découpons dans des vieilles nappes, des taies d’oreiller et des chutes de rideaux nos morceaux de tissus à assembler. Il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances pour participer : chacun.e a son guide pour se confronter à l’épreuve de la machine à coudre. Son maniement n’a rien d’évident, surtout lorsqu’elle fait des caprices qui agacent les plus chevronnés des couturières. Une atmosphère studieuse préside à nos ouvrages. Sur chaque machine, deux têtes accordées se penchent, cheveux gris et cheveux noirs. Un

Les P’tits

lien éphémère se crée entre celle qui apprend et celle qui enseigne - la plus âgée des deux n’étant pas toujours celle qu’on croit. L’atelier dure trois heures : c’est suffisant pour, après un premier essai, se lancer seule dans une deuxième création.

Rencontre des genres et des générations

Sous mes doigts qui guident le tissu sur le trajet de l’aiguille, je vois apparaître avec une certaine fierté une serviette qui ressemble au modèle proposé. Je ne suis pas complètement débarrassée de ma gêne, mais je contemple avec contentement le fruit de notre collaboration, à Annick et moi. Annick ne coud pas depuis très longtemps, au contraire de Solène, qui accompagne Stéphanie dans la confection d’une

pochette pour serviette usagée. Cette dernière regrette de n’être pas venue avec sa fille. J’observe Lélio qui mène d’une main sûre sa couture en zigzag, sous le regard d’Anthéanne. Elle est bénévole et Lélio est venu avec elle. Au début, cela lui plaisait, à Lélio, de sortir des clichés. Mais quand il a vu les deux jeunes sœurs, il a eu peur que sa présence ne les mette mal à l’aise. Sa crainte s’est vite dissipée. Et maintenant il entame sa deuxième serviette avec enthousiasme. L’une des deux sœurs me confie : « Je trouve ça mignon. C’est sûr, ce n’est pas lui qui va s’en servir. Il le fait pour quelqu’un, c’est touchant. » L’atelier se termine. De l’avis de Murielle et Capucine, c’est une réussite, pour un premier. Je repars le cœur allégé par nos échanges, bien décidée à remettre en service la machine à coudre de ma grand-mère. Le programme des ateliers gratuits sur l’île se poursuit jusqu’en juin, puis reprendra en septembre : cuisine, réparation, bricolage, j’ai bien envie de tous les essayer…

Eugénie Rambaud

Pour le programme des ateliers gratuits sur l’île de R é, rendez-vous sur : cdciledere.fr/participer-a-unatelier-0-dechet

Retrouvez l’ensemble des ateliers organisés par l’association les Héritiers de la récup’, sur l’île de Ré, La Rochelle et la communauté d’agglomération : www.lesheritiersdelarecup.org

se réveillent : toujours un succès !

La 1 4 ème édition du festival Les P’tits se réveillent vient de s’achever. Retour sur cet évènement qui rencontre toujours un franc succès auprès du jeune public et des familles.

Une programmation soignée

Quatre spectacles étaient notamment proposés cette année au jeune public, avec plusieurs séances réservées aux crèches et scolaires. Mercredi 12 mars, de nombreux enfants accueillis dans les crèches de l’île ont alors pu assister au spectacle des artistes Mosai et Vincent, intitulé « Soleil Planète ». Avec ses chansons aux sonorités électro-pop, le duo a proposé aux enfants trente minutes de joie pure et insouciante, une véritable bouffée d’ondes positives. L’assemblée dans son ensemble a d’ailleurs fini le spectacle en dansant !

Vendredi 14, c’était au tour des écoles de découvrir un autre spectacle, sous forme de ciné-concert cette fois-ci, avec « Doggo », présenté par l’artiste Ellie James. Pour accompagner une sélection de quatre courts-métrages mettant à l’honneur nos compagnons les plus attachants que sont les chiens, l’artiste y a joué en live ses compositions pop

Ellie James a pris le temps de présenter ses instruments aux enfants à la fin de son spectacle.

et audacieuses. Pour cela, elle utilise la technique du bouclage et les effets vocaux, et joue sur un synthétiseur, un kalimba ou encore un omnichord, sorte de petite harpe électronique. Autour des

courts-métrages, des saynètes créées par l’artiste Tiffanie Pichon, illustratrice du festival cette année, venaient tirer un fil conducteur sur l’ensemble du spectacle. Les enfants ont également découvert

le spectacle « Olo, un regard sur l’enfance », où le théâtre se mélangeait à une véritable expérience sensorielle autour de la peinture, ou encore « Karl », petit bonhomme tangram composé de pièces bien plus malicieuses et indisciplinées qu’il le voudrait, et qui a dû apprendre à arrondir les angles…

Des ateliers pour petits ou tout-petits

Le festival proposait aussi plusieurs ateliers créatifs ou permettant de découvrir les coulisses des spectacles, mais également des lectures et deux séances de « ciné-goûter ». Il y en avait pour tous les goûts et tous les âges ! Il leur faudra maintenant faire preuve de patience avant la prochaine édition du festival, mais les enfants pourront se consoler en profitant du reste de la riche programmation de la Maline sur cette saison 2025 !

Dron P ETITE ENFANCE

Les générations se rencontrent autour de la machine à coudre : Lélio n’a pas craint d’être le seul homme dans cet atelier à la thématique très féminine… et de gauche à droite, Michelle et Solène aident Stéphanie à faire ses premiers pas.

RECRUTE M ENT

Intermarché Île de Ré :

rejoindre une entreprise familiale

Les deux magasins implantés à Saint-Martin de Ré et à La Flotte recrutent dans la plupart des métiers, pour la saison et à l’année, à temps partiel et à plein temps.

Pourquoi postuler à Intermarché ?

Séverine Desmereau et Angèle Decharne, l’une PDG d’Intermarché Île de Ré, la seconde responsable de la gestion des ressources humaines, évoquent avec enthousiasme le recrutement des deux magasins de l’enseigne. Pourquoi venir travailler en grande distribution et particulièrement à Intermarché ?

« Pour l’esprit d’équipe qui règne ici, le mot équipe prend chez nous tout son sens, pour l’ambiance familiale, pour la souplesse d’organisation dans les emplois du temps, la régularité de travail, l’évolution possible en termes de carrière, la formation et la découverte de métiers différents, bref pour la qualité de vie, tout simplement ! », disent-elles de concert.

De fait, les arguments ne manquent pas pour inciter jeunes et moins jeunes, de 16 à 70 ans, à proposer leur candidature à un poste d’alternant, de CDD ou de CDI, à temps partiel ou à temps complet, en horaires classiques ou décalés, en courte ou longue saison, ou encore à l’année. Centralisé, le recrutement concerne les deux magasins et Angèle appelle tous les candidats personnellement.

Formation et travail en équipe La première des qualités requises est la motivation. « Que vous soyez étudiant en alternance (en CAP ou BTS), débutant ou confirmé, de tout âge, issu de tous secteurs d’activité et métiers, en reconversion, le plus important est votre motivation pour apprendre et l’envie de travailler en équipe ! Si les candidats témoignent leur intérêt pour ces deux composantes essentielles pour bien s’intégrer, alors ils ont toutes les chances d’être recrutés à Intermarché Île de Ré. »

« Pour les jeunes en formation en alternance, en CAP ou BTS, dans tous les métiers « traditionnels » nous avons dans nos équipes des collaborateurs en mesure d’accueillir et de former les jeunes, et les accompagner dans leur développement. Aujourd’hui, un jeune qui se lance en CAP est assuré d’avoir des débouchés de travail partout et une évolution de carrière intéressante », explique Séverine Desmereau.

Des emplois adaptés aux souhaits

Pour des emplois en CDD comme en CDI, la direction d’Intermarché cherche à faire « matcher »

Proximité et convivialité sont les maîtres-mots des magasins Intermarché île de Ré.

les compétences et attentes des candidats avec les profils de postes à pourvoir, pour la meilleure adéquation. Dans la mesure du possible, dans le respect de l’équilibre recherché par chacun entre vie professionnelle et vie personnelle, les emplois du temps sont adaptés aux contraintes/souhaits de chacun. Les horaires sont classiques en journée, ils peuvent être décalés dans certains métiers,

Les postes à pourvoir :

comme par exemple de 5h à midi, ou l’après-midi. Le plein temps oscille entre 37h et 41h, sauf si le candidat a la volonté de travailler plus.

La grande distribution en général - et Intermarché tout particulièrement - permet d’exercer sur un même lieu plusieurs métiers au fil des années, les souhaits d’évolution de carrière sont pris en compte avec attention.

E n C DI : vendeur/vendeuse en boulangerie-pâtisserie, en charcuterie-traiteur-fromagerie, en poissonnerie. hôte(sse) de caisse, employé(e) Libre Service.

E n C DD saisonnier : la totalité des métiers des deux magasins est concernée. Hôte/hôtesse de caisse, préparateur de commandes, livreur, employé libre-service pour la mise en rayon, vendeurs aux rayons traditionnels : boulangerie, traiteur, boucherie, poissonnerie, fruits & légumes, préparateur en fraîche découpe (fruits & légumes), préparateur boucherie (brochettes et saucisses faites maison).

Les postes saisonniers peuvent concerner selon les souhaits des candidats toute la saison, de début avril à fin septembre ou la très haute saison du 14 juillet au 15 août.

En alternance : CAP boulangerie/pâtisserie, CAP Boucherie, CAP et BTS dans tous les métiers traditionnels et en ventes.

Déposer sa candidature

Pour candidater, il faut déposer son CV à l’accueil de l’un des deux magasins Intermarché de l’île de Ré ou l’envoyer sur intermarché.saintmartin@gmail.com (adresse mail valable pour les deux magasins).

N’hésitez pas à postuler ! Une période d’essai de trois jours à une semaine pour les CDD, d’un à trois mois pour les CDI, vous permettra de rapidement vous faire une idée du métier, avant de vous lancer pour la saison... ou plus.

INTERMAR C HÉ

S A I NT- M ART I N DE R É :

Avenue des Corsaires

Tél : 05 46 09 42 02

INTERMAR C HÉ

LA F LOTTE EN R É :

Rue Caillotière

Tél : 05 46 09 52 56

L’île de Ré, entre biodiversité et imaginaire

Du 1 er avril au 1 er mai 202 5 , l’île de Ré va vibrer au rythme du Mois de l’environnement, organisé sur le thème « biodiversité et imaginaire ». Spectacles, expériences immersives, concerts… plongeront l’île de Ré dans un monde onirique tout droit sorti d’un conte de Jules Verne.

LES PORTES-EN-RÉ

ST-CLÉMENTDES-BALEINES

ARS-EN-RÉ

Expositions

spécialement conçus pour découvrir les œuvres de land art et les expositions permanentes. Parfait pour une sortie en famille ! Oeuvres de land art

de Prisca Cosnier

Pédalez à la découverte des œuvres et des expositions

Ars-en-Ré

Entre forêt et marais Départ : Quai de la Criée, Ars-en-Ré

LA COUARDESUR-MER

ST-MARTIN-DE-RÉ

La balade des vignes Départ plage de la Cible, Saint-Martin-de-Ré

Sur la piste de l'azuré

Départ : au pied du pont, Rivedoux-Plage

LA FLOTTE

LE BOISPLAGE-EN-RÉ

d’Edel Truda

Saint-Martin-de-Ré

de Benjamin Louveau avec Cuesta

Le Bois-Plage-en-Ré de Matthew Burton Rivedoux-Plage de Matthew Burton La Flotte de Matthew Burton

Saint-Clément-des-Baleines

STE-MARIE-DE-RÉ

Devenu au fil des éditions (tous les deux ans) un rendez-vous incontournable, le «Mois de l’environnement» réunit pour cette 6e édition une trentaine de partenaires et autant d’artistes pour vous proposer plus d’une centaine d’animations gratuites pendant tout le mois d’avril et dans toutes les communes de l’île.

Quatre parcours

Saviez-vous que les dragons, sirènes et autres créatures fantasmées durant votre enfance ne sont peut-être pas si « imaginaires » ? Êtes-vous prêts à découvrir, à vélo, les immenses créatures marines – poulpe, raie Manta, méduses… – sculptées et installées le long des pistes cyclables ?

Fruit d’une collaboration entre acteurs

culturels et environnementaux de l’île de Ré, ce programme vous invite à explorer les liens entre la biodiversité et l’imaginaire. Au détour de quatre parcours thématiques, redécouvrez le vivant au travers d’expériences artistiques ouvrant à des réflexions naturalistes.

Licorne, Totoro, Chewbaka…Réels ou fantastiques ?

Des Pokémon aux dragons, les créatures imaginaires nous fascinent. Comment sont-elles inspirées du vivant ? Saurez-vous démêler le vrai du faux ? Découvrez comment mythes et légendes ont façonné notre perception de la nature.

À l’écoute des mélodies sauvages...

Des forêts aux jardins, la nature est une source inépuisable de mélodies. Au

détour de séances d’écoute et de performances musicales inspirées des chants d’oiseaux, soyez attentifs à la diversité sonore de la biodiversité. Expérimentez, ressentez…

La nature vous envoûte ! Interrogez votre rapport à la nature en vous laissant guider par vos sens ! Marches exploratoires, balades contées, installation sonore et exposition artistique vous invitent à redécouvrir la beauté et la fragilité du monde du vivant.

RIVEDOUX-PLAGE

Le merveilleux au détour des chemins

Au détour des chemins, partez en quête des œuvres de land art éphémères nichées au cœur des paysages enchanteurs de l’île de Ré. Lancez-vous à leur poursuite et laissezvous surprendre par ces créatures inspirées de l’environnement qui les entoure.

Œuvres de land art et expositions

Pendant tout le mois de l’environnement des œuvres de land art et les expositions seront visibles le long de trois parcours vélo : « Entre forêt et marais » (départ quai de la Criée à Ars), « La balade des vignes » (départ plage de La Cible à Saint-Martin) et « Sur la piste de l’Azuré » (départ au pied du pont à Rivedoux).

Il sera aussi possible de découvrir les deux installations land art « Les escales des Evières » de Benjamin Louveau avec Cuesta le long des sentiers des Evières, « Les plumes d’Icare » d’Edel Truda plage de La Cible (Saint-Martin), « Quand rougeoient les œillets » de Prisca Cosnier près du bassin des

Optimist à Ars-en-Ré. Ou encore, découvrez les œuvres de Matthew Burton au fil des pistes cyclables : Méduses, Manta, Octopus.

Soirée d’ouverture et voyage immersif

Vendredi 4 avril, pour la soirée d’ouverture, un Concert-lecture « À vol d’oiseau » avec Allain BougrainDubourg, se déroulera salle des Paradis à Sainte-Marie de Ré à partir de 19h30 (durée 2h, réservation obligatoire sur www.iledere.com).

Vendredi 11 avril, « Le voyage imaginaire » proposé par les écogardes de la CdC se déroulera parc de La Barbette à Saint-Martin de Ré. A partir de 17h, jeux et animations, puis de 19h à 23h spectacles et dès 21h mise en lumière du parc. Grâce au Parc naturel marin, vous pourrez explorer les fonds marins en réalité virtuelle. Territoires imaginaires vous invitera à un voyage poétique mêlant spectacles, performances sonores immersives et mise en lumière du parc de La Barbette. A la tombée de la nuit, le parc se transformera en un univers maritime et aquatique envoûtant. Déambulez à la découverte de coraux phosphorescents, de méduses translucides et de poissons lumineux. Magique !

Beaucoup d’œuvres, des conférences, des marches exploratoires, ateliers créatifs parents-enfants, sorties et animations sont proposés durant le mois de l’environnement, sur lesquels nous aurons l’occasion de revenir dans notre prochaine édition.

Redécouvrez l’île et l’environnement exceptionnel qu’elle recèle !

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

L’ensemble de la programmation est gratuit - Programme complet sur cdciledere.fr

Route de Saint-Martin

La Couarde-sur-Mer

Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 19h

Nous contacter : 06 37 77 77 61 www.lesjardinsdesuzanne.com

L’Octopus de Matthew Burton, œuvre de land art visible entre Saint-Clément et Les Portes.

Voyagez dans l’univers des insectes

Après le succès de la première édition l’an passé, le Festival des insectes revient du 5 au 13 avril 2025. A travers les regards croisés de l’Art et de la Science, il nous invite à découvrir les insectes autrement.

Depuis leur apparition il y a quatre cent millions d’années, les insectes ont connu une évolution foisonnante, façonnant la vie sur la planète Terre. Ils sont essentiels à

notre existence, alors que la plupart échappent à notre attention.

Ce festival est une proposition de voyage à travers les regards croisés de l’Art et de la Science sur l’univers

des insectes, qui nous surprend, nous inquiète ou nous émerveille, et n’a jamais fini d’être exploré.

Expositions, conférences et animations rythment cet évènement organisé par Ré Nature Environnement et ses partenaires* principalement à Arsen-Ré, ainsi qu’à Saint-Clément des Baleines et à Loix.

Parmi les moments forts, citons l’exposition FluOREST (bibliothèque Arsen-Ré) présentant des phénomènes optiques en forêts tropicales. Insectes et plantes produisent des phénomènes optiques époustouflants tels la bioluminescence, l’iridescence ou la fluorescence.

Samedi 5 avril, le festival démarrera en beauté et mouvement avec deux spectacles inauguraux : déambulation, musique et danse sur la place d e

l’église à Ars-en-Ré de 17h à 17h30, suivis de théâtre, concerts et danses jusqu’à 19h30 (salle des fêtes d’Ars). Quatre conférences (salle des fêtes ou bibliothèque Ars-en-Ré) permettront de découvrir une grande variété d’insectes et de leurs facultés. Un café littéraire clôturera le festival à la Librairie Quillet, à Loix.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

*Les partenaires : Mairies d’Ars-en-Ré et de Saint-Clément des Baleines, Communauté de Communes de l’île de Ré, La Mer Ecrite, Ecole de Musique de l’île de Ré, Conservatoire de Musique et de Danse de La Rochelle, Réseau des écoles de musique et de danse de La Rochelle, bibliothèque d’Ars-en-Ré, A guichet Ouvert, Le Radeau de la Méduse et Librairie Quillet.

Retrouvez tout le programme sur www.renatureenvironnement.fr

L ES ESSENT I E LL ES MA I SON - V I VRE AU J ARD I N

Azuré des Cytises (Glaucopsyche alexis) - 22/06/2020 - La Flotte.

Quand LPN passe, la saleté trépasse !

Priscilla Lemaître, gérante de LPN, entreprise rétaise depuis plus de 4 ans, propose des prestations de ménage pour les particuliers souhaitant bénéficier d’un service de ménage régulier, ponctuel et consciencieux, réalisé avec soin et professionnalisme. LPN est présent sur l’île de Ré, et maintenant sur La Rochelle (uniquement pour les particuliers du lundi au vendredi).

Pour les résidences secondaires, LPN vous donne la possibilité d’un ménage occasionnel, sans régularité au cours de l’année.

Au-delà de ce nettoyage méticuleux, l’entreprise se distingue par sa bienveillance et son humanisme à l’égard de sa clientèle. Son objectif premier est de vous apporter entière satisfaction et de contribuer à votre bien-être, que vous soyez présent ou absent.

De plus, la société utilise à 99 % des produits écolabellisés.

Les différentes formules à la carte ouvrent droit à une réduction d’impôts de 50 % sur le tarif initial. Priscilla et son équipe prennent soin de votre maison comme si elle était la leur.

Antony Favreau, votre couvreur-zingueur sur Sainte-Marie

Antony Favreau, entrepreneur passionné et maritais de souche, est fier de mettre son expertise au service de vos projets de couverture et de zinguerie depuis la création de son entreprise le 1er janvier 2025. Fort de ses 9 années d’expérience dans le domaine du bâtiment, Antony a acquis un savoir-faire unique, notamment grâce à ses diplômes en maçonnerie et en couverture obtenu entre autres chez les Compagnons du Devoir. Spécialiste en couverture et zinguerie, il intervient sur toute l’île de Ré, offrant des solutions sur-mesure, adaptées à vos besoins, que ce soit pour des travaux de

réparation, de rénovation ou de création de toiture. Sa polyvalence en tant que couvreur et maçon lui permet d’apporter une approche complète à vos projets, avec une attention particulière portée aux détails et à toutes spécificités.

L’entreprise d’Antony Favreau s’engage à fournir un travail soigné, effectué dans le respect des normes et des délais, tout en garantissant une relation de confiance avec chaque client. Pour tous vos besoins en couverture et zinguerie, faites appel à un artisan local qui connaît bien les particularités de l’île de Ré et saura répondre à toutes vos demandes.

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tresse l’osier

à Ars-en-Ré

Installé dans un petit atelier de la rue de Grignon, Grégoire Delebecque est l’unique vannier de l’île de Ré. Il proposera bientôt des ateliers sur le quai de la Criée à Ars.

L’atelier de Grégoire Delebecque, OseRé, se situe au 9 bis rue de Grignon.

Ce matin-là, Grégoire Delebecque tresse des tiges d’osiers de deux mètres cinquante de long. Il réalise l’habillage d’une bombonne et pour mener à bien ce travail, il lui faudra environ sept heures. « La vannerie est un travail de patience », nous expliquet-il. « Non seulement c’est assez répétitif, mais en plus l’osier ne répond pas

toujours à ce qu’on veut faire, il peut être difficile à dompter. Je l’achète sec et je dois l’humidifier pour lui redonner de la souplesse. Mais il reste résistant, il faut donc de la dextérité et de la force dans les doigts. » Respectueux de la tradition, Grégoire réalise tout à la main et se fournit en osier auprès d’un osiériculteur de Touraine. « Le problème de la

vannerie traditionnelle française, c’est que ça prend du temps. Donc le prix de vente est forcément plus cher que ce qui est importé d’Asie. Et ça les clients ont parfois du mal à le comprendre. » Ainsi un simple panier à bûche lui prendra une douzaine d’heures, malgré l’apparente simplicité de l’objet.

Un métier ancestral et créatif

Ce quarantenaire s’est lancé dans la vannerie en 2019, après une reconversion professionnelle. « Je travaillais comme magasinier dans un commerce de matériaux de construction, quand, en 2010, j’ai eu un grave accident de moto qui m’a laissé un handicap sur une jambe. » Quand il peut reprendre le travail deux ans plus tard, il cherche une reconversion et la vannerie s’impose d’elle-même, peu à peu. « Après avoir travaillé dans la plasturgie, la stratification, la construction, et utilisé des matériaux polluants, collants poisseux, j’ai eu envie de travailler avec un objet naturel, basique, simple. »

Avant de postuler à l’École Nationale de Vannerie et Osiériculture (HauteMarne), Grégoire a d’abord rencontré de nombreux professionnels dans le sud-ouest, en Vendée ou encore en Loire-Atlantique. Il obtient son CAP en

2018, et lance en 2019 son activité à Arsen-Ré. « J’ai tout de suite décroché un marché dans l’habillage de bonbonnes à Cognac grâce aux professionnels que j’avais rencontrés lors de mes stages et qui, arrivés à la retraite, m’ont confié leurs clients. » Le vannier d’Ars répond aussi aux commandes des particuliers et peut laisser libre cours à son inspiration. « J’aime le côté créatif de la vannerie, il y a une infinité de possibilités. Je fais des paniers, des sacoches à vélo, des luminaires, ou encore des couffins. J’aime aussi le côté traditionnel, ancestral. Vous saviez qu’on a retrouvé des tressages datant de la Préhistoire ? »

Vous ne pourrez malheureusement pas croiser Grégoire sur les marchés de l’île de Ré. Mais prochainement il s’installera sur le quai de la Criée à Ars au sein du local attribué au collectif d’artistes et d’artisans. Il pourra y exposer son travail, mais aussi proposer des ateliers. « Il y a beaucoup de demandes, les gens ont envie d’apprendre à tresser l’osier ! Mais mon atelier ici est trop petit et les locaux sur l’île sont à des prix inaccessibles. Ce collectif d’artistes est une vraie chance pour moi. »

Le charpentier de marine qui voulait devenir archiviste

Mathieu Boniton, qui, en 2022, a rejoint l’atelier-librairie Quillet comme restaurateur puis libraire, est un ancien charpentier de marine. Comment passe-t-on des chantiers navals aux livres anciens ? Retour sur la trajectoire imprévisible d’un homme discret.

Naissance d’une passion

Depuis l’enfance, Mathieu Boniton se passionne pour l’histoire, la grande et la petite : il aime « comprendre comment les gens ont vécu ». L’interroger sur son enfance, c’est prendre le risque de voir surgir tous les ancêtres accrochés à son arbre familial. Né à Saintes, fils unique d’un père informaticien, représentant d’une juste autorité, et d’une mère institutrice, douce et attentionnée, il a eu, de son propre aveu, une enfance « sans histoire ». Aussi, ce n’est pas de lui qu’il parle, pour commencer, mais de sa lignée maternelle, dont la trace se perd au-delà de l’arrière-grand-père, orphelin sans ascendance. Ce blanc dans la page, c’est un peu comme un invisible caillou dans une chaussure de marche, un aiguillon pour la curiosité qui ne se laisse pas facilement oublier. Le jeune garçon se construit avec une part manquante, qui agit comme un appel souterrain.

Un détour par la mer Pour autant, son goût des histoires n’en fait pas un élève assidu. A son entrée en seconde, il annonce à ses parents qu’il ne passera pas le bac. L’adolescent connaît un peu la mer : tous les étés depuis ses 10 ans, il sillonne les côtes françaises et espagnoles à bord du voilier de son oncle. De la navigation à la construction, il y a un pas que Mathieu franchit avec

l’insouciance de la jeunesse, et le voici inscrit en CAP de charpenterie de marine, près d’Arcachon. Pour son brevet professionnel, il trouve à s’employer comme apprenti sur le chantier Carènes à Ars, auprès de Jacques Audoin. Il ignore alors que, moins de trois ans plus tard, il en prendra la tête : Jacques Audoin part en Bretagne, les clients de Carènes demandent à Mathieu de reprendre l’affaire. A 20 ans, l’ancien écolier moyen se retrouve à la tête d’une entreprise qui marche bien, au point que deux ans plus tard, il s’associe avec deux camarades pour racheter une entreprise de mécanique navale. « Ce fut mon erreur », reconnaît-il avec humilité et une grimace. « Je manquais d’expérience, la charge était trop lourde. » Il a tout de même le temps, en 2017, de mettre sur le marché un voilier, Éole, qui fait la une du Chasse-Marée En 2019, le chantier Carènes est mis en redressement judiciaire. Quinze jours après être devenu père, Mathieu liquide Carènes et se retrouve sans emploi.

Changement de cap ?

Ce parcours d’entrepreneur-éclair le laisse étourdi. « J’avais eu mon compte de responsabilités patronales », se rappelle-t-il. Pendant trois ans, il met son atelier de menuiserie dans un camion et sillonne les chantiers du bâtiment de la

Boniton est à l’initiative de l’atelier d’encadrement ouvert en juin dernier à l’atelier-librairie Quillet.

région. Son indépendance lui permet de profiter de son petit garçon, et de revenir à une ancienne vocation : la politique. « J’ai été politisé très jeune : à 13 ans, je faisais partie des Jeunesses communistes. » Devenir père redonne du sens à son engagement. En 2020, il est associé à la liste du maire sortant de La Couarde, Patrick Rayton, réélu pour six ans. Il œuvre à ses côtés comme

conseiller municipal, dans une équipe bien rôdée. Au sein des commissions, cependant, sa voix porte peu : il est jeune, on ne l’écoute guère. Mais il ne regrette pas son expérience, qui lui a montré la réalité du terrain, et les frustrations qu’elle engendre. « Les gens souvent l’ignorent mais le maire ne fait pas tout ce qu’il veut ! »

Mathieu
© Eugénie
Rambaud

Passage de cap… Est-ce l’effet de la trentaine ? L’heure est au bilan, et avec lui, l’envie de reprendre des études : sa passion pour l’histoire se réveille. Sa compagne, Marie, lui a offert un logiciel de généalogie et pendant ses loisirs, Mathieu s’est consacré à remonter le temps. C’est une révélation. « J’ai fait l’expérience de l’émotion que procure la découverte d’un document qui vous éclaire sur vos racines. » En 2022, Marie attire son attention sur une annonce de la Librairie Quillet : ils cherchent un restaurateur de documents. Mathieu

postule sans y croire : il n’a ni diplôme, ni expérience. Mais le courant passe avec Nadine Jaunet, la directrice de l’Atelier. « J’ai une profonde reconnaissance pour elle et pour M. Quillet, de m’avoir donné cette chance. C’est rare, de nos jours, de faire ainsi confiance. » Pour sa première tâche, Mathieu manipule un cadastre napoléonien. Il est au point de croisement de ses intérêts : pour l’histoire, pour les documents anciens, pour la préservation d’un patrimoine, y compris celui des gestes techniques qui restaurent, qui protègent, qui sauvegardent.

Point d’encrage

Dans l’Atelier-Librairie Quillet, Mathieu a trouvé un lieu où exploiter toutes ses compétences. Employé aujourd’hui à la Librairie, pour laquelle il continue de faire un peu de restauration, il a monté avec Olivier Quillet un atelier d’encadrement qui a ouvert l’été dernier, et où il retrouve le contact du bois. L’équipe est jeune, motivée et très soudée. Il faut bien ça pour tenir le rythme de la haute saison. « Une telle entreprise demande un gros investissement personnel. Sans

une bonne ambiance, ça ne tient pas. Et puis, on est fier de ce qu’on fait », ajoute-t-il. Il a même réussi à convaincre une partie d’entre eux de participer au marathon de La Rochelle en relais, cette année. Quant aux bateaux, ses déboires professionnels l’avaient tant soit peu refroidi. Cela ne fait pas longtemps qu’il retrouve du plaisir à les regarder. « J’ai un rêve », conclut-il. « Avant de mourir, j’aimerais bien fabriquer un Drakar. »

CI AT I ONS À L A HUNE

Amis du Musée : toujours plus, toujours mieux

L’incontournable association ouvre le bal des assemblées générales printanières. Un rendez-vous toujours attendu et très fréquenté…

Salle Vauban comble le 16 février pour Nefertiti et la conférence de l’égyptologue Bénédicte Lhoyer, salle comble aussi le mercredi 19 mars pour le rendez-vous annuel de l’AAMEC* avec ses adhérents, grande famille unie par l’amour du patrimoine et cultivant résolument convivialité et bonne humeur.

Hugues Riedinger, un président heureux

Et son rapport moral illustre à la fois la vitalité de l’association et le bel esprit d’équipe porté par les douze membres du conseil d’administration « 2024 a été une année formidable ! », résumet-il, évoquant un programme « dense et varié », ayant rassemblé mille trois cents participants (soit +30% par rapport à 2023), complété par « les trois cent dix convives » de la Veillée des Conteurs orchestrée par le Corepor* et le Cricri*. Satisfecit renouvelé sur le nombre d’adhérents à l’AAMEC, également à la hausse avec +21% de nouveaux entrants pour un total de quatre cent cinquante-six adhérents. Ajoutons-y enfin des finances sainement gérées par le trésorier François Rouquet, pour un tour d’horizon démontrant que, bientôt centenaire, l’AAMEC cultive l’art du bien vieillir.

Dans le rétro

Aux manettes des animations, Florence Chatin, revenant comme le veut l’usage, sur le programme de l’année écoulée. Depuis la visite des Ateliers Quillet en janvier à la conférence présentée par Françoise Fruchard en décembre sur les innovations dans la musique de films, voilà un florilège de rendez-vous

aussi humilité pour Nanou de Bournonville, ici avec Hugues Riedinger.

se caractérisant par la diversité autant que par la qualité des interventions, proposées par des adhérents eux-mêmes ou issues de leurs carnets d’adresses. Mention spéciale pour les deux pièces de théâtre (Le Souper et l’Hiberné du Vésinet) et la trilogie de conférences sur l’Egypte antique, au succès incontestable (et d’ailleurs incontesté). Mais exit 2024, Florence Chatin est entrée de plain-pied en 2025 depuis un moment et des rencontres d’exception sont annoncées au menu. Un exemple ? Dès le 9 avril prochain avec Elisabeth Cazin, professeur d’histoire honoraire et guide-conférencière à Notre-Dame de Paris pendant dix ans. A vos agendas !

Veillée des Conteurs, la dernière

Seule ombre au tableau, la fin annoncée de la Veillée des Conteurs, véritable « conservatoire du patrimoine oral rétais », affirme Michel Fruchard, incontournable figure du Corepor. Pourtant, l’édition 2024 et son thème « A la côte » ont été « une grande réussite et la meilleure de tous les temps ! », affirme-t-il facétieux. Oui mais voilà, aucune relève pour un évènement chronophage en temps et en énergie, alors que « nous avons pris vingt ans », ajoute Michel Fruchard. Une décision difficile mais c’est ainsi : la dernière

Veillée des Conteurs sera pour 2025. Elle se tiendra à Saint-Martin et son thème sera… un best of ! « Mais nous allons continuer à collecter avec à l’horizon un projet de livre, florilège de la littérature rétaise », affirme Michel Fruchard.

Record pour le musée en 2024

Cerise sur le beau gâteau du patrimoine insulaire, la directrice du musée

évoque elle aussi le caractère « exceptionnel » de l’année 2024, avec plus de seize mille visiteurs et une belle participation aux animations dont « vous êtes le vivier », affirme Christelle Rivalland, ne manquant pas de remercier l’assistance pour son rôle dans la richesse muséale. Car n’oublions pas la vocation de mécénat de l’AAMEC et qu’au-delà de leurs cotisations annuelles, les adhérents abondent, par leurs contributions financières aux animations, un budget permettant l’acquisition d’œuvres et de « belles restaurations », avait déjà précisé Hugues Riedinger dans son rapport moral.

Avant le traditionnel verre de l’amitié, une touche d’émotion pour conclure : citant l’ex présidente et toujours très investie Nanou de Bournonville, Hugues Riedinger annonce sa nomination au titre de présidente honoraire. Un hommage auquel la « dame au chapeau » ne s’attendait pas…

*AAMEC : Association des Amis du Musée Ernest Cognacq / COREPOR : Comité pour le Recueil du Patrimoine Oral Rétais / CRICRI : Comité pour le recueil et l’inventaire des chansons rétaises introuvables. A SSE M BLÉE GÉNÉRALE AA M EC

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Bilan et nouveaux projets de l’AIA

L’Assemblée Générale de l’AIA, Association d’information arsaise, s’est tenue le samedi 1 5 mars dans la salle des fêtes d’Ars-en-Ré.

Devant une bonne partie de ses adhérents, le Bureau de l’AIA a d’abord tiré le bilan des douze derniers mois écoulés. Tous les évènements marquants ont été passés en revue, à commencer par la course des OFNI, qui, le 4 août, a rassemblé une fois encore plusieurs centaines de personnes sur le bassin des Optimist, dans une atmosphère joyeuse et intergénérationnelle. Six Causeries rétaises ont eu lieu en 2024. Ces conférences sont connues pour aborder des sujets divers et variés qui intéressent le plus grand nombre, sur des thèmes tels que le patrimoine, l’histoire ou encore la science, et elles font venir jusqu’à Ars des Rétais des quatre coins de l’île.

L’année écoulée a également été marquée par un évènement important dans l’histoire de l’association : la centième édition du Tambour d’Ars , parue au courant de l’hiver 2024-2025, qui fête donc en 2025 ses cinquante ans * Pour marquer le coup, ce n°100 a été consacré à une rétrospective de l’année 1975 et « comment était Ars du temps de notre jeunesse », a détaillé le président de l’AIA, François Barbotin. « À cette époque, 50 % de la population exerçait une activité primaire. Il y avait encore

beaucoup d’agriculture, et ça a très rapidement basculé après. Nous avons décrit comment était l’île à l’époque. »

Les 80 ans de la Libération d’Ars En 2025, l’association prévoit de maintenir la totalité de ses actions : la course des OFNI, six Causeries rétaises étalées au fil des mois, une participation aux Journées du patrimoine ou encore au Printemps des poètes. L’évènement phare de cette nouvelle saison est annoncé pour le mois de mai, avec une exposition dédiée aux quatre-vingts ans de la Libération d’Ars-en-Ré. « En ce moment, nous récupérons un maximum d’informations sur les Résistants, les Morts pour la France, les prisonniers de guerre ou travailleurs du STO originaires d’Ars. Nous souhaitons réaliser des biographies qui nous serviront de base pour une exposition et pour alimenter notre site Internet. Il faut

Une partie des adhérents de l’AIA, lors de la préparation de leur AG annuelle le 15 mars.

savoir qu’il y a eu six déportés à Ars, dont seulement quatre sont revenus vivants, une trentaine de prisonniers, une quinzaine de STO et une douzaine de personnes mortes pour la France. Le but, c’est qu’on se rappelle de ces gens et qu’ils ont souffert. » Ces trois jours d’exposition auront lieu les 23, 24 et 25 mai, et un pique-nique ainsi qu’un bal dans l’esprit de la Libération

Un anniversaire qui fait parler de lui

seront organisés sur cette période.

Deux rencontres avec des personnalités sont également annoncées : Sylviane Agacinski le 18 avril à 18h, et Sebastian Copeland le 7 août à 21h.

Aurélie Bérard

*Deux éditions par an.

Les 12 et 1 3 avril prochains, la commune de Rivedoux fêtera l’anniversaire des 80 ans du droit de vote des femmes.

Les deux protagonistes à l’origine du week-end consacré à Rivedoux au 80e anniversaire du Droit de vote des femmes : Isabelle Ferré et Stéphanie Aubin.

Stéphanie Aubin, présidente de l’association HARP (Horizons Artistiques de Rivedoux-Plage), pour qui le fait de pouvoir voter est important et qui milite pour une égalité femme-homme, sans féminisme excessif cependant, tenait à célébrer les 80 ans du droit de vote accordé

aux femmes. L’ordonnance datant du 21 avril 1944, les premières élections auxquelles les femmes avaient pu se présenter datent du 29 avril 1945. Stéphanie, qui a fait des études de droit et d’histoire, considère que c’est à partir du moment où ce texte a existé que l’émancipation de la femme est

devenue possible. Etre élue, c’est pouvoir agir. Selon Stéphanie « Il reste encore beaucoup à faire sans tomber dans un féminisme exacerbé. Toute la difficulté provient de l’équilibre à trouver entre l’homme et la femme, d’où la nécessité de continuer à travailler. C’est un vaste chantier. »

L’une des raisons d’exister de HARP est la volonté de Stéphanie de pouvoir regrouper autour d’un même thème des associations ou organismes différents afin de donner plus de visibilité à une manifestation. S’étant entretenue avec Isabelle Ferré, élue en charge de la culture et du patrimoine, de la célébration de cet anniversaire, la mairie a décidé d’apporter son soutien à cet événement marquant qui se déroulera dans la salle des Fêtes

Robert Vergnaud. Au programme de

ce week-end qui débutera samedi à 12h par le vernissage de l’exposition de l’association HARP, un atelier philo sur l’égalité hommes-femmes à 15h, une conférence sur les phénomènes des femmes manquantes en Chine et en Inde à 17h et un ciné-concert, comme il en existait à l’époque d’Alice Guy, par la compagnie Ilot Théâtre. Dimanche proposera une conférence sur l’art, la santé et l’engagement au féminin à 11h, puis, à 15h, la projection du documentaire « Citoyennes » sur les combats menés par les femmes pour obtenir la reconnaissance de leurs droits civils et politiques et se terminera à 16h30 par un spectacle ! » La librairie Les accompagnera l’événement avec une sélection d’ouvrages abor-

Un Malade Imaginaire remis au goût du jour

Le 11 avril, dans le cadre d’une programmation Hors-les-murs de La Maline à Sainte-Marie-de-Ré, le Collectif Citron jouera une adaptation du Malade Imaginaire de Molière centrée sur l’émancipation de la jeunesse.

Plutôt habitué des textes contemporains, le Collectif Citron se frotte ici à son premier classique.

« Cette idée nous est venue après le Covid, quand le Centre Dramatique d’Angers a proposé une carte blanche

E XPOSITION - MUSÉE E RNEST C OGNACQ

Géographies poétiques au Musée

Jean-François Guillon présente une exposition intitulée « Géographies poétiques », une exploration sensible des espaces du jardin et de leur résonance imaginaire, du 2 avril au 2 9 juin 202 5 , au Musée Ernest Cognacq.

Cette exposition propose une immersion dans un univers où la géographie devient un langage poétique, une cartographie réinventée du réel et du possible, et tente de dresser une « géographie » du jardin, d’en définir poétiquement les espaces.

L’ensemble du parcours tente de dresser une géographie poétique du jardin, de définir et d’ouvrir ses espaces à de nouvelles interprétations. Ici, le mot fait image, là un « haiku » devient visuel, des « insectes gothiques » ou encore un « clavier dispersé » font partie intégrante de cette expérience poétique.

À travers ses installations, l’artiste façonne un archipel imaginaire foisonnant où le spectateur est invité à une errance entre réalité et fiction, mémoire et invention.

Le titre de l’exposition, « Géographies poétiques », est également une référence à une œuvre de Marcel Broodthaers : une carte du monde politique dont l’artiste a effacé deux lettres, la transformant en « carte du monde poétique ». Ce geste inspire ici une réflexion sur le pouvoir des mots et des images à recomposer notre perception des lieux et des récits.

au collectif avec pour mission de monter rapidement, en deux semaines, un spectacle qui pourrait se jouer en extérieur », explique la metteuse en scène de la pièce, Juliette Héringer. « On est allé chercher un monument du patrimoine français et il y a eu un gros coup de cœur des comédiens pour cette pièce, car elle raconte des choses qui peuvent raisonner avec nos préoccupations actuelles. »

Le collectif d’artistes a donc choisi de « presser » l’œuvre de Molière pour n’en garder qu’un seul thème : l’émancipation de la jeunesse. « La ligne narrative mise en exergue est celle du mariage forcé et de la domination paternelle. Pour nous, l’important dans cette pièce est bien la problématique du patriarcat et comment une jeunesse peut s’émanciper de vieux modèles, surtout quand ces modèles ont un pouvoir prépondérant sur leur avenir. Avec quels arguments la jeunesse de cette

époque peut essayer de prétendre à être maître de son destin ? Et comment mettre cela en en résonance avec les mêmes questions au 21e siècle ? »

Tout en actualisant Le Malade Imaginaire, le Collectif Citron ne perd pas l’âme de l’œuvre du dramaturge du 17e siècle. Les textes sont bien ceux de Molière, mais l’intrigue a été resserrée autour des deux jeunes amoureux, Angélique et Cléante, qui voient leur relation empêchée par un père égoïste rêvant de marier sa fille à un médecin pour satisfaire ses intérêts personnels. Le potentiel comique reste, lui, intact, et la pièce n’en est que plus appréciée par les jeunes.

Le vendredi 11 avril à 20h30 à la S alle des Paradis de S ainte- M arie

Dès 10 ans - Tarifs : de 8 à 16 €

Exposition du 18 au 25 avril 2025

Un échange avec les comédiens est prévu à l’issue du spectacle.

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