Cette dernière édition de l’année vous propose un riche contenu, avec moult sujets bien de chez nous. Tony Brin, ostréiculteur à La Couarde, inaugure en beauté notre nouvelle rubrique : « Une journée avec... ». Un sujet humain passionnant et d’actualité. Peu médiatisée, la nouvelle carte d’implantations prioritaires d’éoliennes en mer sur la façade SudAtlantique, fortement revue à la baisse et éloignée des côtes, montre que la mobilisation de tous a payé. Mobilisation forte encore, du côté du quartier Marcel Paul
à La Rochelle, tant les familles sont confrontées à un scandale incompréhensible, près de 150 jeunes Rétais et leurs familles sont aussi concernés. Dans nos Essentielles des Fêtes de fin d’année, découvrez toutes les animations organisées sur l’île de Ré, ainsi qu’une belle sélection de saveurs du terroir et d’idées cadeaux.
Toute l’équipe de Ré à la Hune vous souhaite de très joyeuses fêtes !
Nathalie Vauchez
En direct de Human Immobilier : Antoine Cornic, un Indien dans l’océan
Au revoir l’Atlantique, bonjour l’océan Indien ! Le cap de Bonne Espérance est franchi et bien franchi pour le skipper rétais. Cap à l’est toute désormais, le long de l’Antarctique et de la zone d’exclusion, où le froid, les vents et le gros temps seront sans cesse au programme. Pour Antoine Cornic, l’aventure entre dans sa partie la plus… tonique.
Faire le Vendée »… Le formidable défi que s’est lancé Antoine Cornic il y a plus de vingt ans en est à son vingt-deuxième jour, trente lorsque paraîtra cette édition de Ré à la Hune, et l’aventure, si elle connaît parfois quelques moment compliqués, reste toujours aussi puissante et aussi belle après avoir franchi l’Équateur et le cap de Bonne Espérance. Le marin rivedousais file désormais dans l’océan Indien à bonne allure, avec une moyenne qui varie entre 15 à 20 nœuds et des vents de trois-quarts dos qui l’éloignent inexorablement du cap de Bonne Espérance, à la pointe du continent africain.
Au classement, selon les jours, son IMOCA Human Immobilier est au coude-à-coude avec Manuel Cousin (Coup de pouce), Oliver Heer (Tut Gut.), Guirec Soudée (Freelance.com) et Fabrice Amedeo (Nexans-Wewise), naviguant entre la 32e et la 36e place. L’embellie des premiers jours, où Antoine a flirté avec le podium en choisissant une route plus centre-est que ses concurrents, longeant l’Espagne puis l’Afrique de l’Ouest, est terminée, et il le sait. Sans foils, par petit temps, c’est trop difficile, voire impossible. Mais la course autour du monde n’en est qu’à son premier quart, et la route est encore longue avant de remonter l’Atlantique nord pour entrer dans le chenal des Sables-d’Olonne. Contacté à de multiples reprises depuis qu’il est en haute mer, Antoine affiche à chaque fois un moral au beau fixe, contrairement à la météo ces derniers jours. « Après trois semaines de course, je m’installe dans une petite routine rassurante, raconte-t-il, entre les dérives du bateau, la météo, dormir, manger, la maintenance… Le bateau se
comporte bien, on a été longtemps devant, très performant dans la baston. Et puis avec les Açores, on a attaqué la partie plus compliquée, où on a clairement manqué de puissance. »
dauphins et poissons volants
Après un départ canon, le Rétais a retrouvé une position plus conforme à la logique, loin des favoris Charlie Dalin, Jérémie Beyou, Yoann Richomme, Sam Goodchild ou encore Thomas Ruyant, tous équipés des fameux foils. Il a traversé le diabolique pot-au-noir avec la maîtrise et le sang-froid
d’un vieux briscard, même s’il a cru à un moment y laisser pas mal de plumes… et une partie de ses nerfs : « Comme je m’y attendais dans le pot-au-noir, la zone de rencontre entre les alizés du nord et ceux du sud, je suis resté planté dans la pétole pendant une trentaine d’heures, le bateau n’avançait plus et ça, c’est vraiment le plus compliqué à vivre. Mais là c’est bien reparti, le moral revient… » D’autant qu’Antoine n’est pas tout seul en mer : il reçoit régulièrement de la visite. « L’autre jour, j’ai fait un bout de chemin avec un banc de dauphins, c’était sympa. Tu sais pas pourquoi mais les dauphins, ça amène tout de suite de la joie. J’ai vu aussi une grosse tortue au nord du Cap Vert. Et les poissons volants qui décollent sous ton nez, c’est absolument magique… » Pas de baleines à bosse ni de rorquals pour le moment. Plus tard peut-être, vers le Cap Horn. Et puis il y a les concurrents les plus proches avec qui l’on échange quelques impressions, forcément. « On s’est un peu parlé au début avec Arnaud Boissières ou
Benjamin Dutreux. Un petit coup de VHF, oh pas trop longtemps, je ne suis pas un grand bavard. Mais c’était sympa. Là on n’est plus vraiment à côté, donc on va se remettre un peu dans notre bulle… » Ainsi filent les jours pour le skipper de Human, entre le nettoyage du bateau, la liste quotidienne des check points à accomplir, la douche, les voiles à vérifier, la météo à surveiller, les repas et les siestes réparatrices, lorsque le temps le permet… joyeux anniversaire À terre, Céline, son épouse, est évidemment sa plus fidèle supportrice : « J’ai des nouvelles d’Antoine à peu près tous les jours, nous explique-t-elle. On échange des messages, on s’appelle aussi deux fois par semaine. Je le trouve en forme, il est dans son élément. Nos conversations sont courtes, on se parle très peu de la course, je lui raconte plutôt des choses banales du quotidien, je lui donne des nouvelles des enfants, même s’ils se parlent aussi en direct. Je ne suis pas du genre à me lever la nuit pour vérifier sa position toutes les quatres heures, mais je suis hyper fière de lui. Je sens qu’il est bien et pour moi, c’est le principal. » Même si des petits coups de blues, Antoine en a forcément de temps en temps. Il y a deux semaines, il postait cette vidéo, en gros plan serré et les yeux mouillés, sur son fil WhatsApp :
« Aujourd’hui, on est le 25 novembre. C’est le jour des 18 ans de mon fils, et je ne suis pas là. Je t’aime Maël. On fera ça à mon retour. » La réponse du fiston ne s’est pas faite attendre : « J’étais à la fac quand j’ai vu sa vidéo, nous a-t-il commenté, le soir de son anniversaire, et c’est l’une des première fois de ma vie où j’ai pleuré. Mes parents m’ont toujours dit qu’on pleurait lorsqu’on avait mal ou qu’on avait perdu quelqu’un. Là, c’était ni l’un ni l’autre, mais j’ai pleuré. Mon père réalise son rêve, c’est ce qu’il y a de plus important pour lui… »
Ce qui se profile désormais pour Antoine, c’est les mers glaciales du sud et la zone d’exclusion antarctique. Au programme, un froid polaire, des passages dépressionnaires, des avis de tempête et une mer souvent démontée. Autant dire qu’il va falloir naviguer en costaud. Au dernier classement, il pointait à moins de 200 milles nautiques de Violette Dorange (Devenir), la jeune Rochelaise de 23 ans et benjamine de la course, bien accrochée à une incroyable 22e place. Avec des vitesses de 20 à 25 nœuds, les stratégies de course et les options de route seront cruciales et les positions sont loin d’être figées. Si l’aventure entre dans le dur, elle n’a encore livré aucune de ses multiples vérités. Les jours meilleurs sont devant Antoine Cornic.
Fabrice Argelas
Direction l’Antarctique et les mers du sud pour Antoine Cornic.
Il y a toujours quelque chose
Malgré l’absence de foils, Human Immobilier tire son épingle du jeu.
La douche, l’un des moments les plus importants de la journée.
Un banc de dauphins vu depuis le haut du mât.
L’important, c’est la tulipe
L’opération Tulipes contre le Cancer a commencé début novembre avec la plantation des bulbes. Rendez-vous en mars-avril pour la récolte… et la vente des bouquets. Avec l’objectif affiché d’améliorer le confort et le bien-être des malades.
Un seul regard sur les tulipes et je me sens ragaillardi. » Cette citation du romancier Christian Bobin pourrait résumer à elle seule l’initiative du Lions Club Ile de Ré. Cette année encore, une poignée de volontaires bénévoles se sont retrouvés au petit matin, heureux et déterminés, devant le parking de l’Abbaye des Châteliers. L’opération Tulipes contre le Cancer entrait ce mardi de début novembre dans sa phase initiale, celle, cruciale, de la plantation des bulbes. Vingt-six ans que cela dure, avec toujours le même enthousiasme et la même énergie déployée par toute l’équipe du Lions, sa présidente Sylvie Lagache en tête. Vingt-six ans que la récolte et la vente de ces bouquets de tulipes, entre mi-mars et mi-avril, rapportent, une fois l’achat des bulbes déduits, entre 16 et 20.000 euros selon les années, entièrement reversés à la Ligue contre le Cancer de CharenteMaritime, présidée par le professeur émérite Jean-Marie Piot. Vingt-six ans que la motivation ne faiblit pas et que la solidarité joue à plein.
fidèle au poste. Mon rôle ici est de bien veiller à ce que la plantation, la pousse et la récolte se déroulent dans les meilleures conditions. Et attention si j’en vois un qui vient cueillir sans mon feu vert, il se fait rouspéter ! »
des étiquettes indiquent les différentes variétés de tulipes à planter, pour la plupart importées des Pays-Bas, incontournable bastion de cette fleur iconique. Il y en aura cette année encore pour tous les goûts et de toutes les couleurs, entre la bulbeuse Barcelona, aux coloris fuschia très foncé, l’Attila, parfumée à la violette, ou la star des tulipes, la double Angélique, variété la plus demandée
par les amateurs. « Elle ressemble à une pivoine blanche et rose, elle est magnifique ! », s’emballe Sylvie Lagache. Malheureusement on n’en reçoit pas suffisamment pour satisfaire tout le monde. Chaque année, la demande est plus forte que l’offre. » Qu’importe le parfum pourvu que la marchandise s’écoule. Rendez-vous donc à partir de la mi-mars pour la vente des bouquets. En 2024, il fallait compter dix euros pour s’offrir dixhuit tulipes, un prix défiant toute concurrence… mais qui risque d’augmenter légèrement cette année à cause du prix des bulbes, lui aussi en forte hausse. Les points de vente ? Le parking de l’Abbaye évidemment, en direct du producteur au consommateur, mais aussi les marchés de l’île, grâce aux différentes associations qui servent de relais et participent à l’opération, ou encore les Leclerc et Intermarché de Saint-Martin. Une fois de plus, les Rétais auront l’occasion de démontrer que la tulipe fait partie de leurs fleurs préférées. Et avec elle, surtout, deux mots fièrement portés en étendard : générosité et solidarité.
Fabrice Argelas
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Alors sur le terrain, il n’est pas question de perdre une minute, la météo pourrait tourner, on ne sait jamais en novembre. Et puis il y a 72.500 plants à mettre en terre, quand même. L’un va chercher les bulbes dans la camionnette, l’autre vérifie les derniers réglages du tracteur, le troisième scrute le ciel. Au milieu de ce ballet agricole parfaitement chorégraphié, Jean-Louis Neveu, dit « Fanfan la Tulipe », est omniprésent. Ne rate aucune des étapes de la plantation. Dirige ses troupes d’une voix de stentor : « Arnaud, mets-en un peu plus ici. Florence, on va faire encore deux rangées de Barcelona, les gens les adorent… » Non sans une petite pointe de fierté, il avoue volontiers « être là depuis les débuts,
Pour le confort des malades De son côté, Sylvie Lagache se félicite d’un succès jamais démenti. Et il est vrai que son bilan parle tout seul : « Depuis nos débuts, on a reversé plus de 350.000 euros au laboratoire. » Avant de se projeter vers la suite et d’insister sur l’année 2025, qu’elle souhaite exceptionnelle à plus d’un titre : « Cette année, au moment de la récolte, on voudrait organiser pour la première fois une conférence sur le cancer. Le professeur Piot, avec lequel nous travaillons main dans la main, insiste énormément sur le confort apporté aux malades et la nécessité pour eux d’être bien installés, de pratiquer une activité physique, ce qui est très important. Nous avons envie de traiter de ces sujets-là au printemps, avec plusieurs experts et intervenants, pour sensibiliser la population rétaise. »
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Dans le champ fraîchement préparé et labouré, le tracteur, avec Henri à la manœuvre, est fin prêt. Les sacs de bulbes arrivent deux par deux et sont disposés par rangées bien alignées. Impossible de se tromper,
r é à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux - 17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.
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L’équipe du Lions Club (presque) au grand complet.
Un chantier au parfum de scandale
Sous le titre « Les gazofolies de La Rochelle », une publication de l’association Robin des Bois* fut la première à alerter de façon prémonitoire le 2 février 2024. D’abord exploitée par la Compagnie française d’éclairage et de chauffage par le gaz dès 1840, puis par Gaz de France entre 1946 et 1961, l’usine a vu ses bâtiments de surface et les gazomètres détruits. Gravats et déchets de démolition ont notamment servi de remblais de proximité sous le parking de la fourrière automobile voisine. Comme le rappelait l’association, le terrain appartient aujourd’hui à Engie. La reconversion des sols et sous-sols de l’ancienne usine à gaz fait partie du programme « Speed Rehab » mis en œuvre par Engie, Vinci Immobilier et Brownfield, un promoteur spécialisé dans la construction sur sites pollués.
« robin des Bois », lanceur d’alerte...
« La distillation d’une tonne de charbon produisait 300 à 350 m3 de gaz, mais aussi de de 50 à 70 kg de goudron benzénique cancérogène... Les premières excavations de ce type de site déclenchent des pollutions atmosphériques difficilement supportables par les populations » exposées, en l’occurrence, en plein centre urbain, les trois mille élèves, collégiens et lycéens, mais aussi les personnels et enseignants de l’établissement Fénelon-Notre dame, de l’école Massiou, sans oublier tous les riverains...
Dans sa tribune, Robin des Bois alertait : « Dans la majorité des cas, même avec l’installation d’un chapiteau sous dépression d’air et avec une filtration par charbon actif, les fouilles, les transferts de goudron par camions vers des installations dédiées exposent les riverains et usagers à des nuisances insupportables et à des risques sanitaires. » L’association évoquait aussi l’immeuble de bureaux construit dans les années 70 qu’il est prévu de transformer en résidence universitaire, un immeuble qui « doit être bourré d’amiante ».
lycée durant deux jours, les 8 et 12 novembre dernier. Pour information, près de cent cinquante jeunes Rétais sont scolarisés en secondaire à Fénelon...
un défaut d’information, des responsabilités multiples
maire » et réclament – comme de nombreux parents – l’application du principe de précaution.
Les acteurs du chantier sont toutefois nombreux, avec deux phases : la dépollution (désamiantage du bâtiment et traitement des sols), placée sous la responsabilité de l’Etat, puis la construction, placée sous celle de la municipalité de La Rochelle.
A tout le moins, les très nombreuses intoxications constatées, admises non sans mal par les différentes autorités, mais aussi le contenu de l’arrêté préfectoral du 2 mai 2024 et l’absence de protection du chantier interrogent très sérieusement sur les conditions dans lesquelles il a été mené depuis août 2024.
Le centre anti-poison rassurant... mais des analyses partielles
pour faire l’analyse du capteur
Radial. » Car dès qu’il a été informé, le centre anti-poison a fait quelques recommandations, dont le ramassage des poussières, puis le nettoyage des surfaces des établissements scolaires et la pose de capteurs dans les établissements.
des seuils non adaptés aux enfants et adolescents
Outre la non analyse des poussières, les parents et leurs représentants dénoncent l’application de seuils non adaptés aux enfants et adolescents, par définition plus vulnérables que la moyenne de la population. Outre le benzène, substance cancérigène, d’autres polluants toxiques n’auraient pas été identifiés à ce jour, continuant de provoquer des symptômes auprès des enfants et adultes.
fermeture de fénelon devant l’ampleur des intoxications Sans être informés pour leur très grande majorité de ce contexte de chantier, les parents des établissements scolaires ont été brusquement plongés dans cette glaçante réalité, pour certains au mois de septembre, mais pour la plupart au retour des vacances de la Toussaint, de très nombreux enfantsmais aussi personnel et enseignants - se plaignant de très fortes odeurs et de maux de tête, de gorge, de ventre, de vomissements... A tel point que devant l’ampleur du phénomène et le manque de transparence - voire tout simplement d’informations de la part des différents acteurs de ce dossier - la direction de Fénelon a décidé de fermer collège et
Alors que la mairie explique que les riverains ont été informés par de nombreuses réunions d’information et des panneaux affichés - les parents et les communautés éducatives n’étaient eux pas informés et les panneaux pas visibles par eux - Jean Hesbert, viceprésident du Comité Saint-Nicolas, Gare, Le Gabut (le site est situé dans le quartier dit Les 4 Portes) et qui suit de près ce dossier dénonce le manque d’information délivrée lors du Conseil municipal du 18 décembre 2023 auprès des conseillers municipaux notamment sur « la dangerosité intrinsèque du site (ex ICPE), facteur qui aurait mérité un passage par le CODERST**. » Aucune référence dans la délivrance du permis de construire et de ses modifications successives n’était faite aux arrêtés préfectoraux du 17 février 2021 et du 5 avril 2023, explique le Rochelais. Il estime que dans ces conditions les riverains ne pouvaient pas juger de la légalité du permis, la seule mention à la dangerosité étant mentionnée en page 2 du permis qui notait qu’une « attention particulière devait être portée aux potentielles nuisances engendrées par les démolitions et le chantier pour l’école élémentaire Massiou, mitoyenne du projet » (sic). Il estime ainsi que « dès le début, la municipalité de La Rochelle a trompé ses habitants sur les enjeux que ce projet comportait et ses risques collatéraux. »
Le préfet a pris trois arrêtés successifs pour encadrer la réalisation de cette dépollution, les 17 février 2021, 5 avril 2023 et 2 mai 2024. Les travaux ont débuté le 19 août 2024.
A ce jour, sous réserve et selon Jean Hesbert, une quinzaine de plaintes auraient été déposées auprès du Procureur de la République de La Rochelle, à l’encontre du maire de La Rochelle.
Les élus du Renouveau, élus municipaux d’opposition, dénoncent eux dans un communiqué « la désinvolture du
La conférence du Centre anti-poison et de Toxicologie (CAPTV) de Bordeaux, menée par le Dr Magali Labadie, chef de service, n’a guère rassuré les parents et riverains. Ayant eu la première alerte seulement le 7 novembre, le centre a recensé les signalements de maux faits par les familles, la communauté éducative et les riverains. Plus de quatre cents signalements recensés - maux de tête, de gorge, irritations, douleurs abdominales, vertiges.... – mais selon elle « pas de trace aux urgences, deux appels au Samu ». L’exposition est majoritairement respiratoire. Dès lors, le centre anti-poison s’est attaché à identifier les dangers (les substances) et évaluer les risques. Indéniablement « cela a émis », mais le risque serait « faible, extrêmement limité... Cela nous a rassurés, même si cela n’est pas normal d’avoir été exposé... A La Rochelle, les doses sont faibles et même additionnées, l’effet cocktail ne sera pas significatif », a expliqué le Dr Labadie. En établissant des bémols : n’ont pu être analysées que les données qu’on a bien voulu lui transmettre et le centre ne disposait pas pour ces premières analyses des poussières du chantier. Par ailleurs, si le chantier a été arrêté le 14 novembre - sur la demande très insistante des représentants des parents d’élèves, la préfecture étant contre –« il faut trois semaines au laboratoire
Au-delà du scandale sanitaire - manque d’information, lenteur à admettre la réalité des symptômes, manque de protection du chantier, etc. – les répercussions psychologiques ont été et restent immenses, comme le montrent les messages sur les groupes WhatsApp sur lesquels plus de huit cents participants se sont inscrits. Et des familles ont jugé urgent de retirer leurs enfants des établissements riverains.
Dans un compte-rendu de réunion (du 13 novembre en préfecture) adressé à tous les parents, l’APEL de Fénelon Notre Dame explique que le débat de mise en pause du chantier a été initié par Fénelon, et que municipalité et préfecture n’y étaient pas favorables, afin que la réhabilitation des sols aille le plus vite possible. En l’absence de motif juridique, la préfecture n’avait pas le pouvoir d’arrêter ce chantier, mais la société Brownfield-Speed Rehab a accepté la demande. L’APEL écrivait également dans ce compterendu que si « les acteurs publics se sont vite déclarés ouverts à des actions de communication... l’essentiel des propositions émises (retenues ou non) est venu des représentants des victimes... »
La forte mobilisation des parents, enseignants, riverains, etc. s’est traduite par la constitution d’un collectif « Zéro Toxic - Agir ensemble », qui devant l’urgence de la situation s’est vite structurée en association (créée officiellement le 20 novembre 2024), composée de différents pôles : médical, juridique, communication, etc.
« Capteurs humains de polluants » Zéro Toxic demande l’arrêt définitif de tous les chantiers prévus sur le site - démolition ou construction - « le brassage des terres sur le site étant source de pollution avérée. » Il estime que si le chantier de réhabilitation doit
La requalification de l’emprise de l’ancienne usine à gaz de La Rochelle, située rue Marcel Paul à La Rochelle, un temps devenue siège d’Enedis et aujourd’hui vouée à accueillir un vaste projet immobilier « Le Parc de l’Envolée » mené par Vinci, soulève depuis plusieurs semaines de très vives inquiétudes auprès des enfants et adultes directement exposés à ses émanations toxiques. (Lire
Certaines classes du collège et du lycée Fénelon donnent directement sur le chantier.
être impérativement terminé pour permettre d’éliminer des sources de polluants, il ne doit reprendre qu’avec un protocole du chantier très strict : dôme de protection et filtration de l’air sous tente, permettant la protection de tous et validé par toutes les parties prenantes. A cela, entreprise et mairie répondent que ce n’est techniquement pas possible sur ce chantier...
Zéro Toxic réclame « une mise à l’abri des élèves, des enseignants et du personnel scolaire dès à présent et durant toute la durée du nettoyage du chantier ainsi que durant la phase ultime de réhabilitation avec la fermeture des établissements scolaires avoisinant le chantier et la relocalisation des élèves et des cours (ou a minima des cours transitoires en visio) ».
« Nous refusons que nos enfants, les enseignants, le personnel scolaire et les riverains continuent à servir un jour de plus de capteurs humains de polluants à haute toxicité », écrit l’association dans un communiqué. Celle-ci réclame
aussi qu’un suivi médical de la cohorte d’enfants et d’adultes victimes des émanations soit réalisé par l’ARS.
« Reste à comprendre pourquoi et comment un tel chantier de dépollution d’une ancienne usine à gaz, dont les sols sont connus pour être parmi les plus pollués, avec des produits extrêmement dangereux, a pu être autorisé en plein centre-ville et de surcroît en mitoyenneté immédiate avec plusieurs établissements scolaires, avec des bâtiments et cours donnant directement sur le chantier. Pourquoi les riverains, directeurs d’établissements scolaires, parents, n’ont pas été informés sur les risques. Comment un tel chantier a pu se dérouler sans dôme de protection intégral avec traitement d’air... Pourquoi les différentes alertes lancées par les chefs d’établissements scolaires, les parents, les riverains n’ont été écoutées qu’au bout de nombreuses semaines jusqu’à la décision de fermeture de Fénelon le 8 novembre », écrit en substance Zéro Toxic, traduisant bien là
c entre S de loi S ir S P our adole S cent S
l’état d’esprit et l’incompréhension des parents et riverains.
Zéro Toxic demande l’étude du rachat potentiel du foncier par la Ville de La Rochelle, avec le soutien éventuel de fonds verts de l’Etat pour sanctuariser le terrain. Pas du tout sûr que la mairie accède à cette demande, même si le maire concédait lors du Conseil municipal du 25 novembre qu’il pensait « que quelque chose ne s’est pas passé normalement » et disait vouloir assumer sa part d’une responsabilité collective. L’un de ses collaborateurs,
Protocole de fin de travaux
qui suit de près le dossier, nous vantait encore l’ambition et la beauté de ce projet immobilier, qu’il voyait mal être abandonné après tant d’années de travail.
D’après nos informations, le maire aurait pourtant envisagé cette hypothèse, ce dont s’étonne son collaborateur...
Nathalie Vauchez
*https://robindesbois.org/les-gazofolies-de-larochelle/ **Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques
A la suite d’une réunion qui s’est tenue le 2 décembre, outre des premières opérations de mise en sécurité du chantier prévues ce début décembre, ne présentant aucun danger spécifique, la préfecture a prévu un phasage en trois étapes pour la fin des opérations de dépollution : enlèvement des ferrailles, des tanks et des éléments ayant servi au traitement des eaux utilisées sur le chantier ; puis traitement de la dernière zone de pollution et reprise des remblais ; et enfin, travaux de nivellement. Pour chaque phase un protocole établi par l’entreprise et la DREAL fera l’objet d’une validation par l’ARS et le centre anti-poison.
de Ré prend soin de sa jeunesse
Affichant une fréquentation record de 1 5 1 jeunes inscrits en 202 4 , issus des dix communes du territoire, le service jeunesse lancé en 2022 par la Communauté de Communes tourne à plein régime.
Les jeunes en apprentissage lors d’un atelier graph’ !
Désireuse d’accompagner sa jeunesse vers une citoyenneté éclairée, la CdC de l’île de Ré fait du service Ré Jeunesse une pierre angulaire de sa stratégie éducative. Reprise en 2022, la compétence jeunesse apparaît aujourd’hui comme une composante incontournable de la dynamique rétaise. Avec un service entier dédié aux 11/17 ans, les ados ne sont pas en reste, et la bonne santé affichée par les chiffres le montre.
trois structures, pour un maillage efficace du territoire
L’objectif est clair pour le service, ne laisser personne au bord du chemin. « Les dix communes de l’Île sont représentées », se réjouit Clément Wallerand, le coordinateur du service jeunesse de la CdC, l’ensemble des catégories socio-professionnelles le sont également. « Avec des tarifs basés sur le quotient familial*, le service est accessible même pour les plus modestes », souligne Gérard
Juin, vice-président de la CdC en charge de la jeunesse et des sports. Des objectifs multiples donc, avec d’un côté, assurer une égalité du service sur le territoire en termes de proximité, mais aussi garantir en termes de tarif son accessibilité. « L’ouverture du local d’Ars nous a permis de nous tourner aussi vers la jeunesse du nord de l’Île », explique Gérard Juin. Des aménagements sont à venir à l’horizon 2025, avec ajustements et des agrandissements des structures existantes, afin d’améliorer encore un peu plus les conditions d’accueil des jeunes et le travail des animateurs. Clément Wallerand présente ces évolutions : « A Ars, ils sont à peu à l’étroit, nous évoquons la possibilité de déménager. Au Bois-Plage, il y aura un agrandissement du local, tandis qu’à la Flotte, on fait construire un espace fermé pour les bureaux des animateurs », autant d’évolutions nécessaires devant la croissance de la fréquentation des sites.
Permettre aux jeunes de construire des projets
Ré Jeunesse s’inscrit pour les jeunes comme un « lieu repère » selon Emilie Lebis, directrice de la structure du Bois-Plage. C’est un moyen pour les ados d’être ensemble, mais aussi d’être animés par des projets collectifs. « On construit les programmes avec eux, on fabrique de toute pièce les séjours, on les invite à réfléchir à ce qu’ils ont envie de faire », explique Clément Wallerand. Une façon aussi de coller aux objectifs socio-culturels du projet éducatif défendu par les élus du territoire. « Avec le service jeunesse, on crée du lien social, mais on ne s’affiche pas comme un concurrent aux associations, avec lesquelles on entretient même quelques liens », commente le vice-président. Pour cette fin d’année 2024, les projets sont nombreux. Une sortie au Festival du Film d’Aventures de La Rochelle, des ateliers sur la réduction des déchets, la participation au festival AlimenTerre ainsi que le colloque sur les 400 ans des guerres de religion, un programme riche et varié, qui permet d’assurer la venue de la culture dans la vie des jeunes locaux.
eveiller le sens critique et devenir des citoyens Avec un renouvellement perpétuel d’idée, le service peut compter sur sept salariés à temps plein. Une façon aussi de donner de l’importance à cette jeunesse, et de mieux l’accompagner vers demain. Des actions de prévention sont également menées en partenariat avec le collège, ce qui permet à ceux qui ne connaissent pas ou peu le service jeunesse, de le découvrir. « Au-delà des programmes, on essaye de les intégrer à l’action locale, il y a de l’intégration
sociale, et du mélange entre tous les jeunes du territoire », assure Gérard Juin.
Ré Jeunesse conduit par la diversité de ses actions une certaine mixité sociale et culturelle, dans le but d’enrichir et d’aiguiser les esprits. Cela offre aussi la possibilité aux jeunes de trouver d’autres repères que ceux initiés par la famille ou l’école. « On organise des soirées familles, avec les parents, ce sont des temps informels qui nous permettent d’avoir des liens avec les usagers et de mieux recenser leurs besoins », confie Emilie Lebis, avec pour objectif de voir évoluer les jeunes dans leur environnement en présence de leurs pairs. « Les parents sont parfois surpris de les voir faire la vaisselle », sourit Emilie.
Pour 2025, les objectifs sont clairs : se tourner aussi vers les lycéens. Sur les 151 inscrits, 70% sont des 11/13 ans, un chiffre qui ne satisfait pas pleinement Clément Wallerand. « On doit se tourner vers les lycéens, créer des choses pour eux, pour qu’ils aient envie de fréquenter les centres ados ». Pour y arriver, la CdC destine une enveloppe de 20 000€ à chaque structure, pour les coûts de fonctionnement, hors salariat. Un budget qui peut se rééquilibrer par rapport à la fréquentation des locaux. Avec l’évènement “Meet and moove” en septembre dernier, la démarche d’ouverture vers les plus âgés semble enclenchée, mais suffira-t-elle à convaincre ? Réponse en 2025.
Jordan Riché
*Quotient Familial : Revenu net imposable / nombre de parts fiscales.
ré Jeunesse : cdciledere.fr/les-accueils-ados/
Pour une éducation au territoire…
« Elles font partie de ces actions que l’on voit peu », souligne le président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, en guise d’introduction à son propos…
Temps d’échanges entre les enfants et les éco-gardes avant la chasse aux trésors.
Le 26 novembre dernier, Lionel Quillet a présenté lors d’un point presse les actions éducatives menées par la CdC pour et avec les écoles, les enfants et les enseignants du territoire. Tour d’horizon passant par un exemple concret qui nous conduira dans les remparts de Saint-Martin.
de l’origine à aujourd’hui Née il y a plus d’une décennie, l’initiative a débuté par une sensibilisation à l’environnement dispensée par les éco-gardes, spécialistes en la matière. Estran, zones boisées, flore et faune
insulaires… autant d’occasions de découvertes menées en classe mais aussi in situ avec la complicité des enseignants. « Au début, l’idée était de s’inscrire dans les programmes scolaires », explique Lionel Quillet, évoquant une quinzaine d’animations annuelles dans les premiers temps.
Recueillant « de très bon retours », la formule est une vraie réussite, justifiant son élargissement à d’autres thèmes relevant des compétences intercommunales. C’est ainsi qu’aujourd’hui, outre l’environnement, sont abordés dès l’enfance culture,
Saint- c lé M ent de S b aleine S
patrimoine, gestion des déchets, mobilité et protection du littoral. Et plus de trois cents animations annuelles sont aujourd’hui au menu.
Qualité pédagogique et insularité
Collège, écoles primaires et accueil de loisirs… « Nous essayons de toucher toutes les écoles et 100% des classes », poursuit Lionel Quillet, évoquant interventions ponctuelles ou inscrites dans un programme intercommunal qui peut venir compléter ou enrichir le travail des enseignants « avec une grande qualité de la pédagogie car pratiquée par des spécialistes », soit les responsables des différents services de la CdC. Outre les connaissances, la démarche permet également de développer dès le plus jeune âge le salutaire sentiment d’insularité et d’appartenance à un territoire plutôt qu’à un seul village. Boitais, Couardais ou Portingalais oui mais Rétais avant tout !
Pour Clément Wallerand, il s’agit là d’une « véritable éducation au territoire, à ses problématiques mais aussi à son potentiel, sans oublier l’ouverture à l’extérieur, à travers l’art par exemple ». « Ces actions favorisent aussi les liens entre les écoles ellesmêmes autour de projets communs », souligne le responsable du service Enfance, Jeunesse et Sport. Rappelant la question des écoles rétaises et le moratoire avec l’Education
nationale, Lionel Quillet y voit quant à lui, la possibilité d’évoluer peut-être sur un type d’enseignement mixte, intégrant programme général le matin et activités de territoire l’après-midi. « Il y a déjà des supports existants », conclut-il.
dans les remparts de Vauban Après la théorie, la pratique puisque nous sommes invités à suivre la sortie organisée avec les élèves des cours élémentaires 1 et 2 de Saint-Martin et leur enseignante Lucile, en compagnie des éco-gardes Soraya et Waël. Objectif : découverte des insectes et de la flore, avec un projet bien concret inscrit dans le Mois de l’Environnement qui se déploiera au printemps 2025 sur le thème « Biodiversité et Imaginaire ». Voilà les enfants divisés en deux groupes : munis d’une boîte à loupe, le premier est chargé de repérer des insectes, tandis que le second se concentre sur la flore. A l’issue de leur escapade et de retour en classe, les enfants seront invités à créer et façonner une créature imaginaire sous la houlette de l’artiste Amandine Bac, présente sur le site. Leurs œuvres seront inscrites au programme d’un parcours qui reste à définir, probablement dans les rues et venelles de Saint-Martin. Inutile de préciser que les enfants apprécient cette parenthèse ludique aux nombreuses vertus…
Pauline
Leriche Rouard
2 5 0 Villageois réunis pour célébrer les 1 5 0 ans
Le 23 novembre, le repas de la Saint-Clément a clôturé l’année de festivités liées aux 1 50 ans de la commune.
Les Villageois présents n’auraient raté cet évènement pour rien au monde. Tous avaient la sensation de participer à un évènement historique en ce 23 novembre, jour de la SaintClément, choisi pour clôturer une série de festivités dédiées à cet anniversaire. « J’ai fêté les 100 ans de la commune au Chat Botté », explique Daniel Massé, « j’ai bouclé la boucle, bénévolement, pour les 150 ans ! »
Le repas concocté par l’ancien chef du restaurant gastronomique de SaintClément était au centre de la soirée, et c’est une véritable prouesse qu’il a réalisée : servir son menu de fête aux 250 convives présents, avec l’aide d’une dizaine de bénévoles, sans qui rien n’aurait été possible.
Au menu : huîtres de l’île de Ré et rillons charentais ; coquille SaintJacques gratinée dans son écrin ; ragoût
de seiche à la moutarde à l’ancienne et pommes de terre ; assortiment de fromages fermiers ; royal poire chocolat.
Le dessert, installé sur un chariot décoré par Michèle Gaydu, a défilé devant les convives et fut le clou de la soirée.
Le coût du repas pour les résidents de Saint-Clément a été pris en charge pour moitié par la mairie. Les 250 places avaient rapidement été prises d’assaut par les Villageois et n’avaient
par conséquent pu être ouvertes aux non-Villageois.
Plusieurs officiels avaient fait le déplacement pour l’occasion : le député Olivier Falorni, le président de la Communauté de Communes Lionel Quillet ainsi que Patrice Déchelette, Danièle Pétiniaud-Gros et Gérard Juin, respectivement maires de Saint-Martin, Ars-en-Ré et Le Bois-Plage.
Aurélie Bérard
Le royal poire-chocolat de Daniel Massé a porté fièrement les bougies d’anniversaire de Saint-Clément.
Les 250 Villageois présents étaient heureux de célébrer tous ensemble les 150 ans de la Commune.
l a r ochelle - Péa G e de l’île de r é
Métamorphose du site du Belvédère
Voilà des années que ces travaux étaient annoncés*, les usagers du site du Belvédère peuvent se réjouir, la première phase a enfin commencé.
Lundi 25 novembre dernier, lors de la présentation des travaux de réaménagement et d’embellissement du
site du Belvédère, Patrice Raffarin, conseiller départemental de l’île de Ré déclarait en préambule devant la presse : « Ô combien c’est moche, demain ce sera plus joli ! »
Situé proche de l’entrée du Pont menant sur l’île, ce site étalé sur trois hectares de part et d’autre du péage, inauguré en 1988 avec la création du mythique ouvrage permettant de relier le continent depuis la commune de La Rochelle à Sablanceaux, offrait depuis longtemps une bien piètre vision de cette partie du littoral. Pas d’abris sur ces 645 places de parking, pas de sanitaires et un méli-mélo de tracés pour pétions, deuxroues, voitures et transports collectifs.
c ollecte de cadeaux
des travaux en trois phases
La première phase qui a débuté le 2 décembre dernier, a pour objectif principal la création d’une plate-forme multimodale bus-cars-Respi’Ré et de supprimer la partie de la RD 21 qui initialement passait sous la terrasse du restaurant Le Belvédère, la rattacher à celui-ci et ainsi le contourner. Ce qui implique la fermeture de la RD 21, la voie d’accès à la sortie du Pont de Ré jusqu’en avril 2025. Une déviation a été créée. Dans cette première phase suivra l’aménagement du parking principal et tout autour du restaurant.
La seconde phase, prévue de septembre 2025 à juin 2026, concernera l’aménagement du parking de délestage et la requalification de toute la bande littorale.
La troisième phase de septembre 2026 à juin 2027 sera destinée à la restructuration du parking côté gare de péage.
6 millions d’euros
Un projet réfléchi pour apporter aux usagers un nouvel espace, plus agréable, plus esthétique et fonctionnel, mieux organiser pour encourager les mobilités douces. Des créations et optimisation
Le CarNoël Solidaire sur l’île de Ré
Du 2 au 15 décembre, l’opération « Noël solidaire » est organisée par la Région Nouvelle-Aquitaine et son exploitant, OCECARS sur le secteur de l’île de Ré. Un geste de solidarité à la veille des fêtes de fin d’année.
Grands et petits sont invités à déposer des jeux, jouets, livres, peluches, vêtements, etc.… neufs ou en très bon état, à bord des cars régionaux desservant l’île de Ré.
Spécialement décoré pour l’occasion, le CarNoël Solidaire circulera sur la ligne régulière 150 Ile de Ré <> La Rochelle* desservant les 10 communes de l’île et les lignes scolaires 1515 et 1516 desservant les écoles des
Portes-en-Ré, Saint-Clément-desBaleines, Ars-en-Ré et Loix.
Les cadeaux collectés seront offerts aux familles rétaises dans le besoin entre le 17 et 22 décembre par l’Ambassadrice locale du Secours Populaire, Mme Corinne Nicolas, personne engagée, présente et investie dans des actions solidaires depuis plusieurs années.
Toute l’équipe d’OCECARS et de la Région Nouvelle-Aquitaine remercie d’avance les enfants, leurs parents, leurs enseignants, les communes ainsi que
des places de stationnement et leur perméabilité, création de quais pour les transports collectifs et la ligne régionale, des réalisations d’abris voyageurs, des sanitaires, un local à vélo sécurisé et des bornes de recharge pour les véhicules électriques. Sans oublier des tables de pique-nique et la plantation de plus de trois cent cinquante arbres pour apporter de l’ombre, le tout en harmonie avec la qualité environnementale : Utilisation de matériaux bas carbone, végétalisation du site et aménagement du bord de mer pour mettre en valeur et favoriser les promenades dédiées aux piétons et cyclistes. Des travaux, d’un montant total de 6 millions d’euros TTC, entièrement financés sur la part départementale de l’écotaxe du pont de Ré qui correspond à la redevance pour service rendu, la RSR**.
Valérie Lambert
* Comme évoqué dans Ré à la Hune N°290
** La perception des recettes du péage de 2023 est de 15,3 millions d’euros, les deux-tiers de cette somme sont de l’écotaxe et un tiers pour service rendu qui revient en totalité au Conseil Départemental. Pour plus de détails, voir article : https:// www.realahune.fr/a-quoi-sert-le-budgetannexe-pont-de-lile-de-re/
collecte pleine d’attention et de générosité.
*Les horaires de la ligne sont disponibles sur : https://transports.nouvelleaquitaine.fr/cars-regionaux/reseau-et-horaires/charente-maritime.
CFP Constru C tions
LEs PÉnAtEs BOUTIQUE & ARRIÈRE-BOUTIQUE 06 44 24 28 14
Le CarNoël circulera sur la ligne régulière 150 et les lignes 1515 et 1516, jusqu’au 15 décembre.
CFP C onstru C tions , pour tous vos projets de rénovations et constructions
Justin Simon à la tête de CFP CONSTRUCTIONS propose des services de Maîtrise d’œuvre pour accompagner ses clients dans leurs projets de rénovations et de constructions. Justin et son équipe assurent la conception du projet, la recherche d’artisans, les dépôts d’urbanisme de toute sorte, le suivi et la coordination du chantier. CFP CONSTRUCTIONS, en activité depuis 6 ans, a mené plus de 100 projets sur l’île de Ré en partenariat avec des artisans de confiance. Cette année, une succursale « Les Pénates » a été créée à Sainte-Marie de Ré. Cette boutique opère les mêmes activités, mais avec un volet d’architecture d’intérieur plus poussé et un magasin d’objets usuels de qualité et d’art de vivre.
Le site de 3 ha, de part et d’autre du péage, va être requalifié.
c on S eil M unici P al du 28 no V e M bre 2024
Au Bois-Plage, réunion municipale éclair
On avait rarement vu ordre du jour plus léger. Mais « il y avait une urgence à régler »…
Seulement quatre points soumis à l’équipe municipale boitaise le jeudi 28 novembre, mais ils ne pouvaient attendre le « vrai » conseil municipal à venir, souligne Gérard Juin en introduction.
Programme d’accession à la propriété Il est au centre de cette réunion. Pour rappel, depuis le 2 septembre, « le processus de candidature au programme d’accession à la propriété du lotissement communal Le Pas des Bœufs a été mis en œuvre conformément au règlement adopté par délibération du 18 juillet dernier ». Parmi les critères, le numéro 4, précisant que « le(s) candidat(s) n’est (ne sont) propriétaires d’aucun logement ni terrain constructible, étant entendu que la propriété de logement ou terrain constructible en nom propre sera une condition d’irrecevabilité ». C’est sur ces derniers mots et malgré toutes les précautions prises, qu’un grain de sable s’est glissé entre les mailles d’un filet qu’il faut revoir pour inégalité des chances, puisqu’en effet n’est pas prise en compte la possibilité
Accession à la propriété : modification du règlement sur la forme mais pas sur le fond.
de propriété sous personne morale « Une modification dudit règlement est donc proposée pour sécuriser la procédure et s’assurer d’avoir la population souhaitée sans être piégés par des subtilités », souligne Gérard Juin. Le critère d’irrecevabilité est ainsi levé mais le fait d’être propriétaire sera évidemment pris en compte dans l’attribution des points qui départageront les candidats. En conséquence, la date limite de dépôt des dossiers est également prorogée au 28 février prochain.
c on S eil M unici P al de l oix
Par la voix de Jean-Pierre Gaillard, la minorité rappelle qu’elle a « toujours été réservée sur cette décision de vendre à bas prix l’un des derniers terrains communaux constructibles ». « Un programme locatif aurait été plus judicieux », maintient-il, attirant également l’attention sur « les effets d’aubaine ». « Depuis, nous avons acquis deux terrains en centre-bourg et d’autres opportunités sont à venir pour du locatif », répond le maire, tandis que la conseiller municipal Rémi Carré, « comprenant le souci
des effets d’aubaine », rappelle que « les candidats doivent présenter une demande faite auprès de leur banque ». Lors du vote, la minorité s’abstiendra. Ces fameux « effets d’aubaine », seront également évoqués lors de la délibération concernant la participation de la commune au Pacte Territorial prévoyant, par convention avec la CdC, un soutien financier aux propriétaires concernant les travaux de rénovation de logements destinés à la location à l’année. Néanmoins, le consensus est là et Le Bois-Plage abondera le programme d’actions intercommunal à hauteur de 6 055 € par an pendant cinq ans.
Annoncé pour le 17 décembre prochain, le dernier conseil municipal boitais de l’année s’annonce « riche en informations », selon Gérard Juin qui conclut la séance sur une note positive. Sa rencontre avec l’ARS* mais aussi la sénatrice et élue départementale dédiée à la Santé, a été fructueuse, le futur pôle boitais recevant une avis « très favorable » et le soutien du Préfet.
Pauline Leriche Rouard *ARS : Agence Régionale de Santé.
Loix s’engage en faveur des logements permanents
Programme local de l’habitat, approbation du pacte territorial, Maison en partage : le logement social était au cœur du dernier conseil municipal, le 26 novembre.
PLH : les compétences de la CdC élargies « Le vote d’aujourd’hui est l’un des plus importants pour l’île de Ré », annonce Lionel Quillet avant de rappeler les grandes lignes du PLH, adopté par la Communauté de communes le 10 octobre dernier 1. Il s’agit pour le conseil municipal de valider la prise en charge par la CdC de projets de logements sociaux inférieurs à vingt logements, jusque-là de la compétence des communes. Le maire rappelle que la politique de logement en faveur des logements permanents est un levier décisif dans le maintien d’une population résidente à l’année.
une aide à la rénovation pour les meublés requalifiés en logements permanents Second volet de la politique de l’habitat portée par la CdC, la régulation des meublés de tourisme 2 va s’accompagner de mesures d’aide aux propriétaires souhaitant louer leurs biens à l’année. Le conseil municipal a approuvé le pacte territorial France Rénov, qui propose une aide à la rénovation des logements concernés. A partir de janvier 2025, une Maison de l’habitat disposera d’un service dédié pour accompagner les propriétaires dans leur projet. Une messagerie est d’ores et déjà disponible 3, précise la directrice générale des services Frédérique
Boijoux, mettant en garde par ailleurs sur la recrudescence des arnaques dans le secteur de la rénovation.
Légère hausse des tarifs de la maison en partage
A Loix, la politique de logement mise en œuvre par la mairie depuis trente ans a porté ses fruits, doublant presque le nombre de résidents déclarés entre 1995 et 2024. La Maison en partage fait partie de ses réussites : elle ne désemplit pas. Le conseiller municipal Erick Martineau, qui s’en occupe
quotidiennement, fait état de vingtneuf personnes logées en 2024, pour un total de deux mille deux cent cinquantesix nuitées. Afin de couvrir les charges et le coût de moyennes réparations, le loyer doit être légèrement augmenté, passant, pour une chambre de deux personnes hors saison, de 240 euros à 252 euros par mois.
Subventions accordées
Deux subventions ont été attribuées à la demande d’associations : aux Anciens Combattants, pour un déplacement à
Oradour-sur-Glane, à hauteur de 1 500 euros ; et au collectif d’associations Ré-Unissons, pour aider au financement du repas solidaire, le 14 décembre, qui doit rassembler cent-vingt personnes, à hauteur de 200 euros. La mairie contribuera également pour 4 000 euros à la classe de neige organisée par les écoles de Loix et d’Ars. Quarantedeux enfants du CE2 au CM2 seront accueillis fin janvier dans le village de Naucelles, en Auvergne et profiteront de cours de ski avec l’Ecole de ski française.
Bientôt noël…
Loidais et visiteurs de passage pourront venir admirer la crèche à partir du 5 décembre - et en profiter pour admirer la porte de l’église, fraîchement rénovée. Enfin, comme l’an dernier, le Père Noël fera une escale sur la route du pôle Nord : il sera au marché de Loix le 19 décembre à 18h.
Eugénie Rambaud
1 - Lire notre article paru dans Ré à la HuneN° 290 : www.realahune.fr/le-plhet-ses-mesures-en-faveur-du-logementadoptes/
2 - Lire notre article en ligne : www.realahune.fr/meubles-de-tourismeun-choix-politique-fort/
3 - Sur le site de la Communauté de Communes : www.cdciledere.fr/ comment-effectuer-mes-demarches
Les travaux de rénovation de la porte de l’église sont achevés. A admirer en même temps que la crèche de Noël, à partir du 5 décembre.
DR
Une brigade supplémentaire pour entretenir les digues
Les digues maçonnées protégeant l’île de Ré contre les assauts de l’océan font l’objet d’un entretien permanent. La Communauté de Communes va doubler le budget alloué à cette tâche afin de disposer désormais de deux brigades des digues.
Sous un vent puissant et glacial, ils sont huit ce jour-là à travailler. Le chantier se déroule au Pas de la Boire, à Ars-en-Ré, sur la digue qui court jusqu’au Martray. Leur mission est primordiale. Il faut consolider l’ouvrage vieux de quasiment deux cents ans. « À cet endroit précisément, ils doivent reboucher un trou en bas de la digue car il y a des pierres arrachées », explique Hervé Rault, le responsable de l’entretien des ouvrages digues et marais de la CdC, qui supervise tous les chantiers. « Il y a aussi des joints à réparer, et un parapet à reconstruire. Le plus souvent, c’est le bas des digues qui est abîmé, là où l’océan vient taper deux fois par jour quel que soit le coefficient des marées, avec des vagues qui charrient sable et galets. Tout cela use les parements. S’il y a la moindre fissure, l’eau s’infiltre et ça empire rapidement. Il faut agir le plus vite possible. Avec les brigades des digues, on fait de la prévention pour éviter des problèmes plus importants. »
Employés par l’Association d’Insertion de Charente-Maritime (AI 17), ces huit ouvriers ou « sapeurs », selon le terme employé par l’AI 17, sont en contrat de réinsertion. Jusqu’ici une seule brigade officiait sur l’île de Ré, mais depuis le mois d’octobre deux équipes de ce type assurent ces petits travaux
d’entretien des digues pour le compte de la Communauté de Communes. « Pour le moment les deux brigades travaillent ensemble », explique Hervé Rault, « car il faut transmettre un savoir-faire. Mais d’ici début 2025 elles pourront travailler sur des chantiers différents ». Tous les travaux des brigades se font sur commande de ce dernier. « Je fais le tour de toutes les digues maçonnées du territoire deux fois par an, au printemps et à l’automne. À partir de là, je dresse une liste de travaux. » Ainsi, jusqu’aux vacances de Noël, elles devront travailler sur des ouvrages à Saint-Clément-desBaleines, La Flotte et Loix. En tout, chaque brigade devra intervenir quarante-sept semaines par an sur les digues de l’île.
Avec deux brigades au lieu d’une, le budget alloué à cette tâche par la CdC va donc doubler et monter à 250 K € en 2025. Entre 2008 et 2024, il avait augmenté progressivement, passant de 50 K€ en 2008 à près de 80 K€ après Xynthia, jusqu’à atteindre 100 K€ ces dernières années. « Au total, entre 2008 et 2024, la CdC a alloué 1,2 M€ à cet entretien », explique le président Lionel Quillet. Plus d’heures de travail, plus de matériel aussi, ont été nécessaires.
Et la CdC, aujourd’hui plus que jamais, veut mettre l’accent sur ces travaux
de prévention. « Cela fait longtemps que nous demandions à l’AI 17 la constitution d’une deuxième brigade, ce qui fut très compliqué car il est difficile de trouver des volontaires.
PUBLI-RÉDACTIONNEL
Mais c’était une vraie nécessité et aujourd’hui nous pouvons donner un nouvel élan supplémentaire à la protection du littoral. » Aurélie Bérard
Allaire du temps, spécialiste de la rénovation globale énergétique
Créée en 2019 par Grégory Allaire, qui officiait depuis 2010 dans le photovoltaïque et par Clément Guignard, également expert en matière de production et de gestion de l’électricité, la société Allaire du temps, basée jute de l’autre côté du pont de l’île de Ré, à Chef de Baie (La Rochelle), est spécialisée en énergies renouvelables et systèmes de chauffage.
Comptant aujourd’hui vingt-deux collaborateurs formés et expérimentés dans le domaine des solutions énergétiques durable, Allaire du temps conçoit des prestations personnalisées, parfaitement adaptées aux besoins de chacun. Son équipe vous accompagne de A à Z dans la concrétisation de vos travaux de rénovation énergétique, sans aucun appel à la sous-traitance. De l’installation à la mise en marche, en passant par la maintenance et l’élaboration du dossier de demande
d’aides de l’Etat, son expertise en matière d’énergie renouvelable lui permet de vous guider et de vous accompagner sur le choix de votre future solution énergétique : photovoltaïque en autoconsommation, pompes à chaleur, poêles ou inserts à bois, climatisation réversible.
Allaire du temps choisit les marques et produits en fonction des besoins de chacun, elle travaille notamment avec la société marseillaise Dualsun, spécialiste du panneau hybride. Son catalogue de produits est large, allant du plus simple au haut de gamme. Détentrice de nombreuses qualifications - elle fait partie des sociétés les plus qualifiées de La Rochelle -Allaire du Temps intervient dans un rayon de 200 km autour de La Rochelle, et bien sûr dans toute l’île de Ré, où elle compte déjà de nombreux clients. Elle
y a d’ailleurs participé au Forum Habitat Energie du 7 octobre dernier, qui s’est tenu au Bois-Plage en Ré.
Vous êtes intéressé ? L’un des quatre commerciaux techniciens vous donnera rendez-vous à votre domicile, afin d’étudier la solution la mieux adaptée. Etude et devis sont gratuits, ils font tous l’objet d’une double vérification au siège. Evidemment, Allaire du temps intervient aussi sur tous les bâtiments publics.
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Partenaire du stade rochelais, Allaire du temps sponsorise les Espoirs du stade
Au Pas de la Boire à Ars, les brigades des digues ont eu trois jours pour réparer les dégâts causés par les vagues.
Gagner la bataille du logement à l’année
Seconde réunion publique pour l’association Les Volets ouverts-Ile de Ré, en compagnie de la viceprésidente déléguée au Logement à la CdC, Peggy Luton.
En février dernier, la première s’était tenue sur le thème « Ose la location à l’année ». Dix mois plus tard, l’association propose un point d’explication sur les nouvelles règles en vigueur sur l’Île de Ré, qu’il s’agisse de l’encadrement des locations de courte durée ou des mesures d’aides à la rénovation initiée par la CdC à travers le PLH*.
témoignage révélateur
Il est lu par la co-présidente, MarieHélène Chastenet, et provient d’un saunier, Rétais de souche d’une vieille famille dont la maison a été vendue par père et sœurs ayant quitté le territoire. Il a 37 ans et se retrouve soumis à des solutions précaires, ses revenus modestes et son statut d’indépendant rendant son accès au logement difficile, pour ne pas dire impossible. Alors qu’il est né et travaille ici, il se sent « laissé pour compte du business des locations saisonnières et de la montée des prix ». C’est un exemple, il en est bien d’autres, tout le monde le sait.
tour d’horizon
Il nous est présenté par un invité, habitant de Lège Cap-Ferret en Gironde. Jean-Paul Lebas y est membre d’une association de sauvegarde de cette presqu’île mais également du CNHP*, collectif né en 2023 et rassemblant quelque quarante associations ou autres collectifs sur le territoire national, « attachés à préserver l’activité touristique tout en permettant aux habitants permanents de vivre et travailler sur leur territoire ». Car Jean-Paul Lebas insiste : il ne s’agit pas de nuire aux économies touristiques
a dé P ir
mais bien de retrouver un équilibre, aujourd’hui sérieusement compromis. Pour le prouver, il est venu avec un diaporama documenté nous proposant un petit tour de France des villes et régions soumises à pression, certaines pouvant agir et d’autres moins en raison de « jurisprudences disparates ».
De Paris au Pays Basque en passant par Saint-Malo, Bordeaux, Marseille ou encore Annecy, partout les mêmes problèmes et leurs conséquences. Car « raréfaction des logements permanents » entraîne « difficultés pour les services publics, mutations du tissu commercial, dégradations de l’environnement et appauvrissement de la vie sociale » pose Jean-Paul Lebas sur une contagion nationale qui a fini par mobiliser les pouvoirs publics, au travers d’une loi publiée le 19 novembre dernier au Journal Officiel (voir encadré). Des progrès mais on peut (on doit ?) aller plus loin, estime-t-il.
Plan d’actions sur l’île de ré Il est détaillé par Peggy Luton. Nous ne reviendrons pas en détail sur le PLH*, déjà largement évoqué dans nos pages. Rappelons seulement qu’il se structure en quatre axes et un programme de vingt-et-une actions pour favoriser la création de logements à l’année, à travers un fond de concours pour soutenir les communes dans leurs
projets de moins de vingt logements, des « aides à la pierre » pour les bailleurs sociaux, mais aussi une volonté d’amélioration de l’existant, à travers le Pacte Territorial France Renov’ à destination des propriétaires privés, sous condition d’engagement bien sûr. Au total un budget de près de 19 M€ déployé sur six ans. Et n’oublions pas les locations de courte durée, soumises à de nouvelles règles du jeu qui s’appliqueront dès le mois de juin prochain.
Beaucoup d’argent pour des résultats qui restent encore à prouver mais la volonté politique est là. « Une chance » selon Jean-Paul Lebas, soulignant que ce n’est pas le cas du côté de Lège Cap-Ferret.
Concluons sur l’association Les Volets ouverts-Ile de Ré : « Elle a trouvé son identité », explique le co-président Gabriel Grellier. Riche d’une centaine d’adhérents et sympathisants, mobilisée pour trouver des solutions, elle est aujourd’hui l’un des interlocuteurs des élus.
Pauline Leriche Rouard
*CNHP : Collectif National des Habitants Permanents - PLH : Plan Local de l’Habitat.
Déposée le 28 avril 2023, ce projet de loi visant à « renforcer les outils de régulation des meublés de tourisme à l’échelle locale dans les zones tendues » a évidemment subi les conséquences de la dissolution. Après la tenue d’une nouvelle Commission Paritaire et un accord obtenu le 17 octobre, son texte a été adopté par le Sénat le 5 novembre et l’Assemblée nationale le 7. Elle apporte des modifications aux Codes du Tourisme, de l’Urbanisme, de la Construction, mais aussi au Code Général des Impôts et à la loi de 1965 régissant les copropriétés.
Elle permet en autres la possibilité de définir des zones à usage exclusif de résidences principales dans les PLUi, impose la déclaration, l’enregistrement et le changement d’usage des meublés de tourisme, réduit leur abattement fiscal à 50% et renforce les sanctions en cas de non-respect des règles.
Le Calendrier 202 5 des écluses à poisson est arrivé !
Permettant de suivre les horaires, coefficient et hauteurs des marées toute l’année, le calendrier édité par l’Association de Défense des Ecluses à Poisson de l’Ile de Ré en publie de magnifiques photos aériennes*.
Les premières preuves d’écluses ou pêcheries en pierres de l’île de Ré remontent au début du XIe siècle... Elles existaient probablement avant. Aujourd’hui, elles sont 14 en activité, après avoir été 140 lors de l’inventaire de 1727. Bâties sur l’estran, découvertes à marée basse, elles signent nos paysages marins. Véritable originalité rétaise, elles font partie d’un Patrimoine historique unique (une quarantaine de pêcheries en pierres en France dont 16 à Oléron, 2 en Vendée et 4 en Normandie au Sud de Grandville). Mais plus encore, réelles protections de la côte contre l’érosion, réserves de faunes et de flores marines, elles sont
dépositaires d’un savoir-faire de bâtisseurs transmis de génération en génération qui a traversé les siècles. En milieu marin, uniquement en pierres sèches, elles subissent l’épreuve des marées, des houles atlantiques, des courants côtiers et résistent à des pressions et des contraintes formidables.
Elles représentent aussi un art de vivre qui unit les codétenteurs dans une même Communauté. Celle des pêcheurs et bâtisseurs d’écluses, rythmée par les deux marées quotidiennes quand la pêcherie égoutte et leur permet de « mareyer » le poisson. Une Communauté qui se retrouve dans le dur labeur de la réparation des brèches quand les
assauts de la mer sont les plus forts.
Informations recueillies par NV *Réalisées par Pierric Pleindoux de DRONE 7.
infos et contact
Le calendrier de l’Adépir est en vente dans les magasins de presse de Sainte-Marie, places d’Antioche et des Tilleuls.
Format L 30 x H 43 cm14 pages - Prix public : 12 € a dépir : 06 07 31 72 82 contact@adepir.fr www.adepir.fr
Élus, associations, habitants… mobilisation générale pour plus de volets ouverts à l’année.
Un
square
en souvenir de l’ancienne école du Bois-Plage
Entre respect du passé et souci de l’avenir, voilà un nouveau lieu symbolisant la personnalité du Bois-Plage.
Belle initiative que l’aménagement de cette petite place jouxtant la mairie, et passée, en quelques semaines de travaux, d’un endroit triste et gris à un espace végétalisé et aménagé. Mais le square de l’ancienne école (c’est désormais son nom) a aussi une histoire qui touche le cœur des Boitais… à commencer par celui du maire.
L’école du Bois en quelques dates
Elles sont égrenées par Gérard Juin, reconnaissant être « très touché » qu’autant de personnes soient présentes à cette petite cérémonie, habitants, associations et élus. 1833 : à partir de cette date, devient obligatoire l’existence d’une école de garçons dans les communes de plus de six cents habitants, qui y seront ensuite « incitées » pour les filles en 1850. En 1872 au Bois-Plage, les plans d’une école communale mixte sont validés pour construction sur l’emplacement de l’ancien cimetière. Chose faite en 1878. Désormais, petits Boitais et Boitaises sont réunis en salles de classe, mais séparés pendant les récréations jusque dans les années 1970, période marquée par la création du groupe scolaire Paul Laidet en 1977. Plus grand et mieux équipé, il permet en outre la création
d’une cantine. Les élèves déménagent et c’est au tour du bureau de poste de s’installer dans l’école suite à la démolition de ses locaux. Il y restera jusqu’en 2015, date à laquelle c’est au tour de l’ancienne école d’être démolie pour laisser place aux nouveaux locaux de la mairie.
Souvenirs et anecdotes Devant l’assistance attentive, Gérard Juin prend le temps de citer un à un nombre d’instituteurs et institutrices
qui ont enseigné à l’école, avec un clin d’œil particulier à madame Fourtune (présente) qui a été sa maîtresse de maternelle. « Elle était en avance sur son temps et faisait du TPS en 1968 ! », souligne-t-il dans un sourire.
A cette époque déjà lointaine, les enseignants disposaient de logements de fonction à côté de l’école, si bien que parfois, pendant que les élèves travaillaient sur leurs exercices, certaines institutrices allaient préparer leur déjeuner, poursuit le maire. Autre
temps autres mœurs… les enfants n’en profitaient toutefois pas pour faire le chahut. L’école de la République était alors plus sévère et le coup de règle en fer sur le bout des doigts en guise de punition, une pratique acceptée.
nouveau cadre pour nouvelle vie En réflexion dès 2021, le devenir de l’espace a été mené avec la volonté de concilier préservation du patrimoine et exigences du présent. Il a donc été aménagé avec des matériaux écologiques et largement végétalisé, pour en faire un îlot de fraîcheur au cœur du centre-bourg. « Ouvert, accessible et végétalisé, il coche toutes les cases de ce que l’on veut faire aujourd’hui », salue le président de la CdC Lionel Quillet, remerciant Gérard Juin pour « ce moment typiquement rétais ». Patrice Raffarin soulignera quant à lui le travail environnemental et mémoriel, illustré par une plaque célébrant l’ancienne école.
« Dédié à tous, aux enfants, aux familles et aux anciens, il ne reste plus qu’à s’approprier le lieu, à en prendre soin et à le faire vivre », conclut Gérard Juin. Trait d’union entre passé et présent, le square de l’ancienne école a de l’avenir…
Pauline Leriche Rouard
Sous le soleil automnal, le square de l’ancienne école a belle allure, présageant de joyeux moments à la belle saison.
Le port de Rivedoux réaménagé pour le printemps 2026
Création d’une chaufferie à bois et d’un réseau de chaleur pour les bâtiments communaux et aménagement du port communal étaient les deux projets présentés lors de la réunion publique organisée par la municipalité de Rivedoux.
Une quarantaine de Rivedousais, élus compris, avait fait le déplacement le 28 novembre dernier, pour découvrir dans le détail ces deux projets. Le premier adjoint, Marc Chaigne, a notamment présenté dans le détail le projet de réaménagement du port, en gestation depuis 2008. La requalification portuaire retenue présente in fine une échelle mesurée par rapport aux projets initiaux.
une chaufferie à bois source d’importantes économies
Présenté par Cyril Moreau, chargé du dossier efficacité énergétique à la société Socotec Smart Solutions, le projet a fait l’objet d’une étude de faisabilité en mai 2023, puis conçu au premier semestre 2024, permis de construire et diagnostics ayant été élaborés ce dernier trimestre 2024. Le chantier durera au moins six mois, de février à juillet 2025. Deux chaudières à granulés seront installées dans le renfoncement sur le côté de la salle des fêtes, avec une construction « fondue dans le bâti » pour abriter et cacher
de substantielles économies d’énergie et un impact environnemental positif.
Le plus vieux port de l’île, dont les usages ont évolué
Autorisé en 1562, construit en 1563, complété par une digue en 1845, le port de Rivedoux était un port de commerce et transport de passagers vers le continent. Après quelques autres travaux, en décembre 2005 la Commune sollicite le transfert de compétence du port, du fait de son activité principale de plaisance. Le 25 octobre 2007, les services de l’Etat transfèrent sa propriété au Département, puis le 21 décembre de la même année le Conseil municipal valide le transfert à titre gratuit de l’assiette foncière du port.
Aujourd’hui encore, contrairement aux ports de Saint-Martin, de Loix et de La Flotte, le port est toujours communal.
Aujourd’hui sous-fréquenté, après avoir été animé dans les années 1980 & 1990 par de nombreux bateaux de pêche et d’ostréiculture, le port s’est vidé en trente ans. Les quelques embarcations
Voilà à quoi devrait ressembler le port, une fois le projet achevé, au printemps 2026. Un aménagement qui se veut respectueux du site remarquable dans lequel il s’intègre.
la chaufferie et des tranchées seront creusées côté mer le long de l’école élémentaire et du restaurant scolaire. Cinq bâtiments communaux, représentant 2600 m2, seront ainsi chauffés : la salle polyvalente (quand elle aura été réhabilitée, autre projet à venir), les écoles élémentaire et maternelle, le restaurant scolaire et la bibliothèque. Dans un second temps la mairie et la mairie annexe pourront aussi être raccordées.
Le budget d’investissement s’élevant à environ 515 K€, financé à 57 % par des subventions notamment du Fonds vert, le retour sur investissement est attendu au bout de six ou sept ans, avec à la clé
présentes sont principalement dédiées à la plaisance, de six à huit mètres, qui ont remplacé les petits canots de pêche. Attentes et usages ont changé, tandis que structure, emprise et services du port sont restés figés. Les vingt places actuelles du port ne sont pas toutes occupées, ne répondant pas aux nouvelles exigences de sécurité et de confort.
un aménagement durable et raisonnable
Rivedoux souhaite ainsi requalifier les installations du port, afin de s’adapter au développement des activités de plaisance. Si le projet de réaménagement remonte à 2008, son impact paysager a empêché son aboutissement.
Le projet revu à une échelle plus mesurée concerne uniquement la partie de l’espace portuaire localisée au Nord de la cale de mise à l’eau. Il comprend l’aménagement de pontons flottants équipés, ainsi que la mise en place d’un ponton brise clapot sur pieux.
Le ponton accolé à la jetée du port sera fixé au quai par des rails permettant de suivre les mouvements induits par la marée. Les trois pontons flottants, munis au total de vingt catways (onze de 6 m et neuf de 8 m) seront fixés au ponton de la jetée et guidés par des pieux coulissants (télescopiques), permettant de relever leur niveau de 2,5 m au-dessus de la jetée en cas de surcote importante et y compris lors des coefficients de marée de 120. Quarantesept anneaux seront disponibles pour l’accueil des embarcations (17 places de 8 m et 30 de 6 m).
Du fait de sa situation en site classé, le projet, soumis à autorisation spéciale, est à la signature du Ministre chargé des sites.
Les travaux préalables - nettoyage, dragage du bassin portuaire (il n’est pas possible de draguer le chenal d’accès), installation du chantier – sont prévus sur trois mois, avant de commencer l’installation des pieux puis des pontons qui s’étalera sur cinq mois. Ainsi, le projet pourrait être livré pour mai 2026.
Si le DCE (dossier de consultation des entreprises) n’est pas encore fait, une première estimation du budget avoisine les 900 K € : 150 à 200 K €
pour le dragage/dévasage, 400 K € pour les pontons, 300 K € pour le brise clapot.
Ce sera le prix à payer pour doter Rivedoux-Plage d’un port requalifié et sécurisé, dont la capacité d’accueil passera de quatorze à quarante-sept bateaux. Aujourd’hui près de trois cents plaisanciers sont inscrits sur la liste d’attente, l’ancienneté d’inscription primera. Un emprunt d’un million d’euros sur quinze ans sera réalisé, les recettes attendues du port devant permettre de rembourser les annuités. Une petite capitainerie est prévue dans la maison située face au port, achetée par la Commune, il y a une dizaine d’années, à cet effet.
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
Des pieux coulissants - dits télescopiques - permettant de surélever les pontons à 2,5 m au-dessus de la
Le maire de Rivedoux, Patrice Raffarin, a salué l’énorme travail de son 1 er adjoint, Marc Chaigne, qui pilote le projet de réaménagement du port depuis plusieurs années.
L’élection d’un nouveau premier adjoint et le débat autour du Plan Local de l’Habitat porté par la CdC de l’île de Ré ont occupé l’essentiel de la séance du Conseil municipal du 1 4 novembre dernier.
du maire Jean-Paul Héraudeau et de la quatrième adjointe, Armelle Lacombe.
Comme de coutume, le maire Jean-Paul Héraudeau a entamé la séance du 14 novembre par diverses informations.
acquisition en espace naturel sensible
Ainsi, les travaux de la mairie avancent bien, plus vite que prévu, et la police municipale pourra réintégrer ses locaux flambants neufs et réaménagés en début d’année, les caméras de vidéoprotection pourront ainsi être installées. Parmi les DIA (déclarations d’intention d’aliéner) figurait la vente de l’Ecailler au 3 quai de Sénac, qui pourrait devenir un « Macaron Michelin ».
Le Département a accepté d’acquérir pour 100 K€ en espace naturel sensible (dans le bois proche de La Grainetière)
SP ort
Run
un bâtiment qui appartenait à Mr Fradet (chevaux), qu’un artisan voulait acheter. Ce bâtiment sera détruit.
Lionel Le Corre, responsable de la commission économie, a informé de la reprise du banc de marché laissé vacant par les huîtres HBM (Bournisien et Moreau) qui sont déjà présents sur le marché trois cents jours par an, une autre candidature concernait la vente d’olives. Il en a profité pour rappeler que l’on constate « pas mal d’absences non justifiées » sur le marché, or les commerçants du marché sont tenus par le règlement intérieur d’ouvrir toute l’année, hormis cinq semaines de vacances, une amende de 50 € par jour s’appliquera pour les absences non justifiées. La piétonisation du port est souhaitée par la commission pendant les fêtes, le maire a
demandé que les commerçants soient, au préalable, consultés.
Seulement quatre adjoints pour la fin de mandat
A la suite de la disparition de Roger Zélie, premier adjoint depuis l’entrée en fonction de l’équipe municipale en 2020, à qui un hommage a été rendu par une minute de silence, il convenait de le remplacer en tant qu’élu et premier adjoint. Dans un tel cas, la règle consiste à faire appel à la personne suivante sur la liste de la majorité élue. Après renoncement de Céline Davy, Frédéric Boury a accepté de rejoindre la municipalité.
Selon la règle en vigueur, un adjoint masculin doit être remplacé par un homme. Aussi, le maire a proposé au Conseil municipal la candidature du cinquième adjoint, Loïc Sondag, pour remplir la fonction de premier adjoint. A l’issue d’un vote à bulletin secret, celui-ci a été élu à l’unanimité. Il a aussi été décidé de ne pas élire de cinquième adjoint, le nombre d’adjoints sera ainsi de quatre pour les dixhuit mois restant de l’actuel mandat.
Le PLH : « oui, mais... » Les élus municipaux étaient appelés à se prononcer sur le PLH (Plan local habitat) porté par la Communauté de Communes, comprenant notamment une Maison de l’Habitat. Au terme d’un long débat, au
in Ré, un club qui monte
sujet notamment des moyens affectés qui paraissent à certains disproportionnés, le Conseil municipal a voté favorablementdix votes pour avec réserves, trois contre et huit abstentions - « par solidarité avec les autres communes de l’île de Ré ». Il souhaite qu’une première évaluation de la politique de l’habitat soit réalisée à mi-parcours, se réservant la possibilité de revoir sa position en fonction de ce bilan intermédiaire. Le maire a quelque peu taclé la CdC : « La Flotte abonde pour 1/5è du budget de la CdC, qui pourrait nous soutenir sur une action forte comme notre souhait de racheter le camping GCU afin de faire des logements pour les saisonniers de tout le sud de l’île de Ré, ce projet a un intérêt social, économique et humain. » Concernant son abstention lors du vote du PLH au Conseil communautaire, alors qu’il a voté favorablement avec réserves lors du Conseil municipal, Jean-Paul Héraudeau a précisé suivre l’avis de Patrick Salez qui a estimé « le programme assez complet avec ses vingt-et-une actions, malgré ses imperfections ». Le maire a expliqué s’être abstenu à la CdC car « je déteste voter quand je n’ai pas tous les éléments, je doute beaucoup, je réfléchis, ce qui m’amène parfois à prendre des décisions inverses à ma première approche. J’espère que le prochain PLUi prendra en compte plein de modifications que nous demandons. »
Nathalie Vauchez
Créé il y a un an à peine, Run in Ré est désormais affilié à la Fédération française d’athlétisme. Un changement validé lors de l’assemblée générale de l’association le 2 5 novembre, et qui ouvre de nouvelles perspectives au club.
Je ne pensais pas que ça arriverait aussi vite », se réjouit l’entraîneur de Run in Ré, Alexandre Vincent, lors de cette Assemblée générale organisée à la Mairie de Saint-Martin. Car aussitôt demandée, et moins d’un an après la création de l’association, l’affiliation à la FFA a été obtenue. « C’est un gage de sérieux du club et une reconnaissance de la qualité de notre offre sportive », se réjouit-il. « Un club affilié, ça a de la gueule ! C’est une vraie consécration. » Avec déjà quatrevingt-quatre adhérents à jour de cotisation, Run in Ré peut se vanter d’avoir du succès. Et d’avoir répondu à une vraie demande sur l’île de Ré, où l’absence d’un club d’athlétisme se faisait sentir. « On attendait tous la même chose », estime la présidente Alexandra AllidièresAzevedo. « Pouvoir courir à plusieurs, s’entraîner ensemble, progresser, et participer à des courses en équipe. » Professionnalisation
L’histoire commence sur les réseaux sociaux, quand Alexandra et ses amies lancent un appel afin de retrouver d’autres sportifs pour courir ensemble. Devant l’engouement rencontré, elles créent Run in Ré, qui se structure rapidement, jusqu’à proposer deux entraînements par semaine au stade de Saint-Martin. Des séances assurées le jeudi par l’entraîneur professionnel
Lors du Run des Pertuis le 29 octobre, Run in Ré était le club le plus important en nombre de participants (24), et Alexandre Vincent avait obtenu la 2 e place.
Alexandre Vincent, et le mardi par des encadrants amateurs. « C’est une chance incroyable de pouvoir s’entraîner avec Alexandre », explique Romain, l’un des encadrants du mardi. « Au bout d’un an, pouvoir bénéficier de telles séances d’entraînement avec une telle qualité de contenu c’est très valorisant. Alexandre nous amène une professionnalisation dans la prise en charge des adhérents qui est un vrai plus. »
En plus des deux entraînements les mardis et jeudi soir, une sortie nature est organisée
tous les dimanches matin un peu partout sur l’île. L’activité du club ne s’arrête jamais, les entraînements étant assurés même pendant les vacances. À chaque fois, toutes les générations se mélangent pour courir ensemble. L’enthousiasme est palpable chez chacun des adhérents, comme Myriam. « J’ai adhéré à Run in Ré dès le début. Ça booste énormément de courir à plusieurs, tout le monde se soutient. Par exemple, on était sept à participer aux 10 km de La Rochelle le 24 novembre, et c’est super de faire ça en équipe. »
S’ouvrir aux jeunes
L’affiliation à la FFA a fait l’objet d’un long débat au sein du Bureau de l’association, notamment à cause du coût que cela engendre pour les adhérents. L’adhésion à la fédération reste optionnelle et pour l’instant, trente-huit adhérents se sont licenciés. Maintenant que Run in Ré est affilié à la FFA, il est désormais possible de faire des compétitions. Chaque performance d’un adhérent apportera des points au club, et de la visibilité. « L’objectif », assène l’entraîneur, « est que, rapidement, lors des courses, les couleurs de Run in Ré soit reconnaissables, et que le club puisse compter parmi les plus grands clubs de la région. »
Run in Ré a déjà brillé dans de nombreuses courses et affiche de grands objectifs, comme le prouve la liste des courses auxquelles le club aimerait présenter des coureurs, que ce soit en trail ou course à pied. Autre objectif également affiché en Assemblée générale : les jeunes. « Il y a un très gros potentiel sur l’île de Ré » estime Alexandra Allidières-Azevedo. « Et on va aller les rencontrer, les chercher. »
Aurélie Bérard
Loïc Sondag, élu à l’unanimité premier adjoint en remplacement de Roger Zélie, entouré
Suspension de pêche : baisse spectaculaire de la mortalité des dauphins
Ré à la Hune l’avait annoncé dès début avril 202 4 *, l’instauration du moratoire de pêche d’un mois** dans le golfe de Gascogne a eu des effets très bénéfiques pour la protection des dauphins. Le Ministère de la transition écologique a désormais officiellement exprimé son satisfecit devant la baisse spectaculaire de la mortalité des dauphins durant l’hiver dernier.
une mortalité en baisse de - 74 %
Les chiffres émanant de Pélagis parlent d’eux-mêmes : entre le 1 er décembre 2023 et le 31 mars 2024, l’observatoire du réseau national d’échouage a recensé mille quatre cent cinquante dauphins morts par capture accidentelle sur l’ensemble de la Côte Atlantique et Manche Ouest, contre six mille six cents en moyenne annuelle sur la période 2017/2023. Soit une baisse de - 74 % ou dit autrement une mortalité qui atteint seulement un quart de celle des années précédentes.
Comme l’exigeait l’ordonnance en référé du Conseil d’Etat, la mesure sera reconduite sur deux années, en 2025 et 2026, puisqu’il aura fallu un recours d’un collectif de vingt-huit associations de protection de la nature devant le Conseil d’Etat pour que le Ministère applique ces préconisations de la communauté scientifique***. La Commission européenne a aussi fait sienne cette recommandation, tous les pêcheurs originaires d’autres pays européens qui viennent pêcher dans le golfe de Gascogne se doivent de respecter ce moratoire de pêche, notamment les pêcheurs espagnols, portugais...
une suspension qui préserve aussi la ressource en poissons à haute valeur marchande
« Les pêcheurs qui ont dû suspendre leur activité en mer pendant un mois ont plutôt bien géré, ils en ont profité pour entretenir leur matériel de pêche, il n’y a pas eu de rupture en approvisionnement de poisson, et les indemnisations des pêcheurs sont en cours. Les seuls à contester sont les autres métiers de la filière pêche : mareyeurs, ventes en gros, détaillants... Par contre, la gouvernance de la pêche, en la personne du président
du Comité national de pêche, estime ces résultats contestables, à ses yeux les causes de la mortalité le seraient. Ils sont comme d’habitude dans le déni des faits, la représentation des pêcheurs n’a pas la maturité pour gérer et s’adapter à la situation, alors que les pêcheurs eux se sont adaptés. », explique le Rétais Dominique Chevillon, président de Ré Nature Environnement et vice-président de la LPO.
Pourtant, cette mesure visant à protéger les dauphins permettrait aussi de protéger d’autres espèces de poissons durant cette
Eolien marin : la mobilisation a payé
période de pleine reproduction, tels le merlu, la sole ou le bar. Elle aboutit à la maîtrise à moyen et long terme de la ressource à haute valeur marchande que représentent ces espèces.
Se brancher sur la fréquence des sons émis par les dauphins ! En outre, les naturalistes sont très dubitatifs sur les autres mesures envisagées : pingers - impossible d’équiper tous les bateaux -, observateurs embarqués - ils n’empêchent pas la capture des dauphins dans les filets. D’autres solutions pour le moment expérimentales (Université de Montpellier), à l’image de la reproduction de sons artificiels visant à parler le langage des dauphins afin de les inciter à éviter les zones de pêche, sont, elles, plus prometteuses. L’équipement des filets avec des barres ou marquages, assez dissuasifs pour les dauphins, en est à un stade très expérimental.
Nathalie Vauchez
*Lire notre article : www.realahune.fr/ quel-impact-de-linterdiction-de-la-peche/ ** 22 janvier au 22 février 2024
***CIEM : Conseil International sur l’Exploitation de la Mer, CSTEP : Comité Scientifique, Technique, Économique de La Pêche de la Commission Européenne, etc.
Publiée au Journal Officiel du 18 octobre 202 4 , la décision consécutive au débat public « la mer en débat » portant sur la mise à jour des documents stratégiques de façade et la cartographie des zones prioritaires pour l’éolien en mer a de quoi satisfaire tous ceux qui se sont opposés aux précédents projets de parcs industriels éoliens au large de nos côtes.
Façade sud - Atlantiqueéolien en mer
Zones prioritaires de développement retenus au large de la façade Sa
Et ils ont été extrêmement nombreuxélus, environnementalistes, habitants - à manifester ces dernières années leur forte opposition aux cartes d’implantation successivement présentées par les industriels et l’Etat.
La nouvelle carte d’implantations prioritaires concernant la façade Sud-Atlantique leur donne a posteriori raison de s’être battus : « Les oppositions en CharenteMaritime et en Vendée ont été payantes, alors que les Côtes d’Armor, le Morbihan, la Manche et le Nord de la France se voient a contrario chargés en parcs éoliens très proches des côtes... », commente le Rétais Dominique Chevillon, l’une des têtes de proue du Collectif NEMO, qui a joué les lanceurs d’alerte et fut très actif dans ce combat.
des contentieux suspensifs lourds en 2026 Il faut toutefois distinguer le court terme et le moyen-long terme. Ainsi les projets d’installation en 2034-2035 des parcs Oléron 1 et 2, en zone Natura 2000, décidés par la ministre Agnès Pannier-Runacher vont faire l’objet d’un contentieux lourd
devant le Conseil d’Etat de la part d’un collectif d’associations – LPO, France Nature Environnement, Sea Shepherd, etc. – ainsi que devant la Commission européenne, afin d’obtenir une décision de la Cour européenne de justice quant à une non implantation de parcs éoliens marins en zone Natura 2000. Ces recours suspensifs devraient être engagés courant 2026, quand l’autorisation de faire ces parcs aura été délivrée par l’Etat, après l’appel d’offres auprès des entreprises. Dans une deuxième décision prise en octobre 2024, la ministre a abandonné l’idée de rajouter un troisième petit parc entre Oléron 1 et 2, ce que saluent les associations. Elles rappellent que les parcs éoliens Oléron 1 et 2 ont été repoussés déjà quatre fois, avec une nouvelle décision de les relocaliser plus loin.
Charente-maritime : 3 parcs, contre 7 à 11 prévus, très éloignés des côtes
A horizon 2040, désormais sept parcs sont prévus sur la façade Sud-Atlantique, aucun en zone Natura 2000. « Le Gouvernement
Mi S e à jour de la carto G ra P hie M ariti M e
La fermeture spatio-temporelle de la pêche pendant un mois dans le golfe de Gascogne a permis de baisser drastiquement le nombre de captures accidentelles de dauphins. Ici des dauphins communs.
nous a entendus, peut-être parce qu’il a considéré importants les intérêts écologiques, mais aussi certainement du fait de la menace de contentieux, en zone Natura 2000, qui l’inquiète. Ainsi, les parcs sont reculés de 60 à 70 km plus au large, les situant à 100 km de nos côtes, et une autre série de parcs encore plus loin, dans une zone qui
Plan de G e S tion
jouxte le plateau continental. La Charente-Maritime et La Vendée ont évité le pire, au lieu d’une quinzaine de parcs, nous en aurons cinq, repoussés bien plus au large à 100 voire 150 km des côtes. La Charente-Maritime en aura trois au lieu des sept à onze prévus. La mobilisation de tous a été décisive », estime Dominique Chevillon.
« Le duo Michel Barnier/Bruno Retailleau a peut-être participé à cette décision, puisque pas favorable aux précédents projets. », pense-t-il. Par ailleurs, le fort éloignement des côtes va singulièrement renchérir le coût final de ces parcs off-shore, alors même que la filière éolienne internationale subit... des
vents contraires (1400 licenciements en France pour General Electric, par exemple). Risques économiques, juridiques, politiques et technologiques - éolien flottant et profondeur d’au moins 70 m –font penser aux opposants à ces parcs qu’ils ne sont pas près de voir le jour. Nathalie Vauchez
Les Biettes, un site à fort enjeu environnemental
Après le Défend et les Evières*, le plan de gestion des Biettes (2022-20 3 1) est le troisième mis en œuvre. A cheval sur Sainte-Marie de Ré et le Bois-Plage, il s’étend des Grenettes à l’Est au Gros Jonc à l’Ouest, bordé en son nord par la RD 201, et comprend notamment le cordon dunaire côtier.
Le périmètre des Biettes couvre environ 2300 ml de trait de côte, l’ONF en partenariat avec la CdC a balisé les chemins de passage et installé quelques rares caillebotis permettant de franchir la dune pour accéder à la plage.
Comme nous le rappelle son président, Lionel Quillet, la Communauté de Communes de l’île de Ré est gestionnaire des parcelles du Conservatoire du Littoral depuis 2012, avec pour enjeux la protection et la préservation des espaces naturels sensibles. Les sites à forts enjeux bénéficient ou vont bénéficier de plans de gestion visant à identifier et planifier les actions. Ceux-ci sont élaborés par le service environnement de la CdC, en partenariat avce les partenaires locaux et un comité de gestion suit leur élaboration puis leur mise en œuvre. Ces plans sont financés par le budget annexe Ecotaxe de la CdC, dont la part dédiée à la gestion des espaces naturels augmente, sans oublier les conventions de partenariat avec l’ONF (300 à 400 K€ par an subventionnés par la CdC).
Dans les périmètres de ces plans de gestion, le Département est aussi régulièrement amené à préempter, le budget étant d’un million d’ € par an, un ordre des priorités est défini par la CdC, dans les périmètres aux plus forts enjeux.
Concilier activités touristiques et protection des milieux
Pour le Défend (Rivedoux-Plage, 20172026), le plan est ciblé sur la protection de l’Azuré du Serpolet (papillon protégé en France) et de ses habitats. Le plan de gestion des Evières (Le Bois-Plage, La Flotte et Sainte-Marie, 2020-2029) se centre sur la préservation des dunes grises intérieures et de la faune et flore associées, dont le Pipit rousseline, espèce inscrite à la Directive Oiseaux.
Avec le plan de gestion des Biettes, la préservation du cordon dunaire côtier et de ses habitats n’est pas le seul enjeu, puisqu’il s’agit de concilier les activités économiques et de loisirs locales avec la
protection des milieux. Car qui dit plan de gestion ne dit pas sanctuarisation, Les Biettes en est la parfaite illustration, puisque le site de 168 ha (petit par rapport aux Évières qui s’étendent sur 1600 ha) comprend trois gros hôtels de plein air : Antioche, GCU et Sunelia-Interlude et est fréquenté par les campeurs, surfeurs et autres activités nautiques et par les promeneurs.
Ainsi des actions ont commencé à être déployées avec ces acteurs touristiques, gestionnaires et employés saisonniers, afin de les sensibiliser sur les enjeux du site et proposer des actions pédagogiques auprès des campeurs.
des plans de gestion sur le foncier public uniquement
Evidemment le plan de gestion concerne les 50 % de foncier public : Conservatoire du Littoral (29 %), ONF (13 %), Département (4%) et Communes (3 %), avec pour principaux partenaires les propriétaires publics, Ré Nature Environnement, la LPO, l’ONF, l’ensemble des acteurs locaux ayant été rencontrés lors de la phase de diagnostic, ayant permis de dresser un inventaire naturaliste et biologique. Les 50 % du foncier disséminés entre moult propriétaires privés ne sont pas concernés. C’est là l’une des principales limites de ce dispositif, la nature se moquant bien de ces frontières et les plantes envahissantes combattues sur du foncier public continuant de prendre leur aise via le foncier privé, par exemple.
Spécificités du plan de gestion des Biettes et actions concrètes Les principaux enjeux environnementaux concernent seize habitats naturels, la dune
boisée (90 ha) et la dune grise (30 ha) étant les plus représentés. Côté flore, cent dixsept espèces de plantes vasculaires ont été identifiées, dont dix présentent un intérêt patrimonial comme le Cynoglosse des dunes, l’œillet des dunes, le lys maritime et cinquante-six espèces d’oiseaux, dont cinq jugées patrimoniales, à l’image du Pipit rousseline et du rapace « Autour des Palombes ».
Le plan de gestion des Biettes poursuit trois objectifs : préserver les habitats naturels et les habitats d’espèces d’intérêt en bon état de conservation ; permettre l’exercice d’activités multiples compatibles avec la préservation des écosystèmes ; mettre en place dans la durée une gestion intégrée, comprise et connue de tous. Ceux-ci se déclinent autour de soixante actions, pour un budget estimé à 300 K€. Dix-neuf actions (dont quatorze répétées chaque année) ont déjà été réalisées, trois autres sont en cours.
Jean-Alexandre Fortier, chef d’équipe des écogardes de la CdC pour les zones boisées et dunaires, nous donne concrètement des exemples d’actions concrètes sur le terrain. Ainsi, la pelouse dunaire, qui abrite les Immortelles des dunes et constitue un habitat protégé au titre de la directive Habitat, doit être préservée par rapport à la colonisation des lignieux, fougères, chênes verts, peupliers qu’il convient d’arracher sur certains sites. Les écogardes gèrent en régie directe un certain nombre de tâches, comme par exemple la gestion manuelle des fougères, d’autres étant prises en charge par des prestataires dans le cadre d’un marché public de travaux. Gestion des espèces exotiques envahissantes, gestion des milieux ouverts - fauche, bucheronnage, pâturage, prestations par énergie animale comme la traction par les chevaux pour casser les fougères, assurer du débardage
ou encore de l’arrachage de petits arbrespeuvent être confiés à des prestataires. Si des arbres sont arrachés, comme ce fut le cas il y a quelque temps sur la petite route d’accès au camping d’Antioche et au GCU, c’est aussi du fait de leur risque de chute le long des sentiers et routes fréquentées. Une opération de ramassage des déchets dans les dunes grises semble avoir dissuadé les nouveaux dépôts sauvages, un tel ramassage pourra avoir lieu tous les deux ans. La surveillance des espaces naturels fait partie aussi des nombreuses missions sur le terrain, qui occupent une bonne partie du temps des écogardes.
de nouveaux plans de gestion L’élaboration de trois autres plans de gestion sur dix ans touche à sa fin, qui seront ainsi déployés dès 2025 : la Pointe du Grouin à Loix, le Preau à Saint-Martin et le centre de transfert au Bois-Plage. Et trois autres plans de gestion sont en projet, dont le périmètre doit être défini :
Le Défend-Grand-Pré à Rivedoux et SainteMarie, le Fier d’Ars, concentré autour de l’Anse du Fier et un plan ciblé sur la préservation de la Rosalie des Alpes, sur l’île de Ré.
Tout l’enjeu de l’île de Ré, inconstructible sur 80 % de son territoire et dont de très nombreux sites ont été préemptés grâce à l’action conjuguée du Département, du Conservatoire et de la Communauté de Communes de l’île de Ré, est désormais de gérer ses espaces naturels, tout en conciliant protection environnementale et activités humaines. Ces plans de gestion y contribuent.
Nathalie Vauchez
*Sur le plan de gestion des Evières, lire notre article paru en 2020 : https://www.realahune.fr/un-plande-gestion-ambitieux-pour-restaurer-et-valoriserles-evieres/
et
Lionel Quillet
Jean-Alexandre Fortier sur un terrain rendu à la nature, dans le périmètre du plan de gestion des Biettes, après préemption et démolition d’une ancienne maison.
Tony Brin, un ostréiculteur rétais qui fait de la résistance
Entre les sorties en mer et le travail sur l’exploitation, la journée d’un éleveur d’huîtres à La Couarde ressemble à une course de saut d’obstacles. Avant tout métier de passion, intense et physique, son avenir pourrait se résumer à cette formule lapidaire : se réinventer ou disparaître.
D’abord il faut prendre la D735 depuis La Couarde en direction de Saint-Martin. Tourner à gauche dans le chemin de la Moulinatte, faire 300 mètres, aller jusqu’à la mer, c’est là. Les plus courageux braveront le vent de face et prendront la piste cyclable. Peu importe, tous les chemins mènent à l’exploitation ostréicole Brin. Sur l’île, il suffit d’ailleurs de dire Brin et immédiatement, la réponse va fuser : « Les huîtres ! » Tel le village d’Astérix qui résiste encore et toujours à l’envahisseur, en marge des gros producteurs ostréicoles de l’île de Ré et du continent, l’entreprise Brin développe une exploitation familiale à taille humaine, où le savoir-faire et l’amour du produit s’est transmis depuis les années 1930 et quatre générations.
À sa tête, Tony Brin, patriarche à la silhouette élancée, 60 ans tout juste sonnés, gère son affaire avec l’autorité tranquille d’un général sur le champ de bataille à qui on ne la fait pas : il voit tout, anticipe tout, a l’œil sur tout. Il le faut. La vie d’une exploitation ostréicole sur l’île de Ré est tout sauf un pertuis
tranquille, elle est en prise directe avec les saisons, les aléas de la météo, les marées. Il faut sans cesse planifier et organiser en fonction du temps, un œil toujours rivé vers le ciel. Les applis météo type RainToday ou Marée.info, Tony les laisse à ses fils Maxence, 33 ans, et Raphaël, 32 ans. Lui préfère son bon vieux calendrier des marées, quand ça n’est pas carrément sa feuille de papier A4 affichée sur l’un des murs de son bureau, avec les coefficients écrits à la main, à l’ancienne. Au téléphone, il a immédiatement accepté le principe d’être suivi dans ses moindres déplacements et faits et gestes le temps d’une journée. Et assez vite aussi, Tony Brin ne s’est pas fait prier pour évoquer un métier en pleine crise d’identité, au carrefour des choix et des routes à emprunter pour les années qui viennent : « On fait 20 à 25 % de notre chiffre d’affaires pendant les fêtes. C’est une période importante mais heureusement, ça n’est pas la seule. Le marché commence à devenir très compliqué, il va falloir se réinventer sinon on est mort… » Le ton est donné, ça commence bien.
8h30 : vider les poches
Une journée-type en semaine avec Tony Brin débute à 8h30 précises. Rendezvous devant le portail de l’exploitation. Il est largement ouvert, on entre. Dans la grande cour, plusieurs tracteurs avec leurs remorques accrochées. Un peu partout, des palettes entreposées, des bacs empilés. Sous le porche, trois bassins couverts remplis d’eau de mer, certains accueillant des caisses pleines d’huîtres, et trois réserves. Sur la droite, un large hangar, un petit bureau, et une remise où l’on range les cuissardes, les cottes de pêche étanches, les gants, divers matériels ostréicoles… Tony Brin est là, fidèle au poste. Il me conduit vers une autre partie en dur, où les employés sont déjà à pied d’œuvre. Ils ne sont pas trop de quatre pour vider les poches apportées la veille. Dix à douze kilos d’huîtres par poche, pas encore prêtes à la consommation car le travail de triage, de calibrage et de nettoyage est crucial. Pour l’heure, il s’agit simplement de vider la centaine de poches dans des grands containers. Les huîtres sont parfois presque noires,
pas encore présentables, pleines de concrétions calcaires, de morceaux de roches, d’impuretés ou même de petits mollusques minuscules solidifiés et agrégés sur la coquille. « Je suis salarié chez Monsieur Brin depuis 35 ans, explique Thierry, qui part à la retraite à la fin du mois. Travailler dans l’ostréiculture, c’est toute ma vie. »
9h30 : trier et nettoyer les huîtres La récolte de la veille est désormais prête pour le triage. La machine qui les accueille fait une dizaine de mètres de long et assure plusieurs fonctions. Elle réceptionne d’abord les huîtres au début de la chaîne, les brasse, puis les distribue sur un tapis roulant. C’est ici qu’intervient la première intervention manuelle. Ce jour-là, Thierry et Odile sont au triage. Ils sont concentrés sur leur tâche, il ne faut pas trop leur parler. Le geste est sûr et l’œil précis. Il s’agit en une demi-seconde de séparer les huîtres longues, destinées à la vente en gros et à l’export, des huîtres qui partiront en vente directe sur les marchés et dans quelques restaurants de l’île. Et puis il y a le troisième bac, la « bassine poubelle » qui reçoit des coquillages entièrement vides. La faute à ces diables de bigorneaux perceurs japonais. L’ocinebrellus inornatus a beau faire la taille d’un ongle, il est capable, tel le meilleur des cambrioleurs devant un coffre-fort, de percer un trou minuscule dans l’huître pour s’y introduire et se délecter du mollusque. À l’arrivée, il ne reste plus que la coquille. « C’est un énorme fléau pour nous et un terrible manque à gagner, peste Tony Brin . Ces bigorneaux sont arrivés du Japon avec l’importation des huîtres creuses dans les années 1970, et voilà le résultat ! On jette chaque jour 40 à 50 % de ce que l’on a mis quatre ans à faire arriver à maturité. » Impossible de se débarrasser de ce redoutable prédateur, seuls les grands froids et le gel peuvent en venir à bout. « Mais avec le réchauffement des mers, les grands froids c’est terminé… », constate-t-il, un peu amer.
Tony Brin (à droite) avec ses fils Maxence (à gauche) et Raphaël (au fond) dans les parcs à huîtres.
Quand la famille Brin avance en rythme.
Par tous les temps, dès que les parcs sont découverts, il faut aller chercher une centaine de poches remplies d’huîtres.
10h30 : calibrer les huîtres pour la vente Les huîtres qui passent entre les mailles du filet entrent maintenant dans la phase « calibrage ». Du haut de sa tour de contrôle, Sophie gère l’alimentation de la calibreuse avec l’assurance et la vista d’une pro aguerrie. N°4, n°3, n°6, il faut les ranger par taille. Dans un ballet parfaitement orchestré, la machine délivre, soupèse, calibre. Et en bonne gare de triage, renvoie les huîtres dans des poches vides une fois mesurées et pesées. Il faut en moyenne une seconde par huître, ça ne traîne pas et les poches se remplissent à vive allure. « On sort 80% de n°3, c’est ce que les gens préfèrent consommer sur les marchés et au restaurant », précise Tony. Quels marchés ? Quels restaurants ? « Avant je vendais mes huîtres dans une quarantaine de restaurants sur l’île et à La Rochelle mais j’ai arrêté. Les clients devenaient de plus en plus exigeants, il fallait livrer dans des rues piétonnes de moins en moins accessibles… Trop contraignant pour nous, stop. Aujourd’hui nous sommes présents sur le marché de La Couarde, hiver comme été. Et j’ai conservé quatre ou cinq restaurants avec lesquels je travaille bien, sans histoires. » Les huîtres labellisées « Tony Brin » ne se retrouvent aujourd’hui plus que dans les assiettes de la Cible et la Baleine Bleue à Saint-Martin, l’Océan au Bois, le Repère à Ars, et évidemment la Part des Anges, le spot historique, dans la grand-rue de La Couarde.
12h30 : parler du métier
On se pose un peu. Il est temps de parler métier, marché, perspectives. Sur le sujet, Tony Brin, il ne faut pas l’asticoter longtemps pour qu’il démarre au quart de tour. Surtout lorsqu’il est question de son chiffre d’affaires, en baisse constante depuis des années. « Les gens consomment moins d’huîtres qu’avant, c’est lié à plusieurs facteurs comme le fait de savoir les ouvrir ou pas, notamment. Et puis il faut bien le dire, dès que les médias parlent d’une intoxication alimentaire à l’huître (l’année dernière à la même époque, le bassin d’Arcachon a dû stopper sa commercialisation à cause d’huîtres contaminées, Ndlr), moi je vois mon chiffre d’affaires chuter dès le lendemain matin, c’est mécanique. La réalité est là : si on ne change pas radicalement nos manières de faire et de produire, on va mourir. » Rien que ça… Il enfonce le clou : « On sait produire mais on ne sait pas vendre. On est les derniers des Mohicans à travailler comme ça. C’est la fin d’un système. La solution désormais va être de valoriser notre produit, réduire considérablement nos quantités. »
Produire moins, produire mieux, augmenter les prix au kilo… L’une des solutions, même si elle est loin d’être la seule, pourrait aussi être le label de qualité déposé il y a un an par plusieurs ostréiculteurs de l’île, dont Tony Brin fait partie avec quelques autres, comme Sébastien Réglin de la Cabane Océane, Didier Fournier de Ré Ostréa ou encore Jana Rose, de la Réthaise. L’APH-Ré, pour l’Association des Producteurs d’Huîtres de l’île de Ré, pourrait à terme faire des huîtres de l’île une marque attractive. Le processus est lancé, mais il prendra dix ans avant de voir le jour. « Il y a trente ans, on avait une vraie reconnaissance des huîtres de l’île de Ré, souligne Tony. On a perdu ça. Aujourd’hui, pour les consommateurs, les huîtres de l’Atlantique, c’est celles de MarennesOléron, point. »
14h : passer les huîtres au « karcher » Retour à l’exploitation. Il est l’heure de passer les huîtres au nettoyage final, leur dernier brin de toilette - sans mauvais jeu de mot - avant de finir le lendemain sur les étals des marchés et dans les assiettes. C’est ici, dans cette lessiveuse, que les demoiselles vont
trouver leurs reflets définitifs gris et argent. C’est ici aussi que l’on en goûte une de temps en temps, histoire de vérifier la qualité du produit. Un geste uniquement professionnel, aucune bouteille de vin blanc ne traîne dans les parages.
16h30 : se rendre dans les parcs pour charger les huîtres du lendemain La mer est maintenant suffisamment basse, il est temps d’aller au dépôt chercher les huîtres du lendemain. Le dépôt, c’est le frigidaire naturel dans lequel sont stockés les mollusques en attendant d’être traités. Celui de Tony Brin se situe à quelques dizaines de mètres de la digue, de l’autre côté de la piste cyclable. Pour atteindre le parc à huîtres et les rangées de poches de coquillages, il faut attendre que la mer se retire suffisamment. Chaussés de cuissardes, Tony et Maxence s’enfoncent dans l’eau jusqu’à mi-mollet. Le tracteur conduit par Raphaël s’engage dans les allées étroites en marche arrière. Aisance, maîtrise, coup de volant du professionnel. On charge maintenant les poches qui attendent là depuis la précédente marée. Il faut aller vite et ne pas se faire prendre par la montée de l’eau. En une heure et quart, l’affaire est dans la poche. « Là c’est bien, on était trois. Mais parfois je fais ça tout seul, sans mes deux fils. Manœuvrer le tracteur, descendre, charger, remonter dans le tracteur tous les dix mètres… » Reste à retourner à l’exploitation, la remorque chargée d’une centaine de poches d’huîtres. Elles attendront là toute la nuit, avant d’être traitées le lendemain. Et ainsi de suite… En même temps que la nuit, le froid commence à tomber sur la Moulinatte et la journée est terminée. Devant le portail, on évoque une dernière fois le métier, les conditions de travail qui ont changé. On demande à Tony si Thierry sera remplacé une fois parti en retraite. Réponse du tac au tac : « Ça m’étonnerait, on a de plus en plus de mal à trouver du personnel qualifié. » Une difficulté supplémentaire dont Tony Brin se serait bien passée.
Fabrice Argelas
Valoriser, qu’est-ce que cela signifie concrètement ? « On ne vend pas nos huîtres assez cher, poursuit Tony Brin, il faut absolument les mettre au juste prix. On est resté sur des quantités de production des années 1980. On continue d’en produire 130.000 à 140.000 tonnes par an au niveau national, alors qu’on n’en vend plus que 90.000 tonnes. C’est un problème. Du coup on subit le diktat des intermédiaires, ce sont eux qui fixent les prix. En ce moment, on vend à 1,50 € le kilo alors que ça nous coûte 2,80 € à produire. On vend à perte, c’est une équation impossible. On est coincés parce que si on refuse, le téléphone ne sonne plus, c’est aussi simple que ça. »
Thierry et Odile, deux experts du triage des huîtres.
Des huîtres nettoyées, bichonnées, et prêtes à partir dans les marchés.
Voilà un simple petit trou fait par un bigorneau qui produit en réalité de grandes nuisances.
Une partie des infrastructures de Tony Brin.
social à la hune
Ré-Unissons ou la force du Collectif
Collectif avec un grand C, tant sur le fond que sur la forme. Depuis sa naissance il y a huit ans, Ré-Unissons a fait du chemin…
Tout est parti du repas de Noël qui était auparavant organisé par le Secours Catholique », se souvient Christian Bourgne, président de Ré-Clé-Ré assurant la coordination et l’animation de Ré-Unissons. Alors que le Secours Catholique connaît quelques difficultés logistiques, JeanClaude Bonnin, membre du conseil d’administration de Ré-Clé-Ré exprime une idée : être plus nombreux pour faire mieux. Le collectif est né…
Passion et engagement
Christian Bourgne ne tarit pas d’éloges et se réjouit spontanément de travailler avec un collectif de gens passionnés et engagés, des « personnes irréprochables qui donnent en plus de leurs propres associations ». « Il n’y a aucun égo, c’est un vrai bonheur ! », s’enthousiasme-t-il. Rappelons que le collectif rassemble aujourd’hui vingt associations en majorité à vocation sociale ou caritative, et compose un ensemble structuré en cinq parties (finances, secrétariat, logistique évènements et repas solidaire,
Repas de Noël
Ré-Unissons : Le collectif des associations solidaires rétaises, organise le repas de Noël, ouvert à tous, le samedi 14 décembre à 12h, Salle des Oyats au Bois-Plage. Préparé par les bénévoles des associations et soutenu par les mairies et commerçants locaux, cet évènement vise à rassembler les Rétais autour des valeurs de solidarité et d’amitié. L’animation sera comme chaque année assurée par Cathy Joubert. Une participation de 10 € est souhaitée. Réservez dès à présent et avant le 30 novembre auprès de Hélène et JeanLuc Dessalle. CP
coordination-animation et enfin gestion locale-collectivités et acteurs sociaux), chacune d’entre elles ayant un ou deux interlocuteurs dédiés. Né d’une rencontre autour de la belle initiative du repas de fin d’année, le collectif travaille depuis avec constance, au fil de réunions régulières.
dans la vie de tous les jours Il était logique qu’une telle somme d’énergies se déploie au-delà d’une soirée, fut-elle de Noël. En prise directe avec le terrain et riche d’une multitude d’expériences et de compétences, le collectif s’est tout naturellement penché sur certains dossiers, n’hésitant pas à interpeller les élus. « Ce n’était pas évident avec les CCAS entre lesquels il y a beaucoup de différences », souligne Christian Bourgne rappelant qu’ils sont aujourd’hui autonomes financièrement grâce aux communes. « Avant il y avait le soutien du Département mais suite à la mise en place de quotas, intenables sur l’Île de Ré, celui-ci s’est retiré », précise le Président de Ré-Clé-Ré.
Pas une concurrence mais une force supplémentaire Après pas mal de négociations, une première réunion est organisée avec les CCAS pour une présentation du collectif. « C’était essentiel », assure Christian Bourgne. Essentiel pour faire comprendre que l’ambition de Ré-Unissons n’est pas de se substituer aux CCAS mais de venir en appui avec l’intérêt d’une vision globale. A la Communauté de Communes, l’accueil du Directeur du Pôle Services à la Population est favorable. « Brice Samson a vite compris ce que nous pouvions apporter au territoire », se réjouit Christian. Un accueil qui sera renforcé par la prise de fonction de l’élue Peggy Luton au poste Logement.
ensemble sur le logement d’urgence
Les situations de logement d’urgence sont multiples, concernant particulièrement les cas de violences intrafamiliales. « C’est un travail de près de deux ans », explique Christian Bourgne, saluant particulièrement l’implication de Philippe Chatin du Secours Catholique. « Il est incroyable et n’a jamais rien lâché, dans le calme et toujours avec de solides arguments », souligne Christian évoquant les nombreuses réunions et rencontres, par exemple avec l’association Cabestan. Au final, « que du positif, des moyens et aujourd’hui des points de chute assurés dans certaines communes », se réjouit-il, ajoutant la création d’un document intitulé SOS Ré-Unissons, bientôt mis à disposition dans les communes pour apporter des réponses sur plusieurs thèmes.
Toujours concernant le logement, le collectif a été invité à participer au groupe de travail en vue de l’élaboration du PLH*, pour lequel il a été force de propositions.
Solidarité interne
Un autre bénéfice à inscrire à l’existence du collectif. « En travaillant ensemble, les associations ont aussi appris à se connaître et tout le monde se mobilise sur les causes de chacun », explique Christian Bourgne. Une solidarité interne qui permet l’efficacité. Si l’une des associations rencontre un problème particulier ou a besoin de quelque chose, il y a toujours quelqu’un pour répondre, conseiller ou trouver ce qui manque. Telle est la force d’un collectif derrière lequel il y a finalement beaucoup de monde, bénévoles compris. Alors, jusqu’à présent, Christian Bourgne peut le dire : « Nous trouvons toujours une solution ».
Alors que du côté des CCAS certains appellent et d’autres pas, voilà qui nous mène au vœu de Christian Bourgne : « qu’en face d’un problème sans solution, le réflexe soit d’appeler Ré-Unissons ».
Concluons enfin par cet évènement annoncé pour le 10 octobre 2025 : en lançant la journée des bénévoles autour de cinq thèmes (environnement, patrimoine, culture, social et sport), Ré-Unissons entend rendre hommage à tous les bénévoles et en mettre en lumière certains en particulier. « Nous ne pourrons récompenser que deux personnes par thème », précise-t-il, ajoutant qu’il y aura évidemment parité. Huit ans après sa création, Ré-Unisssons a fait ses preuves. Parlant d’une seule voix, le collectif est aujourd’hui écouté et considéré par les pouvoirs publics insulaires, ce qui était « primordial » pour Christian Bourgne. Ayant l’avantage d’être sur le terrain et confronté aux réalités du quotidien, il se révèle aussi très utile pour les élus chargés de gouverner la cité. Finalement, un bel exemple d’une démocratie participative pertinente et efficace.
Pauline Leriche Rouard
*PLH : Plan Local de l’Habitat.
Pensez à offrir une Boîte de Noël
Comme chaque année désormais, la Foyer du Bois-Plage a lancé son opération Boîte de Noël.
Le principe est simple : il s’agit de préparer (avec amour si possible) une boîte comprenant un vêtement ou accessoire chaud (pull, écharpe, vêtement...), un mot doux, un loisir (livre, jeu...), une douceur à déguster et un produit de beauté-bien-être. Après l’avoir scotchée et avoir indiqué sur son couvercle s’il s’agit d’une boîte pour homme, femme ou enfant, il faut la déposer avant le 15 décembre dans l’une des Agences Orpi de l’île de Ré, à l’Accueil d’Intermarché La Flotte ou SaintMartin, aux Pépinières Guilbon
à Ars, au marché du Bois-Plage, ou encore au Collège des Salières pour les collégiens.
Les adolescents de Ré-Jeunesse, partenaire cette année de l’opération,
emballeront chacune des boîtes q ui seront ensuite distribuées aux personnes démunies, via Les Restaus du Cœur, le Secours Catholique, Le Secours Populaire ou encore les CCAS et autres réseaux d’entraide, la présidente Annick Delalleau assurant elle-même une tournée de distribution.
L’an passé, près de 450 boîtes avaient ainsi été offertes (700 au lendemain du Covid), faisant des heureux, surtout pour les boîtes les mieux loties. Petit rappel : on ne met pas des vêtements d’occasion, des objets abîmés ou produits périmés, tant qu’à faire un geste de solidarité, autant bien le faire !
Nathalie Vauchez
Le repas solidaire aura lieu cette année le samedi 14 décembre.
L’association L’Embellie a besoin de soutien(s)
Embellie, définition : éclaircie, amélioration, accalmie, moment plus serein… les mots ont un sens et l’association du même nom une mission.
Elu au poste de président il y a un an, Michel Thibault a sorti l’association L’Embellie de l’ornière dans laquelle elle se trouvait. Cela veut-il dire pour autant qu’il n’a plus de soucis ? Hélas non.
un rôle essentiel
Rappelons que L’Embellie est aussi une maison bien concrète dont la vocation est l’accueil des familles de détenus, pères, mères, épouses ou compagnes, enfants lorsqu’il y en a ou amis. Sur un territoire où le prix d’une chambre d’hôtel est élevé, elle propose le gîte à un coût modeste aux membres de ces familles venant parfois de loin et qui sans cela ne pourrait faire le voyage. « L’Embellie permet de maintenir les liens familiaux et amicaux pour les détenus », rappelle Michel Thibault, insistant sur l’importance de les préserver pour faciliter la réinsertion. Un vrai sujet puisqu’un jour, même lointain, nombre des détenus du centre pénitencier martinais sortiront. Ajoutons à cela le soutien que méritent les familles elles-mêmes, souligne Michel Thibault qui a « beaucoup appris et touché une réalité qu’il ne connaissait pas ou mal ». « Je suis
Santé
admiratif des familles qui ont la volonté de maintenir les liens », expliquet-il, évoquant notamment des « ex compagnes solides ». « Rien que cela mérite qu’on les aide », affirme le président de L’Embellie.
une salariée
mais un problème de bénévoles
A sa prise de fonction, Michel Thibault pensait que la gestion de L’Embellie pouvait reposer sur les seuls bénévoles. Mais la réalité l’a vite détrompé et une salariée à mi-temps est venue rejoindre l’équipe. « Elle est jeune, dynamique et a des idées », se réjouit-il. Mais cela ne suffit pas. Alors bien sûr, des bénévoles il y en a, mais pas assez pour les besoins de la structure. Ajoutons à cela « le remplacement nécessaire des plus âgés », poursuit Michel Thibault, en réflexion sur cette question. Bref, L’Embellie a besoin d’enclencher une nouvelle dynamique.
des travaux à poursuivre
Appel aux candidatures bénévoles, mais aussi aux dons. « Beaucoup de travaux ont été faits mais il en reste aussi beaucoup à faire », explique Michel Thibault rappelant que le
bâti des deux maisons composant L’Embellie est « vieillissant ». Bonne nouvelle, l’association a obtenu en juillet dernier le rescrit fiscal permettant la défiscalisation des dons qui lui sont adressés.
L’Embellie tiendra son assemblée générale annuelle le 19 décembre prochain à dix heures à la mairie de Saint-Martin dans la salle du conseil.
Une bonne occasion pour bénévoles et donateurs de se rendre compte par eux-mêmes de l’importance d’une telle structure.
Pauline Leriche Rouard
AG de L’Amicale des bénévoles du don du sang de l’île de Ré
Toujours autant de détermination chez les bénévoles rétais qui se sont retrouvés, lundi 2 5 novembre, salle des Oyats au Bois-Plage.
Le président, Gérard Régrény, a ouvert la réunion en remerciant l’ensemble des représentants de
chaque commune pour le travail accompli, cette année encore.
Après l’adoption, à l’unanimité, des rapports (moral et financier), il a été procédé à l’élection du nouveau bureau : Gérard Régrény reste président, Laurence Régrény continue d’occuper le poste de secrétaire, Marinette Caillaud est la première vice-présidente, Jacques Lapoumeroulie est second vice-président et Marie-Hélène Manon a été désignée trésorière.
A la suite d’un tour de table où chacun a donné ses impressions concernant les collectes, le docteur Thierry Baladine, responsable de l’antenne rochelaise de l’EFS (Etablissement Français du Sang) et Paul Jarrossay, chargé de la logistique,
ont félicité les volontaires rétais pour leur dévouement.
des résultats très encourageants Vingt-deux collectes ont été réalisées, cet été, au niveau des dix communes.
Mille cent quatre-vingt- quinze poches ont été prélevées, soit une cinquantaine de plus par rapport à l’année dernière, et on compte cent soixante-cinq nouveaux donneurs.
Les responsables ont mis l’accent sur le succès remporté par la collecte organisée à la suite d’une proposition de la Communauté de Communes de l’île de Ré, le 16 avril dernier dans les locaux de la CdC. A cette occasion on avait recensé quatre-vingt-dix donneurs.
Cette initiative sera reconduite, la date du 25 février 2025 est d’ores et déjà annoncée.
Les bénévoles ont insisté sur la nécessité du recrutement (notamment sur
la commune de Saint-Martin de Ré) et souligné l’importance de la communication : pose de banderoles, d’affiches, passage du haut-parleur, le « bouche à oreille », les médias…
Jacques Buisson
Derrière les volets de L’Embellie, des familles accueillies avec bienveillance pour préserver les liens avec les détenus du centre pénitencier.
Le Foyer du Bois, association tout feu tout flamme !
Samedi 30 novembre : AG toujours peu ordinaire pour l’association LeFoyerduBois, au Bois-Plage évidemment.
Ah l’Assemblée Générale annuelle du « Foyer » ! Elle est le reflet de la personnalité de l’association, conviviale et joyeuse, menée par la personnalité fantasque de sa présidente Annick Delalleau. Ce qui n’empêche pas son grand sérieux côté finances. Elle dure longtemps aussi, mais on ne saurait lui en vouloir car il y a tant à dire… Beaucoup de monde dans la salle des Oyats du Bois-Plage, dont deux parents d’enfants adhérents « pour la première fois », se réjouit Annick Delalleau.
Passage en revue des activités
Les animateurs (tous bénévoles rappelons-le) viennent tour à tour parler de leur discipline : boxe anglaise, karaté shotokai, qui-gong, fitness (animateurs absents pour cause de match de rugby ?), mais aussi informatique, peinture, couture, atelier de la mémoire boitais, sans oublier les incontournables yoga et yoga dynamique (dont les séances sont au bord de l’explosion) et cuisine, l’occasion pour son animatrice Annick Delalleau d’évoquer ses points de mécontentements car voilà le « seul atelier à avoir pâti de la démolition de l’îlot normand » , souligne-t-elle.
Résultat : les séances cuisine se déroulent aujourd’hui salle des Oyats et doivent cohabiter avec celles du scrabble et c’est « très compliqué ». Ajoutons à cela le besoin d’un congélateur qui a été refusé pour raison de sécurité, bref, Annick Delalleau telle qu’en elle-même dit ce qu’elle pense, ce qui vaudra au maire Gérard Juin d’apporter des explications mais… plus tard. Pour le moment, sagement assis, il écoute patiemment.
Côté nouveautés
Animatrice du yoga dynamique, Sandrine (également trésorière de
l’association), évoque le Yoga Chaise, lancé cette année après des investissements en matériel évidemment adapté à la pratique de cette méthode douce et rassurante à destination des personnes âgées ou ayant des soucis de santé.
Autres initiatives 2024, poterie et mosaïque se partagent une salle. La première discipline, animée par Gaby est « autonome en financement » puisque deux euros sont demandés par personne. « Chacun fait ce qu’il a envie et les œuvres sont cuites au four du musée Ernest Cognacq à Saint-Martin », précise-t-elle. Première rentrée pour Chantal et la mosaïque, « une activité peu connue dans la région car plutôt méditerranéenne », explique-t-elle. En phase d’apprentissage sur matériaux et outillage, « elle va évoluer »
et n’oublions pas les enfants Ils ont leurs activités, théâtre, peinture et karaté mais aussi la danse bien sûr, orchestrée de main de maître par Amandine, Bérangère, Muriel, Ingrid et désormais Deborah (une nouvelle nous révèle Amandine). Ré Danse rassemble quatre-vingt enfants (dont un garçon) répartis en sept groupes, et produit chaque année un incroyable spectacle monté en trois mois. Oubliés les dimanches ! Tout le monde travaille à ce grand évènement dont le thème 2024 est « Départ à Paris pour les fêtes de Noël », à travers seize chorégraphies, des décors exceptionnels et pas moins de deux cent trente costumes (quatre par enfant !). Une véritable réussite collective puisque tout le monde, animateurs et adhérents met la main à la pâte pour en « un spectacle féérique qui vaut certains payants », affirme Annick Delalleau.
Participer à la vie du Bois-Plage (et du territoire)
Le Foyer, « c’est une vision de la vie », assure la présidente en conclusion de son rapport moral, après avoir cité tous les évènements dans lequel Le Foyer du Bois met son grain de sel ou a initié : Octobre rose, la Fête du Coquillage, la chasse aux œufs de Pâques, le salon Création Passion et la désormais incontournable Fête de la Citrouille, bien sûr le gala de danse et n’oublions pas les Boîtes de Noël à venir bientôt, et auquel la structure Ré Jeunesse a tenu à participer cette année: « n’emballez pas vos boîtes » souligne Annick Dellalleau. C’est en effet les jeunes qui assureront les emballages cadeaux à travers un atelier recyclage utilisant des matériaux (tissus etc…) de récup.
une gestion saine Alors bien sûr ce florilège d’activités a des coûts. Dotée d’une subvention communale de 4000 € , l’association finit néanmoins l’année avec un excédent de 250 € « malgré certaines baisses de recettes et des investissements nécessaires mais des adhésions à la hausse », explique la trésorière Sandrine Genet. A noter « un gros budget cadeaux car les bénévoles sont récompensés pour leur travail ». Et pour Annick Delalleau, voilà « l’une des clés du succès : le respect des bénévoles » Ajoutons que l’association a « trouvé normal de demander moins à la commune en 2024 (4 000 € au lieu de 5 000 €) », en rattrapage de subvention donnée pendant la période Covid et « parce qu’on n’en a pas besoin ». Une démarche appréciée par Gérard Juin qui ne manquera pas de saluer « des finances très saines », ni de féliciter pour la bonne gestion.
Cotisations réévaluées
Elles étaient jusqu’alors de 40 € annuels pour les adultes et vingt pour les enfants (plus 10 € pour Ré Danse). La structure ayant des besoins en investissement, la question de l’augmentation des adhésions se pose. Pas très favorable pour les adultes, Annick Dellaleau a fait un sondage dans différents ateliers et constaté que personne n’y trouvait à redire. Plus justifié selon elle pour les enfants « qui viennent les
mains dans les poches », peinture et autres matériels leur étant fournis et seulement dix euros demandés pour les costumes (pour quatre costumes, c’est peu), sans oublier que par ailleurs, la municipalité boitaise donne 40 € par enfant pour favoriser culture et loisirs. Sans surprise, et à l’exception d’une voix contre, la décision est validée. Il en coûtera donc, mais à la rentrée 2025 seulement, 50 € pour un adulte et 30 € pour un enfant (toujours + 10 € ). Il faut dire que, franchement, où peut-on encore trouver une structure qui, pour une somme annuelle aussi modique, propose autant d’activités ?!
Après plus d’une heure trente d’une assemblée générale ressemblant plus à la réunion d’une grande famille, parole est enfin donnée au maire « toujours présent », souligne Annick Delalleau. Alors laissons-lui les derniers mots. « Le Foyer est une association particulière, citée en exemple », affirme-t-il, soulignant son caractère intercommunal et intergénérationnel. « Une grosse association qui compte sur le territoire, une association unique » qu’il s’avoue « fier » d’avoir sur Le Bois. « Annick Delalleau entraîne tout le monde. Elle grogne, elle n’est pas contente, mais dans le fond c’est une bonne personne, elle se dévoue », poursuit-il. Applaudissements dans la salle, clap de fin. Passons maintenant au pot de l’amitié…
Pauline Leriche Rouard
Un Réveillon pour tous !
Mardi 31 décembre 2024, le Foyer du Bois organise son traditionnel réveillon.
Près de 150 personnes de tous horizons y participent chaque année. On y dîne et on y guinche toute la nuit ! Le principe est simple, chacun apporte son repas (cuisine à disposition pour le réchauffer), le café est offert et le Foyer s’occupe de la préparation/décoration de la salle et de l’ambiance musicale qui sera cette année déclinée sur le thème des années 1980 et 90 (toutes danses), avec Alain Dellaleau en DJ et la venue d’un DJ parisien ! Un dress-code noir
& blanc a été retenu pour cette année. Annick se charge de présenter et placer les personnes seules, l’objectif étant bien sûr de partager cette dernière soirée de l’année avec les autres convives, plutôt que de rester isolé. Cette soirée est ouverte à tous, il suffit de s’inscrire. NV
réveillon dansant du Foyer du bois 31 décembre, à partir de 20h30, salle des Oyats. Participation de 15 € par personne Réservation obligatoire au 06 82 36 42 01
Chaque hiver, le gala danse du Foyer, auquel participent près de 80 élèves de Ré Danse, rassemble plus de 500 spectateurs.
Annick Delalleau, la pétillante et généreuse présidente du Foyer du Bois-Plage.
Solidarité
L’île de Ré, la cerise sur le gâteau
Champion du Monde de pâtisserie en 202 3 , Amaury Lafonta, qui vient d’ouvrir sa première boutique à La Rochelle, pourrait bientôt proposer ses délices sucrés à La Couarde. Un aboutissement pour cet amoureux de l’île, qui vient depuis tout petit dans la maison familiale.
Amaury Lafonta garde des souvenirs émus des moments heureux passés sur la plage des Gollandières.
Quand Amaury Lafonta décide d’ouvrir sa première pâtisserie, en juillet dernier, ce n’est pas un hasard si son choix se porte sur La Rochelle. Depuis tout petit et la séparation de ses parents, la vie d’Amaury, né en 1995 à Paris, se partage entre la Picardie (où s’est installée sa maman) et l’île de Ré, où vivent ses grands-parents et son papa. Ce « retour aux sources » pourrait finir de se concrétiser en 2025, avec le projet d’ouverture d’un point de vente sur le marché de La Couarde ! « Ca serait un immense plaisir pour moi de ravir les papilles rétaises, j’espère que ça se fera », confie Amaury. Son premier souvenir « sucré » ? Le pain au lait avec morceaux de chocolat préparé par sa grand-mère après la sieste, dans la maison familiale du Bois-Plage, rue des Passeroses. Une « madeleine de Proust » parmi tant d’autres sur l’île de Ré… Depuis tout petit, il vient régulièrement passer les vacances ou les week-ends chez ses grands-parents, tout au long de l’année. « L’hiver, il y a un côté hors du temps, c’est extraordinaire quand on passe le pont. Les paysages sont magnifiques quelle que soit la saison, je suis un amoureux de l’île », confie le jeune homme de 29 ans. Il se souvient avec émotion de ces moments où toute la famille se retrouvait aux Gollandières, devant les cabanes de plage, tous les jours à la même heure, après la sieste des enfants. C’est le temps des châteaux de sable, des premières batailles navales à bord du bateau gonflable puis de l’apprentissage du surf. « En grandissant, on passait un peu moins de temps avec les parents, rigole-t-il. La journée se terminait à la Pergola ou au Bastion, parfois jusqu’au bout de la nuit ». En sortant de La Pergola, les jeunes adolescents font une halte chez Marin, où les boulangers s’affairent au fournil. « On quémandait par la fenêtre une fougasse ou un pain au chocolat ».
Stage de troisième
Enfant énergique, voire turbulent, Amaury Lafonta ne s’épanouit pas vraiment dans le système scolaire. Lorsqu’il faut choisir un stage en classe de troisième, il suit son meilleur ami. « J’étais assez influençable. Comme Corentin avait choisi une boulangerie, j’ai fait la même chose », rigole-t-il. Il est pris dans la boulangerie du village à Rully (Oise), un choix par défaut qui se transforme en révélation. « Ca m’a tout de suite plu. Assembler des éléments bruts pour en sortir une pâte vivante puis une création, c’était comme magique ». Le côté « manuel » séduit celui qui a toujours aimé bricoler avec son père : à 15 ans, direction le lycée hôtelier de Senlis, en internat. Après un premier travail pratique en boulangerie, Amaury découvre la deuxième semaine une nouvelle discipline : la pâtisserie. « J’ai tout de suite su que c’était ça ! » Dès lors, les résultats scolaires passent dans le vert, et Amaury alterne école et stages en entreprise, où il apprend les rudiments du métier. C’est paradoxalement la boulangerie-pâtisserie d’un Leclerc qui lui offre la plus belle expérience de ses débuts. « Comme quoi, il ne faut pas avoir de préjugés… J’ai rencontré un boulanger d’une trentaine d’années formidable. Il avait une telle passion qui l’animait que j’en avais des étoiles dans les yeux », se souvient Amaury. Après l’obtention de son bac à 17 ans et d’un CAP pâtisserie, il choisit de poursuivre son apprentissage chez les Compagnons du Devoir et du tour de France.
Pendant cinq ans, il sillonne les routes de l’Hexagone, exerçant ses talents au sein d’une nouvelle entreprise chaque année, toujours loin de chez lui. « Au niveau humain et professionnel, c’est la meilleure formation qui soit », juge Amaury. Il commence par la maison Stohrer, plus ancienne pâtisserie de Paris 1, où il rencontre le directeur de vente Xavier Pichon, devenu depuis son associé à La Rochelle. Il poursuit ce tour de France à Bordeaux par les Douceurs de Louise, où il exerce sous les ordres d’un ancien de la maison Ladurée 2 Chaque année, il déménage dans une maison partagée avec les compagnons d’autres corps de métiers (tailleurs de pierre, cordonniers, etc.), à proximité
«
de son entreprise de rattachement. « On définit les règles ensemble, avec les tâches ménagères à accomplir par chacun. Ça apprend le savoir-vivre, ça m’a fait beaucoup évoluer ». Cette école de la vie se double d’une exigence professionnelle poussée, où les erreurs, qui font partie de l’apprentissage, sont admises, mais pas la fainéantise. « On est vachement mis à contribution. C’est sûr qu’on n’a pas le temps de pianoter sur son téléphone », confie le champion du Monde. Dès qu’il a un moment de libre, il vient décompresser sur l’île de Ré.
« Beaucoup de sacrifices » Son passage chez Fredéric Hawecker, meilleur ouvrier de France à ChâteauRenard 3, marquera à jamais le jeune pâtissier. « Il a été un guide humain
Paré de la veste avec le col de champion du Monde, Amaury Lafonta a ouvert sa première affaire à La Rochelle le 4 juillet dernier. En 2025, il espère ouvrir un point de vente sur l’île de Ré.
et spirituel, quelqu’un toujours dans le partage et la transmission. Encore aujourd’hui, quand il y a des coups durs, je me rappelle cette entreprise ». Au-delà de la technique du pâtissier, Amaury Lafonta découvre des méthodes de management humaines, loin de l’autoritarisme de certains chefs. « Être exigeant tout en étant à l’écoute de ses équipes et sans jamais un mot plus haut que l’autre », résume-t-il. Son tour de France s’achève par la boulangerie SY Martin à La Baule, puis il entame une carrière de formateur à l’Ecole nationale supérieure de pâtisserie (ENSP) d’Yssingeaux pendant deux ans et demi, s’inscrivant en parallèle à plusieurs concours de pâtisserie. En 2018, il remporte son premier trophée international au concours « Stéphane Glacier » à Vannes, en catégorie sucre d’art, à seulement 23 ans. Non sélectionné l’année suivante pour la coupe du Monde à Bastia, il rejoint l’équipe des frères Béziat à Cahors, dont l’un des jumeaux est champion du Monde. Après deux années « très intensives », il décide de faire un break de six mois, partant pour un tour du
Monde des plus beaux spots de surf de la planète (Bali, Australie, Hawaï, CostaRica, Etats-Unis). Une pause durant laquelle il ne pense plus du tout à la pâtisserie, lui qui a été « la tête dans le guidon » depuis son adolescence. « Depuis très jeune, j’ai fait beaucoup de sacrifices. Ça m’a permis de faire le point et de revenir avec les idées claires », confie le jeune homme. Cette parenthèse salvatrice se concrétise par sa sélection aux championnats du Monde de Milan en 2023, et sa victoire avec ses deux acolytes 4, lui étant en charge de la pièce en sucre artistique. Désormais paré de la veste avec le col de champion du Monde, Amaury Lafonta voit toutes les portes s’ouvrir, y compris celle des banquiers : c’est le moment de lancer sa propre affaire. Rue des Merciers, il affiche fièrement sur sa devanture son titre de champion du Monde, conscient que c’est un argument en or pour inciter les passants à venir déguster son sublime entremet « signature » (croustillant, biscuit moelleux à l’amande, caramel vanille bleu, crémeux vanille, ganache montée à la vanille de Tahiti et confiture de lait). « C’est un rêve qui devient réalité. Avoir pignon sur rue et voir des inconnus qui rentrent chez vous pour goûter à vos créations, c’est un sentiment incroyable », confie Amaury Lafonta. La veille, après plusieurs journées bien remplies, le pâtissier avait décidé de laisser ses équipes pendant deux heures, en autonomie. Le temps de franchir le pont de l’île de Ré et d’aller faire une session surf sur son spot préféré, à La Couarde…
Mathieu Delagarde
1 - Fondée en 1730 par Nicolas Stohrer, pâtissier du roi Louis XV.
2 - Célèbre pâtisserie parisienne, connue notamment pour ses macarons.
3 - Au sud d’Avignon.
4 - Le championnat du Monde se déroule avec des équipes nationales de trois pâtissiers, avec chacun a sa spécialité : le dessert au chocolat, la pièce en sucre artistique et la pièce en pastillage.
l es producteurs de l’île sollicités Le pâtissier a déjà mis à contribution des producteurs locaux comme Aoré (La Flotte), qui lui a fourni des algues pour la préparation de gâteaux spéciaux, notamment lors de l’inauguration de la boutique rochelaise. « Il y a encore pas mal de tests à faire avant de lancer une gamme à base d’algues, car c’est un produit assez gélifié qui est difficile à doser et à travailler », confie Amaury. Il se fournit également chez PickSel, à La Couarde, dont la fleur de sel vient sublimer ses créations sucrées, et imagine déjà des recettes à base de salicorne.
L’entremet
signature » du champion du Monde de pâtisserie.
Isaac Tshibala poursuit son rêve américain
Méconnu du grand public en France, le football américain compte deux cent vingt-cinq clubs (en 2016) sur le territoire, pour un peu moins de trente mille licenciés. Pour continuer à structurer sa pratique, la fédération de football américain s’est dotée de deux sport études, dont un à Talence près de Bordeaux. Parmi les cinquante-sept élèves qui fréquentent la formation, Isaac Tshibala, jeune Rétais originaire de Sainte-Marie, entend bien poursuivre son parcours sportif et scolaire, avec pour ambition, le monde professionnel.
Le football dans le sang Passé d’abord par le football sur l’Île de Ré, au poste de gardien de but notamment, Isaac se tourne il y a trois ans vers les Sea Devils de La Rochelle, l’unique club de football américain du coin. Un virage en partie initié à cause de son grand frère, actuellement au Canada dans les ligues universitaires. « Mon frère joue au Canada et son exemple m’a vraiment donné envie de progresser pour atteindre un jour le haut niveau », déclare Isaac. Une passion pour le ballon pour la fratrie Tshibala, avec pourquoi pas l’espoir de les voir évoluer ensemble un jour. Mais pour Isaac, le chemin ne fait que commencer. Rapidement détecté alors que son club évolue en 4e division nationale (NDLR, la FFFA ne comporte que quatre divisions), soit le plus bas échelon de la pyramide des compétitions en France, Isaac séduit par son gabarit, et passe les tests pour intégrer Talence. « Actuellement,
Portrait
je suis surclassé avec la génération au-dessus de moi, à mon poste, sur la base arrière, je dois notamment couper le jeu aérien des adversaires, et avec ma taille, c’est plus facile » explique-t-il. Un surclassement qui n’a donc rien d’un hasard, pour celui qui souhaite, pourquoi pas, marcher dans les traces de son frère, aussi sur le plan scolaire. « Je prépare un BAC pro commerce, l’idée c’est d’avoir un bon dossier pour essayer de décrocher une bourse au Canada ou aux Etats-Unis ». Une ambition rendue possible par son engagement, en témoigne le rythme effréné des semaines du jeune homme. Avec quatorze heures d’entraînement, hors préparation mentale et analyse vidéo, ces jeunes garçons (le pôle est à
ce jour exclusivement masculin) n’ont pas le temps de mollir. et la compétition dans tout ça ?
Malgré ses semaines déjà bien remplies, Isaac doit trouver les ressources pour performer aussi le week-end en compétition. Avec les Pirates (nom donné à l’équipe du CREPS de Talence), il sillonnera dès janvier la France et même l’Europe pour y affronter des équipes de haut niveau. Si le monde professionnel n’existe pas encore en France, il y a de plus en plus une volonté pour les clubs de l’élite d’accompagner au quotidien leurs joueurs. « Personne ne vit de ce sport en France, mais
souvent les clubs aident les joueurs sur le plan professionnel ou du logement » affirme Isaac. Et parce que le local ne suffit pas, les Pirates iront affronter au fil de l’année sur des rencontres ou des tournois, les académies des autres pays européens. Une façon de se confronter aux meilleurs joueurs du vieux continent. Mais Isaac le sait, le football américain est bien moins structuré ici qu’outre Atlantique. « C’est un sport physiquement très dur et très complet, et nous ne sommes pas aujourd’hui en capacité de rivaliser avec les équipes américaines ou canadiennes », explique avec une belle lucidité le jeune homme. Les rencontres européennes, c’est aussi l’opportunité de se montrer, car c’est lors de ces matchs que les « scouts », entendez par là, recruteurs, viennent au bord des terrains. Ce sport qui se joue aussi à onze contre onze, nécessite près de quarante joueurs pour aborder les matchs. « Il y a trois équipes, une pour attaquer, une pour défendre, et une plus hybride en fonction du scénario », une concurrence assez féroce pour passer entre les lignes. Avec des compétitions qui commenceront en 2025, il reste encore quelques semaines à Isaac pour peaufiner son jeu et taper dans l’œil des recruteurs. Dans tous les cas, il lui restera deux ans de formation après cette première année pour faire évoluer son profil et peut être réussir à décrocher le rêve américain.
Jordan Riché
Emilie Preira : un changement de vie réussi
Parisienne née en Normandie, Emilie est une citadine qui ne connaît que très peu notre région lorsqu’elle s’installe dans l’île de Ré en 2017 pour se rapprocher de son compagnon. Manager jusque-là dans une société de loisirs basée à Paris, elle doit sur le plan du travail repartir de zéro. Spécialisée en management et en communication avec une belle expérience en entreprise à son actif, elle va adopter un statut d’indépendante et créer son propre job avec pour challenge se constituer une clientèle plutôt que de chercher un emploi de salariée ! A plusieurs reprises dans sa carrière, Emilie a eu la chance de rencontrer des personnes qui ont cru en elle. Une fois de plus ce sera le cas. Son ancien PDG, qui a eu l’occasion d’apprécier les résultats du travail effectué auprès
de ses équipes, deviendra son premier client et lui confiera la formation de son personnel à travers ses différentes agences régionales dont La Rochelle. Beau cadeau qui lui assure six mois de travail et lui permet de lancer sa structure. Grâce à quelques rencontres du même type, elle réussira à obtenir des résultats qui fidélisent sa clientèle. Non sans difficultés : femme et Noire, les obstacles ne vont pas manquer sur sa route, surtout au début de son installation avant que son efficacité et son dynamisme ne soient constatés. Lors des journées de formation en entreprise, elle est observée et on ne la rate pas. Elle le sait et, sure d’elle et de ce qu’elle apporte, ne s’en formalise pas. Personnage solaire, toujours de bonne humeur, elle s’investit à fond et va de l’avant. La qualité de ses formations
Franco-Sénégalaise ayant quitté la région parisienne pour s’installer dans l’île de Ré, Emilie a dû à la fois, de salariée devenir indépendante, tout en créant et implantant son outil de travail dans la région.
fait qu’elle obtient comme premiers clients un panel d’entreprises intéressantes parmi lesquelles : Bouchara, LIDL France, STEF Logistique, Europcar, DISC Leroy Merlin, Charrier, TUI , Jardiland Campus…
Le secret de sa réussite Dans ce monde connecté, Emilie s’intéresse avant tout à l’humain. Comprendre comment fonctionne l’autre, ce qu’il ressent, ce qui le motive… Savoir communiquer et instaurer un dialogue confiant avec le groupe se révèle essentiel pour animer une entreprise. Le Manager n’est pas là que pour donner des directives. Il doit accompagner ses collaborateurs, les respecter, les aider
Sea Devils La Rochelle : www.larochelleseadevils.com/ football-americain (Lire
Emilie Preira en pause lors d’une journée de formation au management à La Rochelle.
Isaac, casque sur la tête, épaulières en haut des bras, prêt à jouer !
à prendre conscience de leur valeur, trouver les bons mots pour les recadrer sans les blesser lorsque nécessaire et donner le sentiment à chacun de faire partie du groupe. Voilà comment agir pour que les salariés se sentent reconnus, soient donc plus heureux et efficaces. Créer une entreprise doit être porteur de sens, un sens compris et partagé de tous. La relation humaine est le point fort d’Emilie qui réussit à faire appréhender tout cela en deux à trois jours de formation, selon les clients. Il se trouve qu’elle a, de temps à autre, la possibilité de retourner dans les entreprises où elle a effectué des stages et peut
ainsi constater l’efficience de son enseignement, éventuellement en profiter pour affiner son propos et constater en tout cas qu’elle est sur la bonne voie.
La médiation : un nouvelle corde à son arc Formatrice Consultante Conseil en management et négociation commerciale, Emilie va élargir son champ d’action à la demande de certains de ses clients et amis avocats ainsi qu’à la suite d’une rencontre avec Myriam Bacqué, remarquable spécialiste de la médiation, associée gérante de la Maison de la Communication à
La Rochelle et devenir médiatrice d’entreprise et familiale. Cette démarche, qui permet de résoudre les conflits autrement que par la voie judiciaire, a connu une vogue croissante ces dernières années. Elle nécessite, elle aussi, de bien connaître l’humain et de s’y intéresser. Rétablir le dialogue entre des personnes qui se trouvent dans une situation conflictuelle est souvent un challenge demandant d’y consacrer le temps nécessaire sans s’impatienter et dans la mesure du possible sans préjugés. Cela fait aussi partie des qualités d’Emilie qu’apprécient ses clients. Assermentée
auprès des Cours d’Appel de Bordeaux, Poitiers et Angers, elle peut répondre à des demandes de médiation sur un plan régional.
A force de courage, et de compétence, Emilie Preira, a réussi son intégration économique dans la région ainsi que son changement de vie. Le calme de l’île lui a apporté un apaisement bénéfique par rapport à Paris. Cela lui a pris du temps, il y a eu des moments difficiles, mais elle n’a jamais cessé d’y croire et c’est, dit-elle, « la qualité de mon travail qui m’a permis de fidéliser ma clientèle. »
Catherine Bréjat
Bernard Perrain, l’ostréiculteur chef d’orchestre
Depuis 2012, Bernard Perrain dirige l’Harmonie Municipale de La Flotte. Un engagement qu’il assume avec passion en parallèle d’un métier qu’il affectionne tout autant, l’ostréiculture.
J’ai peu de temps pour travailler la trompette », nous explique Bernard Perrain ce matin-là devant sa cabane d’ostréiculteur, au cœur des marais de La Couarde. « Pourtant, je me dois d’être tout autant exigeant avec moi-même que je le suis avec les musiciens de l’Harmonie ! Alors j’emmène parfois mon instrument au travail et je m’entraîne ici, au milieu des marais. C’est un plaisir immense de pouvoir jouer en pleine nature. »
Ostréiculteur la journée, musicien ou chef d’orchestre le soir. C’est ainsi que l’on pourrait résumer la vie de Bernard Perrain, qui est également engagé comme trompettiste au sein d’Harmony’s Swing. De telle sorte que cet homme passionné ne prend pas un seul jour de congé dans la semaine, et que très rarement des vacances. Tout comme sa femme, Véronique, qui travaille avec lui et est également membre de l’Harmonie. « Sans elle, je ne serais pas grand-chose », tient-il à ajouter timidement.
« On les ramène de nos parcs en pleine mer du Martray, on les trie et on les met à l’affinage dans les marais.
Le tri se fait à la main, une par une. C’est une production artisanale qui surprend la plupart de nos collègues, » s’amuse l’ostréiculteur. Côté Harmonie municipale, c’est un peu la même chose : les répétitions s’intensifient. « La période des vœux approche ! Nous nous sommes engagés auprès de nombreuses collectivités, comme la Communauté de Communes. » C’est aussi l’heure des dernières répétitions pour le grand concert « Harmonie Classique » prévu le 30 novembre*. Bernard y dirige cinquante musiciens sur un répertoire classique allant du 17e au 19e siècle.
Le classique dans la peau
sur l’île, alors c’est bien de ne pas tous tomber dans le même registre. Pour intéresser les gens il faut des projets et une identité. J’ai des goûts musicaux très larges, mais j’avoue que j’ai une vraie affection pour le classique. Et au sein de l’Harmonie c’est acquis. Les récalcitrants du début s’y intéressent sincèrement aujourd’hui et prennent du plaisir à jouer cette musique. »
La musique fait partie de sa vie depuis son plus jeune âge. Il la découvre à l’âge de six ans, auprès de la même professeure de piano que ses frères. « Je n’étais pas fait pour ça », dit-il en souriant. « Mes parents m’ont alors envoyé à l‘Harmonie de La Flotte et c’est Robert Arnault qui m’a appris les rudiments de la trompette. A l’époque, l’École de musique de l’île de Ré n’existait pas. Du coup, à l’âge de 9 ans, je faisais mon premier concert avec l’Harmonie. Ça fait donc cinquante ans cette année que j’en fais partie ! » À l’adolescence, il étudie trois années au Conservatoire de La Rochelle pour se perfectionner. Par la suite, il apprend également le trombone pour les besoins de l’Harmonie, sur demande du directeur de l’époque. « Je suis quelqu’un d’assez souple et ouvert à tout », s’amuse-t-il, « et j’ai fait une formation à l’école de musique pour m’y former. » De la même manière, il se met à la direction pour le bien collectif. En 2007, il prend en effet la tête de l’Harmonie municipale de La Couarde afin d’éviter qu’elle ne se meure. Une fonction qu’il occupe jusqu’en 2017, tout en assurant la direction de l’Harmonie de La Flotte dès 2012.
Besoin de partage et de rencontres
vrai, mais au final c’est très intéressant et je suis très heureux de le faire. Ce sont des rapports humains forts, très enrichissants. J’aime transmettre et partager. Une harmonie c’est magique, toutes ces personnalités, ces richesses, ces couleurs qui s’accordent dans un même élan. »
Le partage et la rencontre, c’est aussi ce qui le passionne dans le métier d’ostréiculteur, débuté en 2001, après avoir géré pendant vingt ans avec son frère et sa femme le magasin d’électroménager de La Flotte, hérité de ses parents. « L’ostréiculture était une évidence. En ayant grandi ici, j’avais un lien très fort avec le milieu maritime. J’avais envie d’apprendre à le connaître encore mieux. En 2004, après une formation professionnelle, j’ai repris avec Véronique une exploitation qu’on a façonnée peu à peu à notre image. On s’occupe de nos huîtres de A à Z, des captages naturels en pleine mer jusqu’à l’affinage, car on a cette volonté de savoir ce qu’on vend. On ne fait pas non plus de triploïdes car, pour nous, laisser les huîtres se reproduire, c’est aussi enrichir le milieu car la laitance nourrit toute la chaîne alimentaire. On a envie d’être neutre dans notre production. ». Une production engagée, qui se fait à taille humaine. Au total, Bernard et Véronique produisent treize petites tonnes d’huîtres à l’année, et tout est vendu en direct au consommateur.
En cette fin novembre, l’activité au marais est intense. Il faut préparer les huîtres pour la période des fêtes.
Hormis son temps, son engagement et ses qualités de directeur, c’est aussi cela qu’a amené Bernard Perrain à l’Harmonie municipale au fil de ces douze dernières années : un répertoire différent, plus exigeant et engageant, le classique. « L’idée c’était de se démarquer. Historiquement l’Harmonie de La Flotte est bien ancrée, mais il y a beaucoup d’harmonies et d’orchestres
« La direction n’était pas dans mon tempérament », reconnaît-il. « Je suis quelqu’un de plutôt réservé. Je n’aime pas me mettre en avant. Mais la vie a fait que j’y suis aujourd’hui. C’était pour rendre service au départ c’est
« En étant ostréiculteur, j’ai beaucoup plus de reconnaissance que quand j’étais vendeur en électroménager. Les clients s’intéressent à notre métier, à notre façon de travailler. On discute beaucoup. Ce qui n’était pas du tout le cas avant. C’est comme ce qu’il se passe au sein de l’Harmonie, il y a une richesse de rencontres et une vraie envie de partage. »
Aurélie Bérard
*Lire notre article paru dans Ré à la Hune 290. Portrait
Bernard Perrain et sa femme Véronique, sur leur exploitation de La Couarde.
Notre dossier « Les Essentielles des Fêtes de fin d’année » vous invite comme chaque année à découvrir une belle sélection de saveurs du terroir et d’idées cadeaux bien de chez nous. Dans un contexte encore morose et incertain, les communes et associations de l’île de Ré ont concocté un programme d’animations et festivités qui réchauffera le cœur des petits et des grands. Elles sont plus que jamais les bienvenues, pour égayer cette fin d’année sur notre île.
Fêtes, saveurs et cadeaux
[ Rédactionnels : Fred Pallot-Dubois, Nathalie Vauchez et Annonceurs ]
lesnuagesdere.com
Les Nuages de Ré les_nuages_de_re
22 rue du Marché à La Flotte ouvert de 7h30 à 13h30 et Halles de Saint-Martin de Ré rue Jean-Jaurès dans l’enseigne au pain du Pêcheur ouvert de 7h30 à 15h et de 17h à 20h 06 81 02 66 87
Les saveurs de l’hiver avec LaPresqu’Île
En décembre, Valérie et Stéphane, amateurs de bons vins et de plaisirs gourmands, vous accueillent dans un esprit de partage sans modération, dans ce lieu conviviale et chaleureux. Deux cartes préparées avec soin : la première, du 6 au 23 décembre, et la seconde, du 23 décembre au 5 janvier, vous proposent des plats et desserts faits maison à base de produits frais, accompagnés de vins goûteux et de délicieux champagnes. La Presqu’Île sera donc ouverte du 6 décembre au 5 janvier inclus, pour vous régaler tout au long des fêtes. Veuillez noter que le restaurant sera fermé les mardis et mercredis, ainsi que le soir du
24 décembre à partir de 20h. une soirée de réveillon inoubliable ! Le 31 décembre, venez célébrer le passage à la nouvelle année dans une ambiance festive ! La soirée DJ commencera à partir de 23h pour une fête jusqu’à l’aube. L’occasion de partager un moment unique en famille ou entre amis.
Brunch du nouvel An
Pour commencer l’année 2025, La Presqu’Île vous propose un délicieux brunch du Nouvel An le 1er janvier, sur réservation. Deux services sont disponibles : à 11h30 et à 14h. Parfait pour prolonger les festivités tout en douceur.
Les petits NuagesdeRé se
transforment en bûches gourmandes pour les fêtes
Passionné de pâtisserie, Adrien s’est formé à travers ses voyages en Australie, Suisse et Angleterre. Propriétaire des boulangeries « Ô Pain du Pêcheur » depuis 2018, il a eu l’idée de confectionner, sous la marque La Maison Accarias, des petits choux garnis qu’il a baptisé « nuages de Ré. »
Ces petits choux généreux et succulents à la crème légère et onctueuse sont élaborés par Adrien très rigoureux dans ses préparations qu’il garde secrètes.
Les classiques nuages au caramel à la fleur de sel de l’île de Ré, tout comme ceux à la vanille de Madagascar ou aux citrons bio avec de vrais zests de citron vert et jaune, partagent leur espace gourmand avec les petits nou veaux à la maracuja (fruit de la passion), fraise/fram boise, cassis, spéculos ou encore avec les choux vanille glaçage chocolat façon Ferrero.
sucrés incontournables sur l’île de Ré. Très frais, légers et faciles à déguster, ils peuvent se savourer sur le pouce ou tranquillement chez soi. Alors pour un instant de bonheur gourmand, laissez vous emporter avec légèreté par ces nuages tout doux et sucrés.
Pour les fêtes, les petits choux se transforment en bûches gourmandes et légères se décomposant en plusieurs parfums : pistache / fruit rouge / vanille / citron, et la délicieuse Signature à la vanille et caramel fleur de sel de l’île de Ré avec glaçage choco façon Ferrero, caramel fleur de sel de l’île de Ré.
Ces bûches sont disponibles sur commande à partir du samedi 7 décembre et en boutique à partir du samedi 16 décembre. Informezvous aussi pour les commandes des nuages classiques.
Ces petites douceurs exquises ont rencon tré un tel succès auprès de la clientèle, qu’ils sont devenus en un an des plaisirs
Commandes et informations, contacter Manon au 06 12 80 74 98
- Bistro - Brasserie - Bar à vins - Glacier -
Route de Saint-Martin La Couarde-sur-Mer
Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 12h30
14h30 à 18h30
Les Jardins de Suzanne : à chacun son sapin
Venez visiter notre forêt de sapins et choisir et/ou réserver celui qui vous conviendra : petit, grand, dodu ou élancé... La majorité de nos sapins sont des Nordmanns (qui ne perdent pas leurs aiguilles). Ils sont cultivés dans une région voisine, pour un meilleur bilan carbone et sont d’Agriculture Biologique : pas d’engrais, pas de pesticide et coupés peu de temps avant de nous être livrés.
Bonnes fêtes de fin d’année !!! Nous contacter : 06 37 77 77 61 www.lesjardinsdesuzanne.com
Cette année encore, nous vous proposons
À Fleur
des couronnes et guirlandes de Noël en sapin naturel, réalisées sur commande par nos soins. Vous trouverez aussi des idées de cadeaux « nature » : plantes d’intérieur (poinsettia, alocasia...), des roses de Noël, des pots déco etc… Enfin, nous aimerions ici, remercier nos fidèles clients qui chaque année nous font confiance pour réserver et choisir leur sapin. Nous leur en sommes très reconnaissants.
de Peau : des instants de beauté à offrir pour Noël
Pour les fêtes, l’institut À Fleur de Peau vous invite à plonger dans un univers de bien-être avec des soins personnalisés. Audrey, experte en beauté, propose des rituels adaptés à chaque envie.
Parmi nos soins, découvrez le massage Kobido, un art japonais mêlant relaxation et effet liftant naturel, ainsi que le drainage lymphatique Renata França, idéal pour détoxifier et sculpter la silhouette.
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Nous mettons aussi en avant la marque Artemia pour ses cosmétiques naturels et sensoriels, ainsi que SkinIdent,
Ouvert du Lundi au Samedi de 9h à 13h et de 14h à 19h
Pour sublimer vos fêtes, explorez notre gamme de maquillage bio Couleur Caramel ou profitez d’un maquillage sur mesure pour briller en soirée.
Enfin, faites plaisir à vos proches avec nos bons cadeaux ou coffrets personnalisables : bijoux, maquillage et soins d’exception. Audrey et son équipe vous accueillent dans une ambiance chaleureuse pour sublimer vos fêtes avec élégance.
Naomie, une aide précieuse et de confiance aux côtés d’Audrey depuis deux ans et demi en apprentissage à l’institut.
*Bulletin de participation à remplir et glisser dans l’urne à l’accueil, chaque jour, et tirage au sort quotidien
Retrouvez à Intermarché La Flotte tous nos produits régionaux et festifs !
ouvert les 24 et 31 décembre 2024 de 9h à 13h
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Vous pouvez aussi passer commande sur http://drive.intermarche.com
Des idées cadeaux avec Couleurs des Thés
Couleurs des Thés propose des minéraux aux multiples vertus. Ces pierres peuvent être portées comme des bijoux (collier, bagues, bracelets), ou disposées dans une pièce de vie. Des rouleaux de massage et des Gua Sha sauront apporter à votre visage tout le bienêtre attendu. Des pendules vous permettront de relier votre état de conscience aux profondeurs de l’inconscient, de jeter un pont entre votre esprit et les mouvances de l’irrationnel. Des arbres de vie seront une décoration zen pour vos intérieurs.
savoureux : confitures, miel, la fameuse gamme de chocolats artisanaux Bonnat confectionnés avec des cacaos d’exception, des coffrets Café-Tasse ou ceux de la maison Betjman & Barton comprenant une vingtaine de sachets de thés (noirs, verts, « découverte » et gourmands) idéal pour découvrir, redécouvrir les produits phares de la célèbre marque. Mugs, théières, tisanières, boîtes à thé, paniers garnis, bouteilles isothermes de haute qualité aux couleurs et au design variés I. Drink, Easy Life pour conserver vos boissons chaude ou froide... constituent également de jolies et originales idées cadeaux pour tous les budgets. 4, rue
Couleurs des Thés c’est aussi des douceurs de l’île de Ré et autres produits
Le fectoire
Le Réfectoire, une évasion gourmande au port de Saint-Martin
Avec une vue imprenable sur le port de Saint-Martin, Le Réfectoire offre un refuge paisible dans sa cour intérieure à ciel ouvert et, pour les moins timides, sur sa terrasse récemment redécorée et ombragée pour les journées estivales. François, chef et propriétaire depuis bientôt deux ans, propose une cuisine gourmande et généreuse. Bien qu’il ne soit pas fan du terme «bistronomique», sa carte courte, fraîche et locale s’en rapproche le plus. Normand d’origine et amoureux de l’île de Ré depuis l’enfance, François magnifie les
produits locaux avec une discipline héritée de ses 7 ans en étoilé Michelin, garantissant des assiettes élégantes et raffinées. «Du bon, pour tous !» C’est ce qu’il a voulu créer avec Le Réfectoire, une cantine où il bouscule les codes avec du fait maison. Pour les fêtes Le Réfectoire vous propose en vente à emporter sa terrine de foie gras de canard au Beaume de Venise, terrine de foie gras au homard bleu ainsi que des cartes cadeaux. Une fois par mois une soirée à thème vous est proposée avec une ambiance musicale orchestrée par DJ La Courbe.
Chocolats de Noël
La Chocolatière vous attend, tout est prêt pour les fêtes : Ballotins, boîtes, paniers, au détail... venez faire votre choix.
Minimum 72 % de cacao, pur cacao à la vanille Bourbon, sans arômes artificiels, sans colorants, sans huile de palme, Faits Maison et par de petits artisans.
M arrons glacés , P âtes de fruits , c hardons , f ruits à l ’ alcool , truffes , c ho ’ c la ’ c ho
Le Réfectoire Saint Martin de Ré
du Général de Gaulle
la flotte en re
L’ostréiculture chez les Le Corre est une passion et un métier depuis plus de cinquante ans. Tout a commencé en 1966 sur l’île de Ré avec Jean et Solange Le Corre. Leur fils Hubert a ensuite repris le flambeau pour poursuivre avec ardeur le travail entrepris. Aujourd’hui c’est Éric et Charlène qui perpétuent la tradition.
Le métier d’ostréiculteur demande beaucoup
et de rigueur. Du captage à l’élevage des naissains en passant par la création des parcs, la mise en poche, la collecte, le net toyage... Les Huîtres Le Corre sont élevées avec soin et passion.
La famille Le Corre et son équipe vous accueillent chaleureusement dans leur bou tique située sur le port de La Flotte où vous pourrez retrouver leurs délicieuses huîtres bio des numéros 1 à 4, les plates et les spéciales. Vous avez la possibilité de commander vos bourriches sur la boutique en ligne. Celles-ci sont livrées partout en France sous 24 heures. Pour les fêtes, laissez-vous séduire par les plateaux de fruits mer : Le Matelot à 14,90 € la part, Le Bosco à 24,90 € la part et La Capitaine à 34,90 € la part.
Librairie Quillet
Livres anciens et d’occasion, Bandes Dessinées. Affiches, Gravures, Cartes Marines, Tableaux. Encadrement sur mesure.
Pour faire plaisir à coup sûr ? Pensez au BON CADEAU !
Mettez des paillettes dans votre repas de fête !
La Ferme des Producteurs
La Ferme des Producteurs
La Ferme des Producteurs Ré UnIs Nos Produits de fêtes
Chemin des Guignardes - 17580 LE BOIS PLAGE 05 46 69 30 45 lafermedesproducteursreunis@gmail.com La Ferme des
Chemin
Les fêtes de fin d’année sont l’occasion d’enrichir vos tables de produits locaux, frais, de saison et d’exception, préparés avec le plus grand soin par une quarantaine de producteurs, dans un rayon de 100km. Chapon entier ou rôti, pintade de lait, truffe noire, foie gras mi-cuit, truite fumée, huîtres
Fines de Claires, crépinettes, pigeonneaux, bûches glacées, bouchées fromagères apéritives, coffrets de bières locales figurent parmi les nombreuses
propositions « spéciales fêtes de fin d’année ». Retrouvez ces mets festifs sur notre flyer dédié, à votre disposition au magasin. Nous prenons les commandes jusqu’au 14 décembre et plusieurs jours de retraits sont proposés avant et après Noël. Nos portes seront exceptionnellement ouvertes les lundi 23 et mardi 24 décembre de 9h à 13h. Toute l’équipe a hâte de vous accueillir !
Comment bien préparer Noël ?
Sapin et décos
Tout d’abord il vous faut un sapin ! Pourquoi pas un Nordmann de qualité extra et issus de production française (région Auvergne) ?
Vous trouverez ici votre sapin coup de cœur à coup sûr ! Qu’il soit petit et élégant à partir de 80/100cm ou majestueux et grand allant jusqu’à 3 mètres. Sept hauteurs pour satisfaire tout le monde. Bien sûr vous trouverez aussi les artificiels.
Ensuite pour que la maison ne soit pas en reste, les décos s’imposent. Et pourquoi pas illuminer votre jardin avec des rennes et sapins lumineux ? Nous avons aussi du plus traditionnel avec des couronnes de portes et bon nombre de boules en tout genre. N’hésitez pas à venir flâner dans l’univers lumineux et féérique de Noël, vous n’êtes pas à l’abri de craquer pour un Casse-Noisette ou un légendaire gnome. Pour que Noël soit parfait, d’un côté votre sapin et de l’autre un feu qui crépite dans la cheminée (stères disponibles sur place ou livrés en 33 ou 55cm).
Produits du terroir
Nos produits du terroir prennent de l’ampleur. Nous sommes heureux de vous proposer cette année le champagne Bollinger qui vous attend au frais, les cafés Windara provenant d’Ethiopie, du Brésil, du Guatemala et torréfiés sur l’Île de Ré, les confitures L’Ilot Confitures cuites dans des bassines en cuivre à Saint-Clément des Baleines, les chocolats de Ile de Ré Chocolats et toujours les foies gras, terrines à l’Armagnac, et les Bières de l’Ile de Ré.
Les fleurs de noël
A l’approche de l’hiver, nos jardins aiment se parer de Camélias, Mimosas, Hellébores, ces magnifiques Roses de Noël qu’on ne présente plus. C’est la période idéale pour les planter et les voir fleurir en fin d’année. Pour un intérieur tout en couleur, le rouge des Poinsettias mettra la touche qui manquait à vos décorations de Noël. Mais n’oubliez surtout pas nos Orchidées et leurs pétales si variées, Cyclamens et Anthurium. Pour décorer vos tables de fêtes, nous avons un large choix de bulbes de Jacinthe.
Comment préparer votre jardin ? Anticipez vos envies de changement en prévoyant dès maintenant vos travaux du Printemps, notre équipe
Savourez la tradition Réthaise !
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SARL La Nougatine - ZAC des Clémorinands
La Noue -17740 Sainte-Marie de Ré
de concepteurs paysagistes se met au service de nos clients, de la conception à la réalisation. Elle s’occupera également de l’entretien, des travaux d’élagage et d’abattage.
Les Pépinières guilbon vous souhaitent de Joyeuses fêtes ! les PéPiNières GuilboN bricoloisirs
Entrée de la zone artisanale en direction du port Chemin du Moulin des Sœurs - Ars-en-Ré 05 46 29 46 39 info@pepinieres-guilbon.com
B ISCUITERIE A RTISANALE Découvrez nos biscuits «spéciales fêtes»
Macarons pur amande ou pistache, Meringues (nature, caramel ou amandes), étoiles 4 épices, pains d’épices, sachets de biscuits assortis (framboise, noisettes, pistache, chocolat)
LEs inContournABLEs : Panettone maison, brioche nature ou pralines (à commander de préférence)
DEGUSTATION SUR PLACE
LA BOUTIQUE : Rue des Clémorinants - La Noue - 17740 STE-MARIE DE RE 05 46 43 89 06 - www.biscuiteriedere.fr
33 Grande rue 17670 La Couarde sur Mer 05 46 29 84 26 - lacabinedebain
Les Confitures du Clocher, gourmandises et distinction !
Les Confitures dirigées par Bertrand Heraudeau, à la tête de l’entreprise artisanale, membre de l’ordre des maîtres confituriers de France et de l’ordre culinaire international, fabriquent, depuis plus de 20 ans, confitures, pâtes de fruits, gelée pour infusion Ré O Tea & Herbier, confit sucré et salé... sans produit chimique, ni conservateur.
Les Confitures du Clocher, ce sont avant tout des produits qui sortent de l’ordinaire avec des mélanges de fleurs et de fruits. On y trouve aussi des produits conventionnels de haute qualité qui ont été de nombreuses fois primés au concours régional des saveurs ainsi qu’au concours général agricole.
participé au championnat du monde de la confiture à Beaupuy (Lot et Garonne) où elles ont reçu le premier prix insolite en 2018 pour la confiture de fraise hibiscus*. Cette année, les nouveautés proposées ont été la confiture de myrtille et la confiture d’agrumes (pamplemousse, orange, citron jaune et citron vert).
Sur cinq participations au concours général agricole Les Confitures du Clocher ont été médaillées à chaque fois. L’abricot 100% fruits médaille d’or en 2013, médaille d’argent sur l’incontournable mara des bois en 2016, médaille d’or sur la délicieuse framboise en 2017, médaille d’or sur la douce confiture d’orange en 2018 : l’entreprise a été élue meilleur confiturier de France lors du salon du chocolat de Bastia. En 2019, Les Confitures du Clocher ont obtenu la médaille d’argent pour la cerise noire griotte. Elles ont également
Cette année pas moins de 4 produits récompensé au Concours des saveurs nouvelle aquitaine : Médaille d’OR confiture de Mangue & fruits de la passion, Médaille d’Argent pour la confiture d’orange et deux médaille de Bronze pour la gelée de Coquelicot et la gelée de Thé noir Earl Grey Fruits rouges.
nouveauté 2024 : boutique à La Flotte, 3 rue du Marché
les confitures du clocher
La Cabine de Bain, un restaurant bistronomique familial et chaleureux
Ce restaurant convivial et familial, à la décoration raffinée, bien connu des rétais, est situé en plein centre du village de La Couarde. Ici on profite de l’instant sur la terrasse ombragée, pour déjeuner ou dîner en famille ou entre amis.
Séverine et Jean-Luc Gallet qui ont repris La Cabine de Bain en avril dernier sont à l’écoute de vos envies, avec toute la patience que nécessite un service de qualité.
Jean-Luc vous accueillera chaleureusement et vous prodiguera conseils et informations sur le choix des menus et de la carte des boissons et vins dont quelques crus du nord de la vallée du Rhône.
Vous trouverez une cuisine bistronomique au menu de laquelle des plats généreux et gourmands, faits maison à base de produits frais de saison, sont réalisés par Séverine riche d’une expérience culinaire à Lyon.
En basse saison, le restaurant est ouvert du vendredi midi au dimanche soir jusqu’au 22 décembre. La carte proposée
évolue au fil des semaines et met en valeur les produits du moment :
- Terrine de campagne maison, condiment moutarde ;
- Chou rouge cru et cuit, magret fumé, pomme et noix.
Pour les fêtes, Jean-Luc et Séverine vous accueillent du 27 décembre au 1er janvier et vous proposent un menu pour la SaintSylvestre et le Jour de l’An (à consulter sur leur site Internet La-cabine-de-bain.com).
essentielles
Intermarché Saint-Martin de Ré : un marché festif
Toute l’équipe du magasin a concocté pour vous des produits festifs traditionnels faits maison et des prestations personnalisées. Faites une escale gourmande à Intermarché Saint-Martin de Ré et vivez la magie des fêtes !
L’équipe du rayon marée vous propose cette année trois types de plateaux de fruits de mer et crustacés « Le Rétais » (18,90 €/personne), « L’Atlantique » (26,90 €/ personne) ou « Le Royal » (58,90 €/personne) composés de crevettes roses, langoustines, pinces de tourteau, bulots pour le premier, le second comprenant aussi des crevettes Madagascar et un demi-tourteau, tandis qu’un demi homard est proposé dans le plateau royal. Evidemment vous pouvez comme d’habitude commander votre plateau de fruits de mer et crustacés personnalisé, du plus simple au plus luxueux.
Homards, langoustes et langoustines vivants proviennent directement du vivier maison : une cuisson minute est possible, après un passage express en cellule de refroidissement vous pourrez repartir avec. Le saumon est fumé maison, tout comme la truite, et des huîtres de l’île de Ré, coquilles Saint-Jacques et moules de Charron sont bien sûr proposés tout au long de ces fêtes, sans oublier les œufs de cabillaud fumés et caviar.
Lotte, Sandre et autres poissons de fêtes, selon les arrivages, proviennent de la pêche régionale, Intermarché Saint-Martin s’approvisionnant aux criées de La Rochelle, de La Côtinière et de Vendée. Commandez les frais ou cuisinés par le traiteur.
L’équipe bouchère prépare pour vous les meilleures volailles de Bresse, poularde farcie girolles-cèpes, pintade farcie morilles Armagnac, chapon jaune...
Au rayon fromage, charcuterie, traiteur l’équipe a élaboré pour vous deux menus, festif ou gourmand, entièrement faits maison et, nouveauté pour ces fêtes, le menu Petit Lutin qui séduira les enfants.
Le menu festif (19,95 €/personne) comprend, outre les amuse-bouche, une entrée et un plat à choisir : bûche de tourteau ou pâté en croûte épicurien. En plat ce sera le choix entre
le suprême de pintade sauce Morilles et son gratin dauphinois gourmand ou le saumon sauce beurre blanc et Chablis et son riz pilaf ; suivis d’un plateau de fromages et d’une bûche au choix.
Le menu gourmand (25,95 € /personne) prévoit après les amuse-bouche, une entrée de foie gras de canard ou saumon fumé maison. Côté plat, sont proposés soit le médaillon de veau sauce à l’Eglantine et marron confit champignon ou nage de lotte à la mandarine et noilly. Un plateau de fromages sélectionnés et une bûche parachèveront ce menu gourmand !
Le menu petit lutin (8,90 €/personne) proposera en entrée un trio croustillant fromage ou bonhomme de neige mousse de foie, suivi d’un émincé de volaille sauce crème et pâté de Noël ou petit poisson au fromage et pommes dauphines. Le dessert reste une surprise !
Les amuses-bouches : toasts pain de mie, tartines gourmandes, Délice de Norvège ou saumon fumé, sont préparés maison.
Des plateaux de fromages personnalisés sont élaborés sur demande. Pour les raclettes du nouvel an, tout un choix de fromages : nature, chèvre, ail des ours, truffé, moutarde, cèpes... est proposé.
Parmi les produits festifs, les foies gras de canard nature, aux figues et d’oie sont faits maison. Retrouvez aussi la sélection Intermarché de caviars, truffes entières, en morceaux ou brisures, champagnes et vins, notamment le Tariquet, du plus classique au première grive, Magnum.
La carte des plats cuisinés, tous faits maison, comprend des plats de poisson et des plats de viande, à l’image des restaurants « fait maison », à la carte courte.
Côté sucré, les maraîchers, vous proposent leurs corbeilles de fruits exotiques. Les boulangers et pâtissiers fabriquent sur place toutes les pâtisseries et pains spéciaux. Le pain d’épice fait maison, les baguettes apéros, les petits pains spéciaux – seigle, muesli, seigle-citron – ou grosses tourtes de 2 kg ou pains campagnards agrémenteront vos plats festifs. A goûter absolument, les macarons salés, au foie gras ou au saumon !
Les bûches se déclinent en pièce individuelle, jusqu’à la bûche
pour 10/12 personnes, en passant par toutes les tailles intermédiaires. Parmi les bûches mousse, citons la Framboise - Croustillant fruits rouges, la Royale - Croustillant Feuilletine ou encore la Poire/Spéculoos. Un grand choix de bûches crème au beurre est aussi proposé. Et pour joindre l’utile au savoureux, le pâtissier vous propose ses assiettes et tasses de café en nougatine, dans lesquelles vous pourrez placer vos produits festifs... avant de dévorer ces contenants en fin de repas !
Passez commande avant le 22 décembre pour noël et le 29 décembre pour le nouvel an. Directement auprès des rayons concernés : - par téléphone : 05 46 09 42 02 - par mail : commande2021pdv09285@outlook.com
iN termarché
4 avenue des Corsaires - Saint-Martin de Ré Horaires d’hiver : du lundi au samedi : 9h à 19h30. Dimanche : 9h à 12h30 horaires des fêtes - 24 décembre : 9h à 18h30 et 31 décembre : 9h à 19h
Pensez aussi au drive !
un centre commercial “LeS CorSaire S ”
DECAthLon S P ort
Ce magasin de 600 m2 à taille humaine, avec un étage, traduit la volonté de l’enseigne sportive de s’implanter localement. Après des points de vente saisonniers testés ces dernières années à La Couarde et sur le port de Saint-Martin, il y a 4 ans, Decathlon a jeté l’ancre à l’année au centre commercial des Corsaires. « Notre offre cible tant les estivants que les habitants de l’île » explique le responsable. Le magasin martinais, dédié aux univers du vélo, de l’eau et du camping, se transforme et modifie ses produits pour
Filiale de la coopérative des professionnels de la mer, implantée depuis plus de 50 ans à Rivedoux-Plage où elle possède déjà un magasin de textile et d’accastillage, Le Comptoir de la Mer propose sur un bel espace de 100 m2 dans ce magasin martinais des vêtements marins pour homme, femme et enfant, ainsi que des accessoires maritimes. Si l’équipe est commune aux deux magasins, les collections de vêtements ne sont pas les mêmes.
Reconnue pour l’originalité de ses
Cette franchise de coiffure bordelaise, créée en 2015, propose déjà de nombreux salons en France. Son concept d’abonnement personnalisé et sans engagement séduit une clientèle qui ne s’y trompe pas, adepte de praticité et de souplesse. Il est possible de s’abonner par exemple pour un shampooing-brushing
collections qui puisent leur inspiration dans les couleurs de la mer, Armor Lux est la marque de vêtements phare du magasin, à la qualité irréprochable. Actuellement la gamme automne/hiver de vêtements propose, tee shirt, robe, jupe, parka, polaire, pull, pantalon, tunique, polaire, pull, polo, chemise. Les enfants ne sont pas oubliés avec quelques incontournables tee-shirt rayés et cirés. Les professionnels de la mer trouveront des cuissardes et du matériel pro, les pêcheurs de loisir pourront aussi se faire plaisir avec les outils et accessoires de pêche.
Horaires : du mardi au samedi
9h30-12h30 et 15h-18h30
Fermé le dimanche et lundi Comptoir de la Mer saint-Martin
à la fréquence de passage mensuelle souhaitée et d’arrêter cet abonnement à tout moment. Ou bien vous pouvez aussi bénéficier d’une remise de 20% avec la carte privilège, valable dans tous les salons Addict. Il est aussi possible de se faire coiffer sans être abonné.
Marilyne la créatrice de ce salon et son équipe vous accueillent ainsi sur un vaste espace de 100 m2. Le salon reçoit toute la famille en horaires continus : diagnostic gratuit et conseils pour vos soins, coupes ou barbes.
Horaires : lundi 9h à 13h, du mardi au vendredi 9h à 19h, samedi 9h à 18h Coiffure.îlederé Addict île de ré
correspondre aux besoins de ses clientèles rétaises et vacancières. De nombreux vélos et leurs accessoires sont disponibles sur place, d’autres modèles sont livrés et montés en magasin sur commande. Vêtements de pluie, de golf, running et accessoires de fitness, tapis de yoga... l’offre est variée. Quelques paires de chaussures sont également proposées pour le bateau, le running. Vous trouverez une sélection de maillots de bain adultes et enfants, d’accessoires de natation, un petit rayon de pêche, ainsi
que du matériel de glisse : body board, planche de surf, kayak et paddle gonflables. Quelques tentes, sacs à dos, etc, viennent compléter l’offre. Il est possible de commander 100% de l’offre présente sur Decathlon.fr et de se faire livrer en magasin gratuitement en 48h/72h !
Horaires d’hiver : du lundi au samedi, 10h - 13h et 14h - 18h30
Decathlon saint Martin De ré
La parfumerie et l’institut de beauté Beauty Success sont installés sur deux étages. Responsable de l’enseigne sur Saint-Martin de Ré depuis quatre ans, Isabelle est accompagnée en magasin de Manon et Edyta, et en institut de Sophie, Louna, Margaux, Mélina et Clara. Spacieux et lumineux, l’espace parfumerie Beauty Success est accrédité par Chanel, ainsi revenue sur l’île de Ré : la gamme complète des produits de la marque est disponible en magasin au rez-de-chaussée.
A l’étage, l’institut de beauté doté d’un bel espace détente et de trois cabines, propose désormais deux nouveautés : le browlift (restructuration des sourcils) et l’extension de cils. Parmi les soins, citons le HTA Shape Body pour le visage et le corps - un palperrouler mécanique - permet de raffermir, renouveler et régénérer les tissus et la peau. Le HTA Mag - électrostimulation magnétiquepermet de resculpter, remodeler et muscler grâce à sa technologie unique permettant de travailler simultanément sur les masses musculaire et graisseuse localisée.
Beauty Success propose aussi les produits et soins de la marque Arnaud, ainsi que ceux de la marque suisse très haut de gamme, La Colline.
Horaires toute l’année : du lundi au samedi de 9h30 à 19h.
Tél : 05 46 68 05 60
Beauty success saint-Martin
A l’extérieur du magasin Intermarché, à côté du Drive sous le préau, un distributeur réfrigéré d’huîtres, Éric Neveu, ostréiculteur voisin, permet de se fournir 24h/24 et 7j/7 en huîtres de différents calibrages, plusieurs tailles de
bourriches étant proposées. L’établissement Neveu propose des huîtres de pleine mer, fines et spéciales de claires, élevées dans ses parcs à Saint-Martin et Loix et affinées dans ses marais à La Couarde.
7 jours/7 - 24h/24
15 route du Préau 17630 La Flotte 05 46 09 34 55 huitresneveu
LEs huîtrEs nEvEu P roduit S de la M er
ADDiCt PAris Salon de coiffure
LE CoMPtoir DE LA MEr Vête M ent S M arin S et P êche
BEAuty suCCEss Parfu M erie i n S titut de beauté
en fête !
Les magasins du centre commercial Les Corsaires, situés autour d’Intermarché Saint-Martin, se sont parés de leurs plus beaux atours pour ces fêtes. Découvrez les activités de chacune de ces huit enseignes installées sur ce site depuis plus de quatre ans et venez-vite à leur rencontre !
Déjà forte de ses 13 boutiques essaimées sur toute l’Île de Ré, votre enseigne de location de vélo vous propose un showroom de vente mettant à l’honneur un large catalogue de vélos neufs. Retrouvez plusieurs gammes de vélos électriques, des vélos classiques, des VTT Trek, ou encore des accessoires pour pimper vos deux-roues. Il est possible de réserver ses vélos dès aujourd’hui par téléphone et de les faire livrer gratuitement à son domicile sur
toute l’Île de Ré et La Rochelle ! Bon à savoir : les vélos de location sont également disponibles à la vente avec de belles remises à la clé.
Horaires : du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et 14h à 18h30. Le dimanche de 9h30 à 12h30. 05 46 68 13 67 contact@beachbikes.fr www.beachbikes.fr
PhArMACiE rÉ LA BLAnChE Santé
Transférée il y a trois ans sur le site des Corsaires, la pharmacie d’Emmanuelle Vernis y dispose d’un vaste espace, sur deux niveaux. Vous cherchez du matériel médical de qualité, fiable et adapté à vos besoins pour faciliter votre maintien à domicile ? Attelles, genouillères béquilles, fauteuils roulant, déambulateur, lit médicalisé... Nous vous proposons une large sélection de produits ainsi que la livraison à votre domicile.
Ouvert du lundi au samedi de 9h à 20h. 05 46 09 20 23
votre boutique de référence sur l’île de ré autour du mobile ! Réparation smartphones & tablettes, vente de mobiles neufs & reconditionnés, large choix d’accessoires et désormais des forfaits mobiles en partenariat avec Le Mobile Rochelais. Notre équipe d’experts vous accompagne toute l’année.
Situé au 1er étage du centre commercial Les Corsaires nous vous proposons un service de réparation toutes marques mobiles et tablettes, réparation écran, vitre arrière, changement de batterie… rendez-nous visite pour obtenir un devis gratuit. Si votre appareil n’est pas réparable nous avons la solution ! Ecologique et
intErMArChÉ sAint-MArtin S u P er M arch é
Le magasin à l’effigie des Mousquetaires, entièrement rénové en 2020 autour d’espaces par familles de produits, façon « place de marché », privilégie la proximité et le service rendu au client. Il fait la part belle aux produits régionaux et Bios, propose un grand banc de poissonnerie, une boucherie avec viande maturée, ainsi qu’un espace traiteur et fromager avec service traiteur qui, chaque
jour, cuisine plusieurs plats. Un œnologue anime l’espace vins et spiritueux. Au centre du magasin, une large sélection de produits de plein air répond aux besoins des Rétais et vacanciers. D’accès indépendant au magasin, auquel elle est toutefois aussi reliée, ouverte de 7h à 19h30 (7h à 12h30 le dimanche hors saison), la boulangerie fabrique elle-même sur place le pain, la pâtisserie et propose toute une gamme de sandwichs faits maison et autres snacks, sans oublier les boissons chaudes et fraîches.
Outre le vaste parking du centre commercial des Corsaires, Intermarché propose un parking souterrain, dans lequel se trouve une laverie automatique.
économique, nous proposons des mobiles reconditionnés par nos soins, avec plus de 20 points de contrôle ils bénéficient d’une garantie de 12 mois. Nous vendons également des mobiles neufs garantis 24 mois. Découvrez nos forfaits mobiles et data Le Mobile rochelais, votre opérateur 100% locale pour profiter d’un réseau de qualité
Orange Pro. Des offres adaptées à tous les usages avec des services exclusifs : remise sur l’achat d’un mobile, remplacement d’accessoires, prêts mobiles et accessoires, remise sur les réparations… La Clinique du Mobile c’est aussi un service d’accompagnement personnalisé,
Dans la galerie d’entrée du magasin Intermarché, sont proposés de nombreux services : distributeur d’argent, développement photo (clé USB), photocopieuse, cabine Photomaton, reproduction de clés, recyclage des bouteilles plastiques, et point de livraison Mondial Relay. Par ailleurs, un espace dédié à la location de vélos est animé par Beach Bikes (lire infra). Enfin, le service Drive du magasin avec retrait sur place ou livraisons à domiciles en véhicule frigorifié, répond à
paramétrage boite e-mail, transfert de données, mise à jour…
Profitez d’un service de rachat de mobile directement en boutique ! Après l’estimation du montant de la reprise par nos experts, recevez un virement ou bénéficiez d’une réduction immédiate sur l’achat de votre nouveau smartphone ! Plus d’informations en boutique.
Horaires : toute l’année du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 19h. Le samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h. lcdm.saintmartin@sgba.pro 06 67 78 49 09
une demande croissante des clientèles locales et vacancières. A l’entrée du centre des Corsaires, la station de carburants Intermarché permet de faire le plein 24h/24.
Horaires : du lundi au samedi : 9h19h30 et le dimanche : 9h - 12h30 05 46 09 42 02 drive.intermarche.com intermarchésaintmartinderé intermarché saint Martin de ré
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Marchés de Noël et festivités
[ Rédactionnels : Nathalie Vauchez - Communes et Associations ]
Saint-Martin : Marché de Noël & animations
marché de noël
Le marché de Noël se tiendra, du samedi 21 décembre au dimanche 5 janvier, sur le passage de l’îlot sur le port martinais avec sa buvette et son espace restauration, des bonbons et des idées cadeaux. Evidemment, le manège de la famille Fricot sera de la partie. L’inauguration des festivités est prévue lundi 23 décembre à partir de 16h30, en musique avec distribution
de soupe par l’association Les Cols Bleus. Un concert exceptionnel sera donné dimanche 29 décembre à 17h par le duo Les Bojas, décliné autour de l’histoire du Rock (salle Vauban, gratuit).
animations pour les familles
Nouveauté de cette année, un circuit karts à pédale, pour tous les âges, sera installé le 26 décembre de 14h à 17h place de la République (ou salle Vauban selon la météo). Ce circuit de 8m x 10m ou 12m x 10m sera balisé, un animateur prendra en charge les passages sur les karts et animera votre journée. L’animation sera composée de sept karts à pédales : trois karts pour les 8/99 ans, un Kart pour les 6/8 ans, deux karts pour les 3/6 ans, un kart poussette pour les 0/3 ans.
Le 27 décembre de 16h à 17h (salle Vauban), le spectacle de bulles de savon intitulé « Image in Air », va vous emporter dans l’univers de Stéphane Atlas. De la bulle dans la bulle, à la bulle de fumée, cet artiste balaiera
différentes techniques pour vous faire voyager et vous émerveiller. Ce spectacle tout public et interactif vous entraînera avec joie dans le monde féerique des bulles de savon. Des enfants monteront sur scène pour se faire enfermer dans une bulle. Ils participeront également à l’envolée d’une bulle d’hélium. Un moment magique et inoubliable ! un atelier de fabrication de baguette magique/bulles sera proposé le 28 décembre de 14h à 17h place de la République (ou salle Vauban selon la météo). L’animatrice apprendra aux groupes d’enfants (à partir de 3 ans) à faire leurs baguettes magique/bulles. Chaque participant à l’atelier partira avec la baguette magique qu’il aura réalisée.
Les jeux en bois géants reviennent le 2 janvier de 14h à 17h passage de l’îlot (ou salle Vauban selon la météo)
Le 3 janvier de 14h à 17h, place de la République (ou salle Vauban) un atelier de maquillage permettra
aux enfants de se transformer en personnages imaginaires. Grâce aux maquillages artistiques et créatifs, ils pourront changer leur apparence et revêtir une parure éblouissante de couleurs.
Enfin, le 4 janvier , contes et légendes de noël égyptiens seront déclamés entre 15h et 17h15, salle Vauban.
Pour clore les fêtes, les contes et légendes de Noël égyptiens fascineront les petits.
La Flotte : Marché, chants de Noël et spectacles
Pour ces fêtes de fin d’année, la commune organise pour la troisième année un marché de noël du samedi 21 décembre au dimanche 5 janvier
Il s’installera au square du 11 Novembre (parking du marché) et sera ouvert de 8h30 à 18h. Autour du traditionnel manège de la famille Fricot, six chalets proposeront des jouets en bois, des vêtements et accessoires, des bijoux, ainsi que des crêpes, gaufres et vin chaud. Les rues du centre seront décorées de sapins de Noël. e ntre le vendredi 20 décembre et le mardi 31 décembre, de nombreuses ani-
c érémo N ies des vœux
vœux des m aires
(dans les salles des fêtes ou salles habituelles)
jeudi 16 janvier, à 18h30, salle polyvalente du Bois-Plage
mations sont prévues par la municipalité et l’UCAF* pour les enfants, au marché médiéval, dans le square du 11 Novembre et dans les rues piétonnes, ainsi qu’à la salle des fêtes de la mairie.
Vedette incontestée du moment, le Père-noël déambulera sur le marché et dans les rues piétonnes les 21 et 24 décembre, toute la journée. Succès assuré auprès des petits... et de leurs parents !
sainte-marie de ré : dimanche 5 janvier à 15h la Flotte : dimanche 5 janvier à 17h loix : mardi 7 janvier à 18h30 le bois-Plage en ré : jeudi 9 janvier à 18h30 la couarde-sur-mer : vendredi 10 janvier à 18h rivedoux-Plage : vendredi 10 janvier à 18h saint-martin de ré : samedi 11 janvier à 11h saint- clément des baleines : samedi 11 janvier à 16h ars-en-ré : samedi 11 janvier à 18h les Portes-en-ré : vendredi 31 janvier à 18h l es vœux du président de la c d c se dérouleront
Les 22 et 31 décembre, de 10h à 12h, le duo Christmas time ambiancera le marché, en reprenant les classiques des chants de Noël dans la tradition jazz. Ce duo guitare-voix vous fera découvrir ou redécouvrir les plus belles chansons de Noël d’hier et d’aujourd’hui. L’élégance et le charme de Charlotte, alliés au talent de Christophe, son guitariste de jazz, transporteront petits et grands dans la magie des fêtes.
La conteuse Muriel grolleau invitera les petits, accompagnés d’un adulte, à découvrir ses histoires de Noël les 23 et 27 décembre, à 11h, à la salle des fêtes de la mairie (sur réservation au 06 82 22 99 09).
L’animateur s téphane Atlas , bien connu des petits Rétais, organisera des close-up de magie en déambulation sur le marché et dans les rues piétonnes, le 24 décembre, de 10h à 13h. Les enfants pourront aussi s’essayer à la sculpture sur ballon les 24 et 31 décembre, de 10h à 13h. Ils pourront se faire maquiller le 31 décembre, entre 15h et 17h, sur le marché.
Les Ecuries flottaises du Moulin Moreau offriront, au départ du square du 11 Novembre, des tours de poney les 24 et 31 décembre, de 10h à 12h et de 14h à 16h30.
Vendredi 3 janvier, à 16h, l’idole des petits Rétais, Donin donnera son spectacle « Le Camelot des trémolos » à la salle des fêtes de la mairie.
*UCAF : Union des commerçants et artisans du centre-bourg de La Flotte.
“Imagine in Air” emmènera les enfants dans l’univers magique des bulles !
Le marché de Noël de La Flotte s’installera autour du manège, sur le parking qui jouxte le marché médiéval.
Noël aux Portes-en-Ré A SaintClément, un feu d’artifice
La place de la Liberté s’animera pour les fêtes, autour du très grand sapin et des chalets.
Les illuminations de Noël, enrichies chaque année de nouvelles décorations, ont été installées dans les rues du village courant décembre.
Le manège fera son retour et le très
grand sapin sera installé comme les autres hivers, place de la Liberté. Dans les deux chalets en bois, grâce à Cyril Massé, on pourra prendre un petit café le matin avec des viennoiseries ou déguster crêpes et vin chaud l’après-midi. Et Franck Moreau proposera la vente et la dégustation d’huîtres.
Alors qu’il sillonnera les villages de l’Ile de Ré, le Père noël fera un stop Place de la Liberté le mardi 24 décembre au matin pour féliciter les enfants qui auront été bien sages ! Ceux-ci auront pu déposer auparavant leur lettre au Père Noël dans la boîte rouge prévue à cet effet Place de la Liberté. Et il s’est engagé à répondre à chacun !
Rendez-vous est donné le 31 décembre à 19h, à la salle Albert Profilet, au Godinand. Le feu d’artifice sera suivi d’un vin d’honneur.
Marché de Noël, patinoire et piste de curling au Bois-Plage
Comme chaque année pour les fêtes, la commune et les associations du Bois-Plage rivalisent d’initiatives pour proposer des fêtes dynamiques et magiques aux habitants et visiteurs.
Pièce maîtresse des fêtes boitaises, le marché de noël (parking Raymond Dupeux) animera le village du 20 décembre au 5 janvier, tous les jours de 10h à 13h et de 14h30 à 19h. Après les chants des enfants le vendredi 20 décembre à 16h45, une soirée d’inauguration du marché de Noël est prévue de 17h à 21h, avec musique, vin chaud et restauration. Enfilez votre pull moche de Noël pour cette occasion !
Nouveauté cette année, la piste de curling accueillera les enfants à partir de 6 ans (sous la surveillance de leurs parents ou accompagnateurs) et le tout public tous les jours de 10h à 13h et de 14h30 à 16h. A partir de 16h et jusqu’à 19h, place aux 16 ans et plus !
La traditionnelle patinoire sera installée aux mêmes dates, pour tout
public, là aussi les enfants restant sous la surveillance de leurs parents. Piste de curling et patinoire sont gratuites.
La fête foraine , le marché , tous les jours de 8h30 à 13h et en journée continue les lundis 23 et 30 décembre, accueilleront habitants et visiteurs.
Lundi 23 décembre , de 14h30 à 17h30, le Père noël fera escale au Bois-Plage !
Un concours « Mon beau sapin, roi des gâteaux ! » est organisé par la commune jusqu’au 28 décembre Il s’agit de cuisiner son plus beau et créatif gâteau en forme de sapin et d’envoyer une photo (communication@leboisplage.fr). du 28 au31 décembre, les votes seront ouverts pour élire le plus beau gâteau sur la page Facebook de la mairie. Le 31 décembre à midi le nom du gagnant ou de la gagnante sera annoncé sur cette même page Facebook. En guise de cadeau, il se verra remettre un brunch du nouvel an, histoire de bien démarrer 2025 !
Après le gala de danse de Ré Danse (Foyer du Bois) du 8 décembre , Fa Si La Danser organisera le sien dimanche 15 décembre (15h, salle polyvalente).
Un concert de noël sera donné en l’église dimanche 22 décembre à 15h30, par les Chorales Cadence et Les Ondines, avec la cheffe de chœur Frédérique Brodard. La Chorale Les Hautes Raises enchantera la place Raymond Dupeux ce même 22 décembre à 18h.
Artisanat d’art et marchés festifs à Ars
La municipalité organise la troisième édition du concours de couronnes, samedi 21 décembre. Les participants pourront apporter leur couronne entre 15h30 et 17h30 à l’ancienne bibliothèque (rue du Havre), la remise des prix se fera à 18h, suivie du verre de l’amitié.
Le marché de créateurs et artisans locaux d’Artisan’Ars se déroulera pour sa seconde édition du samedi 21 décembre au mardi 31 décembre (fermé le 25/12), à la salle d’exposition rue du Havre à Ars-en-Ré, de 10h à 18h.
céramiques, déco en bois éco - responsable, vannerie, bougies végétales, peintures linogravures, aquarelles, illustrations, vase en papier recyclé et cire d’abeilles et autres beautés.
Une tombola sera organisée tout au long de l’évènement et tirée le dimanche 29 décembre à 16h. De nombreux lots seront à gagner des artisans et commerçants locaux. Les tickets (2 € ) seront à vendre dès le samedi 21 à la salle d’exposition.
Par ailleurs, les 29 et 30 décembre, Ré Tennis de Table organise avec le soutien de la mairie d’Ars son marché festif de produits régionaux du terroir, à la salle des fêtes d’Ars.
A cette occasion vous trouverez, des produits régionaux de notre terroir et d’ailleurs. Ces producteurs vous feront partager la passion de leur métier qui les anime et répondront à toutes vos interrogations ; venez vous faire plaisir !
Les exposants vous proposeront leurs créations locales et artisanales : bijoux, créations en fleurs séchées,
Les exposants : insula île de Ré, Oseré, Ha! Céramique, Sabel the label, Etienne Violet, Atelier Laetitia, Âmes sauvages, Marine Pons.
Pendant ces deux jours, vous trouverez aussi votre bonheur allant du bijou à la maroquinerie et autres accessoires pour les
Rappelons aussi qu’après le repas solidaire de Ré-Unissons samedi 14 décembre (12h à 17h, salle des Oyats, sur inscription, participation de 10 € souhaitée), le Foyer du Bois organise le réveillon de la s aintsylvestre mardi 31 décembre, dès 18h, salle des Oyats, ouvert à tous (sur inscription), (lire en page 20).
Pour achever ses fêtes dans la joie, Les r ibouldingues proposeront leur célèbre cabaret dimanche 5 janvier à 11h30 parking Raymond Dupeux.
derniers cadeaux du 31 décembre.
La patinoire artificielle du Bois-Plage, d’accès gratuit, attire un public familial de toute l’île de Ré.
les essentielles des fêtes de fin d’année
Venez rêver et vous amuser au rythme des nombreuses animations de Noël et de la nouvelle année.
Vos commerçants du village et du marché vous accueillent du 22 décembre au 7 janvier 2025
Marché du Centre
JULIEN DORIN
Producteur local de légumes
Marché du Mail
AU PAIN MARIN
Boulangerie, pâtisserie
(marché, centre village et route d’Ars) 05 46 29 91 52
DEL’PRIM – Fruits légumes 05 46 28 01 84
BLANC DE ROUGE
Caviste : vins, spiritueux, bar à vins 06 76 63 84 54
BOMBAY BURYANI – Traiteur indien
BY BRUNO – Caviste
CHEZ EVE – Traiteur de la mer
Ets RAPHAËL BRIN
Huîtres 07 60 46 23 36
FROMAGES & CREMES EN RE
Fromagerie 06 32 93 07 04
ITALIE ET COMPAGNIE
Spécialités italiennes 06 18 10 37 51
LE ROTI SHOW Rôtisserie & plats préparés 07 69 89 90 44
PICKSEL
Producteur indépendant de sel de l’Île de Ré 06 76 79 20 46
POISSONNERIE VERNET
Marché, centre village et route d’Ars 05 46 29 84 46 / 07 89 06 88 85
SÉDOU
Pâtisserie artisanale, bûches et desserts de fêtes www.sedou.fr 06 20 59 02 40
LA TETE DE L’ART
Boucher, charcutier, volailles pour les fêtes 07 80 01 54 69
NOTRE TERROIR
Salaisons, tapenades, olives 06 87 87 77 67
Restaurants, bars,
vente à emporter
A LA CARABISTOULE
Pizza au feu de bois à emporter
32 Grande Rue 06 01 39 33 39
AMUSE
Crêperie - 40 Grande Rue 05 46 44 68 10
L’ESCALE DU MARAIS
Huîtres - Vente à emporter 06 45 62 00 25
L’HUITRE DU SAUNIER
Huîtres - Vente à emporter 07 71 12 75 01
LA CABINE DE BAIN
Cuisine gastronomique
33 Grande rue - Menu spécifique pour la Saint-Sylvestre (sur réservation) 05 46 29 84 26
LA RETAISE
Vente d’huîtres 05 46 28 20 64
LA SALICORNE
Restaurant - 16 rue de l’Olivette 05 46 29 82 37
LES MOUETTES
Restaurant, bar, bureau de tabac
28 Grande Rue 05 46 29 90 30
METHOD
Restaurant, bar - 21 bis av. du Mail 07 82 62 50 37
MOSAIK
Kebab - Route d’Ars
O’25
Sandwicherie fait maison25 Grande Rue 09 53 88 62 59
Z’ADORE
Salon de thé - 16 Grande Rue
De 9h à 18h, fermé le lundi et mardi 05 46 34 80 09
Vitraux, bijoux, luminaires et décorations 9 Imp. du Martin Pêcheur
DE LA
La commune de La Couarde-sur-Mer et ses habitants soutiennent tous les commerçants
tout le mois de décembre
Marché du Mail
boÎte aux Lettres du Père noËL
Poste ton courrier au Père Noël et informe le de tes souhaits !
Ateliers décOuverte numérique
10h à 11h 10h à 11h
espace numérique
Sur inscription auprès de Thomas, animateur numérique au 06 22 77 75 34
le jeudi 5 décembre
Créer une adresse eMaiL et s’insCrire aux newsLetters
le jeudi 19 décembre
vendre sur Le bon Coin
Ateliers créAtifs de lA bibliOthèque
le mardi 3 décembre
17h 17h
bibliothèque municipale
Passion PartaGée – ateLier fLoraL aveC Louise PoPPY
Places limitées sur inscription au 05 46 29 99 72.
le samedi 7 décembre
salle d’exposition « derrière l’église » fête des jouets : donnez et prenez jeux, déco, jouets de Noël. Organisé par l’association Ré actifs 17.
12h 12h
restaurant Les Mouettes
Le rePas de L’aMitié
Offert aux aînés.
le mercredi 11 décembre
11h / 18h 11h / 18h
bibliothèque municipale LeCture à La bibLiothèque - L’heure du conte Contes et histoires à 11h - Moment li(thé)raire : « coup de cœur » à 18h
le samedi 14 décembre
14h 14h
Cinéma La Maline
Le CinéMa des enfants - Une séance de cinéma offerte aux enfants couardais.
du 20 déc. au 5 janvier
formulaire à venir retirer en mairie
L’insoLite des vitrines
Jeu de piste pour s’amuser dans les commerces partenaires.
le lundi 23 décembre
16h 16h salle des associations
le jeudi 26 décembre
La PLuMe rouGe et Le feu spectacle conté et dansé, mis en musique par Kostia et dansé par Vinye jongleuse de feu 18h 18h devant la mairie
le dimanche 29 décembre
15h 15h Plage du Peu ragot
Le dernier bain de L’année
Pour les courageux.
Animation organisée par les Ré Actifs 17.
le vendredi 3 janvier
18h 20h 18h 20h atelier de la bibliothèque
La noCturne de La bibLi Fèves en scénette.
le samedi 4 janvier
bibliothèque municipale 11h 11h
La GaLette de La bibLi Fêtons la nouvelle année.
bibliothèque municipale 17h 17h
le mardi 7 janvier et diététicienne à Claire fouchères
La noCturne de La bibLi
18h / 20h 18h / 20h
Atelier créatif de Noël et décoration collective.
le vendredi 6 décembre le mercredi 18 décembre
10h 10h
Atelier de Noël tout public.
16h / 18h 16h / 18h
Jeux collectifs : aprèsmidi autour des jeux de société.
le vendredi 6 décembre téléthOn
18h30 à 20h 18h30 à 20h
salle des associations
« etinCeLLes » - Spectacle organisé par l’association La Couarde en Fête.
12€ l’entrée, au profit du téléthon.
Pas si bête - Spectacle familial, burlesque et poétique au regard décalé et singulier sur l’univers des animaux du cirque sans les animaux !
le mardi 24 décembre
Matinées Matinées
Marché du mail
aniMation MusiCaLe aveC orGue de barbarie et dans les rues du village
les 24 , 26 , 27 et 28 déc.
à partir de 14h à partir de 14h
Centre village baLades dans Les rues du viLLaGe en PoneY Balade avec Tagada ou Gribouille, du poney club Les petites Folies
Passion PartaGée – ateLier « L’équiLibre aLiMentaire » pour bien se remettre des fêtes, avec Claire Fouchères - Places limitées sur inscription au 05 46 29 99 72.
le vendredi 10 janvier
salle des associations 18h 18h
Les vœux du Maire
le mercredi 15 janvier
bibliothèque municipale 18h 18h
« ParLons des ProbLèMes dYs » Rencontre avec l’orthophoniste
Camille Roche
le vendredi 24 janvier
18h à 22h 18h à 22h
bibliothèque municipale
La nuit « aLiCe GuY » - En partenariat avec la compagnie l’Ilot-théâtre.
La Couarde en fête
Venez rêver et vous amuser à La Couarde-sur-Mer au rythme des nombreuses animations de Noël et de la nouvelle année !
Les enfants peuvent écrire au Père n oël tout le mois de décembre et l’informer ainsi de leurs souhaits en postant leur courrier à la boîte aux lettres qui lui est dédiée, au marché du Mail.
du 20 décembre au 5 janvier, un jeu de piste « L’insolite des vitrines » permettra à chacun de s’amuser dans les commerces partenaires (formulaire de participation à retirer en mairie).
Les commerçants du village et du marché accueilleront habitants et visi teurs du 22 décembre au 7 janvier m ercredi 11 décembre , à 11h et 18h, la bibliothèque municipale propose deux temps de lecture : l’heure du conte la matin, moment li(thé)raire en fin d’après-midi.
10h un atelier de noël tout public et de 16h à 18h un après-midi de jeux collectifs (jeux de société).
Un spectacle familial « Pas si Bête », burlesque et poétique sera proposé lundi 23 décembre à 16h, salle des Associations. m ardi 24 décembre , une animation musicale avec orgue de barbarie déambulera au marché du Mail et dans les rues du village.
Les 24, 26, 27 et 28 décembre, à partir de 14h, dans les rues du centre du village, les enfants pour ront bénéficier de balades à dos des poneys Tagada et Gribouille, du poney club Les Petites Folies.
Au lendemain de Noël, jeudi 26 décembre, à 18h devant la mairie, un spec tacle conté et dansé, « La plume rouge et le feu », sera proposé à tous, mis en musique par Kostia et dansé par Vinye, jongleuse de feu.
Dès le début de la nouvelle année, la bibliothèque organisera une nocturne, le vendredi 3 janvier, de 18h à 20h « Fèves en scénette », puis « La galette de la Bibli » samedi 4 janvier à 11h, et bien d’autres animations tout le mois de janvier.
Samedi 14 décembre à 14h, ce sera le cinéma des enfants à La Maline, une séance offerte aux enfants couardais.
Dans le cadre de ses ateliers créatifs, la bibliothèque proposera mercredi 18 décembre à
d imanche 29 décembre , à 15h, les plus téméraires se lanceront à la mer pour le dernier bain de l’année (organisé par les Ré Actifs 17).
jusqu’au mercredi 1er janvier 2025
Marché & concert de Noël à Rivedoux
La commune de Rivedoux-Plage organise la vingtième édition de son marché de Noël, samedi 14 et dimanche 15 décembre prochain de 10h à 18h, salle des fêtes Robert Vergnaud.
MARCHÉ
Chalets en bois, sapins illuminés, guirlandes scintillantes planteront le décor. Les odeurs de vin chaud, cannelle, et autres parfums délicieux créeront une ambiance unique, celle de la magie de Noël !
Au total, près d’une cinquantaine d’exposants feront vivre l’édition 2024, tout au long des deux jours de fête et vous proposeront un large choix de créations artisanales et de délices festifs.
ALe père Noël sera présent entre 16h et 18h le samedi et le dimanche et pour les plus grands des jeux et concours auront lieux sur toute la durée du marché.
Le dimanche 15 décembre, à 16h, un concert de Noël sera donné dans l’église Notre-Dame-de-Lourdes.
Anna Cardona Esteva pianiste et organiste et Pierre Louis Agondjo Ndenguinot, Baryton interprèteront entre autres des pièces de Handel, Mozart, Bach et Tchaikovsky. Entrée libre tout public.
Un Noël enchanté à Sainte-Marie
Sainte-Marie, pour opti miser ses chances de voir le Père n oël il faudra se rendre le matin (10h30 à12h30) sur les places des Tilleuls le lundi 23 décembre, avec Cadence, ou d’Antioche le mardi 24 décembre !
Avant cela, depuis le 1er et jusqu’au 20 décembre, il aura été possible et même recommandé de lui écrire (pense à écrire ton nom et ton adresse au dos de l’enveloppe) et de glisser ta lettre dans l’une des boîtes aux lettres du Père Noël, située sur les deux places de Sainte-Marie de Ré.
contes en musique de Stéphanie Guérineau et Olivier Borne (sur inscription au 05 46 43 91 80).
Un concert de l’école de musique sera donné dimanche 15 décembre à 17h30, salle des Paradis. C’est aussi là que se déroulera le réveillon dansant le mardi 31 décembre à partir de 20h (réservation auprès du Comité des fêtes et des animations au 06 32 32 66 30 ou 06 88 35 46 29), histoire de bien terminer 2024 et commencer 2025 !
Les places seront à nouveau le centre des festivités, samedi 28 décembre (place d’Antioche et les halles) pour découvrir caricatures, tatoo paillette éphémère, magicien et sculpture sur ballon et à 11h la tombola organisée par les commerçants des halles, ou dimanche 29 décembre à 11h (place des Tilleuls) pour le pot de l’association des commerçants de La Noue et mardi 31 décembre pour profiter en famille des jeux en bois (si pluie salle des Tilleuls), du magicien et de sculpture sur ballon
A la médiathèque, samedi 14 décembre, dès 3 ans, les enfants pourront découvrir
Pour les aînés à partir de 72 ans, un repas festif est prévu mardi 17 décembre à 12h salle des Paradis, pour lequel il faut s’inscrire en mairie (05 46 30 21 24).
Bien sûr les lumières de Noël illumineront le village jusqu’au 5 janvier 2025, avec des nouveautés et le retour des étoiles sur le clocher de l’église.
Et parce que tout a une fin, même les meilleures choses, vous pourrez venir déposer votre sapin de naturel du 25 décembre au 15 janvier dans l’espace réservé sur le parking de l’Epi Saint-Sauveur (en face du boulodrome).
Salle Robert Vergnaud 10h-18h
Voyage dans le temps et en costumes…
Pour un avant-dernier off du colloque scientifique dédié aux 4 00 ans des guerres de religion qui ont mené de nombreux passionnés d’histoire de La Rochelle à Ré
C’est un temps que même les plus de vingt ans ne peuvent pas connaître. Sur une idée du directeur du Pôle Services à la Population, Brice Samson, et orchestrée par la responsable du service Patrimoine Hélène Gaudin, le public était convié vendredi 29 novembre à découvrir les arcanes de la mode au 17ème siècle.
des présentations s’imposent Au fond de la grande salle de la CdC, des costumes dissimulés sous des draps blancs. La Corneille Distinguée, qui anime cette rencontre en la personne de Sylvie Glinisson, ménage ses effets. Devant, une simple table avec perruque et chapeau à plumes. Nous voilà dans l’ambiance…
Sylvie Glinisson habite Richelieu (on ne pouvait pas mieux). La Corneille Distinguée, c’est l’histoire d’une passion familiale, Sylvie s’intéressant particulièrement à la période qui nous concerne. Environ trois centcinquante costumes composent l’atelier dont une soixantaine de la période Louis XIII. Nous voilà face à une connaisseuse nous expliquant tout de go que « parler costumes ce n’est pas parler couture et qu’il ne faut pas confondre costume et déguisement, le premier correspondant à l’Histoire et à la sociologie ». Voilà c’est dit et c’est parti !
L’habillement au service de l’art de vivre
Au temps de Louis XIII et Richelieu, précisons-le, c’est le titre donné par Sylvie à son intervention. « Une courte période mais fondamentale pour la France sur les plans politique et international », souligne-t-elle. Ce qui va se retrouver dans les costumes et conduire à « l’avènement du style français ». Beau programme que Sylvie déroule en quatre actes.
une société très ordonnée
Dans tous les domaines, l’époque est à l’ordonnancement de la vie qui s’écoule au rythme des saisons mais aussi selon l’année liturgique et les grands évènements privés. La société française est structurée en strates et sous-strates. Il y a le monde des campagnes et celui des villes, paysans et notables, serviteurs et bourgeois et enfin la noblesse, tout cela devant s’illustrer dans des vêtements traduisant un ordre social qui « doit se voir », explique Sylvie Glinisson, y ajoutant la « nécessité de perfection de la mise », le fait que tout est inlassablement raccommodé, et notant l’apparition de deux meubles, l’armoire et le cabinet, venant remplacer les coffres pour ranger le linge.
Quand l’habit fait le moine
Etre ou paraître était déjà une question que nous avons plus ou moins résolue (quoique…) mais à l’époque, l’acte de s’habiller est important et il ne faut pas se tromper. Un vêtement a de la valeur, il se conserve et se retrouve même inscrit à l’inventaire de successions. Il y a de plus une véritable théâtralité, une mise en scène sociale, servie par un accessoire fondamental de l’époque : « la cape », souligne Sylvie se saisissant d’une qu’elle drape d’un grand geste. Elégante, elle pose son homme, courte avec revers, elle permet le porter sur l’épaule et aussi de dégainer son épée, chose fréquente à l’époque ! C’est bien sûr la cape des Mousquetaires du Roi. Apparaissent aussi les tissus brochés et leur diversité.
a quoi ressemblent hommes et femmes ? Quasi absentes des vêtements de l’homme des campagnes, exclusivement faits en matières naturelles, la couleur apparaît sur les accessoires comme les tabliers. La bourgeoisie doit
éviter certains tissus, apanage de la seule noblesse. On abandonne la contraignante fraise pour la dentelle et le chapeau à plumes remplace la toque avec bien plus de panache. C’est aussi les débuts de la perruque, la mode est aux cheveux bruns, bouclés et longs, sauf chez les protestants bien plus sobres que les « papistes ». L’idéal masculin ? D’Artagnan, qui représente beauté et élégance masculine.
Côté femmes, c’est une révolution ! Plus de fraise mais un grand col blanc et un décolleté, plus de vertugadin (structure rigide et contraignante), mais une superposition de jupons assortis d’un « faux-cul ». L’époque est libératrice pour le corps féminin mais c’est seulement une parenthèse… Les femmes symboles de l’époque sont Milady de Winter et Constance Bonacieux. Restons avec Alexandre Dumas et ces deux héroïnes, femmes d’action. Évidemment, « plus facile de courir sans vertugadin », sourit Sylvie.
L’avènement du style français
Nous y voilà, à la naissance de ce style « français », qui signe encore la mode actuelle. Elle passe par l’affranchissement des styles italiens et espagnols, explique Sylvie Glinisson. Le
premier, sous l’influence de Catherine de Médicis, imposait surcharge de broderies, le second fraise ou encore velours sombres. Il faut dire que l’époque est aux débuts des grandes manufactures de Lyon, Tour et Paris, et celle de la naissance du « point de France » à l’école de dentelle. Selon Sylvie, il faut aussi y voir « la contribution du protestantisme ». Pas de précisions de la part des pasteurs mais des tendances : pas de cheveux longs ni de perruque par exemple, car ils symbolisent soumission et déshonneur. La couleur n’est pas interdite mais on préfère les tonalités froides et bien sûr le sombre. Là aussi, le vêtement doit être conforme à l’ordre social et adapté à la condition et à l’âge. Le protestantisme refuse les excès, leur préférant la sobriété, néanmoins élégante. « Cela va caractériser le style français », affirme Sylvie Glinisson. Et de manière indélébile si l’on se réfère à certaines grandes maisons comme Chanel ou Dior. Pas d’ostentation, tel est le maître mot. « Un héritage inestimable et exigeant », conclut Sylvie sous les applaudissements et entourée de ses costumes qu’elle a dévoilé au fil de son propos.
Après d’érudits rendez-vous et cette riche escapade au royaume de l’Habit, les off du colloque se sont achevés à La Maline avec la projection d’un film. Lequel ? Les Trois Mousquetaires bien sûr !
Pauline Leriche Rouard
Libération pour le corps féminin, cape et chapeau à plumes pour l’homme bien né, caractérisent l’époque de Louis
Entre Milady de Winter et D’Artagnan, Sylvie Glinisson, experte en costumes d’époque et passionnante narratrice.
XIII.
Pour les copains, d’abord
Après Histoire d’une chanson, en 202 3 , Nadine Berland, de la compagnie Les Tardigrades, présentait fin novembre le nouveau spectacle de son atelier amateur, Les Pépites des Sniapoc. Une aventure de doudingues pour qui l’âge ne fait rien à l’affaire, et l’amitié, tout.
Samedi 23 novembre, 16h. La salle des associations de Rivedoux se remplit à grande vitesse. Les comédiens accueillent le public, sans cacher, pour certains, leur nervosité. La troupe, composée de sept acteurs et un musicien, a connu des aléas au cours de l’année. Nadine Berland le rappelle en introduction au spectacle : « Nous avons perdu des camarades en route, les plus fragiles, les plus âgés, alors nous leur dédions ce spectacle avec beaucoup d’émotions. » Il est resté les plus vaillants : des compagnons de route de longue date de Nadine, comme Evence ou Laurent, et des nouveaux venus, qui montent sur scène pour la première fois. Pendant un an, ils se sont retrouvés, un week-end par mois, pour le plaisir de jouer ensemble. D’exercice en exercice, et presque sans y penser, ils ont élaboré un tableau composite de scénettes à partir notamment de textes empruntés à Jacques Prévert. « C’est le fil rouge qui relie les générations », précise Nadine. Ses Contes, peu connus, offrent un éventail de situations cocasses, que les sept camarades interprètent avec gourmandise. C’est ainsi que l’on apprend la véritable histoire du Petit Poucet, et le rôle inattendu qui a joué… une autruche.
rencontre de générations
L’atelier théâtre de Nadine existe depuis trois ans. Elle intervenait alors à l’EHPAD d’Ars. L’envie lui est venue de créer une troupe intergénérationnelle. Il y a quelques mois seulement, Joséphine, 99 ans, en faisait encore partie. C’est notamment à elle que Nadine pense, lorsqu’elle évoque les absents. Cependant, mardi aprèsmidi, avec quatre autres résidents de l’EHPAD, Joséphine est venue assister
au filage et partager le traditionnel goûter - auquel il n’est pas question de déroger. Les Sniapoc 1, qui portent bien leur nom, cultivent le sens de l’accueil et de l’amitié. « Sans la bienveillance de Nadine, jamais je n’aurais pu faire ça », me confie Jean-François dont c’est le baptême du feu.
dans « amateur », il y a « aimer » Je rencontre la troupe quelques jours avant la représentation. Pendant une semaine, ils répètent dans la petite pièce attenante à la salle Robert Vergnaud, à Rivedoux. On est à mi-chemin du grand jour, et l’inquiétude se lit sur les visages, avec un peu de fatigue : l’échéance approche, on ne se sent pas prêt… C’est au tour de Cécile et de Lysiane de travailler leur scène, sur un texte dont Cécile est l’auteure, « Remède contre l’ennui ». Elles sont accompagnées par Laurent à la guitare. De temps en temps, Nadine bondit de sa chaise pour éclaircir une intention, donner le rythme d’un échange, orienter les déplacements
dans l’espace. Les deux interprètes se plient volontiers à sa direction. Il faut dire que son enthousiasme est communicatif. Ses yeux clairs brillent d’un éclat passionné. Elle donne de sa personne, Nadine, et cela se ressent dans l’investissement des comédiens. Le théâtre amateur est une pratique exigeante, dont chacun veut se montrer digne. Pas question, pour autant, de se mettre en danger. On anticipe les trous de mémoire en gardant le texte à portée des yeux. La lecture aussi est un art. Et lorsque ce n’est pas possible, on invente un stratagème : un carton avec les répliques, intégré ingénieusement à la mise en scène. Il s’agit avant tout de passer ensemble un bon moment, et cet « ensemble » n’exclut personne. Ainsi, le mari de Lysiane, Christian, souffre de déclin cognitif. Ils ont rejoint la troupe tous les deux en début d’année. « Depuis sa maladie, il est devenu comme mon ombre », raconte Lysiane. « Ici,
Nadine nous a mis dans deux groupes différents. Cela nous fait du bien, à tous les deux. C’est comme une récréation. » S’il n’est pas en mesure de retenir un texte, ni même de le lire, Christian fera tout de même partie de la représentation, en introduction avec Nadine, qui lui murmurera les mots à l’oreille. Il y a de la place pour tous, chez les Sniapoc.
où tout finit… par un goûter Samedi, le soir descend doucement sur la salle des associations et la soixantaine de spectateurs. Les Sniapoc se livrent à leur douce folie, sur laquelle l’esprit poétique et loufoque de Prévert semble veiller. Lectures, scénettes, chansons, improvisation musicale déjantée se succèdent à un rythme soutenu, agencées avec simplicité et efficacité par Nadine. Au bout d’une petite heure, passée presque trop vite tant leur plaisir est visible et contagieux, toute la troupe se réunit pour entonner le chant final : « Les copains d’abord », évidemment. Mais on ne se quittera pas comme ça : un buffet de gâteaux faits maison est dressé sur la scène, et le public se mêle aux comédiens pour les féliciter. L’une d’entre eux s’éclipse discrètement, j’entends dire que la fête doit se poursuivre autour d’un dîner. Décidément, les Sniapoc n’arrivent pas à se quitter ! Heureusement, deux représentations les attendent encore, en maisons de retraite, là où tout a commencé. Un juste retour des choses, pour Nadine. Espérons que l’an prochain encore, ils nous donneront le plaisir de les applaudir, et de goûter avec eux.
Eugénie Rambaud 1 - Lisez ce mot dans un miroir…
Musique improvisée et théâtre pour le jeune public
En décembre et janvier, deux spectacles accessibles dès 7 ans seront présentés à La Maline.
Le Snap Orchestra initiera les jeunes à la musique improvisée dans un concert participatif, « Rock you ! », et la compagnie Entre chiens et loups revisitera la cosmologie grecque avec « Kosmos ».
Ces prochaines semaines, La Maline fera voyager les enfants dans le temps. Dans le futur tout d’abord, avec un concert participatif futuriste. « En 2084, une succession d’effondrement a décimé les trois quarts de la population mondiale. La musique live a complètement disparu. Le Snap orchestra résiste et fait appel au spectateur de l’ère anthropocène pour parvenir à jouer ensemble ». Voici le postulat de départ du concert « Rock you ! » Un live participatif dans lequel les spectateurs pourront expérimenter le plaisir de l’improvisation collective. À partir d’une phrase ou d’un son enregistré en direct, le groupe trouve
you !, un concert participatif pour les enfants.
mélodie et rythme et improvise un morceau original en live sous les yeux des spectateurs. Ce sextet navigue entre jazz moderne, groove et hiphop instrumental, et cherche à faire émerger le sens musical de chacun. Bien plus qu’un concert, enfants et adultes deviendront acteurs de ce spectacle.
Kosmos, pièce de théâtre d’objets, qui questionne sur ce qui nous relie.
« Kosmos », quant à lui, fera voyager les familles dans le passé, jusqu’à l’origine du monde. Avec humour, la compagnie de théâtre Entre chiens et loups entremêle mythologie, astronomie et poésie pour nous raconter l’histoire d’une jeune fille, Gaïa, qui a fabriqué le ciel, les
montagnes et les chips, puis qui a eu un fils, un certain Cronos, qui luimême eut des enfants assez célèbres. Équipées d’une multitude d’objets, les deux comédiennes jouent aux démiurges transformistes et revisitent la cosmologie grecque. Cette compagnie belge, qui fête ses vingt ans en 2025, aime questionner la place que nous occupons dans ce monde. Avec « Kosmos », au-delà de raconter une version de la création du monde, elle interroge sur ce qui nous relie.
Aurélie
Bérard
« rock you ! » du Snap Orchestra, à la maline le mercredi 18 décembre à 14h30. Dès 7 ans. Tarif : 5 € . Apéro sirop offert après le spectacle.
« Kosmos » de la Cie Entre chiens et loups, le samedi 18 janvier à 16h30. Dès 7 ans. Tarif : 5 € é change avec les comédiennes après le spectacle.
Marie-Christine raconte l’histoire de la chanson de Claude Nougaro qui porte son nom, à sa façon. Avec toute la troupe derrière elle : Jean-François, Alain, Lysiane (cachée), Evence, Agnès, Cécile, et Laurent à la guitare.
Sur scène, des femmes tiennent bon la barre
Le 1 5 novembre dernier, la salle polyvalente de Bois-Plage accueillait Le Procès de Bobigny - 1 97 2, une pièce historique et militante pour le droit à l’avortement. Une représentation magnifiquement portée par la troupe du Pavé, une bande de comédiens amateurs très engagés dans la lutte pour les droits des femmes.
Une fois n’est pas coutume, c’est l’histoire d’une pièce qui débute sur un coup de théâtre. D’habitude c’est l’inverse. Mais pour découvrir cette surprenante entrée en matière, ne comptez pas sur nous : il faudra assister à l’une des représentations du Procès de Bobigny - 1972. Ce vendredi de la mi-novembre, dans la salle polyvalente de Bois-Plage, plus d’une centaine de personnes ont bravé les premiers frimas de l’hiver pour découvrir ce huis-clos signé Sophie et Basile Ader, deux avocats parisiens qui ont fait de l’adaptation au théâtre des plus grands procès de l’Histoire leur marotte absolue.
Ce soir, il est question de vérité historique, de loi anti-avortement et de droits des femmes. Trois d’entre elles prennent place sur le banc des accusés. L’une, Micheline Bambuck, est avorteuse clandestine - à l’époque, on appelait ces femmes « les faiseuses d’ange » - la seconde, Renée Sausset, est l’une des intermédiaires de cette affaire. Enfin la troisième femme, Michèle Chevalier, est la mère de la jeune fille mineure ayant eu recours à un avortement illégal.
QRégulièrement appelé « le procès de Bobigny », voilà donc ni plus ni moins que l’un des plus grands virages pris par la justice française en matière de droit des femmes, préfigurant et annonçant le discours de Simone Veil du 26 novembre 1974 à l’Assemblée nationale pour la loi sur l’Interruption Volontaire de Grossesse, il y a pile cinquante ans. À travers ces trois femmes, voilà donc ici raconté l’un des derniers procès de l’avortement clandestin, retourné de main de maître par la réthorique impitoyable et acharnée de l’avocate de la défense, Gisèle Halimi, qui décide de transformer ce procès en un autre, le seul finalement qui vaille : celui d’une loi inappliquée parce qu’inapplicable.
un public conquis
Sur la scène de la salle polyvalente de Bois-Plage se succèdent ainsi, inspirés et virevoltants, les comédiens amateurs de la troupe du Pavé, compagnie créée en 2017 par Florence Absolu, la metteure en scène de toutes les créations (en 2018, Les Monologues du vagin, en tournée dans la CharenteMaritime, c’était elle, déjà). Dans
l a « vraie vie », ils sont infirmière, psychologue, retraité ou ex-gendarme. Pour certains, comme Clément Viaud qui joue le substitut du procureur, c’est la première fois qu’ils se présentent sur une scène, à dire un texte à haute voix devant un public. Ça ne se sent même pas, la fraîcheur et le naturel des comédiens emporte tout. À la barre, sur la scène, les témoins de l’époque aux noms illustres se suivent et ne se ressemblent pas : les actrices Françoise Fabian ou Delphine Seyrig, toutes deux signataires du « Manifeste des 343 salopes » publié à l’époque dans le Nouvel observateur, reconnaissant avoir eu recours au moins une fois à un avortement clandestin, l’intellectuelle Simone de Beauvoir, le jeune politique Michel Rocard, la militante Simone Iff, à l’origine du Manifeste… Tous ont pourtant un point commun, la même intime conviction et la même foi en ce qui va suivre : il ne peut y avoir d’autre verdict que l’acquittement pour ces trois femmes.
Star sans doute un peu malgré elle de ce procès, Gisèle Halimi est jouée avec passion et tempérament par Estelle Callard, régionale de l’étape et Martinaise de naissance. Comment entre-t-on dans la peau de Gisèle Halimi ? Comment habite-t-on un personnage avec cette étoffe et cette dimension ? « Ça n’était pas un rôle simple, reconnaît Estelle Callard, parce qu’il y a un enjeu très fort derrière. Il faut être à la hauteur de ce qu’était Gisèle Halimi et de ce qu’elle a fait pour faire avancer les droits des femmes dans ce pays. L’idée n’était pas de la copier non plus. C’est pour cela qu’au début des répétitions, je n’ai pas trop regardé de séquences d’elle, pour ne pas être influencée. Par la suite, j’ai vu énormément d’archives télé, et ça m’a beaucoup servi pour corriger, affiner certaines choses... »
à La Couarde ?
Dans la salle, le public est conquis, applaudit à certaines joutes verbales entre le juge et les avocats de la défense, attend avec impatience les plaidoiries. Elles arrivent enfin, comme dans toute bonne histoire de procès qui se respecte. Et on n’est déçu ni par les envolées lyriques, ni par le résultat. Même si le verdict est connu d’avance, l’important ne se jouant évidemment pas là.
Les mots de la fin ? Peut-être ceux d’un homme allez, l’un des rares courageux appelés à témoigner de l’absurdité de cette loi dans ce procès qui fera date : le professeur Jacques Monod, biologiste français, prix Nobel de physiologie en 1965, et militant pour l’avortement. Alors qu’il est passé à la question par le président du tribunal, le pr. Monod - magistralement incarné ce soir-là par Jean-Marc Truffet - aura cette phrase : « Le droit de refuser la vie appartient à la seule personne habilitée à la donner, c’est-à-dire à la mère. » Dans la salle, à cet instant-là, on pouvait entendre une mouche voler.
Fabrice Argelas
l e Procès de b obigny - 1972
Prochaine représentation sur l’île de Ré le 22 février 2025 à La Flotte, salle de la base nautique.
Prévente des billets à l’Intermarché de La Flotte ou au 06.08.09.78.13. Tarif unique : 10 € (l’intégralité de la vente est au profit de la lutte contre les violences faites aux femmes, et intégralement reversée à la CIDFF 17, le Centre d’Information sur les Droits des Femme et Familles).
Mais aussi : du 7 au 9 mars à La Comédie, à La Rochelle (pour toutes les autres dates de la région, consulter Facebook ou Instagram).
Leriche Rouard c oncour S P
uel sujet plus inspirant que celui-là ?! Thème choisi pour la 11ème édition du concours photo de La Couarde, l’Amour a pour parrain l’artiste Rodolphe Blandin, dont personne ici n’a oublié la monumentale création déployée sur le front de mer de Rivedoux. Que n’a-t-on dit, écrit, chanté et exprimé sur lui et pourtant il est inépuisable. L’Amour et ses mille et un visages permet toutes les libertés et toutes les audaces. Qu’il soit familial, conjugal, amical, filial ou s’adresse à la beauté du monde ou au regard d’un animal, il demeure (quoi qu’on en dise parfois) l’une des plus importantes affaires de nos vies. De quoi faire exploser les compteurs… « A aujourd’hui, nous avons reçu une soixantaine de photos, souvent en
noir et blanc et dont certaines sont très belles », souligne la conseillère municipale Nadège Bielot, en charge du concours. Soixante c’est déjà ça mais franchement ce n’est pas assez ! L’amour mérite mieux. D’accord il s’est d’abord montré sous un jour contrariant, puisque suite à un problème de redirection informatique, la municipalité n’a pu récupérer les images envoyées jusqu’au 25 septembre. Charge aux créateurs de les renvoyer. Et aux autres de s’y mettre maintenant. Et ça tombe bien, la période qui s’annonce est des plus propices. Car l’amour, toujours lui, est au centre des fêtes de Noël, comme autant d’occasions de le célébrer et de… l’immortaliser le temps d’une photo. Pas besoin de disposer d’un matériel sophistiqué ou d’un savoir
technique avéré. Un smartphone suffit et un regard… celui du cœur évidemment.
Les photographes inspirés ont jusqu’au 31 décembre pour faire parvenir leurs images mais allez, réveillon du Jour de
l’An oblige, la municipalité couardaise sera indulgente sur les photos arrivant aux premiers jours de janvier. Et voilà une belle manière de débuter l’année nouvelle…
Pauline
Estelle Callard interrogeant l’un des témoins, la jeune Kaylia Roger, qui joue Marie-Claire Chevalier.
Le concours photo l’Amour a pour parrain l’artiste couardais Rodolphe Blandin, auteur de cette création, connue de tous !
Fin d’année en beauté avec Les Musicales de La Flotte
Les Musicales de La Flotte offrent à nouveau aux Rétais la possibilité de terminer l’année de manière très agréable en venant écouter deux concerts, les 27 et 28 décembre, en l’église Sainte Catherine à La Flotte.
Aun moment relativement calme sur le plan des distractions, une fructueuse coproduction entre l’association Des Flots et des Notes, dont Isabelle Le Conte est présidente, et l’Association des Musicales en Ré ayant Jean-Marie Kindermans pour président, permettra de programmer deux concerts : l’un de musique classique, payant, le 27 décembre et l’autre de Gospel, gratuit, le lendemain. Les deux concerts débuteront à 18h30.
La manifestation reçoit depuis sa
h o MM a G e
création un fort soutien de la mairie de La Flotte et cette année, de deux mécènes importants pour deux éditions de suite : La Martinière et le HR Hôtel et Spa marin de La Flotte. Le Crédit Agricole de Charente-Maritime et des Deux Sèvres fait aussi partie des généreux donateurs pour cette édition.
La très belle prestation de musiciens talentueux
L’AR4S*, qui gère les Musicales en Ré, garantira la billetterie, et s’est également chargée de la programmation, dont Jean-Marie Kindermans indique qu’elle « alliera tendresse, méditation, avec passion, virtuosité et joie ». Tout un programme s’étalant sur trois siècles qu’illustreront Bach, Mozart, Bazzini, Chopin, Poulenc et Sarasate. Pour les interpréter, un trio exceptionnel composé de Frédéric Moreau, violon, Hélène Devilleneuve, hautbois et Patrick Zygmanowski, piano. Frédéric Moreau n’est pas un inconnu pour le public rétais puisqu’il
Notre chef de fanfare des
Portes en Ré nous a quittés
Jean Pierre Hérault, assumait cette mission culturelle depuis des années, afin que ne disparaissent pas les musiques qui depuis deux siècles accompagnent toutes les cérémonies, fêtes et manifestations dans notre village.
Il avait une particulière ardeur à défendre ce patrimoine immatériel dont nous sommes les dépositaires momentanément afin de le transmettre à nos enfants. Ces musiques héritées de nos anciens peuvent disparaître en un instant sans laisser de trace, c’est l’histoire de nos villages, le son de nos réjouissances, de nos peines, de nos commémorations, léguées dans la sueur, la peine et le sang.
entre deux et vingt-quatre selon les années.
Jean Pierre Hérault les a suivis, conscient de ce devoir de mémoire que nous avons tous pour ces parcelles de patrimoine que nous avons reçu et que nous devrons transmettre.
a déjà participé aux Musicales de La Flotte, il y a deux ans. Frédéric Moreau, qui a étudié le violon auprès des plus grands Maîtres : Yehudi Menuhin, Jean Fournier, Tibor Varga…, est directeur musical et soliste de l’orchestre de chambre Les violons de France, 1er violon du Gaia Quartet et professeur à Yonsei University (Séoul, Corée du Sud). Son charisme et son impressionnante virtuosité lui valent de jouer dans des salles prestigieuses à travers le monde et d’être devenu l’un des artistes les plus prolifiques de sa génération. Les connaisseurs apprécieront : Frédéric Moreau joue d’un violon d’exception de Giovanni Battista Guadagnini de 1749 ! Comme il y a deux ans, il sera accompagné du pianiste concertiste international Patrick Zygmanovski, issu de la grande tradition française de l’école de piano. Interprète remarquable pour sa sensibilité, il se produit en solo et en concert dans le monde entier.
Hélène Devilleneuve, premier hautbois solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, professeur au conservatoire de Saint-Maur et au CNSMD (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris), complètera le trio auquel elle apportera une couleur particulière.
un répertoire enthousiasmant
L’association Des Flots et des Notes assurera l’accueil, la création du matériel de communication et toute la logistique des deux manifestations ainsi que l’organisation du concert de Gospel. La soirée sera animée par le Chœur Gospel de La Rochelle (issu de l’association La Puce à l’Oreille) et ses nombreux chanteurs amateurs et dirigé par Patrick Papineau. Cet ensemble présentera des titres emblématiques appartenant au gospel ainsi que que des Negro Spirituals, un répertoire généralement très apprécié du public.
Ces rencontres musicales sont une belle manière de terminer l’année, pour toutes les familles qui séjourneront en cette saison sur l’île, à un moment propice pour le partage. Ces Musicales de La Flotte ont trouvé leur place dans les propositions festives de l’île. Gageons que la qualité de la prestation en fera dans les années à venir un marqueur important de l’année culturelle rétaise.
Catherine Bréjat *AR4S : Association rétaise des 4 saisons.
Galerie Glineur
Série « Les bons vivants »
B eatrice TERRA
Rencontre avec l’artiste le dimanche 29 décembre à partir de 16h
«L’Espoir portingalais» fondé en 1945 par René Renaud et trente-cinq Portingalais, puis dirigé par Henri et Laurent Renaud, trois générations de musiciens qui avaient succédé à un siècle de tradition musicale, porté par les pompiers et la paroisse. Ensuite ce furent Bernard et Philippe Penaud qui bataillèrent pour maintenir des effectifs
La pénurie de musiciens réduit notre « Espoir portingalais » et le risque est grand de voir aujourd’hui ce patrimoine immatériel disparaître.
Rêvons que quelques courageux musiciens sauront relayer cette tradition vieille de deux siècles qui solidarisait, dans l’harmonie, villageois et vacanciers.
Denis Cornuault
Frédéric Moreau jouant de son légendaire violon: réalisé par Giovanni Battista Guadagnini et datant de 1749.
Jean Pierre Hérault, Chef de fanfare, a assumé cette mission culturelle durant des années.
DR
« Qui est Monsieur Schmitt ? » poursuit sa tournée sur l’île
Après Saint-Clément et Ars à l’automne, la troupe de théâtre amateur Les RéActeurs proposera cet hiver deux nouvelles représentations de « Qui est Monsieur Schmitt ? ». Cette réadaptation de la pièce de Sébastien Thiéry sera également jouée à la prison de Saint-Martin, où la troupe intervient depuis sept ans.
Les deux premières représentations de « Qui est Monsieur Schmitt » ont fait rire aux éclats. À Ars-en-Ré le 5 octobre et à Saint-Clément-desBaleines le 12 octobre, l’interprétation de cette pièce par les cinq comédiens de la troupe dirigée par Marion Silhol avait conquis le public. Au vu d’un tel succès, les artistes s’attaquent maintenant au sud de l’île, avec une représentation à La Flotte le 21 décembre et une autre à La Couarde le 21 février.
« J’ai toujours suivi de près le travail de Sébastien Thiéry », explique Marion Silhol, metteuse en scène de la troupe. « J’ai lu cette pièce durant l’été 2023 et j’ai tellement ri que j’ai tout de suite eu envie de la proposer à mes comédiens. C’est une comédie absurde où l’auteur brouille les frontières du fantastique et du familier, et où il faut complètement lâcher prise, ne pas chercher à comprendre ou à trouver une logique. Je ris encore aujourd’hui énormément ! Et à chaque fois que je vois les comédiens se glisser dans leurs personnages ! Ils se sont complètement approprié leurs rôles, ils ont fait énormément de propositions et leurs interprétations sont incroyables. »
travail intensif
Après s’être imprégnée du texte cet été, la petite troupe a entamé les répétitions début septembre et n’a
eu finalement que peu de temps pour travailler. Mais c’est sans compter la passion qui anime chacun d’entre eux ! Ainsi Martine Gourmel, membre de la troupe depuis cinq ans, s’est glissée dans la peau de Madame Schmitt avec beaucoup de sérieux. « C’est vrai que ça été beaucoup d’implication, beaucoup de travail. Et ça l’est encore aujourd’hui car nous continuons à répéter pour les prochaines représentations », explique-t-elle. « Mais c’est avec un grand plaisir et c’est un vrai bonheur de faire partie de cette troupe. En plus c’est mon premier grand rôle ! Je me suis rendue compte que je pouvais apprendre un texte long, et je me suis vraiment approprié le personnage. Je continue d’ailleurs, et je vais essayer de rendre cette Madame Schmitt un peu plus « foffole ». C’est un rôle vraiment intéressant car le personnage évolue dans la pièce, et au final, il est assez machiavélique. »
« Qui est Monsieur Schmitt ? » sera également joué devant les détenus de la prison de Saint-Martin, le 18 décembre à la Caserne et le 24 janvier à la Citadelle. Marion Silhol y anime depuis sept ans des ateliers de théâtre. « Nous jouons toutes nos créations là-bas. Nous y avons aussi déjà joué deux fois des textes écrits par des détenus, en mélangeant sur scène des
Mu S ique cla SS ique/o P érette
détenus et des membres des RéActeurs. Pour certains d’entre eux, le théâtre est très important. Ils ne sont pas très nombreux, une vingtaine environ, mais certains sont très enthousiastes. C’est un public très attentif, participatif, vraiment investi, et qui aime bien échanger avec nous. »
Courant novembre les répétitions ont repris afin de préparer la suite des représentations. La mise en scène et le jeu des comédiens en ressortiront peaufinés. Alors même si vous étiez
déjà présents à Ars ou Saint-Clément, n’hésitez pas à aller les applaudir une deuxième fois.
Aurélie Bérard
« Qui est monsieur schmitt ? » par Les RéActeurs
- s alle des fêtes de l a Flotte le 21 décembre à 20h
- s alle des fêtes de l a c ouarde le 21 février à 20h . Participation libre.
Georges Bizet et son Docteur Miracle à La Maline
L’Orchestre de Chambre de Nouvelle-Aquitaine et ses quarante musiciens seront sur la scène de La Maline le 1 4 décembre pour une représentation du Docteur Miracle, un opéra-comique de George Bizet méconnu du grand public.
L’Orchestre de Chambre de Nouvelle-Aquitaine sera sur la scène de La Maline le 14 décembre.
Avec ses cinq solistes et ses quarante musiciens, Le Docteur Miracle proposé par l’Orchestre de Chambre de Nouvelle-Aquitaine va faire vibrer les murs de La Maline. Cet opéra-comique en un acte, mêlant des mélodies élégantes et fraîches à une verve dramatique tournant au cocasse, est un des évènements forts de cette
saison à La Maline, peu habituée à accueillir autant d’artistes sur scène. Dirigé par Nicolas Simon, chef d’orchestre connu sur l’île de Ré pour de nombreuses participations au festival Musique en Ré, cet opéra est le fruit d’une grosse production réunissant les Opéras de Tours et de Rouen, le Théâtre du Châtelet et l’Opéra de Lausanne. La
mise en scène est assurée par Pierre Lebon, qui ajoute un comédien aux quatre personnages d’origine.
Un projet musical d’envergure né de la volonté du Palazzetto Bru Zane, le Centre de musique romantique française, qui se donne pour mission de faire découvrir des œuvres méconnues et des compositeurs oubliés. Si Georges Bizet n’a pas de problème de notoriété, son Docteur Miracle est largement moins connu, éclipsé par Carmen et L’Arlésienne. Pourtant, cette œuvre qu’il a composée très jeune était déjà précurseuse du talent de Bizet. « Ce qui me frappe dans cette opérette », décrit Nicolas Simon, « c’est l’aisance avec laquelle la musique coule. Il l’écrit à l’âge de 18 ans, et je
trouve qu’il y a déjà un sens de la scène et du drame époustouflant pour un jeune compositeur. On voit à quel point il maîtrise déjà l’harmonie, la forme, le sens du drame. Et on comprend qu’à 18 ans il a déjà les compétences pour faire exploser l’opéra comme il le fera avec Carmen 15 ans plus tard. »
Féru de projets sociaux et éducatifs, Nicolas Simon animera une rencontre « initiation » autour de la maîtrise d’orchestre à 11h, le jour de la représentation. Un atelier ouvert à tous, gratuit et sur réservation.
Aurélie Bérard
le docteur miracle de Georges Bizet par l’Orchestre de Chambre de n ouvelle-Aquitaine, l a m aline le 14 décembre à 20h30. Tarifs : de 10 à 20 €
Monsieur Schmitt (Olivier Silhol) et Madame Schmitt (Martine Gourmel) sont confrontés à une situation rocambolesque qui ne fera qu’empirer tout au long de la pièce.
Iavnana : une chorale au répertoire particulier
L’une des chorales de l’île, fondée par Arlette Sarthou, s’est créée une personnalité particulière grâce à son répertoire atypique et a introduit sur le territoire rétais des chants aux sonorités nouvelles, riches et chaleureuses. Quel avenir lui sera réservé au moment où sa fondatrice prévoit de s’en éloigner en 202 5 ?
Passionnée de musique depuis sa tendre enfance, Arlette, fondatrice de Iavnana n’a pas eu, malheureusement car elle était très douée, les moyens matériels de poursuivre des études musicales alors qu’elle était enfant, mais elle glanera tout ce qui passe à côté de son oreille à commencer par les nombreux chants entendus et pratiqués dans sa famille béarnaise. Plus tard, elle comblera ses lacunes en suivant les cours du conservatoire, apprendra à jouer de différents instruments en plus de la guitare qu’elle pratique déjà et, à chaque fois que son emploi du temps le permettra, elle fréquentera une voire plusieurs chorales, car chanter est vital pour elle.
des rencontres enrichissantes
Installée dans l’île au début des années 2000, Arlette occupe un poste de professeure des écoles aux Portes. Là aussi, elle va nouer des amitiés musicales, prendre des cours, travailler sans cesse à renforcer son oreille musicale ou à décrypter de nouvelles partitions, participer à des chorales et des chœurs de chambre. Chaque été, elle effectue un stage de chant espagnol et sud-américain avec le chef argentin de la chorale Voces Latinas Les rencontres sont importantes dans la vie d’Arlette et généralement à la hauteur de sa personnalité : flamboyantes. Elle aura ainsi pour amie Giovanna Marini, une guitariste napolitaine, pasionaria du chant de tradition orale, grande amie de Pasolini.
DR
De même, Nelly, qui donnait des cours de danses brésiliennes à l’école des Portes, désirant apprendre à chanter se rapprochera d’Arlette. Bientôt des mères d’élèves viendront se greffer sur le petit groupe naissant. Le noyau de Iavnana se constitue de la sorte dès 2006, cependant son impact restera confidentiel un certain temps : Arlette recherche le plaisir de chanter, tout en veillant à la qualité de l’interprétation, plutôt que la reconnaissance ou la gloire !
un répertoire ouvert sur le monde
On découvre déjà les influences qui seront à l’origine du répertoire du futur Iavnana. Un choix correspondant d’ailleurs au tempérament d’Arlette, passionnée de culture sud-américaine que sa parfaite connaissance de l’espagnol lui permet d’appréhender
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pleinement. Elle s’intéresse également aux belles voix des polyphonies géorgiennes, biélorusses, corses et à tous ces chants africains, tsiganes… dont il émane de chaudes sonorités et que ses choristes chantent, grâce à elle en VO. Elle n’hésite pas à s’attaquer à la complexité des chants séfarades, très beaux mais si difficiles à interpréter ! Et puis, derrière ces voix, il y a des rencontres humaines, une diversité qui la passionne et qu’il est nécessaire de protéger et de valoriser.
Outre ce répertoire très coloré, Iavnana s’est fait connaître pour ses berceuses pleines de douceur et de tendresse que la chorale interprète dans les crèches. Les enfants sont subjugués ! Arlette, qui aborde ce domaine avec compétence, insiste sur l’importance de la découverte des arts dès la petite enfance qui favorisera non
seulement l’éveil musical mais aussi le développement de l’imaginaire. Enfin, il y a le style Sarthou, la manière dont elle fait travailler les chanteuses du groupe et le phrasé particulier qu’elle leur fait donner au texte.
La chorale ne prendra véritablement son envol qu’en 2013 lors du premier concert à la charmante chapelle des Filles de la Sagesse à Ars et ne se structurera juridiquement qu’avec la création de l’association Iavnana en mai 2016, dont la présidente est Florence Frey. En un peu plus d’une dizaine d’années, l’originalité des chants proposés et le fait qu’elle ne soit tournée que vers le profane, ont fait de Iavnana une chorale à part dans le paysage musical rétais.
La difficile recherche d’une nouvelle cheffe de chœur
Les années passent et Arlette, qui a été souffrante il y a peu, se sent fatiguée et envisage de s’éloigner de la fonction de cheffe de chœur à la mi-2025. La quinzaine de chanteuses que comprend actuellement l’association sur les sites de Saint-Clément et de La Couarde se préparent à cet événement et étudieront les moyens à mettre en place, dont la recherche d’une nouvelle cheffe de chœur, lors de la prochaine Assemblée Générale, en décembre. Un moment délicat pour tout le monde où Arlette se séparera de son enfant auquel l’association devrait apporter un avenir. Affaire à suivre.
Catherine Bréjat
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Les chanteuses de Iavnana défilant dans les rues de La Couarde sur le thème « Chapeaux et Couleurs », après avoir chanté près de la plage, en 2018.