Ré à la Hune n° 52

27 AVRIL 2011

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LE JOURNAL GRATUIT DE L’ÎLE DE RÉ

ion t lu o v é e in le p n e ées d’AquaRé,  aquaré les difficultés suppos

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Libres propos

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, sur tions. de Ré à la Hune N° 51 des questions et réac ité sc su otre bruit de ponton a le, ab fi et uatique rétais urce autorisée » pourtant issu de « so r le bilan du centre aq su t en m ue ng lo us pl ainsi mmunauté de u Président de la Co Ré à la Hune revient ’a qu si in ,a Ré ua Aq x responsables d’ Nathalie Vauchez et donne la parole au  ) 18 Ré. (Lire en page Communes de l’île de

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françois abinal G ES

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Zap'Arts

programme des festivals

La Magayante confUsion seXUelle - Tu sais Germaine, l’autre jour au Leclerc, en jetant un coup d’œil au dernier numéro de la presse locale mensuelle, y’a un titre qui m’a interpellée : « la confusion sexuelle se développe en France ». Sur le moment sans bien y réfléchir, je m’suis dit qu’en effet, aujourd’hui, en matière de sexualité, ce n’est plus comme quand on était jeune. On fait tout pour que ça se développe… t’as la pilule du jour, du lendemain, du surlendemain, le préservatif, le viagra, l’IVG, etc. C’est sûr, on est devenu libre de ses choix, mais confondre… comment peut-on confondre ? J’ai donc pris un exemplaire du journal pour lire l’article à tête reposée à la maison, et j’ai compris qu’il était question de la vigne et de l’installation de phéromones de synthèse. Phéromone ??

Je suis donc allée chercher mon Larousse, et j’ai lu…

Phéromone : « hormone odorante, qui, émise à dose infime par un animal dans le milieu extérieur, provoque chez ses congénères des comportements spécifiques : attirance, répulsion, confusion ».

- S’il s’agit là Malvina de brouiller les pistes de deux papillons mâles pour qu’ils ne puissent plus repérer les femelles et donc s’accoupler, cela afin de protéger nos vignes des ravages causés par les larves qui en résulteraient, n’as-tu jamais observé ton chat Lucky

quand il frétille de la queue et envoie un jet, que je croyais être de l’urine et qui n’en n’est pas, pour marquer son territoire ? Quand j’en ai parlé au vétérinaire, car Lucky, depuis que ma fille est venue avec son chat, commençait à faire cela aussi bien dans la maison qu’à l’extérieur, je ne me souviens plus s’il a prononcé le mot phéromone ou non, mais pour moi, ce qu’il sécrète, ça y ressemble.

- Intéressant Germaine ce que tu me dis là. Crois-tu que quand avec mon Marcel on a eu ce coup de foudre

au bal de la Saint-Jean à Saint-Martin voilà bien longtemps, nos corps auraient émis quelques hormones odorantes qui nous auraient attiré l’un l’autre ?!

- Je ne saurais te dire Malvina, mais quand je vois s’approcher certaines personnes que je n’ai pas du tout envie de rencontrer, j’aimerais que mon corps puisse secréter des substances qui les fassent changer de trottoir ou qui me rendent transparente !!!  Jean-Pierre Pichot

SARAH BERNACHE PAR JEAN-JACQUES VERGNAUD

Ré à La Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing 19 av de Philippsburg – BP 43 – 17410 Saint-Martin-de-Ré.

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Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement.

Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’ Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Ecolo et rigolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

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PEFC/10-31-1236

Actualité ŒUfs De pÂqUes, œufs de raie, œufs de ré Cent quarante bénévoles répartis sur les 40 sites, de nombreux élus des différentes communes de l’île et une quarantaine d’enfants des accueils de loisirs d’Ars, Les Portes et Loix ont contribué, même s’il ne s’agissait pas d’une grande journée de pêche, à la réussite de cette deuxième opération « Estran » initiée par la Communauté de Communes de l’île de Ré.

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ne deuxième édition qui visait plus particulièrement à sensibiliser les enfants à la biodiversité et au nécessaire besoin de protéger cet environneReconnaissance des espèces de raies avec les écogardes ment fragile qu’est l’estran. Des enfants, qui, selon le président Lionel Quillet, « restent par ailleurs les meilleurs formateurs des parents ».

C’est pourquoi, en ce mercredi 20 avril dernier, à quatre jours de Pâques, une chasse aux œufs de raie et aux œufs de Pâques était organisée sous la houlette des cinq écogardes de la CdC. Pédagogues, ces derniers ont montré aux enfants comment reconnaître les différentes espèces de raies qui fréquentent les eaux des pertuis charentais : notamment la raie « brunette » et la raie « douce ».

Une troisième espèce est hélas en voie de disparition, une raie immense de 3 - 4 mètres d’envergure : le « Pocheteau ».

Sinon sur les différents sites, les bénévoles avaient quant à eux pour mission de sensibiliser les pêcheurs à pied en leur rappelant notamment les règles de la maille par la distribution de réglettes. « L’opération Estran, c’est pour la Communauté de Communes le début d’un long processus de gestion du patrimoine naturel de l’île. Si le produit de l’Ecotaxe sera à partir de 2012 consacré pour 1/3 à la préemption, 1/3 aux énergies propres, le dernier tiers le sera pour la gestion de ce patrimoine avec la mise en place d’un CREZH pour les zones humides dans le nord de l’île et d’un CREZB pour les secteurs boisés au sud. Dans les deux cas, la CdC, en partenariat avec l’Université de La Rochelle, a pour objectif d’aboutir à un recensement scientifique de ces espaces en y associant tous les acteurs » précise Lionel Quillet. 

Jean-Pierre Pichot

Pique-nique pour tous les enfants des accueils de loisirs R É

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Jeux et Services MOTS CROISÉS de JPP - N°32

par rémy

Le jeu des 7 erreurs,

Solutions : 1. la troisième feuille - 2. le stylo - 3. les lunettes sur le front - 4. le col ouvert - 5. le bouton du pyjama 6. la paille dans le verre - 7. le motif du pyjama

Jeux à la Hune

Horizontalement : 1. Fâcheuse tournure. Réservé aux fils puînés du roi.

2. Parti vers d’autres cieux. Enclave dans une roche magmatique. 3. Circuit belge.

Relatif à une culture céréalière. Des bœufs ou du Chaume. 4. Titre. Fabriqués au Tyrol. Aimée par Zeus. 5. Épaule chevaline. Type de véhicule. Collée au mur.

Septième grecque. 6. Gouvernante espagnole. S’y trouve le musée ToulouseLautrec. 7. Matière purulente fétide. Caractère d’un son. 8. Pour l’écoulement des eaux. Histoire d’électrons. Or blanc. 9. En moins. Vide. Habite nos nuits.

10. Désigne. Dirige. Confiance en.

Verticalement : 1. Italienne. Petit Bec. 2. Bof ! 3. Sots. Compléta les théories de P. Curie. 4. Noircit au contact de l’air. Exprimer. 5. Arroser. 6. Bonne humeur. Échange de données. 7. Qui sont en feu. 8. Lieu de résidence forcé. Instrument de pêche. 9. Établissements d’enseignement. 10. Électrode. Surface. 11. Position sur un circuit. Très petites îles. 12. Poinçon. Branché. 13. Parfois bissé. Abréviation.

14. Terme tennistique. Usiner. 15. Cajole. Notre mère à tous. 16. Couper les oreilles.

GRILLE SUDOKU 9X9

Solutions Mots croisés - n°31

Solution : Houx - La - Île - Faux - Du - Cou - Rage - !

(Hou la ! il faut du courage !)

calculé par LM

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Actualité ensemble, agissons pour le développement durable !

Intelligentes et pleines d'enseignements, ces journées pédagogiques et ludiques ont réuni du 11 au 15 avril, les élèves des classes primaires des écoles rétaises pour une sensibilisation sur le thème choisi cette année : « Forêt et biodiversité ».

Patrick Rayton et Lionel Quillet attentfs

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ans le cadre de la semaine nationale du développement durable, les enfants, accompagnés de leurs enseignants, participaient activement aux deux ateliers pédagogiques animés par l'association des Petits Débrouillards, à la salle de la Poudrière, à Saint-Martin.

L'Atelier Forêt, avait pour objectif la découverte des filières des métiers du bois et la complexité de la gestion de la forêt. A partir d'un jeu réalisé sur un plateau avec différents rondelles scratchables symbolisant la forêt, les en-

fants se partageaient en quatre groupes : les scientifiques, les ouvriers forestiers, les exploitants forestiers, les citoyens militants. Chacun devait remplir une mission avec des objectifs précis de sauvegarde d'exploitation ou de plantation.

L'Atelier Biodiversité s’intitulait « Mais au juste, c’est quoi la biodiversité ? ». Un parcours qui interrogeait les enfants : Diversité des écosystèmes, Qui mange qui… ?, Concurrents ou associés… Tous semblables, mais tous différents ! Qu’est-ce qu’un saumon, un chat et un moineau ont

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en commun ? Comment classer les espèces ? Une espèce, c’est quoi au juste ! Espèces de vieux fossiles, Sélection naturelle et adaptations aux milieux de vie.

Lionel Quillet et Patrick Rayton ont suivi avec attention les groupes à l'œuvre sur chaque atelier et se sont réjouis de l'intérêt porté par les enfants à la protection de l'environnement et aux actions en faveur du développement durable. 

Michel Lardeux

elles attirent toUs les regarDs ! 

u rond point de Sablanceaux au bout du port de Rivedoux, elles se sont installées en silence sur leurs socles. Muettes mais expressives, elles font beaucoup parler dans la rue et au café. A peine installées, ces belles « étrangères » s'invitent avec culot et élégance dans Rivedoux, attirant déjà les regards.

On les montre, on se fait prendre fièrement en photo avec elles. En quelques jours elles se sont fait des amis à Rivedoux, heureuses de nous voir et d'être vues. Certaines mêmes invitent à la danse et à la musique, d'autres se battent contre le vent ou chantent pour attirer les marins !

Au bout du port, on embarque pour Copenhague avec la petite Sirène, et dans le village, la balade prend des allures de « Rambla » à Barcelone. D'ailleurs elles sont là pour ça, à la fois pour habiller artistiquement notre futur centre bourg et nous faire voyager en restant au pays !

Au nombre de 18, ces sculptures métalliques, œuvres du peintre et sculpteur Casimir Ferrer, composent ce parcours « Art'chitecture pour demain » accompagnant le projet urbain de réaménagement du centre bourg de Rivedoux.

L'équipe municipale et l'urbaniste Alain Gry réalisent là une grande première innovante dans l'île de Ré, pour un coût évalué à 30 000€ intégré dans l'opération globale du projet urbain du centre bourg.

Cette volonté artistique est présentée dans une plaquette très explicative que chacun peut se procurer gratuitement à la mairie.

Fin 2011, elles repartiront, non sans avoir marqué les esprits... et en laissant une œuvre monumentale que le maître Casimir Ferrer, réalisera en public au mois d'août, à Rivedoux.  Michel Lardeux

élections À sainte-marie : les forces en présence

Les électrices et électeurs de Sainte-Marie de Ré sont invités à s’exprimer le dimanche 22 mai afin d’élire treize nouveaux conseillers municipaux. Au cas où un second tour de scrutin serait nécessaire, il aurait lieu le 29 mai.

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Réagir pour Sainte Marie ’équipe « Réagir pour Sainte-Marie » débutera par une réunion publique le 3 mai à 19h30, Salle d’Antioche. Qui sont les candidats de cette liste ? Ils se présentent comme les amoureux d’une Sainte-Marie rurale et authentique dont ils souhaitent conserver l’âme et le caractère, des femmes et des hommes respectueux de la chose publique et de la vox populi. Six hommes et sept femmes constituent cette liste. Âgés de 40 à 60 ans, vivant dans tous les quartiers du village, impliqués dans le tissu associatif représentant les activités, primaires, secondaires et tertiaires, ils souhaitent faire bénéficier la commune de leurs compétences diverses et complémentaires, travailler dans la transparence et la concertation et reprendre leur destin en main au sein de l’intercommunalité.

Certains, ayant déjà participé à la vie municipale à l’époque où Jacques Boucard était maire, peuvent être opérationnels immédiatement.

Il n’y a pas, de ce côté-là du moins, de tête de liste puisqu’il ne s’agit pas de remplacer le calife, mais d’une élection complémentaire visant à élire une équipe efficace prête à travailler avec le maire en place, ce que déclarent vouloir faire les membres de « Réagir pour Sainte-Marie ». L’intérêt de tous dans le respect de la démocratie est la ligne

déclarée de cette liste apolitique dont aucun membre ne possède une carte d’un quelconque parti politique. « Vivre Mieux », liste de la majorité municipale, a reçu une vingtaine de candidatures spontanées. Jean-Charles Lievens se présente comme tête de cette liste qu’il qualifie de « liste d’adhésion ». Cet homme, qui a fait carrière dans la distribution automobile de marques japonaises et coréennes en Europe et s’occupe encore d’une société de communication par le sport, la culture et le mécénat, a été choqué, lors des vœux 2011 de la mairie de Sainte-Marie à sa population de constater l’absence de neuf conseillers municipaux, élus par cette même population. Le mépris que cette attitude représente, selon lui, vis à vis des habitants de la commune, a été le déclic qui l’a poussé à passer à l’action. La liste des candidats de « Vivre Mieux » ne sera communiquée que début mai, mais d’ores et déjà Jean-Charles Lievens indique qu’elle comporte deux jeunes recrues de 29 ans et que les femmes y sont bien représentées. On trouve parmi ses membres des chefs d’entreprise, des artisans et des représentants du milieu associatif. Leurs projets pour Sainte-Marie s’articulent autour de trois axes : continuer la restructuration financière réalisée par Gisèle Vergnon à son arrivée à la mairie, anticiper le développement de la population de la commune qui a doublé en

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vingt-trois ans et prévoir tout ce qui en découle : logements, services à la personne, parkings, etc, enfin renforcer la notoriété et l’image de Sainte-Marie et harmoniser de manière qualitative ses quatre grands quartiers. Cinq réunions publiques sont prévues entre le 10 et le 20 mai, toutes à 19h et la première se tiendra aux Grenettes.

Dans l’éventualité du succès de l’une ou l’autre liste, madame le maire aura une fin de mandat sportive car si « Réagir pour Sainte-Marie » passe, elle devra intégrer une équipe qui a beaucoup d’idées, pas forcément les siennes, et un sens particulier de la res publica. Si au contraire c’est la liste de la majorité municipale qui l’emporte, on ne lui fera pas de cadeau et elle n’aura plus aucune excuse pour Catherine Bréjat ne pas réussir. 

Candidats de la liste « Réagir pour Sainte-Marie » Jean Bureau - Anne Clavel Jean-Paul Coulier - Corinne Geraudel Florence Henry - Blandine Hulin Stéphane Monnereau - Fabrice Mopilier Edith Mounier - Marie-Noëlle Mounier Olivier Tourillon - Francis Villedieu Guy Vuillermet

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Éco à la Hune sans aVions,

pas de retombées économiques !

À l’aéroport de La Rochelle-île de Ré, on assiste au redémarrage de la saison estivale. 2011 est annoncé comme un meilleur cru que 2010 qui avait pourtant enregistré une augmentation de 13,4% avec ses 191 500 passagers, par rapport à l’année précédente.

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es nouveautés étayent cette prospective.

Principalement l’ouverture de deux nouvelles destinations portant ainsi le réseau de l’aéroport à 15 lignes : l’une vers Paris Orly Sud, opérationnelle depuis le 8 avril, l’autre reliant La Rochelle à Porto, depuis le 28 mars et jusqu’au 28 otobre 2011.

Désormais La Rochelle disposera d’une liaison quotidienne vers Paris, au même titre que les autres capitales régionales.

La ligne vers Paris est totalement assumée par Airlinair (1), sans aucune subvention et Robert Butel, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle espère que « cette aventure soit réussie, car elle pérenniserait la ligne et la maintiendrait à l’année. Ce qui permettrait à terme d’utiliser de plus gros porteurs avec plus de sièges et donc de réduire le coût unitaire du billet ».

Les vols sont effectués pour cette saison par des avions Beechcraft 1900D ne proposant que 18 sièges, à raison de deux allers-retours quotidiens du lundi au vendredi et d’un aller-retour le dimanche.

Porto, première ligne vers le sud À un moment ou le Portugal a demandé l’aide financière de l’Union européenne, la création avec Ryanair de la ligne vers Porto peut surprendre. Les collectivités territoriales n’ont pas souhaité soutenir cette opération en raison de la situation économique du Portugal. Mais la CCI est convaincue du bien-fondé de sa décision et comme le remarque Robert Butel : « Il est rare que

Ryanair se trompe dans ses choix.

Nous avons expérimenté l’an passé Robert Butel entouré de Thomas Juin et de l’ouverture de la ligne de Cork à un Jean-Pierre Pinheiro directeur de l'Office de Tourisme du Portugal à Paris moment où la situation économique de l’Irlande était difficile et il s’est avéré que le passager La destination Oslo, ouverte l’an passé, est un bon de cette destination arrive en 3e position au plan des exemple de l’exploitation qui peut être faite, renforçant dépenses durant son séjour » (668€ dépense moyenne les relations commerciales et facilitant les transactions dans le domaine du cognac et du nautisme. Pour ces par personne sur place).

Des éléments très concrets ont motivé l’ouverture de mêmes raisons, l’ouverture d’une ligne vers l’Allemagne cette ligne dont on attend 17 000 passagers de plus est à l’étude, mais n’a pas encore abouti car les condien 2011. Porto est la plaque-tournante vers l’Amérique tions en sont encore trop onéreuses. du Nord et du Sud. Par ailleurs, 6600 personnes de nationalité portugaise Un programme de travaux sur deux ans résident en Poitou- Les travaux annoncés en octobre 2010 seront souteCharentes, se rendent nus par les collectivités territoriales (département et régulièrement au CDA rochelaise) et auront lieu, pour les plus imporPortugal et reçoivent tants après la saison estivale. Ils devraient être termides membres de leurs nés pour le printemps 2012 et auront coûté 2 millions familles. Le Portugal d’euros hors taxe. Ils concernent, pour l’essentiel, le hall est également l’un d’accueil, l’agrandissement des salles d’arrivée et de des principaux clients départ, la refonte de la partie centrale de l’aéroport, le des entreprises de relooking des deux façades, l’agrandissement et l’aménotre région et 221 lioration du parking des avions et de celui des passaentreprises y expor- gers et l’amélioration de la structure administrative. tent leurs produits et L’aéroport de La Rochelle souhaite continuer de s’agranUn avion Airlinair services. Enfin, et c’est dir. Les propos de Thomas Juin le confirment : « Bâtir un une préoccupation récurrente, la CCI est déterminée à réseau européen sur un aéroport régional lorsque l’on créer, à partir de l’effet des lignes low cost, un nou- n’est pas une grande capitale régionale demande du veau marché. Ce qui ne peut qu’intéresser Jean-Pierre temps ». L’ouverture de nouvelles lignes vers l’Europe Pinheiro, directeur de l’office du tourisme du Portugal du nord est à l’étude afin d’amener des passagers avant appartenant également à l’Agence pour l’investisse- tout en Charente-Maritime et créer des opportunités ment et le commerce extérieur du Portugal et qui parti- de business. Il y aura vraiment beaucoup de choses à transférer à Saint-Agnant en 2020.  cipait à la conférence de presse du 8 avril à l’aéroport.

Puisque l’on fait appel à l’aide des collectivités Catherine Bréjat régionales pour ouvrir de nouvelles rotations, cette préoccupation de créer un nouveau marché est fondée, (1) Airlinair, compagnie régionale française, premier opérateur euroselon Thomas Juin, directeur de l’aéroport, les retom- péen et quatrième mondial d’appareils turbopropulseurs de type ATR bées économiques venant combler la dépense initiale. 42 et 72 assure déjà la liaison La Rochelle-Lyon.

L'île de Ré d'Autrefois...

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A l’époque, il y avait un port aux Portes et donc une activité à l’année !

A quand un nouveau Port ???

AGENCE IMMOBILIÈRE DU FIER - LES PORTES - 05 46 29 52 17 Tél. des locations : 05 46 29 61 75 - www.agencedufier.fr

Tourisme

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la cHarente-maritime s'est préparée pour recevoir ses touristes

omme chaque année, CharenteMaritime Tourisme a lancé vendredi 8 avril la saison touristique 2011 en invitant ses partenaires, représentants des offices de tourisme et des sites de visite du département à venir rejoindre son équipe le temps d’un échange informatif et convivial. « Déclic Saison » est un moment de rencontre et d’échange d’informations essentiel pour ces professionnels qui ont commencé à accueillir des touristes à partir de Pâques.

Après un mot de bienvenue adressé aux participants par Sylvie Marcilly, Conseiller général et maire de Fouras, Stéphane Villain, vice-président du Conseil général et président de Charente-Maritime Tourisme ouvrit cette session 2011 de « Déclic Saison ».

Dès le matin la salle omnisports Roger Rondeau de Fouras bruissait d’une activité intense chacun livrant à son stand la documentation soigneusement préparée afin d’offrir le meilleur service aux vacanciers.

Cette manifestation permet entre autres d’appréhender l’actualité touristique de l’ensemble du territoire et de fournir aux touristes qui visiteront le département toutes les informations dont ils pourraient avoir besoin. Gageons qu’ils seront fin prêts pour cette saison touristique qui s’annonce prometteuse. 

Catherine Bréjat

Stéphane Villain, Président de Charente-Maritime Tourisme, Thierry Dubois, Président de l’UDOTSI et Lionel Pacaud, Président de la Maison du Tourisme de l’île d’Oléron

DoUZe sites, DoUZe Visites et Des aVantages infinis…

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C’est ce qu’a promis Jean-Pierre Gaillard, maire du Bois-Plage en charge du tourisme à la CdC en présentant la nouvelle version des « Clés du Patrimoine », le 8 avril, dans la foulée du lancement de la saison par Stéphane Villain, président de Charente-Maritime Tourisme, à Fouras.

e petit guide, élaboré par la CdC avec la participation d’Ïle de Ré Tourisme et les responsables des douze sites concernés, facilite la découverte des richesses du patrimoine rétais en bénéficiant d’un tarif préférentiel dès le deuxième site visité. Les sites référencés sont les mêmes comme on peut l’imaginer par contre il y a des nouveautés dont les circuits découvertes. Grâce à ces circuits qui partent de Sablanceaux ou de Saint-Martin de Ré, la visite de l’île se fait en autocar en compagnie d’un guide local qui fait découvrir aux passagers, d’avril à octobre, l’histoire, les cultures et le patrimoine rétais. Autre nouveauté dont le guide sera disponible courant mai : le pass La Rochelle-île de Ré permettant de découvrir avec les transports publics et le vélo, les sites rétais.

Jean-Pierre Gaillard, qui s’était senti quelque peu agressé lors de l’assemblée générale de l’AODT, était visiblement

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heureux de pouvoir annoncer de bonnes nouvelles prouvant tout l’intérêt que la CdC porte au développement du tourisme. Il indiqua ainsi que des bus Kéolis feraient directement le trajet gare de La Rochelle-île de Ré sans s’arrêter durant la saison et attendraient les touristes à l’arrivée des trains.

Ils desserviraient ensuite toutes les communes de l’île. Par ailleurs il informa que la CdC envisageait de consacrer un montant de 1,9 million d’euros à la réfection des pistes cyclables. De quoi rassurer les professionnels du tourisme ! 

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jean-Pierre Gaillard durant son allocution

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Ils bougent !  amapiaDes 2011 :  connaissez-vous du bio... à tous les étages ! le geDar ?

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'AMAP en Ré a fait de ce rendez-vous annuel un moment de convivialité militante et sympathique, en faveur du maintien de l'agriculture paysanne, du bien manger, du bien-être et du mieux vivre.

En ouverture, la « flash mob écolo » a permis au public d'écrire sur la plage de Rivedoux, en se tenant par la main, les lettres BIO, immortalisées par une photo aérienne prise d'un cerf-volant.

Le ton était donné. Trois interventions, l'une sur le thème de « valeurs nutritionnelles du bio, mythe ou réalité ? » par la nutritionniste Françoise Cotten-Rhein, la seconde donnée par Médéric Hurtaud, maraîcher, sur sa nouvelle pratique agricole biologique, et la troisième sur la valorisation de nos déchets par Bertrand Rhein (AMAP) et Olivier Ruty (La Verdinière), ont été suivies attentivement par une soixantaine de personnes.

Les paniers de légumes, les farines, les pains, biologiques et agréablement présentés, attendaient l'heure de la distribution aux adhérents en fin d'après-midi.

Groupe d'Échanges, de Développement et d'Animation Rurale Association loi 1901, c'est une initiative de femmes ouverte à tous les habitants de l'île de Ré.

Par le GEDAR, vous assisterez à des réunions d'informations gratuites sur la santé, la sécurité, la législation, les relations familiales, la décoration intérieure...

Vous pourrez participer aux ateliers à thèmes : cartonnage, cuisine, aquarelle, acrylique…

Le repas biologique, suivi d'un bal folk irlandais, réunissait plus d'une centaine de convives ravis, qui suivirent ensuite sur la piste les pas de Patricia, maître de danses irlandaises, pour danser sur les airs traditionnels joués par les musiciens de l'orchestre irlandais « Courant d'Eire ».

Dans une ambiance chaleureuse, vous découvrirez également notre patrimoine réthais.

Venez rejoindre cette équipe dynamique et innovante, le meilleur accueil vous sera réservé ! 

Ces Amapiades 2011 confirment l'intérêt et la progression du bio « Made in Ré », pour reprendre l'expression de Bertrand Rhein, coordinateur de l'Amap, avec l'annonce de nouveaux points de distribution et l'installation de nouveaux maraîchers bio sur l'île. 

Contacts : Aude Chupin-Deraze (présidente) : 05 16 85 45 18 / O6 84 22 89 37 Josette Martin (trésorière) : 05 46 09 40 24

Michel Lardeux

 Une aUtHentiqUe cUisine thaïlandaise

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n superbe jardin tropical sert d’écrin à ce tout nouveau restaurant qui propose, chose rare, une authentique cuisine thaïlandaise. Les épices flamboyantes et les parfums subtils des herbes aromatiques de cette grande cuisine du sud-est asiatique ont su séduire les palais les plus fins. Cependant la cuisine thaïlandaise est également une cuisine très pimentée. Pour satisfaire aussi bien les connaisseurs appréciant l’explosion des parfums du piment en bouche que les clients moins avertis, le chef réalise de véritables recettes thaïlandaises avec ou sans piment, il suffit de le préciser à la commande. La carte suggère moins de huit entrées et un peu plus de plats qui sont régulièrement renouvelés au fil des saisons et des trouvailles du marché. Quant aux desserts, ils sont à la fois typiquement asiatiques comme les perles de coco ou bien français avec quand même une pointe d’exotisme comme ces crèmes brûlées au lait de coco. La carte des vins offre un bon choix de vins, sélectionnés pour accompagner une cuisine riche en saveurs.

La décoration, moderne et raffinée, fait appel aux sombres bois exotiques accompagnés de fauteuils loom. Les bougies disposées un peu partout crééent une agréable atmosphère intimiste.

L’endroit est beau, la cuisine excellente, l’accueil charmant et les prix très abordables.

Des formules permettent de déjeuner pour 17€ et 23€ et le soir à la carte, le prix moyen se situe aux alentours de 30€ par convive. On peut déjeuner et dîner en terrasse couverte ou bien profiter du jardin dès que le temps le permet. Dans ce cas-là, il vaut mieux ne pas oublier de réserver.  Suwanna - 20 Cours Vauban - 17410 Saint-Martin de Ré - Tél. 05 46 07 04 04

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Ils bougent !

Un éVénement commercial unique sur l'île de ré En mai 2009, Rhéa Marketing créait l’événement en relançant la foire exposition rétaise, dénommée Foire Expo Ré *.

Cette manifestation commerciale unique sur l’île de Ré perdure avec le même succès et se déroulera cette année les 2 et 3 juin dans le superbe cadre du parc de la Barbette à Saint-Martin.

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ouveauté majeure, cette localisation plus centrale dans l’île devrait répondre aux attentes des exposants comme des visiteurs et, au-delà d’un vaste espace, offrir des possibilités de parking plus importantes**. De plus l’environnement en bord de mer et des remparts est agréable, un espace enfants est prévu comme l’an passé, et c’est la famille Fricot qui tiendra la buvette et assurera la restauration au Palais de la Gourmandise.

Organisé par Rhéa Marketing en partenariat avec la mairie de Saint-Martin et la Communauté de Communes, ce véritable carrefour économique rétais-rochelais, est une occasion exceptionnelle pour réunir les acteurs économiques et les élus, rétais et rochelais et promouvoir les échanges économiques en début de saison. Véritable vitrine promotionnelle, cet événement permet aux entreprises aussi bien qu’aux artisans de faire connaître leur savoir-faire et découvrir leurs produits. La manifestation étant connue, les exposants viennent de toute la région.

Deux journées exceptionnelles de contacts, jeudi et vendredi, avec en plus le monde qu’attire un week-end de l’Ascension et l’assurance d’un beau temps (!) puisque

l’événement aura lieu quinze jours plus tard que l’an passé, toujours le WE de l’Ascension.

Le thème est le développement durable décliné sous toutes ses formes. Une large communication est faite en amont de la manifestation, au travers des partenariats avec Sud-ouest, France Bleu, et un cahier spécial dans Ré à la Hune, l’édition et la distribution de 50 000 flyers et l’apposition de 500 affiches dans les lieux de forte fréquentation.

Des banderoles aux entrées et sorties de l’île de Ré et de Saint-Martin de Ré, durant les quinze jours précédant la manifestation, renforcent encore la visibilité de Foire Expo Ré.

Les exposants appartiennent aux secteurs du développement durable et en particulier de l’habitat, des énergies renouvelables, des jardins et piscines et terrasses, des véhicules. Les professionnels du tourisme rétais seront aussi très bien représentés, puisque l’AODT a choisi cette année Foire Expo Ré pour faire la promotion des activités de tous ses adhérents, sur un vaste stand.

Les programmes distribués lors de la Foire Exposition comportent des dossiers et la liste de tous les expo-

sants, ils sont conçus de façon pérenne pour pouvoir être utilisés comme annuaire des prestataires agréés Foire Expo Ré, notamment par les résidents permanents et secondaires.

Foire Expo Ré 2011 s’annonce comme un grand cru, ne la ratez pas. 

Catherine Bréjat * Expo Eté organisé par des commerçants puis des élus et des bénévoles, a eu lieu pendant de nombreuses années à Saint-Martin de Ré puis à Rivedoux Plage, dans les années 80 et 90. ** Des places seront réservées aux exposants sur le Parking de Vauban et le glacis à l’entrée de Saint-Martin côté pénitencier sera exceptionnellement ouvert en parking visiteurs et exposants, durant les deux jours de la manifestation.

s’inscrire : Au plus tard le 20 mai, mais le plus tôt possible pour être sûr Pour d’avoir un emplacement Rhea Marketing - BP 43 19 av de Philippsburg - 17410 Saint-Martin de Ré Tél : 06 71 42 87 88 - rhea@rheamarketing.fr

partir À la DécoUVerte 

des métiers de l’atelier quillet

C

Lionel Quillet profite d’une actualité intéressante à l’Atelier Quillet pour communiquer autour des visites de nouveau proposées cette année.

ôté actualité, les Archives militaires de la Marine Française de Toulon et de Vincennes lui ont en effet confié la restauration de documents rares : - Les 13 volumes du Voyage de l’Astrolabe, Atlas de 376 planches sur les oiseaux et animaux de l’Océan Pacifique notamment, répertoriés lors de cette expédition scientifique menée de 1826 à 1829 par l’explorateur Jules Dumont d’Urville. Ces magnifiques illustrations sont rehaussées à l’aquarelle. L’Atelier Quillet assure la restauration de la reliure en cuir des ouvrages, en veau raciné. Un seul relieur travaille sur un volume, car chacun a « sa patte » et on évite de les mélanger.

- De nombreux plans des fortifications de France sont également restaurés à l’Atelier Quillet qui a eu la surprise de se voir confier des cartes des fortifications de l’île de Ré, datant du XVIIe siècle : Citadelle de Saint-Martin, Fort de la Prée, Fort du Martray. Nettoyé, dépoussiéré, le papier de ces documents uniques est ensuite désacidifié et doublé au papier Japon neutre. L’Atelier Quillet est également chargé de numériser l’ensemble de ces plans.

Il est intéressant de noter que seulement 3 ou 4 entreprises en France sont capables de répondre à de tels appels d’offres. La profession est en voie de concentration forte, puisque parmi les 2000 restaurateurs qui existaient il y a 30 ans, n’en subsistent qu’environ 500 aujourd’hui, la plupart employant de 1 à 3 personnes seulement.

Regroupant 4 corps de métiers, l’Atelier Quillet emploie encore 35 salariés, contre 45 il y a une dizaine d’années.

La librairie ancienne tenue par Anne-Lise Daure, issue du monde de la librairie et de l’édition, constitue une véritable vitrine pour l’entreprise, à laquelle Lionel Quillet est

Outre les cartes déjà lancées aux « Editions Quillet », il caresse d’ailleurs le projet « un jour » d’étoffer ses propres éditions, de livres.

Anne-Lise a de son côté découvert que dans ce monde du livre ancien le contenu du livre ne prime pas, mais que ce sont sa reliure, ses illustrations ou encore ses anciens propriétaires qui en déterminent une grande partie de sa valeur. Outre la mise en place des ventes Internet appelées à se développer, cette jeune femme est chargée de mener les visites de l’Atelier, qui sont cette année plus démonstratives et pédagogiques, avec de petites interfaces pédagogiques proposées et des démonstrations avec la possibilité de toucher les matériaux.

Les visites d’environ 50 minutes, très courues par les estivants qui ne veulent pas « bronzer Lionel Quillet et Anne-Lise Daure arborent fièrement idiots », les Rétais et Rochelais, les associaun plan ancien du Fort de la Prée tions et clubs, sont proposées du lundi au très attaché et qui lui procure « un vrai plaisir », une sorte jeudi à 10h, 11h, 14h et 15h15, et le vendredi matin. de retour régulier aux sources en quelque sorte puisque Il est conseillé de réserver par téléphone 05 46 29 04 25.

Lionel Quillet, dès son adolescence, arpentait avec son Coût de la visite individuelle : 3 €, et de la visite en groupe : père les bouquinistes et foires aux livres anciens.

2 €, gratuit pour les enfants de - de 15 ans. La librairie est ouverte au public du lundi au vendredi de 10h à 12h Ainsi a-t-il acheté en janvier dernier les 2500 livres de la et de 14h à 18h.  bibliothèque très connue d’un grand érudit, sur les thèmes de la musique, de la littérature ou encore de l’histoire.

Nathalie Vauchez

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Leçon de vie Une sage-femme emblématique Aider à donner la vie, mettre au monde. C’est sans doute cette grande aventure qui fait que Gisèle Mineuil est aujourd’hui une femme debout qui continue d’avancer. Une rencontre avec une sage-femme, madame Loizon, sera déterminante et au lieu de psychologue ou de puéricultrice, Gisèle deviendra sage-femme, touchée au cœur par ce miracle de la vie.

Après des études à Bordeaux, elle arrive, jeune sage-femme diplômée ayant quand même 504 accouchements à son actif, dans l’île de Ré.

Guère mieux qu’une maternité

pas inquiéter la patiente et aussi pour être en état de continuer à réfléchir et agir efficacement. Sa réussite est telle que certaines femmes sont rassurées du seul fait de la voir rentrer dans la pièce. Par ailleurs, elle sait écouter, comprendre et défaire les nœuds psychologiques susceptibles de bloquer le travail. Enfin, elle a appris aussi que les femmes ont en elles les ressources pour s’en sortir et qu’il faut simplement les aider à trouver ces moyens.

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de brousse lle travaille à la maternité de l’hôpital de Saint-Martin, de 1972 à 1981, en compagnie d’une autre sage-femme et, à ellesdeux, font fonctionner la maternité. Comme elle le dit « Il devait y avoir une bonne étoile sur cet hôpital », car « il n’y a pas eu de problème majeur. Et pourtant accoucher à Saint-Martin dans les années 70, c’était la même chose qu’accoucher dans la brousse ! » Gisèle doit faire face à tout : l’accouchement techniquement parlant, mais aussi rassurer les mères, les mettre en confiance pour que le travail se fasse dans de bonnes conditions et éloigner les pères quand leur angoisse pèse trop sur la sérénité de leur épouse. Elle apprend ainsi beaucoup, humainement et techniquement, car elle ne peut compter que sur elle-même. En cas de problèmes nécessitant un matériel dont ne dispose pas Saint-Martin, elle transfère les parturientes à la maternité de La Rochelle. À cette époque, l’île est encore reliée au continent par les bacs et les transferts se font de jour par le SAMU et les pompiers, de nuit par hélicoptère, dont le moteur doit chauffer vingt minutes avant de pouvoir décoller et en cas de tempête par la « Marjolaine », vedette utilisée à cette occasion. L’expérience aidant, elle sait désormais maîtriser sa propre sensibilité et prendre le recul nécessaire pour ne pas être « vampirisée » par son travail. Gisèle y gagne en efficacité et garde son calme en toutes circonstances, d’abord pour ne

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Gisèle Mineuil

Les années de deuil En 1988, Gisèle perd son époux à qui elle était très attachée. Puis, en 2009 son fils décède également.

Ces hommes représentaient le socle affectif de Gisèle et sa raison de vivre. Cette femme, catholique croyante, avoue que sa foi a été ébranlée et qu’elle aura désormais du mal à prier.

Elle survivra à cette première catastrophe grâce à ses amis et en se remettant au travail. En 1989 elle trouve un poste à la maternité de La Rochelle où on la connaît bien en raison des transferts effectués en d’autres temps depuis Saint-Martin. On sait comment elle travaille et elle est accueillie à bras ouverts à La Rochelle. Elle apprécie de travailler en équipe dans le confort et la sécurité et va faire évoluer ses connaissances en participant régulièrement à des formations sur des thèmes aussi divers que l’allaite-

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ment, la sophrologie, l’entretien précoce pré-natal ou l’acupuncture. Parallèlement, elle fait des interventions en école d’infirmières à qui elle transmet ses connaissances et ce que l’expérience lui a apporté.

L’avenir Aujourd’hui, à 61 ans, Gisèle réfléchit à ce qu’elle fera lorsque le temps de la retraite sera venu. Elle voyagera à coup sûr, comme elle faisait du temps de sa jeunesse lorsqu’elle suivait son mari grand reporter pour « Connaissances du Monde » et « Reportages » mais cela ne suffira pas à l’occuper et elle envisage malgré sa santé fragile de se lancer dans l’humanitaire, de trouver une association caritative dans laquelle elle se sente bien et à qui elle puisse apporter… beaucoup. 

Catherine Bréjat

Zap’Arts PROGRAMMATION LA MALINE ■ Vendredi 6 mai à 21h

■ Vendredi 20 mai à 21h

Cie Toumback avec Carmen Gaméro, Béatrice Reuther et Stéphane Grosjean, danse et musique Découvrez une étonnante alliance entre les grands noms de la musique classique espagnole, les percussions et l’envoûtante danse flamenca.

Quand le corps s’enroule dans une spirale infernale, il se fait expression d’une musique et en exprime toute sa noblesse. La force des sentiments et la profondeur de l’âme espagnole sont les maîtres mots mis en scène autour de ce répertoire.

Carmen Gamero est une grande danseuse de renommée mondiale (elle a étudié avec les plus grands maîtres du flamenco et a dansé dans les plus grands tablaos). Vous avez pu la voir sur la scène de La Maline en Mars 2010 avec Laurent Korcia lors du concert de soutien aux sinistrés de Xynthia organisé par Musique en Ré. Dans « LES NOCES ANDALOUSES », Carmen Gamero est entourée de deux grands musiciens, chacun reconnu dans leur domaine : Béatrice Reuther, guitariste et Stéphane Grosjean, percussionniste.

Premier prix de guitare au C.N.S.M. de Paris, Béatrice Reuther "possède le don naturel de ceux qui sont destinés à faire une grande carrière. Son art se compose d’une merveilleuse technique, solide et fluide, qu’elle sait utiliser au service de la musique" selon le grand guitariste Alexandre Lagoya.

Stéphane Grosjean aime explorer diverses contrées musicales. Diplômé du conservatoire National et de l’E.N.M. de Villeurbanne en Percussions classique et Jazz, il obtient plusieurs prix de festivals de Jazz et finit même finaliste du concours national Jazz La Défense en 2004.

Adhérent : 15 € - Non adhérent : 20 € Adh. – 16 ans : 10 € - Non adhérent – 26 ans : 15 €

Duo Harmane

Carte Blanche à Cristal Records

« Noces Andalouses »

Dans la langue ottomane “Harman” signifie la saison de récolte et de battage mais aussi le mélange de plusieurs éléments. Le maître de baglama et chanteur kurde Sidar Gurës et le guitariste et percussionniste français Pascal Ducourtioux ont malaxé, mélangé les sons, les cultures et expériences musicales….

La récolte de ce travail est un album chaleureux, plein de sensibilité et de finesse, qui navigue autour du répertoire traditionnel turc en lui donnant une tonalité métissée et moderne. Nouvel album « Melez » sorti le 14/04/2011

Marcel Kanche

Des ballades insolites, dans la veine de Murat, Manset et même de Bashung, dans ses œuvres les plus sombres. Quand il écrit pour (et avec) M ou Vanessa Paradis, ses chansons deviennent des tubes : “Qui de nous deux”, “Divine Idylle”.

En solo, cet artisan discret de la chanson française, tisse depuis une trentaine d’années une oeuvre singulière, en marge des modes futiles et autres courants éphémères, une oeuvre constituant le chaînon manquant entre Tom Waits et Alain Bashung. Il offre sa voix chaude et profonde à des compositions à fleur de peau, tout à la fois ancrées dans la terre, mélancoliques et pleines de vie. Avec une musique aux mélodies sublimant la poésie des textes, les chansons de Marcel Kanche vous accompagneront longtemps serrées prés du cœur….

Nouvel album « Vigiles de l’aube » sorti le 20/01/2011 Adhérent : 10 € Non adhérent : 15 € - Non adh. – 26 ans : 10 €

La Maline : spectacles, cinéma et expositions Infos, réservations : 05 46 29 93 53 - www.lamaline.net

UN BOUQUET DE FESTIVALS : demandez le programme !

De Pâques à la fin de l'été, les festivals fleurissent sur l'île de Ré, artistes et publics se rencontrent pour partager leurs passions dans des moments d'exception. La qualité artistique et technique est souvent au rendez-vous, dans des lieux parfois insolites et des ambiances appréciées d'un public connaisseur.

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rganisés par des associations, des mécènes ou des collectivités, subventionnés ou autofinancés, les festivals de l'île de Ré composent un bouquet culturel très coloré. De la musique classique au jazz, de la danse au théâtre, des chansons aux spectacles de rue... chacun choisit le programme selon ses goûts.

La saison 2011 accueille des valeurs sûres et des nouveautés de classe.

Le Printemps musical en Ré, du 20 au 22 avril, a frappé les trois coups, avec de grands virtuoses qui ont interprété des œuvres de Mozart, Bach, Vivaldi, Schubert, Rachmaninoff, Brahms…

Le Festival de danses brésiliennes, du 25 au 30 avril, les Ré-Connexions du 20 au 22 mai, donnent le rythme dans une ambiance festive à Rivedoux.

Le 11e festival de jazz en Charente-Maritime aura lieu le 1er mai à La Flotte (lire page 13).

Le festival Ré Majeure, du 2 au 5 juin, propose sept rendez-vous. Concerts, autour de Mozart, Beethoven, Ravel, Debussy, Haydn... et des projections de films musicaux, en partenariat avec La Coursive et La Maline. Le 4 juin salle Vauban et à la Maline et le 5 juin en l'Eglise de Loix pour le gala de clôture, l'entrée sera gratuite, selon les places disponibles.

Les rendez-vous de l'été à la Couarde, avec Donin, sont très attendus par son jeune public pour des chansons gaies, drôles et poétiques, que tous reprennent en chœur.

Le festival des auteurs-compositeurs de chansons, à Ars en Ré, du 3 au 5 août, anime le concours Ré Cré Chorales et présente les meilleurs auteurs compositeurs de la scène française.

Le festival Passe-Portes du 9 au 13 juin, réunit aux Portes, chansons, musique et théâtre. Un jury prestigieux distingue les révélations.

Le Jazz au Phare du 14 au 18 août à Saint-Clément, programme des artistes prestigieux et des légendes du jazz.

Au festival de Chants de Marins du 24 au 26 juin à Sainte-Marie de Ré, les meilleurs groupes de chants de marins vous embarqueront dans une ambiance d'escale et de taverne (lire page 13).

Le festival international de Guitare, le 8 juillet, présente des guitaristes virtuoses à la Maline.

Le festival Riv'Jazz, du 15 au 17 juillet, à Rivedoux, pour les passionnés de tous les jazz, réunit sur scène les meilleurs groupes de musiciens amateurs.

Jazz en Ré, à Saint-Martin de Ré, fin août, sur trois jours, propose concerts et récitals gratuits en soirée avec les meilleurs musiciens de jazz internationaux, dans le cadre du port de Saint-Martin. auprès des offices du Renseignez-vous tourisme de l'île de Ré.

Le festival Musique en Ré, du 19 au 28 juillet, propose des concerts, des soirées thématiques variées comme Tango Mio, Tziganisky..., les plus belles musiques de films et les grandes œuvres de Rossini, Dvorak, Brahms… sur les communes de l'île de Ré.

Cinq concerts, gratuits, seront donnés en extérieur.

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Ajoutez à cette liste, les expositions, les concerts, les manifestations festives, sportives, ou économiques... communales ou intercommunales, organisées dans l'ile, et vous aurez plus de 500 bonnes occasions de sortir sur l'le de Ré.

Silence ! Le spectacle commence... 

Michel Lardeux

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Zap’Arts « réta ! » « Insoumis, laborieux, opiniâtres, arriérés, etc., les clichés qualifiant les populations maritimes au fil des siècles sont multiples, et les Rhétais n’y échappent pas. Ré, malgré les brassages et les échanges, n’en reste pas moins un territoire insulaire, isolé, avec ses codes et sa culture.

L’insulaire fut fréquemment dépeint sous des traits presque caricaturaux par les artistes ou les Proposition de voyage (début du XX fonctionnaires de passage. Solidaires, travailleurs, ingénieux, les Rétas, comme ils s’appellent entre eux, conscients de leur différence, s’en amusent au travers de chansons, et font de leurs traditions une force assurant leur survie ».

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siècle)

« Ré, c’est un territoire riche d’un passé historique millénaire, qui l’a fait connaître et reconnaître bien avant l’avènement du tourisme. C’est ce que veut montrer notre nouvelle exposition temporaire, « Ré, les facettes d’une île », précise Julia Dumoulin-Rulié, directrice du Musée Ernest Cognacq.

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Âge, le peuplement de l’île de Ré a été marqué par de fortes fluctuations démographiques au gré des évènements historiques.

Vu par eux-mêmes, par les touristes ou les « continentaux », les Rétais ont fait l’objet de nombreux textes ou iconographies : description de Fromentin, croquis du Douanier Sainton, cartes postales, chansons….

’exposition invite le visiteur à découvrir dans une scénographie moderne articulée en cinq pôles, conçue par Vasken Yaghyaian, les multiples facettes de l’identité du territoire insulaire, cela du néolithique au XXe siècle, à travers une présentation d'objets, de céramiques précieuses, de cartes, de dessins et de peintures appartenant aux collections du musée et aux prêts d’autres établissements de la région.

Une terre et ses habitants Un premier espace contextuel qui répond à la question : Comment l’île de Ré s’est-elle formée tant sur le plan géographique, que développée sur le plan démographique ? Une animation graphique montre l’évolution géographique de l’île : de son « détachement » du plateau continental, « l’île aux quatre îlots », à sa forme actuelle.

Une île ouverte ou fermée. Ré au coeur des enjeux.

Ce deuxième espace est consacré à deux représentations paradoxales de l’île : ouverture et fermeture.

Une île ouverte sur le monde, connaissant un commerce effervescent, particulièrement aux XVIIe et XVIIIe siècles, mais également une île extrêmement défendue par un ensemble de fortifications, donc fermée, puisqu’engagée dans la défense du littoral charentais et de son propre territoire. Cet espace revient sur les contacts de l’île avec le monde entier dont les traces sont très présentes dans les collections du musée, mais également sur son rôle important dans la protection du pays depuis le Roi Soleil jusqu’au mur de l’Atlantique.

La plage de la Loge de Raphaël Drouart

La Une de Police Magazine

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Ré, source d’inspiration artistique L’exposition se termine par une invitation à la découverte des paysages de l’île de Ré, au travers des œuvres d’artistes ayant vécu ou séjourné sur l’île. Un voyage autour des oeuvres de Raphaël Drouart, Louis Suire, Gaston Balande, Roger ChapelainMidy, Gaston Roullet, ou bien encore la récente acquisition du musée : « Ars-en-Ré, le port par temps gris » de Jean Rigaud, tout en écoutant les voix de Charles Aznavour et de Claude Nougaro…. 

« Scène de battage » de Raphaël Drouart

Rétais d’ici et d’ailleurs.

Un troisième espace invite le visiteur à découvrir les représentations réelles ou fantasmées des Rétais. Terre d’accueil depuis le Moyen-

Jean-Pierre Pichot

Le port de Saint-Martin de Georges Domette

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Entre exil et refuge Ce quatrième pôle traite de deux poncifs de l’île de Ré que tout oppose. Pour beaucoup l’île est encore « l’île du bagne ». Lieu de départ pour les bagnes coloniaux de Guyane et de NouvelleCalédonie, Saint-Martin-deRé est encore fortement attachée à son histoire pénitentiaire qui perdure par la présence de l’actuelle Maison Centrale.

Pour d’autres, ou parfois les mêmes, l’île est avant tout un lieu de vacances. Terre de villégiature depuis la fin du XIXe siècle, l’île a généré de nombreux clichés comme celui de l’île à vélo.

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Zap’Arts festiVal « cHants De marins » Embarquez-vous pour trois soirées exceptionnelles !

Les 24, 25 et 26 juin, Sainte-Marie de Ré.

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es 24, 25 et 26 juin, Sainte-Marie de Ré va hisser le grand pavois pour accueillir les meilleurs groupes de chants de marins, venus de tous les horizons, pour la deuxième édition du festival organisée par l'office de tourisme de Sainte-Marie de Ré.

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Chants dans les voiles de La Rochelle, Chœur Marine de Rochefort, Café Noir de La Rochelle ouvriront ce festival, place d'Antioche le 24 juin. Les Tribordais de l'ile d'yeu, les Brouilleurs d'écoute de La Rochelle, le 15 marins de Nantes et Les Souillés de Fond de Cale de Plouézec, accosteront le 25 juin place des Tilleuls.

Un pique-nique géant réunira le public et tous les matelots le 26 juin, place des Tilleuls. Pour cette soirée de clôture, après les enfants des Ecoles de SainteMarie de Ré qui interpréteront des chants de marins, il reviendra aux trois groupes rétais, les Frères du Port,

les Gaillards des Perthuis et le groupe vocal Résonance, d'entraîner le public dans une ambiance d'escale et de fraternité, avant de de hisser au grand mât le pavillon du succès pour reprendre le large.

La cambuse sera pleine de victuailles et de boissons fraiches pour le plaisir de tous les gosiers.

Un pur moment de bonheur à partager en chantant et en chaloupant, dans une ambiance de tavernes et de marine à voiles.

Avec le Cap'taine et tout l'équipage du festival « Chants de Marins » embarquez-vous pour trois soirées exceptionnelles ! 

Michel Lardeux

JaZZ neW aUnis-neW orleans  une 11e rencontre festive !

Les Feelings Stompers le 1er mai à La Flotte

ew Orleans et swing sont au programme pour cette 11e édition du festival New Aunis, New Orleans, qui se déroule du 28 avril au 6 mai, de La Rochelle à Surgères, d'Esnandes à La Jarrie, de Dompierre sur Mer à Jonzac, de Châtelaillon à Saint Georges de Didonne, en passant par La Flotte.

Un programme qui réunit les meilleurs musiciens et des formations prestigieuses pour des parades, des concerts et des Jam's session dans le cadre de ce festival dynamique, organisé depuis 2001 par la Rochelle Dixie Jazz, et qui connait un succès grandissant. Dans l'ambiance et la température de la Nouvelle Orléans, le public retrouve avec un plaisir non dissimulé les pulsations du swing.

New Rochelle Jazz band, Good time jazz, Yelo moving quintet, les Feelings Stompers, Michel Delage tentet, Vitamine jazz band, Duroots Duroots, Jazz Band 007, Paris Paname, la Trompette d'occasion... seront aux rendez-vous.

Dimanche 1er mai, à 10 h sur le marché et le port de la Flotte, les Rétais applaudiront les Feelings Stompers qui donneront ensuite à 21 heures un concert en l'Eglise, offert par la municipalité. 

Michel Lardeux

florescence D’eXpositions Dans les galeries Avec la saison, de nouveaux artistes apparaissent dans les galeries et ceux que nous connaissons déjà nous présentent leur production de l’hiver. Étienne Gros, l’un des nouveaux visages de la Galerie Glineur, expose ses acryliques sur toile depuis le 23 avril et jusqu’au 2 mai.

Etienne Gros qui a étudié aux Beaux-Arts d’Épinal, de Versailles et de Paris, où il fréquenta les ateliers d’Olivier Debré et de Vélicovic, réalise une peinture très particulière avec pas mal de grands formats même si les tableaux présentés ici sont de taille moyenne.

Il met en scène avec puissance son obsession du corps et de la chair et peint des corps sensuels qui se mêlent, s’enlacent et luttent parfois. Il utilise une palette de couleurs reconnaissable où le rouge et le jaune jouent un rôle prépondérant. Une belle découverte à ne pas manquer.

Dominique Barreau, artiste peintre ayant rejoint la galerie en 2004, présentera une exposition personnelle du 3 au 14 juin dont le thème est tout naturellement, après une année de résidence d’artiste à Istanbul, « Rendez-vous à Istanbul ». Les mégapoles l’inspirent et au fil des années il nous a fait découvrir sa vision graphique de l’intensité de la vie urbaine à travers des présentations consacrées à New York, Shangaï, Hong Kong ou Tokyo.

Etienne Gros « Corps à Corps » - 23 avril au 2 mai 2011 Dominique Barreau « Rendez-vous à Istanbul » - 3 au 14 juin 2011

La Galerie Promen’Arts quant à elle, invite à découvrir depuis le 23 avril ses nouveaux artistes peintres, sculpteurs, photographes et céramiste dans une exposition intitulée « Welcome Newcomers ». On pourra ainsi admirer les œuvres de Jean-Louis Foulquier, Jean-Luc Le Mounier, Alice Riehl, Lucy Boureau, Peggy Landon, Jérôme Clochard, Pascal Courcelles, Janmar, Valérie Lebrun et de notre collègue Yann Werdefroy. Yann revient cette saison avec de nouvelles photos en noir et blanc des paysages rétais, présentant l’île de manière différente sous des lumières hivernales ou vespérales tout à fait particulières.

Galerie Promen’Arts - Quai Launay-Razilly - sur l’îlot face à l’écluse - 17410 Saint-Martin de Ré

Catherine Bréjat

Galerie Glineur - Place de l’Église - 17410 Saint-Martin de Ré

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Libres propos Un « simple citoyen » rétais, François Abinal, nous livre ses réflexions Ré à la Hune a rencontré un Rétais comme les autres…ou presque, qui s’est en partie désengagé de la vie associative dans laquelle il a été très présent (1er vice-président du Conseil de Développement de 2004 à 2007, et ex président d’Avenir du Bois, membre de l’association Musique en Ré et de l’association théâtrale Artaban etc…), mais reste toujours très attentif à la vie sur l’île de Ré.

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Un autre sujet qui n’est pas abordé directement dans le SCOT vous tient à cœur, celui de l’évolution démographique de l’île de Ré ?

Oui car « vivre en Ré » si on veut que l’île soit vivante, c’est se préoccuper des deux côtés démographiques de la pyramide des âges : les 25-30 ans et les plus de 65 ans. Cela implique, pour les jeunes, d’aller beaucoup plus vite dans les programmes de logements ; le temps des citoyens n’est pas celui des élus. Il faut transformer les programmes de logements en super priorité en termes de procédures et de choix des moyens pour construire. Le recours aux institutionnels est incontournable mais est très long alors que les communes possèdent des terrains qui pourraient servir de support à des opérations qui relèvent de la construction sur terrain d’autrui dans des délais beaucoup plus courts.

Vivre au quotidien c’est aussi la préoccupation des seniors, et le plus beau cadeau à leur faire est de leur offrir la possibilité de vivre le plus longtemps possible chez eux. La Région Poitou-Charentes est la seconde de France métropolitaine après la Corse et devant la Provence-Alpes-Côte d’Azur en termes de population seniors.

En 2007, notre région comptait 25.8 % de plus de 65 ans, elle en comptera 36.5 % en 2040 ! L’île de Ré connaît des proportions de seniors encore plus importantes.

A cela est aussi lié le phénomène des habitations secondaires qui pour une grande part deviennent ou vont devenir des habitations principales avec le vieillissement de leurs occupants.

Le maintien à domicile est en outre un formidable pourvoyeur d’emplois de services, une vraie économie est à développer dans ce secteur. Pour cela il faudrait : - dresser un bilan de la réalité démographique de l’île aujourd’hui et des services actuellement proposés aux seniors, - établir une perspective, une projection village par village, au moyen d’enquêtes à la fois démographiques et pour identifier ce que les gens souhaitent en matière de services à domicile, s’ils en veulent et lesquels, - définir ensuite les besoins de services à domicile à mettre en place.

Je ne suis pas certain qu’en la matière l’île de Ré soit une priorité du Conseil Général…

es propos sont « ceux d'un citoyen qui s'interroge sur ce qu'il ressent comme sujets importants tant pour l'immédiat que pour le long terme, dans un esprit de pragmatisme et avec le souci des € qui sont une denrée rare même si notre situation budgétaire à l'échelon de la CDC est rassurante, ce qui doit conduire à être encore plus rigoureux quant à leur emploi ».

Au travers de cette nouvelle rubrique, Ré à la Hune donnera ainsi régulièrement la parole aux Rétais qui ont des idées et des choses à dire, sur les sujets de leur choix, qu’ils soient simples citoyens ou acteurs engagés…

Ré à la Hune : vous fourmillez toujours de réflexions et d’idées, pourquoi les exprimer à ce moment, dans nos colonnes ?

François Abinal : Les vacances de Pâques, qui marquent le lancement de la saison touristique pour l’île de Ré, et la publication sur son site Internet par la Communauté de Communes de la version quasi définitive du PADD (plan d’aménagement et de développement durable) dans le cadre du Schéma de Cohérence territoriale (SCOT), constituent des moments forts.

Quels sont justement les points du SCOT à compléter selon vous ?

La protection de l’île non pas au présent mais pour les générations futures, et même si cela ne relève pas directement du SCOT : il faut demander aux élus et aux services de l’Etat de poursuivre l’opération de classement de l’île de Ré. C’est le sens de la démarche commune de plusieurs associations auprès du Préfet, voilà quelques semaines, et qui ont reçu un écho favorable.

L’autre « poids lourd » du SCOT est le tourisme : où et dans quelle limite doit-il se développer. Il représente 70 à 80 % des activités économiques de l’île de Ré, il est normal que les habitants de l’île se posent des questions à son sujet et l’étude en cours (schéma de développement touristique) va dans le bon sens. Mais quand on apprend - par exemple - que le potentiel de chalands sur le marché du Bois-Plage en été est de 23 000 personnes, pour une population de 2 350 habitants, on se demande si l’île est capable d’assumer tant de monde.

Développer le tourisme, oui, mais à longueur d’année et non sur l’été. L’autre question brûlante (en raison de la taxe de séjour) concerne l’organisation du tourisme sur l’île, la réforme des offices de tourisme paraît inéluctable avec la montée en puissance des compétences de la CdC. L’aspect financier est aussi important, il convient de définir les missions propres de chacun, CdC - commune, et dans le meilleur rapport qualité/coût.

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Vous posez la question de l’optimisation de l’organisation administrative de l’île de Ré, qu’en est-il ?

Oui, dès 2003 j’avais soulevé ce sujet et même si la question peut être perçue comme un peu prématurée, sur 85 km2, y a-t-il lieu d’avoir encore R É

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François Abinal, qui fourmille d'idées, inaugure cette nouvelle rubrique de Ré à la Hune

10 communes ? On constate le déplacement des compétences à caractère structurant (logements, ordures ménagères, économie…) vers la Communauté de Communes. Du coup, a-t-on besoin de conserver les infrastructures de 10 mairies à part entière ?

Une organisation de type mairie de Paris, intégrant un Maire et 10 mairies annexes qui maintiendraient les actes et services de proximité, avec de grandes synergies entre elles, serait opportune et irait dans le sens des lois qui visent à réduire le nombre de communes et qui n’ont guère été suivies d’effet puisque l’on a dû à peine passer de 36 000 à 35 000 communes en France.

Dans le domaine des ordures ménagères et de la gestion de l’eau, les choses pourraient selon vous être accélérées ?

Oui, la construction du centre de transfert et la mise en conformité avec les contraintes légales et réglementaires est une très bonne chose. Pour autant, la création d’une station de compostage pour les déchets verts devrait aussi être prioritaire… tout comme le regroupement des déchèteries, c’est un luxe que d’en disposer d’autant sur l’île de Ré.

Dans une perspective environnementale, la production d’eau sur l’île de Ré pourrait aussi faire l’objet d’une réflexion, les procédés de désalinisation avancent, ce n’est pas une utopie et l’eau est une ressource rare à préserver. Tant en termes de coût que d’écologie, le sujet mérite de s’y pencher. Dans un autre registre, il est temps de s’intéresser aux termes des contrats « eau » en vigueur sur l’île, pour se demander si les DSP (délégations de services publics) doivent être maintenues, ou s’il serait opportun de reprendre cela en gestion municipale.

On connaît votre intérêt pour le sujet des transports, que vous inspirent les réflexions actuelles ?

Il est fondamental de bien distinguer les besoins permanents de la population de la situation des périodes

Libres propos

de pointe et de réfléchir en conséquence.

De plus il est vain de mettre en place des transports collectifs si les horaires ne sont pas respectés. Enfin, avant d’apporter des solutions, il convient de réaliser une véritable enquête confiée à des professionnels pour connaître les besoins qualitatifs et quantitatifs à satisfaire pour ensuite déboucher sur des propositions.

Il n’est pas crédible un instant - comme le laisse croire l’AUTIR (Association des usagers des transports) - d’envisager un tramway sur l’île de Ré, moyen de transport réservé au milieu urbain, et les distances sur l’île ne permettent que les moyens de transports routiers. Une circulation en site propre en quasi-totalité (à certains endroits de l’île ce n’est pas possible) pour les transports collectifs et de sécurité est la seule solution raisonnable.

Ce projet doit trouver sa place dans le SCOT, c'est le moment ou jamais.

L’exemple du « bus-tram » de Nantes pourrait être intéressant à regarder de près (autobus urbain qui circule en site propre).

Il faut aussi réfléchir à la faisabilité d’une 3e voie « banalisée » sur le pont, avec un système de feux autorisant la circulation dans un sens ou dans l’autre.

Pour les activités culturelles et sportives, quelles sont vos suggestions ?

L'île ne dispose pas d'une structure pouvant recevoir de 500 à 700 personnes, avec des salles pour des conférences, etc... La seconde salle de cinéma de La Maline contribuera à améliorer les comptes de l'ARDC mais n’apporte pas de solution d’accueil de groupes importants. De plus, ce type d'installation doit permettre de recevoir des "visiteurs" professionnels toute l'année pour alimenter une démarche de recherche d'activité sur douze mois. Afin de réduire le coût d'une telle installation, il convient de rechercher une commune, bien située dans l'île, et qui apporte le foncier.

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En deuxième lieu et avec les mêmes arguments, il manque une installation sportive multisports de niveau national dans ses dimensions. Là encore, il vaut mieux une belle installation sur le territoire rétais qu’une multitude d’installations plus modestes qui rendent des services mais ne sont pas dans une perspective de développement sur une année. 

Propos recueillis par Nathalie Vauchez souhaitez réfléchir à ces sujets Vous et à bien d’autres, sans aucun parti pris,

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avec une totale liberté de choix des réflexions, sans organisation formelle, dans le seul but d'être une force de proposition ?

Laissez votre e-mail à Ré à la Hune, qui transmettra à François Abinal realahune@rheamarketing.fr

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Sur la route NOUVELLES MODALITÉS DE RÉCUPÉRATION

de points sur le permis de conduire Pour en savoir plus sur les nouvelles dispositions relatives à la récupération de points sur le permis de conduire, publiées au journal officiel du 15 mars 2011, Ré à la Hune a rencontré pour vous Jérôme Piquenot, directeur de stage au sein de l'Automobile Club Formation Atlantique.

Un geste attendu et important en direction des automobilistes es nouvelles dispositions réduisent le délai de récupération de points et s'appliquent aux infractions devenues définitives à compter du 1er janvier 2011. Le délai pour récupérer un point est ramené à 6 mois (au lieu d'un an auparavant), s'il n'a pas été commis d'infraction ayant entrainé retrait de point(s) dans ce délai.

La présente réforme pose aussi le principe selon lequel un conducteur ayant perdu des points, obtient la reconstitution de son capital de 12 points, au terme d'un délai de deux ans (au lieu de 3 ans auparavant), sans nouvelle infraction ayant entraîné de retrait de points, et à l’exclusion des infractions de 4ème et 5ème classe.

Aussi, ce délai de deux ans ne s'appliquera qu’aux infractions suivantes : excès de vitesse inférieur à 20 km/h avec limitation supérieure à 50 km/h (1 point), changement important de direction sans avertissement préalable (3 points), usage d'un téléphone tenu en main par conducteur d'un véhicule en circulation (2 points), et circulation sur la bande d’arrêt d’urgence (3 points).

Le délai reste de trois ans pour toutes les autres infractions donnant lieu à retrait de points (4e et 5e classe évoquées plus haut). Cette mesure ne s’applique pas aux titulaires de permis probatoires.

Enfin, dernier volet de cette réforme, il sera désormais possible de faire un stage de récupération de 4 points tous les ans (tous les deux ans auparavant). « Cet assouplissement voté dans le cadre de la loi sur la sécurité, a le mérite de bien situer le curseur entre verbalisation et sensibilisation, et semble limiter le risque de voir repartir l'accidentologie » selon Jérôme Piquenot, attentif à l'évolution de la sécurité routière et au comportement des automobilistes.

par l'Automobile Club Formation Atlantique dans des locaux équipés de la meilleure technologie, « Monsieur et Madame Tout-le monde » viennent ainsi y récupérer leurs points de permis dans des stages programmés suffisamment à l’avance, animés par des formateurs confirmés (un titulaire du Brevet d’Aptitude à la Formation des Moniteurs et un psychologue), et à partir d’une charte de qualité exigeante en matière de service aux usagers.

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Le modelage Ayurvédique Abhyanga :

la clé du bien-être et de la santé

Ce printemps un modelage oriental mis à l’honneur au Richelieu.

La Médecine Ayurvédique (en sanskrit «Ayur» vie et «Veda» connaissance) est une médecine physique et spirituelle traditionnelle de l'Inde ; elle est pratiquée depuis plus de 5000 ans. Elle est un système de diagnostic thérapeutique. Le traitement des pathologies se fait avec des remèdes qui combinent thérapies naturelles et approche très personnalisée. La clef de voûte de la Médecine Ayurvédique est la constitution individuelle (Prakriti), la force et la susceptibilité de chaque sujet à tomber malade ; il faut l'identifier afin d'établir des profils personnels.

Le modelage abhyanga fait partie intégrante de la médecine ayurvédique. «Abhyanga» signifie, littéralement, massage à l'huile de tout le corps. L'Abhyanga est la voie la plus directe pour harmoniser l'énergie vitale du corps, car il met en oeuvre diverses techniques manuelles mais aussi les propriétés des différentes huiles, plantes ou arômes utilisés pendant toute la durée du modelage.

L'une des caractéristiques principale du modelage abhyanga est l'accent mis sur le concept d'énergie (prana) et de son nécessaire flux dans le corps ; les ruptures entraînant invariablement déséquilibre et maladies.

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composition pénale comprenait une peine d’amende, une suspension de permis de conduire selon un barème proportionnel au taux d’alcool relevé, et un retrait de 6 points. Aujourd’hui, ces stages font partis intégrante du dispositif de composition pénale puisque l’obligation d’y participer est venue se substituer à l’amende. Les sanctions de suspension de permis et de retrait de points subsistent dans les mêmes conditions que précédemment.

A cette occasion, les animateurs développent bien entendu un discours très spécifique sur le risque alcool et les perturbations occasionnées par sa consommation sur le comportement routier. Ce stage ne donne en aucun cas lieu à récupération de points puisque obligatoire dans le cadre du procès-verbal de proposition de composition pénale délivré par les Délégués du Procureur.

Les stages accueillent un effectif de 10 à 20 stagiaires.

Ils se déroulent de 8h30 à 12h30 et de 14h à 17h30.

Trois types de stages de sensibilisation à la sécurité routière existent : - Le stage de deux jours de sensibilisation des conducteurs responsables d'infraction : Lorsque vous commettez une infraction, selon sa gravité, sa nature et la situation de votre permis, vous pouvez vous porter volontaire pour suivre ce stage de récupération de 4 points.

Le stage coûte 235€.

Il peut être également Jérôme Piquenot, Directeur de stage, entouré des deux animateurs réalisé dans le cadre de l’alternative aux poursuites, pour une infraction à 4 Ces assouplissements de la récupération des points de points, et sur proposition de l’Officier du Ministère Public. votre permis de conduire s’accompagneront vraisemEnfin, lorsqu’un titulaire du permis probatoire perd, en blablement d’une accentuation de la verbalisation, la une seule infraction, 3 points ou plus de son capital de meilleure des préventions reste donc la prudence et 6 points, il se trouve dans l’obligation de participer à ce l'attention au volant. Bonne route à tous !  type de session.

Michel Lardeux - Le stage d'une journée est uniquement une alternative proposée par les forces de l'ordre sur la route (infrac- Pour s’inscrire, 3 possibilités : tions à 2 ou 3 points). Choisissez le stage au lieu de payer - A l'Automobile Club Formation Atlantique ouvert au public du lundi au vendredi de 9h à 12h, et de 14h à 18h. l'amende, et vous ne perdrez pas vos points. Il s’agit là Téléphone 05 46 37 94 69. d’une véritable « option pédagogique » tenant compte - Par courrier, à l’Automobile Club Formation Atlantique, de l’impératif de sécurité routière, tout en donnant une 1 rue Gaspard Monge, BP 4, 17053 La Rochelle Cedex 9. « seconde chance » aux automobilistes raisonnables.

- Ou encore via le site Internet : - Le stage spécifique « alcool » : Auparavant, la www.automobile-club-formation.org

98 % des usagers de la route sont raisonnables, mais pas infaillibles De nombreux stagiaires sont accueillis chaque année

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u ie el h ic Le R Ile de Ré

La vision ayurvédique de l'anatomie énergétique, présente : - 7 types de centres énergétiques (les chakras) - 14 nadis (ou courants énergétiques), pour lesquels on compte 107 marmas (littéralement zones sensibles ou vulnérables), - des points énergétiques localisés dans tout le corps.

La manipulation des marmas par le biais de différentes techniques (modelage abhyanga, digitopuncture, aromathérapie, plantes et chaleur), permet de mobiliser l’énergie vitale afin de stimuler le courant énergétique et de résorber les blocages. Les textes ayurvédiques traditionnels font souvent l'éloge de ce modelage. abhyanga et de ses bienfaits :

Offrez-vous un massage ayurvédique complet aux huiles.

C'est nourrissant et reconstituant en énergie vitale ; cela soulage de la fatigue, revivifie le teint et illumine la peau, améliore la longévité et nourrit toutes les parties du corps».

Vous pourrez découvrir ce modelage au centre de thalassothérapie du Richelieu.

Centre de Thalassothérapie Le Richelieu - 44 avenue de la Plage - 17630 La Flotte-en-Ré - Tél. 05 46 09 49 40 R É

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Ces jeunes Rétais qui ont réussi...

Un parcours sans faute Séverine Desmereau a officiellement annoncé le 1er avril dernier, jour de ses trente ans, qu’elle avait repris l’Intermarché de La Flotte. C’est à la fois une belle réussite personnelle et une transmission familiale réussie.

■ 56 ANS, IL ADOPTE UN STYLE TRES ACTUEL, habillé en semaine, plus décontracté le WE. Cadre commercial, div., cheveux poivre épais, regard bleu azur. Avant tout homme d’ouverture et communication, abord très sympa, il met ambiance et gaîté autour de lui !! Aime tout ce qui rend la vie agréable ou peut faire plaisir, d’un grand projet à un petit rien qui mettra du soleil au quotidien. Vous : chaleureuse, sentimentale, 47/56, CVD, prof. indif., enfts bienv.1704 U n

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toujours ouverte à ceux qui veulent s’entretenir avec elle.

Cette équipe bien formée et solide lui est d’autant plus précieuse que comme tous les adhérents du Groupe des Trois Mousquetaires, elle assure une fonction opérationnelle au sein du groupe. Deux jours par semaine elle se rend à Anais où se trouve un pôle Union des Trois Mousquetaires pour la région Centre-Ouest. Elle est en charge du pôle achatvente avec pour mission le référencement des fournisseurs régionaux et locaux et elle sélectionne les produits que l’on retrouve sur le prospectus régional. Cela lui prend du temps certes, mais lui apporte beaucoup en termes de management, d’ouverture d’esprit et de relations humaines.

Le but immédiat de cette jeune femme qui se remet sans cesse en question est de pouvoir satisfaire de plus en plus de clients et de mettre en place une bonne partie des idées qu’elle a pour faire de cet Intermarché une référence dans le commerce rétais. 

Catherine Bréjat

■ 60 ANS, BELLE CARRURE !! Très sympathique, veut profiter avec vous des plaisirs de la vie, envisager une retraite à la fois douce et dynamique. EMPLOYE de banque, div. Cheveux poivre et sel, une élégance qu’il a choisie discrète et de bon goût… il affiche un sourire chaleureux. Sens de l’humour, belle philosophie, sentimental ++, sensuel, sait exprimer ses émotions. Vous : âge en rap., CVD, prof. indif., aimant plaisanter, honnête, sentimentale et tendre. 1705 p e r s o n n e s

■ 56 ANS, ELLE DIT SON AGE avec simplicité mais ne le parait vraiment pas ! Brune, cheveux longs et lisses… visage sans rides, gracieuse, sensualité évidente. Sentimentale ++, besoin d’être rassurée, veut aimer en confiance. SECRETAIRE, div. Soirées cocooning, balades, ambiances chaleureuses…

Aime les choses simples ! Vous : âge en rap., CVD, prof. indif., une épaule, une présence, un tendre compagnon, de l’esprit, du cœur. 1701

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Séverine Desmereau

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■ 68 ANS, DOUCEUR, calme et gentillesse, vous propose un bonheur serein, une vie sans heurs, compréhension, respect de l’autre. RETRAITEE institutrice, div.

Blonde, yeux bleus, mince et coquette. Elle aime marcher, soirées/télé, un peu de tourisme, quelques sorties. Vous : âge en rap. jusqu’à 72 ans, CVD, prof. indif., sobre, plutôt réservé, posé, NF. 1702

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■ 75 ANS, EN PLEINE FORME !!

Dynamique, sympathique, rieur, un humour bon enfant. RETRAITE, veuf, prop. villa.

Allure svelte, regard qui brille. Vous propose des joies partagées, voyages, soirées dansantes, spectacles, restaurants… Vous : âge en rap., CVD, retraitée, comme lui envie de dialoguer, sortir et bouger, envie de vivre. 1706

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■ 79 ANS, JOLIE, PIMPANTE, fraîche… vous promet un quotidien plein de joie de vivre, de chaleur, de tendresse… RETRAITEE, div., prop., voiture, autonome. Facile à vivre, calme, posée, une présence agréable et tellement rassurante. Femme d’intérieur, elle cuisine pour faire plaisir, apprécie théâtre, nature… Vous : âge en rap., CVD, retraité, prés. agréable, actif, savoir vivre. 1703

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Le choix de La Flotte malgré la possibilité d’une carrière internationale Malgré ce bagage qui aurait pu lui ouvrir une carrière in-

L’avenir : un travail d’équipe et de la passion Ce travail en profondeur dans les services lui a permis de découvrir l’équipe et d’établir un lien de confiance avec ce personnel dont l’attachement à l’entreprise est particulier.

C’est sur cette équipe qu’elle s’appuiera désormais pour faire progresser l’affaire. De son côté, l'équipe sait que l’humain est au centre de ses préoccupations et que sa porte est

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ternationale, elle sait depuis le début que ce qu’elle veut c’est reprendre l’enseigne de La Flotte. Ses parents qui sont pleins de bon sens et porteurs de vraies valeurs - qu’ils ont transmises à leurs deux filles - lui expliquent alors qu’il faut : « faire ses preuves, assurer ses arrières et être sûre de ses choix ». Ses études terminées - c’est-à-dire « ses arrières étant assurés », elle fera un certain nombre de stages à l’étranger pour voir ce qui se passe ailleurs et intègrera une entreprise avant de revenir « faire ses preuves » en octobre 2006 à l’Intermarché de La Flotte où elle travaillera dans tous les rayons. Être la fille des patrons pouvait susciter des préjugés défavorables, elle en était consciente, mais décida de se montrer telle qu’elle était : travailleuse, respectueuse de l’autre et à son écoute. Séverine dit beaucoup devoir à Claudie Courtel qui l’a pilotée et aidée les premières semaines alors qu’elle était à l’accueil et en caisse.

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Il est difficile de parler du parcours de Séverine sans aborder celui de ses parents any Desmereau et son épouse ont débuté tous les deux sur la base logistique du Groupement des Trois Mousquetaires à Gourney, dans les Deux-Sèvres.

Intelligents et travailleurs ils surent utiliser le potentiel de ce groupe pour progresser au sein de l’entreprise et devenir adhérents, en juin 1986, avec l’installation de l’Intermarché de Saint-Martin. Cette première création était un véritable challenge, car à l’époque il n’y avait pas de grande surface dans l’île. Ce fut une réussite qui les amènera à l’implantation de l’Intermarché de La Flotte, en novembre 1990. Petite fille, les parents de Séverine travaillaient tellement qu’elle faisait ses devoirs dans les vestiaires de l’Intermarché de Saint-Martin, à proximité de sa maman. Elle suivra des études secondaires au lycée à La Rochelle puis après un baccalauréat littéraire obtiendra un BTS de commerce international à Poitiers et intègrera ensuite l’école supérieure de commerce de Rennes.

Afin de parfaire sa formation, elle va passer deux ans dans le Connecticut où elle obtiendra un MBA en marketing à l’université de Quinnipiac.

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Loisirs à la Hune aqUaré en pleine éVolUtion Notre bruit de ponton de Ré à la Hune N° 51, sur les difficultés supposées d’AquaRé, pourtant issu de « source autorisée » et fiable, a suscité des questions et réactions. Ré à la Hune revient ainsi plus longuement sur le bilan du centre aquatique rétais et donne la parole aux responsables d’AquaRé, ainsi qu’au Président de la Communauté de Communes de l’île de Ré.

Annelise Demoussy et Alice Gouabin devant le totem AquaRé flambant neuf

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acques Vivier, gérant de la Segap, société qui assure la délégation de service public (DSP) d’AquaRé, tout comme celle d’autres établissements de cette taille en France, explique la rachat de 90 % des parts des contrats d'exploitation Segap par la société nationale Vert Marine, par le fait que sa société est trop petite pour répondre désormais aux appels d’offres des collectivités, qui demandent des garanties financières qu’il n’est pas en mesure d’apporter.

prometteurs, avec une progression moyenne de près de + 24 % (17 137 entrées en 2011, contre 13 869 en 2010) ».

Le Président de la Communauté de Communes de son côté porte un regard plus critique, car il se réfère non pas aux progressions d’une année sur l’autre, qui lui paraissent normales et prévues, mais au retard pris par rapport au prévisionnel de départ. En effet, en 2007 il avait été prévu 84 552 entrées payantes pour l’année 2010, or elles ont été de 68 816 en réalité, soit un écart de - 23 % (- 15 736 entrées).

Pour la CdC la prévision initiale de 102 912 entrées payantes à l’horizon 2012 ne saurait être atteinte, elle table sur 83 000 entrées en 2011 et 90 000 en 2012, ce qui conduirait à un écart de - 12 % environ.

Le Président de la CdC reste aussi pessimiste sur le financement complémentaire que devra apporter tôt ou tard la collectivité, au vu des compléments successifs déjà apportés à la DSP depuis l’origine (cf encadré ci-contre).

Un choix stratégique de développement pour la Segap Ainsi, ce sont toutes les filiales de la Segap, y compris celles qui sont bénéficiaires, qui sont rachetées par le leader national, ancien concurrent de la Segap. Il s’agit là d’une stratégie d’entreprise, pour devenir plus performant sur le marché de la gestion des centres aquatiques. Jacques Vivier, qui garde 10 % des parts, reste d’ailleurs le gérant de chaque centre aquatique et les DSP qui sont toutes « intuitu personae » ne sont pas remises en cause.

Autrement dit, « rien ne change », le contrat entre la Communauté de Communes de l’île de Ré et la Segap reste d’actualité, même si un avenant est en discussion pour notamment pallier le déficit lié à l’augmentation vertigineuse des coûts de l’énergie.

Jacques Vivier explique le déficit supplémentaire de 70 000 € enregistré en 2010, par rapport au prévisionnel, par trois raisons principales : • une baisse de la fréquentation durant l’été 2010, liée au beau temps, auquel s’est rajouté sans doute l’« effet nouveauté » connu en 2009, alors que le centre aquatique venait d’ouvrir ses portes, • une augmentation de la consommation de fuel et énergies, plus importante que prévu à l’origine et qui représente 30 % du budget du fonctionnement : l’impact est forcément important, • l’augmentation des prix des énergies. Le prix du fuel a grimpé de + 44 %.

Or contractuellement il est prévu un avenant à la convention signée entre Jacques Vivier et la CdC visant à compenser tout déficit lié à une évolution de ce poste énergies.

Des points forts et des potentiels d’amélioration bien identifiés Quoi qu’il en soit, un regard sur les répartitions des entrées permet de détecter les points forts d’AquaRé et les points d’amélioration à envisager.

En effet, en hors saison d’été 2010, les Rétais ont représenté de 58 à 63 % des entrées selon la période, ce qui constitue un excellent score, alors que l’été 2010 ils n’ont contribué que pour 15 % des entrées.

Sans surprise, les habitants du nord de l’île fréquentent infiniment moins le centre aquatique que les Rétais du sud. Ainsi, St Martin ou La Flotte représentent chacune 12 % de la fréquentation hors saison, les Portes ou Loix que 1 %...

La Rochelle et la Charente-Maritime représentent très peu d’entrées (5 % hors saison, 7 % en été), l’essentiel de la fréquentation venant des autres départements de France, autrement dit des touristes.

Un premier point d’amélioration identifié par les responsables de la Segap réside donc dans le potentiel sous exploité du public rochelais. Une étude en cours, dont les résultats et préconisations seront connus prochainement, révèle un déficit de visibilité et de communication d’AquaRé hors de l’île de Ré, qui vient se rajouter au handicap du coût du pont. Un prix d’abonnement spécial pour les Rochelais, visant à compenser le surcoût du pont, serait une piste possible pour pallier cette désaffection du public rochelais, tandis qu’a contrario on solliciterait davantage le porte-monnaie des estivants qui ont de toute façon déjà payé le pont quand ils décident de fréquenter la piscine.

Le déficit de signalétique, injustement attribué à AquaRé alors qu’il relève du Conseil Général, a également été identifié par les responsables depuis l’origine. Francis Gousseau, directeur des services techniques de la CdC, a enfin obtenu la mise en place d'une signalétique pour la mi-mai.

Une fréquentation décevante par rapport aux prévisionnels mais en nette progression Ré à la Hune a ainsi souhaité faire un focus sur les chiffres de fréquentation d’AquaRé, fournis par le centre lui-même, et a rencontré Annelise Demoussy, responsable des exploitations de la Segap et Alice Gouabin, responsable du site de Saint-Martin de Ré.

Le nombre d’entrées de juillet à décembre 2009 sur 6 mois a été de 46 685, contre 77 594 entrées sur 12 mois en 2010 : pour Annelise Demoussy « le début d’année a été pénalisé par les intempéries, la période estivale est nettement en baisse (- 15 %), par contre nous avons connu un très bon dernier trimestre 2010 (+ 11 %).

Les trois premiers mois de 2011 sont également très

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Les détails de fréquentation révèlent aussi un déficit d’entrées sur les publics des scolaires rétais, puisque sur un prévisionnel de 18 360 entrées à horizon 2012, seulement 8 484 ont été comptabilisées en 2010. Des fermetures de classes, des budgets communaux restreints, et les problèmes de transports expliqueraient cette moindre fréquentation, malgré les gros efforts faits par la CdC pour que les scolaires viennent.

Les activités dites de loisirs et les activités de groupes se développent plutôt bien, avec la diversification des activités proposées par AquaRé.

Pour la première année, AquaRé va par ailleurs s’inscrire dans le cadre des Journées du Patrimoine, pour proposer notamment une visite gratuite des locaux techniques.

Une belle occasion pour les Rétais de s’approprier ce très beau site, afin de profiter toute l’année de l’ensemble des activités de loisirs qu’il offre, avec également son espace de balnéothérapie intégré, qui connaît Nathalie Vauchez un succès grandissant.  de service public  laen délégation quelques chiffres (TTC)

En 2007, la DSP initiale était de 163 000 €. Ce montant a été revu en 2009, du fait de tarifs trop élevés, à 193 000 €.

En 2010, une actualisation et une compensation pour les écoles ont amené à une réévaluation à 211 223 €.

Soit + 48 223 € par rapport à la DSP 2007 (+ 30 %).

Pour 2010, un pré-bilan fait état d’un budget réalisé de 377 203 € contre 319 733 € prévus au contrat, soit + 18 %, liée notamment à certaines charges beaucoup plus élevées qu’au prévisionnel comme les énergies ou les frais financiers. D’où le déficit d’exploitation de 72 366 € pour l’année 2010.

Ainsi, en 2011, la participation de la CdC devrait augmenter comme annoncé pour pallier le surcoût de l’énergie (+ 8 488 €), et pour financer l’achat de matériel pédagogique pour les scolaires (+ 7 500 €).

Vert Marine en quelques chiffres Leader national du secteur, ancien concurrent de la Segap, Vert Marine exploite des centres aquatiques qui atteignent les 500 000 entrées, tandis que la Segap excelle sur la gestion de centres plus modestes qui font de l’ordre de 60 à 100 000 entrées annuelles et nécessitent une plus grande polyvalence du personnel (6 centres en France).

Complémentaires, les deux sociétés ont donc décidé de se rapprocher (la fusion déposée au Tribunal de Commerce, reste dans l’attente de la validation de principe de chaque collectivité locale concernée par une DSP), afin de conquérir des parts de marché, tant sur de petits centres que sur des complexes plus importants.

Outre 58 centres aquatiques auxquels viennent s’ajouter les 6 centres gérés par la Segap, Vert Marine gère aussi des patinoires, des centres combinés (bowling, camping…) et s’est récemment diversifié dans la culture avec la gestion du Musée de la Marseillaise. Le groupe, fort de ses 1500 salariés et de ses 65 sites, développe également une branche touristique, sur la base de partenariats avec différents intervenants touristiques, pour proposer des séjours « clés en main ».

La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) vous propose, en partenariat avec Ré à la Hune, cette rubrique sur des sujets aussi divers que les oiseaux, la protection de la nature, la biodiversité ou encore les zones humides, sans oublier les fêtes de la nature ou de l’oiseau… Retrouvez la Rubrique LPO dans chaque N° de Ré à la Hune.

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Nature

L’ÎLE DE RÉ FÊTE LA NATURE ET LA BIODIVERSITÉ de proximité du 18 au 22 mai

a Fête de la Nature est un événement qui permet à chacun de vivre un moment exceptionnel au cœur des sites naturels remarquables … ou les plus quotidiens ! Pour sa 5e édition, du 18 au 22 mai 2011, des associations rétaises et la Communauté de Communes de l’île de Ré, partenaires de la Fête de la Nature, proposent à tous ceux qui le souhaitent de fêter la nature à travers plusieurs dizaines de manifestations et sorties "nature" gratuites. La thématique centrale de l’édition 2011 de la Fête de la Nature est la nature de proximité. Il est ainsi question d’une nature, souvent méconnue, qui nous est proche et que pourtant nous ne percevons plus. En compagnie de bénévoles ou de professionnels qui ont pour mission de protéger cette nature, de la valoriser et de veiller au maintien de la biodiversité vous passerez des moments riches en découvertes. De l’estran en passant par la forêt, des coquillages jusqu’aux oiseaux, à pied, en canoë ou à vélo, toutes les richesses naturelles de l’île de Ré vous seront dévoilées. L’insolite est à votre porte ! 

Julien Jean Directeur de la Maison du Fier - LPO France

Découvrez vite le programme des manifestations en vous adressant aux Offices de Tourisme ou sur le site de www.iledere.com

Histoire de Ré, par Maître Pierre 

Savary de Mauléon : un corsaire servant au gré du vent le roi de France ou la puissante Angleterre ?

I

« Si le roi de France prend mes domaines, il ne pourra me prendre la mer » Pour lui, la mer c'était L'île de Ré, car il était le seul à posséder une flotte en France. « Issue de la lignée des sires de Mauléon, qui ont marqué l'histoire de l'île de Ré entre 1137 et 1268, on ne peut préciser si Savary de Mauléon naquit à Ré, à Talmont ou à Saint-Michel en L'Herm ».

l avait 25 ans lorsqu'il succéda à son père, Raoul III de Mauléon. L'île de Ré appartenait à l'Angleterre qui avait pour roi Jean sans Terre, fils d'Aliénor, reine douairière d'Angleterre, duchesse d'Aquitaine et comtesse du Poitou.

Savary débute dans les armes en assiégeant Aliénor, retranchée dans Mirebeau. Jean sans terre, furieux, intervient pour délivrer sa mère. Il jette Savary et ses compagnons dans un sombre cachot du château de Corff. Savary vit ainsi mourir de faim vingt-deux de ses compagnons, mais réussit à enivrer son geôlier... et le tua d'un coup de hache.

Avec l'aide de ses compagnons délivrés, il massacra la garnison et s'empara du castel. Jean sans Terre rassembla rapidement une petite armée pour passer les rebelles

au fil de l'épée. Mais sur l'intervention de l'archevêque de Cantorbery, il rendit la liberté à Savary, à condition qu'il l'aide à restaurer la domination anglaise en Poitou, contre le roi de France Philippe-Auguste.

En 1205, Jean sans Terre le nomma grand sénéchal. En 1211, Savary se tourna à nouveau vers le roi de France, qui lui fit équiper une flotte pour lutter contre les anglais.

Savary se conduisit en véritable corsaire et non en amiral. Il se tourne encore vers l'Angleterre et c'est la mort de Jean sans Terre qui provoqua son retour en Poitou.

C’était l'époque des croisades. Savary partit à Rome, acheta des galères et sauva des chrétiens de Damiette où il écrasa les arabes en un seul assaut fulgurant. A son retour, Savary soutint le siège de Niort contre le roi de France, Louis VIII.

Pour sauver ses compagnons, il capitula avec les honneurs de la guerre, intouchable qu'il était avec la reconnaissance du Pape depuis son exploit de Damiette. Savary de Mauléon, seigneur féodal, changeait de maître chaque fois que son intérêt était en jeu. Adulé par ses soldats qui avaient leur part de pillage du butin, il était bien un précurseur de nos corsaires célèbres du XVIIe siècle !

Non pour sa droiture, mais pour son courage et son énergie, il fut un des seigneurs les plus importants de son temps dans notre région, très attaché à l'île de Ré. 

Propos recueillis par Michel Lardeux Avec l'aimable autorisation de Pierre Barbraud, auteur d'« Une histoire de l'île de Ré ».

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Les gens d'ici

Le Portrait du

Jean-claUDe arnaUD

Il est quelques lieux mythiques dans l’île auxquels on associe souvent un visage. Rien que sur le port de Saint-Martin-de-Ré, évoquer « La Martinière », et ce sont les légendaires moustaches de son créateur Roger Cathala qui viennent à l’esprit, évoquer le « Bistrot Marin », et c’est, outre le cadre et l’ambiance, le sourire non commercial de son propriétaire Jean-Claude Arnaud qui vient à l’esprit.

N

L’Algérie é voilà 55 ans sur la côte algérienne de la Méditerranée, à Ténès, Jean-Claude Arnaud a eu le besoin, voilà quatre ans, de mettre des images sur une terre qu’il a quittée avec sa famille en 1962. « Ce fut un des plus grands moments de ma vie. J’y suis retourné sans en parler à mes parents, leur faisant croire que j’allais passer quelques jours en Asie.

Arrivé à Ténès, j’ai passé quatre jours merveilleux, pris en charge par des Algériens qui ont connu mes parents et mes grands-parents, qui m’ont fait rencontrer plusieurs de leurs anciennes connaissances, etc. J’ai revu l’ancienne petite exploitation agricole de mon grand-père, la maison. J’ai filmé tout ça, et à mon retour j’ai prévenu mes parents que j’allais leur montrer une vidéo qui les ferait peut-être pleurer. Et ils ont pleuré…

Retour aux sources La famille Arnaud ayant des racines rochefortaises, mon grand-père, en bon patriarche qu’il était, a donc décidé qu’un retour aux sources s’imposait…et il a alors racheté une petite exploitation à Montendre ».

C’est grâce à un cousin, lui aussi rapatrié d’Algérie, travaillant au chantier naval Danglade, que JeanClaude va découvrir l’île de Ré à l’occasion de vacances familiales. « Adolescent, je n’avais qu’une idée en tête, celle de très vite renter dans la vie active pour faire du commerce. Plutôt que de suivre des études, j’ai donc plutôt cherché à éviter d’en faire (!)… j’ai fait des saisons sur les marchés, j’ai vendu des maisons individuelles, et j’ai ouvert des magasins « Melo Cotton » dans l’île et en montagne dans lesquels on vendait des pulls en flet de pêche. Pêche/Melo Cotton…un peu d’humour c’est toujours bon à prendre. C’est l’époque où au début des années 80 mes parents ont acheté un terrain à La Cible et fait construire ; quant à moi, c’est au début des années 90 que je me suis définitivement installé dans l’île ».

« Ma vie à Saint-Martin » Martinais à part entière, Jean-Claude va faire des rencontres, se faire des amis, notamment Jacques Lemoine avec qui il va vivre un autre grand moment de sa vie en 1998 en traversant l’Atlantique pour rejoindre la Barbade et les îles Grenadine. La mer, le bateau, une passion, et depuis trois ans JeanClaude possède son propre bateau, un Océanis 46, sur lequel il vit six mois de l’année et à bord duquel il est déjà allé jusqu’en Irlande et ne désespère pas d’aller prochainement beaucoup plus loin.

C’est en compagnie de son cousin, Roger Courbi, qu’un jour à l’apéro, il rencontre Patrick Harteveld qui lui fait part qu’il risquait bientôt d’avoir une maison à vendre sur l’îlot. « Je lui ai dit que le jour venu, je serais intéressé. Ce jour est venu très vite. J’ai donc acheté sans trop savoir ce que j’allais faire de la maison en question…et un jour, dans la presse, j’ai lu qu’il y avait une licence 4 à vendre à Saint-Martin, sauf que je n’avais plus les fonds pour l’acquérir. Pascal Ravigné et sa compagne Marie, rencontrés lors d’une bringue et à qui j’ai parlé de cette opportunité m’ont dit qu’ils allaient m’aider. C’est ainsi que nous nous sommes associés et qu’est né « Le Bistrot Marin ». Je ne voulais surtout pas me lancer dans des travaux compliqués, l’idée était d’en faire un lieu simple, convivial, où l’on ne servirait que des produits frais, un peu sur le modèle de ce que faisaient les Colonnes tous les mercredis pour ses habitués.

Aujourd’hui, le Bistrot a 10 ans (lire Ré à la Hune N° 51) et, grâce à une équipe formidable, il se porte bien. Si ces dernières années, j’étais très vendeur dans le but de passer à autre chose (j’ai un temps envisagé de monter une affaire au Costa Rica), depuis que j’ai repris les rênes de l’établissement en juin dernier, je n’ai plus tellement envie de vendre ». 

Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot

Jean-Claude Arnaud remontant du ponton