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«Tellement minable», «Purée, c’est des malades!», «Comme d’habitude, de pauvres types mono-neuronaux». La nouvelle a provoqué de nombreux commentaires indignés sur les réseaux sociaux. Dans la nuit du 24 au 25 mai, des individus ont crevé les pneus de pas moins de 26 véhicules et ont endommagé des scooters tout au long de l’avenue d’Aïre, dans le quartier des Charmilles. «Les dégâts ont été constatés au petit matin par les propriétaires des véhicules. En plus des dommages sur les voitures, de nombreux deux-roues ont été renversés», précise Alexandre Brahier, porte-parole de la police genevoise.

Enquête ouverte

Pour l’heure, aucune piste n’est privilégiée. Une enquête a été ouverte et des prélèvements réalisés. Sur

Votation du 18 juin 2023

Facebook, de nombreuses personnes s’interrogent sur le profil des vandales. Certains croient y voir la patte des activistes pour le climat, qui multiplient les actions au bout du lac. D’autres avancent que cela pourrait être de la délinquance, rien de plus. «Les militants écologistes ne mettent pas de coups de couteau et laissent des messages pour expliquer leur démarche», estime un internaute. Du côté de la police, on se montre plus prudent. «Il peut s’agir de gens avinés avec des idées noires, qui s’en prennent à une ligne de voitures garées, comme cela se produit malheureusement, de temps à autre. Ou alors cela pourrait être le résultat d’une vengeance. Dans ce deuxième cas, l’enquête de quartier permet souvent de faire la lumière rapidement.»

Léa Winter, co-présidente de FIAN Suisse, pour le droit à l’alimentation

La qualité pour tous

OUI • Au printemps 2020, Genève a connu une crise alimentaire sans précédent. Des milliers de personnes se sont retrouvées, du jour au lendemain, privées de revenus et sans aucune protection sociale.

Elles ont dû faire la queue pendant des heures aux Vernets pour recevoir un cornet de nourriture d’une valeur de 20 francs.

Aujourd’hui, si la situation sanitaire s’est améliorée, l’inflation a pris le relais et les budgets des familles sont sous pression.

En 2023, plus de 14'000 personnes reçoivent chaque semaine une aide alimentaire à Genève et les associations caritatives qui s’en occupent sont débordées. La classe moyenne inférieure est en train de basculer dans la précarité et l’alimentation est la seule variable d’ajustement des budgets. Du coup, on mange des produits de moindre qualité et

Une caméra aurait-elle pu filmer la scène? Si c’est le cas, les images serviront pour la suite de l’enquête, répond le porte-parole.

Déposer plainte

En attendant, que faire lorsqu’on est propriétaire? «Dans le cas de rétroviseurs abîmés ou de dégâts sur les vitres, nous invitons les victimes à prendre leur véhicule et à venir déposer plainte auprès de nos services. Mais, avec de nombreuses roues crevées, il est impossible de circuler. La police se rend donc sur place pour les constatations et laisse une carte de visite avec les instructions à suivre. Ainsi, les propriétaires peuvent faire dépanner leur voiture et venir déposer plainte», détaille Alexandre Brahier.

Malheureusement, peu de solutions existent pour se prémunir contre

Face à face les problèmes de santé explosent, avec des problèmes de malnutrition et de surpoids déjà visibles chez des enfants de moins de 5 ans à Genève.

La police a ouvert une enquête pour tenter de retrouver le ou les auteurs des crevaisons constatées le jeudi 25 mai au matin sur l’avenue d’Aïre. YEZ ce type d’actes. «Il n’y a pas grandchose à faire, reconnaît la police. Eventuellement privilégier des pla- ces dans les parkings fermés, mais ce n’est pas une solution accessible pour tout le monde.» 

Loi constitutionnelle «Droit à l’alimentation»

Une nouvelle imposture

Cette situation ne peut plus durer, il faut réfléchir à d’autres solutions pour que les personnes retrouvent leur autonomie et que tout le monde ait accès à une alimentation adéquate.

Voter oui au droit à l’alimentation le 18 juin va permettre de créer un socle solide dans notre Constitution pour repenser l’accès de toutes et tous à une alimentation de qualité. Nous voulons mettre autour de la table tous les acteurs concernés par l’alimentation, de la production à la consommation, pour définir ensemble une politique publique de l’alimentation pour Genève.

Car…

• laloiconduira certains voudraient la poursuivre avec un droit à l’alimentation. C’est sur ce droit illusoire que les électeurs devront voter le 18 juin prochain. Aujourd’hui, nous avons dans la Constitution fédérale l’article 12 qui impose un «Droit d’obtenir de l’aide dans des situations de détresse» autrement plus contraignant et précis. fédérale larti obteni ns plu C n E de bles ior itants d tentunesur-concur DR

La multiplication de «droits» de toutes sortes qui est apparue dans la nouvelle Constitution nous amène vers cette dérive où des proclamations et autres envolées verbales abusent les plus naïfs d’entre les Genevois.

C’est-à-dire qu’une personne n’arrivant pas à subvenir à ses besoins dispose de cette garantie constitutionnelle.

DR as le droit u ’e s nou tic q ntAveccedroit

Nous avons ainsi, dans notre nouvelle Constitution, un article qui impose un droit au logement. Avec ce droit théorique, qui n’a jamais été appliqué, personne n’a trouvé un appartement et la crise est devenue de plus en plus criante. C’est donc une simple posture, pire une imposture. Cette imposture que nous avons avec le droit au logement,

En 2023, il ne faut pas des droits généraux inapplicables. Au contraire, nous devons améliorer concrètement la vie des habitants de notre canton, qui affrontent une sur-concurrence des travailleurs frontaliers, une crise du logement insupportable, un cadre de vie qui se dégrade. Nous devons avoir de bons emplois, de bons salaires. Du concret pour les Genevois et non des concepts fumeux!

• aveclanouvelleloi, de fait à l’interdic tion de l’essence, du diesel l’élec tricité

• lanouvelleloi et du gaz, sera massivement plus chère pour tout le monde ; engendrera des pénuries et des black- out ! g cequiengendrera uneaugmentationmassive desbesoinsenélectricitéalors quenousenmanquonsdéjà aujourd’hui;

L’ÉCONOMIE VUE PAR

Chantal de Senger

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