Le jardin des fées
Le magazine du
Défilé de mode original ! La verte Colline
Rencontre avec Nathalie D’Arras, chef de groupe & Hugo, éducateur.
Vernissage : "Dans ma bulle" Les événements du JDF
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L’année 2015 est maintenant derrière nous, faite de merveilleuses rencontres, d’activités variées et sportives. Dans ce numéro, nous vous présenterons la Verte Colline et son équipe. Nous interrogerons les résidents qui ont participé au « défilé de mode original ». Ensuite, nous vous parlerons de la visite de l’équipe de France 2 à La Vallière et à la Verte Colline. Et enfin, nous évoquerons quelques événements au JDF.
Le Jardin des Fées
vous souhaite ainsi qu’à vos proches, une nouvelle année fructueuse. Bonne lecture à tous !
Salvatore Guaeta
Sommaire Portrait de Nathalie D’Arras
p. 4
Rencontre avec Hugo
p. 6
Rencontre avec Katia Buffe
p. 8
Défilé de mode original
p. 9
Visite de France 2
p.12
Vernissage « Dans ma bulle »
p.14
Halloween au JDF
p.16
Événements au JDF
p.18
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La Verte Colline Portrait de Nathalie D’Arras,chef de groupe à la Verte Colline
Depuis quand travaillez-vous au Jardin des Fées? Je suis arrivée au Jardin des Fées en février 2012.
Quel est votre parcours professionnel ? J’ai commencé comme éducatrice à Genly, j’avais Nelle comme responsable. Depuis décembre 2014, j’ai déménagé avec toute l’équipe sur la Verte Colline, j’étais éducatrice dans l’unité du Zéphyr. On m’a ensuite proposé de reprendre la responsabilité du site de la Verte Colline.
Comment fonctionne le site ? Le site peut accueillir 38 résidents. Il y a trois unités distinctes sur la Verte Colline, qui proposent trois projets différents : - le mistral, à l’étage : l’unité accueille des personnes vieillissantes qui ont besoin d’un
rythme moins soutenu, d’un peu plus de soins. - le zéphyr, au rez-de-chaussée : l’unité accueille des personnes plus âgées, mais qui ont encore une certaine activité et du dynamisme. On propose des activités extérieures : suivi du JDF Sport, à la Vallière... - le sirocco : l’unité des jeunes, offre un rythme soutenu, propose différentes activités externes et internes.
Comment l’idée des noms des unités vous est-elle venue ? On a fait un brainstorming entre éducateurs, on trouvait péjoratif l’ancienne dénomination : unité des jeunes, des plus actifs... La Verte Colline fait penser aux montagnes et en montagne, le vent souffle, d’où l’idée de différents vents : sirocco, zéphyr, mistral.
Comment décrivez-vous le poste de chef de groupe ? On est plus vite dans l’action, le poste demande d’être présent à tout moment, beaucoup de coordination et de soutien et une disponibilité plus importante.
Comment s’est déroulé le transfert pour les résidents ? Avec Nelle, nous avons annoncé son départ et son remplacement, la transition s’est faite en douceur. Ils me connaissaient en tant qu’éducatrice, ce qui a facilité mon entrée en fonction.
Qu’aimez-vous le plus dans votre travail ? Le contact avec les résidents, de par la fonction, leurs attitudes et leurs regards changent, un autre lien se crée entre le responsable et la personne ».
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Sirocco
ZĂŠphyr
Mistral
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La Verte Colline
Rencontre avec… Hugo, éducateur dans l’équipe du sirocco
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Depuis quand travaillez-vous au Jardin des Fées ? Je travaille au Jardin des Fées depuis 4 ans et demi. J’ai été engagé après mes stages de fin d’année, après avoir réalisé un travail de fin d’études sur le site de Genly, j’ai eu la chance d’avoir un poste tout de suite après mes études.
Quel est votre parcours professionnel ? Durant mes 3 années d’études, j’ai eu des stages imposés par l’école. Ma première expérience professionnelle, était dans un centre d’aide à la jeunesse, je m’occupais des jeunes placés par le juge ou des tutelles, où j’étais engagé en tant qu’étudiant et j’y ai également fait un stage durant ma première année. Ensuite, j’ai travaillé dans un service de jour pour des personnes handicapées, où j’ai appris beaucoup au niveau de la prise en charge des personnes dans les activités occupationnelles. Finalement, en dernière année, j’ai effectué un stage à Genly, on s’occupait plus de personnes âgées et dépendantes.
Quelle activité proposez-vous? Dans le service sirocco, on essaie de faire des activités tous les jours, pour qu’ils s’occupent et prennent plaisir avec les activités. Étant coach au JDF Sport, je donne un entraînement de bocce tous les mardis matins et de basket tous les mardis après-midis.
piscine, hippothérapie, ... On est présent pour chaque résident, on essaie que la vie au sein de l’institution se passe bien avec les règles et le respect de la personne. Avec le projet JDF Sport, on essaie de rassembler un maximum de résidents de différentes structures pour faire connaissance et pour trouver les disciplines qui peuvent leur plaire. Ma mission au JDF Sport est de les entraîner et les faire évoluer en leur apprenant les techniques en fonction des sports, je compte énormément sur le relationnel, en veillant à une entente générale. J’aime énormément les sports d’équipe, c’est important de communiquer, grâce à ça, j’ai appris beaucoup et j’espère pouvoir le transmettre aux autres.
Quelle est votre journée type ? On est 6 éducateurs, travaillant par équipes de 2 : une équipe, le matin de 7h à 14h et l’après-midi de 14h à 21h, un week-end sur 3. À l’ouverture de la Verte Colline, on a sondé les résidents pour savoir comment ils voyaient leurs journées types. Les résidents se réveillent entre 7h et 8h, ils se douchent et prennent un café au bureau ; à 8h, on prend le petit-déjeuner. Ensuite, on dépose les résidents en activité extérieure et ceux qui restent sur le site, on leur propose des activités d’écriture, de bricolage, des jeux. On fait tout pour que l’unité reste un lieu de vie. Après le repas du midi et la sieste, on les dépose en activité extérieure. À 16h, un goûter est organisé, on les laisse choisir parmi un panel de choix.
Qu’aimez-vous dans votre travail ?
Et dès décembre, on commence les entraînements pour les SOB. Je cherche l’entente dans mes 2 équipes de bocce et leur insuffle le plaisir de jouer.
Quelles sont vos fonctions ? J’accompagne les résidents dans leur prise en charge de la vie quotidienne : faire les courses, les accompagner dans les différentes activités :
J’aime communiquer avec les résidents, mes collègues, je trouve que c’est important dans la vie. J’apprécie que les journées ne se ressemblent pas, même si on a des journées types établies. J’aime pouvoir aider les gens qui ont besoin. Je ne me vois pas rester derrière un bureau, j’apprécie aller dans les autres sites, j’ai remarqué qu’à l’extérieur, les gens s’ouvrent plus, on a du relationnel qui s’installe, ils parlent plus de leurs problèmes.
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La Valliere Rencontre avec …Katia Buffe, animatrice de l’atelier couture.
Comment vous est venue l’idée de faire un défilé avec du matériel de recyclage ? Il y a beaucoup de déchets, de gaspillage. Il est possible de réaliser des objets avec tous les déchets qui existent, ... Il ne faut pas voir l’objet en tant que tel, mais imaginer le résultat. J’ai proposé aux résidentes de faire un défilé avec du matériel de recyclage, elles étaient enchantées de faire des robes.
Combien de temps entre la conception et la réalisation ? Environ six mois, les ateliers ont lieu deux fois par semaine, le jeudi et vendredi matin, il faut trouver les modèles, réaliser les prototypes, récolter les objets, les traiter.
Quels matériaux avez-vous utilisé ? Des bouteilles, des journaux,
des capsules de café, des feuilles de papier, du papier toilette, des sacs-poubelles, des morceaux de tissus.
Qui a choisi les modèles ? Elles ont choisi leurs modèles et la matière.
Êtes-vous satisfaite du défilé ? Je trouve que c’était une réussite, de voir leurs sourires et leur enthousiasme, elles ont passé un bon moment, c’est ma plus grande satisfaction.
Avez-vous d’autres projets ? Oui, bien sûr. Je n’envisage pas de faire un autre défilé. Au départ, il s’agissait d’un défilé unique ; je suis toujours à la recherche de nouvelles idées, de nouvelles créations.
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Defile de mode original ! Le Jour J Le samedi 10 octobre 2015, La Vallière, centre de jour du Jardin des Fées, organisait à Cuesmes un défilé de mode original. BEL-RTL est venu assister aux dernières préparations, ce jeudi 8 octobre, au micro, Karima et Fathia expriment leurs impatiences et leurs joies pour cette première expérience.
Dans les coulisses Pendant que Darie et Claire s’occupaient du maquillage et de la coiffure. Katia faisait les dernières retouches...
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Les impressions J’ai aimé que le public ait répondu présent. Je n’ai pas eu peur, je connaissais la plupart des gens présents. J’ai aimé faire ma robe, elle était en papier toilette et sac poubelle
Patricia J’étais stressée, mais j’étais contente quand j’étais sur scène. J’ai voulu des plumes sur ma robe. S’il y a un autre défilé, je le referai.
Evelyne
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FRANCE2 au Jardin des Fees Lundi 12 octobre 2015, Le Parisien publiait un article sur Laurence, résidente à Mons et plus précisément, le manque d’accueil des personnes souffrant de handicaps mentaux dans les structures françaises. Faisant suite à cet article, le mardi 20 octobre 2015, l’équipe de France 2, chaîne de télévision française est venue faire un reportage au sein du Jardin des Fées. Au programme de cette matinée : présentation de l’institution par Vincent Bodson, directeur pédagogique, suivie d’une visite et d’interview des bénéficiaires de l’atelier artistique du centre de jour « La Vallière » et des résidents de La Verte Colline. L’équipe de télévision a également interviewé le directeur du service Audit et Contrôle de l’AViQ: l’Agence pour une Vie de Qualité. Elle a ensuite fait quelques prises de vue lors de l’atelier artistique du centre de jour « La Vallière. Après avoir interviewé Karima et Daniel, l’équipe s’est rendue à la Verte Colline.
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Pour terminer : Interview de Mickaël.
Que faites-vous au Jardin des fées ?
Le journal, je prends les photos, j’interviewe les éducateurs, les chefs de groupe, les résidents qui font les activités.
D’où venez-vous ? Racontez-moi, depuis quand êtes-vous au Jardin des fées ? Je viens d’Anzeling en Moselle, je suis ici depuis le 28 juillet 2014.
Où étiez-vous avant ?
D’abord, j’étais dans un centre en Belgique, ensuite, il n’y avait plus de place pour moi, alors, je suis allé en France, dans un hôpital psychiatrique, il ne pouvait pas me garder... En France, c’est très difficile avec un handicap comme le mien de trouver un centre.
Pourquoi ?
En France, c’est par catégorie, A, B, C et D. Je me situe entre la catégorie A et la B, il y a une liste d’attente très longue. Il privilégie ceux qui sont en fauteuil roulant ou qui ont des handicaps moteurs.
Trouvez-vous cela juste ?
Ce n’est pas que ce soit juste, mais s’il y a plus de monde pour s’en occuper, cela serait bien.
Et en Belgique, il y a plus de monde ? Oui.
Et vous êtes bien ici ?
Oh oui. Mais chez moi, cela me manque, je ne peux y retourner, c’est une question d’argent.
Vous y retournez quand même de temps en temps ?
Je ne peux pas, je veux bien, ... Je n’ai pas assez d’argent pour y aller, il faudrait rajouter 100 € par retour et chez moi, ils ne peuvent me garder qu’une après-midi ou une journée, pas toute la semaine ». Finalement, après plus de 4 heures de tournage, le montage a été diffusé dans le journal télévisé de 13 heures du mercredi 21 octobre 2015.
N’hésitez pas à revisonner ce reportage grâce à ce lien ou avec votre smartphone ou tablette avec ce QR Code!
http://goo.gl/7QGpjN
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Vernissage : Dans ma bulle
Le centre de jour « La Vallière » en collaboration avec le PAC Mons-Borinage ont organisé le vendredi 11 décembre, un vernissage : « Dans ma bulle », les tableaux peints par les bénéficiaires du centre de jour de la Vallière étaient mis en vente. Les résidents ont pu enregistrer en studio des textes écrits durant les ateliers d’écriture animés par Véronique Honoré. Ceux-ci étaient diffusésen bande sonore pendant l’exposition.
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À l’entrée de Mons, un chemin celui de La Vallière, centre de jour pour personnes différentes. J’appréhendais mon premier jour d’atelier écriture au Jardin des fées. Je n’avais jamais travaillé avec ce public. J’avais bien préparé le travail, petits exercices comme le cadavre exquis, la photo langage, l’enveloppe à mots et beaucoup d’autres. Je sonne, quelqu’un vient ouvrir et… Une maison où règne une atmosphère sereine, un personnel super-sympathique. Une petite tasse de café pour attendre les participants qui viennent de différentes implantations. Tout le monde est là, nous nous installons dans une pièce, la même que celle de l’atelier couture du jeudi et du vendredi. Quoi ? On partage ! Les présentations faites, je commence par proposer un exercice puis un autre… De fil en aiguille, les heures passent. De séance en séance la complicité s’installe et c’est avec joie que j’attends le mardi ; c’est le jour de l’atelier. La production augmente au gré des semaines et je suis hyper fière de ce que chacun produit. Tout compte fait, nous ne sommes pas si différents ! L’aventure s’achève en apothéose avec un vernissage et une exposition avec les textes créés en atelier création littéraire, un enregistrement en studio et les peintures, autour du thème « dans ma bulle », réalisées par les résidents de l’atelier artistique avec Romain, l’animateur. Je me suis enrichie de vos sourires, de nos éclats de rire et de vos mots. Je vous le dis de tout mon cœur, c’est un jardin extraordinaire ! Merci à Karima, Guillaume, Christian, David, Martine, Joël, Nathalie, Laurent et Mourad. Merci à Romain, Natacha et Anne (animateurs), mention spéciale à Mélanie (chef de groupe du centre de jour La Vallière). Merci à Vincent Bodson (directeur pédagogique). Merci à Marie-Noëlle Demoustier (coordinatrice réseau Écrivains publics Mons-Borinage). Véronique Honoré
À la mémoire de tous ceux qui nous ont quittés, tels des oiseaux quittant la terre avec leurs ailes, mais qui resteront à jamais dans nos esprits. Octobre 2015 Daniel, résident à Cuesmes. Patrick résident à Genly. Novembre 2015 Gilles, résident à Genly. Mars 2016 Pierre, résident Verte colline
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Halloween au Jardin des Fees Origine de la tradition : Autrefois, Halloween était destiné à chasser les esprits qui rendaient visite aux vivants, le dernier jour de l’an Celte qui à l’époque était fixé le 31 octobre, jour de Samain, dieu de la mort, en exécutant différents rituels, exemple : se rassembler autour d’un grand feu. En immigrant aux Etats-Unis, les Irlandais ont apporté leur tradition.
À la Verte Colline Le vendredi 30 octobre 2015, la Verte Colline a frissonné en célébrant Halloween. Les résidents ont voté pour désigner, parmi les 3 structures : la meilleure décoration de table et le meilleur goût. Félicitations aux jeunes et aux éducateurs pour leur imagination !
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À Genly Que dire de cette première après-midi d’Halloween ? Un plaisir pour les yeux avec le concours de déguisement, une playlist variée pour se déchaîner sur la piste de danse, un repas délicieux … Merci à tous ceux qui ont participé à cet après-midi inoubliable !
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Evenements
Marché de noël au JDF de Baudour Les résidents épaulés par les éducateurs ont réalisé les objets mis en vente. Après des semaines de préparations, le samedi 05 décembre, ils ont accueilli avec fierté les visiteurs. Rachid : Il y avait beaucoup de monde, des membres de familles et des résidentsde Cuesmes, Genly, Mons... À l’entrée, il fallait acheter les tickets boissons et repas. On a redécoré les pièces, il y avait différentes décorations, toutes très belles, c’était chouette,il y avait de l’ambiance.
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Rédaction: Amélia Jacquemain jdf-mag@jardindesfees.net Journalistes-photographes: Patricia D’HONT Alain LESOURD Joël DUMAY Rachid AIT-OUMZIL Mickaël LISCH Karim ARHORI Guillaume WALENSA Anne CLERDENT Amélia JACQUEMAIN Mise en page: www.bfstudio.be
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